L'intelligence en top-down ou en bottom-up (04/05/2025)

Capture d'écran 2025-04-29 170017.pngCe billet peut être considéré comme une suite au précédent "Une soirée en arpentage".

Pour décrire une situation, il est parfois nécessaire de reprendre un ensemble de règles et de symboles, stockés dans une intelligence naturelle humaine ou scanner dans la mémoire d'un programme numérique par l'intermédiaire d'algorithmes avant d'avoir une opinion et de prendre une décision. Généralement, on peut appeller l'Intelligence Artificielle en top down. L'Intelligence Naturelle, symbolique et analogique, s'y conforme ou s'y oppose en bottom up et le match commence...

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Prologue

« Top down » et « bottom up » désignent deux modalités de gouvernance opposées. 

L'approche top down, descendante, verticale reflète une conception traditionnelle du pouvoir. Les ordres hiérarchiques émanent d'en haut pour être appliqués à chaque échelon par une autorité subalterne. Sa représentation graphique classique est l'organigramme pyramidal, avec des flèches descendant du sommet vers la base. En politique, l'État centralisé jacobin à la française en est une illustration. Les critiques faites à ce fonctionnement sont sa rigidité et sa faible capacité à prendre en compte les spécificités et les réalités du terrain. 

L'approche bottom up, ascendante, horizontale se présente souvent comme la réponse ou le remède aux critiques concernant les innovations contraires aux idées qui émanent de la base pour être transmises aux autres composantes d'une entité considérée quant le sommet ne joue plus qu'un rôle de courroie de transmission entre les parties. Les approches collaboratives ou participatives, les modèles fédéraux ou décentralisés, procèdent alors en partie du fonctionnement et vise l'autonomisation de la base. Dans le cadre d'idéologies néolibérales, cette approche a pu accélérer le retrait de la puissance publique et des financements qui l'accompagnent sous le prétexte de la déconcentration des décisions en accroissant leur dépendance à l’égard du secteur privé comme moyen de reporter sur les individus des responsabilités qui relèvent habituellement du service public.

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Pouvons-nous encore sauver la vérité (vidéo) ?

Avec un lien aux colloques et discussions dans les relations humaines, cette vidéo se demande quelle intelligence faut-il adopter en top down ou en bottom up. 

Force est de constater que la vérité est mise à mal aujourd'hui. Trump a été réélu président malgré ses innombrables mensonge, rencontre une adhésion croissantes. Cela se corse quand Trump annonce une décision un jour et la rétropédale le lendemain. Le "fact-checking" peine à contrer les théories conspirationnistes et populistes. Nous avons dépassé les cent premiers jours de la gouvernance "Trump II". Nous avons changé d'ère. Après 100 jours, on dresse les premiers bilans. Du côté européen, ils sont presque unanime d'une autorité contre-productive à l'économie des Etats-Unis et pour le reste du mondepodcast.

Du côté américain, la déchirure qu'a créé Trump en bottom up, dépend souvent du degré de confort et d'études de la population concernée :

La Floride, le Texas, ... de couleur rouge, sont totalement pro-Trump, conservateurs, nationalistes et anti-mondialisation. En d'autres Etats, progressistes, de couleur bleue et pour une mondialisation conditionnée

podcast.

Quand on a demandé à Trump, ce qu'il préférait comme nouveau pape successeur à François, sa réponse a été dans un sourire à peine dissimulé :  « J’aimerais être pape – ce serait mon choix numéro un. ». Était-ce une plaisanterie, une provocation ou simplement une manière de détourner l’attention ? Cela a suffi à créer une onde de choc mondiale. Trump aime occuper le devant de la scène… même dans les contextes les plus sacrés.

