Les stratégies différentes des intelligences (23/02/2019)

0.JPGLa semaine dernière, je suis aller par deux fois à la Foire du Livre de Bruxelles. Je n'y vais plus pour lire les livres. Ce que je fais en dehors d'elle mais pour assister à des conférences et des rencontres.
Samedi, dans le "Théâtre des mots", j'assistais à  une présentation d'une heure sur les difficultés de la langue française au niveau de son orthographe.
Dimanche, ce fut d'abord la présentation des techniques de l'interprétation de l'actualité par Nicolas Vadot pour ses dessins que je reprends dans chacun des mes articles, qui les complètent harmonieusement. Ensuite, ce fut la présentation de l'Intelligence Artificielle présentée par deux interlocuteurs, David Gruson et Laurent Alexandre.

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Wikipedia définit le mot "intelligence" comme "un ensemble de processus retrouvés dans les systèmes complexes, vivants ou artificiels capable de comprendre, d'apprendre ou de s'adapter à des situations nouvelles dans l'environnement ou pour modifier celui-ci pour l'adapter à ses propres besoins et objectifs. Cela passe par la psychologie cognitive, l'anthropologie, l'éthologie, les neurosciences ou la génétique".

"Foire du livre" de Bruxelles

Samedi, 10:00, "Théatre de mots"

Une conférence sur l'orthographe française. Deux interlocuteurs faisaient défiler les énormités de la complexité de la langue française écrite sans répondre au pourquoi mais parfois au comment.
"Orthographe: qui légifère? qui fait la police?"
Cette conférence m'avait rappelé une confrontation que j'avais eu, un jour, avec mon copain récemment décédé alors que nos relations étaient très cordiales.
Lui venait du cycle littéraire en langue française et avait un problème avec le monde anglican et ses ressortissants qu'il rencontrait lors de ses périples dans le monde. Moi, l'anglais faisait partie du langage usuel dans le domaine numérique d'expertise.
J'en avais construit un sketch humoristique intitulé "Le Chiffre contre la Lettre".
J'avais poursuivi six ans de latin et au milieu, un an de grec.
Par ce genre d'études surannées, je devais avoir un bagage suffisant pour savoir d'où venait le "th" et pas le "t", le "ph" et pas le "f". Mais pas pourquoi, il faut doubler les consommes dans un cas et pas dans l'autre. Et bien non, le latin ne m'a pas aidé et le grec l'a seulement permis de le lire sans comprendre la langue.0.JPGJacques Brel aimait le français, mais détestait le latin et je ne suis pas sûr qu'il ait aimé l'orthographe française pour autant. François 1er avait forcer à quitter le latin en son temps.
Mes "problèmes relationnels" avec l'orthographe, ne datent pas d'hier, se retrouvent probablement encore aujourd'hui et apparaitront forcément encore demain.
En dehors de la prestation orale de notre "belle langue de chez nous" que chante Yves Duteil, sa phase écrite et orthographique m'a toujours apporté une ironie sarcastique avec la question "Pourquoi faire simple quand il y a moyen de faire compliqué ?".
Ces techniques difficiles d'approche d'une langue sont propres au français et beaucoup moins en anglais. L'esperanto est proposé comme langue internationale mais n'a pas de culture derrière elle, bien que sa simplicité de sa construction orthographique apporte une difficulté de plus en augmentant les lettres de l'alphabet EO.
Cette conférence m'a apporté une nouvelle preuve que l'orthographe n'avait pour stratégie qu'une volonté d'élitisme pour séparer ceux qui savent grâce à la mémoire et ceux qui ne le peuvent.
L'orthographe côtoient des règles que je placerais parmi les outils de la perversité. Comment avoir une langue qui a tant de synonymes et qui parvient à utiliser le même mot "temps" dans le temps qu'il fait ("weather") et le temps qu'il est ("time") ?
Comme il était dit, jusqu'au 18ème siècle, chaque écrivain avec son orthographe propre et cela ne gênait pas leur lecteurs.
J'ai eu "l'audace" de prendre la parole en fin de présentation en parlant du sexisme de deux mot tout à fait en accord avec la Saint-Valentin: "Amour et Délice".
Les mots "amour" et "délice" sont masculins au singulier et féminins au pluriel.
Amusant que le lien de page qui parle des "amours délicieuses", contient le mot "fantastique".
Audace que j'avais osé conclure en disant que les hommes feraient l'amour seul et les femmes ensembles. Ce qui n'avait fait rire personne dans la salle.
Pour n'importe quel personne qui n'aurait pas eu le français comme langue maternelle suivie d'années de classes françaises, ne tentera pas de l'exercer de manière écrite.
La langue écrite est aussi devenue un moyen de sélection de candidats à l'engagement de candidats qui n'en auront pas l'usage. Quant aux consonnes qui sont doublées ou non au petit bonheur la chanson d'un souvenir, peut-être faudra-t-il se rappeler que celle-ci se perd.

