Les utopies idéologiques (26/02/2022)
Depuis jeudi 24 février, une invasion de l'Ukraine par la Russie a commencé.
D'autres médias suivent ce qui se passe et évolue de jour en jour.
Le , Joe Biden, président des États-Unis, ordonne aux familles de diplomates américains de quitter le territoire ukrainien en raison des fortes tensions avec la Russie, évoquant « la menace persistante d'une opération militaire russe ».
Le , le président russe Vladimir Poutine reconnait l'indépendance des républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk et ordonne à ses troupes de se rendre dans ces parties de l'est de l'Ukraine dans le cadre de ce que le Kremlin qualifie de « mission de maintien de la paix ».
Le , la Russie procède à des bombardements par missiles de croisière et balistiques sur plusieurs villes ukrainiennes, dont Kiev. Les troupes russes au sol pénètrent sur le territoire ukrainien, ce qui constitue le point de départ de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Wiki dit : Une idéologie est un système prédéfini d'idées à partir desquelles la réalité est analysée, par opposition à une connaissance intuitive de la réalité perçue sensiblement. Elle existe dans les domaines politique, social, économique, culturel et religieux dans une dimension culturelle d'une institution sociale ou d'un système de pouvoir. Une idéologie dominante est diffuse et omniprésente, mais généralement invisible pour celle ou celui qui le partage, fondé sur la façon de voir le monde de manière cognitive (dogmes et croyances, morale (jugements, valeurs) et normative (« il faut ; on doit »).
Quand on est libertaire et pragmatique, on n'a pas d'idéologie particulière autre que de vivre.
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Russie vs Ukraine
Le but de ce billet n'est pas de dire qui a raison ou qui a tort, mais de remonter à la source de ce qui constitue une guerre d'opinions opposées et idéologiques. Il y a un agresseur et c'est la Russie. Il y a un agressé actuellement et c'est l'Ukraine.
"La Russie, un pays à la mode?", écrivais-je en 2011.
Oui, mais pas chez nous.
C'est plutôt dans un environnement bercé par la force.
L'OTAN a un dilemme. Elle ne peut intervenir sans ingérence dans un pays extérieur à sa protection.
L'esprit conflictuel entre la Russie de Poutine et les alliés de l'Ouest de l'Europe était latent depuis que la guerre froide s'est arrêtée par la dissolution de l'URSS.
En janvier 2020, j'écrivais : "Pour Poutine, les souhaits principaux sont "paix, bien-être et prospérité"
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Mais tout cela était de la frime avec les bons vœux de nouvel an.
L'esprit de revanche et l'envie de récupérer les Etats satellites de l'ancienne URSS et de recréer l'empire russe est toujours présente dans l'esprit de certains Russes comme Vladimir Poutine.
Les croyances idéologiques persistent en pensant avoir raison de leur bon droit de chaque côté. Il y a encore des nostalgiques du passé de l'URSS comme je l'écrivais dans "L'Est ostalgique" que je faisais suivre immédiatement pas "Westalgie", un péril en rose et bleu
En principe, la liberté devient un vœu général une fois qu'on la vit, mais c'est une notion abstraite et relative en fonction du ressenti et de sa volonté d'être dirigeant ou dirigé par une solidarité qui s'étend jusque dans les extrêmes.
Le 7 février, Emmanuel Macron a tenté une médiation par la diplomatie en rencontrant Poutine, mais il a été un cocu pathétique devant lui parce que celui-ci avait déjà pris sa décision sans le dire.
Une stratégie de Sun Tsu qu'il a décrit dans son livre "L'Art de la Guerre" est bien connue et enseignée au KGB dont Poutine a fait partie pendant un certain temps avant d'en être viré. Trop dangereux. Contraindre l'ennemi à abandonner la lutte avec un minimum de combat, en utilisant l'espionnage, la ruse, la surprise. J'en avais parlé dans le billet "La stratégie du maillon faible" dans lequel l'Ukraine faisait partie avec le terrorisme. J'en avais parlé avec celui qui portait le pseudo Sun Tsu.
La propagande s'est mise en marche après le discours simpliste de Vladimir Poutine censé venir en aide aux populations de l'Ukraine dirigée par des drogués, des néonazis génocidaires pour basculer dans une dimension... dirigée bien sûr par des oligarques russes. C'est la démocratie occidentale opposée à l'autocratie russe.
L'esprit européen libertaire et l'esprit fort poutinien et parano ont chacun leurs partisans qu'ils veulent défendre jusqu'à la guerre.
