Les bienfaits de l'indépendance d'esprit et d'action (02/08/2019)
La semaine dernière, ce billet rendait hommage à Robert Wangermée qui disparaissait à l'age de 98 ans .
Dans sa vie, il avait garder l'indépendance de ses opinions.
L'indépendance d'esprit et d'action est devenue très difficile.
Les communications se font de plus en plus par l'intermédiaire des réseaux sociaux.
Nous sommes entrés dans l'ère Trump, dans l'époque des tweets et des "J'aime".
Alors j'explique, je confirme et signe, le carcan de nos dépendances et de nos croyances...
A notre époque où les réseaux sociaux influencent, plus qu'ils ne suggèrent, en déterminant pour ses consommateurs, la manière de vivre de chacun avec une finalité commerciale plus ou moins cachée.
Au départ, l'idée de réunir les gens entre eux était géniale mais comme toutes les idées géniales, il y a toujours des dérives et quelques personnes qui y trouvent un intérêt bien plus personnel.
L'un influence l'autre jusqu'à la psychose.
Une fois, influençable, l'internaute devient dépendant dans nos manières de penser, sans aucune validation.
Influencé par l'environnement, le travail, l'argent, la publicité et donc des achats, le temps qu'il fait, du groupe, le conjoint, la famille, l'humeur générale, la séduction, la mode, la propagande, le scoop, le choix de vie, la critique, le "qu'en dira-t-on" jusqu'à l'audience que l'internaute pense devoir recevoir pour confirmer ou infirmer son choix à la suite de convictions spirituelles, religieuses ou temporelles qui emprisonnent l'esprit en s'extrayant de toutes ouvertures au monde et à son évolution.
Cette vidéo "Invasion Los Angeles" démontre qu'il y a une résistance.
La Liberté de penser serait-elle visée?
On n'a plus rien de personnel dans cette psychologie restrictive au niveau d'une environnement réel ou virtuel d'un groupe choisi ou non.
Dimanche dernier, le JT parlait de l'augmentation du hameçonnage que cela entraîne par l'intermédiaire des réseaux sociaux .
Dans ce billet, Léopoldine disait "Finalement ta vie est certainement moins complexe que la mienne. Si tu savais les dilemmes qui me tracassent...".
Je n'avais pas relevé cette remarque dans la conversation, mais elle méritait plus de précisions car elle était caractéristique de notre temps.
Arthur me reprochait d'avoir dit "En fait, je m'en fous des convictions des autres … " et j'aurais dû ajouter que je n'en avais pas pour moi-même.
Je me méfie des convictions sans rémissions et trop dirigistes dans un sens ou dans l'autre en écrivant mes bafouilles.
“Chacun doit conserver et défendre sa conviction.” dit l'un.
“Toute conviction est une maladie.”, dit le second.
“Tout ce qu'on ne fait pas par conviction est péché.”, dit la Bible..
La boucle est bouclée... Nous sommes en plein dans les croyances et le manque de plaisir qu'elles peuvent apporter emprisonnées dans une carcan de conventions.
"Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie.", disait Confucius.
Le mécréant n'est pas attiré par des liens conventionnels et avec les choses de la vie qui n'apportent pas le moindre plaisir.
C'est peut-être aussi une conviction de ne pas en avoir pour vivre plus sereinement dans la liberté de penser.
"Dur dur l'été pour un gars comme Paul..." disais-je à Don Quichotte au sujet du résultat d'un appel de fonds du club de Paul Jorion qui espérait obtenir un montant mensuel par l'intermédiaire de dons, alors qu'au début de la semaine, il n'avait atteint que 10% du but à atteindre en début de semaine. Heureusement, le 30 juillet, cette limite avait été quasiment atteinte le 30 juillet une fois la période de vacances arrivée à son terme.
- Sans vouloir m'en moquer, je me demande ce que lui rapporte ses participations aux conférences et ses livres si Paul informe plus au sujet des rentrées d'argent par son blog. La notoriété, peut-être, mais est-ce suffisamment rentable? En restant dans mon coin, je peux me permettre d'écrire ce qui m'amuse en ne me préoccupant ni de l'audience ni des rentrées financières", disais-je.
- Très souvent tes commentaires donnent le sentiment qu’il est invraisemblable ou surprenant (pourquoi, avec quel but financier,…) que quelqu'un puissent s’investir personnellement pour défendre des points de vues ou des personnes uniquement ou principalement par conviction. En Belgique des dizaines de milliers personnes s’investissent énormément sans rétribution pour faire vivre énormément d’activités culturelles et autres. Ce que tu fais et ce que tu investis comme temps et énergie c’est très bien mais l’évidence est que l’impact est pratiquement nul sauf pour toi-même. Et c’est très bien si cela te convient. Mais tu devrais savoir qu’il existe beaucoup d’autres sortes d’investissement en temps et énergie sans rétribution au bénéfice des autres avec des impacts substantiels. Mais peut être ne connais tu pas cette autre réalité., était-il répondu très rapidement.
