La Chine vue par un autre voyageur (2-2) (24/11/2019)
Le billet précédent racontait l'aventure de Don Quichotte lors de son voyage relativement court de 3 semaines en Chine. Ses visions étaient, comme il le disait, une suite d'impressions sommaires d'un touriste précédé par un guide représentant d'une agence de voyage.
"C'étaient la première fois que j'allais en Chine, j'avais le coup de foudre pour le pays et je ne comprenais rien", disait Bernardo Bertolucci.
Je suppose que l'incompréhension doit être souvent le cas à comprendre la Chine lors d'un premier contact avec le monde chinois.
Voici donc, mes réactions à froid vues de l'extérieur...
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Bonjour Don Quichotte,
Tout d'abord, je te remercie d'avoir honoré mon blog par le récit de ton voyage avec de tels détails comme je les aime.
Permets-moi d'ajouter quelques points plus personnels en complément.
Dans mon "A propos", il est dit "Les voyages dans des pays qui me sortent de mes habitudes ont ma préférence pour revenir raconter ce que j'y ai ressenti.". De tous les pays par lesquels je suis passé en voyageur de vacances et qui m'ont intéressés, j'ai tenté d'en écrire mes ressentis par un rapport en reprenant les points positifs et négatifs dans le même esprit. Cela veut dire qu'il pouvait aussi être en partie menteur par omission car il y a toujours l'espace et le temps qui jouent de concert pour faire évoluer impressions et interprétations. Je ne pense pas aller en Chine, un jour, parce que je ne me sens pas attiré par le pays pour diverses raisons comme l'absence de liberté de pensée, de multipartisme et le flicage de la population par la reconnaissance faciale.
Dans un pays de 9,6 millions de km2 et de 1,5 milliards d'habitants comme la Chine, il est certain que l'opinion d'un voyageur occasionnel ne peut être partielle sans être partiale pour autant. Vu l'énormité de son territoire, l'histoire s'écrit dans l'espace et dans le temps et ce qui est vrai quelque part à un certain moment, ne l'est pas ou plus à d'autres endroits ou en d'autres temps.
Comme je l'écrivais dans mon billet initial "Nuis de Chine Nuits câlines", le but du site "Reflets de Chine' du franco-chinois "Hengxy" alias Alain Libie, voulait éclairer les Occidentaux sur la vie en Chine en dehors de la vision des médias étrangers. Il m'a beaucoup appris sur la Chine même si certains contacts furent parfois rugueux avec lui. Depuis février, son site est resté indisponible avec la mention "Get Ready... Something Really Cool Is Coming Soon". Le mot "Soon" peut parfois devenir "never" pour des raisons spécifiques à son auteur ou à son environnement.
En 2011, sous son nom propre et non plus sous son pseudo de Hengxi, il écrivait une dernière fois sur Agoravox.fr "Que reste-t-il du communisme en Chine ? Rien et beaucoup"
Dans la foulée, j'ai parcouru quelques articles qui traitaient de la Chine comme sujet de discussion et ma réaction première a été de me demander si tous avaient frôlé le sol de Chine ou s'ils prenaient le relais des médias officiels.
"La Chine se prépare à une guerre commerciale depuis plus d’une décennie".
"Chine, nouveau centre mondial de l’espionnage de masse (Politique étrangère et Politique intérieure)"
Quand tout est maintenu sous le manteau ou par la force, tout est possible.
En Belgique, nous sommes intéressés par la Chine pour des raisons souvent commerciales.Il y a un an, on écrivait: "La Belgique et la Chine ont procédé mercredi à la signature de sept accords de coopération, "un pas important dans le rapprochement des deux pays", à l'issue d'une rencontre entre Charles Michel et Li Keqiang.
De nombreux contacts ne sont pas rares. Notre princesse Astrid était récemment en Chine, accompagnant des chefs d'entreprises qui espèrent signer des contrats avec la Chine et pas pour régler des contentieux politiques:. La Wallonie, oserais-je dire "toujours en construction", est sur le branlebas de combat et déroule le tapis rouge pour les Chinois en accueillant la société Alibaba et en espérant attirer plus de Chinois.
Un sujet qui fâche comme les Droits de l'Homme ou au sujet des Ouighour, est non avenu .
Bruxelles est le cadre de visites de beaucoup de Chinois souvent en groupe. J'ai essayé de poser la question "Where are you from?". Il n'y a que les plus jeunes qui sont arrivés à comprendre mon anglais primaire. Mais, l'appareil de photos numériques perfectionnés ou les tablettes n'avaient aucun secret pour eux du plus jeune au plus vieux (Clic pour photos).
Je possède plusieurs GEO sur la Chine mais qui datent tous de la fin du 20ème siècle. Vu la rapidité des changements en Chine, c'est dire qu'ils ne sont plus qu'un pâle reflet des réalités d'aujourd'hui. J'en parlais déjà quelque peu dans "Nuits de Chine, nuits câlines".
L'approche de "Lonely Planet" au sujet de la Chine dans sa "Bible à l'usage des grands voyageurs" dont je possède la version de 2008, est trop généraliste et doit être aussi réactualisée. Onze ans d'écart type pour la Chine ne se détermine pas dans la dispersion des valeurs d'un échantillon statistique et de sa variance par rapport à la moyenne.
Dans "Astrologie chinoise par la pratique", j'ai tenté de suivre à distance et dans le temps, année après année, l'évolution de la Chine de 2010 à 2018 par le filtre de son astrologie très particulière.
Lors de la célébration du 70ème anniversaire de la République populaire de Chine, L'émission 28' de ARTE du 30 septembre dernier, se posait la question "La Chine veut-elle imposer sa vision au monde ?" dans un débat (Podcast: ) depuis que la Chine est devenue la 2ème puissance économique et qu'elle veut devenir la première.
Une autre fois, il était question de "La nation de l'enfant unique" qui avait créé entre 1979 et 2015, des avortements avancés, des stérilisations forcées, des bébés abandonnés - parfois enlevés pour les faire adopter à l'étranger.
En parallèle, le bras de fer se perpétue entre la nouvelle politique de protectionnisme de Donald Trump et celle de la Chine avec l'Europe qui est prise entre deux feux.
Les vidéos de "Invitations au voyage" me paraissent significatives de ce qu'est la Chine même si Don Quichotte n'a pas eu son périple qui passait par là.
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"Le monde entier est en burnout",
... dessine Nicolas Vadot
Les manifestations de déroulent en Amérique latine, en Iran, en Algérie, au Liban, en Israël, en France et à Hong Kong pour des raisons diverses qui vont de l'envie de plus de liberté, de plus de démocratie ou de son maintien ou de plus de moyens financiers pour garder le pouvoir d'achat ou encore pour simplement éradiquer de la corruption.
L'Iran se cherche un autre destin.
La Bolivie aussi
En France, ce sont les budgets qui sont dans le rouge et les plus pauvres qui ne font pas partie du "système" et qui se rebellent.
La corruption ronge plus ou moins tous les États.
Pour y répondre, dans les démocraties, on la dénonce mais c'est cause toujours.
Quand on a une gueule, c'est pour parler et pouvoir s'en servir apporte une compensation indéniable.
En Chine, c'est ferme ta gueule et continue à travailler en silence.
En fait, on n'a jamais ce qu'on veut entièrement...
Pour corser l'affaire, il y a aussi les conflits de générations
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L'Europe ne s'est pas fait voir chez les Grecs, comme dit l'expression, mais elle l'a dénigré et son ministre Nicos Vernicos n'a pas manqué de déclarer que "Si les Européens étaient venus investir ici, on les aurait accueilli à bras ouverts. Les seuls qui sont venus, ce sont les Chinois".
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Conclusions de "Réflexions du Miroir"
"Influencé par je ne sais quoi, je préfèrerais aller au Japon qui est pourtant tout autant confronté avec le contraste entre la tradition et la modernité", écrivais-je.
S'adapter à son actualité comme il vient, c'est espérer toujours trouver plus de positif que de négatif dans son présent et son futur.
La plupart des Chinois sont fiers de leur pays et voient demain meilleur qu'aujourd'hui alors que les Occidentaux ne recherchent plus que des bienfaits dans leur passé.
Quant aux Droits de l'Homme, les Chinois les voient dans un potentiel de futur lointain.
Le film "Voyage en Chine", sorti en 2015, présente son héroïne à la recherche d'un fils décédé quelque part et là tout change.
Réfléchir à la Chine, c'est dépendant de sa sensibilité et de son environnement, un peu comme peuvent le faire les polémistes envers le cinéaste Polenski qui préconisent de ne pas aller voir son film "J'accuse" en représailles.
C'est-à-dire, très personnelle, un peu comme la dérive des continents le préconisait...
Personnellement, ce film comme tous les autres, j'attendrai dans mes pénates qu'il apparaisse programmé à la télé.
Et pour finir, je suis allé rechercher les anciens dessins de Nicolas Vadot concernant la Chine. Ils révèlent la différence de relations qu'ont eu Obama et Trump avec la Chine.
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Version Obama |
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Version Trump |
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Quelle est la similitude entre l'ancien président Sarkozy et le président Xi Jinping?
Leurs épouses, toutes deux chanteuses.
Carla Bruni pour le premier et Peng Liyuan pour le second...
Elles recueillent donc les confidences de leur "prestigieux" président sur l'oreiller.
C'est aussi une occasion de constater le pouvoir des femmes sur les hommes et vice versa...
Carla Bruni, on connaît.
Peng Liyuan, un peu moins par ici, même si elle est très connue en Chine par ses chants patriotiques..
A vous de dire celle que vous préférez...
Je profite de l'occasion pour dire que Nicolas a sorti un nouveau livre de dessins avec le titre "Mais comment sommes-nous tous devenus aussi cons et allons-nous le rester?" avec la préface de Alex Vizorek qui dit : "Le tout saupoudré d’un évident sens de la provocation, il est de droite quand il traite les sujets de gauche (des gilets jaunes par exemple) et de gauche quand il traite les sujets de droite (du capitalisme)".
N'est-ce pas la meilleure manière d'aborder les problèmes de notre actualité?
Eriofne,
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25/11/2019:
Une promenade matinale et quelques compléments d'information sur la Chine et d'autres extrapolations.
1. Le livre de Jean-Pierre Raffarin "Chine, le grand pardoxe". Avec des noms de paragraphes comme "Modèle improbalbe", La fin du mine de rien", "Nos certitudes ébranlées", "Le réveil a sonné", "Gérer ses diversités".
Bonne nouvelle, en démocratie, c'est que 51% de la population qui vote, seront contents d'avoir voté alors, qu'ils n'auront pas, de fait, raison sur tout dans le futur.
Mauvaise nouvelle, c'est que 49% devront assumer les décisions des 51%
2. Le Monde diplomatique du mois, avait deux articles dont les titres sont évocateurs:
- "Pourquoi le capitalisme n'est-il pas né en Chine?"
<----- 3. Le Paris Match : "La Belgique en Chine" et
4. Le fils de Charles de Gaulle qui exprime ses souvenirs sur son père:
"Pour lui, la vie n'existait pas sans Créateur et trouvait que la religion catholique était plus humain et qui accompagne le mieux la fin"
"Il avait une idée républicaine du commandement des armées avec le respect de la Constitution de la Vème République"
"Il n'était pas un homme à femmes parce qu'il n'en avait pas le temps". (amusante réflexion quand cette semaine est consacrée à l'égalité, contre la violence envers les femmes)
"Son dernier défi est d'être centenaire en 2021"
5. "La face noire des Gilets jaunes" Premier anniversaire, faible mobilisation, mais confisquée par les black blocs dans une France radicalisée"
Le nihilisme aime démolir mais sans reconstruire ce qu'il a détruit.
C'est sur cette vague que surfent souvent les extrémistes de gauches et de droites.
6. Dans L'Echo, J.F. Marmion écrit en titre "La connerie humaine s'alourdit à mesure qu'on l'explore".
Avoir des connaissances et posséder de la culture, c'est bien, mais savoir ce qu'on en fait avec intelligence et pas uniquement mélangée avec les émotions, c'est encore mieux.
Les cadres perdent aussi la boule en se voyant dans la cuisse de Jupiter.
7. Greta Thunberg on la vu à la télé quand elle était l'ONU. La Chine sait ce qu'est la pollution et les gaz à effets de serre et se fout du climatoscepticisme de Trump
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Aujourd'hui, le sens de ce qu'est la solidarité est le plus mal compris.
En principe, elle devrait fortifier l'ensemble. La Chine le fait. L'Occident ne parvient même pas à prendre ses responsabilités ensembles et accorder leur violon.
Être curieux, c'est l'être sans particularisme et intégrer les idées des autres aux siennes.
Les "Messieurs propres, les Justes du Peuple ou les redresseurs de torts" utilisent leur verbes au conditionnel, ne se mouillent que quand ils sont obligés, noyés dans leur propre jus et ne vivent pas vieux en héros.
Un monde idéal et parfait n'existe pas. Il est imaginaire comme Don Quichotte, interprété par Jacques Brel dans "l'Homme de la Mancha" et chantait "La quête" ne comprenant pas les vicissitudes du monde.
Quelle est la solution?
La diplomatie, le dialogue précédés de la remontée aux sources, l'analyse, la compréhension, le calcul puisque "Les maths expliquent le monde" comme le dit Sciences et Avenir.
Journée d'élections locales à Hong Kong. Résultat pour la démocratie.
Dernièrement, on représentait "I comme Icare" à la télé. Un film tout aussi actuel que quand Henri Verneuil l'a sorti.
C'est dans les détails et les particularismes que se trouvent les vérités et pas dans les généralités.
La richesse d'une population se trouve dans la différences d'approche d'un même problème.
La Reine des Neiges 1 et 2 (v)ont faire un tabac chez les tout jeunes dans l'esprit créateur de Disney dont il faut aller voir les parcs où tout est faux mais semble vrai.
Mes réactions restent mitigées dans tous les systèmes...
Noël, la fête de réconciliation 365 jours par an, qu'en dites-vous?
Allusion
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26/11/2019:
1. J'ai écrit au sujet du Japon: "Influencé par je ne sais quoi, je préfèrerais aller au Japon". Une erreur personnelle d'impressions à distance tellement les apparences sont trompeuses et que le Japonnais Akira Mizubayashi nous livre ses impressions sur son pays, le Japon et qui vit à France:.
2.La Chine possède l'arme nucléaire. Débat: "Le désastre nucléaire une utopie"
3. Interpol avec l'aide de la Belgique a hacké le réseau EI
Est-ce qu'on peut envisager éradiquer l'Etat Islamique. Réponse dans le livre "Dach suite".
L'humour permet peut-être encore mieux de comprendre
27/11/2019:
Faut-il boycotter la Chine? Débat:
28/11/2019: Je remercie une nouvelle fois Don Quichotte. Il a mérité l'image de cette statue que nous avons à Bruxelles pour avoir affronté un autre monde comme la Chine
24/1/2020: Par peur d'épidémie, le rétrovirus bloque le nouvel an chinois
3/2/2020: Coronavirus vers une crise économique. La Chine a dû réduire ses objectifs de croissance. Bourse de Shanghai -7,7% et une perte de capitalisation boursière de 350 milliards d'euros
22/7/2020: La répression de Ouighours
30/9/2020: À Wuhan, quand le "rêve chinois" vire au cauchemar
"Le virus a créé une autre dystopie en Chine : le monde d’après. Un monde cybersécurisé où chaque individu est suspect d’être malade, fiché, tracé, code-barrisé", écrit Alexandre Labruffe dans son nouveau récit documentaire, "Un hiver à Wuhan", publié aux éditions Verticales. Aujourd'hui attaché culturel dans cette ville, l'écrivain relate l'évolution de la Chine à travers les souvenirs de ses différents séjours, de 1996 à aujourd'hui. Il décrit une ville qui suffoque sous la pollution, et revient sur la crise sanitaire qui a révélé la nature libérale-totalitaire du pays.
12/10/2020: La situation à Wuan là où la pandémie a commencé.
17/11/2020: La chine gagnante de la crise du coronavirus
30/11/2020: Les risques d'être Ouighour en Chine
4/1/2021: Où est Jack Ma, patron d'Alibaba
6/1/2021: Hong Kong et la répression de Pékin
22/3/2021: Les divorces ont augmenté en 2020 et cela ne plait pas aux autorités
4/5/2021: Les ambitions de la Chine
2/7/2021: Centenaire du communisme
13/7/2021: Le monde de Xi Jinping
But: Investir dans un parti communiste mondial dans un enrichissement pour tous sans contrepouvoir.
Pour y arriver, une propagande qui dit que demain sera meilleur qu'aujourd'hui sans fixer de limite dans le temps mais en petites étapes en copiant le capitalisme dans l'idéologie chinoise.
En phases successives : cacher, utiliser et sauver le monde.
Une liberté individuelle qui n'existe plus, inculquer par le lavage de cerveau des insoumis pour exclure le démocrate dans la loyauté au parti colle le ferait un prophète religieux.
Orwell dans le Crédit social qui félicite les partisans et discrédite les opposants.
Les médias condamné au silence et à la désinformation.
Le Route de la Soie comme cheval de Troie dans le culte de la personnalité et une croissance obligatoire comme légitimité.
20/9/2021: Chute de Evergrande
11/10/2021: La Chine contre Taiwan source de conflit
19/11/2021: La Chine de Deng contre celle de Xi
23/11/2021: L'affaire de la tennis woman chinoise qui disparait après avoir dénoncé son viol avec un haut responsable du parti communiste
04/2/2022: Ouverture des JO d'hiver
12/5/2022: Vers une nouvelle crise économique en Chine
4/8/2022: Taiwan et la rivalité entre la Chine et les Etats Unis
1/11/2022: un Disneyland Shangaï et un Halloween inattendu
20/1/2023: Fin de la croissance?
7/2/2023: Le Big Brother chinois
20/2/2023: Le soutien de la Russie par la Chine
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16/8/2023 : En Chine, la consommation se ralentit dans la déflation
Commentaires
Une touche de "C'est presque sérieux"
https://www.rtbf.be/auvio/detail_c-est-presque-serieux-25-11-19?id=2569911
Écrit par : L'enfoiré | 25/11/2019
"China Cables" : le génocide culturel des Ouïghours
La Chine se livre-t-elle à un génocide culturel contre les Ouïghours ? C'est ce qui ressort de l'enquête menée par le Consortium international des journalistes d’investigation dont le quotidien le Monde publie les conclusions.
Elle révèle l'existence de centre de rétention dans la région du Xinjiang. Au moins 1 millions de Ouïghours y auraient été internés au cours des trois dernières années. Officiellement, il s'agit de centre de formations et d'éducation. En réalité, la Chine y pratiquerait des détentions abusives, un lavage de cerveau et même de la torture à grande échelle contre cette minorité musulmane.
https://www.arte.tv/fr/videos/093992-000-A/china-cables-le-genocide-culturel-des-ouighours/
Écrit par : L'enfoiré | 26/11/2019
Des bourreaux aux mains propres
Comment, au nom de la peur de l’ennemi communiste puis de la lutte contre le terrorisme, la culture de la torture s’est imposée aux États-Unis.
Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Américains, impressionnés par la capacité supposée des autorités soviétiques à extorquer des aveux fabriqués de toutes pièces lors de procès spectacles, s’intéressent au lavage de cerveau. Avec la complicité d’universitaires et de médecins sans scrupules, la CIA cherche alors à élaborer les techniques susceptibles de briser l’esprit humain sans laisser de traces physiques. Pendant que le psychiatre Ewen Cameron expérimente sur ses patients, à leur insu, un programme associant électrochocs, cure de sommeil ou privation sensorielle, le neurologue Harold Wolff et le neuropsychologue Donald Hebb définissent pour la CIA les deux principes fondateurs de la torture psychologique, codifiée en 1963 dans le "manuel d’interrogatoire Kubark" : la douleur auto-infligée, utilisée par le KGB, consistant à imposer à l’individu la station debout ou une position figée ; et la privation sensorielle, qui conduit rapidement à une déficience mentale grave. Les célèbres expériences de Milgram et de Zimbardo, qui ont montré l’influence du contexte dans le développement de comportements inhumains, et, plus tard, la série à succès 24 heures chrono inspireront elles aussi l’armée et les renseignements américains. De Guantánamo à Abou Ghraib, la guerre contre le terrorisme a ainsi mené à des dérives d’une cruauté indicible, dont seuls les exécutants directs ont eu à répondre devant la justice.
Système institutionnalisé
"On s’est habitué à l'idée qu'il serait moralement acceptable de ne reculer devant rien pour se sentir en sécurité", analyse Rebecca Gordon, professeure de philosophie à l’université de San Francisco. Du passé esclavagiste des États-Unis à l’usage, par d’anciens soldats devenus policiers, de techniques barbares à l'encontre des migrants hispaniques, ce documentaire, associant archives, éclairages de spécialistes et de témoins (historiens, avocats, anciens interrogateurs, victimes…), montre comment la torture s’est pernicieusement ancrée dans les mentalités américaines, au détriment des valeurs démocratiques.
https://www.arte.tv/fr/videos/087405-000-A/des-bourreaux-aux-mains-propres/
Écrit par : L'enfoiré | 27/11/2019
L’histoire du Japon comme celle des USA est tellement abominable qu’ils seraient à ranger dans la colonne négative.
La Chine également comme la très grande majorité des pays dans ce monde.
Et la Belgique et la France, une question à se poser également j’espère.
Écrit par : Don Quichotte | 28/11/2019
Pourtant:
10 raisons pour lesquelles la dernière décennie a été la meilleure
1. Pas moins de 28 % de la richesse jamais créée sur Terre (mesurée en PIB par habitant) a été créée au cours des 10 dernières années. (Source : Banque mondiale)
2. L'extrême pauvreté a diminué de moitié, passant de 18,2 % à 8,6 %. Chaque jour, 158 000 personnes sont sorties de la pauvreté. (UN IGME)
3. La mortalité infantile a été réduite d'un tiers. En conséquence, la mort de 2,1 millions d'enfants a été évitée cette année. (UN IGME)
4. L'espérance de vie est passée de 69,5 à 72,6 ans. Cela signifie que l'espérance de vie moyenne a augmenté de 8 heures par jour au cours des 10 dernières années. (ONU)
5. Le nombre de personnes vivant dans des pays où les personnes LGBT sont persécutées est passé de 40 % à 27 %. (ILGA)
6. Le nombre de pays où les femmes sont protégées par la loi contre les partenaires violents est passé de 53 % à 78 %. (Banque mondiale)
7. Le nombre de personnes qui meurent à cause de la pollution de l'environnement a diminué de 19 %. (Our World in Data)
8. Malgré le changement climatique, le nombre de décès dus à des catastrophes liées au climat a diminué d'un tiers pour s'établir à 0,35 pour 100 000 habitants. Cela correspond à une diminution de 95 % depuis les années 1960. (Our World in Data)
9. Beaucoup de pays riches ont atteint leur "peak stuff" (leur pic de consommation). La consommation de 66 des 72 matières premières surveillées par l'US Geological Survey est en baisse. (McAfee, 'More from Less')
10. Malgré un certain nombre de revers et une nostalgie pour les leaders « forts », le nombre de personnes vivant dans un pays « non libre » est passé de 34 % à 26 %. (Freedom House).
Toutes ces données se trouvent dans le livre 'Progress: Ten Reasons to Look Forward to the Future' de l'auteur et militant libéral suédois Johan Norberg
Écrit par : L'enfoiré | 03/12/2019
Donald Trump a promulgué une loi soutenant les manifestations pro-démocraties à Hong Kong
Pékin enrage pour sont ingérence dans les affaires chinoises et appelle Terry Brunstag, ambassadeur des US à Pékin au Ministère des Affaires étrangères..
Écrit par : L'enfoiré | 29/11/2019
L'enfer est "made in China"
1. Depuis dimanche, tous ceux qui achètent un smartphone en Chine doivent accepter de se faire scanner le visage afin que les images puissent être exploitées pour la technologie de reconnaissance faciale. Avec 200 millions de caméras actives dans les rues, la Chine est le leader mondial absolu de la technologie de reconnaissance faciale. Ce nombre devrait passer à 2,78 milliards d'ici 2022, soit 2 caméras par Chinois.
2. Fin septembre, des scientifiques chinois ont annoncé qu'ils avaient mis au point une super caméra qui peut reconnaître un visage dans une masse de plusieurs dizaines de milliers de personnes avec une précision parfaite. Il s'agit d'une caméra avec une résolution de 500 mégapixels, qui est cinq fois plus détaillée que la résolution de 120 millions de pixels de l'œil humain.
3. Lundi, on a appris que les entreprises technologiques chinoises participeront à l'élaboration des règles internationales en matière de reconnaissance faciale et de vidéosurveillance de l'Union internationale des télécommunications (UIT). Cet organisme de réglementation des Nations Unies pour les télécommunications est extrêmement influent auprès de 193 États Membres. Actuellement, l'organisation met en place de nouvelles normes internationales pour la reconnaissance faciale, la vidéosurveillance et la surveillance des villes.
Le fait que la Chine espionne massivement ses citoyens n'est pas vraiment nouveau, mais maintenant que le pays va également exercer son influence dans un organisme de réglementation de l'ONU, tout cela devient terriblement inquiétant, selon les observateurs de la vie privée.
Pendant ce temps, une vidéo circule sur les médias sociaux montrant un homme interrogé par la police chinoise après avoir posté des commentaires critiques sur les actions de la police locale sur les médias sociaux. L'homme avait fait un commentaire sur WeChat à propos de la police de sa ville, qui avait confisqué des motos. La vidéo montre l'homme menotté sur une chaise métallique répondant aux questions de deux policiers.
Préférez-vous vivre en Europe ?
Écrit par : L'enfoiré | 05/12/2019
La progression de ces 4 villes chinoises deviendra insurpassable dans les 15 prochaines années
D’ici 15 ans, 4 des 10 villes mondiales les plus importantes seront situées en Chine, montre une étude d’Oxford Economics.
Malgré le fait que ces villes rattrapent rapidement les métropoles européennes et américaines, seule Shanghai sera l’un des leaders mondiaux absolus en 2035.
L’étude montre qu’au cours des 15 prochaines années, les villes chinoises se hisseront de plus en plus haut dans le classement des villes ayant le PIB le plus élevé.
Le PIB mesure la production totale de biens et de services, en l’occurence, d’une ville, en termes monétaires. De plus en plus d’économistes s’interrogent sur ce type de calcul. Ils considèrent également que le PIB n’est pas suffisant pour saisir des phénomènes importants de la société moderne, tels que l’impact du changement climatique, les inégalités et les effets secondaires de la transition numérique.
Les quatre premières villes du classement resteront inaccessibles sur les 15 prochaines années car New York, Tokyo, Los Angeles et Londres auront encore en 2035 le PIB le plus élevé. Tout cela grâce à un taux de croissance moyen de 2 % par an en moyenne, à l’exception de Tokyo (+0,6 %).
4 villes chinoises dans le top 10
Shanghai passera de la onzième à la cinquième place d’ici 15 ans, grâce à un taux de croissance annuel de 4,8 %.
Pékin suit ensuite en sixième position (aujourd’hui, elle occupe la 13e place), Guangzhou arrive en septième position (19e aujourd’hui) et Shenzhen en dixième position (20e aujourd’hui). Le PIB de ves 4 villes chinoises devrait croître à un taux moyen de 5 % par an.
https://businessam.be/fr/la-progression-de-ces-4-villes-chinoises-deviendra-insurpassable-dans-les-15-prochaines-annees/
Écrit par : L'enfoiré | 09/12/2019
‘Les entreprises européennes ne reçoivent que les miettes de la nouvelle route de la soie’
La Chinese Belt and Road Initiative (BRI) ignore largement l’Union européenne. Afin de rester concurrente, l’Europe doit revoir sa législation en matière de concurrence, explique le dernier rapport de la Chambre de commerce européenne en Chine.
‘Les entreprises européennes se retrouvent avec seulement de petites miettes provenant des travaux de la BRI’, déclare Jörg Wuttke, président de la Chambre de commerce européenne en Chine. ‘Ils travaillent avec des processus d’approvisionnement non transparents. En outre, il y a une nette domination des « énromes entreprises d’État chinoises »‘. Le rapport se fonde sur une enquête menée auprès de 132 entreprises européennes basées en Chine.
‘Les entreprises chinoises qui ont accès aux marchés publics devraient être contraintes européens par l’Union européenne doivent opérer sous les mêmes restrictions que celles que les entreprises européennes connaissent en Chine. Si l’Union européenne ne joue pas un rôle actif et compétitif, la région risque de ne devenir qu’un marché périphérique à la fin des « routes eurasiennes’, préconise le rapport.
Les entreprises européennes ne sont actuellement que des acteurs de niche dans l’initiative ‘Belt and Road’, souligne M. Wuttke. Seulement vingt répondants semblent avoir répondu à des projets liés à l’initiative chinoise.
La nouvelle route de la soie
L’initiative « Belt and Road » est un plan d’investissement chinois visant à relier l’Europe à l’Asie. Cependant, selon la Chambre de commerce européenne, les entreprises européennes sont à peine mentionnées dans l’élaboration du plan.
Le gouvernement chinois a fait mettre en place des projets de construction dans plus de soixante pays au cours des sept dernières années. La Chine recherche un réseau de routes terrestres et maritimes avec l’Asie du Sud-Est, l’Asie centrale, le Moyen-Orient, l’Europe et l’Afrique.
Des entreprises déjà partenaires
‘Les entreprises européennes qui participent à ces projets sont généralement liées à des partenaires commerciaux chinois ou au gouvernement chinois’, indique le rapport. De plus, ils devaient généralement offrir une technologie ou une expertise spécifique que les partenaires chinois ne possédaient pas à l’interne.
‘Les grandes entreprises chinoises ont également établi un pouvoir monopolistique dans certains pays situés le long de ces routes’, affirme Wuttke. Pour ce faire, ils ont construit une infrastructure numérique avec des ensembles complets de logiciels et de matériel basés sur les normes chinoises. Ces entreprises ont également bénéficié d’une aide d’État chinoise importante, ce qui leur a permis de rivaliser avec leurs concurrents internationaux.
Les petits ne peuvent rivaliser
‘Les pays plus petits et moins développés qui ne sont pas en mesure d’établir leurs propres normes seront certainement soumis à une forte pression pour adopter les conditions chinoises’, souligne M. Wuttke.
L’Union européenne doit veiller à ce que ses propres entreprises se voient offrir davantage de possibilités. Pour ce faire, il faut réviser le droit européen de la concurrence. L’Union européenne doit également donner la priorité à ses propres initiatives en matière d’infrastructures, qui doivent offrir une alternative crédible aux projets chinois’, conclut le rapport.
https://fr.businessam.be/les-entreprises-europeennes-ne-recoivent-que-les-miettes-de-la-nouvelle-route-de-la-soie/
Écrit par : L'enfoiré | 17/01/2020
La Chine place l’équivalent de la population belge en quarantaine
Les autorités chinoises veulent prévenir tout risque de pandémie et placent la ville de Wuhan (11 millions d’habitants) en quarantaine. À l’approche du nouvel an lunaire chinois, la Chine redoute une accélération de la transmission du mystérieux coronavirus.
Alors que l’OMS a reporté hier sa décision sur le statut du virus, la Chine prend les devants pour éviter d’étendre la contagion du coronavirus. Les autorités ont imposé une mesure de quarantaine pour la ville de Wuhan, considérée comme point de départ de la maladie. Le gouvernement local de Wuhan a déclaré qu’il allait fermer tous les réseaux de transport urbain et suspendre les vols au départ de la ville à partir de 10 heures (3 heures chez nous) ce jeudi, selon les médias d’État. La ville compte 11 millions d’habitants (l’équivalent de la Belgique) et est un important noeud de transport pour la partie centrale du pays, ainsi qu’un centre industriel et commercial.
Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré aux journalistes à Genève que les actions de la Chine jusqu’à présent étaient ‘très fortes’ mais a appelé Pékin à prendre ‘des mesures plus nombreuses et plus importantes pour limiter ou minimiser la propagation internationale’.
‘Nous leur avons souligné qu’en prenant des mesures énergiques, non seulement ils contrôleront l’épidémie dans leur pays, mais ils minimiseront également les risques de propagation internationale de cette épidémie. Ils reconnaissent donc cela’, a-t-il déclaré. L’OMS doit rendre ce jeudi sa décision sur l’urgence internationale accordée au virus.
Éviter la propagation mondiale
Les autorités chinoises ont confirmé 571 cas et 17 décès à la fin de la journée de mercredi, a déclaré jeudi la Commission nationale chinoise de la santé. La commission a indiqué que 393 autres cas suspects avaient été signalés.
Il y a huit autres cas connus dans le monde – la Thaïlande a confirmé quatre cas, tandis que les États-Unis, Taiwan, la Corée du Sud et le Japon en ont chacun signalé un. Au moins 16 personnes ont été en contact étroit avec un homme de l’État de Washington diagnostiqué avec le virus et sont sous surveillance.
Les marchés accusent le coup
Les marchés boursiers de toute l’Asie ont été mis à mal par le virus jeudi, avec des chutes d’environ 1,5 % à Hong Kong et Shanghai, tandis que le yuan chinois a atteint son plus bas niveau depuis deux semaines.
De leur côté, un nombre croissant de sociétés chinoises cotées en bourse – allant des entreprises de biotechnologie aux fabricants de médicaments, de masques et de thermomètres – affirment qu’elles participent activement à une guerre menée par le gouvernement contre le coronavirus de Wuhan
https://fr.businessam.be/la-chine-met-en-quarantaine-le-foyer-infectieux-du-coronavirus/
Écrit par : L'enfoiré | 25/01/2020
Voici à quoi les Chinois passent leur temps en quarantaine
En Chine, les rues des villes mises en quarantaine sont vides. Les habitants restent chez eux.
Effet surprenant de la crise du coronavirus: les ventes en ligne de produits de santé, de cosmétiques et de loisirs grimpent en flèche en Chine. En cause, les citoyens coincés à la maison s’ennuient.
En Chine, des centaines de milliers de personnes sont toujours en quarantaine. Cela a pour but d’empêcher la propagation du Covid-19. Mais en attendant, ces personnes sont bloquées chez elles depuis des semaines. Et elles commencent un peu à s’ennuyer. Elles font donc du shopping sur internet – pas d’autre choix puisque les magasins sont fermés – pour trouver une nouvelle occupation.
Selon les données du géant Alibaba, ce sont principalement les ventes de produits de santé, de cosmétiques et de loisirs qui ont explosé. On retrouve entre autre des objets pour garder la forme. Par exemple, les commandes pour le jeu Ring Fit Adventure disponible sur la Nintendo Switch ont quadruplé. Ce jeu permet de faire du sport en s’amusant. De leur côté, les vente de tapis de yoga et de rameurs ont augmenté de 250 %.
Autre secteur qui connait une hausse des commandes: les cosmétiques. Pour Lu Zhenwang, CEO de Wanqing Commerce Consulting, firme spécialisée dans les tendances du e-commerce, les femmes profiteraient de leur temps libre pour s’entraîner à se maquiller. Une remarque à première vue un peu cliché. Mais il est difficile d’expliquer autrement pourquoi les commandes de rouge à lèvres se sont multipliées par 7 pour certaines marques alors que le port du masque est obligatoire à l’extérieur.
Éviter de sortir
Certaines hausses dans les commandes en ligne montrent à quel point les Chinois tentent d’éviter de sortir de chez eux. On retrouve par exemple des kits pour se couper les cheveux soi-même, ce qui remplace le coiffeur. Les Chinois ont aussi commencer à améliorer leur cuisine puisqu’ils sont obligés de tout préparer chez eux. La demande pour les équipements de cuisson et de torréfaction a été multipliée par 7 sur certains sites.
Aujourd’hui, la crise du coronavirus est telle que certains ménages n’hésitent pas à faire de plus gros investissements pour éviter de sortir de chez eux. Ainsi le nombre de machines à laver vendues en ligne a fait un bond de 600 % en seulement deux semaines
https://fr.businessam.be/quand-les-chinois-en-quarantaine-sennuient-les-commandes-en-ligne-de-loisirs-et-de-cosmetiques-explosent/
Écrit par : L'enfoiré | 26/02/2020
Hong Kong veut relancer son économie (et calmer les esprits): plus de 1.000 euros pour les 7 millions d’habitants
Le gouvernement de Hong Kong a annoncé mercredi le versement de 10.000 dollars HKD (1.180 euros) aux sept millions de résidents permanents, afin de relancer l’économie du territoire semi-autonome qui, en récession depuis plusieurs mois, fait désormais face à l’épidémie du nouveau coronavirus.
Ce don en espèces a été dévoilé par le Secrétaire aux finances Paul Chan, dans le cadre de mesures d’un montant total de 120 milliards de dollars HKD destinées à aider la mégapole à faire face à sa pire crise financière en une décennie.
Hong Kong dispose d’importantes réserves fiscales – de plus de 1.000 milliards de dollars HKD accumulés pendant plusieurs années de croissance- dans lesquelles il puise actuellement. À lui seul, le don en espèces représente 71 milliards de dollars HKD. Les autorités misent sur le fait que les consommateurs réinjecteront une grande partie de cet argent dans l’économie locale.
3 crises
L’économie de Hong Kong est plombée par les retombées de la guerre commerciale sino-américaine, des mois de manifestations pro-démocratie et désormais l’épidémie du nouveau coronavirus. Ces trois coups durs ont été qualifiés d' »exceptionnellement sévères », par le secrétaire aux Finances. D’autres mesures ont été annoncées dans le cadre de ce budget, notamment des réductions d’impôts sur les bénéfices et les salaires, ainsi que des prêts à faible taux d’intérêt pour les entreprises qui peinent à payer les salaires de leur personnel.
Les commerçants, les secteurs du tourisme, de la restauration ou des divertissements, sont particulièrement touchés par cette récession. Le nombre de faillites a augmenté tout comme le taux de chômage, habituellement faible.