La faute d'orthographe fait des orthogaffes. 
Le néophyte l'utilisera comme langue parlée mais transitera par l'anglais pour exprimer le fond de sa pensée et le nombre de locuteurs francophones s'en ressentira.
Dans les grandes écoles, les cours en anglais prennent de plus en plus de place. Une mode? Non, une confrontation entre les anciens et les modernes.
Les correcteurs orthographique "on line" deviennent de plus en plus efficaces mais ils restent relativement pantois vis-à-vis des liaisons entre les mots. 

 

0.JPGThéâtre des mots et l'orthographe française 1.JPGAccord du participe passé 3.JPGLes sons et les lettres

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Dimanche, 10:00, "Scène rouge".

Nicolas Vadot devait expliquer le cheminement de ses réflexions pour se greffer à l'actualité et apporter par son art d'illustrateur, d'éditorialiste comme alibi, qu'il résume en un seul dessin sur magazine hebdomadaire Le Vif et dans le journal quotidien "L'Echo".
Problème technique: l'écran du PC ne se reliait pas au tableau.
J'ai trouvé très marrant de voir une jeune fille qui a réparé le "problème" de connexion avec l'écran. J'ai connu un temps où les dames n'aimaient pas tout ce qui était trop technique. Dans ma discipline, à mes débuts, il y avait une fille sur un groupe de 100 mâles. Mais c'était une époque où il n'y avait pas de PC et qu'on devait partager le temps d'utilisation avec la machine à des heures de nuit.
L'affaire sexiste autour du "#me too" avec Weinstein et DSK, le respect à géométrie variable des idoles comme Damso, l'amour pourtant privé, retrouvé sur les murs de FB à la vue de la galerie, la Ligue du Lol, la corrélation entre les crises politiques...
En fonction de la dérive de Facebook et de la Ligue du Lol, il avait décidé de conserver sa page, mais n'y allait plus.
Le premier degré n'est peut-être la raison d'une stratégie n'est pas comprise.
Son projet suivant ira dans ce sens avec le titre "Mais comment sommes-nous devenus aussi cons?", sujet qu'il avait déjà initié dans son Carré de la semaine dernière.
Malgré qu'il y ait eu 5% de visiteurs en plus cette année à la Foire du Livre, l'image a pris la relève de l'écriture texte puisqu'un dessin peut exprimer une page de texte et puisque beaucoup moins de personnes lisent encore des livres.

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Les illustrations qu'il en avait faites, je les ai recherche dans mes billets.

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Le podcast de sa présentation raconte cette stratégie podcast

(désolé pour le bruit de fond).

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11:00: "Grand place du Livre".

