Le rêve américain vit-il encore? (24/05/2012)
Le Hors-Série de "Le Point", avec l'aide de "Institut des Amériques" se proposait de mettre les pendules à l'heure au sujet de l'appréciation de l'American dream. De séparer les faits des mythes. Tout en suivant, le fil du magazine, quelques constatations parallèles viendront l'émailler.
Les élections françaises sont derrière nous.
Aux suivantes...
Ce seront les prochaines élections présidentielles américaines qui vont progressivement monopoliser les médias puisque l'adversaire républicain d'Obama, Mitt Romney est connu.
Le G8 du weekend dernier a acté les réactions à la crise de la dette au niveau mondiale. Ce sera "retrouver la croissance avant de pouvoir espérer réparer les erreurs du passé par l'austérité", un pied sur l'accélérateur et un autre sur le frein.
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En Europe, le sommet à Bruxelles est qualifié de temps perdu. Le nouveau président socialiste français, François Hollande, a commencé à bousculer quelques habitudes alors que c'est la deuxième tentative d'élections législatives grecques, style referendum, qui plombe l'ambiance. Les États-Unis sont une fédération, l'Europe n'en est pas une et cela fait toute la différence.
Voyons, les autres relations opposées ou similaires entre les deux blocs, comme dans un bras de fer.
Dans les années 60, les États-Unis suscitaient l'attention, voire, l'admiration des autres pays, partenaires ou non.
Depuis, il y a eu le premier coup de semonce important, celui du 11/9/2001 qui a donné l'illusion pendant un temps court de réunification des objectifs. Le second, la crise des subprimes ont fait oublier Enron et autres crises à bulles. Ce furent toujours des surprises. Aucun plan n'était prévu dans tous les cas de figure, alors que les germes de la destruction des mythes étaient bien présents, comme des croyants d'une religion qui ne dit pas son nom, si ce n'est en se réfugiant sous le pseudo de "capitalisme".
En 2008, le slogan "Yes, we can !", comme une sorte de leitmotiv, a été la promesse de la présidence d'Obama. Un espoir de redressement pour les USA. Une espérance pour le reste du monde. Lors des joyeuses entrées et des visites à domicile, ce nouveau "Messie" américain a fait penser qu'il allait faire des miracles avec sa baguette magique. La baguette était bien trop souple, trop préformatée comme telle et le rendez-vous a eu quelques ratés.
Démocrate, Obama, et pourtant bien plus à droite que le nouveau locataire de l’Élysée. Le mot "socialisme" est un mot interdit, si pas honni, par un Américain pur souche, comme l'avait été "communisme" jusqu'à l'effondrement de l'URSS. L'approche de l'esprit américain par leurs présidents successifs donnait quelques indices dans la suite logique.
Pour disculper Obama, la crise était déjà là, profonde, mais certaines promesses électorales de réformes n'ont pas été tenues au moment opportun, c'est-à-dire en début de mandat avec les votes favorables dans les deux chambres. A mi-mandat, première déception. Les convictions conservatrices républicaines étaient même dépassées par une droite plus dure qui renaissait de ses cendres : le Tea Party.
Il y a eu très vite un blocage ("gridlock") des Républicains pour ce qui était contraignant comme le fut le Medical Care. La Chambre, le Sénat et la Présidence peuvent, chacun à leur tour, faire obstruction aux décisions en "flibustier" et cela entame les enthousiasmes et les promesses.
Une joyeuse entrée et puis s'en retourne aux sources idéologiques bien américaines avec le capitalisme en tire-fesses.
C'est le moment de se poser la question de savoir si les Américains font encore rêver à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Que reste-t-il du rêve américain et de ses valeurs ? Vivent-elles encore ?
Les pères fondateurs avaient creusé un sillon dans la marche à suivre pour réussir dans l'Amérique profonde. Peu importait la manière avec la formule "Do it as you like, but do it".
Les USA ont, alors, montré la voie au monde, l'ont imposée par la force ou conseillée aux autres par la persuasion. Au départ, une population d'immigrés, chassés d'Europe et qui voulaient trouver une meilleure vie dans le nouveau monde. La Symphonie du Nouveau monde que Dvorak compose en 1893 aux États-Unis, montre l'exaltation que pouvait inspirer la vue de la Statue de la Liberté à l'arrivée dans le port de New York (version de Karaian). Ces immigrés sont là pour faire fortune et le plus vite possible. Qualifiée de terre promise, c'est la conquête du territoire toujours plus à l'Ouest comme chercheurs d'or que l'on disait exister en Californie ou s'arrêter et devenir cowboys.
Entre l'Amérique et la France a toujours existé une relation de "je t'aime, moi, non plus", au niveau de la direction des deux pays. Paradoxes dans les relations franco-américaines. Dans le même temps, les deux populations éprouvaient plus une haine rédhibitoire, chacun méconnaissant l'un de l'autre. Un émigrant français, expatrié aux États-Unis qui tentait d'expliquer son vécu, parlait de son expérience, se voyait renvoyé dans ses nouveaux pénates dans un dialogue de sourds avec l'intime conviction d'être devenu un lâche à la nation française.
Paul de Saint-Victor, André Siegfried, ont initié ce sentiment. En 1930, Georges Duhamel écrit, en parlant de l'Amérique, "Ici tout est faux, l'écran et la musique" dans "Scène de la vie future". En 1959, François Mauriac, c'est dans "Bloc-Notes" que transpire la coca-colonisation. Après Robert Aron, Arnaud Dandieu lui parle de "Cancer Américain".
Ce mardi, plus amusant encore, un article trop élogieux pour les USA d'un certain "magiciendos", sur agoravox.fr, disparaissait le lendemain, poussé vers la sortie par les commentaires, soit haineux, soit amusés. Auteur probablement très fictif. Excellent test de la part d'Agoravox... En serait-il de même si un article élogieux sur la France paraissait dans un forum américain ? Mon dieu, que la question, elle est bonne !!!
Un ingénieur indien en informatique a Bill Gates comme modèle et arriver à émigrer aux USA est, pour lui, une consécration.
Il n'est pas question d'aimer ou de ne pas aimer le "Système américain", mais plutôt d'essayer de comprendre les racines du passé, de comparer, d'y sauver les avantages, de gommer les erreurs et espérer, ainsi, rectifier son propre futur.
Aujourd'hui, c'est en commun que les deux populations se partagent soit la nostalgie à la française entre espoir et désillusions, entre austérité et relance, soit le spleen à l'américaine entre surprises et relance forcée sur une planche savonneuse.
Antagonisme que l'on retrouve dans ces deux démocraties, l'une à l'américaine avec son impérialisme appuyé par les Droits de Dieu, l'autre à la française, par la référence aux les Droits de l'Homme et ainsi prouver son bon droit, chacun à son tour.
Tous deux se considèrent comme des démocraties exceptionnelles et se snobent avec la fierté de leur culture que chacun d''eux veut imposer à l'autre comme la plus belle invention, comme un modèle exclusif pour le reste du monde.
A l'actif des Américains, la créativité, l'esprit d'entreprise, un volontarisme inébranlable, un amour pour le risque, une volonté de se refaire en cas de faillite.
Au passif, une arrogance au service du dieu "dollar", de Dieu, tout court et ce n'est pas une crise qui aurait une influence sur le long terme aux yeux d'un Américain.
Le démocrate J.F. Kennedy disait lors de son investiture « Vous qui, comme moi, êtes Américains, ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays. Vous qui, comme moi, êtes citoyens du monde, ne vous demandez pas ce que les États-Unis peuvent faire pour le monde, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour le monde. ».
Phrase qu'avait extrapolé, le républicain, Ronald Reagan, par la phrase : "Dans cette période de crise, le gouvernement n'est pas la solution à nos problèmes ; le gouvernement est le problème" suivant les idées d'Adam Smith, propagées par Alan Greenspan et qui ont abouti là où on sait.
Qui était Reagan ? "Reagan, l'enfance d'un chef" sur ARTE encore visible ici (*) tente de l'expliquer. Quelqu'un d'intelligent, qui a compris qu'il faut ruser avec brutalité pour réussir, qu'il ne faut pas utiliser les mêmes armes que son adversaire, qu'il faut donner le change avec une image et pas nécessairement, des réalités et espérer dans l'ombre que l'adversaire le sous-estime. Son but, gagner la guerre froide. Ses artifices, l'humour et l'utilisation de son rôle d'acteur dans la vie politique. Son coup de poker de la "Guerre des Etoiles" comme un leurre, a rendu obsolète toutes les armes nucléaires, a détraqué le communisme et annihiler du même coup l'URSS. "La stratégie du choc" de Naomi Klein explique tout cela mieux que je ne pourrais le faire.
Nous n'en sommes plus là.
Au cours du 21ème siècle, comme pays le plus inégalitaire au monde, se voir dépassé par les nouveaux émergents comme la Chine et l'Inde, apporte une désillusion de ne pas être à la hauteur de l'ambition comme gendarme du monde et de ses idéaux de démocratie. C'est se rendre compte que la technologie la plus sophistiquée ne parviendra jamais à éradiquer la force de la guérilla comme au Vietnam, en Irak et en Afghanistan.
Les soi-disant "chevaliers blancs américains" y ont été éconduits et les réductions des budgets militaires compensés par la technologie toujours plus performante n'y ont rien fait.
Y mettre le prix devient de plus en plus un problème quand on compare les budgets militaires dans le monde. L'austérité apparaît mais à l'OTAN.
Modèle ou repoussoir ? Les icônes ternissent toujours un jour ou l'autre même si les mythes sont tenaces.
L'impérialisme yankee laisse toujours un arrière-goût de force à tous ceux qui se sentent un peu trop "impérialisés".
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Disney, Walt pour les intimes
Le 12 avril dernier, c'était le 20ème anniversaire de Euro Disney rebaptisé, depuis l'ouverture, en "Disneyland Paris". Le parc d'attraction est une organisation qui reflète, comme un microcosme, ce que peut être l'Amérique et les relations avec le pays d'installation dans la caricature d'une entreprise américaine. La montée dans la hiérarchie du français, Philippe Gas, devenu président depuis 2008 alors qu'il était engagé comme aide aux clients dans les parkings après l'ouverture, est une preuve de ce qui peut arriver dans une entreprise américaine. Tout n'y est pas rose. En 2011, une perte de 64 millions d'euros, une dette de 1878 milliards, 100 nouveaux millions investis pour 2012 et une trésorerie jugée saine avec 370 millions. Tout cela, sous la protection des banques et de la Corporation Walt Disney Comp. On investit sur le long terme et parfois on se serre la ceinture, mais pas trop. D'après Philippe Gas, c'est la France qui a été la gagnante jusqu'ici. L'engouement pour le monde enchanté de Mickey reste entier et les Français visitent toujours le parc d'attractions et seuls, les Asiatiques font la fine bouche. Donc, une fusion d'intérêts est possible.
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My America
Peter Hegedus est le réalisateur d'un documentaire présenté sur ARTE, intitulé "My America" (vidéo).
... qui peut montrer cette désillusion.
Trentenaire, immigré magyar, parti de Hongrie pour l'Australie, avec sa mère, il avait nourri, petit garçon, un amour aveugle pour l'Amérique au travers des films hollywoodiens. L’Amérique où vivait son père, incarnait à ses yeux le triomphe du bien sur le mal. S'il sait désormais que Schwarzenegger, le héros de films d'actions de son enfance, ne représente pas forcément la liberté et la justice, que la guerre fut lancée contre des ADM fantômes, il s'interroge néanmoins : y a-t-il un peu de vérité dans cette idéalisation qu'il a partagé avec une large partie du monde et fini par aimer et détester l'Amérique en même temps. Alors il va au-devant des gens.
Dans ce film, un Américain interrogé se définit et dit avec un certain cynisme, que "l'Amérique est un prétexte pour empêcher les autres de réfléchir à leurs problèmes. L'Amérique se devait d'exercer son leadership pour que cela n'éclate pas, mais les conséquences de ses actes restent les problèmes des autres. Il est fier d'être américain car c'est l'Amérique qui l'a accepté comme émigré et il doit, donc, s'engager à fond pour défendre la cause. Où est l'égoïste ?".
Hegedus va installer une cabine de fortune autour du monde. L'idée ? Permettre aux passants d'enregistrer un message à l'attention de Barack Obama qu'il pense lui remettre en personne. Messages de paix et d'harmonie mondiales exprimées par des quidams australiens, chinois iraniens, kényans et hongrois, enregistrés sur une cassette qu'il finira par les envoyer par la poste devant la barrière infranchissable de la Maison Blanche. (sur Facebook).
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Résilience et immobilisme
Dans le même temps, le reste du monde, les dernières photos prises par les GI's ont créé un scandale de plus après les guerres, dites "chirurgicales", mais qui déplorent des dégâts collatéraux.
La télé américaine traduit surtout une volonté de tout contrôler et de maîtriser n'importe quelle situation.
Elle influence le public avec de soi-disant experts en tout, public qui lui a son tour, influence les productions de sa chaîne télé rassurante de "Oz" qui dit que "it's no place like home".
Aujourd’hui, la "résilience" est bien réelle pour un Américain. Il permet de "prendre acte de l'événement traumatique pour ne plus vivre dans la dépression". Le rêve est pour certains, devenu réellement un cauchemar.
Même les feuilletons américains comme "The mentalist", "The Experts", "Desperate housewife" remettent tout sur le tapis pour le spectateur qui n'est plus dupe.
A New York, pourtant, on recommence même à rêver avec les nouvelles "Freedom Towers" pour effacer l'injure. Les leçons sont pour les autres quand elles ne peuvent plus en donner qu'une image.
Obama avait réveillé un espoir démesuré. Dès son investiture, il a essayé de changer les responsabilités dans le monde en les partageant avec les autres pays partenaires. Il perdait, ainsi, une partie de substance traditionnelle de la force entrevue dans une "guerre des étoiles". Inadmissible pour un républicain.
Ingouvernables, les US avec une Constitution, non revisitée depuis le début. Rédigée en 1787, par les Pères fondateurs, elle détient la raison de cet immobilisme dans ses 17 amendements, fondés pour une population de cow-boys de 4 millions d'habitants et donc, non conçue, pour les 313 millions de citoyens, d'aujourd'hui.
Dichotomie des visions "démocrate" et "républicaine" qui mène, obligatoirement, à un immobilisme quand ni l'un ni l'autre ne sont plus adapté à l'actualité.
Les États-Unis, fédération avec un conservatisme dans le centre et le Sud, et des côtes qui voient l'avenir sous un angle plus progressiste, mais qui reste toujours fédérés autour d'un seul président.
Au lendemain des élections françaises : "Immobilisme": un mot qui décrit l’incapacité des gouvernements de la Troisième République à la Quatrième à changer quoi que ce soit.", donc, pas vraiment mieux.
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La passion du droit
Les USA sont le royaume des avocats par excellence. L'absence de filet social, la complexité du droit américain, la recherche d'un vice de forme font tourner la machine "justice" dans un cercle vicieux arbitré seulement par un juge. Avocats aux rémunérations astronomiques payés au pourcentage en cas de procès gagnés et proportionnels aux dommages et intérêts ("quota litis"). Conclusion, 10% d'affaires présentées dans un procès. Des frais exorbitants de publicité et de procédures sont engagés pour décomplexifier une affaire. Un accord à l'amiable est souvent proposé à mi-parcours dans le civil. Au pénal, nouvelle dichotomie, plaider "guilty or not guilty" permet d'alléger une peine, mais qui pousse l'innocent à choisir le moindre mal quand il n'a pas suffisamment de preuves en sa faveur. La formation d'un avocat coûte au moins 140.000$ en 3 ans à Harvard ou Yale. Somme qu'il faudra rentabiliser au plus vite en entrant dans des bureaux d'avocats. Le droit penal américain est très différents du français.
Pays de la peine de mort (43 exécutions en 2011 et 78 peines de mort prononcées) et 61% d'Américains favorables. Les films du "Justicier dans la ville" pour faire face à la violence des villes mégapoles, ont fait un tabac à une certaine époque. Tolérance zéro à New York.
Une société sans classes, démocratique au sens de Tocqueville, comme un fait social fondé sur la centralité d'une vaste classe moyenne qui par le travail, les vertus et les talents pense pouvoir accéder à l'aisance. Ceux qui n'obéiraient pas à l'un des points seraient considérés comme mauvais. Si vous êtes "pour", vous êtes un "ami". Dans le cas contraire, passez votre chemin, la prison est à sa croisée...
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"God bless America".
"In God, we trust", dans une allégeance sur la Bible inaugurée par George Washington. Un dieu patriote dans une démocratie laïque ? Erreur de jugement ou une manière de justifier les actions militaires avec la Bible comme livre de chevet ? Religions, sectes, francs-maçons confondus et la laïcité mise à l'épreuve comme Satan. Même le billet du dollar transmet le message. La Scientologie est reconnue comme religion en proposant une "ascension spirituelle" par le biais d'étapes progressives et payantes. Le Web devient une "techno-liturgie paroissiale" qui n'hésite pas à utiliser les tweets comme propagande et le show comme s'ils venaient de l'au-delà en brassant des millions de dollars bien terrestres. Nouvelle Sion, nouvelle Jérusalem, que Reagan ne démentait pas. Repris pour lancer les guerres en Irak et en Afghanistan. La lutte contre le Mal devient "la" croisade moderne. Le créationnisme n'est pas interdit et agit sur les cerveaux en arrière-plan.
37% de religieux, Amish, Mormons, new Age, Protestantisme, Scientologie, Unitarisme, témoins de Jéhovah, Juifs, Musulmans... et seulement 16% de laïques qui sont, donc, marginalisés de fait. Jésus-Christ est la superstar.
Il en advient pour l'Américain, une impression d'avoir une mission divine d'être le gendarme du monde : "Si ce n'est pas nous qui prenons l'initiative de l'être qui prendrait ce rôle ?"
Dieu vaut-il une messe guerrière quand on est fier d'être Américain et puritain ? Internet permet ce prosélytisme débridé et, en plus, à bon marché. L'église de la Scientologie, elle, avait réussi à ne pas payer d'impôts, ce qui lui a permis de sortir de la vie du commun des mortels américain et de payer les procès en Allemagne et en France. L'église s'est depuis réorientée parmi les lobbyistes à Bruxelles.
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Liberté chérie
Les Américains progressistes ou au contraire, très rétro ? En fait, les deux.
Évolution dans un féminisme à la "Clinton"? Il y a 140 ans, le 10 mai 1872, Victoria Woodhull, la première femme se présentait à la présidentielle dans un pays où les femmes n'ont pas le droit de vote. L'amour libre, en plus, préconisé ! Scandales.
Conservatisme avec a un modèle dont la source est Ayn Rand et qui se définit par l'égoïsme moral. La philosophie tient en une phrase : "Si vous voulez avoir de l'estime pour vous, commencez par traiter en prédateur tout homme qui exige que vous l'aidiez".
Fier d'afficher son appartenance politique dans la rue pendant les élections, de montrer sa fortune en autre temps. Objectivisme, égoïsme rationnel ne sont pas des mots en l'air, mais des professions de foi. "Atlas Shrugged" a la réputation d'être autant lu que la Bible. Les prêcheurs sont aussi nombreux que ses utilisateurs.
Plus libertarianisme que libertaire, un Américain. Il a droit de faire fortune en dehors de tout socialisme, le droit de jouir de sa liberté.
Cela se traduit par l'antagonisme démocrates de "gauche", héritiers de Roosevelt contre républicains conservateurs de "droite" hostiles à l’état et à l'impôt. Le New Deal n'a été qu'une solution de secours temporaire, balayée par la Reaganisme. Une extrême droite qui renait, définie par le Tea Party. Une extrême-gauche communiste ennemie, condamnée pendant la période du Maccarthisme. Islam et gens de couleur seulement acceptés. Clivages multidirectionnels.
Mais pour conserver ses avantages, il faut se préparer au pire, s'armer et être prêt à toute éventualité. Donc, ce sera "never without gun". Le droit de se défendre par les armes. "Porter une arme c'est être américain". Le lobby de la NRA (National Riffle Association") de feu Charlton Heston a même profité de l'élection d'Obama. Restriction amusante, en Virginie, on ne peut acheter plus d'une arme par mois. Un amendement de la Constitution pousse à l'achat d'armes pour "aider" la police. Dénombrer 75% de jeunes qui ont déjà vu quelqu'un se faire tirer dessus, n'est qu'un problème qu'il faut assumer comme dégât collatéral.
La liberté pousse à penser qu'il n'y a pas de problème à être obèse. Selon l'OCDE, 3 Américains sur 4 le seront en 2020. Beaucoup refusent d'entrer dans n'importe quel moule et devenir fier d'être gros comme une identification de leur potentiel à le devenir. Les MacDo sont là pour le confirmer et donner raison d'avoir cette conviction.
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Vivre ensemble: Du melting pot au salad bowl.
Fondre les cultures pour créer une identité américaine, à la base. Quand c'est chacun pour soi dans son propre ghetto dans une quête authenticité avec la seule norme qui frise l'excès. En définitive, être "plus" ou être "moins" que son voisin c'est toujours s'attendre à un avenir de barbelés avec des liens sociaux communautaires. Les minorités poussent et veulent s'affirmer face à la culture majoritaire. La milliardaire russe propriétaire de la Standard Bank s'est offert une propriété de 25,5 millions de dollars. Comme c'est une affaire de prestige, d'image, il viendra très probablement un voisin qui s'en fera construire encore plus grande. Sunny Isles Beach est le "Little Moscow". Cosmopolite, Miami. La culture hispanique, majoritairement cubaine, fait concurrence à l'anglaise. 30.000 nouveaux immigrants, pauvres et riches, tous les ans. "Grouillement ethnique" mais "American first" avec le modèle américain. La mention "E pluribus unum" exite sur le billet d'un dollar.
La double nationalité n'existe pas aux États-Unis. On abandonne son ailleurs et son passé quand on s’installe sous la bannière étoilée et ensuite, on oublie qu'on s'y est installé.
La tolérance comme pilier de la République fédérale mais en même temps, un multiculturalisme qui aime garder ses particularismes dans ce qu'on appelle un "Salad Bowl". La discrimination positive se voit détrônée par la méritocratie. Rester plurielle mais pas vraiment intégrée et garder des ghettos noirs. Une éducation qui produit des individus avec un sens marqué pour le "self", censée apporter la réussite à tous, par tous.
Les États-Unis ne sont pas à prendre comme le cliché de la pomme de New-York où tout est en hauteur dans l'ambiance du travail. L'Américain aime sortir des villes et s'étendre à l'extérieur. A Los Angeles, tout est en largeur dans des quartiers totalement différents. San Francisco est considérée, à juste titre, comme la ville la plus européenne, tempérée et méditerranéenne à la fois.
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Le règne du capital
L'agonie du capitalisme est vue avec des yeux européens. Est-ce l'Américain qui se voit emprisonné et obligé de faire une réédition indéfiniment des mêmes erreurs d'un "System" sans pouvoir pour en sortir ou y-a-t-il une renaissance avec d'autres traits de caractères de plus de sagesse ? L'affaire récente de la JP Morgan semble prouver qu'il s'agit du premier cas comme s'il s'agissait d'un cercle vicieux. Goldman Sachs, une société secrète ? La "Firme", comme on l'a appelé dans le film, s'est fait connaître du public pour sa fabrication de Produit dérivé financier pendant la Crise des subprimes et la Crise de la dette grecque. Lire "Goldman finit toujours par brûler ceux qu'elle a portés au pinacle", c'est comme enfoncer une porte ouverte. Une nébuleuse, très probablement. Yoël Zaoui est fini chez Goldman Sachs mais retrouvera une autre chance, l'expérience et le succès ne reste pas lettre morte longtemps. "à rester trop longtemps à leur poste, les banquiers s'engourdissent, se reposent sur leurs lauriers et commettent des erreurs", encore du pragmatisme américain plus que cartésien.
Le film Margin Call n'est pas uniquement du cinéma, cela a été une réalité et cela existe encore avec d'autres acteurs, plus frais ou plus féroces encore, dit un acteur qui était dans le feu de l'action.
Le règne du capital, le fait que sans les dollars, on est "Mister Nobody", imposent des prises de consciences drastiques, pragmatiques dans un individualisme poussé à l'extrême.
Construire sa maison comme pour tout le reste, par le crédit.
La crise des Subprimes devait survenir. S'en sont suivis : Le chômage en hausse. Une croissance faible. Une économie servie par la démographie et l'immigration qui apporte une forte productivité et une économie inventive. Une flexibilité du travail qui ne stimule pas l'emploi et qui ne récompense pas ses salariés. "Pas de véritable lobby juif en soi" dit André Kaspi. La raison serait que la communauté juive serait non homogène. L'argent reste le carburant et cela dans tous les domaines.
Pour vivre aux States, il vaut mieux avoir une tête bien faite et bien pleine, alliée, à une chance qui crée la réussite. Le bienheureux sera ensuite plébiscité, applaudi par tout son entourage proche ou éloigné. Celle-ci mise en avant comme modèle d'un monde déterministe. Être autodidacte et réussir est le nec plus ultra des modèles.
Rien d'anormal, d'avoir une moyenne de 325 ans de salaires d'un salarié moyen pour concurrencer le salaire annuel d'un patron. Ce n'est que la crise qu'à fait changer très péniblement les consciences.
Le "travailler plus pour gagner plus" français se traduit par "travailler plus, plus longtemps et surtout toujours mieux et plus efficacement" en Amérique.
Warren Buffet représente le premier parfait repenti des plus riches. D'autres ont suivi. Au bout, il n'y a plus rien à espérer pour soi-même, l'altruisme semble être un moyen de gagner son paradis surtout quand la religion se rappelle à soi.
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Un rêve sans étoiles
Plus à la hauteur de l'ambition comme gendarme du monde et de ses idéaux de démocratie ? C'est évident. La technologie ne parviendra jamais à éradiquer la force de la guérilla comme au Vietnam, en Irak et en Afghanistan. La Russie s'y est essayée avant l'Amérique sans plus de résultats.
Modèle ou repoussoir ? Les icônes ternissent toujours un jour ou l'autre même si les mythes sont tenaces.
L'American dream avait été soufflé par des Andy Warholl, comme Nouvelle Jérusalem. Le rêve de la France vu par les Américains s'est probablement, tout autant, essoufflé.
L'ascenseur social est en panne comme une coquille vide ? Bien sûr, un vers était dans le fruit.
Pas de sécurité d'emplois, pas d'indemnités conséquentes à une rupture de contrat d'emploi mais, en contrepartie, une plus grande disponibilité de retrouver du travail avant la crise.
Crises financières, déficit budgétaire record, licenciements, délocalisations, montées de pays émergents...
Il faut se réinventer ou mourir et survivre, au besoin, en se créant plusieurs carrières complètement différentes dans une vie.
