Il y a management et managers (30/01/2016)

1.jpgJe ne vais pas prendre la défense des gens qui sont à la tête des entreprises. Ce n'est pas l'habitude de cette antenne. Il y a pourtant quelqu'un qui a changé l'entreprise et pour cela, a reçu le titre de "Manager de l'année 2015" Dominique Leroy a repris la direction de Belgacom pour en faire Proximus. C'est une femme dans un monde d'hommes qui a changé l'image de marque, réformer les cadres. 

Dominique Leroy est définie comme une battante.

Bien que cela ne soit pas qu'un indice de sa vitalité, elle a déjà participé à deux marathons.

Elle court encore de 10 à 20 kms par semaine. 

Son premier but fut de faire oublier Belgacom et la gestion de son prédécesseur Didier Bellens.

La "Libre Belgique" du 12 avril 2006 titrait au sujet de son prédécesseur "Le patron de Belgacom ne risque pas de se retrouver sur la paille" puisqu'il aurait droit à 5,1 millions d'euros si on le virait. Il ne l'a pas été à l'époque.

Puis, ce fut l’Écho de fin 2008 qui rappelait une de ses réflexions de ce prédécesseur: "Ce qui m'est arrivé, je ne le souhaite à personne, pas même à mon pire ennemi".

Il parlait des difficultés avec son conseil d'administration. Les reproches étaient d'être trop attentif aux chiffres, d'avoir trop peu de visions et de stratégie, de ne pas prendre assez de risques.

Les médias, eux, le pointaient comme un "profiteur" sous un parachute doré, tout en ayant la crise à gérer en évitant les produits financiers structurés à haut rendement qu'il ne pouvait pas connaître et qui ont été, en définitive, les fossoyeurs de l'économie.

Didier Bellens, puisqu'il s'agit de lui, avait un palmarès assez ombrageux dans son passé.

Qui connaissait vraiment Didier Bellens dans la société Belgacom?

Lui qui montait au dernier étage de la société le matin pour en redescendre le soir par le même chemin.0.jpg

Des mauvaises langues disaient même que dans son bureau, il comptait ses sous. 

Si un rebranding de sa personne était important, un rebranding de la société Belgacom était encore plus nécessaire.

Le laxisme vis-à-vis des clients frisait l'insulte.

Un service d'aide aux clients existait mais il n'avait aucune responsabilité comme je le rappelle dans ce billet à fin de l'année 2006.

La différence de personnalité avec Dominique Leroy qui l'a suivie, est totale.

Elle vient de bien plus bas de l'échelle sociale. Elle y a grimpé les échelons en s'attachant à une politique de contacts humains pour arriver au dernier étage de la "maison" et être nommée  "Manager de l'année 2015".

Ingénieure commerciale diplômée de la Solvay Business School en 1987,  après un premier poste chez Unilever, elle travaille pour l'opérateur Belgacom à partir de 2011. L'ascension va être fulgurante.

En 2012, elle est nommée directrice du business résidentiel.

En janvier 2014, c'est en tant qu'administratrice déléguée, à la tête de l'entreprise pour un mandat de six ans, qu'elle se lance dans un nouveau challenge.

Elle soutient le principe d'une privatisation partielle de l'entreprise et obtient pour l'année 2014, une amélioration des résultats, tout en annonçant vouloir réduire les coûts salariaux du premier opérateur belge.

Voir les ministres pour faire avancer les choses puisque l'Etat est actionnaire, fait partie de ses attributions comme rencontrer clients, fournisseurs ou actionnaires. Ce n'est pas un homme ou une femme à tout faire, mais à être au courant de tout par le networking qui fait partir du job intégré dans la téléphonie.

 

0.jpgL'ancien patron, Didier Bellens est connu pour ses différents cumuls de mandats au sein des conseils d'administration de Lotus Bakeries, Scarlet et Tango.

Didier Bellens, aux dernières nouvelles, échappait à la correctionnelle.

Amusant de lire à son sujet un revirement en "Futur ministre de la Pauvreté et de la Coopération au Développement?" dans la rubrique Fake-Similé.0.jpg

"Depuis qu'il a été viré (on dit "révoqué" dans ce cas ou "limoger") de son poste de patron de Belgacom, Didier Bellens semble se chercher: « Il a réalisé qu’il était le symbole d’une certaine forme de richesse arrogante, et il en souffre, il est en quête d'un nouveau destin », confiait récemment l’un de ses proches au magazine Yacht & Golf.

Un besoin de reconversion qui n'a pas laissé insensibles les formateurs du futur gouvernement, lesquels se demandent régulièrement si en dehors du cheptel politique traditionnel, ils ne pourraient pas recruter l'une ou l'autre personnalité à forte stature. Le nom de Didier Bellens avait été sur la table.

