Je me fais des films (2) (22/04/2020)

0.PNGDans le premier billet "Je me fais des films", je terminais par écrire "... rien de nouveau sous le soleil confiné, rien de vraiment changé dans mes habitudes mais rien n'empêche de faire aussi des films personnels...".
Ce qu'on regarde à la télé mêlée à ce qu'on entend et vit, a parfois des continuations dans son sommeil.
Je me rappelle du billet "
Rencontre avec une bulle de savon" dans une "folle rêverie mise en boîte"...

Je me suis mis à rêver que j'étais un des virus, dont on parle tellement.

...

"Mon rêve"

"Mon nom est COVIE 19ème du nom, Covy pour les intimes".
J'en ai marre d'être refoulé en permanence par vos anticorps, vous humains. J'en ai marre d’être confondu avec mon homonyme ou homologue COVID-19.
Personne ne m'aime. On me rejette.
Je suis attaqué de partout alors que souvent comme certains autres copains virus, je viens vous aider en étant très positif, pour que vous mangiez mieux, que vous viviez mieux. Nous nous livrons une véritable guerre dans notre monde de l'ultra-petit.
J'aime les contacts, votre côté social et votre promiscuité.
Ils me servent.
J'ai cherché la clé de vos paradis (ou de vos enfers, c'est selon votre opinion) pour prouver mon efficacité.
J'ai rencontré tellement de serruriers. Un seul a été aimable de trouver une bonne clé, p
our vous tester. Sa clé tourne dans la serrure d'une de vos cellules et j'y suis entré, masqué comme Zorro.
Comme j'ai une curiosité animale, j'ai essayé cette clé sur d'autres serrures et cela a continué à s'ouvrir.
Bien sûr, je me sens un peu voleur de votre intégrité.
Mais je décline toute responsabilité car je n'emporte jamais rien avec moi. Je ne fais que passer et
je n'ai rien avoir avec vos économies et vos longueurs de vie réciproques.
Je suis mandaté comme une sorte de dieu pour accentuer votre immunité et diminuer vos faiblesses en augmentant vos complexités et vos sophistications.
Mandaté pour aller voir ce qui se passe dans vos poumons, vos foies et vos reins.
Malheureusement, si je n'emporte rien, je laisse des traces de mon passage.
Dernièrement, j'ai été attaqué par l'arrière par mon homologue COVID-19. C'est lui, l'éminence grise, le Batman, le virus le plus virulent dans vos cellules.
Nous avons été créés ensemble dans la même génération mais avec des buts opposés.
Si vous en mourrez, c'est à cause de lui. C'est devenu votre problème et le mien.
Mes fans, mes vendeurs de bons offices vous expliquent que tout ce que je peux réaliser avec votre concours et avec leurs médicaments, peut vous sauver.
Mais il y a tellement de fakenews dans l'air.
Je suis désolé pour ceux qui n'ont pas la force d'assumer notre monde de brutes.
Sécurisez-vous et vivez masqués toute votre vie si c'est nécessaire.
La nouvelle mode arrive en masques intégrés...

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Le plus comique, c'est de penser à ces technologies modernes de reconnaissance faciale qui vont être mises en défaut.
Comme je teste votre résistance, parfois je rate mon coup, je fais une erreur dans votre génome et je vous fais mourir. J'assume mes erreurs et j'en suis désolé.
Comparativement à vous, ma vie est très courte, même moins que l'espace d'un matin quand vous me déposez quelque part.
Je n'aime pas trop l'air ambiant extérieur. J'ai besoin de la chaleur de vos entrailles.
Si je ne trouve personne pour me recevoir dans un autre environnement, je meurs avec vous.
Quand je perds ma guerre et qu'un autre être vivant passe à proximité, je retiens le coup chez lui pour confirmer ma bonne foi.
Je sais que je suis un parasite mais je dois vivre aussi aux dépens de celui qui me donne des occasions de parasiter.
Je ne suis pas le seul parasite dans le monde du vivant.
Il y a même ce faux-cul de coucou qui n'assume pas sa progéniture en déposant ses œufs dans le nid d'une autre espèce d'oiseau et puis, dégage en allant batifoler ailleurs.
Quand mon travail est fini, je dois passer dans la course relais de la vie, tester les effets avant d'abandonner et muter dans une autre version plus efficace.
On n'arrête pas le progrès dans la nature.
Si vous voulez en savoir plus sur moi, tapez sur sur le bouton "Progrès", est dit dans la vidéo
.

Après cela, c'est sûr, vous mourrez moins bête, mais vous mourrez quand même.
'Quelques-uns meurent trop tôt. Beaucoup meurent trop tard. Très peu meurent à temps.' disait Friedrich. 'Toute discussion se réduit à donner à l'adversaire la couleur d'un sot ou la figure d'une canaille', rappelait Paul, 'Que Dieu préfère les imbéciles, c'est un bruit que les imbéciles font courir depuis dix-neuf siècles", lançait François. 'Notre idée de l'immortalité, ce n'est guère que la permission pour quelques-uns de continuer à vieillir un peu une fois morts', répliquait Julien. 'Si l'on ne voyait que les gens qu'on estime, on ne verrait personne', écrivait quelqu'un dont je ne me rappelle ni le nom ni le prénom"
.