- "Avec quel but financier,…", justement aucun. C'est gratuit, aucune demande de dons, pas de droits d'entrée sur mon site. "Investir en temps et énergie au bénéfice des autres" s'appelle du bénévolat bien entendu. Cela me convient parfaitement de rester dans l’anonymat et de ne pas avoir un impact pour ce qu'on entreprend. Indépendant, je ne suis pas là pour la galerie. Dans le bénévolat dont tu sembles parler, je serais souvent une nullité rendant mes opérations inefficaces et sans plaisir. Il faut se motiver soi-même si on veut réussir une entreprise. Je suis plus théoricien en touchant à la philosophie et pas vraiment un praticien. J'aime les concepts théoriques. Si, jeune, j'avais voulu me lancer dans cette autre voie, j'aurais suivi les cours dans les sciences sociales qui ont aussi beaucoup de débouchés, mais j'ai choisi les sciences techniques liées aux chiffres ou à la science théorique... Toujours le même principe d'avoir les moyens de sa politique et vice versa. Les gens n'essayent pas de comprendre les concepts théoriques... Alors, oui, souvent ils subissent. Les machines n'ont aucun intérêt dans ce qu'elles font. Elles sont un peu comme les petits singes de la sagesse...". Dans le futur, je ne vois pas beaucoup de problèmes à être dirigé par des machines. Dans l'avenir, les machines ne tomberont plus en panne, ne seront ainsi jamais en grève, ne demanderont qu'une révision à terme échu même si, cela demande de gros investissements pour rester dans la course... Elles plaisent aux patrons d'entreprises, à l'économie et remplacent de plus en plus les Hommes. Elles plairont dans leur jugement à plus de monde, si...
- En adulant ce que tu nommes « des machines, tu oublies un paramètre fondamental qui est que les machines sont inventées et produites par l’homme et pour « qui » et pour « quoi faire et ne pas faire » . Si tu n’as pas confiance en l’humain qui crée ces machines alors quelle contradiction en préférant les machines à l’humain ? Il serait plus adéquat de postuler la complémentarité de l’humain avec les machines qu’ils a créés.
- J'ai oublié d'écrire un point principal: Je n'ai pas peur des machines, mais je pourrais l'avoir de ceux qui les développent. Trump a raison au moins dans le cas d'avoir peur d'être espionné par Huawei parce que c'est possible. Je veux pouvoir consulter les scripts, les paramètres choisis que l'on y introduit avant l'appel des logiciels et espérer pouvoir toujours lire le code. Le grand problème du monde du numérique est la mobilité des développeurs informatiques qui passent de société en société. Ce n'est pas les documentations écrites qui changeront quelque chose, le temps de les mettre à jour, elles sont déjà obsolètes. Celui qui doit reprendre ce qui a été écrit par un codeur précédent est très difficile et ingrat et souvent il vaut mieux réécrire plutôt qu’amender. La complémentarité existera en fonction de la rétrocession des bénéfices à tous les humains que les robots, humanoïdes, logiciels remplacent. En France, il est question de taxer les GAFA alors qu'il faudrait taxer toute l'économie numérique pour compenser la perte des emplois des hommes qu'elle a engendré .
- Suite à cette clarification de ta part, il me semble clair pour tous qu’il est et sera de ne pas faire confiance aux machines sachant qu’il est et sera impossible d’accéder à quelques codes et/ou documentation fiable maintenant et dans le futur. C’est ta constatation et c’est la mienne. Donc nous sommes d’accord sur ce point crucial. Aussi longtemps que les États ne régulent pas le système fou qui nous conduit au néant et ce dans tout les domaines y compris celui du codage des machines alors ce sera l’apocalypse.
- Le problème est que les ÉTATS NE SONT PAS CAPABLES DE RÉGULER LE SYSTÈME sous le paradigme du numérique. Les États ont abdiqué depuis le début. Aucune entreprise étatique ne produit du matériel numérique (hardware) ou développe des logiciels (software) même si les deux milieux fournisseurs et consommateurs se rejoignent en bout de course dans leur intérêt propre comme les côtés pile et face d'une même pièce, le yin et le yang. Demande ce que connait un politicien des concepts du numérique et tu comprendras l'ignominie de ceux qui sont à la base du politique. Ils ne connaissent rien. Ils cherchent des voix auprès de gens connus dans le foot ou le spectacle. Baiser les autres et eux-mêmes, ça ils savent tous faire tout en tirant leur épingle du jeu... Qui sont les États? Ils sont constitués de communs des mortels (j'en suis un) qui doivent voter qui n'ont pas reçu une minute de cours en politique dans une université digne de ce nom. Si tu poses la question qu'est-ce la géopolitique, tu serais amusé par les réponses. Un politologue le peut. Un philosophe, le peut quand il n'est pas juste sorti de l'école, mais qu'il connait la vie depuis belle lurette après l'avoir analysé. La politique, cela ne s'apprend pas dans la rue, mais sur les bancs de l'école. "Prosus: la plus grande société internet européenne que personne ne connait". Cette spin-off de Naspers a une capitalisation boursière de 100 milliards de dollars. C'est dire qu'en étant européen, elle devrait sortir de l'ombre avec des idées reliées aux États. "Tik Tok est un concurrent de Facebook, mais les politiciens restent de marbre". Je ne suis pas pessimiste aujourd'hui et le serai encore moins sur le devenir du rôle des États de demain si tout est sous contrôle et que le numérique qu'ils promeuvent, passe le Rubicon de leurs soucis. L’histoire nous apprend que les changements surviennent souvent très rapidement suite à un élément déclencheur qui émerge quand le contexte lui est propice.
