Face au miroir, réfléchissons sur notre vie avec un peu de subjectivité dans l'objectivisme
La vie en contrastes dans les multitudes(05/03/2022)
- Comment ça va?
- Ca va, il y a des hauts et des bas.
Une question et une réponse classique que l'on entend dans la rue.
- Le Covid s'en va et la guerre revient... ajoute le troisième...
"L'effet Stromae" n'en serait-il pas les contrastes d'une vie au travers de son autobiographie?
Hier, son album "Multitudes" sortait à minuit précise et prouve une nouvelle fois que la vie est faite de contrastes.
...
Il y a des hauts et des bas, c'est ce qu'on appelle se lever du pied gauche ou du pied droit.
Le CODECO nous apprend que le Covid s'en allait et dans le même temps que la guerre en Ukraine s'envenimait.. Certains lecteurs ont dû réprouver ce que j'avais écrit la semaine dernière dans "Les utopies idéologiques"
Je prenais le contrepied ou des contrepoints de ce que l'on doit éprouver par l'empathie en période de crises en faisant référence à deux chansons de Jacques Dutronc.
En musique, le contrepoint est l'art de composer en superposant des notes mélodiques, mais elles peuvent parfois devenir dodécaphoniques en douze sons de la gamme chromatique en dehors des modes et des tons.
Pour commencer ce billet, j'aurais pu prendre la chanson de Julien Doré "Nous" qui, au demeurant bien sympathique, peut cacher un message qui l'est beaucoup moins.
"Nous, on s'en fout de vous tant qu'on est entre nous", disent les paroles.
Pour parler clairement, "entre nous", cela veut aussi dire "éliminer ceux qui sont différents de nous".
Alors, quand on se sent différent, pourquoi les "Vous" s'inquietraient-ils des "Nous"?
Etre différent, c'est souvent faire partie d'une minorité des exclus, des rejetés, parfois même des ostracisés...
Mais bizarre, ce club-là ne se fout ni de vous, ni de nous.
Vous les instruisez pour les informer de comment s'insérer dans votre "Vous".
Platon "Apprend à connaître les autres". Ilcroyait que "si nous parvenions à la définition parfaite par le dialogue, les dissensions politiques disparaitraient. D'une idée à la connaissance ne nait pas de l'esprit ni ne se forme par l'abstraction à partir des traits génériques des choses. Elle existe depuis toujours en donnant un ordre et un sens à la diversité des opinions et à la multiplicité des objets connus à partir de nos sens comme noyau profond de la métaphysique. Prendre conscience de son ignorance est la première étape de l'apprentissage".
Les minorités ont bien compris ce qui vous importe dans la vie: le pouvoir, l'argent et le sexe.
Alors elles s'y adaptent parce que si l'union fait la force, elle peut aussi construire la farce.
Ecrire la moindre note, la moindre ligne, le moindre mot devient suspect quand on signe par "JE" et pas par "NOUS".
Alors, ceux qui veulent émettre une opinion contraire s'empressent de s'y réfugier en sauveur sécurisant que de parler en son nom propre.
Jouer au piano à quatre mains, passe encore, mais au violon, c'est du suicide.
Mais pour en parvenir à le dire positivement, il faut avoir passé des étapes psychologiquement très négatives.
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Nul ne guérit de son enfance.
Né en 1930, Jean Ferrat se retrouve entre son père russe de confession juive, Mnacha Tenenbaum (version yiddish du prénom biblique Manassé), qui immigré en France en 1905 est naturalisé français en 1928 et une mère française née dans une famille originaire d'Auvergne.
il met en musique et popularise nombre de poèmes de Louis Aragon et devient compagnon de route du Parti communiste français.
Contrastes assurés. "À la maison, les jeunes chantaient Trenet et les moins jeunes Tino Rossi et Jean Lumière. C'était alors un peu la guerre".
La guerre sévit actuellement en Ukraine dans une contraste de visions du monde que Ferrat a traduit par sa chanson "Dans la jungle ou dans le zoo".
Milos Forman écrivait au sujet de cette métaphore: "Si vous désirez la beauté, si vous voulez la liberté, la jungle est votre monde. Mais bien sûr, vous y êtes en danger, vous devez vivre avec des serpents, des requins, des tigres, des putois, vous savez, des moustiques et des sangsues. C'est par le capitalisme. Si vous voulez être en sécurité, vous devez vivre dans le zoo. Vous y êtes protégé. Si vous êtes un agneau, vous savez que le tigre ne vous attaquera pas. Vous savez que vous aurez un petit quelque chose à manger tous les jours; c’est très bien. Vous devez travailler dur, mais vous vivez à l’abri derrière les barreaux. Et ce qui est merveilleux, c’est que de derrière ces barreaux vous rêvez de la beauté de la jungle. C'est par le communisme. Vous serez surpris du nombre de personnes qui préfèrent vivre dans le zoo. Ils ne sont pas prêts à payer le prix de la liberté. Ils pensent que la liberté doit être, en quelque sorte, obtenue sans effort, et même offerte, ce qui n’est jamais le cas, jamais. ".