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Deux intervenants Docteurs avec un lien étroit entre les nouvelles technologie et la santé.
Le premier, David GRUSON, Docteur en droit médical et titulaire d'un troisième cycle de technologies de l'information et de la communication et spécialiste reconnu dans le domaine des politiques publiques de santé. Intervenu dans la gestion de risques sanitaires majeurs avec son initiative "Ethik-IA", il a promu une vision responsable de la diffusion de l'intelligence artificielle et de la robotisation en santé. Sous la forme d'une fiction d'anticipation d'un réalisme glaçant, "S.A.R.R.A.", une intelligence artificielle apporte une contribution décisive à cette démarche citoyenne essentielle. Derrière une intrigue ciselée et sans aucun temps mort, il s'agit bien d'un véritable conte philosophique sur l'intelligence artificielle, ses apports et ses risques de dérives.
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(même remarque au sujet du bruit de fond).
Ce qui disait c'est de ne pas bloquer les innovations des nouvelles technologies pour ne pas rater les progrès qui existent entre autres, en médecine et de ne pas se laisser distancer par d'autres régions du monde qui ne vont pas faire la fine bouche devant elles.
Le deuxième, le Dr Laurent Alexandre qui devait participer à l'interview arriva en retard. podcast plus connu pour ses idées sur le transhumanisme, en a remis une couche.
A la question: "l'IA rendra l'homme surpuissant ou esclave", sa réponse était claire: les deux parce qu'entre les prédictions que l'on apporte sur elle et les réalités sont énormes.
Alors que le logiciel Lina médical peut dépister le cancers de manière plus sure que les médecins eux-mêmes.
Les démocraties et les politiques ne sont pas formées à ces nouvelles technologies.
Seuls 30% d'étudiants quittent l'école sans pouvoir lire un texte et en construire un résumé après leur lecture.
Les écoles même en suivant un Pacte d'excellence sont en retard d'une guerre à devoir suivre des programmes de leurs prédécesseurs.
Le budget de la recherche de Google est deux fois plus élevé que celui de la France.
Pour combler les déficits et les redoublements, les États ont augmenté les budgets de l'éducation. Rien n'y fit puisque l'écart type de rendement de ces dépenses atteint seulement 0,1.
Ce qui veut dire c'est que l'IA restera une boîte noire et on s'y habituera parce qu'on n'a pas les moyens intellectuels disponibles pour la contrer dans la classe politique.
En 2019, les jeunes générations ne sont pas plus plus outillées que les seniors.
Donc, d'après lui, le bordel reste la seule prédiction valable pour quelques décennies à venir.
Gérer les inégalités en s'apercevant que les riches dans le monde augmentent le gap entre ceux qui savent et qui gagnent des fortunes et ceux qui ne savent pas, laisse pantois et pourtant compréhensible.
Le "deap learning", l'apprentissage profond est encore sur les bancs de tests où l'orthographe n'y a plus vraiment droit de cité.
Les communications telles que nous les connaissons via le paradigme du numérique ont moins de 30 ans et peut encore évoluer de manière exponentielle.
J'ai acheté le livre "La guerre des intelligences" avec comme sous-titre "Intelligence Artificielle versus Intelligence Humaine" du Dr Alexandre.
L'introduction du livre rappelle d'emblée que l'intelligence est "le moyen dont l'humanité a été pourvue par l'évolution darwinienne pour survivre dans un environnement sauvage. Elle est l'obsession permanente conditionnant l'ensemble des choix de vie. L'acquisition de l'instruction par les savoirs utiles à la vie en société, n'a de sens que par l'habileté à mobiliser les connaissances et à les associer. Les diplômes sont un signal de performance intellectuel quel que soit l'effort accompli. Elle est la dernière frontière de l'égalité à abolir. Rester dans l'ignorance ou le déni est le meilleur moyen d'aboutir au pire scénario de l'Homme qui subirait son futur dans un monde saturé d'Intelligence Artificielle, avec un savoir dépassé par une civilisation qui va plus vite que nous dans un monde qui n'attend plus. Ce livre explique pourquoi et comment nos arrière-petit-enfants n'iront plus à l'école.".
J'ai déjà montré une vidéo d'une interview du Dr Alexandre de sa part dans cet article. Voici, cette fois, un débat...


