Le comité d’organisation des jeux Olympiques 2020 de Tokyo a alors décidé de stopper l’utilisation du logo créé par le graphiste japonais.

Même si cette décision ne serait pas liée à l’accusation de plagiat de la part du designer du logo du théâtre de Liège, de nombreuses controverses entouraient depuis des semaines cet «emblème Tokyo 2020» qui serait inspiré de divers visuels existant par ailleurs sur internet.

Selon les explications des médias, outre le fait que la société MR_Design de M. Sano avait déjà été prise en flagrant délit de copie d’images pour une campagne publicitaire d’un brasseur japonais, Suntory, de récentes révélations sur internet montreraient qu’il avait aussi fait usage de photos ne lui appartenant pas.

0.jpgM. Sano a utilisé un visuel d’un aéroport japonais habillé avec son logo.

Or, des internautes ont découvert que la photo de l’aéroport employée par M. Sano avait été prise par une autre personne et apparemment utilisée sans autorisation.

Les internautes avaient enquêté et lancé une véritable campagne d’investigation depuis que le créateur du logo du théâtre de Liège. L’intéressé avait fermement rejeté toute accusation de plagiat et tenté de prouver sa bonne foi avec des diagrammes et d’autres documents décrivant le cheminement de la conception du logo, mais l’affaire ne s’est pas arrêtée là pour autant.

1.jpgLes «limiers du Net» japonais s’intéressaient de très près au cas Sano et avaient fait des découvertes presque quotidiennes. Les ressemblances troublantes dans le cas de la campagne du groupe Suntory avaient conduit le designer à présenter des excuses et à retirer ces graphismes problématiques.

Ces scandales de logo survennaient en raison de protestations sur le coût jugé exorbitant du premier projet sélectionné au JO.0.jpg

Le gouvernement avait décidé de tout reprendre à zéro et de relancer un appel d’offres".

Petites causes, mais grands effets, loin de la tempête dans un verre d'eau. C'est qu'il y a un sacré pognon qui se balade au sujet de ses représentations graphiques d'événements.

Les logos ne sont pas à prendre à la légère puisqu'ils sont censés représenter une organisation humaine.

L'histoire s'était déjà présentée avec le graphiste allemand, Jan Tschichold qui avait été aussi copié sur une affiche de l'expo 1993.

0.jpgLe logo est à réformer sur des avions de ligne japonais et bien d'autres endroits qu'on n'imagine même pas.

Le nouveau logo du parlement de Wallonie était-il trop "PS-CDH"?

Ne dites plus « parlement wallon », mais bien « parlement de Wallonie ».

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"Le changement le plus visible est apparu sur son site Internet, son papier à lettre, ses communications en tous genres : un nouveau logo est adopté qui rayonnera sur l’ensemble des supports papier et électroniques émis par le parlement et ses acteurs".

Là, par contre, il y eu un cheminement de pensée qui n'était pas désiré par son concepteur.

Pas sûr qu'il y ait à s'enorgueillir...

Une image, cela peut tout changer et pas uniquement pour le créateur mais pour l'usage que l'on pourrait lui associer.0.jpg

Le logo de Wallonia.be avait un aspect bizarre de ressemblance avec les trous de l'urinoir que l'homme rencontre en se dégageant d'un besoin naturel.

Avec cet humour-là, pas sûr que le logo ait été imaginé dans ce but.

D'où viennent les idées des graphistes? De représentations sous forme d'imaginaires? 

Le mot "Eurêka", εὕρηκα, prononcé d'après la légende par Archimède en sortant de son bain, se positionne à la suite de tellement d'artifices bons ou mauvais.

Plagier n'est pas qu'une affaire d'images. 

Wikipédia vient d'atteindre sa quinzième année d'existence.

Comme il est dit dans ce podcastpodcast, le problème de plagiat existe de manière évidente sur Wikipedia.

 

Copier et vous serez copié.

Les jeunes ont pris l'habitude par l'intermédiaire d'Internet de chercher les réponses aux questions de dissertations posées lors d'examens.

L'index de ce blog freeware est souvent consulté pour des raisons qui ne sont pas toujours avouables.

Pendant la guerre, l'espionnage a permis de gagner des années de recherches à l'ennemi. Pourquoi en serait-il autrement aujourd'hui?

A quel moment passe-t-on du copiage à l'extrapolation et l'exploitation d'une découverte ou d'une idée?

A la fin de la période de brevet, un produit peut passer dans le domaine public. 

