Au pied du mur américain (29/10/2020)
Les élections américaines, ont déjà commencé par correspondance. Trump est allé voter samedi dernier en Floride. L'élection proprement dite aura lieu le 3 novembre. Le dépouillement des résultats et l'acceptation des résultats si ceux-ci sont serrés, risquent de prolonger la période. Parmi les Américains, la polarisation n'a jamais été aussi forte depuis que le plus controversé, Donald Trump est devenu président.
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J'ai relu tout ce que j'avais écrit à ce sujet et je ne suis pas étonné de la tournure que prennent les élections. Bien que ce qui se passe aux Etats Unis finit toujours par transpirer chez nous, il y a plus qu'un océan qui nous sépare des Etats Unis.
En 2012, la question posée "Le rêve américain vit-il encore?" est encore plus épineuse aujourd'hui. Les Etats Unis partagent son étendue entre de grandes mégapoles et des étendues désertiques, rurales pendant des centaines de kilomètres.
Début 2016, "Trump-moi-ça" suivait l'évolution des élections et j'avais pronostiqué des circonstances adéquates pour qu'un homme tel que Trump monte sur le podium des finalistes alors que la plupart des journalistes n'y croyaient pas. La présence d'un noir président, en la personne d'Obama, était loin d'avoir été acceptée par tous les Américains.
A la fin de l'année, "L'AmerExit" était programmée quand il fut élu et déjà, sa manière d'agir avait été caricaturée.
Début 2017, ce fut la fin de sa première année de présidence et les conséquences n'avaient rien de surprenantes.
En août, il était judicieux de se rappeler des "Far West dreams" qui avaient vraiment fait rêver les Européens et qui avaient pris l'habitude de voir des films américains.
Début 2019, le deuxième mandat et de nouvelles élections se préparaient et sans la pandémie du Covid-19, être réélu aurait été probablement une formalité pour Trump au vu de ses résultats financiers par son protectionnisme à courte vue. Le parti démocrate avait des difficultés pour trouver un représentant suffisamment charismatique pour lui faire obstacle. Il n'y avait qu'un objectif "détrôner Trump", ce fut Joe Biden qui sortit vainqueur à la suite de péripéties et de gesticulations parfois inimaginables.
Dans le clan républicain, quelques collaborateurs républicains de Trump, dégoûtés par lui, avaient retourné leur veste ou avaient été virés par lui-même. Pour Trump, pas de demi-mesures, on est complètement avec lui parmi les gagnants ou contre lui considérés comme faibles qu'il faut éliminer.
Donc, les cartes étaient sur table. Il n'y avait pas de "mystère Donald Trump". Ce qu'il annonçait pendant sa campagne, il l'a tenté de le faire et cela a plu à une grande partie des électeurs républicains.
Le poids au niveau Grands Electeurs des Swing states fera le reste ce 3 novembre
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Chacun des cinquante États élit un nombre de « grands électeurs » égal au nombre de ses représentants et sénateurs déterminés en fonction du nombre d'habitants. Sur un total de 538 (100 au titre du Sénat, 435 au titre de la Chambre des représentants, 3 pour le district fédéral de Columbia), l'obtention de 270 d'entre eux permet d'élire un président. Ce qui veut dire que 25% de la population détient le pouvoir d'élire un président. Rien à voir donc avec le nombre de voix citoyennes pêchées dans les urnes.
Oui, il s'agit d'une mascarade de démocratie dans ces élections américaines.
Le slogan patriotique de Trump "Make America great again" a plu et a été presque déterminant pour être aimé par la classe la plus défavorisée et moins instruite de la population appelée parfois "somewhere" s'opposant à la classe des "anywhere" qui détient les pouvoirs par la force du savoir appris et de l'argent.
Parmi les "somewhere", on retrouve des républicains purs et durs, des déçus du système Obama qui ne sont pas parvenus à réaliser leurs rêves avec lui alors que l'évolution a été trop rapide et trop difficile à suivre sans les diplômes nécessaires pour la suivre. A leur décharge, il est vrai que les études supérieures créent des Nobel à la pelle, mais sont aussi affreusement chères. Les déçus du système espèrent ralentir, avoir plus de chance sous le contrôle de personnalités fortes et populiste à des postes qu'ils n'obtiendront pas. Les guerres sont souvent créées à la suite de ce genre d'espérance comme l'explique Josef Schovanech dans sa bulle
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Si avec un esprit français, l'empire financier d'un candidat aurait pu générer un dégoût en sa personne, en Amérique, c'est tout le contraire. On y admire le dollar comme un véritable dieu dont l'exemple est à suivre. C'est une démocratie du dollar et de la corruption.
Stratège du deal commercial et des méthodes de la téléréalité, Trump a bien compris que pour être élu, il devait lancer une lutte à mort contre le système de libre-échange et contre les élites dont il a lui-même fait partie et profité avant sa présidence. Son populisme pour plaire impliquait le rétablissement des frontières et la baisse des impôts qu'il a donné comme promesses. C'est l'image de la réussite qu'il a donnée, mais qui ne se reflète pas dans son bilan, plus que mitigé à l'intérieur du pays même s'il est plus visible à l'extérieur
Les gagnants de son administration n'ont pas été du côté du peuple mais des grandes sociétés qui se sont enrichies. L'Amérique étant évangéliste a tout naturellement adoré ce chef qui décide seul, en quasi dieu sur Terre dans ce qu'on appelle l'état profond rural américain.
Quatre ans de disruptions, d'affaires d'interventionnisme ont été aimés par l'opiniâtreté de ses promesses jusqu'auboutistes de son général en chef. Antagoniste viscéral des actions de Obama, il a tenté de tout inverser. Populiste comme il n'est pas possible d'être plus, il n'a aucune notion de ce qu'est la "real politic" qui doit parfois s'opposer à la masse de la population dans la géopolitique.
Mike Pence comme vice-président était un bon choix comme apôtre du rêve reaganien puisque l'évangile occupe l'esprit de deux tiers de citoyens américains qui réduisent les principes de solidarité au niveau d'un cercle familial avec un Amen en fin de prêche.
Parmi les anti-Trump, il y a les scientifiques et les artistes.
Trump aime les dirigeants qui lui ressemblent. Ses alliés se retrouvent au Brésil, en Inde, en évidemment en Israël.
Avec la Russie, les liens existent mais sont plus cachés.
Poutine a reçu une formation du secret au KGB en ne développant pas ses plans et sa stratégie à la presse et en ne jouant pas l'art de gouverner par tweets et des déclarations tapageuses comme Trump.
La Corée du Nord, d'abord présentée comme l'ennemi à abattre, devient dans une esbrouffe presque une alliée après un nouveau deal.
Il s'agit de se battre plus fortement, cette fois, pour ses convictions par l'engagement politique au niveau fédéral pour effacer la peur de vivre avec la devise "Proud to be american"..
Dans un pays fédéral immense comme les Etats Unis où l'Alaska pourrait introduire deux France entière et le Texas une autre France, tout devrait se jouer et se balancer entre plus ou moins d'Etat, plus ou moins de libertarisme, plus de conservatisme avec à la religion comme guide ou plus de progressisme par les nouvelles technologies, plus de pauvreté ou moins de richesses, plus d'écologie ou plus de pétrole.
La violence des armes appelle plus de violence grâce au 2ème amendement qui en protège l'accès.
En résumé, bienvenu dans le monde du phénomène TRUMP qui donne une image fausse de rendre heureux, beau, jeune et riche... en surface.
Se demander si la défaite de Trump est-elle possible, n'est pas innocent
?
Tellement d'épisodes démontrent comment Trump est parvenu à sa position en trompant tout le monde.
Il ne l'a pas fait tout seul, bien sûr. Chaque participant y a trouvé sa part du gâteau. Trump a eu de fidèles lieutenants et des abus de confiance, comme Felix Sater, Michael Cohen, Sam Kislin, Steve Bannon, William Barr, Poutine et d'autres encore pour le seconder dans ses affaires souterraines.
Son histoire est aussi pavée d'échecs retentissants comme à Atlantic City, mais ils ont été mystérieusement renfloués dans l'immobilier par "Bayrock group" en échange de la marque "Trump" alors que les espions russes fixaient des ancrages dans les milieux stratégiques américains que le FBI avait détecté.
L'Amérique a toujours été paradoxale, retardataire dans certains domaines et en progrès sur d'autres plans technologiques.
Elle est au pied du mur en espérant qu'elle n'est pas acculée avec le dos au mur...
Les 50 nuances de Grecs apporteraient-elles un peu de philosophie?
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Dans les médias
Plusieurs émissions télé, radio et Internet, se sont léguées à tenter d'expliquer cet esprit américain particulier.
Sur Internet, "Les USA dans tous leurs Etats"
- Une grande année pour de grands rêves,
- Le calme avant la tempête,
- Au bord de la guerre civile,
- Le test ultime,
- L'heure du choix..
Mardi, sur ARTE, le Thema "Quel président pour l'Amérique ?" et sur la .5, "Trump face au FBI".
Mercredi, à la RTBF, "#Investigation" s'intéresse au "Monde selon Trump":
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Essayons d'en énumérer quelques-uns.
"Le Mensonge au pouvoir" de Antoine de Tarlé.
"Le Prédateur des femmes" de Barry Levine et Monique El-Faizi.
"Amérique années Trump" de Jaime Cartillier.
Qui connait en principe le mieux un homme? Son épouse, Mélania Trump, cet obscur objet du pouvoir ou simple femme-objet ? Comédienne jouant à la perfection sur la scène du pouvoir un rôle de composition ou icône de l’Amérique conservatrice, à travers ses admiratrices et les supportrices de Donald Trump de son enfance en Slovénie aux ors de la Maison-Blanche en First Lady, un couple dans une situation "win-win" avec elle apportant la grâce, un contrepoids à tout ce qui est anormal chez son mari dans une vie de fortune partagée ?
Et puis, quand c'est affaire de famille, il y a sa nièce qui jette un brûlot incendiaire dans son livre "Trop et jamais assez" qui explique "Comment ma famille a créé l'homme le plus dangereux du monde".
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Dans son entourage plus ou moins immédiat.
"Steve Bannon. L'homme qui voulait le chaos". Il a été son éminence grise souterraine avant d'être viré par lui, peut-être parce qu'il était trop visible à ses côtés. L'homme qui voulait le chaos, avec le rêve de l'Apocalypse d'après Frainetta Venner dans une crise violente "The Fourth turnings" et qui clivait le monde dans une "War room" avant une renaissance par l'utilisation du populisme.
Puis par ceux qui l'ont quitté pour se retourner contre lui.
"The Room Where it Happened" par son ancien conseiller va-t-en-guerre "John Bolton".
Devenus ses ennemis farouches : Robert Müler, James Comey... les agences FBI, CIA, NSA...
Du côté Biden, les livres à son sujet apparaissent.
"Joe Biden" pourrait le faire chuter de Anita Hill.
"Une histoire américaine" de Jean-Bernard Cadier.
"Joe Biden" de Sonia Dridi qui s'en expliquait à un journaliste.
"Joe Biden" et "Le 3ème mandat de Obama" de Jean-Eric Branaa.
Comme le disait Obama en 2016, il aurait pu être réélu dans un 3ème mandat comme ce fut le cas pour Franklin Delano Roosevelt en 1936, 1940 et 1944 mais Joe Biden devrait suivre la même voie. Le 22ème amendement de la constitution limite la présidence à deux mandats de 4 ans.
Les Etats Unis ont encore une démocratie et une constitution forte, bien huilée avec la liberté poussée à son paroxysme mais tout cela reste fragile et pourrait régresser avec Trump qui n'aurait plus de contraintes pendant un deuxième mandat alors qu'en ne bénéficiant plus de la protection de son statut pourrait se retrouver en justice pour trahison.
J'ai ressorti un vieil article "Troublé par la personnalité" qui décrit très bien le côté psychopathe, paranoïaque, narcissique, impulsif et sans empathie de Donald Trump.
Barak Obama supporte évidemment son ancien colistier...
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Dans les journaux
L'Obs tentait de percer le secret Biden-Harris
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Comment décrit-on Joe Biden en général?
Joe Biden, le plus âgé des présidents s'il était élu après 50 ans dans la politique américaine, est analysé sans charisme, gaffeur, endormi, pas l'âme providentielle, empathique, résilient, optimiste et président de la transformation.
C'est sa famille et ses enfants qui peuvent faire tache et être utilisés pour le détruire : Harper playboy aux frasques, Beau le fils modèle, James, Frank, Valérie le roc, Ashley la discrète.
L'équipe qu'il forme avec sa colistière, pas vraiment une équipe de rêve, mais un tandem ambitieux qui porte l'espoir à ceux qui veulent empêcher Trump de démolir la démocratie.
De toutes manières, Joe Biden devra prendre quelques actions avec la gauche américaine. Gauche qu'il ne faut pas confondre avec la gauche européenne. Et ce n'est déjà pas si mal...
Deux visions du monde s'opposent. Le monde entier en dépend. Peu importe qui, des deux gagnera les élections, elles pourront se terminer par une mini-guerre civile ou une nouvelle guerre de sécession comme l'histoire américaine a déjà connu et qui a duré quatre ans en 1861, le temps d'un mandat présidentiel. Désormais, le combat se retrouve sur un autre plan bien plus réduit appelé Covid-xx. Là aussi, une remise à zéro de l'économie s'impose avec des idées neuves. Dans tous les deux cas, ce sera un "vieux" qui arrivera au pouvoir.
Une des chansons américaines actuelle au top du hit-parade, "I'm A Mess" me semble la plus adéquate à la situation.
Allusion,
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2/11/2020: Trump ou Biden, quel impact sur le monde?
4/11/2020: Quelle transition?
14/12/2020: Retour en 1876 avec la même situation qu'aujourd'hui au sujet des élections :
06/1/2021: Insurrection à Washington au Capitole
8/1/2021: et après..
Trump et les réseaux sociaux
19/1/2021: Situation à la veille de l'investiture de Joe Biden
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C'est donc, les derniers jours de Trump et le retour seul à la maison...
20/1/2021:
23/3/2021 : Première visite à Bruxelles de Anthony Blinken secrétaire d'État des États-Unis depuis le , sous la présidence de Joe Biden
2 mai 2021 : Discours de Biden et implications
18/7/2021 : La psychologie de Donald Trump
15/11/2021: Trump n'a pas quitté. Il a créé son propre réseau social avec son clan familial.
