Que reste-t-il après 10 ans à la retraite? (01/09/2016)
Le billet précédent parlait de changer le futur. Pour le créer, il y a le passé et les souvenirs. Il y a dix ans, une page de vie active s'était tournée pour m'en ouvrir une autre sous forme de retraite.
Patrick Bruel chantait: Rendez-vous dans dix ans à la place des Grands Hommes....
En mars 2015, l'article des "Dix bougies d'enfoirades" était une préparation.
"Avec le temps, tout s'en va et c'est très bien", chantait Ferré,
Il aurait eu 100 ans, le mois dernier...
Une chanson beaucoup trop triste pour accepter le temps qui passe...
Pour l'occasion de mon dixième anniversaire, j'ai revu la vidéo qui avait été enregistrée, le 26 octobre de 2006, lors de ma dernière sortie de piste.
Sous la forme d'une pièce de théâtre, elle avait pour titre "Rock around the clock" (clic sur image ci-dessous).
Pour tout dire, cette pièce de théâtre, je l'avais écrite mais je ne l'avais pas apprise par cœur. Je lisais le script de très haut.
Quelques interlocuteurs avaient un petit rôle à jouer pour m'interrompre à des moments précis.
Pour tout dire, la décision de prendre cette retraite a été prise début septembre 2006 et elle a été effective le 26 octobre suivant.
<<<---Un programme était distribué à l'entrée. A l'arrière de celui-ci, des sponsors les plus humoristiques.
...
Acte 1: Hier et l'histoire.
Raconter comment une petite entreprise et une multinationale fonctionnent sans tout dire avant d'entrer dans la grande confrérie des travailleurs, pour moi,...
cela avait commencé par des débuts par un nom qui n'existe plus: "Univac".
Alors quand j'ai retrouvé cette enseigne récemment lors d'un voyage, j'ai eu comme un choc... ----->>>> "El Paradiso"
Parler d'une petite boîte de quelques personnes dans lesquelles j'ai appris de la tête au pied ce qu'est une entreprise n'a rien à voir avec la multinationale.
Des fonctions multiples, aux heures de travail qui commençaient parfois le matin et pouvaient se terminer le lendemain matin, caractérisent une société que l'on appellerait aujourd'hui, "startup".
A l'époque, les heures machines pour tester nos développements, se louaient en time-sharing, dans des "slots" horaires les moins chers possibles.
C'est à dire la nuit quand tous les autres se reposaient.
Nous avions des activités en dents de scie.
Un contrat et toute l'équipe était sur le pont en travail non-stop.
Dans les temps morts, un repos presque forcé en attente d'un nouveau contrat.
Une équipe trop peu nombreuse, ce qui voulait dire que personne n'était désigné comme backup d'un autre.
C'est dire que les vacances pouvaient se terminer en queue de poisson, à peine entamées pour remettre la sauce à ébullition sur place.
Internet n'existait pas encore, pour découvrir la faille ou corriger le bug à distance et voir des instructions par téléphones, ce n'est pas la meilleure façon pour analyser.
Une époque bénie pourtant, pendant laquelle, on commence "from scratch", puisque tout était à inventer et tout à développer au niveau système.
Le fameux "user friendlyness" et l'impalpable "plug and play" étaient encore dans les limbes et on parvenait à réaliser les mêmes fonctions sans eux même avec la faiblesse des moyens.
Une époque enfin pendant laquelle j'étais envoyé en tant que "body shop"... pardon en délégation ou pour parler avec le langage actuel avec plus d'emphase "en outside help" ou "en outsourcing".
En anglais, c'est tellement plus expressif, plus snob même si les mots ne changent rien à l'affaire.
Puis, ce fut le grand machin, la multinationale qui a grandi en deux phases chacune de son côté d'abord, avant de fusionner en se goupillant vaille que vaille.
Les applicatifs et toutes leurs nuances de l'arc en ciel avec des rediffusions de celui-ci sous tellement de formes...
Enfin, passer à "project manager", avec de jeunes collaborateurs, presque tous néerlandophones, en place dans une équipe que l'on espère solidaire. (n'avais-je pas dit que J'aime les Flamands .
Le job en "home sweet home' prenait le relais.
Cela arrangeait presque tout le monde d'ailleurs.
Moins de trafics sur les routes, moins de surveillance pour les uns, plus de responsabilité pour les autres, plus de choix des heures de travail, moins de surfaces de bureau, ... moins de coûts.
Comble de bonheur, cela s'accordait bien avec le décalage horaire sous le fuseau horaire américain.
...
Acte 2: Le changement par le détail
Ce tableau-là était plus spécieux, plus divinatoire.
Il s'agissait d'imaginer sa journée à la retraite.
Imaginer une réorganisation des tranches horaires avec une épouse qui, fictive dans la pièce, se prêtait au jeu dans la salle. Du sport pour l'imagination
Dans la réalité, quelques adaptations d'horaires ont dû, en effet, s'effectuer en fonctions négatives pour certains postes et positives pour d'autres.
...
Acte 3: Après
Comment utiliser son temps béni de la retraite?
Et bien, après coup, je remarque qu'il y a moins de changements que prévu.
Pas plus de hobby, seulement quelques adaptations à de nouvelles règles de maison avec un conjoint comme nouveau "chef" de certaines opérations d'intendance...
La détermination de celui ou celle qui fait quoi, n'a pas été facile.
Des étincelles radio-actives ont dû créer des réactions en chaîne qui ne se règlent qu'en départageant les fonctions comme pour un ministère de l'intérieur et un ministre des Affaires étrangères à petite échelle.
Tout finit toujours par s'adoucir.
Les 200 billets d'enfoirades dans la boîte de l'époque sont passés au environ de 700.
...
Acte 4: Préparez vos mouchoirs
Passer par une conversion de la formule E=MC2 à toutes les sauces avait terminé cette pièce théâtrale.
Energie=moment x calme au carré...
Energie=Motivation x Commune au carré...
Energie=Matin x calme au carré...
... et garder le look....
Tout était dans le look puisque la substance grise n'était plus rémunérée à sa juste valeur.
"La retraite, c'est très dur", dit Stéphane Guignon...
Alors, il a fallu écrire son histoire, son premier eBook: "La Grande Gaufre".
Là, il y en a qui n'ont rien compris dans le titre dans le chapitre en préambule.
J'ai dû expliquer que j'y reconstruisais une histoire de l'informatique, pas tout à fait comme les autres et que je la qualifiais d'insolite et d'insolente.
