Les salaires valorisés par l'ancienneté (16/04/2023)
"L'allongement des carrières jusqu'à plus de 50 ans déstabilise l'équilibre salarial", dixit l'économiste Vincent Vandenbergue.
"Il pourrait être opportun de lisser les barèmes et recourir à des primes variables avec un coefficient lié à l'âge", dixit l'économiste Olivier Marcq.
Voici leurs thèses proposées...
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Pour trouver une partie de solution dans le conflit de la franchisation des activités de Delhaize, ces deux économistes sont d'avis de dissocier l'augmentation du salaire de l'ancienneté dans le contrat salarial.
Selon eux, en début de carrière, le salarié est payé en dessous de la productivité moyenne et en fin de carrière, le salarié est payé au-dessus de la productivité.
Le but initial et essentiel de l'ancienneté est de récompenser la fidélité de l'employé dans l'entreprise pour rétablir l'équilibre.
Commençons par l'humour du cactus qui parle de ce conflit social
.
Avant les années 1990, en Belgique, le travailleur était encouragé ou obligé de prendre sa retraite à 55 ans en recourant à la prépension.
Pour calculer la productivité, il suffit de prendre le chiffre d'affaires, d'y soustraire les coûts de services pour obtenir la valeur ajoutée d'une entreprise.
Aujourd'hui, le vieillissement dans la pyramide des âges est décalé. Cela se complique quand les séniors deviennent plus nombreux.
Le gouvernement n'a pas anticipé les conséquences de l'allongement des carrières et des périodes souvent scolaires dans les programmes. On pense déjà au cimetière des éléphants...
Les pouvoirs d'un cerveau vieillissant ne manquent pourtant pas de ressources pour résister à l'épreuve du temps par l'adaptation au changement, les capacités relationnelles et sociales, la régulation aux émotions, les stratégies compensatoires.
Cela s'accompagne d'un déclin progressif de la mémoire par un déficit de stratégie pour retrouver l'information dû à un perte de mémoire précoce même s'il y a des techniques pour la booster révélées dans ce billet..
Mais ces pouvoirs manquent "décidément" de ressort par rapport aux jeunes et qui sont surtout moins chers, pour les dirigeants d'entreprises.
La réponse des économistes serait de réduire graduellement l'intensité du lien entre salaire et ancienneté même si l'opération reste compliquée de faire cohabiter deux régimes dont l'un baisserait financièrement en oubliant l'ancienneté des seniors et l'autre qui monterait à petite vitesse de croisière chez les jeunes.
L'impatience des jeunes s'accroît sur le plan des rémunérations dans un contexte marqué par les difficultés pour les entreprises à recruter en offrant des salaires de départ suffisants pour éviter l'évasion des cerveaux. On cherche du coup à la croisée des chemins entre le jeunisme et l'âgisme ; le moment le plus propice pour effectuer la mutation.
D'après ces deux économistes, pour résoudre cette quadrature du cercle, il faudrait accepter la contrainte de découpler productivité et salaire pour retrouver l'équilibre alors que l'opportunisme pousse à la productivité avant tout dans les contrats d'emploi.
Si la productivité et les salaires coïncidaient avec l'âge de départ à la retraite, cela marcherait naturellement mais c'est rarement le cas.
Le changement d'emploi à 55 ans par un renouveau épanouissant pourrait renverser la tendance à s'ennuyer et à trouver un emploi répétitif avec l'acceptation d'une baisse de salaire plutôt qu'à un an de l'échéance d'une carrière avec l'obligation de tomber dans le cycle du chômage ou dans un régime de maladie de longue durée. Cela marcherait mieux aussi.
Au Japon, la démotion ( l'inverse d'une promotion ) se pratique avec l'abandon du poste moyennant une baisse de salaire de 30%.
Avant 2009, existaient des barèmes à l'âge qui paraissaient discriminatoires comparativement à l'expérience acquise.
Les barèmes pourraient être lissés et recourir à des primes variables avec un coefficient lié à l'âge lors de carrières mixtes avec le principe du bridge.
En début de carrière, le salaire minimum augmente pendant 25 ans et continue son allure de manière très modérée dans la suite.
Il est normal de penser que les travailleurs les plus âgés coûtent cher alors que les gouvernements européens ne considèrent ni le salaire comme un élément déterminant, ni les risques de dérapage dans les plans.
"Les DRH encouragent les travailleurs à changer de fonction en interne au troisième tiers d'une carrière", disent les économistes.
Si on parle des jeunes et de leur génération désenchantée, c'est un peu vrai, mais pas dans tous les domaines.
Dans les sondages stéréotypés, 15% d'employeurs invoquent une faible motivation surtout pour certains travaux. Il ne faut pas penser que tout le monde aime ce qu'il fait pour gagner sa vie.
Changer les mentalités impose des négociations sectorielles entre syndicats et fédérations patronales parce que six travailleurs sur dix restent attachés à l'ancienneté de leur barème qui leur procure une sécurité qui souvent reste illusoire.
Tout comme dans le passé, les jeunes ont plus besoin d'argent et de potentiels pour fonder une famille, acheter un appartement ou une maison qui doivent se traduire par un salaire plus important pour éviter leur volatilité dans les secteurs en pénurie qui correspond à une formation successive que pour un senior, c'est évident.
L'ancienneté reste importante dans une vie professionnelle mais est-elle essentielle quand l'inflation joue au yoyo ?