0.jpgSon confident dit qu'il voudrait désormais faire le bien de son prochain. Obnubilé par son travail dans les hautes sphères, il n’a jamais vu la pauvreté que furtivement. Désormais, il s’intéresse à l’humanitaire.

Il rêve de découvrir le Tiers-monde et pourquoi pas, le Quart-monde pour cela. Il se satisferait d’un salaire «normal» de ministre, sans stock-options, ni avantage financier.0.jpg

Ce serait un sacré contraste pour celui qui avait encore perçu 2 millions d’euros chez Belgacom en 2013.

«Un seul chauffeur, un bureau modeste, du café équitable…c’est assez ! ».

Étiqueté "PS", en échange de cette fonction ministérielle, il espère abandonner l'action judiciaire en cours avec l'Etat belge.".

Hier dans l'Echo, Didier Bellens est rattraper par des affaires de trafic d0.jpg'influence et de corruption supposée à Mons.

La Cour de cassations a cassé un jugement de non-lieu au sujet de l'ex-RTT qu'il avait acquis au rabais avec d'autres patrons aussi impliqués dans l'affaire.

Les bons et les mauvais coups se partagent mieux à ce niveau de management. 

Affaire à suivre...

 

 

 

Présent et avenir de la société

0.jpgSur un personnel de 14.000 personnes de Proximus ex-Belgacom, 5000 employés ont encore un statut de fonctionnaires.

Les frais de personnels s'élèvent à 30% des revenus de la société sur le 6 milliards d'euros de chiffre d'affaires.

Les statuts de la SA Belgacom de droit public ont été modifiés le 6 février 2015 par arrêté royal pour évoluer avec le nom Proximus qui n'était que l'entité s'occupant de la téléphonie mobile.

Le choix de "Proximus" vient évidemment du latin et signifie "le plus proche voisin, le plus intime"

Proverbial, cela devient "proximus egomet mihi" chacun pour soi; charité bien ordonnée commence par soi-même. Littéralement : «le plus proche de moi, c'est moi-même».

0.jpgDans cette modification par la modernité, il était clair que l'envie de se défaire des employés les plus âgés et de l'ancienne époque Belgacom, était bien présente.

Une proposition de "liquidation potentielle" de ceux qui étaient difficiles à recaser avec des compétences obsolètes et qui avaient plus de 58 ans,  s'est présentée.

0.jpg"L'allongement des carrières ne va pas de soi".

Contraire à la nouvelle direction de l’État qui veut prolonger les carrières à plus de 65 ans, une autre proposition a été faite avec la nouvelle limite de 60 ans. 

Sous l'appellation de "congé préalable à la pension", la proposition de départ volontaire a été présentée au gouvernement. On pourrait se rappelé que Proximus a profité de l'EPR, l'"Excess Profit Ruling."

La conservation de la "majorité" du salaire serait complètement financée par l'entreprise.

Nouvelle crise de jeunisme?

Certainement, mais aussi la crise de la recherche des bénéfices qui chutent comme neige au soleil et qui entraîne la chute des salaires. 

Les jeunes n'ont plus vraiment une culture de l'entreprise avec la fierté de faire partie d'une entreprise comme dans le temps. Dès qu'une opportunité se présente ailleurs, ils rendent la monnaie de cette pièce théâtrale, mais il faut faire avec, puisque c'est dans l'air du temps et que les pilules amères se digèrent avec elle.

La génération "Z" est en marche avec Zuckerberg comme leader.

Les patrons, les chefs, les sous-chefs, les sous-sous-chefs sont aussi au même régime de la décrépitude de l'âge, remplacé par des plus jeunes qui n'ont plus le temps de connaître leur personnel et l'histoire qui l'accompagne.

Les syndicats, eux, se cherchent une nouvelle voie commune pour subsister grâce aux cotisations des syndiqués qui, mécontents, perdent confiance, embourbés dans leurs particularismes.

Prévoir l'imprévisible à la recherche des routines du passé, n'est plus la solution.

Un article parle de la “4ème révolution industrielle "Pourquoi nous devrons nous habituer à la déflation…et aux baisses de salaires?"

"L’avènement de l’automatisation dans nos économies, va créer un environnement déflationniste avec de faibles salaires et de faibles taux d’intérêt d'après les analystes du Forum Economique de Davos".

Y répondre demanderait un changement de paradigme général et pas partiel. Une volonté de ne plus chercher à tout transformer en low-cost et en uberisation. 