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"Faire face à la nombrification" écrit Ghislin Deslandes

Extraits significatifs : Nombrification, quantophrénie, calculocratie… Nous n’en finissons plus d’inventer des mots nouveaux pour décrire l’importance de plus en plus grande des nombres dans notre société et dans nos entreprises. La gouvernance par les nombres semble ne plus avoir de limites[...] Statisticien, analyste informatique, scientifique spécialisé dans le traitement des données, mathématicien et développeur informatique et seuls les traders, bientôt remplacés par des algorithmes, semblent être les grands perdants de cette évolution.[...]  deux domaines du savoir à vrai dire fort éloignés l’un de l’autre, montre comment la quantification et la science statistique ont pris une part de plus en plus importante dans le domaine de la décision politique et économique.  (cf Quand le monde s’est fait nombre" de Olivier Rey) [...] La "réalité des chiffres" n’est pas exactement la réalité, et leur prétendue "vérité", au regard de ce que nous ressentons en nous-mêmes, est souvent inutile et vaine. Mais d’un autre point de vue, il nous réconcilie avec sa nécessité, car "c’est le respect de la singularité de chacun qui oblige à s’en tenir à ce qui se mesure". 


 

Contributaire de l'intelligence que l'on appelait au début "informatique", celle-ci est devenue "paradigme numérique" et "intelligence artificielle". Très tôt, j'imaginais parfaitement les problèmes qui allaient se poser tôt ou tard.
L'homme est par nature "analogique". C'est à dire qu'il représente une information par un rapport proportionnel et continu entre l'information initiale et sa représentation.
Aujourd'hui, l'IA, on la définit plutôt sous le terme de "IA faible" ou "Intelligence Augmentée". Ses algorithmes sont créés et maintenus par l'homme et pour l'homme. Elle serait "artificielle" si elle avait atteint le stade de s'auto-programmer, de s'auto-corriger par l'utilisation de ses propres intuitions et déductions. Ce qui est loin d'être le cas.
C'est arrivé à ce stade qu'elle deviendra "forte" et peut-être dangereuse et non contrôlable.
La machine apprend en permanence de ses erreurs sans ambiguïté et sans gènes.
L'homme, par contre, s'il remarque avoir fait une erreur, en est gêné et parce que sa mémoire est très limitée, parfois pour s'assurer que son erreur en était une, récidive.
La machine ne fera jamais cela.
Sa mémoire est illimitée. Ses algorithmes sont greffés dans ses circuits sans rester immuables pour autant. Ils se multiplient, se fortifient et s'adaptent au big data qui s'amplifie en parallèle. Mais avant d'être implémentés et installés, ils sont testés de multiples fois dans la réalité des besoins de l'homme.
Pour permettre le retour en arrière quand survient un bug, la compatibilité entre les versions antérieures est théoriquement assurée. Mais la version bugée, une fois corrigée, reprendra son cours parce que l'homme n'est pas viable et tournerait à vide sans les nouvelles fonctionnalités que cette dernière version offrait.
Les versions antérieures ne sont donc qu'une base de sécurité, un "break point", un repli temporaire, rien de plus.
Les nostalgiques se contenteront des versions auxquelles ils ont l'habitude.
Ils vont continuer à faire des photos argentiques en noir et blanc ou  continuer à écouter les microsillons avec son suintement, ses grattements "sympathiques" de l'aiguille sur le disque vinyle.
Mais ce sera jusqu'à épuisement de stock de lecteurs du passé avant de devoir, finalement, adopter la fiabilité des millions de pixels de la photo ou la pureté du son digital.
Et puis, il y a ceux qui, imaginatif, voudront changer dans le futur où le son et l'image ne feraient qu'un qui se propageraient dans l'air sans même le demander.
Le problème, c'est que pratiquement, comme les nouveautés d'une version au temps "x" n'existent pas dans la version "x-1" ou que les versions antérieures ne sont plus maintenues, les compatibilités se perdront à l'usure mécanique du temps.
Mon cas: habitué à l'Operating System de Windows dans sa version actuelle au niveau 10, de toutes mes stations de connexions, le sont devenues.
La version Windows 10 Mobile ne sera plus maintenue dans un proche avenir.
Erreur probable de jugement de Microsoft qui pousse à se retourner sur ses concurrents Apple et Android ou en oubliant qu'il y en a d'autres solutions comme Linux.
En 2015, j'avais écrit "
Le point de rupture de Microsoft est-il atteint?" que je terminais par la formule "The show must go on, if we still know where we want to go".
Apprenant que Windows 10 allait être gratuit, pour aguicher les utilisateurs, j'avais aussi compris que l'OS n'était plus la vache à lait de la société et qu'en reprenant les technologies de Nokia sous son aile pour ses smartphones, j'avais compris que tôt ou tard, Windows allait prendre du retard et aurait abandonné quelques plumes au passage.
Une des stratégies qui traverserait tout, ce serait l'esprit critique et comprendre la différence entre ce qui est essentiel et ce qui n'est que gadget que j'appellerais "Nice to have".
Du côté des Mobiles, dans l'ordre des forces en présence, on compte Samsung, Apple et Huawai qui d'après ce que son patron en dit podcastprouve que l'Occident par rapport à l'Orient est en perte de vitesse.