8/7/2022 :
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Commentaires
Comment la Chine a récupéré du Covid-19 en dix chiffres
En Chine, la pandémie du coronavirus semble être un lointain souvenir. Le nombre de cas quotidiens y est insignifiant. Plus aucun décès n’est relié au Covid-19 depuis des jours. Économiquement, la Chine a également repris sa marche en avant.
Situation sanitaire
1. La Chine a comptabilisé 42 cas ce mardi selon les données recueillies par worldometers, le site référence. Le même jour, les États-Unis en recensaient 75.072.
2. Le dernier mort lié au Covid-19 a été comptabilisé le 24 septembre dernier.
3. Au total, pour 1,3 milliard d’habitants, la Chine a recensé 90.974 cas de coronavirus pour 4.739 morts. Avec 11 millions d’habitants, la Belgique vient de dépasser la barre des 11.000 morts.
4. La Chine n’a pas effectué que des confinements très stricts – 78 jours pour rappel à Wuhan, source de la pandémie – elle aussi déployé 14.000 centres de test à travers le pays, selon The Lancet Medical journal. Le 9 octobre dernier, le gouvernement n’a pas hésité à mettre 9 millions de personnes en quarantaine pour 12 nouveaux cas liés à un hôpital local.
5. Ce lundi, la Chine affirme que son économie a fait un bon de 3,2% au deuxième trimestre et de 4,9% au troisième par rapport à 2019.
6. Selon Jim O’Neill de Goldman Sachs, la Chine récupérera totalement de ses pertes de l’année 2020 l’année prochaine.
7. Un exemple éclairant. Lors de la Golden Week, l’une des vacances les plus fastes pour les Chinois, quelque 637 millions d’entre eux se sont déplacés dans le pays, soit la moitié de la population. En tout, ils ont dépensé pour 69 milliards de dollars durant cette période, selon le média d’Etat.
8. En continuant de la sorte, la croissance chinoise représentera près d’un tiers (27,9%) de la croissance mondiale en 2020. À titre de comparaison, l’Allemagne devrait se situer autour des 1,9% selon Bloomberg sur base des données du FMI. La part de la Chine dans le PIB mondial devrait elle atteindre 17,5% en 2020, soit une hausse de 1,1% par rapport à 2019, selon les données de la Banque mondiale, rapportée par CNN Business.
9. Le yuan a repris 6 à 7% depuis le début de l’année face au dollar. Alors que la parité est traditionnellement très stable entre les deux monnaies.
10. Pour la première fois, l’ensemble des titres cotés sur les bourses de Shanghai et de Shenzhen a dépassé les 10 trillions de dollars.
https://fr.businessam.be/comment-la-chine-a-recupere-du-covid-19-en-10-chiffres/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_de_soir_comment_la_chine_a_surmonte_le_covid_il_ny_aura_pas_assez_de_vaccins_pour_tout_le_monde_avant_2022_6_entreprises_sur_10_enfreignent_les_regles_sanitaires&utm_term=2020-10-28
Écrit par : Allusion | 29/10/2020
Série documentaire sur la santé mentale en 10 épisodes
https://www.aphp.fr/actualite/dans-ma-tete-serie-documentaire-sur-la-sante-mentale-des-jeunes-developpee-avec-lap-hp
Écrit par : Nicolas | 29/10/2020
‘Attendez-vous à l’inattendu’: voici comment les chaînes d’info américaines se préparent pour le 3 novembre
A quatre jours de la présidentielle, les chaînes d’information américaines se préparent à ce qui risque de devenir leur direct ‘24h sur 24’ le plus périlleux de toute une génération de journalistes: l’Election Night.
Le jour des élections, l’Américain moyen va aller voter, avant de s’installer devant sa TV à partir de 20 heures. À l’heure du coucher, il saura qui dirigera son pays durant les quatre années à venir. 2016 avait constitué une exception à la règle: l’Associated Press (AP) n’avait déclaré Donald Trump vainqueur qu’à 2h29, le mercredi matin.
A travers les pandémies, les guerres mondiales et les perturbations sociétales, l’AP a toujours été la première à annoncer le vainqueur des élections présidentielles au cours des 160 dernières années. En 2000, l’AP avait été la seule, au contraire des 5 autres réseaux d’information traditionnels (CNN, ABC, CBS, NBC et Fox) à ne pas mettre la Floride dans la poche de George W. Bush. Selon ses experts, cet État était ‘too close to call’. Il aura finalement fallu attendre 36 jours avant que la Cour suprême n’octroie l’État, et donc la présidence, à Bush. Pas en recomptant les votes, mais bien en déclarant illégal le recomptage des voix par l’État de Floride ‘pour le bien de l’ordre national’. Même si la loi laisse normalement ce pouvoir à l’État.
L’Election Night 2020 ne ressemblera pas à ce à quoi les Américains sont habitués
Personne ne s’attend à ce que les élections 2020 ressemblent au scénario auquel les Américains sont habitués. En 2016, 42 millions d’Américains avaient voté de manière anticipée. Cette année, ils sont déjà 77 millions. En raison de la pandémie, on assistera aussi à un vote par correspondance massif. Les différents États disposent également de lois différentes concernant le comptage de ces voix. Il est donc possible que, dans un certain nombre de swing states (États pivots) , il n’y ait pas de gagnant avant la fin de la soirée. En Floride, par exemple, les votes peuvent commencer à être comptabilisés dès 22 jours avant l’élection. Mais en Pennsylvanie, au Wisconsin et au Michigan, il faut attendre le jour des élections avant de compter.
Contrairement aux chaînes de télévision comme CNN ou la Fox, l’AP ne projette et ne prévoit aucun vainqueur probable. Elle ne proclame quelqu’un que lorsqu’il est vainqueur. Cela ne se produit que lorsqu’une équipe de 60 analystes est certaine que le candidat en tête ne peut plus être rattrapé. Pour parvenir à cette conclusion, les informations sont recueillies bien avant le jour du scrutin.
Concernant le 3 novembre, le président de l’Association américaine de science politique a demandé aux chaînes de télévision de ne pas déclarer de vainqueur tant qu’il n’est pas certain que le nombre de voix restant à compter est inférieur à l’avance que l’un des deux candidats a accumulée dans un État.
La plus grande crainte est que Trump se déclare vainqueur dans un certain nombre d’États via Twitter, sur base des sondages à la sortie des urnes réalisés par ses propres services de comptage. Si cela se produit, l’AP contredira ce message et indiquera pourquoi un résultat différent reste possible.
Trump veut les résultats définitifs le soir des élections
Les chances que Trump soit en tête durant la soirée du 3 novembre sont élevées. Car le jour du scrutin, les électeurs républicains, bien plus que les électeurs démocrates, préfèrent se rendre en personne aux bureaux de vote. Plutôt que de s’en remettre au vote par correspondance. Ce n’est pas pour rien que l’actuel président a déjà déclaré à plusieurs reprises qu’il compte sur les tribunaux pour mettre fin au décompte des voix durant la soirée.
Dans un scénario cauchemardesque pour les démocrates, et à condition que l’État de Pennsylvanie s’avère décisif, il se pourrait même que ce soit la juge Amy Coney Barrett, récemment nommée à la Cour suprême, qui donne la victoire à Trump.
Kayleigh McEnany, porte-parole de la Maison Blanche, a également annoncé récemment que Trump était prêt à accepter les résultats d’élections ‘justes et équitables’ si leur issue était connue durant la soirée du 3 novembre. ‘C’est ainsi que notre système est censé fonctionner’, a-t-elle ajouté.
Les votes comptent, pas le temps
Bien sûr, c’est absolument absurde. Aucune loi ne stipule que le vainqueur doit être connu le soir des élections. Dans une démocratie qui fonctionne, tous les votes légalement exprimés sont comptés. Ce n’est pas pour rien que les grands électeurs ne votent pas avant le 14 décembre.
L’un des rares éclats dans cette sombre bagarre électorale est une étude récente réalisée par le Washington Post, en collaboration avec l’université du Maryland. 53% des personnes interrogées pensent qu’il faudra deux à trois jours avant de connaître le gagnant. 62% d’entre eux se disent très confiants, ou du moins assez confiants, quant à l’exactitude du comptage des voix.
Quoi qu’il arrive, les réseaux d’information sont prêts. ‘Attendez-vous à l’inattendu’ est leur unique devise.
https://fr.businessam.be/attendez-vous-a-linattendu-voici-comment-les-chaines-dinfo-americaines-se-preparent-pour-le-3-novembre/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_en_confinement_des_ce_week_end_les_options_sur_la_table_une_nouvelle_variante_du_coronavirus_se_propage_a_toute_vitesse_en_europe_voici_les_plans_economiques_de_la_chine_pour_les_5_prochaines_annees&utm_term=2020-10-30
Écrit par : Allusion | 30/10/2020
En pleine pandémie, les hôpitaux américains sont la cible d’une cyber-attaque sans précédent venue de Russie
Alors que les États-Unis cherchent à tout prix à éviter des cyber-attaques contre leur système électoral, il apparaît que des hackers russes cherchent à s’en prendre à leur système de santé. Une cyber-attaque qui pourrait bien prendre une ampleur jamais vue.
En septembre, 250 cliniques de la chaîne Universal Health Services (UHS) avaient été frappées par une cyber-attaque d’envergure. Leur fonctionnement avait été fortement perturbé, au point que les médecins et infirmiers avaient dû se rabattre sur l’encre et le papier afin de continuer leur travail.
Ces conditions chaotiques avaient eu un impact sur la qualité des soins accordés aux patients. Le service des urgences avait été débordé et des machines utilisées pour le monitoring des patients avaient été endommagées.
Malheureusement, il semble que cette cyber-attaque ne représente que la face émergée de l’iceberg. En pleine pandémie de coronavirus, le FBI vient d’émettre un bulletin d’alerte contre une vague massive de tentatives d’extorsion de données contre le système de santé américain.
‘Une menace d’une ampleur jamais vue’
Le FBI, la Sécurité intérieure et le Département de la Santé et des Services sociaux ont indiqué qu’elles détenaient des informations ‘crédibles’ concernant une ‘menace accrue et imminente de cybercriminalité envers les hôpitaux et les prestataires de soins de santé américains’.
Ces cyber-attaques impliqueraient du ransomware. Cette technique brouille les données des systèmes informatiques. Pour obtenir les clés nécessaires à leur déverrouillage, il faut payer les hackers. Selon des experts indépendants, cinq hôpitaux américains ont déjà été victimes d’une telle attaque cette semaine. La rançon demandée par les hackers s’élevait à chaque fois à 10 millions de dollars par établissement.
Pour Alex Holden, expert en cybercriminalité, environ 400 hôpitaux américains seraient menacés par des attaques au ransomware. Il estime que l’offensive en cours est d’une ampleur sans précédent, étant donné qu’elle se déroule à la fois pendant la pandémie de coronavirus et à la fois pendant la campagne présidentielle américaine.
Il a déclaré à AP que le groupe à l’origine de ces cyber-attaques est ‘l’un des plus éhontés, sans cœur et perturbateurs de la menace qu’il a pu observer durant sa carrière’.
Des hackers russes
Ces cyber-attaques sont menées par un groupe de hackers russophones. Vu la période, certains se demandent si elles ne visent pas à perturber les élections présidentielles. Toutefois, à l’heure actuelle, rien n’indique que les pirates sont motivés par autre chose que des intérêts financiers.
‘Un des hackers a indiqué qu’ils souhaitaient seulement provoquer la panique, et non s’attaquer aux systèmes électoraux’, a expliqué Alex Holden. ‘Ils frappent là où ça fait encore plus mal et ils le savent.’
Pour lui, rien ne prouve que les autorités russes sont directement liées à ce groupe de pirates informatiques. Mais il ne fait ‘aucun doute que le gouvernement russe est au courant de cette opération – qui est en réalité du terrorisme’, estime-t-il.
Des vies en danger
‘Le groupe cible et perturbe délibérément les hôpitaux américains, pour les forcer à envoyer leurs patients vers d’autres établissements et pour provoquer des retards prolongés aux soins intensifs’, a précisé Charles Carmakal, directeur technique de la société de cybersécurité Mandiant, dans un communiqué.
En septembre, l’Allemagne a connu le premier cas de décès survenu en raison d’une attaque au ransomware. Touché par une cyber-attaque affectant plus de 30 de ses serveurs internes, l’hôpital universitaire de Düsseldorf n’a pas pu prendre en charge une patiente nécessitant des soins urgents. Réorientée vers un établissement situé à 30 km, elle a perdu la vie durant son transfert.
https://fr.businessam.be/en-pleine-pandemie-les-hopitaux-americains-sont-la-cible-dune-cyber-attaque-sans-precedent-venue-de-russie/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_un_nouveau_confinement_general_n_est_pas_envisageable_une_cyber_attaque_massive_venue_de_russie_frappe_les_hopitaux_americains_les_voitures_electriques_victimes_de_leur_succes_en_europe&utm_term=2020-10-29
Écrit par : Allusion | 30/10/2020
La démocratie du dollar
La démocratie américaine a-t-elle été confisquée par les plus riches ? Alors que se déroule le scrutin présidentiel, une plongée sidérante dans la machine à financer les campagnes électorales, à la découverte d'un système de corruption légale qui a des conséquences délétères sur l'action publique.
Bien qu’une large majorité de citoyens américains de tous bords se déclare favorable à une régulation plus stricte du financement des campagnes électorales, leur Cour suprême s’est appliquée depuis une décennie à supprimer les garde-fous en vigueur. Des scrutins locaux à la présidentielle, les dollars coulent à flots exponentiels à chaque élection, avec des conséquences délétères sur l’action publique. Par l’arrêt Citizens United de 2010, la Cour a ainsi déplafonné les contributions financières des entreprises, au nom de la sacro-sainte liberté d’expression. Plus insidieux, à travers ce que les experts appellent la "dark money" (argent occulte), de riches donateurs utilisent des organismes à but non lucratif pour déverser discrètement des millions dans les campagnes, les associations n’étant pas soumises à l’obligation de révéler l’identité de leurs bienfaiteurs. Charles et David Koch, qui ont bâti leur empire sur les énergies fossiles, seraient à l’origine du revirement d’un grand nombre d’élus républicains sur le changement climatique, la perspective d’être privé du soutien financier des deux frères ayant suffi à liquider les ambitions écologiques. Du prix faramineux des médicaments aux réformes fiscales favorisant les puissants, ce système de corruption légale fragilise les institutions, au point que le célèbre juriste Lawrence Lessig compare la démocratie américaine à "une république bananière qui permet aux plus riches d’exploiter le système".