Toute agression cherche toujours des arguments souvent fallacieux pour justifier ses raisons et ses actions.
On ne se met jamais dans la peau d'un adversaire. On le combat en privé ou en public jusqu'à l'obsession pour défendre son idéologie.
Le Etats ont souvent des frontières artificielles et idéologiques qui n'ont rien à voir avec les populations qu'ils détiennent.
Ils s'en foutent complètement si les familles se dispersent et se retrouve de chaque côté des frontières.
Dans son délire, Poutine se retrouve depuis au ban de la société des nations libres.
Qui peut encore arrêter Poutine ?
Par le côté par la Bourse et les avoirs de la Russie qui ont chuté de 250 milliards de dollars en un seul jour. Le rouble va subir une chute inédite. La Russie va devoir subir une période de solitude dans la géopolitique et dans une mesure moindre par l'inflation sur les Bourses occidentales mais en faisant grimper les prix de l'énergie pour le commun des mortels avec la volatilité manifeste des matières premières.
Pourine a probablement bénéficié du délit d'initié en vendant ses actions, mais les actifs européennes ont été gelés.
Le PIB du Benelux équivaut à peu près à celui de la Russie alors que celle-ci compte 145 millions d'habitants.
Nous sommes entrés dans une guerre froide 2.0.
Une guerre de style de civilisation entre le monde libre et le monde qui ne l'est pas, dirigé en pleine tradition par un autocrate qui emprisonne tous les dissidents.
Rentrer dans la tête de Vladimir Poutine peut se construire en trois phases.
Qu'adviendra-il de Zelenski qui voulait incarner le renouveau en adhérant à l'OTAN ?
Si vous vous souvenez de 1973, le président Salvador Allende réfugié dans sa tour d'ivoire, se suicide finalement d'un tir d'AK-47 dans le menton. L'arme lui avait été offerte par Fidel Castro et portait une plaque dorée sur laquelle on pouvait lire : « À mon bon ami Salvador, de la part de Fidel, qui essaye par des moyens différents d'atteindre les mêmes buts ». Après sa mort, il est enterré anonymement sur ordre du régime militaire dans un cimetière de Viña del Mar, à 120 km de la capitale. En 1990, sa dépouille est exhumée et transférée à Santiago.
Un autre recul dans le temps, en 1964, quand sortait le film "Docteur Folamour"
Tourné en pleine guerre froide, il raconte le déclenchement d'une frappe nucléaire massive sur l'Union soviétique par un général de l'armée de l'air américaine dont la folie paranoïaque avait atteint son paroxysme.
Aujourd'hui, il s'agit du retour de flammes dans l'autre sens.
Il faut choisir son camp et pouvoir assumer ses exactions.
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Comment en est-on arrivé là ?
L'esprit démocratique dans le monde occidental espère trouver une réponse aux problèmes par la majorité des votes aux élections, les Droits de l'Homme et la liberté d'expression. Pour son malheur, il détient les germes de sa propre destruction.
Les dictatures imposent une ligne de conduite de faucons pour éliminer toutes oppositions avec des prérogatives hégémoniques.
Les disputes entre particuliers se fondent sur des bases d'oppositions idéologiques à la recherche de vérités qui n'ont aucun lien avec une réalité qu'ils veulent imposer pour créer un nouveau monde à leur meilleure convenance.
Les régimes forts veulent imposer par la force les idées des faucons qui les entourent en ignorant la diversité.
En fait, ces régimes se foutent complètement de la diversité des populations et des minorités qu'ils sont censés diriger.
Ces oppositions idéologiques portent les noms de gauche contre droite, de communisme contre capitalisme. Si on gratte un peu, on s'aperçoit qu'elles ont toutes deux tout faux parce que c'est la diversité d'opinions qui fait progresser l'ensemble. L'Ukraine va devenir le point de test de potentiels et de confrontation de leur équipement militaire Est vs Ouest à distance pour chacun d'eux.
Nous sortons progressivement de deux ans en pleine agression du Covid et nous voilà plongés dans les agressions guerrières qui se passe à la même distance que celle de nos vacances à la Costa del Sol.
Quelques lecteurs de ce site ont reçu un mail en réponse à une agressivité croissante que je ressentais dans les contacts avec à la suite de mes billets. L'agressivité par le dénigrement de l'autre entraîne une agressivité qui, normalement, monte en crescendo, s'il n'y a pas un ombudsman qui remet les choses à la bonne hauteur pour obtenir un dialogue productif de résultats positifs pour toutes les parties. Cela ne se serait probablement pas arrivé si les liens dans ces mails n'étaient pas uniquement relatifs à une idéologie. Cela avait entrainé la publication de ce billet "Eclectique heureux"
Son résumé disait bien que ce site n'avait aucune autre ambition essentielle qu'à mon propre usage. Son but est journalistique. Je relis les billets que j'ai écrit longtemps après les avoir écrits pour voir si les propos d'une période tiennent encore la route sans aucune envie d'influencer qui que ce soit.