Ferrat, libertaire, s'en démarque sur différents sujets.
Dans son histoire, l'URSS a souvent préféré vivre dans le zoo et le communisme sous la houlette de personnalités fortes au sommet avec des dictateurs comme l'a été Staline, le père des peuples qui a connu son paroxysme en 1949 en tant que Dieu et bourreau, traduits par une idolâtrie mondiale, du travailleur acharné, du vainqueur du nazisme, du totalitarisme rouge jusqu'à la paranoïa.
Il faut remonter à la ressemblance entre l'enfance de Poutine pour comprendre ce qu'ils sont devenus.
Alexandre Adler qui connait bien Poutine revenait sur son passé et ce qui pourrait se passer dans sa tête .
La guerre en Ukraine est une guerre de revanche de Poutine sur ce qu'il a vécu dans sa jeunesse, qu'il a traduit en qualifiant l'Ukraine de nation factice à légitimer dans le giron orthodoxe de Sainte Russie. L'affront de la chute de l'URSS le renforce dans son idée et idéologie.
La virilité de Poutine est aussi un moyen d'effacer sa taille de 1,67 m relativement petite avec son torse nu est aussi un indice de son caractère.
Mehdi Khelfat se posait la question de savoir qu'est-ce qu'un héros? .
Je dirais qu'un héros c'est celui qui reste en vie dans une période extrêmement difficile.
À partir de 2015, Volodymyr Zellensky est l'acteur principal de "Serviteur du peuple", une émission télévisée humoristique dans laquelle il incarne un professeur de lycée intègre accédant de façon inattendue à la présidence de l'Ukraine.
Ce rôle lui permet d’acquérir une importante notoriété dans son pays.
La République socialiste tchécoslovaqueavait voulu aussi s'extraire de la domination russe et ce fut une autre invasion russe par la même démonstration de force avec des chars...
Poutine serait-il occupé à jouer avec le souvenir de son enfance de ses propres troupes?
La vie a-t-elle un sens suffisant pour lui, bien caché dans un blockhaus par cette démonstration de force?
Une question me vient: Xi Jing Ping a eu le même genre d'enfance malheureuse. Est-il un bon élève ou un futur rival à Poutine?
Dans l'actualité, le film "Belfast" sort au bon moment en parlant de guerre civile. Les Ukrainiens et les Russes ne font-ils pas partie de la même famille mais pour les Ukrainiens, avec une seule orientation différente de vie avec la liberté dans un dilemme de rester ou de partir comme ce fut le cas en Ulster avec la religion catholique opposée à la protestante?
...
L'effet Stromae
Fidèle à son style avec des textes sombres et sociétaux, Stromae chante son autobiographie et sa vie à la fois personnels et universels.
Ce que l'on peut ajouter c'est de constater qu'il fait preuve d'une grande lucidité sur son époque avec ses 36 ans aujourd'hui.
De père rwandais et de mère belge. Lors du génocide des tutsis en 1994, son père est assassiné.
De l'absence de son père, Stromae déclare « Mon père n'a jamais été là pour moi. Il est parti tout de suite. C'était un coureur, un dragueur. J'ai appris bien après que j'avais des demi-frères et des demi-sœurs. Mais il avait déjà disparu pour moi. Peut-être que je ne m’étais pas préparé. Il n’empêche, ce papa qu’on n'a pas vu petit, on ne pourra pas, plus tard rattraper le temps perdu avec lui. ».
De la situation de Stromae est né "Papaoutai".
Ce vendredi, c'était la journée Stromae avec son nouvel album...
Quant à moi, j'ai eu aussi ma période de revanche sur mon enfance qui n'était pas très flippante.
Je l'ai guérie en virant ma cuti d'un coup de plume sur mon autobiographie "L'envie dans le regard" alors que je n'avais jamais rien écrit avant la retraite.
Cette enfance, je l'ai ainsi effacée dans la poubelle de mon histoire en parodiant tous les autoritaires et en osant douter de tout avec la seule conviction de ne pas en avoir en dehors de faire celle qui me ou nous fait plaisir et en oubliant tout le reste.
Cela veut dire que ce que j'écris avec vigueur, un jour, je pourrais le contester le lendemain avec la même vigueur mais en dehors de la politique politicienne.
En principe, l'occidental devrait aimer la liberté et la démocratie avec son droit d'exprimer ses sentiments.
Dans les réseaux sociaux, la société française est tellement méfiante des autres que les internautes se livrent à des batailles d'oppositions idéologiques dans lesquelles on ne se fait pas plus de cadeau mais en signant leurs écrits sous le couvert de pseudos comme s'ils étaient protégés derrière un bouclier.
L'identitaire français devient une vérole de la société des Lumières en manque d'europlanisme.
C'est peut-être par l'intermédiaire de l'Europe en 27 nuances d'une même culture que des écrivains se ressoudent.
La fiction et les roman permettent d'outrepasser une actualité morose.
De mon côté, à l'âge de 6 ans, écarté de mon père après un divorce, je n'ai pas connu mon père..
