Le cerveau est câblé pour obéir (27/04/2019)

0.PNGEn 1960, l'expérience de Stanley Milgram révélait la propension des individus à obéir à des ordres qui les répugnent, alors qu'elle était présentée comme une mesure scientifique de l'efficacité de la punition  sur la mémorisation.

L'expérience a été rééditée par deux fois. En 2010, lors d'une fausse émission de téléréalité nommée "Jeu de la mort", une présentatrice donnait l'ordre d'envoyer des chocs électriques dans le cas de mauvaise réponse à des questions faciles.

L'IRM dévoilé aujourd'hui les raisons de cette soumission à l'obéissance vis-à-vis d'une autorité jugée légitime.

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L'expérience de Milgram était présentée comme une mesure scientifique de l'efficacité de la punition sur la mémorisation.

L'expérience faisait aussi partie du film "I...comme Icare"

...et réapparaissait en 2010, dans une mission de télé appelée "Le jeu de la mort" avec la coopération des médias


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De l’état autonome à celui d’agent exécutif

0.PNGL'expérience de Milgram met en scène trois interlocuteurs: un professeur, un élève et un expérimentateur qui représente une autorité reconnue comme autorisée et infaillible. Lors de l'interrogatoire, le "professeur" doit expédier un choc électrique à son "élève" pour chaque erreur commise par celui-ci. La décharge électrique augmente jusqu'à 450 volts au fil des erreurs de l'élève qui pousse des cris de douleur. L’expérimentateur reste impassible  derrière le professeur et l’exhorte à poursuivre l'interrogatoire jusqu’à ce que l’élève connaisse parfaitement les réponses aux questions posées. Tout est factice mais le professeur l'ignore. Aucun choc n’est reçu par l’élève.

Le résultat de l'expérience a montré que deux personnes sur trois ont été capables de produire ce comportement de tortionnaire sans autre justification de l'autorité de l'expérimentateur qui a réfléchi au bien-fondé d'une opération avant le professeur qui n'est plus autonome mais simplement un agent exécutif.

Des sujets ordinaires peuvent donc se comporter en bourreau, dès lors qu’ils sont soumis à une autorité reconnue comme compétente.

Indépendamment des cultures, les résultats sont les mêmes dans des proportions sensiblement identiques.

Les questions se posent.

La responsabilité du professeur ne serait-elle plus engagée face au dirigeant qui n'agirait plus que comme délégué même devenu sanguinaire, pervers en abrutis heureux?

Un tel comportement d’obéissance provient surtout du contexte, relatif à la position de chacun des individus.

Dès que l’autorité se trouve plus éloigné ou qu’elle perd de sa légitimité, le taux d’obéissance diminue.

Mais, lorsque la victime est faiblement identifiable ou que le sujet se retrouve comme simple exécutant dans un groupe docile, ce taux d’obéissance augmente.

Le tortionnaire ne serait plus autonome, mais agent de l’autorité, par laquelle il accepterait d’être contrôlé.

Sa responsabilité individuelle ne serait ainsi plus engagée devenu un zombie.

Cette situation se retrouve dans les situations de crise à l'armée.

Milgram a étudié ces phénomènes au lendemain de la dernière guerre 40-45 pour comprendre pourquoi il n'y a pas eu plus de réactions aux camps de concentration et aux exactions qui étaient connus par presque tous. 

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Cette propension à l'obéissance à l'autorité est inscrite dans la biologie.

1.JPGSelon le S&V n° 1219 d'avril, des zones du cerveau expliqueraient cette obéissance aveugle d'après les examens du professeur de psychologie, Erik Asp de l'université de Hamline aux États-Unis.

Les processus complexes de l'agentivité, de l'empathie, du respect des normes sociales mis en place par l'évolution en réseau du cerveau, seraient confirmé par l'IRM que les neurosciences ont permis de déceler pour peut-être mieux les contrôler.

Ces zones critiques du cerveau seraient là pour réduire la capacité à douter les dépositaires de l'autorité. 

Des lésions à cet endroit rejettent moins souvent les ordres des autorités et augmenteraient la probabilité de commettre des actes violents.0.PNG

Suivre des leaders à l'armée en automate est presque la norme acceptée pour comprendre les meurtres lors de guerres et de massacres dans ce contexte.

Il s'agit ici plutôt d'un réquisitoire de l'absolutisme que d'un esprit de meute dans une servitude volontaire qui perd son esprit critique, activé de manière neuronale  pour obtenir une récompense, un bénéfice ou une correction.

