Autocritique des blogs et des intellos (12/08/2017)
Dernièrement, je recevais un mail d'un copain qui voulait m'aider à trouver des sujets d'articles pour mon blog:
- Je trouve dans ces lettres des réflexions intéressantes, des idées que je ne partage pas toutes. Voir les articles sur la moralisation de la vie politique, l'IA chez Facebook, le sondage sur Macron,... Assez conservateur quoique ... C'est en tous cas bien écrit.
- Je vais lire cela avec beaucoup d'intérêt..
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Il s'agissait d'un site qui titrait "La lettre de Réinformation.tv"...
Désolé, moi aussi, je n'en suis pas encore arrivé au bout...
Plus tard, je lui envoyais un message qui présentait certains billets publiés sur LinkedIn me paraissaient tout aussi intéressants puisqu'ils étaient dans l'esprit de ce réseau social qui fait le lien entre employeurs et employés.
- Des articles, il m'en vient de partout: hautetfort, facebook, linkedin, les amis, agorvox, reinformationTV, de standaard, l'écho, etc. Y a le choix. MAIS aucun n'a la Vérité, donc il faut la trouver soi-même. J'en viens à me demander s'il n'y a pas une vérité pour chacun. C'est ça la liberté", me répondait-il.
- Une vérité pour chacun, c'est tout à fait vrai. Les vérités sont infinies puisque nous sommes tous différents, nés dans un environnement différents, éduqués de manières différentes par des parents et écoles différents. Le respect de l'opinion de l'autre a seulement pris du champ, quelque peu oublié dans la bataille.
Consulter beaucoup de sources d'information en parallèle s'impose pour se rapprocher d'une vérité commune.
Les lecteurs ne lisent généralement que ce qui les touchent de près pour se rassurer de leur choix de pensées pour pouvoir répliquer aux questions dans une conversation après analyse.
Pourtant une seule réalité, brute, simple, sans interprétation ne cherche ni une raison ni une explication, existe.
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Faire alors, son autocritique est toujours salutaire.
Le faire au sujet des blogs ou du sien en particulier et, en plus, des intellos, est encore plus intéressant puisque l'on s'adresse à tout le monde du Web.
Tellement de blogs disent, répètent et prédisent tellement d'événements plus ou moins théoriques mais qui dans la pratique, soit ne se passent pas ou ne parviennent pas à vivre dans la longueur du temps.
C'est l'analyse du rédacteur, Cédric Chevalier, dans un long billet "Le blog Jorion est-il anémié".
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L'analyse résumée de Cédric:
Des hypothèses mentionnées pour expliquer la baisse de fréquentation: les thématiques abordées par Paul Jorion et ses contributeurs sont « has been » pour certains. Son audience l’a partiellement abandonné pour aller chercher ailleurs de la nourriture intellectuelle sur d’autres thématiques qui l’intéressent davantage. L'effet "Macron". La résignation vu le temps qui passe. Les crises sont systémiques. La septantaine qui ne correspond plus à l'esprit "jeune". Les réseaux sociaux comme Facebook sont plus actuelles. Les vérités sont multiples. Tous pourris et manipulés. Les médias traditionnels reprennent le dessus. Trop de texte alors que Tweeter parle en instantané en 140 caractères maxi. Les images, caricatures disent la même chose en un coup d'oeil. La réflexion est difficile et lourde. La politique ennuie. Trop de choses sont plus agréables à faire. Les courants anglophones, populistes ou anti-intellectuels sont trop puissants dans un monde mondialisé. La dégradation est-elle temporaire ou à long terme?
- "L'effet Macron" comme celui de Justin Trudeau, de beaux gosses, jeunes et intelligents et par là, agaçants au possible qui redéfinissent les codes du pouvoir avec l'image de l'action et de la tonicité, se terniront avec le temps et l'usure du temps comme le reste? "Jeunesse rêve, vieillesse décompte"
- "Les médias traditionnels reprennent le dessus.". Les médias se font la guerre et veulent garder une part du gâteau qui s'est réduit considérablement avec l'arrivée d'Internet. Dernière nouvelle, les films et les séries de Disney bientôt sortis du catalogue de Netflix.
Toutes ces questions sont bien posées par Cédric et devraient être analysées une à une.
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Le "système Jorion"
Cédric va même jusqu'à qualifier la méthode de "système Jorion" comme un "OVNI au sein de la noosphère" à la recherche ou à l’initiative d’une pensée alternative et qu'il a drainé hebdomadairement des dizaines de milliers de lectures d’internautes.
Tout d'abord, la question est-il l'auteur d'un blog ou d'un forum?
Un blog est "un bloc-notes sur un site web utilisé pour la publication périodique et régulière d'articles personnels, généralement succincts, rendant compte d'une actualité autour d'un sujet donné. À la manière d'un journal intime, ces « billets » sont typiquement datés, signés".
Un forum désigne "une réunion avec débat autour d'un thème sur un site web".
La différence entre les deux n'est pas anodine.
Dans le premier cas, l'intimisme en fait partie et n'a pas besoin d'être mis sur la place publique. C'est un journal. Et Anne Franck aurait écrit des blogs si Internet avait existé.
Dans les second cas, c'est une recherche d'affirmation ou de contestations en y ajoutant de la philosophie pour l'étayer.
Désolé, mais le "système Jorion" n'a rien inventé en 2006.
La crise financière, la couverture de la politique européenne, française et belge et la crise de civilisation agrémenté par l’art, la pensée et la philosophie sont très anciens.
Peut-on parler d'éclectisme de sujet pour autant quand le mot "crise" ressort en permanence à tous les coins de messages?
Être éclectique, c'est oser lire et écrire des idées en opposition avec les siennes comme le ferait un avocat du diable pour creuser "l’indicible légèreté de l'âme des hommes".
Écrire, c'est aussi faire sortir prudemment de l'inconscient vers le conscient ce qu'il est prudent de sortir de l'inconscient avant que cela ne sorte en explosant.
Prophète, Cassandre, Soliton, lanceur d'alertes ont été de multiples fois utilisés pour les catégoriser et les canaliser dans un rappel à l'ordre en disant que le mur est devant nous.
Cela peut être vrai et d'ailleurs on en remarque déjà quelques effets.
Des échanges sur le blog de Paul sont passionnés mais souvent de haute tenue intellectuelle... bien sûr, cela commence toujours ainsi et cela se détériore à l'usure du temps.
Si "Paul fonctionnait à partir de billets ouverts systématiquement à tous les commentaires ... il s’est vu forcé d’une part de limiter l’accès aux commentaires à certains billets et certaines périodes, et d’autre part de créer une enceinte privée", ma réaction a été de dire que quand on va contre le vent en pleine mer, il ne faut pas rentrer les voiles mais au contraire, embrancher le moteur du bateau et chercher comment l'utiliser à son propre avantage pour se tirer d'un mauvais pas.
Le premier schisme eut lieu déjà avec le site "Postjorion" en 2011 lancé pour cause de non-acceptation d'une opposition de vue et une fermeture de contact par la censure.
Ce site PostJorion commençait en parallèle à contester les dires du "système Jorion".
Même sur le site français Agoravox.fr, il y a eu les contestations d'usage et des critiques plus qu'acerbes.
Sur ce site, tout y était plus tranché au couteau entre différentes idéologies en provenance de différentes origines.
Ma présence me permettait seulement d'en savoir un peu plus sur les citoyens en principe "français". Je n'y publie plus et j'y commente de moins en moins.
La relation "prix-performance" n'est plus celle de ses débuts et glisse vers la propagande.
Plus tard, Paul, après avoir donné des cours d'économie à la VUB, en a été viré sous de fallacieux prétextes de connaissances de la langue anglaise.
La raison de cela était plus à rechercher par le fait établi que pour donner des cours d'économie dans une université, il faut posséder une diplôme de doctorat en économie et pas en anthropologie.
Comme Cédric conclut: "certains académiques estiment sans doute que Paul Jorion est une imposture, que le fait de populariser la réflexion intellectuelle avec parfois un style outrecuidant est un compromis néfaste, que donner la parole au plombier et au facteur sur la crise financière confine au populisme. Trouver la bonne approche est un défi constant. Je crois que, malgré quelques errements ponctuels, la recette a prouvé sa valeur. Le « système Jorion », qu’on soit d’accord ou pas avec les idées qu’il produit, est une « interface intellectuelle » qui a permis de diffuser effectivement des questionnements essentiels avec l’ambition de changer le cours de la société".
Et j'applaudis chaudement cette constatation.
Les moments stratégiques de crises sont propices aux blogs quand tout le monde en parle.
Un "mage", un "prophète" se créent avec l'image de sage qui remue les esprits d'une population désorientée.
Dans le temps, il suffisait de former un numéro sur son téléphone pour recevoir "La bonne parole" quand ce n'est pas celle de Madame Soleil.
Aujourd'hui, elle se propage par la voie d'internet. Les médias changent, l'esprit restent.
Se remettre en question dans un monde d'opinions tellement diverses doit passer par là.
L'article de Cédric allait plus loin en parlant de tous les blogs et des liens qui existent entre eux et la démocratie en positionnant les intellectuels parmi les pamphlétaires.
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« Interface intellectuelle entre les citoyens et les décideurs ».
Plus les idées sont adéquates diffusées par les intellectuels mieux elles rendront les hommes plus libres et plus heureux. Le devoir des citoyens est de consacrer le temps nécessaire à s’imprégner des idées jugées les plus adéquates pour diriger la Cité et pour exercer leurs droits et devoirs politiques de citoyens. Une société de citoyens faites d'omniscients et d'omnipotents est impossible puisque chacun se consacre à ses activités, avec sa volonté, sa capacité et ses opportunités. Pour se forger une opinion et exercer ses droits politiques en connaissance de cause, il est indispensable de passer par une interface intellectuelle entre le monde politique et le monde citoyen pour remplir une fonction essentielle de nos démocraties La presse traditionnelle et une galaxie « d’intermédiaires médiatiques », de « prescripteurs d’opinion »: blogs, sites Internet, syndicats, think tanks, associations de citoyens, chercheurs, intellectuels amateurs, Facebook, Twitter sont nés avec le Web. Chacun peut devenir, à faible coût, lui-même prescripteur d’opinion, à l’échelle de sa sphère d’influence.
