Le cerveau est câblé pour obéir (27/04/2019)
En 1960, l'expérience de Stanley Milgram révélait la propension des individus à obéir à des ordres qui les répugnent, alors qu'elle était présentée comme une mesure scientifique de l'efficacité de la punition sur la mémorisation.
L'expérience a été rééditée par deux fois. En 2010, lors d'une fausse émission de téléréalité nommée "Jeu de la mort", une présentatrice donnait l'ordre d'envoyer des chocs électriques dans le cas de mauvaise réponse à des questions faciles.
L'IRM dévoilé aujourd'hui les raisons de cette soumission à l'obéissance vis-à-vis d'une autorité jugée légitime.
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L'expérience de Milgram était présentée comme une mesure scientifique de l'efficacité de la punition sur la mémorisation.
L'expérience faisait aussi partie du film "I...comme Icare"
...et réapparaissait en 2010, dans une mission de télé appelée "Le jeu de la mort" avec la coopération des médias
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De l’état autonome à celui d’agent exécutif
L'expérience de Milgram met en scène trois interlocuteurs: un professeur, un élève et un expérimentateur qui représente une autorité reconnue comme autorisée et infaillible. Lors de l'interrogatoire, le "professeur" doit expédier un choc électrique à son "élève" pour chaque erreur commise par celui-ci. La décharge électrique augmente jusqu'à 450 volts au fil des erreurs de l'élève qui pousse des cris de douleur. L’expérimentateur reste impassible derrière le professeur et l’exhorte à poursuivre l'interrogatoire jusqu’à ce que l’élève connaisse parfaitement les réponses aux questions posées. Tout est factice mais le professeur l'ignore. Aucun choc n’est reçu par l’élève.
Le résultat de l'expérience a montré que deux personnes sur trois ont été capables de produire ce comportement de tortionnaire sans autre justification de l'autorité de l'expérimentateur qui a réfléchi au bien-fondé d'une opération avant le professeur qui n'est plus autonome mais simplement un agent exécutif.
Des sujets ordinaires peuvent donc se comporter en bourreau, dès lors qu’ils sont soumis à une autorité reconnue comme compétente.
Indépendamment des cultures, les résultats sont les mêmes dans des proportions sensiblement identiques.
Les questions se posent.
La responsabilité du professeur ne serait-elle plus engagée face au dirigeant qui n'agirait plus que comme délégué même devenu sanguinaire, pervers en abrutis heureux?
Un tel comportement d’obéissance provient surtout du contexte, relatif à la position de chacun des individus.
Dès que l’autorité se trouve plus éloigné ou qu’elle perd de sa légitimité, le taux d’obéissance diminue.
Mais, lorsque la victime est faiblement identifiable ou que le sujet se retrouve comme simple exécutant dans un groupe docile, ce taux d’obéissance augmente.
Le tortionnaire ne serait plus autonome, mais agent de l’autorité, par laquelle il accepterait d’être contrôlé.
Sa responsabilité individuelle ne serait ainsi plus engagée devenu un zombie.
Cette situation se retrouve dans les situations de crise à l'armée.
Milgram a étudié ces phénomènes au lendemain de la dernière guerre 40-45 pour comprendre pourquoi il n'y a pas eu plus de réactions aux camps de concentration et aux exactions qui étaient connus par presque tous.
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Cette propension à l'obéissance à l'autorité est inscrite dans la biologie.
Selon le S&V n° 1219 d'avril, des zones du cerveau expliqueraient cette obéissance aveugle d'après les examens du professeur de psychologie, Erik Asp de l'université de Hamline aux États-Unis.
Les processus complexes de l'agentivité, de l'empathie, du respect des normes sociales mis en place par l'évolution en réseau du cerveau, seraient confirmé par l'IRM que les neurosciences ont permis de déceler pour peut-être mieux les contrôler.
- Le cortex préfrontal droit contrôle notre capacité à obéir aux normes sociales sous la contrainte d'une sanction par nos pairs.
- Le cortex préfrontral ventromédiant régule notre sans critique et notre aptitude à suivre des ordres aux conséquences violentes.
- Le gyrus frontal médian est associé à l'agressivité qui régule la responsabilité
Ces zones critiques du cerveau seraient là pour réduire la capacité à douter les dépositaires de l'autorité.
