Où en êtes-vous avec la mort? (05/12/2015)

0.jpgUne question sinistre ou judicieuse? La mort, un tabou. Le magazine "Psychologies" en faisait son dossier en novembre avec ce titre. Comment intégrer la mort dans la vie pour celui qui sait qu'il est mortel? Comment devenir un souvenir pour ceux qui restent ? 

Préambule:
T
rois semaines après les attentats de Paris, c’est San Bernardino qui reconduit le même scénario:
Une absence de peur de mourir pour préparer l'apocalypse et mourir en martyre, est-ce le prix à payer pour exister pour des djihadistes:
p
our la famille des Abdeslam, un peu de boisson, beaucoup de fumette et peu de religion pour s'identifier et devenir ainsi kamikaze de Dieu:
N
ommer cela prend toutes les formules possibles dans l'incompréhension pour les autres comme une révolte nihiliste, l'incarnation d'une fracture générationnelle, la légitimation de la rage des jeunes sans espoir. Serait-ce une sorte de "sarcophagie"?

...

La vie a un prix, surestimé ou sous-estimé.

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Les "colporteurs de paradis" utilisent la sous-estimation.
Pour ceux qui aiment la vie, qui réfléchissent sans apprendre par cœur et qui ont un esprit critique, il y a du soucis à se faire.
Désormais, il n'y a rien ne sera plus dangereux que de vivre dans ces deux mondes de pensée antinomiques.

"Le terrorisme nous a rappelé combien il faut profiter de la vie", disait Colette Braeckman. (*).
Elle avait raison.

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...

 "Où en êtes-vous avec la mort?"

0.jpgLa pièce "Vivons heureux en attendant la mort" par Pierre Desproges disait en substance, en maître de l'humour noir: "Tous nous sommes fauchés un jour par le croche-pied rigolard de la mort imbécile, et les droits de l'homme s'effacent devant les droits de l'asticot.
T
ous les ans, c’est la même chose, dans les premiers beaux jours, quand la nature est en fleur et les oiseaux fous de joie, je regarde le ciel bleu par-dessus les grands marronniers de mon jardin, et je me dis, ça y est, quelle horreur, dans six mois, c’est l’hiver !
S
i j'en crois mon horoscope, je devrais mourir dans la soirée. C'est con, j'avais pas fini de bêcher mes camélias. Mais bon, c'est la vie... Si vous connaissez une autre issue, faites-moi signe.
C
e qui me coûte le plus à l'idée de quitter ce monde, outre bien sûr l'idée intolérable que mes enfants vont rentrer du crématorium en courant pour boire mes Saint-Emilion, si cela se trouve dans des gobelets fluo et avec des fils d'ouvriers aux cheveux verts, ce qui me coûte le plus, dis-je, avant de digresser dans ma cave, c'est de ne pas pouvoir utiliser toutes les notes que je relevais pour vous depuis des semaines, avec l'idée d'en alimenter mes chroniques. Tenez, j'en ai plein les poches. Autant les sortir, ça n'aiderait pas à l'incinération".

Dans le "Tout Nouveau Testament", Dieu est bête et méchant pour gouverner les humains avec cruauté. Sa fille pour se venger de lui, balance,  par SMS, la date et l'heure de la mort des administrés de son père.
Qu'en ferait-on de cette conscience de la finitude chronométré de nous-mêmes?
Se foutrait-on du tiers et du quart?
Vivrait-on mieux les derniers moments ou encore plus angoissé.
Tout est dans ce suspense que chacun doit interpréter un jour.
Mourir d'un attentat, de mort naturelle, des suites de la maladie ou par l'âge?.
La mort, un oubli de respirer, un sommeil qui dure plus longtemps que d'habitude....

...

1. Et vous, y pensez-vous?

De la mort, j'en avais écrit deux billets: "Point mort" et "L'après point mort".0.jpg

Ce n'était pas pour y penser, mais pour en voir les conséquences.
Cette fois, le magazine "Psychologies" pose la question "Comment apprivoiser la mort et réussir sa sortie de piste?" et donne des réponses via des personnalités ou des philosophes.
En trouvant ce qui est essentiel ...s'il existe.
La mort reste un tabou et fait peur pour la plupart. Il n'y a pas d'âge.
Apprendre à mourir pour mieux vivre alors que mourir c'est un cul de sac.
Dans le cas d'une maladie sans rémission, on peut la préparer.
C'est vrai, on ne parle pas de corde dans une maison d'un pendu.

