22/06/2014
La productivité, un vilain mot?
La semaine dernière, on parlait du progrès. Le progrès apporte-t-il plus de productivité? Un article de l'Echo, m'avait interpellé. A la base, une enquête avec Mathieu Pleyers qui répondait à un journaliste. En cause, un potentiel de 40% de productivité des entreprises qui serait loin d'être atteint.
S'il n'est pas atteint, c'est que l'optimaliser la production n'est pas dans de bonnes mains de la gestion.
Productivité, rentabilité, compétitivité, des mots qui résonnent et agacent les uns et turlupinent les autres comme un leitmotiv. La récente annonce de licenciement de 2500 postes de travail dans la société Delhaize remet le couteau dans la plaie.
L'article disait: "La plupart des gens associent la productivité aux Temps Modernes de Charlot. Mais utiliser la productivité pour mettre la pression sur les gens n'est pas la bonne méthode. Il faut l'envisager comme un indicateur de problèmes cachés dans l'entreprise".
Comme tout est devenu plus imbriqué, dépendant l'un de l'autre et qu'en plus on produit plus que ce qu'on produit localement, la productivité s'est vue externalisée. "Les entreprises ne crée pas l'emploi" comme le constatait le "Monde diplomatique" de mars. Le pacte de responsabilité n'a jamais vu le jour.
Le salariat, pris en otage, et l'obéissance vis-à-vis du système vont de pair. C'est marche ou crève. Les entreprises sont dépendantes du bon vouloir de dépenser de leurs clients, particuliers ou entreprises qui seront intérieures ou extérieures et alors confrontées avec des cultures différentes et des règles qui ne le sont pas moins. Le serpent se mort la queue avec sa politique macroéconomique. Pour les Etats, pour attirer les investisseurs, il ne reste que leur donnant de meilleurs intérêts parfois notionnels en échange de création d'emplois. Les entreprises opèrent donc l'emploi et pour se faire, le dissèquent en rejetant l'inutilisable.
Les différents points de l'enquête furent (en gras dans le texte):
"Le manager est isolé et vit dans une bulle".
Cela pouvait être le cas pour pas mal d'entre eux. En fonction du niveau du management.
J'ai connu deux phases si pas trois: employé, manager sur la première marche avec quelques personnes sous mon contrôle et à nouveau employé sans personne sous moi, tout en gardant un statut de management.
Pendant la 2ème phase, je disposais d'un bureau que je n'occupais que quand il le fallait vraiment sinon je le désertais. Une manière de procéder qui est loin d'être courante au niveau mangement.
"Un logiciel pour effectuer la sélection des CEO pour rectifier les erreurs du passé".
Enfin, pas uniquement CEO mais pour tous les postulants à un job un peu structuré. Zidcard a imaginé un logiciel qui ferait une pré-sélection des candidats à l'investiture d'un emploi en trouvant ceux qui les plus pertinents pour une fonction donnée. Un profiler pour employeurs et chasseurs de têtes dans le recrutement qui passerait par le benchmarking via l'inscription de ses candidats qui resteraient anonymes. Un marchand de compétences qui permettrait de sortir de la Toile ceux qui y resteraient sans en tomber au travers de ses mailles. Le problème sera peut-être d'équilibrer qualité et quantité de compétences en fonction de l'expérience qui ne s'apprend qu'à l'usure et pas sur les bancs de l'école.
"La productivité est mal vue parce qu'elle fait penser à une réduction des coûts. Elle impose de faire plus avec moins de moyens et sans donner les outils".
Tout dépend de la motivation. La motivation est une opération de séduction qui ne se crée pas d'elle-même. Elle doit se retrouver dans ce que l'on fait, dans les projets intéressants, sans pour cela avoir des "milestones" dont on ne peut changer les échéances ni les limites. Sans cela, le stress doit ralentir les projets. Stress qui se transport jusque dans le foyer. Établir un planning est toujours risqué et dépendant de paramètres qui se trouve en dehors du contrôle du niveau mais qui remonte au sommet de la hiérarchie.
La confiance des entreprises face au marché du travail à baissé de 11% en 2013. Cela a entraîné des coupures dans les budgets et des licenciements. Les exigences ont progressé. Dans le même temps, les employés reconnaissaient pour 27% d'entre eux que les relations avec les dirigeants des entreprises se sont tendues.
La crise, tenue pour responsable, paralyse 42% des acteurs des employés tandis que 33% des employeurs craignent que leurs employés ne quittent après la crise. Peur du changement dans les deux sens.
Le manque d'innovation, de volonté de remise en question, existe de part et d'autre.
Déjà en 1987, Robert Solow disait "L'ère de l'informatique se retrouve partout sauf dans les statistiques de la productivité".
L'innovation est souvent complice des crises. Le PIB d'un pays ne suit pas l'innovation qui "dégraisse" les entreprises plutôt qu'elle ne les engraissent en main d'oeuvre.
L'amélioration du niveau de vie en est réduit d'autant. La rentabilité de l'innovation est difficilement mesurable. Un site Web bien conçu peut rafler tous les clients potentiels alors qu'il n'est qu'une image virtuelle d'une société. L'image qu'une société donne d'elle-même à l'extérieur est une bonne chose en soi, mais ce qui se passe à l'intérieur d'une société ne l'est pas moins. Si le personnel ne se sent pas bien dans leur peau en effectuant les tâches, cela fera tache d'huile vers l'extérieur.
"L'amalgame existe entre rentabilité et compétitivité"
Là, il faut creuser et remonter à la source des mots.
"La rentabilité est le rapport entre un revenu obtenu ou prévu et les ressources employées pour l'obtenir en associant l'idée d'investissement initial. La productivité mesure l'efficacité d'un processus à transformer un ou des facteurs entrants en un résultat en lien avec la notion la plus élémentaire du rendement. La compétitivité désigne la capacité d'une entreprise, d'un secteur économique, d'un territoire à vendre et fournir durablement un ou plusieurs biens ou services marchands sur un marché donné en situation de concurrence le secteur économique, d'un territoire à vendre et fournir durablement un ou plusieurs biens ou services marchands sur un marché donné en situation de concurrence", dit Wikipedia.
La productivité est une considération en interne et en exclusivité dans les mains de l'entreprise.
La compétitivité, elle, est dépendante de l'extérieur, du contexte de temps et du lieu dans lequel, ils s'inscrivent.
Le rendement est lié aux facteurs de production. La productivité se calcule en mettant en corrélation les besoins des acheteurs potentiels et la production. En d'autres mots, ils faut des prospects qui deviennent des clients pour que cela fonctionne.
C'est revoir ce qui reste invendu pour ne pas produire plus, avant de chercher des possibilités à l'étranger via l'exportation.
Le meilleur marché est celui qui est équilibré entre l'offre et la demande comme l'écrivait Josph Stiglitz dans la préface de son livre "Le prix de l'inégalité".
Cela nécessite des études de marché préalables qui souvent ne sont faites qu'au feeling suivant une conjoncture à un moment précis.
Quand la production fait sortir le résultat sur les marchés, sera-t-elle encore compétitive et en correspondance avec les besoins de clients potentiels?
Le marketing entre en jeu et doit se charger de 'fourguer' la marchandise avec l'aide de la publicité, d'accord, mais elle aussi prend sa part du gâteau et devrait faire partie du budget alloué au projet et quelque part des "Profits & Losses".
Faire le plus de bénéfice, quand la concurrence n'existe pas ou peu.
La technique passe par "cash flow" pour réinvestir et puis, lâcher du lest dans les prix pour ne pas rester avec trop d'invendus au sujet des productions plus anciennes. Les soldes sont souvent utilisées pour répondre à ce problème d'invendus mais pas dans tous les secteurs.
Alors, où vont-ils? A la casse ou ils sont reconditionnés si la possibilité existe dans d'autres pays moins à la pointe des nouveautés.