Les jeunes et les entreprises se font entendre à ce sujet.
Aujourd'hui, on voudrait le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière. On vit mieux mais souvent au-dessus des ses moyens en multipliant ses besoins à la limite de l'acceptable. On veut tout avoir et tout de suite. Avoir des enfants, jouir de sorties et de vacances, avoir des copains en plus de la famille... et j'en passe de plus croustillantes encore.
La rémunération d'un salarié peut très bien comporter une partie fixe et une partie variable comme pour un vendeur, définie en fonction des objectifs à atteindre et en prenant en compte les avantages en nature d'une vie agréable au bureau ou sur la route avec une voiture de société.
Dans un tel contexte, les seniors deviendraient professeurs dans les matières qu'ils connaissent, acquises par l'expérience et pas envoyés, comme je l'ai écrit en 2005 "A la casse".
Sinon, il faudra avec de l'humour noir autoriser l'euthanasie même sans le vouloir.
...
Réflexions du Miroir
J'ai commencé à construire et à écrire avec humour mon site "Réflexions du Miroir" et d''écrire une histoire insolite et romancée de l'informatique un an avant la fin de ma carrière. Je n'aurais jamais eu le temps avant cela. Mon premier billet fut "Nous sommes tous responsables" dans lequel j'exposais les résultats du nivellement par le bas et du low cost. Seules la rareté et l'excellence resteront chères.
Un package financier est arrivé pour bousculer et bouleverser mes plans d'avenir pour préparer ma sortie de piste aux étoiles.
J'ai écrit "La Symphonie indienne" qui avait des instruments parfois très discordants des habitudes occidentales et américanistes.
Mercredi, le coup d'œil sur l'actualité au sujet de l'Inde s'impose au moment où sa population dépasse celle de la Chine.
D'emblée, je dirais que je suis plus du côté des franchiseurs que des franchisés. Le mot "franchise" pris par sa définition originelle de "sincérité", d'abolition de l'hypocrisie.
Pui, plusieurs anciens salariés ne retrouveront pas d'emploi à leur mesure dans le futur. Il y a longtemps que je m'en suis rendu compte. Ils devront réorienter leur avenir et s'adapter en permanence aux nouvelles découvertes et inventions des nouvelles technologies.
Ce n'est pas principalement à cause de la hausse des salaires en fonction de l'ancienneté qui a déclenché le conflit chez les travailleurs de Delhaize mais parce qu'il y a des Commissions paritaires différentes pour le même travail. Dans la conjoncture actuelle, les travailleurs les plus anciens de Delhaize sont coincés. Ils ne peuvent plus retrouver un autre job dans le même secteur.
Nous sommes arrivés au stade actuel de la rencontre insolite entre ceux qui sortent des écoles avec des connaissances up-to-date sans expérience et les séniors qui ont de l'expérience sans être réactualisée.
Vaut-il mieux choisir un job qui plaît ou qui soit honorée et bien rémunéré ?
On peut toujours se reconvertir à de nouvelles tâches tous les jours dans un métier tout aussi "intello", épargné par les logiciels de la haute technologie. Ceux qui ne font pas partie de ce cercle technologique ou se laisse dépasser par les événements n'ont pas autant de chance. Si ce train avançait à la vitesse d'un cheval au galop, désormais, il progresse à la vitesse du typhon.
L'évolution, c'est comme un sport de combat ou un roman de science-fiction qui apporte "The juice of life".
Le conflit avec Delhaize me rappelle un autre conflit et une autre grève avec Carrefour en 2010 et dont j'avais écrit Carrefour ou le four au carré ?
Dans ce même billet, je parlais de la convention TUPE dans laquelle l'IT Interne de la société américaine qui m'employait, était impliquée.
Les principes sont très simples et même simplistes.
La convention TUPE (Transfer of Undertakings Protection of Employment Regulation) de 2006 permet d'externaliser un département complet avec ses activités vers une autre société qui exercerait les mêmes activités dans le même pays.
L'idée de base est de protéger l'emploi lors d'un transfert d'employés d'une entreprise vers une autre sans frais de licenciement.
En Europe continentale, cette Convention prend une version convertie en "European Union Acquired Rights Directive" ou 2001/23/EC et traduite en CCT 32 bis, en Belgique et L1224-1 en France. On fait croire que les employés ne pourraient refuser un nouveau contrat puisqu'il serait équivalent.
L'opération est censée éviter aux travailleurs d'avoir des surprises lors d'un transfert d'une activité bien distincte des autres. La société du départ s'occuperait du transfert du service complet sans changements des termes du contrat d'emploi initial dans une continuité et avec tout le passif social de la totalité des membres (direction comprise) du service. En contrepartie, l'employé devrait se plier aux nouvelles règles du repreneur, s'intégrer parmi un nouveau personnel. La société qui reprend l'activité, devrait avoir pignon sur rue, respecter les conventions du pays dans lequel elle s'est installée.
Le personnel de l'IT Interne dont j'ai fait partie a donc aussi été franchisé dans la société indienne Hexaware perdant, de fait, le know-how. On appelait cela "outsourcing".
D'abord par la maintenance des logiciels déjà en place, ensuite par le transfert du personnel complet du service interne vers une société indienne.
Alors me vient l'idée d'uniformiser les salaires pendant toute une carrière.