Dans ce paradigme, le sens « d’intellectuel » ne devrait pas être une insulte ni constituer une marque de domination par une élite technocratique, inaccessible au « citoyen lambda » mais qui se réserverait le privilège d’influencer les décideurs dans des salons feutrés mais dans une acception du terme plus noble et plus humaniste. Dans l’absolu, on ne devrait pas être intellectuel par naissance, éducation, formation ou profession mais par adhésion à des valeurs, adoption d’attitudes et pratique de comportements, qui formeraient en quelque sorte un « ethos intellectuel ». On est intellectuel parce qu’on chérit les valeurs de justice, de vérité, de liberté, d’autonomie, de réflexivité et de responsabilité. Chacun peut être « intellectuel » comme tout citoyen qui pense, écrit ou parle. Cela recouvre les comportements des parents qui initient leurs enfants au débat d’idées, des « camarades » qui tiennent une conversation de comptoir sur leurs élus, le vote aux élections ou la réflexion personnelle.
Il faut faire le deuil d’une démocratie totale à court terme parce que les citoyens ne sont malheureusement pas égaux en volonté, capacité et opportunité d’exercer le rôle d’intellectuel au sein de notre société. Le groupe des chercheurs reste souvent préoccupés par la technicité de sa tâche. Les intellectuels sont parmi les premières victimes, avec les artistes, des dictatures et oligarchies en devenir. Les membres d'un sous-groupe d'intellectuels publics sont souvent des « maîtres à penser » en parlant, pour l’ensemble des citoyens-intellectuels alors que d'autres groupes de citoyens lambda forment aussi l’ossature essentielle d’une démocratie.
Il faut bien avouer que certains citoyens ne pensent pas, ne lisent pas, ne débattent pas, ne participent pas à l’exercice démocratique et ne font pas usage de leurs droits politiques. Penser, parler, écrire requièrent un temps d’exercice considérable tant que les robots et les logiciels ne s’en chargent pas. Devenir un intellectuel requiert un apprentissage dans une mesure significative, incompatible avec certains modes de vie essentiellement «pratiques». Si l’accès à la formation et l’Internet démultiplie aujourd’hui les opportunités de jouer un rôle d’intellectuel public pour de nombreux praticiens, il reste des contraintes rédhibitoires.
Cet état a-intellectuel semble équivalent à l’aliénation pure et simple au niveau sociologique.
Savoir manier la pensée, les idées et les diffuser est un grand pouvoir construits sur d'énormes responsabilités, à la mesure de leur influence. Un élément est fondamental : la confiance et l’éthique au-delà de leur ingéniosité mentale. Alors qu’elle avait connu une forme particulière ces 10 dernières années avec le blog, l’information médiatique tend aujourd’hui à passer par Facebook, Twitter et des médias alternatifs dont certains sont notoirement indignes de confiance".
Fin de citations...
J'ajouterais pour que cela fonctionne, il faudrait un respect mutuel, partagé sans dénigrer celui qui ne partage pas le même niveau de pensée.
C'est loin d'être le cas sur les forums.
Le prestige de l'étiquette par la peopolisation, du vedettariat et du titre Dr X, Professeur Y, Maître Z, ... sont souvent pris comme références suprêmes et créent de ce fait, une distorsion et un déséquilibre avec ceux qui n'ont aucun titre.
Deux livres à lire sur cette distorsion souvent acceptée: l'anonyme "Dans les secrets de la noblesse belge" et
"La porte" de Magda Szabo qui parle d'une porte fermée au sens propre comme au sens figuré entre deux conditions sociales, l'une jeune, l'autre âgée... l'une sait à peine lire, l'autre ne vit que par les mots... l'une est forte tête d'une humilité rare et revendique sa liberté, ses silences, sa solitude, l'autre a l'orgueil de l'intellectuel ....
Extrait ->>>
Nous sommes tous des essayistes comme Paul Jorion se décrit sur Wiki avec une expérience particulière.
Faut-ile remettre à la mode, le redoublement?
"C'est le dernier qui a parlé, qui a raison", une chanson que chante Amina.
En définitive, tout dépend de ce qu'on attend d'un blog ou surtout, de ce qu'on n'attend pas des lecteurs par la manière dont on se présente à eux...
J'ai remarqué que ce sont les derniers mots d'un orateur qui fixent le mieux les souvenirs de l'auditoire.
Ces derniers mots doivent donc être les plus soignés avec si possible, un lien direct avec l'humour qui peut très bien faire l'affaire.
La baisse de fréquentation des blogs est générale.
Beaucoup de blogs écrits ont disparu de la circulation, corps et biens virtuels, usés par le temps et par le travail de création qu'un blog exige par ses investissements personnels en recherches quand on veut bien le faire.
Beaucoup de rédacteurs de blogs espèrent des réactions et des commentaires pour leur donner une raison d'exister et de préférence dans le sens qui est le leur en joutant un nouveau rôle de Robespierre.
Il est un fait qu'aucun révolutionnaire intégriste n'a jamais eu une vie et une fin heureuse. Le suicide politique n'est pas recommandable.
On ne force pas quelqu'un ni au bonheur ni au malheur.
Chacun a sa propre vision de la vie et de la mort.
Le club d'amis que Paul Jorion a créé avec son "système", faisait partie de l'air du temps à la période des crises systémiques des années 2007 et suivantes pendant laquelle le monde perdait la tête.
Quand cela s'est calmé, tout le monde rentre dans ses pénates.
Si cette période de crises successives n'avait pas existé, Paul n'aurait probablement pas été viré d'une banque de Californie et il ne serait probablement pas revenu en Europe. On peut y vivre très bien.
Le blog de Paul aurait-il vu le jour même si les subprimes ne lui avait pas permis de constater en toutes logiques qu'ils allaient résonner par un crash pour sortir de l'ombre?
...
Espérer un retour financier tous les mois.
L'information payante, à l'heure où tout est gratuit sur Internet, est dès lors encore plus sensible.
Les contributeurs "achètent" leur propre place sur un blog par leurs commentaires ou par leurs articles en tant qu'invités.
Souvent, j'ai remarqué que ces blogueurs aimaient mieux écrire leurs billets que de lire ceux des autres.
Écrire serait-il donc plus agréable que de lire?
Le blog "Paul Jorion" à son apogée en 2012 avait atteint 150.000 lecteurs par mois au moment où la zone de l'euro s'effondrait.
Actuellement, ils ne seraient plus que 36.000 touches.
Je dis 'touches" et pas "lecteurs", parce que les statistiques ne permettent pas de confirmer si les "touches" sur le blog sont suivies de lectures complètes.
Cette baisse, rien de plus normal en temps de "basse conjoncture" de faits qui interpellent toutes les couches de la société et que l'objectif d'un retour financier est de plus en plus difficile à atteindre.
Les médias officiels sont à la même enseigne de la recherche de l'information qui bouscule.
L'usure de "Nuits debout" de 2016 était programmée, tout comme les "Indignés ou les révoltés" en 2013.
Tout s'essouffle avec le temps quand ce n'est plus du style "thriller" et avec l'importance déclinante des informations stratégiques.
Alors, il faut se renouveler, encore et encore pour subsister. Chercher l'idée qui n'en est pas une à première vue. Enquêter...
Changer la forme par le look du blog permet d'espérer une légère remontée temporaire, mais c'est toujours le fond qui doit être rajeuni en période de douce déclinaison pour en obtenir un redressement.
Que rapporte les livres de Paul, ses interviews devant les médias officiels et ses conférences?
Tout travail mérite salaire, mais pas obligatoirement sur les blogs.
Paul est parfois visiblement fatigué de ces réunions pour suivre cette filière à préparer ses réponses et des conflits potentiels avec d'autres orateurs.
Quand on n'est pas une vedette du sport ou de la chanson mondialement connue, il ne faut pas espérer plus qu'une compensation aux déplacements et surtout pas d'émoluments mirifiques.
La compensation de Paul, c'est évidemment une opportunité d'être écouté, lu et que ses idées puissent prendre le large et de plus en plus d'échos pour la lecture de ses livres et pour l'appel des médias.
Avec Paul se positionne à "gauche" comme l'était un peu "Vilain petit canard" avec un certain intégrisme dont je parlais dans "Psychose" et que je continuais par "La gouvernance augmentée".
Je n'ai jamais eu aucun problème avec l'option de la gauche si ce n'est quand elle dépassait ses prérogatives comme récemment en Belgique après celles de la France.
Faites ce que je dis et pas ce que je fais...
Il y a les systèmes et il y a les hommes...
Il y a les objectifs systémiques et leurs dérives.
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Histoire des crises systémiques
Le 9 août 2007, la crise des subprimes frappait l'Europe.
Elle a créé des crises en chaîne.
"Sommes-nous à la veille d'un nouveau crash?" une question discutée sur ARTE.
Le cheval de bataille de Paul: "le capitalisme et la suppression de la spéculation boursière".
Dans le principe initial de la spéculation et des actions, cela devait apporter un soutien financier nécessaire à une entreprise et assurer son avenir.
Quand la spéculation n'est pas une solution "win-win" pour les deux interlocuteurs ainsi que pour la société, pour ne plus faire que du pognon sans rechercher à séparer le bon grain de l'ivraie, elle devient nuisible.
