Travailler en 2020 (14/02/2013)

1.jpgLe Vif "Guide des carrières" parlait des défis qui vont nous tenir éveillés dès maintenant pour chercher du boulot dans une relation entre employeurs et employés. Et si on élevait le débat au cran de dessus?

Sale temps pour l'emploi dans beaucoup de domaines.

Il y a la crise, d'abord et les technologies qui permettent de rationaliser à qui mieux peut.

La dernière crise, en date, enfin, plutôt une continuation avec un peu plus d'éclat, ING qui annonce la suppression de 10% de ses effectifs après Belfius. Cure d'amaigrissement alors que tout semble "under control" au niveau des résultats.

Alors, c'est le stress qui revient insidieux.0.jpg

Une enquête récente de la RTBF et de Solidaris avait démontré que quatre travailleurs sur cinq étaient stressés au travail, que trois d'entre eux poussaient ce stress jusqu'à la souffrance et sept travailleurs sur dix ne voyaient pas l'avenir sous de meilleurs auspices. Le stress est une maladie de société. 

C'est clair, il n'existe pas de bons stress. Or, les travailleurs accumulent le stress, que ce soit par surcroît de travail, du burn-out ou, parfois le contraire, par le mobbing pour des raisons plus secrètes. La crise économique, les restructurations, les fermetures d'entreprises, la marchandisation de la société et la concurrence entre collègues, rendent l'environnement social calamiteux.

0.jpgPascal Chabot a analysé cette situation dans "Global burn-out".

Je parle de collègues mais pas nécessairement entre ceux qui sont au sommet des hiérarchies, là où on s'échange les cartes de visite avec la mention "au cas où".

La compétition contre ou avec la coopération de chacun.

Le monde du travail est devenu moins humain, plus numérique.

Tout cela en arrive à une hausse de l’absentéisme de longue durée due à l’augmentation des troubles psychologiques, qu’ils soient liés ou no1.jpgn au travail. Le report progressif de l’âge de la pension des femmes de 60 à 65 ans. Le nombre de personnes au travail s'il a augmenté, il a entraîné la hausse du nombre de personnes susceptibles de subir une incapacité de travail.

En Belgique, en 2011, c'était près de 300.000 personnes en absence prolongée du travail en plus, en un an. Nombre toujours en augmentation par rapport à 2010. 

Dans de telles conditions, préparer sa pension, bien plus lointaine fait penser au monstre du Loch Ness ou à une épargne à fonds perdus.

Ralentir le rythme, penser en profiter, faire quelque chose que l'on n'aime, qui pourrait penser à y arriver et avoir l'impression que le travail pourrait être un hobby, semble le rêve.

Les indépendants peuvent mieux se préparer et gérer le stress en décidant de l'utilisation de leur temps. 

0.jpgLes salariés sont tenus à l'écart des stratégies de l'entreprise avec une hiérarchie comme porte-parole et qui joue des coudes pour grimper aux échelons supérieurs au risque de mener la vie de plus en plus dure aux subalternes.

Le travailleur arrive à s'adapter au stress mais ce n'est que l'accumulation des mauvais coups du sort qui crée la névrose.

Les restructurations entraînent la réduction des coûts et donc de personnel tandis que le travail reste le même ou s'accroit.

0.jpgQuand ce n'est pas pire quand elles ferment leurs portes en licenciant leur personnel. 

Le système est grippé et se doit de changer.

La psychologie est intéressante pour étudier la prévention. La qualité de vie au travail, mixée au mieux avec la vie familiale, arrive en tête des revendications bien avant les rémunérations. La reconnaissance, la motivation arrivent dans les premiers impératifs.

Le fait de savoir à qui se référer en cas de problèmes et ne pas avoir une nébuleuse de management dont les échelons sont un miroir aux alouettes, peuvent répondre aux difficultés de la communication verticale. 

1.jpgTout le monde s'inquiète et pas uniquement les jeunes. Pour la première fois, il y aura davantage de départs que d'arrivées sur le marché de l'emploi. En cause, le vieillissement de la population.  Devant, une situation qui se déglingue les "anciens" poussent un ouf de soulagement en quittant la vie active alors que l'envie de continuer pourrait correspondre avec l'allongement de carrières souhaité par les gouvernements.
Pour les jeunes, une guerre des talents est une période intermédiaire, à la recherche à corps perdu, d'un travail motivant et qui reste avoir du sens.