En août 2011, 46 millions de personnes (15% de la population) vivent grâce à des bons alimentaires. 8,6% sont au chômage. Les entreprises s'en sortent plutôt bien, mais pas les salariés.
Récompenser les actionnaires était plus profitable que d'augmenter les salaires des employés à l'exception des "cerveaux" qu'il faut maintenir "at home".
Chacun a sa devise pour sortir de la crise et de la mondialisation.
- Favoriser ce qui est local et, ainsi, recourir au protectionnisme, contraire à l'idée de libre-échange.
- Dévaluer sa monnaie.
- Battre monnaie locale comme le Plenty.
- A la limite, la relocalisation pour enrayer le processus de délocalisation.
Comme il est dit dans "Amercan Spleen. Un voyage au cœur du déclin américain" de Olivier Guez, le spleen trouvent une réponse dans l'envie de recommencer à zéro même après une faillite. Pour la population, la leçon a été "qu'il ne faut pas s'offrir ce qu'on n'a pas les moyens de payer". Une austérité implicite plutôt qu'annoncée telle quelle. L'argent n'est pas fait uniquement des billets de banques. Potentiels à risques, mais avec le but ultime d'accroître, encore plus, ces mêmes billets de banques. "Les ranchers de l'Ouest américain vivent avec la peur au ventre, toujours armés et ne connaissent plus le pays et la sérénité d'antan".
Pour la première fois, l'immigration en provenance du Mexique est en régression d'après un rapport récent. Sur 3 millions, 1,4 million de mexicains sont retournés dans leur pays à cause du manque de travail.
Qui mène la danse dans le monde ?
Plusieurs points d'interrogations et réponses n'y suffiraient pas.
Quelques idées peut-être... et encore, le danger vient d'où on ne l'attend pas.
Voilà toute la "Pax americana" à la sauce actuelle.
"Pour qui voterait Wall Street ?" "Il y a une forte corrélation entre le niveau d'approbation d'un président et le moral des consommateurs", disait l'article.
Le cas de l'entrée en Bourse de Facebook répond :
- Les investisseurs détestent admettre qu’ils ont été mal informés, et ils s’obstinent à croire que leur raisonnement est rationnel ;
- Les investisseurs américains sont toujours optimistes, même si l’histoire montre qu’ils ont eu parfois tort dans le passé ;
- Wall Street a tout intérêt à ce que des millions d’investisseurs soient irrationnels, mal informés et naïvement optimistes ;
- Les investisseurs américains sont crédules, ils veulent toujours croire que Wall Street leur dit la vérité, même si la plupart du temps, ce n’est pas le cas.
L'American dream existe toujours mais à l'extérieur des States. On y vit souvent dans un motor home qui reste sur place parce qu'on ne sait plus payer l'essence et seulement parfois dans des palaces avec plusieurs chambres, plusieurs salles de bain.
Pas besoin de travailler si on a des idées géniales pour supprimer du travail.
Un SMS suffit pour être viré si les idées géniales n'apportent pas des résultats positifs. Alors quand on n'a pas d'idées, c'est encore plus rapide.
Ce sont les Prix Nobel qui sont consultés sur les médias et les autres qui les écoutent en regardant la télé qui fonctionne pendant toute la journée.
L'Américain ne connait rien du monde qui l'entoure. Normal, les entreprises américaines ne sont même pas forcées de payer des jours de congé.
Mais, c'est un pays immense dans lequel on trouve tout.
Dans la même journée en Californie, on peut passer de 40°C à de la neige un peu plus haut. Alors on y maintient son corps en faisant tous les sports pour faire ressortir son torse musclé.
John Steinbeck a repris l'ambiance de l'époque.
Douglas Kennedy est le plus européen des écrivains américains. J'ai relu le livre "L'homme qui voulait vivre sa vie", avant d'écrire ce billet, décrit bien le phénomène américain.
Le sujet : un avocat quitte une vie pour une autre et se réfugie dans la nature sauvage du Montana dans un imaginaire collectif "on the road". Fondamentalement, l'américain est sédentaire et ne quitte pas aussi facilement son patelin. Le livre n'a vieilli qu'en apparence en ne suivant pas la technologie des portables et des géo-locations d'aujourd'hui. Dans son livre, un paragraphe explique beaucoup de choses : "Si en Europe, c'est le travail qui est monté aux nues et qui prime dans l'esprit des gens, le truisme américain qui fait toucher à la grâce du succès, c'est d'être lancé pour que tout s'emballe et vous veut à n'importe quel prix. L'image de celui qui lutte pour arriver est intrinsèquement négative et catalogue comme un rien du tout, un raté à la recherche d'une chance de s'exprimer, de sortir de l'anonymat que personne ne lui accordera de bonne grâce".
Le succès attire le succès et les rémoras suivent les requins à la trace espérant récolter les miettes du repas. Peu importe qu'il y ait un crime à la base du succès, puisque une nouvelle vie est toujours possible ailleurs vu l'étendue du pays.
Le film "Et au milieu coule une rivière" est caractéristique de la vie au Montana
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Conclusions
Comment définir un Américain ?
Quelqu'un de fier de son pays.
Il a comme une mission évangélique d'intervenir dans le monde pour régler l'ordre avec l'appui de ses dollars.
Il ne reconnait pas ses erreurs de jugement parce qu'il n'en voit pas vraiment dans son esprit.
...
L'avenir des USA ?
Pas de doute, les bonnes années des États-Unis se situaient au cours du 20ème siècle.
Nation d'héritiers, ils croient toujours à leurs pairs.
Il y a 21 ans exactement, c'était le feuilleton "Dallas, ton Univers impitoyable". Ils reviennent. JR Ewing est éternel. Mélange intemporel de sexe, d'argent, d'intrigues, de familles et de mensonges. Le "Time" écrit "JR Ewing a sorti les États-Unis des difficiles années du président Carter et les a guidés vers la confiance en soi, typique des années eighties sous la houlette de Ronald Reagan".
Les remakes ne demandent jamais beaucoup d'efforts et, surtout, de remises en question.
Le slogan de campagne de Mitt Romney est "L'Amérique doit mener le monde".
"Le passé de Romney dans les affaires vire au handicap de campagne", lit-on. Le passé, c'est cela que les adversaires vont creuser pour les faire plier.
Aux States, tout changer à cause des crises ? Jamais. Pays brillant par ses intellectuels, mais qui comptent beaucoup d'ignorants. 48% de la population croit encore aux anges, hait les élites et pense qu'un système de santé n'est que du communisme. "Occupy Wall Street" a été réprimé et s'est dissipé.
Tout est donc encore en place pour concourir à l'immobilité.
Chris Hedge dit que Obama et Romney, c'est choux vert et vert choux. Tous deux technocrates qui servent un État dirigé par de grandes entreprises. Le coup d’État au ralenti des "super PACs" a bloqué le processus législatif. Comme avocats d'affaires, ils n'ont aucune possibilité de voter des lois néfastes aux entreprises comme Godman Sachs ou autres.
Pourquoi en serait-il autrement ? Les campagnes électorales américaines coûtent de plus en plus cher. Il faut pourtant s'y laisser séduire pour avoir une chance de régner. Les dons, non limités, proviennent des entreprises qui espèrent, toujours, un "return on investment".
N'est-ce pas, actuellement, passer de Charybde en Scylla ?
Les crises ont démarré à partir des États-Unis. Au début, un éditorialiste écrivait qu'elles devraient se résoudre à partir du même point de départ. La réélection dépend aussi de la relance de l'Europe jumelée à celle des États-Unis dans un même goulot d'étranglement.
La dette publique des États-Unis s'élève à 15.600 milliards de dollars.
Il y a 3 ans, j'écrivais "La bonne nouvelle et la mauvaise". C'est fou, comme on a l'impression que le temps n'a pas évolué. Sommes-nous dans des cercles vicieux concentriques? Peut-être faut-il encore plus d'espace-temps pour en juger ? Parler du capital à risque, des "small caps" ne fut même pas discuté.
Alors remontons encore plus dans le temps.
Au film "West side story" de Léonard Bernstein, par exemple. C'était, il y a plus de 50 ans avec une musique joyeuse mais déjà, il y avait une opposition marquée d'appréciation de la vie américaine.
"Il était une fois, l'Amérique" de Sergio Leone, avec une musique triste, 20 ans plus tard, confirmait cette impression.
Sommes-nous dans des paradigmes qui ne se touchent plus que le temps de se rencontrer et de s'oublier après les rencontres comme celles du G8?
Une anecdote révélatrice : Le 12 mai dernier, sur France2, le journaliste Delahousse interrogeait l'acteur noir Will Smith pour la sortie du troisième opus de "Men in Black". Remake avec quelques nouveautés après un autre remake, qui arrivera, toujours, à la nausée. Une nouvelle leçon à l'américaine, on ne change pas un filon qui a donné de bons résultats financiers avant qu'il ne soit totalement épuisé. Ce qui ne marche pas une fois, ne le fera jamais. Will Smith déclarait être "pour Obama". La question des impôts venait dans la conversation. L'acteur disait n'avoir aucun problème pour payer des impôts. Quelqu'un qui gagnait au moins un million de dollars, doit payer en conséquence, aucun problème de devoir payer 30%, disait-il. La surprise est venue quand le journaliste lui a dit qu'en France, c'était 75% pour ce qui dépassait ce montant. "God Bless America" lui a-t-il été répondu après un temps mort et un sourire plutôt angoissé.
Autre film, "Panique à Hollywood" de Barry Levinson est une satire de Hollywood. Un producteur de films sans idées qui doit affronter maintes difficultés entre un réalisateur et acteur éhonté pour boucler le budget de son prochain long métrage.
- "François, tu pouvais enlever la cravate", disait Barack Obama à François Hollande lors d'une des premières réunions entre les deux hommes.
- "It's for my Press", répondit Hollande?
Une réflexion qui n'est pas aussi anecdotique, ni anodine, qu'il y parait.
La décontraction est-elle vraiment du côté américain ? Allons-nous vraiment "Vers une nouvelle Amérique" comme le faisait comprendre l'éditorial de Catherine Golliau de "Le Point" ?
Question piège quand les mythologies du passé, Marilyn, Mickey reviennent, lancinants, pour rappeler les jours heureux du passé, que l'on ne reverra plus quand on ne trouve pas un point G neuf en commun. Un G8 mais pas un G Fin de non-recevoir, en quelques sortes...
Paradoxale, l'Amérique ? Chocs de cultures, mauvaise appréciation des enjeux.
Quant aux autres, européens ou faisant partie du BRIC, ils suivent le mouvement avec un effet retard.
Pour tenir la barre, quand le monde est devenu un village, il faut la légèreté des doigts d'une fée que l'on n'espère pas trop Carabosse. Les remakes, c'est pour le cinéma, pas dans le réel.
Comme avant, la question semble rester "And the winner is?", que cela ne m'étonnerait pas vu les nouvelles poussées identitaires du chacun pour soi aux Etats-Unis et ailleurs.
Des clichés sur l'Amérique sont nombreux
Des photos de Floride et du Far West du temps où le numérique n'existait pas, c'est ici.
L'enfoiré,
Les billets sur le sujet "Amérique" vont dans tous les sens, alors, sans être exhaustif, en voici certains:
L'état de l'économie mondiale en un graphique
La croissance des États-Unis comparée à celle de l'Europe.
Obama a donné plus d'argent aux États américains les plus démocrates et les plus riches.
“Romney le cruel” contre “Obama le mangeur de chien”?
Soutien moral des Américains aux marchés d'Europe
Les fables de la richesse: les capitalistes sont-ils des psychopathes?
Des visions citoyennes comme Roosevelt2012 ou un "y a qu'à"...
Mais comme les commentaires ont été assez vifs, passons à l'article suivant "Entracte et anecdotes".
Citations:
- « Chacun a son Amérique à soi, et puis des morceaux d’une Amérique imaginaire qu’on croit être là mais qu’on ne voit pas. », Andy Warhol
- « Il n'y a pas de chute de l'Amérique pour la simple raison que l'Amérique n'a jamais été innocente. Il est impossible de perdre ce qu'on n'a jamais possédé. », James Ellroy
- « En Amérique, le sexe est une obsession ; ailleurs c'est un fait. », Marlène Dietrich
(*)Ronald Reagan, l'enfance d'un chef
"Ronald Reagan a été sous-estimé par tout le monde et, au fond, il considérait ça comme un énorme avantage", estime Richard Allen, ancien conseiller à la Maison-Blanche. Laissant de côté les facettes plus connues de l'ex-président des États-Unis - le conservateur, le néolibéral -, ce documentaire s'attache à son rôle décisif durant la guerre froide. Retraçant son parcours, il montre que derrière l'image du cow-boy sympathique et peu compétent se cache un homme intelligent et solitaire. Abonné aux rôles de "chic type" à Hollywood, il est au départ sensible aux idées de gauche. Mais en 1947, président du Syndicat des acteurs, il est confronté à la grève et aux menaces des employés des studios soutenus par le PC. Dès lors, Reagan devient un anticommuniste fervent. Peu écoutées au départ, ses idées finissent par s'imposer - l'invasion de l'Afghanistan par l'URSS y contribuera - jusqu'à le hisser à la Maison-Blanche. Dès lors, il mettra en place une stratégie qui précipitera la chute du régime soviétique. Plongeant dans les arcanes des négociations entre les deux puissances, ce film donne, entre autres, la parole à de nombreux proches de Reagan (Richard Allen, Martin Anderson...), ainsi qu'à George Shultz, qui fut son secrétaire d'État, et à Oleg Kalouguine, ex-général du KGB.
Quand au rêve belge, cela ressemble à ça.
Pour ce qui est des vacances, ce n'est pas tout à fait vrai. Le belge part toujours. Seulement plus souvent et moins longtemps. >>>
Tandis que pour un Américain, ce serait plutôt cette vision
...
Maintenant c'est l'heure de préparer les élections.
Livre de Corine Lesnes "Amérique, années Obama. Chroniques d'un pays ingouvernable" et celui de Ron Suskind "Obama, la vérité"
25 mars 2014: Obama est à Bruxelles. Une occasion de s'entretenir au sujet de la relation entre Etats-Unis et Europe alors que la Russie est mise au ban des accusés.
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30/8/2021: Quel est l'objet qui n'a jamais existé et dont tout le monde parle de son efficacité?
Le téléphone rouge dont on a parlé la 1ère fois le 30 août 1963
Commentaires
Et un Café serré, un... sur... la croissance
http://www.rtbf.be/info/media/video_le-cafe-serre-d-alex-vizorek-24-5-12?id=1731630&mediaset=rtbfinfo--matin-premiere&type=video
Écrit par : L'enfoiré | 24/05/2012
L'enfoiré
Je reviens d'içi deux jours avec une avalanche de chiffres incontestables.
Je me fous totalement d'aimer ou ne pas aimer les USA, les masques doivent tomber .
Les USA détiennent des records et ce ne sont pas ceux que l'on attend.
Je profiterai donc de ton article pour faire la lumière sur les "seuils", "normes", "rêves" etc...
Pour documentation l'aide de ceux qui y ont vécu et travaillé et qui m'ont permis de dénicher ces chiffres de l'administration US, OCDE etc ...
Un choc est à prévoir pour les admirateurs du modèle US, les chiffres ne mentent pas !
Les USA c'est le modèle social des bonobos !
Écrit par : Sun Tzu | 24/05/2012
Sun Tzu,
Les masques doivent tomber, c'est évident, et de toutes parts.
Wikileaks est un instrument dans ce but.
Ce billet se voulait avant tout objectif. Personne, je dis bien personne, n'est exempt de faire son "mea culpa".
Comme je le lisais ce matin, de ce côteé de l'Atlantique, ce sont les quatre rochers de Sisyphe:
- erreurs des gouvernements grecques successifs.
- les prêteurs avides,
- l'Europe incohérente
- FMI volontairement aveugle
Mais c'est une bonne idée d'arriver avec des chiffres de part et d'autres.
Pas uniquement des USA, sinon ce ne serait pas du jeu
N'oublie pas de voir la vidéo sur Reagan, très explicative et qui sera accessible jusque dimanche
Écrit par : L'enfoiré | 24/05/2012
Le choc qui a eu lieu avec le Castrisme était programmé.
Le clash idem. Mais il ne faut pas se faire leurrer par des gens qui en parlent en étant très proche du pouvoir comme je l'ai très fortement ressenti très récemment.
www.agoravox.fr/actualites/international/article/qui-se-cache-derriere-la-bloggeuse-117085
A bonobo, correspond toujours un bonobo et demi.
Dans la mer, il y a les requins et les rémoras qui suivent toujours de très près.
Il y a les chiffres et les ressentis sur le terrain de ces chiffres.
Écrit par : L'enfoiré | 24/05/2012
Grèce et Euro: l'hypocrisie
"Si vis pacem, para bellum", "si tu veux la pais, prépare la guerre", tout le monde connaît cette phrase. Aujourd'hui on aurait juste envie de dire: « si tu veux la Grèce dans la zone Euro, étudie la sortie de la Grèce de la zone Euro ». C'est vrai, quoi, on entend tellement de grandes phrases définitives sur cette éventuelle sortie de la zone Euro : "Ce serait la fin du monde". Non:" la fin d'UN monde", "ce serait un peu ennuyeux mais pas mortel", "ce serait mortel et pas tellement ennuyeux". "Ce ne serait qu'un épiphénomène" etc...
Et au milieu de tout cela: des institutions et des experts qui hurlent dès que l'on s'interroge : "est-ce que parfois sous leur douche ou dans leur bureau ils ne réfléchiraient pas aux conséquences d'une sortie de la Grèce ? non ? jamais jamais ?"
Et ces experts, ces institutions européennes se fâchent presque que nous puissions penser qu'ils puissent penser à une Grèce loin de la monnaie unique.
Alors qu'ils le font et c'est bien normal. C'est finalement un peu leur boulot de prévoir, pas de préparer mais d'étudier. Un peu comme nous avons les stress tests bancaires où on teste la solidité des banques dans un scénario d'horreur.
Ou un peu comme les stress tests nucléaires où l'on imagine que telle centrale va être victime d'un tsunami, doublé d'une éruption volcanique en même temps que le responsable de la sécurité que sa femme vient de quitter a noyé son chagrin la veille au bar "le vairbulot" et qu'il est un peu dans la lune ce jour là. Ces stress tests, personne ne les conteste sauf peut être pour dire qu'on pourrait encore imaginer des scénarios bien plus effrayants. Mais soumettre la zone euro à un stress test, ça non … parce que vous comprenez les marchés pourraient s'inquiéter.
Bon d'abord les marchés y a longtemps qu'on leur connaît une certaine irrationalité. Ensuite, les experts peuvent toujours dire que jamais même sous la torture ils n'étudieront le départ de la Grèce, on se doute qu'ils le font quand même un peu, en cachette, de manière un peu honteuse. Enfin, la commission elle même laisse entendre que si les Grecs ne respectent plus les règles ils devront quitter le club de la monnaie unique. Alors autant aller jusqu'au bout.
Nous ce que l'on voudrait savoir qui a raison entre ceux qui nous annoncent une bonne grosse apocalypse et ceux qui nous prédisent une apocalypseke. Ca permettrait peut-être de calmer tous ceux qui, sans avoir de chiffre, utilisent cette éventuelle sortie de la zone euro comme un chantage à l'égard des Grecs eux mêmes. Cela permettrait aussi de calmer certains Grecs qui répètent en boucle, sans avoir plus de chiffres, que les Européens n'oseraient pas risquer la sortie du pays de la monnaie unique, parce que ce serait la fin de la zone euro, de l'Union européenne ou même du monde.
Anne Blanpain
http://www.rtbf.be/info/chroniques/chronique_grece-et-euro-l-hypocrisie-anne-blanpain?id=7774805&chroniqueurId=5036153
Écrit par : L'enfoiré | 24/05/2012
Les rêve Américain ne résiste pas aux faits et aux chiffres officiels (leurs chiffres officiels) :
-Salaire minimum bloqué à 5.15$/H (4€/H)
-25% des Américains occupent une profession à bas salaire . (deux fois plus qu’en France ou Allemagne et 5 fois plus qu’en Suède)
-De tous les pays développés les USA présentent la plus faible mobilité sociale inter-générationnelle. (en gros un pauvre restera pauvre toute sa vie mais aussi pauvre de père en fils)
-1979 à 2005 les 30% des salariés les moins biens rémunérés ont vu leurs salaire chuter de 10% en dollars constants . Dans le même temps les 5% des salariés les mieux rémunérés ont vu leur salaire augmenter de 30%.
-100 millions d’Américains (1 sur 3) possèdent une couverture médicale déficiente.
-47 millions n’ont aucune couverture maladie que ce soit.
-De tous les pays de l’OCDE les USA sont l’un de ceux qui offrent la plus courte espérance de vie.
-De l’OCDE les USA sont l’un des pays au plus fort taux de mortalité infantile. (proportionnellement au nombre d’habitants, 2 fois plus de mort de nouveaux nés qu’en France, Norvège, Suède ou au Japon )
-Le seuil de pauvreté annuel aux USA est de 9645$, soit 7400€, : 43% des 37 millions de pauvres des USA vivent avec moins de la moitié de 7400€/an … (16 millions de personnes avec 70 cents par repas, soit 50 cents d’euro par repas !)
-5.5% de la population US vit avec moins de 3700€/an .
-50 millions soit 17% des citoyens US vivent en état de proche pauvreté, c'est-à-dire avec moins de 125% du seuil de pauvreté officiel. (plus que toute l’Espagne ou 5 fois la population Belge)
-37% des pauvres de plus de 16 ans travaille, 12% occupent un emploi à plein temps.
Education , il s’écrit des livres sur le sujet . L’inégalité en la matière porte même un nom : « Déni des moyens de concourir » (Savage Inequalities ; Harper et Collins ; J.Kozol)
Dans les états qui pratiquent la peine de mort, un pauvre a 3 fois plus de chances d’être condamné à la chaise électrique pour un crime de sang que le même délit
commis par son alter égo aisé .
-Le système d’assurance privée aux USA porte un nom pour ceux qui y habitent : « Le parapluie qui fond sous la pluie » . Ce sont des bureaucrates qui décident s’ils remboursent ou pas, si un soin est nécessaire ou pas ce n’est pas le médecin qui décide !
-La majorité des soins sont surfacturés aux malades qui ne bénéficient pas d’assurance : Tarif triple ! Pour le bonne et unique raison que les institutions hospitalières traquent le patrimoine de leurs patients endettés. (cela leur permet de saisir, salaire, maison, épargne) . Taux de crédit minimum pratiqué par les hôpitaux = 15% ! (aux USA 15% c’est un taux dit « bas » sic)
-Taux de mortalité de 5.8/1000 pour les enfants de mères blanches, 14.6/1000 pour les enfants de mères noires.
Chaque année 20 000 personnes meurent aux USA faute d’être assez riches pour être soignés. (6 fois plus que les morts des attentats du 11 septembre, chaque année !)
Je reviendrai avec encore plus de chiffres et si besoin est mes sources ( l’OCDE et des rapports d’étude « publique » US) .
Rien qu’avec cet « échantillon » les USA prouvent qu’avant d’aller apporter la « démocratie » ou de « l’humanitaire » chez les autres, ils devraient commencer par créer la démocratie chez-eux .
Je sais c’est une question très politique au sujet d’un pays d’incultes politiques, je le répète les USA ultra capitalistes c’est l’extrême opposé de l’ex-URSS mais absolument pas une démocratie ou un pays « modéré » .
Je ne les déteste pas, il me font tout simplement rire surtout quand ils viennent nous exporter leur système ou nous donner des leçons d’économie, politique ou même de démocratie !
LOL, MDR, ha ha ha ; Il n’y a que cela à dire en attendant que les citoyens US se rendent compte qu’ils sont risibles !
Écrit par : Sun Tzu | 24/05/2012
Je suppose que dans le prochain commentaire, je vais avoir la version et les chiffres à la française. :-)
Je t'ai dit, que le but n'était pas d’encenser qui que ce soit, mais de comparer et de prendre le meilleur (s'il existe) de chaque conviction.
Le cas de l'ingénieur indien n'a rien de faux. J'en ai connu beaucoup dans ce cas.
L'Angleterre étant le tremplin vers les USA
Prend l'idée que tout le monde est risible et redémarre à zéro. C'est un bon départ.
Écrit par : L'enfoiré | 24/05/2012
Tout est exact, enfin presque. Les salaires ont été bloqués. C'est ce qui a généré le problème des Subprimes comme l'a constaté Attali. Les Américains se sont fait leurrer par les banques comme si tout allait toujours garder un prix constant. Leurs maisons hypothéqués.
Un pauvre restera pauvre toute sa vie mais aussi pauvre de père en fils. C'est ce que je rapportais avec la phrase écrite dans le livre de Douglas Kennedy.
Le Medical Care que voulait créée Obama, a tout de suite été contré par les Républicains. C'est contraire à l'esprit de liberté de pouvoir ou non s'assurer.
Un pays d’incultes politiques, ultra capitalistes, opposé de l’ex-URSS pas un pays « modéré » .
>>>Pas tout à fait. Rien de plus faux que de dire que le Président qui a le plus de pouvoir. Il est contré par son opposé soit républicain, soit démocrate.
Le Président français a plus de pouvoir qu'un président américain.
Le président français ne sera jamais inquiété et ne devra jamais se présenter pour se justifier devant la justice pendant son mandat.
Pense à Nixon et au Watergate en France...
Reagan, un con. Ah, ça non, absolument non. Si tu as vu la vidéo, tu comprendras. Reagan était à gauche au départ. Il n'y avait Margaret Thatcher qui le comprenait.
Comprendre un Américain par un Européen et à fortiori par un Français, demande presque autant de temps que de comprendre un Chinois.
En fait, l'article va presque tout à fait dans le sens que ton commentaire.
Tiens, connais-tu les chiffres pour Naples et le sud de l'Italie.
C'est fou ce que cela ressemble et pas depuis les dernières crises, c'est bien avant.
La Camora a plus de pouvoir que les autorités.
En Egypte, oui, il y a eu le printemps arabe. Le changement un président à choisir entre islamistes ou de l'ancien régime.
C'est tellement beau, qu'ils ont peur de ne plus trouver de touristes, s'il y a un Islamiste au pouvoir...
Actuellement, c'est le désert. Ils ont peur de demain.