A l'âge de 17 ans, à l'école, il venait m'annoncer la mort de son père.
Souvent, j'aurais pu ajouter une autre version à "Papaoutai" en "Mamaoutai".
Je dois avoir (eu) une demi-sœur quelque part. Alors, c'est aide-Toi et Tu t'aideras. C'est tout. Point final.
En 2020, j'écrivais un billet dont le titre était "Donne-moi l'esprit" suite à un égarement à l'époque.
Le monde évolue en permanence et seuls ceux qui s'y adaptent survivront.
Le Covid l'a endurci qu'on pouvait le prévoir à l'époque.
La guerre en Ukraine y ajoute une nouvelle couche.
En fait, on fait du neuf avec du vieux en oubliant la partie humoristique du phénomène de changement.
Qui se souvient des années Eighties?
Ben, ceux qui ont aujourd'hui cinquante ans ou soixante ans.
Dans ces années-là, la série des "Dallas" faisait un carton. Le machiavélisme des personnages m'a beaucoup appris.
"Au début des années 1980, le discours sur les "grands défis" postulat que toutes tentatives de comprendre l'histoire collective, de lui donner un sens, relevait de l'illusion. La fin des idéologies de la croyance au progrès constituèrent autant de variation pour thème. Or les grands récits reviennent divers pour proposer l'avenir", écrit Evelyne Piellier au début de l'article "L'éternelle fabrique de l'histoire" dans le Monde diplomatique.
Ces années-là, c'était le temps où on dansait sur du disco.
On ne danse plus aujourd'hui de la même manière.
On ne peut plus. On ne sait plus.
J'utilise ici le "on" plus impersonnel.
Des films de meurtres, de catastrophes meublent les esprits dans lesquels il est presque interdit de rire.
On se tire dessus dans les vidéos dans lesquelles les Joysticks sont là avec des balles à blanc qui donnent l'impression d'abattre un adversaire, une image ou une poupée en deviendrait folle.
Tuer des milliers de personnes, on devient général.
Les cactus quotidiens et les Grands cactus hebdomadaires, c'est con, non?
C'est tellement con qu'ils représentent nos conneries par autodérision sans le dire.
On ne voit pas l'activité "fébrile" qui se déroule en arrière-plan de ce journal personnel.
Avoir une opposition et se défendre est normal en utilisant la force de l'autre comme au judo.
Dénigrer l'adversaire, l'est beaucoup moins. Là, c'est la guérilla.
Quoi qu'on en dise, faire rire est beaucoup plus difficile que de faire pleurer.
Je n'aime pas trop les pinces sans rire qui ne partagerait pas leur bonne humeur.
Je me suis attelé à ajouter une note humoristique à la plupart de mes billets en 2020 pendant la période du Covid.
Les psys ne sont pas des notaires de la psychologie de leurs patients. Ils se doivent de les requinquer en mettant entre parenthèses leurs problèmes existentiels ésotériques.
Ce jeudi, Elios Kotsou était invité pour parler de la peur à l'anxiété suite à la guerre à nos portes
Bernard de Orthogaffe.com qui se perfectionne me répondait "C’est génial quand on s’inspire mutuellement !" en ajoutant "Vive le rire" quand je lui ai apporté une autre version de son sketch.
Alors, on dit "nous tous" ou "vous toutes" ou "tout autre" ou "toute autre"?
Mais rire fait partie des artefacts de plus en plus rares et donc de plus en plus chers quand on touche à une idéologie particulière.
En 1941, Rosemary Kennedy, la petite sœur de JFK, disparaît de la vie publique, après avoir subi une lobotomie décidée par son père...
Sa faute, ne pas correspondre à ce que désirait ses parents
Documentaire revient sur ce qui reste à ce jour le plus terrible secret des Kennedy.
La lobotomie est une intervention chirurgicale qui consiste à sectionner un lobe, ou une portion du cerveau, et certaines fibres reliant le lobe frontal au reste du cerveau. Cette technique a valu à son inventeur Egas Moniz, neurologue et homme politique portugais, le prix Nobel de médecine en 1949
Les propos de Piotr Tolstoï ont fait réagir Georges Dallemagne, présent sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche. "Je suis profondément choqué et heurté par la violence et la brutalité de ses propos et par le fait qu'il s'agit de contre-vérités absolues", a répondu le député fédéral et membre de la commission des relations extérieures de la Chambre. "L'Ukraine n'a jamais posé un problème de sécurité à la Russie. L'Ukraine n'a jamais agressé la Russie. L'Ukraine (une partie) a été envahie par la Russie en 2014 et elle est envahie aujourd'hui", a-t-il ajouté.
Georges Dallemagne revient d'une mission humanitaire en Ukraine. Il affirme que l'armée russe bombarde des populations civiles. "J'ai été à Lviv et j'ai vu la terreur et l'épouvante dans ces populations qui affluaient de toute l'Ukraine. Ils nous disaient qu'ils étaient bombardés intentionnellement, eux, des civils, des vieillards, des femmes, des hommes, par l'armée de Poutine. J'espère qu'il paiera un jour pour ses crimes."