0.jpgOn constate cette fin qu'il a choisi sans vraiment comprendre puisqu'on n'est pas dans sa tête.
Pour les autres, il faut l'avouer, les religions aident plus à mourir qu'à vivre.
Elles ne poussent d'ailleurs pas à vivre dans le plaisir mais dans certaines contraintes puisque le plaisir serait mal.
Établir un ordre de priorité et donner plus de densité à l'amour de la vie, c'est un autre débat dont elles ne se chargent pas.
La Libre Belgique résumait l'Islam en dix mots-clés: Coran, soumission, femmes, chiisme et sunnisme, Allah et prophète Mahomet, lecture, charia, piliers, djihad, violence.
Le christianisme en dix mots-clés serait: Bible, soumission, protestantisme ou catholicisme, Dieu et Messie, verbe, croix, âme, résurrection, paradis.
Lême combat oserais-je dire.

1.jpgUne étude dirigée par le professeur Michael King de l’University College de Londres disait pourtant "Une pratique religieuse ou des préoccupations spirituelles touchent de manière plus intense par la dépression que les personnes ayant une manière de vivre plus terre-à-terre. Plus l’inclinaison religieuse ou spirituelle était forte au début de l’étude, plus le risque de dépression s’est révélé important. Et, lorsque les personnes montraient des symptômes dépressifs, leur religion ou leur spiritualité ne les aidait pas à aller mieux ; dans certains cas elle était même un facteur aggravant. Ces résultats indiquent donc qu’une perspective religieuse ou spirituelle affaiblit le bien-être des individus au lieu de le fortifier. Cela va à l’encontre de l’idée généralement admise (y compris dans le monde de la psychiatrie) d’un effet protecteur des pratiques religieuses et des croyances spirituelles face à l’adversité. Ainsi religion et spiritualité nuiraient à la santé mentale des individus".

2.jpgLes animaux souffrent, crient leur souffrance sous la dent d'un prédateur mais ne savent pas ce qui va s'en suivre et n'extrapolent pas dans un au-delà potentiel.
Ce serait peut-être ce qui nous avons en trop: la conscience de devoir mourir un jour.
Les expériences de morts imminentes feraient presque rêver à aller voir de l'autre côté comme le racontait le livre "Le Serment des Limbes" de Jean-Christophe Grangé.
L
'anthropologue Bernard Crettaz auteur de "Cafés mortels" dit qu'"il convient d'arracher la mort aux spécialistes, l'Eglise et la médecine. Pour parler avec nos tripes de cette mort appréhendée, inguérissable ou même souhaitée.

La peur de la souffrance, du vieillissement, d'avoir raté des choses à faire et qu'on n'a pas fait, de passer la main correctement aux suivants, s'impose.

0.jpgOn ne choisit pas sa mort. Elle est inéluctable et souvent inattendue et doit exister parce les naissances viennent en échange des morts.
Un jour, un commentateur m'avait demandé que ferais-tu si ton avion se crashait?
Je ne me souviens plus de ma réponse, mais ce n'était pas d'une prière qu'il était question, mais peut-être un "sortez vos parachutes".
Emma la Clown affronte la mort dans un one-woman-show "Même pas peur", qui commence par la rédaction d'un testament pour mettre dans l'ambiance et la pratique de la réflexion.

Quand un cercueil arrive sur scène, elle l'ouvre en demandant au public "qui y va?" en faisant rire. Ni morbidité, ni cynisme, ni humour noir.
Mourir, c'est dormir plus longtemps que d'habitude.
Expliquer le comment et pas le pourquoi, cela change déjà par l'humour et l'autodérision.
Qui s'est déjà mis dans un cercueil pour voir si on y est bien?
L'important est de savoir si on est vivant avant la mort et pas après..
Le spectacle de Lloyd Newson "Can we talk about this?" posait la question s'il était possible de rompre les tabous de l'homosexualité, de la religion, du multiculturalisme et du racisme.
"La mort est le dernier tabou dont on ne parle pas entre la poire et le fromage", comme disait en préambule du dossier.

...

