Face au miroir, réfléchissons sur notre vie avec un peu de subjectivité dans l'objectivisme
Être plus doux avec soi?(08/12/2020)
Être plus doux avec nous-mêmes en cette période de mal-être et de confinement? Alors que les fêtes de fin d'année approchent et que les distanciations entre les personnes sont imposées... Alors que les oppositions de plus ne plus marquées allant jusqu'à la haine se répandent sur les réseaux-sociaux avec le Covid-19 en arrière-plan... Alors que la confiance est au raz des pâquerettes entre les élites et la foule des prolos, entre les scientifiques et les scientistes, entre le secteur privé et public, entre passéistes et futuristes, entre les officiels et les officieux... Les gens qui se disent heureux, sont aux abonnés absents... La douceur avec soi est alors plus qu'un baromètre de notre santé psychique avec la question est-on plus confiant en soi... J'ai ouvert mon journal qui a déjà quelques plombes, pour retrouver quelques rappels à mon secours.
...
Ce magazine "Psychologies" parle de "Réinventer le quotidien par des solutions nouvelles en réalisant ses rêves", selon Jean Cottraux.
Dans ce contexte, le magazine tente de démontrer l'importance de "soi" entre des "nous" par le narcissisme trophique positif permettant d'être inventif tout en se protégeant soi-même et en s'adaptant à des nouveaux contextes.
"Penser à soi aimablement, c'est le meilleur moyen de bien se comporter avec les autres", est-il mentionné.
et donne les réponses par une catégorisation qui fait penser à "se sentir coupable", "être perfectionniste", "sans confiance" ou "indifférent".
Solutions envisagées: L'auto-critique, l'auto-dévaluation, l'auto-sabordage, l'auto-compensation, l'écriture pour se libérer, la tenue un journal, l'auto-compensation, l'identification de ce qu'on veut réellement, la prise de soin de la personne qui prend soin des autres et d'avoir, en définitive, moins d'exigence et plus d'indulgence.
Le deuxième test demande à se faire un film en rassemblant les idées dans la liberté d'un monologue et ainsi se catégoriser en tant qu'acteur, réalisateur, figurant ou spectateur.
"La femme du blogueur" du gladiateur près du radiateur et et de la gladiatrice près de l'aspirateur (Rappel1).
Tout un programme de self-management.
Le paragraphe: "Etre créatif en 10 règles"
1. Persistance comme motivation malgré les échecs potentiels
2. ouverture à l'expérience et à la curiosité avec la souplesse d'esprit
3. confiance en soi par l'extraversion
4. pensée divergente dans l'originalité, la fluidité et la flexibilité
5. pensée janusienne comme Janus aux 2 visages capable d'opérer un renversement
6. pensée androgyne pour se dégager des stéréotypes
7. par des réponses impulsives dans le traitement de l'info et le goût de la complexité
8. imaginer des mondes alternatifs
9. résolution rapide des problèmes
10. pensées analogiques.
L'humour et la parodie ont été oubliés dans la bagarre...
...
Rappels du passé
La chanson "Ta fête" de Stromae est sortie le , en tant que 4e single de l'album Racine carrée.(Rappel 2)
Le clip de cette chanson a été enregistré près de chez moi dans un building qui avait été complètement désossé de l'intérieur en attendant une restauration. J'ai assisté à son enregistrement le 17 juin de 2014. Sa chanson a été aussi l'hymne officiel de l'équipe de football belge pour la coupe du monde 2014 au Brésil dont Pierre Marlet nous rappelait, hier, la connexion entre le foot et la géopolitique(Rappel 3).