Pour Georges Dallemagne, Piotr Tolstoï "salit le nom de son arrière-grand-père, l'écrivain Léon Tolstoï qui avait fait avancer l'humanité".
Jens Stoltenberg (Otan): «Nous devons revoir notre position militaire» après l’invasion russe
Concrètement, « sur terre, cela pourrait signifier une augmentation substantielle des troupes dans la partie orientale de l’Alliance, avec une meilleure préparation », a expliqué le secrétaire général de l’organisation lors d’une réunion des ministres de la Défense des Etats membres.
L’Otan doit s’adapter à la nouvelle réalité sécuritaire créée par l’invasion russe de l’Ukraine et son intégration militaire avec le Bélarus, a estimé mardi le secrétaire général de l’organisation, Jens Stoltenberg. « L’invasion russe de l’Ukraine et son intégration militaire avec la Biélorussie forment une nouvelle réalité sécuritaire sur le continent européen. Nous devons revoir notre position militaire face à cette nouvelle réalité », a déclaré le Norvégien.
Les ministres de la Défense des Etats membres de l’Otan se réunissent mercredi au quartier général de l’Alliance, avec également ceux de pays partenaires tels que l’Ukraine, la Finlande, la Suède, la Géorgie et des représentants de l’Union européenne.
Jens Stoltenberg a expliqué que les ministres débuteraient leur discussion « par les mesures concrètes pour renforcer notre sécurité sur le long terme, dans tous les domaines. Sur terre, cela pourrait signifier une augmentation substantielle des troupes dans la partie orientale de l’Alliance, avec une meilleure préparation », a exposé le secrétaire général.
2 % du PIB de chaque pays consacrés à la défense
Des renforts aériens et maritimes seront également évoqués. Le renforcement des défenses aériennes et anti-missiles, de la cyberdéfense ainsi que le maintien d’exercices, plus nombreux et plus grands, feront aussi partie des sujets de discussion.
Jens Stoltenberg s’attend à ce que les commandements militaires soient priés de développer des mesures d’ici le sommet de l’Otan en juin à Madrid. « Nous devons faire plus et donc aussi investir davantage », a-t-il encore insisté. Il a notamment salué que l’Allemagne et d’autres pays alliés aient annoncé une augmentation de leurs investissements. « J’encourage tous les États membres à consacrer au moins 2 % de leur PIB à la Défense », a-t-il rappelé.
Le secrétaire général a encore estimé que l’Otan avait « réagi rapidement » à la crise. Pour la première fois, la force de réaction de l’Otan (NATO Response Force) a ainsi été activée.
Une attaque à l’arme chimique ?
L’Otan craint également que la Russie ne mène une opération clandestine, sous faux drapeau, incluant éventuellement des armes chimiques en Ukraine. « Depuis des mois, nous avons démasqué la longue liste de mensonges de la Russie », a encore souligné Jens Stoltenberg. « Ils ont prétendu qu’ils n’avaient pas l’intention d’envahir l’Ukraine, mais ils l’ont fait. Ils ont prétendu qu’ils retiraient leurs troupes, mais ils en ont envoyé encore plus. Ils prétendent protéger les civils, mais ils les tuent », a dénoncé le Norvégien.
« La Russie lance des accusations absurdes sur des laboratoires biologiques et des armes chimiques en Ukraine. C’est un mensonge de plus. Mais nous sommes préoccupés par le fait que Moscou pourrait organiser une opération clandestine, sous faux drapeau, incluant éventuellement des armes chimiques. Utiliser des armes chimiques serait une violation du traité sur l’interdiction des armes chimiques dont la Russie est signataire. La Russie a déjà utilisé par le passé des agents chimiques contre des opposants politiques », a-t-il rappelé.
Des Russes de Belgique se livrent: «Pire que de l’incertitude, c’est la certitude que tout va aller mal»
Entre tristesse, culpabilité, colère et angoisse pour leurs proches, plusieurs Russes de Belgique se sont livrés au « Soir » au sujet d’une guerre qu’ils rejettent très majoritairement, bien qu’ils donnent parfois des sens différents aux événements en cours.
Anna vit en Belgique depuis 5 ans. Les amalgames relayés sur les Russes de même que les effets des sanctions internationales la touchent au premier plan.
J’ai une voisine ukrainienne. Je lui ai téléphoné, je ne savais pas quoi dire. Je me suis excusée, j’ai dit que je savais que ce n’était pas ma responsabilité à moi, mais que je me sentais quand même concernée. Ça nous a rapprochées. Elle comprend… » Depuis le 24 février, Marina broie cinquante nuances de noir. Il y a bien cette part de culpabilité paradoxale, mais ça va plus loin, explique cette linguiste approchant de l’âge de la retraite, qui a quitté avec ses enfants son pays natal dans les années 90. « Je pense que la première chose que j’ai ressentie, c’était de l’incrédulité. Jamais, dans mon entourage, on n’aurait imaginé qu’il aille jusque-là », dit-elle en évoquant un président qu’elle honnit. « Puis cette incrédulité s’est transformée en colère et en beaucoup de tristesse. Et ces derniers jours, de par les contacts que j’ai avec une amie à Moscou et au travers des nouvelles que je lis, cela m’inspire de plus en plus de peur. J’ai l’impression d’un déjà-vu », poursuit-elle.