Ils ont encore moins bien compris.
Un de mes patrons avait quitté la vie active dans les années 90 et avait écrit "La Grande Trappe" en racontant les déconfitures successives des sociétés d'informatique. Il voulait quelqu'un qui apporterait une suite à "son" histoire.
Si je parlais des bécanes, des logiciels, des communications et des sociétés, c'était en alternance avec les développements de ces bécanes et de ce qu'avait éprouvé les informaticiens dans le même temps.
Après avoir lu mon eBook, vous ne savez pas ce qu'il m'a répondu?
- C'est touffu.
Il n'a pas dû tout comprendre.
Pris de court, la question "Pourquoi touffu" ne m'est pas sortie de ma bouche.
Quand on se place à des altitudes différentes, il faut s'attendre à ne pas respirer le même air..
Dans ma Grande Gaufre, au sujet de la Corp américaine et de ses dirigeants, j'avais osé ajouter une comparaison avec le film "le Bon, la Brute et le Truand".
Les rôles choisis et déguisés dans un bal costumé.
En Belgique, beaucoup de GMs locaux se sont succédés à un rythme relativement soutenu.
C'est fou ce que cela a la bougeotte à ce niveau-là.
Parmi eux, un jeune Américain a cru bon d'implanter des rites à l'américaine dans notre pays.
Il a voulu fusionner une équipe de KPMG avec les nôtres.
Les nouveaux sont venus avec des voitures de société d'un genre nouveau. Une Ferrari est même arrivée sur le parking de la société. Cela a fait désordre. Les nouveaux venus sont restés l'espace de quelques matins à compléter leur "time sheet" et puis ont changé de crèmerie.
Notre architecture de plomb ne les a manifestement pas plu.
L'eau et le feu ne font jamais bon ménage.
Confusion de concepts et d'idées, donc...
"Faut pas jouer les riches quand on n'a pas les sous", chantait Jacques Brel.
Il y a dix ans calendrier, aucune obligation de prendre ma retraite.
Le faire était seulement fortement conseillé si l'on ne voulait pas tomber dans le pool du "mobbing" et des travaux que plus personne ne veut..
Arriver au boreout, l'ennui institutionnalisé ou le brownout, son corollaire, ce n'est pas vraiment le but à atteindre.
Une seule personne sur plus 25 avait décidé de continuer comme avant.
Prendre la clé des champs ou prendre les voiles, permet de penser à autre chose et accepter de quitter le bateau pour laisser la place à plus jeune, qui comme chacun sait devra être moins cher pour augmenter le rendement.
Puis il faut laisser la place aux jeunes dans cette course relais.
...
Dans l'après...
...je continue à suivre l'évolution qui semble marcher et je compte les points.
J'ai écrit "Le journal d'une quille" après deux ans.
"Vieillir en douce" après six ans...
Il a fallu apprendre à gérer son temps autrement en restant dans la note synchronisée en utilisant parfois ce que je créais dans le passé.
La distinction entre ce qui important et ce qui est urgent, n'a plus vraiment cours, mais certains principes de priorités me servent toujours.
En juin, je suis allé au bureau, pour m'apercevoir de ce qui avait changé.
Depuis peu, l'adresse n'était plus la même.
J'avais connu un bâtiment, un peu "bunker".
Ce fut un changement radical à la vue de l'immeuble tout de verre vêtu.
Quelques rescapés de mon époque m'ont reconnu et m'ont fait visiter les lieux.
Toutes jeunes tiges plus récentes se sont demandées q'un œil inquisiteur qu'est-ce qu'un croulant venait visiter dans les bureaux.
Que reste-t-il chez les anciens, de nos amours passés?
La réponse est mitigée.
De la Corp, ils ne suivent même plus le déroulement.
On semble ne plus connaitre qui est à la tête de l'entreprise américaine.
Toujours trop chers, ils attendent peut-être patiemment leur tour de passer à la petite trappe de la retraite.
Il faut suivre "Le 'décoût' de la vie", voyons...
Ils ont oublié les "Entertainments" qui existaient à une autre époque, les "behind the scene" qui expliquaient les stratégies en les huilant de belles paroles.
Ils se sont adaptés, ils ne font plus rien dans l'immédiat, ils donnent l'impression de planifier, d'oublier pourquoi ils sont là. C'est cool.
Quand ils se rappellent, ils risquent de tout mélanger.
Mais ce n'est pas grave puisque tout le monde fait de même.
A midi, ils ont pris l'habitude d'aller manger dans le resto d'entreprises avec d'autres sociétés pour contrer les mêmes chocs par des comparaisons douteuses d'autres situations. Le resto d'entreprise dédicacé n'existe plus.
Ils ont pris de nouvelles habitudes, naturelles et artificielles à la fois, dont ils ne pourraient dire le pourquoi, ni le comment elles ont été institutionnalisées..
Toujours curieux, je n'ai pas manqué d'écouter tout ce qui se disait, tout ce qui se pensait, tout ce qui évoluait.
Puis je m'en suis retourné comme je suis venu sans demander mon reste.
...
Ce qu'il me reste d'il y a dix ans?
Une bonne question.
Des notions qui se sont rabotées l'une l'autre.
Si les jeunes considèrent que le MacDo du coin pourra les satisfaire, avec des baguettes chinoises en plastique qui plient ou cassent quand on les pousse trop fort, cela veut dire que c'est dans l'air du temps.
Ce n'est toujours pas mon cas.
Heureusement qu'il y a encore chez soi, le barbecue pour faire semblant d'être encore dans le coup, dans un ensemble homogène de copains alors que les notions des bonnes et des mauvaises idées se diluent dans un melting pot.
Le "Savoir", c'est plus que jamais le "Pouvoir".
Bien sûr, il y a eu des pays émergents comme l'Inde qui entraient en concurrence avec leurs ingénieurs qui sortaient à la pelle de Bangalore.
Ils ont revendiqué leur part du gâteau dans le haut de la piste aux étoiles chez Microsoft, Google et ailleurs...
Non pas avec l'expérience de dizaines d'années, mais avec des idées fraîches qui avaient la réputation de coûter moins chers comme je le racontais la semaine dernière.
La volonté d'allonger les carrières du côté gouvernement trouve toujours une écho d'envoyer les anciens à la casse.
J'écoutais dernièrement un de mes anciens patrons en Belgique, Marc Lambotte.