Écrit par : L'enfoiré | 24/05/2012
Depuis ma naissance je vis à côté des États-Unis d'Amérique. Un grand continent, nord et sud. Au centre, les États-Unis qui, pendant longtemps, ont suscité toutes les convoitises. La ruée vers l'or n'était pas que du rêve. Que sont aujourd'hui devenus les États-Unis d'Amérique? Un pays qui vit de ses rêves, oublie ses désillusions, et ne se voit que par le prisme de la puissance militaire, économique et hégémonique. Pourtant, ce pays pourrait être beaucoup plus. C'est une terre d'accueil pour la liberté, brûlée, anéantie par Georges W. Bush. C'est une terre d'accueil pour les arts. Ce pays en est de contrastes. À partir d'un tel postulat, tout est permis : croire ou dénier, espérer ou désespérer, joie ou déception. Les écarts sont à l'image de ces contrastes : les pauvres sont résolument pauvres et les riches sont résolument riches. Les pauvres ont accès à des soins de santé. Les pauvres n'ont accès qu'à une aide parcellaire de l'État pour se soigner. L'obésité est la conséquence de cette richesse et abondance dont se réclamait cette Amérique de l'abondance. Les abus - dont les riches ne se privaient point - ont créé des monstres ingouvernables. Il suffit de regarder les machines de guerre monstrueuses engendrées par les États-Unis d'Amérique dans les pays assiégés : Afghanistan et Irak. L'Amérique asservit mais n'aime pas être asservie. Elle impose aux pays alliés des présences hors-territoires indésirables par les populations nationales. Qu'importe.
Que reste-t-il de l'Amérique d'hier que nous aimions haïr? Qu'une haine et une profonde déception. En ce qui me concerne, à tout le moins. L’Amérique, un rêve? Mais pour qui? Et pourquoi? Ce pays s'est refermé sur sa profonde paranoïa. Ce pays se sent détesté, menacé, contesté, remis en question, et il sombre dans les échecs. La loi et l'ordre sont ses mots d'ordre. Et Guantanamo suspend l'Habeas Corpus. La démocratie est son leitmotiv. Et l'Amérique condamne à mort à qui mieux-mieux. Elle donne des leçons mais n'en reçoit guère. Elle distribue des bulletins de bonne conduite mais oublie de nettoyer ses écuries. Elle se réclame de Dieu mais se veut plus grande productrice de pornographie au monde. Elle s'empoisonne de religion et empoisonne son entourage des mêmes outrances.
Au bord de la faillite pour ses exactions bancaires, son système monétaire, ses emprunts obligataires, sa morale républicaine est concoctée au plus bas des caniveaux. Appauvrir pour s'enrichir, s'enrichir en appauvrissant. Droit de cuissage, droit de vie ou de mort sur ses ennemis, exécutions sans procès, élimination des ennemis sociaux, économiques, politiques, étrangers ou non. Voilà l'Amérique.
Je n'ai pas de chiffres à donner. Je n'ai que mes yeux pour seuls témoins. Je n'ai que soixante cinq ans de vie pour témoigner. Tout le reste m'est totalement superflu et indigeste. L'Amérique est morte. L'Amérique sombre. L'Amérique en lambeaux. In God We Trust... with a gun on hand.
Pierre R. Chantelois
Écrit par : Pierre R. Chantelois | 24/05/2012
Voilà, ce que je voulais lire.
Bertrand m'a donné le côté numérique des choses.
Pierre vous m'apportez le côté analogique.
J'ai eu une vie active qui ne s'est intéressé et qui s'y est greffé que sur la version "numérique".
La précision, avant tout.
Le PIB pour tout cadencer. Le BIB, on s'en fout.
J'ai écrit, constaté exactement la même chose dans cet article
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2011/01/03/decennie-80-toute-en-contrastes.html
dans lequel j'ai associé la chanson, la musique.
Je vous préviens, je vous promets mon billet suivant va remettre les choses au point.
Écrit par : L'enfoiré | 24/05/2012
L'enfoiré
Oui j'ai fait une débauche de "chiffrages" mais je dois avouer que sachant la sortie de ce sujet sur les "réflexions du miroir" je me suis fait aider par des proches qui reviennent des USA et aussi des voisins/amis Marocains qui après avoir vécu 10 ans à mes côtés sont désormais citoyens US depuis quelques années.
La vision comparative je pense en avoir plusieurs sons de cloche du côté "étudiant" et du côté "rêve Américain" d'immigrés citoyens US depuis 8 ans.
Ce qui en ressort :
-Les "rêve Américain est en partie vrai, en une semaine tu trouves un emploi que tu garderas quelques mois. Après tu seras viré du jour au lendemain sans avoir la moindre protection "flexibilité oblige" .
Les emplois avec protection médicale sont une rareté aussi convoitée qu'être fonctionnaire chez-nous.
Manque de chance, c'est une assurance médicale au rabais avec laquelle tu peux t'attendre à payer de ta poche d'exorbitants suppléments, voir même n'être protégé que "virtuellement".
Tant que tu n'as aucun besoin tu es en droit de cotiser à cette "mutuelle santé", quand tu as des besoins tu es en droit de t'écraser devant des arguments de "non remboursements" totalement tirés par les cheveux.
Technique de bandits généralisé et publiquement admise. sic
Les USA sont un pays qui intègre non à la vie mais à la survie au bénéfice d'une aristocratie qui ne dit pas son nom.
C'est très bien d'être immigré aux USA sauf qu'on ne te dit pas que jamais dans ta vie de travailleur tu n'auras les moyens d'envoyer le moindre centime dans ton pays d'origine. Encore moins envisager de retourner de l'autre côté de l'atlantique pour les vacances.
Le piège s'est refermé : Bienvenu aux USA là où le rêve est de survivre.
Seule une ultra-infime minorité peut se payer un ticket retour.
Alors OUI, ceux qui réussissent aux USA auraient également réussi en Europe un peu plus lentement.
Pour cette "rapidité" il faut vraiment pas être trop regardant sur ce qui t'entoure...
Il semblerait que les USA pensent que le monde entier les déteste ?
Qu'ils essayent donc d'imaginer ce qu'ils penseraient du monde qui les entoure si ce monde leur faisait la même chose qu'il font à tous leurs voisins.
Le gros souci des USA c'est la liberté d'information et de documentation. Désormais nous savons tout de leurs escroqueries présentes et historiques.
Il semblerait qu'ils nous ont pris pour des nombrilistes immobiles peu ouverts au monde, ils sont en train de réaliser que c'est exactement l'inverse !
Demandes-leur de situer sur une carte du monde l'Europe, la Russie, l'Orient, l'Afrique ... ha ha ha (ouverts au monde ? LOL MDR)
Désolé mais vu de ma fenêtre les USA ne sont absolument pas un progrès pour un Européen, c'est exactement l'inverse une régression !
Les USA ne sont pas détestés pour ce qu'ils sont mais pour le modèle économique et social de gros débiles qu'ils veulent imposer au reste du monde.
Le nivellement par le bas et un recul démocratique de quelques centaines d'années ...
Je leur demanderai de vivre LEUR vie comme ils l'entendent sans continuer à tout faire pour nous forcer à vivre la même vie que la leur !
A défaut de ce simple respect, les USA risquent de comprendre assez rapidement que 300 millions de Ricains ne feront jamais le poids face à 7 milliards.
Le monde a changé et ils n'ont pas encore compris ce que cela implique : Désormais tout le monde sait, les masques sont tombés et l'information circule à la vitesse de la lumière : Ils ne font plus illusion !
Le plus grand danger pour les USA c'est eux-même, personne n'a besoin d'aller se venger il suffit de laisser faire le progrès : 300 millions de citoyens qui ouvrent les yeux ça risque de faire très mal...(Idem pour la Chine avec 1.5 milliards.)
Le progrès ne recule pas, il avance !
Écrit par : Sun Tzu | 24/05/2012
Bertrand,
Tout d'abord, merci d'apporter ces précisions et aussi ces chiffres que je n'ai absolument pas dénigrés.
Trente ans travailler avec eux, des voyages sur place, quelques milliers de kms parcourus, m'ont permis de comprendre le "comment on y vit".
Je l'ai dit, dans l'article et dans les commentaires, que le mode de vie américain est aux antipodes de ce qu'on pourrait imaginer par ici.
C'est un pays de gagneurs. On y est adulé ou Mr Nobody. Point.
Il se doit d'être très flexible. Aide de toi et le ciel t'aidera, y est encore plus vrai qu'ailleurs.
Je l'ai dit, pas de double nationalité, tu oublie d'où tu viens et donc tu oublies ta famille et les retours d'argent. En vase clos.
L'information sur les Mexicains qui retournent au Mexique est tout à fait récente.
Dommage que tu n'aie pas vu la vidéo de "My America". Je n'ai fait que la relater, mais ce sont des Américains qui l'expliquaient.
Info récente en Belgique: http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2012-05-25/magnette-limite-le-salaire-des-patrons-a-290000-euros-917923.php
Lis les commentaires : http://www.rtbf.be/info/emissions/article_olivier-deleuze-est-l-invite-de-matin-premiere?id=7775463&eid=5017893
Les Américains savent bien qu'ils ne font plus illusion. Obama l'a bien compris.
Le faire sentir à la population, éclater la "balle" sur tous les pays, peut lui faire perdre son deuxième mandat.
Mitt Romney va s'y employer en jouant sur cette corde sensible.
Écrit par : L'enfoiré | 25/05/2012
Je reprends ce qu'écrivait en 2009, Candide, qui disait alors aimer l'Amérique et c'est son droit, j'ose espérer.
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/moi-j-aime-l-amerique-60266
Les 273 commentaires sont tout autant éloquents. Souvent dialogues de sourds.
Il a été prévenu de la parution de cet article.
Une réactualisation de sa part s'imposerait peut-être.
Perso, je suis belge et le reste.
Tout est à faire d'équilibre. Mais quel équilibre choisir?
Écrit par : L'enfoiré | 25/05/2012
@ L'enfoiré
Candide ? Si c'est celui d'Agora-Vox j'ai eu la chance de discuter avec lui sous un tout autre pseudo.
Les chiffres que j'avance viennent directement de l'OCDE et/ou de l'administration US donc il lui sera difficile de renier ce bilan "chiffré".
A savoir, les chiffres que j'avance sont pour majeure partie de 2007, donc AVANT le crise économique.(c'est pire actuellement)
Pour le "Médical Care" il existe dans les faits sauf que son fonctionnement est assez "bizarre" .
Un exemple assez classique : "SI tu as déjà une prothèse dentaire impossible de la modifier gratuitement. Pour avoir le droit à une prothèse dentaire gratuite il ne faut plus aucune dent sur la mandibule, donc s'il te reste des dents soit tu te fais arracher les dents saines qu'il te reste. Soit tu t'en passes".
Je reconnais que je ne parle que des éléments « à charge » des USA : Dans le cadre d’une démocratie et de la déclaration des droits de l’homme je ne sacrifierai aucun des acquis sociaux Français même si c’était pour « gagner » le dynamisme économique US qui ne profite en réalité qu’à une infime minorité de leurs citoyens.
C’est un avis personnel, il y en a d’autres même en France. Notamment les ridicules kékés de l’UMP, qui eux voudraient revenir au temps de la monarchie absolue et des petits roitelets.
(Vu le « bilan » de l’UMP, leur racisme larvé, les affaires de délinquance politico-financière, s’il leur restait une seule molécule d’honneur ils feraient mieux de se taire de façon permanente en attendant d’avoir fait un grand nettoyage de leurs pratiques et de leurs idées d’un autre siècle. L’UMP qui rêve de faire de nous des citoyens US est tout simplement ridicule, objectivement plus vulgaire dans les discours et dans les actes que n’importe quel rappeur.)
Quel équilibre choisir ?
Ce n'est pas bien compliqué, la période est instable et personne n'a de modèle de rechange.
Le modèle actuel ultra-capitaliste est suicidaire, de l'avis de tous il est impossible de continuer comme cela.
Les deux blocs USA/Chine vont avoir à évoluer.
Le comble du comique c'est qu'évoluer consiste à s'Européaniser . (Pour eux ce serai une réelle révolution de société, une sacrée évolution !)
Dans ces conditions pour atteindre l'équilibre je ne change absolument rien en attendant que la Chine des USA se mette à un niveau d'humanisme acceptable pour leurs citoyens et la démocratie.
Les USA comme la Chine ne veulent pas "perdre la face" c'est la seule chose qui les empêche d'écouter ce que la raison leur dicte.
Qu'ils se rassurent, ils ont déjà perdu la face ils n'ont plus rien à perdre sinon le respect d'eux-mêmes.
Le procès de l'hyper-capitalisme arrive à grands pas tout comme le procès du communisme a été fait en son temps.
Il ne faut pas s'y tromper : "On peut tromper 1000 personnes une fois mais on ne peut pas tromper 1000 fois la même personne" (message amical destiné aux USA)
Suis-je trop dur ?
Sont-ils si tendres ?
Mort de rire !
Écrit par : Sun Tzu | 25/05/2012
Sun Tzu,
Oui, c'est le même Candide. Je viens de remarquer que son adresse email a changé. Renvoyé, donc.
Ce n'est pas une question de dureté ou de tendresse dans ce cas, mais de sources, d'origine d'un statut qui est passé dans les faits ou est outrepassé sa maturité.
Ce n'est pas pour rien que j'ai pris l'exemple de l'ingénieur indien en informatique.
C'est du vécu.
Le but de l'article était de mettre en compétition deux démocraties, deux manières différentes de la comprendre.
Même la justice est différente.
L'un doit prouver que l'autre à tort, l'autre doit prouver qu'il a raison.
C'est n'est pas chou vert et vert chou.
C'est la même chose de savoir s'il est plus facile de récoltant un million de dollars à partir d'une personne ou d'aller dans la poche d'un million de personnes pour un dollar.
Écrit par : L'enfoiré | 25/05/2012
L'enfoiré
L'économie et le système économique sont des épiphénomènes à l'échelle de notre histoire. Comme toutes les modes, ça passe et ça change...
La démocratie c'est une longue évolution vers un idéal moins grégaire.
Je ne mets pas en compétition tel ou tel modèle, c'est tout simplement impossible de comparer une société soumise à une mode temporelle à une société soumise à un idéal démocratique.
Rien ni personne ne m'empêchera de rire de l'imbécilité évidente des chimères.
Ce doit être mon côté "petit bourgeois" Européen qui s'oppose au modèle "nouveau riche" Américain.
Entre les deux il y a un univers immatériel qui porte le nom de culture.
Je me moque, je suis toujours dur avec les USA, c'est certainement pour compenser leur propension à mentalement se masturber publiquement et à toute occasion.
Sur les terrains de conflit, dans les institutions internationales, à la TV, dans la mode, la médecine, la recherche, le monde financier etc...
J'aime la trivialité mais pas la vulgarité !
Écrit par : Sun Tzu | 25/05/2012
Je viens d'ajouter la version de la Belgique en fin d'article.
Écrit par : L'enfoiré | 25/05/2012
Bonjour Guy,
Eh oui, je vis toujours en Arizona, où ta prose,excellente et toujours aussi bien documentée, est venue me sortir de ma torpeur solaire. Courageux de ta part de remettre le plat sur la table, n'est-ce pas? Je crois de plus en plus que cet amour-haine entre la France et l'Amérique est inscrit dans nos gênes réciproques. Finalement tout ça est né d'une jalousie entre un vieux pays, bardé des certitudes acquises au fil de l'histoire, qui se croit le guide de la pensée universelle et le donneur de leçons expert en tout, autoproclamé et en face, au sens propre comme au figuré, une nouvelle nation cosmopolite composée récemment, à peine deux siècles, par tous ceux qui fuyaient l'ancien monde, tous ces migrants n'ayant que le but de tout humain sur cette terre, vivre bien si possible libre et indépendant. Ce qu'ils n'avaient déjà plus à l'époque. Des guerres incessantes pendant deux siècles, une administration pléthorique et tatillonne de plus en plus dispendieuse, des inégalités croissantes, ont fini par ébranler le mythe du rêve américain. Et pourtant....Il y a actuellement dans la Silicon Valley un nouveau monde qui se prépare, sur les nouvelles énergies. Des centaines de jeunes pousses se créent chaque mois, alors qu'en Europe on se perd dans des réunions aussi inutiles que nombreuses et coûteuses; En Europe et surtout en France on cause, on cause, on cause. Ici on agit. Des centaines de milliers de migrants, toujours plus d'année en année, frappent aux portes de l'Amérique. Ils n'apportent pas leur misère, non, mais leur culture, leurs compétences, leur volonté de travailler et d'aider à continuer la construction de cette jeune nation, en sécurité et en liberté.
Bien sûr, et Sun Tzu a raison sur quelques points, la crise existe aussi ici, les chiffres qu'il donne néanmoins seraient les mêmes voire pires en Europe, en Asie, en Afrique. Mais ici, il y a un petit plus, un truc qui existe vraiment et qui s'appelle liberté, il y a dans l'air comme un parfum de renaissance. Elle souffre l'Amérique, oui, on l'insulte, on la mutile, on la critique de toutes parts, mais chacun ne rêve que d'y venir. Quel paradoxe!
Promis, Guy, je vais faire un article un peu plus fouillé sur ma vie en Arizona.
Écrit par : Candide | 25/05/2012
Salut Candide,
J'ai ajouté notre vision typiquement belge. Elle vaut le détour. :-)
Tu n'as probablement pas lu ces deux articles
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2010/10/20/le-beurre-se-fabrique-a-l-etranger.html
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2010/12/14/salaires-en-augmentation.html
Cela correspond, non?
Nous sommes tous différents, ça c'est le mot de la fin.
Certains n'ont rien et vivent de peu en étant heureux.
Certains sont plus gourmands et grignotent la cassette de l'autre en restant malheureux.
Je découvert que la belle fille des Kennedy, femme de Bob Junior s'était suicidé. Ne plus faire partie du clan. Le mauvais sort des Kennedy ou l'ignorance de ce qui se passe en dehors du palais?
http://www.liberation.fr/monde/2012/05/17/la-femme-de-robert-kennedy-junior-se-suicide_819353
Si tu savais comme je le sais...
Oui, un article sur la situation actuelle me plairait puisque tu as abandonné la lutte sur AV.
Tu peux l'ajouter ici, sans problème.
Comme je l'ai dit dans mon mail de news mensuel, j'ouvre un peu plus le champ d'investigations.
Écrit par : L'enfoiré | 25/05/2012
Venant d’un résident US qui est né sur le vieux continent en ruine, chanceux de vivre au paradis je m’attendais à des propos plus « pragmatiques » argumentés et surtout chiffrés. Sic
Ceci-dit je compatis à la difficulté de présenter des chiffres qui contredisent mes propos, difficile de contredire l’OCDE ou « les institutions internationales made in USA ».
Les chiffres que je donne seraient pires en Europe ou en France ?
Vous avez des soucis de compréhension Mr Candide, 20 ou 22 éme pays de l’OCDE cela signifie bien derrière la majeure partie des pays Européens !
(L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE, en anglais Organisation for Economic Co-operation and Development, OECD) est une organisation internationale d’études économiques, dont les pays membres - des pays développés pour la plupart - ont en commun un système de gouvernement démocratique et une économie de marché. Elle joue essentiellement un rôle d’assemblée consultative1.)
-« Finalement tout ça est né d'une jalousie entre un vieux pays »
Jalousie ? Je me demande de quelle jalousie il s’agit…
En lieu et place de jalousie j’y vois « raz le bol du despotisme » totalement justifié. (je l’ai argumenté mais je peux mieux faire au besoin d’arguments universels.)
Prenez un dictionnaire et cherchez despotisme !
-« par tous ceux qui fuyaient l'ancien monde »
Les chercheurs d’or, les bagnards, les parias ? Y aurait-il eu un danger immédiat dans l’ancien monde ?
Je suis rassuré, même un Candide retrouve très rapidement le chemin de l’Europe quand il s’agit de se faire poser une prothèse de hanche gratuite….
-« une administration pléthorique et tatillonne de plus en plus dispendieuse, »
On dit de ce style de sentence « être plus royaliste que le roi » . Dans votre cas s’agissant de l’assistanat aux USA vous marchez complètement sur la tête !
Sans la qualité « dispendieuse » comme vous dites, la ville de détroit qui héberge 700 000 habitants qui connaissent plus d’homicides en 24 heures que 60 millions de Français en UN AN, les USA tout entiers deviendraient un brasier de 300 millions d’habitants équipés de 300 millions d’armes. (même pour les enfants ! sic)
-« construction de cette jeune nation, en sécurité et en liberté. »
Sécurité, ha oui le monde entier connaît ce que signifie sécurité aux USA : L’insécurité c’est 3000 morts d’un évitable attentat, et la sécurité aux USA c’est 20 000 morts/an faute de soins médicaux . CQFD
Bravo, vous être vraiment un Ricain ! On croirai que partout hors des USA la liberté est celle de l'ex-URSS et que l'insécurité est partout .LOL (voir ma référence à la ville de détroit plus haut, pour de la sécurité c'est de la sécurité)
-« on la critique de toutes parts, mais chacun ne rêve que d'y venir. Quel paradoxe! »
Je n’ai pas vraiment l’impression, beaucoup en reviennent dont quelques uns dans mon entourage …
Nous ne sommes pas des SDF en Europe, à 3000€ le billet aller/retour si c’était un eldorado tant convoité les USA seraient victimes de leur succès seraient obligés de refuser les Européens. Sic
Pour un Africain style nafissatou diallo les USA c’est le « rêve de secours » quand ils n’ont pas réussi à résider légalement en Europe (Belgique, France, Angleterre)
Avec de tels non arguments il ne faut pas s’étonner de ne pas être accueilli comme un dieu sur Agora-vox . Moi qui pensais que tous les types qui vivent dans les ruines du vieux continent auraient accueilli la bonne parole divine à bras ouverts, cela ne semble pas être le cas du tout …
Je n’ai pas l’impression qu’ils brûlent d’envie de vous rejoindre dans votre pays de Bisounours …
Apprenez à trouver les chiffres officiels comme je l’ai fait sur les USA, puis à les comparer :Vous serez plus crédible !
Je n’ai pas inclus les chiffres Français ni Européens mais je puis vous dire qu’ils vous étonneraient car sur tous les sujets évoqués on est devant les USA en tout sauf en matière de croissance économique. (ceci dit on joue encore avec les règles économiques des USA mais ca ne sera pas éternel de l’avis de TOUS les économistes du monde )
Vous finissez votre commentaire par "Paradoxe", je n'ai pas besoin de vous expliquer ce que cela signifie en PNL (c'est made in USA la PNL)
Le paradoxe c'est d'être aussi évasif et de ne pas savoir argumenter ou contre argumenter de manière chiffrée.
C'est très décevant venant d'un Américain qui a la chance de maîtriser le Français, donc une occasion en or de défendre sa "patrie USA" . sic
Les chiffres te le pragmatisme des chiffres c'est pas made in USA ? (même pas, le chiffre est Arabe alors ça ne leur plait plus !)
Écrit par : Sun Tzu | 25/05/2012
-"une nouvelle nation cosmopolite composée récemment, à peine deux siècles, par tous ceux qui fuyaient l'ancien monde, tous ces migrants n'ayant que le but de tout humain sur cette terre, vivre bien si possible libre et indépendant"
Ce passage là c'est anthologique.
Les USA pour un Français c'est un recul de 250 ans en arrière.
Entre-temps nous avons fait la révolution pour conquérir ce que vous croyez connaitre de l'idéal démocratique .
Sans la France qui vous énerve tant, ce serai encore la monarchie ou des empires militaires sans aucune porte de sortie .
Écrit par : Sun Tzu | 25/05/2012
Candide répondra à son rythme.
Je vais répondre via une autre voie en réponse à un certain Michel Maugis qui venait défendre sa thèse sur cet article
www.agoravox.fr/actualites/international/article/qui-se-cache-derriere-la-bloggeuse-117085
J'étais devenu une crapule, un hypocrite pour l'occasion.
J'espère que nous n'y arriveront pas ici.
A une médaille, il y a toujours un côté pile et un côté face.
:-)
Écrit par : L'enfoiré | 25/05/2012
Candide
C'est marrant qu'un type de Béziers veuille à tout prix, depuis des années içi comme sur AgroraVox se faire passer pour citoyen US .
C'est pathologique !
Je suis assez gentil pour ne pas donner les détails : IP, Nom, adresse, téléphone, parcours professionnel qui explique pas mal de choses ...
Vivre aux USA ou y aller en vacances c'est très différent n'est-ce pas ....
Écrit par : Sun Tzu | 03/06/2012
Sun Tzu, ou quelque soit votre pseudo, SVP cessez de déverser votre fiel, il semble que vous ayez vraiment un gros problème d'identité. Il ne s'agissait pas ici de critiquer l'un ou l'autre système, mais d'objectivement les comparer. L'objectivité, vous savez c'est ce qui permet aux êtres humains de vivre ensemble. Je ne me fatiguerai pas à vous répondre point par point, il n'est de pire sourd que celui qui ne veut entendre n'est-ce pas? Simplement sachez que vos "grands hommes politiques" défenseurs de votre démocratie de papier et de votre merveilleux système social viennent se faire soigner aux USA, eux. Votre idole Johnny s'est fait poser une prothèse de hanche ici et après avoir été "massacré" en France il me semble. Ici il y a des scanners et des IRM partout, les dentistes et les ophtalmos vous reçoivent sans rendez-vous, une paire de lunettes progressive avec une technologie que vous n'avez même pas en France vous coûte, visite de l'ophtalmo comprise moins de 400 dollars.
En fait je parlais de jalousie entre deux peuples se croyant les meilleurs sans plus et sans prendre parti, mais en ce qui vous concerne je me suis trompé, il s'agit de haine et donc je refuse d'aller plus avant dans ce genre de débat.
A Guy, désolé mon ami de voir à quel point , ll est difficile de discuter des USA sans soulever toujours les mêmes débats destructeurs et stupides. Laissons donc ceux qui se croient encore le centre du monde, comme des poissons rouges dans leur bocal, continuer à déblatérer dans l'inutile et l'abscons. Je les laisse avec leur "Mélenchonisme" haineux et leurs illusions. Ici, en tout cas, on vit encore très bien, la vie est toujours deux a trois fois moins cher qu'en France, très peu de taxes (TVA 9%), super 0.60 le litre, pas de radars ni de péages etc, etc...Bref il va faire encore grand soleil aujourd'hui comme tous les jours et le barbecue autour de la piscine dont je vais profiter en rendra jaloux certains et me fera encore un peu plus détester. Pauvre France, sens propre et figuré.
Écrit par : Candide | 25/05/2012
Candide
C'est vrai ce n'est pas la peine de discuter, si vous-vous prenez pour Johnny Hallyday et si vous pensez avoir ses moyens le cas est désespéré.
Je note bien que vous n'avez pu me fournir aucune donnée objective chiffrée à part le prix de l'essence ... Il faut dire qu'il suffit de consulter une carte routière pour comprendre que la bagnole aux USA est plus indispensable que partout ailleurs.
Bref, merci de m'avoir tant appris.