"La productivité est la somme des produits, des machines et des ressources humaines"
C'est peut-être là que cela coince: la perte d'identité de la personne. Le fait que les travailleurs ne sont considérés que comme un complément aux machines. Le service du personnel qui est devenu une ressource humaine dans des catalogues de compétences. L'employé n'est plus "un nom", mais jouit de "x" compétences. Nous en arrivons à une identité plurielle que des personnes centralisatrices sont chargées d'orienter selon la compétence demandée pour exécuter un travail. Elles ne s'intéressent plus ni à leur tête, ni à ce qu'ils représentent dans la société. Elles n'ont jamais ni recruté elles-mêmes, ni rencontré les personnes à placer. Souvent, elles centralisent cette supervision, à l'aveugle, au besoin sur plusieurs sites et pays. Pour Pour elles, il s'agit d'organiser et réunir les différents compétences nécessaires pour en faire un package emballé et réaliser normalement une tâche globale. Le paternalisme d'avant est devenu une rencontre de fonctions à remplir et, en finale, la dépersonnalisation des individus.
Cela passe ainsi, cela marchera ainsi ou cela cassera peut-être aussi ainsi. Quand le remarque-t-on ? Bien plus tard, quand le projet aurait dû arriver à maturité et qu'il est resté installable dans le rayon du "tout-fait".
Le "clé sur porte" n'est pourtant pas au rendez-vous. Beaucoup de contractuels, beaucoup de deuxième-mains, puisque ils sont considérés comme moins chers. S'ils n'ont pas la culture de l'entreprise, cela ne résiste pas longtemps à l'analyse du prix-performance. Rien d'anormal que ces contractuels soient moins chers par rapport à un personnel local. Les surprises d'un mauvais choix de sélection, d'absences sont déplacés en dehors de la société productrice.
"Le flou se retrouve dans la vision à long terme, la gestion du changement, la responsabilisation mal définie ou simplement assumée"
En effet, on croit plutôt que l'on pense. L'ouverture des travailleurs aux changements est capitale. Le cadre n'a pas touts les cartes en main pour en déterminer le bien-fondé.
"Une organisation sur six est mal agencée et inefficace";
Conclusion logique. Je me souviens d'une époque pendant laquelle on se baladait avec une petite broche en forme de un trépied que l'on greffait sur le veston comme moyen de reconnaissance.
Chaque patte du trépied était destinée à représenter les différents moyens de la stratégie de l'entreprise qui m'occupait. Il y avait les clients pour une patte, les employés pour la seconde et la réputation pour la dernière.
Des notions qui se sont érodées très rapidement. Devenues obsolètes avec la conjoncture ou la structure, elles avaient évolué avec les crises.
"Les managers et leurs collaborateurs sont conscients de leurs erreurs, de leurs incapacité d'arriver à destination sans stress"
Les problèmes de terrain n'arrivent pas jusqu'au sommet de la hiérarchie.
Les mauvaises nouvelles ne sont pas aimées par l'échelon supérieur. C'est mauvais pour l'avancement.
Dans les étages intermédiaires, il n'est plus question de perdre une place dans ce jeu de L'Oie. Les cases de "prisons" sont plus nombreuses dans le privé que dans le secteur public.
Dans ce dernier, ceux qui y sont, même sans aucune compétence s'accrochent sans vergogne et démotivent les nouveaux qui ont suivi quelques compétences plus actuelles pour rester en place.
"L'efficacité doit se construire avec les bons outils et avec la connaissance de la culture d'entreprise".
Comme je l'écris plus haut, cela entre en conflit avec le meilleur prix-performance. L'overhead de ce manque d'associativité, de cette méconnaissance n'est jamais prise en compte. Les gens de terrains avec expériences en interne n'arrivent pas à entrer en compétition avec les externes qui sont sous contrats dans une autre firme. Il n'en est nullement tenu compte dans le calcul du temps que pourrait prendre un projet.
Les échelons intermédiaires de la hiérarchie sont devenus des porte-paroles de haut en bas. Ils n'ont en général aucune connaissance de la stratégie dans son ensemble et sur le long-terme. Ils sont désorientés à la première fausse note avec le stress qui l'accompagne.
En plus des cours de management, il existe des cours pour eux comme "Priority Management", destinés à gérer et à réduire le stress. Les méthodes se résument à la construction d'un agenda qui détermine la différence entre ce qui est urgent et de ce qui est important avec une matrice carré comme boîte à malice. Organiser le travail sans perdre de temps par le stress en tentant de catégoriser les problèmes.
A ce que j'ai pu constater, bien loin d'être le cas chez les grand pontes qui sont sensés de mener la stratégie de l'entreprise et qui venaient y assister. Bien entendu, je ne suis pas ici pour faire la publicité de telle entreprise de rattrapage des âmes perdues du management.
"Si on apprend la technique technicienne, on n'apprend pas à manager du personnel dans les écoles officielles"
Tout à fait, L'article le plus significatif à ce sujet, serait "La technicité n'est plus seule", bien qu'il y eut quelques autres dans la rubrique "Monde des affaires".
L'informatique fut un catalyseur incontestable dans la voie de la productivité et souvent, aussi, au détriment de la force de travail humaine.
Manager, c'est savoir comment déléguer, en premier. C'est à dire se décharger de travail que l'on sait être plus rapidement par le niveau supérieur de management. C'est avoir confiance dès l'abord, en espérant ne pas se tromper, mais en prenant la coresponsabilité d'un projet, sans le laisser en totalité dans les mains du collaborateur (un mot qui devrait être utilisé plus souvent à la place d'employé) en charge. C'est partager les bénéfices de l'action parmis tous les collaborateurs.
Des centaines de cadres disparaissent. Les plus anciens sont remplacés par des jeunes qui s'ils sont bardés de diplômes, n'ont pas encore acquis une expérience suffisante des relations inter-professionnelles.
"Le degré de confiance des entrepreneurs est à son plus haut".
Les suites des restructurations des entreprises se sont organisées jusqu'au Vatican qui n'avait pas de Ministère de l'Economie, pour optimiser l'utilisation de ses ressources.
Tout de suite après, les cadres ont été touchés comme les ouvriers et les employés.
C'est le moment de se rappeler ce qu'est un cadre.
Etre cadre, c'est d'abord se retrouver seul à assumer en communs les bons et les mauvais coups.
Tenter d'introduire un esprit d'équipe, quitte à le forcer mais, bien que la compétitivité entre les membres soit souvent poussé en avant, doit rester transparent. Coter les résultats ou lancer l'idée de le faire porterait à préjudice.
Gérer une équipe n'est pas gérer la technique. Le manager doit pouvoir s'effacer même si son expérience, plus longue, pourrait effectuer une tâche plus rapidement ou mieux.
"Le compte d'exploitation doit pouvoir évaluer un projet après coup"
Oui, mettre en balance ce qui est budgétisé en début d'un projet et l'actuel du réalisé en fin.
Mais cela ne suffit pas. Il y a l'initiateur d'un projet, le vendeur au client qui a imposé un rythme dont il ne connaissait pas l'impact dans l'exploitation. Les buts des différents acteurs sont différents. Le vendeur veut vendre, entre en compétition avec d'autres fournisseurs de services et peut-être après avec les exécutants du projet, eux-mêmes.
Les retards de la signature du contrat ne sont, malheureusement, pas imputés dans le projet.
"Les meetings trop serrés pour un projet, avec trop peu d'acteurs ou mal sélectionnés"
Je dirais qu'il ne faut pas plus d'informations mais les acteurs devraient être mieux ciblées. Toucher ceux pour qui le bébé-projet se mourrait s'il n'en faisait pas partie. Ce qui n'empêche pas les gens qui aiment faire partie d'une entreprise, d'en connaitre la stratégie, le progrès des projets en parallèles mais pas des idées qui ne font pas recettes.