Les craintes du patron de la RTBF après le rachat de RTL par Rossel-DPG
L'administrateur général de la RTBF, Jean-Paul Philippot, a dit mardi s'attendre à plusieurs "bouleversements" sur la marché médiatique belge après la confirmation le mois dernier du rachat de RTL Belgium par les groupes médias belges Rossel et DPG.
"Contrairement à ce que l'autorité belge de la concurrence raconte, nous sommes convaincus qu'il y aura des bouleversements", a confié le patron de la RTBF, longuement interrogé mardi en commission du Parlement de la Fédération dans le cadre de l'élaboration du futur contrat de gestion de la radio-télé de service public (2023-2027).
"Pour la première fois dans l'histoire, on va avoir un acteur médiatique national", a souligné M. Philippot pour qui cela aura des impacts à la fois sur le marché publicitaire ou celui de l'acquisition de droits de diffusion, mais aussi en termes de puissance de feu numérique ou encore de gestion des données des utilisateurs.
"La conjonction des activités de ces deux groupes leur permettra d'avoir des données sur l'ensemble du pays. À part l'Etat civil et la Sécurité sociale, personne d'autre n'aura autant de données!", a souligné l'administrateur de la RTBF.
Si cette puissance en matière de données permettra aux partenaires RTL-Rossel-DPG de se mesurer à Google ou Facebook sur le marché belge, M. Philippot voit toutefois d'un mauvais œil l'émergence d'un tel géant local en matières de données. "Il pourra ainsi se créer une sorte d'exclusivité nationale. Ça, c'est très bien pour lui. Mais ça le sera beaucoup moins pour les autres...", a-t-il grincé.
Va-t-il rester aux commandes jusqu'au bout ?
Auditionné pendant près de huit heures, M. Philippot, qui était accompagné de son président du conseil d'administration, Baptiste Erkes, et de sa directrice des technologies, Cécile Gonfroid, a balayé devant les députés les défis auxquels fait face la radio-télévision publique francophone, ainsi que ses axes stratégiques de développement pour les années à venir.
Pour poursuivre le développement de la RTBF, ses responsables ont plaidé pour un cadre financier stable, ainsi qu'un contrat de gestion suffisamment souple pour pouvoir s'adapter à un monde médiatique très compétitif et en constante évolution. Pour les années à venir, l'entreprise publique entend notamment poursuivre son développement digital, élaborer un algorithme public de recommandation pour sa plateforme numérique, mais aussi soigner son travail d'information pour contre les fake news dans une société de plus en plus fragmentée.
La radio-télévision publique francophone jouit d'un budget global annuel d'un peu plus de 400 millions d'euros, dont 78% sous forme de dotation publique versée par la Fédération Wallonie-Bruxelles. La RTBF compte aujourd'hui un peu moins de 2.000 emplois, un chiffre qui a fondu d'un tiers en 20 ans. À l'heure où son pendant flamand, la VRT, vient d'annoncer un nouveau plan d'économie et l'externalisation d'une série de fonctions, M. Philippot a assuré de son côté ne pas vouloir suivre ce mouvement. "On ne va pas virer, mais accompagner et former", a-t-il promis.
Aux commandes de la RTBF depuis février 2002, M. Philippot avait été reconduit en février 2020 pour un quatrième mandat de six ans, malgré une polémique sur sa rémunération réelle bien au-delà du plafond fixé par la Fédération, qui l'avait alors obligé à rembourser le trop perçu. Interrogé sur cet épisode mardi, M. Philippot n'a pas beaucoup épilogué, confiant juste que cela l'avait "beaucoup affecté en tant qu'homme".
Depuis lors, "la RTBF est une entreprise qui donne la plus grande transparence sur la rémunération de ses directeurs généraux", s'est-il défendu. Une transparence sans commune mesure par rapport à ce que pratiquent Proximus, la VRT ou encore RTL, a-t-il souligné.
Sondé sur son avenir professionnel, M. Philippot, théoriquement à la tête de la RTBF jusqu'en 2026, n'a pas exclu de quitter anticipativement le Boulevard Reyers si d'autres défis intéressants se présentaient à lui. "Vais-je rester? Je n'en sais rien...", a lancé celui dont le nom avait circulé il y a deux ans pour présider France Télévisions.
Après le management de la radio-télé publique ce mardi, les députés entendront dans les semaines prochaines les autres parties prenantes de la RTBF (CSA, syndicats, etc).
Commentaires
Sur Agoravox.fr
L'effet Stromae
https://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/l-effet-stromae-239904
Écrit par : Allusion | 07/03/2022
Qu'est-il arrivé à Rosemary Kennedy ?
En 1941, Rosemary Kennedy, la petite sœur de JFK, disparaît de la vie publique, après avoir subi une lobotomie décidée par son père...