Tout objectif initial d'une entreprise humaine est souvent positif. Avec le temps, il devient dévoyé au profit de certains et nuisible pour tous les autres.
"Spéculer en paix", un billet qui, il y a longtemps, expliquait déjà tout cela.
L'autocritique de la Bourse n'a jamais été que partielle. La Bourse s'est aguerrie pour résister aux grosses tempêtes boursières sans changer fondamentalement l'optique de gains à court terme.
Se débarrasser du capitalisme dévoyé est une question de SURVIE, écrivait Paul.
Sans révision des principes sus-mentionnés, cela craint en effet.
Argent et économie vont de pair.
Argent et anthropologie beaucoup moins.
Beaucoup d'orientations différentes de celles qui avaient été choisies au départ, ont bifurquées vers d'autres horizons et d'autres objectifs.
21/3/2010: "transiter par l'anthropologie pour parler de l'économie, me semble un détour qui en vaut la peine", écrivais-je à Paul.
28/10/2010: "J'aime beaucoup suivre ce que vous faites, mais votre rappel à l'ordre que vous exprimiez dans votre 'dimanche', me dit que vous pourriez peut-être un peu lever le pied".
S'entendre présenter en permanence par les médias, de formation d'anthropologue mais économiste de pratique, alors que c'est sur ce dernier plan que Paul avait reçu une invitation, ne donne pas un gage de réussite.
Votez Poutou aux élections? Quand on connait les montants du pouvoir candidat par candidat...
Dur, dur le pouvoir avant et après les élections.
Paul aurait voulu que Thomas Piketty s'inscrivent parmi les candidats aux élections de la présidence française.
Respecté dans les milieux financiers, connu par ses livres pour parler de la marche du monde, lus par des lecteurs avisés mais... qui ne sont pas rebutés par sa brique de près de 700 pages, "Le Capital au XXIème siècle" qui représente le fruit de quinze ans de recherches dont la conclusion est "L'économie ! Beaucoup la présente comme une science dont les équations mathématiques livreraient des vérités irréfragables, dans un amalgame. Je préfère le qualificatif d'économie politique qui reflète bien plus sa réalité intrinsèque".
L'appréhender devient presque une entreprise élitiste pour certains.
La description de Thomas sur Wiki a des titres évocateurs du style "Une analyse partielle ou erronée", "Utopiste ou naïf", "Un projet politisé, voire jugé absurde".
Quant à sa vie privée, cela ne donne pas particulièrement confiance sur l'existence d'une vie rangée.
Bien sûr, il ne faut pas mélanger vie privée et vie publique, mais les mettre en relief c'est se donner quelques indices de cohérence.
Même s'il passe à la télé, cela ne prouve pas qu'il sera lu par la plus grande masse qui préfère, à la rigueur, lire quelque chose de rigolo en quelques pages bien résumées.
On se rappelle des affaires amoureuses de Sarkozy, de Hollande qui ont créé quelques buzz bien rodé et bien ridé sur la Toile.
Emmanuel Macron est dit atypique avec une épouse qui avec un quart de siècle d'expérience, de plus que lui et pourtant, le couple semble s'entraider et se compléter. Situation qui n'est pas toujours acceptée par l'opposition.
Il n'a pas encore trouvé sa propre voix chez les imitateurs humoristes.
Cela ne saura tarder et quelque part, il vaut mieux qu'il en trouve une rapidement. Tout mais pas l'ignorance.
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"Réflexions du Miroir"
Mon blog dont je n'en espère rien sinon le plaisir personnel de l'écriture que je n'avais pas eu le temps de prendre plus tôt pendant ma vie active. C'est du "freeware". Aucun intérêt financier ou doctrinal à y chercher.
Un journal personnel du temps qui passe dans lequel la comparaison du passé avec l'actualité se ferait par l'intermédiaire d'un miroir réfléchissant.
Je répète "les billets de mon blog ne sont pas là pour être lus mais pour être relus plus tard, par moi-même, pour m'apercevoir si ce qui était écrit, tient encore la route dans le temps".
Qu'on vienne le lire en tirant, c'est bien. Qu'on le commente, c'est mieux. Qu'on s'en retire, c'est dommage mais je n'en ferais pas une maladie.
Autre approche, autre philosophie à lire, à flirter avec l'information, à rassembler les idées équilibriste blogueur-forumeur pendant plus de douze années d'existence,
Depuis 2015, les "Dix bougies d'enfoirades" n'ont rien changé.
Depuis le billet "Les statistiques, au doigt et à l’œil" se sont tassées comme les autres.
Pas de problème particulier.
Aucune inquiétude à avoir.
- Pourquoi commentez-vous d'autres blogs ou forums?
- Pour marquer un intérêt personnel pour la chose publique en général. A chercher comment motiver un jeune qui verrait son avenir déjà bouché d'entrée de jeu si on ne lui donne aucune chance d'exprimer sa propre manière de penser le futur.
- Vous vous décrivez comme solitaire. Vous vous suffisez à vous-même. N'êtes-vous pas un peu individualiste?
- Dans ce monde qui se chahutent mutuellement entre idéologies différentes sans chercher de compromis, comment en serait-il autrement?
- Vous aimez la liberté et les chemins non fléchés disiez-vous... Êtes-vous libertarien comme certains Américains?
- Je divise ce mot en trois mots "libert-à-rien" et en cela, vous comprendrez que ce n'est pas mon style de solitude.
Les intellos n'ont jamais été aimés. Je l'ai lu..
Tout travail qu'on n'exécute pas avec la force physique n'est que flemmardise voire de charlatanisme d'une couche socio-ploutocrate, pensent parfois les "manuels" et... à bon escient.
Sans qualifications, on est plus intéressé à des sujets terre-à-terre comme l'emploi, le salaire et les loisirs pour meubler le temps agréablement plutôt que la lecture de la philosophie.
C'est sur cette vague d'électeurs qu'a surfé Donald Trump pour se faire élire président.
Dès lors, peu de chance de sortir du lot à la sortie du bain en lançant un "Eureka" magistral.
Puis, n'oubliez pas, il y a aussi les non-geeks, les plus âgés qui n'ont pas de connexion à Internet et qui ne pourront jamais s'insérer dans un forum ou lire le moindre blog.
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Comment relancer l'activité du blog de Paul?
Attendre un nouveau cycle de "terreur" et de "crises"?
Mais là, ce serait vraiment chercher la petite bête.
Trump s'y emploie et fait trembler le monde et Wall Street en baromètre de notre temps.
Je me souviens d'une réflexion d'un téléspectateur qui disait à la vision de la vidéo "Le temps qu'il fait": "Jorion m'endort quand il parle en public... J'espère qu'il rigole au moins quand il se brûle".
Se présenter physiquement est une arme à double tranchant. Le cynisme des réflexions sur les forums est révélateur d'un sentiment de rejet.
Certains ne seront pas à leur avantage dans le monde où avoir une belle gueule sympathique a toujours une avance à l'allumage.
A partir de quand, une information passe pour être du blabla?
Quand elle n'apporte plus rien de nouveau et que de ce fait, n'étonne plus.
Tous les blogs, comme tous les autres médias, ont subi une baisse de fréquentation par manque "d'informations sulfureuses" qui touchent les gens dans leur esprit et leur chair.
En Belgique, l'affaire du Publifin était en route depuis des mois et elle s'use progressivement, on a trouvé les responsables ou on continue à creuser pour les rechercher.
La nouvelle affaire des œufs contaminés au Fipronil prend la relève.
Relier tout cela dans un melting pot est le rôle d'un humoriste comme Bruno Coppens le faisait dans son café serré du style blog de jeudi
ou dans celui de vendredi du style Game of Thorne d'un forum .
Car tout est relié dans le monde par l'argent et l'économie.
La bipolarité des gens derrière des classes ou des castes se retrouve au niveau international entre l'Amérique et la dictature ferme de la Corée du Nord ou en formation du Venezuela devenu le pays le moins sûr dans le monde.
Menaces et surenchères perdent de diplomatie et font gonfler les recettes de la terreur, de la sécurisation, de l'armée et ... des exorcistes.
La semaine précédente, je racontais l'attraction qu'exercent les États-Unis sur les vacanciers par la force des films et feuilletons en provenance des grands studios hollywoodiens.
Paul a bien connue cette vie pendant quelques années.
Hier, il présentait sa vidéo hebdomadaire "Le temps qu'il fait" en dénonçant ce que l'on peut appeler une chute américaine et anglaise.
Une idée? Pourquoi pas écrire un roman fiction en pleine actualité.
La fiction apporte une force de persuasion que la réalité ne permet pas.
J'ai lu dernièrement "L'insoumis" de Grisham. L'histoire d'un Vergès américain, un avocat du diable qui doit toujours être prêt à réagir...
Depuis, j'ai une irrésistible envie de lire "La Conjuration des imbéciles" de John Kennedy Toole.
J'espère que Paul n'a pas été gêné de lire ce qui précède. Ce n'était pas le but.
Les sentiments et les susceptibilités sont parfois à mettre entre parenthèses dans le souci d'un acte de contribution.
Parfois, il faut rénover ce qui s'est dégradé avec le temps
dans un Grand Jeu de l'Oie?
Paul a connu ce job de création dans ce qu'on appelle successivement informatique, numérique et intelligence artificielle qui a mené à des situations parfois catastrophiques pour les gens sans qualifications.
L'analyse de Cédric semble avoir créé un électrochoc dans l'esprit de Paul en apportant ses propres conclusions: "un blog correspond beaucoup mieux à une voix dissidente qu’à une voix qui s’institutionnalise et que son message a convaincu et est passé EN DÉPIT de sa radicalité et qu'il faut s'en réjouir plutôt que s’en affliger".