D'autres moyens de favoriser l'esprit d'équipe, de réunir les différents services pour mieux se connaître, avaient été préconisés. Il y a quelques années, de petits déjeuners informatifs donnaient le statut des projets, étaient organisés dans la société qui m'employait.
Des employés interdits de mails en dehors des heures de bureau. Les entreprises Total et Siemens négocient actuellement un accord avec les syndicats afin d’empêcher la totalité de leurs employés d’accéder à leur messagerie électronique professionnelle en dehors de leurs heures de travail.
Fausse solution ou encore mauvaise cible?
"Mettre la pression sur les exécutant n'est pas la bonne méthode"
Absolument. C'est une méthode de tortionnaires.
Le temps a été sous-estimé. S'il faut le réajuster, il faudra diluer le retard, même si cela représente un échec global du projet.
Il peut y avoir eu une mauvaise compréhension du but à atteindre et de sa finalité comptable.
Dans ce cas, le "nice to have" est à proscrire en premier. S'il reste du temps après l'essentiel, passer à perfectionner sera toujours apprécié.
Le multitasking engendre la guerre contre la technologie alors qu'elle devrait rester une aide. La créativité qui seule reste à disposition de l'homme face aux machines, n'a plus le temps de pratiquer, de s'épanouir par la pensée entre SMS, emails et téléphones. Les travailleurs sont devenus des homo-interruptus.
Etre interrompu pour rêver d'accord. Il faut pouvoir se réserver des moment à rêver pour travailler plus efficacement et plus inventif.
"L'activité n'est pas la productivité. "
En d'autres mots, prester n'est pas produire.
C'est la même constatation au sommet de la hiérarchie: prester et produire, deux activités qui parfois s'opposent. La prestation ne serait seulement qu'une représentation, qu'une image de ce que l'on veut donner et par là, un risque de contre-productive.
L'image peut tout faire gagner ou tout perdre.
La productivité et son potentiel est affaire d'expériences, d’opiniâtreté et de rigueur dans le partage des compétences et des responsabilités. Encore faut-il en connaître les finesses dans le détail, les limites et chercher les sources des problèmes potentiels avant qu'ils ne se présentent..
Le Monde diplomatique avait récemment un article avec le titre "L'affreux doute des libéraux". Il était dit que l'enrichissement des minorités stimulait la croissance et réduisait la chômage. Lawrence Summers fut le défenseur de la déréglementation bancaire jusqu'à l'onde de choc avec le FMI en novembre 2013 pendant lequel le capitalisme s'était pris en défaut sur son propre champ de bataille dans une "stagnation séculaire".
La croissance est restée faible après l'assainissement de la finance.
Pourquoi?
Parce que les investissements et les salaires ont en général stagné et le goût du risque a pris la clé des champs. L'argent s'amasse sur les comptes en banques devenus des trappes à la liquidité. Ces "trappes" sont plutôt des garde-fous, des rappels à l'ordre contre le nice-to-have. Il en faut pas confondre prévisions et recommandations. Si les bulles sont des béquilles nécessaires à la croissance, contrairement elles ne sont pas des impasses à condition de s'organiser une porte de sortie.
Avoir peur de faire des dettes, pour ne pas en laisser nos enfants comme on entend souvent, n'est qu'une manière de se figer et de leur laisser un désert d'opportunités. Assumer avec sagesse ses réussites comme ses échecs, sans gloire, sans crainte, devrait revenir dans les esprits.
"Pourquoi les entreprises ne veulent plus investir, et nous condamnent à la 'japonisation' de nos économies". Un article fait penser à chercher ailleurs les raisons de ses propres échecs et donnerait peur d'en être les auteurs:
- L’incertitude concernant l’évolution de la situation économique.
- L’inquiétude suscitée par la bulle de crédit chinoise, et son système bancaire souterrain, qui menacent l’économie mondiale.
- Dans cet environnement incertain, les entreprises perdent la capacité à élaborer des études de marché de long terme fiables et exhaustives sur lesquelles elles peuvent se reposer pour prendre des décisions d’investissement.
- L’innovation ne rapporte plus comme elle le faisait par le passé : dans de plus en plus de cas, elle ne profite plus qu’à un seul acteur qui rafle l’intégralité des parts de marchés. Ce dernier point met en cause le marketing qui impose de sortir des produits qui n'ont pas atteint le moment de la maturité avant d'être vendu. Le client devient le testeur à la place du fournisseur.
"Tous les pays ne se trouvent pas à la même enseigne"
Sujet qui n'était pas dans le résumé de l'étude. Il y a la culture et les habitudes qui restent tenaces et entravent le commerce.
Dans cet article, "¡Silencio, se duerme! Comment la siesta anesthésie la productivité espagnole", on parle de la vieille habitude de la sieste dans un pays de chaleur. La traditionnelle sieste mis à l'index parce qu'elle les heures de travail espagnoles ne concordent pas avec celles de l'Europe de l'Ouest. Les Espagnols travaillent plus tard le soir. Le tout est de savoir qui est le meilleur partenaire, qui donne le meilleur prix-performance. Produire aux heures chaudes de la journée, sera-ce plus rentable?
La Belgique: rien de nouveau suivant le rapport de la Commission (info Echo). Notre pays continue de connaître des déséquilibres macroéconomiques (la compétitivité et le coûts élevés de main-d'œuvre). Craintes quant à l'érosion des marges des producteurs et à la destruction d'emplois. Le rapport insiste sur une réforme de la fiscalité sur le travail et mentionne le niveau élevé de la dette publique. Les points positifs sont la stabilisation du ratio de la dette, l'objectif de déficit atteint en 2013.
"L'Allemagne ou la preuve qu'austérité peut rimer avec prospérité". Salaires en hausse pour les anciens salariés de l'Allemagne de l'Est. Chômage fortement en baisse dans l'industrie automobile...
Le but serait-il atteint?
Tout dépend du but à atteindre, mais il y a des cultures plus lointaines encore, qui s’insinuent et s'intègrent vaille que vaille dans les secteurs perméables, comme ce fut le cas par l'Empire du Milieu, la Chine ou via la Symphonie indienne.
C'est beau l'exotisme, mais surtout, en vacances.
Quant au futur, car c'est vers lui que l'on va, cela risque de changer terriblement la donne. Une première phase, les CDI à la trappe et les CDD, une phase qui s'éternise. Une deuxième pendant laquelle Le travailleur devra chercher "ses" employeurs comme des fournisseurs temporaires de services.
"La rentabilité des seniors".
Dès la cinquantaine, le travailleur coûte trop cher aux entreprises d'après l'Institut de l'IRES. mais il est essentiel de maintenir au travail.
Toujours "agile" parfois trop "fragile", ce travailleur pour ce qu'il doit produire? Un jeune inexpérimenté peut-il se targuer de ne pas faire d'erreurs qui coûtent très cher à l'entreprise? Qui passera le flambeau du "know how" dans la course relais?
Tout s'est accéléré. L'obsolescence du matériel est programmée comme l'est celle des travailleurs. La survie d'une entreprise n'est pas seulement la productivité mais la préparation de l'avenir et donc, toujours, un investissement.
Renforcer la formation continue, améliorer l'ergonomie au travail, des solutions du côté de la direction, le lissage des augmentations de salaires liés à l'ancienneté pour les rendre concurrentiels, du côté travailleurs et abaisser les charges et des soutiens à l'emploi par des organismes comme le FOREM.
Sinon, c'est le chômage assuré pour ces seniors. Sans l'aide d'une étude d'un organisme agréé.
"A la casse", écrivais-je il y a longtemps, alors que j'étais encore en service. Je n'y reviendrai donc plus. J'ai l'impression que l'on brasse du vent à le répéter.
Plus de 40 ans? Vous êtes concerné par la prochaine catastrophe sociale: trop vieux pour travailler, trop jeune pour la retraite ...
Plus de 40 ans? Vous êtes concerné par la prochaine catastrophe sociale: trop vieux pour travailler, trop jeune pour la retraite ...
