Les bienfaits de l'indépendance d'esprit et d'action (02/08/2019)

0.JPGLa semaine dernière,  ce billet rendait hommage à Robert Wangermée  qui disparaissait à l'age de 98 ans .

Dans sa vie, il avait garder l'indépendance de ses opinions.

L'indépendance d'esprit et d'action est devenue très difficile.

 Les communications se font de plus en plus par l'intermédiaire des réseaux sociaux.

Nous sommes entrés dans l'ère Trump, dans l'époque des tweets et des "J'aime".

Alors j'explique, je confirme et signe, le carcan de nos dépendances et de nos croyances...

A notre époque où les réseaux sociaux influencent, plus qu'ils ne suggèrent, en déterminant pour ses consommateurs, la manière de vivre de chacun avec une finalité commerciale plus ou moins cachée.

Au départ, l'idée de réunir les gens entre eux était géniale mais comme toutes les idées géniales, il y a toujours des dérives et quelques personnes qui y trouvent un intérêt bien plus personnel.
L'un influence l'autre jusqu'à la psychose.

Une fois, influençable, l'internaute devient dépendant dans nos manières de penser, sans aucune validation.

Influencé par l'environnement, le travail, l'argent, la publicité et donc des achats, le temps qu'il fait, du groupe, le conjoint, la famille, l'humeur générale, la séduction, la mode, la propagande, le scoop, le choix de vie, la critique, le "qu'en dira-t-on" jusqu'à l'audience que l'internaute pense devoir recevoir pour confirmer ou infirmer son choix à la suite de convictions spirituelles, religieuses ou temporelles qui emprisonnent l'esprit en s'extrayant de toutes ouvertures au monde et à son évolution.

Cette vidéo "Invasion Los Angeles" démontre qu'il y a une résistance.

La Liberté de penser serait-elle visée?

On n'a plus rien de personnel dans cette psychologie restrictive au niveau d'une environnement réel ou virtuel d'un groupe choisi ou non.

Dimanche dernier, le JT parlait de l'augmentation du hameçonnage que cela entraîne par l'intermédiaire des réseaux sociaux podcast.

Dans ce billet, Léopoldine disait "Finalement ta vie est certainement moins complexe que la mienne. Si tu savais les dilemmes qui me tracassent...".

Je n'avais pas relevé cette remarque dans la conversation, mais elle méritait plus de précisions car elle était caractéristique de notre temps.

Arthur me reprochait d'avoir dit "En fait, je m'en fous des convictions des autres … " et j'aurais dû ajouter que je n'en avais pas pour moi-même. 

Je me méfie des convictions sans rémissions et trop dirigistes dans un sens ou dans l'autre en écrivant mes bafouilles.

Chacun doit conserver et défendre sa conviction. dit l'un.

“Toute conviction est une maladie.”, dit le second.

Tout ce qu'on ne fait pas par conviction est péché.”, dit la Bible..

La boucle est bouclée... Nous sommes en plein dans les croyances et le manque de plaisir qu'elles peuvent apporter emprisonnées dans une carcan de conventions.

"Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie.", disait Confucius.

Le mécréant n'est pas attiré par des liens conventionnels et avec les choses de la vie qui n'apportent pas le moindre plaisir.

C'est peut-être aussi une conviction de ne pas en avoir pour vivre plus sereinement dans la liberté de penser.

"Dur dur l'été pour un gars comme Paul..." disais-je à Don Quichotte au sujet du résultat d'un appel de fonds du club de Paul Jorion qui espérait obtenir un montant mensuel par l'intermédiaire de dons, alors qu'au début de la semaine, il n'avait atteint que 10% du but à atteindre en début de semaine. Heureusement, le 30 juillet, cette limite avait été quasiment atteinte le 30 juillet une fois la période de vacances arrivée à son terme.

- Sans vouloir m'en moquer, je me demande ce que lui rapporte ses participations aux conférences et ses livres si Paul informe plus au sujet des rentrées d'argent par son blog. La notoriété, peut-être, mais est-ce suffisamment rentable? En restant dans mon coin, je peux me permettre d'écrire ce qui m'amuse en ne me préoccupant ni de l'audience ni des rentrées financières", disais-je.