0.jpgLe partage du travail entre jeunes et vieux ne tient pas vraiment ses promesses. Les travailleurs âgés optent parfois pour le mi-temps et pensent épauler les jeunes qui entrent dans l'entreprise dans un plan "Tandem". Cela peut marcher dans certaines grandes boîtes mais est voué à l'échec dans les PME dans lesquelles il faut du durable et pas de demi-mesures. Trop lourd à gérer. Inadéquation entre l'offre et la demande d'emploi. Souhait des travailleurs âgés de lever le pied avec le plus de célérité possible. Sans oublier, aussi la volonté ou l'obligation de certains seniors de continuer un temps plein. 

Alors, on essaie de comprendre en regardant ce que la boule de cristal va pouvoir dégager.

Que va-t-il se passer en 2020 pour le travail?

1.jpgEnvoyer tout planter comme l'a fait Antoine pour parcourir le monde, écrire des livres, beaucoup le rêvent mais ne passent pas à la réalisation? 

La vie au bureau, les contrats risquent d'être totalement différents de ceux d'hier. Obtenir une place bien payée, devra s'accompagner de l'acceptation de partir le lendemain dans un autre pays pour représenter la maison qui l'emploie si ce n'est pas la sienne.

Il vaut mieux ne pas perdre son passeport.

C'est dire, que les chances augmenteront en fonction du nombre de langues à disposition.  

L'esprit de famille risque d'en être altéré comme revers de la médaille. Autant savoir...

Le travailleur gagnerait s'il avait plus d'influence sur ses conditions de travail mis dans la même balance en plus du salaire.
Il y a des moyens plus classiques. Les bonus liés aux résultats, les avantages en nature et extra-légaux, les indemnités de frais, les primes à l'innovation, les participations aux bénéfices, les cotisations à un régime de pension sectoriel...

1.jpgDevenir manager avec un titre ronflant, est devenu une obsession.

Il cache pourtant une peau de chagrins cloisonnée dans des tubes de la connaissance. Les "Ministres sans porte-feuille" sur un siège éjectable, dès que le travail de nettoyage a été effectué.

La confiance y a perdu des plumes.

Diriger, c'est avoir d'autres impératifs que de seulement exécuter.

Faire du sur-mesure, plutôt que du tout-fait.

Le Question à la Une du 13 février parlait de Ryanair, du "low-cost à quel prix" et des risques inhérents au genre de travail qui vient s'y ajouter. Une compagnie d'aviation que l'on adore détester... Voyager à bas prix attire les clients comme l'aimant tout en le faisant sombrer par l'arrière-train de l'aimant. 

L'histoire de la Sabena vaut-elle une messe? Une messe que l'on rejoue à terme échu? 

1.jpgL'évolution du travail a surtout été accéléré par les nouvelles technologies qui cannibalisent de multiples fonctions via le Web. 

"L'open source", une solution?

Cela veut dire plus question de jobs, mais de missions ponctuelles, volontairement prises en charge par les passionnés avec la compétence nécessaire. La mobilité, un grand principe d'ouverture évident avec la technologie pour se relier au monde?

Hommes d'affaires devenus de nouveaux nomades avec des meetings entre une plage exotique et un meeting au bout du monde...

0.jpgPour d'autres préconiser de travailler à partir de la maison dans un "Home sweet work". Le mot d'ordre est "moins de déplacements, d'absentéisme et de postes de travail.

En allant dans cette direction, il est clair que le travail avec un Contrat à Durée Indéterminé, le CDI, sera de l'histoire ancienne. Plusieurs patrons signeront des contrats temporaires en même temps avec le travailleur dans un flexwork. 

Prestataire de services, "tous à un dollar?"... tous actionnaires et administrateurs, serait un changement complet de philosophie. Lancer sa propre "affaire", c'est trouver le chaînon manquant. Ce serait, parfois aussi, devenir fournisseur, sous-traitant, de plusieurs entreprises et avoir plusieurs clients sous contrats, sans exclusives... et, en définitive, plusieurs employeurs avec leurs exigences.

Quand on a "Le bluzz du philosophe et du scientologue", il s'agit de donner l'accès à quelques métiers dit "d'avenir". La formation pointue dans ces métiers ne veut pas dire que les portes de l'emploi soient grandes ouvertes.

1.jpgLe modèle allemand, une référence? Absolument pas.

De toutes manières, si vous payez avec des cacahuètes, attendez-vous à être entourés de singes.

1.jpgTout semblerait y être bon pour donner un emploi chez la Chancelière Angela. Voilà que l'agence de l'emploi y proposait récemment un job de prostituée. Proxénète l’État Allemand?

Qui se rappelle encore du jobdumping.de qui s'y était exercé?

Non, faut, surtout pas, prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages.