Pour l’éviter, les politiciens européens devraient :
- Développer la formation continue pour tous
- Développer des partenariats entre les secteurs privé et public
- Permettre que les salaires puissent baisser avec l’âge du travailleur pour tenir compte de l’obsolescence croissante de ses qualifications, et développer son attractivité
- Redéfinir le contrat social de l’Europe, pour promouvoir la solidarité intergénérationnelle et créer un système capable de fusionner la créativité des jeunes avec la sagesse des personnes d’âge mûr.
Les différences entre ceux qui réussissent et les autres:
- Quelqu'un qui réussit accepte le changement et s'adapte. Un individu moyen en a peur.
- Quelqu'un qui réussit parle d'idées. Un individu moyen parle des personnes.
- Une personne qui réussit assume ses erreurs. Un individu moyen n'endosse pas la responsabilité.
- Quelqu'un qui réussit reconnaît toujours ce que les autres lui apportent. Un individu moyen veut recevoir tous les honneurs.
- Une personne qui réussit se réjouit du succès des autres. Un individu moyen espère en secret que les autres échouent.
Et dans ce cas, la productivité, la compétitivité et la rentabilité risquent d'aller de paire comme si c'était une obligation pour réussir.
Des habitudes de personnes très productives:
- Elles déjeunent loin de leur bureau
- Elles établissent des « poches de productivité » quotidiennement
- Elles se lèvent de leur chaise et sortent
En fait, être productif, c'est associer les racines et les ailes. Les racines par la forme de la mémoire, de la littérature, de l'histoire. Les ailes pour l'innovation et entreprendre sans avoir l'impression de travailler.
(Les graphiques de l'innovation comparative)
Le malheur, c'est que celui qui peut réussir, n'est pas nécessairement, celui qui est chargé de décider pour réussir à produire.
L'enfoiré,
Citations:
- « Il ne peut y avoir croissance soutenue à long terme sans nouvelle mutation technique et donc, sans investissement dans des innovations susceptibles de faire gagner en productivité. », Michel Aglietta
- « La réussite d’une production repose sur l’attention prêtée aux détails. », David O. Selznick
- « La possession de merveilleux moyens de production n’a pas apporté la liberté, mais le souci et la famine. », Albert Einstein
Mise à jour 10 juillet 2014: Le mot "stress" apparaît de nombreuses fois dans cet article.
Ce qui le génère, c'est souvent le trop plein, un sentiment que même en allant plus vite, ce sera toujours être en retard.
Alors, il y a le "lean management", littéralement "management maigre".
"Le lean est une méthode de management qui vise l’amélioration des performances de l’entreprise par le développement de tous les employés. La méthode permet de rechercher les conditions idéales de fonctionnement en faisant travailler ensemble personnel, équipements et sites de manière à ajouter de la valeur avec le moins de gaspillage possible."
Encore mal connu et quand il est connu, mal compris dans la manière de le pratiquer et de l'installer.
Rationaliser le travail, fait peur car il sous-entend réduction de personnel. Cela peut être vrai quand il n'y a pas assez de tâches à accomplir, mais cela peut aussi apaiser ceux qui le pratiquent en bonne connaissance de cause.
Supprimer les "overheads" (les surcharges), les "pitfalls" (les pièges), les gaspillages de temps, les failles des processus, le "nice to have" mais qui n'apportent que du temps perdu. Établir des "workflows" raisonnables.
Rester efficace, c'est faire passer le message de haut en bas de la hiérarchie et en faire comprendre l'intérêt sans imposer.
Donner la parole aux gens qui sont le plus proche du terrain et qui connaissent par l'expérience ce qui ne va pas. Rationner les déplacements.
Les budgets ne suivent plus, alors il faut convaincre les cadres et réinventer l’œuf de Colomb;
Certaines entreprises le pratiquent mais n'ont pas eu de concertations avec la base comme BPost et ses différents plans du logiciel Georoute. Cela a générer des grèves à répétitions. Les incidents peuvent exister. Sauter la hiérarchie, pour aller plus vite et remonter au sommet, doit être accepté.
Les dysfonctionnements sont seulement à proscrire sans délais.
Mise à jour 5 août 2014: On apprenait dans la semaine que le chômage des jeunes était en chute libre. 7% par rapport à l'an dernier. En cause, une amélioration du climat économique.
Aurait-on amorcé le virage? D'après les commentaires, ce ne semble pas totalement le cas. L'élastique s'est retendu dans l'autre sens chez les travailleurs de plus de 50 ans.
Une autre article au sujet de Aldi pose question. Révélateur d'un phénomène de semi-esclavage, il suit le slogan "Tous unis contre la vie chère" d'un concurrent, diffusé sur les antennes radios.
Le discours "biblique de la société: "Vous souhaitez montrer ce que vous avez dans le ventre ? Vous voulez faire bouger les choses ? Développer vos propres idées tout en ‘pensant entreprise’ et mettre efficacement vos idées en application ? Vous êtes fait pour être responsable régional des ventes à Aldi Sud.”.
On semble avoir oublié que "rêver pour travailler" peut aussi apporter des idées géniales.
Dans les magasins, les caméras mobiles y sont installées dans les espaces de vente et dans les lieux où il n’y a aucun contact avec les clients sans aucun panneau d’avertissement.
Les caméras de surveillance ont envahi les rues et ont rendu la vie privé illusoire.
La productivité quand elle est poussée dans des extrêmes, elle passe la ligne rouge. Le prix des choses donne du souffle mais est aussi une barrière.
Les premiers responsables restent les clients-consommateurs.
Mise à jour 20 juillet 2016: Les gains de productivité se sont effondrés
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Commentaires
Celui qui cueille une pomme par rapport à celui qui en cueille dix est moins productif et en ce sens affame sa famille (vieux proverbe chinois)
Einstein n'a pas toujours raison et loin s'en faut !
Écrit par : zelectron | 22/06/2014
Sont cons ces chinois...
le célibataire qui cueille une pomme n affame personne
Au contraire, la SUR-PRODUCTION alimentaire européenne et américaine, par les carcasses (sans cuisses, vendues en europe) de poulets congelés, blé, maïs et autres produits subventionnés, vendus à très bas prix en afrique ou ailleurs, AFFAMENT la population locale, en empêchant le paysan local de vivre de son exploitation, et donc en le transformant alors en sans terre, venant grossir les bidonvilles des grandes villes.
ceux qui affament la famille étendue de 10 membres, n est pas le seul membre de la famille qui cueille, et n arrive pas à en cueillir 10;
mais ceux qui empêchent plusieurs des 10 membres de la famille de cueillir CHACUN un ou 2 pommes :
Taux de chômage et-pire- d'inactivité ? (retraités, malades,...)
Faire peser sur une minorité le "travail", une minorité mal payée en retour, poussée au burnout, au suicide et aux drogues,
afin d arriver à 10 pommes, c est un flux tendu fragile, c est marcher sur une corde raide qui, un jour ou l autre risque de casser dans certaines familles
(chômage du seul actif, maladie, mort, divorce)
Sur le moyen-long terme, celà fragilise toute la famille étendue, c est ne pas durable.
Tiens, la population la plus riche a toujours, sous quasi toutes les cultures, était les actifs "matures" : les 40-60 ans dans notre société.
les plus jeunes, sans expérience, commençant +/- en bas de l échelle dans le monde du travail, étaient moins payés, mais montaient l échelle, au cours de leur vie professionnelle; et, après 60-65 ans, une fois à la retraite, ils avaient moins de revenus.
Là, depuis plus de 20 ans, en occident, c est les +60 ans qui ont la richesse, qui ont à la fois le patrimoine (ce qui est normal) et les revenus (ce qui ne l est pas) les plus élevés.