Quand un gouvernement fait appel à Dieu en disant "Got mit uns" pour expliquer ses agressions dogmatiques, il y a danger pour les populations.
Dans l'actualité, il est question de dogmes orthodoxes et pas catholiques contre protestants.
Jean Ferrat avait choisi sa voie par le communisme et quand il a constaté comment ce communisme s'est réalisé, il a dû admettre qu'il s'était trompé à vivre dans "la jungle ou dans le zoo".
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Comment réagir?
1. Par les sanctions "Les sanctions, on s'en fout" dit Piotr Tolstoï, arrière-arrière petit fils de l'illustre écrivain de "Guerre et Paix".
2. Par l'amour être "ensemble" bisounours même si on est différent et savoir traverser le temps tout simplement ensemble comme le chante Pierre Rapsat
3. Par la neutralité comme le fait la Suisse. En 1940, la Belgique était un pays neutre qui est devenu un passage obligé par les Allemands.
4 Par la sociologie qui étudie des relations, actions et représentations sociales par lesquelles se constituent les sociétés pour comprendre comment les sociétés fonctionnent et se transforment en s'intéresse aux : Rapports individus-société. Elle en oublie un peu trop en devenant partisane, l'individu seul à part entière que la psychologie creuse personne par personne.
5. Par la philosophie : ce samedi matin, le philosophe Thomas Berns était interrogé à la question : "la guerre peut-elle être juste ?"
6. Par l'esprit libertaire et solitaire comme celui de de Kersauson rappelée dans "Solitude et métamorphoses"
Qui est ma solution privilégiée en n'entrant pas dans le jeu politicien partisan par la mécréance totale et pas uniquement relative aux religions. Je vis ma vie pleinement sans avoir l'espérance d'avoir une deuxième vie dans un ailleurs incertain.
Normalement, un mécréant reste solitaire, neutre, sans liens partisans, toujours sur ses gardes et sans convictions particulières.
Nietzsche écrivait "Les convictions sont des prisons".
Le billet "Solitude et métamorphoses" exprimait les risques de se regrouper derrière des idéologies.
Mon grand-père que je n'ai pas connu, s'était engagé en 1914 pour faire la guerre. En 1918, il est revenu gazé et a mis huit ans dans la souffrance avant de mourir. Sa mécréance envers les idéologies, il l'a propagé dans les deux générations suivantes.
7. Par les utopies Les utopies sont un grand chapitre dans l'espérance d'une vie meilleure.
En 2010, le billet "Il était une fois, l'utopie" contient déjà plusieurs éléments de cette utopie rêveuse.
Dans le billet précédent, "Walt Disney, l'homme qui voulait sublimer le monde", il était question de l'utopie de Walt Disney qui consisterait dans un monde paradisiaque pensé à son image avec une âme d'enfant dans un monde enfermé dans des frontières étroites pour se protéger du réel sans avoir la liberté et l'envie de connaitre le reste du monde. Il avait seulement oublié d'entraîner ses équipes dans la construction de son propre idéal.
Le philosophe Matthieu Pelletier pose la question : "d'où vient nos opinions ?". Il répondait qu'elles proviennent de inné mais qu'il faut pouvoir déconstruire par ses acquis personnels pour (sur)vivre. C'est ce que fait la Science avec le doute formé par l'expérience et les tests.
Les conflits d'opinion naissent déjà entre génération entre jeunisme et âgisme.
La jeunesse se dit que tout est permis, qu'il faut s'étendre toujours plus haut pour trouver ses marques dans la société par le libéralisme ou le socialisme médiant si ce n'est déjà par les extrémismes. Idéologies qui peuvent devenir suicidaires ou au dépend de sa propre santé psychique à en perdre l'équilibre individuel.
Un candidat jeune ou vieux est jugé à l'école individuellement mais jamais en groupe même s'il pourra exercer ses idées en équipes par après.
Après les études, le jeune comprend très vite dans la période d'activité fébrile que ce ne sont pas uniquement ses études qui feront toute la différence, mais ce qu'il apportera de lui-même en plus dans l'avenir pour gagner sa vie et ne pas la perdre.