Au passage sachez que la TVA n'existe pas aux USA bien que vous l'avanciez à un taux de 9% :
La TVA dans le reste du monde[modifier]
La TVA s'est progressivement imposée dans de nombreux pays comme le mécanisme de taxation préféré pour les biens et les services. À l'heure actuelle, parmi les pays développés, seuls les États-Unis n'ont pas adopté la TVA, leur préférant un système proche de « sales taxes » (« taxes sur la vente »). La « sales tax » est fixée par chaque État fédéré et va de 0 % (Delaware, Alaska ou Oregon) à 8,75 % (Californie). Dans certains cas, des villes ou des comtés fixent également une taxe sur la vente, qui s'ajoute à la taxe d'État (le taux maximum est appliqué dans certains comtés en zones commerciales de l'Illinois avec 11,5 % au total). La moyenne nationale est d'environ 6 %.
Si j'ai bien compris c'est très aléatoire, potentiellement de 6 à 20% selon le cumul taxe état et taxe sur la vente.
L'exactitude et les chiffres soit on aime soit on déteste, vu des USA c'est du fiel nous l'avons bien compris .
Je comprends que vous n'aimiez pas les Français, merci de ne pas trop le faire remarquer tant cela transpirait déjà de votre premier commentaire.
Mais si vous avez l'occasion de voyager faites donc un sondage et demandez à vos hôtes où ils préféreraient aller vivre France ou USA, qu'est-ce qui les fait rêver ?
Vous verrez très vite que Français ou pas, les USA ne sont pas les plus appréciés de la planète loin de là ! sic
Bon rêve et attention au réveil !
Écrit par : Sun Tzu | 25/05/2012
Est-ce du fiel que de dire que vous allez peut-être en vacances aux USA mais vous ne travaillez pas aux USA. Nuance !
C'est marrant qu'un type de Béziers veuille à tout prix, depuis des années içi comme sur AgroraVox se faire passer pour citoyen US .
Je suis assez gentil pour ne pas donner les détails : IP, Nom, adresse, téléphone, parcours professionnel qui explique pas mal de choses ...
Vivre aux USA ou y aller en vacances c'est très différent n'est-ce pas ....
Écrit par : Sun Tzu | 03/06/2012
N'avais-je une certaine prémonition en terminant mon article par:
"Comme avant, la question semble rester "And the winner is?", que cela ne m'étonnerait pas vu les nouvelles poussées identitaires du chacun pour soi aux États-Unis et ailleurs. "
Je ne pensais pas avoir raison aussi tôt. :-)
Un compromis? Non.
Ici, on apportait des preuves à charge en oubliant l'autre à décharge, présenté par l'autre mais qui n'était pas tenu compte par l'un.
On se serait cru ici à Bruxelles avec des questions posées au sein du Berlaymont de la Communauté Européenne.
Sous le soleil, rien de nouveau. :-)
Ce soir, à la télé, nous avons "La Flandre pour les nuls" présenté aux Wallons par l'humoriste flamand, Bert Kruysman.
Celui qui a gagné le championnat de "De slimste mens ter wereld" (Le plus malin dans le monde).
Il a tout compris: il mange à tous les râteliers
Écrit par : L'enfoiré | 25/05/2012
L'enfoiré
Je pensais avoir à faire à une "pointure", renseignée, documentée, fort de références chiffrées internationalement reconnues en unité de mesure de santé d'une société ...
J'ai au moins appris que la santé d'une société se mesurait à autre chose que le prix de l'essence ...
Je ne sais pas, une unité de mesure par exemple : 17000 enfants SDF en 2009 à New York. Ou même 39 256 SDF au total en janvier 2010 toujours à New York...
1,5 millions d'enfants SDF aux USA au mois de mars 2009.
Source : http://mwcnews.net/content/view/29970.
Source: New York City Department of Homeless Services and Human Resources Administration.
http://www.coalitionforthehomeless.org/pages/state-of-the-homeless-2010
Pour moi c'est ce style de chose qui est un véritable indicateur de la santé d'une société (si toutefois on comprends la sémantique : "société")
Je ne demandes pas grand chose, de véritables arguments chiffrés, des sources mais certainement pas le prix de l'essence ou l'endroit où un célèbre VIP alcoolique notoire s'est fait opérer ...
(Depuis le nombre d'années que tu me connais, je ne pense pas que tu pouvais t'attendre à ce que je ne documentes pas mes propos en indiquant mes sources : On compare un kilo de plumes avec un kilo de plomb mais il est inutile de comparer un litre de plomb avec un kilo de plumes !)
Écrit par : Sun Tzu | 25/05/2012
A voir sans modération
http://www.youtube.com/watch?v=KV8mzQw-SVo
Écrit par : L'enfoiré | 25/05/2012
L'euro en baisse, ça change quoi?
Pour la première fois depuis début juillet 2010, l’euro est passé sous le seuil de 1,25 dollar. En cause, les incertitudes sur l’avenir de la Grèce au sein de la zone euro et les risques de contagion de la crise à d’autres pays, comme l’Espagne. Mais plus concrètement, cela change quoi ?
Les produits électroniques et les achats on-line seront plus chers. Mais à chaque inconvénient son avantage. Des produits étrangers plus chers
Lors que l’euro est faible, les exportations belges deviennent plus compétitives. En revanche, il est moins intéressant d’importer. En conséquence, les produits qui s’échangent le plus souvent en dollars seront plus chers pour les consommateurs belges.
Cela concerne principalement les produits informatiques et la hi-fi. Ce n’est donc pas le moment d’acheter votre nouvel ordinateur portable. « Sauf que dans les faits, les magasins relèveront certainement leur prix mais pas de façon proportionnelle. Ils évitent ainsi de décourager le consommateur. Ils sont généralement prêts à réduire leur marge pour assurer leur volume de vente mais cela varie d’un producteur à l’autre. » Ce qui est plus immédiat, par contre, ce sont les effets sur les achats on-line effectués en dollars. Pas vraiment le moment de faire des affaires…
Autre secteur directement touché, celui de l’énergie. Puisque le pétrole est acheté en dollars, l’essence ainsi que le mazout augmenteront certainement.
Des avantages de taille
« En ce qui concerne les avantages, l’euro faible augmente la compétitivité belge » assure l’économiste. Les consommateurs étrangers préféreront acheter des produits européens et donc belges. Le tourisme en bénéficiera également. « Le voyageur japonais préférera passer ses vacances en Europe qu’aux États-Unis, par exemple. » précise-t-il. Une aubaine pour les hôteliers, les commerces, et un plus pour l’économie belge.
« Enfin, dans le contexte actuel, il faut plutôt se réjouir de la faiblesse de l’euro. Un euro fort handicaperait l’activité de nos entreprises, donc l’activité économique du pays et donc l’emploi. N’est-il pas mieux de payer plus cher son essence, mais de pouvoir se réjouir que notre voisin ait trouvé un emploi ? »
L’économiste rappelle également que lors de sa création, l’euro s’échangeait à 1,16 dollar. « L’euro n’est donc pas particulièrement faible d’un point de vue historique. » .
http://www.lesoir.be/actualite/economie/2012-05-25/l-euro-en-baisse-cela-change-quoi-918073.php
Le taux d'intérêt des emprunts est descendu en dessous de 3%
Écrit par : L'enfoiré | 26/05/2012
D'après "l'Américain" Candide qui nous délivrait ses précieux commentaires ci dessus (il faut arrêtr de regarder la TV sic) :
Il semblerai qu'il n'y ai pas de radars aux USA :
FAUX : http://voyageforum.com/forum/limitations_vitesse_radars_police_aux_etats-unis_D1552801/
Le prix de l'essence aux USA :
FAUX : http://www.arizona-dream.com/Usa/informations_usa/prix_essence_usa.php
Il n'y aurai pas "assez" de scanners et d'IRM en France :
FAUX : La France est au dessus de la moyenne de l'OCDE : http://www.oecd-ilibrary.org/sites/health_glance-2011-fr/04/02/index.html;jsessionid=mcb2dcytq1l5.delta?contentType=&itemId=/content/chapter/health_glance-2011-30-fr&containerItemId=/content/serial/19991320&accessItemIds=/content/book/health_glance-2011-fr&mimeType=text/html
(A noter le taux d'utilisation des IRM et des Scanners aux USA, c'est vrai que sans assurance santé on a beau avoir plein d'appareils si personne n'a les moyens financiers d'y accéder cela ne sert à rien d'autre que se faire de la pub pour valoriser les équipements de son établissement privé !)
Je pense que ça se passe de commentaires.
Aux visiteurs de passage prenez le temps de lire les commentaires ci-dessus c'est un moment d'anthologie !
Écrit par : Sun Tzu | 26/05/2012
Sun Tzu
Évidemment que les chiffres parlent. Évidemment que l'Amérique n'est plus l'Amérique d'autrefois. Que connait de l'Europe l'Américain moyen? Pour en savoir davantage, je lis Drudge Report au quotidien. Non pas les grands titres. Mais les commentaires dans l'Amérique profonde. Il suffit pour cela de cliquer sur les liens qui nous donnent accès aux États du Sud, aux États de l'Est et de l'Ouest. Est-ce que l'Américain (j'utilise cette expression volontairement en lieu et place d'États-uniens) en général se préoccupe des grandes questions internationales? Dans sa souffrance a-t-il le temps de partager celle de son voisin? Je ne suis pas d'Europe. Je ne vis pas en France. Je me réclame plus de la culture de la Vieille Europe que de celle des États-Unis. Au Canada, nous sommes à mil lieues du modèle des États-Unis. Au Québec, le fossé est davantage plus prononcé. Nous ne réclamons plus de la religion, opium du peuple, pour régler les affaires de l'État. Nous ne sacrifions pas davantage les plus démunis pour enrichir les bien nantis. La mentalité républicaine, dans ce qu'elle a de plus abjecte, ne nous a pas encore atteint. Nous ne traitons pas le premier ministre du Canada de tapette parce que nos Chartes accordent des droits égaux aux individus et qu'elles réprouvent les discriminations. Nous n'avons pas de prison à Guantanamo. Notre système de justice n'est pas inféodé aux classes dominantes pour mieux ostraciser les classes dites inférieures.
Lorsque l'Amérique cessera de donner des leçons au monde entier, lorsqu'elle retrouvera son humilité, une influence raisonnable sur le monde, lorsqu'elle abolira Guantanamo et redeviendra la grande terre de la Justice et de la Liberté, elle redeviendra respectable.
Pierre R. Chantelois
Écrit par : Pierre R. Chantelois | 26/05/2012
Merci Pierre,
Le contenu de mon article devait faire sentir tout cela.
La vidéo de "My America" tu m'en avais donné ton sentiment qui allait dans le même sens.
Dommage qu'elle n'est plus disponible. Je l'ai résumée, mais la voir aurait été mieux.
Les interviews des Américains étaient caractéristiques de la manière de penser d'un américain de souche avec n générations.
Celle de Reagan explique très bien comment on génère un président américain dans les années 80.
Le site de Drudge Report est dans mes favoris. Je ne l'ai pas cité, tu l'as fait. Merci.
L’Amérique n'a (presque) pas d'histoire.
Saint Augustine où j'ai été, m'a bien amusé tellement toutes les moindres choses qui leur faisaient penser qu'il en avait une, était mis en avant.
La Floride, c'est un luna park pour vieux retraités ou pour des jeunes.
La Californie, on arrêtait le bus pour indiquer où James Dean s'était tué en voiture.
Si je devais choisir un ville, ce serait San Francisco. Là, je me sentirais pas trop dépaysé.
Las Vegas, ça c'est le top... de la connerie s'entend.
Oui, il y a le Gran Canyon, le Bryce Canyon, les Sequoias Parks... les grands espaces que j'ai adoré.
Le barrage sur le Lac Powell sert uniquement à fournir l'électricité et pompe tellement l'eau que le fleuve Colorado arrive à sec à l'embouchure.
Los Angeles, ce n'est pas une ville mais une mégalopole de quartiers différents en potentiels et en populations avec les dangers inhérents à ce genre de situation.
Tellement de chose à dire, des flashs de mémoires, pour moi.
Écrit par : L'enfoiré | 26/05/2012
Pierre,
Je n'ai rien à ajouter sauf si qui que ce soit a besoin d'avoir un peu plus d'arguments chiffrés pour me laisser la liberté de dire publiquement que "les USA sont tout sauf un modèle". (j'en ai encore tout un stock dans de multiples domaines)
Peut-être les USA peuvent-ils être un modèle pour la Corée du Nord mais ça ne va pas bien plus loin .
Singer les USA ou s'aligner sur leur modèle de société, c'est comme si un bipède se remettait à marcher à quatre pattes parce qu’un imbécile lui aurait dit que c’est la « nouvelle » mode …
Ce n'est nullement de la prétention c'est un simple constat.
"Vivre et laisser vivre les gens comme ils l'entendent", sinon les gens viendront eux-aussi se mêler de leur mode de vie.
Contents ou pas contents déni ou pas, les faits sont là et resteront gravés dans l'histoire.
Écrit par : Sun Tzu | 26/05/2012
Pourquoi les Américains travaillent plus que les Européens
Les Américains travaillent en moyenne 30% de plus que les Européens. Cet écart s'explique en grande partie par deux facteurs : des impôts plus élevés en Europe et le taux de divorce plus élevé aux États-Unis. Le site VoxEu a publié une étude comparant le nombre d'heures de travail hebdomadaires aux Etats-Unis et dans 17 pays européens pour expliquer comment s’articule cet écart important.
L'explication la plus évidente provient de la plus lourde taxation du travail en Europe, qui dissuade de travailler. Cependant les études montrent que ce facteur ne joue que pour les hommes. Pour les femmes, la situation est sensiblement différente. Les femmes européennes travaillent moins que les femmes américaines, mais le facteur décisif de cette différence ne provient pas du taux d'imposition (qui n'est pas statistiquement significatif selon l'étude), mais du taux de divorce, qui en revanche n’a aucune incidence pour les hommes. Plus le taux de divorce du pays est élevé, et plus les femmes y sont actives. Combinés, ces deux facteurs (impôts et divorce) permettent d’expliquer 58% de la différence entre les heures travaillées aux Etats Unis et celles de 17 pays européens.
Comment expliquer l’influence du taux de divorce dans l’activité des femmes ? Un mariage offre aux femmes une assurance sociale implicite, parce qu’il leur permet de partager leurs revenus avec celui de leur époux. Mais lorsque la probabilité que ce mariage puisse se terminer par un divorce grandit, les femmes sont plus motivées à acquérir de l'expérience professionnelle pour le cas où elles auraient besoin de gagner leur vie ultérieurement après un potentiel divorce.
Dans les années 1970, certains Etats des Etats Unis ont adopté la possibilité de prononcer un divorce « sans faute » . Cet assouplissement des conditions requises pour permettre le divorce s’est accompagné d’une forte hausse du nombre de femmes présentes sur le marché du travail, et c’est également à ce moment là que les femmes américaines ont commencé à distancer les femmes européennes en termes d’heures travaillées. Les pays européens ont adopté le divorce par consentement mutuel plus tardivement et les divorces sont toujours beaucoup moins fréquents en Europe par rapport aux Etats Unis.
L’étude conclut que les femmes américaines se sont mises davantage à travailler aux Etats Unis en réponse à un changement de norme sociale pour assurer leur avenir, alors que les hommes européens trouvent de moins en moins intéressant de travailler de longues heures, parce que cela accroit la pression fiscale qu’ils subissent.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=pourquoi-les-americains-travaillent-plus-que-les-europeens&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 27/05/2012
Autre anti-mythe complémentaire :
Les travailleurs français ont souvent mauvaise presse à l’étranger : les 35 heures tatouées sur la peau, la grève toujours en étendard, les pauvres frenchies seraient à la ramasse au niveau de la performance…
Que nenni ! Les chiffres sont là, c’est même le BIT qui l'affirme : nous ne sommes pas si nuls en terme de productivité, au contraire. Dans un rapport publié début septembre, le Bureau International du Travail place ainsi la France en quatrième position au niveau de la valeur ajoutée par personne employée. Juste derrière la Belgique (3ème) le Luxembourg (2ème) et les Etats-Unis qui trustent toujours les médailles d’or toutes compétitions confondues. Et en mesurant la valeur ajoutée par heure travaillée, le classement est bien différent : la Norvège détient le plus haut niveau de productivité du travail, suivie par les États-Unis et… la France.
Mais derrière ce classement, plutôt flatteur pour nous, se cache une autre réalité du monde du travail sur notre planète. D’après le BIT la combinaison du travail, du capital et de la technologie et le manque d’investissement dans les ressources humaines mènent au «gaspillage du potentiel productif des travailleurs». L’une des principales causes de la pauvreté... D’après ce rapport en effet, près de la moitié des femmes et des hommes qui travaillent sont vulnérables face à la pauvreté et «un tiers de la population en âge de travailler dans le monde, ne participe pas du tout au marché du travail».
octobre 2007
Écrit par : Sun Tzu | 27/05/2012
Il y a travail et "travailleque" comme dirait le Belge de service.
Le travail productif et le travail collaboratif.
Que rapporte-t-il le plus aujourd'hui?
Les idées, l'originalité, le truc qui va faire la différence avec le passé.
Je sais que c'est souvent rationaliser et mettre du monde à la porte.
Les travailleurs du public étaient avant très sécurisés. Sous barèmisés jusqu'à la retraite, c'était vrai. Ce l'est beaucoup moins aujourd'hui. Ils ont suivi le privé.
Les deux restent pourtant séparés avec aucune interaction entre elles que ce soit au niveau national ou international.
Un de nos ministres socialiste proposent de limiter les revenus de nos grands patrons à 290.000 euros brut par an.
Réaction immédiate des opposants. Impossible si au niveau privé, la règle n'est pas la même dans le pays et en dehors du pays.
Compétition et compétence oblige.
L'indexation automatique des salaires, le monstre du Loch Ness nuirait à la compétitivité des entreprises belges.
Des rapports sortent qui montrent que ni la première remarque, ni la seconde ne tiennent la route.
Comment juger? Des statistiques qui comme chacun sait, parle la langue de son utilisateur.
La compétitivité, la compétition, la compétence des mots qui commencent tous par une syllabe "con".
Écrit par : L'enfoiré | 27/05/2012
L'enfoiré
1/ Je dis "vivent les fonctionnaires", ils sont signe de bonne santé et le garde fou de notre république. Certaines fonctions d'état privatisées sont une horreur et un véritable far-west comme nous le voyons aux USA.
Une folie pure et simple, qui avec le recul et tous les rapports d'études officiels qui circulent, contrairement à l'idée "reçue" ne coûtent pas moins cher du tout.(je peux le documenter au besoin)
2/ Les salaires des "big boss" limités, là c'est la bonne blague avec arguments fallacieux et fausses logiques à la clé.
30 fois le SMIC c'est bien assez au nom "de la compétitivité de leur entreprise ET de la cohésion d'équipe" que ces mêmes types vendent à leurs employés à longueur d'année sans jamais l'appliquer à eux même .
IL semblerai que si nous limitons le salaire maximum les "big boss" partiraient à l'étranger : Rien n'est plus faux !
Le "big boss" qui reste dans un pays ce n'est pas par "patriotisme" ou même pour le fric, sinon ils passeraient leur vie entière à se vendre au plus offrant et à changer de poste chaque année . (loi de l'offre et la demande oblige)
IL ne faut pas oublier le facteur de la langue et du mode de vie. Eux aussi ont des enfants et une famille, certains grands patrons du CAC40 on des enfants qui perçoivent les prestations sociales comme tout le monde et ils sont ravis de ne pas avoir à s'en soucier ... (documentable là aussi)
Les "big boss" qui sont des stars en France ou en Belgique ne seraient plus du tout des stars passé les océans .
Faut arrêter de prendre les gens pour des imbéciles, un "big boss" n'est pas une pince universelle qui parle TOUTES les langues Européennes, maîtrise TOUTES les législations du monde et connait TOUS les usages de la vie d'entreprise du verbal et non verbal de part le monde !
L'argument : "Ils iraient se vendre ailleurs" est une pure arnaque, un fantasme, ils ne sont pas autant que cela à pouvoir et savoir s'adapter à des pays étrangers.
Cela leur demanderai un gros effort d’adaptation et ils seraient obligés de « refaire leurs classes ».
Je passe énormément à démystifier tout un tas de fables, ce n’est pas d’aujourd’hui que je me suis penché sur ce cas de figure. Je pourrais faire un site internet entier dédié aux fables et aux mythes contemporains. SIC
Écrit par : Sun Tzu | 27/05/2012
1/ J'adore ce sketch ultra connu
http://www.dailymotion.com/video/x2abl2_dany-boon-la-poste_fun
2/ Exact. Question de philosophie mais de chiffres, aussi. Le nombres de personnes dont ils ont la charge, doit être pris en compte mais pas exponentiellement.
Puis, il y a les contrats signés qui empêcheraient de passer aussi facilement à la recherche de la fortune.
Écrit par : L'enfoiré | 28/05/2012
L'enfoiré
La propagande sauce Goebbels que le MEDEF nous sert matin, midi et soir n'abuse que les imbéciles qui ne raisonnent pas !
Les informations voilà bien longtemps que je ne les regarde que pour y dépister la propagande et les messages implicites.
C’est un régal en la matière tant c’est un travail bâclé.
Ridicule, dire que certains vouent un véritable culte aux « journalistes » ...(soupir)
On se croirait en ex-URSS tant la propagande est forte et vulgaire sur TF1 et sur BFM-TV, du travail d’amateur !
Si tu entends par "personnes dont ils ont la charge" par leur famille je suis d'accord, mais en ce qui concerne les employés voilà bientôt 80 ans que l'employeur "paternaliste" qui s'inquiétait réellement de ses employés n'existe plus.
Les patrons n'ont plus la charge d'hommes mais de chiffres .
Issu d'une famille de mineurs nous avons connu cela avec les Houillères : http://www.histoires-de-chtis.com/les_HBNPC.php
On se crevait et on en crevait du travail.
Cependant on était certains que la famille ne manquerai de rien contrairement à aujourd'hui ...
Écrit par : Sun Tzu | 28/05/2012
Des données incontestables :
USA entre 2000 et 2004 la productivité a crû de 14%, le salaire annuel médian perdait 1.2% sur la même période.
Comment créer du conditionnement mental et créer des contres vérité:
Le torchon propagandiste « The bell curve » des incroyables menteurs démasqués rapidement à l’ère de l’internet : Richard HERRNSTEIN & Charles MURRAY héritiers directs de Joseph Goebbels. Un message triple est propagé :
1/ « L’intelligence s’hérite, au même titre que la taille et la couleur des yeux. »
2/ « La situation sociale des Noirs provient du fait que ces derniers ont, en tant que race, un QI moins élevé que les Blancs. »
3/ « L’apocalypse nous guette sous la forme d’arriérés vivant à nos crochets et se reproduisant plus vite que des lapins . »
Bill Clinton est loin d’être un saint ou même un « démocrate » , c’est bien lui qui a réduit drastiquement la misérable couverture sociale US…
Les USA ne connaissent les congés maternité dans leurs lois que depuis 1993 : 12 semaines mais NON PAYEES « family and médical leave act » ! ( 16 semaines en France 14 semaines en Allemagne payées à 100% !)
A savoir que dans la TOTALITE des pays de l’OCDE soit 29 pays, les congés payés de maternité coutent moins de 1% du PIB. (les trois rounds de réduction d’impôts de Bush en 2001, 2002, 2003 ont coûté pas moins de 2.6% du PIB en 2004…)
L’assurance santé privée une bonne idée ? Entre 1998 et 2004 le coût d’une assurance de base pour un célibataire a augmenté de 71%, soit 4660$/an. Entre 1998 et 2004 les compagnie d’assurance santé ont engrangé 2 milliards $ de profits supplémentaires. Entre 1987 et 2005 le nombre de citoyens US dépourvus de toute assurance santé est passé de 31 millions à 46,6 millions de citoyens. (en 2005, 21.5 millions d’individus travaillant à plein temps n’avaient aucune couverture médicale)
1950-1970 les 10% des foyers les plus riches concentraient 32% des revenus totaux des USA. (en 2002 ces 10% de foyers les plus riches concentrent 42% des revenus totaux)
Aussi 1% des citoyens US trustaient 8% du total des revenus en 1970, en 2002 ces mêmes 1% de privilégiés trustent 16% des revenus totaux des USA sur l’année.
Dans la même période 0.01% des citoyens les plus fortunés sont passés de 70 fois le salaire moyen à 300 fois le salaire moyen.
En 2002, les 13 000 familles les plus riches engrangeaient un revenu égal aux 20 millions de familles les plus pauvres ! (A savoir : En 1960 les 0.01% les plus riches payaient 70% de taxes fédérales, en 2002 ces mêmes 0.01% n’en payent plus que 35%)
Plus tard je vous informerai de la réalité chiffrée et argumentée de la « justice » aux USA, ce n’est pas une honte c’est tout simplement le moyen âge !
(vous êtes déjà proches de l’overdose mais vous n’avez encore rien vu...)
Sun Tzu
Écrit par : Sun Tzu | 31/05/2012
Voilà, ce qui pourrait faire changer les choses:
Le dollar en déclin
A partir de vendredi prochain, la Chine et le Japon abandonnent l’usage du dollar pour leurs échanges commerciaux, et les factures seront désormais réglées en yen ou en yuan, dans le but de développer les échanges commerciaux entre les deux pays. Pour Krzysztof Wanczyk, un économiste de FTS Capital Group qui s’exprime dans le journal polonais Gazeta Wyborcza, c’est le signe du début du déclin du dollar comme monnaie de réserve :
« La Chine et le Japon sont la seconde et la troisième puissances mondiales. Il faut souligner que désormais, 60% du commerce entre les deux pays se fera sans faire intervenir le dollar. La décision est un signe que l’importance du dollar est en déclin. Certains pays conduisent ce processus, et ils ne considèrent plus le dollar comme une monnaie essentielle. Cependant, ils ne veulent pas que le système financier dont il est à la base, s’effondre soudainement. Le dollar cessera peu à peu d’être la monnaie de réserve et la devise dominante ».
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=le-dollar-en-declin&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 31/05/2012
Voici l'abcdaire de Mitt Romney pour "Remette l'Amérique sur le chemin de la prospérité"
1. Réduire les impôts des sociétés de 35 à 25%.
2. Réduire les dépenses publique (non lié à la défense) de 5% à 20 milliards de dollars
3. Faire l'état des lieux des exploitation pétrolières pour les accroître
4. Réformer les programmes de formation fédéraux en les decentralisant partiellement
5. Adopter 5 décrets pour pouvoir se passer de l'accord du Congrès pour certaines mesures
6. Adopter les accords de libre-échange entrepris avec la Colombien le Panama et la Corée du Sud
7. Annuler la réforme de santé d'Obama
8. Réduire le pouvoir des syndicats.
Écrit par : L'enfoiré | 31/05/2012
Le partenariat entre les Rockefeller et les Rothschild est signé.