La récession, dans laquelle l’ex-colonie britannique est entrée au troisième trimestre, aggrave les difficultés rencontrées par la cheffe de l’exécutif, Carrie Lam, qui connaît un taux record d’impopularité après des mois de contestation.
https://fr.businessam.be/hong-kong-veut-relancer-son-economie-et-calmer-les-esprits-plus-de-1-000-euros-pour-les-7-millions-dhabitants/
Écrit par : L'enfoiré | 26/02/2020
De sérieux doutes s’élèvent autour du nombre de décès officiellement annoncé par la Chine
Le nombre d’urnes funéraires serait plus de dix fois supérieur aux chiffres officiels...
La Chine a-t-elle réellement annoncé le nombre exact de patients décédés de l’épidémie de coronavirus ? En effet, les chiffres officiels sur le nombre de morts dus à l’épidémie de Covid-19 en Chine ont été remis en question, selon une quantité importante de crémations réalisées dans certaines villes du pays. Ainsi, les chiffres concernant la mortalité seraient plus de dix fois supérieurs aux statistiques officielles chinoises.
Un nombre de patients décédés du coronavirus minimisé par la Chine ?
Des images d’interminables files d’attente d’habitants de Wuhan venus récupérer les urnes de leurs proches décédés à cause de l’épidémie de coronavirus dans huit crématoriums différents de la ville ont semé le doute concernant les chiffres transmis par le gouvernement du pays. Ainsi, depuis ce lundi 30 mars, le doute plane sur les réseaux sociaux chinois, dont le site économique Caixin, qui dénoncent un mensonge d’État. Le nombre d’urnes funéraires données aux familles des défunts à Wuhan serait alors plus de dix fois supérieur aux nombres officiels de morts du Covid-19.
Selon les chiffres officiels, 3 187 personnes sont décédées à Wuhan et 3 304 dans toute la Chine. Néanmoins, la file d’attente du crématorium du quartier de Hankow, situé à Wuhan, allait jusqu’à 200 mètres et plus de 2 500 urnes auraient été reçues le 25 mars et le 26 mars dans un autre. Ce funérarium a d’ailleurs fonctionné 19 heures par jour durant 29 jours en février. Près de 16 530 incinérations s’y sont donc déroulées en seulement un mois, comme l’ont également rapporté les journalistes de Caixin. Par ailleurs, dans le quartier de Wuchang, un crématorium prévoirait de donner 500 urnes par jour entre le 23 mars et le 4 avril. Ainsi, il s’agit d’un total de 6 500 urnes, soit des chiffres largement supérieurs à ce qui a été annoncé par le gouvernement. Des internautes ont également réalisé des calculs sur les réseaux sociaux : les sept crématoriums peuvent distribuer 3 500 urnes par jour, soit 42 000 urnes en douze jours. De plus, 2 000 crémations par jour sont possibles et nombreux sont les habitants de Wuhan a être persuadés que plus de 40 000 individus seraient déjà décédés du coronavirus dans la ville depuis le 23 janvier.
Les spécialistes estiment également que le gouvernement chinois a minimisé le nombre de morts du coronavirus. « On a beaucoup de mal à croire qu’un pays, même avec des mesures de confinement, ait si peu de morts« , a rapporté ce dimanche 29 mars Patrick Berche, professeur émérite de microbiologie et ancien directeur de l’Institut Pasteur, sur Europe 1. « Il y a toujours une volonté des pouvoirs publics de maîtriser des chiffres qui peuvent être « péjoratifs » pour l’image de marque d’un pays ou faire peur à la population. Actuellement, (en France) nous ne comptabilisons pas les personnes âgées qui décèdent dans les EPHAD dans le bilan des morts du Covid-19« , a également expliqué Philippe Klein, médecin français basé à Wuhan, sur France 2.
Plusieurs changements de modes de calcul et des examens écourtés
Depuis le début de la propagation de l’épidémie de coronavirus, la Chine a notamment modifié à plusieurs reprises ses modes de calcul. En effet, à bout de souffle, les autorités de Wuhan avaient pendant plusieurs jours déclaré des patients touchés par le Covid-19 uniquement après la réalisation d’une simple radiographie et non d’un test à l’acide nucléique. Ainsi, le 12 février dernier, en seulement vingt-quatre heures, le nombre de patients touchés avait atteint les 14 000 cas dans la région de Hubei. Toutefois, ce mode de calcul avait été abandonné la semaine suivante.
Par ailleurs, des doutes planent également concernant la véritable nature du régime chinois. En effet, peu de temps après avoir été nommé, en février, nouveau secrétaire du Parti communiste à Wuhan, Wang Zhonglin avait donné l’ordre aux personnels soignants de se rendre dans chaque domicile de la ville et de mettre en quarantaine les individus présentant des symptômes. « Si un seul cas est trouvé après ces tournées d’inspection, les responsables de district seront tenus pour responsables. » Ainsi, des décès à domicile à cause du coronavirus se sont sûrement produits, notamment concernant des personnes ne présentant pas certains symptômes.
Certains examens auraient également été écourtés. En effet, selon le témoignage d’un médecin hospitalier de Wuhan, plusieurs patients ont été renvoyés chez eux avant le 10 mars après avoir réalisé des examens simplifiés. Alors que des hôpitaux provisoires ont été fermés à Wuhan et que le gouvernement annonce plus ou moins le véritable nombre de morts chaque jour, des patients présentant quelques symptômes ont pourtant été renvoyés chez eux sans être testés. « C’est un traitement politique et non médical« , a d’ailleurs affirmé ce médecin.
https://dailygeekshow.com/serieux-doutes-nombre-de-deces-officiel-chine/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2020-04-01
Écrit par : L'enfoiré | 01/04/2020
Le début de la fin: la Chine vise le contrôle total de Hong Kong
Le président chinois Xi Jinping applaudi à l'ouverture du Congrès national du peuple. (AP Photo/Andy Wong, Pool)
La Chine veut introduire une nouvelle loi sur la sécurité à Hong Kong. Son but: interdire les actes visant la chute du gouvernement central, mais aussi l’ingérence étrangère dans l’ancienne colonie britannique.
Selon plusieurs observateurs, cette loi signe la fin de Hong Kong tel que nous la connaissons aujourd’hui. La législation de ce territoire sera à présent dictée par le Parti communiste chinois. Juridiquement ce sera compliqué à faire accepter, mais cela n’empêchera pas Pekin d’imposer cette réalité brutale.
Cette loi est l’un des neuf points qui seront discutés ce vendredi lors du Congrès national du peuple. La réunion avait déjà été repoussée plusieurs fois à cause du coronavirus, mais elle aura finalement bien lieu.
Une chose est sûre: cette mesure risque de créer pas mal de remous à Hong Kong et dans le monde. L’année dernière, la région était le théâtre de violentes manifestations pro-démocratiques. Elles ont pris fin quand le covid-19 a commencé à se propager en Asie.
Erosion progressive de son autonomie
Les manifestants protestaient contre ce qu’ils ont appelé ‘l’érosion progressive de l’autonomie de la cité-État par le gouvernement communiste de Pékin’. Plusieurs médias ont rapporté la création de mesures drastiques comme le remplacement d’élus de Hong Kong par des candidats fidèles au Parti communiste.
Chris Patten, dernier gouverneur britannique de la cité-Etat, a déclaré à la BBC que c’était ‘rien de moins qu’une attaque contre l’autonomie de Hong Kong’. Le président américain, Donald Trump, a annoncé que les États-Unis n’hésiteraient pas à adopter des actes forts si la Chine continuait dans cette voie.
La ‘Loi fondamentale’ valable jusqu’à 2047
Hong Kong était une colonie britannique depuis plus de 150 ans. Mais en 1997, elle est revenue aux mains de la Chine. Le gouvernement chinois s’est alors engagé à respecter la ‘Loi fondamentale’ jusque 2047, ce qui permet à Hong Kong de conserver ‘un haut degré d’autonomie sauf en matière de défense et de politique étrangère’. Cela veut dire que le système juridique, les frontières et les droits des Hongkongais sont protégés. En font partie les libertés de réunion et d’expression. Hong Kong est, par exemple, l’un des rares territoires chinois où le massacre de la place Tiananmen en 1989 est commémoré.
Pékin a le droit d’opposer son veto à toute modification du système politique. Par exemple, l’élection directe du chef de l’exécutif peut être annulée. Il s’agit du poste politique le plus élevé de la région administrative. Il est normalement choisi par les élections locales, mais il est nommé par Conseil d’État de la République populaire de Chine. Actuellement, ce poste est occupé par Carrie Lam depuis 2017. Elle est d’ailleurs la première femme à prendre cette fonction.
Des mots, pas des actes
La réponse internationale sera probablement basée sur beaucoup de mots et peu d’actes. Aujourd’hui, la question est de savoir si la loi sera réellement votée. Le président Xi Jinping et les dirigeants du Parti communiste chinois semblent penser qu’ils peuvent agir en toute impunité. Ils ont, en réalité, probablement raison. Surtout maintenant que de nombreux pays sont redevables de la Chine et que le monde est concentré sur la pandémie de coronavirus. Ce qui aura aussi des conséquences sur le statut de Taïwan
https://fr.businessam.be/le-debut-de-la-fin-la-chine-vise-le-controle-total-de-hong-kong/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_vive_tension_entre_georges_louis_bouchez_et_une_journaliste_de_la_rtbf_le_nouveau_president_de_lopen_vld_est_connu&utm_term=2020-05-22
Écrit par : L'enfoiré | 22/05/2020
Des documents chinois fuitent: que s’est-il vraiment passé à Wuhan au début de l’épidémie?
Le début de l’épidémie de Covid-19 à Wuhan reste toujours assez flou. Les chiffres annoncés par la Chine semblent bien bas par rapport à la crise sanitaire que l’Europe et l’Amérique ont connue par après. Un dossier de 117 pages a été envoyé à CNN et donne un aperçu des premiers mois de l’épidémie en Chine. S’il est encore impossible de dire si des données ont été cachées volontairement, il est aujourd’hui clair que l’image donnée par la Chine était loin de la réalité. Alors que s’est-il vraiment passé en Chine entre décembre 2019 et avril 2020 ?
Les documents qui ont fuité viennent du Centre provincial de contrôle et de prévention des maladies d’Hubei. Avant de les analyser, la CNN est passée par plusieurs experts pour s’assurer qu’ils n’avaient pas été falsifiés. Leur véracité a été confirmée par 6 experts. Cela ne signifie toutefois pas qu’ils sont complets. Ils donnent néanmoins une idée de la situation en Chine au démarrage de l’épidémie.
Différence dans les chiffres
Les documents donnent précisément les chiffres pour deux dates : le 10 février et le 7 mars. Ils confirment que tous les cas détectés n’ont pas été annoncés. Le 10 février, la Chine a mentionné 2.478 cas de coronavirus. Mais le CDC provincial en avait détecté 5.918, soit plus du double. L’image que l’on se faisait de l’épidémie était donc bien loin de la réalité, minimisant fortement le nombre de personnes infectées.
Ce faible nombre annoncé s’explique – en partie – par une division très stricte des cas de coronavirus. Les chiffres du CDC du 10 février étaient divisés en 3:
Les cas confirmés par un test PCR : 2.345 personnes
Les cas diagnostiqués cliniquement grâce à des rayons X ou par CT-scan : 1.772 personnes
Les cas suspects (un contact avec une personne malade et des symptômes) : 1.796 personnes.
Au départ, seuls les cas confirmés étaient réellement annoncés. Les cas diagnostiqués cliniquement étaient considérés comme des cas suspects, ce qui minimisait la gravité de la maladie. Au lieu de dire qu’il y avait 4.000 personnes malades pour lesquelles les médecins étaient sûrs et certains, seule un peu plus de la moitié était annoncée comme confirmée. Pour les 3.500 autres cas, ils n’étaient qu’une éventualité, il ne fallait donc pas s’inquiéter. À l’époque, on ne parlait pas encore des personnes asymptomatiques, mais contagieuses.
Les chiffres du 7 mars sont déjà plus proches de la réalité. Les cas diagnostiqués cliniquement ont été ajoutés aux cas confirmés. Cependant, l’écart entre les infections détectées (3.456 malades) et celles annoncées (2.989 personnes) existait toujours.
Pour Andrew Mertha, directeur du programme d’études sur la Chine au John Hopkins, les documents semblent organisés pour permettre aux autorités de peindre un tableau de la situation qui leur convenait, sans les mettre dans une situation compromettante. Les autorités pouvaient alors donner les chiffres qui les arrangeaient le mieux.
Problèmes de tests
La découverte du virus étant encore récente à l’époque. Trouver de bons tests restait compliqué. Au départ, la Chine a utilisé les tests pour le SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère), mais il y avait énormément de faux négatifs. En outre, les experts du CDC suspectaient une contamination des prélèvements parce que le personnel infirmier n’avait pas de protection.
Ensuite, la Chine est passée aux tests PCR, soit des tests d’amplification des acides nucléiques pour repérer le virus dès les premiers stades de la maladie. Mais ils ont aussi connu quelques difficultés. Si aujourd’hui, ils sont considérés comme les tests les plus fiables de marché, à l’époque, ils ne repéraient que 30 à 50% des cas diagnostiqués. Difficile de donner un bon aperçu des malades sans tests conformes, l’Europe s’en est bien rendue compte quand le virus est arrivé dans nos pays.
Quelques mois plus tard, la situation avait toutefois bien changé, et le nombre de tests étaient bien suffisants pour détecter le virus dans la population avant qu’il ne se propage.
Mais le plus gros problème est le temps nécessaire entre les premiers symptômes d’une personne et la confirmation de la maladie. Il fallait en moyenne 23,3 jours, soit plus de trois semaines. Les décisions prises par les autorités étaient donc basées sur des chiffres ayant plus de trois semaines de retard. Ce n’était donc pas du tout adapté à la situation sanitaire qui s’aggravait de jour en jour. Aujourd’hui, il y a toujours un temps de latence, mais il est d’environ 10 à 15 jours. C’est en moyenne le temps qu’il faut pour qu’une décision ait un impact sur le nombre de contaminations détectées chaque jour.
Épidémie de grippe
Fin 2019, la région d’Hubei a été touchée par une épidémie de grippe. Les chiffres annoncés dans les grosses villes étaient 20 fois supérieurs à ceux détectés un an plus tôt. Aujourd’hui, il est impossible de dire si cette vague de grippe est liée au Covid-19 et si parmi les patients, des cas de coronavirus n’ont pas été détectés.
Mais cette épidémie a certainement aidé à ce que l’épidémie de Covid-19 s’accélère. En effet, il y avait certainement d’importants risques de contamination dans les hôpitaux alors bondés.
En outre, l’épidémie de grippe a aussi permis au nouveau coronavirus de rester plus discret. Le personnel hospitalier était surchargé et n’avait pas le temps de chercher les signes d’un virus encore inconnu.
Bureaucratie
Un dernier point explique en partie la lenteur de la Chine à s’attaquer au Covid-19 : le sous-financement du CDC d’Hubei. Selon les documents, l’État finançait moins de 30% des besoins réels de l’institut pour atteindre ses objectifs. Le centre manquait d’équipement et le personnel était démotivé.
En outre, bien qu’il existe un réseau informatique pour prévenir d’un nouveau virus, celui-ci est lourd et complexe. Ce réseau avait été créé après l’épidémie de SRAS pour aider à signaler rapidement la maladie et à créer un lien avec les autorités nationales. Dans les faits, la connexion est lente et les restrictions empêchent une collecte rapide des données.
Au final, les membres de l’équipe, découragés, n’auraient simplement pas fait plus que ce qui leur était demandé. Leurs capacités d’analyse auraient été sous-exploitées, ce qui n’a pas permis de prendre l’épidémie à temps.
Transparence ou non ?
La Chine a toujours affirmé qu’elle s’était montrée transparente sur la maladie et qu’elle avait transmis à l’international toutes les données qu’elle avait. Les documents montrent qu’une partie des informations n’ont pas été divulguées, intentionnellement ou non. Le pays a minimisé l’épidémie, pensant que, comme pour le SRAS, les autorités sanitaires pourraient la contenir et la faire disparaitre sans que le virus ne sorte pas du pays.
Des documents internes et des écoutes l’attestent: l’OMS s’est plaint du manque d’informations venant de Chine
Pour Yanzhong Huang, membre senior du Conseil des relations étrangères spécialisée en santé mondiale, les erreurs de la Chine dans cette affaire ‘ont eu des conséquences mondiales’. Mais pour lui, il est difficile d’offrir une transparence à 100% : ‘Il ne s’agit pas seulement d’une dissimulation intentionnelle, vous êtes également limité par la technologie et d’autres problèmes liés à ce nouveau virus’. Il ajoute en outre que, même si la Chine avait été plus transparente, ‘cela n’aurait pas empêché l’administration Trump d’en minimiser la gravité. Cela n’aurait probablement pas empêché cette évolution de devenir une pandémie’.
Les documents reçus par CNN ne font pas toute la lumière sur les décisions chinoises. Il faudra certainement des années avant qu’on sache réellement ce qui s’est passé, si un jour on le sait. Toutefois, il aide à comprendre la situation du pays à l’époque, et sa minimisation qui a conduit plus tard à la pandémie.
https://fr.businessam.be/des-documents-chinois-fuitent-que-sest-il-vraiment-passe-a-wuhan-au-debut-de-lepidemie/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_la_commission_relance_le_debat_sur_les_fetes_et_les_voyages_vandenbroucke_juge_comme_un_empereur_romain_pouce_vers_le_bas_ou_vers_le_haut_des_documents_chinois_fuitent_que_s_est_il_vraiment_passe_a_wuhan&utm_term=2020-12-02
Écrit par : Allusion | 03/12/2020
‘Le yuan numérique peut aider à renforcer la surveillance et le contrôle de l’État’
La Chine a lancé il y a quelques mois sa propre monnaie numérique. Après 6 ans de développement, des projets pilotes ont été lancés dans 4 grandes villes du pays. Une loterie est même organisée pour gagner des yuans numériques. Mais derrière cette monnaie se cache surtout une nouvelle manière de contrôler la population.
Les yuans numériques n’ont rien à voir avec les cryptomonnaies comme le Bitcoin, qui est indépendant de l’État et qui n’est ni contrôlé ni émis par une seule institution. Le Yuan numérique est au contraire une monnaie digitale créée par la banque centrale (CBDB). Cela signifie qu’elle est gérée par une institution qui appartient à l’État et qui suit les directives financières du gouvernement.
Toutes les transactions sont compilées dans un registre numérique, de sorte qu’il est possible de savoir qui a utilisé quelle somme d’argent à quel endroit. Des données qui sont impossibles à connaitre lors de l’utilisation d’argent liquide. L’État n’a également pas le droit de regard sur les transactions réalisées grâce à un compte dans une banque privée.
Contrôle financier
Pour la Chine, cela a toujours été un problème. Le gouvernement communiste estime que l’absence de données sur les transactions l’empêche de contrôler sa politique financière. L’État s’inquiète surtout du développement des services de paiements de grandes entreprises technologiques comme Alipay du Ant Group ou de WeChat Pay de Tencent. Ils prennent une trop grande place dans l’économie chinoise et risquent, en cas de grosses crises, de la déstabiliser.