Il parlait de la pénurie de main d’œuvre devenu depuis, patron d'AGORIA:.
Il s'est probablement débiné de la société quand il a dû comprendre qu'il y avait de plus en plus de mou en réponse à sa volonté de changement.
Dans une autre occasion, il répétait la leçon bien apprise en disant "Il faut baisser les coûts salariaux de 1,2% par an".
... mais il fallait baisser les coûts salariaux.
Jusqu'où? Jusqu'à zéro?
Il ne l'a pas dit.
Si on n'a pas encore compris pourquoi on cherche s'il y a de la vie sur Mars, je vais vous le dire.
C'est parce qu'on n'y connait ni les crises, ni les prix des choses et que la vie et la main d'œuvre pourraient y être gratuites...
Qui dit mieux? Impair et passe?
Ceux qui seront nés les années impairs en alternance avec les autres années pairs?
Comme si l'histoire ne se réécrivait pas à terme échu pour la rendre plus stable, plus en sécurité et plus balancée à l'avenir...
Je dois aussi ajouter que ce billet est un double anniversaire.
Un dixième anniversaire de ma prise de retraite, cela n'arrive qu'une fois.
Mon anniversaire personnel, ce 1er septembre, c'est tous les ans à la rentrée des classes.
Pour donner ma date de naissance, il suffit de donner l'année et on reçoit le jour et le mois par la même occasion.
Etre né un premier septembre et recevoir un nouveau cartable, n'est-ce pas la pire des solutions de facilité pour des parents?
Tout les élèves ne sont manifestement pas égaux dans les devoirs de vacances...
Être né sous le signe de la Vierge et finir avec lui, une sinécure zodiacale qui déclare avec justesse: "L’homme Vierge a un sens du devoir important, il aime rendre service et se montre pragmatique... Il fait tout pour organiser sa vie de manière à ce qu’il n’y ait jamais de caillou dans l’engrenage. Il aime voyager, découvrir de nouveaux horizons, mais préfère le confort de sa maison et ses habitudes rassurantes".
Ce n'est pas le Café serré de Bruno Coppens qui, même avec humour, pourra me le faire oublier:
Au cours de ma vie active, j'ai donc appris à connaitre le système binaire, octal et hexadécimal, mais aujourd'hui, je choisirai plutôt la numérologie en base trois pour fêter cet anniversaire.
Donc, j'ai 23 ans.... et cela parait moins lourd à porter.
Quand je lis sur les réseaux sociaux que "si on sait manager les 'millienals', on peut gagner 20.000 $ de l'heure", j'ai comme sourire narquois.
Sur LinkedIn, je reçois souvent quelques offres de services alors que je suis catalogué comme retraité.
On y parle de "Un coach qui se spécialise dans le management des “millenials”, des jeunes nés entre 1980 et 2000, qui peut transmettre ses connaissances aux responsables qui travaillent pour les grandes banques de Wall Street".
Le réseau social professionnel LinkedIn est devenu le nouveau chasseur de têtes de ce 21ème siècle.
Tant qu'on a la tête et les jambes, on peut toujours se permettre de faire pas mal de choses, alors que toujours en piste dans la vie active, on est plus vite considéré obsolète en mono-partition.
Un nouveau paradoxe de notre modernité?
Heureusement, le rire ne m'a pas quitté. Il s'est parfois renforcé.
Pour se faire du bien, un rire bien dosé même teinté d'ironie est curatif.
J'aurais pu ajouter tous mes articles dans la catégorie "Parodie et humour".
...
Ce qui a changé avec la retraite?
Je me levais à 08:00 pour aller au travail après avoir écouté les infos dans mon lits à écouter la radio. Je le fais depuis dix ans de la même manière.
L'organisation de se journée a changé.
Une nouvelle marge à suivre avec conjoint qui a pris une partie de la relève.
- T'es toujours en vacances, dit une voix.
- Pas plus de vacances qu'auparavant. Il y a aussi les vacances des vacances. Je travaille désormais pour moi et individualiste, j'imagine ce que vivent les autres...
- Ah et c'est pour cela que tu consommes Internet tous les jours?
- Oui, je consomme et je consume de la bande passante. Je reçois des tonnes d'emails dans ma boîte qui, parfois, ne font que passer pour rejoindre d'autres spams.
- Qu'est-ce qui te pousse à les y envoyer?
- Dès qu'il y a un lien sur lequel il faut cliquer pour voir la suite quand je ne reconnais pas la source.
- Quels sont ces liens?
- Multiples. Cela va jusqu'à des jeunes filles d'une vingtaine d'années qui veulent faire ma connaissance.
Sur Internet, tout est "sur mesure" et planifié dans la concertation de personnes qui se connaissent.
- Pour parler de quoi?
- De tellement de choses. Du passé, d'actualité et du futur. Des pensées auxquelles la retraite permet de se préparer dans la charrette des exilés du Bounty.
Parfois arrivent d'autres expériences qui fassent écho dans un raccourci d'"Une semaine en nuances vert de gris" et qui prouvent qu'on n'a pas été une exception.
- Pourquoi remues-tu le passé?".
- Celui qui n'a pas de passé, n'a ni présent, ni avenir" a répondu quelqu'un.
Il y a ceux qui n'aiment pas remuer le passé surtout quand ils pensent remuer les mauvais souvenirs....
Se rappeler du passé n'a rien à voir avec être un "has been". Ne plus avoir de mémoire, ce serait quand Alzheimer a sonné à la porte.
- Et si c'était à refaire, que ferais-tu?
- J'ai déjà répondu dans ce vieux billet plein de toiles d'araignées: "Et si c'était à refaire"... dans lequel je disais avoir eu de la chance.
...
Une affaire pouvait faire jurisprudence
Le 1er juin dernier en sortant de la boîte de Pandore.
Un candidat parfaitement en ligne avec les besoins d'une entreprise voyait sa candidature refusée pour cause de son âge de 59 ans:
Discrimination à cause de l'âge ou par manque d'expérience?
59 ans, c'est l'âge de ma mise sur charrette de retraités.
Il faut choisir l'acte d'accusation pour être catégorisé entre coupable ou non-coupable.
A quel âge est-on vieux? se demandait Moustique dans un dossier récent dont voici le contenu : "Travail, santé, sport, sexualité…
Les seniors sont toujours au taquet. De plus en plus actifs plus longtemps. être vieux en 2016 n’a décidément plus la même signification".