Mais nous sommes sur cette pente glissante...

 

0.jpgLa journée de la remise de prix de Manager de l'année

Dans un des derniers Trends Tendance, cette journée a été présentée comme particulière:

08:30: Premier rendez-vous. 

09:30: 150 emails l'attendent mais elle préfère les contacts humains pour régler les problèmes en visitant les interlocuteurs

10:00: Montée au 27ème étage.

10:30: Concertation au 28ème et dernier étage.

11:30: Débriefing avec sa collaboratrice principale Pernelle Falck

12:30: Repas frugal

Entre 14:00 et 16:00: réunion

17:00: Aller chez le Roi

0.jpgLe management à ce niveau, ne se conçoit pas entre 08:30 et 17:30. 

Il se poursuit bien au-delà et c'était peut-être une exception qui confirme la règle pour d'autres.

Concilier vie publique et vie privée reste le point difficile. 

Le but de cet article était de faire une mise au point sur une CEO d'un nouveau style et  pas une publicité pour la firme Proximus.

Il a trait au sujet du management et des manières de le pratiquer.

Le management de premier niveau, je l'ai exercé et j'en ai écrit un bilan dans certains billets parfois humoristiques comme "Une semaine en nuances vert de gris" en se rendant compte que parfois, il faudrait "Plus de rameurs SVP" que de petits chefs qui sont parfois plus catholiques que le Pape.

Il existe beaucoup de cours de management qui passent de l'écoute à la manière de transférer l'information, via des jeux de rôles qui mettent en scènes des situations d'exceptions qui peuvent survenir en transitant par des positions psychologiques et stratégiques différentes ou totalement opposées. Le but est d'arriver à un compromis acceptable par toutes les parties par des solutions qui se rapprochent du "père de famille". 

La hiérarchie est souvent remise en question à tel point que la pyramide sociale plie sous ses bases et s'effondre.

A la fin du dernier "Science & Vie" de février, on parle du livre de Thibaut Le Texier "Le maniement des hommes" et de la rationalité managériale dans un article intitulé : "Le management: fausse science, vrai pouvoir".

En 2012, Frederick Taylor, inventeur du Taylorisme, le définissait avec ces mots "Le moyen approprié et juste de rendre les hommes plus efficaces qu'ils ne le sont".

Aujourd'hui, seul le mot "efficaces" est resté d'application puisque les machines sont là pour remplacer en mieux les hommes dans les tâches répétitives alors qu'il fallait leur donner seulement une force supplémentaire.

"Le management doit maintenant mesurer, améliorer les capacités de ses collaborateurs, à animer en créant une ambiance, à négocier, à positiver... donner une autonomie, une flexibilité, une disponibilité, une motivation constructive, entrepreneuriale tout en gardant l'optimisme au beau fixe. L'efficacité est au cœur de la causalité technique comme référentiel de l’ingénierie. 0.jpg

La logique s'amalgame ainsi entre esprit marchand et rationalité dans lesquels les deux partis devraient y trouver un avantage au travers de profits et pas uniquement en sens unique.

Le "lean managment", le "quality managment" ne sont que des sous-ensembles pour rendre les choses utiles, c'est à dire "plus efficaces" pour faire correspondre le management qui est en nous, d'une certaine façon.

Un continuum fonctionnel d’appareils, d’organisations régi par des "workflows", de managers et de contributeurs salariés pour réaliser les objectifs qui en arrive à scier la branche sur laquelle les membres de fonctions sont installés.

Tout passe dans la moulinette: villes, nature, émotions, désirs, ... en suivant la rationalité du pouvoir et à la recherche de l'optimisation et le contrôle des processus. 

Mis en concurrence, cette vision rend les collaborateurs interchangeables et facilement remplaçables.

Une dépendance de personnalités et une tendance à écraser l'autre entrent en jeu dans de telles relations humaines.  

Dans cette manière de penser, plus une personnalité a de compétences, plus elle peut représenter plusieurs "personnes acting" multifonctionnelles en homme à tout faire puisque souvent il faut réduire la voilure du personnel pour diminuer les coûts.

Valoriser l'efficacité comme le ferait la liberté et l'honneur, est une solution dans une relation parent-enfants mais pas nécessairement d'adulte à adulte.

Cela ne suffit pas à donner une bonne image de la société vers l'extérieur, si l'ambiance est délétère à l'intérieur et ne suit pas le même mouvement. Tout finit, tôt ou tard, par transpirer vers l'extérieur en ternissant les meilleurs processus.  

Au 20ème siècle, la science avait la cote et montrait le chemin du progrès de manière non intéressée au risque d'être mal rétribuée financièrement.