Une carrière a, disons pour fixer une moyenne, 40 ans. On la commence après les études vers 18 ans.
En coupant la pomme en deux, le salaire du début à la fin d'une carrière serait celle que l'on aurait vers 38 ans plus les fluctuations du cours indexé de l'argent.
Il n'y aurait ni jeunisme ni âgisme dans le choix des employeurs.
Un monde sans jeunisme et sans âgisme serait un monde où les individus seraient jugés non pas sur leur âge, mais sur leurs compétences, leurs expériences et leurs mérites. Cela signifierait que les jeunes et les personnes âgées seraient toutes deux valorisées pour leur contribution à la société et pourraient participer pleinement à la vie économique, politique et sociale.
Dans un tel monde, les jeunes ne seraient pas considérés comme inexpérimentés ou immatures simplement en raison de leur âge, et les personnes âgées ne seraient pas automatiquement marginalisées ou mises à l’écart en raison de leur âge. Les personnes de tous âges seraient encouragées à travailler ensemble et à partager leur savoir-faire et leur expérience, ce qui profiterait à la société dans son ensemble.
En fin de compte, un monde sans jeunisme et sans âgisme serait un monde plus juste et plus équitable, où chacun serait jugé sur ses mérites, plutôt que sur son âge. Cela favoriserait la diversité, la compréhension et l’harmonie entre les générations, et renforcerait la solidarité entre les individus et les communautés.
Notre fragilité physique par l'âge serait substituée est maintenue pas l'agilité intellectuelle.
Le monde tournerait peut-être moins mal.
Tout doit aller plus rapidement, trop rapidement.
On ne réfléchit plus. On n'a plus le temps de rien.
Alors être valorisé par l'ancienneté, cela devient vraiment ringard. D'après Securex, l'ancienneté dans une même société augmente les "chances" d'absence et de maladies.
Il faut être valorisé par des coups importants pour exprimer sa valeur qui éveillent des chocs chez ses semblables.
Travailler avec l'esprit du comptable rond de cuir, de telle heure à telle autre heure, payé pour ce genre de prestation contractuelle, fonctionne peut-être encore mais sans espérer d'extra.
Cinq minutes de réflexion pour trouver la réponse et la solution d'un problème ardu que personne n'a pu trouver, valent mieux que des heures de travail improductif en se lançant dans la bataille.
Thomas Gunzig imagine, du coup, revenir au Moyen Age...
Back to the future, donc, avec sa plume.
Mais, si vous n'aimez pas la plume de Thomas, il reste le cactus qui chante des chansons de Goldman .
Je me souviens d'un rond-de-cuir comptable à qui je présentais une nouvelle version d'un programme. Tout à coup, en regardant les loupiotes qui clignotent, il lança : "On voit qu'il réfléchit". J'ai eu des difficultés pour ne pas pouffer de rire.
La musique est aussi touchée par le phénomène numérique malgré les résistances humaines .
Alors, j'ai été voir sur le site Be toven dont il était question.
Karma caméléon m'envoyait au Mississipi en 1870
Comment laisser l'IA côte à côte avec les humains sans concurrence mais en version complémentaire ?
Comment réinventer l'homme moderne au naturel par l'artificiel ?
En le recyclant avec de l'imagination.
Et nous ne sommes qu'aux prémices de l'IA.
Vu que les jeunes jouent plus avec leurs bidules pour communiquer à la main, je suis sûr qu'ils attendent que les geeks fastoches dont je fais partie aujourd'hui, disparaissent pour pousser encore plus fort sur le champignon de la compétence de l'artificialité des choses et des objets.
Bien sûr, l'humain reste incontournable pour finaliser et vérifier les contenus et la véracité pratique de ce que l'IA préconise d'appliquer en automatique.
L'IA propose et l'homme dispose toujours.
L'IA est incapable de s'autocontrôler, de s'autocensurer, de douter d'elle-même et d'accepter qu'elle se trompe.
C'est là que l'homme intervient avec le pouvoir de "se tromper" qui n'est pas de mise dans l'esprit "robotique" ou "informatique".
Aujourd'hui, on doit résoudre les problèmes numériques avec une précision qui frise l'indécence par son nombre incommensurable de décimales.
On n'accepte plus qu'une machine ou qu'un informaticien se trompe.
Les prix ratiboisés de ces bidules aux loupiotes accélérées ont dégringolé en provenance de pays low-cost. Les salaires ont suivi la même chute.
Les grandes surfaces de la distribution ne peuvent suivre que le même chemin. On n'entend rien de semblable chez le magasin Rob. Dans les grandes surfaces de distribution, nous sommes en déconfitures avec ce système basé surtout sur le coût
La grande distribution n'est plus en odeur de sainteté chez les clients non plus. Un retour vers de petites cellules de production, voire de petits magasins, même plus chère, reviennent à l'avant-plan. Dans les prêts à porter, c'est la faillite et les licenciements à la clé.
Quel est le secret du succès de Zara et comment la marque a-t-elle réussi à proposer de la mode à un prix abordable ? Le monde du commerce de détail pour apporte des réponses et des scoops ! Un documentaire a utilisation de caméras cachées, pour montrer les techniques de son patron Armancio Ortega, fondateur et self-made man derrière l'empire de la plus grande industrie du prêt-à-porter. C'est du travail d'esclave pour les travailleurs, ce dont les clients se foutent complètement (j'en reparlerai un jour).