C'est à ce moment précis que la perceuse d'un bricoleur faisait un trou dans un mur et je me suis réveillé.
A tourner sur moi-même dans mon lit, je suis plus fatigué que quand je suis allé me coucher.
Je ne sais comment tous ces dictons sont restés en mémoire du virus. Il en a fait du chemin pour être arrivé à la version ou à la génération n°19.
Dans le monde numérique, il y aurait des sous-versions et peut-être bien une 19.4.2.
Entre rêver et crever, il y a une lettre et un accent circonflexe en moins.
Ces deux virus prenaient des noms différents, mais n'étaient-ils pas uniques comme peut l'être un agent-double qui cachait une dualité ou un jeu par l'affabilité de ses propos ?
Les rêves sont parfois inexplicables, parfois des agents de contre subconscient pour nous faire chuter.
Dans la chute, il y a toujours un moment pour augmenter l'adrénaline.
Actuellement, je frêne cette chute. Je suis arrivé au 5ème étage d'un immeuble. Dans ma chute à partir du 8ème, toujours optimiste, je dis toujours que tout va bien et qu'avant d'arriver sur le sol et de (sur)vivre, il doit encore y avoir moyen de s'adapter à la situation actuelle et de se sauver en dernière minute.
Je recevais un mail qui disait :
"On assiste à une inflation de figures de rhétorique : analogies, métaphores et comparaisons historiques saturent les éléments de langage du pouvoir dans le registre martial avec le syllogisme qui sert d’argument qui disent "il faut assurer la survie de la population et s’adapter aux conjonctures de crise".
On ne peut que passer alternativement d'une idéologie à l'autre dans une mutation perpétuelle en fonction de l'âge en s'adaptant le mieux à cette injonction de l'adaptation à l'âge, mais avec l'expérience, elles sont toutes tirées par un bout embrigadé dans une monde ou le pognon est roi.
Chacun choisit la sienne avec sa propre légitimité intellectuelle et philosophique pour entourer la biologie de l’évolution.
Je suis en principe 'obéissant', je garde mes responsabilités comme j'espère que d'autres font.
Je porte le masque, je réponds avec le sourire à distance règlementaire quand on m'adresse la parole.
Je me lave les mains presque automatiquement alors qu'avant, je passais plus souvent mon tour et j'écrivais dans la virtualité, sans bruit et sans polluer.
Je me fais en définitive, des films personnels...

"Psychologies" parlait dans cette page du fait d'avoir rêvé d'être un virus en ces termes comme s'il s'agissait d'une maladie sans en donner le nom : "Angoisse, pollution mentale, pensées obsessionnelles, sentiment morbide, environnement parasite. Certains cauchemars sont peuplés de vers ou d’insectes d’aspect indifférencié qui grouillent. Ils symbolisent une forme de vie qui se nourrit aux dépens des autres, une vie psychique très élémentaire, sans conscience. Les vers sont des larves qui doivent se transformer pour atteindre une autre forme, celle de leur taille adulte, souvent celle d’insectes. Les parasites peuvent représenter des êtres qui n’ont pas atteint leur maturité et leur autonomie. Leurs comportements infantiles les rendent dépendants des autres et de leur énergie. Ils nous « prennent la tête ». Si les parasites nous envahissent, nous sommes dans un état d’angoisse inquiétant, en perte d’énergie. Nous n’avons plus assez d’échanges réels avec notre environnement. Nos proches nous parasitent, se nourrissent à nos dépens. Le sentiment de dégoût qui est éprouvé doit nous inciter à les rejeter, à nous débarrasser d’eux. Il manque la lumière de la conscience et de l’intelligence, une véritable communication. Les parasites, ce sont aussi toutes les interférences, les pensées obsessionnelles qui tournent dans notre tête, tout ce qui induit une pollution mentale et qui prédispose au cafard. Dans ce cas de figure, les parasites sont en lien avec notre passé et son mode relationnel".

Comme dans tous les rêves, il y a parfois du vrai mais aussi du faux qu'entraîne les fakenews et la répétition du terme coronavirus, Covid, confinement ou des craintes que j'entends autour de moi.

Alors, je me fais des films personnels en rêvant du style de Jef Panacloc qui répond à Jean-Marc.

...