Quand on se penche sur le fonctionnement de notre cerveau et sa manière d’appréhender le réel, il apparaît que, souvent, la véracité nous importe peu du moment qu'elle plait et qu'elle confirme son "intime conviction" en énonçant un fait qui corresponde à sa vision du monde. En principe, cette vision serait vraie si elle correspondait à ce qui a été énoncé en revenant aux détails et aux sources pour arriver aux causes des faits constatés avec l'angle de vision d'un fait en interprétant une réalité pour en faire une vérité. Convaincu de l'avoir entendu répété n'apporte pas de preuve de véracité. Ce qui est vrai un jour, peut s'avérer complètement faux le lendemain. De plus, aujourd'hui, une photo de la réalité peut être falsifiée pour confirmer un mensonge. Inondés d'informations, on risque d'être plongé dans une confusion totale avec un cerveau empruntant toujours les mêmes chemins dans un labyrinthe de renseignements entre des aoristiques comme raccourcis mentaux. Par les formes du visage, le cerveau simule une des vérités analogiques avec ce qu'il a appris ou entendu par des distorsions cognitives qui sont très loin d'être rationnelles. Un choix par défaut comme une option informative, ne demande pas de réponses ni de participations actives polémiques. Pourtant, en les ramenant à soi dans un effet boomerang, les arguments justificatifs invoqués restent toujours contradictoires sur certains points politiquement de gauche ou de droite.  Ecouter les arguments de l'autre est souvent instinctivement accompagné d'un réflexe de rejet. Les publicités captent leurs clientèles tout comme les propagandes. Les baratins et les belles histoires, enrobées de belles décorations, sont beaucoup plus simples à accepter. Prendre du recul à la recherche de vérités est complexe et demande beaucoup de temps pour se former l'esprit avant de s'y conformer sous le prisme des convictions déjà établies au travers de liens de confirmation de nos propres idées parentales ou scolaires.  Les théories du complot qu'on peut y trouver, sont plus vite acceptées parce qu'elles excitent les neurones de réflexions du passé. Ce n'est pas trop difficile de faire avaler des couleuvres, mais bien plus difficile quand elles impliquent ses propres idées conflictuelles et existentielles. D'une certaine manière, nous sommes tous un peu fou sans être malades. Les sains d'esprits ont une certaines propensions à se détacher de la réalité. Capture d'écran 2025-04-29 145252.pngIl y a une raison derrière cette folie. Le cerveau tente de donner des raisons au monde qui l'entoure et des informations qui y sont traitées dans une approche ascendante, Capture d'écran 2025-04-29 150135.pngen bottom-up qui reste la plus efficace alors que le top-down des convictions reste nécessaire pour ne pas se sentir menacé par les idées et actions d'autres qui engendrent du stress, de l'incertitude et l'apparition de phénomènes schizophréniques. Fondés sur une erreur de prédictions, on ne connait pas à l'avance la manière d'réagir ou de répondre à un interlocuteur ou adversaire pour anticiper la réponse à donner, la plus adaptée et la plus efficace tant qu'un imprévu ne vient pas tout chambouler. Alors, on présume. Le cerveau humain est une machine à anticiper avec des repères qui n'espère pas à être remis en question au moindre imprévu. L'intelligence artificielle, elle, s'appuie sur des vérités calibrées et analysées par des algorithmes fixes en top down, en principe réalistes, stockées dans des bases de données tout en étant confrontées avec d'autres vérités sur l'autoroute des informations dont elle dépend sans imagination. L'Intelligence Artificielle est souvent dénigrée puisque reléguée à des machines qui n'ont pas cœur, sont trop rigoureuses, trop exactes et pas assez analogiques avec ses propres convictions.

Conclusions de Pierre Servent : "Paradoxalement, les vecteurs numériques dédiés au départ au partage contribuent par leur violence et leur déni du réel à fissurer le monde. C'est un fait, ils deviennent de puissants propagateurs de fake news qui dissolvent les réflexions. Les régimes autocratiques s'en servent grâce à des armées de trolls qui inondent le Web de Scuds propagandistes en outils de destruction massive de l'altérité, renvoyant dos-à-dos chaque groupe en familles de pensée, clivant toujours plus, dans une philosophie tribale et ne fédérant jamais. Sur les réseaux sociaux, les gens s'étalent devant des experts autoproclamés qui dictent comment penser, manger, prendre soin de notre santé, avoir des relations sexuelles et, narcissiques, se vantent du nombre de leurs followers en faisant de l'argent par le buzz pour des jeunes en mal de modèle inatteignables et mortifères et en y ajoutant quelques mensonges et de la perversion. Au siècle des philosophies des Lumières du XVIIIème siècle, le refus de la domination d'une religion, la volonté de la liberté de conscience, de l'autonomie de pensée, de la culture universelle repoussaient les fanatismes de la pureté. Ils reviennent dans les Ténèbres de l'encagement de l'esprit et du conformisme absolu avec un projet totalitaire visant à une submersion de monde en se référent au "nom de Dieu" en haut d'une pyramide mortifère de la purification". 

"Les Lumières, un héritage en péril ?", écrivais-je en 2016.