En recherche d’emploi, Marc Schaeken affichait le profil parfait pour assumer les fonctions de vendeur indépendant auprès de la société Cuisines Dovy. Il s’est pourtant vu refuser le poste en raison de son âge. Marc a 59 ans. Marc n’a visiblement pas encore assez de cheveux gris pour se résigner. Après avoir porté l’affaire devant la justice, la firme a été condamnée à lui payer 25.000 euros de dommages et intérêts pour discrimination à l’emploi sur base de l’âge. C’est une belle revanche pour les seniors.
Marc est l’arbre qui cache la forêt.
Trop vieux pour travailler, mais trop jeune pour prendre sa retraite. Voilà le constat dressé par de plus en plus de seniors. Une frange de la population que l’on n’appelle plus “les vieux”.
Pas uniquement parce que la bienséance le recommande, mais parce que, étymologiquement, les seniors sont de plus en plus jeunes. Ou plutôt de moins en moins âgés.
Et qu’est-ce que cela implique ou n’implique plus en 2016?
Si les Nations Unies nous classent dans cette catégorie dès nos 60 ans, le concept ne cesse d’évoluer. Le stade de la vieillesse reculant au fil des siècles grâce à l’allongement de l’espérance de vie.
Au XVIIe et XVIIIe, un individu était considéré comme un “vieillard” dès ses quarante printemps consumés. Au XIXe, cette limite a été repoussée à 50 ans et ensuite à 60 ans en 1900. Aujourd’hui, les hommes sont considérés comme vieux à 70 ans et les femmes à 75 ans.
Un bébé né en 2016 a de fortes chances de voir l’année 2116.
De manière globale, les gérontologues s’accordent à dire que la santé se détériore désormais plutôt vers 75 ans.
Nous avons donc encore gagné au moins une dizaine d’années.
Mais tout cela est très théorique. Et les scientifiques nous diront que l’âge ne se résume plus à celui de notre état civil. D’un point de vue médical, d’abord, l’âge chronologique ne correspond pas forcément à l’âge biologique, c’est-à-dire au vieillissement de nos cellules. Lequel est propre à chaque personne et est évalué selon de nombreux critères. À commencer par l’environnement et les habitudes alimentaires. Un fumeur ou un buveur de 30 ans peut ainsi présenter la peau, les poumons ou le foie d’un quinqua.
Mais la génétique influe sur notre horloge biologique. La longueur des télomères, ces structures d’ADN situées à l’extrémité des chromosomes qui se raccourcissent lorsque les cellules vieillissent, varie d’une personne à l’autre.
Nous ne sommes pas tous égaux devant la vieillesse. Pour se rassurer – ou pas –, on tendra l’oreille vers les psychanalystes qui martèlent en cœur que nous n’avons pas l’âge de nos artères mais bien celui de notre libido. On deviendrait donc vieux quand on a le sentiment de l’être.
"Has been pour les selfies" ou pour les autres qui ont le sentiment que vous l’êtes?
Dans un papier titré “À quel âge est-on vieux?”, le sociologue Bernard Ennuyer rappelle que l’âge est une construction sociale destinée à classer et catégoriser les individus.
Une catégorisation qui commence dès la prime enfance.
Un enfant étant évalué “en avance ou en retard par rapport à son âge”.
Ce qui a d’ailleurs valu à Einstein, qui ne savait pas parler avant quatre ans, d’être diagnostiqué débile…
“L’assignation à comportement d’âge est une négation complète de la singularité et de l’essence même de l’être humain”, assène Ennuyer.
Cette image d’une échelle des âges incurvée s’impose malheureusement très tôt avec un apogée se situant vers 40 ou 50 ans, précédant l’irrévocable déclin vers une vieillesse dépréciée. Un schéma aux multiples variantes et exceptions mais qui affecterait profondément la psychologie des personnes âgées, qui intérioriseraient la dégradation de leur statut social.
Auteur du livre “Sociologie de la vieillesse et du vieillissement”, Vincent Caradec pointe lui aussi le danger de toutes ces étiquettes qui “homogénéisent et décontextualisent de façon outrée un groupe aux facettes hétérogènes”.
Tous inégaux devant l’âge, donc, mais aussi devant la perception de celui-ci.
Commandé par la marque Damart, un sondage révèle d’ailleurs que les adultes se sentent vieux à 70 ans alors que les plus jeunes estiment qu’on le devient à… 46 ans.
Autant dire que la question de savoir à quel âge on devient une personne âgée est de moins en moins pertinente. Tout comme celle de savoir si on est trop vieux pour…
Au début de l’été, le site britannique pour seniors "Retiresavvy" a tout de même tenté le coup et sondé plus de 2.000 Anglais. Selon les résultats, on serait déjà trop vieux pour prendre des selfies à 35 ans, se faire un tatouage à 39 ans, porter un jean moulant à 48 ans ou sortir en boîte à 45 ans.
Et s’il n’y a visiblement pas d’âge pour Facebook ou Twitter, les discussions par messagerie instantanée seraient prohibées aux plus de 36 ans. Un grand n’importe quoi qui a au moins le mérite de montrer que les stéréotypes liés à l’âge sont toujours tenaces". Fin de l'article
...
Que dire à la suite de cela?
"Vive les telomères" Tenez tout cela en exercice avec conviction?
Beaucoup n'ont pas cru au numérique et à internet.
En informatique, j'ai lâché la bride.
Si je ne suis plus dans le coup, mais l'esprit numérique n'a pas totalement disparu.
Continuer comme si rien n'avait changé, n'est pas à faire non plus.
Inciter et conseiller, mais jamais intimer ses convictions.
Les jeunes, pour la plupart, ont été là pour se former, pour créer leur propre expérience et puis s'en sont allés.
Rien de plus normal.
"Des astuces en gestion du temps que j'aurais voulu connaître quand j'avais 20 ans".
Des astuces quand le temps était un agent seconde après seconde.
Des astuces que j'ai pratiqué avec pragmatisme, heure après heure à cet âge, qu'elles soient de jour ou de nuit.
Des reproches à l'égard de ces vieux sont à prendre en considération en suivant la différence d'allocations en France entre les jeunes et les plus seniors.
Qui va pouvoir payer les pensions de retraites dans deux générations, si les salaires permettent juste de vivre et que les cotisations ne correspondent plus à l'évolution du coût de la vie dans le futur?