Le danger des sentiments généreux peut devenir un rêve et une fiction.
Cet attrait initial se cristallise avec la dureté d'un monde de brutes dans lequel l'homme devient un loup pour lui-même.
L'âgisme des seniors se doit de défendre son ancienneté avec les expériences d'une vie cadastrée dans les souvenirs par de références anciennes, à tenter de ne pas perdre les acquis dans le futur et, par-là, prouver aux jeunes qu'une espérance dans la raison existe encore.
L'improvisation devient alors un art de vivre.
Les hasards modifient le destin le mieux ancré dans l'esprit.
Il n'y a rien de plus dangereux que de vivre sa vie par des voies différentes.
S'embarquer dans l'aventure de l'entrepreneuriat, c'est accepter les risques de gagner ou de perdre, de tirer des enseignements des succès ou des échecs,
Les autres se réfugient derrière des entrepreneurs déjà en place sans plus avoir de relation directe avec la stratégie de l'entreprise qui les emploie.
C'est un peu comme l'immigré qui tente sa chance dans l'inconnu du monde du travail différent d'où il est parti.
J'ai relu le billet "Le temps est assassin", initié par le livre de Michel Bussi, qui parle de ma rencontre avec un ancien collègue qui avait commencé sa carrière en travaillant dans une multinationale avant de créer sa propre société.
Chronologiquement, j'avais fait l'inverse en commençant le travail dans une startup où j'avais réellement appris mon métier en participant à l'élaboration des concepts théoriques du système numérique et la stratégie d'une entreprise, vie professionnelle que j'avais terminé dans une multinationale pour appliquer les techniques du système dans la pratique.
Lors du passage à la retraite, il l'avait fait en dessinant et moi écrivant.
Le plus angoissant vient du début du livre "Le temps est assassin" de Bussi, c'est que des retraités étaient assassinés.
"La vie ne nous apprend rien" chante Balavoine mais la science surenchérit en disant "la subjectivité de tout récit historique met en discussion le statut des vérités".
Chacun peut trouver sa voix dans les deux versions chronologiques.
"Le cerveau est câblé pour obéir" à l'autorité, autant s'en rappeler.
A la retraite, une nouvelle page s'ouvre dans laquelle il faut remettre les compteurs à zéro en rendant le temps non pris au temps.
Le temps est assassin parce que le temps ne retient rien de son histoire...
J'avais fait récemment le lien avec le numérique au sujet des relations organisées entre fichiers par des clés communes qui fonctionnent de plus en plus mal du ONE by ONE, du ONE to MANY et du MANY to MANY qui demande des liens en interfaces puisque ces clés n'existaient seulement représentées par "NULLE".
Lors du centième anniversaire de la guerre 14-18, le billet "Donner sa vie pour qui, pourquoi" contient naturellement Georges Brassens qui chante "Mourir pour des idées".
Sommes-nous revenus dans "les temps sauvages" comme Le Point le mentionne dans sa page de garde?
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L'histoire
Dans l'histoire, les grandes ségrégations et combats idéologiques se produisaient seulement par les religions.
Des guerres de religions ont été multiples et les populations elles-mêmes participaient dans ce même jeu de massacre en se dissociant ou s'associant à d'autres qui partagent ou non les mêmes croyances.
Arte présentait samedi, deux épisodes de la fuite des huguenots dans un docu-fiction : "En France, dans les années 1680, la minorité protestante fait face à l’hostilité grandissante de la monarchie catholique. Par la révocation de l'édit de Nantes, en 1685, Louis XIV scelle le destin des "huguenots". Malgré l'interdiction faite aux "simples fidèles", près de 300.000 protestants quittent le pays. Un épisode de saut dans l'inconnu et une arrivée en terre inconnue dans laquelle les individus vont devoir trouver leur place. Pour pacifier l'ambiance, Henri IV va se convertir. Il redresse ainsi l'économie mais les privilèges foisonnent. Considéré comme traître, il se fait assassiner par un catholique fanatique. L'enquête conclut à l'action isolée d'un fou puni par écartèlement".
S'évader lorsque la sécurité locale, sociétale ou individuelle quand elle n'est plus assurée devient presque une nécessité pour survivre ou simplement vivre.
Aujourd'hui, ce n'est plus uniquement les religions qui mènent la danse, mais rien n'a vraiment changé au niveau des croyances partisanes ou politiques dans lesquelles certains espèrent trouver une solution dans des fondations globales qui sont tout aussi fragiles.