Sa faute, ne pas correspondre à ce que désirait ses parents
Documentaire revient sur ce qui reste à ce jour le plus terrible secret des Kennedy.
https://www.rtbf.be/auvio/detail_qu-est-il-arrive-a-rosemary-kennedy?id=2871183&utm_campaign=RTBF_ACRM_action-de-promo_Histoire_%2007-03-2022&utm_medium=email&utm_content=ond&utm_source=RTBF_ACRM
Écrit par : Allusion | 07/03/2022
La lobotomie est une intervention chirurgicale qui consiste à sectionner un lobe, ou une portion du cerveau, et certaines fibres reliant le lobe frontal au reste du cerveau. Cette technique a valu à son inventeur Egas Moniz, neurologue et homme politique portugais, le prix Nobel de médecine en 1949
Écrit par : Allusion | 08/03/2022
https://www.arte.tv/fr/videos/101311-002-A/artjacking/
Écrit par : Allusion | 07/03/2022
Piotr Tolstoï, proche de Poutine: "On a vu l'OTAN s'approcher de plus en plus de nos frontières"
Piotr Tolstoï, proche de Poutine: "On a vu l'OTAN s'approcher de plus en plus de nos frontières"© Fournis par RTL info Piotr Tolstoï, proche de Poutine: "On a vu l'OTAN s'approcher de plus en plus de nos frontières"
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est félicité samedi d'une approche "fondamentalement différente" de Moscou dans ses récents pourparlers avec Kiev, soulignant que la Russie ne se contentait plus de "juste poser des ultimatums".
Interrogé sur des déclarations vendredi du président russe Vladimir Poutine, qui avait évoqué des "avancées" dans les pourparlers russo-ukrainiens, le président ukrainien s'est dit "content d'avoir un signal de la Russie", lors d'une conférence de presse à Kiev diffusée sur le compte Telegram de la présidence ukrainienne.
La paix est-elle possible? La question a été posée à Piotr Tolstoï, proche de Vladimir Poutine, dans C'est pas tous les jours dimanche. Selon le vice-président de la Douma, la chambre basse du parlement en Russie, un cessez-le-feu n'est pas possible dans les jours qui viennent, "car les garanties de sécurité et le dialogue sur la sécurité de la Russie doivent être organisés avec la participation des Etats-Unis et de l'Union européenne".
"Pour l'instant, on voit que l'Union européenne a déclenché une guerre économique contre la Russie avec des sanctions illégitimes et des embargos", dit le vice-président de la Douma, la chambre basse du parlement en Russie.
Piotr Tolstoï affirme qu'il y a "une absence de compréhension". "J'espère que tôt ou tard, à la frontière russo-polonaise, on aura l'occasion de discuter des garanties de sécurité et de la nouvelle architecture de la sécurité en Europe en général. Mais pour ça, il faut la volonté de l'Europe qui depuis 2014 a essayé de bâtir une anti-Russie en Ukraine".
Il poursuit par ces mots: "A partir du moment où l'Europe va comprendre la nécessité du dialogue, on va parler de notre future architecture de sécurité et notre future vie avec les Européens. On a attendu près de 30 ans et cela suffit. On a vu l'OTAN s'approcher de plus en plus de nos frontières. L'opération militaire en Ukraine, c'est la même chose que ce que l'Europe a fait avec la Yougoslavie, quand l'OTAN a fait une agression contre la Yougoslavie".
"Je suis profondément choqué"
Les propos de Piotr Tolstoï ont fait réagir Georges Dallemagne, présent sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche. "Je suis profondément choqué et heurté par la violence et la brutalité de ses propos et par le fait qu'il s'agit de contre-vérités absolues", a répondu le député fédéral et membre de la commission des relations extérieures de la Chambre. "L'Ukraine n'a jamais posé un problème de sécurité à la Russie. L'Ukraine n'a jamais agressé la Russie. L'Ukraine (une partie) a été envahie par la Russie en 2014 et elle est envahie aujourd'hui", a-t-il ajouté.
Georges Dallemagne revient d'une mission humanitaire en Ukraine. Il affirme que l'armée russe bombarde des populations civiles. "J'ai été à Lviv et j'ai vu la terreur et l'épouvante dans ces populations qui affluaient de toute l'Ukraine. Ils nous disaient qu'ils étaient bombardés intentionnellement, eux, des civils, des vieillards, des femmes, des hommes, par l'armée de Poutine. J'espère qu'il paiera un jour pour ses crimes."
Pour Georges Dallemagne, Piotr Tolstoï "salit le nom de son arrière-grand-père, l'écrivain Léon Tolstoï qui avait fait avancer l'humanité".
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/piotr-tolsto%C3%AF-proche-de-poutine-on-a-vu-l-otan-s-approcher-de-plus-en-plus-de-nos-fronti%C3%A8res/ar-AAV0uVd?ocid=msedgdhp&pc=U531
Écrit par : Allusion | 13/03/2022
Jens Stoltenberg (Otan): «Nous devons revoir notre position militaire» après l’invasion russe
Concrètement, « sur terre, cela pourrait signifier une augmentation substantielle des troupes dans la partie orientale de l’Alliance, avec une meilleure préparation », a expliqué le secrétaire général de l’organisation lors d’une réunion des ministres de la Défense des Etats membres.