Convergence d'intérêts après 200 ans d'enrichissements séparés.
http://www.romandie.com/news/n/_RIT_Capital_Rothschild_et_Rockefeller_scellent_une_alliance_strategique71300520120942.asp
Écrit par : L'enfoiré | 31/05/2012
Mitt Romney
Mitt Romney l'a emporté, de quelques voix, sur une demi-douzaine d'autres prétendants. L'étroitesse du score montre le peu d'enthousiasme des électeurs républicains pour l'ancien gouverneur du Massachusetts. Il l'emporte par défaut. Plus grave : il ne gagne qu'en s'alignant sur le nouveau catéchisme du parti.
Au départ, M. Romney est un patricien de la Nouvelle-Angleterre. Financier à succès, très bon chic bon genre façon Côte est, Bostonien sérieux, studieux, compétent - un modèle d'équilibre familial dont la seule originalité est d'être mormon.
Il gouverne le Massachusetts au centre, avec talent. Il y instaure un système d'assurance-santé obligatoire. Il y défend les droits des minorités sexuelles, tout comme celui des femmes à l'avortement. Il y pratique une politique budgétaire équilibrée. Il est soucieux de la défense de l'environnement.
Seulement voilà : pour prétendre à l'investiture dans le Parti républicain d'aujourd'hui, M. Romney a dû se renier - totalement. Il s'est conformé à ce que The Economist appelle une "liste de fatwas" composant le nouveau credo républicain. C'est un catalogue imposé par les chrétiens évangélistes fondamentalistes. Ils se confondent souvent avec le mouvement Tea Party et constituent le noyau dur du parti.
Ainsi, le candidat Romney n'est plus le centriste qu'il était à Boston. Il ne croit plus au changement climatique. Il est opposé à l'avortement et au mariage gay. Il prône des baisses d'impôts pour les riches et des coupes dans l’État social, mais pas dans le budget de la défense. Il ne croit plus à l'assurance-santé, mais défend le droit de tout Américain à porter une arme.
Les 12 millions d'immigrés illégaux doivent être renvoyés chez eux. Israël a raison de coloniser la Cisjordanie - même s'il ne parle pas de "pseudo-peuple palestinien"comme son rival M. Gingrich. Les États-Unis doivent se préparer à attaquer l'Iran et à imposer un changement de régime en Corée du Nord. A côté, Ronald Reagan, le père de la révolution conservatrice qui augmenta les impôts, passe pour un homme de centre gauche !
Les primaires ne font que commencer. Mais l'Iowa donne la tonalité, celle d'un Parti républicain devenu une formation extrémiste. C'est mauvais pour la démocratie américaine, mais cela fait l'affaire du centriste Barack Obama.
Effrayant et effarant !
Écrit par : Sun Tzu | 01/06/2012
Très bel article sur les USA. Ce qui est le plus préoccupent c' est la couverture sociale aux USA, car ne pas pouvoir se soigner dans un pays (soit-disant) civilisé est le comble de la malchance et de la connerie.
Ceci dit, en France, avec notre (Sécurité-sociale) en déficit croissant il est possible que d' ici quelques année elle ne disparaisse totalement, et nous serons donc logé a la meme enseigne que les USA.
D' ailleurs nous y venons petit a petit, lentement, mais surement.
Pour ce qui me concerne je me suis vu refuser la prise en charge a cent pour cent par la sécurité-sociale après plusieurs demandes.
J' ai également lu dans un magazine il y a deux ou trois ans que beaucoup de Français quittaient la Sécurité-Sociale pour une autre couverture Sociale en Suisse, Belgique, Grande Bretagne, ou autre... Car très déçu de la couverture Sociale Française. ( Cela est quand-meme un signe)...
A SUN TZU : (Je sais que ce n' est pas le sujet de l' article,) Mais plus haut vous avez fait allusion a un alcoolique notoire qui c' est fait opéré a los-Angelès, donc je suppose que vous avez fait allusion a J-Hallyday ?... Sachez que alcoolique ou non mon idole vient de commencer la 181 unième tournée de sa carrière, et j' ai déjà assisté a 2 concerts du tour 2012, et il me reste encore une quinzaine de billets de concerts dans mon tiroir.
Libre a vous de ne pas l' aimer, mais un peu de respect envers un type qui a plus de 50 ans de carrière serait gentil de votre part. Par avance Merci.
V. BOURGADE.
Écrit par : vincent bourgade | 05/06/2012
Vincent,
Je ne vois pas où Sun Tzu parle d'opération à Los Angeles, ni de référence à Hallyday.
Je crois de toutes manières que ce dernier n'aurait aucun besoin de se défendre, ni d'avoir d'idole pour le faire.
Parler "d'aimer ou non" n'est non plus pas à prendre en considération en la demeure.
Après 50 ans de carrière, il pourrait penser à raccrocher comme tout le monde le fait, et est souvent poussé à le faire.
Il y a un temps pour tout.
Celui de la retraite aussi, en se foutant pas mal de ses idoles.
Ce n'est pas Élisabeth II, que je sache. :-)
Écrit par : L'enfoiré | 05/06/2012
@ Vincent
In fine c'était pour remettre en place les références (les seules) que Mr Candide Michel, de sont véritable prénom, Français résident à Béziers marié avec une citoyenne US pensait être référence universelle et internationale. sic .
Je sépare totalement l’artiste Jojo de la personne, ce ne sont pas du tout les mêmes personnes sinon il suivrai sa logique et ne viendrai plus vendre ses spectacles en France qui lui a TOUT donné mais qui lui coûte si honteusement cher.
Je respecte l’artiste et ses fans en revanche l’homme, personne ne m’obligera à en chanter les louanges. 50 ans de carrière quelle chance pour un interprète !
Je vous respecte, je respecte l'interprète mais après si Jojo a des besoins matériels démesurés au point qu'il soit obligé de continuer à travailler à son âge...
On ne parle tout de même pas d'un smicard qui travaille à la chaine depuis 50 ans, ne possède rien et est obligé de continuer à bosser pour survivre...
Je ne pleurerai donc pas sur le sort de Mr Halliday désolé.
Ce n'est pas un blasphème ni une profanation car il n'est pas un dieu vivant, c’est seulement un interprète musical.
Ceci dit je n'ai absolument rien contre ses interprétations, ni contre ses fans.
Écrit par : Sun Tzu | 06/06/2012
(A L' auteur).
Désolé d' avoir un peu bousculé le sujet de votre article, j' espère que vous voudrez bien m' en excuser. Ceci dit, ma réflexion sur HALLYDAY vous a fait je crois oublier ce que j' ai écrit concernant la couverture sociale de la France.
Je disais donc que bientot en France il en sera comme aux USA coté couverture sociale et santé. Se sera "Marche ou crève" (célèbre chanson du groupe TRUST des années 80.
Raison pour laquelle certains français choisissent de quitter la "Sécurité Sociale" Française pour prendre d' autres couverture a l' étranger: Suisse, Belgique, Grande-Bretagne, et autres... et cela prouve le mécontentement des français face a la Sécurité Sociale de chez nous, donc très inquiétant pour l' avenir de cet organisme.
Votre article est très bien, en tout ce j' ai pu y lire, mais ce qui m' a le plus préoccupé c' est ce qui concerne la santé, car la santé et les soins sont ce qu' il y a de plus important dans un pays, que ce soit la France, les USA, ou autres...
Je pense qu' a l' aube du 21 eme siècle il est important d' être bien soigné dans les pays ( soit disant...) civilisés, c' est une priorité absolue.
Après la politique, les religions, existantes et dominantes dans chaque pays restent secondaires, ainsi que leurs politiques internationale, leurs politiques intérieures, le $, le pétrole, etc, etc,....
Avec tous mes respects.
V. BOURGADE.
Écrit par : vincent bourgade | 05/06/2012
Salut Vincent,
Non, je n'ai rien oublié.
Surtout pas les 80ties qui m'avait donné l'envie d'écrire
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2011/01/03/decennie-80-toute-en-contrastes.html
Puisque vous parlez de santé, j'utiliserai les mots pour les prochaines élections "Choisir entre la peste et le choléra".
Dire que les religions existantes et dominantes restent secondaires, c'est peu connaitre ce qui se passe pas loin de chez moi.
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2012-06-05/le-niveau-de-menace-releve-a-grave-a-molenbeek-919878.php
Respectueusement bien entendu
Écrit par : L'enfoiré | 06/06/2012
Romney à la recherche du partenaire idéal
http://blog.lesoir.be/electionsus2012/2012/06/06/romney-a-la-recherche-du-partenaire-ideal/
Écrit par : L'enfoiré | 06/06/2012
Une victoire pour Obama
La Cour suprême des Etats-Unis a confirmé jeudi dans son intégralité la loi sur l’assurance-maladie de Barack Obama.
La pièce maîtresse de la réforme, l’obligation pour tout Américain de se doter d’une assurance maladie, a été approuvée dans son principe, donnant une victoire au président démocrate à un peu plus de quatre mois de la présidentielle de novembre.
La plus grande réforme du président démocrate, en pleine campagne pour sa réélection, vise à assurer une couverture maladie à 32 millions d’Américains qui en sont dépourvus.
Au coeur de la controverse: une disposition qui rend obligatoire pour tous les Américains de se doter d’une couverture maladie avant 2014, sous peine de sanctions financières. Celle-ci n’a pas été adoptée
La réforme du président Barack Obama ne crée cependant pas d’assurance maladie publique comme en Europe, et le système, même élargi, repose toujours sur le privé.
C’est qu’aux Etats-Unis, se soigner coûte cher. Une simple visite chez un généraliste coûte dans les 150 dollars (120 euros), une visite chez un dermatologue pour une verrue dans les 200 dollars (160 euros) et une mammographie dans les 1.400 dollars (1.120 euros).
Un simple médicament, qui ne coûterait que quelques euros en Europe, est couramment vendu dix ou vingt fois plus cher outre-Atlantique.
http://www.lesoir.be/actualite/monde/2012-06-28/la-cour-supreme-approuve-la-reforme-sante-d-obama-923967.php
Écrit par : L'enfoiré | 28/06/2012
C'est parti, le match Oabama-Romney et tous les coups sont permis
http://blog.lesoir.be/electionsus2012/2012/06/29/obama-romney-tous-les-coups-sont-permis-12/
Écrit par : L'enfoiré | 30/06/2012
Douglas Kennedy vient de sortir un nouveau livre: "Combien?"
Sous titre "au pays de l'argent"
Il cite en préface, une citation George Bernard Shaw dans une de ses pièces:
"Le respect universel de l'argent est la grande raison d'espoir de notre civilisation. L'argent est la chose la plus importante qui soit au monde.
Il est synonyme de santé, de force, de prestige, de générosité et de beauté aussi clairement que son absence signifie maladie, faiblesse, honte, méchanceté et laideur."
Il faudra que je pousse l'affaire plus loin pour savoir de quel côté il se situe: écrivain ou lecteur.
L'œuvre de Shaw est celle d'un révolutionnaire et d'un réformateur visant à détruire le capitalisme pour lui substituer un socialisme éclairé et plus élevé. Ayant voyagé en Union soviétique, il en nie les travers et se fait un ardent promoteur du stalinisme. Au début des années 1930, l'historien Gaetano Salvemini, réfugié en Angleterre, mena contre lui une dure polémique en raison de ses positions philofascistes.
Provocateur et anticonformiste, George Bernard Shaw dénonce le puritanisme étroit, la hiérarchie religieuse et l'hypocrisie des conventions de la religion.
Écrit par : L'enfoiré | 02/07/2012
Plaidoyer pour l'immigration: aux Etats Unis, les immigrés créent deux fois plus d'entreprises que les natifs américains
Ce sont toujours les immigrés qui sont les plus dynamiques en matière de création d’entreprises aux Etats Unis, et entre 1996 et 2011, ils ont créé deux fois plus d’entreprises que les nationaux américains. C’est le résultat d’une étude menée par la Fondation Ewing Marion Kauffman, « New Business Startups Declined in 2011, Annual Kauffman Study Shows». Parmi les natifs américains, le groupe démographique des Blancs est le seul à connaitre un déclin dans le nombre de créations d’entreprises. La part des chefs d’entreprises Latinos a crû pendant cette période pour passer de 10% à 22,9%, témoignant de l’augmentation rapide de la population latino dans la population américaine. La part des Asiatiques a aussi beaucoup augmenté, mais elle ne représente encore que 5,3%. Quant à la part des créateurs d’entreprises américains d’origine africaine, elle a augmenté légèrement.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=plaidoyer-pour-limmigration-aux-etats-unis-les-immigres-creent-deux-fois-plus-dentreprises-que-les-natifs-amricains&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm
Écrit par : L'enfoiré | 07/07/2012
New York, la Pomme, une ville qui en dort jamais.
http://www.linternaute.com/voyage/amerique-du-nord/photo/new-york-portrait-d-une-star/new-york-portrait-d-une-star.shtml?f_id_newsletter=7174&utm_source=benchmail&utm_medium=mail&utm_campaign=ML73_E10226616&f_u=768081
Écrit par : L'enfoiré | 10/07/2012
'L'œuvre de Dieu' : un cadre de Wall Street et de la City sur quatre estime que la tricherie est la clé du succès
Selon un sondage publié lundi par le cabinet d’avocats new-yorkais Labaton Sucharow, 24% des cadres supérieurs de Wall Street et de la City estiment que tricher est la clé du succès, peu importent les conduites frauduleuses, déloyales ou illégales.
Ainsi, près d’un quart des 500 cadres supérieurs du secteur financier de New-York et de Londres admettent qu’ils sont prêts à utiliser des moyens malhonnêtes ou illégaux afin de percer dans les affaires. Par ailleurs, 16% des répondants ont affirmé qu’ils n'hésiteraient pas cas à commettre un délit boursier comme le délit d’initié (lorsqu’une personne vend ou achète des actifs en se basant sur des informations dont ne disposent pas les autres) s’ils étaient en mesure de s’en sortir sans inculpation.
Jordan Thomas, un des auteurs de l’étude du cabinet américain, estime que lorsque la malhonnêteté est acceptée par les spécialistes du secteur financier, c’est l’intégrité même de tout le système financier qui est en péril. Enfin, 39% des cadres interrogés pensent que leurs adversaires ont déjà eu des activités illégales ou malhonnêtes et 30% que leurs salaires variables ou leurs bonus les obligent à déroger au code de déontologie.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=loeuvre-de-dieu-un-cadre-de-wall-street-et-de-la-city-sur-quatre-estime-que-la-tricherie-est-la-cle-du-succs&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campai
Écrit par : L'enfoiré | 11/07/2012
La bataille entre démocrates et républicains se renforce
http://blog.lesoir.be/electionsus2012/2012/07/20/romney-ne-tendra-plus-lautre-joue/
Écrit par : L'enfoiré | 22/07/2012
Même les JO ) Londres peuvent servir comme image de marque "in the place to-be"
http://blog.lesoir.be/electionsus2012/2012/07/27/les-jeux-olympolitiques-de-romney/
mais il va devoir expliquer ses propos jugés "racistes" par les Palestiniens
http://www.lesoir.be/actualite/monde/2012-07-30/romney-va-devoir-expliquer-ses-propos-juges-racistes-par-les-palestiniens-929554.php
Écrit par : L'enfoiré | 29/07/2012
MISTER PRESIDENT
Independence day de Roland Emmerich, Nixon d'Oliver Stone (photo), Secret honor de Robert Altman... Hollywood ne se lasse pas de mettre en fiction le président des États-Unis : ces quinze dernières années, il est apparu comme l'un des personnages principaux dans plus de soixante films ! Cette surexposition de la figure présidentielle au cinéma a été très vite relayée à la télévision par des séries comme The west wing ou 24 heures chrono. Pour alimenter leurs histoires, les studios californiens revisitent la galerie des grands noms (John F. Kennedy, bien sûr, source d'inspiration inépuisable, mais aussi Lincoln, Nixon, Clinton...) ainsi que les événements récents, dans lesquels ils puisent sans retenue.
Des producteurs, des scénaristes, des journalistes appartenant au microcosme hollywoodien commentent de nombreux extraits de films ou de séries. Tous reconnaissent le danger du télescopage entre fiction et réalité, qui tend à façonner une figure présidentielle idéale. Ils attribuent pourtant à leurs fictions le rôle d'un véritable "cinquième pouvoir", qui rend "compréhensible ce que nous vivons", et fait "avancer les choses du point de vue sociétal", en rendant acceptable, par exemple, l'idée d'une femme ou d'un Noir à la Maison-Blanche.
http://videos.arte.tv/fr/videos/mister_president-6817534.html
Écrit par : L'enfoiré | 30/07/2012
Voilà, un commentaire qui devrait faire explosé le jackpot...
Comment les Etats Unis viendront bientôt au secours de l'Europe pour la quatrième fois de l'histoire
L’Europe est en train de mourir, comme le socialisme, et l’Obama-isme, affirme l’historien américain et écrivain Arthur Herman, dans un éditorial du site National Review Online. La vraie question, c’est de savoir ce qui va remplacer l’union politique et la monnaie unique lorsqu’elles vont s’écrouler, dit-il.
Les Etats Unis ont dû venir en aide à L’Europe au cours de trois reprises par le passé : durant les deux secondes guerres mondiales, et pendant la Guerre Froide. Leur aide sera probablement encore sollicitée bientôt, mais cette fois-ci, ce ne sera plus une aide militaire, mais une aide intellectuelle : les Européens auront besoin des idées politiques des Américains, basées sur le libre échange, la croissance économique et la liberté individuelle.
En effet, ils ne sauront plus où aller, pense-t-il. Le fascisme et le communisme ont prouvé qu’ils ne marchaient pas. Et l’économie mixte de l’Union Européenne, créée en 1992, avec la centralisation de ses économies et ses planifications d’entreprises, n’a eu que des résultats catastrophiques en termes d’endettement, de dépenses excessives des gouvernements, et de règlementation punitive, tout comme la politique de Barack Obama aux Etats Unis, qui partage cet idéal.
Mais en dépit de cela, l’Amérique demeure la dernière citadelle capitaliste, le pays le plus propice à la croissance de la planète, avec un secteur de l’énergie fondé sur l’exploitation des du pétrole et des gaz de schiste, un tissu industriel en plein retour, et le secteur des technologies le plus innovant du monde. Le 21ème siècle sera américain, et le secteur privé comme le libre échange permettront au pays de se relever de la crise, si c’est un président américain favorable aux entreprises qui prend les commandes du pays, prophétise-t-il.
La région de la Nouvelle-Orléans, ravagée par l’ouragan Katrina, est en train de devenir « Bayou Valley », la nouvelle Mecque des hautes technologies, et la Ceinture de Rouille (une région de la Pennsylvanie qui hébergeait une industrie lourde aujourd’hui en déclin), renait avec l’extraction du gaz de schiste, montrant la voie à l’Europe post-Union Européenne.
« Les Européens redécouvriront leur propre culture enterrée sous deux siècles de détritus marxistes et socialistes : l’Europe d’Adam Smith et de Tocqueville, de Von Mises et de Hayek, d’Aristote et de St Thomas d’Aquin. Peut-être qu’ils réaliseront, enfin, leur droit acquis de vivre dans la patrie de la liberté et de l'autonomie», conclut Herman.
Source : http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=comment-les-etats-unis-viendront-bientot-au-secours-de-leurope-pour-la-quatrieme-fois-de-lhistoire&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 02/08/2012
Guy
Les USA nous "aident" ?
La bonne blague, je n'ai pas à cacher ce que j'en pense.
Je ne vais pas te faire un cours, encore un cours ... Les USA nos alliés ? Pourquoi pas dire qu'un dealer de drogue dur est un super ami bienveillant pour ses clients ...
Herman est une blague à lui tout seul .
Pas besoin d'en dire plus, les faits s'en chargeront j'en suis convaincu .
Écrit par : Sun Tzu | 02/08/2012
Bertrand,
Je t'ai dit de ne pas venir lire le commentaire.... :-)
Ah, les grands enfants, il suffit qu'on le dise pour qu'il le fasse. :-)
Quand j'ai vu cela, c'est bizarre, comme j'ai pensé à toi
On ne refait pas le passé. C'est ça que ce Herman n'a pas compris.
Pour récupérer les erreurs de Bush en Europe, il faudra des années.
Obama a bien commencé, puis il a dérapé, pris dans les rets qui existaient.
Écrit par : L'enfoiré | 02/08/2012
Guy,
Rectification à une de tes phrases : "Pour récupérer les erreurs de Bush en Europe, il faudra des années."
Le stade ultime jusqu'où sont allées les USA n'est pas récupérable.
Pour l'instant ils ont encore très temporairement le soutien des gouvernements Occidentaux, très temporairement.
L'histoire est très vite torchée et ils n'y couperont pas :
1 Ils ne font plus illusion en interne comme en externe (c'est déjà fait)
2 Ils soulèvent des questions qui donnent très envie de fouiller le présent et le passé (dans mon cas c'est fait mais je suis très loin d'être le seul)
3 Ils détiennent toutes les instances internationales "grands pouvoirs = grandes responsabilités" (trop tard, ils peuvent même se séparer de tout trop tard)
4 Ils se sont fait plus d'ennemis dans le monde qu'aucun pays n'a jamais eu dans toute l'histoire de l'humanité (factuel)
5 Leurs alliés informés savent que depuis toujours les USA arment leurs ennemis du lendemain, le nazisme n'a pas fait exception (ça va se savoir et ça se sait)
6 Le procès de l'ultra capitalisme n'est pas loin du tout, le procès des USA également .
7 Ils peuvent se taper le cul à terre, les USA sont déjà le pays du passé quoi qu'il se passe... La gueule de bois sera terrible !
8 En interne aux USA ce sera terrible également, le rêve Ricain est une escroquerie et aucune escroquerie n'est éternelle pas même les incarnations de dieu sur terre LOL (j'arrête là sinon les marchés et les agences de notation seraient ridiculisées ... ben non c'est déjà fait.... Les escrocs modernes !!!!!! )
USA ? donnez moi un UPSA !
Écrit par : Sun Tzu | 03/08/2012
Bertrand,
Je ne suis pas aussi sûr que toi.
En fait, les gens oublient plus vite que tu ne le pense en fonction de leurs propres intérêts dans les choses de la vie. Les Américains savent le distiller.
C'est une question de génération ou de profession.
Quand un jeune ne sait plus où aller par manque de travail, il se tourne vers où il y en a encore.
Sachant tout ce que tu dis, les jeunes vont-ils moins au Mac Donald du coin?
Il n'y a eu aucun boycott de produits américains qui ait duré dans la longueur.
Hier, j'était dans une grande surface. On parlait de vacances à la charcutière.
Son rêve était d'aller en Californie, dans les grands espaces.
Je n'ai pas poussé à le lui faire dire.
La beauté du pays dépasse les frontières de l'humain. Et on oublie tout devant les rêves.
Les armes, les KuKlux Klan et tout le reste.
Écrit par : L'enfoiré | 04/08/2012
Oui le reve américain est fini depuis longtemps !...
DISSIDENT.FRANCAIS.OVER-BLOG.COM est mon nouveau blog politique, ( il n' y a pas que des articles politique,) mais disons que la base est politique et j' fait quelques allusions concernant les USA.
V. BOURGADE.
Écrit par : vincent bourgade | 03/08/2012
Obama, l'homme qui voulait changer le monde
Le plus brillant orateur de ce siècle naissant, il est devenu le gestionnaire résistant aux attaques des républicains.
Un réalisme pragmatique, une inexpérience ont contribué à le rendre réactif mais beaucoup moins proactif, faute de ne pouvoir promettre des lendemains qui chante.
Coupable de ne pas avoir réagi au Tea Party. De ne pas pouvoir couper l'herbe sous le pied de Romney qui reste le promoteur des délocalisations en Chine.
Obama a reconduit le Patriot Act sans l'élaguer des points négatifs.
Pas assez menteur aux Américains qui aiment entendre les belles histoires avec les personnages de Walt Disney.
Travailleur qui rigole de ses nouveaux cheveux gris comme travailleur impénitent comme l'était Jimmy Carter.
Alors que Reagan qui déléguait plus qu'il ne travaillait reste dans toutes les bonnes mémoires d'un Américain.
Un deuxième mandat n'est pas plus facile. Ce sera une refonte du système fiscal, des coupes budgétaires à planifier pour lui.
Sinon, ce sera écrire son histoire qu'il n'a pas pu raconter avec clarté dans ses Memories, comme Bill Clinton et G.W. Bush.
Écrit par : L'enfoiré | 13/08/2012
La campagne présidentielle américaine s’envenime
Le ton monte entre le camp démocrate et le camp républicain. Biden parle de « campagne de haine ». Romney réplique en dénonçant la campagne de « division et de colère » d’Obama.
La campagne présidentielle américaine s’est envenimée quand le vice-président Joe Biden a jugé que les propositions du républicain Mitt Romney sur les banques revenaient à « remettre des chaînes aux pieds » des Américains, Romney dénonçant une « campagne de haine ».
« Regardez leur budget et ce qu’ils proposent », a clamé Joe Biden lors d’un meeting en Virginie. Le candidat républicain à la Maison Blanche Mitt Romney « va laisser les banques faire à nouveau leurs propres lois et libérer Wall Street. Ils vont vous remettre des chaînes aux pieds », a-t-il déclaré, déclenchant une polémique politique.
Furieux, Mitt Romney a répliqué depuis l’Ohio que Barack Obama devait « ramener sa campagne de division, de colère et de haine à Chicago », ville d’où est originaire le président américain.
« Sa stratégie de campagne c’est de déchirer l’Amérique pour ensuite rassembler 51 pour cent du puzzle », alors que les Américains « qui ont vécu et sont morts sous le même drapeau en défendant un seul but » méritent mieux, a estimé Romney.
Le camp Romney avait déjà réagi aux propos de Biden, en accusant Barack Obama de multiplier les attaques personnelles pour masquer un « bilan raté ».
Obama grand gagnant sur internet
L’équipe de campagne du président américain, Barack Obama, s’avère à nouveau, en 2012, être plus consciente du pouvoir d’Internet que ses rivaux républicains.
Alors que les moyens de communication numériques sont amenés à prendre encore plus d’importance qu’en 2008, alors qu’Obama avait déjà placé la barre haute en s’adressant directement aux électeurs et aux donateurs via Internet, le Pew Research Center estime que le candidat démocrate domine les enjeux de la campagne numérique de 2012.
Tandis que l’équipe de campagne du candidat républicain Mitt Romney n’a posté en moyenne qu’un tweet par jour, du côté d’Obama on dénombrait 29 tweets -- 17 sur le compte @BarackObama (celui associé à sa présidence) et 12 sur le compte @Obama2012 (celui associé à la campagne présidentielle), durant la période de recherche de l’Institut.
