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06/05/2025

L’intelligence en top-down ou en bottom-up

Capture d'écran 2025-04-29 170017.pngCe billet peut être considéré comme une suite au précédent "Une soirée en arpentage".

Pour décrire une situation, il est parfois nécessaire de reprendre un ensemble de règles et de symboles, stockés dans une intelligence naturelle humaine ou scanner dans la mémoire d'un programme numérique par l'intermédiaire d'algorithmes avant d'avoir une opinion et de prendre une décision. Généralement, on peut appeller l'Intelligence Artificielle en top down. L'Intelligence Naturelle, symbolique et analogique, s'y conforme ou s'y oppose en bottom up et le match commence...


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Prologue

« Top down » et « bottom up » désignent deux modalités de gouvernance opposées. 

L'approche top down, descendante, verticale reflète une conception traditionnelle du pouvoir. Les ordres hiérarchiques émanent d'en haut pour être appliqués à chaque échelon par une autorité subalterne. Sa représentation graphique classique est l'organigramme pyramidal, avec des flèches descendant du sommet vers la base. En politique, l'État centralisé jacobin à la française en est une illustration. Les critiques faites à ce fonctionnement sont sa rigidité et sa faible capacité à prendre en compte les spécificités et les réalités du terrain. 

L'approche bottom up, ascendante, horizontale se présente souvent comme la réponse ou le remède aux critiques concernant les innovations contraires aux idées qui émanent de la base pour être transmises aux autres composantes d'une entité considérée quant le sommet ne joue plus qu'un rôle de courroie de transmission entre les parties. Les approches collaboratives ou participatives, les modèles fédéraux ou décentralisés, procèdent alors en partie du fonctionnement et vise l'autonomisation de la base. Dans le cadre d'idéologies néolibérales, cette approche a pu accélérer le retrait de la puissance publique et des financements qui l'accompagnent sous le prétexte de la déconcentration des décisions en accroissant leur dépendance à l’égard du secteur privé comme moyen de reporter sur les individus des responsabilités qui relèvent habituellement du service public.

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Pouvons-nous encore sauver la vérité (vidéo) ?

Avec un lien aux colloques et discussions dans les relations humaines, cette vidéo se demande quelle intelligence faut-il adopter en top down ou en bottom up. 

 Capture d'écran 2025-05-13 112146.pngForce est de constater que la vérité est mise à mal aujourd'hui. Trump a été réélu président malgré ses innombrables mensonge, rencontre une adhésion croissantes. Cela se corse quand Trump annonce une décision un jour et la rétropédale le lendemain. Le "fact-checking" peine à contrer les théories conspirationnistes et populistes. Nous avons dépassé les cent premiers jours de la gouvernance "Trump II". Nous avons changé d'ère. Après 100 jours, on dresse les premiers bilans. Du côté européen, ils sont presque unanime d'une autorité contre-productive à l'économie des Etats-Unis et pour le reste du mondepodcast.

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Capture d'écran 2025-05-07 130411.pngTrump ne connait ni le top-down ni le bottom-up, il reste toujours au niveau top-top. J'ai relu le livre "Trop et jamais assez" de Mary L. Trump 

Du côté américain, la déchirure qu'a créé Trump en bottom up, dépend souvent du degré de confort et d'études de la population concernée :

La Floride, le Texas, ... de couleur rouge, sont totalement pro-Trump, conservateurs, nationalistes et anti-mondialisation. En d'autres Etats, progressistes, de couleur bleue et pour une mondialisation conditionnée.

2 mai, "Bonsoir l'Amérique"podcast

A l'Ouest, rien de nouveau...

Capture d'écran 2025-05-06 085111.pngQuand on a demandé à Trump, ce qu'il préférait comme nouveau pape successeur à François, sa réponse a été dans un sourire à peine dissimulé :  « J’aimerais être pape – ce serait mon choix numéro un. ». Était-ce une plaisanterie, une provocation ou simplement une manière de détourner l’attention ? Cela a suffi à créer une onde de choc mondiale. Trump aime occuper le devant de la scène… même dans les contextes les plus sacrés.

A l'Est, c'est Poutine qui, actuellement, mène la danse dans un tango endiablé avec Xi Jinping qui attend de faire un pasodoble. 


Quand on se penche sur le fonctionnement de notre cerveau et sa manière d’appréhender le réel, il apparaît que, souvent, la véracité nous importe peu du moment qu'elle plait et qu'elle confirme son "intime conviction" en énonçant un fait qui corresponde à sa vision du monde. En principe, cette vision serait vraie si elle correspondait à ce qui a été énoncé en revenant aux détails et aux sources pour arriver aux causes des faits constatés avec l'angle de vision d'un fait en interprétant une réalité pour en faire une vérité. Convaincu de l'avoir entendu répété n'apporte pas de preuve de véracité. Ce qui est vrai un jour, peut s'avérer complètement faux le lendemain. De plus, aujourd'hui, une photo de la réalité peut être falsifiée pour confirmer un mensonge. Inondés d'informations, on risque d'être plongé dans une confusion totale avec un cerveau empruntant toujours les mêmes chemins dans un labyrinthe de renseignements entre des aoristiques comme raccourcis mentaux. Par les formes du visage, le cerveau simule une des vérités analogiques avec ce qu'il a appris ou entendu par des distorsions cognitives qui sont très loin d'être rationnelles. Capture d'écran 2025-05-22 080822.pngUn choix par défaut comme une option informative, ne demande pas de réponses ni de participations actives polémiques. Pourtant, en les ramenant à soi dans un effet boomerang, les arguments justificatifs invoqués restent toujours contradictoires sur certains points politiquement de gauche ou de droite. Ecouter les arguments de l'autre est souvent instinctivement accompagné d'un réflexe de rejet. Les publicités captent leurs clientèles tout comme les propagandes. Les baratins et les belles histoires, enrobées de belles décorations, sont beaucoup plus simples à accepter. Prendre du recul à la recherche de vérités est complexe et demande beaucoup de temps pour se former l'esprit avant de s'y conformer sous le prisme des convictions déjà établies au travers de liens de confirmation de nos propres idées parentales ou scolaires.  Les théories du complot qu'on peut y trouver, sont plus vite acceptées parce qu'elles excitent les neurones de réflexions du passé. Ce n'est pas trop difficile de faire avaler des couleuvres, mais bien plus difficile quand elles impliquent ses propres idées conflictuelles et existentielles. D'une certaine manière, nous sommes tous un peu fou sans être malades. Les sains d'esprits ont une certaines propensions à se détacher de la réalité. Capture d'écran 2025-04-29 145252.pngIl y a une raison derrière cette folie. Le cerveau tente de donner des raisons au monde qui l'entoure et des informations qui y sont traitées dans une approche ascendante, Capture d'écran 2025-04-29 150135.pngen bottom-up qui reste la plus efficace alors que le top-down des convictions reste nécessaire pour ne pas se sentir menacé par les idées et actions d'autres qui engendrent du stress, de l'incertitude et l'apparition de phénomènes schizophréniques. Fondés sur une erreur de prédictions, on ne connait pas à l'avance la manière d'réagir ou de répondre à un interlocuteur ou adversaire pour anticiper la réponse à donner, la plus adaptée et la plus efficace tant qu'un imprévu ne vient pas tout chambouler. Alors, on présume. Le cerveau humain est une machine à anticiper avec des repères qui n'espère pas à être remis en question au moindre imprévu. L'intelligence artificielle, elle, s'appuie sur des vérités calibrées et analysées par des algorithmes fixes en top down, en principe réalistes, stockées dans des bases de données tout en étant confrontées avec d'autres vérités sur l'autoroute des informations dont elle dépend sans imagination. L'Intelligence Artificielle est souvent dénigrée puisque reléguée à des machines qui n'ont pas cœur, sont trop rigoureuses, trop exactes et pas assez analogiques avec ses propres convictions.