Depuis, lors, la restauration de l'immeuble du clip a évidemment été effectuée. Dans ce clip, Stromae apparaît comme un dictateur présidant un événement dans un stade. Le public est composé uniquement de gens en smoking et chapeau melon. Un homme du public disparaît dans une trappe et réapparaît sur le stade, sortant d'une boule. Ensuite, le stade laisse place à un gigantesque labyrinthe. Lors de l'épreuve, l'homme crédité "The Ball" affronte un colosse boxeur, un lanceur de couteaux derrière son bureau, un homme armé un marteau une femme armée de chaînes et une autre femme armée d'un rouleau à pâtisserie. "The Ball" finit par échapper à ses assaillants et sort du labyrinthe puis du stade mais remarque qu'un nouveau labyrinthe, encore plus grand que le premier, est face à lui. Les bourreaux représentent ceux qui vont punir l'être humain : le boxeur représente le rival ou l'ennemi, le lanceur de couteaux derrière son bureau et crédité comme étant "l'employé de banque", l'homme au marteau est le juge au tribunal, la femme aux chaînes représente l'épouse aux chaînes du mariage et la femme au rouleau à pâtisserie représente la mère qui surveille l'enfant.
Paroles:
Il est l'heure, fini l'heure de danser Danse, t'inquiète pas, tu vas danser Balance-toi, mais tu vas te faire balancer Défonce-toi, mais tu vas te faire défoncer
Tu aimerais faire ta fête Ta mère veut te la faire aussi, ta fête Le juge voudrait te faire ta fête Tout le monde te fera aussi ta fête
Tu sors trop, du moins c'est ce qu'ils disent Ils parlent trop, c'est pourquoi tes oreilles sifflent A qui la faute? C'est la faute à autrui, hein? C'est les autres, toi tu n'as qu'une seule envie
Tu aimerais faire ta fête Ta mère veut te la faire aussi, ta fête Le juge voudrait te faire ta fête Tout le monde te fera aussi ta fête...
Sans faire du complotisme de bon ou de mauvais aloi, cette chanson n'a-t-elle pas un côté prémonitoire de la situation actuelle alors qu'on n'entend plus beaucoup Stromae en pause carrière partielle depuis 2016?
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2020, l'arrivée inopinée du Covid-19.
La Belgique compte un total de 591.756 contaminations recensées depuis mars pour 17 320 décès. La transmission du virus est en régression. L'épidémiologiste Marius Gilbert réactualise la situation avec quelques conseils de précaution. L'œil scientifique de Johanne Montay rappelle comment les décisions se prennent au sujet de la prise ou non d'un vaccin . Les enfants en bas âge viennent d'avoir leur immunité testée par leur salive pour déterminer s'ils peuvent être une source de la transmission du virus . Quand on dit que la vérité sort de la bouche des enfants, je n'ai aucune objection....
Chez les Américains et les Canadiens, on arrive à des sommets de contaminations entre pro et contre Covid .
Dans le même temps, cette pandémie entraîne une importante baisse des salaires dans le monde, qui devrait s’intensifier à courte échéance, selon l’Organisation internationale du travail (OIT). Ayant touché les femmes et les travailleurs faiblement rémunérés de « façon disproportionnée », cette tendance devrait encore s’accentuer dans les mois qui viennent.
Le virus du Covid touche les plus faibles et donc souvent les plus âgés. Il agit comme un agent de l'évolution par les vitamines de l'ARN en général synthétisé dans les cellules à partir d'ADN dont il est une copie. Les cellules utilisent en particulier l'ARN comme un support intermédiaire des gènes pour synthétiser les protéines dont elles ont besoin.
"Le transhumanisme seulement pour vivre plus longtemps"(rappel4) pousse les vies dans les derniers retranchements par les extrêmes grâce à la médecine qui a été "trop efficace". Elle a maintenu les gens en vie plus longtemps et elle a permis de diviser par deux le nombre d'enfants qui n'atteignent ni l'âge de l'enfance et encore moins, celui de la majorité.
Dans le même temps, les "jeunes actifs" d'aujourd'hui doivent préserver la retraite financière capitalisée par ces "vieux" dans un esprit de solidarité intergénérationnelle.
Du champagne à prix cassé n'est pas une aubaine quand il faudra respecter les règles sanitaires et le boire seul ou avec son partenaire et peut-être, un contact rapproché sans le choc entre les verres puisqu'il faudra respecter la distance de 1,5 mètre. Peut-être faudra-t-il le faire à la russe en jetant son verre par-dessus la tête?