Des lésions à cet endroit rejettent moins souvent les ordres des autorités et augmenteraient la probabilité de commettre des actes violents.
Suivre des leaders à l'armée en automate est presque la norme acceptée pour comprendre les meurtres lors de guerres et de massacres dans ce contexte.
Il s'agit ici plutôt d'un réquisitoire de l'absolutisme que d'un esprit de meute dans une servitude volontaire qui perd son esprit critique, activé de manière neuronale pour obtenir une récompense, un bénéfice ou une correction.
Le leader d'un groupe se doit de prendre une responsabilité pour son groupe entier. C'est lui qui assumera les suites désastreuses. Mais le subalterne se doit de conserver son esprit critique quand il se sent obligé d'obéir à un ordre qu'il désapprouve.
Dans la relation parent-enfant, les parents ont souvent envoyé un message d'obéissance à leurs enfants sans distinction, sans explication.
Les instituteurs et professeurs ont été délégués par les parents pour donner l'enseignement en "bon père de famille". Le plus souvent l'enseignement se fait ex-cathedra du professeur à l'élève.
C'est en passe de changer dans la nouvelle manière d'enseigner et d'instruire du style de Montessory mais ce l'est encore le plus souvent dans des écoles élitistes et chères.
Devenus adultes, ces jeunes se sentant poussés dans les cordes par les impositions non justifiées, ont des conflits de plus en plus violents avec l'autorité jusqu'à se rebeller dans djihad contre la société.
Cette expérience de Milgram peut aussi être complétée quand on propose à quelqu'un de tuer en échange d'argent facile.
Les animaux de meutes choisissent un leader de confiance parce qu'il est le plus puissant. Place qu'il doit remettre en question lors de chaque faiblesse.
Ils n'ont pas de dieux.
L'homme recherche une autorité divine qui le surpasserait. Les religions sont nées de ce besoin avec leurs actions au "nom de cette personnalité divine" .
Elles sont des écoles de la soumission à l'autorité religieuse. "Got mit uns", "God save the Queen", "God bless América", "Allah akbar"...
La récompense pour les croyants comme le disait le billet précédent est promise au paradis avec la vie éternelle tandis que la punition serait l'enfer ou le purgatoire.
Interviennent alors les règles de vie et de respect vis-à-vis de cette autorité.
Le blasphème n'est plus puni que d’excommunication dans la religion chrétienne tandis que seule, la critique de l'islam peut infliger des punitions pouvant aller jusqu'à la condamnation à mort.
L'Arabie Saoudite vient de décapiter des dissidents à la norme sunnite de MBS obsédé par la menace iranienne chiite avec le statut des femmes le plus rétrograde, une ségrégation des sexes et une jeunesse asphyxiée par le poids des interdits religieux.
Au Pakistan, Asia Bibi avait bu l'eau du puits sacré a risqué la mort et fut acquittée de justesse.
Les femmes sont plus imprégnée encore dans l'éducation de respect, judéo-chrétienne ou islamiste. Le féminisme progressiste réagit dans les pays occidentaux en prêchant l'égalité des sexes. Mais plusieurs femmes continuent encore à vouloir garder une spécificité féminine et donc, sans le vouloir, garder leur faiblesse face au machisme et à la fausse supériorité intellectuelle par rapport aux hommes avec encore beaucoup de travail d'égalisation par la forme et par la matière. Alors oui, Pauline BEBE serait une femme culottée et fes femens ont compris qu'il fallait passer par la nudité pour secouer les esprits croyants et rétrogrades.
Les religions ont créé de multiples fêtes de rédemption comme la fête de Pâques, Aïd-El-Kébir comme fêtes du sacrifice et qui trouve son apogée dans le sacrifice du mouton. Celle-ci commémore la force de la foi d'Ibrahim qui correspond à Abraham dans la tradition judéo-chrétienne) à son Dieu, symbolisée par l'épisode où il accepte de sacrifier, sur l'ordre de Dieu, son fils Ismaël. Épisode qui dans la tradition judéo-chrétienne, est appelé ligature d'Isaac dont le fils est sacrifié.
La flagellation à Séville où pire, à Manille, font partie de cette répétition périodique, de compétition à celui qui usera du même scénario de la mort du Christ sur la croix.
Chaque religion a son jour. Ce sera le vendredi pour les musulmans, le samedi pour les juifs et le dimanche pour les chrétiens.Quant aux jours de congés, c'est tout un programme qui pourrait être revu si ce n'était pas un sujet très sensible:.