Extrapoler les idées partisanes de groupe sur celui qui est solitaire ne fonctionne pas souvent. Les idées solitaires prennent ses distances sans plus participer à tous les groupements idéologiques quand elles ne correspondent plus à ses idées propres.
Est-ce un hasard que le film qui a remporté 7 César avait pour titre "Les illusions perdues"?
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Réflexions du Miroir
Le temps devient assassin quand les utopies les mieux pensées, les mieux rêvées au départ, finissent par se coincer par quelques grains de sable non prévus qui s'immiscent dans les architectures les mieux établies.
En relisant un vieil article "Rendons à César" avait reçu un commentaire d'un franco-chinois qui écrivait qui vaut la peine d'être réintroduit ici : Il y a tout d’abord les blogs « normaux » dont une majeure partie de la « clientèle » est celle d’amis ou de personnes ayant les mêmes valeurs d’idées ou de conception de la société. On y présente sous diverses formes sa vie, ses pensées, ses voyages, le but premier restant le partage ou la volonté de mettre à disposition d’un plus grand nombre une espèce de bibliothèque personnelle. Arrivent ensuite ceux qui n’ont en fait pas souvent grand-chose à dire, mais qui utilisent cette forme d’expression pour faire ce que l’on nomme du « buzz », c’est-à-dire un mode d’exploitation de la bêtise humaine. Le système est toujours le même et consiste à prendre une actualité quelconque et d’y rajouter quelques lignes personnelles afin de s’approprier cette info. Ces lieux sont alors les endroits où l’on se doit d’aller pour lire ce que l’on pense soi-même, mais que l’on n’ose pas dire publiquement. C’est là que l’on retrouve des spécialistes du domaine chez qui l’on n’apprend rien, mais d’où l’on repart rassuré car sûr de ne pas être seul. Quelques gourous modernes sont devenus le mètre étalon de ce qu’il est possible de faire en matière d’endoctrinement moderne à destination des masses. On y assène des vérités du moment, soulignant que lorsqu’il pleut, on a plus de risque de se mouiller que quand il fait soleil. Le tout est alors applaudi par une foule en délire. Des lieux comme Agoravox.fr sont devenus l’antre de quelques piliers de bar au paroles empâtées par l’orgueil qui leur fait croire à une certaine notoriété en ne se risquant que rarement à sortir de leur bocal protecteur. Comme toute vedette à la mode, ils ont leurs aficionados, leurs détracteurs, et comme pour certains chanteurs le simple fait de voir le nom de l’artiste suffit à tirer une conclusion positive ou non en dispensant de lire le contenu de l’article proposé. Dans cet aquarium plein de poissons multicolores, évoluent également un certain nombre de lecteurs venant pour être bien plus vus dans un lieu à la mode qu’une véritable source d’informations. Il n’est pas question de sortir de ce bocal. Les auteurs pensent faire venir à eux ces personnes superficiellement intéressées par le sujet se trompent lourdement en approfondissant une réalité quelconque en visitant l’aquarium de l’auteur pour dire y être venu comme une image de marque. Vu leur jeunesse, l’avenir leur appartient avant de devenir plus mature dans la conception et la politique éditoriale. Le verre des différents bocaux à poissons cache parfois bien des surprises malgré sa supposé transparence".
Le site de Alain Albie n'existe plus. Il ne reste que six billets qu'il a laissé sur Agoravox.fr
Les clivages se passent entre les frontières extérieures mais aussi entre des frontières idéologiques internes.
Aux Etats Unis, cela va même jusqu'à créer des clones idéologiques :
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Comment réunir ceux qui ne se considèrent pas comme des clones ?
En éradiquant toutes les idéologies qui avec les convictions ne sont que des prisons de l'esprit sans ouverture ou en cherchant des compromis par un ombudsman qui serait plus rationnel et intelligent.
La différence entre le nationalisme et le patriotisme se présente plutôt comme une opposition. Opposer patriotisme et nationalisme est un lieu commun du discours politique.
Le patriotisme, notion méliorative, serait selon ces lieux communs l’amour de son pays, une conception ouverte de sa patrie, la volonté désintéressée de la servir et de la promouvoir. Le patriotisme serait ouvert et inclusif.
A contrario, le nationalisme, notion péjorative, serait selon ces mêmes lieux communs une doctrine agressive, un amour exalté de la patrie qui dégénérerait en impérialisme, en volonté d’exclure les étrangers à l’intérieur, et de dominer les ennemis à l’extérieur. Il est honni comme la cause principale des conflits qui ont ensanglanté l’Europe au XXe siècle. Le nationalisme serait par définition fermé et exclusif.