Conclusions de Pierre Servent : "Paradoxalement, les vecteurs numériques dédiés au départ au partage contribuent par leur violence et leur déni du réel à fissurer le monde. C'est un fait, ils deviennent de puissants propagateurs de fake news qui dissolvent les réflexions. Les régimes autocratiques s'en servent grâce à des armées de trolls qui inondent le Web de Scuds propagandistes en outils de destruction massive de l'altérité, renvoyant dos-à-dos chaque groupe en familles de pensée, clivant toujours plus, dans une philosophie tribale et ne fédérant jamais.  Au siècle des philosophies des Lumières du XVIIIème siècle, le refus de la domination d'une religion, la volonté de la liberté de conscience, de l'autonomie de pensée, de la culture universelle repoussaient les fanatismes de la pureté. Ils reviennent dans les Ténèbres de l'encagement de l'esprit et du conformisme absolu avec un projet totalitaire visant à une submersion de monde en se référent au "nom de Dieu" en haut d'une pyramide mortifère de la purification". 

A la télé, latrois présente "L'aventures du jeune Voltaire", géant de la Pensée, maître du Blasphème dont les combats, vont accoucher de la Révolution Française. La liberté lui vaut l'exil en découvrant, après coup, l'amitié des seigneurs qu'il fréquente. Il se posait la question "Que répondre à un homme qui vous dit qu'il aime mieux obéir à Dieu qu'aux hommes et qui est sûr de mériter le ciel en vous égorgeant?".

"Les Lumières, un héritage en péril ?", écrivais-je en 2016.

Les fondamentalistes et extrémistes de gauche ou de droite travaillent avec les mêmes ingrédients de persuasion dans les foules en manque de sens, de réflexions en espérant prendre ses distances vis-à-vis des responsabilités personnelles. 

Si on introduit en plus l'art du surréalisme qui laisse aux visiteurs le soin d'interpréter une œuvre artistique, cela devient vraiment compliqué.

Une conclusion amusante à cette vidéo serait de dire que dans la vie, il ne faut pas être nécessairement fou, mais parfois, cela peut aider le processus de réflexions et de décisions avec un instinct de sauvetage individuel. 

Multiplier les sources opposées des informations est la seule solution de sécurité pour obtenir un minimum de vérités pour ne pas s'y perdre. La frontière entre la normalité et la folie du paranoïa est mince. Une vérité n'est qu'un repère parmi d'autres qu'il faut pouvoir adapter au présent.

Au début de 2020, alors que le Corona Virus présentait le bout de son nez avec ses destructions, j'avais écrit un billet avec le titre "La vérité, ça n'existe pas ". Elle est trop dépendante de paramètres indépendants l'un de l'autre. Les paragraphes dont ce billet était constitué passaient de "La vérité si je peux" , de "La vérité si je veux", de "La vérité que je ne peux pas voir", de "La vérité par le mensonge", de "La vérité philosophique"  jusqu'à "La vérité scientifique".

Cinq ans après, on est passé à "L'art de l'espionnage"

Dimanche, la 5. représentait à nouveau le magazine "La fabrique du mensonge. Sur la piste des agents de Poutine" pour raconter l'ampleur de l'offensive informationnelles russe, dans l'ombre des agents dits "jetables",  amateurs bon marché, faciles à remplacer et indétectables œuvrant pour le Kremlin, parfois sans le savoir. Si ce n'est pas attiré par l'argent, le choix d'une idéologie ou d'une croyance décide de participer et ensuite, d'influencer les autres. L'autre documentaire "France-Chine : la guerre secrète. Comment la Chine devient la première puissance mondiale ?" suivait le même scénario

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Le concept de l'émission "Y a que la vérité qui compte" consiste à avoir une personne qui veut inviter une autre pour lui faire une déclaration importante. Mais le but n'est-il pas d'imposer sa propre vérité à l'invité ?

Après ce 1er mai, avec ses manifestations et ses protestations, y aura-t-il des fans de politiciens qui iront se plaindre de leur travail à leurs chefs respectifs pour exprimer son ras-le-bol et en proposant des solutions s'il n'est pas représentant protégé par un syndicat ? J'en doute. On accuse plutôt le coup et on attend la goutte qui va faire déborder le vase transformées sous forme de manifestations et de grèves.

Dire la vérité avec franchise et honnêteté, pour le commun des mortels, c'est souvent se faire harakiri, en s'ouvrant l'abdomen avec un sabre bien acéré ou plus simplement de se repentir de ses propres péchés à confesse  de l'autorité ? 

A tous les pouvoirs, il faut toujours apporter un contre-pouvoir.

Décider revient à s'exposer et à consentir des échecs et à des bides.

Rectifier les erreurs, c'est en entant de s'en amuser, après un mauvais coup.  

Au travail, on m'avait surnommé "L'enfoiré" à la suite du fait que pendant que j'écoutais une présentation ou un exposé, je notais mes remarques positives ou négatives et que je reprenais à la fin de l'entretien.

Retraité, j'ai été surpris par une réflexion d'un ancien collègue qui était en conversation avec un autre. Voulant m'introduire dans la conversation, la réaction a été on ne peut plus discriminante et dénigrante : "Non pas toi".

J'étais exclu. Résilient, je n'ai pas essayé de comprendre la raison et j'ai laissé pisser le mouton. Capture d'écran 2025-05-06 084635.pngLe fait d'être critiqué n'est pas un problème. L'être sans donner d'arguments et sans explications, est plus inquiétant. Qu'est-ce que cela cachait ? Y avait-il une méchanceté, une jalousie ou pire, une hypocrisie en arrière-plan qui n'acceptent que ceux qui partagent les mêmes idées ?

Pour créer de l'électricité, il est plus difficile de relier le pôle positif et négatif, le yin et le yang mais plus enrichissant que de tirer la prise.

J'ai écrit que je ne comprenais pas toujours l'esprit humain qui manque de rigueur face à celui des systèmes numériques qui n'ont jamais d'autres résultats à l'addition 1+1=2 sans y ajouter un décime additionnel.

Le Vif présente un article psychologique fouillé avec en préambule "Côtoyer les gens m'épuise. Quand la batterie sociale se vide" Les interactions sociales coûtent beaucoup d'énergie tandis qu'elles permettent à d'autres de se requinquer. C'est que nos batteries sociales se rechargent différemment.  

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L'intelligence émotionnelle est la force tranquille dans le monde du travail sans excès d'émotion ni de froideur même si elle trouve ses origine dans la peur, la colère, la tristesse ou la joie.     

En guerre, les ennemis sont toujours considérés comme des terroristes.

Tous les êtres vivants sont basés sur les intérêts. Les hommes y ajoutent l'argent et la finance comme intérêt.

L'écrivaine Anne Applebaum écrit dans son livre "Autocraties" que les autocraties ont en commun non pas une idéologie mais le rejet de la démocratie. Elles n'en sont pas moins dangereuses. Ces pays n'ont rien en commun sur le plan idéologique. Pas la même doctrine, ni les mêmes traités, ni une langue commune, mais leur mode de gouvernance dirigé par des élites qui refusent toute opposition , tout contre-pouvoir judiciaire ou médiatique indépendant remplacés par l'arbitraire du pouvoir.   

Pour les dessinateurs de presse, la démocratie est un sujet international

"Le savoir donne toujours plus de pouvoir et de rémunération. Il crée l'auxiliaire "avoir" si on ne confond pas "être" et "paraître", écrivais-je la semaine dernière.

Avons-nous toujours été payé pour penser comme un intello ?

Une question qui nous fait remonter dans les anales de l'histoire :podcast.

Dans le passé, j'ai aidé un candide de l'écriture. Il avait dans la tête plusieurs idées mais il ne parvenait pas à exprimer, n'étant pas intello à la base. Modérer le farum agoravox, je l'ai fait en 2007.