‘Le yuan numérique peut aider à renforcer la surveillance et le contrôle de l’État sur l’économie et la société’, a déclaré Frank Xie, professeur de commerce à l’Université de Caroline du Sud, à CNN. ‘Il renforce la centralisation de l’autorité. C’est peut-être la raison fondamentale pour laquelle il a été fortement poussé et précipité par l’État.’
En outre, la Chine voudrait, grâce au Yuan numérique, pouvoir contrôler les sorties de capitaux hors du pays. L’année dernière, ce sont 50 milliards de dollars en cryptomonnaie qui ont été transférés à l’étranger, alors que le pays limite les achats de devise étrangère à 50.000 dollars par an par citoyen. L’utilisation de yuan numérique donnerait un aperçu des fuites de capitaux.
‘Anonymat contrôlé’
À l’heure actuelle, les tests grandeur nature se font dans 4 villes : Shenzhen, Suzhou, Chengdu et Xiong’an. 2 milliards de yuans numériques (environ 252 millions d’euros) sont en circulation. 20 millions de yuans devraient s’y ajouter prochainement grâce à la grande loterie organisée par JD.com. L’entreprise chinoise devient la première plate-forme en ligne à accepter la monnaie numérique pour ses échanges. Pour fêter cela, la banque centrale chinoise offre 100.000 enveloppes de 200 yuans, qui seront distribués via JD Digits, le service financier en ligne de JD.com, explique la CNBC.
La banque centrale affirme que la monnaie présente un ‘anonymat contrôlé’. Cela signifie que les deux parties d’une transaction n’ont pas de données sur l’autre, mais les informations privées restent compilées dans les registres de la banque centrale, qui peut y avoir accès à tout moment.
La Banque centrale européenne voudrait également lancer sa propre monnaie numérique, mais la collecte des données privées est l’un des points de blocage. La BCE a précisé que l’euro numérique serait contrôlé en dernier ressort, mais il est fortement possible que les transactions soient toutes enregistrées dans le livre de la banque centrale. Sa présidente, Christine Lagarde affirme cependant que la protection de la vie privée des utilisateurs était essentielle.
Le Yuan face au Dollar
Si la Chine est l’une des premières banques centrales à développer sa monnaie numérique, ce n’est pas seulement pour le contrôle des transactions financières en Chine. C’est également pour faire face au dollar américain. Si le conflit économique qui les oppose se renforçait, le pays communiste pourrait tout simplement être coupé de la monnaie la plus utilisée au monde. Le dollar représente en effet 88% des règlements internationaux. En outre, le service international de transfert d’argent SWIFT pourrait ne plus être accessible depuis la Chine.
Que se passerait-il si les États-Unis décidaient de couper la Chine du dollar?
Les particuliers et entreprises pourraient alors utiliser le yuan numérique pour faire leurs achats en dehors du commerce national. Le pays serait alors un peu moins dépendant du système financier américain.
Le gouvernement explique également que le yuan numérique donnera la possibilité aux personnes qui n’ont pas accès à un compte en banque d’utiliser tout de même les services de paiements numériques. Cela concerne, par exemple, la dirigeante de Hong Kong, Carrie Lam, qui selon ses dires s’est vue refusée un compte en banque, le mois dernier, à cause des sanctions américaines. Une solution non négligeable dans une société chinoise utilisant de moins en moins du cash dans ses transactions.
Toutefois, les analystes financiers ont des doutes sur le succès du yuan numérique. En Chine, 800 millions de citoyens, soit plus de la moitié de la population, utilisent déjà des services de paiement mobile comme Alipay et WeChat Pay. Ces outils financiers n’offrent pas les mêmes garanties que la monnaie de la banque centrale, mais ils proposent des services similaires. En outre, ils garantissent beaucoup plus d’anonymat que le yuan numérique, ce qui est un énorme avantage pour des transactions importantes ou pour des virements vers l’étranger.
https://fr.businessam.be/le-yuan-numerique-peut-aider-a-renforcer-la-surveillance-et-le-controle-de-letat/
Écrit par : Allusion | 09/12/2020
Durable: la Chine à la croisée des chemins
Devenue superpuissance économique, la Chine veut atteindre la neutralité carbone en 2060. Les défis et les risques en matière de développement durable demeurent toutefois considérables.
Au cours des dernières décennies, les pays émergents sont devenus des acteurs incontournables au niveau économique et financier. La Chine s’est même imposée comme la deuxième puissance mondiale.
Elle est aussi la première émettrice de gaz à effet de serre à cause du développement fulgurant de ses infrastructures et de son industrie. Depuis le début de ce siècle, l’usine du monde a vu son secteur tertiaire se développer fortement. Ce qui n’est pas sans conséquence. En 2010, la Chine concentrait plus de 40 % des décès liés à la pollution de l’air dans le monde. Les défis comme les risques sont colossaux. Deux bonnes raisons pour l’investisseur d’intégrer les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) quand il investit en Chine.
Gouvernance et pollution
Avant tout, la Chine a un important problème de gouvernance. La corruption lui coûterait chaque année 10 % de son PIB. De plus, les pouvoirs locaux et central concentrent les leviers de pouvoir. Cela freine les initiatives citoyennes ou les ONG et fragilise la lutte contre la corruption. Il y a pourtant urgence. D’après une étude récente, la pollution de l’air aurait tué plus de 30 millions d’adultes chinois en 20 ans. Plus d’un sixième des terres arables sont pollués, ce qui menace l’autosuffisance alimentaire.
En termes d’objectifs, la Chine vise la neutralité carbone pour 2060. Sous pression, elle s’est aussi engagée à atteindre son pic d’émissions de carbone avant 2030. Ce qui correspond au scénario d’un réchauffement climatique de 2°C.
Intensité carbone et approvisionnement en eau
Pour respecter ses engagements, la Chine devrait diminuer sa consommation de charbon de 96 %, le pays absorbant plus de la moitié de la production mondiale. Pour réduire son intensité carbone, le pays s’est doté d’un marché du CO2 et a développé les énergies alternatives. Récemment, la Chine est ainsi devenue le premier producteur d’énergie solaire et de véhicules électriques au monde. À ce niveau, son territoire riche en métaux rares lui donne une longueur d’avance.
Un deuxième défi majeur pour la Chine est l’approvisionnement en eau. Les principales ressources se situent dans le sud du pays alors que les mégalopoles se développent au nord, ce qui provoque des périodes de stress hydrique.
Progrès à soutenir et risques à éviter
Dans le classement de l’ONU relatif au développement durable, la Chine se situe à la 48e place sur 166 pays. Ses points forts sont les progrès dans la lutte contre la pauvreté, l’éducation, la protection de l’environnement ou la santé. Mais il reste beaucoup à faire.
Au niveau des investissements responsables, la demande a longtemps été soutenue par les particuliers. Mais depuis quelques années, les places financières exigent un effort de transparence de la part des entreprises. Certaines d’entre elles accusent un lourd passif au niveau des risques ESG. Les intégrer dans le choix des investissements apparaît indispensable. Pour réduire le niveau de risque de votre portefeuille et soutenir les acteurs les plus engagés dans la transition.
Écrit par : Allusion | 08/01/2021
Coronavirus: il y a un an, le premier mort ignoré à Wuhan
L’anniversaire du premier mort connu du nouveau coronavirus passait inaperçu lundi à Wuhan, alors que la Chine cherche à gommer son image d’épicentre du Covid-19.
Le 11 janvier 2020, la Chine annonçait qu’un premier mort du mystérieux virus avait été enregistré deux jours plus tôt dans la métropole de 11 millions d’habitants.
Plus de 1,9 million de personnes ont depuis perdu la vie à la surface du globe des suites de l’épidémie.
Anniversaire discret en Chine
À Wuhan, comme ailleurs en Chine, la pandémie a été largement maîtrisée dès le printemps et le bilan national des décès reste officiellement à 4.634 depuis mi-mai.
Dans la ville du centre du pays, la première à être placée en quarantaine à compter du 23 janvier 2020, les habitants vaquaient normalement à leurs occupations lundi matin, alors que les médias du régime communiste taisaient ce premier anniversaire.
Le 12 janvier, des organisateurs vont enfin avoir la permission de venir à Wuhan pour chercher quelle était la source de la pandémie
https://www.msn.com/fr-be/actualite/monde/coronavirus-il-y-a-un-an-le-premier-mort-ignor%C3%A9-%C3%A0-wuhan/ar-BB1cDBKr?ocid=msedgdhp
Écrit par : Allusion | 11/01/2021
La Chine est de plus en plus divisée en 2 : avec le capitalisme (sud) et le communisme (nord) comme terrain de jeu
La ville de Shanghai est l’un des points d’ancrage économique du sud du pays. Imaginechina via AP Images – Isopix
Le sud du pays représente désormais les deux tiers de la production économique du pays.
Le 18 janvier, la Chine annonçait une croissance de 2,3% de son PIB pour l’année 2020 malgré la crise. Une hausse qui a propulsé la deuxième puissance économique mondiale dans les rares pays à pouvoir revendiquer un avancement malgré la pandémie.
On observe toutefois un certain déséquilibre dans cette reprise : l’asymétrie nord-sud, déjà amplifiée avant la crise, est aujourd’hui encore plus marquée. La croissance du PIB dans le sud est passée à 65%, contre 60% il y a cinq ans. C’est le plus haut niveau jamais enregistré dans l’histoire du pays.
Le nord, qui abrite les plus grandes mines de charbon et les réserves de pétrole du pays, s’est vu rattraper par la chute des prix des matières premières après 2013. Cette partie du pays accueille également de grandes entreprises industrielles, que ce soit des sidérurgistes ou des géants de la chimie.
D’autres facteurs sont également responsables de ce déséquilibre :
En raison de leur héritage industriel, les provinces du nord ont une forte tendance à ‘l’économie planifiée’.
Que cela signifie-t-il ? Il s’agit d’une économie où les choix en matière d’investissements, de production et de fixation des prix, sont faits par l’État ou ses organismes habilités. L’économie planifiée s’oppose donc, par définition, à l’économie dite ‘de marché’, régie par la loi de l’offre et de la demande, et de la fameuse main invisible. ‘Les solutions de marché fonctionnent mieux dans le sud’, déclare un responsable de la ville de Tianjin, une ville en difficulté située dans le nord du pays, dans une interview accordée à The Economist.
En 2013, alors que la construction chinoise était à son apogée, les investissements dans des actifs tels que les routes et les usines représentaient 66 % du PIB dans le Nord, contre 51% dans le Sud.
Les gouvernements locaux du sud, eux, se sont montrés plus distants. Il se trouve aussi que les deux régions les plus dynamiques de la Chine, qui abritent la plus grande concentration d’entreprises privées et de start-ups technologiques, se trouvent dans le sud, avec Shanghai et Shenzhen comme points d’ancrages.
Une géographie désavantageuse
Le sud épouse aussi une dynamique commerciale où le trading d’appareils, comme les smartphones, s’est intensifié. L’année dernière, l’excédent de son commerce extérieur- on parle d’excédent lorsque les exportations sont supérieures aux importations- s’élevait à environ 7% du PIB. Le nord, lui, avait enregistré un déficit de 2%.
Le nord a également été davantage perturbé par l’épidémie au cours de ces derniers mois. Des millions d’habitants de la province du Hebei, qui produit environ un quart de l’acier chinois, sont à présent confinés. La géographie semble donc être étroitement liée à ce phénomène : l’hiver, plus rigoureux dans le nord rend le virus plus transmissible, ce qui se ressent dans le chiffres.
https://fr.businessam.be/la-chine-est-de-plus-en-plus-divisee-en-2-avec-le-capitalisme-sud-et-le-communisme-nord-comme-terrain-de-jeu/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_matin_la_belgique_va_deconfiner_les_coiffeurs_la_france_reconfine_la_chine_est_divisee_en_2_fornieri_passe_la_nuit_en_prison_usa_amanda_gorman_la_poetesse_aux_ambitions_presidentielles&utm_term=2021-01-22
Écrit par : Allusion | 22/01/2021
Le très sérieux défi démographique qui fait face à la Chine
La République populaire de Chine est confrontée à un gros problème. Après s’être battue contre une surpopulation, elle doit désormais se battre contre une population vieillissante. D’ici 2050, un tiers de la population aura plus de 60 ans.
Sans surprise, plusieurs décennies de la politique de l’enfant unique ont créé une population fortement vieillissante. Et cela ne va pas en s’améliorant puisque le taux de natalité baisse. En 2020, le nombre de naissances a baissé de 15%, selon CNN.
En 2019, 11,79 millions de nouveaux Chinois sont nés. En 2020, il y en avait beaucoup moins: 10,03 millions. C’est le taux de naissance le plus bas jamais enregistré depuis la fondation de la république.
Et cela alors que la politique de l’enfant unique a pris fin il y a 5 ans. Entre 1979 et 2015, les couples chinois ne pouvaient avoir qu’un enfant. Si la femme entamait une seconde grossesse, elle se voyait obligée d’avorter ou de payer une lourde amende. Aujourd’hui, la loi permet aux Chinois d’avoir deux enfants.
Vieillissement
La loi des deux enfants a été instaurée pour renverser le vieillissement de la population. Au rythme actuel, un tiers des Chinois aura plus de 60 ans en 2050. Et cela impacte directement l’économie. La Chine est en passe de devenir le pays le plus riche du monde. Mais est-ce que ce sera possible avec une population ‘obsolète’ et improductive ?
La Chine n’est pas la seule nation à souffrir de la baisse de natalité. Le Japon et la Corée du Sud ne savent plus quoi faire pour éviter un vieillissement de la population. Et cela alors que la politique de l’enfant unique n’a jamais été mise en œuvre. En Europe, c’est l’Italie qui vit un tel scénario, mais beaucoup d’autres pays du vieux continent n’en sont pas non plus à l’abri.
L’Italie, ‘un pays sans avenir’, sur le chemin d’un scénario démographique à la japonaise
Les analystes voient principalement un changement de mentalité chez les jeunes femmes. Elles sont beaucoup moins susceptibles de se marier et d’avoir des enfants qu’il y a quelques années. En 5 ans, en Chine, le nombre de femmes en âge de se marier qui ont effectivement sauté le pas a baissé de 41,9%.
La femme, sans l’homme
La raison est simple : le gouvernement chinois, pour augmenter la productivité, pousse tout le monde, homme comme femme à travailler. Mais dans la culture du pays, l’épouse continue d’effectuer presque toutes les tâches ménagères. Les femmes qui ne veulent pas de ce fardeau supplémentaire décident donc de ne pas se marier et renoncent donc aux enfants qu’elles auraient pu vouloir. Elles travaillent et gagnent leur salaire pour être indépendantes et ne pas avoir besoin d’homme dans leur vie. Ces femmes, célibataires à 27 ans ou plus, sont encore aujourd’hui appelées ‘les femmes perdues’.
Le gouvernement s’inquiète de cette baisse de natalité. La croissance du pays va en être forcément impactée. À moins que la productivité par travailleur augmente.
Alors que la Chine cherche une solution à ce problème, l’Inde, qui ne connait pas de baisse de natalité aussi abrupte, rattrape son écart économique.
https://fr.businessam.be/le-tres-serieux-defi-demographique-qui-fait-face-a-la-chine/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_interview_les_banques_doivent_jouer_le_jeu_et_sortir_de_leur_schema_de_rentabilite_la_coree_du_nord_face_a_sa_pire_crise_et_c_est_kim_jong_un_qui_le_dit_la_vie_tumultueuse_de_larry_flynt_roi_du_porno&utm_term=2021-02-11
Écrit par : Allusion | 12/02/2021
La Chine dégaine une arme de taille pour s’attaquer à l’industrie de la défense américaine
Les États-Unis importent pas moins de 17 minerais rares pour produire leurs F-35. Crédit : Isopix
La Chine envisage de limiter l’exportation de 17 minerais rares, une arme de riposte face aux pressions que les États-Unis ont exercées sur elle. C’est aussi une façon de toucher la défense américaine en plein coeur.
C’est une guerre commerciale sans fin qui oppose les deux plus grandes puissances du monde. Et la Chine, qui contrôle 80% de l’approvisionnement en terres rares n’a pas dit son dernier mot…
Elle envisage de pénaliser volontairement l’industrie de la défense américaine en limitant ses exportations de 17 minerais rares, indispensables à la production des avions de chasse américains, les F-35. C’est ce que rapporte le Financial Times, qui a eu écho de cette éventuelle mesure par plusieurs sources.
D’après le Financial Times, Pékin souhaiterait aussi, en adoptant ces restrictions, comprendre à quelle vitesse les États-Unis pourraient obtenir des sources alternatives et/ou augmenter leur propre capacité de production (sans elle).
417 kilos pour un F-35
Et la Chine a visé juste. Pour produire un avion de chasse, les États-Unis ont besoin de plus de 417 kilos de minerais rares. Si la Chine venait à leur ‘couper les vivres’, ils n’auraient d’autre choix que de trouver une autre source d’approvisionnement ou de produire moins, ce qui chamboulerait tous leurs plans. Le budget dédié à la production des F-35, qui s’élèverait déjà à plus de 1.000 milliards de dollars, serait aussi fortement impacté.
‘Réellement vulnérables’
Les États-Unis auraient-ils dû s’y attendre? Cette possibilité avait été évoquée en 2019 par Hu Xijin sur Twitter, alors que la guerre commerciale entre la Chine et Washington battait son plein. À la même époque, le Pentagone avait d’ailleurs remis au Congrès un rapport qui se penchait sur la question.
En octobre dernier, Ellen Lord, qui était à ce moment la plus haute responsable de la Défense pour les acquisitions, avait déclaré au Congrès que les États-Unis devraient ‘créer des réserves de minerais rares’. Pour elle ‘les États-Unis étaient ‘réellement vulnérables’ face à la Chine qui ‘inonde le marché pour détruire toute concurrence’.
Une intimidation?
La Chine cherche en tout cas à faire comprendre à la nouvelle administration de Joe Biden – qui n’est pas plus tendre avec elle que celle de Donald Trump – qu’elle n’a pas l’intention de baisser les armes.
De leur côté, l’Europe et l’Amérique accélèrent le pas pour sécuriser leurs approvisionnements en minerais rares. La Chine reste donc prudente car elle sait qu’à trop effrayer son ennemi juré, de nouveaux concurrents pourraient se surpasser. Et elle perdrait alors son monopole…
https://fr.businessam.be/la-chine-degaine-une-arme-de-taille-pour-sattaquer-a-lindustrie-de-la-defense-americaine/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_vous_esperiez_un_deconfinement_vous_revez_le_bitcoin_est_une_bulle_purement_speculative_sa_valeur_reelle_est_inferieure_a_zero_suivez_en_direct_video_l_atterrissage_a_haut_risque_du_rover_perseverance_sur_mars&utm_term=2021-02-18
Écrit par : Alluson | 19/02/2021
Xi Jinping annonce avoir éradiqué l’extrême pauvreté en Chine. Comment s’y est-il pris… et dit-il la vérité?
