Bonjour Afrique (30/08/2019)

0.JPGAfrique, continent noir du futur pour lequel on dira peut-être un jour "Afrique bonjour" quand l'Afrique aura pris conscience de ses propres potentiels et de son propre destin.

Descendre vers le grand Sud, traverser l'équateur, c'est retrouver l'île de Madagascar qui a fait partie des lieux de résidence d'un grand voyageur devant l'éternel.

Dernièrement, lors d'une visite du Musée de l'Afrique à Tervuren dans "Vacances citadines", je parlais  de cette chanson de 1982, "Africa". A l'époque, elle avait récolté 28 nominations aux Grammy Awards et 6 récompenses. Au début de cette année, l'artiste germano-namibien Max Siedentopf lui rendait hommage avec une installation sonore intitulée "Toto Forever" dans le désert du Namib, désert d'Afrique considéré comme le plus vieux désert du monde. Six haut-parleurs rattaché diffuse en boucle Africa « pour l'éternité ».

"Pour l'éternité", peut-être mais pas comme elle existe actuellement. 

La chanson "Afrique Adieu" est aussi sortie en 1982 et rencontrait le succès en France, classé n°5 des ventes et vendu à plus de 400.000 exemplaires.

Chanson typique du goût de Sardou pour le voyage et l'exotisme sur un mode lyrique, mais livrant aussi une vision pessimiste et désabusée du tiers-monde africain.


Encore en 1082, Alpha Blondy chante en Reggae africain, la violence dans les rues d'Abidjan avec la police  podcast

Un tour d'horizon sur ce qu'est l'Afrique comme un package global est une gageure.

Les deux émissions des "Dessous des cartes" essaient de cerner le problème de ce continent énorme. 

Celles qui suivent datent déjà de 2010 avec des prévisions jusqu'en 2017 et pourraient avoir déjà rebattus car ces mêmes cartes sont depuis lors devenues obsolètes car l'évolution se poursuit parfois plus rapidement qu'ailleurs.

Si l'on veut avoir une idée générale qui peut être pleine de clichés, il suffit d'aller lire ce qu'en dit Wikipedia.

Ce qu'il faut se rappeler de wiki: "A cause du chômage, du financement de l'éducation, l'Afrique reste le continent le moins développé économiquement malgré une forte croissance depuis le début du 21e siècle. Cela a permis l'émergence d'une classe moyenne moins féconde, aux revenus plus élevés mais confrontée aux violences terroristes.

La colonisation a entraîné une spécialisation massive des économies, dévolues à l'exportation des matières premières, minérales et agricoles, vers les métropoles.

La Chine s'est présentée comme partenaire et sauveuse dans beaucoup de pays d'Afrique.


 

Sachant qu'elle possède encore d'importantes réserves minières en or et en pétrole, cette situation a pour corollaire, des États rentiers et des oligarchies qui captent les revenus au détriment de populations restées pauvres avec une mondialisation économique minime. 0.JPG

Certains pays ont cependant amorcé récemment un tournant économique grâce à la diversification économique, le développement du secteur tertiaire et la «croissance inclusive».

Pas étonnant que les migrations pour rejoindre l'Europe se sont accentuées ces dernières années.

0.JPGPour un Africain, l'Europe semble être un paradis qu'il faut rejoindre coûte que coûte.

Les désillusions n'ont évidemment pas manqué.

 

Sorti en 1985, le film "Out of Africa"  fait partie du passé

Son titre a été inspiré d'un passage de l’historien romain Pline l'Ancien parlant de la prolifération d'espèces animales singulières sur le continent africain et du proverbe grec en ces termes qui traduit signifie « ...l'Afrique produit toujours quelque chose de nouveau. »

Ni la nostalgie de la musique inoubliable de John Barry ni les images prisent au ras de l'histoire ni celles prises à partir des airs n'y changeront rien...0.JPG

Le Nord de l'Afrique a connu différents printemps:  Tunisie, l’Égypte....

L'Algérie connait son printemps actuellement avec la jeunesse de sa population et par Kaouther Ademi avec son livre "Les Petits de Décembre" podcast.