- Très souvent tes commentaires donnent le sentiment qu’il est invraisemblable ou surprenant (pourquoi, avec quel but financier,…) que quelqu'un puissent s’investir personnellement pour défendre des points de vues ou des personnes uniquement ou principalement par conviction. En Belgique des dizaines de milliers personnes s’investissent énormément sans rétribution pour faire vivre énormément d’activités culturelles et autres. Ce que tu fais et ce que tu investis comme temps et énergie c’est très bien mais l’évidence est que l’impact est pratiquement nul sauf pour toi-même. Et c’est très bien si cela te convient.  Mais tu devrais savoir qu’il existe beaucoup d’autres sortes d’investissement en temps et énergie sans rétribution au bénéfice des autres avec des impacts substantiels. Mais peut être ne connais tu pas cette autre réalité., était-il répondu très rapidement.

0.JPG- "Avec quel but financier,…", justement aucun. C'est gratuit, aucune demande de dons, pas de droits d'entrée sur mon site. "Investir en temps et énergie au bénéfice des autres" s'appelle du bénévolat bien entenduCela me convient parfaitement de rester dans l’anonymat et de ne pas avoir un impact pour ce qu'on entreprend. Indépendant, je ne suis pas là pour la galerie. Dans le bénévolat dont tu sembles parler, je serais souvent une nullité rendant mes opérations inefficaces et sans plaisir. Il faut se motiver soi-même si on veut réussir une entreprise. Je suis plus théoricien en touchant à la philosophie et pas vraiment un praticien. J'aime les concepts théoriques. Si, jeune, j'avais voulu me lancer dans cette autre voie, j'aurais suivi les cours dans les sciences sociales qui ont aussi beaucoup de débouchés, mais j'ai choisi les sciences techniques liées aux chiffres ou à la science théorique... Toujours le même principe d'avoir les moyens de sa politique et vice versa. Les gens n'essayent pas de comprendre les concepts théoriques... Alors, oui, souvent ils subissent. Les machines n'ont aucun intérêt dans ce qu'elles font. Elles sont un peu comme les petits singes de la sagesse...". Dans le futur, je ne vois pas beaucoup de problèmes à être dirigé par des machines. Dans l'avenir, les machines ne tomberont plus en panne, ne seront ainsi jamais en grève, ne demanderont qu'une révision à terme échu même si, cela demande de gros investissements pour rester dans la course... Elles plaisent aux patrons d'entreprises, à l'économie et remplacent de plus en plus les Hommes. Elles plairont dans leur jugement à plus de monde, si... 

- En adulant ce que tu nommes « des machines, tu oublies un paramètre fondamental qui est que les machines sont inventées et produites par l’homme et pour « qui » et pour « quoi faire et ne pas faire » . Si tu n’as pas confiance en l’humain qui crée ces machines alors quelle contradiction en préférant les machines à l’humain ? Il serait plus adéquat de postuler la complémentarité de l’humain avec les machines qu’ils a créés.

- J'ai oublié d'écrire un point principal: Je n'ai pas peur des machines, mais je pourrais l'avoir de ceux qui les développent. Trump a raison au moins dans le cas d'avoir peur d'être espionné par Huawei parce que c'est possible. Je veux pouvoir consulter les scripts, les paramètres choisis que l'on y introduit avant l'appel des logiciels et espérer pouvoir toujours lire le code. Le grand problème du monde du numérique est la mobilité des développeurs informatiques qui passent de société en société. Ce n'est pas les documentations écrites qui changeront quelque chose, le temps de les mettre à jour, elles sont déjà obsolètes. Celui qui doit reprendre ce qui a été écrit par un codeur précédent est très difficile et ingrat et souvent il vaut mieux réécrire plutôt qu’amender. La complémentarité existera en fonction de la rétrocession des bénéfices à tous les humains que les robots, humanoïdes, logiciels remplacent. En France, il est question de taxer les GAFA  alors qu'il faudrait taxer toute l'économie numérique pour compenser la perte des emplois des hommes qu'elle a engendré  podcastpodcast.