Cette semaine, je recevais un mail qui disait "Sois modeste et tu seras apprécié." à laquelle, je répondais "Entre la modestie qui est la pudeur dans l'expression des sentiments et l'humilité qui est le trait de caractère d'un individu qui se voit de façon réaliste c'est peut-être la 2ème option que je choisirais. Mais le réalisme n'a jamais été aimé ni apprécié...".
Paul se propose d'écrire un nouveau livre "Qui étions-nous".
Pourquoi pas? Mais alors espérons qu'il soit emprunt d'humour, cela passe toujours mieux.
Sur ce, je vous laisse, mon jogging du weekend m'attend...
Chez moi, c'est la tête et les jambes et l'un ne va pas sans l'autre.
"Honni soit qui mal y pense", une phrase anglo-normande et une belle devise en définitive et une chanson récente quelque peu adaptée à la circonstance.
Il n'y a pas non plus que l'oeuf de Colomb...
Ton corps scie le vague
Sous ce cœur que j'imagine
Un braiser nuit noire
Dans tes œufs Fipronil
Viens la maladie hélas
Je te veux sous l'eau maline
ô désir des âtres
Je te veux coco Fipronil
Je te veux, prends moi
Je te veux coco Fipronil
Je te veux, prends moi
Sur la plage coco
Sur la plage coco Fipronil
Sur la plage coco
Sur la plage coco câline
Sur la plage coco
De ta bouche coco naïve
L'océan me parle
Lagon bleu à l'eau saline
Sur tes lèvres parme
Sur ta peau la piqure sublime
Pour requins du large
Des lointains ravages
La nuit des écrivains à l'occasion du Goncourt
Commentaires
Bonjour. Je comprends le sens de ton billet et, à la fois, ta modestie de vouloir en rester là et le désir de le voir se développer pour en arriver à une forme d'AGORAVOX à la belge, corrigé par les expériences que nous en avons. De mon point de vue, il est nécessaire d'avoir un journal spécifiquement citoyen et qui se limiterait à cela. Mais également des gens qui expriment leur point de vue sans se polariser sur leur redondance. Si on écrit un blog, solution par toi choisie, on a difficile à ouvrir celui-ci à d'autres et on risque le confinement, ce qui n'est pas son objectif. D'où ma proposition : le garder parce qu'il est le tien et se mettre à quelques-uns à table pour créer cet organe de presse totalement indépendant. Tu garderais ton enfant, Jorion n'aurait pas besoin de s'agiter dans le vide jusqu'à épuisement et l'objet créé deviendrait pérenne sans ne dépendre que du travail d'un seul.
Ton avis, mais surtout celui des autres lecteurs, svp.
Écrit par : alain sapanhine | 12/08/2017
Bonjour,
La question est bien posée.
Un blog, d'après sa définition que je rappelais, n'est pas un forum même s'il peut le devenir de manière extérieure à lui-même.
C'est comme une bouteille que l'on jette à la mer sans beaucoup d'espoir et qui aboutit sur une plage.
Ce n'est pas par confinement puisque ce qui se passe localement est connu d'eux mêmes, mais par une pêche miraculeuse aux poissons inconnus.
Les statistiques en temps réels ne me servent qu'à cela: voir d'où les billets sont lus et de m'intéresser ensuite aux lieux inconnus d'où ils émanent.
Ce n'est pas vraiment des commentaires qui en découlent qui est intéressant, mais leur analyse vu d'un autre point de vue, que j'intercalerais dans la catégorie "Invités" entre mes billets comme l'a fait Jorion avec l'analyse de Cédric.
Les commentaires sont des tweets impulsifs sans réflexions profondes.
Les forums sont actuellement un repère de dénigreurs de tout, de casseurs mais qui ne reconstruisent pas après avoir détruit.
Associé au pessimisme, le nihilisme fonde sa manière de penser sur la négation de toutes réalités par l'interprétation qu'il en fait des réalités.
Reconstruire ne demande aucune radicalité, aucun intégrisme.
Les causalités, intentionnalités et normativités de l'existence sont connues dans les tous les systèmes de gauche, de droite, d'en haut et d'en bas.
Elles finissent toutes par dériver avec le pouvoir qui monte à la tête, donc il faut aller de l'avant autrement avec de l'imagination pour trouver une démocratie qui se veut représentative.
Donc, oui, les nouvelles idées constructives internationalisées, une fois analysées avec les tenants et les aboutissants, sont les bienvenues
Écrit par : L'enfoiré | 13/08/2017
Je reprends les points importants des réponses de Cédric qui ont été émises à la suite de son billet qui me paraissent très juste:
1. Les décideurs sont des individus qui font partie de l’espèce humaine, naissent et grandissent dans une culture, puis sont influencés quotidiennement par d’autres individus qui les entourent et partagent avec eux leurs idées, et ainsi de suite en cercles concentriques. C’est donc une nécessité que les décideurs soient soumis à l’influence des idées, comme chacun de nous l’est.
... De nombreux ministres, députés, chefs d’Etat, chefs d’entreprises, mandataires locaux, leaders politiques, culturels et scientifiques, sont avant tout des intellectuels : ils lisent et discutent régulièrement avec d’autres intellectuels. La plupart des conseillers politiques sont eux-mêmes des intellectuels, très connectés aux idées de leurs « maîtres à penser ». Quelle que soit leur orientation politique.
L’importance de la noosphère et des éminences grises pour nombre de « bêtes politiques », dont le temps est souvent contraint par la conquête et le maintien au pouvoir, ont un besoin vital des idées des intellectuels et du poul populaire pour pouvoir formuler des propositions et une vision politiques.
C’est notamment après avoir vu plusieurs films qui traitaient de guerre nucléaire que Ronald Reagan a fortement réorienté sa politique d’armement nucléaire. des films réalisés par des artistes, donc des intellectuels.
Il faut également lire les Verbatim de Jacques Attali pour se rendre compte de l’influence cruciale des intellectuels sur les décideurs.
2. Le facteur « lassitude de l’audience », avec le facteur « usure de la formule blog », me semble à examiner.
Après les trentes glorieuses, la machine capitaliste a commencé à toussoter, puis à se gripper à plusieurs reprises. Aujourd’hui, la plupart des scientifiques et des citoyens informés savent que statu quo de la méga-machine techno-capitaliste n’est pas soutenable. Ca changera de gré ou de force. Nous avons vécu de graves crises cette dernière décennie, qui n’ont pas jeté à bas le capitalisme. Certains dans l’audience doivent se demander : « Si la plus grave crise financière et économique, en conjonction avec la plus grave crise environnementale et énergétique, ne parvient pas à provoquer la mutation du système sociétal, alors, que faudra-t-il ? »
Donc après 10 ans d’espoirs et cette impression que rien n’a changé quand on sort dans la rue (voitures, pollutions, hyperconsommation, vols low costs, grignotage des terres et destruction des écosystèmes, etc.), il est assez naturel de passer par la fatalité.
Un philosophe romain pouvait naître et mourir en observant le règne de l’esclavage. Des penseurs américains ont observé la défaite du Sud esclavagiste durant les dernières années de leur vie. Pourtant aujourd’hui encore, les USA ne connaissent pas la paix raciale. Pourtant, objectivement, l’esclavagisme en tant qu’institution sociétale a disparu aux USA.
Voilà, cette mise ne perspective à très long terme doit nous faire réfléchir : ce que nous faisons aujourd’hui peut sembler vain, microscopique, mais certaines idées s’inscrivent dans un processus de changement qui peut durer des décennies ou des siècles.
Il est bon que les militants de l’égalité raciale puissent aujourd’hui s’appuyer sur King, Lincoln, les Lumières, certains théologiens chrétiens et des philosophes romains qui ont vécu l’esclavagisme sans limite. Leurs idées et leurs démarches n’ont pas été vaines.
3. Une société qui a été bien informée des catastrophes qui s’annoncent, qui voit les premières gouttes et entend les premiers grondements de tonnerre, mais qui se résout à subir l’orage.
Cette aptitude de l’être humain à s’adapter au pire est la pire des choses. La capacité d’adaptation au pire de l’Humanité est une tragédie. C’est ce qui a autorisé l’esclavagisme, la guerre, les camps de concentration, la dictature et ce qui autorise aujourd’hui la destruction de la Biosphère sans broncher.
Si l’espèce était moins adaptative, en fait, si elle tenait plus à une existence authentiquement humaine, à vivre véritablement, jamais elle n’aurait accepté tout ce qu’elle accepté et ce qu’elle accepte encore aujourd’hui.
Il y a quelque chose du zombie chez l’être humain, jeté dans l’existence sans avoir eu son mot à dire.
4. La réalité est devenue tellement complexe aujourd’hui que même si la plupart des dirigeants sont de bonne foi, ils échouent à produire des réponses adéquates la plupart du temps.
Le distinguo « citoyens vs décideurs » masque le fait que juridiquement, les citoyens ont les mêmes droits à devenir décideurs que les décideurs en place. C’est la magie de la démocratie.
Les décideurs ne sont pas des demi-dieux, ce sont simplement des citoyens au pouvoir.
Écrit par : L'enfoiré | 13/08/2017
Bonjour Cédric,
Il est incontestable qu'à notre époque comme à celles qui nous ont précédées, le savoir donne le pouvoir.
Il y a deux manières de résister
- La méthode "hard", de font à la méthode de Don Quichotte que Jacques Brel a très bien interprétée dans l'Homme de la Mancha ( https://www.youtube.com/watch?v=LeJj2YgqvoU ) qui veut la guerre
- La stratégie du maillon faible de Sun Tsu dont j'ai parlé dans ce billet ( http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2013/05/15/strategie-du-maillon-faible.html )
On met parfois un doigt dans un engrenage sans s'en rendre compte.