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Réflexions du miroir 

Wiki dit que le mot "stratégie" signifie « ensemble d'actions coordonnées, d'opérations habiles, de manœuvres en vue d'atteindre un but précis ».
Plusieurs mots comme "opérations habiles avec but précis" peuvent faire peur. Leurs synonymes "malignes", "déterminés" apportés avec l'imagination, le hasard, l'eurekaWeb et le tilt d'une fin de partie.

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0.JPGAprès avoir lu l'article "La loi du peuple", j'avais apporté ce commentaire pour rappeler toutes les façons et stratégies de vie en société.
"L'IA va-t-elle aussi tué la démocratie" est le livre suivante du Dr Alexandre dont la rédaction a été partagée par Jean-Alain Copé qui, lassé, vient de quitter la politique à cause des réseaux sociaux, de ses violences verbales et physiques, du sexisme, de la stigmatisation des élites par la haine.
Aujourd'hui, on conteste tout.

S'il fallait une conclusion amusante, ce serait celle de Thomas Gunzig qui donnerait des idées stratégiques originales pour se trouver en conformité avec l'écologie  ( podcast).
Parfois ce sont les enfants qui nous enseignent leur propre stratégie et parfois, ils nous emmerdent avec leurs idées nouvelles, technologiques ou empiriques.

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Il fut une époque que nos jeunes n'ont pas connue.
0.JPGUne époque pendant laquelle les communications ne passaient pas au travers de tubes et de fils pour aboutir dans un GSM ou sur une tablette.
Cela ne passait pas par le "cloud". On se parlait en face à face, yeux dans les yeux et on ne parlait pas des gens, mais on parlait aux gens.
Je veux parler d'un mouvement de la contre-culture, apparu dans les années 60 aux États-Unis, avant de se diffuser dans le reste du monde occidental.
0.JPGOn appelait ses membres des "hippies", issus d'une jeunesse de baby boom de l'après-guerre. Dans cette communauté, on rejetait les valeurs traditionnelles, le mode de vie de la génération de leurs parents et la société de consommation par le refus de l'autorité, le pacifisme, le retour vers la nature, la liberté sexuelle, la communauté, "trail" en stop ou en bus, avec la musique et la spiritualité. Ils s'habillaient de couleurs, s'échangeaient des réflexions de manière plus chaleureuses. Les poursuites pour usages ou possessions de drogues et de condamnations pour outrage aux mœurs répondirent à leurs provocations vestimentaires. Ils faisaient scandale pensant être « capable de tout » en construisant une nouvelle mode.
Même si le "freak" pouvait être chouette, le mouvement "punk" effaça jusqu'au souvenir, leurs rêves fantasmés.
Il y avait quelques bons sentiments dont on pourrait s'inspirer aujourd'hui et d'autres qui le sont peut-être moins.
Aujourd'hui, c'est un peu ce que la population demanderait avec le RIC entre démocratie participative et représentative.