La lettre parodique à Vladimir envoyée par le cactus démontre que par l'autodérision et l'humour, on devient invincible.
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Quand la folie devient mégalomaniaque et qu'on ne peut être paradisiaque, reste le parodisiaque.
... ou comme l'a eu Jacques Dutronc avec des chansons très typées sur les problèmes de l'époque...
... dont il trouvait la solution par l'opportunisme.
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C'est le carnaval
Comme le temps passe vite.
Les vacances de carnaval ne vont-elles faire renaître des principes joyeux et carnavalesques ?
Allusion
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Entre vouloir et pouvoir, il y a une marge, même si on peut y avoir des vœux pour arriver. Et vous verrez le lien avec ce qui précède...
Mais au fait, pourquoi on met un "o" à vœux.
Bernard nous l'explique
28/2/2022: Les sentiments de la population:
La cyberguerre à laquelle il ne faut pas perdre son caractère concret dans la discrétion
Le parti du PTB revu par les "Coulisses du pouvoir"
La menace nucléaire de la Russie revue dans Déclic
Le cactus fait parler Raymond Devos et de l'Ukraine
1/3/2022: Les sanctions contre la Russie
2/3/2022: Le chef de la défense répond aux questions:
5/3/2022: Michel Eltchanikoff en parle
6/3/2022: Situation en Ukraine, à Moscou et à Bruxelles
7/3/2022: Moscou ouvre des couloirs humanitaires menant les Ukrainiens vers la Russie mais ces couloirs vers la Russie ou la Biélorussie et peut-être la prison. Emmanuel Macron a dénoncé « le cynisme moral et politique » de Vladimir Poutine dans cette affaire.
8/3/2022: Cactus: Charles Michel a appelé Poutine au bout du fil
24/3/2022: Le réarmement de l'Union européenne
4/4/2022: Arte présente le film "Le temps d'aimer et le temps de mourir"
30/5/2022: Le chant des partisans, il y a 79 ans, dans la rétro de Pierre Marlet
31/5/2022: Un 6ème paquet de sanctions contre la Russie. LN25 en discute avec des acteurs de la finances
21/7/2022: Les sanctions contre la Russie stop ou encore
2/10/2022: La différence entre une démocratie et une autocratie
3/10/2022: aujourd'hui, anniversaire des 32 ans depuis la réunification de l'Allemagne
7/12/2022: "Person of the year" est le président de l'Ukraine
7/1/2022: Une trêve de Noël orthodoxe est demandé par Poutine.
Nina Bachkatov remet le conflit à l'heure à l'aide de l'histoire
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Stepan Bandera est cité
24/1/2023: La défense française:
26/1/2023: La livraison de chars des alliés en Ukraine
27/1/2023: L'aide de la Belgique à l'Ukraine
30/1/2023: La popularité de Zelenski et de Poutine et la situation au proche orient vue par Kroll et Vadot
Excellent Kroll
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2/2/2023: Témoignages de soldats ukrainiens de retour du front
11/2/2023: Peut-on faire payer la Russie pour les dommages subits en Ukraine
Commentaires
Version raccourcie sur Agoravox.fr
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-utopies-ideologiques-239710
Écrit par : Allusion | 26/02/2022
Les Anonymous entrent en «cyberguerre» contre la Russie
Ce 24 février, le collectif de pirates informatiques Anonymous a annoncé son soutien à l’Ukraine. Et donc, sa décision d’entrer « en cyberguerre » contre le gouvernement russe. Cette annonce prend place alors que les forces de Poutine se rapprochent de la capitale ukrainienne, Kiev.
Le collectif de hackers Anonymous a ainsi désactivé plusieurs sites Web du gouvernement russe, dont Russia Today (RT). Il s’agit du service d’information contrôlé par l’État du pays.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/les-anonymous-entrent-en-cyberguerre-contre-la-russie/ar-AAUjCo0?ocid=msedgdhp&pc=U531
Écrit par : Allusion | 26/02/2022
Le président ukrainien parle de sa famille: "Je suis la cible n°1, mes enfants sont la cible n°2, je n'ai pas le droit de dire où ils sont"
Dans un discours diffusé le 24 février, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky a évoqué sa famille. Il affirme que ses proches et lui se trouvent toujours en Ukraine et qu'ils sont la cible privilégiée de l'armée russe. Il y a deux jours, le président russe Vladimir Poutine a ordonné le lancement d'une invasion de l'Ukraine.