Faire son acte de contribution (et pas son acte de contrition, qui serait une forme religieuse qui n'apporte pas beaucoup d'effets que par des prières) comme je l'ai fait dans ce billet ( http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2016/12/24/j-ai-honte.html )
Se rappeler qu'il n'y a jamais de questions idiotes, mais seulement des réponses qui peuvent l'être.
Écrit par : L'enfoiré | 13/08/2017
"Le système fonctionne sur base du profit et le consommateur paie trois fois sa nourriture"
La crise des œufs contaminés au Fipronil avec un peu de recul. Commencée, officiellement, en Belgique, celle-ci s’est exportée dans une vingtaine de pays, jusqu’à Hong Kong. Mais comment le monde de l'agro-alimentaire en est-il arrivé là ? Pour tenter de voir plus clair sur les raisons ayant amené, cette "mondialisation" de la crise, Robin Cornet reçoit Philippe Baret, spécialiste de l’agro-écologie.
Les responsabilités ne sont pas mondialisées
Un docteur en sciences pour qui cette propagation est le reflet de politiques mises en oeuvre il y a très longtemps: "Ça ne me surprend pas, on est dans un système agro-alimentaire mondialisé que l’on a hérité après la Seconde Guerre mondiale. Mais cela est paradoxal, car si économiquement en terme de profit le système est mondialisé, tous les agriculteurs du monde sont en effet mis en concurrence, les responsabilités ne le sont pas, elles, mondialisées, chaque pays rejette dès lors la faute sur son voisin. Les pays devraient donc travailler davantage ensemble et différemment."
La standardisation des produits est la norme
Si les causes semblent claires, pourquoi alors ne pas (ré)agir ? "Parce que le système fonctionne sur base d’un seul moteur, le profit économique. Je n’ai pas de problème avec le profit, mais c’est une mise en concurrence où la standardisation des produits est la norme. Aujourd’hui, une même molécule de lait peut-être utilisée de plein de manières différentes. On a déconnecté le produit de départ du produit final. Dès lors, celui qui veut faire des cake à Hong Kong, il regarde sur le marché où l’œuf est le moins cher sur le marché mondial, car la qualité est standardisée, que l’œuf soit chinois, australien ou allemand, " explique Philippe Baret.
Les Britanniques ont fait le choix d'importer en grande partie leur nourriture
Un système qui a amené à des réformes profondes dans le monde. L’un des exemples les plus flagrant est d’ailleurs celui de nos voisins Britanniques qui, suite à la crise de la vache folle, n’ont pas hésité à supprimer le ministère de l’Agriculture en tant que tel afin de se tourner vers un ministère de l’Alimentation. Un choix justifié par une augmentation des importations, justifié par cette " standardisation ". Eux ont fait ce choix d’importer majoritairement leur nourriture d’autres pays. Avec l’appel d’air que cela a pu créer, comme pour le bacon par exemple, principalement danois.
Cela pousse les agriculteurs à aller vers des comportements pas du tout corrects
Les produits alimentaires donc réduits au même statut que les autres bien de consommation quotidienne comme les rasoirs, les chaussures, etc. Une situation qui irrite de plus en plus les consommateurs qui n’apprécient pas que la nourriture soit soumise quasi exclusivement aux lois du marché. " Une logique de concurrence s’applique dès lors et cela pousse les agriculteurs à aller vers des comportements pas du tout corrects dans une chaîne alimentaire. Il faudrait retrouver un équilibre entre des dimensions économiques et des questions de bien-être des consommateurs. Car c’est la santé du consommateur qui est impactée, tout comme la santé de la planète elle-même. En matière alimentaire, l’indicateur profit seul nous conduit dans une impasse."
La difficulté de se faire rémunérer au juste prix
Il serait cependant erroné de mettre tous les agriculteurs dans le même sac. Philippe Baret définit d’ailleurs trois sortes d’agriculteurs "Il y a ceux qui ont investi dans ce modèle, qui ont bien réussi et qui sont parmi les grands agriculteurs. Leur importance dans le système est très grande, mais ils sont une minorité. Ensuite, il y a les agriculteurs qui explorent beaucoup, qui s’engagent dans des voies alternatives comme l’agriculture biologique. Ceux-ci aussi sont une minorité. La toute grande majorité des agriculteurs elle est perdue entre ces deux modèles. Soit ils continuent dans la trajectoire historique qu’ils connaissent, avec surproduction, standardisation. Soit ils se lancent dans des logiques plus locales, des trajectoires alternatives, avec la difficulté de se faire rémunérer au juste prix. Ces modèles sont très intéressants au niveau écologique, au niveau santé, mais moins en terme de rémunération."
Il y a des nouvelles alliances à créer entre la société et les nouveaux agriculteurs
La solution ne serait-elle pas de faire payer au système dominant le vrai prix ? Beaucoup le pensent, y compris les politiques, certains le souhaitent même, Philippe Baret également. "Il y a trois choses à faire ? La première, c’est être conscient des limites du modèle industriel. Sur le long terme, ce modèle ne survivra pas au-delà de 2050. La deuxième chose, c’est explorer des voies nouvelles, le circuit-court, le bio, etc. Mais c’est actuellement assez limité. Enfin, il y a la nécessité de tenter des expériences avec les agriculteurs, au-delà de l’aspect manichéen gentils-méchants. Il y a des nouvelles alliances à créer entre la société et les nouveaux agriculteurs d’aujourd’hui. En acceptant qu’ils mettront du temps à changer. Il faudra les encourager en leur permettant un changement progressif."
Tout changement de système implique des perdants
Reste la question des aides et financements. Car ce que le consommateur sait moins c’est qu’il paie trois fois sa nourriture. La première fois au magasin, la seconde via les impôts et la troisième lorsque l’on doit se faire soigner à cause des dégâts créer par une mauvaise alimentation. "Si l’on remobilise une partie de cet argent utilisée pour maintenir un système sans avenir pour un système neuf, c’est clair qu’il y a des perspectives. La politique agricole commune avance très lentement car il y a la crainte de changer de système. Car tout changement de système implique des perdants. C’est le prix à payer pour une transition vers de nouveaux modèles. En Allemagne, les nouvelles politiques ont créé de nouvelles filières mais également entraîné la faillite d’entreprises qui reposaient sur des modèles anciens. Il faut l’assumer, y compris en aidant certains à sortir du modèle, mais que l’on arrête d’avoir peur de sortir du modèle."
Vers un modèle industriel aseptisé
Quid enfin des Agences de contrôle alimentaire. En Belgique, l’Afsca fait face à de nombreuses critiques, notamment du ministre wallon de l’Agriculture Carlo di Antonio qui n'a pas hésité, dans les colonnes de nos confrères du Soir, à affirmer que "l’Afsca est un obstacle aux modèles plus écologiques de l’agriculture". Une analyse partagée par l’agro-écologiste notamment à cause du fait que l’Agence alimentaire traite tout le monde de la même façon, avec une logique de maîtrise sanitaire qui fait tendre tout le monde vers un modèle industriel aseptisé. "Le cas des fromageries des Ardennes est symptomatique, ils doivent investir beaucoup pour finalement n’être que des petits clones des fromageries industrielles".
https://www.rtbf.be/info/societe/detail_le-systeme-fonctionne-sur-base-du-profit-et-le-consommateur-paie-trois-fois-sa-nourriture?id=9682877
Exercice: Remplacez les œufs au Fipronil par les blogs qui fleurissent un peu partout sans aucune vérification des données informatives et l'agriculture par le Web.
Écrit par : L'enfoiré | 14/08/2017
"La porte", ça parle de ...
"C’est moi qui ai tué Emerence. Je voulais la sauver, non la détruire, mais cela n’y change rien." La Porte est une confession. La narratrice y retrace sa relation avec Emerence Szeredás, qui fut sa domestique pendant vingt ans. Tout les oppose : l’une est jeune, l’autre âgée ; l’une sait à peine lire, l’autre ne vit que par les mots ; l’une est forte tête mais d’une humilité rare, l’autre a l’orgueil de l’intellectuelle. Emerence revendique farouchement sa liberté, ses silences, sa solitude, et refuse à quiconque l’accès à son domicile. Quels secrets se cachent derrière la porte ?
"Magda Szabo est une auteure hongroise, elle a obtenu avec ce livre le Prix Fémina en 2003. Ce livre est un véritable chef-d’œuvre", tranche Bernard Saintes. "C’est le roman d’une amitié et c’est aussi le roman de la Hongrie au XXème siècle. Nous allons suivre une femme écrivain, qui a connu le purgatoire avec son mari, pendant les premières années de Janos Kadar. Nous sommes au début des années 60, elle vit tranquillement à Budapest et cherche une dame pour tenir son ménage. On lui conseille la concierge du bloc d’en face. Ces deux femmes totalement différentes vont se rencontrer, et tisser un lien très fort pendant plus de 25 ans."
https://www.rtbf.be/lapremiere/article/detail_le-coup-de-c-ur-de-bernard-saintes-la-porte-de-magda-szabo-poche?id=9684140
Écrit par : L'enfoiré | 16/08/2017
«Désaxé», «cliniquement fou»: l’indignation après les nouvelles déclarations de Trump sur Charlottesville
Les réactions se sont multipliées mardi après les nouvelles déclarations du président Donald Trump attribuant la responsabilité des violences de Charlottesville aussi bien aux militants d’extrême droite qu’aux contre-manifestants.
Le monde politique
Sans surprise, les Démocrates sont revenus sur les propos exacts de Donald Trump, rappelant qu’« un seul côté » est responsable. « La violence à Charlottesville a été alimentée par un seul côté : des suprémacistes blancs qui répandent le racisme, l’intolérance et l’intimidation », a déclaré sur Twitter Tim Kaine, sénateur démocrate de Virginie, colistier de Hillary Clinton dans l’élection présidentielle de 2016.