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"Pyongyang s'amuse"

Autre stratégie d'un autre monde: la vie en Corée du Nord, présentée mardi au Théma de ARTE.
Le troisième documentaire "Pyongyang s'amuse" était particulièrement intéressant à plus d'un titre
.
0.JPG"Pyongyang s'amuse étoffe formidablement notre stock, et révèle un pays moins inaccessible qu'il n'y paraît. On y croise des Nord-Coréens anxieux de mal faire, mais aussi détendus, batifolant dans les parcs aquatiques et les bowlings, et heureux d'échanger avec un étranger".

Et oui, la Corée du Nord semble s'amuser. On y chante, on y danse et le bonheur semble y régner tout en vénérant le dirigeant comme s'il était un dieu sur Terre.
Seule ombre au tableau, pas question de faire de la politique. Ce serait mal vu. On n'y aime pas les dissidents.
Pas de manifestation, pas de violence, pas de syndicats, pas de gilets jaunes, peu de voitures, des vacances dans le pays sous une écologie forcée qui ne dit pas son nom.
Difficile que la démocratie à l'Occidentale puisse revenir à cette façon de vivre, bien sûr, mais cela peut faire réfléchir...

En 1971, Adamo chantait, "J'avais oublié..."
et je m'en rappelle encore...

 Se rappellera-t-on de notre époque actuelle dans 50 ans ?

Eriofne, 

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24/2/2019: "L'intelligence artificielle n'existe pas"podcast

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25/2/2019: La stratégie de l'intelligence catholique chantée par Bruno Coppens

podcast

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26/2/2019: "La stratégie des seniors"

Je lisais "Pensions – le hold-up du siècle"

Je répondrais par les billets: "De pilier en pilier" & "Épargnez pour la retraite et vous serez considéré" et "Vieillir en douce"

J'ai vu hier, à la télé, la version américaine "Braquage à l'ancienne"


Et je terminerai par:

 

27/2/2019: Dans Le Soir

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8 novembre 2018: La nuit des écrivains en réunissait quelques un dans un débat contradictoire concernant la fabrique de l'écriture  Extraits:podcastpodcast
20 mars 2019
: Fête de la Francophoniepodcast

13 avril 2019: Les polars suédoispodcast

8 mai 2019: Le livre de Guillaume Musso "La vie secrète des écrivains" se réfère à Nathan Fawles avec le préambule:

“Tout le monde a trois vies : une vie privée, une vie publique et une vie secrète…”
Gabriel García Márquez. En 1999, après avoir publié trois romans devenus cultes, le célèbre écrivain Nathan Fawles annonce qu’il arrête d’écrire et se retire à Beaumont, une île sauvage et sublime au large des côtes de la Méditerranée.

Automne 2018. Fawles n’a plus donné une seule interview depuis vingt ans. Alors que ses romans continuent de captiver les lecteurs, Mathilde Monney, une jeune journaliste suisse, débarque sur l’île, bien décidée à percer son secret.

Le même jour, un corps de femme est découvert sur une plage et l’île est bouclée par les autorités. Commence alors entre Mathilde et Nathan un dangereux face à face, où se heurtent vérités occultées et mensonges assumés, où se frôlent l’amour et la peur…

Un puzzle littéraire fascinant qui se révèle diabolique lorsque l’auteur y place sa dernière pièce.

14/5/2019: L'écrivain Philippe Djian invité au 28' pour son livre "Les inéquitables"
podcast

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