Ce n est pas de leur faute (quoique.. si : ils votent massivement pour créer, pour agraver cette situation, c.f. le succès de Merkel et Cameron; ils votent contre leurs enfants et petits-enfants) :
le pb est double :
- la rente est trop financée (plus assez taxée, par rapport à ce qu'elle était il y seulement 20 ans)
- le salaire médian (entre autre des 40-60 ans) est trop faible (ce n est pas obligatoirement les retraités qui reçoivent trop, mais les autres qui ne reçoivent plus assez depuis 1992 et l explosion des gains du dividente par rapport aux salaires)
si bien que l activité, le dynamisme, la rentabilité n a plus aucune importance :
plaçons dans la pierre et le PEA, c est bien mieux que de travailler...
celà n apporte aucune richesse ni aucun avenir au pays, mais c est plus rentable pour soi....
Dans une économie dominée par les retraités-rentiers, discuter de rentabilité, c est comme leur parler de congés payés :
ce n est pas pour rien, si les retraités suisses ont massivement voté CONTRE l extension du nombre de jours de congés en suisse...
ils estimaient que celà rendraient leur entreprises moins rentables, et, comme ils ne travaillent plus, les jours de congés des travailleurs leur importaient peu...
Pendant ce temps là, conséquence logique et attendue de la montée de pression sur les derniers travailleurs,
les suicides en entreprises continuent à augmenter, Youpi ! ! !
Écrit par : Jean-Marc | 23/06/2014
Bonjour Jean-Marc,
Toujours plein d'idées. Bravo. Je reprendrai cette phrase que je connais le mieux pour être dans le dernier stade:
"Tiens, la population la plus riche a toujours, sous quasi toutes les cultures, était les actifs "matures" : les 40-60 ans dans notre société.
les plus jeunes, sans expérience, commençant +/- en bas de l échelle dans le monde du travail, étaient moins payés, mais montaient l échelle, au cours de leur vie professionnelle; et, après 60-65 ans, une fois à la retraite, ils avaient moins de revenus."
La grande différence avec mon époque, c'est que les jeunes n'arrivent plus à épargner.
Différentes raisons à cela: à mon époque, il ne fallait pas posséder le dernier gadget pour seulement "exister". On avait le temps.
Les salaires évoluaient plus vite. Ce qui fait que les impôts augmentaient de concert en fonction de barèmes.
Les avantages en nature ont un peu limité les ponctions fiscales. Tickets restaurants, voitures de sociétés (1/3 du parc automobile provient de leasing pour voitures de sociétés)... Achats du bien d'habitation a été la première démarche des ménages.
En fin de carrières, les salaires ont été aussi rabotés. L'expérience a toujours été payée plus que les beaux diplômes sortis tout chaud de presse.
Quant à parler de retraités-rentiers, faut pas trop rêver. Si les retraites étaient les seuls revenus, il y aurait bien peu de chances qu'ils pourraient chanter victoire.
Alors, il y a des parapluies (et pas des para-soleils).
L'argent ne fait le bonheur, mais il contribue à assurer une fin de vie plus honorable.
Aux Etats-Unis, on travaille encore bien longtemps après l'âge de la retraite dans des petits jobs qui apportent un complément.
Cela permet de rester dans l'activité et de garder la santé.
L'inactivité tue tout autant que le trop plein d'acitvité
Parlons impôts puisque j'ai les chiffres publiés récemment.
D'où viennent-ils?
- Prestations sociales : 101 milliards d'euros
- Salaire secteur public : 50 milliards
- Charge d'intérêts : 12 milliards
- Subventions entreprises: 10 milliards
- Investissements : 6 milliards
- Financement de l'UE : 3,5 milliards
- Autres destinations: 22 milliards
Total 228 milliards
Par quelle méthode?
- Impôts directs: 65 milliards
- Indirects: 49 millairds
- Capital (successions) : 4 milliards
- Autres : 24 milliards
La Belgique est en 5ème ou 6ème place toujours après la France
pour les recettes qui représentent 52% du PIB et
à 55% du PIB pour les dépenses.
Le monde et les hommes changent de plus en plus vite
+ grand,, + gros, + précoce, + vieux mais avec la santé qui stagne, - fertile
Le livre "Les mutants" de Jean-François Bouvet ( http://www.hominides.com/html/references/mutants-a-quoi-ressemblerons-nous-demain-0805.php ) en parle
Le burn-out peut très bien devenir la source d'une renaissance, d'une remise en question.
Suis-je bien où je suis? Est-ce que je vis dans le pays qui correspond à mes envies?
Ai-je choisi le bon job eu égard de mes aspirations de vie?
Écrit par : L'enfoiré | 23/06/2014
Une confirmation: >>>
La génération Y va payer la facture pour cette récession, aujourd'hui, mais aussi à l'avenir
La récente récession a été particulièrement dure pour les enfants de la génération du millénaire, appelée aussi « génération Y » (les jeunes nés entre 1982 et 2001), et non seulement ils sont condamnés à des taux de chômage élevés, mais en plus, ce chômage aura une influence durable et négative sur les niveaux de leurs salaires. Pire : ils n’ont pas encore vécu leurs plus grandes difficultés, qu’ils devraient rencontrer au moment de la prise de leur retraite, d'ici quelques décennies.
Un récent rapport de Merrill Lynch montre que 78% des adultes âgés de plus de 50 ans en passe de prendre leur retraite avaient l’intention de continuer à travailler après avoir atteint l'âge de la pension, ce qui est une bonne chose qui pourrait atténuer le problème de financement des retraites.
Mais le même rapport souligne également que beaucoup de jeunes de la génération Y ne se préparent absolument pas pour leur retraite et qu’ils comptent sur des sources de revenus futurs qui pourraient ne jamais se concrétiser.
L’étude de Merrill Lynch indique que seulement 28% des jeunes de la génération du millénaire s’attendent à ce que les revenus de leur retraite proviennent de la sécurité sociale et des systèmes de retraite privés associés à leur carrière professionnelle, alors que les baby-boomers estiment que ces deux sources leur fourniront 60% de leurs revenus. En revanche, les « millenials » estiment qu’ils devront compter à 58% sur des revenus propres, c’est à dire les revenus issus d’un emploi, combinés avec leur épargne. Les baby-boomers estiment que cette proportion ne représentera que 35% de leurs ressources financières au moment de leur pension.
Le rapport rappelle que l’espérance de vie s’est considérablement allongée, sur les dernières décennies, ce qui pourrait plaider en faveur du report ultérieur de l'âge de la retraite. Mais il précise que ce phénomène s’observe surtout sur les groupes de population les plus favorisés. L'espérance de vie de la moitié la plus pauvre de la population a augmenté beaucoup plus lentement depuis 1977. Autrement dit, ceux qui ont les moyens d’épargner pour payer leur retraite sont aussi ceux qui vivent le plus longtemps.
La génération du millénaire compte sur ses économies et son salaire pour financer sa retraite, et ce devrait aussi être vrai pour les plus défavorisés de cette génération, et ceux qui auront connu de longues périodes de chômage. Or, à peine moins de la moitié d’entre eux épargne pour sa retraite, a montré une étude de Wells Fargo en 2013. En outre, ils auront des espérances de vie plus courtes que les autres. La conséquence, selon Danny Vinik de New Republic, c’est qu'ils n’auront pas d’autre choix que de continuer à travailler après l'âge de la retraite pour subvenir à leurs besoins.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=la-generation-y-va-payer-la-facture-pour-cette-rcession-aujourdhui-mais-aussi-a-lavenir&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 23/06/2014
La reprise dans la zone euro... Le chômage augmente en France quasiment depuis le 36ème mois consécutif
En France, le mois dernier, on a recensé 24.800 nouveaux chômeurs. Au total, toutes catégories confondues, on compte désormais 5 millions de chômeurs dans l'Hexagone.