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Conclusion toute personnelle
Je me suis arrêté ici, en demandant un joker, pas pour jeter le gant, mais parce que cela pouvait se poursuivre encore par d'autres arguments, par d'autres tentatives de convaincre l'autre sans y parvenir totalement... comme aux Échecs dans un Pat avec la partie qui reviendra sur la table de jeu sous un autre angle.
En politique, le socialisme n'a fait que promettre même ce qu'il ne pouvait consciemment jamais réaliser complètement à cause d'une géopolitique qui impose ses propres lois souvent contraires. Pour ce faire, il s'attire le maximum de monde autour de lui.
Le (néo)libéralisme arrive comme comptable avec sa calculette magique pour prouver que les rêves ne deviennent réalité qu'en leur apportant un budget nécessaire et suffisant. Pour ce faire, il cherche les gens les plus sont les plus compétents pour réaliser ses projets mirifiques.
Où le trouve-t-on, ce budget, si ce n'est par les taxes dans les poches des gens?
Le mal/bon_heur c'est que les objectifs ne sont pas souvent les mêmes pour chacun d'entre nous même dans une même idéologie.
“Une conviction qui commence par admettre la légitimité d'une conviction adverse se condamne à n'être pas agissante.” dit encore quelqu'un.
C'est ce que dirait probablement Trump quand il n'y a pas d'objectivité et quand l'autoritarisme prend le dessus en disant j'ai raison et les autres tort.
En résumé, ne pas être dépositaire des bonheurs et malheurs du monde des humains et de leurs travers, c'est ce que j'ai voulu l'exprimer dans le billet "Tout cela au nom de Darwin".
et aussi, cet autre "Le cerveau est câblé pour obéir" qui apporte une preuve de plus que les autorités ont des moyens à mobiliser pour organiser les vies des autres de manières globales...
Ma stratégie dans mes mini-livres hebdomadaires qui ont souvent imposés des semaines de gestation, s'il en existe une, consiste à essayer de montrer et non dire, de décrire le contexte le plus large possible, de rendre compte de l'expérience vécue dans un tableau espéré réaliste pour qu'un lecteur détermine par lui-même la norme de comportements humains.
En faire une rentrée d'argent supplémentaire, ce n'est plus un plaisir et cela devient un travail rémunéré et je n'en ai plus envie.
Pendant beaucoup d'années, j'ai exercé des fonctions en ligne dans le Système et j'ai donné à la société avec plaisir mais sans convictions que ce soit la meilleure manière d'agir seulement en fonction de mes compétences et de mes capacités.
Probablement, la fin justifie-t-elle les moyens dans un monde de gagnants...
Tout dépend de quelle fin, il s'agit.
Les survivalistes conservateurs avec des nationalismes qui se retirent derrière des frontières anciennes pour se rassurer, ont vécu.
A la retraite, j'ai choisi par impulsion le challenge de l'écriture sous cette forme, sans aucune intention d'influencer quiconque dans un sens ou dans l'autre avec peut-être l'inutilité de le faire.
“L'homme est une passion inutile." disait Jean-Paul Sartre et il a raison.
Je pensais que cela ne durerait pas, mais cela fait près de 15 ans que cela continue à rester durer comme on dit chez nous.
J'y ai pris un certain goût à la curiosité des événements avec plaisir même si certains penseront qu'il ou elle est bancale...
Si j'avais su dessiner ou pu faire de la musique autant que j'aime l'écouter, je serais passer à un autre outil de l'expression humaine.
Être sans famille permet de réunir cent familles particulières toutes différentes comme les acteurs de théâtre et de cinéma mais de manière cool avec l'humour en porte-bagage.
L'humour est une langue étrangère auquel il faut seulement ajouter des sous-titres et souvent des compléments informels.
Tant que dans une relation humaine, on en retrouve un plaisir en commun dans un échange parfois dur ou une confrontation d'idées sans en faire une profession de foi, cela peut se dérouler de manière agréable.
Pour tout dire et comprendre nos différences, faut-il être porté sur la sociologie ou sur le psychologie?
J'ai choisi cette dernière.
La psychologie de groupe, je n'y crois pas vraiment et encore moins sa thérapie si ce n'est dans le cas particulier de l'alcoolisme ou de drogue.
Le bonheur est un fourre-tout qui ne se donne pas à la petite cuillère sinon sous forme d'antidépresseur.
La nouvelle méthode avec la Société civile ou RIC est à tester mais je ne suis pas sûr que cela tiendrait longtemps car les gens ont des rêves parfois très personnels...
Tout pousse à agir individuellement en tirant ses marrons du feu quand la confiance n'existe plus et qu'elle ne paye plus.
L'informatique a permis de complexifier ce qui était simple à ses débuts comme en 69 dont je parlais la semaine dernière. Début qui a pourtant permis de poser le premier pas de l'homme sur la lune avec beaucoup moins de puissance de calcul.
La vie privée à l'ère du numérique n'existe plus non seulement parce qu'elle est captée pour des raisons commerciales, mais aussi parce qu'elle crée une dépendance influencée par des préjugés.