Il y a un besoin d’écouler les stocks. La rentabilité a pris la prépondérance et le pas sur la productivité. La différence entre l'essentiel viable et l'excès a été bien expliquée par les autorités. Le niveau des prix et les remises sur la quantité constituent deux facteurs habituels pour vendre sans politique globale en matière de consommation. L’alcool, arrivé dans le cerveau a un effet de sensation agréable temporaire déclenchant l’envie d’en boire plus. Plus on en achète, plus on en boit. L’alcool vient souvent gâcher la fête. La solution: ne pas avoir besoin d'alcool pour faire la fête et s’amuser, même si les publicités suggèrent le contraire. La taxe sur les alcools et les spiritueux s'élève, depuis le 1er janvier 2020, en droits d'accises aux taux 1,6 % par rapport à 2019 au tarifs 2020 de 1,52 €/degré/hl ou . D'après une étude de l’OCDE, les personnes âgées font partie de la tranche d’âge dont la consommation dépasse le plus, la limite minimale autorisée. Or, ce groupe est le plus exposé aux problèmes de santé et ils sont ceux qui occupent le plus de lits dans les hôpitaux.
"Bob" de conviction, je n'ai pas une goutte d'alcool dans le sang à part peut-être lors de crêpes au Grand Manier dégustées ce weekend.
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Contextes
Après la dictature des prix, pour éviter la dictature des libertés, il faut résister et s'opposer à l'air du temps, en ajoutant des recommandations non reprises dans le magazine "Psychologies", la résistance à la pub, l'insensibilité envers la séduction au risque de devenir ascète aux flux d'arrière-plan et (ré)apprendre les réflexions dans la solitude puisque "La solitude ça n'existe pas" (Rappel6).
Les Coulisses du Pouvoir s'interposent dans le débat de la justice qui aurait une tendance à oublier le peuple si on supprime la Cour d'Accise.
Fabrice Brion, CIO de la société I-Care nommée "Entreprise de l'année 2020", était invité ce matin pour parler de l'IA ou plutôt de l'Homme augmenté:. Ce prix est la preuve même que l'ascenseur social fonctionne.
Explique-nous avec beaucoup de psychologie platonique en "one to one" avant de passer à la sociologie en "many to many" que l'on sait être un paradigme très difficile (voire impossible) à réaliser dans les relations numériques et que cette sociologie est un peu à la ramasse actuellement.
J'avais envie de terminer par le Rappel8, avec Maurane qui chantait "Les uns contre les autres".
Mais, aujourd'hui, il y a 40 ans, John Lennon était assassiné par Mark David Chapman, un fanatique atteint de troubles psychotiques. Personnalité complexe, il fait preuve d'un humour acerbe, teinté d'absurde et de non-sens qui se démarque par son caractère parfois violent et conflictuel, en contradiction avec son image de représentant de l'idéal pacifiste... (Rappel9)
Allusion,
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7/12/2020: Alex Lutz était invité pour parler de son livre "Le radiateur d'appoint" qui était là pour ranimer la chaleur humaine. Je me rappelle de son rôle PDG dans une multinationale de l’aéronautique en difficulté qui prépare un important plan de licenciement dans l'une de ses usines dans la mini-série "Dérapages", adaptation de Cadres noirs, roman de Pierre Lemaitre (Rappel10) Cela alors que je ne suis pas un fan des séries.
8/12/2020: Confinement : l’expérience qui prend la tête Le médecin psychiatre et professeur Nicolas Franck s’est penché sur les conséquences psychologiques des confinements dues au coronavirus sur la santé mentale des Français. Dans son ouvrage “Covid-19 et détresse psychologique. 2020, l’odyssée du confinement” , il explique que cette dégradation s’est particulièrement manifestée dans certaines catégories de population : les gens isolés, les plus jeunes, ceux qui n’avaient pas de travail et les étudiants. Dans un pays où la santé mentale est mal comprise, Nicolas Franck préconise une campagne nationale d’information pour sensibiliser la population à ces problématiques et à comment y faire face.
9/12/2020: Et un petit cactus pour les routes anglaises
12/12/2020: Et pendant ce temps à l'Europe, après des discussions à n'en plus finir...