Au 21ème, les choses ont considérablement changé dans la colonne vertébrale hiérarchique de l'entreprise avec l'aide du big-data, des algorithmes intelligents, des "quantified self", des objets connectés et des moyens de communications, toujours plus efficaces suivant la rationalité managériale qui couvre du haut au bas de la hiérarchie constituant l'échelle sociale d'une entreprise jusqu'à se retrouver dans le privé.

La première réaction a été de se retourner contre les dirigeants et de lutter contre leur influence alors que c'est le "système" lui-même qui est en cause. 

Le "principe de Peter même remasterisé" s'est vu repousser dans les extrêmes, embourbé dans une complexité croissante des tâches. 

Pour le patron, plus question d'avoir un ordinateur sur le bureau pour faire bien et plus moderne. Lui aussi a été mis à contribution comme dernier maillon de la chaîne et de la responsabilité pour suivre l'évolution des techniques. 

Les principes de base d'une entreprise comptent d'abord ceux (ou celles) qui créent un produit, ceux (ou celles) qui le vendent et enfin ceux (ou celles) qui le maintiennent. 

Chaque poste demande une ou plusieurs personnes spécifiques que le management estime le plus qualifiées dans chacune des tâches.

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Puis, il y a les comptables qui comptent les retours sur investissements, qui font le bilan d'un produit ou d'un poste de travail, avant de passer la main au GM qui doit décider de la rentabilité, de la viabilité dans l'ensemble, pour poursuivre sa stratégie prédéfinie ou la rejeter.

Il est aussi chargé de mettre en opposition les coûts et les revenus pour estimer les bénéfices ou les pertes et le cash-flow pour les réinvestissements du futur.

Quand la société est cotée en Bourse, le GM se sent obligé de le faire pour ne pas être viré lui-même par les actionnaires pour sa "mauvaise" gestion...

Les obligations de donner les "profits warning" font partie des pièges pour l'entreprise et l'emploi.

La boucle théorique est ainsi bouclée.

0.jpgLa solidarité, il faut parfois le constater, existe parfois mieux au sommet de la hiérarchie quand une exclusion se produit.

Les cartes de visites échangées lors de les grandes réunions entre dirigeants comme à Davos, servent alors de sésames.

Ce qui n'est pas le cas pour les échelons inférieurs, là où la concurrence entre eux, se manifeste.

Un gestionnaire généraliste au sommet de la pyramide sociale, se doit de connaître un peu de tout superficiellement, de s'informer et d'être respectueux des avis, pour décider, en finale, avec l'aide de son conseil d'administration de la marche à suivre. Les gestionnaires inférieurs n'en connaissent qu'une bribe.

Le partage des responsabilités s'établit ainsi dans l'entreprise ancestrale et matérialiste.

Cette dernière est en train d'évoluer en changeant de "démocratie représentative" à "démocratie participative" en retournant à la base et en remontant les problèmes, là où ils se créent pour les résoudre, est, en principe, la bonne marche à suivre.

Procédure plus démocratique, moins risquée, mais aussi, un défaut, il faut le dire, plus lente dans la prise de décision avec des idées parfois trop partisanes sans vue de l'intérêt commun.

Des contraintes avec la tentation sécuritaire font partie de ce menu.

Le problème, ce sont les états d'urgence qui ne permettent pas toujours de suivre cette voie au niveau général.

L'équilibre se trouve alors dans la manière et la promptitude des réactions. 

En attendant, les inégalités de notre temps  se creusent dans l'échelle sociale.

Le mondialisme des problèmes ne marche plus, puisqu'il se régionalise dans un faux collectivisme. 

Les mécènes se retirent du progrès commun, dégoûtés par l'administration puisque les relations de paternalisme d'antan ont disparu. 

La fable de l'abeille et comment motiver vos équipes revient bien à propos.

Le meilleur management pourrait être la conciliation des objectifs d'une entreprise avec les désirs, les potentiels de ses collaborateurs avec de l'imagination de part et d'autre.  

Dans l'article "La technicité n'est plus seule", j'expliquais ce qui faisait un manager idéal dans la modernité par ces mots: "D'emblée, je dirais que tout le monde n'est pas apte à s'installer et à grimper les marches de la hiérarchie. Beaucoup de compromissions, de jeux politiques sont souvent du parcours. Les beaux principes de bases édictés dans le calme de la réflexion perdent vite leur poids dans l'urgence et la panique. Faire appel à la résilience dans l'entreprise, c'est parfois sortir progressivement du rouge en transitant par la dépression, la détresse, la vulnérabilité, le désengagement, la confusion et passe au vert par la destitution du stress, par la vitalité physique, par la compétence émotionnelle, par la discipline cognitive et l'esprit en mouvement"

Le rôle du patron nouveau style est de poser les questions et à ses collaborateurs de trouver les réponses.