Meubler le temps, d'accord, mais pas à n'importe quel prix. Ce genre de job peut être agréable pour certaines, mais faut pas espérer le généraliser.

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Il faut y ajouter le plus d'agréments possibles et rémunérer à la petite semaine en passant en inversant une rémunération adéquate, réelle en récompense aux résultats qui avaient été budgétisés au départ et actés en fin de parcours.1.jpg

Le nivellement par le bas aura alors, enfin vécu.

Les machines ont repris le travail de hier. Les robots ont pris la relève dans les tâches répétitives. Ok. C'est à dire que la rétrocession devra suivre un jour,  prendre le dessus, arriver dans une bonne répartition et pas uniquement détournée vers le sommet.  

La fuite des cerveaux ne va pas se réduire pour autant, mais on aura essayé.

Non, les salaires en augmentations, n'étaient pas la dernière histoire drôle. En plus, il s'harmoniseront avec des conditions d'avantages en nature, de cadres agréables. 

Des idées, des innovations, des solutions sont les seules valeurs qui resteront après avoir dénoncer les erreurs. 

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Le piège du travail mis en relation avec ce qu'il rapporte. 

"Le travail éloigne de nous l'ennui, le vice et le besoin", disait Voltaire. 

Pour les Allemands, il rendrait libre.

Le travail, c'est la santé, dirait l'autre, avec humour. 

Tout dépend de savoir à qui rapporte ce travail.  

0.jpgLe magazine Références analysait  si ...

"Demain votre prochain patron sera-t-il chinois?".

La reprise d'entreprises en faillites par les groupes chinois le ferait penser.

Sont-ils les "vampires du milieu" ou les "coopérants au milieu"? 

Cela dépend. Il est certain que les cultures asiatiques ne sont pas dérivées du même moule que dans les pays occidentaux.

N'empêche que les investissements chinois s'élèvent en millions (à UK=2531, France=3724, GDL=7082, Allemagne=2401, Pays-Bas=655, Suède=1531 en Belgique=141).

En 2011, en Belgique, les investissements s'élevaient à 36 millions de dollars pour un total de 141, soit 0,57% des investissements étrangers de la Chine.0.jpg

Louvain La Neuve était désignée pour devenir une nouvelle "Silicon Valley" en logistique et services chinois.

Apprendre le mandarin n'est d'après le magazine pas la priorité pour booster sa carrière. L'anglais reste la langue de base pour les Chinois en exportation et qui s'installent en Belgique. 

0.jpgDébusquer les tentatives d'escroquerie dans tous les domaines dont celui de l'emploi deviendra un sport national ou international. Dans la liste, on parle de hameçonnage bancaire, du shoulder surfing, du ransomware, de contrefaçons, de fraudes à l'assurance-vie, d'appels téléphoniques frauduleux, d'échantillons gratuits mais à crédit. C'est dire que les obstacles et les pièges seront nombreux et qu'il y a du pain sur la planche à la recherche des fuites potentiels.

Ce serait dommage de suer pour le gagner ce putain de fric, si ce serait le perdre ensuite par manque de connaissances des processus de fraudes et autres fioritures, encore plus cachées.

Les jeunes se sont adaptés à la nouvelle situation. Si les jeunes d'avant aimaient et étaient fiers de parler de leur entreprise avec son enseigne comme porte drapeau, ce n'est plus que plus rarement le cas. A notre époque du bon marché, il n'est plus que la publicité qui n'est plus gratuite.  

Le numérique a, tout de suite, intéressé les sommets de la hiérarchie. Il finira par en descendre les marches une à une.0.jpg

L’Uberisation est la première manière de d’utiliser le smartphone.

Du travail sur mesure et à  la demande en reliant l’employeur et l’employé par une entreprise du style d’Uber pour les taxis. Le prix de la transaction ou du travail évalué par l’utilisateur particulier. L’avantage est la liberté et la souplesse.

1.jpgLe désavantage est pour les États qui n’auront plus que les cacahuètes en taxes, la sécurité qui n’existe plus pour l’employé "sur mesure".

Il ne faudra plus s'y limiter et ne plus croire qu'il sera tellement différemment payé dans certains pays. La Chine, l'usine du monde, l'Inde ont plus d'or que de plomb dans l'aile.
Mais en attendant, il y a les petits malins qui ont compris la technique de leur patron et qui sous-traitent leur propre travail.  Un Américain de Verizon, BCBG, avec une réputation au top mais qui, en sous-main, salaire payé rubis sur ongle, sous-traitait son travail, à bas-prix, à Shenyang. Il y a des techniques que l'on peut faire à son compte mais pas sous celui d'un autre, comme intermédiaire. Malin et con, puisqu'il faisait cela sur le mail de l'employeur.   

