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01/09/2018

Les pays les plus pauvres

0.JPGAprès les pays les plus heureux, les pays les plus pauvres.

La pauvreté est au moins plus chiffrable que le bonheur.

Le classement qui suit a été établi selon le PIB par habitant en Parité de Pouvoir d'Achat (PPA). 

Comme suite, il est intéressant de constater le sentiment général dans nos pays européens.

Le "top dix" situe tous les pays sur le continent africain, au sud du Sahara.

Ils ont comme points communs d'avoir été touché par un conflit, de vivre sous un régime autoritaire, d'être sans institutions judiciaires solides, sans presse libre et avec un taux de corruption élevé.


Ces facteurs, conjugués avec la faiblesse des institutions financières et le manque d'investissements, en font des pays très peu attrayants pour les investisseurs étrangers. Et pourtant, certains pays de ce classement jouissent de matières premières considérables.

Les mêmes pays se retrouve d'année en année et se situent tous en Afrique

Le pays qui a fait le plus grand bond en avant dans ce classement peu enviable est le Malawi. Un gouvernent démocratiquement élu est en train d'y changer la donne.

La pression climatique, les inondations et les sécheresses mettent une énorme pression sur l'agriculture fait que la sécurité alimentaire, un prérequis, n'est pas assurée.

Les mêmes symptômes génèrent les mêmes effets sur la pauvreté de leurs citoyens.


10. Madagascar

Madagascar est, par sa taille, la 4e plus grande île du monde.

Tout s'inverse là-bas: l'habitant est en moyenne 42% plus pauvre qu'il y a 50 ans selon les données de la Banque mondiale.

Son instabilité politique avec le dernier coup d'État remonte à 2009, suite à quoi la plupart des ressources d'aide au développement, venues de l'étranger, ont été supprimées.

Aujourd'hui, les trois quarts de la population vivent avec moins de 1,25 dollar par jour.

A Madagascar, les conditions météorologiques ont une incidence énorme sur son économie. Ce qui en fait un des pays les plus touchés par le changement climatique. La plupart des habitants (sur)vivent de l'agriculture, ce qui rend le pays plus vulnérable.

Grâce à sa biodiversité unique, le tourisme pourrait relever la croissance économique du pays. Son industrie a également un gros potentiel dans le secteur du bois et du métal.

Malheureusement le pays a besoin d'un soutien économique pour tirer pleinement parti de ces deux secteurs.

Un retour sur le billet de Sapanhine est nécessaire.

 

 

9. Érythrée

L’Érythrée a une population très jeune. Près de la moitié des Érythréens a moins de 15 ans. L'âge moyen tourne d'ailleurs autour des 18 ans. 80% de la population dépend d'une l'agriculture aux méthodes rudimentaires. Chaque sécheresse met en danger la sécurité alimentaire du pays.

Gouverné par un seul parti, l'Érythrée subit actuellement des sanctions de la part du Conseil de sécurité de l'ONU.

Pas de données économiques de la part du gouvernement érythréen.

Il présente pourtant l'un des pires résultats au monde en termes de droit de l'homme. Des centaines de milliers de personnes ont fui le pays ces dernières années, principalement vers l'Europe.

Leur salut pourrait venir du secteur minier: quatre nouvelles mines de potassium, d'or, de cuivre et de zinc doivent être prochainement ouvertes.

La détente s'opère avec les pays voisins.

 

8. Guinée

La Guinée pourrait être l'un des pays les plus prospères du monde par son énorme stock de minerais comme l'or et un quart de la bauxite dans le monde est situé sur le territoire guinéen. Mais les habitants en profitent peu.

Des investissements sont nécessaires. En 2016, un projet minier de 20 milliards a dû être abandonné. 

La population dépend de l'agriculture dont la vétusté des techniques agricoles ne permet pas au pays de décoller. 

À cela s'ajoute l'épidémie Ebola qui a durement frappé le pays. Si cette épidémie resurgit actuellement au Congo, le gouvernement guinéen a dépensé énormément d'argent pour éradiquer le virus de son territoire.

L'urbanisation est devenue incontrôlable malgré une population encore raisonnable de 13 millions d'habitants.

 

 

7. Mozambique

En 2011, d'énormes quantités de gaz ont été découvertes au large des côtes du pays mais la dette explose et le FMI avait décidé de retirer ses aides.

La pression sur le système fiscale est devenue énorme vu qu'il faut d'abord rembourser avant de tirer des revenus des différents grands projets du pays. 

Un retour à la normale ne devrait pas intervenir avant 2021.

La croissance économique récemment retrouvée ne bénéficie pas encore à la population qui vit en dessous du seuil de pauvreté.

Les revenus dépendent énormément des conditions météo et du changement climatique.

Mais, l'emballement démographique est au rendez-vous.

 

6. Malawi

Le Malawi est politiquement le meilleur élève de ce top 10. Un nouveau gouvernement, reconnu par la communauté internationale, a été démocratiquement élu.

En conséquence, le Malawi reçoit un soutien financier du FMI et de la Banque mondiale. Le soutien de l'étranger reste indispensable. Cela n’empêche pas que des soupçons de corruption y prospèrent.

Mais le Malawi reste très vulnérable. Car son agriculture dépend beaucoup des précipitations. Là aussi, les récentes sécheresses freinent la reprise économique du pays.

L'inflation et l'insécurité alimentaire y stimulent la pauvreté.

En 2015 et 2016, seuls 17% de la population pouvaient satisfaire ses besoins alimentaires.

La vie s'améliore dans les villes mais pas dans les campagnes.

 

5. Niger

Très instable politiquement en raison de la présence de Boko Haram, groupe islamiste qui avait juré allégeance à l'État islamique.

Beaucoup de gens fuient les territoires occupés. Beaucoup de personnes sont analphabètes.

L'économie du pays dépend de deux ressources: l'or et l'uranium. Mais l'inflation, les sécheresses et les inondations dans le sud du pays plombent la croissance.
De récentes découvertes de pétrole ont fait renaître un peu d'espoir mais vu la dette du pays, les grands projets ne généreront des bénéfices que dans plusieurs années. 

Environ 80% de la surface du Niger fait partie du Sahara. Rien n'y pousse et le désert gagne du terrain.

La population qui ne cesse d'augmenter, intensifie la pression sur l'agriculture tandis que la mortalité y est très élevée, ce qui rend une reprise économique très difficile.

 

4. Liberia

Jusqu'en 2003, une guerre civile avait décimé la population. Le pays a été touché par Ebola et par une inflation des prix des produits de base.

Le président nouvellement élu, George Weah, ancienne gloire du football mondial devrait apporter de la sérénité à son pays.

Le calme règne grâce aux forces de sécurité maintenues sous le contrôle du gouvernement.

Le Liberia survit grâce à son caoutchouc, son minerai de fer et son huile de palme mais doit compter sur les aides étrangères pour se développer.

Une agriculture vétuste, une pression climatique forte et une dépendance des marchés mondiaux font que 85% des Libériens vivent en dessous du seuil de pauvreté.

 

3. Burundi

Le génocide de 800.000 personnes, principalement d'origine tutsie, au Rwanda en l'espace de 3 mois. Son voisin, le Burundi, a connu une guerre civile du même ordre une année plus tôt jusqu'en 2005 par des accords de paix.

Le pays reste très instable.