L’Otan doit s’adapter à la nouvelle réalité sécuritaire créée par l’invasion russe de l’Ukraine et son intégration militaire avec le Bélarus, a estimé mardi le secrétaire général de l’organisation, Jens Stoltenberg. « L’invasion russe de l’Ukraine et son intégration militaire avec la Biélorussie forment une nouvelle réalité sécuritaire sur le continent européen. Nous devons revoir notre position militaire face à cette nouvelle réalité », a déclaré le Norvégien.
Les ministres de la Défense des Etats membres de l’Otan se réunissent mercredi au quartier général de l’Alliance, avec également ceux de pays partenaires tels que l’Ukraine, la Finlande, la Suède, la Géorgie et des représentants de l’Union européenne.
Jens Stoltenberg a expliqué que les ministres débuteraient leur discussion « par les mesures concrètes pour renforcer notre sécurité sur le long terme, dans tous les domaines. Sur terre, cela pourrait signifier une augmentation substantielle des troupes dans la partie orientale de l’Alliance, avec une meilleure préparation », a exposé le secrétaire général.
2 % du PIB de chaque pays consacrés à la défense
Des renforts aériens et maritimes seront également évoqués. Le renforcement des défenses aériennes et anti-missiles, de la cyberdéfense ainsi que le maintien d’exercices, plus nombreux et plus grands, feront aussi partie des sujets de discussion.
Jens Stoltenberg s’attend à ce que les commandements militaires soient priés de développer des mesures d’ici le sommet de l’Otan en juin à Madrid. « Nous devons faire plus et donc aussi investir davantage », a-t-il encore insisté. Il a notamment salué que l’Allemagne et d’autres pays alliés aient annoncé une augmentation de leurs investissements. « J’encourage tous les États membres à consacrer au moins 2 % de leur PIB à la Défense », a-t-il rappelé.
Le secrétaire général a encore estimé que l’Otan avait « réagi rapidement » à la crise. Pour la première fois, la force de réaction de l’Otan (NATO Response Force) a ainsi été activée.
Une attaque à l’arme chimique ?
L’Otan craint également que la Russie ne mène une opération clandestine, sous faux drapeau, incluant éventuellement des armes chimiques en Ukraine. « Depuis des mois, nous avons démasqué la longue liste de mensonges de la Russie », a encore souligné Jens Stoltenberg. « Ils ont prétendu qu’ils n’avaient pas l’intention d’envahir l’Ukraine, mais ils l’ont fait. Ils ont prétendu qu’ils retiraient leurs troupes, mais ils en ont envoyé encore plus. Ils prétendent protéger les civils, mais ils les tuent », a dénoncé le Norvégien.
« La Russie lance des accusations absurdes sur des laboratoires biologiques et des armes chimiques en Ukraine. C’est un mensonge de plus. Mais nous sommes préoccupés par le fait que Moscou pourrait organiser une opération clandestine, sous faux drapeau, incluant éventuellement des armes chimiques. Utiliser des armes chimiques serait une violation du traité sur l’interdiction des armes chimiques dont la Russie est signataire. La Russie a déjà utilisé par le passé des agents chimiques contre des opposants politiques », a-t-il rappelé.
https://www.lesoir.be/430198/article/2022-03-15/jens-stoltenberg-otan-nous-devons-revoir-notre-position-militaire-apres
Écrit par : Allusion | 15/03/2022
Des Russes de Belgique se livrent: «Pire que de l’incertitude, c’est la certitude que tout va aller mal»
Entre tristesse, culpabilité, colère et angoisse pour leurs proches, plusieurs Russes de Belgique se sont livrés au « Soir » au sujet d’une guerre qu’ils rejettent très majoritairement, bien qu’ils donnent parfois des sens différents aux événements en cours.
Anna vit en Belgique depuis 5 ans. Les amalgames relayés sur les Russes de même que les effets des sanctions internationales la touchent au premier plan.
J’ai une voisine ukrainienne. Je lui ai téléphoné, je ne savais pas quoi dire. Je me suis excusée, j’ai dit que je savais que ce n’était pas ma responsabilité à moi, mais que je me sentais quand même concernée. Ça nous a rapprochées. Elle comprend… » Depuis le 24 février, Marina broie cinquante nuances de noir. Il y a bien cette part de culpabilité paradoxale, mais ça va plus loin, explique cette linguiste approchant de l’âge de la retraite, qui a quitté avec ses enfants son pays natal dans les années 90. « Je pense que la première chose que j’ai ressentie, c’était de l’incrédulité. Jamais, dans mon entourage, on n’aurait imaginé qu’il aille jusque-là », dit-elle en évoquant un président qu’elle honnit. « Puis cette incrédulité s’est transformée en colère et en beaucoup de tristesse. Et ces derniers jours, de par les contacts que j’ai avec une amie à Moscou et au travers des nouvelles que je lis, cela m’inspire de plus en plus de peur. J’ai l’impression d’un déjà-vu », poursuit-elle.
https://www.lesoir.be/430993/article/2022-03-18/des-russes-de-belgique-se-livrent-pire-que-de-lincertitude-cest-la-certitude-que
Écrit par : Allusion | 19/03/2022
Les craintes du patron de la RTBF après le rachat de RTL par Rossel-DPG
L'administrateur général de la RTBF, Jean-Paul Philippot, a dit mardi s'attendre à plusieurs "bouleversements" sur la marché médiatique belge après la confirmation le mois dernier du rachat de RTL Belgium par les groupes médias belges Rossel et DPG.