0.PNGLe leader d'un groupe se doit de prendre une responsabilité pour son groupe entier. C'est lui qui assumera les suites désastreuses. Mais le subalterne se doit de conserver son esprit critique quand il se sent obligé d'obéir à un ordre qu'il désapprouve.

Dans la relation parent-enfant, les parents ont souvent envoyé un message d'obéissance à leurs enfants sans distinction, sans explication.

Les instituteurs et professeurs ont été délégués par les parents pour donner l'enseignement en "bon père de famille". Le plus souvent l'enseignement se fait ex-cathedra du professeur à l'élève.

C'est en passe de changer dans la nouvelle manière d'enseigner et d'instruire du style de Montessory mais ce l'est encore le plus souvent dans des écoles élitistes et chères.

Devenus adultes, ces jeunes se sentant poussés dans les cordes par les impositions non justifiées, ont des conflits de plus en plus violents avec l'autorité jusqu'à se rebeller dans djihad contre la société.

Cette expérience de Milgram peut aussi être complétée quand on propose à quelqu'un de tuer en échange d'argent facile.


Les animaux de meutes choisissent un leader de confiance parce qu'il est le plus puissant. Place qu'il doit remettre en question lors de chaque faiblesse.

Ils n'ont pas de dieux.

L'homme recherche une autorité divine qui le surpasserait. Les religions sont nées de ce besoin avec leurs actions au "nom de cette personnalité divine" .

Elles sont des écoles de la soumission à l'autorité religieuse. "Got mit uns", "God save the Queen", "God bless América", "Allah akbar"...

La récompense pour les croyants comme le disait le billet précédent est promise au paradis avec la vie éternelle tandis que la punition serait l'enfer ou le purgatoire. 

Interviennent alors les règles de vie et de respect vis-à-vis de cette autorité.

Le blasphème n'est plus puni que d’excommunication dans la religion chrétienne tandis que seule, la critique de l'islam peut infliger des punitions pouvant aller jusqu'à la condamnation à mort.

L'Arabie Saoudite vient de décapiter des dissidents à la norme sunnite de MBS obsédé par la menace iranienne chiite avec le statut des femmes le plus rétrograde, une ségrégation des sexes et une jeunesse asphyxiée par le poids des interdits religieuxpodcast.

Au Pakistan, Asia Bibi avait bu l'eau du puits sacré a risqué la mort et fut acquittée de justesse. 

Les femmes sont plus imprégnée encore dans l'éducation de respect, judéo-chrétienne ou islamiste. Le féminisme progressiste réagit dans les pays occidentaux en prêchant l'égalité des sexes. Mais plusieurs femmes continuent encore à vouloir  garder une spécificité féminine et donc, sans le vouloir, garder leur faiblesse face au machisme et à la fausse supériorité intellectuelle par rapport aux hommes podcastavec encore beaucoup de travail d'égalisation par la forme et par la matièrepodcast. Alors oui, Pauline BEBE serait une femme culottée et fes femens ont compris qu'il fallait passer par la nudité pour secouer les esprits croyants et rétrogrades.

Les religions ont créé de multiples fêtes de rédemption comme la fête de Pâques, Aïd-El-Kébir comme fêtes du sacrifice et qui trouve son apogée dans le sacrifice du mouton. Celle-ci commémore la force de la foi d'Ibrahim qui correspond à Abraham dans la tradition judéo-chrétienne) à son Dieu, symbolisée par l'épisode où il accepte de sacrifier, sur l'ordre de Dieu, son fils Ismaël. Épisode qui dans la tradition judéo-chrétienne, est appelé ligature d'Isaac dont le fils est sacrifié.

La flagellation à Séville où pire, à Manille, font partie de cette répétition périodique, de compétition à celui qui usera du même scénario de la mort du Christ sur la croix.

Chaque religion a son jour. Ce sera le vendredi pour les musulmans, le samedi pour les juifs et le dimanche pour les chrétiens.Quant aux jours de congés, c'est tout un programme qui pourrait être revu si ce n'était pas un sujet très sensible:podcast.
Les pèlerinages seront dans des lieux saints comme Jérusalem, Saint-Jacques de Compostelle, à Lourdes ou à La Mecque suivent de près le calendrier liturgique.

Ce qui est positif, cela fait marcher le commerce sur place en même temps que d'être des endroits de prières pour faire pénitence et pour effacer ce péché originaire dont l'athée cherche encore le sens ou la raison.