Le président Pierre Nkurunziza, ancien rebelle hutu a été élu avec une vive contestation. L'Union européenne a décidé de couper les vivres et le pays a glissé vers la récession et l'insécurité alimentaire augmentant fortement les prix des produits tel que la pomme de terre tandis que la production de café, principale denrée d'exportation, a reculé. 90% dépend intégralement de l'agriculture. 82% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.

Changement de prix, restrictions étrangères, pénuries alimentaires.

 

2. République démocratique du Congo

Le Congo est un pays aux ressources incroyables mais l'instabilité règne.

Le président Kabila, qui ne peut pas se représenter après deux mandats successifs, a maintes fois fait reporter les élections. La reprise des conflits armés y est récurrente. Si bien que 18.000 Casques bleus sont encore sur place pour intervenir.

La baisse des prix du cuivre et d'autres minerais a contribué à plomber l'économie du pays. La monnaie a perdu beaucoup de sa valeur par rapport au dollar, provoquant une inflation forte. Près de 64% d'une population de 80 millions d'habitants vit dans une extrême pauvreté.

La corruption est monnaie courante et 40% du budget de la RDC est destiné aux institutions et à ses dirigeants.

Quand éclate une manifestation, la faim et l'insécurité alimentaire ramènent le calme. 

Alors que des élections doivent se tenir depuis 2016, l'ancien chef de guerre Jean-Pierre Bemba, accueilli en héros à Kinshasa, vient de présenter sa candidature alors qu'il a passé 10 ans derrière les barreaux, condamné par la Coup pénale internationale pour crimes contre l'humanité.

 

1. République centrafricaine

Pour la première fois depuis l'indépendance en 1960, la République centrafricaine a un président démocratiquement élu alors qu'il est toujours sous le coup d'une interdiction d'exportation de diamants, sa principale ressource. 

Pays le plus pauvre au monde avec 75% de la population qui vit dans une extrême pauvreté selon la Banque mondiale. Des efforts ont récemment été consentis pour calmer les conflits internes qui perdurent depuis des dizaines d'années. Un programme de 250 millions de dollars a été déployé par la Banque mondiale pour reconstruire le pays sans que les effets ne soient encore perceptibles.

 

..

Quand l'Afrique se réveillera

Car, c'est sûr qu'elle se réveillera...

L'Afrique a souvent d'énormes potentiels non exploités pour elle-même. Les raisons politiques, parfois encore une confiance mal placée en leurs dirigeants plébiscités alors qu'ils ont un passé qui n'est pas enviable.

L'Africain connait toutes les manières de recyclage. On ne jette rien si ce rien peut encore servir dans un autre usage.

Lundi dernier, Alan Mabanckou était invité au 28' pour parler de son livre "Les cigognes sont immortelles" comme roman d’apprentissage qui conte l’histoire de son pays d’origine, le Congo-Brazzaville, sur fond de post-colonialisme avec le sous-titre "Les maux et les mots de l'Afrique"podcast.

À partir d’enquêtes menées au sein de différents sites de production intellectuelle africains dont le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (Codesria) et que grâce à de nombreux contacts et échanges avec les chercheurs et les intellectuels africains, on a pu déduire que, en dépit de divergences fondamentales entre les différents courants de chercheurs, l’Afrique ne pouvait pas et ne devait pas être décrochée de l’Occident et vice versa.Il n’existe pas de différences significatives entre les théories européennes et les théories africaines du pouvoir.

C'est peut-être vrai, mais un Africain a pris l'habitude de transformer ce qui ne serait plus utilisé et donc jeté par un Occidental sans l'imagination africaine.

C'est de l'intelligence conceptuelle dont on a le plus besoin aujourd'hui, bien présente chez l'Africain.

Le paradigme du numérique a été presque mieux adopté en Afrique qu'en Occident.

 

... entre Géopolitique ou Géopoétique


..

Conclusions

1. Les progrès et ceux qui restent à accomplir dans le monde

  •  La mortalité enfantine: Depuis 1960, la mortalité infantile globale est passée de 20 millions à 6 millions par an mais 11 enfants meurent encore chaque minute.

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  • Le taux de natalité: Depuis 1960, de 5 enfants par femme en moyenne, on est passé à 2,5 enfants suite à l'introduction de contraceptifs, de l'amélioration de l'éducation et de l'émancipation des femmes (surtout dans les pays riches).
  • L'extrême pauvreté: La réduction du nombre de personnes vivant dans l'extrême pauvreté (moins de 1,9 dollar par jour) est passée de 30 % de la population mondiale en 1996 à 9 % en 2017. (Chiffres provenant de la Banque mondiale)

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Tout évolue plus vite que les données d'un rapport stabilisé dans le temps au plus tard à février 2017.

Plus récemment, d'autres pays ont subi une chute de leur PIB reflétée par la dévaluation de de leur monnaie. Ils font partie des pays que l'on appelle "émergents".

Le Venezuela (104ème), l'Argentine (125ème) ont une inflation qui dépasse l'entendement. Le Brésil (106ème) subit la contagion.

La Turquie (127ème) qui faisait pourtant partie des pays en voie de sortie des pays en développement.  

2. Près de 6 Belges sur 10 pensent que la pauvreté augmente dans le monde, or c'est le contraire qui se passe

La majorité des personnes dans le monde (52 %) pensent que le nombre de personnes vivant dans l'extrême pauvreté augmente constamment.
En Belgique, ce pourcentage est encore plus élevé, à 58 %.
 
Or, c'est le contraire qui se passe.
Dans l'enquête des pays pauvres, la Belgique se situe à la 165ème place et la France à la 162ème.
Au cours des 200 dernières années, le nombre de personnes vivant dans l'extrême pauvreté n'a jamais diminué aussi rapidement qu'au cours des 20 dernières années. 

Le développement positif est à peine rapporté dans les médias. La pauvreté extrême diminue plus rapidement et une tendance à la baisse dans toutes les formes de pauvreté se manifeste.

2.JPGL'inadéquation entre les besoins et les qualifications (ou leur manque) est en cause.

On apprend que le Belge serait pour la première fois un peu moins riche depuis dix ans avec un patrimoine financier net des ménages belges qui a amorcé une légère décroissance au 1er trimestre 2018, à 215.000 euros, contre 217.500 en 2016 et 217.900 euros en 2017. Ce sont évidemment des moyennes.

Puisqu'on parle de gros sous, voyons les dix métiers les mieux payés en Belgique dans un ordre décroissant pour changer: CEO, ICT Manager, fournisseur de services, médecin, marketeur publicitaire, manager de services spécialisés, manager dans la construction ou la logistique, mathématiciens, physiciens-chimistes et ingénieur de l'électro-technique.  

A peine 20 % de la population mondiale est consciente que la pauvreté diminue. À peine 2 personnes sur 10 comprennent ce qui se passe. Il est remarquable que les plus mal informés de cette tendance résident principalement dans les pays occidentaux riches. En Belgique, par exemple, 12 % de la population pensent que l'extrême pauvreté diminue, tandis que 58 % pensent qu'elle augmente et 30 % pensent que l'extrême pauvreté est restée stable. 

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Les habitants des pays riches ont généralement échappé à la pauvreté depuis des générations et n'ont aucune idée de ce qui se passe dans le reste du monde avec une image totalement déformée de ce que l'avenir peut offrir. Un peu moins de 50 % des Belges pensent que le monde va se dégrader dans les 15 prochaines années. 