Dérives ploutocratiques
De la Caroline du Nord à Washington, du camp démocrate aux rangs républicains, Sylvain Pak donne la parole, en cette année électorale décisive, à des candidats-collecteurs de fonds, à un millionnaire détaillant les rouages du système, à des consultants politiques, à des lanceurs d’alerte, à des citoyens en colère… Une plongée inédite dans l’arrière-boutique de la politique américaine et ses dérives ploutocratiques.
https://www.arte.tv/fr/videos/091091-000-A/la-democratie-du-dollar/
Écrit par : Allusion | 30/10/2020
La démocratie du dollar
La démocratie américaine a-t-elle été confisquée par les plus riches ? Alors que se déroule le scrutin présidentiel, une plongée sidérante dans la machine à financer les campagnes électorales, à la découverte d'un système de corruption légale qui a des conséquences délétères sur l'action publique.
Bien qu’une large majorité de citoyens américains de tous bords se déclare favorable à une régulation plus stricte du financement des campagnes électorales, leur Cour suprême s’est appliquée depuis une décennie à supprimer les garde-fous en vigueur. Des scrutins locaux à la présidentielle, les dollars coulent à flots exponentiels à chaque élection, avec des conséquences délétères sur l’action publique. Par l’arrêt Citizens United de 2010, la Cour a ainsi déplafonné les contributions financières des entreprises, au nom de la sacro-sainte liberté d’expression. Plus insidieux, à travers ce que les experts appellent la "dark money" (argent occulte), de riches donateurs utilisent des organismes à but non lucratif pour déverser discrètement des millions dans les campagnes, les associations n’étant pas soumises à l’obligation de révéler l’identité de leurs bienfaiteurs. Charles et David Koch, qui ont bâti leur empire sur les énergies fossiles, seraient à l’origine du revirement d’un grand nombre d’élus républicains sur le changement climatique, la perspective d’être privé du soutien financier des deux frères ayant suffi à liquider les ambitions écologiques. Du prix faramineux des médicaments aux réformes fiscales favorisant les puissants, ce système de corruption légale fragilise les institutions, au point que le célèbre juriste Lawrence Lessig compare la démocratie américaine à "une république bananière qui permet aux plus riches d’exploiter le système".
Dérives ploutocratiques
De la Caroline du Nord à Washington, du camp démocrate aux rangs républicains, Sylvain Pak donne la parole, en cette année électorale décisive, à des candidats-collecteurs de fonds, à un millionnaire détaillant les rouages du système, à des consultants politiques, à des lanceurs d’alerte, à des citoyens en colère… Une plongée inédite dans l’arrière-boutique de la politique américaine et ses dérives ploutocratiques.
https://www.arte.tv/fr/videos/091091-000-A/la-democratie-du-dollar/
Écrit par : Allusion | 30/10/2020
Les élections présidentielles américaines en passe de devenir l’événement récoltant le plus de paris de l’histoire
Qui dit paris, dit bien sûr le Royaume-Uni, pays des parieurs par excellence. Pas de match de Premier League ici, mais bien les élections présidentielles américaines du 3 novembre prochain. Pas moins de 220 millions de livres sterling ont déjà été misés rien que sur la plateforme Betfair.
Si les Américains ont le droit de parier sur des événements sportifs, il leur est formellement interdit de parier sur des élections. C’est également vrai pour les Belges et les Français, mais ce n’est pas le cas des parieurs britanniques.
La somme mise en jeu en vue des élections présidentielles qui doivent départager Donald Trump de Joe Biden a déjà dépassé le montant parié lors de l’affrontement entre Trump et Clinton. En 2015, 199 millions de livres sterling avaient été mis sur la table. Ce mercredi, le porte-parole de Betfair, la plus grande société de pari au monde basée à Londres, faisait état de 220 millions de livres sterling, soit 284 millions de dollars. Ce montant dépasse également de référendum sur le Brexit qui a vu 113 millions de livres sterling pariés sur un ‘oui’ ou un ‘non’. Selon la société de paris, le montant de l’élection US devrait atteindre les 400 millions de livres sterling. Soit 450 millions d’euros.
Le montant parié sur Betfair pourrait être supérieur aux quatre plus grands événements sportifs combinés: le match de boxe Floyd Mayweather Jr. contre Conor McGregor 2017, la Coupe du monde 2018, la course de chevaux du Grand National 2019, et le Super Bowl 2020.
‘Quelles sont les cotes ?
Joe Biden est donné largement favori. Vous récoltez 2,88 fois votre mise en misant sur une victoire de Trump. Seulement 1,53 fois s’il s’agit de Biden. Autrement dit, les bookmakers donnent 35% de chances à Trump de gagner, contre 65% de chances à Biden.
C’est peu pour Trump, mais mieux que les prévisions de FiveThirtyEight, le site référence des sondages aux Etats-Unis. Il donne Biden gagnant à 89%.
Ce chiffre ne décourage par les parieurs qui misent deux fois plus sur Trump que sur Biden.
Le pari porte sur le prochain président des Etats-Unis, pas sur celui qui remportera le vote populaire.
https://fr.businessam.be/les-elections-presidentielles-americaines-en-passe-de-devenir-levenement-recoltant-le-plus-de-paris-de-lhistoire/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_voici_les_nouvelles_mesures_en_vigueur_nouvelle_taxe_sur_les_valeurs_mobilieres_le_meilleur_aeroport_cargo_du_monde_est_belge&utm_term=2020-10-30
Écrit par : Allusion | 30/10/2020
En quelques épisodes, les idées des Américains en Belgique
https://www.rtbf.be/auvio/emissions/detail_les-americains-en-belgique?id=18019
Écrit par : Allusion | 31/10/2020
Trump ou Biden? Les journaux américains ont fait leur choix (revue de presse)
Les éditorialistes ont appelé une dernière fois les Américains à se rendre au bureau de vote ce mardi, sans laisser de doute sur le candidat qui a leur soutien.
Le Washington Post s’est montré encore plus clair sur sa position, appelant à voter pour « battre les mensonges de Trump ». Le quotidien américain attaque le président sans concession. « Il met fin à sa campagne de réélection de la même manière qu’il a mené une présidence peu honorable : avec des mensonges et un mépris pour l’État de droit. Avant l’élection de mardi, Trump n’a proposé aucun programme ou plan pour un second mandat. Il a au contraire prétendu à tort que le pays « prenait un virage » contre le coronavirus, a doublé les fictions sur la fraude électorale, s’est rallié au vigilantisme de certains de ses partisans et a clairement indiqué que ses espoirs de réélection ne reposent pas sur la persuasion du plus grand nombre possible d’Américains à voter pour lui mais sur l’annulation du plus grand nombre possible de votes pour son adversaire ». Même si le Post redoute que Trump ne revendique la victoire trop tôt, il se montre confiant. « Nous tenons entre nos mains le pouvoir de vaincre cette stratégie de privation de droits, de mensonges et d’anarchie. Nous devons voter ; et puis, à la fermeture des bureaux de vote, nous devons être patients car chaque vote est compté. C’est ainsi que fonctionne la démocratie. », conclut-il.
L’Amérique selon Donald Trump
À contre-courant, le New York Post est l’un des rares médias majeurs à apporter son soutien à Donald Trump. Ce n’est pas une surprise puisque le journal ne soutient que des candidats républicains. Des un éditorial du 26 octobre, le quotidien expliquait son choix pour des raisons économiques. « Nous pouvons revenir à la création importante d’emplois, à la hausse des salaires et à la prospérité générale que nous avions avant la pandémie. Nous pouvons jouir de la liberté et des possibilités économiques, et résister à la censure. Nous pouvons mettre l’annus horribilis 2020 derrière nous et rendre à l’Amérique sa grandeur, à nouveau, si nous faisons le bon choix le 3 novembre ». Pas question de voir Joe Biden élu. « Une administration Joe Biden serait redevable à une gauche socialiste qui voit une opportunité de transformer la nation selon sa vision, une plus dépendante de la dette publique ».
Malgré une nette avance dans les sondages pour Joe Biden, le Boston Globe ne veut pas se réjouir trop vite. « Espérez le meilleur, mais préparez-vous au pire », titre la journal, qui craint des « perturbations » et des « intimidations » au bureau de vote, aussi bien qu’une déclaration de victoire prématurée. Le Star Tribune préfère ne pas se prononcer en faveur d’un candidat mais appelle néanmoins les électeurs à se rendre aux urnes, malgré l’épidémie de coronavirus. « L'attente des résultats risque d'être longue, et les contestations judiciaires pourraient encore la prolonger. La démocratie est souvent désordonnée. Attendre le dépouillement des votes peut être atroce, mais ce sera plus facile si vous savez que le vôtre est parmi eux ».
USA Today a imaginé un monde où un président démocrate aurait vécu autant de polémiques et raconté autant de mensonges que Trump. « Pratiquement tous les autres candidats qui auraient fait ces choses auraient été chassés de la ville à l’heure actuelle. Mais pas Trump. Ses fidèles partisans, les complices républicains et les médias lèche-bottes l’ont soutenu dans ces transgressions. Ses taux d’approbation, bien que n’ayant jamais dépassé 50 %, sont restés obstinément dans les 40 ». Et de tenter de trouver une explication à un tel engouement. « Peut-être est-ce parce que Trump a développé un culte de la personnalité, a présidé dans un climat économique sain (jusqu’au coronavirus), a tenu ses promesses de nommer des juges conservateurs, a évité de nouveaux engagements à l’étranger et a donné une voix aux personnes craignant une Amérique en mutation. Peut-être que sa conduite contraire aux normes était-elle si incessante que les Américains en sont devenus insensibles ». Mais le média croit au changement. « Ou peut-être qu’un nombre suffisant d’électeurs ont finalement atteint leur limite et sont prêts à faire tomber le rideau sur le Trump show. Nous le saurons bien assez tôt ».
Présidentielle aux États-Unis: que se passe-t-il en cas de contestation des résultats?
Un éditorial qui fait écho à celui du Houston Chronicle, qui a décidé de mettre en avant les voix des républicains critiques envers Trump. « La liste de ceux qui ont perdu confiance en Trump après avoir travaillé en étroite collaboration avec lui comprend des membres de son cabinet, qui ont été choisis par Trump pour mener à bien sa politique. Leurs critiques ont un poids particulier, car Trump a depuis lors entassé son administration avec des lèche-bottes et a coopté le Parti républicain dans un culte de la personnalité ». Rex Tillerson, Gary Cohn, Olivia Troye… : aucun n’est oublié et leurs plaintes sont rappelées dans l’espoir que « les électeurs écoutent ». « Ce sont des hommes et des femmes qui pensent qu’il ne mérite pas quatre ans de plus. »
Le Chicago Tribune ne cache pas son impatience : « Si l’élection de mardi vous rend nerveux, si vous faites les cent pas dans votre salon ou si vous faites des réserves de papier toilette – c’est la thérapie de 2020 –, vous n’êtes pas seul. (…) Mardi est un grand jour ». Mais le quotidien rappelle que l’élection présidentielle n’est pas le seul enjeu de ce scrutin. L’amendement constitutionnel, les juges, la Chambre de représentants ou encore le Sénat : le Tribune espère que les Américains « feront un bilan minutieux des autres courses au scrutin qui ont un impact sur les questions de qualité de vie au quotidien »
https://www.lesoir.be/335600/article/2020-11-03/trump-ou-biden-les-journaux-americains-ont-fait-leur-choix-revue-de-presse
Les unes
The Boston Globe: "A day of decision and anxiety"
The New York times: "Anxiety mounts with race at a bitter end".
The Washington post: "After last blitz, bracing for long battle"
Financial Times: "Democrats defiant over Trump threats to challenge postal votes"
The Seatle times: "A guide to election night: Patience is key"
Houston Chronical: "Drive-thru votes allowed"
Los Angeles Times: "After 4 years of upheaval voters weigth in"
Chicago Tribune: "Final charge"
The Dallas Morning news: Trump, Biden fight for Texas"
Miami Herald "In dash to the finish"
New York post: Fired up & Burned out"
USA Today: "Now it's up to you, America"
https://www.lesoir.be/335732/article/2020-11-03/une-journee-de-decision-et-dangoisse-les-unes-de-la-presse-avant-le-vote-des
Écrit par : Allusion | 03/11/2020
09:00 en Europe
Joe Biden arrive, sans surprise, en tête dans plusieurs Etats du Nord-Est des États-Unis, lui permettant pour l’heure de devancer son concurrent républicain, Donald Trump avec 223 grands électeurs contre 213, selon le décompte du New York Times.
Les résultats
Le candidat démocrate Joe Biden est donné vainqueur dans l’État de New York, représentant 29 grands électeurs et le Colorado (9 grands électeurs). Il arrive également en tête dans l’État du Nouveau Mexique (5), dans l’État de Virginie (13), dans l’Illinois (20 grands électeurs), le Maryland (10), le New Jersey (14), le Connecticut (7), le Massachusetts (11), le Delaware (3), Rhode Island (4), le New Hampshire (4), la Californie (55), l’Oregon (7), l’État de Washington (12), Hawaï (4) et le district de Columbia (Washington, 3) après avoir déjà été victorieux au Vermont (3). Parmi les Etats-clés, Biden remporte le Minnesota (10). Il remporte le 5e grand électeur du Nebraska, l’un des deux états avec le Maine qui inclut une dose de suffrage proportionnel.
Le président sortant républicain Donald Trump est, quant à lui, donné vainqueur dans les États du Wyoming (3), du Dakota du Nord et du Sud (3 chacun), du Nebraska (4 sur les 5), de Louisiane (8), de Virginie occidentale (5), d’Oklahoma (7), du Tennessee (11), Mississippi (6), d’Alabama (9), de Caroline du Sud (9), d’Indiana (11), de l’Utah (6), du Missouri (10), du Nebraska (2), de l’Idaho (4) et d’Arkansas (6) en plus du Kentucky (8). Parmi les Etats-clés, Trump a conservé l’Ohio (18), la Floride (29), le Texas (38) et l’Iowa (6).
Écrit par : Allusion | 04/11/2020
Trump sort l’artillerie lourde: ce sera la victoire ou la Cour Suprême
04h54 – Il n’est pas question de ‘vague bleue’05 h 30 – Fox News voit Biden remporter l’Arizona
Ce serait le premier Etat à basculer. En 2016, il était dans le camp républicain. Mais attention, Fox News est actuellement la seule chaîne d’information à prédire cela.