0.JPGTempête autour d'un clip autour d'un Hijab en Hijab à partir d'une chanson d'Angèle et qui met du vent dans les voiles...podcast

Le Christ disait :

Rien n'est accompli.

Tout se (re)crée en cycles concentriques dans les philosophies et les citations moins religieuses:

"Croire et ne pas être", écrivais-je.

Le billet précédent disait que la Vie et la Nature sont importante et méritent de s'attarder sur ses cycles puisque la Nature est immortelle et renait dès que l'homme arrête de la détruire.

Dimanche dernier, Ilios Kotsou parlait du sentiment de culpabilitépodcast.

Du sentiment de responsabilité qui s'associe au principe de précaution, il ne l'a pas encore évoqué dans cette longue liste de bons sentiments  qui apporteraient à boire et à manger au bon citoyen.

L'étiquette "autorité" apparait comme un miroir aux alouettes à s'assigner comme but à atteindre dans un sentiment d'envie.

L'oligarque, souvent évoqué à tort et à travers pour désigner les élites, est le membre du système qui s'est mis en place dans les années 1990 en ex-Union soviétique, par lequel quelques personnes se sont emparées du pouvoir économique.

Plus les contradictions et les explications sont fermes et claires, plus efficaces seront les réconciliations après avoir donné les raisons d'une obligation.

La dictature de l'ordre établi commence quand il n'y a plus aucune justification pour étayer une action de force mais pour cela il faut sortir de sa neutralité tant qu'on le peut et pas quand on le peut plus parce qu'on est sorti du "système" et qu'on n'a plus peur d'un avenir incertain. La peur paralyse. Elle rend malade.

L'espérance et force de caractère personnel sont des risques à prendre quand la perfection n'est pas de ce monde.

Elle existe dans les astres mais pas sur le plancher des vaches et de ses vachers.

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Déterminer ce qui est important et ce qui est urgent, est un conseil de sagesse préconisé par "Priority managment" dont j'ai suivi le cours pour diminuer les stress.

Les hiérarchies dans les sociétés ont une structure qui descend du Général Manager à celui qu'on appelle de manière péjorative "mandaille" qui n'ose plus dire ce qu'il ressent dans le fond de lui-même en exprimant ce qui ne va pas dans la société qui l'emploie parce qu'il garde le secret espoir de pouvoir grimper sur les marches du pouvoir en étant bien vu du management. 

0.JPGCes hiérarchies permettent aussi de diluer les responsabilités d'une autorité forte avec un effet retard qui peut être dévastateur sur une autre plus faible. 1.JPG

De proche en proche dans cette montée vers le sommet, la responsabilité y serait presque anodine.

Il est conçu pour asservir les populations et rendre le "politiquement correct" naturel et presque obligatoire pour vivre en société en éliminant rebelles et dissidents..

Pour ce faire, il y a la pub qui va pousser dans le dos, en créant des besoins superfétatoires pour se construire une carapace de bons sentiments et pour obtenir quelques moyens d'exister sur la scène publique par la consommation de biens qui n'apportent même plus de satisfaction générale.

Que l'autorité soit temporelle ou spirituelle, elle apporte un appui à l'esprit affectif, intuitif avec des jugements emprunts de moralité mais qui se réfèrent à une hiérarchie et à une autorité qui aurait tout imaginé à l'avance comme un sauveur charismatique de l'humanité et qui, rassurant, prendrait ses propres responsabilités

La disciple n'existe pas uniquement à l'armée. Elle se poursuit instinctivement à tous les niveaux du pouvoir ou du non-pouvoir.

Il y aussi de faux rebelles, manipulateurs de l'opinion 2.0 qui, à l'arrière, crient mais qui envoient les autres au front et à la casse.

Les dirigeants ne sont jamais enclins de partager ce rôle et d'assumer cette casse.

En compensation, l'obéissance est toujours récompensée par un bénéfice personnel comme les honneurs, les sucettes à l'anis comme j'avais appelé l'argent ou promotionnel pour avoir respecté les ordres.

L'église de scientologie a bien compris ce qu'elle pouvait en tirer et elle se cache des paravents d'honnêteté. Oui, "c'est fou" comme on se laisse prendre à ce jeu de la perfection mentale et de l'intégrisme à toutes épreuves.

L'enseignement de Ron Hubbard se cache derrière les écolages de management. Ce n'est pas pour rien que des personnalités très connues en sont membres.