Bernie Sanders a quant à lui estimé que Donald Trump était « embarrassant » pour les États-Unis et « les millions d’Américains qui sont morts en combattant le nazisme ».
Plusieurs membres des Républicains se bornent à condamner les groupes d’extrême droite, sans pour autant citer directement la réaction du président américain. « Nous devons être clairs. La suprématie blanche est répugnante », a tweeté Paul Ryan, président républicain de la Chambre des représentants. « Cette intolérance est opposée à toutes les valeurs du pays. Il ne peut y avoir aucune ambiguïté morale ».
Certains Républicains ont néanmoins haussé le ton. « Accuser ‘les deux côtés’ après Charlottesville ?! Non », a déclaré Ileana Ros-Lehtinen, représentante républicaine de Floride. « Le retour au relativisme lorsqu’on parle du KKK, des sympathisants nazis et des suprémacistes blancs ? Clairement non ».
Le monde associatif
« Il y a un seul côté » qui est responsable des violences, a tweeté le Southern Poverty Law Center, qui surveille les groupes extrémistes américains : « La suprématie blanche est toujours une erreur ».
« Le président Trump est un sympathisant des suprémacistes blancs néonazis », a affirmé dans un communiqué Steven Goldstein, chef du Centre Anne Frank pour le Respect Mutuel, une organisation de défense des droits de l’homme aux États-Unis.
Le monde culturel et sportif
Parmi les spectateurs de la conférence de presse, se trouvaient de nombreuses personnalités : acteurs, musiciens, écrivains ou encore sportifs. Tous ont unanimement condamné la sortie de Trump.
« Sans une déclaration préparée, ce président dit ce qu’il pense vraiment : mettre sur le même plan des néonazis et ceux qui protègent les droits civiques est honteux et insensé », a tweeté la chanteuse et actrice Barbra Streisand.
Ce qui était le week-end le plus honteux du président vient d’être prolongé indéfiniment » avec ses nouvelles déclarations, a tweeté l’actrice et activiste Mia Farrow.
Pour J.K. Rowling, il est désormais « impossible pour tous les soutiens de Trump de prétendre qu’ils ne savent pas qui il est ».
« La haine a toujours existé en Amérique. On le sait, mais Donald Trump l’a remise à la mode ! », a écrit sur Twitter la star du basket-ball LeBron James
Plusieurs personnalités ont même été jusqu’à rejoindre les manifestants devant la Trump Tower de New York, où le président s’est rendu pour la première fois en six mois. C’est le cas notamment de Michael Moore, Mark Ruffalo, Olivia Wilde et Zoe Kazan.
Le monde médiatique
Certains journaux ont pris clairement position, comme le montre cette une du Chicago Sun Times.
Les présentateurs de late shows ont tenu à faire savoir qu’ils avaient été choqués par la conférence de presse de Donald Trump, autant sur sa forme que sur son contenu. Lundi soir, Jimmy Fallon, ému, avait été le premier à réagir, dans un discours étonnamment sobre pour l’ouverture du « Tonight Show ».
Ce mardi soir, c’était au tour de Jimmy Kimmel de prendre la parole, sur un ton plus humoristique. « Je ne vous mentirais pas si je disais que je serais plus à l’aise si Cersei Lanniester dirigeait ce pays. Je ne sais pas qui a pensé que ce serait une bonne idée de lui faire faire une conférence de presse aujourd’hui, mais il a clairement mal interprété l’humeur actuelle du pays. Je pense que je peux dire avec une certitude raisonnable que le président est complètement désaxé », a-t-il déclaré avant d’ajouter « La vérité, c’est que, au plus profond de vous, vous savez que vous avez commis une erreur. Vous avez choisi la mauvaise personne ».
Stephen Colbert, qui présente « The Late Show », a décidé de s’adresser directement au président américain, en répondant à certaines phrases précises. À Trump qui déclarait : « Si la presse ne mentait pas et était honnête, les médias auraient dit que j’avais dit quelque chose de gentil », Colbert répond : « Et si vous étiez un meilleur président, vous auriez dit quelque chose de gentil ».
Quant au commentaire de Trump sur la responsabilité qui revient « sans aucun doute aux deux côtés », Colbert assène : « La seule chose sur laquelle je doute aujourd’hui, c’est si vous serez toujours président vendredi ».
Quant à Seth Meyers, du « Late Night », il a estimé que lors de cette conférence de presse, Trump avait prouvé qu’il était « cliniquement fou », avant d’ajouter : « Normalement, lorsque quelqu’un tient des propos d’une telle folie, Batman débarque et lui met un poing la figure ». « Vous voyez la liste des effets secondaires à la fin de la notice d’un médicament ? Apparemment, Trump les a tous », a-t-il conclu.
http://www.lesoir.be/109455/article/2017-08-16/desaxe-cliniquement-fou-lindignation-apres-les-nouvelles-declarations-de-trump?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter-2017-08-16
Écrit par : L'enfoiré | 16/08/2017
ÉCRIRE POUR PANSER SES PLAIES Gilles Paris revient avec un nouveau roman : "Le vertige des falaises"
Gilles Paris est écrivain et directeur, attaché de presse de son agence "Gilles Paris", une agence de communication spécialisée dans l’édition. Il est l’auteur de nombreuses œuvres, notamment d'"Autobiographie d’une courgette", adaptée l’année dernière au cinéma par Claude Barras et Céline Sciamma. Cette année, Gilles Paris revient avec un nouveau roman : "Le vertige des falaises". L’écrivain nous conte l’histoire de Marnie, une adolescente orpheline, qui vit avec sa famille adoptive dans une maison de verre et d’acier, située au-dessus des falaises d’une île sauvage et désertée.
https://www.arte.tv/fr/videos/075225-029-A/28-minutes
Écrit par : L'enfoiré | 18/08/2017
Le Financial Times : “L’Amérique est maintenant une nation dangereuse”
Dans un article d’opinion intitulé «America is now a dangerous nation » (‘L’Amérique est maintenant une nation dangereuse’), Gideon Rachman, l’un des journalistes les plus renommés de Grande-Bretagne qui est rédacteur en chef pour les affaires étrangères au Financial Times, explique qu’il craint que les nombreuses crises qui menacent la présidence de Donald Trump puissent entraîner un conflit international, une recette préférée des politiciens qui ne peuvent pas gérer leurs problèmes internes :
Semblable à la crise des missiles de Cuba
« Rien que cette semaine, Sebastian Gorka, l’un des conseillers controversés de la Maison Blanche, a utilisé la Corée du Nord pour faire taire les critiques de Trump, en disant sur Fox News :
« Pendant la crise des missiles de Cuba, nous étions derrière JFK. Ce qui se passe aujourd’hui est analogue à la crise des missiles de Cuba. Nous devons maintenant nous rassembler. »
“Aujourd’hui, nous sommes tous frères allemands”
Gorka flirtant avec l’idée que la menace de la guerre devrait mener les Américains à se rallier derrière leur président devrait mettre en alerte toute personne connaissant son histoire. Les gouvernements confrontés à une crise domestique ont plus facilement tendance à s’aventurer à l’étranger. Par exemple, le gouvernement allemand qui a mené l’Europe à la Première guerre mondiale se sentait menacé par la forte pression des partis de l’opposition politique. Mais le jour où la guerre a éclaté, un Kaiser triomphant a déclaré à la foule : « Je ne reconnais plus aucun parti ou affiliation politiques ; Aujourd’hui, nous sommes tous frères allemands ». Ou, comme Gorka l’a dit lui-même la semaine dernière : « il y a des moments où il faut savoir nous rassembler en tant que nation ».
Nixon
Les dirigeants qui connaissent une intense pression politique intérieure sont aussi plus facilement susceptibles de se conduire de manière irrationnelle. Pendant la crise du Watergate, les membres du cabinet de Richard Nixon ont demandé à l’armée de procéder à une double vérification des ordres avant d’obéir à un ordre présidentiel leur demandant de déclencher une frappe nucléaire. Malheureusement, il n’est pas clair – ni à cette époque, ni maintenant- si un responsable américain a le droit de contredire un président s’il décide de recourir au nucléaire.
Trump est le symptôme d’une crise profonde en Amérique
[…] Une dernière pensée inquiétante est que l’émergence de Donald Trump ressemble de plus en plus au symptôme d’une crise profonde de la société américaine qui ne disparaîtra pas lorsque Trump aura quitté le Bureau Ovale. La baisse du niveau de vie de nombreux Américains ordinaires et les changements démographiques qui menacent le statut des Américains blancs ont contribué à créer un bassin d’électeurs en colère qui ont voté pour Trump.
“Chargez et visez”
Ajoutez à cet appauvrissement économique et social la crainte d’un déclin international et une culture politique qui glorifient les armes et tout ce qui est militaire et vous avez la recette d’un pays pour lequel la réponse aux crises internationales sera, de plus en plus “chargez et visez”.
Source: https://fr.express.live/2017/08/21/amerique-nation-dangereuse-trump/
Écrit par : L'enfoiré | 21/08/2017
Enfoiré
Trop de texte tue également le billet
Notre époque est au court, il faut suivre l'évolution des jupes de Brigitte, c'est la règle
Vous êtes plus redoutable encore que votre serviteur et je crains pour vous comme pour moi que nos lecteurs nous raccourcissement dans nous en demander l'autorisation
Écrit par : C'est Nabum | 23/08/2017
Bonjour Bernard alias Nabum,
Bien au courant de cela.
Nous sommes à la période du Web, des tweets, des #hashtag qui je vous en informe fêtait ses 10 ans cette semaine.
J'ai écrit un jour, un billet qui s’intitulait "Le billet le plus court de l'enfoiré" ( http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2008/09/06/le-billet-le-plus-court-de-l-enfoire.html ).