L’extrême pauvreté a disparu de la Chine, selon Xi Jinping. CHINA-BEIJING-XI JINPING-MACAO-WORK REPORT CN JuxPeng PUBLICATIONxNOTxINxCHN
Ce jeudi, le président chinois Xi Jinping a fièrement annoncé avoir mis fin à l’extrême pauvreté dans son pays. Une ‘victoire complète’ qui ‘entrera dans l’Histoire’. Malgré d’indéniables progrès, le Parti communiste semble toutefois faire dire aux chiffres ce qui l’arrange.
Xi Jinping l’a annoncé à son peuple en grandes pompes: l’extrême pauvreté appartient au passé. Lorsqu’il est arrivé à la tête du Parti communiste, la Chine comptait encore 98,9 millions d’habitants en situation d’extrême pauvreté, selon les chiffres officiels de l’époque. En moins de dix ans, ils auraient tous été sortis de la misère.
Le président chinois a évoqué une ‘victoire complète’, sur l’extrême pauvreté. ‘C’est un miracle qui restera dans l’Histoire’, a-t-il clamé.
‘Aucun autre pays ne peut sortir des centaines de millions de personnes de la pauvreté en si peu de temps’, a ajouté Xi Jinping, faisant référence aux 800 millions de Chinois extraits de l’extrême pauvreté depuis le début des années 1970 et l’entame des grandes réformes économiques du PC.
Comment la Chine a-t-elle procédé?
Lors de la cérémonie de ce jeudi, Xi Jinping a remis des médailles à une dizaine de responsables pour le travail qu’ils ont abattu afin de lutter contre la pauvreté. Il a félicité les efforts accomplis par ses prédécesseurs – sans les citer nommément – pour avoir métamorphosé la Chine en l’espace de quelques décennies. La faisant passer d’un système collectiviste en un immense marché et la propulsant au rang de deuxième économie mondiale.
La lutte contre l’extrême pauvreté avait déjà connu un bel essor sous Hu Jintao, qui présida le Chine entre 2003 et 2013. À l’époque, il avait réalisé de grandes dépenses pour les écoles et les soins de santé dans les zones rurales, afin de transposer le modèle de prospérité de la côte Est vers l’intérieur des terres.
Xi Jinping a fait son annonce dans un Great Hall of the People de Pékin plein comme un œuf. (Yan Yan/Xinhua via AP)
Une fois au pouvoir, Xi Jinping a continué le travail, plaçant la lutte contre la pauvreté parmi ses plus hautes priorités. Pour ce faire, il a notamment entrepris de déplacer de nombreux villageois établis dans des vallées reculées vers des villes tout juste sorties de terre. Au total, d’après les chiffres officiels, 10 millions de personnes ont eu l’occasion de déménager vers des régions moins isolées. 27 millions ont également pu profiter d’une rénovation de leur habitation.
Parmi les autres mesures, il y a eu le porte-à-porte mis en place par des fonctionnaires auprès des familles pauvres afin de les inscrire à des formations professionnelles. De nombreux subsides ont également servi à pousser à la création d’entreprises.
Au total, Xi Jinping affirme que son gouvernement a dépensé 1,6 trillion de yuans (202 milliards d’euros) en huit ans pour éradiquer l’extrême pauvreté.
La Chine triche-t-elle?
Présenté comme cela, le tableau est idyllique. Toutefois, il convient de le nuancer. La définition officielle de l’extrême pauvreté en Chine correspond à un revenu par personne de 11 yuans (1,70 dollar) par jour. Ce chiffre est inférieur au seuil international de pauvreté, placé à 1,90 dollar par la Banque mondiale. Le PC justifie cet écart par le fait que le coût de la vie serait bien moins élevé dans les milieux ruraux de son pays.
Mais ce n’est pas tout. La norme de 1,90 édictée par la Banque mondiale est celle d’application pour les pays les plus pauvres. Or, la Chine ne fait plus partie de ceux-là. Elle est considérée comme un pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure. Pour ceux-là, la norme de l’extrême pauvreté est fixée à… 5,50 dollars par jour.
Bref, pour se vanter d’avoir mis fin à l’extrême pauvreté, la Chine utilise une norme inférieure à celle des pays les plus pauvres… alors qu’elle n’en fait même pas partie.
Une lutte loin d’être finie
Selon certains analystes, malgré tous les efforts de propagande pour vanter la gestion de la crise du coronavirus par Pékin et pour faire croire que le Covid-19 n’est pas né en Chine, la pandémie a fragilisé la position de Xi Jinping dans son pays. En annonçant avoir éradiqué l’extrême pauvreté, il espère redorer son blason au moment où le Parti communiste, créé en 1921, célèbre son 100e anniversaire.
Quoi qu’il en soit, il est vrai que la Chine œuvre effectivement contre la pauvreté. Il est tout aussi vrai que son économie ne cesse de grandir et que, contrairement à ses rivales, son économie s’est déjà très bien rétablie de la pandémie. Toutefois, les analystes insistent sur le fait que la pauvreté reste un fléau dans le pays et qu’il faut poursuivre, voire intensifier les efforts pour combattre des inégalités abyssales.
Dans un rapport publié en janvier pour la Brookings Institution, l’ancien expert de la Banque mondiale Indermit Gill a affirmé que la Chine était presque aussi bien lotie que les États-Unis l’étaient en 1960, lorsqu’ils sont devenus un pays à revenu élevé. En se basant sur la norme de revenu américaine de l’époque, entre 80 et 90% de la population chinoise serait actuellement considérée comme pauvre.
‘Si nos chiffres sont corrects, la Chine a des années – voire des décennies – de retard’, a averti Gill.
https://fr.businessam.be/xi-jinping-annonce-avoir-eradique-lextreme-pauvrete-en-chine-comment-sy-est-il-pris-et-dit-il-la-verite/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_matin_ce_que_le_comite_de_concertation_devrait_decider_ce_vendredi_avec_le_vaccin_pfizer_et_moderna_touchent_le_jackpot_scandale_les_usa_bombardent_des_cibles_iraniennes_les_masques_pas_suffisants_chez_le_coiffeur&utm_term=2021-02-26
Écrit par : Allusion | 27/02/2021
Avec cet avion, la Chine veut se débarrasser définitivement de Boeing et d’Airbus
Un C9191 en action à l’aéroport de Pékin. (Xinhua/Isopix)
Cette semaine, lors d’un sommet en Alaska, Washington et Pékin discutent de l’avenir du Boeing 737 MAX en Chine. Mais entre-temps, la Chine est déjà occupée à développer son propre avion de ligne: le C919. L’appareil devrait porter la croissance économique et la réouverture du tourisme chinois. On peut se demander s’il y aura encore de la place pour les avions de Boeing et d’Airbus.
La reprise rapide de l’économie chinoise pendant la pandémie devra bientôt passer à la vitesse inférieure si le pays ne parvient pas à remplacer le 737 MAX de Boeing. Les avions de Boeing sont au sol dans le pays asiatique depuis 2019 suite au crash du vol 302 d’Ethiopian Airlines le 10 mars 2019.
Mais la Chine travaille depuis déjà un certain temps à un remplacement des avions américains de Boeing et européens d’Airbus. Ce remplacement pourrait même être permanent. L’entreprise publique Commercial Aircraft Corporation of China (Comac), basée à Shanghai, conçoit et teste depuis 2015 le plus grand avion de ligne jamais construit dans le pays: le Comac C919.
815 commandes
Le C919 est un avion d’une capacité d’au moins 190 sièges. Les avions 737 MAX de Boeing peuvent transporter au maximum de 172 à 210 passagers, selon le modèle.
Alors que plusieurs pays, dont la Chine, ont dû cesser temporairement d’utiliser des avions Boeing depuis les problèmes techniques du 737 MAX, la Chine montre un intérêt croissant pour le C919. En 2019, le gouvernement chinois a passé 815 commandes pour cet appareil. Cette même année, les derniers vols d’essai du C919 ont également été effectués. Depuis lors, l’appareil serait prêt pour entrer dans l’espace aérien, bien que cela doive encore être confirmé par les experts du gouvernement chinois.
Selon Wu Guanghui, le concepteur en chef du C919, l’avion de ligne serait prêt à être mis en service dès la fin de 2021.
Des personnes posent devant un C919 dans la province du Xinjiang. (Liu Jian/Xinhua/Isopix)
Beaucoup de responsabilités pour le C919
Le modèle chinois a donc une mission difficile sur les bras. Si le C919 est déployé pour remplacer le 737 MAX, le reste de la reprise économique de la Chine reposera sur les épaules de l’appareil et de la société à son origine. Le C919 sera également utilisé pour soutenir le trafic intense des touristes chinois, à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
Comac doit encore prouver qu’elle est capable de gérer cette situation et, surtout, de se positionner en tant que leader du marché national face à des acteurs comme Airbus et Boeing. À cette fin, l’entreprise chinoise recevra probablement une injection financière et des conseils supplémentaires de l’État chinois.
‘Désordre organisationnel’
En décembre, le Centre for Strategic and International Studies, un groupe de réflexion américain, a qualifié la compagnie chinoise de ‘véritable fouillis organisationnel’. L’entreprise ne représenterait également ‘aucune menace’ pour Airbus et Boeing. L’analyste Scott Kennedy, du groupe de réflexion, a également prédit que la Chine avait ‘peu ou pas du tout’ de chances de rendre le C919 compétitif par rapport à des entreprises comme Boeing.
L’avionneur américain pourrait pâtir de cet excès de confiance. Il semble qu’après l’introduction réussie du C919, Boeing sera complètement évincé du marché chinois. Surtout maintenant que le gouvernement chinois s’engage pleinement dans l’investissement d’énormes sommes d’argent dans un déploiement accéléré des modèles de cet avion chinois.
Si la Chine parvient à rendre l’avion attrayant sur le plan international (elle prévoit une forte croissance du Comac au cours des vingt prochaines années), la situation pourrait mal tourner pour l’ensemble des avionneurs occidentaux.
https://fr.businessam.be/avec-cet-avion-la-chine-veut-se-debarrasser-definitivement-de-boeing-et-dairbus/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_matin_comite_de_concertation_voici_le_menu_avec_cet_avion_la_chine_veut_se_debarrasser_definitivement_de_boeing_et_d_airbus_les_ultrasons_peuvent_detruire_le_coronavirus_un_potentiel_enorme&utm_term=2021-03-19
Écrit par : Allusion | 19/03/2021
La Chine fête le 100ème anniversaire du communisme
Écrit par : Allusion | 01/07/2021
« La crise immobilière en Chine pourrait avoir des répercussions sur les Etats-Unis », vraiment ?
Jusqu’ici, peu de monde s’inquiétait d’une éventuelle contagion de la crise immobilière chinoise sur les marchés financiers mondiaux. Mais il est désormais de plus en plus clair que cette crise aura des répercussions sur la croissance chinoise et donc mondiale. Le tout reste de savoir à quel point? Assez que pour inquiéter la Réserve fédérale américaine.
« Les tensions dans le secteur immobilier chinois pourraient mettre à rude épreuve le système financier chinois, avec des retombées possibles sur les États-Unis », a déclaré la Réserve fédérale dans son dernier rapport sur la stabilité financière, publié deux fois par an, relaie la CNBC.
La Fed fait référence aux déboires du géant immobilier Evergrande et de toute une série d’autres acteurs dans le même secteur. L’immobilier et ses industries connexes pèsent 30% du PIB en Chine et 10% de l’emploi. Un effet domino est redouté depuis des mois maintenant.
Alors que la crise sanitaire fait à nouveau surface en Chine, l’Empire du Milieu est aussi confronté à une crise de main-d’oeuvre et énergétique. La crise immobilière pourrait entrainer une vague de chômage et in fine mener à la déflation. La Chine a déjà réduit son nombre d’achats en provenance d’autres pays.
Le ralentissement de l’économie se fait sentir dans les chiffres. La croissance est passée de 7,9%, au deuxième trimestre 2021, à 4,9% pour le troisième trimestre. La baisse du premier au deuxième trimestre était également spectaculaire : sur les trois premiers mois, la croissance était de 18,3%, il est vrai dans un contexte post-covid.
Les raisons de rassurer
Plusieurs experts interrogés par la chaine économique américaine tentent néanmoins de rassurer. C’est le cas de Paul Christopher, directeur de stratégie du marché mondial au Wells Fargo Investment Institute.
« Le gouvernement chinois est aux prises avec une dette des entreprises élevée depuis des années, elle est en éveil à ce sujet et dispose de ressources pour faire face au secteur immobilier. » Si la Chine le veut, elle peut tout simplement dépenser plus pour faire face au choc déflationniste, ce ne serait pas une première. »
Ilya Feygin, stratège principal de la société de courtage new-yorkaise WallachBeth Capital, voit dans cette mise en garde de la Fed un moyen pour elle d’assurer ses arrières.
« La Fed a été critiquée pour ne pas avoir vu la vulnérabilité du logement américain et des banques américaines avant 2008. Par conséquent, tout ce qui concerne les risques immobiliers et bancaires, où que ce soit, sera examiné de manière excessive. »
Enfin le dernier intervenant, Arthur Kroeber, qui a aidé à fonder la société de recherche axée sur la Chine Gavekal Dragonomics, ne voit pas venir une contagion sur les marchés financiers mondiaux. Il s’inquiète davantage de la pression inflationniste due aux problèmes de la chaîne d’approvisionnement et à la hausse à la hausse des prix à l’exportation de la Chine.
« Je pense que les risques pour les États-Unis sont faibles car la nature fermée du système financier chinois signifie que la contagion n’est pas susceptible d’être un gros problème. »
En résumé, on peut s’inquiéter pour la croissance chinoise et son impact sur l’économie mondiale. Car la crise immobilière s’ajoute à toute une série d’autres crises. Mais les déboires de l’immobilier chinois n’auront pas d’impact sur les marchés financiers mondiaux comme on a pu le connaitre en 2008 avec la chute de Lehman Brothers.
https://www.msn.com/fr-be/finance/actualite/la-crise-immobili%C3%A8re-en-chine-pourrait-avoir-des-r%C3%A9percussions-sur-les-etats-unis-vraiment/ar-AAQxkMZ?ocid=msedgntp
Écrit par : Allusion | 10/11/2021
Xi Jinping renforce son assise en s'appuyant sur l'histoire
Un siècle d'histoire pour mieux verrouiller l'avenir: le Parti communiste chinois (PCC) a adopté sans surprise jeudi un texte qui a encore élevé la stature du président Xi Jinping parmi les icônes du pays.
Dans le plus grand secret, les près de 400 membres du Comité central, le "parlement" du PCC, ont approuvé une résolution sur "les grandes réussites" du mouvement fondé en 1921.
Dithyrambique, le texte publié par l'agence Chine nouvelle affirme que le PCC, qui gouverne le pays d'une main de fer depuis 72 ans, a écrit "l'épopée la plus magnifique de l'histoire de la nation chinoise sur des millénaires".
Dans un pays où l'histoire est traditionnellement utilisée pour légitimer le pouvoir, Xi Jinping a profité de cette résolution pour se présenter en héritier incontestable du régime.
Depuis son arrivée au pouvoir en 2012, "le socialisme à la chinoise est entré dans une nouvelle ère", selon un extrait de la résolution diffusé par l'agence de presse officielle.
La "pensée" de l'homme fort de Pékin "est la quintessence de la culture et de l'âme chinoises", poursuit le texte.
La présence de Xi Jinping au "coeur" du parti au pouvoir "est d'une importance décisive (...) pour promouvoir le processus historique du grand renouveau de la nation chinoise".
Xi Jinping est souvent qualifié de plus puissant dirigeant chinois depuis le fondateur du régime, Mao Tsé-toung (1949-76).
Durant son siècle d'existence, le PCC n'avait jusqu'à présent adopté que deux résolutions sur son histoire, à chaque fois avant l'ouverture d'une nouvelle page politique.
La première, en 1945, avait renforcé l'autorité de Mao Tsé-toung quatre ans avant l'arrivée au pouvoir des communistes.
La deuxième, en 1981, avait donné à Deng Xiaoping, au moment où il lançait les réformes économiques, l'occasion de tourner la page du maoïsme, en reconnaissant les "erreurs" du grand timonier.
En faisant adopter un troisième texte, Xi Jinping met ses pas dans ceux de ses deux illustres prédécesseurs, afin de mieux ouvrir une nouvelle page à son nom.
Depuis son accession au poste de secrétaire général du PCC en 2012, puis de président de la République populaire l'année suivante, il n'a cessé de centraliser le pouvoir entre ses mains.
En 2018, il a fait modifier la constitution pour pouvoir rester à la tête du pays au-delà de la limite de deux mandats. Sa "pensée" a également été inscrite dans la constitution, à l'instar de celle de Mao.
Son ascension s'est accompagnée d'un tour de vis envers toute forme de contestation, que ce soit à Hong Kong ou dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang (nord-ouest), à majorité musulmane.
Il est désormais auréolé de la "victoire" chinoise contre le coronavirus, même si des flambées sporadiques se manifestent encore dans le pays où l'épidémie s'est déclarée fin 2019.
Le conclave a vraisemblablement donné lieu à des tractations en coulisses, à un an de l'entrée en fonctions d'une nouvelle équipe dirigeante lors du prochain Congrès.
Il ne fait guère de doute que Xi Jinping sera reconduit à l'automne 2022 pour un troisième mandat (du jamais vu depuis la fin de l'ère Mao), même s'il vient d'atteindre l'âge limite de 68 ans traditionnellement imposé aux dirigeants chinois.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/politique/xi-jinping-renforce-son-assise-en-s-appuyant-sur-l-histoire/ar-AAQA05v?ocid=msedgdhp
Écrit par : Allusion | 11/11/2021
https://www.arte.tv/fr/videos/100174-000-A/chine-le-drame-ouighour/
https://www.arte.tv/fr/videos/092189-000-A/les-nouveaux-soldats-de-la-chine/
Écrit par : Allusion | 09/02/2022
https://www.arte.tv/fr/videos/100174-000-A/chine-le-drame-ouighour/
https://www.arte.tv/fr/videos/092189-000-A/les-nouveaux-soldats-de-la-chine/
Écrit par : Allusion | 09/02/2022
Tension entre la Chine et Taiwan
revu et corrigé par le cactus
https://www.rtbf.be/auvio/detail_le-cactus-tensions-entre-la-chine-et-taiwan?id=2926294
Écrit par : Allusion | 05/08/2022
Le nouvel an chinois commence demain.
Comparé aux scientifiques nazis, le Chinois He Jiankui est sorti de prison et suscite l’effroi
Sans preuves à l’appui, le créateur des premiers bébés génétiquement modifiés certifie que d’ici trois ans, il guérira une maladie rare. A cette fin, il cherche à décrocher un financement auprès de grandes fortunes.
He Jiankui, le scientifique qui a fait naître les premiers bébés génétiquement modifiés dans le cadre de l’une des expériences les plus délirantes et dangereuses de l’histoire, a été libéré de prison. Il désire aujourd’hui renouer avec la science pour guérir des maladies génétiques chez des enfants et des adultes. Tels sont les propos qu’il nous a confirmés dans des courriers électroniques, car il se refuse à accorder des interviews en tête-à-tête.