- Suite à cette clarification de ta part, il me semble clair pour tous qu’il est et sera de ne pas faire confiance aux machines sachant qu’il est et sera impossible d’accéder à quelques codes et/ou documentation fiable maintenant et dans le futur. C’est ta constatation et c’est la mienne. Donc nous sommes d’accord sur ce point crucial. Aussi longtemps que les États ne régulent pas le système fou qui nous conduit au néant et ce dans tout les domaines y compris celui du codage des machines alors ce sera l’apocalypse.

0.JPG Le problème est que les ÉTATS NE SONT PAS CAPABLES DE RÉGULER LE SYSTÈME sous le paradigme du numérique. Les États ont abdiqué depuis le début. Aucune entreprise étatique ne produit du matériel numérique (hardware) ou développe des logiciels (software) même si les deux milieux fournisseurs et consommateurs se rejoignent en bout de course dans leur intérêt propre comme les côtés pile et face d'une même pièce, le yin et le yang. Demande ce que connait un politicien des concepts du numérique et tu comprendras l'ignominie de ceux qui sont à la base du politique. Ils ne connaissent rien. Ils cherchent des voix auprès de gens connus dans le foot ou le spectacle. Baiser les autres et eux-mêmes, ça ils savent tous faire tout en tirant leur épingle du jeu... Qui sont les États? Ils sont constitués de communs des mortels (j'en suis un) qui doivent voter qui n'ont pas reçu une minute de cours en politique dans une université digne de ce nom. Si tu poses la question qu'est-ce la géopolitique, tu serais amusé par les réponses. Un politologue le peut. Un philosophe, le peut quand il n'est pas juste sorti de l'école, mais qu'il connait la vie depuis belle lurette après l'avoir analysé. La politique, cela ne s'apprend pas dans la rue, mais sur les bancs de l'école. "Prosus: la plus grande société internet européenne que personne ne connait". Cette spin-off de Naspers a une capitalisation boursière de 100 milliards de dollars. C'est dire qu'en étant européen, elle devrait sortir de l'ombre avec des idées reliées aux États. "Tik Tok est un concurrent de Facebook, mais les politiciens restent de marbre". Je ne suis pas pessimiste aujourd'hui et le serai encore moins sur le devenir du rôle des États de demain si tout est sous contrôle et que le numérique qu'ils promeuvent, passe le Rubicon de leurs soucis. L’histoire nous apprend que les changements surviennent souvent très rapidement suite à un élément déclencheur qui émerge quand le contexte lui est propice.0.JPG