« Obama a pris un net avantage sur Romney, par la manière dont sa campagne se sert des outils numériques pour communiquer directement avec les électeurs », indique le Pew Research Center.
Obama a également publié deux fois plus d’articles que Romney sur le blog de son site de campagne, et plus du double de vidéos sur YouTube, expliquent les chercheurs.
Mais la clef de voûte réside peut-être dans la façon dont la campagne d’Obama utilise les moyens numériques pour cibler certains groupes de populations, comme les latinos-américains, les femmes – un électorat problématique pour Romney – et les jeunes américains, qui sont tous cruciaux pour l’emporter dans la course à la Maison Blanche.
Par exemple, il est proposé aux visiteurs du site d’Obama de rejoindre 18 groupes possibles, parmi lesquels les Afro-Américains, les femmes ou les électeurs gays et lesbiens.
Si l’internaute rejoint l’un de ces groupes, il reçoit du contenu ciblé, indique l’étude du Pew Research Center, tandis que la campagne de Romney n’offrait pas des telles possibilités de personnalisation, au moment où l’étude a été menée.
Le directeur du PEJ, Tom Rosenstiel, a estimé qu’une stratégie internet efficace pour la campagne 2012 porterait ses fruits électoraux, mais il reste difficile d’affirmer avec certitude que cet avantage sera déterminant.
« Une activité numérique importante ne se traduit pas forcément en votes supplémentaires dans les urnes, mais historiquement, les candidats qui sont les premiers à prendre à leur compte les évolutions technologiques ont un avantage », conclut Rosenstiel.
Écrit par : L'enfoiré | 15/08/2012
Romney plaisante sur son acte de naissance, Obama répond avec Springsteen
Les attaques entre les deux camps se font de plus en plus sévères. Lorsque Romney plaisante sur son acte de naissance, le camp Obama réplique vite et dénonce.
Le candidat républicain s'exprimait lors d'un rassemblement à Commerce dans le Michigan, un des Etats considérés comme cruciaux dans la perspective de l'élection du 6 novembre, a rappelé que lui et sa femme y étaient nés.
Et d'ajouter : « personne n'a jamais demandé à voir mon acte de naissance. Ils savent que c'est ici que nous sommes nés et que nous avons grandi ».
Si la plaisanterie a été accueillie par des rires et des applaudissements, le camp Obama a rapidement répliqué. Jim Messina, de l'équipe de campagne d'Obama, a utilisé la « plaisanterie » de Romney pour récolter des fonds afin de réélire Obama. « Prenez un moment pour penser à cette phrase, à ce qu'il dit vraiment et ce qui se dit à propos de Mitt Romney. Ensuite faites un don de 5 dollars ou plus pour réélire Barack Obama », écrit-il.
Les déclarations de Mitt Romney prennent une signification particulière quand on se souvient de la polémique entretenue par certains ultraconservateurs sur le lieu de naissance d'Obama, et ce depuis 2007, quand il a déclaré sa candidature à la présidence.
Pour tenter de les faire taire, Obama avait fait publier dès cette époque son extrait d'acte de naissance, montrant qu'il était bien né le 4 août 1961 à Honolulu, Hawaii, donc sur le territoire des Etats-Unis comme la constitution du pays l'exige de ses présidents.
En 2011, alors que le milliardaire Donald Trump avait rejoint le mouvement de ces incrédules, la Maison Blanche était allée encore plus loin en divulguant l'acte de naissance complet du président. Le président lui-même était intervenu en public pour affirmer à propos de ce débat que « nous n'avons pas de temps pour ce genre de bêtises. Nous avons mieux à faire. J'ai mieux à faire ».
Aujourd'hui, l'équipe de campagne d'Obama n'a mis que quelques minutes à dénoncer les propos du candidat républicain. « Depuis le début de sa campagne, le gouverneur Romney a préféré soutenir les voix les plus dissonantes de son parti plutôt que de leur résister », a assuré le porte-parole de la campagne démocrate, Ben LaBolt.
Obama, lui, a répondu avec humour par un tweet : « Chanson du jour : « Born in the USA » » postant le lien d'un live de Bruce Springsteen. Toujours sur Twitter, le camp Obama a frappé un bon coup avec des articles de merchandising spécial "Made in USA" où l'on voit Obama et son acte de naissance décliné en badges, mugs, etc. "Si vous cherchez l'acte de naissance d'Obama, ceci vous parviendra", tweete le camp Obama suivi du lien vers le merchandising.
http://www.lesoir.be/actualite/monde/2012-08-24/romney-plaisante-sur-son-acte-de-naissance-obama-repond-avec-springsteen-933914.php
Écrit par : L'enfoiré | 25/08/2012
Obama : « Mitt Romney a des positions extrêmes »
Barack Obama s'exprime sur les positions de son adversaire aux élections présidentielles américaines. Pour l'actuel président, le candidat républicain a des positions « extrêmes » sur les questions économiques et de société.
C'est à l'Associated Press que le président américain à décider de s'adresser concernant son adversaire Mitt Romney, à deux jours de la convention du Parti républicain du 27 au 30 août en Floride.
Barack Obama, qui sera lui investi lors de la convention démocrate du 4 au 6 septembre, attaque notamment son rival sur les questions économiques, considérées comme un des principaux enjeux du scrutin du 6 novembre. L'équipe du président sortant, au cours de l'été, a braqué les projecteurs sur le passé de Mitt Romney, cofondateur du cabinet de capital-investissement Bain Capital, qui lui a permis d'amasser une fortune de 250 millions de dollars (200 millions d'euros), parfois via des délocalisations ayant détruit des emplois américains.
L'accent a également été mis sur le refus de Romney de publier ses impôts sur le revenu remontant à plus de deux ans, ce qui a soulevé des interrogations quant au pourcentage réel de ses revenus reversés au Trésor public et la possible existence d'avoirs cachés à l'étranger.
« Nous ne sommes pas là ou nous devons être » sur le plan économique, concède Barack Obama dans son entretien à l'AP, alors que la croissance reste faible, et le taux de chômage élevé. « Mais les politiques du gouverneur Romney feraient empirer les choses pour les familles des classes moyennes et n'offrent pas de perspectives à long terme pour ceux qui s'efforcent de rejoindre les classes moyennes », estime-t-il.
Mitt Romney, relève Barack Obama, a réussi de façon « extraordinaire » dans ses affaires. Mais « sa vision de la croissance économomique est tout simplement contredite par les faits. Il a adopté une approche que nous avons tentée pendant près d'une décennie, et qui n'a pas marché ».
Pour Barack Obama, Mitt Romney a pris des « positions extrêmes » en matière économique et de société, « conformes à celles d'un certain nombre de Républicains à la Chambre des Représentants. Et qu'il y croit ou non, je n'ai aucun doute qu'il mettra en œuvre certaines des choses dont il a parlé » en cas de victoire.
Obama cite en particulier les baisses d'impôt prônées par Mitt Romney, qui bénéficieraient essentiellement aux riches et coûteraient à la nation 5.000 milliards de dollars (3.995 milliards d'euros), selon le chef de la Maison Blanche.
Barack Obama a également fait allusion au thème de l'avortement, revenu sur le devant de la scène avec la polémique autour des déclarations du candidat républicain au Sénat Todd Akin. Celui-ci a affirmé que le corps féminin possède des moyens de « bloquer le processus » de grossesse en cas de viol. Mitt Romney, son colistier Paul Ryan et d'autres personnalités républicaines ont appelé Akin à renoncer à sa candidature, ce qu'il a refusé.
La plate-forme du Parti républicain s'oppose à l'avortement et Mitt Romney n'irait pas à l'encontre du Congrès si les parlementaires lui faisaient ratifier un texte en ce sens, a estimé Obama.
Le président sortant tâcle par ailleurs Mitt Romney sur ses impôts. « Le peu d'éléments qu'il a divulgués indique des investissements au Bahamas, ou des comptes suisses, ce qui montre selon moi un manque de volonté d'assumer les responsabilités » inhérentes à la fonction présidentielle, estime-il.
http://www.lesoir.be/actualite/monde/2012-08-25/obama-mitt-romney-a-des-positions-extremes-934076.php
Écrit par : L'enfoiré | 26/08/2012
Un cinquième de la population des Etats-Unis a des difficultés pour acheter de la nourriture
La sécheresse de l’année 2012 a affecté 80% des terres cultivables des Etats-Unis et menace ainsi de provoquer une hausse des prix des aliments. En outre, selon une étude récente, les citoyens nord-américains éprouvent toujours des difficultés pour acheter des aliments, ce qui montre que l’économie du pays ne s’est pas encore entièrement redressée.
Un Américain sur cinq (18,2%) dans 15 Etats du pays déclare avoir éprouvé au moins une fois, lors des douze derniers mois, des difficultés pour acheter de la nourriture, selon une enquête Gallup réalisée entre janvier et juin de l’année présente. L’Etat d’Alabama et du Delaware sont ceux où les habitants ont le plus de difficultés pour acheter des aliments de base pour eux et leur famille. Dans l’Etat du Mississipi, la situation est également préoccupante : un habitant sur quatre n’a pas assez d’argent pour remplir le frigo. La sécheresse de cette année, la pire depuis 1950, a affecté près de 80% des terres et menace de faire grimper davantage les prix des aliments, signale Gallup.
Parallèlement aux problèmes des citoyens pour acheter des aliments et à l’augmentation du prix des produits de base, une étude réalisée par le Comité de défense des ressources naturelles (CDRN) a montré que les Américains jetaient à la poubelle l’équivalent de 165 milliards de dollars. Le gaspillage d’aliments a augmenté de près de moitié depuis les années 1970. Au total, 40% de la nourriture n’est pas consommée c’est-à-dire invendue, inutilisée ou rejetée par les consommateurs particuliers, les restaurants ou les commerces.
Dana Gunder, auteure du sondage a déclaré : « Alors que la sécheresse, le prix de la nourriture et la demande augmentent, on se rend compte qu’à mesure que la population grossit, trouver un système efficace de production et de répartition de la nourriture va être une étape très critique ».
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=conso&item=un-cinquieme-de-la-population-des-etats-unis-a-des-difficultes-pour-acheter-de-la-nourriture&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 28/08/2012
Bonsoir,
Toujours le même soucis avec certains commentaires:
Le manque d'objectivité.
Les USA sont un pays bien plus complexe qu'on voudrait bien le dire.
La France à côté est simplisime.
Les strates de la vie américaine sont aussi nombreuses que les nationalités qui la compose pour ne pas dire plus.
Vous pouvez réussir aux USA comme échouer non pas parce que vous êtes ou pas compétent mais parce que vous êtiez là au moment où il le fallait ou pas.
Google en est un bon exemple.
Là-bas il est plus conseillé d'être bien pourvu financièrement pas parce que votre argent les intéresse mais parce que pour débuter il faut un minimum, genre minimum syndical...
Si on aime le travail bien soigné et si on est compétent, les USA c'est pour vous, toujours avec un minimum.
Toutes les personnes que je connais qui sont y sont allés, ne reviennent plus en Europe, et même ceux qui étaient aux Canada, ont fini par mettre les pieds aux USA, nettement plus pertinent en matière de gestion de carrière et de profils... et de salaire, il va de soi.
Si vous êtes le meilleur et que vous arrivez à le prouver, on vous prend sans discrimination !
Ils s'en foutent de vos origines, alors qu'en France si vous avez le malheur de ne pas être parfaitement français vous aurez du soucis...
Mieux ils ne regardent pas en priorité votre diplôme mais cherchent d'abord à connaître vos compétences professionnelles.
Le diplôme fera la différence.
Les USA c'est comme un grand melting firm, donc il faut faire attention à ce qu'on affirme.
Ce n'est ni blanc ni noir, mais une nuance de gris.
Du bon comme du mauvais on en trouvera toujours aux USA... comme partout ailleurs.
Et objectivement, je constate plus de bon que de mauvais.
P.S.: Je suis abonné à votre site: il est évident que c'est un excellent site, rien avoir avec les autres. ;-)
Cordialement
Leo Le Sage
(Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)
Écrit par : Leo Le Sage | 30/08/2012
Bonjour,
Je ne parlerais pas de manque d'objectivité, mais pas beaucoup de monde peuvent parler en ayant vécu dans deux environnments totalement différents en même temps.
J'ai travaillé avec eux pendant 30 ans.
C'est pour calmer le jeu que j'ai demandé un entracte avec des anecdotes.
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2012/05/27/entracte-et-anecdotes.html
Dommage que la vidéo "My America" n'est plus disponible. L'interview de l'Américain type démontrait que son leadership est comme un missionnaire (souvent religieux) dans le monde pour que cela n'y éclate pas, l'intendance elle serait dédiée aux autres.".
"The right man at the rigth place", n'est pas qu'une phrase lancée en l'air.
Question salaire il y avait cet article:
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2010/12/14/salaires-en-augmentation.html
"Si vous êtes le meilleur et que vous arrivez à le prouver, on vous prend sans discrimination !"
Exact.
"Ils s'en foutent de vos origines"
Exact.
"Mieux ils ne regardent pas en priorité votre diplôme mais cherchent d'abord à connaître vos compétences professionnelles."
Les autodidactes ont encore des chances. Beaucoup de grands patrons n'ont pas leurs diplômes en poche. Mais ils sont tous passés par de grandes universités.
"Ce n'est ni blanc ni noir, mais une nuance de gris."
Tout à fait. J'ai essayé d'être impartial dans cet article.
Pour un Européen, un Américain reste incompréhensible dans certains cas.
Pour un Américain, un Européen joue au Titanic.
Nous sommes à nouveau à la croisée des chemins avec les élections.
Écrit par : L'enfoiré | 31/08/2012
Clint Eastwood soutenait le candidat républicain Mitt Romney
http://www.rtbf.be/info/medias/detail_usa-le-speech-de-clint-eastwood-fait-pleurer-de-rire-le-web?id=7830587
Côté démocrate, le glamour est assuré avec la présence d’Eva Longoria, la délicieuse actrice de la série à succès “desperate housewives”. La star d’origine mexicaine est très active dans la campagne de réélection d’Obama et tiendra d’ailleurs un discours lors de la convention démocrate.
Un autre atout charme? George Clooney, qui s’est également engagé dans les rangs du parti de l’âne et a participé cette année à plusieurs évènements de récolte de fonds. Robert de Niro, Steven Spielberg ou encore Jeffrey Katzenberg, autant de personnalités d’Hollywood qui participent activement ou financièrement à la campagne d’Obama.
George Clooney: un supporter de choix pour Barack Obama (Peter Souza-White House)
Mais si le camp démocrate récolte la palme du glamour, l’équipe républicaine tient la dragée haute en ce qui concerne les muscles. Avec Chuck Norris comme garde du corps, Romney pourrait même se passer de la protection des services secrets une fois arrivé à la Maison Blanche. Sans compter qu’Arnold Schwarzenegger, l’ancien brillant gouverneur de Californie est également dans le camp républicain. Aucune information ne filtre par contre sur le soutien éventuel de Sylvester Stallone ou de Bruce Willis. Mais s’ils se décidaient à rejoindre les rangs de Romney, l’Amérique aurait presque droit à une campagne remake du blockbuster “The expendables”.
L’adversaire de Barack Obama peut en outre compter sur le soutien du cowboy le plus célèbre des États-Unis, à savoir l’énorme star Clint Eastwood, qui tire (ou plutôt tirait) plus vite que son ombre. Car à en voir sa prestation pour le moins spéciale lors de la convention républicaine, son fameux duo imaginaire avec une chaise vide censé représenter Obama, c’est à se demander si les vedettes d’Hollywood sont véritablement des atouts pour la campagne de Romney.
Écrit par : L'enfoiré | 31/08/2012
Une petite révision des forces en présences entre Obama et Romney
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_amine-ait-chaalal-est-l-invite-de-matin-premiere?id=7832460&eid=5017893
BH : - Oui avec Amine Ait-Chaalal qui est Professeur de relations internationales à l'UCL. Bonjour, Amine Ait-Chaalal.
AACH : - Bonjour.
BH : - Et rien n'est joué ou ne semble joué dans cette élection présidentielle et c'est un petit peu étonnant,
il y a encore 4, 5 mois, tout le monde disait que Barack Obama avait quand même une longueur d'avance sur ces Républicains qui peinaient à se choisir un candidat et même si Mitt Romney était déjà favori, on ne le sentait pas non plus écrasant de domination dans son parti. Aujourd'hui, les sondages montrent qu'ils sont au coude à coude ? Vraiment rien n'est joué, Amine Ait-Chaalal ?
AACH : - Je pense que vous avez raison, ça va être une élection très serrée, d'abord le vote a lieu dans 2 mois, il peut se passer beaucoup d'événements en interne comme en international et donc la prédiction doit être très prudente. Le Président Obama a des atouts mais il a aussi un certain nombre de problèmes. Les atouts, c'est le Président sortant, il a restauré la crédibilité internationale des Etats Unis, il a quelque peu stabilisé l'économie, il a mis en oeuvre la réforme de Santé et certains le lui reprochent. Il a réévalué les relations entre les communautés aux Etats Unis, il a son charisme que l'on connaît bien, que l'on va sans doute voir lors de la Convention. Il y a notamment toute la campagne et thématique de campagne et comme vous l'indiquez, les opposants semblent un peu inexpérimentés, pour certains, un peu extrémistes même.
BH : - Oui, son principal atout, c'est quoi, on se souvient qu'il a fait campagne sur le "yes we can", un message évidemment un peu, très optimiste, comme ça, qu'est-ce qu'il peut faire maintenant puisque son mandat aussi été marqué par un certain réalisme, il y a eu la crise, il n'a pas pu mettre en oeuvre toutes ses promesses de campagne. Quel atout, il peut avancer devant les Républicains ?
AACH : - Les atouts, c'est notamment d'avoir été un Président qui a stabilisé la situation économique des Etats Unis, il ne faut pas oublier que quand il arrive, il est confronté à la plus grave crise que connaissent les Etats Unis, la crise des années 30. Il stabilise le système financier, il stabilise le système bancaire, vous vous en rappelez certainement, il permet que les entreprises automobiles américaines ne tombent pas en faillite, donc il permet de stabiliser le système économique. Il restaure la crédibilité internationale des Etats Unis et crée une dynamique qui est une dynamique qui est notamment en terme de politique internationale, permet le retrait d'Irak, on pourra en discuter et la reconfiguration de l'implication en Afghanistan. Mais à côté de cela, il y a l'usure du pouvoir et cette usure s'est déjà manifestée lors des élections de mi-mandat en 2010, où les Démocrates perdent la majorité à la Chambre des Représentants et voient leur majorité diminuer au Sénat, la réforme du système de Santé a été très polémique et a suscité beaucoup d'animosité dans les milieux républicains. Il y a l'émergence du T-Party et le T-Party est très violemment anti-Obama. Et ce qu'il faut signaler aussi, c'est qu'il y a une décision de la Cour Suprême des Etats Unis en 2010, qui permet le financement des campagnes sans aucune limite. Donc le Président Obama est maintenant face à une machine monétaire, je dirais, et financière très virulente contre lui et donc là, il va avoir un travail assez féroce à mettre en oeuvre.
BH : - Oui, sur la stratégie de campagne, on a l'impression jusque maintenant que l'équipe autour de Barack Obama, essaie plus d'utiliser les faiblesses de l'adversaire que les forces ou le bilan d'Obama ?
AACH : - C'est une stratégie qui est une stratégie électorale qui se défend, je pense que c'est d'une part, projeter le Président Obama dans le futur, d'où le slogan "forward" en avant donc consolider la présidence et aussi mettre en lumière les faiblesses des opposants et un programme qui au niveau économique et même au niveau international, est peut-être un petit peu irréaliste.
BH : - Oui, on va s'arrêter un petit peu sur la politique étrangère puisque c'est ce qui nous concerne le plus, ici, évidemment, vu de Belgique, Obama est un Président en guerre. On se souvient qu'il a eu un Prix Nobel, est-ce que d'abord, la politique étrangère, ça va compter dans la campagne, ce qu'il a fait au Moyen Orient ou n'a pas fait, ce qu'il a fait ou pas au "printemps arabe", le retrait d'Irak, la capture d'Oussama Ben Laden, est-ce que ça va compter ?
AACH : - Alors deux éléments ; premier élément, c'est les 2 mois de campagne et s'il y a des événements internationaux qui le justifient, notamment vis-à-vis de l'Iran par exemple, la campagne électorale peut être parasitée ou peut être influencée par des éléments de politique étrangère. Ceci dit, les Américains votent plus en fonction de leur politique intérieure, de la situation de l'emploi et de leur situation personnelle.
BH : - Oui, comme les Belges d'ailleurs ou beaucoup d'Européens ?
AACH : - Oui, c'est assez évident. Mais la dynamique de politique étrangère est une dynamique où quand même, il s'était engagé à se retirer d'Irak, il s'est retiré d'Irak, il s'était engagé à mettre en oeuvre le retrait d'Afghanistan, il est en train de le faire et sur la question du Proche Orient du conflit israélo-palestinien, là, effectivement, c'est plutôt décevant.
BH : - Oui, c'est son plus échec, c'est sa non intervention ou son incapacité à changer la donne entre Israël et Palestine ?
AACH : - Je dirais que c'est en tous les cas le dossier sur lequel il s'était le plus investi en arrivant puisque c'était la dynamique sur laquelle, il s'était lancé avec le plus de vigueur en arrivant mais les réalités sur le terrain et notamment entre autre, parmi d'autres éléments, l'opposition du Gouvernement du Premier ministre israélien Netanyaou a relancé de manière sérieuse le processus de paix, a fait qu'à peu près à la mi-mandat, le Président Obama a décidé que ce dossier ne pouvait pas mener à quelque chose rapidement.
BH : - Est-ce qu'on peut dire que Barack Obama, c'est l'histoire d'un idéaliste ou d'un progressiste en politique étrangère, qui est forcé et contraint au réalisme, il n'a pas su fermer Guantanamo alors qu'il l'avait promis, il a dû, il a été multi-latéraliste mais quand même, on a vu qu'il a aussi joué les rapports de force, est-ce que c'est un apprentissage du réalisme, Barack Obama ?
AACH : - Alors je pense qu'il y a bien entendu la culture du candidat ou de la campagne électorale et la culture du pouvoir et les réalités du pouvoir. Ce qu'il faut surtout signaler, c'est que le Président Obama arrive après 8 années de présidence Bush et trouve en terme de politique étrangère, un champ de ruines et un champ désastreux et il faut réparer. Et donc pendant 4 ans, il a dû réparer les échecs en Afghanistan, en Irak, au Moyen Orient, de l'Administration précédente. Donc oui, oui, un idéaliste mais je pense aussi un réaliste qui savait qu'il ne pourrait pas tout changer.
BH : - Oui, on parlait du dossier israélo-palestinien, j'ai aussi Guantanamo, ça aussi, c'est une grosse promesse de campagne, je fermerai Guantanamo, je ne sais pas s'il l'a dit lors de son discours de Prix Nobel mais je pense que oui et finalement Guantanamo est toujours là et il y a encore 127 ou 128 prisonniers, je pense.
AACH : - Alors Guantanamo, c'était un engagement de campagne, c'était une de ses premières décisions dès qu'il est arrivé, il a été confronté à plusieurs obstacles, des obstacles juridiques, des obstacles politiques et des obstacles techniques, c'est-à-dire un certain nombre de prisonniers, il était très difficile de les renvoyer dans leur pays d'origine, même s'ils étaient innocents.
BH : - Ils n'avaient pas de statut ?
AACH : - Ils n'avaient pas de statut et il y aurait eu un danger pour eux. D'autre part, un certain nombre de procédures qui étaient des procédures étaient des procédures qui n'auraient mené à rien puisque les aveux avaient été extorqués sous la torture. Mais même si Guantanamo n'a pas été fermé, le symbole de Guantanamo a été stigmatisé par l'Administration Obama et la renonciation de l'utilisation de la torture par l'Administration américaine, a été mise en cause de manière définitive.
BH : - Oui, je lisais un Conseiller de Barack Obama, dire, en terme de politique étrangère dans la campagne, l'équipe Obama a simplement répété, on a tué Ben Laden, on a tué Ben Laden, on a tué Ben Laden. Ca va être ça la stratégie, c'est de dire, attention, même si je suis Démocrate, je peux faire preuve d'autorité, j'ai pu prendre une décision difficile ?
AACH : - Je pense qu'en terme de politique étrangère, le Président Obama a montré qu'il était un Président américain défendant les intérêts de la Nation américaine. Je pense que son équipe de campagne et lui-même sont un peu plus sophistiqués que pour avoir une vision de campagne aussi simple et simpliste.
BH : - Le discours de Mitt Romney, on va en parler un tout petit peu aussi puisqu'évidemment celui d'Obama va aussi se voir, je veux dire en négatif de celui de Mitt Romney. C'est quoi, Mitt Romney ? Un retour aux années Bush ? Dans le discours, c'est un discours assez viril, assez masculin, l'Amérique domine le monde et doit continuer à le dominer ?
AACH : - Il y a incontestablement une dynamique et d'abord la dynamique des Républicains qui est une dynamique beaucoup plus dure en terme de politique étrangère, en tout cas, les nouveaux Républicains,
le retour d'un certain nombre de néo-conservateur et la volonté affichée, on verra bien s'ils arrivent au pouvoir, s'ils pourront le faire, la volonté affichée d'avoir des positions beaucoup plus dures et beaucoup plus fermes. Et vous savez, entre les discours de campagne, les discours de tréteaux électoraux, c'est partout vous me direz et les réalités du pouvoir, on s'adapte à des réalités et on est obligé de faire un certain nombre d'accommodements par rapport aux réalités.
BH : - Est-ce qu'en cas de victoire de Mitt Romney face à Barack Obama, ce serait le retour des années Bush, le retour d'une politique assez idéologique en matière de politique étrangère ? Ou est-ce que Mitt Romney a quand même un profil plus réaliste, comment est-ce que vous voyez les choses ?
AACH : - Il y a, d'abord Mitt Romney n'a pas une expérience très importante en terme de politique étrangère, il ne s'est jamais profilé sur ce genre de dossier et la campagne semble plutôt axée côté Romney sur la situation interne et les problèmes économiques, les problèmes du système de Santé. D'autre part incontestablement en terme d'expertise, il sera bien obligé de puiser dans le vivier républicain le plus récent, c'est celui de l'Administration Bush. Donc effectivement on peut prévoir cette tendance et on peut l'apercevoir, néanmoins, il y aura un tempo et une temporalité qui sera celle de l'Administration de Mitt Romney avec un certain nombre d'accommodements là aussi, mais ça ne sera pas une copie conforme, ce n'est pas possible.