2. Regarder le mort en face

"Memento mori", "Muritori te salutant", des dictons latins que les serviteurs des puissants Romains leur envoyaient à la tête.
Dans notre culture latine masquée par la perte de l'importance de la vie, la mort est synonyme d'anéantissement et source d'angoisse.
Aujourd'hui, le médecin latin devra prendre plus de gants pour annoncer la fin proche d'un patient que le médecin anglican plus pragmatique qui inciterait à jouir des derniers moments de vie.
Le vrai croyant se sauve des restrictions que la croyance les a affligé à accepter en considérant que la mort est une porte vers une autre forme de vie.
Pas question de dire ainsi: "J'ai fait mon temps, j'ai bien vécu".
Et si nous vivions chaque jour comme si c'était le dernier, cela affaiblirait l'anxiété, la peur et l'angoisse de devoir "passer". 

Les pièges à éviter:

Les questions:

Les réponses :

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3. La maladie brise l'illusion de notre immortalité

Le philosophe Michel Onfray considère comme son meilleur livre "Cosmos, Vers une sagesse sans morale" présenté comme le premier d'une encyclopédie existentielle du monde dont les suivants seront: "Sagesse, philosophie de l'histoire" et "La philosophie par la pratique". 
Après la polémique autour du tweet de Michel Onfray, instrumentalisé par Daech, Catherine Camus, alias David Brunat, lui envoie une missive d'outre-tombe: "Lettre de la mère d'Albert Camus à Michel Onfray". 
L'ontologie matérialiste, à laquelle il se réfère, qui dit que l'être existe par le plaisir de vivre, n'empêche pas la mort. 
Mais, l'accélération de la perception de la vitesse du temps a seulement changé la donne. Les chansons qui parlent du temps sont nombreuses. 
Etre vieux, c'est devenu un problème de cerveau plus que de corps dont le moteur crachote et que l'on veut cacher derrière une belle carrosserie puisque le jeunisme fait la loi. 
Onfray disait en substance: "Notre civilisation européenne est majoritairement chrétienne. 
L
e nihilisme du 20ème siècle ne produit plus rien. Conflits de générations avec la plus âgée qui patine et la plus jeune qui ne peut plus suivre le rythme et qui revient à leur précédent en réaction avec nostalgie dans une boucle sans liberté, sans hédonisme. 
L
a méritocratie avec les honneurs tant désirés, ne se transmet pas dans les gènes par héritage. 
L
e hasard détermine les vies sans aucun dessein. 
U
ne vie bien remplie se résume à se faire du sur-mesure existentiel puisque les hommes disparaîtront comme tous les autres êtres vivants après leur passage sur Terre parce qu'ils ne pourront plus assumer l'évolution de la Nature. 
S
e sentir parfaitement et apprendre sa fin proche dans le domaine du possible en un instant et le monde se renverse à l'annonce d'une maladie grave voire incurable parce qu'il n'y a rien que la médecine a pu trouver. Le cancer est souvent considéré dans le lot de ce genre de maladies". 
C
omment faire comme si l'annonce de la mort n'était jamais arrivée et revenir à l'instant d'avant en cherchant une barrière psychique pour effacer l'effroi puisque toutes les idées matérialistes n'ont plus d'importance?

"La santé n'a pas de prix", écrivais-je. 
C'est la vie qui suit qui n'en a plus ou qui devrait prendre toute sa valeur en sauvant sa peau et en se battant. 
Deux films avec le même acteur principal, Albert Dupontel qui a une formation de médecin comme son père.
Le fait d'avoir entendu "Le bruit des glaçons", l'histoire d'un écrivain alcoolique, en déprime et en perdition, qui reçoit la visite impromptue de son cancer et qui, malgré la dérive totale de sa vie, ne tient pas vraiment à la quitter."

... et en arriver à ce qu'il ne reste que "Deux jours à tuer". En l'espace d'un week-end, un publicitaire à qui la vie a tout donné, s'évertue à démolir tout ce qui faisait sa vie. Il retrouve son père qui découvre son secret : incurable, il va mourir.

... 