Confinement : l’expérience qui prend la tête
Le médecin psychiatre et professeur Nicolas Franck s’est penché sur les conséquences psychologiques des confinements dues au coronavirus sur la santé mentale des Français. Dans son ouvrage “Covid-19 et détresse psychologique. 2020, l’odyssée du confinement” (chez Odile Jacob), il explique que cette dégradation s’est particulièrement manifestée dans certaines catégories de population : les gens isolés, les plus jeunes, ceux qui n’avaient pas de travail et les étudiants. Dans un pays où la santé mentale est mal comprise, Nicolas Franck préconise une campagne nationale d’information pour sensibiliser la population à ces problématiques et à comment y faire face. http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/02/3931775059.mp3
Écrit par : Allusion | 09/12/2020
L’épargne devient un problème pour la reprise économique
L’argent gratuit distribué par les banques centrales et les gouvernements devient progressivement un problème: au lieu de le dépenser pour revitaliser l’économie, on l’épargne. Cela compromet la reprise économique tant désirée. Et par conséquent, les décideurs politiques seront bientôt contraints d’annoncer encore plus de mesures de relance.
Les banques centrales et les gouvernements ont injecté des sommes astronomiques dans le système depuis le début du mois de mars. Et cela sous la forme de toutes sortes d’avantages, de subventions ou encore de garanties. L’impact est non négligeable. Selon l’agence Bloomberg, les ménages des quatre plus grandes économies de l’UE n’ont perdu que 5% de leurs revenus pendant la pandémie, contre 13% si le gouvernement n’avait pas été aussi généreux. Mais comme les magasins et les restaurants sont restés fermés durant tout ce temps, les familles ont également dépensé beaucoup moins. La différence se situe désormais surtout au niveau des comptes d’épargne.
Même les Américains épargnent
Les chiffres sont tout bonnement hallucinants. Dans la zone euro, le taux d’épargne des ménages (pourcentage brut épargné divisé par le revenu disponible brut) est passé à 16,9% au cours des trois premiers mois de 2020. Un record absolu depuis qu’Eurostat a commencé à suivre ces chiffres en 1999. À titre de comparaison, le taux d’épargne était encore de 12,7% (voir graphique) un trimestre plus tôt. Au cours de la même période, le Royaume-Uni a vu son taux d’épargne passer de 5,4% à 8,6%.
Aux États-Unis, où un taux d’épargne négatif était enregistré jusqu’en 2008, bon nombre d’Américains ont tiré les leçons de la crise financière. C’est devenu très clair dès janvier de cette année, lorsque le ratio a atteint 7,9%. Sous l’impulsion des règles de confinement, ce même ratio a même grimpé à 32% en avril, avant de se stabiliser autour de 23% en mai.
Dans la zone euro, les dépôts d’épargne ont augmenté en moyenne de 71 milliards d’euros par mois au cours des mois de mars, avril et mai. C’est deux fois plus qu’un an plus tôt.
Si une partie de cette épargne finira sans nul doute par se retrouver le chemin de l’économie, les familles opteront néanmoins pour la sécurité et conserveront une bonne partie de cet argent comme assurance contre d’éventuels futurs nouveaux dégâts liés au coronavirus. Surtout parce que dans un certain nombre de pays pèse la menace de pertes d’emplois massives et permanentes. L’assureur allemand Allianz prévoit que le nombre de faillites en Allemagne augmentera de 12% d’ici la fin 2021. En Espagne et en Italie, Allianz prévoit des augmentations de respectivement 41% et 27%.
Une reprise en forme de V semble exclue
Les analystes qui espéraient une reprise en forme de V en seront probablement pour leurs frais. Dans la mesure où nous devrons vivre avec le Covid-19 pendant encore longtemps, les ménages resteront prudents dans leurs dépenses. Tout comme les entreprises, qui seront en plus confrontées à des défauts de paiements et des faillites. Tout cela donne une assez bonne idée du rythme auquel l’économie chancelante va évoluer durant les prochains mois.
Les pays qui ont bien géré la crise du coronavirus verront la confiance des consommateurs se rétablir plus rapidement et les dépenses augmenter. Les autres pays sont en bien plus mauvaise posture.