Au Soudan, Omar el-Béchir a été jugé pour corruption alors qu'il aurait pu l'être pour des crimes bien plus importantspodcast.

Marguerite Barankitse venait raconter son passé douloureux au Burundipodcastentre Hutu et Tutsi dans une guerre civile qui a précédé un génocide au Rwanda

Dans le grand Sud, il faut peut-être en plus aimer la couleur café...

Un retour historico-afro-krolien...

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Il y a un an,...

j'écrivais l'article "Les pays les plus pauvres".

Dans le top 10, tous sont africains.

Madagascar apparait à la dixième place dans la liste.

0.JPGDu fait que c'est une île qui s'est détachée du continent africain, il y a 84 millions d'années suite à la dérive des continents et à la tectonique des plaques, présente entre 80% à 90% d'espèces endémiques souvent en danger et est considéré comme un point chaud de la biodiversité tout comme le Congo et l'Amazonie.  

Mon copain Alain Steenebrugge alias Sapanhine avait bourlingué de nombreuses années de par le monde, avant de s'installer à Madagascar (son article)  pour y finir ses jours en ayant racheté une maison qu'il se proposait de retaper à sa mesure.

Rien à voir avec les vacances que l'on s’octroie en Méditerranée pour quelques jours, comme il en était question la semaine dernière.

Ce le fut à chaque fois pendant des années.

Mais, la vie ne lui a pas laissé le temps de parachever son œuvre à Madagascar.

Il est décédé en février dernier...

Ses commentaires principaux en témoignage qu'il écrivait en 2018 à la suite de ces deux articles sont intéressants à plus d'un titre.

Organisés et structurées, cela donne:

Géographie: Les villes côtières du nord / Majunga - l'île de Nosy Be que l'on ne quitte qu'en avion ou en bateau. Le carrefour économique, Ambilobe. Le ville glauque  de Diego Suarez ou le port d'attache des thoniers qui pillent l'océan indien, Antisanana. Vohemar. La ville très propre et pleine de Chinois qui viennent pomper le lithium au large, Sambave. La ville de la meilleure vanille du monde qui part également en Chine qui prend sa part active dans dans la sélection des meilleures cosses, Ambata. La nursery des baleines venues de l'Antarctique, l'île Sainte Marie où une fois le petit mis au monde, elles remontent jusque Diego puis passent le long du canal du Mozambique avant que les petits ne quittent leur mère. En avion, tout passe par Tananarive. Pour aller en avion à Nosy Be, il faut d'abord y descendre, puis remonter jusque Nosy Be qui n'est pourtant qu'à 240km en ligne droite. Route impraticable en saison des pluies depuis Vohemar jusque Ambilobe et très difficile en saison sèche puisqu'elle traverse les montagnes. Route est un grand mot, c'est une piste défoncée alors que l'Union Européenne a payé une route macadamisée qui n'a jamais vu le jour, le fric a disparu, c'est la zone des chercheurs d'or. Avec la corruption, je comprends très bien que les pays donateurs finissent par conclure que l'aide apportée ne sert à rien puisque tout disparait en chemin.
Aucune autre route transversale de tout le pays, sauf de Tamatave jusque Tananarive.
Quand la route est macadamisée, pour 100 km, il ne faudra que deux heures. Des plages merveilleuses, sur cinq km il n'y avait strictement personne ! Un sentiment d'infinité sauvage. Je rentrerai de Sambave à Diego Suarez le 4 avril, pas de place dans l'avion de mercredi prochain, il faudra rester une semaine de plus, mais c'est très intéressant, très nature, vivant et sans aucun touriste. En deux jours, je n'ai vu aucun Blanc, juste quelques Chinois qui ont leurs usines de transformation, un club à eux, un hôtel où il n'y a qu'eux. La vie est ici plus chère que de l'autre côté. Je paye 18 euros l'hôtel avec Internet et l'air conditionné fort utile car il fait quand même très chaud. Nonobstant les 10 heures d'avion, c'est un pays superbe pour le tourisme s'il n'y avait les difficultés de communication routière. Beaucoup de villes ne valent pas la peine. Les beaux endroits existant à foison sont souvent loin de tout. Faire 80 km pour descendre un fleuve en pirogue, visiter un parc national sous la chaleur n'est plus de mon âge.