Cela prouve aussi que les cerveaux et les plus intelligents qui sont encore payés au juste prix.
Pour cela on peut passer par la méritocratie, par l'holacratie ou par l'happycratie.
La maxime "le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas" a pour corollaire "la raison a un cœur que le cœur ne connaît pas".
Avant la retraite, dans le management de mon équipe, j'ai eu quelques jeunes qui faisaient leur formation pratique en lancement de leur startup dans la vie, un senior qui attendait son ticket de sortie et une dame, en déséquilibre psychologique, auquel je démontrais l'avantage d'oser dire ce qu'on pense avec franchise. Elle disait "tu as toujours une pièce à mettre dans le trou".
Et oui, il faut apprendre à boucher les trous par la franchise du tac au tac dans des contacts en tête à tête. Je garde quelques anecdotes croustillantes en mémoire à ce sujet.
Les sciences humaines sont très aléatoires et quelque part, trop peu exactes.
Encore aujourd'hui, malgré des tentatives en psychologie, elles restent parfois dans mes énigmes dans leurs moyens d'approcher les problèmes d'aujourd'hui.
Croire en soi est certainement le principe de base de l'humain via des dérivatifs sous forme de dérisions et d'autodérisions.
Les réalités de la vie passent beaucoup mieux avec cette couche de protection.
Vendredi, celle qu'on appelle "Reine Christine" était interviewée. Christine Ockrent parlait de son livre, de la situation au niveau mondial et de la Chine actuelle en particulier.
Douter, vérifier, créer du lien, écouter, avoir de l'originalité, réapprendre à apprendre, savoir vendre ses créations et tenter de rire de tout, reste encore du domaine exclusif de l'humain... du moins, actuellement.
La pub pour Delhaize est "du côté de la vraie vie"... Voilà une pub qui veut dire quelque chose tous azimuts chez les travailleurs et chez les clients.
Tout cela me fait penser au film que j'ai vue récemment, "La promesse de l'aube" avec tout le mystère d'arrière-plan qui rappelle le roman de Romain Gary paru en 1960, largement inspiré de sa relation avec sa mère, Mina Owczyńska. Et cela se termine souvent très mal.
PS: Préversion parue sur agoravox.fr
Allusion
...
J'avais entendu parler de l'exposition de Judith Vanstendael au Musée de la BD à la radio,
J'y suis allé ce dimanche matin
Un clic sur l'image qui suit et on y va
17/4/2023 : Coup d'œil dans le rétro du 17 avril 1893 au sujet du POB et sur le suffrage universel en formation
22/4/2022:
26/4/2023 :
29/5/2023 : Le film "L'homme pressé"
4/8/2023 :
La franchise coince chez les candidats franchiseurs
20/2/2024 : En fin d'année, tous les Delhaize ont trouvé un repreneur. C'est la défaite des syndicats
Commentaires
Complémentarité naturelle et artificielle
La fusion parfaite de l’homme et de la nature
[Couplet 1]
Dans notre monde moderne, tout est connecté
L’homme et la nature, un équilibre parfait
Les villes se mélangent aux forêts, aux montagnes
L’artificiel et le naturel, un duo qui gagne
Complémentarité naturelle et artificielle
Une harmonie parfaite, une symphonie éternelle
Des buildings immenses qui touchent le ciel
Mais aussi des champs, des rivières et des animaux en éveil
[Couplet 2]
Les machines et les outils nous aident dans notre vie
Mais sans la nature, l’homme ne serait pas en vie
Nous devons trouver un équilibre, un compromis
Pour que l’artificiel ne prenne pas le dessus sur le naturel
Complémentarité naturelle et artificielle
Une harmonie parfaite, une symphonie éternelle
Des buildings immenses qui touchent le ciel
Mais aussi des champs, des rivières et des animaux en éveil
Ensemble, nous pouvons créer un monde meilleur
Un monde où l’homme et la nature vivent en accord
Respectons la nature, utilisons l’artificiel à bon escient
Et nous aurons un monde équilibré et plus sain
Complémentarité naturelle et artificielle
Une harmonie parfaite, une symphonie éternelle
Des buildings immenses qui touchent le ciel
Mais aussi des champs, des rivières et des animaux en éveil
Écrit par : Allusion | 16/04/2023
When a developper resquests something to improve his work conditions and fix an issue, please :
- listen and don’t laugh saying “we are not in an ideal world”.
- Don’t reject saying : ”You do not need that”
- Don’t apologize saying “We cannot give you what you request because of SOX”
- Don’t take the excuse “We do not have the resources to meet your requirements”
- Don’t wait until the issue becomes highly critical to eventually answer the reques
Écrit par : Arthur | 16/04/2023
Delhaize : "Pour nous, la modernité c’est penser à la réduction collective du temps de travail, à la qualité du service", plaide Myriam Djegham, permanente CNE
https://www.rtbf.be/article/delhaize-pour-nous-la-modernite-cest-penser-a-la-reduction-collective-du-temps-de-travail-a-la-qualite-du-service-plaide-myriam-djegham-permanente-cne-11183957
Écrit par : Allusion | 17/04/2023
Tout à fait d'accord.
Qu'on le veuille ou non, il faudra réduire le temps de travail dans l'avenir.
Il faudra utiliser ce temps gagné par de l'éducation à l'évolution du monde.