Le titre d'un autre article, la "productivité est un vilain mot" était suivi faussement par un "?" pour ne pas trop effrayer le badaud.

Il voyait déjà tout cela en revue en plus de détails.

Je lisais l'affirmation que "La vie de l'entrepreneur serait plus dure que le salarié".

Je dirais "non", elle est différente et demande des qualités différentes qui ne sont pas techniques mais humaines et psychologiques.

La vie d'un entrepreneur de sa propre entreprise et de celle d'un patron d'une grande société ou d'une multinationale, sont même aux antipodes.

Alors si on inversait les rôles, rien que pour voir ce qui aurait changé...

Maestro musique et ensemble, entonnons "Le Buzz du manager":

T'as pas d'succès dans tes affaires
T'as pas d'succès dans tes amours

T'as toujours pas de secrétaire
Tu cherches toujours toutes les manières
Dans ton espace en bas de la tour
D'où tu vois pas la brume à l'envers
Là où tu perds ton univers
A passer ta vie au presbytère
Et dans les transports à la bourre 
Tu te faufiles en secondaire
Dans ta piaule très primaire

Dans le fond, t'es pas malheureux

T'es heureux sans en avoir l'air
Mais t'as perdu le sens de l'humour
A voir le sens des affaires
Tu végètes et t'es pas fier
Tu cherches ce que tu pourrais faire

T'aurais voulu être manager 
T'imaginer faire ton numéro 
Quand l'ascenseur remonte au sommet 
Pour t'emmener au boulot 
Penser en général manager 
Et pouvoir crier que tu l'es

T'aurais imité les branleurs 
En inventant ta vie 
En façonnant une autre vie

En façonnant une autre vie  

T'aurais voulu être un penseur 
Tous les jours en changeant de peau 
Et prendre enfin du repos 
En vacances, à oublier tes douleurs 
Dans des pays de toutes couleurs 

T'aurais voulu être un flambeur 
Pour avoir le monde à refaire 
T'imaginer en visionnaire 
Pour le quitter en millionnaire, 

 Concessionnaire et tributaire 

 Avant d'être manager ou de le chercher à le devenir, qui sait, peut-être Dominique Leroy était-elle tout autrement selon ces "Photos de Bloody Belgium"


 

Eriofne,

Middle Managment.pdf 

 

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Mise à jour 3 février 2016: Le nouveau film "Steve Jobs 2013":

0.jpg0.jpgMise à jour 28 février 2016: Didier Bellens est décédé d'une tumeur au cerveau.
Ce qu'on en dit dans les médias:podcastpodcast

Mise à jour 26 septembre 2016: Les compétences étaient le sujet de prédilection.

Compétence analysée en permanence par l'entreprise Général Electric:
podcast

Mise à jour 13 juillet 2017: Dominique Leroy, patronne de Proximus, était l'invitée à la Première.

Un café serré lui était servi par Pierre Scheurette, qui a essayé d'obtenir des réponses de son opérateur téléphonique peut prendre du temps, beaucoup de temps:
podcastpuis, il y a eu son interview au sujet d'une augmentation de tarif: podcast

Mise à jour 7 aout 2018: Indra Nooyl quitte Pepsicopodcast

Mise à jour 28 août 2019: Débat à la suite d'une réunion du MEDEF au sujet de la responsabilité sociétale des entreprisespodcastpodcast1.JPG

Mise à jour 05 septembre 2019: Coup de théâtre, Dominique Leroy annonce qu'elle ne renouvelle pas son mandat chez Proximus à cheval sur le service public et le service privé pour prendre le poste de CEO de KPN qui n'a qu'un statut de privé.

Pas de CEO au rabais. Toujours plus haut, comme tout employé qui se respecte... avec le souci de l'image.

"Sportive, marketeuse, dynamique et déterminée, Dominique Leroy, 54 ans, aura indéniablement imprimé sa vision sur celle de Proximus depuis son arrivée à la tête de l’entreprise en 2014. De Belgacom à Pickx en passant par le plan "shift to digital", la CEO belge aura appliqué sa passion pour les produits et sa maîtrise de la communication à un secteur des télécoms hautement concurrentiel, dans une entreprise aux intérêts entremêlés avec ceux des pouvoirs publics et confrontée à un climat social sensible".

Mise à jour 23 juillet 2020: La discipline militaire
podcast

Mise à jour par l'histoire du management :
podcastpodcast 

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