Les pèlerinages seront dans des lieux saints comme Jérusalem, Saint-Jacques de Compostelle, à Lourdes ou à La Mecque suivent de près le calendrier liturgique.
Ce qui est positif, cela fait marcher le commerce sur place en même temps que d'être des endroits de prières pour faire pénitence et pour effacer ce péché originaire dont l'athée cherche encore le sens ou la raison.
Tempête autour d'un clip autour d'un Hijab en Hijab à partir d'une chanson d'Angèle et qui met du vent dans les voiles...
Le Christ disait :
- "Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font."
- "Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m'as-tu abandonné?
- "Tout est accompli."
Rien n'est accompli.
Tout se (re)crée en cycles concentriques dans les philosophies et les citations moins religieuses:
- "Le monde ne récompense pas l'honnêteté et l'indépendance, il récompense l'obéissance et la servilité".
- "L'homme de pouvoir est détruit par le pouvoir, l'homme d'argent par l'argent, l'homme servile par la servilité et l'homme de plaisir par le plaisir".
"Croire et ne pas être", écrivais-je.
Le billet précédent disait que la Vie et la Nature sont importante et méritent de s'attarder sur ses cycles puisque la Nature est immortelle et renait dès que l'homme arrête de la détruire.
Dimanche dernier, Ilios Kotsou parlait du sentiment de culpabilité.
Du sentiment de responsabilité qui s'associe au principe de précaution, il ne l'a pas encore évoqué dans cette longue liste de bons sentiments qui apporteraient à boire et à manger au bon citoyen.
L'étiquette "autorité" apparait comme un miroir aux alouettes à s'assigner comme but à atteindre dans un sentiment d'envie.
L'oligarque, souvent évoqué à tort et à travers pour désigner les élites, est le membre du système qui s'est mis en place dans les années 1990 en ex-Union soviétique, par lequel quelques personnes se sont emparées du pouvoir économique.
Plus les contradictions et les explications sont fermes et claires, plus efficaces seront les réconciliations après avoir donné les raisons d'une obligation.
La dictature de l'ordre établi commence quand il n'y a plus aucune justification pour étayer une action de force mais pour cela il faut sortir de sa neutralité tant qu'on le peut et pas quand on le peut plus parce qu'on est sorti du "système" et qu'on n'a plus peur d'un avenir incertain. La peur paralyse. Elle rend malade.
L'espérance et force de caractère personnel sont des risques à prendre quand la perfection n'est pas de ce monde.
Elle existe dans les astres mais pas sur le plancher des vaches et de ses vachers.
Déterminer ce qui est important et ce qui est urgent, est un conseil de sagesse préconisé par "Priority managment" dont j'ai suivi le cours pour diminuer les stress.
Les hiérarchies dans les sociétés ont une structure qui descend du Général Manager à celui qu'on appelle de manière péjorative "mandaille" qui n'ose plus dire ce qu'il ressent dans le fond de lui-même en exprimant ce qui ne va pas dans la société qui l'emploie parce qu'il garde le secret espoir de pouvoir grimper sur les marches du pouvoir en étant bien vu du management.
Ces hiérarchies permettent aussi de diluer les responsabilités d'une autorité forte avec un effet retard qui peut être dévastateur sur une autre plus faible.
De proche en proche dans cette montée vers le sommet, la responsabilité y serait presque anodine.
Il est conçu pour asservir les populations et rendre le "politiquement correct" naturel et presque obligatoire pour vivre en société en éliminant rebelles et dissidents..
Pour ce faire, il y a la pub qui va pousser dans le dos, en créant des besoins superfétatoires pour se construire une carapace de bons sentiments et pour obtenir quelques moyens d'exister sur la scène publique par la consommation de biens qui n'apportent même plus de satisfaction générale.
Que l'autorité soit temporelle ou spirituelle, elle apporte un appui à l'esprit affectif, intuitif avec des jugements emprunts de moralité mais qui se réfèrent à une hiérarchie et à une autorité qui aurait tout imaginé à l'avance comme un sauveur charismatique de l'humanité et qui, rassurant, prendrait ses propres responsabilités
La disciple n'existe pas uniquement à l'armée. Elle se poursuit instinctivement à tous les niveaux du pouvoir ou du non-pouvoir.