Histoire: La mémoire au service des luttes. Le 29 mars 1947, l’insurrection du peuple malgache contre le colonialisme français débutait dans le sud de l’île et s’étend rapidement à l’ensemble du territoire, à la suite de nouvelles réquisitions qui affament le peuple malgache. Elle se transforme rapidement en mouvement pour l’indépendance. Commencée par 2000 paysans, elle est rapidement rejointe par des dizaines de milliers de combattants armés de simples sagaies, de couteaux et de haches, le peuple malgache affronte l’armée coloniale. Des renforts sont immédiatement envoyés par Paris pour réprimer dans le sang les combattants de la liberté. La répression est barbare et sanglante et un des plus importants massacres coloniaux se déploie sur près de deux ans. L’ampleur du massacre est telle qu’une mission d’information de l’assemblée de l’Union française est constituée. Elle termine ses travaux à la fin 1948 en évaluant à 89.000 morts le nombre de victimes. Le gouvernement français conteste bien sûr ces chiffres et évalue le nombre de morts à 11.342. Les militants malgaches évaluent pour leur part le nombre de victimes à plus de 100.000 morts. C’était cela la colonisation du « pays des droits de l’homme ». En janvier 1951, François Mitterrand, alors ministre de la France d'outre-mer indique dans un discours que l'« avenir de Madagascar est indéfectiblement lié à la république française » sans préciser le prix humain de ce « lien ».
La vie et le prix des choses: Sans nier que la population vit dans une situation difficile, il faut la pondérer: 1 kg de poisson frais ou un kg de viande reviennent à 2,50 euros. Les légumes sont grosso modo à 0,70 euros du kg. Le taxi collectif, 0,80 euros pour 15 km. Le tuk-tuk local à 0,20 euros. La location d'une maison bois et taule de une pièce +électricité, 13 euros par mois. Un litre d'essence, quasiment un euro. L'important, c'est le sac de riz. Une famille de 8 personnes en aura pour 12 euros par mois.Tout produit local est très bon marché, abordable si le salaire mensuel n'était pas de l'ordre de 50 euros par mois. Mais 15% de la population gagne plus et parfois bien plus. Le reste de ce qui est proposé à votre tentation ou vos nécessités, c'est du chinetoque en plastique ou de très mauvaise qualité.

Politique et éducation C'est la démocratie, seule condition du développement, qui fait défaut. Manque d'éducation avec l'école payante à raison de 2 à 5 euros par mois selon la qualité de l'enseignement proposé. La population n'a donc aucune formation ni la moindre culture autre que traditionnelle. Elle apprend son métier sur le tas et ne vote pas d'autant plus qu'il faut s'inscrire auprès de l'administration de son domicile, rarement l'endroit où on se trouve. Au mieux, elle vote n'importe quoi selon le principe "tous pourris" mais mon candidat préféré est celui qui passe le plus à la télé, celui de ma région ou de ma confession, point. La corruption mine toutes les autorités. Politiciens, flics et juges sont les plus grands outlaws du pays. Vision de terrain d'un article technocratique bien documenté qui a certainement exigé nombre de recherches auquel j'ai essayé d'y apporter une petite couche de réalisme. Les campagnes électorales figurent parmi les plus chères de la planète pour le financement des partis politiques. L'actuel président Hery Rajaonarimampianina opposé à ses deux prédécesseurs, Marc Ravalomanana, PDG d'un riche groupe agroalimentaire, et Andry Rajoelina aurait englouti 43 millions de dollars pour sa campagne victorieuse de 2013 pour obtenir 2 millions de voix. Avec 21,50 dollars dépensés pour chaque voix obtenue, l'actuel chef de l’État malgache devance son homologue kényan Uhuru Kenyatta (21,16 dollars), très loin devant les deux rivaux de la dernière course à la Maison blanche en 2016, Hillary Clinton (19,92 $) et Donald Trump (12,61 $) et 1,4 $ par électeur au français François Hollande pour succéder à Nicolas Sarkozy en 2012. "Le plafonnement doit chercher la transparence maximale du financement et l'égalité approximative des chances même si la plupart des dépenses de campagne sont recyclées, voire redistribuées dans l'économie".