L’épargne devient un problème pour la reprise économique
L’argent gratuit distribué par les banques centrales et les gouvernements devient progressivement un problème: au lieu de le dépenser pour revitaliser l’économie, on l’épargne. Cela compromet la reprise économique tant désirée. Et par conséquent, les décideurs politiques seront bientôt contraints d’annoncer encore plus de mesures de relance.
Les banques centrales et les gouvernements ont injecté des sommes astronomiques dans le système depuis le début du mois de mars. Et cela sous la forme de toutes sortes d’avantages, de subventions ou encore de garanties. L’impact est non négligeable. Selon l’agence Bloomberg, les ménages des quatre plus grandes économies de l’UE n’ont perdu que 5% de leurs revenus pendant la pandémie, contre 13% si le gouvernement n’avait pas été aussi généreux. Mais comme les magasins et les restaurants sont restés fermés durant tout ce temps, les familles ont également dépensé beaucoup moins. La différence se situe désormais surtout au niveau des comptes d’épargne.
Même les Américains épargnent
Les chiffres sont tout bonnement hallucinants. Dans la zone euro, le taux d’épargne des ménages (pourcentage brut épargné divisé par le revenu disponible brut) est passé à 16,9% au cours des trois premiers mois de 2020. Un record absolu depuis qu’Eurostat a commencé à suivre ces chiffres en 1999. À titre de comparaison, le taux d’épargne était encore de 12,7% (voir graphique) un trimestre plus tôt. Au cours de la même période, le Royaume-Uni a vu son taux d’épargne passer de 5,4% à 8,6%.
Aux États-Unis, où un taux d’épargne négatif était enregistré jusqu’en 2008, bon nombre d’Américains ont tiré les leçons de la crise financière. C’est devenu très clair dès janvier de cette année, lorsque le ratio a atteint 7,9%. Sous l’impulsion des règles de confinement, ce même ratio a même grimpé à 32% en avril, avant de se stabiliser autour de 23% en mai.
Dans la zone euro, les dépôts d’épargne ont augmenté en moyenne de 71 milliards d’euros par mois au cours des mois de mars, avril et mai. C’est deux fois plus qu’un an plus tôt.
Si une partie de cette épargne finira sans nul doute par se retrouver le chemin de l’économie, les familles opteront néanmoins pour la sécurité et conserveront une bonne partie de cet argent comme assurance contre d’éventuels futurs nouveaux dégâts liés au coronavirus. Surtout parce que dans un certain nombre de pays pèse la menace de pertes d’emplois massives et permanentes. L’assureur allemand Allianz prévoit que le nombre de faillites en Allemagne augmentera de 12% d’ici la fin 2021. En Espagne et en Italie, Allianz prévoit des augmentations de respectivement 41% et 27%.
Une reprise en forme de V semble exclue
Les analystes qui espéraient une reprise en forme de V en seront probablement pour leurs frais. Dans la mesure où nous devrons vivre avec le Covid-19 pendant encore longtemps, les ménages resteront prudents dans leurs dépenses. Tout comme les entreprises, qui seront en plus confrontées à des défauts de paiements et des faillites. Tout cela donne une assez bonne idée du rythme auquel l’économie chancelante va évoluer durant les prochains mois.
Les pays qui ont bien géré la crise du coronavirus verront la confiance des consommateurs se rétablir plus rapidement et les dépenses augmenter. Les autres pays sont en bien plus mauvaise posture.
Comment a-t-on vécu l’année 2020 aux quatre coins de la planète ? De l’Europe au Japon en passant par le Brésil, tour d’horizon d’un confinement aussi soudain que massif et inédit.
Soudain, le monde tel que nous le connaissions a changé de visage. Cette bien étrange année 2020, marquée au fer rouge par la pandémie et ses conséquences subites et désastreuses, aura balloté la population du monde entier entre des sentiments contradictoires. Métropoles transformées en villes fantômes, communautés morcelées par un repli forcé dans l’espace domestique, perte de lien social et manque de chaleur humaine…
Commentaires
Confinement : l’expérience qui prend la tête
Le médecin psychiatre et professeur Nicolas Franck s’est penché sur les conséquences psychologiques des confinements dues au coronavirus sur la santé mentale des Français. Dans son ouvrage “Covid-19 et détresse psychologique. 2020, l’odyssée du confinement” (chez Odile Jacob), il explique que cette dégradation s’est particulièrement manifestée dans certaines catégories de population : les gens isolés, les plus jeunes, ceux qui n’avaient pas de travail et les étudiants. Dans un pays où la santé mentale est mal comprise, Nicolas Franck préconise une campagne nationale d’information pour sensibiliser la population à ces problématiques et à comment y faire face.