Cet individualisme ne signifie pas un renoncement pour se regarder en permanence dans son miroir ni à ne pas réagir quand la cause demande de passer à l'action.
"Dans le passé, la situation de la particratie pouvait être grave mais pas désespérée, aujourd'hui, elle pourrait être désespéré, mais ce n'est plus grave", pourrait-on dire avec humour.
Il n'y aura pas beaucoup de commentaires de particuliers à la suite d'un tel article parce que tout le monde se rend compte en secret qu'il est impliqué d'une manière ou d'une autre dans le Système.
Les commentaires, je les récolte de-ci de-là avec l'esprit critique ajouté pour confirmer ou infirmer ce qui est écrit dans l'article.
Est-ce de l'amour de soi ou du narcissisme?
Bof... à quoi cela servirait...
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Le S&V du mois d'août
Un titre surprenant: La théorie de la bêtise: l'intelligence n'est qu'une illusion
"Le comportement fonctionne de façon superficielle avec un esprit plat d'une personnalité ancrée dans l'inné, l'inconscient enfoui, focalisé sur l'attention, interprété à la volée qui fait illusion grâce à sa vitesse d'exécution ... tient comme l'ordinateur quantique....
"Capturer l'esprit est une entreprise risquée. Structurer le psyché n'a jamais été très concluant", ajoutait un lecteur en préambule au début du magazine.
Le subconscient est pétri de convictions, de caractères, de principes et de préférences.
L'identité est illusoire en se construisant par la mémoire, les expériences vécues dans un environnement particulier dans l'instant présent.
Mais elle n'est pas stable et immuable puisqu'elle est manipulable par des suggestions ou interprétations qui se verront appuyées par des émotions qui apportent des plaisirs immédiats et temporaires plus que par la raison qui vise le long terme.
Faudrait-il alors penser à recourir à la PMA pour diminuer la bêtise?
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A lire
"L'individualité humaine et l'indépendance de l'esprit dans la société moderne" écrit par Emile Montégut
(pdf)
Préambule: "On ne trouve pas à la société d’autre cause, à la civilisation d’autre fin que l’individu. On possède ainsi un critérium infaillible pour juger du degré d’excellence des gouvernements : ils sont plus ou moins bons, selon qu’ils se rapprochent ou s’éloignent de l’individu, et surtout selon qu’ils facilitent ou entravent son développement. Tout gouvernement fondé en dehors de l’individu est donc contraire à la civilisation. Plusieurs fois cette expérience a été tentée par suite de circonstances où la liberté semblait offrir les plus grands dangers, et toujours cette tentative a eu le même résultat, à savoir l’immoralité et la décadence. Deux de ces tentatives surtout sont mémorables : dans la première, l’âme humaine a failli périr; la seconde, qui dure depuis trois siècles, après avoir maintes fois fait dévier la société, n’a pu encore réussir qu’à moitié, et ce qui prouve bien que cette tentative est condamnée par la force des choses, c’est que, dans cette longue bataille de trois siècles, partout où l’individu a triomphé, la vie s’est développée sans obstacle; partout où il a échoué, elle s’est éteinte, si bien que l’apologie de l’individualité humaine est contenue dans l’histoire des efforts tentés contre elle. C’est cette excellence de l’individualité et cette absolue certitude du danger que courent les nations, quand elles la laissent".
Ce fascicule de 37 pages explique cela bien mieux que je ne peux le faire psychologiquement et historiquement.
L'auteur, Emile Montégut, a vécu au 19ème siècle et ce qu'il a remarqué, est encore plus vrai aujourd'hui.
Aujourd'hui, c'est de la géopolitique mise sous forme poétique.
Demain, ce pourrait ressembler à un "Undeground Bases And Cloning" à force de socialiser en groupe dans un monde serait semblable, amalgamé et cloné.
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Dimanche dernier
J'écoutais La Première dès 07:30.
Ilios Kotsou revenait sur l'importance de la joie
Oui, pour garder la joie, il faut être perméable à son environnement, être curieux de tout sans en être profondément influencé, pour rester capable de refermer le ban, de casser tout immixtion néfaste et négative pour soi-même et garder son intégrité.
Ensuite, il fut question des films "Un éléphant ça trompe énormément" et "Nous irons tous au paradis" réalisés par Yves Robert et Jean-Loup Dabadie:
Deux films que l'on ne referaient peut-être pas aujourd'hui, malheureusment.
Ma matinale se terminait par l'interview du dessinateur Dubus sur ce qui, pour lui, serait un "été idéal":
Sans être une copie conforme, j'aime les vacances mais pas en juillet et août, mois pendant lesquels je suis en général chez moi en faisant du jogging et du vélo pour me dégourdir les jambes.
Mon épouse, chargée de notre intendance, s'occupe aussi des valises comme tous ministres de l'intérieur.
Dans mes billets, je prends les caricatures de Pierre Kroll et les dessins de Nicolas Vadot qui m'ont accordé ce droit.
Dubus suit le style de Kroll sur la Libre et la DH.
C'est peut-être pour cela que je ne l'ai pas contacté.
Nous vivons dans un monde d'émotions mais il ne faut pas se laisser envahir par elles.