"Je reste dans la capitale, ma famille est aussi en Ukraine, mes enfants sont en Ukraine. Ma famille et moi ne sommes pas des traîtres, nous sommes des citoyens ukrainiens, a exprimé Volodymyr Zelensky. Je n'ai pas le droit de dire où ma famille se trouve précisément. Selon les informations dont nous disposons, l'ennemi m'a désigné comme cible n°1, ma famille comme cible n°2. Ils veulent nuire politiquement à l'Ukraine en détruisant le chef de l'État".
Hier, le président ukrainien a accusé l'armée russe de "bombarder des quartiers civils". "Cela nous rappelle (l'offensive nazie) de 1941", a-t-il dit en évoquant au moins 137 morts et 316 blessés côté ukrainien. "Nous sommes tous ici" pour "défendre" l'Ukraine, a-t-il ajouté en fin de journée dans une vidéo tournée devant le bâtiment de la présidence à Kiev.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/le-pr%C3%A9sident-ukrainien-parle-de-sa-famille-je-suis-la-cible-n-1-mes-enfants-sont-la-cible-n-2-je-n-ai-pas-le-droit-de-dire-o%C3%B9-ils-sont/ar-AAUkbVY?ocid=msedgntp
Écrit par : Allusion | 26/02/2022
Quel est l'objectif de Poutine en Ukraine? "Ce serait une sorte de capitulation contrainte mais négociée"© Fournis par RTL info Quel est l'objectif de Poutine en Ukraine? "Ce serait une sorte de capitulation contrainte mais négociée"
Nicolas Gosset, chercheur à l’Institut royal supérieur de la défense, était l'invité du RTL INFO 19H ce vendredi pour analyser différents aspects de la guerre en Ukraine.
Salima Belabbas: L'objectif de Vladimir Poutine apparait clair, renverser le régime du président Zelensky?
Nicolas Gosset: En tout cas, l'étau se resserre sur Kiev et vu le dispositif militaire qui se met en place, avec la proximité des forces russes qui semblent descendre vers la capitale… quand on entend le discours du président russe, il est difficile de ne pas imaginer que l'objectif final soit effectivement la tête de l'Etat ukrainien.
Salima Belabbas: Et donc prendre le contrôle de l'Ukraine?
Nicolas Gosset: Ça nécessiterait une réponse très nuancée parce qu'on voit par exemple que les opérations au sol ne concernent pas la grande partie ouest du pays, qui connait des bombardements mais pas de présence de l'armée russe. On voit que les mouvements militaires sont surtout dans l'est et autour de Kiev. Ce qui tend à supposer que la stratégie russe est de prendre un contrôle territorial essentiellement de la moitié est du pays, et de contrôler ce qui se passe à Kiev.
Salima Belabbas: Quand on entend les mots utiliser. Quand on voit ce qui se passe aussi sur le terrain, est-ce que la voie diplomatique a encore des chances d'aboutir?
Nicolas Gosset: C'est en deux temps. Le président Poutine a appelé l'armée ukrainienne à se soulever et à prendre le pouvoir. Dans le même temps, il y a des discussions qui se développent autour de la possibilité d'une rencontre Zelensky (ndlr: le président ukrainien) et Poutine dans un cadre qui n'est pas encore déterminé. Le président russe, qui refusait de rencontrer son homologue ukrainien, semble aujourd'hui un peu moins catégorique. Mais alors dans l'optique de négocier ce qu'il appelle la neutralisation et la démilitarisation de l'Ukraine. Donc il faut bien comprendre sous la contrainte de la force. Donc ce serait une sorte de capitulation contrainte mais négociée
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/quel-est-l-objectif-de-poutine-en-ukraine-ce-serait-une-sorte-de-capitulation-contrainte-mais-n%C3%A9goci%C3%A9e/ar-AAUjyaQ?ocid=msedgdhp&pc=U531
Écrit par : Allusion | 26/02/2022
"Poutine, rentre chez toi": des milliers de manifestations réunis à Bruxelles contre la guerre en Ukraine© Fournis par RTL info "Poutine, rentre chez toi": des milliers de manifestations réunis à Bruxelles contre la guerre en Ukraine
Environ 4.000 manifestants, selon la police, se sont réunis samedi devant les bâtiments de la représentation permanente de la Russie auprès de l'Union européenne, à Bruxelles, en soutien à l'Ukraine. Ils exigent que des mesures soient prises à l'encontre de la Russie et que les pouvoirs du président russe, Vladimir Poutine, soient limités.