La semaine dernière, je parlais de la lecture d'un livre en le divisant à des participants, par l'intermédiaire de l'arpentage.

Cet arpentage pourrait également se faire pendant l'écriture d'un livre.

Capture d'écran 2025-05-04 091955.pngLe livre "Sous nos regards. Récits de la violence pornographique" était un ouvrage collectif d'écriture.

Les erreurs, tout le monde est susceptible et à le droit d'en faire.

Les réseaux sociaux, soi-disant démocratiques, sont de plus en plus responsables d'une dérive tribale et même sectaire qui dénigre tout ce qui n'est pas soi.

Dans la rubrique "Humeur" de mon journal, je trouvais une réaction outrée d'un lecteur

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Le magazine "Philosophie" pose la question "Peut-on réparer les erreurs" avec deux réponses:

  1. La réparation en travaillant sur soi comme Camus, Rousseau et Montaigne
  2. La modification des relations avec les autres comme Arendt, Stanley Cavel et Stuart Mill

Capture d'écran 2025-05-09 201703.png"On ne peut tout effacer comme sur une ardoise magique. Le psyché est trop complexe pour cela" d'après Jacques Audiard.  

"Pour vivre enfin, il suffit d'oser", réplique François Jullien.

"Le réparation, c'est par la réconciliation", ajoute Magali Benone. 

Etre une diamant brut sans être taillé, raille toujours dans les coins.

Ce mercredi, sur La Trois : "Breakfast Club". 

Cinq lycéens, punis en retenue, ennemis ou indifférents, apprennent à se connaître et finissent par tisser des liens d'amitié. Satire des maux de la société américaine : glorification de la réussite et rejet de la différence.

Sur les réseaux sociaux, communiquer avec bienveillance avec un interlocuteur devient rare.

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Capture d'écran 2025-05-07 182126.pngCe mercredi, les 133 cardinaux entrent en conclave en bottom-up pour élire un nouveau pape qui sera élu ce weekend.

Vatican, la cité qui voulait devenir éternelle

Le cactus en conclave du nouveau papepodcast 

 Le film récent "La réparation" en parle peut-êtrepodcast.

Le resto français "Le moulin" du père disparu trouvera-t-il la 3ème étoile dans son avenir à Taipei ?

Capture d'écran 2025-05-09 193616.pngQui se souvient encore de Skype, né en 2003 podcast?

Rester connecté avec le monde entier grâce à Skype. Quel bonheur d'avoir l'image connectée son correspondant dans la lucarne et cela sans payer.

Aujourd'hui, Skype disparait, il s'efface. La concurrence des Smartphones est trop forte. Je me souviens, on en disait qu'il était très gourmand en espace mémoire et en temps à l'époque. Dans sa première version, disponible sur ordinateur, Skype ne permet pas encore de discuter par vidéo, seulement par la voix, à condition de disposer d’une connexion Internet. Capture d'écran 2025-05-06 164249.pngMais il s’agit déjà d’une grande nouveauté pour les internautes, qui court-circuitent ainsi les opérateurs téléphoniques et peuvent désormais appeler gratuitement des personnes basées à l’étranger, pourvu qu’elles aussi aient installé le logiciel. Le succès est immédiat, avec 54 millions d’inscrits recensés en 2005. Maintenant, c'est Teams. "Communication plus simple à plusieurs, parait-il.

Le contenant est peut-être plus simple, plus . Mais le contenu est tout aussi difficile à dépatouiller à plusieurs. La hargne est peut-être plus forte face à la collaboration. Si on ne peut parler ou discuter qu'avec ses amis et des mêmes sujets, où irons nous dans un futur sans diversité dans un chassé-croisé en top-down ou en bottom-up  ?

Un cactus de jeune qui parle de son impression sur l'actualité s'impose et donne déjà des réponses podcast

La merdification de la "Dérive des continents" existe bel et bien, un peu partout. 

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Le Belge est parmi les plus racistes d’Europe ?

Après un premier chapitre "top-down - bottom up" en apéritif, celui-ci serait-il en dessert dans cet article ? De toutes manières, il m'a surpris et intrigué.

Capture d'écran 2025-05-06 134911.png"Pour un nouveau numéro du magazine « Je vous dérange », le journaliste Christophe Deborsu traite d’un sujet qui fâche… Le racisme est la thématique de « Je vous dérange », le magazine qui plonge au cœur de la controverse, vendredi soir sur RTL tvi. . « Des études sur le racisme et la tolérance nous classent parmi les plus « racistes » en Europe », explique son animateur, le journaliste Christophe Deborsu. « J’étais très surpris, j’ai voulu le vérifier et savoir pourquoi. »  Une enquête surprenante, loin des clichés, et qui se veut malgré tout constructive. Extrait de l'émission

Quelles sont les raisons de ce « classement » ?

Honnêtement, c’est un peu mystérieux. Les études montrent que les Wallons sont aussi racistes que les Flamands. Ces derniers le sont pour des raisons culturelles, parce qu’ils ont l’impression que leur langue est menacée. Quant aux Wallons, ils invoquent des dangers plus économiques.

Est-ce que cela se confirme sur le terrain ?

Je me suis rendu à Beauraing, une entité éloignée des grands centres-villes. Durant une heure de micro-trottoir, j’ai interrogé une vingtaine de personnes. Une quinzaine d’entre elles critiquaient «l’aide que l’on donne à certains et pas à d’autres» pour justifier leur «aversion» pour l‘étranger. Le collectif Ceci n’est pas une crise a démontré que deux tiers des Belges estimaient l’immigration excessive. À Beauraing, bien qu’il n’y en ait quasi pas, « les habitants se sentent menacés », sans doute influencés par ce qu’ils voient à la télévision. Les médias ont clairement un rôle à jouer.

J’ai interrogé le professeur Steven Laureys, neurologue et neuroscientifique à l’ULiège. Il explique que le cerveau humain, depuis que l’homme est homme, met en branle un mécanisme de défense face à tout ce qui est étranger, et qui pourrait constituer une menace. Cet instinct l’a sauvé par le passé, or, il existe toujours. Une autre partie du cerveau, qui suscite un mécanisme de collaboration, pourrait tout à fait prendre le dessus.

Est-ce un échec du vivre-ensemble ?

Je ne parle pas d’échec, mais je pousse un cri d’alarme. Je ne fustige personne, ni une communauté par rapport à une autre. Nous allons, notamment, présenter un jeune humoriste de 21 ans, Mamadou Lamarana Bah, qui vient de Guinée et qui cherche à faire bouger les choses. Parmi les personnes issues de l’immigration, il y en a de plus en plus qui réussissent, or elles sont quasi toujours renvoyées à des stéréotypes. C’est pourtant un enrichissement pour notre pays.

En Wallonie, il n’y a pas d’extrême droite…

Ce phénomène n’est pas lié au racisme, mais plutôt au fait qu’il n’y a pas d’offre, et que les partis traditionnels ont capté une partie de cette colère de la population. À une période, c’était le PS, aujourd’hui, c’est plutôt le MR. Et notre cordon sanitaire – qui est unique en Europe – fonctionne plutôt bien.

Que pensez-vous du cordon sanitaire médiatique ?

Il me paraît très important. Pour moi, la démocratie a le droit de se défendre contre ses ennemis. La démocratie est très fragile, on le voit aux États-Unis actuellement, et il faut rester ferme. Il n’y a rien d’antidémocratique là-dedans". Fin de citation

Je dois avouer que cet article ne m'avait surpris qu'à moitié. La Belgique comporte 4 régions avec des habitudes différentes d'accueillir ceux qui ne sont pas comme eux. Je ne parle ici que par ce que je connais le mieux : Bruxelles.