En Corée du Nord étaient traditionnellement le bouddhisme et le chamanisme dans une société basée sur le néoconfucianisme. Le christianisme avait commencé à se répandre clandestinement à partir de la fin du XVIIIe siècle à partir de la Chine, le cheondoïsme, religion de la voie céleste. Depuis l'installation du régime communiste dynastique au pouvoir, l'influence des religions a été éclipsée par le culte de la personnalité voué au « grand Leader » Kim Il-sung et à sa famille et par l'idéologie du juche qui ne tolèrent pas de concurrence, étant considérés comme une religion où les chrétiens sont les plus persécutés. En l'an 2000, seul 0,2 % de la population pratiquait une religion. Cette manière de procéder rappelle les Pharaons d’Égypte.

Trop dure, la discipline personnelle n'est souvent plus à l'ordre du jour, remplacée par la jalousie et l'envie pour les classes possédantes qui se terminent par une violence gratuite et kamikaze, non productive de résultats probants quand la marmite a chauffé trop longtemps sans avoir réagi au moment le plus opportun.

Intelligence et éducation vont peut-être de pair. Ceux qui réussissent, sont appelés à diriger un pays, une entreprise ou plus une petite cellule dans la hiérarchie.

Il existe des techniques appropriées au management.

L'obéissance de certains engendre une contrepartie chez d'autres à aimer commander. 

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Les techniques pour calmer le jeu de l'impatience, du conflit générationnel et de classes différentes s'apprennent dans des écoles qui forment ce genre de personnage comme l’Éducation Nationale de l'Administration, l'ENA.

Le président Emmaunel Macron voudrait la supprimer alors qu'il a été formé par elle.

Le POUR ou le CONTRE l'ENA a créé des débats podcastpodcast.

L'ENA serait considérée trop élitiste par le populisme ambiant.

Le Monde Diplomatique rappelle l’historique et le pourquoi de la création de l’ENA et de Sciences PO en ces mots qui m'ont été transmis:
 
"Néanmoins, le système de formation des dirigeants se transforme: le « pantouflage » s’accroît en même temps que les grandes écoles se voient concurrencées par d’autres, françaises ou étrangères, et menacées par un autre modèle de formation, celui des écoles de gestion et particulièrement des Masters of Business Administration (MBA) américains. Ainsi, des écoles, en principe consacrées exclusivement comme l'ENA ou largement en Sciences-Po à la formation des agents de l’État, tendent à se transformer en 'business schools'. Dans des sociétés contemporaines où la sélection des élites s’opère par l’école, la conversion à l’économie privée ne concerne pas seulement des individus plus nombreux, mais aussi les écoles qui les forment. La création simultanée de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’ENA, en 1945, visait à corriger l’hétérogénéité de la formation de fonctionnaires recrutés par concours spécifiques à chaque ministère ou corps et à démocratiser leur recrutement. On ne saurait dissocier les deux, la première ayant été conçue comme une école de préparation — ou de « formation initiale » -, la seconde comme une école d’application. S’il ne suffit plus de « traverser le jardin » pour passer de la première à la seconde depuis le déménagement de l’ENA rue de l’Université, le recrutement de celle-ci n’a jamais démenti ce lien privilégié. La proximité paraît surtout intellectuelle. Les anciens élèves et les directeurs de l’ENA s’accordent sur ce point, les premiers confessant : « Je n’ai pas appris grand-chose à l’ENA... C’est à Sciences-Po que j’ai acquis des connaissances », les seconds rappelant aux nouveaux élèves qu’ils sont censés disposer d’un savoir acquis, ce qui signifie qu’il l’a souvent été à Sciences-Po. Tout comme les manières de penser. ".
Mariane remettait une couche supplémentaire en cherchant les méthodes dans d'autres pays
 
Que les Gilets Jaunes ou associés se révoltent contre les élites n'est pas anormal.
Le management doit donc être plus subtil et accepter les contestations mais pas par une autorité professorale qui si elle faisait défaut, perdrait tout son crédit.

Au départ, l’objectif de l'autorité doit être louable et justifié.

A l'arrivée, le résultat ne correspond pas toujours aux attentes originales "expectées" (qui attend une médecine qui laisse faire beaucoup à la nature et qui emploie des moyens peu actifs, qui se réserve le droit d’attendre avant de prendre une décision).

 0.JPGLe Vif de cette semaine avait sa page de garde avec le titre "Éloge à l'échec".

L'échec est même nécessaire.4.JPG

Sur la page suivant, le copain Nicolas Vadot avait dessiné Coluche en précurseur.

Pas question de se plier aux convenances, de s'agenouiller devant qui de droit à qui on vouerait une espérance divine ou non, sans borne pour trouver le pardon.