Écrit par : Allusion | 17/04/2023
La réunion avec le médiateur social suspendue
La réunion entre les syndicats et la direction du groupe Delhaize en présence d'un conciliateur social, qui a commencé dès 8h00 mardi, a été suspendue peu avant 14h00, le temps que se tienne une autre réunion au sujet des commissions paritaires, a appris l'agence Belga.
"La réunion est suspendue", a déclaré aux journalistes présents devant le SPF Emploi, Wilson Wellens, du syndicat libéral ACLVB (CGSLB), lors d'une pause cigarette. Interrogé sur l'évolution des discussions, il n'a rien laissé filtrer. La réunion devrait reprendre après 16h00.
Il s'agit de la première réunion entre les syndicats et la direction de Delhaize en présence d'un médiateur social désigné par le gouvernement depuis le début du conflit social il y a une quarantaine de jours. Le 7 mars dernier, le groupe Delhaize a annoncé sa volonté de faire passer sous franchise ses 128 supermarchés intégrés, provoquant la colère de milliers de travailleurs.
Lundi, quelque 2.500 travailleurs du secteur du commerce s'étaient rassemblés devant le SPF Emploi à Bruxelles, en réclamant notamment une harmonisation des commissions paritaires alors que le secteur du commerce est régi par plusieurs commissions paritaires, avec des conditions de salaire et de travail différentes.
https://www.msn.com/fr-be/finance/actualite/la-r%C3%A9union-avec-le-m%C3%A9diateur-social-suspendue/ar-AA1a0o5a?ocid=msedgntp&cvid=04e962308959430ea49f4e5056770fa3&ei=8
Écrit par : Allusion | 18/04/2023
Quel est le secret du succès de Zara et comment la marque a-t-elle réussi à proposer de la mode à un prix abordable ? Nos journalistes se sont infiltrés dans le monde du commerce de détail pour vous apporter toutes les réponses et les scoops ! Dans ce documentaire, utilisation de caméras cachées, entretiens avec des initiés de Zara et images uniques d’Armancio Ortega, fondateur et self-made man derrière l’empire de la plus grande industrie du prêt-à-porter.
https://www.ln24.be/2023-04-18/doc-prime-zara-lhistoire-de-lhomme-le-plus-riche-du-monde
Écrit par : Allusion | 18/04/2023
Vidéo du CEO de Delhaize
https://www.rtl.be/page-videos/belgique/le-ceo-de-delhaize-prend-la-parole-dans-un-message-officiel/2023-04-22/video/545820
Écrit par : Allusion | 22/04/2023
L'action bpost dévisse après un nouveau "profit warning"
Le titre bpost, qui a déjà perdu 70% de sa valeur en cinq ans, boit à nouveau la tasse ce mardi matin, après l'annonce du retrait des prévisions 2023 du groupe postal. Il chutait de 15% à l'ouverture.
Après l'examen de conformité relatif à la concession pour la distribution de journaux en Belgique, bpostgroup a entamé de nouvelles enquêtes sur d'autres appels d'offres et contrats publics.
Un nouveau CEO est recherché chez des chasseurs de têtes.
https://www.lecho.be/entreprises/services/bpost-se-fait-accompagner-par-un-chasseur-de-tetes-pour-trouver-son-ceo/10456057.html
"Les résultats préliminaires de ces examens de conformité, qui sont toujours en cours, ont révélé que des marges de bpostgroup sur certains services fournis à l'État belge pourraient ne pas être acceptables en vertu de la législation applicable. Il devrait en résulter un impact financier important", avertit la direction.
En conséquence, bpost a retiré ses prévisions financières pour l'année 2023.
De quoi torpiller l'action du groupe qui chutait de plus de 17% à l'ouverture et même de plus de 20% vers 9h15 par rapport à son cours de clôture lundi.
https://www.msn.com/fr-be/finance/other/l-action-bpost-d%C3%A9gringole-apr%C3%A8s-la-d%C3%A9couverte-de-possibles-nouvelles-irr%C3%A9gularit%C3%A9s/ar-AA1aiw7S?ocid=msedgntp&cvid=24df3c0f96624100bfece3b59357f8b3&ei=12
Écrit par : Allusion | 25/04/2023
Fast fashion - Les dessous de la mode à bas prix
En quelques décennies, la "fast fashion", ou mode jetable, a révolutionné l’industrie textile à bas prix. Enquête sur l'impact social et le coût environnemental d'un secteur qui ne connaît pas la crise.
Renouveler en permanence sa garde-robe sans se ruiner : rien de plus simple aujourd’hui. Tandis que les marques qui font le pari de vendre exclusivement en ligne se multiplient, l’achat de vêtements tient désormais pour beaucoup d’entre nous du loisir à part entière. Une tendance entretenue par les nouveaux acteurs de la fast fashion sur les réseaux sociaux qui, via un marketing subtil, rémunèrent les influenceurs pour placer leurs produits. Ces dernières années, des marques d’ultra fast fashion se sont même lancé le défi de produire et de livrer encore plus vite et moins cher que les vendeurs traditionnels. Mais leur efficacité se paie au prix fort. En Grande-Bretagne, ces vêtements sont fabriqués dans des ateliers insalubres par des ouvriers payés la moitié du salaire minimum. Au-delà de son impact social, la fast fashion, deuxième industrie la plus polluante au monde, a aussi un coût environnemental. Même quand ce modèle industriel promet de s’amender en proposant une mode plus durable, sa facture écologique reste lourde.