C'est une ville cosmopolite avec 185 nationalités qui y vivent, sans souvent se comprendre et se rassembler entre elles pour parler de leurs problèmes intrinsèques à leur communauté et de leur ressenti. Dans cette capitale du pays et de l'Europe, le problème essentiel se retrouve dans la profusion 120 langues différentes qui divisent sa population quand il n'y en a pas une langue commune pour se débrouiller avec un anglais imparfait en des termes "globish" interprétant l'essentiel des besoins de contacts ou en imitant le langage des signes. Si vous êtes raciste, fuyez Bruxelles.

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Réflexions du Miroir

Si j'ai un conseil à donner, à la fin de ce billet, c'est de garder l'esprit ouvert à 360° entre vérités et mensonges en résistant avec le rire ou le sourire. J'ai pu remarquer que ceux qui ont leur univers qui se rétrécit, ont un signe de sénilité précoce. 

La semaine dernière, sur Agoravox.fr, j'ai dû répondre à un article en commentaire qui parlait de l'extrême droite en Belgique.

Tout comme les croyances et religions, les problèmes identitaires se transmettent de générations en générations.

Capture d'écran 2025-05-03 132910.png"Culture en prime" invitait vendredi Nadine Monfils dont j'ai déjà parlé à la suite de la lecture de deux de ses premiers livres "Nom d'une pipe" et "A Knokke-le-Zoute"  de la série des "Folles enquêtes de Magritte et Georgette". Capture d'écran 2025-05-03 133002.pngElle annonçait son dernier de la série "Patakes à Cadaques"
podcast.
 

En allant plus loin avec le glissement des époques, j'ai été plus surréaliste encore "Epopée surréaliste de Magritte aux Canaries (lien)

Il y a huit jours, sur FR5,  le magazine "Echappées belles" présentait une destination idéale pour un weekend de découvertes dans un mélange captivant d'humour, d'Histoire, de nature et de convivialité à Bruxelles. "On ne rit pas de tout mais on peut rire de beaucoup de choses" d'après un dicton bruxellois. L'autodérision de la belgitude peut rendre invincible avec une âme d'enfant. Si on dit qu'à Bruxelles, nous pouvons devenir raciste et grincheux, non, peut-être, c'est "sans doute" (expression belges) quand on ne parvient pas à faire rire de nous.

Extrait en cliquant successivement sur les deux images ci-dessous

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Un événement qui a lieu tous les deux ans

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20250511_115117.jpgJ'ai joué le rôle de guide par deux fois à Bruxelles. Une fois à la suite d'un contact virtuel sur agoravox.fr avec des Suisses après avoir écrit "Très chère originalité".

Guide une autre fois à la suite de vacances au Portugal, ce qui m'avait fait écrire après de leur passage "Plaisirs d'hiver à la portugaise".

<---- Photo prise au Cinquantenaire. 

Bruxelles est aussi réservé à la nature.

Dimanche dernier, coïncidence, le "Jardin extraordinaire" présentait ses oiseaux à Bruxelles avec le titre spécial "Brux-ailes"

Cette fois, vraiment en top down.

J'ai commencé ma promenade matinale du 1er mai au même endroit.

podcast

Capture d'écran 2025-05-06 085927.png

Samedi matin, je suis allé, au parc, à la fête de Bruxelles appelée "Fête de l'Iris".

Tout était en préparation et prévu à partir de midi. J'ai fait quelques photos en attendant.

A midi, j'étais de retour, tout était encore en préparation.

- Quand cela va-t-il commencer, m'a demandé quelqu'un.

- En principe, c'était à midi. Mais ainsi... vous savez ce qu'est réellement l'esprit belge. Tout vient à temps à celui qui sait attendre, ai-je répondu.

Jeudi et samedi au matin, jusqu'au retour en bus, se retrouvent en photos

après ce clic

Bilan de la fête de l'Irispodcast

Ps: Préversion de ce billet sur agortavox.fr

Allusion 

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Capture d'écran 2025-05-09 083228.png8/5/2024 : Fumée blanche au Vatican  : nouveau souverain pontife, désigné jeudi au deuxième jour du Conclave des cardinaux électeurs. Le cardinal Robert Francis Prevost, qui officiera sous le nom de Léon XIV salue la foule rassemblée place Saint-Pierre. La paix, le dialogue, la recherche de la charité et l’unité ont été au centre du premier discours de ce pape âgé de 69 ans. 

Ce n'est pas Louis XIV du cactus en conclave du nouveau papepodcast,

mais Léon XIV avec un Pape américain : Habemus Cocacolampodcast

Défi pour Trump et top-down : Tout ou presque reste à découvrir de cet homme décrit comme discret et presque timide et qui, depuis son balcon romain, semble plutôt du genre à respecter les codes. Les indicateurs les plus clairs donnés par le nouveau chef de l’Eglise tiennent à ce stade en trois prénoms qui, faute d’autres déclarations, esquissent comme un début de programme. 

Commentaires

Donald Trump a déclaré dimanche vouloir "entamer immédiatement le processus d’instauration de droits de douane de 100%" sur les films étrangers diffusés aux États-Unis. Cette annonce marque une nouvelle étape dans sa stratégie économique offensive depuis son retour à la Maison Blanche. "L’industrie cinématographique américaine est en train de mourir très rapidement (...) Hollywood et de nombreuses autres régions des États-Unis sont dévastées", a-t-il affirmé sur son réseau Truth Social.

Des accusations contre des pays "hostiles"
Selon le président américain, de nombreux pays utiliseraient "toutes sortes d’incitations pour attirer nos cinéastes et nos studios loin des États-Unis". Il dénonce un "effort concerté de la part d’autres nations", qu’il juge suffisamment grave pour constituer "une menace pour la sécurité nationale".
Dans cette optique, Donald Trump a annoncé l’ouverture d’une enquête, une procédure qu’il a déjà engagée dans d’autres secteurs comme les semiconducteurs ou les minerais stratégiques. Si cette enquête conclut à un risque, elle pourrait déboucher sur un décret présidentiel imposant ces surtaxes.

Vers une escalade commerciale
Cette décision s’inscrit dans une politique plus large de relance protectionniste. Donald Trump a intensifié ces derniers mois ses attaques commerciales contre plusieurs partenaires économiques majeurs des États-Unis, notamment la Chine.
Pékin avait d’ailleurs réagi début avril en annonçant une réduction "modérée" du nombre de films américains autorisés dans ses cinémas. Une décision lourde de conséquences pour les studios hollywoodiens, puisque la Chine représente le deuxième marché mondial pour le cinéma, derrière les États-Unis.

Un flou sur les modalités
Pour l’heure, aucune précision n’a été apportée sur la manière dont ces droits de douane seraient appliqués, ni sur les critères de sélection des films concernés. Cette incertitude fait planer le doute sur les répercussions concrètes pour les distributeurs et les spectateurs américains.
Si la mesure devait être mise en œuvre, elle pourrait bouleverser le paysage cinématographique mondial et entraîner des représailles commerciales, dans un secteur déjà fragilisé par les tensions géopolitiques et les mutations de l’industrie du divertissement.

https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/donald-trump-s-attaque-au-cin%C3%A9ma-et-annonce-une-nouvelle-taxe-consid%C3%A9rable/ar-AA1EajZ5?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=37746ac4d59241208429adf15a6bd16c&ei=14

Écrit par : Allusion | 05/05/2025

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John Bolton (ex-conseiller de Trump): "Le plus inquiétant chez lui est sa soif de vengeance"

Durant le premier mandat de Donald Trump, John Bolton, alors conseiller à la sécurité, a façonné la politique internationale des États-Unis. Tombé en disgrâce, il est devenu l'un des critiques les plus virulents de l'actuel président. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, il lance à l’adresse de notre Premier ministre: "Mettez-vous au golf!"