L'Occident se sent peu concerné par la lutte contre la pauvreté.

Pour beaucoup, aller en vacances,  se ressourcer est souvent limité à quelques jours en se réchauffant les os au soleil à côté de la piscine en ne se préoccupant guère de la lutte contre la pauvreté qui se déroule en dehors de la limite de l'hôtel.

Nous ne croyons pas seulement que le monde stagne ou se détériore, nous pensons également que cette prétendue stagnation ou déclin se poursuivra dans le futur. 

Ce pessimisme est évident en politique. Ceux qui ne prévoient aucun progrès ne s’attendront pas non plus à des développements positifs.

En Occident, le pessimisme est devenu la norme.1.JPG

Les quelques optimistes exigent des changements dans les plus brefs délais pour apporter les améliorations attendues.

Dans ce que nous appelons les économies émergentes, les gens ont souvent vu l'extrême pauvreté disparaître de leurs propres yeux. 

En Chine, plus de 49 % des personnes ont remarqué que le nombre de personnes vivant dans l'extrême pauvreté avait diminué surtout dans les grandes villes.

La Grèce vient de sortir de l'aide de l'Europe à force de privations imposées et prend son destin en main.

Les cerveaux qui ont quitté la Grèce, sont priés de revenir avec une incitation de 10.000 euros bien qu'ils se retrouveront avec un salaire qui sera dédoublé dans leur pays d'enfance et cela marche...

L'Italie est le suivant sur la liste des "mal-en-point" et pense que fermer ses portes aux émigrés résoudra le problème.

2.JPGUn axe nationaliste européen creuse son lit. La rencontre entre Matteo Salvini et Viktor Orban pointe la France de Macron comme "pays favorable à l'immigration" avec un rejet en bonne et due forme de l’Europe, partisans d'une ligne dure contre l’immigration, avec une volonté de "défendre les frontières"

podcastpodcast.

Macron réagit et en visite au Danemark, qualifie avec humour, les Français de « Gaulois réfractaires au changement » alors que, dépité,  Nicolas Hulot sort de son gouvernement

Les frais de remise en forme de l'infrastructure des routes, après le choc de l'effondrement du viaduc de Gènes, va augmenter drastiquement si l'on en croit leur nouveaux dirigeants.

1.JPGLe "trumpisme" fait perdre le latin à tout le reste du monde mais n'impressionne pas la Chine qui en a connu tellement d'histoire de ratés d'exportation dans son histoire récente.

La guerre économique ou le bras de fer qu'a lancé Trump entre les États-Unis et la Chine, restreint son commerce extérieur en retournant vers la consommation intérieure.

Mais, le fameux "taureau" de Wall Street s'impose depuis 3453 jours, plus de crash financier depuis 2009 dans un cycle de bas et de haut qui n'a jamais plus connu plus de 10% de baissepodcast.

Alors, c'est vrai qu'au niveau mondial, les inégalités ont diminué, mais en Occident, l’écart entre les riches et les pauvres n’a fait que s’accroître, du moins idéologiquement, en comparaison de leur propre passé qui est en perte de vitesse. 

0.JPGLa croissance européenne reste au raz-des-pâquerettes parce que l'imagination et la confiance en l'avenir ne sont plus à bord du grand navire occidental qui va tout droit sans penser à louvoyer entre les obstacles.2.JPG

Depuis le temps de la reine Victoria, l'Angleterre n'est plus que l'ombre d'elle même et les négociations pour le Brexit s'éternisent à ne plus savoir comment en sortir.

En France, un rédacteur se posait la question "Où sont les pauvres?". Un autre "Qui sont les plus riches?" sans en tirer des conclusions positives.

On n'est manifestement dans le même registre de pauvreté.

Quand on a atteint le fond, rebondir est toujours plus facile et intense tandis qu'au sommet, les résultats sont plus maigres.

Si l'administration Trump fait les grands titres de la presse mondiale, la transformation chinoise, plus discrète, est impressionnante

Si le taux de pauvreté dans ce pays n'avait pas baissé après 1990, 900 millions de Chinois de plus vivraient dans la pauvreté. En 1990, 98 % de la population était pauvre; aujourd'hui encore, cette proportion représente 31 %. 

Au cours des cinq dernières années, 37.000 personnes sont sorties de la pauvreté chaque jour en Chine. 

Des pays tels que l’Indonésie, l’Inde, le Kenya et le Sénégal obtiennent également de meilleurs résultats en progrès que le Japon, l’Italie et la France, où à peine 9 % de la population sont conscients de cette tendance positive. Les États-Unis ne sont même pas mentionnés dans le rapport.

Selon Roser, trois éléments peuvent être tirés de ces idées fausses.0.JPG
  1. L'ignorance généralisée de ces questions importantes suscite un mécontentement général face aux progrès réalisés dans le monde. A peine 3 % des Français pensent que le monde s'améliore. Le problème peut être considéré comme psychologique et sociétal.
  2. Les médias font un "mauvais travail"  dans leur manière de rendre compte de ce qui se passe dans le monde. L’information qu'ils donnent, ne parvient pas à dresser un tableau précis des progrès réalisés dans le monde.
  3. Dans les pays où la pauvreté est encore importante aujourd'hui, les gens sont optimistes quant à l'avenir.

Je ne résiste pas à raconter l'histoire du dauphin Zaffar qui fait flipper les hommes:podcast

Comme le disait Bruno Coppens: "il nous reste à savourer l'instant: podcast" puisque les bonnes résolutions n'ont pas encore jeté l'ancre d'après Nicolas Vadot.

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C'est pour cela qu'il faut poser une question

(surtout que pour moi, aujourd'hui est un anniversaire personnel):

 

Eriofne,

 

3/9/2018: Relations commerciales entre la Chine et l'Afriquepodcast

12/9/2018: Le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne enseigne la littérature française à l’université Columbia de New York, après un parcours d’exception, entre Louis-le-Grand, l’école Normale et Harvard. Brillant penseur contemporain, mordu de traduction, ce spécialiste de la philosophie africaine et islamique décrypte les rapports entre l’Europe et l’Afrique dans une conversation avec l’anthropologue français Jean-Loup Amselle, En quête d’Afrique(s).
Souleymane Bachir Diagne rappelle la tradition des Lumières dans l’islam et plaide pour un monde en commun fondé sur la diversité des cultures. Progressiste, démocrate et musulman, sa pensée s’inscrit dans le courant postcolonial.podcast

1.JPG20/10/2018: Au rond-point Schuman...