Occuper le temps des gens deviendra la préoccupation des années 2020 et suivantes.0.jpg

Les horaires de travail risquent de se décaler tout azimut en part-time, en période de jachère, de pauses carrière dans une liberté chérie qui nous tient. Des résultats comme incitants sous la forme du donnant-donnant. 

La vie active se fera en plusieurs couches, divisée en différentes voies et interprétations mélangées de connaissances scolaires réactualisées tout au long de la vie active, non plus scolaires mais enrobées d'expériences sur le terrain, aussi bien manuelles qu'intellectuelles. 

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La solidarité se transforme dans une solide-hilarité, quoi...

Non, la technicité n'est plus seule.

Le "knoledge management" doit aller bien plus loin. Il lui faut apprendre à organiser le savoir de ses collaborateurs directs ou indirects. De canaliser les préférences et accepter les contradictions dues aux convictions. En quittant le privé pour rejoindre le public, les masques s'installent. Un CV ne dit pas tout. C'est pouvoir gérer l'ignorance entre ce que le subalterne veut et peut apprendre pour ne pas atteindre le point de non-retour de l'incompétence de Peter.   

Le travail disparaît, c'est évident.

Dernièrement, on parlait de Yves Delacolette, ancien patron du Crédit Lyonnais et de la Deutsche bank en Belgique

Son parcours est intéressant.

Leader étudiant à l'UCL.

1.jpgDe nombreuses années, à la tête du Crédit Lyonnais, repris par la Deutsche Bank en Belgique. 

A 50 ans, il décidait une pause carrière et entreprenait un périple à bord d'un bateau. Revenu, il fondait sa société FINOVATE

Il entrait, ensuite, comme conseiller dans le pool de la Ministre Laurette Onkelinx chez qui, il resta pendant un an.

Il se catégorise comme libéral de gauche. Porteurs de projets non-marchands. Partisan de la régulation du marché.

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Sans langue de bois, il lançait dans un article ses dix vérités.

Il dénonce les salaires démesurés dans la finance, la faiblesse des régulateurs belges et le manque de vrai sens de l'engagement.

Les politiciens sont devenus, pour lui, de nouveaux managers de sociétés cotées en Bourse qui privilégient le court-terme avec le populisme électoraliste qui pollue les débats.

Casser le système du livret d'épargne, diversifier ses placements  font partie de son credo.

0.jpgSelon lui, Philip Dierckx s'il avait été en Angleterre aurait été banni à vie du métier de banquier, alors qu'il est le numéro deux de BNP-Paribas et numéro un de Fibelfin. Dexia aurait dû être démantelé en banque de dépôts et d'appui aux finances des pouvoirs publics avant que la chute ne se produise. Belfius vendue à ING ou KBC serait, dès lors, la suite normale. Manque de professionnalisme et d'indépendance d'esprit.

Récemment, Delacolette devenait le secrétaire général de l'entreprise de spectacle de Franco Dragon dans laquelle il chercha à aider à investir les 1,5 milliards d'euros en installant des théâtres permanents en Chine et en Indonésie.  

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Ici, intervient l'histoire de Franco Dragone et du Cirque du soleil.

Grâce à Dragone, il faut le rappeler, on fabrique des vêtements par ici, pour les vendre en Chine.

L'affaire du fisc, une péripétie...

Il orchestrera bien les cérémonies d’ouverture et de clôture de la Coupe du Monde de football organisée au Brésil l’an prochain. Par contre, à Mons?

Un clou dans le pneu de Montebourg de la part du berger, Maurice Taylor, patron de Titan, qui dit fuire la France. Il parle de Goodyear qui aurait sauvé des emplois à Amiens pendant 4 ans. Les syndicats et le parlement n'auraient fait que parler, mais que rien n'aurait été fait pour contrer les Chinois qui livrent des pneus en France. Chacun sa vision d'un même problème.2.jpg
Le gouvernement chinois, de manière cachée, subsidie, d'après lui, toutes les entreprises grâce à une monnaie sous-évaluée, des prêts à bon marché et des mesures incitatives. Il a fait jasé en France, bien sûr. Il a créé le buzz. Mais un buzz peut-il créer un électrochoc salutaire? 

1.jpgL'époque des self-made men a pris une pause car les sociétés bien en place se croient à l'abri derrière les diplômes de ses employés. 

Cette époque pourrait revenir pour contrecarrer les idées reçues. Les employés deviendraient plus des collaborateurs que des employés.

L'inadéquation des études scolaires avec les fonctions demandées dans le monde du travail, n'est pas un leurre.