- Ton avis tranché et caricatural sur les hommes politiques et donc sur la politique m’indique que tu ne connais pas le fonctionnement interne des partis politiques. Cet avis est quelque peu similaire à certains échos que l’on entend dans les entreprises du style, mon chef est con et stupide parce qu'il ne connaît pas les sujets qui sont ma spécialité. Et ainsi de suite par rapport à la hiérarchie. Alors que la règle de base du fonctionnement d’une équipe est de déléguer les activités et responsabilités à ceux qui les effectuent bien mieux que le responsable d’équipe. Un parti politique fonctionne de la même façon. Je ne sais si tu connais de l’intérieur les cabinets ministériels ? C’est là que tu trouves les compétences pointues nécessaires au fonctionnement du ministère MAIS les choix de ces personnes et de leurs compétences respectives se fera au départ en fonction de leurs adhérences au choix idéologique du parti en charge de ce ministère. Exemple, si l’idéologie du parti en exemple est qu’il n’y a pas de réchauffement climatique, le choix de l’expert dépendra de son cursus universitaire et autres en rapport avec le sujet climatique. On choisira dans ce cas quelqu'un qui a défendu une thèse de doctorat par exemple sur le sujet. De même on fera appel à des professeurs d’université qui se verrons demander un rapport sur le climat ou l’énergie en fonction du contenu de leurs cours et des sujets qu’ils défendent lors de conférences. Donc la base du projet du parti ou l’idéologie qu’il défend est le fil conducteur quant aux choix des membres du cabinet. Quelques fonctions telles que la gestion des budgets du ministère en question ne demandera pas quelqu'un qui défend une idéologie mais plutôt quelqu'un de très compétents dans la gestion de budgets. Tout ceci est la face cachée de l’iceberg. Le seul chapeau qui est visible est celui que tu connais ou vilipende de tous les sommets de son incompétence par rapport à ce que toi tu considères être ta spécialité et ton domaine de compétences. Le MR choisira plutôt Bruno Colmant comme chef de cabinet (il y a presque 20 ans déjà) et de Reynders, ce qu’il ne ferait plus aujourd’hui. Pourquoi ? Les Écolos choisirons plutôt un profil très différent même si professeurs d’université ou autres personnes engagées depuis des années dans la défense d’une agriculture alternative par exemple. Tout ceci ne nous dit pas qui a raison et qui a tort. Ceci nous montre que ce qui est fondamental est de faire des choix idéologiques suivît logiquement par des choix de personnes. Un choix de société c’est un choix politique. La technologie qu’elle soit digitale ou autre n’est qu’un outil qui se doit d’être au service de la société et de son économie. Les dérives majeures des sociétés anciennes ont provoqués la mise en place des systèmes politiques et des états modernes. Ces états sont très imparfaits tout comme les partis politiques. Je suis évidemment d’accord avec cette réalité. La globalisation économique et surtout financière a provoqué un vide de pouvoir politique. La finance contrôle la plupart des médias dont l’objectif est de caricaturer le rôle des États. Si nous tombons dans ce piège qu’ils nous imposent progressivement, la suite logique sera la dictature de fait qui nous sera vendue au nom de la sacro-sainte efficacité des technologies. A chacun de choisir son camp, le mien n’est pas celui-là. Lorsque un pouvoir politique choisit de réduire le personnel de l’ISI (inspection spéciale des impôts) l’objectif n’est pas de donner plus de temps libre à ces spécialistes pour mieux s’occuper de leurs petits-enfants. L’objectif est d’améliorer l’efficacité économique et financière globale en réduisant l’efficacité de tous ces chercheurs de poux sur le dos des puces. Maxime bien connue je suppose. Dans ce cas le rôle de celui qui chapeaute l’iceberg ministériel est d’être capable de convaincre monsieur tout le monde que la décision prise n’est pas celle que certains voudront vous faire croire mais qu’elle est exactement son inverse, c’est ce qu’on nomme du marketing ou de la communication. Qui sont les outils au service de l’idéologie que cet exemple de parti politique promeut? Sans contrepouvoirs réels il est très difficile de rétablir et d’expliquer qu’elle est la réalité des conséquences pratiques résultant des décisions prises. Voici ou nous en sommes aujourd’hui. Quant à l’éducation judéo-chrétienne je ne sais ce que cela signifie en pratique. Si je me réfère à ce que tu constates chez les « gens », cette éducation judéo-chrétienne est très peu répandue si elle se limite à ce soi-disant aimez vous les uns les autres. Au sujet de la psychologie, il est de loin plus réaliste de reconnaitre sa complémentarité avec la sociologie. Ce sont deux sciences qui ne s’oppose pas mais se complémentent.