4: Soyons vivants jusqu'à la mort

Épicure disait que la mort devrait nous faire ni chaud ni froid.
Ou elle n'est pas encore là et cela ne nous concerne pas ou elle est là et elle ne nous concerne plus.
Je dirais que le passé a été ce qu'il est, on ne peut le changer, mais le présent, lui, est "malléable" en pleine actualité, quand aux projets futurs, ils sont là pour être planifier pour ne plus se faire dépasser par le passé.
Si la vie peut être belle en riant avec elle, rire de la mort, ne pas en avoir peur quand elle arrive, demande seulement un peu plus de recul dans le temps.
Le médecin légiste qui fait parler les morts, dit:  "Dans ma profession, je pense qu'il faut d'abord avoir réglé le problème de sa propre mort et de sa crainte. La seule chose que je redoute, c'est de souffrir. Et j'espère aussi me rendre compte que ma mort arrive. Le pire serait, pour moi, de ne pouvoir en prendre conscience et ne pas pouvoir vivre cette importante étape de la vie. Je ne voudrais pas mourir dans mon sommeil, par exemple. Là, on vous vole votre mort, qui est un des moments les plus importants de la vie.

...  

5. La spiritualité est la priorité du philosophe, Thierry  Janssen.

La philosophie apporte une aide pour la compréhension de la vie en étudiant la vie encore jeune ou par la maturité pour en apprécier les finesses des expériences.
Thierry Janssen se disait mystique étant enfant avec une tendance schizoïde. Il vivait dans un univers fantasmé par la civilisation égyptienne.
Arrivé à la psychothérapie après avoir transité par la chirurgie et un passage à l'hôpital Bordet, il a basculé dans son silence intérieur.
"Une nuit noire de l'âme" a été à l'origine de ce changement méditatif après deux années.
Mon livre "Spiritualité" s'ouvre sur sa manière de réfléchir avec le cœur. dans un "soi paisible et silencieux que je n'appelle pas Dieu mais "amour inconditionnel et universel", disait-il.
L'écriture ne lui a pas permis de sortir de ce statut de recherche en soi.
Ce n'est donc pas vraiment en penseur mais en contemplatif de son ego en vase clos pour contrôler sa peur, qu'il a pu trouver sa voie.
Sur l'herbe du parc du Cinquantenaire à Bruxelles, des adeptes de ce genre de méditation mettent en pratique ce retranchement de la société en gardant les yeux fermés pour y arriver: 

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Chacun appréciera la méthode et la fera sienne ou non.
Personnellement, plus pensif, je n'ai pas besoin de fermer les yeux pour m'écarter de mon environnement. Tout est une question de concentration.
Ce qui me diffère principalement c'est d'être contemplatif sans apporter de suites à cette contemplation.
Qui oserait répondre à quelqu'un qui viendrait sonner à votre porte, vous entretenir de Dieu:

- Me parler de Dieu? Vous tombez bien, c'est moi?.
J
e l'ai fait. Cela sonne un coup d'arrêt dans ce genre de contact.
Woody Allen qui vient d'avoir eu 80 ans disait:  

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...

6. Véronique Jannot a écrit son deuxième livre "Au Fil de l'Autre".

0.jpgElle était l'invitée sur le divan rouge de Drucker, le 29 novembre dernier (morceaux choisis).
Son dernier livre "Au fil de l'autre" parlait de grands projets pour voir la vie autrement.
Solidaire avec les Tibétains, adepte du bouddhisme, elle voulait faire renaître les médecines parallèles avec une origine souvent asiatique.
En trois parties "Voir la vie autrement", "S'en donner les moyens" et "se soigner autrement".
Elle écrivait entre autre: "Le vrai courage, c'est dominé sa peur. Il y a un prix à payer".
C
'est sortir de la pollution environnementale et psychologique, fuir les stress dans lesquelles nous nous résignons, c'est éviter les maladies avant d'avoir à les soigner.
C
'est vivre avec la conscience du moment présent, écarter les codes de l'indifférence des villes, humaniser les relations par le sourire, par le simple "bonjour", écarter le piège de la désinformation.
E
lle remarquait que plus personne n’écrivait plus de journal intime.
"
Se soigner autrement" parlait de des médecines parallèles: phagothérapie pour remplacer les antibiotiques, de phytothérapie clinique, d'acupuncture, de "qi gong", de Tai-chi, de yoga, de reiki et de "thérapie quantique".
Des solutions dites "intérieures" dans lesquelles le mental est important.
Des "thérapies de l'imaginaire", j'en avais parlé.
Le corps est comme un circuit intégré, un réseau électrique un Internet en miniature en couche mince sur fil comme on le disait hier des nouveaux ordinateurs.
L'origine d'un mal est très souvent bien loin de son apparition jusque dans des générations précédentes. L'étude des gènes pourra apporter des indices.
Véronique Jannot parlait aussi de ses relations d'intimité avec Thierry Janssen (voir plus haut) et avec Olivier Soulier.  