https://www.lecho.be/economie-politique/international/usa/John-Bolton-ex-conseiller-de-Trump-Le-plus-inquietant-chez-lui-est-sa-soif-de-vengeance/10604939.html

Écrit par : Allusion | 07/05/2025

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Survivant de la 2e Guerre mondiale dit "J’ai peur mais j’espère un sursaut pour ne pas recommencer les mêmes bêtises"
Faire le parallèle entre les années 30 et la situation actuelle, Henri d’Oultremont, ancien combattant aujourd’hui âgé de 100 ans, ne peut s’en empêcher. Il est inquiet. Mais il veut porter un message d’espoir, pour ne pas baisser les bras, pour continuer à trouver des solutions dans un monde en feu.
"J’ai peur oui, parce que le contexte est mauvais maintenant. Enfin, il y aura peut-être un jour, pas trop tard, un sursaut quelque part. Des gens qui se disent 'c’est quand même trop bête de tout foutre en l’air et de recommencer les mêmes bêtises d’il y a 80 ans." Henri D’Oultremont est l’un des trois survivants belges de la brigade Piron, cette unité belgo-luxembourgeoise qui a libéré la Normandie, puis la Belgique aux côtés des alliés. Quatre-vingts ans plus tard, la situation géopolitique lui rappelle celle qui a précédé la seconde guerre mondiale.

Je suis très inquiet
"Je suis très inquiet parce que je retrouve la même situation maintenant", déclare le soldat devenu vétéran. "Les Russes d’un côté… De l’autre, les Américains qui, en plus, sont flous sur leurs intentions. Et il y a déjà la guerre en Europe. Il y a déjà des guerres qui traînent terriblement au Moyen-Orient. Le monde commence quand même à être un peu à feu et moi je trouve ça très inquiétant parce qu’on ne voit pas d’aboutissement."

Une instabilité qui lui rappelle le moment où l’Europe se préparait à la guerre à la fin des années 30. "J’ai très peur. Pas pour moi, mais pour mes enfants, mes petits-enfants. Avec ce qui se passe maintenant, je me remémore exactement ce qui se passait quand j’avais treize, quatorze, quinze ans. Les trois années avant 1940. On était certain qu’il allait y avoir quelque chose. Et on se préparait. Je ne sais pas ce qui va se passer. Bon, il faut être optimiste. Il faut espérer que les gouvernements à droite et à gauche dans le monde finiront par s’entendre et se mettre autour d’une table et discuter sérieusement. Mais on ne le voit pas encore très fort."

Ce jeudi 8 mai, à l’âge de 100 ans, il participe aux commémorations à la colonne du Congrès à Bruxelles. Un travail de mémoire qui a été efficace par le passé mais qui, aujourd’hui, commence à s’effriter. "Je suis souvent invité dans des écoles pour raconter un peu aux enfants ce qui s’est passé, ce que c’était que la guerre et comment on vivait pendant la guerre, etc. Mais je suis un peu gêné de leur raconter parce que malheureusement, on ne donne pas trop d’espoir maintenant."
À l’époque, comme aujourd’hui, les discours d’extrême droite sont diffusés et percolent dans la population. Mais Henri D’Oultremont les jugent "beaucoup plus puissants maintenant". "Mais j’espère que ça se terminera mieux", ajoute-t-il.
Il faut continuer à chercher des solutions
Malgré un tableau très sombre, l’homme espère tout de même porter un message d’espoir. "J’espère laisser, quand même, une lueur d’espoir et dire aux gens et aux plus jeunes, surtout aux plus jeunes, qu’il ne faut pas désespérer. On vient d’avoir maintenant 80 ans de paix. Pourquoi est ce que ça ne continuerait pas ? Qu’est-ce qu’il faut faire pour que ça continue ? Il faut continuer à chercher des solutions pour que ça ne recommence pas."

https://www.rtbf.be/article/survivant-de-la-2e-guerre-mondiale-j-ai-peur-mais-j-espere-un-sursaut-pour-ne-pas-recommencer-les-memes-betises-11543597?utm_campaign=RTBF_Info_+08-05-2025&utm_medium=email&utm_source=newsletter

https://www.arte.tv/fr/videos/RC-026359/fin-de-la-seconde-guerre-mondiale-80-ans/

Écrit par : Allusion | 08/05/2025

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Trump fait-il pression sur des universités belges ? Certaines ont reçu des questionnaires sur "les programmes de diversité"µ

L'ambassade américaine a envoyé un questionnaire à certaines universités en Flandre avec des questions sur leur politique de diversité. La ministre flamande de l'Enseignement Zuhal Demir (N-VA) l'a indiqué jeudi en commission du Parlement flamand.
Selon le député Brecht Warnez (CD&V), la démarche américaine s'inscrit dans la politique de l'administration Trump qui consiste à faire pression sur les établissements d'enseignement et les entreprises qui s'engagent en faveur de l'inclusion. Il était apparu précédemment que des entreprises européennes, dont des belges, avaient été contactées par les autorités américaines pour savoir si elles mettaient en place des programmes anti-discrimination.
L'enquête transmise désormais aux universités flamandes (on ignore leur nombre), contient des questions sur "les liens internationaux, la gestion des risques, les programmes de diversité et la politique de liberté d'expression des universités, entre autres choses", a déclaré le député flamand Brecht Warnez.
La ministre de l'éducation Zuhal Demir (N-VA) a confirmé l'existence du questionnaire. "Pour l'instant, il subsiste une ambiguïté quant à la nature et aux conséquences du questionnaire. Ce qui est clair, cependant, c'est que nos normes et nos valeurs dans les institutions de la connaissance ne devraient pas être influencées de l'étranger", a-t-elle déclaré.
Elle s'est concertée avec le ministre-président flamand Matthias Diependaele sur cette question, dans le cadre de ses compétences en matière de politique étrangère et de recherche. Selon Mme Demir, une réunion a déjà eu lieu entre le département flamand de la chancellerie et des affaires étrangères, Flanders Investment & Trade et l'ambassade des États-Unis au sujet de ce questionnaire.
Une réunion interministérielle sur les relations plus larges avec les États-Unis est prévue cette semaine, a déclaré Zuhal Demir, pour qui toute ingérence extérieure est "inadmissible"

https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/trump-fait-il-pression-sur-des-universit%C3%A9s-belges-certaines-ont-re%C3%A7u-des-questionnaires-sur-les-programmes-de-diversit%C3%A9/ar-AA1EpkHa?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=b3f207efc53e4599b43702fa7d42443c&ei=19