Les fondamentalistes et extrémistes de gauche ou de droite travaillent avec les mêmes ingrédients de persuasion dans les foules en manque de sens, de réflexions en espérant prendre ses distances vis-à-vis des responsabilités personnelles. 

Si on introduit en plus l'art du surréalisme qui laisse aux visiteurs le soin d'interpréter une œuvre artistique, cela devient vraiment compliqué.

Une conclusion amusante à cette vidéo serait de dire que dans la vie, il ne faut pas être nécessairement fou, mais parfois, cela peut aider le processus de réflexions et de décisions avec un instinct de sauvetage individuel. 

Multiplier les sources opposées des informations est la seule solution de sécurité pour obtenir un minimum de vérités pour ne pas s'y perdre. La frontière entre la normalité et la folie du paranoïa est mince. Une vérité n'est qu'un repère parmi d'autres qu'il faut pouvoir adapter au présent.

Au début de 2020, alors que le Corona Virus présentait le bout de son nez avec ses destructions, j'avais écrit un billet avec le titre "La vérité, ça n'existe pas ". Elle est trop dépendante de paramètres indépendants l'un de l'autre. Les paragraphes dont ce billet était constitué passaient de "La vérité si je peux" , de "La vérité si je veux", de "La vérité que je ne peux pas voir", de "La vérité par le mensonge", de "La vérité philosophique"  jusqu'à "La vérité scientifique".

Cinq ans après, on est passé à "L'art de l'espionnage"

Dimanche, la 5. représentait à nouveau le magazine "La fabrique du mensonge. Sur la piste des agents de Poutine" pour raconter l'ampleur de l'offensive informationnelles russe, dans l'ombre des agents dits "jetables",  amateurs bon marché, faciles à remplacer et indétectables œuvrant pour le Kremlin, parfois sans le savoir. Si ce n'est pas attiré par l'argent, le choix d'une idéologie ou d'une croyance décide de participer et ensuite, d'influencer les autres. L'autre documentaire "France-Chine : la guerre secrète. Comment la Chine devient la première puissance mondiale ?" suivait le même scénario

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Le concept de l'émission "Y a que la vérité qui compte" consiste à avoir une personne qui veut inviter une autre pour lui faire une déclaration importante. Mais le but n'est-il pas d'imposer sa propre vérité à l'invité ?

Après ce 1er mai, avec ses manifestations et ses protestations, y aura-t-il des fans de politiciens qui iront se plaindre de leur travail à leurs chefs respectifs pour exprimer son ras-le-bol et en proposant des solutions s'il n'est pas représentant protégé par un syndicat ? J'en doute.

Dire la vérité avec franchise et honnêteté, pour le commun des mortels, c'est souvent se faire harakiri, en s'ouvrant l'abdomen avec un sabre bien acéré ou plus simplement de se repentir de ses propres péchés à confesse  de l'autorité ? 

A tous les pouvoirs, il faut toujours apporter un contre-pouvoir.

Au travail, on m'avait surnommé "L'enfoiré" à la suite du fait que pendant que j'écoutais une présentation ou un exposé, je notais mes remarques positives ou négatives et que je reprenais à la fin de l'entretien.

Retraité, j'ai été surpris par une réflexion d'un ancien collègue qui était en conversation avec un autre. Voulant m'introduire dans la conversation, la réaction a été on ne peut plus discriminante et dénigrante : "Non pas toi". J'étais exclu. Résilient, je n'ai pas essayé de comprendre la raison et j'ai laissé pisser le mouton. Le fait d'être critiqué n'est pas un problème. L'être sans donner d'arguments et sans explications, est plus inquiétant. Qu'est-ce que cela cachait ? Y avait-il une méchanceté, une jalousie ou pire, une hypocrisie en arrière-plan ?

"Le savoir donne toujours plus de pouvoir et de rémunération. Il crée l'auxiliaire "avoir" si on ne confond pas "être" et "paraître", écrivais-je la semaine dernière.

Avons-nous toujours été payé pour penser comme un intello ? Une question qui nous fait remonter dans les anales de l'histoire :podcast.

Dans le passé, j'ai aidé un candide de l'écriture. Il avait dans la tête plusieurs idées mais il ne parvenait pas à exprimer, n'étant pas intello à la base. Modérer le farum agoravox, je l'ai fait en 2007.

La semaine dernière, je parlais de la lecture d'un livre en le divisant à des participants, par l'intermédiaire de l'arpentage.

Cet arpentage pourrait également se faire pendant l'écriture d'un livre.