Depuis début 2013, on a enregistré chaque jour 500 nouveaux chômeurs. Sur MonFinancier.com, Marc Fiorentino critique les politiciens français carriéristes, uniquement focalisés sur l’échéance des prochaines élections présidentielles en 2017. « Ce qui tue l'emploi, c'est l'immobilisme et les mesures absurdes. Le ministre de l'économie a passé les trois derniers mois sur le dossier Alstom pour son image politique, l'ancienne ministre du logement a détruit le secteur mais on l'a laissée faire pour des questions d'alliance politique et tout est comme ça. C'est inacceptable. Les députés se sont mobilisés jours et nuits pour le mariage pour tous. Il est temps qu'ils se mobilisent enfin pour l'emploi », écrit-il.
« Encore une promesse que Hollande n’a pas pu tenir », écrit Zéro Hedge qui suggère qu’à part le mois d’août 2013, le taux de chômage a augmenté continuellement en France sur les 36 derniers mois. (Concernant cette exception du mois d’août 2013, le blog avait publié à l’époque un article qui expliquait qu’une partie importante de la baisse de 50.000 chômeurs pouvait être imputée au fait que des fonctionnaires avaient omis d’adresser entre 21.000 SMS et 28.000 SMS à des chômeurs. Ces SMS les enjoignaient de déclarer leur situation personnelle vis-à-vis de l’emploi concernant le mois écoulé, c’est à dire reprise d’emploi ou poursuite du chômage. Leur absence de réaction, consécutive à cette omission, aurait été interprétée comme une reprise d’emploi…)
Le blog économique se demande ironiquement si ce n’est pas cette hausse et l'effondrement de l’indice PMI qui décrit les intentions de commandes des responsables des achats de grandes entreprises, qui expliquent le faible taux d'intérêt sur les emprunts d'Etat français (graphique à l'adresse ci-dessous)
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=la-reprise-dans-la-zone-euro-le-chomage-augmente-en-france-quasiment-depuis-le-36supemesup-mois-consecutif&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 27/06/2014
Le mot "stress" apparaît de nombreuses fois dans cet article.
Ce qui le génère, c'est souvent le trop plein, un sentiment que même en allant plus vite, ce sera toujours être en retard.
Alors, il y a le "lean management", le "management maigre". La société Toyota a été l'initiatrice de cette manière et cela a permis un nouveau départ à des sociétés moribondes.
Mal connu et quand il est connu, mal compris dans la manière de le pratiquer et de l'installer.
Rationaliser le travail, fait peur car il sous-entend réduction de personnel. Cela peut être vrai quand il n'y a pas assez de tâches à accomplir, mais cela peut aussi apaiser ceux qui le pratiquent en bonne connaissance de cause.
Supprimer les "overheads" (les surcharges), les "pitfalls" (les pièges), les gaspillages de temps, les failles des processus, le "nice to have" mais qui n'apportent que du temps perdu. Établir des "workflows" raisonnables.
Rester efficace, c'est faire passer le message de haut en bas de la hiérarchie et en faire comprendre l'intérêt sans imposer.
Donner la parole aux gens qui sont le plus proche du terrain et qui connaissent par l'expérience ce qui ne va pas. Rationner les déplacements.
Les budgets ne suivent plus, alors il faut convaincre les cadres et réinventer l’œuf de Colomb;
Certaines entreprises le pratiquent mais n'ont pas eu de concertations avec la base comme BPost et ses différents plans du logiciel Georoute. Cela a générer des grèves à répétitions. Sauter la hiérarchie, pour aller plus vite et remonter au sommet, doit être accepté.
Les dysfonctionnements sont seulement à proscrire sans délais.
Les incidents peuvent exister et servir à ajuster le tir.
Écrit par : L'enfoiré | 10/07/2014
'Le système financier est plus vulnérable aujourd'hui qu'il ne l'était en 2007'
L’économie mondiale est aussi vulnérable à une nouvelle crise financière qu’elle l'était en 2007, avec le risque supplémentaire que les ratios de dette des différents pays sont maintenant bien plus élevés, et que les économies émergentes ont été entraînées dans cet environnement, a déclaré Jaime Caruana, qui dirige la Banque des Règlements Internationaux (BRI), dans une interview au Telegraph.
La BRI est basée à Bâle, en Suisse, et elle agit comme une banque pour les banques centrales nationales.
Caruana s’inquiète de ce que les investisseurs, grisés par les politiques d’argent facile de certaines banques centrales, ne semblent pas prendre en compte le risque d’arrêt de ces politiques dans leur « chasse avide de rendements » :
Les marchés semblent ne prendre en compte qu’un éventail très restreint de possibilités. Ils sont convaincus que les conditions monétaires actuelles resteront accommodantes pendant une longue période et ils semblent y ajouter une foi bien plus grande que celles que les banques centrales souhaiteraient leur donner »
Pourtant, selon Caruana, à bien des égards, le système international est bien plus vulnérable qu’il ne l’était à la veille de la crise Lehman Brothers. La dette des pays riches a augmenté de 20% depuis lors, et elle atteint 275% du PIB. Les taux d’intérêt sont très bas. Les entreprises empruntent massivement de l'argent pour racheter leurs propres actions. Selon la BRI, 40% des crédits ont été accordés à des emprunteurs de solvabilité inférieure, un pourcentage plus élevé qu'en 2007, et les contrats de prêt correspondants sont assortis de clauses de protection contre les défaillances plus limitées.
Même des pays comme la Chine, le Brésil ou la Turquie, ont succombé à ces booms de crédit, pour partie en raison de la frénésie de capitaux provenant des politiques de quantitative easing des grandes banques centrales occidentales. Les pays émergents ne joueront donc plus le rôle d’amortisseurs qu’ils avaient eu lors de la dernière grande crise financière, ils risquent au contraire d’ajouter à la gravité de la situation.
Deux semaines auparavant, la Banque des règlements internationaux avait averti que les marchés financiers étaient devenus « euphorique» dans son rapport annuel.
La volatilité (le degré de volatilité du cours de l'action) est tombée à un niveau historiquement bas. Les actions européennes ont augmenté de 15% en une année, malgré une croissance nulle et une chute de 3% des rendements attendus, avait-elle expliqué.
Source : http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=le-systeme-financier-est-plus-vulnerable-aujourdhui-quil-ne-letait-en-2007&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 19/07/2014
L’Argentine est en défaut de paiement
Ce scénario a poussé mécaniquement l’Argentine au défaut de paiement sur un montant minime pour un État, 539 millions de dollars. La troisième économie d’Amérique latine n’étant pas en situation de pouvoir payer cette somme.
C’est la deuxième fois en 13 ans que ce scénario se produit en Argentine.
Comment l’Argentine en est arrivée là ?
Il faut remonter en 2001, après des années de crise économique, l’Argentine a fait défaut sur sa dette. Elle n’a plus été capable de rembourser ses crédits d’une centaine de milliards de dollars. En 2005 et 2010, le gouvernement a négocié avec ses créanciers. 93 % des créanciers ont accepté de renoncer à 65 % de la valeur de leurs créances plutôt que de risquer de ne pas être remboursés.
Parmi les 7 % des créanciers qui n’ont pas voulu signer, des fonds qu’on appelle « vautours », Aurelius et NML qui ont entamé une incroyable guérilla juridique, afin d’obtenir le remboursement total de leurs titres, soit 1,33 milliard de dollars (769 millions d’euros).
L’Argentine avait obtenu un délai de 30 jours qui expirait mercredi pour régler les 539 millions de dollars à des créanciers ayant consenti une remise de dette de 70 % après la crise économique de 2001.
Mais le juge américain Thomas Griesa a bloqué ce paiement parce qu’il a ordonné à l’État argentin de payer d’abord 1,3 milliard de dollars à NML et Aurelius.
Qu’est-ce un fond vautour ?
La spécialité des fonds vautours est d’acheter des créances à des débiteurs proches du défaut de paiement pour une bouchée de pain et faire des profits en obligeant, par la voie juridique ou bien par des négociations, ces États de rembourser la dette à sa valeur nominale.
Quelles conséquences ?