De savants calculs des actuaires préconisent que la pension de retraite ne permettent pas seulement de "vivre comme avant" mais aussi de "vivre mieux".
J'ai voulu passer tous ces points liés à la mise "à la casse".
Charles Trenet, pétri de nostalgie, avait écrit:
Il y a dix ans, Natasha St Pierre chantait
"Tant que j'existerai"
Tout cela puisque "C'est écrit"
Comme j'ai toujours eu et voulu avoir une avance à l'allumage vers le futur, il n'y a jamais eu de nostalgie en ce qui me concerne.
Est-ce que ma vie a changé?
Cette question me fait penser à cette pub de l'Euro Millions:
En 2012, j'écrivais "Vieillir en douce", article dans lequel je faisais déjà des allusions du style "Stop et encore" sans parvenir, pour cela, parmi aux "démons de l'âge ou de la jeunesse éternelle".
Cela ne veut pas dire que certains tics sans devenir des tocs, ne m'influencent plus.
J'ai remarqué que l'efficacité et ma recherche du moindre effort sont toujours présents.
Des allers et retours comme tous les "overheads", je n'aime pas.
Les éviter est inscrit dans ma ROM memory, ma mémoire dite "morte".
Non, je ne fais pas la vaisselle comme je le disais dans la vidéo.
Oui, je prépare la table.
Pour ce faire, j'essaye de prendre les couverts qui pourront la remplir, se fasse dans un ordre précis, à deux mains, pour récupérer les immuables pièces du puzzle qui constituent les outils nécessaire au repas dans leurs positions respectives.
Est-ce par pragmatisme, par fainéantise ou par efficacité?
Un peu des trois...
Garder la tête et les jambes sont les deux éléments d'une vieillesse acceptable.
La sécurité est devenue le grand dada des politiciens avec les militaires comme gilet de secours.
Les problèmes de vieillesse et de la retraite reviendront plus tard sur le paletot.
Ce qui n'existe plus: le stress.
Plus personne à chercher à influencer par des idées supérieures et qu'il faut redescendre à l'étage du dessous.
Il parait d'après une analyse statistique, qu'en 2050, nous serons 10 milliards d'être humains sur cette Terre avec un record de 1.7 milliards d'Indiens.
En espérant qu'ils ne soient pas tous des informaticiens....
Au lieu de chanter "Fais-moi une place"
ce serait "Laisse-lui une place"
si tu le peux encore...
Même Google m'a repéré et m'offre des petits gâteaux...
Eriofne,
- "Les anniversaires doivent être bons pour la santé. Les personnes et les sociétés qui en ont le plus, vivent plus longtemps"
Mise à jour 27 septembre 2016: A 45 ans prépentionnable parce que trop vieux, cela vous dit? Ne criez pas au jeunisme mais cliquez ci-dessous...
14 mars 2016: le projet de la pension à point se précise.
24 juillet 2018: FIRE pour Financial,Independence, Retiring,Early Objectif retraite à 40 ans.
Commentaires
“Les salariés âgés entravent la productivité des entreprises”
Les salariés âgés « saperaient » la productivité, selon une étude qui a étudié et comparé les performances de centaines de compagnies en Grande-Bretagne et en Allemagne. Plus la part des salariés âgés d’au moins 50 ans est importante dans une entreprise, et moins elle a de chances d’accroître sa productivité dans les deux années à venir.
Et ce n’est pas un phénomène anodin : dans 57% des entreprises allemandes, au moins un cinquième des salariés a dépassé les 50 ans ; en Grande-Bretagne, cette proportion est de 41% . Désormais, les trois quarts des personnes de plus de 50 ans travaillent, alors que seulement 2 sur 3 étaient actives en 1994.
Une question d’investissement
Mais cette étude nous montre également que cette diminution de la productivité n’est pas due au peu d’efforts engagés par les salariés âgés, mais par la réticence des entreprises à investir dans leur développement professionnel, ainsi que la faiblesse des programmes d’évaluation en place pour cette catégorie de salariés.
Le Dr. Wen Wang est maître de conférence à l’université de Wolverhampton Business School, et il nous prévient qu’étant donné que le pourcentage des salariés âgés est en augmentation, les conclusions du rapport ne doivent pas être ignorées par les sociétés. « Cela nous montre que les salariés âgés peuvent souffrir de discrimination quand des opportunités de formation professionnelle se présentent, ce qui peut restreindre leur capacité à contribuer ».
Les résultats ont été présentés à la conférence de l’Association Britannique de Sociologie à Leeds.
Source: https://fr.express.live/2016/09/13/salaries-ages-productivite-entreprise/
Écrit par : L'enfoiré | 14/09/2016
Les discriminations à l’embauche explosent en Belgique
Depuis le début 2016, Unia constate une hausse sensible des dossiers ouverts pour des discriminations liées à l’âge sur le marché de l’emploi.
Sur les huit premiers mois de 2016, 74 dossiers ont été ouverts suite à un signalement pour une discrimination sur base de l’âge, c’est déjà 60% en plus par rapport à l’ensemble de l’année 2015 (45 dossiers au total).
Dans une grande partie des dossiers ouverts (31), l’âge a joué un rôle direct dans le rejet des sollicitations. Ce sont les travailleurs plus âgés qui sont les principales victimes puisque près de 6 dossiers sur 10 concernent des personnes de + de 45 ans. Selon Unia, ce sont souvent des arguments liés aux coûts salariaux qui sont mis en avant par les employeurs, renforcés par des préjugés encore tenaces, comme par exemple la prétendue déconnexion des travailleurs de plus de 45 ans face aux nouvelles technologies ou leur manque de flexibilité.
Campagne de sensibilisation
via des affiches et des bannières, Unia a décidé de sensibiliser les belges à cette problématique, en ciblant spécifiquement les acteurs clés de l’emploi, les organisations syndicales, les secteurs liés aux plus de 50 ans ou à la jeunesse. « Le ton de la campagne est résolument ironique et utilise les principaux clichés entendus sur les jeunes ou les plus âgés. C’est important que les gens sachent que l’âge est un des critères protégés par la loi anti- discrimination de 2003. En clair, il est illégal d’exclure un candidat potentiel en fonction de son âge ».
« Nous devons tous garder à l’esprit que le vieillissement de la population est une réalité en Europe. En Belgique, le groupe des plus de 45 ans augmentera de 20% dans les quarante prochaines années. Si cette partie croissante de la population fait face à un risque important de discrimination sur le lieu de travail, alors nous sommes confrontés à un réel problème social », conclut Unia.