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Commentaires

Bonjour. Je vais simplement un peu aborder les prix ici à Madagascar. Sans nier que la population vit dans une situation difficile, il faut comparer ce qui est comparable. Pondérer donc. 1 kg de poisson frais ou un kg de viande reviennent à 2,50 euros. Les légumes, sans détailler, s'achètent grosso modo à 0,70 euros du kg. Le taxi collectif, c'est 0,80 euros pour 15 km. Le tuk-tuk local à 0,20 euros. La location d'une maison bois et taule ( généralement une pièce +électricité ) 13 euros par mois. Un litre d'essence, quasiment un euro. L'important, c'est le sac de riz. Une famille de 8 personnes en aura pour 12 euros par mois.
Tout produit local est très bon marché, abordable si le salaire mensuel n'était pas de l'ordre de 50 euros par mois mais 15% de la population gagne plus et parfois bien plus. Le reste de ce qui est proposé à votre tentation ou vos nécessités, c'est du chinetoque en plastique ou de très mauvaise qualité.
Comme le dit bien le fond d e l'article, c'est la démocratie, seule condition du développement, qui fait défaut. Il faut tenir compte du manque d'éducation : l'école est payante à raison de 2 à 5 euros par mois selon la qualité de l'enseignement proposé. La population n'a donc aucune formation ni la moindre culture autre que traditionnelle, ceci sans dénier cette dernière. Elle apprend son métier sur le tas et ne vote pas d'autant plus qu'il faut s'inscrire auprès de l'administration de son domicile, rarement l'endroit où on se trouve. Au mieux, elle vote n'importe quoi selon le principe " tous pourris " mais mon candidat préféré est celui qui passe le + à la télé, celui de ma région ou de ma confession, point.
Dans ces conditions...
Impossible de ne pas aborder également le manque d'infrastructures routières. Une arme tout compte fait à double tranchant : nombre de locaux un peu débrouillards gagnent leur vie à acheter des produits là où on les fabrique et vont les vendre une ou deux journées de taxi-brousse plus loin à 2 à 2,5 fois leur prix. Pour ce faire, il faut encore avoir un peu d'argent devant soi pour acheter ...disons pour 30 euros qui ne vont devenir que 60 du fait de l'amortissement du transport, autant dire rien. Un rien qui suffit. Le jour où il y aura ENFIN des routes, tout ce modèle de survie s'écroulera, mais ceux qui vivent dans des endroits enclavés, s'ils s'adaptent ce qui est loin d'être sûr, pourront enfin produire plus et vendre plus facilement là où se trouvent les acheteurs. Prenons un exemple simple : je vis à 50 km d'une ville qui est déjà un trou perdu et je produis ... des tomates. Ces tomates, personne dans mon village dénué de tout ne sait les acheter, je dois donc me contenter d'en produire pour moi seul et, éventuellement faire du troc avec mon voisin qui produit des aubergines. Si je produis plus, au mieux ce sera un intermédiaire venu tout raquer qui m'imposera son prix, évidemment de misère. Ce sera ça ou accepter que mes tomates pourrissent sur place. Impossible dans ce cas de figure le plus courant d'envisager d'agrandir mon entreprise et vendre à un prix décent puisque moi, je ne puis à la fois produire et vendre en ville ...les routes étant inexistantes, c'est la quadrature du cercle.
Et puis bon, ne soyons pas plus catholique que le Pape. Tout qui a deux ronds en poche ira directement acheter quelques unités pour son portable et si les ronds sont quatre, ils fileront en bière et demain est un autre jour.
La corruption est également responsable et je comprends très bien que les pays donateurs finissent par conclure que l'aide apportée ne sert à rien puisque tout disparait en chemin.
Bref, ce que vous venez de lire n'est qu'une vision de terrain d'un article technocratique bien documenté qui a certainement exigé nombre de recherches.
J'ai simplement essayé d'y apporter une petite couche de réalisme.
Bonne journée à tous.

Écrit par : alain sapanhine | 01/09/2018

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Merci pour cette remise en question au niveau sur le terrain.
Tout est à l'avenant.
Ce n'est plus soir vivre dans la jungle ou dans le zoo comme le chantait Ferrat, mais vivre dans la jungle et payer avec de la monnaie de singe.

Comment se dire riche comme Crésus?
Très simple, toucher sa pension de retraite européenne à Madagascar.

Écrit par : L'enfoiré | 02/09/2018

Il y a quelques années voir même quelques décennies ….un petit bout pointait le bout de son nez.
Après 9 mois bien au chaud , le nid douillet devenait étroit et il fallait bien envisager le départ et la sortie.
Mais déjà très pragmatique et opportuniste , il n’allait pas faire son entrée n’importe quand !
Il y avait des mois à éviter à tout prix…. réputation oblige !
Ceux qui célèbrent la foi catholique comme le mois de Pâques , de la pentecôte , de l’ascension …..impossible de naitre à ces dates.
Décembre à proscrire absolument….on pourrait confondre avec celle du 25 décembre.
Les rois mages , l’âne et le bœuf pourraient revenir .
Novembre ….le mois des morts difficile aussi quand on est persuadé qu’après c’est le néant.
Juillet et aout …compliqué quand on n’a pas un penchant naturel pour l’oisiveté.
Et puis la lumière fut : il naitrait au mois de septembre.
Le mois de la rentrée scolaire . Le mois qui ouvre la porte aux études mais surtout aux connaissances , à l’esprit critique , à la réflexion , aux échanges intellectuels , aux sciences , à la compréhension qui permet la tolérance.
Et tant qu’à faire , autant prendre le train en gare au départ.
C’est décidé et adjugé …..le petit bout pointe sa petite frimousse le 1er septembre.
Bon anniversaire……..

Écrit par : Léopodine | 02/09/2018

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Merci...
Le temps est assassin....
Ils est aussi de plus en plus fébrile pour égrener les jours et les nuits...
C'est à croire qu'il ne se rend pas compte de ce qu'il entraîne derrière lui...
On n'entend plus très bien, on ne voit plus les trous au passage, on ne retient plus les noms propres ou impropres, le calcul mental se décline avec formules toutes faites par l'habitude ...
Bien heureux ceux qui naissent le 29 février.
Ils vieillissent 4x moins vite...

Écrit par : L'enfoiré | 04/09/2018

Voici, ce que m'a proposé dans mon email "Santé, nature et innovation"
Dernières heures pour rajeunir
Ce message sonne-t-il la mort des maisons de retraite ?
Rodolphe Bacquet vous y dévoile comment vivre centenaire… avec le corps et l’énergie d’un jeune de 55 ans.
Pour cela rien de chimique, rien de magique, tout est 100% naturel.
RENCONTRE EXCEPTIONNELLE !
LA VOIE DE LA LONGEVITE Avec Jean-Paul Curtay
Cet homme est une légende en France. C’est l’inventeur de la nutrithérapie.
C’est aussi LE spécialiste français de la longévité, qu’il a découverte sur l’île japonaise d’Okinawa.
En novembre dernier, Jean-Paul Curtay a accepté de m’accompagner et de me servir de guide sur cet archipel japonais si mystérieux d’Okinawa.
Je vous propose de :
Découvrir les différentes étapes de ce voyage exceptionnel
Assister à une conférence du Dr Curtay sur le mode de vie d’Okinawa
Jean-Paul Curtay connaît sur le bout des doigts le mode de vie des habitants d’Okinawa, réputés dans le monde entier pour leur espérance de vie phénoménale.
Je voulais absolument voir de mes propres yeux comment les Okinawaïens s’y prenaient pour avoir :
2 fois moins de cancers du côlon
7 fois moins de cancers de la prostate
6 fois moins de maladies cardiovasculaires (et 2 fois moins qu’en France, championne du monde de cette « catégorie ») [1]
3 fois moins de leucémies
5 fois moins de cancers du sein [2].
Ce que Jean-Paul Curtay m’a fait découvrir m’a profondément bouleversé.
Les habitants d’Okinawa ont effectivement un secret pour vivre vieux ET mieux, et j’ai décidé de le partager avec vous.
Je mets à votre disposition mes découvertes surprenantes à travers une courte série de messages et de vidéos.
À la fin de ce petit « feuilleton » qui durera environ huit jours, je vous enverrai une invitation personnelle pour assister à une conférence avec Jean-Paul Curtay lui-même sur le thème de la longévité. Cette conférence sera filmée et diffusée en direct pour vous.