Je ne suis pas un homme de lettres. Je suis un geek avant l'heure de la vieille école.
Je vais vous confier un secret de fabrication.
Quand j'étais jeune, j'avais un professeur de français qui me donnait très souvent des notes très inférieures à la moyenne en dissertation avec la mention "Bien trop court, aucune analyse".
Alors voyez-vous, je me venge. :-))
Samedi, je vous enverrai une autre confirmation
Quand les livres se vendent sous le manteau
www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/quand-les-livres-se-vendent-sous-196054
Écrit par : L'enfoiré | 24/08/2017
Ma vision des choses je l’ai décrite à plusieurs reprises mais je constate que catégoriser l’interlocuteur l’emporte souvent sur l’analyse des faits; Il faut être de gauche ou de droite ou autre mais surtout appartenir à quelques choses de connu, que l’on lit et relit dans la presse (et quelle presse de nos jours!!!) sinon le néant;
Se référer à la catégorie « citadin » est dans la même polémique que je ne comprends pas: c’est l’exemple typique du diviser pour régner comme l’a si bien décrit Thomas Frank;
Mon expérience est qu’il n’y a rien ou pas grand chose de défini en regard à sa naissance, à sa famille et autres.
Si tu avais des enfants et si tu connaissais des familles avec enfants la constatation factuelle de la réalité serait bien différente.
Tous les exemples que je connais personnellement contredisent absolument ton point de vue lorsque tu essaies de justifier ou constater que tout en ce qui te concerne est le résultat d’une histoire familiale.
Que cela soit ton cas est quelque chose dont tu es le seul juge mais alors surtout pas d’extrapolation hasardeuse.
Quant à la Communauté Wallonie Bruxelles, je ne comprends pas le point de vue que tu écris sachant qu'elle ne gère que la culture et l’éducation francophone ou presque!
Dire OK ou pas OK n’est pas mon style car une analyse est souvent bien plus complexe quant à déterminer si OK ou pas à mon humble avis! Une émission je la choisi en fonction du sujet, elle ne me choisi pas;
Par exemple l’avis de Wikipédia sur Thomas Piketty ou d’autres ne m’intéresse pas, par contre mon avis circonstancié m’intéresse plus que tout.
Nous sommes manipulés par le pouvoir de l’argent qui maintenant contrôle pratiquement tout le territoire médiatique donc voilà pourquoi les info que les médias choisissent ne m’intéressent pas bcp; Et le politique imagine pouvoir procéder de la même manière, conclusion le citoyen croie de moins en moins à tout ce qu’on lui dit et montre;
Parcourir un livre « en diagonale » n’a pas bcp d’interêt sauf s’il s’agit d’une histoire banale, donc svp ne pas se forger une opinion aussi facilement en lisant « en diagonale » sauf pour connaitre la vie et la mort « des chiens écrasés…..
Je ne regarde jamais les séries sauf une (mon fils me l’a recommandée car il me connait pas mal), « House of Cards » car il s’agit d’elle! Très éducatif sur le monde politique, de la finance, des entreprises, de l’économie! Oui bien sur il s’agit des USA mais je constate qu’ici c’est pratiquement du pareil au même.
Les citoyens et les catégories de citoyens n’ont rien à voir ici sauf lorsqu’il est nécessaire de manipuler (smoke screen) la population divisée en catégorie.
Quant à la partie Nord du pays je ne la connais pas donc pas d’avis sauf mon séjour à Anvers ou toutes les personnes avec qui j’ai travaillé, rencontré étaient très intéressantes.
Oui bien évidement qu’il est indispensable d’avoir un contre-pouvoir fort sinon la démocratie se dirige automatiquement vers le fascisme et la dictature car seul ces deux modes de pouvoir correspondent vraiment aux intérêts du « grand capital »; Et c’est ce qui se passe étape par étape depuis 30 ans;
Encore beaucoup à écrire mais cela sera suffisant pour aujourd’hui;
Écrit par : Don quichotte | 26/08/2017
J'ai comme une impression que plus on donne de détails moins on comprend.
Caractériser l'interlocuteur?
Je caractérise un système en donnant ses points positifs et négatifs et rarement un homme en particulier qui en ferait partie si ce n'est après une période longue s'il ressors de l'ensemble.
Être dans la masse, on en fait partie de manière très différente.
Amusant de voir qu'on aime être à la mode et en même temps être différent.
La presse de nos jours ou des époques précédentes, suit ou précède ses lecteurs et spectateurs en tentant d'informer mais doit le faire de manière attractive pour être achetée par eux.
Thomas Franck dit dans son livre: "Pourquoi les pauvres votent à droite?" "A la fin des années 1960, la concurrence internationale et la peur du déclassement transforment un populisme de gauche en un "populisme" de droite faisant son miel de la crainte de millions d'ouvriers et d'employés d'être rattrapés par plus déshérités qu'eux. C'est alors que la question de l'insécurité resurgit. Elle va embourgeoiser l'identité de la gauche, perçue comme laxiste, efféminée, intellectuelle, et prolétariser celle de la droite, jugée plus déterminée, plus masculine, moins "naïve". Cette métamorphose s'accomplit à mesure que l'inflation resurgit, que les usines ferment et que l'"élite", jadis associée aux grandes familles de l'industrie et de la banque, devient identifiée à une "nouvelle gauche" friande d'innovations sociales, sexuelles et raciales. Les médias conservateurs n'ont plus qu'à se déchaîner contre une oligarchie radical-chic protégée d'une insécurité qu'elle conteste avec l'insouciance de ceux que cette violence épargne. Au reste, n'est-elle pas entretenue dans ses aveuglements par une ménagerie de juges laxistes, d'intellectuels jargonnants et autres boucs émissaires rêvés du ressentiment populaire ? "Progressistes en limousine" là-bas ; "gauche caviar" chez nous".
En fait, cette classe s’embourgeoise attirer dans les mêmes filets de la gloire, des bienfaits imagés qui semblent en faire partie pour s'élever dans la classe supérieure en envoyant ses enfants dans les écoles renommées.
Une chanson "Toujours plus haut" peut en donner le reflet.
"Mon expérience est qu’il n’y a rien ou pas grand chose de défini en regard à sa naissance, à sa famille et autres. "
Là, je dis non. Ce n'est pas mon point de vue.
Nous sommes tous différents physiquement, intellectuellement et moralement.
Les capacités à faire ou à défaire les choses ne se transmettent pas de génération en génération.
La sociologie étudie la progression ou les marches arrières d'une société d'êtres humains dans leur milieu social.
Il y a l'inné déterminé dès la naissance de l'individu et l'acquis qui correspond à ce qui est obtenu au terme d'un certain processus personnel et une capacité d'adaptation à l'évolution d'une société.
L'acquis va prendre de plus en plus de poids dans l'avenir d'après moi.
Toute une vie est souvent dépendante des 20 premières années d'existence. Mais il faut une force de caractère pour briser une situation trop conservatrice.
Jean Ferrat chantait "Nul ne guérit de son enfance". C'est qu'il a dû ressentir ce sentiment et que j'ai aussi ressenti quand j'ai écrit mon autobiographie documentée par d'autres expériences.
L'environnement, la famille, l'éducation sont très importants pour la suite et cette suite devra se remettre en question de nombreuses fois puisque la durée de vie s'allonge. C'est tant mieux.
Où est-ce que j'extrapole ce genre d'idées dans le texte ci-dessus.
J'y explique ma manière de créer mes "Réflexions du Miroir" avec une grande liberté, ne dépendant de personne, qui est complètement différente de celle de PJ qui en espère un revenu et qui doit donc choisir son auditoire.
Est-ce que Anne Franck voulait extrapoler les idées de son journal chez d'autres personnes?
Absolument pas. Elle se décrivait dans son milieu.
Pas de séparation du monde pour mieux régner. Donc pas d'Ok ou de pas Ok.
Qu'est-ce qui divise les hommes dans le monde?
Les frontières et les langues.
Pourquoi quelqu'un devient terroriste par opposition à une société donnée et quelqu'un d'autre sera toujours contre le terrorisme dans toutes les circonstances.
Ce n'est pas toujours les parents qui sont responsables, mais l'entourage du jeune donc l'acquis.
La psychologie peut essayer de comprendre.
La psychothérapie après analyste, la traiter.
Les partis catégorisent souvent les personnalités.
Mais quelqu'un qui a un peu de tempérament s'y trouvera très vite à l'étroit dans un carcan de limitations.
Si tu as lu "Psychose", je parle d'un certain 'Vilain petit canard".
Tout a bien marché dans nos relations en se définissant chacun de son côté.
Il a fallu que je ne tombe pas dans sa manière de penser à "gauche" et tout a viré dans une opposition ferme et intransigeante.
Je ne suis pas sur le Web pour me faire bien voir comme on le voit parfois sur FB (où je n'y suis que très peu).
Quant aux forums, j'ai expliqué ce que j'y cherchais.
"Manipulés par l'argent"
Qu'est-ce qui dirige le monde?
Le pouvoir, l'argent et le sexe.
DSK possédait les deux premiers et son faible, le sexe l'a fait chuter. L'histoire contient beaucoup de cas pareils.
Le séparatisme est souvent crée par la peur de l'inconnu, de" l'autre, du Métèque.
En Belgique, il y a deux manières de penser.
Plus social, sudiste et plus libérale, nordiste.
Cela se reflète dans les résultats des élections.
Bruxelles mélange les deux communautés sans vraiment décider où elle devrait se greffer.
Les trois pouvoirs traditionnels de la démocratie ont les médias comme 4ème pouvoir et la population comme 5ème surtout depuis que le Web l'a permis.
"Ici c'est pareil qu'au USA"
Exact. Les Etats-Unis ont très bien compris ce qu'il fallait faitre pour y arriver en investissant en hommes pendant la guerre et distribuant leur production ensuite.