0.JPG- Bien entendu. Tout cela est totalement ou partiellement vrai. Je parais parfois paradoxal mais il faut l'être en tirant la corde au moins de deux côtés si ce n'est pas plus encore. L'appartenance à un parti-pris l'empêche. L'implication démocratique est influencée par l'instantanéité de Twitter, de Snapchat, de Facebook et des chaînes de médias d'information en continu inféodées à une presse de gauche ou de droite. Jusqu'ici, les technologies modernes renvoient aux instincts primaires du conflit et de la division comme mamelles de la colère et du ressentiment qui l'emportent sur la réflexion avec une vigilance trompée par les émotions portée par un discours moralisateur parfois même sans aucun fondement. Tout est devenu flou entre le fait à disposition et l'objectif à atteindre, entre fiction et réalité, entre mensonge et vérité dans une "fausse équivalence". Le Système est pervers tout comme ses risques. L'éducation judéo-chrétienne, très peu répandue?Tu veux rire ou quoi? Elle est très sensible au contraire. Il y a peu de pratiquants, mais beaucoup en sont emprunts dans leur façon de vivre qui se retrouvent dans les interdits qui existent dans cette éducation ou idéologie et empêche d'oser dire ce qu'on en a en soi. Et on y aime propager ces freins en tout. Sur cette antenne, je ne suis que le rapporteur ou le notaire des "Réflexions du miroir", de celles du passé et du présent. Je ne "crois" plus ni dans dans le temporel ni dans le spirituel. Le verbe "croire" est sorti de mon vocabulaire pour être remplacé par seulement "penser".  La psychologie se lit avec une loupe, se photographie dans un portrait et se découvre sur un dessin ou une caricature. S'il est bien fait, tout le caractère de la personne s'y trouve. Voici quelques photos de portrait qui sont assez expressives...  Les photos de groupes le sont en général beaucoup moins. La sociologie se lit en prenant un objectif grand angle et en plus, en hauteur en espérant que tout le monde qui est représenté en dessous réponde a des attitudes identiques pour prendre des moyennes communes et en tirer des tendances fournies par les statistiques en courbe en cloche de Gauss. Cela en oubliant les particularismes de ceux qui ne pensent pas comme les autres. C'est ainsi qu'on met Paris en bouteille. 1.JPGEn informatique, j'ai très bien les bases de données relationnelles, à déterminer celles qui fonctionnent et celles qui ratent. Le "One to One" ou le "One to Many" fonctionnent. Le "Many to Many", jamais sans intermédiaires ou sans artifices parfois articiels. Trop, c'est trop. La raison se retrouve dans la théorie des ensembles avec ses cercles qui s'intègrent l'un dans l'autre et des points qui s'y éparpillent dans l'un et/ou l'autre à l'intersection des cercles. On retrouve le phénomène dans les couleurs en synthèse additive ou soustractive, qui permettent de créer des millions de nuances dans notre spectre visible. Les "partis-pris" sont exactement les problèmes des informateurs belges chargés par le roi en mettant entre parenthèse leur propre appartenance politique pour créer un gouvernement démocratique élu en donnant raison à la masse la plus importante. Les convictions idéologiques reviennent à la rescousse pour contrecarrer nos nouvelles idées et les objectifs qui ont changé dans le temps. 0.JPGLe CDH préfère entrer dans l'opposition pour éliminer les responsabilités. Écolo refuse de parler avec un parti sur lequel il a lancé des invectives. Les fameux programmes sont dans les jambes. La plupart des électeurs qui n'ont pas de cartes de partis, pourraient s'en foutre et vouloir un gouvernement le plus rapidement possible après avoir éliminer le radicalisme des extrêmes qui font peur. Bien diriger, c'est justement de trouver des accords sous forme de compromis sans compromissions même avec des ennemis conceptuels même si les résultats sont plus lents à s'enregistrer. Sinon, on est reparti pour un nouveau record de jours d'affaires courantes de convictions déchirées. En y réfléchissant, il faudrait un rêveur qui imagine sur un pied et un comptable qui chiffre l'utopie potentielle sur l'autre. Gouverner, c'est prendre des décisions au coup par coup et non globalement par l'intermédiaire d'acceptations globales suivant des idéologies partisanes. Nous n'en sommes plus là.
A l'étage du dessus de la sociologie, il y a l'anthropologie. L'anthropologue passe quelques temps avec des peuples souvent primitifs pour les analyser et revenir avec un rapport global croyant avoir tout compris avec quelques images rapportées. Écrire une biographie, c'est autre chose. J'ai écrit la mienne. Cela n'intéresse personne? Celle de Johnny Halliday "Dans mes yeux", j'en ai parlé dommage qu'il a usé d'un nègre pour le faire. Les bénéfices d'une telle opération sont ailleurs: apprendre à se connaitre soi-même dans son environnement et celui d'un autre autobiographe et ce n'est pas une mince affaire.
"Comment je suis devenu extraverti", un billet de 2014...
Réponse peut-être: en étant spécialiste de rien, éclectique, en dispersant quelques compétences de manière généraliste.