Que dire?
Un nouveau Messie est né?
CQFD?

Écrit par : L'enfoiré | 04/09/2018

D'accord bien sûr. On est très riche avec 1.000 euros par mois à Madagascar. On peut profiter de tout, vivre comme un nabab, ne rien se refuser ou presque.
Seuls les soins médicaux font défaut.
Mais je m'insurge quand même un peu sur cette notion de millionnaire.
Personnellement, tout en étant retraité, je fais quand même vivre 12 personnes sur mon compte. Il y a ce que je dois ou veux payer ( mon garde, sa femme qui fait le ménage, ma copine et son gosse, l'électricité, les transports pour toute la smala, systématiquement l'hôpital pour les gosses, leurs chaussures, le club de foot auquel jai encore offert 4 ballons réglementaires dimanche dernier... ) Il y a aussi tout ce dont je me prive : les restos européens, les soirées dans les bistros, le luxe tapageur, les lunchs à touristes dans les grands hôtels... parce que j'estime que je n'ai pas le droit de dépenser 20 euros pour moi tout seul, mais s'ils deviennent 6, je peux facilement en donner 14, c'est aussi simple que cela. Et puis bon, où est l'intérêt de vivre entre Blancs dans un pays où seuls les étrangers le sont ?
D'autres agissent de même. Je constate donc que nous ne sommes qu'une minorité. Rien ne me fait plus plaisir que d'entendre : tu n'es pas comme les autres Blancs. T'es gentil, toi !
Il y a les millionnaires généreux et la grande majorité de ceux qui ne le sont pas....
C'est là que réside la différence.

Écrit par : alain sapanhine | 02/09/2018

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Comme je l'ai écrit perso je suis plus individualiste. Pas de suivants.
Je ne me refuse rien.
Comme je l'ai écrit récemment " je ne suis plus révolutionnaire (si je l'ai jamais été...) à pointer d'un doigt interrogateur le haut et le bas de la société. Je suis devenu seulement notaire en témoin de mon époque sans être reporter pour autant.
"Heureux ceux qui n'ont jamais rien fait et qui n'ont pas d'avenir, ils ne risquent pas d'être rattrapés par leur passé", disait Philippe Bouvard.
Retraité, je vis de mes rentes et de mes réserves, je ferme les robinets de mes ambitions et je profite des dernières cartouches à écrire avec plaisir "Les Réflexions du miroir" destinées tout d'abord à mon propre usage. Il n’y a pas de honte à avoir dans ce cas. La plupart des commentaires viennent d’ailleurs et souvent je les y ajoute pour compléter ma base de données et ainsi permet de remonter dans le temps pour constater que cela tient ou non, encore la route.
Je n'ai pas de cours qui gravite autour de moi. ". Fin de citation.

Je ne fais vivre personne à petites doses. L'Etat pompe un peu trop à mon avis.
Je viens du resto pour mon anniversaire. Rien de luxe tapageur, mais avec une addition à la hauteur des ambitions et du passé.
Les hôtels de luxe, j'aime parfois. Je l'ai ai connu surtout pendant ma vie active. Je ne vois pas pourquoi, je me priverais si je peux l'assumer à des moments précis.
Mon épouse a payé et n'avait pas remarqué qu'elle avait introduite un billet de 50 euros en trop pour payer l'addition.
Il est revenu sans autre forme de procès.
Un tel cas se serait-il passé à Madagascar....
A tester.
Je suppose qu'un jour, quand tu seras installé avec piscine, en secret on dira "Tu vas aussi travailler chez le blanc capitaliste?"
Mais on ne me dira jamais cela dans mon environnement européen.
Du côté "vol", quelques appartements et garages ont déjà donné.
https://www.youtube.com/watch?v=SV7735AYnYE

Écrit par : L'enfoiré | 02/09/2018

Les campagnes électorales sur l'île pauvre de Madagascar figurent parmi les plus chères de la planète, affirme une récente enquête dont la publication a relancé le débat sur le financement des partis politiques à quelques semaines des élections générales.
Financé par l'Union européenne, l'étude réalisée par le chercheur Manuel Wally affirme que l'actuel président Hery Rajaonarimampianina aurait englouti 43 millions de dollars pour sa campagne victorieuse de 2013.
Rapportées au nombre de voix qu'il a réunies - environ 2 millions - ces dépenses font de la présidentielle, qui s'est déroulée il y a cinq ans sur la Grande île, le scrutin récent le plus onéreux au monde.
Avec 21,50 dollars dépensés pour chaque voix obtenue, l'actuel chef de l'Etat malgache devance son homologue kényan Uhuru Kenyatta (21,16 dollars), très loin devant les deux rivaux de la dernière course à la Maison blanche en 2016, Hillary Clinton (19,92 dollars) et Donald Trump (12,61 dollars).
A titre de comparaison, il en coûtait 1,21 euro (soit 1,4 dollar au cours du jour) par électeur au français François Hollande pour succéder à Nicolas Sarkozy en 2012.
En conclusion de ses travaux, l'auteur de l'étude plaide pour une limitation des dépenses de campagne à Madagascar.
Ce "plafonnement doit chercher la transparence maximale du financement et l'égalité approximative des chances" des candidats, conclut-il, même si "la plupart des dépenses de campagne sont recyclées, voire redistribuées dans l'économie".
Largement passée inaperçue à sa sortie en 2016, l'étude agite depuis quelques semaines les réseaux sociaux à Madagascar, en tête du classement des pays les plus pauvres du monde.
Le représentant local de la fondation Friedrich Ebert en a opportunément diffusé des extraits sur sa page Facebook, à la veille du début de la campagne pour l'élection présidentielle des 7 novembre et 19 décembre.
Le président sortant Rajaonarimampianina y sera notamment opposé à ses deux prédécesseurs, Marc Ravalomanana, PDG d'un riche groupe agroalimentaire, et Andry Rajoelina.
Interrogé par l'AFP, le représentant de la fondation, Marcus Schneider, a déploré le "manque de transparence" des financements politiques sur la Grande île.
Sollicités par l'AFP, les entourages des principaux candidats à la présidentielle se sont refusés à évoquer leurs budgets électoraux.
"C'est une vérité que l'élection se remporte à coup d?argent et je le regrette", a reconnu auprès de l'AFP le conseiller politique des trois derniers présidents, Norbert Lala Ratsirahonana. "C'est comme ça, il faudra s'y faire", a-t-il soupiré.

Écrit par : alain sapanhine | 04/09/2018

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Quand j'étais en République Dominicaine en mai 1994, c'était les élections présidentielles.
J'ai donc assisté à ses préparatifs.
C'était hallucinants pour un Européen.
Il y avait plus de partisans pour Joaquin Balaguer que pour les autres

Des camions passaient avec eux avec des partisans qui démontraient leur appartenance avec une main et leur doigts placés en reconnaissance dans une position donnée.
Ce président potentiel était presque aveugle.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Joaqu%C3%ADn_Balaguer_Ricardo
Quand on lit ce qui en a suivi, ce n'est pas sûr que l'on puisse dire que ce fut une avancée majeure.
en 1986. Cette période fut bien différente de son précédent mandat et fut communément appelée les « douze années ».