Écrit par : Allusion | 08/05/2025

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Musk s'est attiré la colère d'un ancien homme le plus riche du monde : Bill Gates. Le cofondateur de Microsoft devenu philanthrope a déclaré au Financial Times que « l'image de l'homme le plus riche du monde tuant les enfants les plus pauvres du monde n'est pas très belle ». Gates a pointé du doigt les réductions apportées par Musk à l'USAID, qui ont diminué les subventions à un hôpital au Mozambique qui empêchait les femmes de transmettre le VIH à leurs bébés. « J'aimerais qu'il aille rencontrer les enfants qui ont maintenant été infectés par le VIH parce qu'il a coupé cet argent », a déclaré Gates à propos de Musk.
Elon Musk fait face à une nouvelle controverse suite aux informations selon lesquelles son chatbot IA Grok peut générer des deepfakes inappropriés, produisant des images modifiées de femmes sans consentement. La représentante américaine Alexandria Ocasio-Cortez a qualifié cela d'« exploitation sans consentement », soulignant que « 90 % des photos utilisées par l'IA aujourd'hui » ciblent les femmes de manière inappropriée.
Bienvenue à Starbase, population : SpaceX. La zone où opère l'entreprise de technologie spatiale de Musk deviendra officiellement une ville, après que les résidents ont approuvé l'incorporation d'une parcelle de terrain dans le sud du Texas comme nouvelle municipalité. Musk et SpaceX ont commencé à acheter des terrains dans la région en 2012, et la nouvelle ville couvre maintenant un peu moins de quatre kilomètres carrés. Starbase aura un gouvernement composé d'un maire et de deux commissaires qui s'occuperont de l'urbanisme, de la fiscalité et d'autres questions locales.
Musk et Tesla ont tous deux démenti un rapport du Wall Street Journal selon lequel le conseil d'administration de l'entreprise avait commencé à chercher un nouveau PDG. Plusieurs sources anonymes ont déclaré que le conseil avait contacté des cabinets de recrutement de dirigeants dès mars. La présidente de Tesla, Robyn Denholm, a qualifié ce rapport de « absolument faux » et a ajouté que le conseil est « hautement confiant dans la capacité [de Musk] à continuer d'exécuter le passionnant plan de croissance à venir ». Musk a réagi sur X, déclarant que l'article était une « VIOLATION D'ÉTHIQUE EXTRÊMEMENT GRAVE ».
Musk pourrait être la seule personne ayant des taux d'approbation pires que Donald Trump. Un récent sondage d'ABC News/Washington Post/Ipsos a révélé que seulement 35% des Américains approuvent sa performance au sein de l'administration Trump, tandis que 57% ont déclaré la désapprouver. La résistance du public aux réductions budgétaires du gouvernement fédéral menées par Musk à travers son travail au DOGE constitue la principale cause de ses taux d'approbation négatifs.
Face à la chute des ventes et des livraisons de Tesla, Musk mise sur une stratégie de robotaxi pour sauver le constructeur automobile. Tesla prévoit de lancer un service de robotaxi payant à Austin, Texas, d'ici juin 2025, en utilisant environ 10 à 20 Model Y dotés de la technologie de conduite autonome. Il a toutefois été rapporté qu'un conducteur de sécurité sera toujours « présent pour intervenir en cas de besoin ». Le Cybercab – un véhicule à deux places sans volant ni pédales – devrait entrer en production à grande échelle en 2026. Musk a déjà capté l'attention en affirmant que l'initiative robotaxi de Tesla « fera bouger l'aiguille financière de manière significative » d'ici à la fin 2026.
Musk semble confirmer les rumeurs selon lesquelles il consacrera moins de temps à travailler pour le gouvernement fédéral. Lors d’une récente conférence téléphonique avec des investisseurs et des analystes, il a déclaré: «Si le navire des États-Unis sombre, nous sombrons tous avec lui». Cette décision survient après que les résultats trimestriels de Tesla ont indiqué une chute de 71% du bénéfice net par rapport à la même époque l’an dernier, et une baisse de 20% des recettes tirées de la vente de voitures. Musk a affirmé que la demande pour les voitures Tesla demeure élevée et qu’il ne cessera pas complètement de travailler avec le DOGE.
Selon un récent rapport du Washington Post, Musk se lasse des attaques perçues comme croissantes de la part de la gauche, et quittera son rôle gouvernemental en conséquence. On ne sait pas exactement quand cela pourrait se produire, mais son statut d'employé spécial du gouvernement expire fin mai. Des sources affirment que Musk pense que son travail avec DOGE ne sera pas défait s'il part, malgré les spéculations selon lesquelles son influence serait déjà en déclin.
Selon des sources, SpaceX de Musk est en pole position pour construire un composant clé du bouclier antimissile « Dôme doré » de Trump. Musk et SpaceX devraient s'associer à Palantir et Anduril - des entreprises également fondées par des partisans de Trump - pour fournir des centaines de satellites de suivi de missiles. La proposition de « Dôme doré » de Trump est basée sur le système de défense « Dôme de fer » d'Israël, mais à une échelle beaucoup plus grande
Un nouveau rapport du Wall Street Journal jette un peu de lumière sur la couvée grandissante de Musk. L’influenceuse conservatrice Ashley St. Clair, qui a déclaré publiquement avoir eu un enfant de Musk en février, a fourni de nombreuses preuves de sa paternité. Un texte montre Elon Musk qui explique à St. Clair que lorsqu’il s’agit de faire des bébés, il «vise la taille d’une légion, avant l’apocalypse», suggérant qu’il leur «faudra recourir à des mères porteuses». L’obsession apparente de Musk envers la baisse des taux de natalité le porte à croire que la civilisation est proche de l’effondrement, d’où la nécessité d’un plan de secours sous la forme d’une colonie sur Mars.
Le Département d'Efficacité Gouvernementale (DOGE) de Musk fait l'objet d'un audit du Government Accountability Office (GAO), une agence d'enquête indépendante pour le Congrès. L'enquête est en cours depuis mars et couvre les pratiques de gestion des données du DOGE auprès d'agences gouvernementales telles que les Départements du Travail, de la Sécurité intérieure, de la Santé et des Services sociaux, de l'Éducation, du Trésor et de la Sécurité sociale. Le GAO demanderait des détails complets à ces agences de niveau ministériel, y compris des rapports d'incidents sur « l'utilisation abusive potentielle ou réelle des systèmes ou données des agences », entre autres informations.
La fortune de Musk a récemment subi des coups importants. L'indice des milliardaires de Bloomberg a montré qu'elle est tombée en dessous de 300 milliards de dollars pour atteindre 298 milliards de dollars au 7 avril. Depuis le début de 2025, la fortune de Musk a diminué de près de 135 milliards de dollars, soit 31 %. Cette diminution est attribuée à son rôle de conseiller dans l'administration de Donald Trump - en particulier ses initiatives de réduction du gouvernement avec DOGE - aux réactions négatives subséquentes contre Tesla, et à la mise en œuvre de nouveaux tarifs douaniers.
Musk intensifie la querelle entre lui et l'un des principaux conseillers de Donald Trump au sujet des tarifs douaniers. Il a utilisé X pour qualifier le conseiller commercial Peter Navarro de « véritablement un crétin » et de « plus bête qu'un sac de briques » concernant la sagesse d'appliquer des tarifs à des dizaines de pays dans le monde. Navarro avait auparavant rejeté le fondateur de Tesla comme un « assembleur de voitures », ce à quoi Musk a répondu que son entreprise « fabrique les voitures les plus américaines ».
L'opinion de Musk sur l'imposition de tarifs douaniers aux nations étrangères ne correspond pas à celle de l'homme qu'il conseille étroitement, le président Donald Trump. Lors d'un événement organisé par le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini, il a déclaré qu'il espérait une « situation de zéro tarif » entre les États-Unis et l'Europe. La vision de Musk d'une zone de libre-échange survient quelques jours seulement après que Trump a dévoilé un plan visant à imposer des tarifs douaniers à certains des plus grands partenaires commerciaux de l'Amérique, notamment un tarif de 20% sur l'UE.