06h00 – Selon AP, Trump remporte l’Iowa, le Montana et l’Ohio
06h40 – Trump gagne la Floride
06h43 – Joe Biden demande de la patience, il faut attendre le vote par correspondance
‘Nous sommes en bonne voie pour gagner les élections. Mais il faudra attendre le vote par correspondance pour connaitre les résultats définitifs dans les jours qui viennent’, a déclaré Joe Biden. Il est le premier candidat à s’exprimer. Positif, le démocrate tente de faire redescendre la pression. Les résultats de Trump sont meilleurs que prévu, mais beaucoup pensent que les votes par correspondance – qui mettent plus de temps à être comptabilisés – sont défavorables au républicain.
06h50 – Trump met déjà en doute les votes par correspondance
Trump a réagi dans la foulée sur Twitter : ‘Ils essayent de nous voler les élections’. Comme prévu, Trump voit les votes par correspondance d’un très mauvais œil. Le jeu d’intox a commencé. Le président sortant va s’exprimer à son tour.
07h00 – On fait le point
Donald Trump remporte le Wyoming (3), les Dakota du Nord et du Sud (3 chacun), le Nebraska, la Louisiane (8), la Virginie-Occidentale (5), l’Oklahoma (7), le Tennessee (11), le Mississippi (6), l’Alabama (9), la Caroline du Sud (9), l’Indiana (11), l’Utah (6), le Missouri (10), le Nebraska (2), l’Idaho (4) et l’Arkansas (6) et le Kentucky (8). Parmi les Swing states, Trump a conservé l’Ohio (18), la Floride (29) et l’Iowa (6). Le président sortant comptabilise 213 grands électeurs.
Joe Biden remporte l’État de New York (29), le Colorado (9), le Nouveau-Mexique (5), l’État de Virginie (13), l’Illinois (20), le Maryland (10), le New Jersey (14), le Connecticut (7), le Massachusetts (11), le Delaware (3), Rhode Island (4), le New Hampshire (4), la Californie (55), l’Oregon (7), Washington (12), Hawaï (4) et le District de Columbia (Washington, 3) en plus du Vermont (3). Parmi les Swing States, Biden remporte le Minnesota (10) et l’Arizona (11). Le candidat démocrate compte 238 grands électeurs.
07h12 – Trump remporte le Texas (38 grands électeurs)
08h00 – Les élections se joueront dans trois Etats: la Pennsylvanie, le Michigan et le Wisconsin.
Biden est favoris dans ces 3 Etats. Mais on connait l’imprévisibilité des électeurs de Trump.
Il faudra se montrer patient. Car les votes par correspondance doivent encore y être comptabilisés. La Pennsylvanie a même 3 jours pour les compter, prévoit la loi de cet État du Midwest.
08h30 – Donald Trump revendique la victoire
Dans son premier speech, Donald Trump n’a pas déçu. Il parle de ‘fraude’ et appelle à arrêter le comptage des votes. Le président sortant a annoncé sa future victoire. La bataille juridique aura lieu en cas de défaite, c’est une certitude. Trump saisira la Cour Suprême.
09h50 – Biden remporte pour le moment le vote populaire
Sur plus de 150 millions de votes dépouillés, Biden gagne à ce stade le vote populaire avec 67 millions de votes. Contre 65,3 millions pour Trump.
09h00 – Voici la carte des résultats connus
08h50 – L’Arizona pour Biden
L’Arizona bascule dans le camp démocrate. Ce n’est arrivé qu’une seule fois dans le passé avec Bill Clinton. Biden pourrait potentiellement se passer de la Pennsylvanie avec ces 11 grands électeurs en plus.
Même Fox News, média conservateur, parle d’un discours ‘inflammable’.
Les élections se joueront dans les États de Pennsylvanie, du Michigan et du Wisconsin.
Écrit par : Allusion | 04/11/2020
La Pennsylvanie et ses 20 grands électeurs semblent pour l’instant se diriger vers Donald Trump, avec 74% des bulletins de vote dépouillés. Il reste encore 1,5 million de votes envoyés par la poste à éplucher. Selon CNN, pour l’emporter, Joe Biden devrait remporter environ les trois quarts de ces suffrages, ce qui semble difficile mais pas impossible.
Dans le Michigan, Donald Trump est en tête avec 49,4% des voix contre 48,9% pour Joe Biden, après dépouillement de 86% des bulletins, selon Edison Research.
Dans le Wisconsin (10 grand électeurs), après dépouillement de 97% des bulletins, Joe Biden est repassé devant Donald Trump avec 49,5% des voix contre 48,8%, toujours selon Edison Research.
Les résultats semblent plus certains en Géorgie (16 grands électeurs) et la Caroline du Nord (15), où selon le New York Times, plus de 90% des bulletins ont été dépouillés. Donald Trump semble en avance dans les deux États mais CNN met en avant qu’en Géorgie, les plus grandes circonscriptions ont opté pour Joe Biden et c’est dans celles-ci que le dépouillement est le moins avancé.
Joe Biden mène la danse de peu au Nevada (six grands électeurs) et un peu moins de 15% des bulletins n’ont pas encore été épluché. Les opérations de dépouillement y sont suspendue jusqu'à jeudi neuf heures, heure locale.
Reste l’Alaska, où seul un tiers des bulletins a été dépouillé. Avec ses trois grands électeurs, L’État n’est généralement pas considéré comme décisif.
https://www.rtbf.be/info/
https://www.rtbf.be/info/dossier/election-presidentielle-americaine-2020/detail_presidentielle-americaine-2020-quels-sont-les-etats-cruciaux-encore-en-jeu?id=10624801
Écrit par : Allusion | 04/11/2020
L’Etat américain de Géorgie a annoncé vendredi qu’il allait procéder à un recomptage des votes de l’élection présidentielle, estimant que la course était « trop serrée ». L’équipe de Trump a engagé une procédure à cette fin dans plusieurs Etats-clés, dont la Pennsvlvanie.
Comment ça fonctionne exactement ? Les comtés doivent certifier leurs élections au plus tard pour le 13 novembre. L’Etat procédera alors à ce qu’on appelle « un audit de limitation des risques ». L’Etat doit certifier les résultats au plus tard le 20 novembre.
La Géorgie
Un recomptage automatique n’est pas prévu en Géorgie : il faut donc que celui qui arrive en deuxième position demande un recomptage dans les deux jours qui suivent la certification des résultats mais il ne peut le faire qu’après certification par l’Etat, et seulement si la différence entre les deux candidats est inférieure à 0,5 %.
La Pennsylvanie
En Pennsylvanie, la situation est différente. Le recomptage est effectué automatiquement si les deux candidats sont séparés par moins de 0,5 %. Tout dépendra donc du résultat final dans cet Etat. Une demande peut être introduite mais elle doit l’être avant le 12 novembre. L’Etat doit avoir procédé au recomptage pour le 24 novembre.
L’Arizona
En Arizona, la loi de l'État exige un recomptage lorsque la marge entre les deux premiers candidats est égale ou inférieure à un dixième de 1% du nombre total de votes exprimés. Vu le nombre de votes qui séparent Joe Biden et Donald Trump, un recomptage des voix est peu probable.
Le Nevada
Au Nevada, le perdant de l'élection peut demander un recomptage dans les trois jours ouvrables suivant la fin du dépouillement des votes, quelle que soit la marge entre les deux candidats. Cependant le candidat doit verser une caution pour couvrir le coût estimé du recomptage. Si le candidat qui demande le recomptage finit par gagner la course après un recomptage, cette caution lui sera restituée. Si sa défaite est confirmée, il doit alors payer la note.
Wisconsin
Selon la législation de l'État, un candidat peut demander un recomptage si la marge est inférieure à 1 %. La demande doit être faite au plus tard à 17 heures le premier jour ouvrable après que l'État ait reçu les résultats définitifs des comtés.
Écrit par : Allusion | 07/11/2020
Dans le premier volume de ses mémoires paru mardi, l’ancien président américain Barack Obama revient notamment sur ses rencontres avec plusieurs grands dirigeants de ce monde durant son double mandat. Ce que Barack Obama a vraiment pensé de...
Morceaux choisis.
Vladimir Poutine
Dans son ouvrage, Barack Obama écrit que le président russe, Vladimir Poutine, lui faisait penser aux barons politiques qu’il avait pu rencontrer au début de sa carrière à Chicago, ‘mais avec des armes nucléaires et un droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU’.
‘Poutine me rappelait en fait le genre d’hommes qui avaient autrefois dirigé (…) le Tammany Hall (une organisation politique américaine devenue le symbole de la corruption électorale, NDLR) – des personnages durs, intelligents, non sentimentaux (…) et qui considéraient le favoritisme, la corruption, les extorsions, la fraude et la violence occasionnelle comme des outils légitimes du métier.’
Recep Tayyip Erdogan
Obama dit du dirigeant truc qu’il était ‘cordial et généralement réceptif à mes demandes’.
Mais il ajoute: ‘J’ai eu la forte impression que son engagement en faveur de la démocratie et de l’État de droit ne durerait que tant qu’il conserverait son propre pouvoir.’
Nicolas Sarkozy
‘Les conversations avec Sarkozy étaient tour à tour amusantes et exaspérantes. Ses mains en perpétuel mouvement, sa poitrine sortie comme celle d’un coq bantam, son traducteur personnel… toujours à ses côtés pour refléter frénétiquement chacun de ses gestes et chacune de ses intonations alors que la conversation passait de la flatterie à la fanfaronnade à une véritable perspicacité, sans jamais s’éloigner de son intérêt premier, à peine déguisé, qui était d’être au centre de l’action et de s’attribuer le mérite de tout ce qui pouvait en valoir la peine.’
Angela Merkel
Obama fait l'éloge de la chancelière allemande, qu’il décrit comme ‘stable, honnête, intellectuellement rigoureuse et instinctivement gentille’.
Barack Obama revient notamment sur le fait qu’Angela Merkel s’était montrée sceptique à son égard, à cause de sa haute rhétorique et de ses talents d’orateur. ‘Je ne me suis pas offensé, estimant que dans le chef d’un dirigeant allemand, une aversion pour une possible démagogie était probablement une chose saine’.
Václav Klaus
Barack Obama écrit notamment qu’il redoutait que le dirigeant eurosceptique ne marque le début d’une montée du populisme de droite en Europe.
‘La vague d’espoir de démocratisation, de libéralisation et d’intégration qui avait déferlé sur le monde après la fin de la guerre froide commençait à s’estomper’.
https://www.msn.com/fr-be/divertissement/other/poutine-erdogan-merkel-sarkozy-ce-que-barack-obama-a-vraiment-pens%C3%A9-d-eux/ar-BB1bcmsu?ocid=msedgntp
Écrit par : Allusion | 20/11/2020
"Je vous reverrai dans quatre ans": lors d'une réception à la Maison-Blanche, Trump confirme son intention de se représenter en 2024
Lors d'une réception à la Maison-Blanche mardi soir, Donald Trump a affirmé à ses convives que s'il ne remportait pas l'élection présidentielle 2020 (dont il n'admet toujours pas les résultats), il se représenterait en 2024.
"Je vous reverrai dans quatre ans": lors d'une réception à la Maison-Blanche, Trump confirme son intention de se représenter en 2024© DPA
Mardi soir, Donald Trump a organisé une réception de Noël à la Maison-Blanche, décorée depuis quelques jours de dizaines de sapins, guirlandes et autres décorations festives. Cette petite fête a été l'occasion pour le président sortant de revenir sur l'élection présidentielle du 3 novembre dernier. Il n'en a toujours pas digéré les résultats, qui ont donné Joe Biden vainqueur, et a une nouvelle fois, devant son panel d'invités, dénoncer une fraude électorale (qui a pourtant été démentie par le ministre américain de la Justice Bill Barr ).
"Nous avons gagné une élection. Mais ils (ses adversaires, ndlr) n'aiment pas ça", a donc déclaré Donald Trump à son public, "J'appelle ça une élection truquée, et je le ferai toujours". Et il a ensuite ajouté que s'il ne réussissait pas "à faire quatre ans de plus" maintenant, il se représenterait en 2024: "Je vous reverrai dans quatre ans". Ses propos ont été enregistrés par une invitée à la réception, Pam Pollard, et repris par Associated Press.
Pam Pollard, qui est membre du Comité national républicain de l'Oklahoma, a en effet filmé presque toute sa soirée à la Maison-Blanche, de son arrivée dans la demeure présidentielle à son passage à table. Des dizaines d'autres convives ont assisté à la réception de Donald et Melania Trump, la plupart ne portant pas (ou pas bien) de masque. Ce n'est pas la première fête que le président sortant et sa femme organisent à la Maison-Blanche, rappelle AP, alors que les États-Unis connaissent une flambée des cas de Covid-19. De nombreux proches (famille, assistants, personnel, etc) de Donald Trump, ont d'ailleurs été positifs au coronavirus ces derniers mois, et lui-même a dû être hospitalisé après avoir été contaminé.
https://www.lalibre.be/international/amerique/elections-us/je-vous-reverrai-dans-quatre-ans-lors-d-une-reception-a-la-maison-blanche-donald-trump-reaffirme-vouloir-se-representer-en-2024-5fc7a4a09978e255b0c0656a
Écrit par : Allusion | 02/12/2020
La messe est dite ? Les 50 États américains certifient leurs résultats
Les 50 États et le District de Columbia ont à présent certifié leurs résultats présidentiels. La réunion du Collège électoral devrait se tenir ce lundi 14 décembre.
Alors que le 26 novembre, Donald Trump avait promis de quitter la Maison-Blanche si la victoire de Joe Biden était confirmée, voilà que tous les États viennent de certifier leurs résultats. Joe Biden a officiellement remporté l’élection présidentielle avec 306 grands électeurs, contre 232 pour Donald Trump.
La Virginie-Occidentale est le dernier État à avoir certifié ses résultats ce mercredi, laissant ainsi place à la prochaine étape importante du processus: la réunion des grands électeurs lors du fameux Collège électoral.
La loi oblige en effet ces derniers à se réunir le lundi qui suit le deuxième mercredi du mois de décembre, qui tombera donc le 14 décembre cette année. Les votes des électeurs seront ensuite comptés lors d’une session conjointe du Congrès, qui se tiendra le 6 janvier.
Le président élu, Joe Biden, comptabilise à présent une avance de 7 millions de votes sur Donald Trump. Selon un arrêté rendu par la Cour suprême cet été, les États sont autorisés à pénaliser les grands électeurs qui rompent leur promesse de voter pour le gagnant du vote populaire de l’État.