Il abandonna le pouvoir en 1996, après une controverse au sujet de sa réélection de 1994, mais continua à être une figure importante et incontournable de la politique dominicaine. Il se représenta aux élections de 2000 mais fut seulement troisième du premier tour avec 24,6 % des suffrages. Il mourut d'une crise cardiaque en 2002, atteint aussi de cécité. Balaguer ne s'est jamais marié et n'a pas eu d'enfants. Seule une sœur lui a survécu qui décède elle-même en 2005 à 91 ans.

De qui se moque-t-on?
En a-t-on une idée au moins?
Il y a de quoi devenir mécréant en politique tout autant qu'en religion.

Écrit par : L'enfoiré | 04/09/2018

Pomme empoisonnée ? La Chine promet 60 milliards de dollars d'investissements et de prêts à l'Afrique

La Chine, par la voix de son président Xi Jinping, s'est engagée à dépenser 60 milliards de dollars (environ 52 milliards d'euros) en prêts et investissements en Afrique. Xi a fait cette annonce lors de l'ouverture du 3e forum de coopération sino-africain qui s'est tenu à Pékin ce week-end. La totalité des 4 pays du continent africain était représentée, à l'exception du Swaziland, qui n'a pas reconnu Taiwan, et avec lequel la Chine n'a pas de relations diplomatiques.
Ce forum est devenu un rendez-vous incontournable pour les dirigeants africains. Sa première édition s'est tenue en l'an 2000, lorsque les échanges entre l'Afrique et la Chine ne dépassait pas 10 milliards de dollars par an.

La Chine commerce désormais 3 fois plus avec l'Afrique que les États-Unis
Depuis, ce montant est passé à 220 milliards de dollars (environ 190 milliards d'euros) ; selon Pékin, plus de 10 000 entreprises chinoises ont étendu leurs activités en Afrique et près d'un million de Chinois vivent et travaillent en Afrique. De même, depuis cette époque, la Chine a consenti 136 milliards de dollars de prêts à des gouvernements africains. L'Empire du Milieu réalise désormais 3 fois plus de commerce avec le continent africain que les États-Unis, et si le président américain Donald Trump met à exécution son projet de réduire de 35 % des aides que son pays verse à l'Afrique, la Chine deviendra également le plus gros donateur mondial pour l'Afrique.
Les investissements et crédits promis lors de ce forum pourront prendre la forme de lignes de crédit ou d'emprunts, d'investissements directs, mais aussi d'annulations de dettes, pour certains des pays les plus pauvres.

Des prêts à taux zéro ou inférieurs au marché, des investissements, des fonds...
Xi a précisé que le montant global se décomposait en 20 milliards de dollars de prêts (environ 17 milliards d'euros), 15 milliards de dollars de prêts sans intérêt ou à taux d'intérêt inférieur à celui du marché (prêts concessionnels) (environ 13 milliards d'euros), un fonds de 10 milliards de dollars pour le développement sino-africain (environ 9 milliards d'euros), 10 milliards de dollars d'investissement réalisés par les entreprises chinoises et un fonds de 5 milliards de dollars pour des importations africaines (environ 4 milliards d'euros). Le président chinois a également promis d'instituer un fonds de sécurité pour fournir une aide militaire et un soutien dans les domaines de l'intelligence et de la lutte contre le terrorisme.

Ce n'est pas une première
Il a également rappelé qu'en 2015, la Chine s'était déjà engagée à consacrer 60 milliards de dollars en Afrique, et que cette promesse avait été honorée. Il a cité la construction d'une ligne de chemin de fer entre Nairobi et Mombasa au Kenya, un projet d'hydroélectricité en Éthiopie, et la création de mines en République Démocratique du Congo, en Namibie, et au Zimbabwe, ainsi qu'un port au Cameroun et la construction d'une nouvelle capitale administrative en Égypte.

Une prise d'otage par la dette ?
La Chine a souvent été critiquée pour pratiquer un colonialisme par la dette en Afrique, octroyant des emprunts dont elle sait parfaitement que les Etats bénéficiaires ne pourront jamais les rembourser, puis utilisant cette dette pour acquérir des terrains ou des infrastructures stratégiques dans le pays en question. Au cours des dernières années, les opérations d'investissement chinoises se sont souvent doublées d'une présence militaire. L'année dernière, l'Empire du milieu a ouvert sa première base militaire à l'étranger à Djibouti.
Mais le président chinois a balayé ces critiques, en se défendant de vouloir coloniser l'Afrique, ou de la prendre en otage avec des dettes: "La coopération de la Chine avec l'Afrique s'attaque clairement aux principaux freins du développement. Les ressources de notre coopération ne sont jamais dépensées sur des projets de vanité, mais dans des endroits où elles sont les plus cruciales". "Nous n'interférerons pas dans les affaires domestiques africaines, et n'imposerons pas notre volonté sur l'Afrique. La Chine sera toujours la bonne amie de l'Afrique, le bon associé, le bon frère. Personne ne peut saboter l'unité entre les peuples chinois et africain".

Un air de déjà vu
Mais ce discours semble laisser de marbre Jane Flanagan, correspondante du Times of London en Afrique :
“À court terme, les investissements chinois sont très séduisants pour les gouvernements africains faibles confrontés à de faibles revenus de l’État et à une population croissante. Contrairement au soutien financier de l’Occident, qui intervient lentement et et pour lesquels il faut rendre des comptes et atteindre des objectifs de performance, les mécanismes de financement chinois sont rapides, et inconditionnels. Les préoccupations environnementales ne sont pas une priorité; les objectifs d'entreprise en matière de responsabilité sociale sont retirés.
L’investissement de la Chine se présente souvent sous la forme d’équipements, de matériels et d’une main-d’œuvre qualifiée, mais quand il s’agit de rembourser la dette, c'est en monnaie sonnante et trébuchante qu'il faut le faire. L'incapacité à rembourser des dettes à déjà conduit la Chine à saisir des actifs stratégiques en remplacement.
En Zambie, qui peine à respecter les termes de son financement de projet de 8 milliards de dollars, une entreprise chinoise a repris la chaîne de télévision publique. La compagnie d’électricité nationale du pays, Zesco, est en pourparlers concernant une prise de contrôle par une société chinoise après que le service de sa dette est devenu insoutenable.
Djibouti, qui est stratégiquement située dans la Corne de l’Afrique, où la Chine a sa seule base militaire à l’étranger, aux côtés de la France et des États-Unis, fait partie des pays qui sont menacés de surendettement à l'égard des financements chinois.”

https://fr.express.live/2018/09/04/pomme-empoisonnee-la-chine-promet-60-milliards-de-dollars-dinvestissements-et-de-prets?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=comment_la_belgique_se_prepare_t_elle_a_un_no_deal_brexit_la_chine_promet_60_milliards_de_dollars_dinvestissements_et_de_prets_a_lafrique&utm_term=2018-09-04

Débat: "La Chine agit-elle en puissance coloniale?"
https://www.rtbf.be/auvio/detail_la-chine-agit-elle-en-puissance-coloniale-en-afrique?id=2392665

Écrit par : L'enfoiré | 04/09/2018

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2060 : les États-Unis rattrapent la première puissance mondiale, la Chine...