Pour la plupart des experts internationaux que nous avons consultés, dont un Prix Nobel, ce retour suscite un profond effroi. Selon Kiran Musunuru, un spécialiste de l’édition du gène, ses actes « sont aussi graves que les crimes de guerre commis par les médecins nazis pendant la Seconde Guerre mondiale ».
https://www.lesoir.be/489496/article/2023-01-18/compare-aux-scientifiques-nazis-le-chinois-he-jiankui-est-sorti-de-prison-et?utm_source=Repensons_Lena&utm_medium=newsletter_le_soir&utm_campaign=Repensons_notre_quotidien_19012023&utm_term=compare-aux-scientifiques-nazis-le-chinois-he-jiankui-est-sorti-de-prison-et&utm_content=Article1&m_i=XWcY5oG8gFPJAC2DmIeM%2B2jNuYuwzcn_%2BctJMoBkvCJXAORDl9cKIvJhY33ON6yFWDe1G61Bh2NJomcwVmXYykdvqqy6Xo&m_i=FCwvHgZN570LX4ifsMxosHPrRRn2V4TBdB%2B13FT76PUo8RJSnpnj7acHrfqxlRdcHmvrlM%2BWGBIPSo62PBG8_vPYffgkFH&M_BT=182323752210
Écrit par : Allusion | 21/01/2023
Etats-Unis: dix morts et des blessés dans une fusillade à Los Angeles, le suspect toujours en fuite
La fusillade s’est produite près d’un lieu où venait d’être célébré le Nouvel an lunaire à Monterey Park, ville de quelque 61.000 habitants majoritairement d’origine asiatique, située à environ 13 km à l’est du centre de Los Angeles.
Neuf personnes ont trouvé la mort lors d’une fusillade survenue samedi soir dans une ville majoritairement peuplée de personnes d’origine asiatique dans le sud de la Californie, ont annoncé dimanche les autorités responsables des forces de l’ordre.
Les enquêteurs spécialisés du bureau du shérif du comté de Los Angeles « prêtent assistance à la police de Monterey Park dans une enquête sur une fusillade meurtrière », selon un communiqué. « Il y a neuf personnes décédées ».
L’auteur présumé de la fusillade est un homme, ajoute le communiqué mais aucune information n’était disponible pour savoir s’il était encore en fuite.
La fusillade s’est produite près d’un lieu où venait d’être célébré le Nouvel an lunaire à Monterey Park, ville de quelque 61.000 habitants majoritairement d’origine asiatique, située à environ 13 km à l’est du centre de Los Angeles.
Selon des informations de presse, la fusillade s’est produite dans un dancing samedi soir, une heure après la fête du Nouvel an lunaire.
Un habitant de la ville, Wong Wei, a déclaré au Los Angeles Times que son amie se trouvait dans le club et était aux toilettes quand les tirs ont éclaté. Lorsqu’elle est sortie, elle a vu un homme armé et trois corps - deux femmes et une personne qu’il a identifiée comme le patron du club.
https://www.lesoir.be/490345/article/2023-01-22/etats-unis-neuf-victimes-dans-une-fusillade-los-angeles-le-suspect-toujours-en
Écrit par : Allusion | 22/01/2023
« La montée en puissance de la Chine est une immense victoire », selon Bill Gates
Le cofondateur de Microsoft, Bill Gates, a assuré lundi que l’essor de la Chine était un événement très positif pour le monde entier.
Au cours des dernières décennies, la Chine est devenue une superpuissance qu’il faut désormais vouvoyer. Mais la façon dont le gouvernement du président Xi Jinping bafoue régulièrement les droits de l’homme continue d’inquiéter les pays occidentaux. Pourtant, de plus en plus de personnes voient le salut de la deuxième plus grande économie du monde.
« J’ai tendance à considérer la montée en puissance de la Chine comme une immense victoire pour le monde », a déclaré Gates lorsqu’on lui a demandé à quel point l’entrepreneur technologique était « bullish » à propos du pays.
Bullish est le terme anglais pour désigner une personne qui est optimiste quant à l’avenir d’une chose (généralement liée au marché).
Gates a également déclaré que la part des pays occidentaux dans l’économie mondiale était « disproportionnée » par rapport à celle de pays comme la Chine. « Leur part de la population mondiale est exactement la même », compare-t-il.
L’essor du pays apporterait de nombreux avantages. L’innovation du pays profiterait également à l’Occident. Dans la lutte contre des problèmes tels que le changement climatique, la Chine, plus grand émetteur de CO2 au monde, pourrait également apporter une contribution importante, estime Gates.
Pourtant, l’entrepreneur technologique nuance quelques points. Bien qu’il affirme que la Chine est devenue le deuxième plus grand innovateur au monde, elle ne se rapproche pas encore des États-Unis.
Pas de démocratie
Ce qui est frappant : l’ancien dirigeant de Microsoft a reconnu que la Chine n’était pas une démocratie, mais qu’elle devait jouer un rôle plus important dans la gouvernance mondiale.
« Les États-Unis sont politiquement plus faibles que jamais et c’est effrayant pour le monde. Le système mondial actuel est conçu autour du leadership américain », indique Gates.
La Chine, l’Inde et d’autres pays émergents doivent combler le vide du pouvoir en jouant un « rôle plus important dans la gouvernance mondiale », selon Gates.
Gates estime néanmoins que les États-Unis doivent continuer à jouer un rôle important. La polarisation politique au sein du pays est l’un des principaux problèmes à résoudre, selon le cofondateur de Microsoft.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/la-mont%C3%A9e-en-puissance-de-la-chine-est-une-immense-victoire-selon-bill-gates/ar-AA16OEx6?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=db936c518e9c41dd9f7c139ce4755b60
Écrit par : Allusion | 27/01/2023
Une mystérieuse maladie frappe la Corée du Nord et contraint Pyongyang à un confinement total
Qu'est-ce qui fait sombrer Kim Jong-Un dans la panique ?
L'ordre de bouclage de cinq jours à Pyongyang
Qu'est-ce qui fait sombrer Kim Jong-Un dans la panique ?
Selon les informations de NK News (Corée du Sud), une maladie mystérieuse s'est déclarée à Pyongyang, la capitale de la Corée du Nord, et la ville est en état d'urgence.
L'ordre de bouclage de cinq jours à Pyongyang
Les autorités sanitaires de Pyongyang ont ordonné le confinement de la ville pendant au moins cinq jours en raison d'une maladie respiratoire qui se propage rapidement et qui n'a pas été identifiée, selon un avis du gouvernement obtenu par NK News.
Une maladie qui se propage rapidement
"Le nouvel avis indique que les maladies qui se propagent actuellement dans la capitale incluent le rhume, mais ne mentionnent pas le COVID-19", ont écrit Chad O'Carroll et Colin Zwirko.
Les habitants doivent rester à l'intérieur
"Les habitants sont tenus de rester chez eux jusqu'à la fin du dimanche", poursuivent les journalistes de NK News.
"On ne sait pas si d'autres villes sont également placées en état d'urgence, et les médias officiels n'ont pas encore annoncé ces nouvelles mesures", ajoutent O'Carroll et Colin.
La nouvelle du confinement à Pyongyang survient le jour après qu'ils ont rapporté que les habitants de la ville faisaient apparemment des provisions selon une source non identifiée à l'intérieur du pays.
"La source a signalé que les citoyens de Pyongyang achètent de grandes quantités de nourriture dans les magasins", ont noté O'Carroll et Zwirko, ajoutant qu'il y avait "une augmentation notable de la fréquentation tout au long de la journée."
Il est impossible de dire avec certitude quelle maladie respiratoire affecte les habitants de Pyongyang. Mais il semblerait que la Corée du Nord soit aux prises avec une nouvelle épidémie de Covid-19.
La Corée du Nord n'a reconnu ses premières infections par le virus Covid-19 qu'en mai 2022. En août, Kim Jong-Un a déclaré la victoire sur le virus et a levé la plupart des restrictions majeures du pays liées à la pandémie.
Il est difficile pour les étrangers de juger de l'impact du virus, car le gouvernement nord-coréen n'a jamais été en mesure de tester correctement sa population, de sorte que la plupart des experts ne savent pas à quel point le pays a été touché par la pandémie
"La Corée du Nord n'a jamais confirmé le nombre de personnes ayant contracté le virus du Covid", ont écrit Hyonhee Shin et Josh Smith de Reuter, "apparemment parce qu'elle n'a pas les moyens d'effectuer des tests à grande échelle."
"Au lieu de cela", notent Shin et Hyonhee, la Corée du Nord "a indiqué le nombre quotidien de patients atteints de fièvre, un chiffre qui s'est élevé à quelque 4,77 millions"
Le nouvel avis de confinement obtenu par NK News ne mentionne pas spécifiquement le Covid-19, mais il fait allusion à des maladies comme le rhume qui se répandent à Pyongyang, ce qui pourrait être un indice majeur de ce qui se passe dans le royaume.
En plus de rester à l'intérieur, O'Carroll et Zwirko ont déclaré que les habitants de Pyongyang sont également invités à se soumettre à des "contrôles de température plusieurs fois par jour."
Go Myong-Hyun, chercheur à l'Asan Institute for Policy Studies, a déclaré à l'AFP que la baisse des températures avait probablement provoqué une résurgence du Covid à Pyongyang.
"Le Covid disparaît et réapparaît en fonction de la température, non seulement en Corée du Nord mais aussi dans le monde entier", aurait déclaré Go Myong-Hyun.
"Il était tout à fait prématuré pour la Corée du Nord de célébrer sa victoire sur le virus... avec la baisse de température, le COVID est réapparu", a poursuivi Go, ajoutant que "la Corée du Nord a dû s'y préparer dans une certaine mesure, mais il semble que le virus soit réapparu un peu plus tôt que prévu."
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/une-myst%C3%A9rieuse-maladie-frappe-la-cor%C3%A9e-du-nord-et-contraint-pyongyang-%C3%A0-un-confinement-total/ss-AA16LhMY?ocid=msedgntp&cvid=940d4e19f82849559093c6edb73d7af6#image=1
Écrit par : Allusion | 28/01/2023
Un général américain alerte sur le risque d’une guerre avec la Chine en 2025
Dans une note interne, dont l’authenticité a été confirmée par le Pentagone à l’AFP, le général de l’armée de l’air Michael Minihan exhorte ses officiers à être prêts au combat dès cette année.
Un général américain a mis en garde contre le risque élevé d’une guerre avec la Chine en 2025 - très probablement autour de Taïwan -, exhortant ses officiers à être prêts au combat dès cette année.
« J’espère me tromper. Mon instinct me dit que nous combattrons en 2025 », écrit Michael Minihan, général de l’armée de l’air, dans une note interne, dont l’authenticité a été confirmée vendredi par le Pentagone à l’AFP.
Le président Xi Jinping « dispose à la fois d’une équipe, d’un motif et d’une opportunité pour 2025 », estime le militaire, assurant que les élections taïwanaises de 2024 donneront au dirigeant chinois une « raison » pour agir. La course pour la Maison Blanche, prévue la même année, offrira une « Amérique distraite » à la Chine, juge-t-il encore.
Des exercices militaires en hausse
Cette note appelle ses troupes à s’entraîner au combat en se rendant entre autres sur des stands pour tirer sur des cibles. Le général invite à « viser les têtes ». En août, la Chine avait procédé à de très importants exercices militaires autour de Taïwan, une démonstration de force sans précédent, en représailles à une visite sur l’île Nancy Pelosi, alors présidente de la Chambre américaine des représentants.
La Chine estime que Taiwan, peuplée de 24 millions d’habitants, est l’une de ses provinces qu’elle n’a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949.
Elle voit avec mécontentement le rapprochement à l’œuvre ces dernières années entre les autorités taïwanaises et les Etats-Unis, qui fournissent à l’île un soutien militaire face à Pékin depuis plusieurs décennies.
https://www.nouvelobs.com/monde/20230128.OBS68891/un-general-americain-alerte-sur-le-risque-d-une-guerre-avec-la-chine-en-2025.html?cm_mmc=Acqui_MNR-_-NO-_-WelcomeMedia-_-edito&from=wm&at_medium=email&at_emailtype=acquisition&at_campaign=NLWelcoming&at_creation=articles_gratuits
Écrit par : Allusion | 29/01/2023
Le ballon chinois abattu, Joe Biden félicite les pilotes
Un avion de chasse a abattu le ballon chinois qui survolait depuis plusieurs jours les Etats-Unis et dont la présence constituait une "violation inacceptable" de la souveraineté américaine, a déclaré samedi le ministre de la Défense américain.
"Cet après-midi, sur ordre du président (Joe) Biden, un avion de chasse américain (...) a abattu avec succès un ballon espion à haute altitude, qui appartenait à la République populaire de Chine, dans l'espace aérien au-dessus de la côte de Caroline du Sud", a indiqué Lloyd Austin dans un communiqué. Joe Biden fera "toujours de la sécurité des Américains une priorité tout en répondant avec efficacité à une violation inacceptable de la notre souveraineté", a-t-il ajouté.
Joe Biden a, pour sa part, félicité les pilotes ayant abattu "avec succès" le ballon chinois qui survolait depuis plusieurs jours les Etats-Unis.
"J'ai ordonné au Pentagone de l'abattre mercredi dès que possible (...) Je veux féliciter les pilotes qui l'ont fait", a déclaré le président américain à des journalistes. Le Pentagone a dû attendre jusqu'à samedi le lieu le plus sûr pour mener cette opération, au large des côtes américaines.
Vidéo associée: Washington abat le ballon chinois qui survolait depuis plusieurs jours les Etats-Unis (Dailymotion)
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/le-ballon-chinois-abattu-joe-biden-f%C3%A9licite-les-pilotes/ar-AA177ePg?ocid=msedgntp&cvid=9d57a2065de54b7ab733ece2140d54e9
Écrit par : Allusion | 05/02/2023
Ce que l’on sait sur les ballons « espions » chinois qui survolent l’Amérique
Deux ballons chinois ont été repérés par le Pentagone, un au-dessus du Montana et le deuxième au-dessus de l’Amérique latine. Le premier a été abattu samedi au-dessus de l’Atlantique.
C’est une affaire qui vient accroître la tension déjà élevée entre Washington et Pékin.
Des ballons chinois considérés comme « espions » par le Pentagone ont été repérés. L’un au-dessus des Etats-Unis et a été abattu samedi. L’autre a été signalé au-dessus de l’Amérique Latine. On fait le point sur cette affaire hautement sensible.
Le premier engin, qui se dirige vers l’est, se trouvait vendredi après-midi « au-dessus du centre des Etats-Unis » à quelque 18 000 mètres d’altitude, a-t-il ajouté. Le porte-parole du Pentagone, Pat Ryder, a réitéré que le ballon, « manœuvrable », naviguait au-dessus du trafic aérien commercial et ne présentait « pas de menace militaire ou physique pour les personnes au sol ». Le porte-parole s’est refusé cependant à détailler explicitement si les mouvements de l’engin étaient téléguidés.
Selon les médias américains, le ballon a survolé les îles Aléoutiennes dans le nord de l’océan Pacifique, puis a traversé l’espace aérien canadien, avant d’entrer aux Etats-Unis il y a environ deux jours.
- Les alliés des Etats-Unis en Asie se préparent (déjà) à une guerre contre la Chine
Il a notamment volé au-dessus de l’Etat du Montana (ouest), qui abrite des silos de missiles nucléaires, où des avions de chasse se sont approchés de lui, avait indiqué jeudi un haut responsable du Pentagone sous couvert d’anonymat. Le Pentagone avait assuré jeudi n’avoir aucun doute sur sa provenance chinoise et son usage à des fins d’espionnage.
Le ballon, dont le Pentagone assure qu’il s’agissait d’un ballon espion, a été abattu par l’armée américaine au large de la côte est des Etats-Unis, selon Fox News et CNN. La décision est intervenue alors que le ballon était au-dessus de l’océan, afin d’éviter tous dégâts au sol.
- Le ballon a-t-il pu arriver aux Etats-Unis par accident ?
Pour William Kim, spécialiste des ballons de surveillance au centre de réflexion Marathon Initiative de Washington, interrogé par l’AFP, c’est une « vraie possibilité ». Le ballon chinois a en effet pu être envoyé au départ pour collecter des données hors des frontières américaines ou bien plus haut, avant de dysfonctionner.
En Chine, l’hubris suicidaire de Xi Jinping
« Ces ballons ne fonctionnent pas toujours parfaitement », affirme-t-il, soulignant que l’appareil chinois volait à environ 46 000 pieds au-dessus du sol, contre 65 000 à 100 000 habituellement pour ce type d’outils. « C’est assurément un peu bas (…) Si l’objectif était de le rendre plus difficile à détecter, plus difficile à abattre, cela aurait eu du sens de l’envoyer à plus haute altitude ».
- Quelle est la réponse de Pékin ?
Pékin a estimé samedi que le survol controversé aux Etats-Unis d’un ballon d’observation chinois servait de prétexte pour « diffamer » la Chine. « Certains politiciens et médias américains utilisent l’incident comme un prétexte pour attaquer et diffamer la Chine », a fustigé samedi dans un communiqué le ministère chinois des Affaires étrangères.
« La Chine se conforme toujours strictement au droit international (…) et n’a jamais violé le territoire et l’espace aérien d’un pays souverain », ajoute le ministère en référence au survol aux Etats-Unis d’un ballon d’observation chinois.
« le Parti, la Chine sous emprise », la face cachée du système
Pékin, qui avait d’abord appelé à ne pas « monter en épingle » cette affaire, a reconnu vendredi qu’il s’agissait bien d’un appareil venu de Chine. Mais « c’est un aéronef civil, utilisé à des fins de recherches, principalement météorologiques », a assuré un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué. Affecté par les vents, ce ballon « a dévié de sa trajectoire », a-t-il ajouté, en exprimant les « regrets » de son pays pour cette violation « involontaire » de l’espace aérien américain.
- Quelles sont les conséquences ?
Antony Blinken a annoncé reporter sa visite en Chine. Il s’est malgré tout efforcé de calmer le jeu en assurant que sa visite serait reprogrammée quand « les conditions le permettront », insistant sur la nécessité de garder « les lignes de communication ouvertes » avec Pékin. « Imaginez un instant ce qu’aurait été la réaction en Chine » s’ils étaient concernés, a-t-il relevé.
La visite en Chine d’Antony Blinken aurait été la première d’un secrétaire d’Etat américain depuis octobre 2018. Parmi les nombreux sujets de contentieux figure Taïwan, que la Chine revendique comme faisant partie intégrante de son territoire, et les activités de la Chine en Asie du Sud-Est.
« En réalité, ni la Chine ni les Etats-Unis n’avaient (officiellement) annoncé de visite », a commenté samedi le ministère chinois des Affaires étrangères. « La publication d’informations (liées à cette visite) est la décision seule des Etats-Unis », a-t-il ajouté.
https://www.nouvelobs.com/monde/20230204.OBS69167/ce-que-l-on-sait-sur-les-ballons-espions-chinois-qui-survolent-les-etats-unis.html?cm_mmc=Acqui_MNR-_-NO-_-WelcomeMedia-_-edito&from=wm&at_medium=email&at_emailtype=acquisition&at_campaign=NLWelcoming&at_creation=articles_gratuits
Écrit par : Allusion | 05/02/2023
Bientôt 400 millions de personnes âgées : la Chine dans une course contre-la-montre pour financer les soins de sa population vieillissante
Avec un vieillissement de la population et un taux de natalité en chute libre dû à des décennies de politique de l’enfant unique, la Chine doit trouver des solutions de toute urgence pour financer les soins de santé de ses personnes âgées.