Il y aussi de faux rebelles, manipulateurs de l'opinion 2.0 qui, à l'arrière, crient mais qui envoient les autres au front et à la casse.
Les dirigeants ne sont jamais enclins de partager ce rôle et d'assumer cette casse.
En compensation, l'obéissance est toujours récompensée par un bénéfice personnel comme les honneurs, les sucettes à l'anis comme j'avais appelé l'argent ou promotionnel pour avoir respecté les ordres.
L'église de scientologie a bien compris ce qu'elle pouvait en tirer et elle se cache des paravents d'honnêteté. Oui, "c'est fou" comme on se laisse prendre à ce jeu de la perfection mentale et de l'intégrisme à toutes épreuves.
L'enseignement de Ron Hubbard se cache derrière les écolages de management. Ce n'est pas pour rien que des personnalités très connues en sont membres.
En Corée du Nord étaient traditionnellement le bouddhisme et le chamanisme dans une société basée sur le néoconfucianisme. Le christianisme avait commencé à se répandre clandestinement à partir de la fin du XVIIIe siècle à partir de la Chine, le cheondoïsme, religion de la voie céleste. Depuis l'installation du régime communiste dynastique au pouvoir, l'influence des religions a été éclipsée par le culte de la personnalité voué au « grand Leader » Kim Il-sung et à sa famille et par l'idéologie du juche qui ne tolèrent pas de concurrence, étant considérés comme une religion où les chrétiens sont les plus persécutés. En l'an 2000, seul 0,2 % de la population pratiquait une religion. Cette manière de procéder rappelle les Pharaons d’Égypte.
Trop dure, la discipline personnelle n'est souvent plus à l'ordre du jour, remplacée par la jalousie et l'envie pour les classes possédantes qui se terminent par une violence gratuite et kamikaze, non productive de résultats probants quand la marmite a chauffé trop longtemps sans avoir réagi au moment le plus opportun.
Intelligence et éducation vont peut-être de pair. Ceux qui réussissent, sont appelés à diriger un pays, une entreprise ou plus une petite cellule dans la hiérarchie.
Il existe des techniques appropriées au management.
L'obéissance de certains engendre une contrepartie chez d'autres à aimer commander.
Les techniques pour calmer le jeu de l'impatience, du conflit générationnel et de classes différentes s'apprennent dans des écoles qui forment ce genre de personnage comme l’Éducation Nationale de l'Administration, l'ENA.
Le président Emmaunel Macron voudrait la supprimer alors qu'il a été formé par elle.
Le POUR ou le CONTRE l'ENA a créé des débats .
L'ENA serait considérée trop élitiste par le populisme ambiant.
Au départ, l’objectif de l'autorité doit être louable et justifié.
A l'arrivée, le résultat ne correspond pas toujours aux attentes originales "expectées" (qui attend une médecine qui laisse faire beaucoup à la nature et qui emploie des moyens peu actifs, qui se réserve le droit d’attendre avant de prendre une décision).
Le Vif de cette semaine avait sa page de garde avec le titre "Éloge à l'échec".Sur la page suivant, le copain Nicolas Vadot avait dessiné Coluche en précurseur.
Pas question de se plier aux convenances, de s'agenouiller devant qui de droit à qui on vouerait une espérance divine ou non, sans borne pour trouver le pardon.
Pas de prière sanctionnée par deux Ave et trois Paters dans la vie de tous les jours...
Il y a bien mieux que ça. L'apprentissage de ses erreurs et de ses échecs. Pas de bien et de mal, mais une foule de nuances appréciées ou non.
Ce qui n'est pas bien, n'est pas nécessairement mal. Vice versa.
Les esprits despotiques, donneurs de leçons, ont encore de beaux jours devant eux avec l'esprit grégaire et le populisme qui sévit actuellement dans la population et qui s'en abreuve.
Le rôle de management, je l'ai décrit dans "Une semaine en nuances vert de gris".
Période pendant laquelle, il fallait motiver son équipe comme un vendeur patenté.
Devenu "Has been" de profession, désolé, je suis devenu plus individualiste. Aucune équipe ne m'accompagne.
Je vis plus pour moi puisque je ne suis plus compté parmi les (ré)actifs et encore moins en radioactifs.