Une réaction suite au calme plat des nouveaux films
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Dans mon journal de télé, je lisais qu'un téléspectateur se plaignait de la rediffusion de "La Grande vadrouille" sur France2 et un autre téléspectateur lui répliquait : "Personne n'oblige à la regarder. Vous n'aimez pas les vieux films classiques, c'est votre droit et je le respecte. Cessez de croire que vos goûts sont les seuls valables. Pensez aussi aux seniors qui ont le plaisir de revoir ces grands classiques de leur jeunesse qui ont encore du succès. Les chaînes de télé ne sont pas des entreprises de bienfaisance et l'audimat ne leur permettrait pas de diffuser des films qui ne sont plus regardés. Il faut diversifier les émissions qui sont une question de partage".
Personnaliser les émissions télé ? Tout un programme que Netflix tente d'instaurer...
C'est vrai qu'à regarder le même film plusieurs fois, les répliques connues par cœur, deviennent lassantes mais avec le temps, tout s'efface... 
Récemment, j'ai déjà écrit au moins deux billets qui parlaient de la possibilité de "faire du neuf avec du vieux". Mais pour y arriver et ne pas sentir le réchauffé, il faut ajouter quelque chose de plus dans le remake d'une version précédente.
Tous les films que j'ai vu ces derniers jours, je les avais vu précédemment mais il y avait suffisamment longtemps pour ne plus être très frais dans le stockage de ma mémoire.
 
Samedi 18 : "SOS Fantôme".
Des docteurs, des chercheurs spécialisés en parapsychologie, accusés de mener des recherches farfelues ouvrent une société d'investigations paranormales nommée dans une ancienne caserne de pompier.

Les remakes de ce Ghostbuster ont été nombreux version 2 en 2016, version 3 en 2020
 
Dimanche 19 : "Mélodie en sous-sol"
Un truand sexagénaire, libéré une heure plus tôt après cinq années ; veut finir sa carrière sur un gros coup avant de se carapater en Australie en braquant le Palm Beach, du casino de Cannes.

Là, ce sont Gabin, Delon, Bireau qui font la différence par leur présence dans le film mené par Henri Verneuil.
 
A cet homme d'affaires organisé, richissime, il semblerait que rien ne puisse perturber la vie, avide de pouvoir, froid, distant et triste. Son petit frère, ancien toxicomane, désœuvré qui passe sa vie à ne rien faire sinon à dépenser son argent va lui offrir un cadeau original pour son anniversaire, grâce à une société « d'organisation de spectacle ». Le jeu commence.

Ce film à suspense m'avait impressionné quand je l'ai vu, au vu des péripéties et des risques qu'il prenait. Cela m'a fait du bien de le revoir, puisque qu'ainsi j'ai pu remonter le temps en sachant que c'était vraiment du jeu.
 
 
Lundi 20 : "Bullitt"
Un lieutenant de police, chargé par un politicien ambitieux de protéger un gangster dont le témoignage est capital dans un procès où est impliqué l'homme politique.

Là, j'ai été déçu. Avec les yeux d'aujourd'hui, Steve McQueen ne permettait pas de refroidir le côté réchauffé malgré la poursuite en voiture dans San Franciso.
 
 
Mardi 21: "Bonnie and Clyde"
Film qui raconte la rencontre de Bonnie Parker & Clyde Barrow...
La chanson m'a suffi:


Puis j'ai regardé "Le plus beau pays du monde" filmé en 2013.
... et j'ai enregistré les émissions sur le monde numérique au Thema de ARTE, pour y revenir plus à l'aise plus tard.

Je ne sais si ces films ont eu une influence sur mon rêve mais il est clair que la nature n'est pas plus tendre quand il s'agit de respecter la loi de la jungle.
Pas de sensiblerie dans la nature.
Il faut minimiser l'énergie consommée. La solidarité existe mais quand chaque animal y trouve son compte et son bénéfice dans l'échange.
Tout un patrimoine naturel et immatériel à l'Unesco à revoir.
L'instinct des uns fasse à l'intelligence de l'autre.
Empathie et humilité sont nécessaires pour comprendre la nature parfois dans la contrainte, parfois dans la magie.
J
'ai écouté aussi notre radio avec attention pour apprendre la suite des événements....

...

COVIDMANIA

Quand ma série de billets concernant ce virus, j'écrivais que l'on pourrait devenir riche en mettant des copyrights sur le mot "virus", je ne pouvais pas encore en connaître l'étendue.
Mais, je ne pensais pas arriver au stade d'en rêver.
Il est vrai que je venais de revoir cette vidéo :

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Quand le COVID-19 est apparu, la Plume acérée de Thomas Gunzig  a suivi au risque d'en rêver.podcast
3.PNGLundi, le cactus s'adresse à Madame Wilmes pour comprendre les décisions au sujet de la réouverture des jardineries et bricos podcast.

Et Thomas qui revenait avec ce besoin de bricolage qui comme moi n'en a rien à foutre puisque c'est le monde culturel qui a ses prédilectionspodcast.
4.PNGPuis il a eu le même besoin de déconfinement que l'on doit annoncer vendredi prochain : podcast
Mardi, le cactus est allé voir ce qui se passait dans d'autres payspodcast
... et tout de suite, les questions se sont posées...
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Actuellement, dans la lecture, je suis en plein 16ème siècle avec Ken Follet dans "Une colonne de feu" dans une période où les antagonismes de croyance envoient les hérétiques brûlés vif sur le bûcher.

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Et je relativise et je me dis que notre époque n'est pas aussi mauvaise que ça...
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Allusion

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