Population: Il y a 17 ethnies différentes dans le Nord et elles ne peuvent se marier qu'entre elles ou, éventuellement, avec des individus au statut social plus élevé, ce qui inclut les Blancs. Un caractère, une stature physique à l'avenant, la femme malgache du Nord sait ce qu'elle veut ! Entre autres, se débrouiller par elle-même, entendu qu'elle vient du sud et qu'elle se trouve dans une toute autre région. Ici, les tribus sont un fait important, c'est 'chacun maître chez soi'. Ceux qui y comprennent quelque chose, sont d'ailleurs fédéralistes convaincus. Je commence à saisir le pourquoi et les conséquences de cette attitude. Plus marrant encore, être Musulman façon locale, c'est observé des interdits assez bizarres, plus encore pour les Wahhabites.

Mobilité: Le manque d'infrastructures routières, une arme à double tranchant car nombre de locaux un peu débrouillards gagnent leur vie à acheter des produits là où on les fabrique et vont les vendre une ou deux journées de taxi-brousse plus loin à 2 à 2,5 fois leur prix. Pour ce faire, il faut encore avoir un peu d'argent devant soi pour acheter ...disons pour 30 euros qui ne vont devenir que 60 du fait de l'amortissement du transport, autant dire rien qui suffit. Le jour où il y aura des routes, tout ce modèle de survie s'écroulera, mais ceux qui vivent dans des endroits enclavés, s'ils s'adaptent ce qui est loin d'être sûr, pourront enfin produire plus et vendre plus facilement là où se trouvent les acheteurs. Disons que je vis à 50 km d'une ville qui est déjà un trou perdu et je produis des tomates que personne dans le village dénué de tout, ne sait les acheter et qu'il faut se contenter d'en produire pour soi et, éventuellement faire du troc avec son voisin qui produit des aubergines. Si je produis plus, au mieux ce sera un intermédiaire venu tout raquer qui imposera son prix de misère à accepter ou laisser pourrir les tomates sur place. Impossible dans ce cas de figure le plus courant d'envisager d'agrandir son entreprise et vendre à un prix décent puisque qu'il faut à la fois produire et vendre en ville avec les routes inexistantes, c'est la quadrature du cercle.
Et puis bon, ne soyons pas plus catholique que le Pape. Tout qui a deux ronds en poche ira directement acheter quelques unités pour son portable et si les ronds sont quatre, ils fileront en bière et demain est un autre jour.