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Conclusion toute personnelle

Je me suis arrêté ici, en demandant un joker, pas pour jeter le gant, mais parce que cela pouvait se poursuivre encore par d'autres arguments, par d'autres tentatives de convaincre l'autre sans y parvenir totalement... comme aux Échecs dans un Pat avec la partie qui reviendra sur la table de jeu sous un autre angle.

En politique, le socialisme n'a fait que promettre même ce qu'il ne pouvait consciemment jamais réaliser complètement à cause d'une géopolitique qui impose ses propres lois souvent contraires. Pour ce faire, il s'attire le maximum de monde autour de lui.

Le (néo)libéralisme arrive comme comptable avec sa calculette magique pour prouver que les rêves ne deviennent réalité qu'en leur apportant un budget nécessaire et suffisant. Pour ce faire, il cherche les gens les plus sont les plus compétents pour réaliser ses projets mirifiques.

Où le trouve-t-on, ce budget, si ce n'est par les taxes dans les poches des gens?

Le mal/bon_heur c'est que les objectifs ne sont pas souvent les mêmes pour chacun d'entre nous même dans une même idéologie.0.JPG

“Une conviction qui commence par admettre la légitimité d'une conviction adverse se condamne à n'être pas agissante.” dit encore quelqu'un.

C'est ce que dirait probablement Trump quand il n'y a pas d'objectivité et quand l'autoritarisme prend le dessus en disant j'ai raison et les autres tort.

En résumé, ne pas être dépositaire des bonheurs et malheurs du monde des humains et de leurs travers, c'est ce que j'ai voulu l'exprimer dans le billet "Tout cela au nom de Darwin".

et aussi, cet autre "Le cerveau est câblé pour obéir" qui apporte une preuve de plus que les autorités ont  des moyens à mobiliser pour organiser les vies des autres de manières globales...   

Ma stratégie dans mes mini-livres hebdomadaires qui ont souvent imposés des semaines de gestation, s'il en existe une, consiste à essayer de montrer et non dire, de décrire le contexte le plus large possible, de rendre compte de l'expérience vécue dans un tableau espéré réaliste pour qu'un lecteur détermine par lui-même la norme de comportements humains.

En faire une rentrée d'argent supplémentaire, ce n'est plus un plaisir et cela devient un travail rémunéré et je n'en ai plus envie.

Pendant beaucoup d'années, j'ai exercé des fonctions en ligne dans le Système et j'ai donné à la société avec plaisir mais sans convictions que ce soit la meilleure manière d'agir seulement en fonction de mes compétences et de mes capacités.

Probablement, la fin justifie-t-elle les moyens dans un monde de gagnants...

Tout dépend de quelle fin, il s'agit.

Les survivalistes conservateurs avec des nationalismes qui se retirent derrière des frontières anciennes pour se rassurer, ont vécu.

A la retraite, j'ai choisi par impulsion le challenge de l'écriture sous cette forme, sans aucune intention d'influencer quiconque dans un sens ou dans l'autre avec peut-être l'inutilité de le faire.

L'homme est une passion inutile." disait Jean-Paul Sartre et il a raison.

Je pensais que cela ne durerait pas, mais cela fait près de 15 ans que cela continue à rester durer comme on dit chez nous.

J'y ai pris un certain goût à la curiosité des événements avec plaisir même si certains penseront qu'il ou elle est bancale...

Si j'avais su dessiner ou pu faire de la musique autant que j'aime l'écouter, je serais passer à un autre outil de l'expression humaine.4.JPG

Être sans famille permet de réunir cent familles particulières toutes différentes comme les acteurs de théâtre et de cinéma mais de manière cool avec l'humour en porte-bagage.

L'humour est une langue étrangère auquel il faut seulement ajouter des sous-titres et souvent des compléments informels.