Ces certifications démystifient officiellement les conspirations de faux résultats électoraux. Et il s’agit aussi d’une date fatidique pour Trump, qui avait promis de quitter la Maison-Blanche si les résultats des votes étaient confirmés.
En outre, le président sortant a perdu 55 de ses recours en justice. Trump et son équipe font une ultime tentative devant la Cour suprême via le Texas, avec l’appui des 17 Etats qui ont voté pour lui. Mais selon les experts, cette plainte a très peu de chances d’aboutir.
https://fr.businessam.be/les-50-etats-americains-certifient-leurs-resultats-les-grands-electeurs-se-reuniront-lundi-pour-voter/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_cher_elio_la_reponse_cinglante_de_de_wever_a_di_rupo_la_messe_est_dite_les_50_etats_americains_certifient_leurs_resultats_controles_covid_la_police_va_deployer_des_drones_equipes_de_cameras_thermiques&utm_term=2020-12-10
Écrit par : Allusion | 10/12/2020
Le couple Obama prépare une série comique sur le ‘chaos’ semé par Donald Trump à son arrivée à la Maison-Blanche
Barack et Michelle Obama s’apprêtent à produire une série inspirée d’un livre anti-Trump de Michael Lewis, qui examine la transition entre la présidence de Barack Obama et celle de Donald Trump en 2016.
Voilà une série qui risque de faire parler d’elle, mais qui pèse aussi très lourd: Barack et Michelle Obama ont signé un accord de plusieurs millions de dollars avec Netflix pour produire cette série baptisée The G world, dont le tournage devrait commencer début 2021. C’est en tout cas ce qu’on pouvait lire sur le site Deadline, qui a dévoilé l’information.
Dérivée du livre anti-Trump de Michael Lewis, The Fifth Risk, et dont la société de Barack et Michelle Obama ont acheté les droits en 2018, la série devrait prendre une forme hybride, à mi-chemin entre les sketches et le documentaire.
La nouvelle a été confirmée sur Twitter par le comédien Adam Conover, qui chapeautera la production : ‘Très heureux de pouvoir enfin partager cette nouvelle: je travaille sur une série comique pour Netflix, qui met en scène le gouvernement fédéral. Elle s’appelle The G Word, et j’ai hâte de la partager avec vous’, a-t-il déclaré.
‘Succès en séries’
C’est le troisième ouvrage de Michel Lewis qui est adapté à l’écran. Les deux précédents, Moneyball, paru en 2003 et The Big Short, publié en 2010, avaient également été salués par la critique.
Rédigé en 2018, The Fifth Risk se penche sur la transition et les nominations politiques de la présidence Donald Trump, plus particulièrement sur le ministère de l’Énergie, le ministère de l’Agriculture et le ministère du Commerce.
Poutine, Erdogan, Merkel, Sarkozy… Ce que Barack Obama a vraiment pensé d’eux
Oscar du meilleur documentaire
Les Obama n’en sont pas non plus à leur coup d’essai. Le couple et leur société Higher Ground Productions, avaient déjà signé un accord de plusieurs millions de dollars avec Netflix en 2018. Une de leurs productions, American Factory, avait d’ailleurs remporté l’Oscar du meilleur documentaire. L’autobiographie de Michele Obama, Becoming, a elle aussi été adaptée à l’écran et est disponible sur Netflix.
Une annonce qui survient alors que le premier tome des mémoires d’Obama, a Promised Land, est disponible depuis la semaine dernière dans 23 pays. Le premier tirage du troisième livre de Barack Obama se chiffre à 3 millions d’exemplaires. Un tirage assez inhabituel: l’éditeur (Crown Publishing Group) a d’ailleurs été contraint de faire imprimer une partie des ouvrages en Allemagne.
Et si, pour l’heure, les réactions des lecteurs se font attendre, l’ouvrage apparaît déjà numéro 1 dans la liste des best-sellers sur Amazon, ce qui laisse présager un certain succès au premier volet de sa biographie.
https://fr.businessam.be/le-couple-obama-prepare-une-serie-comique-sur-le-chaos-seme-par-donald-trump-a-son-arrivee-a-la-maison-blanche/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_voici_les_premiers_noms_pressentis_pour_entrer_dans_le_gouvernement_biden_le_vaccin_contre_le_covid_19_bientot_obligatoire_pour_prendre_lavion_qui_sont_les_grands_gagnants_et_perdants_de_la_course_au_vaccin&utm_term=2020-12-26
Écrit par : Allusion | 26/12/2020
Washington explose: les pro-Trump envahissent le Capitole dans un chaos ‘historique’
Ils l’avaient annoncé, ils l’ont fait. Alors que le Congrès devait voter ce mercredi la certification de l’élection de Joe Biden, des manifestants pro-Trump sont parvenus à pénétrer dans le Capitole. La session a été suspendue. Le calme est revenu après plusieurs heures, laissant un bilan de 4 morts derrière lui.
Après avoir défilé dans les rues de Washington D.C et écouté le discours de leur président, les manifestants se sont dirigés vers le Capitole. La police a tenté vaille que vaille de les contenir mais certains ont réussi à pénétrer dans le dôme du pouvoir, qui rassemble la Chambre des représentants et le Sénat. Le personnel a été évacué, la certification du résultat de l’élection présidentielle a été suspendue. Les membres du Sénat et de la Chambre des représentants ont été déplacés dans un lieu sécurisé – qui est resté secret – indique CNN.
Les manifestants avaient l’intention d’occuper le Capitole toute la nuit. Le but étant de causer le plus de tort à la procédure menant à l’investiture de Joe Biden. Ils ont finalement été finalement dégagés par la Garde nationale. La Sénat a pu reprendre sa séance pour valider la victoire du démocrate Joe Biden.
4 morts
Plusieurs élus ont indiqué que des policiers avaient été contraints de dégainer leurs armes face à la violence des manifestants. Durant ces incidents, une femme a été gravement blessée par balle à l’intérieur du Capitole. Elle est finalement décédée. Les circonstances de cette fusillade restent encore floues. D’après les différents médias américains, 4 morts sont à déplorer des suites des affrontements et des urgences médicales. Il y a eu aussi plusieurs blessés.
Un couvre-feu a été prononcé dans la capitale à partir de 18h (minuit, heure belge). Les travailleurs essentiels ainsi que les journalistes en étaient exemptés, a précisé la maire de Washington D.C, Muriel Bowser. 52 émeutiers ont été arrêtés et 6 armes lourdes saisies, ainsi que 2 bombes artisanales.
Qu’est-ce qui a mis le feu aux poudres ?
Dans son discours, Donald Trump s’en est pris aux ténors républicains, qui ont annoncé qu’ils ne s’opposeraient pas à la certification de l’élection de Biden. Il a notamment ciblé Mike Pence, qui a été évacué. Le vice-président a lâché Trump. Il a d’ailleurs condamné les émeutes, parlant de ‘jour sombre dans l’histoire du Capitole’. Il s’est réjoui ensuite que ‘les représentants élus du peuple des États-Unis soient à nouveau réunis, ce même jour, pour défendre la Constitution.’
Adam Kinzinger, représentant républicain, a dénoncé une ‘tentative de coup d’Etat’. ‘Quand vous ne dites pas la vérité aux gens, vous finissez par leur faire croire aux conspirations et aux fausses preuves, et vous obtenez des violences au Capitole comme celles d’aujourd’hui. C’est absolument, totalement méprisable, et chaque leader républicain doit le dénoncer avec force et être tenu pour responsable’, a déclaré Kinzinger à CNN.
Un peu plus tôt dans la journée, l’avocat de Donald Trump, Rudy Giuliani, lançait un appel aux partisans du président sortant pour ‘mener le procès par le combat’.
À la suite de ces graves incidents, Trump a fini par lancer un appel au calme à ses partisans, via Twitter. D’abord via des messages, ensuite via une vidéo. S’il demande à ses supporters de ‘rentrer chez eux’, il rappelle une nouvelle fois qu’il considère que l’élection a été ‘volée’. Son tweet a ensuite mystérieusement disparu.
De son côté, Biden s’est présenté à la télévision nationale afin de défendre la Constitution et de mettre un terme au siège du Capitole: ‘C’est inédit dans l’histoire. Ce que nous avons vu, c’est un petit nombre d’extrémistes qui ne respectent pas l’État de droit. Ce que nous avons vu, ce n’est pas de la dissension, c’est le désordre, c’est le chaos, quasi une sédition. Cela doit cesser.’
https://fr.businessam.be/washington-explose-des-manifestants-pro-trump-penetrent-dans-le-congres-la-certification-de-lelection-de-biden-suspendue/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_matin_bilan_dune_journee_chaotique_a_washington_dc_utilisateurs_de_whatsapp_gros_changement_en_perspective_ces_22_pays_qui_ont_connu_la_croissance_en_2020&utm_term=2021-01-07
Écrit par : Allusion | 07/01/2021
Celui qui s’étonne de ce qui s’est passé au Capitole n’a pas prêté attention aux dernières années
Ce que nous avons vu hier était une tentative désespérée de renversement du pouvoir démocratique aux États-Unis. C’est aussi le point culminant d’un choc entre un univers de conspirations et celui de la réalité acceptée. Joe Biden a déclaré que les émeutiers n’étaient pas à l’image des citoyens américains… C’est en partie vrai, mais c’est aussi en partie faux. Ils sont ce que les Américains sont devenus.
Ce sont des situations auxquelles on peut s’attendre (et que l’on rencontre de temps en temps) dans les dictatures africaines ou dans des anciens États soviétiques. Mais ceux qui s’étonnent que de tels faits se produisent aux États-Unis n’ont pas beaucoup prêté attention aux dernières années écoulées. Pour ceux qui ont toujours suivi de très près les mouvements pro-Trump et d’extrême droite, c’était même inévitable.
En début de semaine, Marc-André Argentino, un chercheur qui étudie le mouvement QAnon de très près, avait évoqué les risques liés à un trop grand optimisme de la montée imminente au pouvoir de Joe Biden. Ces dernières semaines ont été perçues par de nombreux Américains comme la confluence d’événements controversés (la crise sanitaire, le déploiement du vaccin, l’élection de Joe Biden). ‘Un énorme sentiment de frustration pèse dans certains milieux’, avait déclaré M. Argentino.
‘Donald Trump a intérêt à agir dès demain, dans le cas contraire ce sera un traître’
Les membres des groupes Facebook comme Newsmax et One America News, ont réalisé qu’il n’y avait pas vraiment de solution pour que Trump conserve son poste comme par magie. Des forums tels que The_Donald révélaient aussi que les partisans les plus acharnés étaient (et sont toujours) furieux de la tournure des évènements.
Ils sont non seulement furieux contre les républicains du Congrès, qui ont refusé de remettre en question les résultats des élections, mais aussi contre Donald Trump himself. ‘Donald Trump ferait mieux d’agir dès demain, dans le cas contraire ce sera un traître’, avait écrit un partisan de Trump mardi, ajoutant que Trump ferait mieux de présenter des ‘preuves réelles de fraudes’ dans son discours annoncé le lendemain.
Trump n’a pas fourni ces informations. Tout simplement parce qu’elles n’existent pas. La dissonance avec laquelle les partisans de Trump et les croyants de QAnon raisonnent est effrayante. Dans une vidéo qui circule et qui a été enregistrée à Washington, un groupe de partisans de Trump confronte le sénateur républicain Todd Young, de l’Indiana, en lui demandant pourquoi il a refusé de s’opposer aux résultats de l’élection.
Todd Young, visiblement irrité, a fait valoir qu’il devait faire respecter la loi. ‘Je jure devant Dieu… Cette phrase est connue chez nous quand nous prêtons serment, mais est-ce que nous prenons toujours cela au sérieux?’ a-t-il répondu interloqué. Les partisans de Trump n’ont pas été émus par cette réponse: ‘Ces lois ne s’appliquent pas à nous, mais aux démocrates’, a rétorqué l’un des partisans.
Ce n’est là qu’un exemple des effets à long terme d’un flux ininterrompu de propagande, de théories complotistes et de mensonges. Mais ils sont si nombreux. La semaine dernière, un groupe de pas moins de 13 sénateurs républicains et de plus de 100 membres de la Chambre des républicains a déclaré qu’il refuserait d’accepter la victoire du président élu Joe Biden. Sur une bande-son de plus d’une heure, on pouvait écouter Trump exposer des théories fumeuses sur la fraude électorale pour faire pression sur les représentants de l’État en Géorgie, afin qu’ils annulent les résultats.
Toutes ces actions sont le résultat de plus de cinq ans de conspirations, de trolls, d’intimidations violentes et de théories du complot qui sont passés des bas-fonds de l’internet à la Maison-Blanche, et vice-versa. Et il semblerait que nous commencions seulement à en saisir l’impact. La force des images. Depuis des années, des escrocs professionnels, de vrais croyants et des opportunistes politiques, conspirent pour créer des réalités alternatives, à la fois complexes et dangereuses. Nous assistons maintenant à la récolte de ce qu’ils ont semé. Et cela risque d’empirer. Celui qui croit que la défaite de Trump va stopper ce mouvement se trompe.
Il n’y a pas de solution facile à la crise actuelle, en partie parce qu’il n’y a pas un, mais plusieurs coupables. Les années Trump y ont certainement joué un rôle significatif. Mais les réseaux ont encouragé cette évolution. Et si une partie de la presse grand public s’est battue sous la présidence de Trump pour lutter contre la désinformation et contenir les conspirations les plus folles, une autre partie les a embrassés.
Mais ce qui est peut-être le plus effrayant, c’est que la réalité à laquelle s’accrochent de nombreux adeptes de Trump, de la théorie QAnon, et des conspirations anti-vaccins, n’existe pas : ces millions de vrais croyants seront tôt ou tard confrontés à cette réalité. Et c’est à ce moment-là, telle une bulle qui vient d’exploser, que le danger sera le plus grand.
Joe Biden
Si la dernière élection présidentielle nous apprend quelque chose, c’est que nous devons nous résigner : certaines parties des États-Unis abritent des personnes frustrées qui ne demandent qu’à exprimer leur haine. Pour chaque Américain qui a dit dans le passé ‘Cette action ne correspond pas ce que nous sommes’ au cours des quatre dernières années, les partisans de Trump ont répondu, de par leurs actes : ‘C’est exactement ce que nous sommes’. Trump prospère au carrefour de la cupidité, de l’égoïsme et du racisme, comme une grande partie du peuple américain : c’est aussi simple que cela.