S'exprimer, c'est toujours s'exposer et se rendre vulnérable si on n'y trouve pas de plaisir pour tenter de comprendre l'autre en gardant la tête froide..
"Pas de mal à se faire du bien"...encore un autre vieux billet, si besoin était...
Le Vif de cette semaine parlait de Armel Job sous le titre "Ceux qui me font penser autrement des humains", disait "Écrire c'est une façon comme une autre de donner envie de lire et pas pour éclairer leur œuvre personnelle ou pour faire parler d'eux. Je ne conçois pas un jour sans lecture. Quand on lit beaucoup de romans, on se montre plus prudent dans la vie. Comprendre la complexité de l'être humain dans un roman commence par décrire un personnage ordinaire de manière stéréotypé qui ne devient quelqu'un que quand on le fait agir dans une situation extraordinaire et qu'il se débrouille pour être ce qu'il face aux événements et pour se déterminer. ".
Je n'ai pas des milliers de livres dans ma bibliothèque comme Armel Job, mais je suis d'accord.
Rester ouvert, curieux de tout, c'est oser en parler avec les mots ou les images qui sont les plus proches de nos pensées au moment où on le veut et peut l'exprimer.
Selon Illios Kotsu avait un autre conseil, le bienfait de l'auto-compensation
Peu d'audience, peu de commentaires?
Le titre du livre de Dubus "On s'en bat les couilles", me convient parfaitement pour terminer ce billet avec mon invité Don Quichotte que je remercie, même si parfois il faut casser la voix par des chansons.
Eriofne,
Commentaires
N'est pas Voltaire ou Schopenhauer qui veut....
si on lit ce billet
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/voltaire-schopenhauer-et-la-haine-216975
Écrit par : L'enfoiré | 02/08/2019
Après avoir éliminé les publicitaires, les robots détruiront le marketing
La banque américaine JP Morgan Chase a signé un contrat de cinq ans avec Persado. C’est une entreprise spécialisée dans le marketing qui utilise des robots pour concevoir des slogans publicitaires et des réclames.
Lors d’une phase de test, des suggestions conçues par l’intelligence artificielle (IA) de Persado ont été publiées sur le site Web de Chase. Le nombre de personnes ayant cliqué sur une telle publicité a augmenté de 450 % par rapport au succès remporté par les publicités conçues par des membres de l’équipe marketing de la banque.
L’IA scanne une base de données contenant plus d’un million de mots, phrases et photos dans 25 langues et ayant obtenu de bons résultats lors de campagnes précédentes. Le robot divise ces mots et phrases en différentes catégories qui ont le plus de succès et les optimise grâce à l’apprentissage automatique. Il s’agit d’un domaine de recherche en intelligence artificielle qui porte sur le développement d’algorithmes et de techniques permettant aux ordinateurs d’apprendre.
L’IA est deux fois plus efficace
Les modifications apportées par les robots sont souvent minimes, mais font la différence. Un slogan conçu par les spécialistes du marketing de Chase était le suivant: « Gagner du cash grâce à la valeur de votre maison. » 25 clients ont rempli la demande de renseignements qui y était associée. Le robot Persado l’a modifiée en ce qui suit : « C’est vrai, vous pouvez empocher du cash grâce à la valeur de votre maison. » Ce slogan a généré 47 demandes.
La banque souhaite également utiliser l’intelligence artificielle de Persado pour la communication interne. Afin de rendre les choses plus pertinentes pour ses employés.
Si l’algorithme de Big Data choisit pour nous, quel peut encore être l’intérêt du marketing ?
Le philosophe Yuval Harari prédit également que les spécialistes du marketing n’auront plus de longue carrière en vue. Mais ce penseur israélien ne prévoit pas le remplacement des spécialistes du marketing par des machines. Il le voit beaucoup plus largement.
Une fois que les algorithmes et le Big Data sauront mieux que nous ce qui est le mieux pour nous, le marché de la publicité s’effondrera. Parce qu’elle sera devenue totalement superflue. Le philosophe-penseur israélien Yuval Noah Harari écrit dans son livre « 21 questions pour le 21e siècle » que « le nouveau modèle économique de Big Tech est basé sur le transfert de l’autorité des individus aux algorithmes ». Cette autorité inclut également le choix et l’achat de produits et services.
« Une fois que les algorithmes choisiront et achèteront pour nous, l’industrie de la publicité traditionnelle fera faillite. Prenez Google. Google veut atteindre le point où nous pourrons poser n’importe quelle question et obtenir la meilleure réponse. Supposons que vous puissiez demander à Google: « Hé Google, sur base de ce que vous savez sur les voitures et tout ce que vous savez sur moi (mes habitudes, mon opinion sur le changement climatique, mes exigences en matière de confort et même mon opinion sur la au Moyen-Orient), quelle est la meilleure voiture pour moi ? »
Si Google peut nous donner la réponse à cette question, et si nous faisons confiance à Google, plutôt que de compter sur nos propres sentiments inconstants et facilement manipulables, à quoi pourra encore servir une publicité pour une voiture ? ».
https://fr.express.live/algorithmes-ia-publicite-jp-morgan-chase/
Écrit par : L'enfoiré | 03/08/2019
Pourquoi les employés de Google soutiennent-ils les candidats à la présidence qui souhaitent démanteler leur entreprise?