Tragique constat
Alors que 56 millions de tonnes de vêtements sont vendues chaque année dans le monde, les journalistes d’investigation Gilles Bovon (Starbucks sans filtre) et Édouard Perrin ont enquêté sur l’impact social, environnemental et sanitaire de ce secteur en plein boom. En Europe, aux États-Unis et en Inde, ils ont rencontré des acteurs du secteur − anthropologue, professeur d’économie, chercheur en neuromarketing… − et se sont infiltrés au cœur de l’industrie textile. Au Royaume-Uni, ils ont pu filmer des ateliers de fabrication illégaux et interviewer des personnes qui ont côtoyé de près la fast fashion (ex-styliste, influenceuse mode, ancien associé du fondateur de Zara...). Riche de témoignages, leur film dresse le bilan trop peu écoresponsable d’une industrie qui brasse des milliards
https://www.arte.tv/fr/videos/089135-000-A/fast-fashion-les-dessous-de-la-mode-a-bas-prix/
Écrit par : Allusion | 28/04/2023
Ce soir, un bon film "Un homme pressé"
https://www.youtube.com/watch?v=Q06Fjn4klPI
Écrit par : Allusion | 29/05/2023
Delhaize : inquiets des conditions de reprise, des franchisés et futurs franchisés écrivent à la direction
Abonne source, la rédaction de la RTBF a appris qu’une lettre avait été envoyée à la direction de Delhaize, vendredi dernier. Elle est envoyée par des avocats qui représentent un groupe d’affiliés actuels du groupe Delhaize et de candidats à l’acquisition d’un des 128 supermarchés Delhaize qui doivent être franchisés selon les plans annoncés par la direction de Delhaize.
Nous avons pu consulter le projet de cette lettre. Ceux qui en sont à l’origine s’inquiètent des conditions de reprise des magasins prévues par Delhaize. Ils font part de "sérieuses appréhensions quant aux futures conditions de la convention d’affiliation" et parlent de "conditions (d’entrée) déséquilibrées".
Le plan de la direction avantagerait Delhaize au détriment des franchisés
"Les différentes négociations en cours montrent toutes qu’il n’y a rien à négocier sur les conditions (d’entrée) déséquilibrées des accords". C’est ce qu’on peut lire dans l’introduction de cette lettre de quatre pages que nous avons parcourue.
Nous ne savons cependant pas combien de candidats à la reprise et combien de franchisés sont à l’origine de ce courrier envoyé la direction de Delhaize par les conseils, les avocats, de ces franchisés ou futur franchisés.
Les signataires rappellent d’abord que le contexte socio-économique général est difficile dans le secteur de la distribution et que la rentabilité des supermarchés est soumise à une pression constante. Sont épinglés le grand nombre de supermarchés en Belgique, la problématique des achats transfrontaliers, la pression sur les coûts notamment en raison de l’indexation automatique des salaires, la crise énergétique qui a frappé les franchisés.
Face à ces défis, les candidats à la reprise de magasins Delhaize et les franchisés qui sont derrière la lettre envoyée à Delhaize s’inquiètent. Ils rappellent qu’actuellement, "les affiliés de Delhaize Belgique [les franchisés, ndlr] représentent la majeure partie des bénéfices (jusqu’à 75%)". Ils ne voient dès lors pas pourquoi il faudrait "modifier la convention d’affiliation existante et le modèle de profit des dernières décennies".
Pour ces candidats à la reprise et ces affiliés, le plan de la direction de Delhaize aurait pour seul objectif "de réduire les marges des indépendants d’une manière déraisonnable et déséquilibrée et d’augmenter déraisonnablement celles de Delhaize".
Des coûts de personnel plus élevés et des engagements difficiles à tenir par rapport au personnel
Les candidats à la reprise s’inquiètent aussi de ne pas être en mesure de préparer un plan d’entreprise par manque d’informations sur "le nouveau modèle de revenus". Qu’en est-il ainsi d’une promesse de remise sur les achats effectués à l’usine ? Des interrogations aussi quant au coût de la main-d’œuvre. "Les acheteurs potentiels devront faire face à des coûts de main-d’œuvre pouvant atteindre 20% ou plus, alors qu’ils ne dépassent pas 10% dans les supermarchés existants", relèvent les signataires du courrier.
Les futurs repreneurs estiment aussi que les nouvelles conditions qui les lieraient à Delhaize auraient pour effet "d’éliminer toute forme d’entrepreneuriat local". A les lire, Delhaize ne serait plus qu’une "plateforme de vente", un "grossiste" qui empêchera les indépendants de "se différencier localement".
Ils se montrent également critiques sur les promesses faites par la direction de Delhaize au personnel des magasins qui seront franchisés. "Les conditions actuellement proposées ne permettent pas une exploitation rentable dans laquelle les conditions du personnel de Delhaize peuvent être garanties, ce que Delhaize s’est pourtant fixé comme objectif", écrivent les signataires.
Dans ce contexte, les signataires estiment avoir "besoin d’informations supplémentaires" et demandent "la modification de diverses conditions contractuelles déséquilibrées des différents accords". Leur objectif est d’atteindre "une marge permanente suffisante pour les opérateurs indépendants". Ils estiment aussi que "c’est dans l’intérêt du personnel de Delhaize" que la direction du groupe souhaite transférer à des franchisés et à qui cette direction "a promis que les opérateurs indépendants pourraient respecter ces conditions".