Selon les analystes, une des premières conséquences du défaut de paiement est d’éloigner durablement l’Argentine de l’accès aux marchés internationaux des capitaux, dont elle est exclue depuis sa faillite en 2001.
La directrice générale du FMI Christine Lagarde a pour sa part minimisé l’impact d’un défaut. « Même si un défaut est toujours regrettable, nous ne pensons pas qu’il aura des conséquences majeures en dehors » du pays, a-t-elle estimé.
Pour le ministre argentin de l’Economie, « l’Argentine a payé, elle a de l’argent, elle va continuer à payer. C’est le juge Griesa le responsable », a-t-il martelé en référence à l’argent bloqué par le magistrat.
Quelle alternative ?
Une des alternatives évoquées par la presse argentine durant les dernières heures des négociations pour sortir de la crise est l’intervention de banques privées argentines. Par le biais d’un montage complexe, elles verseraient l’argent dû par le gouvernement aux deux fonds en rachetant leurs créances puis elles s’arrangeraient avec celui-ci pour se faire rembourser.
Cette solution permettrait de contenter NML et Aurelius, et éviterait que les autres créanciers ne reviennent à la charge pour demander l’intégralité de leur dû
http://www.lesoir.be/612677/article/economie/2014-07-30/l-argentine-est-en-defaut-paiement
Écrit par : L'enfoiré | 31/07/2014
Axel Kicillof, le jeune ministre de l'Economie, de 42 ans dit "pas d'extortion judiciaire".
Ce jeune loup est un ami du fils de la présidente Cristina Kichner.
Faire faillite est possible et les échecs donnent beaucoup de réflexions pour rebondir.
Le problème, c'est la perte de confiance.
Un terrible tango commence... avec croc-en-jambes et coups de Jarnac
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_xavier-dupret-est-l-invite-du-6-9-de-matin-premiere?id=8325513&eid=5017893
Écrit par : L'enfoiré | 31/07/2014
La zone euro sur la voie de la récession ?
Les Etats-Unis viennent d'annoncer une croissance (annualisée) de 4% pour le deuxième trimestre, après le très mauvais résultat du premier (finalement révisé, pour la troisième fois, à-2,1%, au lieu de -2,9%). Une bonne nouvelle, mais attendons les prochaines révisions officielles de ce chiffre, tant il paraît miraculeux...
En Europe par contre, la tendance est bien plus claire : elle passe progressivement d'un espoir déçu de faible croissance à la stagnation, puis aux premiers signes de récession. En Italie, le "miracle" Matteo Renzi a l'air de faire long feu : le pays connaît son deuxième trimestre de récession de suite, -0,2 après -0,1%. Réagissant à ces chiffres, le ministre de l'économie, Pier Carlo Padoan, a reconnu, dans une interview au quotidien Il Sole 24 Ore du 6 août, que le pays se trouve "dans une phase de sortie de la récession très pénible, car la récession est vraiment profonde. ‘’
La France n'est pas officiellement en récession, mais l'horizon de la croissance reste désespérément plat. François Hollande a déclaré attendre de l'Allemagne "un soutien plus ferme àla croissance", notamment en investissant plus. Berlin renvoie Paris dans ses buts :"Les déclarations très générales en provenance de Paris ne fournissent aucune raison pour de quelconques corrections dans la politique économique du gouvernement allemand", a déclaré la porte-parole du gouvernement, Christiane Wirtz. Elément aggravant pour Paris, par rapport à Rome, les comptes publics sont encore loin des 3% de déficit, et Bruxelles va devenir de moins en moins patiente.
Mais le chiffre le plus inquiétant, et le plus révélateur, vient d'Allemagne. Selon l'Office fédéral des statistiques, les commandes de l'industrie allemande connaissent une chute record à la mi-2014. Après une baisse de 1,6% en mai, elles ont chuté de 3,2% en juin. La demande au niveau national baisse (-1,9%), ce qui constitue un indicateur avancé d'un ralentissement de l'économie. Mais surtout, la commande extérieure flanche sérieusement (-4,1%) et, plus spécialement, les commandes de la zone euro, qui se sont effondrées pour le mois de juin (-10,4%). Voici la preuve que les fondamentaux de la croissance (l'investissement productif des entreprises) sont au rouge dans la zone euro. Aucune véritable croissance ne pourra être obtenue, hormis quelques poussées éphémères actionnées par la consommation, elle-même financée par de la dette publique, ce que sait très bien faire la France ; mais le jeu atteint désormais ses limites.
C'est désormais la locomotive allemande, la seule véritable source de croissance en zone euro, qui est touchée. Ce retournement des commandes à l'industrie, aussi bien en interne qu'àl'exportation, montre que le véritable ressort de la croissance est cassé. Et cela ne pourra à terme que réactiver les crises de la dette et de l'euro...
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=la-zone-euro-sur-la-voie-de-la-recession&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 18/08/2014
Rvhttp://www.express.be/business/?action=view&cat=hr&item=oubliez-les-8-heures-de-travail-par-jour-la-formule-de-la-productivite-optimale-existe-5217&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
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Écrit par : l'enfoiré | 19/09/2014
Petites choses que font quotidiennement les personnes qui réussissent
Lorsque l’on pense au succès, le nom de certaines personnes telles qu’Elon Musk, Steve jobs ou Larry Page nous viennent directement à l’esprit. Toutefois, la frénésie au sujet de l’actualité de ces personnalités peut être si importante que nous ressentons une certaine perplexité lorsqu’il s’agit de déterminer les facteurs clés du succès, écrit Casey Imafidon de Lifehack.
Petites choses quotidiennes que font les personnes productives et performantes :
1. Elles se concentrent sur la production plutôt que sur l’occupation
Selon Tim Ferris, auteur de l’ouvrage « The 4-Hour Workweek », il est nécessaire de ralentir et de se rappeler ceci : « La plupart des choses ne font aucune différence. Etre occupé est souvent une forme de paresse mentale. Il s’agit d’une pensée paresseuse et d’action aveugle ».
2. Elles se lèvent tôt
Tim Cook, PDG d’Apple, commence sa journée à 4h30 du matin, heure à laquelle il envoie ses emails. Jeffrey Immelt, directeur de General Electric, se lève à 5h30 du matin pour entamer sa routine d’exercices physiques.
3. Elles cherchent à être avec la meilleure équipe
« Les personnes performantes savent qu’elles doivent être avec d’autres personnes qui les complètent. Personne n’est aussi intelligent que nous tous », explique Ken Blanchard, expert en gestion.
4. Elles se focalisent sur la réalisation de petites et constantes améliorations
« Rien n'est particulièrement difficile si on le subdivise en petites tâches », avait l’habitude de dire Henry Ford.
5. Elles méditent
Les personnes qui réussissent prennent le temps de méditer. Cela a l’avantage de les aider à avoir une meilleure qualité de sommeil et de meilleures relations avec leur entourage.
6. Elles prennent soin de leur corps
Non seulement l’exercice régulier maintient votre corps en bonne santé mais stimule également votre état mental. Barack Obama pratique quotidiennement 45 minutes d’activité physique durant toute la semaine.
7. Elles ont une vie équilibrée
Pour réaliser des choses merveilleuses, il est nécessaire de maintenir un certain équilibre. Les personnes performantes et productives maintiennent un équilibre lorsqu’il s’agit d’argent, de temps disponible pour la famille et les proches et pour la réalisation d’objectifs.
8. Elles se focalisent sur les choses positives
Les personnes qui réussissent sont toujours optimistes peu importe les situations. Dans son livre « The Hapiness Advantage », Shawn Actor explique qu’une étude récente a montré que les docteurs qui sont de bonne humeur avant de réaliser un diagnostic stimulent davantage leurs facultés intellectuelles que les médecins qui sont dans un état d’esprit neutre.