BH : - Oui, une de ses déclarations les plus fortes en campagne, c'est "dieu a créé les Etats Unis pour qu'ils dominent le monde" ; à première vue, on se dit, tiens, ça, c'est vraiment le retour à une idéologie très néo-conservatrice. Vous dites, c'est du discours de campagne, il ne faut peut-être pas tenir plus d'importance que ça ?
AACH : - C'est un discours assez messianique qui n'est pas tout à fait exceptionnel aux Etats Unis et ça montre aussi une volonté peut-être après la phase du réalisme et après la phase de l'affaiblissement des Etats Unis mais l'affaiblissement provoqué par le Président Bush et les guerres notamment d'Irak et d'Afghanistan et Guantanamo et Abou Grahib et d'autres excès, c'est de revenir à une vision un peu plus musclée de la position des Etats Unis. Mais la réalité, est que les Etats Unis sont en position moins forte qu'ils ne l'étaient et les Etats Unis ne sont pas encore sortis de la crise économique et financière.
Écrit par : L'enfoiré | 04/09/2012
Premier débat entre Obama et Romney
http://www.rtbf.be/info/media/video_katya-long-dans-matin-prem-ere-b-henne?id=1764388&mediaset=rtbfinfo--matin-premiere&type=video
ou en texte
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_matin-premiere-obama-romney-premier-debat-televise?id=7849692&eid=5017893
Ce jour-là, il devait avoir son 20ème anniversaire de mariage en tête: anniversaire de porcelaine.
Le combatif Romney a battu l'apathique Obama par K.O. au premier round
http://www.express.be/joker/?action=view&cat=world&item=le-combatif-romney-a-battu-lapathique-obama-par-ko-au-premier-round&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Encore deux rounds
Écrit par : L'enfoiré | 04/10/2012
Deuxième round
http://www.lesoir.be/100649/article/presidentielle-usa-2012/2012-10-17/barack-obama-remet-pendules-%C3%A0-l-heure
Écrit par : L'enfoiré | 17/10/2012
Obama invente la Romneysie
http://www.lesoir.be/102976/article/actualite/monde/presidentielle-usa-2012/2012-10-19/obama-invente-une-nouvelle-maladie-%C2%AB-romn%C3%A9sie-%C2%BB
Écrit par : L'enfoiré | 20/10/2012
Ça y est, ce soir, c'est parti.
"Dallas, ton Univers impitoyable", est reparti.
La RTBF ouvre le bal des maudits. Dix épisodes sont prévus. Deux par soirée.
Des anciens et des nouveaux.
Les deux premiers épisodes: "Nouvelle génération" et "La part du diable".
Retour au ranch des Ewing. Le mariage de Christopher, le fils adoptif de Bobby Ewing à Southfork.
JR et la vente de Southfork se fait entubé par l'avocat de Bobby...
Tout est pour le mieux dans le pire ou le meilleur des mondes. :-)
http://www.rtbf.be/tv/emission/detail_dallas?id=1266
Écrit par : L'enfoiré | 15/11/2012
Sur ARTE: http://videos.arte.tv/fr/videos/740-park-avenue--7081948.html
740 PARK AVENUE
Park Avenue a deux visages. Au sud, dans Manhattan, elle est le coeur battant d'un des plus riches quartiers de New York. Dix minutes de voiture plus au nord commence le Bronx. La moitié des habitants y vivent de distributions de nourriture et les risques de mort violente atteignent des niveaux record. Les super-riches ont depuis longtemps jeté leur dévolu sur le numéro 740 de l'avenue. Dans leurs appartements aux allures de palais, ils reçoivent les hommes politiques pour les convaincre d'abaisser le taux d'imposition des plus favorisés. Résultat : depuis trente ans, le fossé entre riches et pauvres n'a cessé de se creuser. La redistribution recule dans des proportions qui alarment les experts. Les impôts sont pourtant le prix à payer pour la civilisation, affirme l'économiste Jeffrey Sachs. De son côté, le psychologue Paul Piff compare la société américaine à un Monopoly où toutes les propriétés seraient concentrées entre quelques mains avant même le début de la partie. Qu'est devenu le rêve américain ?
Écrit par : L'enfoiré | 30/11/2012
46,1% des Américains meurent avec moins de 10.000 dollars (environ 7.500 euros) de patrimoine.
Il y a aujourd’hui 3,8 millions d’Américains âgés de 30 à 44 ans de moins qu’il n’y en avait il y a dix ans. Ce groupe de population va commencer à augmenter pour la première fois depuis 2000.
La production américaine de pétrole a crû davantage en 2012 qu’au cours de n’importe quelle année de l’histoire de l’industrie du pays, qui a commencé en 1859
Entre 2005 le nombre de jeunes âgés d’entre 5 et 18 ans a augmenté de 600.000 aux États-Unis, mais il y a maintenant moins de fonctionnaires et de professionnels de l’éducation qu'il y a sept ans.
Écrit par : L'enfoiré | 28/02/2013
New York, entre fleuve et océan
Une nageuse qui a osé plonger dans l'East River, une photographe qui vit sur un ancien pétrolier et milite pour la redynamisation de la navigation marchande, un architecte paysagiste qui transforme une friche industrielle en parc et jardin des senteurs... Tous racontent les ports et les canaux, les plages et les zones humides de New York, une ville dont l'histoire a été modelée par l'eau. Avec le projet "Vision 2020", le maire Michael Bloomberg entend "revégétaliser" sa ville, en pleine mutation. C'est en particulier le cas de la péninsule de Rockaway, à quelques kilomètres de Manhattan, une ancienne station balnéaire devenue un ghetto dans les années 1960 et 70, dont les plages à perte de vue attirent aujourd'hui les jeunes hispters.
http://videos.arte.tv/fr/videos/new-york-entre-fleuve-et-ocean--7382398.html
Écrit par : L'enfoire | 21/03/2013
Le Vif Express sort un article intitulé : "Grand retour de l'Amérique"
Les entreprises réinvestissent, la consommation repart, les déficits se réduisent.
La crise est venues pas les US, elle repartira par elle, disait-on en début de crise.
On relocalise "localnomics".
L'Europe est devenue spectatrice avec électrocardiogramme plat.
Le risque des gaz de schistes ne les ont pas fait attendre pour creuser 40.000 puits pour le meilleur et pour le le pire.
Devenir exportateur d'or gazeux après l'or noir.
Temporiser est le mot avant de découvrir mieux jusqu'à la prochaine bulle qui sera exportée à nouveau.
Écrit par : L'enfoire | 03/06/2013
Quels sont les pays les plus compétitifs du monde?
La business school de Lausanne, l’IMD, vient de publier son 25ème World Competitiveness Ranking 2013, un palmarès qui classe 60 pays en fonction de leur compétitivité. Pour établir ce classement, pas moins de 333 critères ont été pris en compte, provenant pour les deux tiers de données statistiques (compétitivité ‘mesurée’) et pour un tiers de résultats de sondages d’opinion (compétitivité ‘perçue’).
Cette année, les Etats-Unis, qui avaient glissé à la seconde place en 2012, ont repris la tête du classement grâce au rebond de leur secteur financier, au grand nombre des innovations technologiques et d’entreprises prospères. Ils sont suivis de la Suisse, de Hong Kong, de la Suède, et de Singapour. Le Venezuela (60ème), l’Argentine (59ème) et la Croatie (58ème), ferment la marche.
L’Europe ne brille pas particulièrement dans ce palmarès. Hormis la Suède, l’Allemagne apparait à la 9ème position, le Danemark à la 12ème. Les autres pays européens sont pénalisés par les politiques d’austérité, estime le rapport.
La Belgique apparait au 26ème rang, alors qu'elle figurait au 25ème en 2012. Le rapport souligne ses bons résultats en termes de commerce international (elle est 11ème de ce point de vue) et pour le cadre sociétal qu’elle offre (15ème). Le pays est plombé par la baisse des investissements internationaux qui lui a fait perdre 6 rangs (du 5ème au 11ème), par le niveau de l’emploi (43ème). Mais c’est surtout dans le domaine fiscal que nous sommes les plus sanctionnés, puisque nous sommes 53èmes en matière de finances publiques, et même avant-derniers en matière de politique fiscale.
Les pays de la périphérie de l’Europe sont particulièrement mal classés, avec l’Italie à la 44ème place, l’Espagne à la 45ème, le Portugal à la 46ème, et la Grèce à la 54ème place. La France est 28ème.
« Alors que la zone euro continue de stagner, le retour solide des Etats Uni au sommet du classements de compétitivité et de meilleures nouvelles provenant du Japon, ont ravivé le débat sur l’austérité. Les réformes structurelles sont inévitables, mais la croissance demeure un pré-requis pour la compétitivité. De plus, la sévérité des mesures d’austérité a trop souvent tendance à diviser la population. Au final, les pays ont besoin de préserver la cohésion sociale pour générer de la prospérité », a estimé le professeur Stéphane Garelli, qui dirige le IMD World Competitiveness Center.
Voici le top 20 de ce classement (le classement complet est ici en .pdf) :
1/ Etats-Unis
2/ Suisse
3/ Hong Kong
4/ Suède
5/ Singapour
6/ Norvège
7/ Canada
8/ Emirats Arabes Unis
9/ Allemagne
10/ Qatar
11/ Taïwan
12/ Danemark
13/ Luxembourg
14/ Pays Bas
15/ Malaisie
16/ Australie
17/ Irlande
18/ Royaume Uni
19/ Israël
20/ Finlande
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=quels-sont-les-pays-les-plus-competitifs-du-monde&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoire | 03/06/2013
A lire: "Amerigo" Stefan Zweig
http://litterature-critiques-romans.blogspot.be/2012/03/amerigo-stefan-zweig.html
Écrit par : Sapanhine | 17/07/2013
Barack Obama propose d'amender le Patriot Act, héritage du président Bush
http://www.rfi.fr/ameriques/20130809-barack-obama-patriot-act-georges-bush
Affaire Snowden, tensions USA-Russie, guerre des drones, relance du processus de paix au P-O... La politique extérieure de Barack Obama est décryptée dans Matin Première avec Katya Long, chercheuse au Cevipol (ULB), spécialiste des États-Unis.
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_katya-long-est-l-invitee-de-matin-premiere?id=8065540&eid=5017893
Écrit par : L'enfoiré | 12/08/2013
Une réflexion sur l'Amérique à partir de France
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-ami-americain-139317
Écrit par : L'enfoiré | 12/08/2013
New-York Confidential Downtown Manhattan
À New York, chaque district possède son identité. Passionnés et fiers de leur appartenance à leur quartier, des habitants, commerçants, intellectuels, restaurateurs et activistes nous font découvrir les multiples facettes d'un même lieu, loin des circuits touristiques.
http://www.arte.tv/guide/fr/043140-000/ny-confidential?autoplay=1
Écrit par : L'enfoiré | 22/10/2013
Obama est à Bruxelles. Une occasion de s'entretenir au sujet de la relation entre Etats-Unis et Europe alors que la Russie est mise au ban des accusés.
C’est le climat de nouvelle guerre froide qui a contraint le président américain Barack Obama à se rendre en Europe.
En ayant attendu son deuxième mandat à la Maison Blanche pour venir en Belgique, le président Obama a alimenté les craintes d'une opinion européenne inquiète de cet apparent désintérêt de Washington pour son "vieil allié". Et ce dernier, mécontent, aligne les statistiques: depuis la fin de la Guerre froide il y a 25 ans, le président Obama a été le plus lent à rendre visite aux institutions européennes.
Bruxelles n'a plus accueilli de président des Etats-Unis depuis neuf ans, depuis le double sommet Otan et Europe-USA de 2005.
A plus long terme, depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, la Belgique a douze fois reçu le locataire de la Maison Blanche, dont cinq fois depuis la chute du Mur de Berlin. Il s’agissait de plusieurs sommets où le rendez-vous principal tournait autour des dossiers suivis par l'Otan: fin annoncée de la guerre froide, guerre dans les Balkans et missions en Asie centrale.
Mais il y a aussi eu des sommets euro-américains, comme celui de mercredi midi.
D'une certaine manière, Obama à Bruxelles, c'est un retour au grand classique comme si la voie asiatique n'était pas aussi praticable qu'attendu, et alors que la crise relative à l'Ukraine rappelait combien le front européen restait incertain.
BH : - Vous êtes aussi directeur du centre d’étude des crises et conflits internationaux. Barack Obama en Europe sur fond de relents de nouvelle guerre froide, est-ce que l’Europe c’est encore une priorité pour les Américains ?
AAC : - Oui, l’Europe reste une priorité pour les autorités américaines. L’Europe n’a jamais été abandonnée par les Etats-Unis mais effectivement, lors du premier mandat, il y a eu un certain shift, une certaine réorientation vers l’Asie et vers le Pacifique. Le président Obama a tout à fait assumé ce changement d’orientation et cette nécessité de prendre en compte l’Asie et le Pacifique comme une aire géographique importante et une aire géostratégique, une aire géopolitique importante pour les Etats-Unis. Mais l’alliance transatlantique qui date des années 40, de la fin des années 40 avec la signature du traité de l’OTAN en 1949, reste un axe majeur de l’action diplomatique américaine et Barack Obama sait que les Européens et les Etats européens sont des alliés centraux pour sa stratégie mondiale.
BH : - Les Américains se sentent toujours garants de l’ordre mondial issu de la deuxième guerre mondiale ?
AAC : - Les Américains savent bien qu’ils ont un rôle en tant qu’hyperpuissance et que dans le contexte actuel, s’ils ont envie de maintenir ce rôle, ça ne peut se faire qu’en coordination, en coopération et en harmonie avec leurs alliés européens.
BH : - Selon les médias américains, dans son discours aux Beaux-Arts de demain soir, le président américain devrait évoquer la renaissance transatlantique, c’est plus qu’un slogan ça ? Il y a vraiment une forme de renaissance transatlantique ces dernières années après avoir été disons un peu délaissée, notamment on a bien vu qu’avec la guerre en Irak et sous les années de George Bush, elle s’était fameusement détériorée cette relation transatlantique en tout cas avec la vieille Europe si on prend le concept, on peut parler d’une renaissance aujourd’hui ?
AAC : - Alors, très clairement, d’abord on verra exactement ce que dira le président Obama demain, mais ceci étant dit, très clairement, durant le mandat du président Bush, l’unilatéralisme de l’administration Bush, les aventures guerrières de l’administration Bush, notamment celles en Irak contre l’opposition d’un certain nombre de pays et de peuples européens, avaient créé une fracture entre l’Europe et les Etats-Unis et avaient créé un malaise. Le président Obama a dû réparer durant son premier mandat ce malaise dans les relations entre les Etats-Unis et l’Europe. L’idée de renforcer cette relation sur des bases saines et équilibrées dans le respect des partenaires, ce qui n’était pas tout à fait le cas de l’administration Bush, est effectivement un axe de travail qui est très important pour l’actuelle administration.
BH : - Et ça c’était l’axe déjà dominant annoncé de cette visite présidentielle en Europe et elle se fait sur fond donc de crise ukrainienne. Est-ce que les Européens et les Américains ont globalement la même approche du problème ukrainien ?
AAC : - Alors, déjà entre Européens il faudrait savoir si on a la même approche donc c’est déjà compliqué. Cette crise ukrainienne a plusieurs caractéristiques, c’est une certaine imprévisibilité, on n’avait pas vu venir cette crise dans son accélération et dans ses modalités donc il a fallu s’adapter très vite à une crise relativement imprévisible et à une action très rapide des autorités russes qui a pris de court très clairement les autorités américaines et les autorités européennes. Le but de la démarche à l’heure actuelle est effectivement d’essayer d’harmoniser les positions américaines et européennes mais, comme je vous l’indiquais, il faudrait aussi harmoniser les positions européennes et avoir une capacité d’action qui soit une capacité d’action claire, consistant à ne pas rompre les ponts bien entendu avec Moscou parce que c’est tout à fait impossible mais à montrer aux autorités russes qu’il y a un certain nombre d’attitudes et de dynamiques qui sont très préjudiciables à l’équilibre mondial.
BH : - Est-ce que l’Europe a le même intérêt que les Américains à isoler la Russie sur la scène internationale comme on l’a vu avec ce geste d’exclure la Russie du G8 qui devient donc G7 ? Parce que les Européens sont quand même dépendants commercialement et énergétiquement beaucoup plus que les Américains de la Russie…
AAC : - Je pense que personne n’a intérêt à exclure la Russie du jeu mondial : la Russie est membre permanent du Conseil de sécurité, la Russie a l’arme nucléaire, elle est une puissance et Vladimir Poutine, depuis qu’il est au pouvoir même avec l’intermède Medvedev, a replacé la Russie au centre de l’actualité mondiale, on l’a bien vu sur le dossier syrien donc personne n’a intérêt à exclure la Russie. Cependant, dans ce cadre-là, une action coordonnée entre les Européens et les Américains viserait néanmoins à faire que la Russie accepte de jouer selon un certain nombre de règles et accepte de respecter un certain nombre de règles. Donc exclure la Russie ce n’est pas le but, je pense, de la démarche, empêcher que la Russie revienne à des politiques un peu soviétiques ou " soviétisantes ", je pense que c’est peut-être le but, effectivement.
BH : - L’idée, si on regarde ça d’un peu loin, les plus menacés quelque part dans l’histoire ce sont les Européens mais c’est eux qui freinent le plus notamment par rapport aux sanctions économiques parce qu’ils se rendent bien compte qu’ils seraient aussi frappés par ça, beaucoup plus que les Américains…
AAC : - Il est clair que, que ce soit pour le commerce gazier ou pour les échanges commerciaux, l’Europe est quand même très concernée par son voisinage avec la Russie. Un certain nombre de pays de l’Union Européenne sont frontaliers de la Russie donc il n’y a aucun intérêt à créer une dynamique de déstabilisation des relations avec la Russie. Mais en contrepartie, il n’y a aucun intérêt non plus à accepter que la Russie mette en œuvre des politiques qui pourraient se développer de manière de plus en plus agressive ou en tout cas de plus en plus déstabilisatrice dans la région donc c’est un équilibre très difficile à trouver et je pense que le président Obama essaie de trouver avec les dirigeants européens la façon de réintégrer la Russie dans le giron international, d’ailleurs la Russie est plutôt suspendue du G8 que totalement exclue, mais pour faire comprendre par exemple que la Russie fait toujours partie de la communauté des nations, on a appris que pour les célébrations du 6 juin 44, du débarquement de juin 44, la Russie serait invitée au nom du prix du sang qui a été versé durant la seconde guerre mondiale. Donc voilà, on essaie de trouver les modalités, de ne pas totalement exclure la Russie mais de lui indiquer que ce qui est en train de se passer est quand même très préjudiciable à la stabilité de l’ordre mondial.
BH : - Reste que, c’est peut-être une analyse de surface, vous allez nous le dire, quand on regarde l’approche des révolutions arabes, l’approche du cas syrien notamment ou iranien aussi, Américains et Européens agissent si pas de concert en tout cas de manière assez coordonnée, on peut parler plus qu’avant d’un camp occidental où les Américains et les Européens se retrouvent contre en l’occurrence la Russie ou la Chine dans d’autres dossiers. C’est plus vrai qu’avant, ce camp occidental est ressoudé ?
AAC : - Il est clair que depuis l’arrivée du président Barack Obama, il y a plus d’harmonie dans la relation entre les deux rives de l’Atlantique. Cette harmonie avait été très méchamment ébréchée par le président Bush et notamment son ministre de la Défense, Donald Rumsfeld, la politique du président Obama a été de restaurer cette relation parce qu’il a bien compris, même si on a eu l’impression qu’il négligeait peut-être un petit peu l’Europe, il a bien compris que les partenaires européens étaient des partenaires fiables, des partenaires anciens et des partenaires historiques des Etats-Unis et donc oui, sur un certain nombre de dossiers, avec quelques difficultés, parce que sur le cas syrien ça n’a peut-être pas été très homogène, avec quelques difficultés, il y a effectivement un camp qui s’est ressoudé et souvent un camp se ressoude face à la menace, face au danger, face au péril, c’est assez classique.
BH : - Et pourtant, il y a quand même des assiettes cassées, les écoutes massives de la NSA, révélées par Edward Snowden, c’est un gros point de friction entre toute une série de pays qui sont largement écoutés et les Etats-Unis, il n’y a pas que les Européens qui sont fâchés et qui sont en disgrâce avec les Etats-Unis à ce sujet-là, on va parler de ça ? C’est au menu des discussions avec le président Obama ?
AAC : - En tout cas, on en a déjà parlé. Madame Merkel, le président Hollande en ont parlé. Donc là il est clair que le président Obama sait que ça a provoqué un certain trouble et que dans le couple sur les deux rives de l’Atlantique c’est un sujet qui a quelque peu perturbé une des parties et qu’il faudra quand même réévaluer cela de façon à ce que de telles situations ne se reproduisent plus au risque de perpétuer quand même une crispation assez forte notamment au niveau des dirigeants.
BH : - Alors, il y aura un volet aussi purement peut-être plus belge à ce voyage avec la visite du cimetière américain de Waregem, c’est un symbole important ça pour Barack Obama ?
AAC : - C’est un symbole important pour Barack Obama, pour les Américains, pour l’histoire de la relation transatlantique. Aux Etats-Unis, quoi qu’on en dise, l’histoire ça compte et l’histoire de la seconde guerre mondiale, l’implication américaine dans le cadre de la première guerre mondiale et de la seconde guerre mondiale, l’histoire et l’implication américaines sur le territoire européen, l’implication et le fait que les Etats-Unis aient agi pour libérer l’Europe et pour mettre fin à des conflits mondiaux, c’est un point important effectivement.
BH : - Juste un mot peut-être sur la Belgique, on a vu que notamment, si on remonte à il y a quelques années avec la loi de compétence universelle et aux années 80 avec la crise des euromissiles, il y a parfois eu des tensions, est-ce qu’on peut dire qu’aujourd’hui on est dans un contexte tout à fait différent et largement apaisé entre la Belgique et les Etats-Unis ?
AAC : - A priori, il n’y a pas de tension majeure entre la Belgique et les Etats-Unis et l’action des diplomates américains en Belgique est toujours très active, toujours très dynamique et il n’y a pas véritablement de point de friction majeur.
BH : - Et Bruxelles qui se renforce dans son statut de capitale diplomatique certainement européenne et peut-être deuxième capitale diplomatique mondiale, le G7 qui va se tenir à Bruxelles bientôt ?
AAC : - C’est très clair : Bruxelles en tant que capitale diplomatique au niveau des institutions européennes, au niveau de l’OTAN, au niveau effectivement du G7 et d’ailleurs Bruxelles, dans les jours qui viennent, va être encore une capitale diplomatique importante avec beaucoup d’activités internationales, Bruxelles reste et redevient de manière de plus en plus visible et évidente, y compris pour les Américains, une capitale internationale majeure.
http://www.rtbf.be/video/detail_l-invite-de-bertrand-henne-amine-ait-chaalal-25-03-14?id=1905584
« La Russie est une puissance régionale qui met en difficulté ses voisins non du fait de sa force mais de sa faiblesse. Lorsque j’entends une analogie avec le Kosovo où des milliers de personnes étaient massacrées par leur gouvernement, c’est une comparaison qui n’a absolument aucun sens », a déclaré M. Obama, lors d’une conférence de presse à La Haye.
Écrit par : L'enfoiré | 25/03/2014
Le discours de Barack Obama a commencé.
Les phrases importantes seraient:
"L'avancé de la technologie nous permet d'améliorer la façon dont nous gérons les conflits."
"L'Amérique et l'Europe se sont associées pour ne plus commettre les erreurs du passé et créer un monde de paix."
"Ce matin, au cimetière, je me suis rappelé comment la guerre entre des populations peut envoyer une génération à la mort."
"Le peuple d'Europe est plus sûr et prospère parce que nous avançons ensemble."
"La Russie contredit le fait que les personnes peuvent choisir par elle-même leur future."
"Ni l'Amérique, ni l'Europe n'est intéressée par le contrôle de l'Ukraine. Nous voulons juste que chaque personne puisse faire ce qu'elle veut."
"Tant que nous restons unis, la Russie verra qu'elle ne peut pas tout diriger."
"Les grands pays ne peuvent pas persécuter les plus petites pour imposer leurs ethnies."
"Nous sommes de humains avant tout et nous assumons nos choix."
"Nous nous rendons comptes des sacrifices que des personnes ont fait lors de la Deuxième Guerre Mondiale, et nous leur rendons hommage."
"Nous croyons que la Russie va accepter de coopérer avec un respect mutuel."
"Ce n'est pas parce que la Russie à une longue histoire avec l'Ukraine qu'elle peut se permettre de déterminer son futur."
"Il y aura toujours des voix pour nous dire que ce qui se passe dans le monde ne nous regarde pas, que ce n'est pas notre responsabilité."
"La situation en Ukraine n'a pas de réponse facile."
"Ne pensez pas une seconde que votre propre sécurité et décidé par votre pays, votre ethnie."
"Le succès de nos idées ne dépend que de nous."
"Nous vivons dans un monde où nous devons nous battre pour nos idées."
"Au lieu d'avoir peur des immigrants, nous pouvons les accueillir."
"C'est à nous de voir quel monde nous voulons laisser derrière nous."
http://www.lesoir.be/505104/article/actualite/belgique/2014-03-26/suivez-discours-barack-obama-bozar-direct
Écrit par : L'enfoiré | 26/03/2014
Des réflexions dans tous les sens:
Le message général serait donc que la solidarité entre l'Europe et les USA, rend l'Europe plus fort.
Le talent d'orateur d'Obama, toujours sans papier devant les yeux, est, sans conteste, c'est fort. Nos hommes d'Etats devraient en prendre de la graine.
Une visite manifeste l'ouverture aux dialogues avec le lien transatlantique qui renaît, mais pourquoi si tard et pourquoi via la NSA entre temps?
Une visite de la CE, pour tester le jusqu'auboutisme de l'Europe vis-à-vis de la Russie alors que les intérêts économiques plus importants de l'Europe, fallait le faire.
Tout le monde sait qu'Obama plus intéressé par l'Asie. La visite à la CE n'était donc pas prévue. Et seulement l'actualité a dû changer l'agenda.
Une étrange impression d'enfoncer des portes ouvertes, dans certaines paroles du discours.
Une déconnexion avec les citoyens du monde, reste perceptible.
Bruxelles, la grande inconnue d'Obama, avant ce jour.
La visite du seul cimetière américain en Belgique pour les 368 Américains tombés à la fin de 1918, un peu court.
L'immigration mexicaine si ce n'est pas de l'immigration, c'est quoi alors?"
Rendez-vous au G7 en juin.