Bientôt 400 millions de personnes âgées : la Chine dans une course contre-la-montre pour financer les soins de sa population vieillissante
La Chine a récemment révélé que sa population a commencé à décliner pour la première fois depuis les années 1960, après des décennies de politique de l’enfant unique. Comme le Japon, l’empire du Milieu se retrouve désormais confronté à un vieillissement de sa population, mais les réponses de Pékin à cette véritable catastrophe à venir se font encore trop attendre.
Dans l’actu : La Chine a récemment révélé que sa population a commencé à décliner pour la première fois depuis les années 1960.
Le taux de natalité en Chine n’a jamais été aussi bas, alors que la politique de l’enfant unique a pris officiellement fin en 2016.
Or, l’espérance de vie des Chinois est en hausse.
Cela entraîne donc un vieillissement de la population, qui se compte actuellement à 1,4 milliard d’habitants.
De nombreux Chinois d’âge avancé auront alors bientôt besoin de soins de santé, tandis que de moins en moins d’adultes seront disponibles pour faire tourner l’économie.
Selon les projections, l’empire du Milieu recensera 400 millions de personnes âgées de plus de 60 ans d’ici à 2040. C’est le total de la population des États-Unis et de la France.
Quelles solutions ? La Chine a tenté de fournir des réponses à cette chute de la natalité, mais celles-ci pourraient bien arriver un peu tard.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/bient%C3%B4t-400-millions-de-personnes-%C3%A2g%C3%A9es-la-chine-dans-une-course-contre-la-montre-pour-financer-les-soins-de-sa-population-vieillissante/ar-AA17IJxF?ocid=msedgntp&cvid=a2a0ad473d754cb2ed0a603a7f30d1dc
Écrit par : Allusion | 20/02/2023
Tensions entre la Chine et les États-Unis: Pékin avertit de "conséquences catastrophiques"
Le ministre chinois des Affaires étrangères, Qin Gang, a mis en garde Washington contre "des conséquences catastrophiques" si ses relations avec Pékin continuaient à se tendre davantage, a-t-il déclaré mardi en marge de la session annuelle du Parlement chinois.
Les contentieux entre Pékin et Washington se sont multipliés ces dernières années: statut de Taïwan, tensions en mer de Chine méridionale, ou encore la féroce compétition pour la fabrication des semi-conducteurs, ces composants électroniques indispensables au fonctionnement des smartphones, des voitures connectées mais aussi d'équipements militaires.
Les États-Unis avertissent que la Chine pourrait fournir des armes à la Russie !
Les relations sino-américaines se sont encore tendues davantage avec la destruction, le mois dernier, par les États-Unis, d'un ballon chinois, l'administration Biden accusant l'engin d'espionner son territoire, ce que la Chine dément fermement.
"Si les États-Unis vont plus loin dans cette mauvaise voie, aucun garde-fou ne pourra empêcher le déraillement et cela pourrait dégénérer en un conflit et une confrontation", a prévenu M. Gang, avant d'ajouter que "la politique entre les États-Unis et la Chine a complètement dévié de la voie rationnelle et saine". Il a également accusé Washington de voir Pékin comme son "principal rival" et de vouloir supprimer la Chine de tous les domaines.
Qin Gang était jusqu'il y a peu ambassadeur de la Chine aux États-Unis, avant d'être nommé ministre chinois des Affaires étrangères à la fin de l'année dernière.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/tensions-entre-la-chine-et-les-%C3%A9tats-unis-p%C3%A9kin-avertit-de-cons%C3%A9quences-catastrophiques/ar-AA18jN2x?ocid=msedgntp&cvid=69a7159cb5d242c1ae5aec1235a8b29f&ei=2
Écrit par : Allusion | 07/03/2023
La Chine, une grande prison ?
C’est une machine totalitaire qui n’a jamais cessé de fonctionner. Depuis la fin des années 1940, plus de 50 millions de personnes sont passées par les camps du laogai, le système concentrationnaire chinois ; 20 millions n’en sont jamais revenues.
Derrière les barbelés, un enfer invisible destiné à écraser toute contestation, aujourd’hui modernisé à grand renfort de caméras, algorithmes et intelligences artificielles. Une enquête en deux volets nourrie de témoignages inédits.
1. Laogai, le goulag chinois
En images d’archives et en dessins, une plongée, nourrie de glaçants témoignages de victimes, au coeur de l’effroyable système concentrationnaire chinois, pivot du pouvoir communiste depuis quatre-vingts ans.
Instauré par Mao Zedong à la fin des années 1940, c’est un immense enfer invisible, filmé une seule fois clandestinement en 1991 par un ancien prisonnier. En quatre-vingts ans, 50 millions de "contre-révolutionnaires", ennemis de classe et autres "droitiers" – intellectuels, ouvriers, paysans, gardes rouges, étudiants… – sont passés par les camps du laogai ("réforme par le travail"), le système concentrationnaire chinois, et 20 millions y ont péri, exécutés ou morts d’épuisement, de faim ou de désespoir. Instrument de domination érigé en arme de répression massive par Mao, le laogai, constitué de centaines de camps répartis sur tout le territoire, a vocation à écraser toute velléité de contestation, en fournissant, par le travail forcé, une main-d’œuvre gratuite à l’économie du pays. De la première "campagne de rectification" au Grand Bond en avant, les purges se succèdent, avant de culminer avec la révolution culturelle, quand les unités de travail urbaines se transforment en lieu de détention, et les campagnes, en lieu d'exil. Tandis que la menace de déportation pervertit les liens les plus intimes, les familles des détenus sont mises au ban de la société. Une terreur qui survit à son chef…
Méthodes de déshumanisation
De la fin de la guerre civile en 1949, quand Mao fixe un quota de contre-révolutionnaires à atteindre (5 millions de personnes), à sa mort en 1976, ce premier épisode retrace les vagues successives de répression qui ont contribué à la mise en place du goulag chinois, dévoilant l’ampleur de ce redoutable système concentrationnaire. Entrelaçant archives, dont celles de la propagande, et dessins représentant la réalité intérieure des camps, ce documentaire s’appuie sur les récits poignants d’anciens prisonniers, aujourd’hui exilés, et d’enfants de victimes – dont le plasticien Ai Weiwei, qui évoque la déportation de son père, le grand poète Ai Qing. Ces femmes et ces hommes racontent les humiliations, les violences subies et les méthodes de déshumanisation. Une immersion glaçante au cœur de la machine totalitaire chinoise.
https://www.arte.tv/fr/videos/106702-001-A/les-camps-secret-du-pouvoir-chinois-1-2/
La surveillance totale
Enquête sur l’effroyable système concentrationnaire chinois, pivot du pouvoir communiste depuis quatre-vingts ans. Cette seconde partie met au jour la surveillance généralisée dans la Chine du XXIe siècle, où chacun peut être enfermé au "laogai", transformant le pays en une "immense prison".
Si la mort de Mao marque une rupture, l’espoir suscité par la politique de libéralisation de Deng Xiaoping ne dure pas. Les dazibaos du mur de la Démocratie à Pékin sont rapidement remplacés par des publicités, avant une énième vague d’arrestations – démocrates, délinquants présumés, jeunes urbains, chômeurs –, rappelant que la machine totalitaire perdure. Quelque 10 000 personnes sont exécutées entre octobre 1983 et avril 1984, et le laogai se remplit à nouveau. Un temps épargnés, les étudiants organisent des manifestions prodémocratiques, jusqu’au massacre de Tian’anmen en juin 1989. À l’aube des années 1990, la Chine compte plus de deux mille camps. À l’heure où le capitalisme d’État encourage l’enrichissement, les produits exportés en Occident sont tachés du sang des prisonniers. Accusés de dérive sectaire, les adeptes du Falun Gong constituent ensuite les nouvelles cibles. En 2012, Xi Jinping, dont le père a été persécuté – ainsi qu'il le sera ensuite lui-même, à l’adolescence –, prend la tête du Parti, avant d’éliminer ses rivaux sous couvert de lutte anticorruption. Les candidats à la dissidence sur le Net et les réseaux sociaux sont traqués, et une répression massive s'abat bientôt sur les minorités ethniques : Ouïghours, Kazakhs, Kirghizs…
"Une immense prison"
Au XXIe siècle, le système de répression mis en place par Mao a été modernisé, à grand renfort de caméras, d’algorithmes et d’intelligence artificielle. Entrelaçant archives, dont celles de la propagande, et dessins représentant la réalité intérieure des camps, ce documentaire s’appuie sur les récits poignants d’anciens prisonniers, aujourd’hui exilés, et d’enfants de victimes. Ces femmes et ces hommes racontent les humiliations, les violences subies et les méthodes de déshumanisation. Une immersion glaçante au cœur de la machine totalitaire chinoise.
https://www.arte.tv/fr/videos/106702-002-A/les-camps-secret-du-pouvoir-chinois-2-2/
Le monde de Xi Jinping
Derrière son apparente bonhomie se cache un chef redoutable, prêt à tout pour faire de la Chine la première puissance mondiale, d'ici au centenaire de la République populaire, en 2049. Ce portrait très documenté du leader chinois donne un aperçu de sa politique et montre comment l'itinéraire de Xi Jinping a façonné ses choix.
En mars 2018, à l’issue de vastes purges, Xi Jinping modifie la Constitution et s’intronise "président à vie". Une concentration des pouvoirs sans précédent depuis la fin de l'ère maoïste. Né en 1953, ce fils d’un proche de Mao Zedong révoqué pour "complot antiparti" choisit à l'adolescence, en pleine tourmente de la révolution culturelle, un exil volontaire à la campagne, comme pour racheter la déchéance paternelle. Revendiquant une fidélité aveugle au Parti, il gravira en apparatchik "plus rouge que rouge" tous les degrés du pouvoir. Depuis son accession au secrétariat général du Parti en 2012, puis à la présidence l'année suivante, les autocritiques d'opposants ont réapparu, par le biais de confessions télévisées. Et on met à l'essai un système de surveillance généralisée censé faire le tri entre les bons et les mauvais citoyens. Inflexible sur le plan intérieur, Xi Jinping s'est donné comme objectif de supplanter l'Occident à la tête d’un nouvel ordre mondial. Son projet des "routes de la soie" a ainsi considérablement étendu le réseau des infrastructures chinoises à l’échelle planétaire. Cet expansionnisme stratégique, jusque-là développé en silence, inquiète de plus en plus l'Europe et les États-Unis. Son pouvoir et ses ambitions sont d’autant plus renforcés qu’il apparaît comme le grand gagnant de la crise du coronavirus. Entre contrefeux et dissimulation, il poursuit à vitesse grand V son agenda politique et diplomatique afin d’intégrer les minorités au géant chinois, quitte à recourir à la violence. Génocide des Ouïghours, Hongkong, Taïwan : par sa politique, Xi Jinping revendique, plus que jamais, la force de l’hégémonie du régime chinois aussi bien dans les domaines économique et militaire que diplomatique. Avec un seul but : faire de la Chine la première puissance mondiale.
Impériale revanche
Dans ce portrait très documenté du leader chinois, Sophie Lepault et Romain Franklin donnent un aperçu inédit de sa politique et montrent comment l'itinéraire de Xi Jinping a façonné ses choix. De Pékin à Djibouti – l'ancienne colonie française est depuis 2017 la première base militaire chinoise à l’étranger – en passant par la mer de Chine méridionale et l’Australie, les réalisateurs passent au crible les projets et les stratégies d’influence du nouvel homme fort de la planète. Nourrie d’images d’archives et de témoignages (de nombreux experts et de dissidents, mais aussi d'un haut gradé proche du pouvoir), leur enquête montre comment Xi Jinping a donné à la reconquête nationaliste de la grandeur impériale chinoise, projet nourri dès l'origine par la République populaire, une spectaculaire ampleur. Elle jette aussi une lumière éloquente sur le système de fichage numérique de la population mis en place sous l'égide du "président à vie", qui a montré, avec la crise du coronavirus, sa redoutable efficacité.
https://www.arte.tv/fr/videos/078193-000-F/le-monde-de-xi-jinping/
Écrit par : Allusion | 26/03/2023
Laogai : goulag made in China
Mardi à 20h55 avec le documentaire «Les Camps secrets du pouvoir chinois», Arte lève le voile sur un des secrets les mieux gardés de la Chine communiste.
Qu’on les nomme camps de rééducation, camps de travail, camps de concentration ou goulags, ils ont tous un même but : écraser toute forme d’opposition face à un pouvoir totalitaire. Et malheureusement, le système est loin de s'essouffler comme en témoignent celles et ceux qui ont réussi à échapper aux mauvais traitements, à l'épuisement, à la mort.
Faire face aux «criminels»
Les tsars et leurs successeurs communistes ont envoyé leurs opposants en Sibérie, y provoquant la disparition de millions de prisonniers. Mao Zedong ne fera qu’imiter ses maîtres d’alors, les Soviétiques, en faisant sienne leur doctrine de rééducation des masses récalcitrantes par la force du travail. Et celui qu’on a surnommé le Grand Timonier de déclarer en 1951 : «Le grand nombre de criminels emprisonnés qui attendent d’être jugés constitue une importante force de travail.» Cette déclaration marque la création des laogai, des camps de travail ou de travaux forcés pour tous les dissidents ou supposés tels.
Et ils sont nombreux... Jugez-en par cette liste non exhaustive reprenant les catégories particulièrement «nuisibles» comme les propriétaires fonciers ou les riches paysans, les mauvais éléments en ce compris les contre-révolutionnaires, les gens de droite ou qui la soutiennent, les militaires de l’ancienne armée. On y compte aussi les partisans et les agents du Kuomintang, le parti nationaliste chinois qu’on retrouve aujourd’hui à Taïwan, ce bastion occidental tant convoité par la Chine, et enfin les capitalistes. Pendant la Révolution culturelle qui éclate dans les années 1960, s’y ajoutent les intellectuels refusant d’agiter le fameux petit livre rouge contenant les pensées de Mao. À lui seul, ce mouvement fanatique aurait entraîné la mort de près de 50 millions de Chinois !
Des entreprises autonomes
En 2006, il restait environ quatre mille laogai. Depuis 1983, ils constituent des entreprises économiques autonomes selon le modèle développé par le leader de l’époque, Deng Xiaoping. Ces camps produisent plus de 150 articles différents tout en assurant l’exploitation minière, notamment de l’amiante, laissant imaginer le risque sanitaire encouru par les détenus. Et gare au sabotage ou à l’inertie car si la qualité n’est pas au rendez-vous, les sévices corporels ne se font pas attendre.
Et il y avait encore pire... Dans les années 1960, il n’était pas rare de prélever des organes sains sur les prisonniers, au bénéfice des autorités du parti communiste ou des étrangers qui y mettaient le prix...
En 2013, l'assemblée populaire chinoise adopte officiellement une loi abolissant les laogai, pudiquement appelés «camps de rééducation par le travail». Mais ne nous méprenons pas, certains d’entre eux ont survécu. On parle de nos jours de cinq à huit millions de détenus parmi lesquels les contestataires survivants de la place Tiananmen, lors de la révolte de 1989. Sans compter les «prisons noires», comme le souligne si bien le sinologue Jean-Luc Domenach, où sont retenues sans aucune forme de procès et de manière totalement arbitraire de 20.000 à 30.000 personnes.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/laogai-goulag-made-in-china/ar-AA199e01?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=23bb893b39e0409c8d6af6cd2aec4af7&ei=10
Écrit par : Allusion | 28/03/2023
Les deux plus grands mythes de ces dernières décennies sont en train de s’effondrer en Chine
La Chine, première puissance économique mondiale ? Cela n’arrivera peut-être jamais, et le pays se dirige vers un grand « plat » économique, analyse The Economist. À Pékin, on le sait sans doute, au risque de devenir nerveux.
La Chine est un tigre économique, c’est incontestable depuis de nombreuses années. Mais ce n’est pas pour autant que l’Empire du Milieu est à l’abri d’un grand changement de cap des vents dominants qui soufflent sur son économie, et elle pourrait manquer l’occasion de devenir la puissance dominante. Il n’est pas exclu que sa puissance connaisse un pic avant que ne s’amorce une stagnation voire un déclin, et celui-ci pourrait se révéler très proche.
La démographie
La Chine n’est plus le pays le plus peuplé au monde : elle a été détrônée par l’Inde. Et la démographie chinoise inquiète de plus en plus le gouvernement du pays, qui a besoin de bras.
. Or, la productivité moyenne par travailleur n’augmente pas aussi vite qu’espéré avec l’automatisation, tandis que les moins qualifiés peinent dorénavant à trouver un travail. La Chine voit s’effondrer à la fois son mythe du plein emploi et celui de sa croissance infinie.
. Avec l’augmentation de l’âge moyen de la population, dû tant à la faible natalité qu’à l’augmentation de l’espérance de vie, la Chine va devoir s’occuper de ses ainés. Une tâche qui va drainer des ressources et, encore une fois, détourner de la main-d’œuvre des objectifs de croissance.
. Le parti unique (d’ailleurs largement aux mains d’une bande de sexagénaires) au pouvoir tente bien d’inverser la tendance avec des incitants à procréer, mais jusqu’ici rien n’y fait.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/les-deux-plus-grands-mythes-de-ces-derni%C3%A8res-d%C3%A9cennies-sont-en-train-de-s-effondrer-en-chine/ar-AA1beJIK?ocid=msedgntp&cvid=fa54e6c2227c40a0a89fccce4c335262&ei=6
Écrit par : Allusion | 16/05/2023
La Chine, rêves et cauchemars (1/3)
Pendant plus de deux mille ans, la Chine s’est imaginée au centre du monde, sans égal et sans rival, hermétique aux étrangers. Loin d’admettre sa défaite dans sa confrontation avec les Européens au XIXe siècle, elle va absorber les idées nouvelles venues des quatre coins de la planète, du Japon à la Russie, de l’Allemagne à l’Amérique, avant de les digérer et de les mettre à profit. Au fil des décennies, des chefs rebelles ou des intellectuels exilés, des femmes artistes ou de pouvoir, des officiers ou des cadres du parti, des maoïstes d'Afrique, d'Amérique ou d'Europe vont proposer de multiples voies pour reconstruire un nouvel empire. Déjà réunis pour Décolonisations, l’historien Pierre Singaravélou et le réalisateur Karim Miské (Juifs et musulmans – Si loin, si proches) retracent avec la documentariste Ilana Navaro (Joséphine Baker – Première icône noire) près de deux siècles d’une histoire tumultueuse et tragique au cours de laquelle l’Empire du Milieu n’a eu de cesse de se réinventer pour reconquérir son statut perdu. Nourrie d’archives inédites et d’interventions de chercheurs, pour la plupart d’origine chinoise, cette fresque en trois volets éclaire le rôle joué par des femmes et des hommes, célèbres ou méconnus, dans l’édification d’une nation redevenue aujourd’hui centrale dans la géopolitique du monde.