Musk a finalement écouté les appels croissants lui demandant de vendre X - anciennement Twitter - mais la mauvaise nouvelle est qu'il se l'est vendu à lui-même. Musk a essentiellement fusionné X avec sa startup d'IA xAI dans le cadre d'une transaction entièrement en actions de 33 milliards de dollars. Comme X et xAI sont tous deux des entreprises privées, elles ne sont pas tenues de divulguer leurs finances au public. Bien que Musk affirme que l'accord valorise xAI à 80 milliards de dollars et X à 33 milliards de dollars, il n'est pas clair si cette vente changera quoi que ce soit pour les utilisateurs de X.
Quelques jours avant la clôture de l'élection très contestée de la Cour suprême de l'État du Wisconsin, Musk prévoit de « remettre personnellement » 1 million de dollars à deux électeurs, d'une manière similaire à celle que son PAC a utilisée en novembre dernier dans plusieurs États clés. L'élection - qui est devenue une bataille par procuration sur la politique des États-Unis tout entiers - déterminera si la plus haute cour du Wisconsin restera sous contrôle libéral avec une marge de 4 contre 3, ou basculera vers une majorité conservatrice.
Au milieu des efforts du Département de l'Efficacité Gouvernementale pour réduire les dépenses, Musk minimise le nombre d'emplois de fonctionnaires fédéraux perdus. Il a déclaré à Fox News que « presque personne » au sein du gouvernement fédéral n'a été licencié, un commentaire fait après qu'un membre du personnel du DOGE ait dit à l'animateur de Fox Bret Baier que très peu de fonctionnaires fédéraux avaient reçu des avis dits de réduction d'effectifs. Malgré ces affirmations, le Département de la Santé et des Services Sociaux a récemment annoncé qu'il prévoit de supprimer 10 000 emplois à temps plein dans le cadre des efforts du DOGE.
Musk était présent lors de la troisième réunion connue de Donald Trump avec les secrétaires du Cabinet, au cours de laquelle ses initiatives de réduction des coûts DOGE ont été saluées comme étant efficaces. Musk a été vu portant une casquette rouge avec la phrase « Trump avait raison sur tout » dessus, et aurait affirmé pendant la réunion que la Small Business Association avait découvert un prêt accordé à un bébé « très précoce ».
Elon Musk a déclaré que sa fusée Starship se rendrait sur Mars d’ici la fin de l’année prochaine. Si les premières missions se déroulent bien, il estime que les humains pourraient commencer à fouler le sol de la planète dès 2029, bien que « 2031 soit plus probable ». Longue de 123 mètres, la plus grande fusée jamais créée a connu de nombreux échecs lors des essais; elle a notamment explosé quelques minutes après son lancement depuis le Texas au début de l’année.
Elon Musk a pris le temps d’interrompre la suppression de milliers d’emplois fédéraux par le département de l’efficacité gouvernementale (DOGE) pour republier un message sur X selon lequel « Staline, Mao et Hitler n’ont pas assassiné des millions de personnes. Ce sont des fonctionnaires qui travaillaient pour eux qui l’ont fait. » Le message désormais supprimé qui comparait les fonctionnaires fédéraux à trois des tueurs les plus célèbres de l’ère médiatique a suscité une réaction furieuse: la Anti-Defamation League (ligue anti-diffamation) l’a qualifié de « profondément troublant et irresponsable ».
Quand le sénateur démocrate Mark Kelly a annoncé sur X qu’il est revenu de son troisième voyage en Ukraine et qu’il y a visité un hôpital militaire et parlé avec des militaires blessés, Musk lui a répondu «Tu es un traître». L’ancien pilote de la marine et astronaute n’a pas tardé à répliquer en s’adressant directement à Musk: «Elon, si tu ne comprends pas que la grandeur et la sécurité de notre nation reposent sur la défense de la liberté, tu devrais peut-être laisser la question aux personnes qui le comprennent.»
Musk a dit que la plateforme sociale X, inaccessible à des milliers de personnes à la suite d’une série de pannes, avait été la cible d’une «cyberattaque massive». Il a déclaré dans un message qu’un «grand groupe coordonné ou un pays» en était responsable, précisant ensuite que les «adresses IP» de la source de l’attaque «provient de la région de l’Ukraine». Des spécialistes en cybersécurité ont rapidement précisé que les adresses IP provenaient de partout dans le monde, et pas seulement d’Ukraine.
Alors que Musk a été accueilli à bras ouverts par la Maison-Blanche, il semble qu’un autre groupe exclusif soit sur le point de le pousser vers la sortie. La Royal Society, la plus ancienne académie scientifique du monde, s’est réunie pour discuter des violations potentielles du code de conduite de Musk, en particulier de sa diffusion de «théories du complot infondées». Plus de 2 400 personnes ont signé la lettre ouverte demandant à la Royal Society d’exclure Musk, bien qu’aucune décision n’ait encore été prise pour révoquer son statut de membre.
L’incursion de Musk dans la politique n’aura pas été bénéfique pour son entreprise automobile Tesla. Alors qu’il a bénéficié d’une forte hausse après l’élection de Trump, atteignant un sommet de 479,86 dollars à la mi-décembre, le constructeur de voitures électriques a perdu la quasi-totalité de ces gains. Le mois de février 2025 est au deuxième rang des mois les plus mauvais jamais enregistrés par Tesla, qui a perdu près de 28% de son cours boursier, un chiffre seulement éclipsé par une perte de 37% en décembre 2022.
Musk est aujourd’hui père de 14 enfants, et de son quatrième enfant avec Shivon Zilis. Elle a annoncé qu’ils étaient tous deux parents d’un deuxième fils, Seldon Lycurgus, sans révéler la date de sa naissance. Musk a répondu au message de Zilis avec un émoji en forme de cœur.
Musk a affirmé que son département de l’Efficacité gouvernementale avait permis aux contribuables américains d’économiser des milliards de dollars, et a publié un «mur de reçus» censé étayer ses dires. Toutefois, cette déclaration a attiré l’attention de journalistes méticuleux, au point que de nombreux articles figurant en tête de liste ont été supprimés sans qu’il soit reconnu qu’ils étaient inexacts. L’Associated Press a rapporté que 40% des contrats supprimés par la DOGE ne devraient pas permettre au gouvernement d’économiser de l’argent.
Alors qu’il répondait aux appels de ses partisans sur X pour affronter l’animateur du Daily Show Jon Stewart, Musk a répondu: «Je le ferai si l’émission est diffusée sans montage». Une semaine plus tard, Stewart a mis le bluff de Musk à l’épreuve en déclarant: «C’est d’ailleurs ainsi que se déroulent normalement les entrevues en studio, sans montage, donc bien sûr».
Après avoir été poussé par Donald Trump à être «plus agressif» dans la réduction des dépenses gouvernementales, Musk a fait exactement cela. Il a demandé aux fonctionnaires fédéraux de déclarer ce qu’ils avaient fait la semaine précédente, sous peine de perdre leur emploi. Le courriel demandait aux travailleurs de soumettre «environ 5 puces de ce qu’ils avaient accompli la semaine dernière», et les prévenait que l’absence de réponse serait «considérée comme une démission». Musk a ensuite affirmé que ce courriel était «une vérification pour voir si l’employé avait un pouls».
Musk a fait sensation lors de la Conservative Political Action Conference, qui s’est tenue cette année à la périphérie de Washington. Il a brandi une tronçonneuse, cadeau du président argentin Javier Milei, qui a popularisé l’utilisation de cet outil électrique pendant sa campagne, et a accusé les démocrates de «trahison». Musk a été acclamé par les militants du CPAC dès l’annonce de sa participation à l’événement. Il est apparu sur scène avec des lunettes de soleil et sa casquette MAGA noire caractéristique.
Il ne fait aucun doute que Musk est issu d’une famille aisée: son père était un ingénieur sud-africain, un négociant en émeraudes et un promoteur immobilier, entre autres. Toutefois, après le divorce de ses parents en 1980, Musk s’est éloigné de son père et a eu plusieurs altercations physiques avec d’autres garçons de son école secondaire.
Après avoir déménagé au Canada grâce à sa mère canadienne pour éviter le service militaire obligatoire en Afrique du Sud, Musk est entré à l’Université Queen’s à Kingston, en Ontario, en 1990. Deux ans plus tard, il s’est inscrit à l’Université de Pennsylvanie et a décroché des diplômes en physique et en économie à la Wharton School, en plus d’effectuer deux stages dans la Silicon Valley.