Le billet écrit de ce jour sur mon 70ème anniversaire en parle longuement au travers des chansons traduites de l'anglais en français.
Le nord du pays, je connais un peu, la manière de travailler des Pays Bas beaucoup plus puisque pendant cinq années j'ai dépendu d'eux et j'y allais plusieurs fois par mois ou je travaillais ici, mes avec eux.
"deux modes de pouvoir correspondent vraiment aux intérêts du « grand capital »; Et c’est ce qui se passe étape par étape depuis 30 ans"
Ou du capital de ses dirigeants. La "démocrature" s'installe avant de devenir dictature comme au Venezuela actuellement.
Il y a un malaise général sur la gestion du pays. Cette semaine, le Vif Express ouvre un dossier "Ils veulent changer la politique en désignant Oxygène, comme nouveau parti du 5ème pouvoir.
J'en ferai un billet plus tard.
Écrit par : L'enfoiré | 26/08/2017
SVP soyons très prudent lorsque l'on "copie" les commentaires provenant d'une autre source, dans le cas ci-dessus sous mon pseudo apparait la réponse de "l'enfoiré"...pas bien! QQ commentaires supplémentaires à propos de
""Mon expérience est qu’il n’y a rien ou pas grand chose de définiTIF en regard à sa naissance, à sa famille et autres. "
Tout d'abord de quoi parlons-nous?
Le sujet est (mon interprétation peut-être) y-a-t-il une voie "presque" déterminée par l'environement de sa naissance donc de sa famille??
Ma réponse est simplement basée sur ce que je connais c-à-d, ma propre famille au sens large;
- Mon pére, son frére et sa soeur: complétement différent à tout point de vue
- Ma soeur, mon frère: complétement différent à tout point de vue (mon frère), à bcp de point de vue (ma soeur);
- Mon fils et ma fille: très différents à bcp de point de vue
- Les deux filles de ma fille: complétement différente à tout point de vue
- Les 3x enfants de ma soeur: complétement différent à tout point de vue
- Les 3x enfants de mon frère: complétement différent à tout point de vue
Le but ici n'est pas d'en déduire une loi universelle mais simplement par l'exemple d'éviter de considérer que son cas personnel est suffisant pour ensuite promulguer une loi universelle!
Écrit par : Don quichotte | 27/08/2017
Merci pour ce déploiement familial. :-))
Aucune loi n'est universelle, surtout familiale.
Il y a une ambiance que tu as connues et que tu perpétues.
Tu as eu une famille nombreuse et tu a continué ta part du transfert de flambeau.
Je le prouve avec mon cas que j'ai déjà écrit et décrit dans mon autobiographie, intitulé "L'envie dans le regard" en plusieurs chapitres.
Je n'en aurais pas fait la démonstration sans avoir écrit cette autobiographie qui m'a servi de détonateur pour me comprendre.
Une commentatrice qui disait :
"Un narrateur qui ecrit sur sa propre famille est un acte de courage , et dans la narration
le courage est un acte de culture. On dit qu'il ne faut pas chercher la réalite dans les mots , mais les mots dans la réalite.
Je te souhaite bonne chance avec conviction que la chance aide les gens courageux. "
Je répondais:
Je ne sais si c'est du courage. C'est plutôt du raisonnement après coup, très longtemps après.
La vie est pleine d'embuches, de situations inattendues. Au début, l'enfant croit que c'est normal, la manière dont il est traité.
J'ai peu de souvenirs d'une certaine période.
Alors, je me suis basé sur ce qu'on en disait avec humour, sans intention de donner un aspect négatif."
Fils unique, non désiré, il y avait deux manières de "corriger" la situation soit en faisant le contraire en créant une nouvelle famille plus nombreuse, soit en continuant la lignée de déperdition de la famille engendrée deux étages plus haut.
Ce fut la 2ème option qui fut choisie de mon côté.
Donc, je ne pourrais tiré aucune règle, ni loi encore moins universelle.
Actuellement, mon nom s'éteint avec la famille. Enfin pas tout à fait, puisqu'il existe un homonyme que tu trouveras si tu cherches mon nom avec Google, un Bernard, une Amandine, mais qui ne sont pas de ma famille d'après ce que j'ai appris en rencontrant l'un d'eux..
Écrit par : L'enfoiré | 27/08/2017
Une réponse à ton affirmation suivante:
"Qu'est-ce qui divise les hommes dans le monde? Les frontières et les langues."
Mon point de vue est tout à fait différent pour les raisons suivantes: la notion de frontière est purement politique, elle est souvent la conséquence de guerre de pouvoir ou alors la raison qui justifiera la prochaine bataille!
Les langues divisent très peu les hommes alors que les cultures et religions (en fait une relation très fusionnelle entre religions et cultures) créent des gouffres d'incompréhensions et de divisions; Et comme nous le savons les cultures et religions ne sont pas le propre d'une langue bien au contraire;
Ce qui divise les hommes c'est le "territoire" qui n'a pas grand chose à voir avec la frontière qui elle est une notion purement politique;
Quant aux langues il suffit de regarder autour de "soi' pour constater par exemple que le français est pratiqué dans de nombreux pays très différents qui souvent n'ont en commun qu'une vision politique de la "langue parlée" alors que les différences culturelles entre les territoires ou l'on parle le "français" sont très importantes; Comparons de même la langue "anglaise" parlée sur deux territoires très différents comme le sont l'Angleterre et les USA, à nouveau ce n'est pas la langue qui les divise mais leur culture respective;
Écrit par : Don quichotte | 28/08/2017
"La notion de frontière est purement politique, elle est souvent la conséquence de guerre de pouvoir ou alors la raison qui justifiera la prochaine bataille!"
Bien sûr qu'elle est politique. Où ai-je dis le contraire?
La frontière va du niveau de la famille (y compris son niveau intellectuel, financier, de couleur de peau et idéologique), jusqu'aux frontières d'un pays en passant par la communauté et la région, notre frontière linguistique, la Catalogne est l'exemple type, On parlait encore hier de ce que pourrait apporter le Brexit entre l'Irlande et l'Ulster)... tellement d'exemples historiques et actuels.
"Les langues divisent très peu les hommes alors que les cultures et religions (en fait une relation très fusionnelle entre religions et cultures) créent des gouffres d'incompréhensions et de divisions"
Sans les deux mots "très peu", je suis d'accord.
Il suffit de voyager et de remarquer où est parlé l'anglais comme deuxième langue pour se rendre compte de la "malice" du Commonwealth qui se reflète très mal avec la réalité avec les Dom Tom.
Si le français n'avait pas l'Afrique comme réservoir de la langue française, que deviendrait cette langue?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ais
Vas en vacances et tu verras ce qu'on parle le plus. Le français n'en fait pas partie.
L'anglais est parlé partout dans les hôtels et l'allemand dans les rues de Turquie, et parfois d'Espagne.
C'est une langue transit souvent pratiquée comme du 'globish"
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anglais
Tu parles le maltais? Il y a l'anglais comme langue de secours.
Le maltais, je ne l'apprendrai jamais.
Presque tous les pays du nord de l'Europe l'utilise comme 2ème langue. Le Portugal le fait aussi.
L'espagnol, oui, je l'ai étudié même avant l'anglais puisque je partais souvent en Espagne.
Mais quand on ne pratique pas une langue on oublie beaucoup.
En relation avec eux, je parlais volontairement le néerlandais avec mes interlocuteurs des Pays-Bas même si l'anglais était souvent utilisé.
Même remarque, j'oublie mes mots en néerlandais.
Quel a été le but de Zamenhof avec l'esperanto?
Pouvoir éviter les guerres dont il a souffert en créant artificiellement cette langue avec l'aide plusieurs autres européennes comme racines des mots.
"Et comme nous le savons les cultures et religions ne sont pas le propre d'une langue bien au contraire"
Bien entendu
"Ce qui divise les hommes c'est le "territoire" qui n'a pas grand chose à voir avec la frontière qui elle est une notion purement politique
Le territoire, bien sur.
Le roman "La carte et le territoire" de Michel Houellebecq en témoigne.
Sujet: "Le roman décrit le parcours biographique et créatif d'un artiste français qui rencontre Michel Houellebecq en Irlande afin de lui demander d'écrire le texte d'un catalogue d'exposition, et qui signe son portrait peint. L'auteur a donc l'occasion de décrire une version en partie fictionnelle de lui-même, sous un jour parfois peu avenant de misanthrope en consacrant sa vie à la reproduction de représentations du monde, dans lesquelles cependant les gens ne devaient nullement vivre."
Les langues, c'est un sujet que j'affectionne.
Je l'ai déjà traité de nombreuses fois.
"Les langues, un sacré jeu de langue" ( http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2009/03/19/les-langues-un-serieux-jeu-de-langue.html )
"...l'Angleterre et les USA, ce n'est pas la langue qui les divise mais leur culture respective";
Une culture qui est tout de même très proche, il faut l'ajouter. Combien d'Irlandais ne se sont pas retrouvé aux USA en y défendant leur culture celtique?
L'Angleterre reste le "collègue" préféré des USA.
Trump ne s'est pas trompé en invitant Madame May.
L'Angleterre a toujours fait case à part dès l'époque Madame Thatcher "I want my money back".
L'esprit anglais des ironiques Monty Peaton passe certainement mieux aux States. Même la religion principale des States est protestante à 51,3%.
Le Brexit a confirmé cette vision dans cette manière de voir
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/01/1199802260.853.jpg
Écrit par : L'enfoiré | 28/08/2017
Écrivain, un métier difficile?
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/02/1522119574.mp3
La nuit des écrivains à l'occasion du Goncourt
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/01/3712639507.MP3
Écrit par : L'enfoiré | 06/11/2017