Source: https://fr.express.live/2016/09/26/discriminations-a-lembauche-augmentent-fortement-belgique/
Écrit par : L'enfoiré | 27/09/2016
Pension : il faut plus de 150.000 euros pour s’assurer des vieux jours paisibles
Un travailleur va devoir se constituer pendant sa carrière une solide réserve financière afin de pouvoir être sûr de vivre sa pension sans soucis. Selon la situation de la personne, il faut compter sur un montant se situant entre 150.000 et 447.000 euros, indique Cela ressort une simulation d’Immotheker-Finotheker sur demande de Het Laatste Nieuws.
Daniel Bacquelaine, ministre des Pensions, veut que les hausses salariales soient consacrées notamment à alimenter la pension complémentaire. Il veut que dans l’avenir, au moins 3% de la masse salariale, soit utilisée à la constitution de la pension complémentaire. Pour le moment, cette proportion n’est que de
« Un employé qui veut maintenir son niveau de vie antérieur pendant sa retraite, doit disposer d’au moins 80% de son dernier salaire », explique John Romain d’ l’Immotheker-Finotheker. Avec la pension légale, ce n’est pas possible, mis à part pour les fonctionnaires, selon Romain.
Rendement
Dans le secteur privé, durant sa pension, on perd environ 30% du salaire actuel. En ce qui concerne les salaires très élevés, ce montant peut aller jusque 50%. Dans le cas d’un salaire net de 2.500 euros et d’une pension de 1.400 euros, on a besoin, selon John Romain, d’un complément de 600 euros par mois.
A l’avenir, le travailleur va donc devoir épargner pour sa retraite dès que possible, dit Romain. Autrement, il lui sera difficile de se garantir une pension sans soucis.
Pour le moment, environ 75% des travailleurs du privé ont une assurance collective qui rapporte cependant moins que par le passé. En conclusion, il restera moins pour les héritiers. Les parents pourront en effet profiter plus longtemps de leur pension alors que les soins de santé augmentent.
Source: https://fr.express.live/2016/09/27/pensions-faut-plus-de-150-000-euros-sassurer-vieux-jours-paisibles/
Écrit par : L'enfoiré | 28/09/2016
L'émission "Sentinelle" a été créée pour faire sortir les idées positives en les extrayant de notre période troublée.
Le philosophe bruxellois, Philippe Van Parijs était l'invité pour parler d'épistémiologie
http://www.rtbf.be/auvio/detail_les-sentinelles?id=2145987
Écrit par : L'enfoiré | 30/09/2016
Dans l'Echo du jour: Ron Dennis, même âge 69 ans, viré de l'écurie qu'il a porté au sommet.
PDG de Mc Laren technology Group entré en tant que mécanicien à 16 ans.
Les actionnaires lui ont donné son bon de sortie.
Il a le plus gros palmarès de la F1 après Ferrari.
Opposition avec Ojjeh et le goupe Muntalakat.
Jugement et perte du procès.
Écrit par : L'enfoiré | 17/11/2016
Des inventions des années 1950 qui ont transformé nos vies et que nous utilisons encore aujourd’hui
Les années 1950 ont transformé le monde. Brian Galindo de BuzzFeed a rassemblé 12 inventions des années 1950 que nous utilisons encore aujourd’hui :
1. Les cartes de crédit (1950)
C’est Diner’s Club qui a introduit la toute première carte de crédit en 1950.
2. Les sodas sans sucre (1952)
Le premier soda sans sucre, ‘No-Cal’, a été créé par Kirsch Bottling en 1952. Ses inventeurs ciblaient le marché des patients diabétiques du Kingsbrook Jewish Medical Center, le sanatorium juif pour les maladies chroniques. En 1958, Royal Crown Cola a créé le second soda sans sucre, ‘Diet Rite’.
3.Les déodorants roll-on (1952)
Avant l’invention de Ban Roll-On en 1952, le déodorant le plus populaire du marché était ‘Everdry’ une solution de chlorure d’aluminium que l’on appliquait avec des coton-tiges. Outre que l’opération était assez longue, le produit présentait les inconvénients d’être long à sécher, mais surtout, d’être corrosif et de trouer les vêtements…
4. Les plats préparés (1953)
Le premier plateau repas de Swanson a été un tel succès qu’il s’en est vendu plus de 10 millions d’unités au cours de la première année de production.
5. La télévision couleur (1953)
La première télévision couleur a mis une décennie avant de connaître le plein succès en raison de son prix élevé et de la faiblesse du nombre de programmes diffusés en couleur à l’époque.
6. Les fours micro-ondes (1954)
Les tout premiers fours micro-ondes à usage commercial ont été produits par Raytheon Corporation.
7. Les portes automatiques (1954)
Les inventeurs Dee Horton et Lew Hewitt on créé des portes coulissantes après avoir constaté les difficultés que les gens éprouvaient à ouvrir les portes classiques lorsqu’il y avait du vent.
8. Le Velcro (1955)
Les enfants apprécient particulièrement de trouver cette invention sur leurs chaussures à la mode.
9. Les ceintures de sécurité (1956)
Ford a créé la ceinture de sécurité en 1956 et 3 ans plus tard Volvo a inventé la ceinture de sécurité en 3 points qui était montée en série sur sa voiture Volvo 122, lancée la même année.
10. Les échographies (1956)
Les premières échographies ont été utilisées en 1956 à Glasgow en Ecosse pour les besoins médicaux, mais elles ne sont devenues communes qu’en 1970 lorsque les machines se sont répandues dans les hôpitaux britanniques et américains.
11. Le plastique bulle (1957)
Le plastique bulle a été créé par hasard; ses inventeurs, Alfred Fielding et Marc Chavannes, cherchaient à concevoir un papier peint en 3 dimensions.
12. La pilule contraceptive (1957)
Bien que la pilule soit associée à la révolution sexuelle des années 1960, elle a en fait été créée une décennie plus tôt. Au départ, elle était prescrite dans les cas de règles douloureuses, et pas comme un moyen de contraception. De très nombreuses femmes se mirent à déclarer avoir des règles très douloureuses… Mais il a fallu attendre 1960 pour que la pilule soit prescrite à titre de contraceptif.
Source: https://fr.express.live/2017/01/20/inventions-annees-50-encore-utilisees/1/
Écrit par : L'enfoiré | 23/01/2017
le projet de la pension à point se précise.