Avec humour, cela peut donner une déception:
http://www.rtbf.be/video/detail_cafe-serre-d-alex-vizorek-27-03-14?id=1906178
Écrit par : L'enfoiré | 26/03/2014
L'humour d'Alex a eu son répondant ce matin avec Laurence
http://www.rtbf.be/video/detail_cafe-serre-de-laurence-bibot-28-03-14?id=1906464
Écrit par : L'enfoiré | 28/03/2014
Une leçon de rhétorique avec Obama
"L'émotion du discours d'Obama n'était pas dans la langue ou de style», explique Vincent Stuer, rédacteur de discours pour le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, «non, le public a été touché par le contenu". Stuer pour Standard a analysé les points saillants du discours au Bozar. Quelques leçons de maître rhéteur Obama.
1. Parlez au bon rythme
"Barack Obama est évidemment un orateur magistral. Quelques centaines de mots par minute, un rythme idéal, mais extrêmement difficile à tenir
"Le calme avec lequel il parle, les pauses qu'il a laissé ... Cela donne un sens supplémentaire aux mots. C'était une grande réussite. "
2. Choisissez votre moment de parler
Une expression est plus que du texte, il s'agit d'un événement. Le moment de l'intervention a également été bien choisi. Il y avait une dynamique créée par la crise en Ukraine et les tensions avec la Russie. Coupler la visite à Flanders Fields Cemetery à Waregem, ensemble au moment opportun de la parole ".
3. Sachez à qui vous parlez
Le discours au Bozar était totalement différent de la plupart des discours d'Obama. Ils vont normalement sur les affaires américaines ou des questions de partis politiques. Et puis il a ajouté beaucoup d'émotion, très peu d'émotion dans son langage et le ton. mais contenue .
Repris par le public, les gens ont été saisis par le contenu.
Il y a cinq ans, Obama avait parlé déjà à Strasbourg. C'était un discours mémorable, qui était plein de "fighting spirit". Il a ensuite été porté sur l'Union européenne, dont il avait organisé des applaudissements.
"Hier, c'était juste à la fin, une ovation debout. Cela a été fait délibérément. Le discours au Bozar était très cérébral, rationnel, raisonnement plus de raison. "
4. Faites votre remarque ...
Fait intéressant, si vous regardez le "nuage de mots" que l'Europe aussi grand en commun. Mais contrairement au discours à Strasbourg en 2009, Obama a parlé hier pas à travers l'Europe. L'Union européenne a été nommé qu'une seule fois.
"Si c'était à propos de l'Europe, il s'agissait de l'unité entre les Etats-Unis et en Europe. Cette unité est sa stratégie vers la Russie et la crise en Ukraine.
Comme dans The Guardian, il a écrasé de son mépris et été magistral dans sa réprimande de la Russie. D'une manière calme, presque "magistrale
5. Réfutez les critiques ...
Courageux - et donc très intéressant -, d'évoqué les contre-arguments. Obama a parlé du Kosovo et l'invasion de l'Irak: la Russie cite arguments pour légitimer l'occupation de la Crimée. Il faut du courage pour parler et miner davantage.
6. Une touche personnelle aide
Un autre élément important dans son discours pour le rendre personnel. Même si c'était un texte cérébrale, il a néanmoins mis des relations avec des personnes humaines. Par exemple, la référence à Laura, la jeune femme qui lui a fait une blague avait annoncé "ne soyez pas nerveux." en faisant référence à sa propre famille et à son enfance. Sur les Ukrainiens, "Nous n'avons jamais eu de liens avec eux, mais nous les connaissons."
http://www.standaard.be/cnt/dmf20140327_01043592?_section=60669083&utm_source=standaard&utm_medium=newsletter&utm_campaign=avondupdate&M_BT=134556730
Écrit par : L'enfoiré | 28/03/2014
Article qui me parait intéressant:
Les religions : des armes de destruction massive
http://www.agoravox.fr/actualites/religions/article/les-religions-des-armes-de-150679
Écrit par : L'enfoiré | 14/04/2014
les religions "apaisées" comme les chrétiennes ou bouddhistes calment le jeu par leur tolérance , la musulmano-islamico-salafisto-etc est effectivement une arme de destruction massive à l'instar du socialisme 100 vierges d'un coté demain on rase gratis de l'autre ...
Écrit par : zelectron | 05/07/2014
Bonjour zelectron,
Parfois un article sur Avox sort provocateur.
Ceux de Duguet sont du genre.
Duguet, entre deux eaux, se cherche une vérité.
Cela fait réagir les commentateurs.
Les commentaires sont parfois plus intéressants que l'article en lui-même
Le dernier était dans la note
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/il-faut-enterrer-descartes-153938
Écrit par : L'enfoiré | 05/07/2014
4 Juillet: fête nationale américaine
Un avis sur le pays
http://www.dailymotion.com/video/x20suo6_paul-jorion-le-temps-q-il-fait-le-vendredi-4-juillet-2014_news
Écrit par : L'enfoiré | 05/07/2014
le "guru" popol parle ...
Écrit par : zelectron | 05/07/2014
Bien d'accord. Comme un prophète parfois.
C'est ce que je lui reproche. Ses fans croient marcher sur l'eau
Mais, comme d'habitude, j'écoute et je compte les ponts positifs et négatifs.
Écrit par : L'enfoiré | 05/07/2014
ETATS-UNIS, LA LOI DES ARMES
Chaque année aux Etats-Unis, trente mille hommes, femmes et enfants meurent sous les balles de tueurs, fous ou pas. Les tueries dans les écoles et autres fusillades relancent régulièrement le débat sur la très libérale législation américaine en matière de vente et de détention d’armes. Mais rien ne change, tant est puissant le lobbying des producteurs et marchands d’armes.
Les tueries par armes à feu dans les écoles américaines se multiplient, comme celle qui a coûté la vie à vingt enfants et six enseignants le 14 décembre 2012 à Newton (Connecticut). Un massacre suivi par soixante-six fusillades – dont la dernière dans un lycée de Seattle le 24 octobre – pour un bilan de quarante-cinq morts et soixante-treize blessés. Chaque année, trente mille hommes, femmes et enfants meurent sous les balles de tueurs, fous ou pas, aux États-Unis, comme si le pays vivait une guerre civile permanente, fomentée par l’industrie de l’armement. Adam Lanza, l’auteur du bain de sang de Newton, avait acheté, tout à fait légalement, la version civile d’un fusil d’assaut militaire en vente libre. Alors que Barack Obama et nombre de citoyens étaient sous le choc, le vote d’une réglementation plus rigoureuse a été une ultime fois envisagé. Mais deux ans après, rien n’a changé, tant est puissant le lobbying des producteurs et marchands d’armes, et celui de la NRA (National Rifle Association). Comble du paradoxe : chaque drame relance la vente d’armes, puisqu’"il faut bien se protéger". Depuis 1791, le deuxième amendement de la Constitution américaine garantit ainsi à chaque citoyen américain le droit de porter une arme. Le documentaire s’attache plus particulièrement au profil des meurtriers – souvent des adolescents et jeunes hommes blancs frustrés – ainsi qu’aux modalités qui leur ont permis d’acquérir leur artillerie fatale
http://www.arte.tv/guide/fr/050776-000/etats-unis-la-loi-des-armes?autoplay=1
Écrit par : L'enfoiré | 03/12/2014
Cette année, le 'Black Friday' a révélé la pauvreté des Américains
On s’attendait à ce qu’il soit euphorique… mais aux Etats-Unis, le « Black Friday », de cette année aura finalement été très décevant. Le Black Friday, qui fait suite au repas de Thanksgiving, est un jour de promotions commerciales qui débute la saison des achats de Noël. C’est donc une journée commerciale très importante pour les Américains, qui témoigne de la confiance des consommateurs.
Mais cette année, en dépit des prévisions très optimistes, les ventes ont été en recul de 11% par rapport à l’année dernière. Le lundi qui suit le Black Friday, le Cyber Monday, a également été décevant, avec une hausse des ventes de 8% par rapport à l’année dernière, moins que prévu.
Un pouvoir d'achat limité
Brad Anderson, l’ex-CEO of Best Buy, une chaîne de distribution de produits électroniques grand public, a expliqué à la chaîne américaine CNBC que les consommateurs « se sentaient encore contraints dans leurs dépenses », ce qui pouvait augurer de fêtes de fin d’année assez moroses.
« Les clients des boutiques dépensent plus volontiers les dollars dont ils disposent sur des catégories de produits que nous ne vendons pas, comme les voitures, les frais de santé, l’électronique et l’équipement pour la maison », a expliqué Karen Hoguet, CFO de Macy’s, une chaîne de magasins basée à New York, lors d’une conversation téléphonique avec des investisseurs.
Un rapport de la Deutsche Bank montre que les seuls magasins qui ont rempli ou dépassé leurs objectifs de ventes sont des « hard discounters » tels que Family Dollar et Kohl, ce qui montre qu’en dépit de la hausse de leur pouvoir d’achat liée à la baisse de leurs coûts de l’énergie, beaucoup de foyers américains surveillent leurs dépenses.
Se constituer une épargne de précaution
Lindsey Piegza, Economiste en chef chez Sterne Agee, apporte les explications suivantes : d’abord, les ménages se sont habitués à la baisse de leur facture d’énergie, et désormais, ils l’ont prise en compte dans leur budget, ce qui signifie que son influence sur leurs habitudes de consommation est devenue faible, voire nulle. En outre, ce bénéfice a souvent été compensé par des hausses dans d’autres postes de leur budget, comme les frais de logement et des services publics.
Les primes d’assurance ont par exemple augmenté d’entre 39% et 56% depuis le début de l’année 2013, ce qui correspond en moyenne à une hausse de 230 dollars pour une famille moyenne (environ 173 euros).
La morosité du marché du travail n’a rien arrangé, ajoute Piegza. Les augmentations de salaires sont encore modestes et les consommateurs sont tentés de se constituer une épargne de précaution avec les économies qu’ils ont réalisées grâce à la baisse des coûts énergétiques pour se prémunir contre les risques inhérents au maintien de cette conjoncture morne.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=cette-annee-le-black-friday-a-revl-la-pauvret-des-amricains&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 04/12/2014
Aux Etats-Unis, un litre d'essence ne coûte plus que 42 cents
Une station service Oncue Express, située dans l'État américain de l'Oklahoma, vendait hier le gallon d’essence (un gallon correspond à 3,785 litres) à un prix de 1,99 dollars. C’est la première fois depuis juillet 2010 qu’une station propose un gallon d’essence pour un prix inférieur à 2 dollars.
Le prix moyen de l'essence à la pompe est tombé à 2,74 dollars en moyenne par gallon aux États-Unis, soit environ 20% de moins cher que l’année dernière.
La semaine dernière, l’OPEP a décidé de maintenir la production de pétrole à son niveau actuel alors que la demande mondiale pour celui-ci est en baisse, en raison du ralentissement de la croissance en Chine et en Europe, mais aussi de l’arrivée sur le marché du pétrole de schiste produit aux Etats-Unis et au Canada. En conséquence, les cours du pétrole continuent de baisser, et aujourd'hui, un baril de pétrole coûte environ 37% de moins qu'il y a cinq mois.
15% des stations service des États-Unis proposent désormais du carburant à moins de 2,50 dollars le gallon (soit 66 cents le litre), il est probable que beaucoup vont suivre l’exemple d’Oncue Express.
En Belgique, le prix a chuté de 18% au cours des six derniers mois, ce qui fait de notre pays le 10ème le plus cher du monde en termes de prix de l’essence. Nos voisins du Nord sont moins bien lotis. Il n’y a guère que dans 4 autres pays que l'essence est plus chère qu’aux Pays-Bas : en Italie, à Hong Kong, en Turquie et en Norvège. La Suisse est 12ème du classement, la France, 22ème, et l’Allemagne, 15ème.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=aux-etats-unis-un-litre-dessence-ne-coute-plus-que-42-cents&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 04/12/2014
'Les trois facteurs qui menacent la domination américaine dans le monde'
Aux Etats-Unis, les chiffres de l’emploi décevants de la semaine dernière (126.000 nouveaux emplois alors qu’on en attendait 245.000) ont relancé le débat sur la robustesse de l'économie américaine. Certains analystes voient dans ces chiffres un ralentissement temporaire de la croissance qui s’explique principalement par l'hiver rigoureux que les États du Nord ont connu; d'autres pensent que les chiffres marquent le début d'un véritable ralentissement, parce que les fondamentaux ne sont toujours pas sains.
Malgré la baisse du chômage, la croissance économique américaine au premier trimestre s’est établie autour de 1%. Ceci est principalement dû à un dollar fort, dont la valeur a augmenté de 25% au cours des 9 derniers mois, et dans l'industrie, les effets positifs des faibles cours du pétrole ont été complètement rognés. Ce dollar fort n'a pas seulement une incidence sur les exportations, mais il grignote aussi les marges dans d'autres industries.
Les optimistes pensent que l'économie devrait être meilleure au deuxième trimestre 2015, parce que la situation des consommateurs s’améliore de plus en plus.
La bourse américaine stagne à nouveau depuis le début de cette année. Même si elle a atteint des niveaux record, on a rarement observé un écart aussi spectaculaire avec les bourses européennes. Au cours du premier trimestre, les actions américaines ont enregistré des performances inférieures de 20% à celles des actions européennes.
La parité de l’eurodollar quant à elle s’est fixée à près de 1,08 dollar contre un euro, contre 1,05 dollar à la mi-mars.
Selon Larry Summers, l'ancien ministre des Finances des Etats-Unis (1999 - 2001) sous Bill Clinton, il est temps que l'Amérique comprenne que le monde économique a changé. Dans une lettre ouverte – intitulée « Time US leadership woke up to new economic era » (‘Il est temps que les dirigeants américains s’éveillent à la nouvelle ère économique’), il observe que les Etats-Unis se sont montrés incapables de convaincre leurs alliés traditionnels, y compris le Royaume-Uni, ne pas s’associer à la création de l’Asian Infrastructure Investment Bank (AIIB), une banque de développement créée par la Chine, vouée à devenir une rivale de la Banque mondiale. Depuis les Accords de Bretton Woods, il n’y avait jamais eu un tel évènement pour témoigner du déclin de l’influence des Etats-Unis dans le monde, note-t-il. Or, avec la Chine qui s’impose de plus en plus comme une concurrente des Etats-Unis en matière d’influence, et l’arrivée des pays émergents qui représentent maintenant la moitié de la production mondiale, l’architecture économique nécessiterait un ajustement important.
Mais selon Summers, trois autres facteurs menacent la domination américaine dans le monde:
- L'éternelle fracture entre républicains et démocrates, qui bloque toute nouvelle avancée en matière de législation commerciale et de financement d’organisations internationales, qui empêche les Etats-Unis d’être en position de jouer un rôle décisif dans la construction du système économique international.
- Les intérêts de la classe moyenne, qui reste le moteur de l'économie, ont été négligés. « Il semble parfois que l’ordre du jour -international combine les inquiétudes de nos élites concernant des sujets tels que la propriété intellectuelle, la protection des investissements et l'harmonisation des réglementations avec les préoccupations morales concernant la pauvreté mondiale et la postérité, tout en offrant très peu pour ceux qui se situent au milieu. »
- Nous pourrions désormais vivre dans un monde où le capital est abondant, et les pressions déflationnistes, importantes. Summers pense que les taux d'intérêt resteront proches de 0% jusqu'en 2020, avec une demande qui pourrait rester anémique pendant un certain temps. Les États-Unis doivent donc se tourner vers des politiques destinées à favoriser les investissements, et non pas l’austérité, conclut-il. Dans le système actuel, la pression s’exerce sur les pays emprunteurs, mais la nouvelle situation exige que les pays qui enregistrent des excédents fassent leur devoir.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=les-trois-facteurs-qui-menacent-la-domination-americaine-dans-le-monde&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 09/04/2015
'Une proportion toujours croissante de travailleurs est condamnée à vivre le 'Cauchemar Américain''
Le rêve américain promet qu’une combinaison d’éducation, de travail dur, et d’un bon comportement permet à n’importe quel citoyen modeste d’accéder au succès, et cela a fonctionné pendant des années. Mais avec les progrès économiques, les conditions de marché ont changé, et de plus en plus de gens seront laissés de côté par le système, affirme le self made man américain Warren Buffett dans le Wall Street Journal. Buffett est le fondateur et CEO de la firme d’investissement Berkshire Hathaway, il est aussi accessoirement le troisième homme le plus riche du monde, avec une fortune estimée à 71 milliards de dollars en 2015, d'après Forbes.
En 1982, lorsque la première liste des 400 personnalités les plus riches de Forbes a été publiée, la fortune totale cumulée des individus qui y figuraient atteignait 93 milliards de dollars. Aujourd’hui, les 400 personnalités les plus riches combinent 2300 milliards de dollars d’actifs, soit une hausse de 2400% en un peu plus de 30 ans. Simultanément, le revenu moyen par foyer n’a progressé que de 180%. Désormais, de plus en plus d’Américains vivent le « cauchemar américain » : bien qu’ils se comportent bien et qu’ils travaillent dur, ils parviennent à peine à gagner leur vie. Depuis 1982, la proportion d’Américains qui vivent en dessous du niveau de pauvreté n'a que très faiblement évolué, passant de 15% à 14,5%.
« Il n’y a pas de complot derrière ce fait déprimant : les pauvres ne sont absolument pas pauvres parce que les riches sont riches. Et on ne peut pas dire non plus que les riches ne sont pas méritants. La plupart ont contribué au bien-être américain avec de brillantes innovations, ou une expertise managériale. Nous vivons tous beaucoup mieux grâce à Henry Ford, Steve Jobs, Sam Walton [le fondateur de la chaîne de supermarchés américaine Wal-mart], et les gens de cette trempe», écrit Buffett.
Il explique que l’écart grandissant que l’on observe entre les plus riches et les plus pauvres est une conséquence inéluctable de l’économie de marché d'un pays développé. Il rappelle qu’il y a 200 ans, lorsqu’on ne trouvait que des machines peu élaborées et des animaux pour faire le travail, les écarts de productivité entre les individus étaient très faibles, quelque soit leur niveau de compétences. Tout le monde pouvait faire peu ou prou le même travail, les individus étaient pratiquement interchangeables, et la main d’œuvre disponible correspondait bien aux besoins du marché du travail.
Mais aujourd’hui, les choses ont changé, et les gens qui disposent de talents spéciaux sont désormais bien mieux payés que ceux qui ne peuvent faire état que de compétences plus ordinaires. Du coup, les écarts de salaires entre ces deux catégories s’accroissent de plus en plus rapidement. Les emplois les plus intéressants sont de moins en moins accessibles aux personnes qui ne disposent que de compétences communes.
Ce ne sont ni le système de l’économie de marché ni les individus les moins doués qui sont responsables de cette inadéquation du marché du travail, mais le fait que le moteur économique réclame des talents de plus en plus sophistiqués, tout en éliminant progressivement le besoin de recourir à des individus moins qualifiés pour exécuter des tâches basiques.
Pour y répondre, il faurait que tout le monde ait accès à une éducation de qualité. Mais ce n’est pas une panacée, et le meilleur système éducatif du monde ne pourra pas éviter qu’une partie croissante de la population se retrouve condamnée à ne gagner qu'une maigre subsistance.
« La réalité brutale, c’est que dans un système d’économie avancée, orienté vers des compétences physiques ou mentales ou non, un très grand nombre de personnes seront laissées pour compte », écrit Buffett.
Il recommande donc la mise en place d’un revenu minimum qui permette à chaque personne décidée à travailler de bénéficier d’un niveau de vie correct. Mais ce revenu minimum ne devrait pas créer de distorsion économique. En particulier, il ne devrait pas dépasser le salaire minimum versé par les entreprises, pour éviter qu’il n’empêche les gens les moins qualifiés de retrouver du travail. Mais dans ce cas, il ne permettrait pas réellement de sortir les travailleurs les moins payés de la pauvreté.
Buffett propose donc d’étendre le système de l’Earned Income Tax Credit (EITC), un système qui permet de rétrocéder des impôts aux Américains qui déclarent les revenus les plus modestes. Ce système n’a pas d’impact négatif sur le marché du travail et sur l’emploi, puisqu’il est progressif ; un employé qui se voit accorder une augmentation de salaire n’est jamais perdant : le bénéfice de son EITC est réduit, mais il est compensé par un revenu supérieur.
« Remplaçons le Cauchemar Américain par une promesse américaine : l’Amérique accordera une vie digne à toute personne disposée à travailler »
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=une-proportion-toujours-croissante-de-travailleurs-est-condamnee-a-vivre-le-cauchemar-americain&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 30/05/2015
Les Etats-Unis sont tenus de défendre 67 pays en cas de guerre, dont la France, la Belgique, et... Cuba
Les États-Unis sont théoriquement tenus de défendre 67 pays – soit près d’un quart de la planète -, au cas où ils se retrouveraient impliqués dans une guerre, comme conséquence d’une série de traités et d’accords extrêmement complexes.
C’est ce qui ressort de l’étude « The Mythe of Entangling Alliances » de Michael Beckley, politologue à l'Université Tufts.
Il n’est pas très étonnant de constater que les USA se soient engagés à intervenir pour défendre un certain nombre de pays, qui sont également signataires de L’OTAN, dont la France, la Belgique, mais aussi Israël, par exemple. En revanche, la présence d’autres pays, et notamment de Cuba, est bien plus étonnante.
Évidemment, ces exigences légales ne conduisent pas toujours à des actions militaires, surtout quand le pays allié des Américains n’est pas attaqué sur son propre territoire.
Au cours des 165 premières années de son existence, les Etats-Unis n’avaient signé qu’un seul accord de défense mutuelle. Les pères fondateurs de l'Amérique, dont Jefferson, se méfiaient de ce genre d'alliances compliquées, et avaient averti de leurs conséquences. Cependant, la conclusion de Beckley est claire:
Aujourd’hui, les guerres américaines sont moins le résultat de ces traités, que d'une tendance des dirigeants américains à définir les intérêts nationaux au sens large, à surestimer l'ampleur des menaces étrangères et à sous-estimer le coût de l'intervention militaire. »
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=les-etats-unis-sont-tenus-de-defendre-67-pays-en-cas-de-guerre-dont-la-france-la-belgique-et-cuba&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 02/06/2015
We are just back from the States.
Now, about the trip to Las Vegas, it was amazing.
Or, quoting the Americans f...kin amazing. ( sorry about the bad language)
I went with no expectations but I enjoy every moment since is so different from what I have seen so far
We spent some days in the old part and some in the new and flashy part. Enter in all the fancy hotel to analyze the decoration
The one that impress me more was the Luxor,
It is a pyramid .....with no columns inside....a pyramide.
The most beautiful..The Winn hotel.
We gambled and we won 60 dollars and something
We walked every day at least 10km, between hotels and shopping and the casinos.
The people very nice and polite.
I was impressed.
All the infrastructures with instructions and warning signs. So easy ....
I suffered a bit without the coffee but red bull gives you the kick anyway
It was very strange the breakfast concept, almost lunch like and the portions served, enough to feed the army.
It is a city made to have fun and spend money and it is called sin city ..but only if you want to sin.
That is, no one bothers you unless you want to be bothered.
I was searching for a book store , regular one, no books there.
No one goes to l.v to read.
Silly me! I have found one but selling old books luxury style.
The trip to grand canyon was amazing since we cought, surprise, snow
I felt a grain of sand just looking at the canyon
we returned tired but pleased with our great exotic crazy adventure.
Tomorrow I'll send you some pictures since in this phone I don't have any.
Hugs
Écrit par : Mihaela | 19/03/2017
L’anglais n’est pas la langue officielle des États-Unis
Plus de 350 langues différentes sont parlées dans le pays
Lorsqu’il s’agit des États-Unis, tout le monde sait qu’une grande majorité de la population de ce pays parle l’anglais. D’ailleurs, les Américains ont tellement adopté cette langue qu’on la différencie de l’anglais britannique. Pourtant il faut savoir que l’anglais n’est pas leur langue officielle.
Bien que l’anglais soit effectivement la langue dominante aux États-Unis, aucun texte dans la Constitution américaine ne dit qu’il s’agit de la langue officielle du pays. En fait, la vérité étant que les États-Unis n’ont tout simplement pas de langue officielle. En effet, quand les Pères fondateurs ont rédigé la constitution du pays, ils n’ont vu aucune utilité à définir une langue officielle.
Dans les faits, 32 États ont promulgué des lois donnant un statut officiel à l’anglais, mais aucune loi de ce type n’existe au niveau fédéral. Bien que l’anglais soit la langue principalement parlée aux États-Unis, elle est loin d’être la seule. En fait, pas moins de 350 langues différentes sont parlées à travers le pays. Sans surprise, la langue la plus couramment utilisée autre que l’anglais est l’espagnol, suivie du chinois, du tagalog, du vietnamien et de l’arabe.
Quant à savoir pourquoi aucune langue officielle n’a été proclamée jusqu’à présent, ni le gouvernement fédéral ni la Constitution des États-Unis n’ont donné d’explications sur le sujet. Cependant, plusieurs raisons ont été avancées pour expliquer cette situation. Le pays est diversifié et compte de grandes populations parlant différentes langues. Ainsi, déclarer une langue comme langue officielle n’est pas pratique et ignore la diversité linguistique historique et actuelle des États-Unis.
https://dailygeekshow.com/anglais-langue-etats-unis/
Écrit par : L'enfoiré | 04/12/2019
Rêveurs d’Amérique
Les Européens au Nouveau Monde
Considérés comme le pays de tous les possibles, les États-Unis ont attiré au XIXe siècle quelque 30 millions d’Européens. Ces hommes et femmes ont abandonné leur terre natale pour échapper le plus souvent à la misère ou à la répression, et certains dans l’espoir de faire fortune de l’autre côté de l’Atlantique.
Les Espagnols, les premiers à l’époque à s’installer en Floride, y ont laissé un important héritage linguistique : environ 50 millions d’Américains peuvent aujourd’hui se targuer d’avoir le castillan comme langue maternelle, soit davantage que l'ensemble de la population espagnole actuelle. La deuxième grande vague d’immigration européenne est originaire de Grande-Bretagne. Ses pionniers se sont établis principalement en Virginie et dans le Massachusetts ; deux colonies radicalement opposées qui se sont affrontées lors de la sanglante guerre de Sécession. Alors que dans les États du Sud la prospérité des grands propriétaires terriens est indissociablement liée à l’esclavage, les États du Nord, majoritairement peuplés de protestants, deviennent des centres industriels. Se développant grâce à une main-d'œuvre encadrée et rémunérée, ils vont progressivement donner naissance au rêve américain : celui de devenir millionnaire en un claquement de doigts.
https://www.arte.tv/fr/videos/080952-000-A/reveurs-d-amerique/
Écrit par : Allusion | 16/04/2021
Fête nationale d'où vient l'hymne?
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/01/1098660694.MP3
Écrit par : Allusion | 04/07/2022