Tant que dans une relation humaine, on en retrouve un plaisir en commun dans un échange parfois dur ou une confrontation d'idées sans en faire une profession de foi, cela peut se dérouler de manière agréable.

Pour tout dire et comprendre nos différences, faut-il être porté sur la sociologie ou sur le psychologie?

J'ai choisi cette dernière.

La psychologie de groupe, je n'y crois pas vraiment et encore moins sa thérapie si ce n'est dans le cas particulier de l'alcoolisme ou de drogue.

Le bonheur est un fourre-tout qui ne se donne pas à la petite cuillère sinon sous forme d'antidépresseur.

La nouvelle méthode avec la Société civile ou RIC est à tester mais je ne suis pas sûr que cela tiendrait longtemps car les gens ont des rêves parfois très personnels...

0.JPGTout pousse à agir individuellement en tirant ses marrons du feu quand la confiance n'existe plus et qu'elle ne paye plus.

L'informatique a permis de complexifier ce qui était simple à ses débuts comme en 69 dont je parlais la semaine dernière. Début qui a pourtant permis de poser le premier pas de l'homme sur la lune avec beaucoup moins de puissance de calcul.

La vie privée à l'ère du numérique n'existe plus non seulement parce qu'elle est captée pour des raisons commerciales, mais aussi parce qu'elle crée une dépendance influencée par des préjugés. 

Cet individualisme ne signifie pas un renoncement pour se regarder en permanence dans son miroir ni à ne pas réagir quand la cause demande de passer à l'action.

"Dans le passé, la situation de la particratie pouvait être grave mais pas désespérée, aujourd'hui, elle pourrait être désespéré, mais ce n'est plus grave", pourrait-on dire avec humour.

Il n'y aura pas beaucoup de commentaires de particuliers à la suite d'un tel article parce que tout le monde se rend compte en secret qu'il est impliqué d'une manière ou d'une autre dans le Système.

Les commentaires, je les récolte de-ci de-là avec l'esprit critique ajouté pour confirmer ou infirmer ce qui est écrit dans l'article.

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Est-ce de l'amour de soi ou du narcissisme?

Bof... à quoi cela servirait...

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Le S&V du mois d'août

0.JPG Un titre surprenant: La théorie de la bêtise: l'intelligence n'est qu'une illusion

"Le comportement fonctionne de façon superficielle avec un esprit plat d'une personnalité ancrée dans l'inné, l'inconscient enfoui, focalisé sur l'attention, interprété à la volée qui fait illusion grâce à sa vitesse d'exécution ... tient comme l'ordinateur quantique....  

"Capturer l'esprit est une entreprise risquée. Structurer le psyché n'a jamais été très concluant", ajoutait un lecteur en préambule au début du magazine.

Le subconscient est pétri de convictions, de caractères, de principes et de préférences.

L'identité est illusoire en se construisant par la mémoire, les expériences vécues dans un environnement particulier dans l'instant présent.

Mais elle n'est pas stable et immuable puisqu'elle est manipulable par des suggestions ou interprétations qui se verront appuyées par des émotions qui apportent des plaisirs immédiats et temporaires plus que par la raison qui vise le long terme.

 

Faudrait-il alors penser à recourir à la PMA pour diminuer la bêtise?

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A lire

"L'individualité humaine et l'indépendance de l'esprit dans la société moderne"  écrit par  Emile Montégut

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Préambule: "On ne trouve pas à la société d’autre cause, à la civilisation d’autre fin que l’individu. On possède ainsi un critérium infaillible pour juger du degré d’excellence des gouvernements : ils sont plus ou moins bons, selon qu’ils se rapprochent ou s’éloignent de l’individu, et surtout selon qu’ils facilitent ou entravent son développement. Tout gouvernement fondé en dehors de l’individu est donc contraire à la civilisation. Plusieurs fois cette expérience a été tentée par suite de circonstances où la liberté semblait offrir les plus grands dangers, et toujours cette tentative a eu le même résultat, à savoir l’immoralité et la décadence. Deux de ces tentatives surtout sont mémorables : dans la première, l’âme humaine a failli périr; la seconde, qui dure depuis trois siècles, après avoir maintes fois fait dévier la société, n’a pu encore réussir qu’à moitié, et ce qui prouve bien que cette tentative est condamnée par la force des choses, c’est que, dans cette longue bataille de trois siècles, partout où l’individu a triomphé, la vie s’est développée sans obstacle; partout où il a échoué, elle s’est éteinte, si bien que l’apologie de l’individualité humaine est contenue dans l’histoire des efforts tentés contre elle. C’est cette excellence de l’individualité et cette absolue certitude du danger que courent les nations, quand elles la laissent".