Santé et tourisme : "La peste existe depuis toujours à l'état endémique et se propage en général à l'aube de l'été austral, la différence étant que celle-ci est venue bien plus tôt que les autres années à Madagascar et, avec mille cas signalés - donc sans doute beaucoup plus dans les zones retirées, elle a frappé plus fort que de coutume. Peste due à l'état épouvantable, aux réseaux d'égouts dans les grandes villes. Ils servent de vecteurs idéaux dans les quartiers les plus pauvres, principalement à Tananarive, Tuléar et Sambave. Je vous jure qu'il faut parfois le cœur bien accroché pour aller voir les conditions sanitaires des bidonvilles et même celles des Malgaches qui vivent avec trois dollars par jour, un salaire conséquent sur place. Änimistes dans l'âme, les populations rurales et autres ont une coutume que l'on pourrait qualifier de sinistre : les morts sont à peine enterrés dans un linceul et il est d'usage religieux de transbahuter dépouille et os de six mois en six mois partout où il y a de la famille, sans doute dans l'idée que chacun doit aider le cher défunt à s'assurer le grand passage vers l'éternel ou l'inconnu. Cette coutume reste vivace dans les esprits et il est quasi impossible, malgré les constantes mises en garde des autorités, d'y mettre fin. Dans les zones dites de haut tourisme, dont Nosy Be, Sainte Marie, Fort Dauphin, Diego Suarez et Mahajunga, auxquelles j'ajouterai le Tananarive "pour touristes", la peste est inexistante parce qu'elle ne trouve pas de terrain favorable pour s'y développer, tout simplement. Nul doute que si la maladie explose, cela va faire le tour des organes d'informations, mais je pense qu'elle est sous contrôle et le risque carrément minime. Pour les non-avertis et les affolés de principe, il n'existe pas de vaccins préventifs contre la peste. Cette histoire montée en épingle me fait penser à une nana rencontrée en son temps à Vientiane. Elle s'était tellement bourrée d'anti-palus qu'elle en était devenue malade. Il en va du Laos comme de Madagascar : si vous n'avez pas un état de santé normal, allez plutôt passer vos vacances tous bobos compris en Bretagne, aux USA ...ou aux Canaries par exemple. Pour le touriste féru de santé à tout prix, s'il va à Madagascar, je lui conseille de prendre une assurance-santé momentanée qui lui permettra en effet de se faire rapatrier vers la Réunion et tout son confort médical. A tort ou à raison, par insouciance peut-être, mais elle me convient plus que les calculs du genre 'et si cela m'arrivait, mon Dieu pourvu que je n'en meure pas, gardons toutes les chances de notre côté !!!' A ce compte-là, je préfère rester cloitré chez moi et regarder la TV, non ? J'ai été piqué par une sale bête non identifiée tout en début de séjour. Je suis allé chez un docteur local et m'en suis sorti avec six jours de fièvre, un bras qui avait doublé de volume, des anti-histaminiques et une cure de Clamoxyl. Le tout, y compris la consultation pour les gosses et leurs médocs m'est revenu moins cher que ce qu'on appelle pudiquement chez vous le tiers payant pour moi tout seul !
Conclusion : mon virus, le plus grave, le plus inguérissable, c'est tout bêtement le voyage.

 

Les archives de la RTBF des "Carnets du Bourlingueur" détiennent plusieurs reportages sur Madagascar.

Le 6 juillet, ce fut le dernier qui avait pour titre "Vas-y Vazaha" :podcast.

Dimanche dernier 18 août, le JT parlait de la vanille qui vient de Madagascar:podcast.

0.JPGL'article de février 2019  "Aucune politique migratoire pour Madagascar" dit en substance: "Le thème du 32e Sommet de l’Union Africaine, à Addis-Abeba, sera pour 2019 et 2020 « Réfugiés, rapatriés et personnes déplacées : vers des solutions durables aux déplacements forcés en Afrique » pour essayer d’en trouver des solutions concrètes.

A Madagascar, ce n’est pas un sujet d’actualité parce que le pays ne fait pas face aux problèmes des réfugiés mais il faut prévoir.

Madagascar ne dispose pas assez d’infrastructures d’accueil pour les réfugiés alors qu'un vaste camp de réfugiés serait en cours de construction à Antananarivo qui avait généré une réaction épidermique négative dans l’opinion publique en général.

Des migrations de la coopération régionale et de l’harmonisation des politiques de migration de main d’œuvre, de la lutte contre la fuite des cerveaux, de l’implication de la diaspora, existent mais Madagascar ne s’est pas encore prononcé sur cette affaire jusqu’à maintenant. Aussi, faut-il considér0.JPGer l’avis des Nationaux sur ce sujet. A suivre".

Un commentaire dit: "Arrêtez Maminiaina RAVATOMANGA !!!! Le C.V. du nouveau «Prézida» est invisible à ce jour… Je me demande pourquoi est-ce qu’il cache son parcours scolaire/universitaire? Existe-t-il ? Les Malagasy ont le droit de tout savoir sur monsieur le « prézida »…la moindre des choses c’est de publier des copies certifiées conformes des diplômes. Il ne sait même pas le sens du terme « parité », ce monsieur est une honte pour Madagasikara".

Un an après, les cigognes sont toujours éternelles et partent en transhumance...podcastet l'éducation est encore et toujours, un problème malgache et pas uniquement africain.