Capture d'écran 2025-05-04 091955.pngLe livre "Sous nos regards. Récits de la violence pornographique" était un ouvrage collectif d'écriture.

Les erreurs, tout le monde est susceptible et à le droit d'en faire.

Les réseaux sociaux, soi-disant démocratiques, sont de plus en plus responsables d'une dérive tribale et même sectaire qui dénigre tout ce qui n'est pas soi.

Dans la rubrique "Humeur" de mon journal, je trouvais une réaction outrée d'un lecteur

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Le magazine "Philosophie" pose la question "Peut-on réparer les erreurs" avec deux réponses:

  1. La réparation en travaillant sur soi comme Camus, Rousseau et Montaigne
  2. La modification des relations avec les autres comme Arendt, Cavel et Stuart Mill

"On ne peut tout effacer comme sur une ardoise magique. Le psyché est trop complexe pour cela" d'après Jacques Audiard.  

"Pour vivre enfin, il suffit d'oser", réplique François Jullien.

Etre une diamant brut sans être taillé, raille toujours dans les coins.

Sur les réseaux sociaux, communiquer avec bienveillance avec un interlocuteur devient rare.

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Le film récent "La réparation" en parle peut-êtrepodcast.

Un cactus de jeune qui parle de son impression sur l'actualité s'impose podcast.

La merdification de la "Dérive des continents" existe bel et bien, un peu partout. 

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Le Belge est parmi les plus racistes d’Europe ?

Après un premier chapitre "top-down - bottom up" en apéritif, celui-ci serait-il en dessert dans cet article ? De toutes manière, il m'a surpris et intrigué.

"Pour un nouveau numéro du magazine « Je vous dérange », le journaliste Christophe Deborsu traite d’un sujet qui fâche… Le racisme est la thématique de « Je vous dérange », le magazine qui plonge au cœur de la controverse, vendredi soir sur RTL tvi. . « Des études sur le racisme et la tolérance nous classent parmi les plus « racistes » en Europe », explique son animateur, le journaliste Christophe Deborsu. « J’étais très surpris, j’ai voulu le vérifier et savoir pourquoi. »  Une enquête surprenante, loin des clichés, et qui se veut malgré tout constructive. Extrait de l'émission

Quelles sont les raisons de ce « classement » ?

Honnêtement, c’est un peu mystérieux. Les études montrent que les Wallons sont aussi racistes que les Flamands. Ces derniers le sont pour des raisons culturelles, parce qu’ils ont l’impression que leur langue est menacée. Quant aux Wallons, ils invoquent des dangers plus économiques.

Est-ce que cela se confirme sur le terrain ?

Je me suis rendu à Beauraing, une entité éloignée des grands centres-villes. Durant une heure de micro-trottoir, j’ai interrogé une vingtaine de personnes. Une quinzaine d’entre elles critiquaient «l’aide que l’on donne à certains et pas à d’autres» pour justifier leur «aversion» pour l‘étranger. Le collectif Ceci n’est pas une crise a démontré que deux tiers des Belges estimaient l’immigration excessive. À Beauraing, bien qu’il n’y en ait quasi pas, « les habitants se sentent menacés », sans doute influencés par ce qu’ils voient à la télévision. Les médias ont clairement un rôle à jouer.

J’ai interrogé le professeur Steven Laureys, neurologue et neuroscientifique à l’ULiège. Il explique que le cerveau humain, depuis que l’homme est homme, met en branle un mécanisme de défense face à tout ce qui est étranger, et qui pourrait constituer une menace. Cet instinct l’a sauvé par le passé, or, il existe toujours. Une autre partie du cerveau, qui suscite un mécanisme de collaboration, pourrait tout à fait prendre le dessus.

Est-ce un échec du vivre-ensemble ?

Je ne parle pas d’échec, mais je pousse un cri d’alarme. Je ne fustige personne, ni une communauté par rapport à une autre. Nous allons, notamment, présenter un jeune humoriste de 21 ans, Mamadou Lamarana Bah, qui vient de Guinée et qui cherche à faire bouger les choses. Parmi les personnes issues de l’immigration, il y en a de plus en plus qui réussissent, or elles sont quasi toujours renvoyées à des stéréotypes. C’est pourtant un enrichissement pour notre pays.

En Wallonie, il n’y a pas d’extrême droite…

Ce phénomène n’est pas lié au racisme, mais plutôt au fait qu’il n’y a pas d’offre, et que les partis traditionnels ont capté une partie de cette colère de la population. À une période, c’était le PS, aujourd’hui, c’est plutôt le MR. Et notre cordon sanitaire – qui est unique en Europe – fonctionne plutôt bien.