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/02/3931775059.mp3
Écrit par : Allusion | 09/12/2020
L’épargne devient un problème pour la reprise économique
L’argent gratuit distribué par les banques centrales et les gouvernements devient progressivement un problème: au lieu de le dépenser pour revitaliser l’économie, on l’épargne. Cela compromet la reprise économique tant désirée. Et par conséquent, les décideurs politiques seront bientôt contraints d’annoncer encore plus de mesures de relance.
Les banques centrales et les gouvernements ont injecté des sommes astronomiques dans le système depuis le début du mois de mars. Et cela sous la forme de toutes sortes d’avantages, de subventions ou encore de garanties. L’impact est non négligeable. Selon l’agence Bloomberg, les ménages des quatre plus grandes économies de l’UE n’ont perdu que 5% de leurs revenus pendant la pandémie, contre 13% si le gouvernement n’avait pas été aussi généreux. Mais comme les magasins et les restaurants sont restés fermés durant tout ce temps, les familles ont également dépensé beaucoup moins. La différence se situe désormais surtout au niveau des comptes d’épargne.
Même les Américains épargnent
Les chiffres sont tout bonnement hallucinants. Dans la zone euro, le taux d’épargne des ménages (pourcentage brut épargné divisé par le revenu disponible brut) est passé à 16,9% au cours des trois premiers mois de 2020. Un record absolu depuis qu’Eurostat a commencé à suivre ces chiffres en 1999. À titre de comparaison, le taux d’épargne était encore de 12,7% (voir graphique) un trimestre plus tôt. Au cours de la même période, le Royaume-Uni a vu son taux d’épargne passer de 5,4% à 8,6%.
Aux États-Unis, où un taux d’épargne négatif était enregistré jusqu’en 2008, bon nombre d’Américains ont tiré les leçons de la crise financière. C’est devenu très clair dès janvier de cette année, lorsque le ratio a atteint 7,9%. Sous l’impulsion des règles de confinement, ce même ratio a même grimpé à 32% en avril, avant de se stabiliser autour de 23% en mai.
Dans la zone euro, les dépôts d’épargne ont augmenté en moyenne de 71 milliards d’euros par mois au cours des mois de mars, avril et mai. C’est deux fois plus qu’un an plus tôt.
Si une partie de cette épargne finira sans nul doute par se retrouver le chemin de l’économie, les familles opteront néanmoins pour la sécurité et conserveront une bonne partie de cet argent comme assurance contre d’éventuels futurs nouveaux dégâts liés au coronavirus. Surtout parce que dans un certain nombre de pays pèse la menace de pertes d’emplois massives et permanentes. L’assureur allemand Allianz prévoit que le nombre de faillites en Allemagne augmentera de 12% d’ici la fin 2021. En Espagne et en Italie, Allianz prévoit des augmentations de respectivement 41% et 27%.
Une reprise en forme de V semble exclue
Les analystes qui espéraient une reprise en forme de V en seront probablement pour leurs frais. Dans la mesure où nous devrons vivre avec le Covid-19 pendant encore longtemps, les ménages resteront prudents dans leurs dépenses. Tout comme les entreprises, qui seront en plus confrontées à des défauts de paiements et des faillites. Tout cela donne une assez bonne idée du rythme auquel l’économie chancelante va évoluer durant les prochains mois.
Les pays qui ont bien géré la crise du coronavirus verront la confiance des consommateurs se rétablir plus rapidement et les dépenses augmenter. Les autres pays sont en bien plus mauvaise posture.
https://fr.businessam.be/lepargne-devient-un-probleme-pour-la-reprise-economique/
Écrit par : Allusion | 09/12/2020
L’épargne devient un problème pour la reprise économique
L’argent gratuit distribué par les banques centrales et les gouvernements devient progressivement un problème: au lieu de le dépenser pour revitaliser l’économie, on l’épargne. Cela compromet la reprise économique tant désirée. Et par conséquent, les décideurs politiques seront bientôt contraints d’annoncer encore plus de mesures de relance.