Plus de nombres fins câbles dans le cerveau. S'ils se reconstituent toujours avec les neurones, avec l'âge il s'épaississent et s'engraissent de souvenirs et de réserves d'humour....
Mais la curiosité persiste avec mes Réflexions du Miroir en adorant aussi le côté nostalgique de Dick Rivers et en m'y amusant rien que d'y penser.
L'apprentissage se construira toujours entre le choc des échecs et des réussites.
Vendredi, il était question des jours congés et fériés.
De ces jours de fêtes, je n'en ai jamais tenu compte.
La liberté de prendre des libertés et de partir ne se planifie pas, elle se consomme en dehors de nous et se prend au dépourvu quand la liberté est devenue nécessaire.
Puis, si rien ne fonctionne pour faire obéir, il y a les moyens plus drastiques : la pilule de l'obéissance avec réussite sur ordonnance: la Méthylphénidate que l'on commercialisé au nom de Ritaline qui rectifie le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité, de la dépression.
L'article du S&V se terminait par les dires de Émilie Caspar: "Comme animaux qui vivent en meute, je pense que nous avons survécu par l'aspect social, en étant capables de suivre des leaders qui nous dirigeaient, sans nous poser la question de la moralité de nos actes. Aujourd'hui, notre espèce domine la planète et l'obéissance dont nous avons tendance à faire preuve est moins logique du point de vue de la survie de l'espèce. D'autant que la plupart des catastrophes humaines des guerres et des massacres des derniers siècles sont associés à des actes d'obéissance.".
Le dernier Grand Duc, Jean-Pierre Marielle vient de rejoindre le club de Claude Rich et de Jeanne Moreau constitué dans le téléfilm "Bouquet final" rediffusé en hommage sur La Trois
dont Wiki donne les détails mais qui est mieux résumé par eux-même dans cette vidéo...
Claude Askolovitch réunissait les destins de Dick Rivers et Jean-Pierre Marielle dans ce billet:
Dans un tiercé dans le désordre de l'Alzheimer, du cancer ou de maladie de cœur, il vaut peut-être mieux partir avec une dernière vanne pour solder les comptes ouverts en chantant la romance du 14 juillet qui commence "Par devant, par derrière, tristement comme toujours...."
Cette semaine, l'équipe de Walid parle du hasard qui a tout à dire pour ne rien dire...
Eriofne,
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Références: La soumission à l'autorité
19/5/2019:Être un héros, le premier besoin de l’homme et de la femme, selon Otto Rank (Jean-Marc Dupuis de "Santé Nature Innovation")
Héros dans son pays, sa ville, sa rue, sa maison, sa famille, sa chambre, ou même simplement dans son imagination : peu importe.
Il faut qu’il soit quelque part le héros de quelqu’un.
Si vous n’êtes le héros de personne, pas même de vous-même, alors vous vous sentez forcément submergé de sentiments négatifs.
(suite: en commentaire du 19/5)
2/5/2021: Pasquale Nardone ajoute un élément d'études qui dit que l'humain préfère ajouter quelque chose pour argumenter un raisonnement que d'en soustraire
Commentaires
Aujourd’hui, depuis au moins 30 ans, on en revient à la situation typiquement américaine ou l’élite politique ne se différencie pratiquement plus de l’élite économique et financière. Les va-et-vient des élites entre les deux sphères de pouvoirs publics et privés s’accélère. Les médias traditionnelles sont parties prenantes également de cette réalité.
Personnellement je pense que notre politique belge est très efficace pour adhérer aux grands principes de l’ultra-libéralisme. Il suffit de regarder l’évolution de notre pays ces dernières décennies. Par politique belge, il ne faut exclure aucun partis. Les socialistes ont permis tout ce qui s’est réalisés au détriment de la majorité des citoyens. Leur discours est différent mais leurs pratiques ne sont pas vraiment différentes des partis de centre droit.
La politique belge a été plus efficace que la française c’est un fait. Les chiffres parlent.
Mais globalement les élites (publiques et privées) comme les princes et les rois se côtoient, se coopte, se fidélise, se prête et se rende….
La très grande majorité des citoyens n’entrent pas (plus) dans leur considération et leur choix. Et ici pas de différence notoire entre la France et la Belgique.
Alors, qui peut encore s’étonner de la montée en puissance des « partis alternatifs » qui n’ont pas derrière eux toutes ces collusions historiques engendrées par leur très grande proximité avec demandes de quelques-uns au détriment de la société?