Un médicament passe dans le domaine des médicaments "génériques" bien moins chers mais constitués par les mêmes molécules mais en "produits blancs". 

Rien à voir, avec ce que l'on trouve sur Internet comme médication qui, parfois, ne sont pas pas contrôlés médicalement et produisent soit des dégâts ou n'ont aucune valeur curative.

Si ce n'est pas le même objectif, il s'agit du même combat que l'on retrouve dans la copie de l'original des produits et objets comme s'il s'agissait de  clones humains en laissant un soi-même en copie conforme.

Aujourd'hui, une course à la copie s'engage tout azimut.

Et si les brevets sont là pour arrêter l'excès de "similitude" trop flagrante, n'y changent rien.

L'originalité et les idées qui l'accompagnent ne sont plus payées à leur juste prix. Elles constituent pourtant l'essentiel de notre futur.

Une volonté de casser le marché avec des prix en dessous de toute concurrence a des effets pervers et souvent mal évalués.

"Très chère originalité" ou trop chère originalité?.

Une idée géniale, une bonne décision peuvent tout changer que ce soit au niveau d'un produit ou d'un homme qui prend la tête d'une entreprise.

Les inventeurs et les chercheurs de nouvelles techniques d'approche des problèmes du temps, de la manière d'appréhender la vie avec le maximum de bien être actif et passif, sont trop vite portés aux musées de notre progrès.

"Curieuses histoires des inventeurs belges"... Curieuses histoires des inventeurs tout court.

Les inventions ressortent parfois de nombreuses années après sans être pour autant des plagiats.

La liste des plagiats n'est pas exhaustive.

Les faux tableaux ont été les tartes à la crème des faussaires.

Le domaine scientifique, en haut de la chaîne, met à l'index les produits originaux mais n'y arrive jamais totalement.

Les cigarettes et les vêtements de marque côtoient CD, alcool.

Le luxe à petit prix, c'est l'Asie qui en est le "fournisseur" attitré.

Dans le bas de l'échelle, les objets de grandes consommations, vêtements, tissus sapent les volontés les plus enthousiastes d'investir dans la nouveauté.

Tout s'organise dans l'objectif de réduction de prix en oubliant tout investissement initiaux.

La production en grande masse est devenue le leitmotiv de l'industrie et du service.

Le consommateur, attiré par les prix alléchants, participe à cette déviance et déchéance.

La qualité n'est pas assurée à tous les coups, remplacée par la quantité.

"Peu importe, du moment que cela rapporte", pourrait-on dire.

De 1998 à 2004, aux douanes européennes, le nombre d'articles saisis avait été multiplié par 10.

Une estimation de 10% du commerce mondial passe par ce commerce illicite de la contrefaçon.

Terrorisme et criminalité s'alimentent par cet intermédiaire lié au blanchiment d'argent.

Des millions de marchandises contrefaites ont été saisies en Belgique, souvent dénommée plaque tournante de l'Europe.

Les licences persistent et signent en fonction du pays où elles veulent s'implémenter.

C'est là que le "Canada Dry" devient réellement "mouillé" et "mouillant".

Pour se sauver de toutes remarques et reproches un peu trop précis, on s'attelle d'une panoplie de lois aussi vite transgressées.

Pour la forme, on capte au passage et à fond perdu, des produits contrefaits aux frontières que l'on pourrait aussi qualifiées de canadienne. 

Aller trop vite est défendu. Il faut presser le frein de tous développement de crainte d'enfoncer le mur de l'invention et se retrouver, au travers de lui, dénudé.

Les idées, il n'y a plus que cela qui paye.

Il faut les rentabiliser de plus en plus vite, par secousses successives pour ne pas les étouffer. Se retrouver un peu au dessus de la barre fixée par la concurrence, pour subsister. Lever le pied et attendre la prochaine attaque de cette dernière.

Ce phénomène de brides empêche la vraie innovation.

Les projets sont rabotés pour seule raison commerciale. 

 "Tradutore, traditore", traduire, c'est trahir...

Les lois suivent le même principe.

Pas question de les rendre trop rigides. Trouver les mots justes, mais laisser des ouvertures.

Les jurisprudences sont pour les avocats pas pour les législateurs. 

La génétique occupe une belle place pour refaire à l'identique ce qui nous entoure et qui nous englobe. 

Alors, comment voulez-vous que dans ces conditions, il y ai toujours quelqu'un qui désire refaire le monde ?

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