Les banques centrales et les gouvernements ont injecté des sommes astronomiques dans le système depuis le début du mois de mars. Et cela sous la forme de toutes sortes d’avantages, de subventions ou encore de garanties. L’impact est non négligeable. Selon l’agence Bloomberg, les ménages des quatre plus grandes économies de l’UE n’ont perdu que 5% de leurs revenus pendant la pandémie, contre 13% si le gouvernement n’avait pas été aussi généreux. Mais comme les magasins et les restaurants sont restés fermés durant tout ce temps, les familles ont également dépensé beaucoup moins. La différence se situe désormais surtout au niveau des comptes d’épargne.
Même les Américains épargnent
Les chiffres sont tout bonnement hallucinants. Dans la zone euro, le taux d’épargne des ménages (pourcentage brut épargné divisé par le revenu disponible brut) est passé à 16,9% au cours des trois premiers mois de 2020. Un record absolu depuis qu’Eurostat a commencé à suivre ces chiffres en 1999. À titre de comparaison, le taux d’épargne était encore de 12,7% (voir graphique) un trimestre plus tôt. Au cours de la même période, le Royaume-Uni a vu son taux d’épargne passer de 5,4% à 8,6%.
Aux États-Unis, où un taux d’épargne négatif était enregistré jusqu’en 2008, bon nombre d’Américains ont tiré les leçons de la crise financière. C’est devenu très clair dès janvier de cette année, lorsque le ratio a atteint 7,9%. Sous l’impulsion des règles de confinement, ce même ratio a même grimpé à 32% en avril, avant de se stabiliser autour de 23% en mai.
Dans la zone euro, les dépôts d’épargne ont augmenté en moyenne de 71 milliards d’euros par mois au cours des mois de mars, avril et mai. C’est deux fois plus qu’un an plus tôt.
Si une partie de cette épargne finira sans nul doute par se retrouver le chemin de l’économie, les familles opteront néanmoins pour la sécurité et conserveront une bonne partie de cet argent comme assurance contre d’éventuels futurs nouveaux dégâts liés au coronavirus. Surtout parce que dans un certain nombre de pays pèse la menace de pertes d’emplois massives et permanentes. L’assureur allemand Allianz prévoit que le nombre de faillites en Allemagne augmentera de 12% d’ici la fin 2021. En Espagne et en Italie, Allianz prévoit des augmentations de respectivement 41% et 27%.
Une reprise en forme de V semble exclue
Les analystes qui espéraient une reprise en forme de V en seront probablement pour leurs frais. Dans la mesure où nous devrons vivre avec le Covid-19 pendant encore longtemps, les ménages resteront prudents dans leurs dépenses. Tout comme les entreprises, qui seront en plus confrontées à des défauts de paiements et des faillites. Tout cela donne une assez bonne idée du rythme auquel l’économie chancelante va évoluer durant les prochains mois.
Les pays qui ont bien géré la crise du coronavirus verront la confiance des consommateurs se rétablir plus rapidement et les dépenses augmenter. Les autres pays sont en bien plus mauvaise posture.
https://fr.businessam.be/lepargne-devient-un-probleme-pour-la-reprise-economique/
Écrit par : Allusion | 09/12/2020
Comment a-t-on vécu l’année 2020 aux quatre coins de la planète ? De l’Europe au Japon en passant par le Brésil, tour d’horizon d’un confinement aussi soudain que massif et inédit.
Soudain, le monde tel que nous le connaissions a changé de visage. Cette bien étrange année 2020, marquée au fer rouge par la pandémie et ses conséquences subites et désastreuses, aura balloté la population du monde entier entre des sentiments contradictoires. Métropoles transformées en villes fantômes, communautés morcelées par un repli forcé dans l’espace domestique, perte de lien social et manque de chaleur humaine…
https://www.arte.tv/fr/videos/098771-000-A/une-annee-particuliere/
Écrit par : Allusion | 10/12/2020