9. Elles réalisent un suivi de leur progression
Des personnalités comme Eminem, Oprah Winfrey et JK Rowling ont l’habitude de tenir un journal. Elles sont ainsi capables de suivre leurs progrès, d’établir des objectifs, de réfléchir et d’apprendre de leurs erreurs. Elles ont en outre compris que pour accomplir de grandes choses, il est nécessaire d’avoir un plan. Souvent, ce journal de vie est la carte dont nous avons besoin pour nous guider.
10. Elles créent leur succès
Les personnes qui réussissent comprennent qu’elles ont l’entière responsabilité de leurs succès et que la chance n’est pas quelque chose qui arrive par magie. Elles savent que le droit d’être couronné de succès est quelque chose qui se gagne.
11. Elles ont des amis qui réussissent également
Rappelez-vous : vous équivalez à la moyenne de vos cinq amis les plus proches. Les personnes qui réussissent savent cela, raison pour laquelle elles ont pris la décision de passer du temps avec leur mentor et avec d’autres personnes performantes.
12. Elles poussent les autres à réussir
Steve Jobs avait l’habitude d’aider les autres à développer leur créativité. Toutes les personnes qui réussissent s’attachent à inspirer les autres.
13. Elles ont un horaire cohérent
Un horaire cohérent et régulier vous aide à fixer vos priorités et à vous concentrer sur les choses essentielles.
14. Elles sont un plan détaillé
Avant de quitter le bureau pour rentrer chez lui, le PDG d’American Express, Kenneth Chenault, rédige les trois choses les plus importantes qu’il souhaite réaliser le lendemain. Ainsi, il commence chaque journée avec cette liste.
15. Elles ne procrastinent jamais et ne cherchent jamais de prétextes ou d’excuses
« Si vous mangez une grenouille vivante le matin, vous pouvez être sûr que rien de pire ne vous arrivera le reste de la journée », disait Mark Twain. Les personnes qui réussissent ne prennent pas de risques, elles décident de mesures, passent à l’action et font les choses les plus compliquées en premier lieu.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=hr&item=15-petites-choses-que-font-quotidiennement-les-personnes-qui-reussissent&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 24/04/2015
Comment votre personnalité influence votre productivité et votre salaire
La recherche indique que les travailleurs qui ont des niveaux d’éducation supérieurs et plus d’expérience ont des salaires plus élevés. Et selon les économistes, cela se doit au fait que ces mêmes travailleurs sont finalement plus productifs.
« Mais il y a plus que cela », écrit Ana Nuevo-Chiquero sur World Economic Forum – Agenda. Deux travailleurs de même sexe, avec la même éducation, la même expérience et un quotient intellectuel identique peuvent toucher un salaire complètement différent. La personnalité joue certainement un rôle : un nombre important d’études ont décrit la manière dont la personnalité est reliée à la productivité et à des différences de salaire inexpliquées. Par exemple, certains travaux scientifiques ont montré que les employés stables émotionnellement gagnaient plus d’argent.
Mais touchent-ils un salaire plus important car ils sont vraiment plus productifs ou pour d’autres raisons qui font qu’ils négocient mieux leurs gains ? Telle est la question que s’est posée une étude réalisée par les responsables de la publication d’Agenda. Ces derniers ont déterminé que des traits de personnalité comme la névrose et la conscience étaient significativement liés à la productivité des travailleurs.
« Nous avons découvert que les personnes les plus consciencieuses et émotionnellement stables étaient plus productives et gagnaient donc plus pour la tâche qui leur est assignée », écrivent les chercheurs.
Lors de cette étude expérimentale, 350 sujets ont dû faire correspondre des suites de numéros à deux chiffres dans un délai de 20 minutes. Les réponses correctes ont été récompensées et les réponses incorrectes pénalisées afin que les gains soient le reflet de la productivité et non des compétences de négociation ou de la qualité du superviseur. Les participants ont dû ensuite compléter un questionnaire afin de livrer certains de leurs traits de personnalité.
Une étude réalisée dans des conditions contrôlées
L’étude a été réalisée dans des conditions contrôlées afin d’éviter que d’autres voies par lesquels la personnalité peut avoir une incidence sur les salaires telles que le choix d’une profession, la capacité de négocier une augmentation de salaire, la manière dont un superviseur évaluera un emploi et même le comportement de la personne avec ses collègues. Cette distinction est importante. On sait que les travailleurs les plus agréables ont des salaires moins importants. Etant donné que les employés les plus agréables ont tendance à être plus confiants, empathiques et altruistes, ils pourraient gagner moins car ils sont finalementy des mauvais négociateurs plutôt que parce qu’ils accusent un manque de productivité.
Les résultats ont montré qu’il existe bel et bien une relation entre la personnalité et les revenus et la productivité. Les participants les plus consciencieux et les plus stables émotionnellement ont obtenu des salaires plus élevés, tout comme ces travailleurs gagnent plus dans la vie réelle.
Différences entre les sexes
L’étude a montré qu’il existait des différences importantes entre les sexes. Selon l'étude, les femmes auraient tendance à être plus névrotiques que les hommes. Lors de l’expérience, elles ont été moins stables émotionnellement et étaient davantage sujettes à l’anxiété et aux changements d’humeur. Mais c’est leur ouverture aux nouvelles expériences qui a joué un rôle d’obstacle lors de leur rendement par rapport à celui des hommes. Ces femmes qui avaient tendance à être imaginatives, artistiques et orientées vers l’intellect ont eu des salaires plus bas lors de l’expérience. Les femmes plus extraverties sont apparues également moins productives, contrairement aux hommes extravertis pour qui c'était le contraire. Cela se doit probablement au fait qu’être extraverti implique des choses différentes pour les hommes et pour les femmes et chaque trait de personnalité a différentes facettes. Par exemple, les hommes extravertis sont généralement plus ambitieux et autoritaires tandis que les femmes extraverties sont plus sociables et grégaires.
La personnalité est devenue de plus en plus importante lors des processus de recrutement de personnel. Les employeurs citent régulièrement la personnalité et l’attitude comme deux des facteurs fondamentaux lors de l’embauche.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=hr&item=comment-votre-personnalite-influence-votre-productivite-et-votre-salaire&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 06/05/2015
Les finances de 11 pays de l’UE présentent un ‘risque élevé’
Les finances publiques de 11 pays (la Belgique, la France, l’Irlande, l’Espagne, la Croatie, l’Italie, le Portugal, la Roumanie, la Slovénie, la Finlande et le Royaume-Uni) présentent un très grand risque, parce que leur endettement sera toujours dangereusement élevé dans 10 ans, a indiqué la Commission européenne dans un rapport sur la viabilité budgétaire, auquel Reuters a eu accès.
La Commission s’est fondée sur des prévisions macroéconomiques pour l'ensemble des 28 Etats-membres de l'UE qui ont été établies au mois de novembre. Elles incluaient la projection d’indicateurs économiques pour les deux prochaines années.
Le rapport ne contient pas de recommandation, mais la Commission devrait formuler des préconisations personnalisées pour chaque pays membre à une date ultérieure. La Grèce et Chypre ont été exclues de la liste, parce que ces pays sont toujours soumis au programme économique imposé par l'UE, la BCE et le FMI, dans le cadre de leur plan de sauvetage. (Cette semaine, le ministre des Finances chypriote a indiqué que son pays pourrait sortir de ce programme au mois de mars).
La Commission estime qu’il n’y a pas de risque à court terme pour ces pays, tout en émettant des réserves pour l'Italie, qui traverse une nouvelle crise bancaire. Le rapport évoque des “défis à court terme”.
En revanche, le Danemark, l’Allemagne, l’Estonie et la Lettonie, qui n’encourent que peu de risque à toutes les échéances, sont les bons élèves de cette viabilité budgétaire.
Source: http://fr.express.live/2016/01/26/37538/
Écrit par : L'enfoiré | 27/01/2016
Les gains de productivité se sont effondrés http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/00/3245518190.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 20/07/2016
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