Une étude de l'OCDE, visant à déterminer les scénarios possibles pour le monde d'ici 2060, prédit que l'économie chinoise atteindra le maximum de sa puissance dans les années 2030, avant de se faire rattraper par les États-Unis. Elle affirme en effet que l'Empire du Milieu sera rapidement victime des conséquences de la politique de l'enfant unique.
Bien que la politique de l'enfant unique ait été remplacée par une politique de deux enfants (cette dernière a été elle-même supprimée récemment) les taux de fécondité restent bien en deçà du niveau de remplacement. En conséquence, le marché du travail chinois a également commencé à rétrécir. Le nombre total de Chinois âgés de 15 à 60 ans a commencé à baisser en 2012 et a encore diminué selon une estimation de 2017. Selon certaines prévisions, la population en âge de travailler chuterait de près d'un quart d'ici le milieu du siècle.
L'économie de la Chine est vouée à rattraper celle des États-Unis autour des années 2030, mais peu après, son expansion commencera à se ralentir, du fait de ce vieillissement de sa population. Les États-Unis aussi connaissent un vieillissement de leur population, mais il n'est en rien comparable à celui auquel la Chine sera confrontée. En conséquence, ils devraient prendre leur revanche sur l'Empire du Milieu...

Un ralentissement généralisé de la croissance
Le scénario de base de l’étude prend pour hypothèse une absence de changements institutionnels ou politiques entre 2030 et 2060. Il prévoit que la croissance mondiale devrait s'établir à environ 2 % par ans, contre 3 1/2 % actuellement. Cette décélération est liée au ralentissement de la croissance des grandes économies émergentes, en particulier la Chine et l'Inde, deux pays qui prendront une part croissante de la production mondiale (entre 20 et 25% du PIB mondial à l’horizon 2060, contre un peu plus de 40 % pour les pays de l’OCDE)
La bonne nouvelle, c'est que les niveaux de vie vont continuer de progresser dans les pays en développement jusqu'en 2060, pour se rapprocher de ceux des pays occidentaux. Néanmoins, les PIB par tête dans les grandes économies émergentes (Brésil, Russie, Inde, Indonésie, Chine et Afrique du Sud), et dans certains pays de l'OCDE demeureront en dessous de la moitié de celui des États-Unis.

Les effets du vieillissement se feront sentir sur les impôts
La mauvaise nouvelle, c'est que l'institution prévoit également une forte intensification de la pression fiscale. En effet, les gouvernements vont tenter de combler les déficits publics creusés par le vieillissement de la population en augmentant les recettes fiscales d'environ 6 1/2 % du PIB d'ici 2060, pour faire face à la hausse des pensions et des coûts des soins de santé.
Les taux d'intérêt actuellement bas en raison de l'existence d'importants volumes d'épargne, devraient le rester.
D'autres scénarios, incluant des réformes politiques ou institutionnelles, aboutissent à des résultats plus positifs pour les pays émergents, surtout s'ils améliorent le niveau d'éducation de leurs populations.
Le PIB des États-Unis devrait croître à un rythme légèrement inférieur à 2 % par an. De son côté, celui de la Chine devrait gagner 1,8 % par an en moyenne, un rythme très inférieur à celui qu'il a connu au cours des dernières décennies.

Le déplacement du centre de gravité économique du monde
L'étude souligne cependant que l'une des évolutions importantes à attendre de la montée en puissance de l'Inde, la Chine, mais aussi l'Indonésie, du fait de la croissance de sa population, et le déplacement du centre de gravité économique du monde de l'Amérique du Nord vers l'Asie.
Un autre changement important serait celui de la perte de terrain du dollar dans les échanges mondiaux. La Chine et l'Inde, et dans une moindre mesure l’Indonésie, seront en effet de plus en plus susceptibles d’imposer des conditions financières à leur avantage, ce qui aboutira à un affaiblissement relatif du billet vert

https://fr.express.live/2018/09/05/2060-les-etats-unis-rattrapent-la-premiere-puissance-mondiale-la-chine?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=la_fuite_des_cerveaux_en_grece_2060_les_etats_unis_rattrapent_la_premiere_puissance_mondiale_la_chine&utm_term=2018-09-05

Écrit par : L'enfoiré | 05/09/2018

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Le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne enseigne la littérature française à l’université Columbia de New York, après un parcours d’exception, entre Louis-le-Grand, l’école Normale et Harvard. Brillant penseur contemporain, mordu de traduction, ce spécialiste de la philosophie africaine et islamique décrypte les rapports entre l’Europe et l’Afrique dans une conversation avec l’anthropologue français Jean-Loup Amselle, En quête d’Afrique(s).
Souleymane Bachir Diagne rappelle la tradition des Lumières dans l’islam et plaide pour un monde en commun fondé sur la diversité des cultures. Progressiste, démocrate et musulman, sa pensée s’inscrit dans le courant postcolonial.

https://www.arte.tv/fr/videos/081632-013-A/28-minutes/

Écrit par : L'enfoiré | 13/09/2018

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Il ressort que la moitié des personnes pauvres sont mineurs d'âge, selon les chiffres de l'ONU.
La moitié des personnes vivant dans la précarité sur notre planète a moins de 18 ans, ressort-il de chiffres fournis par les Nations Unies. Environ 1,3 milliard de personnes, une sur quatre dans les 104 pays analysés, peuvent être qualifiées de pauvre. Quelque 662 millions d'entre elles sont des enfants ou des jeunes de moins de 18 ans.
Environ 1,1 milliard de ces gens vivant dans la précarité habitent la campagne, endroit où les chiffres de pauvreté sont quatre fois plus élevés qu'en environnement urbain. Le rapport de l'ONU souligne aussi des aspects positifs, comme le fait que ces dix dernières années, 271 millions de personnes sont sortie de la pauvreté en Inde. L'étude est le résultat du travail d'experts des programmes de développement des Nations Unies et de l'Oxford Poverty and Human Development Initiative (OPHI). Ils ont analysé les situations de vie dans 104 pays au regard des conditions de santé, d'enseignement et de vie en vigueur. Trois quarts de la population de ces pays doivent vivre avec un revenu moyen ou faible.

http://www.lalibre.be/economie/conjoncture/quelle-tranche-d-age-est-particulierement-frappee-par-la-pauvrete-5ba3e8aecd7055ac0237b186

Écrit par : L'enfoiré | 20/09/2018

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Les conditions de vie s'améliorent partout

Ces dernières années, l'écart de qualité de vie a diminué partout dans le monde. En outre, au sein de différents pays, cet écart est également devenu moins prononcé, indique le dernier Indice de développement humain (IDH) du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
L'indice de développement a été créé il y a vingt-huit ans en tant qu'alternative au produit intérieur brut, qui ne tient compte que de la situation économique. L'indice de développement, quant à lui, combine quatre mesures simples : l'espérance de vie à la naissance, le revenu national brut par personne, le nombre moyen d'années d'éducation et les années d'études attendues.

Espérance de vie
"L'IDH fournit également un résumé pratique des progrès réalisés dans les pays en développement du monde entier ces 28 dernières années", explique le magazine The Economist. Par exemple en 1990, un enfant né en Afrique subsaharienne pouvait espérer ne vivre que 50 ans. De nos jours, en supposant que les tendances actuelles en matière de mortalité persistent, les nouveau-nés dans cette région du monde peuvent espérer vivre 61 ans.
"L'écart d'espérance de vie entre les régions les plus pauvres de la planète et la moyenne mondiale s'est réduit de quatre ans au cours de cette période", précise le magazine. "Des gains similaires ont été enregistrés en termes de résultats et de revenus de l'éducation, ce qui signifie que les 189 pays ayant obtenu les résultats de l'IDH ont amélioré leurs notes depuis 1990, en moyenne de 0,5% par an. Sept pays seulement ont enregistré une baisse de leur score IDH depuis 2010, souvent à la suite d'une guerre ou d'une famine."