Écrit par : Etienne | 27/04/2019
Je ne peux qu'acquiescer.
Les élites supérieures ne pourraient rien, s'il n'y avait pas des élites inférieures qui se succèdent hiérarchiquement jusqu'au bas de l'échelle des espérances.
Le fin de ce billet était là pour le démontrer.
Dans le billet précédent je parlais de l'écrivain Dos Santos et du fait que j'allais lire son livre "Code 632 Le secret de Christophe Colomb".
C'est l'histoire d'une véritable enquête historique qui a pour départ des énigmes dont est chargé l'historien.
Amusant de constater que l'histoire se répète.
p187: "Les livres d'histoire parlent de la résistance lusitanien Viriate aux invasions romaines. [...].
Un texte historique ne parle pas du réel mais des récits du réel qui peuvent être incorrects ou inventés. Il n'est pas objectif mas subjectif. Soit définitivement faux ou provisoirement vrais. [...]
Le problème, la vérité dépend du sens des choses qui peuvent trahir la vision.
Michel Foucault s'est appuyé sur ces concepts que les affirmations de vérité dépendent du discours dominant de l'époque à laquelle les affirmations ont été présentées.
La connaissance et le pouvoir sont si intrinsèquement liés qu'ils deviennent pouvoir/connaissance comme si'ils deviennent deux faces d'une même pièce.
Martin Heidegger, Friedrich Nietzsche, Emmanuel Kant ont été ses théories dans toutes les activités humaines d'analyser la façon dont le pouvoir se manifeste à travers la connaissance utilisée pour établir un contrôle social avec des préjugés dominants qui organisent la pensée de chaque période dans plusieurs livres dont "Les Mots et les Choses".
Michel Foucault définit la vérité comme une construction et le produit d'une série de facteurs de circonstances comme le langage, les écoles littéraires
Il a avoué que toute sa vie, il n'a fait qu'écrire de la fiction...
Écrit par : L'enfoiré | 29/04/2019
Après Jena-Pierre Marielle, Anémone s'en est allé à 68 ans
Le Père Noel est vraiment une ordure...
L'actrice française Anémone est morte ce 30 avril d'une "longue maladie" à l'âge de 68 ans, a annoncé à l'AFP mardi son agent Elisabeth Tanner.
Inoubliable dans "Le père Noël est une ordure" (1982) où elle incarnait Thérèse, l'acolyte de l'acteur Thierry Lhermitte à la permanence de SOS Amitié, Anémone avait démarré sa carrière dans le café-théâtre au sein de la troupe du Splendid.
A l'affiche de nombreuses comédies comme "Viens chez moi, j'habite chez une copine" (1982), elle incarne aussi des rôles plus sensibles comme le personnage de Marcelle dans "Le Grand chemin" (1987), qui lui valut un César de meilleure actrice l'année suivante.
Ces dernières années, elle avait été à l'affiche de "Jacky au royaume des filles" (2014), "Rosalie Blum" (2016) et "la Monnaie de leur pièce" (2018), son dernier film.
Elle se produisait aussi régulièrement sur les planches jusqu'à ses dernières pièces: "Grossesse nerveuse" (2011), une comédie dans laquelle elle incarnait une grande bourgeoise aussi inattendue que désespérée et "Les noeuds au mouchoir" (2015).
Malade depuis quelques années, elle avait pris du recul et n'avait aucun engagement à venir, ni au cinéma ni au théâtre.
De son vrai nom Anne Bourguignon, elle était la fille du psychiatre André Bourguignon et de Claire Justin-Besançon. Elle était mère de deux enfants.
https://www.lalibre.be/culture/cinema/l-actrice-anemone-est-decedee-5cc87d1dd8ad586a5adf963a
Écrit par : L'enfoiré | 30/04/2019
Être un héros, le premier besoin de l’homme et de la femme, selon Otto Rank (Jean-Marc Dupuis de "Santé Nature Innovation")
Héros dans son pays, sa ville, sa rue, sa maison, sa famille, sa chambre, ou même simplement dans son imagination : peu importe.
Il faut qu’il soit quelque part le héros de quelqu’un.
Si vous n’êtes le héros de personne, pas même de vous-même, alors vous vous sentez forcément submergé de sentiments négatifs.