...

7. Conclusion:

0.jpgPositivez-vous ou "pausitivez-vous" selon vos modalités, pour être vous.
Sortir du stress, de l'ère du pratique, du "pas cher" et du jetable, c'est en premier lieu dissocier ce qui est important de ce qui est urgent.
Sans cette distinction, c'est le "burn-out" assuré au bout du chemin.
C'est simplifier ce qui n'apporte rien au schmilblick et retrouver l'enfance en esprit.
Comme dans tout, il y a des charlatans qui attendent les bonnes âmes en détresse.
Souvenons-nous de l'affaire des "Philippins guérisseurs",  de Steve McQueen qui malade d'un cancer des poumons généralisé décide de partir au Mexique afin de se faire opérer pour lui ôter un mésothéliome. Il ressort apparemment en bonne santé mais, un jour après l'opération, il décède d'un arrêt cardiaque.
La médecine comme beaucoup de sciences humaines, n'est pas une science exacte.
Le dernier S&V (page 96) parle des implants biologiques autonomes bactériens ou cellulaires comme d'une nouvelle médecine proactive. Des gènes modifiés implantés comme implants cellulaires dans le corps afin de détecter et de soigner automatiquement et autonome les maladies.

Ce serait constitué de circuits synthétisés qui détecteraient les signaux biologiques d'alerte. La génétique génère un espoir et en même temps, une peur.

0.jpgDemain, ce sera, pour le tout petit, le retour de Saint Nicolas, le patron des écoliers.
Le temps de l'insouciance, dans un monde magique réservé à l'enfance. On y joue encore au revolver en plastic ou à la poupée sans savoir  ce que leur apportera la vie.

0.jpgEn attendant, ils croient que la vie restera ce qu'elle est.
Une enfance qui peut être volée par des esprits tortueux dont je ne citerai pas le nom pour devenir des enfants soldats.
C'est vrai, de plus en plus vite, ils devront oublier l'innocence et trouver leur propre chemin au travers des plaisirs et des embûches de la vie.
Un retour en 1986, au temps de Sandra Kim gagnait à l'âge de treize ans, le concours de l'Eurovision, s'impose.
Son jeune âge et la polémique que ce dernier suscitera, amènera l'UER à fixer à 16 ans l'âge limite pour participer au concours en 1990. De ce fait, Sandra Kim demeure la plus jeune gagnante de l'histoire du concours, et son record ne sera jamais battu à moins d'un changement dans les règles.
Combien de fois, n'entend-on pas: c'était mieux avant..
Alors réécoutons, une nouvelle fois... 

 

L'enfoiré, 

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PS: le projet "Psycho-it-Yourself" sur le site de Crouwdfunding Kiss Kiss Bank Bank avec la vitanalyse comme technique simple et efficace qui permet de faire rapidement le point sur soi-même, sur les situations et les projets dans lesquelles vous êtes engagés, par vous-même.---->>> 

 

Citations:

 

En septembre, ARTE présentait un documentaire "Les derniers jours de l'homme" avec les dix dangers existentiels les plus importants.

En 4ème position apparaissait le changement de climat et une catastrophe climatique. Dans lequel, on parlait de CO2 mais aussi du méthane CH4 qui serait expulsé de la toundra et des mers.

En 3ème position, apparaissait la guerre apocalyptique  qui créerait un hiver nucléaire. Les risques dus aux nanotechnologies en faisaient partie.

En 2ème position, apparaissait l'intelligence artificielle qui rendrait les robots autonomes capable de décider et de se corriger.

En 1ère position, apparaissait les biologies de synthèse qui pourraient créer des virus bactériens génétiquement modifiés et que des fanatiques religieux pourraient créer pour infecter l'humanité. Une guerre bactériologique à très peu de frais pour des gens qui n'ont pas peur de la mort.

Dan Brown touche dans son livre "Inferno", l'épidémie mortelle. « Ici en ce jour, le monde fut changé. », le leitmotiv prémonitoire. Le film "Inferno" sortira en 2016 à ce sujet. S'arrêtera-t-il à ce qui était prévu, réduire la surpopulation dans le livre ou ira-t-il plus loin?

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