Norvège
Les données de l'IDH démontrent que l'inégalité des résultats de la vie diminue à la fois dans et entre les pays. Pour les pays en voie de développement ayant comblé l'écart avec leurs homologues des pays développés, le coefficient de variation de l'IDH, qui mesure la diffusion des données entre les pays, a chuté de six points de pourcentage depuis 1990.
"On peut donc en conclure que le bien-être est mieux réparti dans le monde", souligne The Economist. "Cela ne s'applique pas seulement au niveau international, mais aussi au niveau national."
Cette année, l'indice de développement a été dominé par la Norvège avec un score de 95,3%, suivi par la Suisse (94,4%), l'Australie (93,9%), l'Irlande (93,9%) et l'Allemagne (93,6%). . Tout en bas se trouve le Niger avec un score de 0,35%, précédé par la République centrafricaine (0,36%), le Soudan du Sud (0,38%), le Tchad (0,40%) et le Burundi (0,41%). ).

La Belgique occupe la huitième place avec un score de 91,6%.

https://fr.express.live/2018/09/18/les-conditions-de-vie-sameliorent-partout

Écrit par : L'enfoiré | 25/09/2018

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Chaque seconde dans le monde, 5 personnes de plus rejoignent la classe moyenne, c’est à dire le groupe des personnes qui gagnent entre 11 et 110 dollars par jour. Pour la première fois de l’histoire, plus de la moitié de la population mondiale vit dans des ménages qui gagnent suffisamment pour être classés dans les classes moyennes ou supérieures.

C'est ce qui ressort d'une étude menée par l'O.N.G. viennoise World Data Lab, qui a compilé les données concernant les revenus et les dépenses des ménages de 188 gouvernements. Elle conclut que la classe moyenne mondiale se compose de 3,59 milliards de personnes, et qu'elle devrait rassembler 5,3 milliards de personnes d'ici 2030.

L'Asie
Près de 90 % de cette nouvelle classe moyenne vit en Asie. La classe moyenne africaine ne progresse quant à elle que très lentement, parce que dans certains grands pays tels que le Nigéria et la République démocratique du Congo, les populations se développent plus rapidement que la capacité de leur économie à les sortir de la pauvreté.
« Ce jalon est important, car la classe moyenne est le moteur des économies modernes », dit Kristofer Hamel, directeur général de World Data Lab. Il affirme que la croissance rapide de la classe moyenne aura d’importantes implications économiques et politiques, car les gens deviendront plus exigeants vis-à-vis des entreprises et des gouvernements.
Près de la moitié de la demande mondiale provient de la consommation des ménages, et près de la moitié de cette dernière provient de la classe moyenne. « Ces personnes sont celles qui dépensent le plus sur les choses produites par l'économie. Les services de transport, la grande variété de produits de consommation, les produits alimentaires et financiers sont d'une manière générale conçue pour être fournis aux personnes qui peuvent se permettre de dépenser un certain montant et qui ont une large variété de besoins ».

Des implications importantes pour les entreprises et les politiciens
Homi Kharas, un associé de la Brookings Institution qui a mené ces travaux de recherche, confirme qu'il ne s'agit pas d’une bonne nouvelle pour les multinationales : « Lorsqu'il y a plus d'opportunités, il y a plus de concurrence. La plupart des multinationales ont tendance à offrir un produit similaire partout, et l'une des choses qui distinguent la classe moyenne, c'est qu'elle adore la différenciation des produits ». « Si vous voulez réussir dans le monde d'aujourd'hui, vous devez vous assurer que ce que vous faites plaît aux Asiatiques », ajoute-t-il.
Cette évolution aura également des conséquences pour les politiciens, car elle implique que l'influence de la classe moyenne se développe. Selon Kharas, on peut déjà voir ce changement au Brésil, où une élection présidentielle aura lieu ce dimanche : « La classe moyenne en a marre de la corruption, des services publics de mauvaise qualité, et a régulièrement opté pour des changements dans le gouvernement. Mais elle n'a toujours pas trouvé quelque chose qui lui convenait ».

https://fr.express.live/2018/10/02/chaque-seconde-5-personnes-entrent-dans-la-classe-moyenne

Écrit par : L'enfoiré | 03/10/2018

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Les milliardaires favorisent le bonheur… ou pas

Plus il y a de milliardaires dans un pays pauvre, plus ses habitants sont… heureux ? Cela semble contre-intuitif, mais c’est pourtant bien la conclusion à laquelle est arrivé Vladimir Popov, chercheur en sciences économiques et politiques à l’Institut de recherche Dialogue des civilisations, un think tank international basé à Berlin.
Dans son étude intitulée « Milliardaires, millionnaires, inégalités, et bonheur », il s’est penché sur les inégalités de revenus et de richesse dans différents pays et sur leur effet sur le niveau de bonheur des habitants. Ce qu’il a constaté, c’est que dans les pays émergents, les inégalités de revenus et de richesse sont positivement associées au bonheur. Alors, plus de milliardaires, un pays plus heureux ?

Les pays émergents
Vladimir Popov tempère pourtant : « Il est vrai que les inégalités s’accompagnent de nombreuses conséquences négatives sur la société. Elles sapent la mobilité sociale et conduisent à la préservation de la stratification sociale : plus le niveau d’inégalités est élevé, plus les chances sont grandes que le revenu d’une personne soit très proche du revenu de ses parents – un phénomène connu sous le nom de courbe de Gatsby ». Il ajoute pourtant que les inégalités est, jusqu’à un certain point, nécessaire pour le bonheur.
Dans les pays en développement, les super riches sont perçus d’une autre manière que dans des nations plus développées. Le principe d’égalité est fondamental dans les démocraties occidentales, ce qui fait que les super riches avec leurs privilèges et traitements spéciaux sont mal vus, alors que dans les pays émergents ils sont admirés pour avoir réussi à percer en dépit des obstacles. C’est ce qu’explique le chercheur dans cet article de bne IntelliNews : « peut-être qu’en voyant ceux qui ont réussi, les gens se sentent mieux, car ils comprennent qu’en principe, n’importe qui peut devenir riche ».

Une sorte d’American dream
Dans l’étude, il précise qu’ « il y a des pays pauvres avec de grandes inégalités de revenus – Bolivie, Honduras, Colombie, Equateur, Costa Rica et certains autres pays d’Amérique latine – qui ont aussi des indices de bonheur très élevés. Il se pourrait qu’un certain niveau d’inégalités soit nécessaire pour maintenir une sorte d’American Dream : la conviction que l’on peut devenir riche et réussir dans la vie ».
Pour les pays plus riches, la recette du bonheur fonctionne un peu différemment. Par exemple, aux Etats-Unis, pays qui compte le plus de milliardaires au monde, les inégalités de revenus très élevées font chuter les indices de bonheur.
Dans les pays scandinaves, l’inégalité de répartition de la richesse est élevée, mais les inégalités de revenus sont faibles : les niveaux de bonheur y sont parmi les plus élevés d’Europe.

https://fr.express.live/lien-inegalites-bonheur-pays/

Écrit par : L'enfoiré | 02/07/2019

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