Ce fascicule de 37 pages explique cela bien mieux que je ne peux le faire psychologiquement et historiquement.

L'auteur, Emile Montégut, a vécu au 19ème siècle et ce qu'il a remarqué, est encore plus vrai aujourd'hui.

Aujourd'hui, c'est de la géopolitique mise sous forme poétique.

Demain, ce pourrait ressembler à un "Undeground Bases And Cloning" à force de socialiser en groupe dans un monde serait semblable, amalgamé et cloné.

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Dimanche dernier 

J'écoutais La Première dès 07:30.3.JPG

Ilios Kotsou revenait sur l'importance de la joiepodcast

Oui, pour garder la joie, il faut être perméable à son environnement, être curieux de tout sans en être profondément influencé, pour rester capable de refermer le ban, de casser tout immixtion néfaste et négative pour soi-même et garder son intégrité.   

Ensuite, il fut question des films "Un éléphant ça trompe énormément" et "Nous irons tous au paradis" réalisés par Yves Robert et Jean-Loup Dabadie:podcast


Deux films que l'on ne referaient peut-être pas aujourd'hui, malheureusment.

Ma matinale se terminait par l'interview du dessinateur Dubus sur ce qui, pour lui, serait un "été idéal":podcast

Sans être une copie conforme, j'aime les vacances mais pas en juillet et août, mois pendant lesquels je suis en général chez moi en faisant du jogging et du vélo pour me dégourdir les jambes.

Mon épouse, chargée de notre intendance, s'occupe aussi des valises comme tous ministres de l'intérieur.

Dans mes billets, je prends les caricatures de Pierre Kroll et les dessins de Nicolas Vadot qui m'ont accordé ce droit.

Dubus suit le style de Kroll sur la Libre et la DH.

C'est peut-être pour cela que je ne l'ai pas contacté.

Nous vivons dans un monde d'émotions mais il ne faut pas se laisser envahir par elles.

S'exprimer, c'est toujours s'exposer et se rendre vulnérable si on n'y trouve pas de plaisir pour tenter de comprendre l'autre en gardant la tête froide..

"Pas de mal à se faire du bien"...encore un autre vieux billet, si besoin était...

Le Vif de cette semaine parlait de Armel Job sous le titre "Ceux qui me font penser autrement des humains", disait "Écrire c'est une façon comme une autre de donner envie de lire et pas pour éclairer leur œuvre personnelle ou pour faire parler d'eux. Je ne conçois pas un jour sans lecture. Quand on lit beaucoup de romans, on se montre plus prudent dans la vie. Comprendre la complexité de l'être humain dans un roman commence par décrire un personnage ordinaire de manière stéréotypé qui ne devient quelqu'un que quand on le fait agir dans une situation extraordinaire et qu'il se débrouille pour être ce qu'il face aux événements et pour se déterminer. ".

0.JPGJe n'ai pas des milliers de livres dans ma bibliothèque comme Armel Job, mais je suis d'accord.

Rester ouvert, curieux de tout, c'est oser en parler avec les mots ou les images qui sont les plus proches de nos pensées au moment où on le veut et peut l'exprimer.

Selon Illios Kotsu avait un autre conseil, le bienfait de l'auto-compensation podcast

Peu d'audience, peu de commentaires?

Le titre du livre de Dubus "On s'en bat les couilles", me convient parfaitement pour terminer ce billet avec mon invité Don Quichotte que je remercie, même si parfois il faut casser la voix par des chansons.

 

Eriofne,

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