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/02/2449389361.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 14/03/2017
N’est-il pas temps de mettre la pension à la retraite ?
Nous avons grandi avec l’exemple de l’enseignant ou du militaire qui pouvaient prendre leur retraite à un âge très jeunes et se construire une vie totalement nouvelle. Nous pensons que nous avons aussi ce droit. Mais ce système était une aberration. Nous n’avons pas ce droit, pas plus qu’eux.
Une partie du problème du débat de la pension est la promesse non tenue et l’attente créée. Et bien sûr, le sentiment d’injustice qui l’accompagne.
Prendre sa retraite est logique pour un certain nombre d’emplois physiquement exigeants. Appelez cela un paiement différé pour des coûts (de santé) qui n’avaient jamais été pris en charge. Une erreur qui se produit encore à de nombreux niveaux. Pour de nombreuses professions, la retraite n’est pas indispensable et peut-être même qu’elle est tout simplement nuisible sur le plan social.
N’est-il pas temps de mettre la pension à la retraite et de la remplacer par une sorte d’incapacité de travail permanente pour ceux qui n’ont pas la chance d’être productif (dans son sens le plus large)? Si vous savez dès vos débuts dans votre jeunesse que vous ne pourrez pas compter sur une pension automatique, vous mènerez votre carrière différemment.
Certains voudront gagner beaucoup d’argent à court terme puis essayeront de rattraper le plaisir perdu plus tard dans la vie. D’autres pourront choisir d’adopter un rythme viable pour eux, tout en sachant qu’ils devront le faire jusqu’à la fin de leurs jours. Il y a un risque que nous sous-estimions cette probabilité : il arrivera un moment où nous nous maintiendrons en bonne santé vraiment longtemps. Je crois que ce temps n’est pas si éloigné (15 – 20 ans ?) et surtout, que cette tendance sera très soudaine.
Penser « out of the box »
Si cela se révèle exact, tous les systèmes de retraite possibles sont obsolètes et il est donc temps que nous commencions à penser « out of the box ». Dans les 15-20 ans, en effet, la génération actuelle – j’entends aussi la génération intermédiaire, qui aura payé sa carrière pour un système non durable mis en place par des politiciens à la vue courte et les groupes de pression associés – devra en payer les conséquences.
Nous ne pouvons pas renoncer à notre pension et en même temps, nous devons oublier toutes nos attentes à cet égard. Quant à moi, je ne prévois pas de stopper à l’âge de la prise de la retraite. Je déciderai quand et pourquoi j’arrête. Si je suis assez chanceux pour rester assez sain d’esprit assez longtemps naturellement.
Source: https://fr.express.live/2017/05/09/retraite-aberration-sante/
Écrit par : L'enfoiré | 09/05/2017
L’âge de la retraite est 67 ans, mais à 40 ans on est “trop vieux” sur le marché du travail
A quarante-cinq ans, on est étiqueté comme un travailleur âgé sur le marché du travail belge. Ainsi, la limite a chuté de 10 ans en à peine une décennie.
Avec l’allongement de l’espérance de vie et le vieillissement de la population en Belgique comme ailleurs, les personnes âgées occupent une place plus importante dans la société et dans le marché de l’emploi – et le nombre de demandeurs d’emploi âgés est en augmentation. Parallèlement, les travailleurs sont considérés comme « âgés » dans le monde du travail de plus en plus tôt.
Yael Huyse, du service bruxellois d’accompagnement de demandeurs d’emploi du Syndicat libéral CGSLB, commente : « L’âge où un travailleur est considéré comme vieux sur le marché de l’emploi diminue de manière constante. En dix ans, l’âge où l’on est considéré comme un senior a baissé de dix années. C’était 55 ans et c’est désormais 45 ans et même parfois plus tôt ».
“Moins productifs”
Il existe certes des politiques régionales pour l’emploi en Wallonie et à Bruxelles, mais elles ciblent plutôt les moins de 25 ans. Alors que le gouvernement fédéral a repoussé l’âge de la retraite à 67 ans, les travailleurs plus âgés ont du mal à trouver un emploi.
Les raisons invoquées ? Pas assez flexibles, trop chers, pas motivés, moins productifs.
Déjà en 2012, selon une enquête menée par le bureau social SD Worx, seules 27% des quelques 800 entreprises belges interrogées manifestaient de l’intérêt pour des travailleurs de plus de 40 ans.
Selon le secrétaire régional bruxellois du CGSLB Philippe Vandenabeele, l’un des défis de l’Office régional bruxellois de l’emploi Actiris va être l’accompagnement de ces chercheurs d’emploi.
Source: https://fr.express.live/2017/06/08/45-ans-travailleur-age-marche-du-travail/
Écrit par : L'enfoiré | 09/06/2017
L’âge de la retraite est 67 ans, mais à 40 ans on est “trop vieux” sur le marché du travail
A quarante-cinq ans, on est étiqueté comme un travailleur âgé sur le marché du travail belge. Ainsi, la limite a chuté de 10 ans en à peine une décennie.
Avec l’allongement de l’espérance de vie et le vieillissement de la population en Belgique comme ailleurs, les personnes âgées occupent une place plus importante dans la société et dans le marché de l’emploi – et le nombre de demandeurs d’emploi âgés est en augmentation. Parallèlement, les travailleurs sont considérés comme « âgés » dans le monde du travail de plus en plus tôt.
Yael Huyse, du service bruxellois d’accompagnement de demandeurs d’emploi du Syndicat libéral CGSLB, commente : « L’âge où un travailleur est considéré comme vieux sur le marché de l’emploi diminue de manière constante. En dix ans, l’âge où l’on est considéré comme un senior a baissé de dix années. C’était 55 ans et c’est désormais 45 ans et même parfois plus tôt ».
“Moins productifs”
Il existe certes des politiques régionales pour l’emploi en Wallonie et à Bruxelles, mais elles ciblent plutôt les moins de 25 ans. Alors que le gouvernement fédéral a repoussé l’âge de la retraite à 67 ans, les travailleurs plus âgés ont du mal à trouver un emploi.
Les raisons invoquées ? Pas assez flexibles, trop chers, pas motivés, moins productifs.
Déjà en 2012, selon une enquête menée par le bureau social SD Worx, seules 27% des quelques 800 entreprises belges interrogées manifestaient de l’intérêt pour des travailleurs de plus de 40 ans.