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Et maintenant?

A quoi pensent vraiment les gens?

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Pas vraiment à l'Afrique, si l'on en croit Nicolas Vadot...

Pas encore de moustiques chikungunya ou de mouches tsé-tsé arrivées jusque dans le Nord...

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0.PNGOn a entendu parler des problèmes de la maladie d'Ebola qui a refrappé l'Afrique, du terrorisme lié aux mouvement insurrectionnel et terroriste d'idéologie salafiste djihadiste de Boko Haram, du braconnage des animaux exotiques qui demande des efforts constants pour l'éradiquer, mais à part ça ?

La croissance en beaucoup de points du globe se poursuit alors qu'elle stagne en Occident.

Le 16 juillet, le musicien de reggae ivoirien Tiken Jah Fakoly passait à la radio RTBF pour parler de son dernier album "Le monde est chaud" qui remettait le couvert du réchauffement climatique mais pas seulement:podcast.

Alain Mabankou a écrit "Dictionnaire enjoué des cultures africaines" et était invité pour en parler: podcast.

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Conclusions
A les entendre,  l'Afrique se réveillerait vraiment, vu qu'il y a tant de richesses qui ne sont pas exploitées par et pour les Africains...

En février 2018, le Monde diplomatique avait un article dont le titre était "Aujourd'hui l'Afrique" avec le préambule "Parfois anciennes, les nations africaines se voient menacées par des politiques économiques imposées par les bailleurs de fonds internationaux, qui fracturent les sociétés. L’interventionnisme militaire occidental ajoute au chaos".

Le magazine "Aujourd'hui l'Afrique" en dit encore plus...

2.JPGLes migrations en provenance de l'Afrique, ce sont tous les jours qu'on en entend des nouvelles.

Mardi, deux informations s'entrechoquent.

Le navire "Open arms" est dans la détresse en attendant de pouvoir débarquer ses migrants sur une côte européenne et la séquence "Nous, migrants" diffusée tous les matin de cet été, parle du retour de migrants dans leur pays d'origine, le Sénégalpodcast.

Le Sénégal semble une exception et la diaspora revient au pays mais aussi une autre immigration temporaire.

Points positifs, l'art africain excelle dans des domaines, danse, musique et art plastique qui lui permettent de rayonner partout dans le monde.

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Quand l'Afrique se réveillera  faisait partie de ma conclusion, il y a un an.

 

J'ai toujours donné plus d'importance à des commentaires de gens qui ont connu plusieurs manières de vivre dans un pays qui n'est pas le sien.

Quinze jours de vacances ne suffisent pas pour se faire une opinion généraliste sur un pays.

Lui a passé des années avec un esprit critique.

 1.JPGLe scepticisme, lorsqu'il est pondéré par des faits sur le terrain, préserve de pécher par naïveté ou cynisme à la recherche d'une confiance suffisante sans exclure ou mépriser mais pour accroître le champs des possibles.

La référence au passé et à la colonisation reste en arrière-plan.

Le présent ne parle plus que de migrations du Sud au Nord.

L'évolution de l'Afrique est à faire en conjuguant l'histoire au futur, quand elle n'aura plus ni intervention ni aide étrangère si ce n'est que lors de coopérations.

Alors, elle aura vraiment réussi à sortir de l'ombre des rancunes et des manipulations.

Toutes entreprises humaines ne peuvent subsister en paix et dans la prospérité que quand elles sont comprises dans leur finalité dans une communauté d'intérêt.

Même les animaux et les plantes, comme les humains, s'ils connaissent chacun leurs prédateurs et leurs proies, retrouvent leur part de bénéfices en commun même si ce ne sera pas nécessairement toujours avec une cerise sur le gâteau pour chacun sur le sol qui les a vu naïtre.   

"Bonjour Afrique"...


Eriofne

 

Billets à annexer

Un Musée, un fleuve, un pays : Congo

Vacances citadines

 

 

21/9/2020: Le colonialisme vert
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17/1/2022: L'histoire de Patrice Lumumba au 17 janvier 1961
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