La chute (1853-1906)
Du milieu du XIXe siècle à nos jours, sous l’impulsion de multiples figures, célèbres ou méconnues, l’Empire du Milieu n’a cessé de se réinventer pour reconquérir son statut de puissance mondiale. En trois volets, une fresque documentaire portée par les coauteurs de "Décolonisations" et la réalisatrice de "Joséphine Baker".
Au début du XIXe siècle, la Chine, s’estimant le pays le plus élevé spirituellement de la planète, interdit l’accès de son empire à ceux qu’elle considère comme des "barbares" – Indiens, Arabes ou Européens. Depuis Canton et Macao, ses deux seuls ports internationaux, s'exportent les cargaisons de thé, de porcelaine ou de soie, produits prisés par les Occidentaux. Au pouvoir depuis deux siècles, la dynastie mandchoue des Qing règne sans partage sur 400 millions de sujets qui appartiennent à l’ethnie Han. Mais l’empereur Xianfeng ne se méfie pas des périls qui menacent son immense empire. À l’intérieur, la fronde gronde. Emmenés par le rebelle Hong Xiuquan, les Taiping se soulèvent contre l’oppression mandchoue. À l’extérieur, les grandes puissances européennes exigent de pénétrer son marché. Pour la déstabiliser, le Royaume-Uni a déjà inondé illégalement le pays de l’opium produit dans sa colonie des Indes. En 1860, un corps expéditionnaire franco-britannique parvient aux portes de Pékin. Le palais d’été est incendié et Xianfeng prend la fuite et se réfugie dans sa résidence d’été de Chengde, où il meurt, un an plus tard. Tongzhi, l’héritier désigné n’ayant que six ans, sa mère, concubine de Xianfeng, assure la régence. Impératrice douairière, Cixi conservera le pouvoir contre vents et marées jusqu’à sa mort, en 1908.
https://www.arte.tv/fr/videos/099707-001-A/la-chine-reves-et-cauchemars-1-3/
La guerre des Chines (1907-1965)
Du milieu du XIXe siècle à nos jours, l’Empire du Milieu n’a cessé de se réinventer. Le deuxième épisode de cette fresque documentaire couvre la période de 1907 à 1965, un moment de vérité où la Chine, convoitée par les Occidentaux, agressée par les Japonais, va choisir sa voie.
Aveuglées par leur puissance, les élites chinoises ne mesurent pas à quel point, avec leurs canons, leurs machines et leurs idées, les Européens ont ébranlé leur société traditionnelle. Le révolutionnaire Sun Yat-sen, lui, ne pense qu’à détruire cette caste dépassée de privilégiés. Traqué par la police impériale, lui qui n’a pas remis les pieds en Chine depuis 1895 arpente le monde sans relâche pour organiser des révoltes contre les Qing. Depuis 1905, il a fait de Tokyo sa base arrière. Pour lui comme pour nombre d’intellectuels et d’opposants en exil, le Japon, qui a su s’ouvrir à l’Occident, incarne un modèle. En 1911, un groupe d’officiers acquis à sa cause prend le contrôle de la ville de Wuhan et proclame la république. Pour ces révolutionnaires, tous les Chinois, quelle que soit leur ethnie ou leur croyance – Mandchous, Han, Tibétains, Mongols, Ouïghours... – doivent s’unir pour refonder la nation. Après avoir créé le Kuomintang (“parti nationaliste chinois”) à la chute du pouvoir impérial, Sun Yat-sen est élu président provisoire. Un mois plus tard, il est destitué par le général Yuan Shikai, qui lui succède. Mais "les seigneurs de la guerre" qui tiennent d’une main de fer une dizaine de provinces se livrent une guerre féroce, plongeant la Chine dans le chaos. En 1920, Mao Zedong, un fils de paysans se revendiquant anarchiste, arrive à Shanghai. Il ne tarde pas à être convaincu que son pays doit suivre la voie marxiste empruntée en Russie depuis la révolution d’Octobre 1917. Une terrible guerre civile va déchirer un pays dont une partie sera, dix-sept ans plus tard, occupée par les troupes japonaises.
https://www.arte.tv/fr/videos/099707-002-A/la-chine-reves-et-cauchemars-2-3/
Made in China (1966-2021)
Du milieu du XIXe siècle à nos jours, l’Empire du Milieu n’a cessé de se réinventer pour reconquérir son statut de puissance mondiale. Dernier volet : 1966-2021. Lancé par Mao Zedong à la fin des années 1950, le Grand Bond en avant s’est soldé par une famine colossale et des millions de morts.
Avec le soutien d’autres membres du comité central, Liu Shaoqi et Deng Xiaoping veulent redresser l’économie du pays. Se sentant menacé, Mao Zedong mobilise la jeunesse pour défendre un nouveau concept : la révolution culturelle. De jeunes maoïstes, les gardes rouges, débusquent les contre-révolutionnaires. Enseignants, intellectuels, hauts fonctionnaires et potentiels opposants au régime sont battus, déportés ou exécutés. Mais se débarrasser des ennemis de classe ne suffit pas. Pour qu’un nouveau pays émerge, tout ce qui évoque le passé immémorial de la Chine doit disparaître. Dans cette entreprise de destruction, Jiang Qing, l’épouse de Mao Zedong, se montre la plus diligente. Elle en paiera le prix après la disparition, en 1976, du Grand Timonier. Succédant à Mao, Deng Xiaoping initie une révolution capitaliste sans remettre en cause l’orthodoxie maoïste. Après son admission en 1971 à l’ONU, la République populaire de Chine adhère en 2001 à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Douze ans après le massacre de la place Tian’anmen, la Chine, transformée en atelier du monde, devient pour l’Occident un redoutable rival commercial. Arrivé au pouvoir en 2012 grâce à son combat contre la corruption, Xi Xinping s’engage à réaliser "le rêve chinois" : rendre sa place de première puissance mondiale à la Chine.
https://www.arte.tv/fr/videos/099707-003-A/la-chine-reves-et-cauchemars-3-3/
Écrit par : Allusion | 23/05/2023
La Chine se dirige-t-elle vers un effondrement total ? Analyse des tendances politiques, économiques et démographiques.
Cette liste répertorie les entreprises touchées par le potentiel d’un effondrement total de la Chine, politiquement, économiquement et démographiquement. Il examine l’armée massive du pays, sa poigne de fer sur son peuple, son montant élevé de dette américaine, sa dépendance aux exportations, sa population vieillissante et sa politique de l’enfant unique. Il examine également les impacts potentiels d’un effondrement chinois sur l’économie mondiale et les prévisions de l’analyste géopolitique Peter Zeihan, qui estime que la République populaire s’effondrera dans 10 ans. Enfin, il examine le potentiel de la Chine à se tourner vers la consommation intérieure pour stimuler la croissance, et la nécessité de changements significatifs dans sa structure et ses politiques économiques.
Cette liste a enregistré une performance de 0.28% sur l’année écoulée. Par comparaison, BEL 20 Index. est -3.47 % sur la même période. Le bêta de cette liste, qui est une mesure de la volatilité, est Moyennement élevé à 1.14. La version bêta de la liste est calculée à l’aide d’une version bêta moyenne pondérée des titres de cette liste. Cette liste inclut 40.00% desTechnologie stocks, 40.00% desConsommation cyclique stocks, 10.00% desIndustries stocks.
Les performances de la liste sont calculées à l'aide d'une méthodologie de pondération égale. Cette liste est générée en parcourant le Web et en utilisant nos algorithmes pour faire apparaître des titres potentiellement pertinents pour le sujet. La liste est destinée à être éducative et comprend des titres qui peuvent convenir à une liste de surveillance. Elle n'est pas destinée à des fins d'investissement ou de négociation. Microsoft ne recommande pas d'utiliser les données et informations fournies comme base pour prendre une décision d'investissement.
Alibaba Group Holding Limited
BABA. Alibaba Group Holding Ltd fournit une infrastructure technologique et des plateformes de marketing. La Société opère à travers sept segments. Le segment China Commerce comprend les entreprises de commerce de détail en Chine telles que Taobao, Tmall et Freshippo, entre autres, et les activités de gros. Le segment Commerce international comprend les entreprises internationales de commerce de détail et de gros telles que Lazada et AliExpress. Le segment des services aux consommateurs locaux comprend des entreprises basées sur la localisation telles que Ele.me, Amap, Fliggy et autres. Le segment Cainiao comprend des services logistiques nationaux et internationaux à guichet unique et des solutions de gestion de la chaîne d'approvisionnement. Le segment Cloud fournit des services de cloud public et hybride comme Alibaba Cloud et DingTalk pour les entreprises nationales et étrangères. Le segment des médias numériques et du divertissement comprend Youku, Quark et Alibaba Pictures, d'autres plateformes de contenu et de distribution et des activités de jeux en ligne. Le segment Initiatives d'innovation et autres comprend Damo Academy, Tmall Genie et autres.
Alibaba Group Holding Ltd. est -2.72% au cours du mois dernier et -22.16% au cours de l’année dernière, ce qui est inférieur au BEL 20 Index. de -0.03% au cours du mois dernier et -18.69% au cours de l’année dernière.
NIO INC.
NIO. NIO Inc est une société holding basée en Chine qui se consacre principalement à la recherche, au développement et à la fabrication de véhicules électriques intelligents haut de gamme. La Société est principalement engagée dans la conception, le développement, la fabrication et la vente de véhicules électriques intelligents haut de gamme. Les produits de la Société comprennent principalement ES8, ES6, EC6 et ET7. La Société développe des technologies d'échange de batterie et des technologies de conduite autonome. Ses véhicules électriques appliquent la technologie NAD (NIO Autonomous Driving), y compris la super plate-forme informatique NIO Adam et le système de super détection NIO Aquila. La Société est également engagée dans la fourniture de piles de recharge, de services de connexion Internet pour véhicules et de garanties à vie prolongées. La Société exerce principalement ses activités sur le marché intérieur.
NIO Inc. est -8.52% au cours du mois dernier et -57.39% au cours de l’année dernière, ce qui est inférieur au BEL 20 Index. de -5.84% au cours du mois dernier et -53.92% au cours de l’année dernière.
Baidu, Inc.
BIDU. Baidu, Inc. est un fournisseur de recherche Internet en chinois. La Société propose une plate-forme de recherche en chinois sur son site Web Baidu.com qui permet aux utilisateurs de trouver des informations en ligne, y compris des pages Web, des actualités, des images, des documents et des fichiers multimédias, grâce aux liens fournis sur son site Web. En outre de servir des utilisateurs individuels de recherche sur Internet, la Société fournit une plate-forme permettant aux entreprises d'atteindre leurs clients. Son activité se compose de trois segments : les services de recherche, les services de transaction et iQiyi. Les services de recherche sont des services de marketing par mots clés ciblés et déclenchés par les requêtes de recherche des internautes, qui comprennent principalement ses services de rémunération au rendement (P4P) et d'autres services de marketing en ligne. Ses services de transaction incluent Baidu Nuomi, Baidu Takeout Delivery, Baidu Maps, Baidu Connect, Baidu Wallet et autres. iQiyi est une plate-forme vidéo en ligne avec une bibliothèque de contenu qui comprend des films sous licence, des séries télévisées, des dessins animés, des émissions de variétés et d'autres programmes
Baidu Inc. est +8.88% au cours du mois dernier et -5.37% au cours de l’année écoulée, ce qui est supérieur au BEL 20 Index. de +11.57% au cours du mois dernier et -1.90% au cours de l’année dernière.
Li Auto Inc.
LI. Li Auto Inc est un constructeur automobile chinois de véhicules de tourisme à énergie nouvelle (NEV) dont l'activité principale est la conception, le développement, la fabrication et la vente de véhicules électriques intelligents. Les principaux produits de la Société sont les véhicules utilitaires sport (SUV) sous sa marque Li ONE. Elle vend également des produits périphériques et fournit des services associés, tels que des bornes de recharge, des services de connexion Internet pour véhicules et des garanties à vie prolongées. La Société exerce ses activités par l'intermédiaire de ses filiales et entités à détenteurs de droits variables (EDDV) en Chine.
Li Auto Inc. est +8.59% au cours du mois dernier et +6.18% au cours de l’année écoulée, ce qui est supérieur au BEL 20 Index. de +11.28% au cours du mois dernier et +9.65% au cours de l’année dernière.
JD.COM, INC.
JD. JD.com Inc est une Société de portefeuille principalement active dans le commerce électronique. La Société exploite deux segments. Le segment JD Retail comprend la vente au détail en ligne, le marché en ligne et les services de marketing en Chine. La Société offre des produits électroniques, des appareils électroménagers et d'autres catégories de marchandises générales. La Société dispose de sa propre plate-forme en ligne, sur laquelle des marchands tiers proposent des produits. La Société fournit des services de marketing et de publicité d'affichage à des marchands tiers, des fournisseurs et d'autres partenaires commerciaux sur ses canaux de site Web. Ses Nouvelles entreprises segment comprend les services logistiques fournis à des tiers, les entreprises à l'étranger, les initiatives technologiques, ainsi que les services de gestion d'actifs aux investisseurs immobiliers de logistique et la vente de propriétés en développement. Elle propose des solutions complètes de chaîne d'approvisionnement à des tiers via JD Logistics, y compris l'entreposage, le transport, la livraison et le service après-vente. La Société exerce principalement ses activités sur le marché chinois.
JD.Com Inc. est +4.22% au cours du mois dernier et -40.53% au cours de l’année écoulée, ce qui est supérieur au BEL 20 Index. de +6.90% au cours du mois dernier et -37.06% au cours de l’année dernière.
https://www.msn.com/fr-be/finance/detailsliste/%C3%89conomie%20Chinoise/fl-1b37b6a721b3?src=fxins&listSrc=pipeline&miid=AA1bC4KZ&ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=e234314cd8024164a3ac6ac6435cb012&ei=34
Écrit par : Allusion | 11/06/2023
Deux géants de l’immobilier chinois en grande difficulté : « Cela tombe à un très mauvais moment »
Cette situation renforce la méfiance des ménages chinois dans le secteur immobilier alors que celui-ci assure environ 25 % du produit intérieur brut du pays.
Ce jeudi 17 août, le groupe immobilier chinois Evergrande, confronté à des dettes de plus en plus importantes depuis le renforcement des autorités chinoises sur le secteur immobilier, a requis son placement aux Etats-Unis sous procédure de faillite afin de protéger ses actifs américains. L’autre géant immobilier chinois, Country Garden, fait également face à de grosses difficultés financières. Plusieurs jours après avoir manqué deux échéances de remboursement sur des dettes contractées en dollars, Country Garden a suspendu, le 14 août, la cotation de plusieurs de ses obligations sur le marché de la dette.
Depuis, le cours du promoteur immobilier Country Garden a chuté à la Bourse de Hong Kong. Cette chute et le risque de défaut de paiement en septembre renforcent la méfiance des ménages dans le secteur immobilier alors que celui-ci assure environ 25 % du produit intérieur brut du pays.
Sur BFM Business, Samy Chaar, chef économiste chez Lombard Odier & Cie, explique que « c’est une problématique de taille à peu près similaire à Evergrande et cela tombe à un très mauvais moment, avec les autres moteurs de l’économie chinoise qui sont aussi en ralentissement. » On est « dans la continuité de ce qui se passe aujourd’hui dans le secteur de la propriété en Chine, c’est-à-dire la digestion d’une décennie d’excès », poursuit-il.
L’expert de l’économie chinoise voit dans cette situation « une économie en récession » et appuie ses propos sur le fait que les autorités chinoises publient de moins en moins d’indicateurs économiques.
https://www.lesoir.be/531858/article/2023-08-18/deux-geants-de-limmobilier-chinois-en-grande-difficulte-cela-tombe-un-tres
Écrit par : Allusion | 18/08/2023
Chine : les influenceurs de la colonisation
En Chine, la région du Xinjiang est le berceau historique des Ouïghours, minorité musulmane persécutée par le pouvoir central. SOURCES révèle comment des influenceurs Chinois incitent des habitants de tout le pays à venir coloniser cette province.
Sur les réseaux sociaux, on trouve des centaines de vidéos qui font la promotion du Xinjiang et des avantages financiers accordés à ceux qui s'y installent. L’enquête de SOURCES montre que ces influenceurs qui encouragent la colonisation du Xinjiang sont en fait des relais de la propagande chinoise et de la vision du président Xi Jinping.
Alors que les Ouïghours sont enfermés dans des camps de rééducation ou transférés vers l’est de la Chine, le pouvoir chinois encourage les habitants de l’est de la Chine à venir vivre au Xinjiang. L’objectif affiché : attirer plus de Chinois de l’ethnie Han pour lutter contre le séparatisme et l’extrémisme religieux. En réalité, cette politique d’installation contribue à anéantir l’identité ouïghoure.
https://www.arte.tv/fr/videos/113682-006-A/sources/
Écrit par : Allusion | 19/12/2023
Chine : opérations secrètes
Le réveil de l'Occident face aux services secrets chinois
"Il faut feindre la faiblesse, afin que l'ennemi se perde dans l'arrogance". Plus que jamais, les conseils stratégiques de Sun Tzu, dans L'Art de la guerre, servent de ligne directrice à l'Empire du Milieu. Pendant des décennies, les démocraties occidentales ne se sont pas assez méfiées d'une Chine, à l'attitude séductrice. L'Europe et les Etats-Unis ont multiplié les partenariats industriels, scientifiques et vu fleurir avec bienveillance des associations "d'amitié" liées à la diaspora, d'apparence inoffensives... Après des années cordiales, l'heure est désormais au réveil, et il est brutal. Majoritairement préoccupées par la menace du terrorisme islamiste, les agences de renseignement (DGSE, CIA et MI6) ont sous-estimé le risque représenté par les ambitions hégémoniques de Pé¿kin. Ces services considèrent aujourd'hui les espions chinois comme la menace la plus importante en matière d'ingérence étrangère. En 2021, un rapport conjoint de la DGSI et de la DGSE, a désigné un nouvel ennemi : le Guoanbu. Bien moins connu que ses homologues américains, franç¿ais ou anglais, il est pourtant l'un des services secrets les plus puissants et offensifs au monde, avec 200 000 agents (contre 7000 pour la DGSE) et des moyens financiers colossaux. De la France aux Etats-Unis, en passant par Pékin et Djibouti, voici le récit d'un assaut sans merci. Celui d'opérations clandestines qui, toutes, ont pour objectif de déstabiliser les démocraties occidentales et de faire de la Chine la première puissance plané¿taire à horizon 2049 (année du centenaire de la RPC). Retournement d'agents occidentaux, espionnage industriel massif (cyberattaques, infiltrations), persécutions d'opposants à travers le monde, opérations de police clandestines... plusieurs hauts responsables militaires, politiques et du monde du renseignement nous dévoilent pour la première fois les coulisses de cette guerre secrète.
https://auvio.rtbf.be/media/doc-shot-chine-operations-secretes-3188970
Écrit par : Allusion | 17/06/2024