Selon le secrétaire régional bruxellois du CGSLB Philippe Vandenabeele, l’un des défis de l’Office régional bruxellois de l’emploi Actiris va être l’accompagnement de ces chercheurs d’emploi.
Source: https://fr.express.live/2017/06/08/45-ans-travailleur-age-marche-du-travail/
Écrit par : L'enfoiré | 28/06/2017
Plus une entreprise a de la valeur, et plus son effectif est réduit ?
Que l’économie numérique érode la classe moyenne n’est pas une nouveauté. Par exemple, au sommet de sa gloire, l’effectif de Kodak se montait à 140 000 salariés, mais quand Facebook a racheté Instagram en 2012 pour 1 milliard $, cette entreprise employait exactement 13 personnes. (Instagram ne valait pas un milliard parce que ces 13 employés étaient vraiment exceptionnels, mais plutôt parce que des millions d’utilisateurs contribuaient volontairement au réseau sans exiger de rémunération).
Facebook est une société de technologie, comme les quatre autres sociétés dotées de la plus grande capitalisation boursière du monde (Apple, Amazon, Google et Microsoft). Ces firmes partagent toutes la même caractéristique : elles exigent beaucoup moins d’employés pour leur fonctionnement que leurs prédécesseurs industriels. La valeur boursière d’Amazon est exactement le double de celle de Wal-Mart, mais son effectif se monte à moins du quart de celui de cette dernière.
Plus de valeur avec moins d’emplois
Ces cinq entreprises de haute technologie sont ainsi symboliques du débat sur l’emploi dans la nouvelle économie, dominée par la technologie, l’automatisation et l’intelligence artificielle.
Le constructeur automobile américain Ford emploie 200 000 personnes et sa valeur boursière n’atteint que le dixième de celle de Facebook, qui fait à peine travailler 17 000 personnes.
Young and strong
Le succès de ces entreprises de haute technologie souligne également à quel point le monde des affaires américain évolue à un rythme toujours plus rapide. Trois des 5 entreprises mentionnés ci-dessus ont été créées il y a moins de 25 ans. Microsoft et Apple sont âgées d’une quarantaine d’années. Le fait que des entreprises relativement jeunes dominent le monde des affaires américain reflète le taux de roulement élevé des entreprises américaines.
Le conseil Innosight a réalisé une étude à ce sujet. Elle conclut qu’en 1965, les sociétés demeuraient 33 ans en moyenne dans l’indice boursier S&P 500. En 1990, cette durée était déjà tombée à 20 ans, et d’ici 2026, elle devrait se réduire à 14 ans.
Source: https://fr.express.live/2017/06/08/entreprise-rapport-effectifs-capitalisation/
Écrit par : L'enfoiré | 28/06/2017
Deux Sophie qui prennent leur retraite à la Première
https://www.rtbf.be/auvio/detail_matin-premiere?id=2249369&cid=2249356
https://www.rtbf.be/auvio/detail_matin-premiere?id=2249369&cid=2249356
Écrit par : L'enfoiré | 31/08/2017
Pensions : Un déficit de 400 000 milliards de dollars
L’augmentation de l’espérance de vie a un impact crucial sur les systèmes de retraite mondiaux, indique un rapport du World Economic Forum et de Mercer sur les pensions aux États-Unis, en Chine, en Grande-Bretagne, au Canada, au Japon, aux Pays-Bas, en Australie et en Inde.
Le déficit des pensions que ces pays est actuellement estimé à 70 000 milliards de dollars, c’est-à-dire 1,5 fois leur PIB. Il est calculé en tenant compte des besoins de retraite prévisionnelle compte tenu des prévisions de longévité, et en prenant pour hypothèse le maintien des âges de départ en retraite actuels.
Pire, ce trou devrait augmenter de 5 % par an, soit de 28 milliards de dollars, ce qui devrait le porter à 400 000 milliards de dollars d’ici 2050.
Le vieillissement de la population est un facteur déterminant. L’espérance de vie augmente d’une année tous les 5 ans, et un nouveau-né sur 2 peut espérer devenir centenaire. En conséquence, le ratio de dépendance, c’est-à-dire le rapport entre les actifs et les retraités (ou, dit autrement, le nombre devraient passer de 8 pour un, son niveau actuel, à 4 pour un en 2050. De ce fait, les retraites sont une bombe à retardement pour l’économie mondiale.
En outre, de nombreux indépendants, mais aussi les personnes qui travaillent dans l’économie informelle, ainsi que la plupart des salariés des pays émergents, n’ont en général accès à aucun système de retraite.
Les réformes seront nécessaires
Pour faire face à cette évolution, des réformes seront nécessaires. La moitié des pays de l’Union européenne se sont déjà engagés dans cette voie en mettant en place des systèmes d’indexation des paramètres essentiels de la pension, c’est-à-dire l’âge de départ en retraite, les pensions elles-mêmes, et les ressources.
Selon les économistes, tout individu devrait épargner 10 à 15 % de son salaire pour faire face aux aléas de la vie et préparer sa retraite. Mais l’analyse du WEF montre que dans de nombreux pays, une grande partie de la main-d’œuvre ne parvient pas à faire cet effort.
L’UE
Il est donc urgent de réformer les régimes de retraite, et en premier lieu, de relever l’âge statutaire de la prise de pension. Tous les pays de l’Union européenne l’ont fait, sauf le Luxembourg.
En outre, on observe de grandes différences au sein de l’UE. Par exemple, l’âge de la pension devrait être de 72,5 ans au Danemark en 2060, alors qu’il ne sera que de 63 ans en Bulgarie. À long terme, l’UE prévoit un allongement de la durée de la retraite de 3 ans pour les hommes, et d’un an pour les femmes.
En moyenne, au sein de l’UE, les Etats sont très impliqués dans les systèmes de retraite, auxquels ils consacrent en moyenne 11 % du PIB. Mais selon la Commission, le secteur privé devrait davantage s’impliquer dans ce financement pour que cette part puisse être réduite.
https://fr.express.live/2017/09/01/pensions-financement-avenir/
Écrit par : L'enfoiré | 01/09/2017
FIRE pour Financial,Independence, Retiring,Early Objectif retraite à 40 ans.
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/00/3084034224.MP3
Extrait du 28'
https://www.arte.tv/fr/videos/081596-017-A/28-minutes/
Écrit par : L'enfoiré | 25/07/2018