Les signataires dénoncent aussi la pression de Delhaize "sur les acheteurs potentiels pour qu’ils procèdent à une offre". Ils réclament "une discussion ouverte et constructive".
"Ce serait un très mauvais signal si les opérateurs indépendants, qui envisagent la reprise en toute connaissance de cause, abandonnaient en masse à cause des exigences actuelles de Delhaize", concluent les signataires.
Les repreneurs "doivent faire marche arrière", estime-t-on du côté syndical
Les craintes exposées dans ce courrier par les candidats à la reprise de magasins Delhaize font écho aux critiques que les syndicats émettent depuis que la direction de Delhaize a affirmé sa volonté de franchiser les 128 derniers magasins détenus en propre par le groupe.
A la CNE, la responsable syndicale Myriam Djegham, à qui nous avons demandé de réagir au contenu de cette lettre de candidats repreneurs et de franchisés, n’est pas étonnée. "C’est ce qu’on dit depuis le début", réagit-elle, insistant sur les conséquences que le passage des magasins intégrés sous franchise aura sur l’emploi. "Le modèle économique de la franchise qui est ponctionnée par le franchiseur ne leur permet pas d’avoir la masse salariale qu’ont aujourd’hui les magasins intégrés", explique Myriam Djegham. Elle rappelle ainsi que dans les magasins actuellement détenus par Delhaize, les travailleurs pèsent pour "au minimum 16% des coûts", contre "8,5% en moyenne" chez les franchisés. La syndicaliste par d’un "gap énorme". "Cela va être des pressions sur les travailleurs pour les encourager à partir ou des dégradations de leurs conditions de travail et de rémunération", estime-t-elle.
Pour elle, c’est clair, "depuis le début, le projet de Delhaize est de licencier du personnel, de se débarrasser du personnel et de décharger complètement des risques liés à ce personnel en mettant tout sur le dos des indépendants".
Pour la syndicaliste CNE, "c’est bien qu’ils [les repreneurs, ndlr] s’en rendent compte". "Les repreneurs doivent faire marche arrière. Ce modèle ne tient pas économiquement", réagit Myriam Djegham qui, à propos du discours du groupe Delhaize dans ce dossier estime qu'"on est vraiment dans le mensonge".
Lundi, un conseil d’entreprise ordinaire est prévu chez Delhaize. La responsable CNE craint que ce soit l’occasion pour la direction d’annoncer une première liste de magasins qui passeront sous franchise.
L’avis d’un juriste sur les craintes des candidats repreneurs
Nous avons consulté un juriste, un avocat spécialiste des dossiers de franchise, à propos des craintes des candidats à la reprise de magasins Delhaize sous franchise. Précisons-le, il n’est pas à l’origine du courrier envoyé vendredi dernier à la direction du groupe de distribution, mais certains de ces clients ont été ou sont en contact avec Delhaize dans le cadre du plan de reprise des magasins.
Pour Me Pierre Demolin, avocat aux Barreaux de Mons et Paris, la direction de Delhaize doit communiquer toutes les informations utiles aux futurs repreneurs sous franchise. "Il est normal qu’un franchisé qui reprend un point de vente connaisse exactement toutes les conditions financières qu’il va devoir supporter", explique-t-il. "De ce que je connais par différents clients, il y a une réticence à fournir des informations très précises", constate-t-il. Et cela concerne notamment les coûts de personnel. "Dans pas mal de points de vente qui vont être franchisés, il y a des malades de longue durée. Cela implique pas mal de conséquences financières", explique Me Demolin. "Est-ce qu’on traite ça de manière correcte au niveau des négociations sur la cession des points de vente ? Je constate que non", poursuit-il.
Il faut, poursuit-il, que la marge financière soit suffisante pour l’indépendant franchisé. "Si cette marge ne permet pas au franchisé de supporter toutes les charges résultant notamment du transfert de personnel, ça peut poser problème", réagit le juriste.
Pour ce juriste, en cas de franchise, le franchisé et le franchiseur doivent gagner correctement leur vie. "Si le franchiseur prend le dessus sur le franchisé, les victimes peuvent être les travailleurs, mais aussi le franchisé", précise-t-il.
La réaction de Delhaize
Nous avons contacté la direction du groupe Delhaize pour obtenir sa réaction à propos de cette lettre envoyée au nom de candidats à la reprise sous franchise et de franchisés. "Nous recevons de nombreux courriers avec des questions et des craintes", se contente de confirmer la direction, sans mentionner le courrier dont nous avons pris connaissance.
Par rapport aux questions qui se posent sur le plan de reprise par des franchisés, la direction se veut rassurante. "Nous estimons que notre modèle de franchise et la Convention qui nous lie aux franchisés sont adéquats", réagit Delhaize. "Nous avons fourni un 'business case' de tous les magasins aux 400 potentiels acquéreurs. Des magasins qui pourraient tout à fait être rentables et même en croissance en transférant le personnel aux mêmes conditions de travail", ajoute la direction.
Lundi, la tenue d’un conseil d’entreprise ordinaire est confirmée. Il y sera question des futurs plans, apprend-on.
https://www.rtbf.be/article/delhaize-inquiets-des-conditions-de-reprise-des-franchises-et-futurs-franchises-ecrivent-a-la-direction-11236225
Écrit par : Allusion | 04/08/2023
Delhaize a annoncé ce lundi 07 août 2023 la reprise de 15 premiers supermarchés belges en gestion propre par des entrepreneurs indépendants.