Que pensez-vous du cordon sanitaire médiatique ?

Il me paraît très important. Pour moi, la démocratie a le droit de se défendre contre ses ennemis. La démocratie est très fragile, on le voit aux États-Unis actuellement, et il faut rester ferme. Il n’y a rien d’antidémocratique là-dedans". Fin de citation

Je dois avouer que cet article ne m'avait surpris qu'à moitié. La Belgique comporte 4 régions avec des habitudes différentes d'accueillir ceux qui ne sont pas comme eux. Je ne parle ici que par ce que je connais le mieux : Bruxelles.

C'est une ville cosmopolite avec 185 nationalités qui y vivent, sans souvent se comprendre et se rassembler entre elles pour parler de leurs problèmes intrinsèques à leur communauté et de leur ressenti. Dans cette capitale du pays et de l'Europe, le problème essentiel se retrouve dans la profusion 120 langues différentes qui divisent sa population quand il n'y en a pas une langue commune pour se débrouiller avec un anglais imparfait en des termes "globish" interprétant l'essentiel des besoins de contacts ou en imitant le langage des signes. Si vous êtes raciste, fuyez Bruxelles.

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Réflexions du Miroir

Si j'ai un conseil à donner, à la fin de ce billet, c'est de garder l'esprit ouvert à 360° entre vérités et mensonges en résistant avec le rire ou le sourire. J'ai pu remarquer que ceux qui ont leur univers qui se rétrécit, ont un signe de sénilité précoce. 

La semaine dernière, sur Agoravox.fr, j'ai dû répondre à un article en commentaire qui parlait de l'extrême droite en Belgique.

Tout comme les croyances et religions, les problèmes identitaires se transmettent de générations en générations.

Capture d'écran 2025-05-03 132910.png"Culture en prime" invitait vendredi Nadine Monfils dont j'ai déjà parlé à la suite de la lecture de deux de ses premiers livres "Nom d'une pipe" et "A Knokke-le-Zoute"  de la série des "Folles enquêtes de Magritte et Georgette". Capture d'écran 2025-05-03 133002.pngElle annonçait son dernier de la série "Patakes à Cadaques"
podcast.
 

En allant plus loin avec le glissement des époques, j'ai été plus surréaliste encore "Epopée surréaliste de Magritte aux Canaries (lien)

Il y a huit jours, sur FR5,  le magazine "Echappées belles" présentait une destination idéale pour un weekend de découvertes dans un mélange captivant d'humour, d'Histoire, de nature et de convivialité. "On ne rit pas de tout mais on peut rire de beaucoup de choses" d'après un dicton bruxellois. L'autodérision de la belgitude peut rendre invincible avec une âme d'enfant. Si on dit qu'à Bruxelles, nous pouvons devenir raciste et grincheux, non, peut-être, c'est "sans doute" (expression belges) quand on ne parvient pas à faire rire de nous.

Extrait en cliquant successivement sur les deux images ci-dessous

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Un événement qui a lieu tous les deux ans

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J'ai joué le rôle de guide par deux fois à Bruxelles. Une fois à la suite d'un contact virtuel sur agoravox.fr avec des Suisses après avoir écrit "Très chère originalité".

Guide une autre fois à la suite de vacances au Portugal, ce qui m'avait fait écrire après de leur passage "Plaisirs d'hiver à la portugaise".

Bruxelles est aussi réservé à la nature.

Dimanche dernier, coïncidence, le "Jardin extraordinaire" présentait ses oiseaux à Bruxelles avec le titre spécial "Brux-ailes"

Cette fois, vraiment en top down.

J'ai commencé ma promenade matinale du 1er mai au même endroit.

podcast

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Samedi matin, je suis allé, au parc, à la fête de Bruxelles appelée "Fête de l'Iris".

Tout était en préparation et prévu à partir de midi. J'ai fait quelques photos en attendant.

A midi, j'étais de retour, tout était encore en préparation.

- Quand cela va-t-il commencer, m'a demandé quelqu'un.

- En principe, c'était à midi. Mais ainsi... vous savez ce qu'est réellement l'esprit belge. Tout vient à temps à celui qui sait attendre, ai-je répondu.

Jeudi et samedi au matin, jusqu'au retour en bus, se retrouvent en photos

après ce clic

Allusion 

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