Nous sommes dans le boom du travail au temps partiel et pas uniquement pour la gente féminine.

La maxime "Que le meilleur gagne" risque d'être encore plus vraie dans le futur.

La curiosité est indispensable pour faire la différence.

0.jpgLes données, le "Big data", jouent un rôle qui frise l'indigestion. Etre un "data scientist" va devenir un débouché essentiel.  

ARTE proposait un documentaire sur "Bruxelles Business" avec lobbies. Il y était dit que que quand on met tous les atouts se son côté on y arrive. Il s'agit de trouver le bon contact, les autres ne font que graviter autour d'un "club". La stratégie des lobbies est de, toujours plus, "ouvrir le marché". La technique "marteler les messages jusqu'à ce qu'ils entrent". Sans régulation des activistes, on sait où cela peut mener.

Lobsterbies..., mais LobbyPlag veille.  

0.jpgDans ce cas, la lutte est repoussée au niveau européen. 

La transparence financière y reste la bête noire.

Secteur public contre privé avec l'un contrebalançant l'autre. 

Trop de fonctionnaires? Un cliché, comme un autre. La recherche de la rentabilité du secteur public n'est pas son but. Il se doit d'être, au mieux, break-even. Ce ne serait déjà pas si mal.

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Même les professions d'avenir qu'apportait l'informatique sont touchées.  Les informaticiens et les techniciens auront leurs prérogatives, mais l'un comme l'autre se verront attaqués dans les PME par le "cloud computing" et les externalisations à tout craint.

En espérant un peu de solidarité entre travailleurs, dirigeants et clients, pour ceux qui n'aurons pas la chance d'être parmi les élus.

1.jpgLe sens des "affaires" passerait-il uniquement par le marché de l'adultère alors qu'il y a une Saint-Valentin avec un café bien sucré pour dialoguer avec un Premier et qui se terminerait par "Aimez-vous les autres"?

podcast

Maintenant, si, en plus, vous voulez une "promenade à cheval" pour confirmer votre sens des affaires... pourquoi pas?

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Le travail moderne 3.0 en sept points:0.jpg

1. La guerre pour le talent fait toujours rage dans les métiers structurellement en pénurie.

2. Les formations et professions techniques vont voir leur valeur exploser.

1.jpg3. La crise touche surtout les hommes peu qualifiés.

 4. Le climat va se durcir dans les entreprises. Plus de paternalisme...

5. Le Big Data est le Saint-Graal des managers des ressources humaines performantes.

6. Oublier le Nouveau Monde du Travail, tout le monde revient au bureau

7. Les travailleurs seront suivis à la trace par les systèmes "back and trace"

Certaines rares entreprises ont compris que la culture d'entreprise ne s'éparpille pas aussi facilement. Le 'backshoring', la relocalisation, reprend très progressivement. Le "Made in ..." devient un argument de marketing même s'il est encore timide et demande beaucoup de temps et de persévérance.

Rentrer au bercail comme  IceWatch, Beobank, Sylvania, est un processus plus long que la délocalisation présentée comme très attractive.


 L'enfoiré,

 

Citations: 

  • « Au travail, le travail pense pour nous. », Michel Chaillou
  • « Les rêves donnent du travail. », Paulo Coelho
  • « Travail bien réparti ne tue pas. », Proverbe français 
  • « Si le travail c'est la santé, donnez donc le mien à quelqu'un de malade », anonyme

 

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Mise à jour 10 août 2013: Le facteur pourrait bientôt aussi relever les compteurs d'eau et d'électricité
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Mise à jour 5/1/2015:Le défi du plein emploi
 
Les défis économiques ne manquent pas pour l'année qui commence. L'un des plus préoccupants pour les responsables politiques mais aussi pour chacun d'entre nous, c'est certainement l'emploi.
Faire reculer le chômage, c'est un impératif majeur : en Europe plus que partout ailleurs puisqu'on reste à des taux de sans-emploi historiquement élevés, surtout chez les jeunes. Et face à ces courbes déprimantes, il y a une question fondamentale qui se pose : est-ce que plein emploi est encore possible, à l'heure où l'on automatise de plus en plus les tâches ? Est-ce qu'il y a du travail pour tous, à l'heure où les robots prennent la place des humains pour fair croître la productvité des entreprises ? Derrière les chiffres conjoncturels, il y a un modèle de société qui se dessine. Le philosophe français Robert Chenavier estime qu'il faut s'interroger à plus long terme sur ce qui fait vivre les individus.podcast
 
Mise à jour 9 novembre 2017: Analyse PwCpodcast

 

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