Elizabeth Warren et Bernie Sanders sont deux des nombreux candidats à à l’investiture présidentielle du Parti démocrate (DNC). Tous deux figurent dans le top 3 des candidats qui reçoivent le plus de dons de la part des employés du moteur de recherche Internet Google. C’est d’autant plus surprenant, que Warren et Sanders veulent tous deux démanteler la société.
Beaucoup de ces employés sont riches et ont des salaires généreux. Le salaire médian chez Google est de 226.000 euros par an. Cela ne les empêche pas de soutenir les candidats qui souhaitent scinder l’entreprise. Sanders et Warren veulent tous deux limiter le pouvoir de Big Tech.
Ces employés voient également des avantages au morcellement de l’entreprise. Cela serait non seulement bénéfique pour le consommateur, mais également pour l’entreprise elle-même. Car cela stimulerait la concurrence au sein de l’entreprise. En effet, chacune de ses composantes serait alors responsable de ses propres résultats. Certains se souviennent nostalgiquement du passé, lorsque Google était une start-up dont la culture de travail était à la base de son succès initial.
Google : les employés recherchent une culture d’entreprise plus éthique
Mais le soutien apporté aux candidats très critiques à l’égard de Big Tech reflète également le souhait d’un groupe de personnes d’avoir une culture d’entreprise plus éthique. Ces dernières années, ce groupe a déjà attiré l’attention au sein de Google avec ses protestations à l’encontre de contrats conclus par la société avec le système de défense américain, ou contre sa coopération avec des régimes autoritaires et contre le sexisme au sein de la société.
Pour ces employés, des candidats tels que Warren et Sanders incarnent des étrangers qui, comme eux, ont des réserves à l’égard du pouvoir croissant de leur employeur. Pour la première fois, le pouvoir de sociétés comme Google est soulevé dans les débats politiques, et suscite un mécontentement général.
Entre les deux, Pete Butigieg, populaire dans les milieux de gauche, a pu compter sur 73 000 dollars (66 000 euros). Il est également très critique vis-à-vis de Big Tech, sans exiger de démantèlement.
Warren a déjà préparé vaste un programme pour le cas où elle serait élue. Ce dernier obligerait Big Tech à annuler une série d’acquisitions. Pour Google, il impliquerait de céder son logiciel de navigation Waze, son gadget de domotique intelligent Nest et son géant de la publicité numérique DoubleClick. Elle souhaite également interdire à Google de faire apparaître ses propres places de marché en tête des résultats de recherche, car cela restreint la concurrence.
https://fr.express.live/employes-de-google-soutien-candidats-presidence-demantelement/
Écrit par : L'enfoiré | 03/08/2019
Extrait de Santé Nature Innovation:
Personne n’est complètement introverti, ni complètement extraverti. Mais chacun se trouve, quelque part, entre ces deux extrêmes.
En général, on résume la chose de la façon suivante :
« L’introverti est timide, renfermé, silencieux ; l’extraverti est ouvert, tourné vers les autres, social, etc. »
« L’introverti préfère passer son samedi soir dans son canapé, voire caché sous sa couette, alors que l’extraverti aime sortir, s’amuser, rencontrer de nouvelles personnes. »
Bref, formulé de cette façon, on comprend vite qu’il est hyper-positif et valorisant d’être extraverti, et plutôt catastrophique d’être introverti. Surtout dans une société comme la nôtre qui valorise les activités de groupe, les sports collectifs, le travail en équipe, etc.
L’introverti paraît être le symbole même du « loser », celui qui restera seul, sans amis.
Mais les choses sont beaucoup plus compliquées, et – heureusement - beaucoup plus positives que cela.
Les introvertis tirent leur énergie de l’intérieur d’eux-mêmes, les extravertis de l’extérieur
Les termes d’introversion-extraversion ont été inventés par le psychanalyste Carl Jung, dans son ouvrage « Types Psychologiques » en 1921.
En parlant avec des milliers de patients, en les observant, en les analysant, Carl Jung s’est aperçu que certaines personnes tiraient principalement leur énergie des stimulations extérieures (un bruit dans la rue, une personne qui passe, un écran de télévision, une histoire qu’on leur raconte), tandis que d’autres semblaient avoir, en eux-mêmes, une source mystérieuse d’énergie leur fournissant de riches sensations, des images, des pensées, des rêves de toutes sortes, venant de l’intérieur.
Il observa que, lorsque vous demandez à quelqu’un, par exemple, de dessiner quelque chose, certaines personnes vont immédiatement chercher un modèle à copier dans leur environnement, tandis que d’autres vont au contraire se concentrer, fermer les yeux, et puiser dans une source de créativité se situant manifestement, et tout aussi mystérieusement, en elles-mêmes.
De même pour la musique, certains interprètes ont besoin d’entendre les autres, d’aller au spectacle, et se servent de ce qu’ils ont vu et entendu pour produire à leur tour ; tandis que d’autres semblent posséder une source jaillissante dans leur cœur. Mozart, raconte-t-on, était très surpris d’avoir comme une voix qui lui dictait ses compositions. Il n’avait qu’à prendre une plume, et noter sur une portée les notes qu’il entendait dans sa tête !