"Contrairement à ce que l'autorité belge de la concurrence raconte, nous sommes convaincus qu'il y aura des bouleversements", a confié le patron de la RTBF, longuement interrogé mardi en commission du Parlement de la Fédération dans le cadre de l'élaboration du futur contrat de gestion de la radio-télé de service public (2023-2027).
"Pour la première fois dans l'histoire, on va avoir un acteur médiatique national", a souligné M. Philippot pour qui cela aura des impacts à la fois sur le marché publicitaire ou celui de l'acquisition de droits de diffusion, mais aussi en termes de puissance de feu numérique ou encore de gestion des données des utilisateurs.
"La conjonction des activités de ces deux groupes leur permettra d'avoir des données sur l'ensemble du pays. À part l'Etat civil et la Sécurité sociale, personne d'autre n'aura autant de données!", a souligné l'administrateur de la RTBF.
Si cette puissance en matière de données permettra aux partenaires RTL-Rossel-DPG de se mesurer à Google ou Facebook sur le marché belge, M. Philippot voit toutefois d'un mauvais œil l'émergence d'un tel géant local en matières de données. "Il pourra ainsi se créer une sorte d'exclusivité nationale. Ça, c'est très bien pour lui. Mais ça le sera beaucoup moins pour les autres...", a-t-il grincé.
Va-t-il rester aux commandes jusqu'au bout ?
Auditionné pendant près de huit heures, M. Philippot, qui était accompagné de son président du conseil d'administration, Baptiste Erkes, et de sa directrice des technologies, Cécile Gonfroid, a balayé devant les députés les défis auxquels fait face la radio-télévision publique francophone, ainsi que ses axes stratégiques de développement pour les années à venir.
Pour poursuivre le développement de la RTBF, ses responsables ont plaidé pour un cadre financier stable, ainsi qu'un contrat de gestion suffisamment souple pour pouvoir s'adapter à un monde médiatique très compétitif et en constante évolution. Pour les années à venir, l'entreprise publique entend notamment poursuivre son développement digital, élaborer un algorithme public de recommandation pour sa plateforme numérique, mais aussi soigner son travail d'information pour contre les fake news dans une société de plus en plus fragmentée.
La radio-télévision publique francophone jouit d'un budget global annuel d'un peu plus de 400 millions d'euros, dont 78% sous forme de dotation publique versée par la Fédération Wallonie-Bruxelles. La RTBF compte aujourd'hui un peu moins de 2.000 emplois, un chiffre qui a fondu d'un tiers en 20 ans. À l'heure où son pendant flamand, la VRT, vient d'annoncer un nouveau plan d'économie et l'externalisation d'une série de fonctions, M. Philippot a assuré de son côté ne pas vouloir suivre ce mouvement. "On ne va pas virer, mais accompagner et former", a-t-il promis.
Aux commandes de la RTBF depuis février 2002, M. Philippot avait été reconduit en février 2020 pour un quatrième mandat de six ans, malgré une polémique sur sa rémunération réelle bien au-delà du plafond fixé par la Fédération, qui l'avait alors obligé à rembourser le trop perçu. Interrogé sur cet épisode mardi, M. Philippot n'a pas beaucoup épilogué, confiant juste que cela l'avait "beaucoup affecté en tant qu'homme".
Depuis lors, "la RTBF est une entreprise qui donne la plus grande transparence sur la rémunération de ses directeurs généraux", s'est-il défendu. Une transparence sans commune mesure par rapport à ce que pratiquent Proximus, la VRT ou encore RTL, a-t-il souligné.
Sondé sur son avenir professionnel, M. Philippot, théoriquement à la tête de la RTBF jusqu'en 2026, n'a pas exclu de quitter anticipativement le Boulevard Reyers si d'autres défis intéressants se présentaient à lui. "Vais-je rester? Je n'en sais rien...", a lancé celui dont le nom avait circulé il y a deux ans pour présider France Télévisions.
Après le management de la radio-télé publique ce mardi, les députés entendront dans les semaines prochaines les autres parties prenantes de la RTBF (CSA, syndicats, etc).
https://www.msn.com/fr-be/divertissement/actualite/les-craintes-du-patron-de-la-rtbf-apr%C3%A8s-le-rachat-de-rtl-par-rossel-dpg/ar-AAWCtKk?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=a73a46edc6b04d029b120c63d11490e4
Écrit par : Allusion | 27/04/2022