Cette avidité, cet égoïsme et ce racisme ne disparaîtront pas comme par magie lorsque Trump s’en ira. C’est la tragédie de l’Amérique. Et c’est une chose qui devrait tous nous inquiéter. Car la réalité, c’est qu’il nous est impossible de prévoir ce qu’il va se passer si cette division au sein de la population atteint le point de non-retour. Nous en avons seulement eu un avant-goût. Et il n’y a pas vraiment de raison de penser que cela va s’arrêter là. Dans un pays où des centaines de millions d’armes à feu sont en circulation parmi les civils, on ne peut qu’espérer que l’on n’en arrive pas là.
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Écrit par : Allusion | 11/01/2021
Que risque Trump une fois qu’il ne sera plus président? La chute peut être brutale…
Jusqu’ici, la chance a plutôt souri à Donald Trump. Le républicain a fait fortune et a remporté la présidentielle de 2016, contre toute attente à l’époque. Il a également survécu à deux divorces, 6 faillites, au Covid-19, à 25 accusations pour harcèlement et agression à caractère sexuel et à plusieurs procès. Mais aujourd’hui, alors que son immunité présidentielle touche à sa fin, il s’expose à de nombreuses poursuites. Tout porte à croire que la chute pourrait faire mal et qu’il a donc des raisons valables de contester la victoire de son adversaire démocrate…
Le 20 janvier 2021 à midi, Donald Trump sera officiellement démis de ses fonctions de président. Alors qu’il lutte pour conserver son titre (et son honneur) à la Maison-Blanche, Donald Trump et son entourage sont conscients que son immunité présidentielle touche à sa fin, et qu’il devra faire face à une dizaine de poursuites civiles et pénales engagées à son encontre ou dirigées contre la Trump Corporation.
Donald Trump pourrait même se retrouver dans une situation encore plus périlleuse que celle à laquelle Nixon fut exposée, qui entraîna sa démission suite au scandale du Watergate. Selon l’historien Michael Besch, qui s’est confié au New Yorker, ‘peu de personnes ont su se soustraire aux conséquences de leurs actes de manière aussi astucieuse que Trump ne l’a fait. Mais cette course à la chance pourrait bien toucher à sa fin’.
Fraudes, malversations, agressions sexuelles, dettes…
La pile de dossiers qui attend le président à la sortie de la Maison-Blanche ne fait que s’épaissir. La liste est longue et il serait impossible de citer tous les procès intentés à l’encontre de Donald Trump, même si on en retiendra tout de même quelques-uns.
Au-delà des accusations de fraudes et de malversations à son encontre, Summer Zervos, E. Jean Caroll et bien d’autres femmes ont déposé plainte contre le président pour agression ou harcèlement sexuel. Des documents judiciaires rendus publics prouvent également qu’il aurait tenté d’acheter le silence de Stormy Daniels, une actrice porno avec qui il aurait eu une liaison.
Selon le New York Times, Donald Trump est également en litige depuis dix ans avec l’Internal Revenue Service (IRS), l’administration fiscale américaine, sur la légitimité d’un remboursement d’impôts de 72,9 millions de dollars qu’il a demandé et reçu après avoir déclaré d’énormes pertes. Un jugement défavorable pourrait lui coûter plus de 100 millions de dollars.
Aussi, alors qu’il croule déjà sous les dettes, Donald Trump serait également encore redevable de 360 millions de dollars à la Deutsche Bank. La Trump Corporation devrait également rembourser près de 900 millions de dollars de dettes au cours des 4 prochaines années, ce qui s’annonce bien difficile avec les 17.500 dollars mensuels de retraite qu’il devrait obtenir une fois démis de ses fonctions.
Une grâce présidentielle?
Comment Donald Trump pourrait-il s’en sortir? S’il devait effectuer des transactions pour clore ces dossiers ‘à l’amiable’, cela lui coûterait des centaines de millions de dollars, et visiblement, il n’en a plus les moyens.
Si une fuite à l’étranger reste possible, il pourrait aussi obtenir la grâce du président Joe Biden ou encore, démissionner avant le 20 janvier et se voir grâcié par Mike Pence, qui prendrait provisoirement sa place en attendant l’arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche.
Mais cela pourrait ne pas être suffisant. Deux des enquêtes en cours à son sujet sont menées par des puissants représentants des forces de l’ordre de l’État et de la ville de New York : Cyrus Vance, Jr, le procureur du district de Manhattan, et Letitia James, le procureur général de New York. Ils enquêtent tous les deux sur Trump dans le cadre de dossiers portant sur les pratiques commerciales de Trump avant 2016. Et là encore, cela pourrait faire mal…
Leurs compétences se situant en dehors du domaine fédéral, toute inculpation ou condamnation résultant de leurs actions serait alors hors de portée d’une grâce présidentielle.
Une autre piste avancée par l’analyste politique Joe Lockhart pourrait toutefois permettre au président de s’en sortir. Trump pourrait ‘négocier’ sa sortie de la Maison-Blanche, avec une passation au pouvoir pacifique, en contrepartie de l’abandon des charges à son encontre.
Quelle que soit l’issue, il est en tous les cas fort probable que cette fois, la chance lui joue un mauvais tour…
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Écrit par : Allusion | 11/01/2021
Donald Trump coûte cher aux Républicains: voici la liste des entreprises qui suspendent leurs donations
Les répliques du séisme politique provoqué par les émeutes du Capitole la semaine dernière n’en finissent plus. Après les condamnations tous azimuts et les tentatives de représailles des élus démocrates, c’est au tour des entreprises de frapper les plus farouches soutiens républicains de Donald Trump là où ça fait mal: au portefeuille.
Pendant l’assaut donné par des émeutiers pro-Trump au Capitole mercredi dernier et après le chaos, de grands noms du monde des affaires ont fait part de leur indignation et appelé le président sortant à se résoudre à excepter sa défaite lors des présidentielles de novembre.
Joignant le geste à la parole, plusieurs grandes entreprises ont commencé à prendre des mesures concrètes face à ce que beaucoup ont qualifié d’attaque contre la démocratie américaine. En coupant les ponts avec Donald Trump, les Big Tech ont été les premiers acteurs majeurs à agir de façon drastique. Twitter, Facebook, Instagram, Snapchat ou encore Twitch ont tous suspendu les comptes du président sortant sur leurs plateformes.
La plateforme de vente en ligne Shopify, en fermant les pages officielles vendant des produits à l’effigie de Donald Trump, et le service de paiement sur Internet Stripe, en décidant de ne plus gérer les transactions de son site de campagne, ont choisi de frapper le président directement au portefeuille.
Les Républicains opposés à la certification des élections dans le collimateur des entreprises
La même stratégie a été adoptée par plusieurs autres grandes entreprises américaines qui, elles, ont décidé de cesser toute donation financière aux élus républicains qui se sont opposés à la certification des résultats de l’élection présidentielle le 6 janvier dernier. En d’autres termes, les plus farouches soutiens politiques de Donald Trump. Pour rappel, une centaine d’élus républicains au Congrès avaient voté contre cette certification.
Les banques coupent les ponts avec Trump
La liste de ces entreprises:
Airbnb
Amazon
American Express
AT&T
Blue Cross Blue Shield (l’association des assureurs maladie)
Cisco Systems
Comcast
Dow
Edison International
General Electric
Goldman Sachs
Intel
Marriott International
Mastercard
Verizon
La fin de toute donation politique
D’autres grandes sociétés ont opté pour une suspension de toute activité de leur Comité d’action politique, tant en faveur de Républicains que de Démocrates. Ces comités collectent les dons de leurs employés pour les reverser à des candidats ou partis politiques choisis par l’entreprise.
C’est le cas notamment de:
3M
American Airlines
Blackrock
BP
Citigroup
Coca-Cola
Facebook
Ford
Hilton
JPMorgan Chase
Microsoft
Morgan Stanley
UPS
Oui, mais pour combien de temps?
De telles mesures peuvent ‘avoir un impact réel en envoyant le message clair que rompre avec les normes démocratiques et répandre de la désinformation ne sera pas toléré’, estime auprès de l’AFP Daniel Newman, cofondateur de l’organisation MapLight, qui étudie de près les financements des partis et responsables politiques. ‘Mais nous avons besoin de plus qu’une autorégulation des entreprises pour réparer notre démocratie brisée.’
Et alors que le président élu Joe Biden, qui a promis de relever les impôts sur les sociétés, s’apprête à prendre le pouvoir, on peut se demander combien de temps ces grandes entreprises résisteront à la tentation de peser sur les décisions des élus américains à grand renfort de donations…
https://fr.businessam.be/donald-trump-coute-cher-aux-republicains-voici-la-liste-des-entreprises-qui-suspendent-leurs-donations/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_matin_trump_coute_cher_aux_republicains_litteralement_thomas_piketty_va_t_il_venir_expliquer_aux_deputes_belges_comment_taxer_les_riches_ces_2021_ces_6_innovations_technologiques_qui_ont_marque_les_esprits&utm_term=2021-01-13
Écrit par : Allusion | 13/01/2021
Donald Trump profite de ses derniers jours au pouvoir pour enchaîner les exécutions fédérales
Avec l’exécution de Dustin Higgs, six auront eu lieu depuis la victoire de Joe Biden, soit 13 en six mois. Une série d’exécutions inédite qui distinguera Donald Trump de ses prédécesseurs dans les livres d’Histoire.
Les autorités fédérales américaines préparaient vendredi leur 13e et dernière exécution en six mois, une série inédite qui, là encore, distinguera Donald Trump de ses prédécesseurs dans les livres d’Histoire.
Fervent défenseur de la peine de mort
La Cour suprême a donné son feu vert pour que Dustin Higgs, un homme noir de 48 ans, reçoive une injection létale dans le pénitencier fédéral de Terre-Haute dans l’Indiana.
Un soir de janvier 1996, il avait invité trois jeunes femmes dans son appartement, près de Washington, avec deux amis. L’une d’elle ayant refusé ses avances, il avait proposé de les reconduire, mais s’était arrêté dans une réserve fédérale isolée. Selon le ministère de la Justice, il avait alors ordonné à l’un de ses amis d’abattre les trois femmes.
En 2000, il a été condamné à la peine de mort pour enlèvement et assassinat. L’auteur des coups de feu a, lui, écopé d’une peine de rétention à perpétuité.
« C’est arbitraire et inéquitable de punir Monsieur Higgs plus que le tueur », a estimé son avocat Shawn Nolan dans une demande de clémence adressée à Donald Trump. Comme dans d’autres dossiers, le président républicain, un fervent défenseur de la peine de mort, n’a pas donné suite.
Cinq jours pour exécuter
Au contraire, son administration s’est battue en justice pour pouvoir procéder à l’exécution avant qu’il ne quitte la Maison Blanche, dans cinq jours.
Un tribunal avait en effet accordé, mardi, un sursis à Monsieur Higgs parce qu’il a contracté le Covid-19 et risque de souffrir davantage au moment de l’injection de pentobarbital. Le ministère de la Justice a immédiatement fait appel, et obtenu gain de cause.
Un dernier recours, qui portait sur des questions de juridiction, a été étudié par la Cour suprême, qui l’a rejeté : la haute juridiction, profondément remaniée par Donald Trump compte désormais six juges conservateurs sur neuf et ils ont systématiquement donné leur feu vert aux exécutions fédérales depuis l’été.
« Tuer plutôt qu’épargner »
L’administration républicaine a renoué en juillet avec une pratique suspendue depuis 17 ans, alors qu’au même moment les Etats reportaient toutes les exécutions pour éviter de propager le virus.
Depuis, douze Américains ont reçu des injections létales à Terre-Haute, dont, pour la première fois en près de 70 ans, une femme, exécutée malgré les doutes sur sa santé mentale.
« Il n’y a jamais eu autant d’exécutions fédérales en un laps de temps aussi court », relève Richard Dunham, le directeur du Centre d’information sur la peine de mort « Le maximum de civils exécutés par les autorités fédérales était de 16 en 1896, et là, on s’apprête à avoir 13 exécutions en six mois ».
Avec l’exécution de Dustin Higgs, six auront eu lieu depuis la victoire de Joe Biden à la présidentielle du 3 novembre, là encore du jamais-vu, ajoute-t-il.
Au soir du mandat de Trump, son administration exécute des condamnés à mort à un rythme effréné
« Historiquement, les présidents en fin de mandat se concentrent sur les pardons et la commutations de peines », rappelle Richard Dunham. Avant Donald Trump, aucun président sortant « n’a exercé son pouvoir discrétionnaire pour tuer des gens plutôt que pour les épargner ».
Sept personnes de couleur
Si le rythme est inédit, le profil des condamnés reflète, selon l’expert, des problèmes récurrents dans l’application de la peine capitale aux Etats-Unis, avec une surreprésentation des personnes de couleurs (sept des 13), deux personnes ayant de lourdes déficiences intellectuelles, deux souffrant de troubles mentaux et deux tout juste majeures au moment de leur crime.
Sensible à ces travers, le démocrate Joe Biden, qui prêtera serment mercredi, a fait campagne sur son opposition à la peine de mort et a promis de travailler avec le Congrès pour tenter de l’abolir au niveau fédéral.
Les 9 peaux de banane que Trump laisse à Biden
Des parlementaires démocrates ont introduit lundi une proposition de loi en ce sens. Leur parti ayant repris le contrôle du Sénat, elle pourrait être adoptée.
« Mais les démocrates devront convaincre certains de leurs collègues républicains », estime Richard Dunham, en rappelant qu’aucune mesure abolitionniste n’a jamais été adoptée sans un soutien des deux partis.
https://www.nouvelobs.com/monde/20210116.OBS38928/donald-trump-profite-de-ses-derniers-jours-au-pouvoir-pour-enchainer-les-executions-federales.html?cm_mmc=Acqui_MNR-_-NO-_-WelcomeMedia-_-edito&from=wm#xtor=EREC-10-[WM]-20210116
Écrit par : Allusion | 16/01/2021
Comment sa présidence et le coronavirus ont affecté l’empire financier de Trump
L’hôtel « Las Vegas Trump » a subi une importante baisse de revenus en 2020 – Unsplash
Avant de s’installer à la Maison Blanche, Donald Trump était surtout un magnat de l’immobilier. Possédant des hôtels aux quatre coins des États-Unis, le désormais ex-président était (et est toujours) à la tête d’une fortune colossale. Mais ces derniers mois, son empire financier a pris du plomb dans l’aile. La faute, évidemment, à la pandémie de coronavirus.