L’inconscient collectif
Carl Jung fut extrêmement intrigué par cela. On s’en doute, ce ne sont pas les personnes tirant leur énergie du monde extérieur, et qu’il appela les personnes « extraverties », qui l’intéressèrent le plus, mais les personnes tirant leur énergie de l’intérieur – celles qu’il appela les personnes « introverties ».
Comment est-il possible qu’un être humain trouve, à l’intérieur de lui-même, et non dans le monde qui l’entoure, des intuitions, des images, des idées, des formes, des musiques ? D’où cela provient-il ? Quand cela apparaît-il ?
Carl Jung est allé chercher du côté de l’inconscient et de « l’inconscient collectif » qui est un ensemble d’images (archétypes) qui existent en nous sans que nous ayons eu besoin de les apprendre, et que nous partageons avec les membres de notre civilisation et de notre époque.
C’est ce qui nourrit la personne introvertie et qui lui procure des intuitions.
Les introvertis ont souvent honte. Quelle erreur !
L’introverti dispose ainsi d’une très grande force, mais malheureusement bien souvent il ne comprend pas ce qui lui arrive. Il a peur de parler de toutes ces choses qui se passent en lui. Il se croit un peu bizarre, décalé, « pas comme les autres ». Et il en a honte !
Il imagine que ce sont des « bêtises », des « fantasmes », des « rêveries » gratuites et sans intérêt. Pourtant, tout ce qui se passe dans notre « monde intérieur » peut être considéré comme réel, même si cela ne peut pas être vu ni touché par quelqu’un d’autre. Ce qui se passe en nous a une énorme importance pour nous, c’est cela qui, au bout du compte, déterminera nos actions.
D’ailleurs, pour pouvoir exister un jour « en vrai », les choses nouvelles doivent d’abord être imaginées dans la tête de quelqu’un. Un pont doit d’abord prendre forme dans la tête d’un ingénieur, et ces images sont aussi utiles que les pierres et le ciment qui serviront à le construire.
Les introvertis ne sont pas plus timides que les autres
Le fait que l’énergie d’une personne vienne de l’intérieur n’implique absolument pas que la personne ait des difficultés relationnelles.
Réciproquement, il se peut tout à fait qu’une personne extravertie soit timide.
Les personnes introverties vont avoir tendance à créer des liens plus profonds, des amitiés plus solides et durables avec les autres. L’introverti sait écouter, car la moindre parole provoque en lui des résonances avec son monde intérieur. Il a moins tendance à faire des erreurs d’interprétation. Personnalité riche et complexe, il a aussi plus à offrir aux personnes qui font l’effort de le connaître.
En public, les introvertis ont moins tendance à laisser exploser leurs émotions, à parler à tort et à travers. Ils savent écouter, parler à bon escient, et mûrir leurs décisions avant d’agir.
Bref, il est urgent de cesser de culpabiliser les introvertis ! Au contraire, ils sont une grande richesse pour l’humanité.
Les extravertis sont plus valorisés
Maintenant, on ne peut pas nier que les extravertis sont plus valorisés dans notre société, et que ce sont donc eux qui récoltent les honneurs, les avantages.
Quand une entreprise se cherche un directeur, elle va en général chercher des personnes charismatiques, disposant d’un grand réseau social. Le fait de « connaître » untel ou untel (le préfet, le directeur de la banque…) est jugé important, et personne ne se demande si ces relations sont profondes, authentiques, ou superficielles.
C’est ainsi. C’est peut-être une mode. Mais il est important que personne n’en fasse « une maladie », car il n’y a aucun jugement de valeur derrière. Chaque caractère a ses avantages et ses inconvénients, il n’y a au fond aucune bonne raison de vouloir absolument être différent de ce qu’on est, sur l’axe introverti-extraverti.
Écrit par : L'enfoiré | 04/08/2019
Une preuve de plus que les gens n'ont pas encore compris qu'il ne faut pas investir dans les technologies qui évoluent plus vite que leur ombre et qui les rendent obsolètes dès qu'ils sortent sur le marché peu importe le prix.
Il ne reste que deux "Operating systeme": Apple et Android
Les ventes de smartphones haut de gamme ont augmenté de 50% depuis le début de l’année
Le haut de gamme se porte bien dans un marché qui stagne en Belgique.
Si les ventes de smartphones stagnent dans notre pays, il y a un segment du marché qui tire son épingle du jeu : le haut de gamme. Les ventes de téléphone à plus de 800 euros ont grimpé de 50 % au premier semestre, selon les chiffres du bureau d’études de marché GfK. Ils représentent 16,5 % des ventes. Visiblement, les accrocs à ces bijoux de technologie ont accepté de suivre sans broncher les hausses de prix toujours plus fortes imposées par les grands fabricants, Apple en tête. Le succès des offres conjointes proposées par les opérateurs télécoms n’est pas étranger à ce phénomène. Celles-ci rendent ces smartphones plus abordables.