Pas de prière sanctionnée par deux Ave et trois Paters dans la vie de tous les jours...

Il y a bien mieux que ça. L'apprentissage de ses erreurs et de ses échecs. Pas de bien et de mal, mais une foule de nuances appréciées ou non.

Ce qui n'est pas bien, n'est pas nécessairement mal. Vice versa.

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Revendiquer de pouvoir faire des erreurs, c'est aussi se refuser les récidives trop répétées.

Les esprits despotiques, donneurs de leçons, ont encore de beaux jours devant eux avec l'esprit grégaire et le populisme qui sévit actuellement dans la population et qui s'en abreuve.

Le rôle de management, je l'ai décrit dans "Une semaine en nuances vert de gris".

Période pendant laquelle, il fallait motiver son équipe comme un vendeur patenté.

Ce n'est plus le cas....3.JPG

Devenu "Has been" de profession, désolé, je suis devenu plus individualiste. Aucune équipe ne m'accompagne.

Je vis plus pour moi puisque je ne suis plus compté parmi les (ré)actifs et encore moins en radioactifs.

Plus de nombres fins câbles dans le cerveau. S'ils se reconstituent toujours avec les neurones, avec l'âge il s'épaississent et s'engraissent de souvenirs et de réserves d'humour....

4.JPGMais la curiosité persiste avec mes Réflexions du Miroir en adorant aussi le côté nostalgique de Dick Rivers et en m'y amusant rien que d'y penser.

L'apprentissage se construira toujours entre le choc des échecs et des réussites.

Vendredi, il était question des jours congés et fériéspodcast.

De ces jours de fêtes, je n'en ai jamais tenu compte. 

La liberté de prendre des libertés et de partir ne se planifie pas, elle se consomme en dehors de nous et se prend au dép5.JPGourvu quand la liberté est devenue nécessaire.

Puis, si rien ne fonctionne pour faire obéir, il y a les moyens plus drastiques : la pilule de l'obéissance avec réussite sur ordonnance: la Méthylphénidate que l'on commercialisé au nom de Ritaline qui rectifie le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité, de la dépression.

L'article du S&V se terminait par les dires de Émilie Caspar: "Comme animaux qui vivent en meute, je pense que nous avons survécu par l'aspect social, en étant capables de suivre des leaders qui nous dirigeaient, sans nous poser la question de la moralité de nos actes. Aujourd'hui, notre espèce domine la planète et l'obéissance dont nous avons tendance à faire preuve est moins logique du point de vue de la survie de l'espèce. D'autant que la plupart des catastrophes humaines des guerres et des massacres des derniers siècles sont associés à des actes d'obéissance.".

 

Le dernier Grand Duc, Jean-Pierre Marielle vient de rejoindre le club de Claude Rich et de Jeanne Moreau constitué dans  le téléfilm  "Bouquet final" rediffusé en hommage sur La Trois

dont Wiki donne les détails mais qui est mieux résumé par eux-même dans cette vidéo...

Claude Askolovitch réunissait les destins de Dick Rivers et Jean-Pierre Marielle  dans ce billet: podcast

Dans un tiercé dans le désordre de l'Alzheimer, du cancer ou de maladie de cœur, il vaut peut-être mieux partir avec une dernière vanne pour solder les comptes ouverts en chantant la romance du 14 juillet qui commence "Par devant, par derrière, tristement comme toujours...."

Cette semaine, l'équipe de Walid parle du hasard qui a tout à dire pour ne rien dire...podcast

 

Eriofne,

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Références: La soumission à l'autorité 

L'obéissance au moindre coût

Le blasphème en France

 

0.JPG19/5/2019:Être un héros, le premier besoin de l’homme et de la femme, selon Otto Rank (Jean-Marc Dupuis de "Santé Nature Innovation")

Héros dans son pays, sa ville, sa rue, sa maison, sa famille, sa chambre, ou même simplement dans son imagination : peu importe.
Il faut qu’il soit quelque part le héros de quelqu’un.
Si vous n’êtes le héros de personne, pas même de vous-même, alors vous vous sentez forcément submergé de sentiments négatifs.

(suite: en commentaire du 19/5)

2/5/2021: Pasquale Nardone ajoute un élément d'études qui dit que l'humain préfère ajouter quelque chose pour argumenter un raisonnement que d'en soustrairepodcast

27/10/2024 : ARTE présentait le film "The Reader" qui répond parfaitement à l'idée du titre 


 

 

 

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