Crise sanitaire oblige, les hôtels ont vu leurs chiffres de fréquentation s’effondrer en 2020. Et ceux de Donald Trump n’ont pas échappé à la règle. Dans le tout récent rapport de divulgation financière présidentielle du Bureau américain de l’éthique gouvernementale (U.S. Office of Government Ethics), on s’aperçoit que l’ancien président américain a subi une lourde chute de ses revenus issus de l’immobilier.
En 2020, les revenus du Trump International Hotel Washington D.C. ont été de 15,1 millions de dollars. Un an plus tôt, ils s’étaient élevés à … 44 millions de dollars. À Las Vegas, les revenus de l’hôtel de Trump sont passés de 23,3 à 9,2 millions de dollars. Quant à son établissement de Miami, ses recettes ont chuté de 77 à 44 millions de dollars.
L’ancien président des États-Unis ne possède pas que des hôtels. Il détient également des terrains de golf. Ceux situés au Royaume-Uni et en Irlande ont vu leurs revenus diminuer de deux tiers, révèle Bloomberg.
Si Donald Trump a vu la grande majorité de ses propriétés lui rapporter bien moins d’argent qu’auparavant, sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride, a continué de bien se porter. Les recettes du club ont même légèrement augmenté en 2020, passant de 21,4 à 24,2 millions de dollars. Rappelons que c’est là qu’il s’est rendu ce mercredi, lors de son départ de la Maison Blanche.
16% de sa fortune s’est évaporée
Les revenus globaux du magnat de l’immobilier ont sévèrement chuté. Sur l’année 2020 et les 20 premiers jours de 2021, Trump a empoché entre 273 et 308 millions de dollars. Or, en 2017, lors de sa première déclaration financière présidentielle, le républicain avait déclaré avoir gagné 528,9 millions de dollars sur 15 mois et demi.
Cependant, Trump peut toujours se reposer sur une immense fortune. D’après l’indice des milliardaires de Bloomberg, celle-ci s’élève à 2,5 milliards de dollars. Durant son mandat présidentiel, il aurait toutefois perdu environ 500 millions de dollars.
Notons enfin que de nombreuses propriétés de Trump sont criblées de dettes. Au total, celles-ci s’élèvent à plus d’un milliard d’euros. Plus d’un tiers d’entre elles sont garanties par Trump en personne. La plupart arriveront à échéance au cours des trois prochaines années.
Dernier détail: Trump a accepté des cadeaux à hauteur de 40.000 dollars lors de la dernière année de son mandat. Les plus onéreux lui ont été offerts par Boeing, Apple et Ford Motor.
https://fr.businessam.be/comment-sa-presidence-et-le-coronavirus-ont-affecte-lempire-financier-de-trump/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_palais_de_poutine_la_video_choc_de_navalny_devient_virale_comment_se_portent_les_finances_de_trump_les_salles_de_spectacles_peuvent_rouvrir_en_toute_securite_la_preuve_en_images&utm_term=2021-01-21
Écrit par : Allusion | 21/01/2021
Les retour de flammes commencent.....
L’élue qui voulait destituer Biden… est maintenant menacée d’expulsion de la Chambre des représentants
Marjorie Taylor Greene finira-t-elle par être expulsée de la Chambre des représentants ?
Grande complotiste et aux tendances violentes: Marjorie Taylor Greene, élue de la Chambre des représentants, a un fameux pédigrée. Des positions extrémistes qui pourraient bien lui valoir sa place au Congrès.
Il y a deux semaines, Marjorie Taylor Greene avait fait le buzz en déclarant qu’elle comptait lancer une procédure de destitution à l’encontre de Joe Biden dès que celui-ci prendrait les rênes de la Maison Blanche. Une annonce qui s’était finalement apparentée à un coup d’épée dans l’eau.
Son vote défavorable au lancement de la procédure d’impeachment de Donald Trump avait lui aussi été vain.
Mais si l’excentricité de la représentante républicaine avait pu susciter les moqueries, elle ne fait pas rire tout le monde. Jimmy Gomez, représentant démocrate, a annoncé qu’il allait introduire une résolution d’expulsion du Congrès à l’encontre de Greene.
Une décision qu’il ne justifie pas par l’intention de cette dernière de destituer Biden, mais par ses activités sur les réseaux sociaux. Il déplore le fait qu’elle y ait fait l’apologie de théories du complot extrémistes et qu’elle ait même appelé à la violence contre certains élus démocrates.
Qu’a-t-elle fait exactement ?
Il est vrai que les réseaux sociaux de Greene ont de quoi choquer. Par le passé, elle a liké un tweet indiquant que la tuerie de Parkland (ainsi que d’autres tueries perpétrées dans des écoles) avait été un événement mis en scène pour pousser à l’interdiction des armes. Elle a également longtemps été une grande partisane des théories complotistes de QAnon, bien qu’elle s’en soit distancée l’été dernier. Greene avait expliqué avoir découvert de la ‘désinformation’ dans ces théories.
Autre acte interpelant, le like d’un tweet disant qu’une ‘balle dans la tête serait plus rapide’ que de destituer la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi.
Enfin, l’élue républicaine a aussi aimé des publications diffamant d’anciens présidents. Elle avait notamment liké un tweet affirmant que Barack Obama avait pris part à des trafics d’enfant et à des actes de pédophilie.
Elle se défend
‘Sa seule présence en fonction représente une menace directe contre les élus et le personnel qui servent notre gouvernement. Et c’est en pensant à leur sécurité ainsi qu’à celle des institutions et des fonctionnaires de tout notre pays, que j’appelle mes collègues de la Chambre à soutenir ma résolution de retirer immédiatement la membre du Congrès Marjorie Taylor Greene de cet organe législatif’, a expliqué Jimmy Gomez.
La principale intéressée s’est expliquée, mais elle ne s’est pas excusée pour autant. Elle a dit regretter que les médias se focalisent sur ses publications polémiques plutôt que sur ses autres posts ayant trait à ‘des versets de la Bible et aux félicitations envers ses amis’.
‘Au fil des ans, j’ai fait gérer mes pages par des équipes. De nombreux articles ont été appréciés. De nombreux messages ont été partagés. Certains ne représentaient pas mon point de vue’, a-t-elle précisé.
Que va-t-il se passer ?
La résolution d’expulsion de Greene que Gomez va déposer sera dans un premier temps examinée par la commission d’éthique de la Chambre des représentants. Celle-ci va mener une enquête. Si la procédure va à son terme, les représentants voteront sur l’expulsion de la républicaine. Une expulsion ne sera effective que si deux tiers des votants se prononcent en sa faveur. Pour rappel, les démocrates détiennent la majorité à la Chambre, d’une courte tête.
Le leader des républicains à la Chambre, Kevin McCarthy, a quant à lui réagi via son porte-parole aux controversées activités de Greene sur les réseaux sociaux.
‘Ces commentaires sont profondément troublants et le leader McCarthy prévoit d’avoir une conversation avec la députée à leur sujet’, a déclaré Mark Bednar à Axios.
Le dernier représentant à avoir été exclu de la Chambre est le démocrate Jim Traficant. En 2002, il en avait été expulsé après avoir été reconnu coupable de dix chefs d’accusation, dont la corruption, le racket et l’évasion fiscale.
https://fr.businessam.be/lelue-qui-voulait-destituer-biden-est-maintenant-menacee-dexpulsion-de-la-chambre-des-representants/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_vaccins_big_pharma_et_antivax_le_ceo_de_pfizer_fait_le_point_reddit_contre_wall_street_la_guerre_est_declaree_la_nouvelle_methode_chinoise_et_desagreable_pour_depister_le_covid_19&utm_term=2021-01-28
Écrit par : Allusion | 28/01/2021
Capitole, le coup de Trump
De ses 1er à ses derniers jours en tant que 45e Président des USA
https://www.rtbf.be/auvio/detail_capitole-le-coup-de-trump?id=2739890
Écrit par : Allusion | 26/02/2021
Première visite à Bruxelles de Anthony Blinken secrétaire d'État des États-Unis depuis le 26 janvier 2021, sous la présidence de Joe Biden
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/02/2591640973.mp3
Écrit par : Allusion | 23/03/2021
Pourquoi l’influence de Trump ne commencera à décliner que dans 20 ans au plus tôt
La présidence de Trump vient peut-être de se terminer, mais l’ère Trump ne fait que commencer – du moins en ce qui concerne son influence sur la juridiction américaine. La raison ? Les juges nommés par Trump n’atteindront pas le sommet de leur pouvoir avant 2040.
Mesuré uniquement par le nombre de juges qu’il a nommés, l’impact de Donald Trump est stupéfiant. L’ancien président a nommé 234 juges, dont 54 juges d’appel puissants, soit près d’un sur trois. En comparaison, le président Barack Obama a nommé 172 juges (dont 30 en appel) au cours de son premier mandat. George W.
Mais l’influence de Trump est encore bien supérieure à ces simples chiffres. En effet, les juges nommés par l’ancien président n’atteindront le sommet de leur pouvoir qu’au début des années 2040 lorsqu’ils pourront siéger simultanément dans les presque toutes les Cours du pays.
63 avis contre 48.300
Les projecteurs sont souvent braqués sur la Cour suprême. C’est en effet cette institution qui prend des décisions sur les développements fondamentaux de la société. Mais ce sont dans les tribunaux ordinaires que se déroule vraiment l’action. Au cours de son dernier mandat, la Cour suprême a rendu 63 avis. Les Cours d’appel de circonscription, quant à elles, ont statué sur 48.300 affaires au cours de l’année 2020.
La Cour suprême a toujours le dernier mot et les 3 nouveaux juges nommés par Trump vont établir la loi américaine au cours des prochaines décennies. Mais la grande majorité des appels – plus de 97% – sera tranchée dans les 12 tribunaux régionaux par les 167 juges qui y siègent. Et les personnes les plus influentes dans ces décisions sont les juges en chef.
De très jeunes juges nommés
Officiellement, chaque juge en chef a deux rôles: gérer les questions administratives et présider les audiences. Ces rôles sont très importants, mais elles sont bien loin d’atteindre le pouvoir qu’ils ont en coulisse. Ils sont en effet chargés de déterminer le panel auquel les juges seront affectés. Pour chaque affaire en appel, un collège de trois juges est désigné. Et la composition de ce jury peut être déterminante pour la décision.
Le poste de juge en chef a été introduit par le Congrès en 1948. Il a alors été décidé que ce poste durerait 7 ans et qu’il serait occupé par le juge le plus ancien de la juridiction qui a moins de 65 ans. Trump a non seulement nommé de nombreux juges, mais il les a choisis très jeunes – en moyenne 48 ans. Dans les années 2040 et 2041, ces juges contrôleront 11 des 12 tribunaux régionaux.
https://fr.businessam.be/pourquoi-linfluence-de-trump-ne-commencera-a-decliner-que-dans-20-ans-au-plus-tot/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_matin_l_ere_trump_ne_fait_que_commencer_la_future_super_league_de_foot_en_11_questions_voici_les_10_meilleurs_pays_du_monde_pour_y_vivre_le_danemark_est_le_parfait_exemple_d_un_etat_providence_a_la_fois_genereux_et_efficace&utm_term=2021-04-19
Écrit par : Allusion | 19/04/2021
Vladimir Poutine: «Donald Trump est un homme talentueux»
Vladimir Poutine a dit vendredi espérer que son homologue américain Joe Biden se montrerait moins impulsif que son prédécesseur Donald Trump, à quelques jours du très attendu premier sommet entre les deux chefs d’Etat.
Lors d’un entretien à la chaîne américaine NBC News, le président russe a décrit Joe Biden comme un « homme de carrière » ayant passé sa vie en politique, tandis que Donald Trump est selon lui un homme « talentueux » et « haut en couleur ».
« Même maintenant, je crois que l’ancien président Trump est un individu extraordinaire, sinon il ne serait pas devenu président », a-t-il dit. « Et il n’est pas venu de l’establishment américain ».
Quant à Joe Biden, « il est radicalement différent de Trump car le président Biden est un homme de carrière. Il a passé pratiquement toute sa vie adulte en politique ».
https://www.msn.com/fr-be/actualite/monde/vladimir-poutine-donald-trump-est-un-homme-talentueux-vid%C3%A9o/ar-AAKYeLg?ocid=msedgdhp
Écrit par : Allusion | 13/06/2021
La plupart des grands éditeurs américains refusent déjà de publier le livre de Trump
L’ancien président des États-Unis, Donald Trump, a déclaré récemment qu’il écrivait ‘comme un fou’ sur son livre. Mais peu d’éditeurs seraient prêts à recevoir un tel ouvrage, tant ce serait ‘un cauchemar de vérification des faits’.
Donald Trump a affirmé qu’il avait déjà refusé des contrats avec ‘des éditeurs les plus improbables’. Et dans l’histoire, les anciens présidents des États-Unis n’ont jamais eu de difficultés à publier un livre. Il suffit de regarder Barack Obama, qui a publié en novembre dernier le premier tome de ses mémoires à la présidence. Même sa femme, Michelle Obama, a pu publier facilement.
Mais selon Politico, Donald Trump aura toute la peine du monde à trouver un grand éditeur. Le média a eu des contacts avec des sources proches de Hachette Book Group, HarperCollins, Macmillan Publishers ou encore Simon & Schuster. Et aucun de ces grands groupes ne souhaitait éditer Trump dans les prochains mois.
Problèmes en série
Éditer le livre de Donald Trump rapporterait énormément d’argent à la maison d’édition. Ses fans sont encore très nombreux aux États-Unis. Il y a fort à parier qu’ils se rueraient dans les librairies pour avoir leur exemplaire.
Mais cet avantage économique n’est rien face aux ‘maux de tête que le projet apporterait’, explique Keith Urbahn, cofondateur de l’agence littéraire Javelin à Politico. Publier ce livre, ce serait s’exposer à :
Un cauchemar de vérification des faits, Donald Trump étant connu pour ses fakes news.
La colère des auteurs qui sont opposés à Trump et qui quitteraient donc l’éditeur
Un soulèvement du personnel
Les pertes pourraient être au final bien plus importantes que les gains.
Autopublication
Il est possible que Donald Trump passe par une plus petite maison d’édition, qui ne prendrait pas autant de risques que les grandes boites.