Dans l’entrée de gamme aussi, on constate une hausse des prix payés pour les smartphones. Les ventes de téléphones de moins de 200 euros ont fortement chuté ces deux dernières années. Il y a eu un glissement vers les tranches de prix supérieures. Conséquence de ce double mouvement vers le haut, le prix moyen du smartphone ne cesse d’augmenter dans notre pays alors qu’il avait eu tendance à diminuer dans la première moitié des années 2010. On a atteint au premier semestre le niveau record de 410 euros. On nous annonce une nouvelle envolée des prix du haut de gamme à la rentrée avec l’arrivée des premiers téléphones pliables, vendus à plus de 2.000 euros. Reste à voir si le Belge continuera à suivre.
https://www.lesoir.be/240329/article/2019-08-05/les-ventes-de-smartphones-haut-de-gamme-ont-augmente-de-50-depuis-le-debut-de
Écrit par : L'enfoiré | 05/08/2019
Robert Redford - L'ange blond
Acteur, réalisateur et producteur, l’irrésistible Robert Redford s’est fait le héraut d’une Amérique idéale, à l’écran comme dans ses engagements. Portrait d’un homme en perpétuelle quête de liberté.
"Je suis un acteur par métier, mais un militant par nature." Pur produit blond et hâlé de la côte californienne, Robert Redford, né en 1936, a dépassé l’image de sex-symbol qu’on cherchait à lui imposer en n’abdiquant jamais sa liberté. Depuis Daisy Clover de Robert Mulligan, qui l’a révélé en 1965, celui qui se rêvait peintre après un passage par les Beaux-Arts de Paris, a incarné plus que quiconque le versant solaire de l’Amérique, entre persévérance, indépendance, idéalisme et intégrité. De la cause écologique, qu’il a défendue en pionnier, à la critique des dérives des institutions, de Jeremiah Johnson aux Trois jours du Condor (tous deux de Sydney Pollack) en passant par Les hommes du président d’Alan J. Pakula ou L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux (qu’il a réalisé), Robert Redford a mis sa prodigieuse filmographie au service de ses engagements politiques. Loin des feux de Hollywood, dans la nature sauvage de la vallée de l’Utah, où il s’est installé avec sa première femme, Lola Van Wagenen, il a par ailleurs érigé une formidable tribune pour ses combats en fondant, en 1985, le festival de cinéma indépendant de Sundance.
Libre penseur
De son enfance à son dernier film, The Old Man & the Gun de David Lowery, Pierre-Henry Salfati (Martin Buber, itinéraire d'un humaniste) parcourt, au fil d’archives, d’extraits de films et d’analyses de spécialistes (son biographe officiel Michael Feeney Callan
https://www.arte.tv/fr/videos/086861-000-A/robert-redford-l-ange-blond/
Écrit par : L'enfoiré | 06/08/2019
Paul Jorion s'explique ce vendredi en disant être très raisonnable (il n’est pas fou):
https://www.pauljorion.com/blog/2019/08/09/paul-jorion-est-tres-raisonnable-il-nest-pas-fou/
et répondu:
https://www.facebook.com/watch/?v=1535841273349306
Écrit par : L'enfoiré | 09/08/2019
Propagande - L'art de vendre des mensonges
Des statues édifiées à sa propre gloire par Alexandre le Grand jusqu'à l'absurdité inquiétante des fake news, un large panorama de la manipulation des foules à travers les âges. Ou comment tout pouvoir tend inévitablement à raconter des histoires.
Tout a commencé par l'art pariétal. Dans la grotte d'El Castillo, en Espagne, l'empreinte d'une main peinte au pochoir, datant de plus de quarante mille ans, figure la première création d'un symbole. La propagande – manipulation des signes et exploitation du besoin de croire – allait y trouver sa voie, se multipliant en autant de formes qu'elle connaîtrait de définitions. "Lavage de cerveau politique", "attaque délibérée contre la complexité de la pensée" ou "main invisible qui conduit à obtempérer sans en avoir conscience" pour certains historiens et spécialistes, la propagande s'ancre peut-être dans "notre capacité à rester sciemment dans l'ignorance". Inhérente à l'idée même de pouvoir, elle serait aussi essentielle à tout État moderne. Des statues édifiées à sa propre gloire par Alexandre le Grand jusqu'à l'absurdité inquiétante des fake news, ce documentaire richement illustré défait la pelote des fabriques à histoires les plus emblématiques, nommées storytelling par les conseillers en communication d'aujourd'hui.
Illusions et contre-pouvoirs
Outre les célébrations de masse en Corée du Nord, les rumeurs distillées de part et d'autre du mur de Berlin pendant la guerre froide ou les tours de passe-passe de Donald Trump, ce documentaire évoque aussi les manipulations propres à la religion et surtout à l'art, à la fois force d'illusion et contre-pouvoir. "Tout art est propagande. Il ne s'agit pas de celle d'un État puissant, mais du cœur d'un individu", assène Ai Weiwei, le sculpteur, photographe et blogueur chinois, célèbre pour ses performances anti-establishment. Spécialistes des médias, psychanalystes, philosophes ou artistes activistes commentent avec force, archives à l'appui, les mécanismes de cet art du mensonge aussi vieux que le langage.
https://www.arte.tv/fr/videos/075835-000-A/propagande-l-art-de-vendre-des-mensonges/
Écrit par : L'enfoiré | 25/09/2019