Musk a connu son premier grand succès en 1995, lorsqu’il a cofondé Zip2 avec son frère Kimbal et avec Greg Kouri. L’entreprise a mis au point un guide urbain en ligne avec des cartes, des itinéraires et des informations pour les journaux, ce qui lui a valu des contrats avec le New York Times et le Chicago Tribune. Compaq a acquis Zip2 pour 307 millions de dollars en 1999, et Musk a reçu 22 millions de dollars pour sa part de 7%.
Longtemps avant de changer Twitter pour X, Musk a cofondé X.com en 1999. La société de services financiers en ligne et de paiement par courrier électronique a été l’une des premières de son genre à bénéficier d’une assurance fédérale, et elle comptait plus de 200 000 clients dès ses premiers mois d’activité. Lorsque X.com a fusionné avec Confinity en 2000, Musk en est devenu le PDG avant d’être remplacé plus tard cette année-là par Peter Thiel.
Si Musk n’était plus PDG de ce qui allait devenir PayPal, sa présence au conseil d’administration lui a permis de franchir une nouvelle étape dans sa carrière. La fusion de X.com et de Confinity, ce qui est devenuPayPal en 2001, a été rachetée par eBay en 2002 pour 1,5 milliard de dollars. Musk a obtenu la nationalité américaine la même année et a utilisé 100 des 165 millions de dollars qu’il a gagnés grâce à la vente à eBay pour fonder SpaceX.
La vision de Musk, qui consiste à réduire les coûts des lancements spatiaux, l’a amené à fonder SpaceX en 2002. Après trois tentatives infructueuses, Falcon 1 a été envoyé en orbite en 2008. Depuis, SpaceX est devenu le principal fournisseur mondial pour le lancement de fusées, réalisant des avancées dans le domaine de la propulsion des fusées, des lanceurs réutilisables, des vols habités et de la technologie de la constellation de satellites Starlink.
Musk est devenu l’actionnaire majoritaire de l’entreprise américaine Tesla, spécialisée dans l’automobile et les énergies propres, en 2004. Après quelques années difficiles, Musk a pris la tête de l’entreprise en 2008. En 2020, Tesla est devenue la marque de voiture la plus rentable au monde. En 2021, la Model 3 est devenue la première voiture électrique à se vendre à un million d’exemplaires, et la Model Y a été le véhicule le plus vendu au monde en 2023.
Avec huit scientifiques et ingénieurs, Musk a cofondé en 2016 la société de neurotechnologie Neuralink pour développer des interfaces cerveau-ordinateur implantables. Bien que critiqué pour avoir euthanasié un grand nombre de primates au cours de ses essais médicaux, Musk a annoncé début 2024 qu’il avait réussi à implanter un dispositif Neuralink sur un être humain.
Durant sa vie et sa carrière, Musk a toujours visé plus haut... sauf quand on parle littéralement de The Boring Company. Il l’a fondée en tant que filiale de SpaceX en 2017, puis l’a modifiée pour en faire une société distincte l’année suivante. En 2018, TBC a achevé un tunnel d’essai dans le comté de Los Angeles et, en 2021, elle a terminé la boucle de 2,7 kilomètres du Las Vegas Convention Center, qui compte trois stations.
Musk a longtemps remis en question l’engagement de Twitter en faveur de la liberté d’expression et a souvent exprimé son intérêt pour l’achat de la plateforme de médias sociaux. En 2022, il a fait une offre de 43 milliards de dollars. La transaction a été finalisée en octobre.Musk a rebaptisé Twitter «X» en 2023 et a procédé à une refonte controversée de son système de vérification avant de licencier la moitié de son personnel, puis de faire chuter sa valeur en plus de contribuer à la diffusion de fausses informations.
Si une grande partie de l’engagement politique récent de Musk a appuyé Donald Trump et les républicains, cela n’a pas toujours été le cas. Il s’est d’abord inscrit comme électeur indépendant et a voté pour Hillary Clinton en 2016. Quatre ans plus tard, Musk a soutenu le candidat démocrate Andrew Yang lors des élections primaires, soutenant notamment sa proposition de revenu de base universel, puis il a voté pour Joe Biden.
En mai 2022, Musk a déclaré qu’il ne soutenait plus les démocrates, les qualifiant de «parti de la division et de la haine», puis il a mentionné son intention de voter républicain pour la première fois, encourageant les «électeurs à l’esprit indépendant» à faire de même. Plus tard dans l’année, Musk a donné plus de 50 millions de dollars au comité d’action politique conservateur Citizens for Sanity.
Alors que la campagne électorale était sur le point de s’enclencher en 2024, Musk n’avait enclore jamais soutenu publiquement un candidat. Toutefois, le jour où des coups de feu ont été tirés sur Donald Trump lors d’un rassemblement en Pennsylvanie, en juillet, Musk a jeté tout son poids dans la balance, qualifiant désormais Trump de président le plus solide depuis Théodore Roosevelt.
Après avoir choisi son cheval dans la course, Musk a sorti son portefeuille. En juillet, il a créé America PAC, un super comité d’action politique (ou super PAC) soutenu par plusieurs grands noms de la technologie. Musk a versé près de 75 millions de dollars pour soutenir la campagne de Trump et, en octobre, il a fait la promotion d’une loterie qui promettait un million de dollars à deux électeurs dans les États pivots.
En juillet 2024, Musk a posé un geste qui violait les politiques de sa propre plateforme: il a republié une publicité de campagne de la vice-présidente Kamala Harris sur X qui a été manipulée numériquement pour changer la voix hors champ. Il a affirmé que la vidéo était «incroyable», sans préciser qu’elle avait été éditée. Son message a été vu 98 millions de fois.
En août 2024, Musk s’est entretenu avec Trump pendant plus de deux heures lors d’une diffusion en direct sur X. C’est là que Musk a soulevé pour la première fois le concept d’une commission sur l’efficacité du gouvernement avant de proposer d’y siéger, ce à quoi Trump a répondu qu’il «adorerait» voir Musk y participer. Trump a également dit à Musk que son aide était nécessaire pour éliminer le ministère de l’Éducation.
Après la deuxième tentative d’assassinat de Trump, Musk a répondu à la question «Pourquoi veulent-ils tuer Donald Trump?» sur X par «Alors que personne n’essaie d’assassiner Biden/Kamala», suivi de plusieurs points d’interrogation. Musk a supprimé le message, disant qu’il s’agissait d’une blague, mais les services secrets ne l’ont pas trouvée drôle, affirmant que les enregistrements étaient «compilés à des fins d’application de la loi».
En octobre 2024, lorsque Trump est retourné à Butler, en Pennsylvanie, où il avait survécu à une tentative d’assassinat quelques mois auparavant, Musk l’a rejoint sur scène. C’était la première fois qu’il assistait à un rassemblement de Trump. Musk a déclaré que Trump était le seul candidat «à préserver la démocratie aux États-Unis» et que «cette élection sera la dernière» si Trump ne gagnait pas.
Après avoir remporté l’élection présidentielle de 2024, Trump a nommé Musk et Vivek Ramaswamy pour diriger le nouveau ministère de l’Efficacité gouvernementale. Musk fournira «des conseils et un encadrement» provenant de l’extérieur du gouvernement et dirigera une réforme structurelle à grande échelle», selon Trump. Le nom DOGE est un clin d’œil à l’amour de Musk pour le Dogecoin, la cryptomonnaie dont la mascotte est un Shiba Inu.
Le côté éminence grise de Musk pourrait également se tourner vers l’étranger... En décembre 2024, The Times a rapporté qu’il prévoyait donner 100 millions de dollars au parti réformiste britannique de Nigel Farage avant les prochaines élections britanniques. Musk pourrait faire transiter les fonds par la branche britannique de X afin de contourner les lois sur les dons, et ce, dans le but d’aider Farage à devenir premier ministre.

https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/elon-musk-est-accus%C3%A9-de-tuer-les-enfants-les-plus-pauvres-du-monde-par-bill-gates/ss-AA1w3qZ9?ocid=msedgntp&pc=LCTS&cvid=1c0effb1f81c48718bf3939ee6a1ba49&ei=8#image=1

Écrit par : Allusion | 09/05/2025

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