Mais Donald Trump pourrait aussi décider de s’autopublier. C’est ce qu’avait fait son fils, Donald Trump Jr, en septembre 2020 avec son livre ‘Liberal Privilege: Joe Biden and the Democrats’ Defence of the Indefensible’.
Pour aller plus loin:
Trump a forcé Apple à lui livrer ses données sur des démocrates: ‘Une de plus dangereuses attaques contre la démocratie’
Trump affirme qu’il sera de retour à la Maison Blanche en août prochain
Trump n’est plus intéressant: Marjorie Taylor Greene est la nouvelle obsession des médias américains
https://www.msn.com/fr-be/actualite/politique/la-plupart-des-grands-%C3%A9diteurs-am%C3%A9ricains-refusent-d%C3%A9j%C3%A0-de-publier-le-livre-de-trump/ar-AAL4KyY?ocid=msedgdhp
Écrit par : Allusion | 16/06/2021
Steve Bannon, ex-conseiller de Trump, condamné à quatre mois de prison
Steve Bannon, qui fut un influent conseiller de Donald Trump à la Maison Blanche, a été condamné vendredi à quatre mois de prison pour avoir refusé de coopérer avec l'enquête parlementaire sur l'assaut du Capitole.
Cet homme de 68 ans, figure du populisme de droite aux États-Unis, a immédiatement fait part de son intention de faire appel, ce qui suspend l'application de la sentence.
Il a donc pu ressortir libre du tribunal. Devant les caméras, il a assuré "respecter la décision du juge" mais a tout de suite glissé sur le terrain politique.
"Le 8 novembre sera le jour du jugement du régime illégitime de (Joe) Biden (...) et l'on sait comment cela va finir", a-t-il lancé en référence aux élections de mi-mandat, dans lesquelles les démocrates pourraient perdre leur contrôle du Congrès.
Citant plusieurs membres de la commission d'enquête sur le 6 janvier, chargée de faire la lumière sur le rôle de Donald Trump dans le coup de force de ses partisans, Steve Bannon a prédit qu'ils "seraient battus".
Refusant de répondre aux assignations de cette commission, il avait été reconnu coupable, en juillet, d'entrave aux prérogatives d'enquête du Congrès.
Les procureurs avaient ensuite requis six mois de détention, épinglant son "mépris" et sa "mauvaise foi" tout au long de la procédure. Ses avocats avaient demandé une peine de liberté conditionnelle ou d'assignation à résidence.
Le juge Carl Nichols a finalement opté pour quatre mois de prison, assortis d'une amende de 6.500 dollars.
"Respecter le Congrès est une composante importante de notre système constitutionnel", a-t-il justifié, en soulignant que Steve Bannon n'avait, à ce jour, toujours produit "aucun document, ni livré aucun témoignage" à la commission.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/steve-bannon-ex-conseiller-de-trump-condamn%C3%A9-%C3%A0-quatre-mois-de-prison/ar-AA13erbu?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=ed252d6304e54982a11f47e5a1eddd58
Écrit par : Allusion | 21/10/2022
Présidentielle américaine 2024: Donald Trump confirme qu'il ne participera pas aux débats des républicains
"Le public sait qui je suis et quelle présidence réussie j'ai exercée, avec l'indépendance énergétique, des frontières et une armée fortes, les plus importantes réductions d'impôts et de réglementations, pas d'inflation, l'économie la plus forte de l'Histoire, et bien d'autres choses encore", a affirmé M. Trump sur sa plateforme Truth Social.
"JE NE PARTICIPERAI DONC PAS AUX DÉBATS!", a-t-il ajouté, affirmant bénéficier de 62% des intentions de vote aux primaires républicaines, soit 46 points d'avance sur son rival le plus sérieux, le gouverneur de Floride Ron DeSantis.
Ron DeSantis "s'écrase comme un oiseau malade", a raillé l'ancien président.
Cinq mois avant le début des primaires, qui désigneront le candidat républicain à la présidentielle américaine de 2024, Donald Trump bénéficie d'un soutien de sa base plus fort que jamais. Mais ses déboires judiciaires jettent une ombre sur sa tentative de retour à la Maison Blanche.
Le tempétueux milliardaire, qui dénonce une "chasse aux sorcières", est assailli par les affaires: il est inculpé de complot à l'encontre des institutions américaines en lien avec ses actes pour inverser le résultat de la présidentielle de 2020, de gestion négligente de dossiers confidentiels et de falsification de documents comptables après l'achat du silence d'une actrice de films X.
Alors que Trump brigue un second mandat, le quatrième acte d'accusation sera-t-il le coup de grâce ?
Donald Trump "martyr de son électorat", "une bonne partie des Républicains adhère à cette idée"
France 24 French/France 24 French
Le premier débat républicain est prévu mercredi à Milwaukee, dans le nord-est des Etats-Unis.
Sept candidats ont rempli les critères nécessaires pour y participer. Seront présents Ron DeSantis et le gouverneur du Dakota du Nord Doug Burgum, l'ancien vice-président de Donald Trump Mike Pence, son ancienne ambassadrice à l'ONU Nikki Haley et le sénateur de Caroline du Sud Tim Scott.
Seront également de la partie l'homme d'affaires Vivek Ramaswamy et l'ancien gouverneur du New Jersey Chris Christie, qui menacent tous deux la place de premier dauphin acquise pour le moment à Ron DeSantis dans les sondages menés en Iowa et dans le New Hampshire, premiers Etats à voter aux primaires.
Les instances du Parti républicain avaient donné à Donald Trump jusqu'à lundi pour faire part de sa décision sur son éventuelle participation.
Malgré sa forte avance dans les sondages, des proches du milliardaire craignent que ses rivaux ne profitent de son absence pour lancer une dynamique.
En 2016, après avoir manqué un débat, Donald Trump avait perdu l'Iowa aux primaires républicaines au profit du sénateur texan Ted Cruz. Ron DeSantis et les autres concurrents pourraient donc voir l'absence de l'ex-président à Milwaukee comme une aubaine.
Comme condition à leur participation, les candidats doivent s'engager "à honorer la volonté des électeurs aux primaires" et à soutenir le vainqueur. Mais la manière de faire respecter cette règle n'est pas évidente. Donald Trump a déjà déclaré qu'il ne signerait pas cet engagement.
Vendredi, le New York Times avait affirmé que Donald Trump donnerait, au même moment que le débat de Milwaukee, une interview à Tucker Carlson, l'ancien animateur star de Fox News aujourd'hui diffusé sur X, ex-Twitter. L'équipe de campagne du candidat s'était refusée à confirmer.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/pr%C3%A9sidentielle-am%C3%A9ricaine-2024-donald-trump-confirme-qu-il-ne-participera-pas-aux-d%C3%A9bats-des-r%C3%A9publicains/ar-AA1fxG0H?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=a0196519d49d4e329dd07d091ca1d23d&ei=7
Écrit par : Allusion | 21/08/2023
Après Giuliani, Trump attendu dans une prison de Géorgie pour une prise d'empreintes
Donald Trump effectue jeudi un passage éclair dans une prison de l'État américain de Géorgie, où il doit se mettre à disposition des autorités après son inculpation pour ses tentatives d'inverser le résultat de la présidentielle de 2020.
L'événement promet d'être une séquence historique: même si c'est la quatrième inculpation au pénal de l'ex-président en quelques mois, le favori des républicains pour 2024 doit cette fois subir l'affront de se rendre dans un établissement pénitentiaire surpeuplé, célèbre pour ses conditions insalubres, sous l'œil de médias du monde entier.
"C'est à peine croyable. Je vais à Atlanta, en Géorgie, jeudi pour être ARRÊTÉ par une procureure de la gauche radicale", a-t-il tempêté sur sa plateforme, Truth Social, en protestant contre ce qu'il considère comme une "interférence électorale".
Sa venue sera cependant brève. Comme ses co-accusés, Donald Trump devrait être placé en état d'arrestation tout en restant libre après le paiement d'une caution - fixée à 200.000 dollars dans son cas. Les règles en vigueur prévoient aussi la prise des empreintes.
Surtout, l'ancien chef d'État, âgé de 77 ans, pourrait devoir se soumettre à l'infamant rituel du "mugshot", la prise en photo des prévenus.
Déjà, ceux des 18 co-accusés de M. Trump qui ont défilé à la prison ont vu leur passage immortalisé et leur photo circuler en boucle à la télévision et sur les réseaux sociaux. Parmi eux, l'ancien maire de New York et ex-avocat du milliardaire, Rudy Giuliani, dont la caution a été fixée à 150.000 dollars et qui est venu mercredi à la prison de Rice Street.
Les 19 inculpés ont jusqu'à vendredi midi pour se présenter aux autorités. Ils devraient être de retour au tribunal la semaine du 5 septembre, vraisemblablement pour annoncer s'ils plaident coupable ou non. La procureure Fani Willis souhaite un procès en mars 2024.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/apr%C3%A8s-giuliani-trump-attendu-dans-une-prison-de-g%C3%A9orgie-pour-une-prise-d-empreintes/ar-AA1fHxjy?ocid=msedgntp&cvid=37d1b3c32d184fe5ebccec19e22d83ff&ei=8
Écrit par : Allusion | 24/08/2023
Tout le monde le sait : Donald Trump a de sérieux problèmes juridiques. Et pourtant, l'amour que les Américains semblent lui porter pourrait bien lui permettre de revenir à la Maison Blanche. Décidément, il n'en finit pas de nous surprendre !
Si les choses continuent à aller dans son sens, il est possible que, malgré les poursuites pénales engagées contre lui pour tentative de subversion électorale, l'ancien président Donald Trump soit en mesure de reconquérir la Maison Blanche lors de la prochaine élection présidentielle.
Compte tenu des problèmes auxquels il est confronté, rares sont ceux qui pensent qu'il aurait une chance de l'emporter. Pourtant, l'ancien président a annoncé son intention de se représenter en 2024, pour le plus grand bonheur de la droite conservatrice. Mais ce scénario inquiète la gauche libérale.
La plupart des gens pensaient que Donald Trump tomberait dans l'oubli au fur et à mesure que ses actes le rattraperaient, et ce, bien avant que l'ancien président ne soit inculpé de quatre-vingt-onze chefs d'accusation.
Ron DeSantis, actuel gouverneur de Floride, semblait une véritable alternative à l'ancien président pour 2024, selon les premières estimations de ce que souhaitaient les électeurs républicains.
Ron DeSantis, actuel gouverneur de Floride, semblait une véritable alternative à l'ancien président pour 2024, selon les premières estimations de ce que souhaitaient les électeurs républicains.
Si Trump remporte l'investiture en devenant le candidat républicain à la présidence, les électeurs devront choisir entre Joe Biden et Donald Trump. Et ce dernier a de bonnes chances de l'emporter !
Rich Lowry du média américain "Politico" a souligné : "Une fois que vous avez obtenu l'investiture d'un grand parti, vous avez des chances significatives de gagner, simplement parce que vous êtes l'une des deux personnes dans le pays qui pourraient plausiblement être président à ce moment-là".
Selon des sondages récents, Trump devance Biden dans plusieurs États clés. Pourtant, on pourrait penser que la plupart des Américains ne voteront pas pour quatre années supplémentaires de chaos et pour un homme qui pourrait très bien être reconnu coupable d'avoir tenté de renverser une élection. Ce qui montre que l'on se trompe.
Si les élections avaient lieu aujourd'hui, Donald Trump remporterait cinq États clés. C'est ce que révèlent deux des instituts de sondage les plus réputés d'Amérique, le quotidien américain "New York" Times et le Siena College Research Institute.
S'il veut battre Trump, Biden devra à nouveau le devancer dans ces États, qui ont permis à Biden de remporter l'élection en 2020. En effet, Trump a obtenu +10 dans le Nevada, +6 en Géorgie, +5 en Arizona, +5 dans le Michigan, et même +4 en Pennsylvanie face à Biden
Spencer Weiss, 53 ans, spécialiste en électricité dans une sous-station de Pennsylvanie et ancien partisan de Joe Biden, a déclaré au "New York Times", après s'être rangé du côté de Donald Trump en raison des actions de l'actuel président : "Le monde s'écroule sous Biden."
L'attitude de ce partisan pourrait faciliter la victoire de Trump en 2024. De plus, Spencer Weiss a ajouté : "Je préférerais de loin voir quelqu'un qui, selon moi, pourrait être un modèle positif pour le pays. Mais au moins, je pense que Trump a les idées claires".
"RealClearPolitics" place Trump à +0,9 points devant Biden, ce qui est une avance facile à perdre d'ici novembre 2024. Cependant, Biden devra faire face à des obstacles majeurs. De fait, la moyenne des sondages entre Trump et Biden reste assez serrée malgré les résultats du "New York Times".
L'état de l'économie américaine et la réponse de Joe Biden à la crise actuelle au Moyen-Orient pourraient être un facteur déterminant de la prochaine élection présidentielle, s'il s'agit d'un bilan de son mandat. La plus grande préoccupation de Joe Biden devrait être de savoir comment l'élection de 2024 sera appréhendée par les électeurs.
Il est possible que Biden parvienne à gagner à condition que l'élection de 2024 soit présentée comme un nouveau combat pour sauver l'âme de la nation. Mais même dans ce cas, Trump a encore de bonnes chances de l'emporter.
Mais l'ancien président pourrait se retrouver inéligible à la présidence s'il est reconnu coupable de l'un des nombreux chefs d'accusation dont il fait actuellement l'objet. Il s'agit d'une question très complexe, qui n'a pas encore été tranchée, et qui pourrait être la seule planche de salut pour certains électeurs libéraux.
Maggie Astor, du "New York Times", a toutefois rapporté en octobre dernier que Trump pourrait se présenter à l'élection présidentielle même s'il était condamné. En fait, les règles concernant les candidats à la présidence sont plutôt ambiguës lorsqu'il s'agit de personnes condamnées.
Cependant, personne ne sait vraiment comment cela va se passer, ce qui représente un inconvénient pour Joe Biden et une bonne chose pour Donald Trump. Maggie Astor a précisé : "Il n'y a pas de restrictions basées sur le caractère ou le casier judiciaire. Si certains États interdisent aux criminels de se présenter à des élections locales ou d'État, ces lois ne s'appliquent pas aux élections fédérales".
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/donald-trump-a-de-grandes-chances-de-gagner-l-%C3%A9lection-pr%C3%A9sidentielle-de-2024/ss-AA1jPAtB?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=8b53374dc3044f5fb8397d933a53d9a6&ei=10#image=1
Écrit par : Allusion | 13/11/2023