Héros imaginaire
Depuis la nuit des temps, les hommes se racontent des histoires, des mythes, où des héros affrontent des monstres, des dragons, des épreuves en tout genre, y compris des épreuves intellectuelles (les énigmes posées à Œdipe par le Sphinx).
Rien n’a changé aujourd’hui.
Nous passons un temps incroyable dans notre vie à suivre les histoires de James Bond contre les méchants, de Pinocchio contre la baleine Monstro qui a mangé son père, du Petit Poucet contre l’ogre, de Tom Cruise contre ses ennemis dans Mission Impossible, d’Harry Potter contre Voldemort, d’Indiana Jones contre les pilleurs de tombes, etc., mais aussi les aventures tout aussi fantaisistes de nos politiciens, sportifs, têtes couronnées et célébrités diverses.
Nous nous intéressons à ces histoires, elles font battre notre cœur, nous font tout oublier, parce que nous nous assimilons au héros par l’imagination.
Nous sommes dans sa peau et nous menons son combat, de façon imaginaire. Le triomphe du héros, qui transforme une situation désespérée en une victoire, nous procure la joie la plus intense.
Avoir un bon ennemi, indispensable pour devenir un héros
Petit problème : pour être un héros, il faut avoir un ennemi.
L’ennemi permet au héros d’exister. C’est lui qui va révéler sa force, son habileté, son intelligence, son courage. Hercule ne serait rien sans ses douze travaux.
Les ennemis, ou les épreuves, nous sont indispensables pour exister. Sans défis, sans combats, sans défaites, nous aurions tous la psychologie d’un enfant colérique de 3 ans, qui n’a pas encore appris à maîtriser ses émotions, à dominer ses frustrations.
Les épreuves nous construisent et nous permettent de révéler nos forces aux autres, mais aussi, plus important encore, de les révéler à nous-mêmes. Nous faire prendre conscience de notre force et de nos pouvoirs, que nous ignorions.
Avoir des ennemis est nécessaire pour nous transformer en héros.
Plus l’ennemi est implacable, plus il nous oblige à puiser dans nos talents cachés, à les exprimer, pour les faire advenir dans le monde réel.
L’ennemi, en dépit des apparences, est donc en réalité notre allié. Il nous sert de marchepied, ou plutôt de tremplin, sans lequel nous n’aurions jamais pu triompher.
À petit ennemi, petit héros. À grand ennemi, grand héros.
Nous avons toute notre vie pour apprendre à mieux combattre. Comme le samouraï qui affronte des ennemis de plus en plus redoutables, comme le karatéka qui passe la ceinture jaune, puis l’orange, la verte, la bleue, la marron et enfin la noire, nous devenons meilleurs dans le combat.
Pour nous préparer au combat… ultime.
Celui de la maladie et de la mort.
Le philosophe Michel de Montaigne disait avoir passé toute sa vie à se préparer à mourir : « Philosopher, c’est apprendre à mourir. »
Qui peut prétendre y parvenir ? Qui peut réussir comme un autre grand philosophe, Socrate, à être tellement sage qu’il n’a plus peur de rien, qu’il peut affronter la mort sans trembler ?
Socrate, raconte-t-on, fut condamné à mort et passa ses derniers moments à réconforter ses amis. Le voici, dans ce beau tableau du peintre David, le doigt levé, dans sa toge blanche, les exhortant à sécher leurs pleurs :
Socrate est un idéal, bien sûr.
Mais j’ai connu des personnes particulièrement avancées en sagesse, qui sont parvenues à voir leur grave maladie comme une épreuve leur permettant de progresser encore.
C’était impressionnant.
Faisons de notre mieux, mais sans non plus être trop sévères avec nous-mêmes.
La personne qui n’a pas connu l’épreuve du feu et n’a pas encore eu le temps de mûrir ne pourra pas, bien sûr, voir le côté « positif » du cancer. Elle se laissera facilement détruire par cet ennemi trop violent pour elle. Mais il est important de savoir, au moins en théorie, que cela est possible, même si cela paraît extrêmement difficile.
Cela permet d’envisager toutes les épreuves de la vie comme, potentiellement, une occasion de progresser. Même quand nous ne voyons aucune lumière au bout du tunnel, il est bon et réconfortant de savoir que c’est peut-être seulement à cause de nos yeux, qui ne voient pas assez bien.
Écrit par : L'enfoiré | 19/05/2019