Romain Helas
Malgré les nombreuses grèves et autres actions menées par les syndicats, le groupe Delhaize vient de confirmer sa volonté de franchiser de nombreux supermarchés en Belgique. Et la liste des quinze premiers magasins qui vont aller aux mains d’entrepreneurs indépendants vient de tomber. Et on retrouve trois magasins wallons dans la liste : Nivelles, Bouffioulx et Recogne.
Voici la liste complète des magasins franchisés, avec le nom des repreneurs :
Ieper, izegem, Knokke, Denderleeuw, Grimbergen, Ronse, Deurne, Wilrijk, Hankar, Mutsaard, Boondael, Flagey, Nivelles, Bouffioulx et Recogne.
L’ouverture de ces supermarchés en tant que supermarchés Delhaize indépendants est prévue dans le courant des mois d’octobre et de novembre 2023. À noter que tous les supermarchés en gestion propre ont au moins un candidat repreneur, et pratiquement tous au moins 2 candidats repreneurs.
https://www.lavenir.net/actu/belgique/2023/08/07/delhaize-annonce-la-reprise-de-15-premiers-supermarches-franchises-dont-3-en-wallonie-DIXYNOU425CJ7J2L4LR5FY2C34/?utm_source=selligent&utm_medium=email&utm_campaign=&utm_content=flash&utm_term=20230807_flash-delhaize&m_i=Imrk51SK8OCR3g4WJk0FE1bDzyg4WPTUBeuXfHsdg_iWATp40OcbpRaY3oSUEl0JexqVn%2B_P3YhJmCFX9aMztytZfRF7S43IoF&utm_campaign=Flash&M_BT=170157654284
Écrit par : Allusion | 07/08/2023
La direction de Delhaize a annoncé un troisième groupe de magasins qui passeront sous le contrôle d’exploitants indépendants. Dix-neuf magasins sont concernés cette fois-ci, ce qui porte le nombre de magasins à 51 sur 128.
Delhaize annonce la reprise d’une troisième série de supermarchés en gestion propre par des entrepreneurs indépendants. Cette fois-ci, il s’agit de 19 supermarchés qui passeront, dans les semaines à venir, au modèle indépendant. Après l’annonce de 32 supermarchés en août et en septembre, 51 supermarchés ont désormais entamé la transition vers un supermarché exploité par un entrepreneur indépendant.
Delhaize a également publié les noms des acquéreurs dans un communiqué de presse. On peut notamment citer le nom de la famille de l'actrice et présentatrice radio Kim Van Oncen. Ils reprennent le magasin d'Ekeren. Van Oncen exploite déjà avec son frère un AD Delhaize à Putte-Kapellen et a annoncé un nouveau magasin à Essen.
Peu après l'annonce des projets de franchisage de Delhaize, Mme Van Oncen avait exprimé ses réserves. "Je me demande si cela résout le problème ou si cela ne fait que le déplacer vers les nouveaux indépendants", avait-elle déclaré à l'époque à Het Nieuwsblad. Il s'est avéré par la suite qu'elle envisageait finalement de reprendre un magasin.
Neuf des 19 acquéreurs possèdent déjà un ou plusieurs magasins Delhaize, cinq sont d'anciens employés de la chaîne de supermarchés et cinq sont de nouveaux acquéreurs. Selon Delhaize, "le plan d'acquisition échelonné se déroule comme prévu". De nouvelles annonces seront faites dans les mois à venir, semble-t-il.
Outre le magasin Van Oncen à Ekeren, il s'agit cette fois de magasins à Blankenberge, Wondelgem, Gand (Watersport), Alost, Audenarde, Alsemberg, Boechout, Kraainem, Wezenbeek, Geel, Jette (Théodor), Jette (Ch. Woeste), Ottignies, Ixelles (Molière), Louvain-la-Neuve, Sambreville (Falisolle), Montigny et Liège (Burenville).
Liste des repreneurs
Blankenberge :Tom Jacobs & Ann Beligh
Wondelgem : Stéphanie de Fruyt & Mathias Clarysse
Gand (Sports nautiques) : Sven Denayer & Sophie Verdeure
Alost : Joris Van Vaerenbergh & Stijn Geurs
Oudenaarde : Géraldine & Clément Vanbesien
Alsemberg: Amaury Janssen
Boechout: Dirk Boeren & Nele Verstraete
Ekeren: Famille Van Oncen
Kraainem: Adrien Mommaerts
Wezenbeek: Nicolas Dardenne, Corentin Dubois & Jean-Louis Van Houwe
Geel: Brent & Julie D’Haese
Jette (Theodor): Adnan Shehu
Jette (Ch. Woeste): Patrick Niyibizi & Juliette Spaey
Ottignies: Maxime Cailleau
Ixelles (Molière): Kursat Denizli
Louvain La Neuve: Alain Dekelver
Sambreville (Falisolle): Lionel Herlin
Montigny: Diana La Porta
Liège (Burenville): Benoit Labrique
https://www.lesoir.be/540737/article/2023-10-02/delhaize-annonce-la-franchise-de-19-autres-supermarches-en-gestion-propre-voici
Écrit par : Allusion | 02/10/2023