Les manifestants ne cachent pas leur inquiétude alors que les troupes russes tentent de prendre le contrôle de Kiev et de renverser le gouvernement ukrainien démocratiquement élu. Ils témoignent également de leur solidarité avec le peuple ukrainien et demandent un soutien militaire à l'armée ukrainienne.
De nombreux manifestants brandissent des drapeaux ukrainiens. Leurs messages: "Poutine, rentre chez toi"; "Arrêtez Poutine, arrêtez la guerre"; "Poutine, ne touche pas à l'Ukraine" ou encore "L'Ukraine, c'est l'Europe".
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/poutine-rentre-chez-toi-des-milliers-de-manifestations-r%C3%A9unis-%C3%A0-bruxelles-contre-la-guerre-en-ukraine/ar-AAUljPh?ocid=msedgdhp&pc=U531
Écrit par : Allusion | 26/02/2022
Psychorigide, pragmatique, goût du secret, esprit de vengeance… Comment définir la personnalité de Vladimir Poutine?
Comment définir la personnalité de Vladimir Poutine ? C'est l'une des questions qui était au cœur du débat dans C'est pas tous les jours dimanche. "Pour comprendre cette guerre, il faut comprendre Vladimir Poutine", estime l'un des invités présents sur le plateau.
Vladimir Vladimirovitch Poutine est un personnage de roman. Son grand-père était le cuisinier personnel de Lenine puis de Staline, les deux artisans de la révolution russe. D’un point de vue professionnel, il est d’abord agent secret pendant 15 ans puis Premier ministre pendant 4 ans et demi et président durant 18 ans. Il l’est toujours. Selon les règles en vigueur, son dernier mandat à la présidence s’achève en 2024, dans deux ans.
Pour Vladimir Fedorovski, ancien diplomate russe, l'homme n'est pas un "paranoïaque". "Il a sa logique. Il était enfant de la rue, c'est quelqu'un qui se bat jusqu'au bout, il est psychorigide. Il me rappelle en quelque sorte Staline. Ça nous donne une configuration absolument terrible. Il y a aussi le danger de la guerre nucléaire aujourd'hui, c'est pour ça qu'il faut être très inquiet."
Frédéric Pons, journaliste et auteur du livre "Poutine", estime que "pour comprendre cette guerre (en Ukraine) et ce qui est en train de se passer, il faut comprendre Vladimir Poutine". Il pointe d'abord son "goût du secret". "Ça ne date pas d'aujourd'hui, ça date de son enfance (…) Le goût du secret associé à une détermination sans faille. Dans ses notations au KGB, on reproche à Poutine qu'il n'a pas toujours le sens du danger. Ses camarades de judo ont toujours noté son opiniâtreté dans les combats. Même quand il était face à des plus grands et plus forts que lui, il se battait jusqu'au bout. En même temps, ce qui frappe aussi dans sa personnalité, c'est que Poutine est un pragmatique. À plusieurs reprises dans sa carrière d'agent du KGB, de champion de judo et d'homme politique, il a su retourner une situation, changer de position quand il estimait que la situation était vraiment désespérée pour lui. Un autre aspect, c'est que Poutine a toujours eu une vision de très long terme, une vision stratégique, ce qui manque sans doute à un certain nombre de dirigeants occidentaux."
"Une vengeance personnelle"
En désaccord avec certains arguments, Sergueï Jirnov, ancien espion du KGB et auteur du livre "L'éclaireur", explique que Poutine "a raté sa carrière au KGB". "Il a été renvoyé parce qu'il ne remplissait pas les demandes du KGB. Le KGB a eu raison parce que c'est une personne dangereuse."
Selon lui, la guerre actuelle est "une vengeance personnelle de Poutine contre un pays qui est devenu indépendant, libre et qui a choisi sa voix (…) Dans cette guerre, il a passé la ligne rouge de non-retour. C'est ça le danger."
Ce que veut faire Vladimir Poutine en attaquant l'Ukraine, c'est détruire l'aspiration à la dépendance et la liberté du peuple ukrainien
Nicolas Gosset, chercheur au Centre d'études de sécurité et de défense (IRSD), était également présent sur le plateau de "C'est pas tous les jours dimanche".
"Je veux vraiment souligner que le cœur du problème, c'est la transformation démocratique de l'Ukraine depuis la Révolution de la Dignité en 2013-2014. Les Ukrainiens et les Russes sont vraiment des peuples frères qui se ressemblent énormément et les contacts sont terriblement denses entre les deux nations. Les Ukrainiens, en mettant à bas un régime semblable à celui de Poutine dans ses méthodes de gouvernance, ont représenté un danger existentiel pour le régime poutinien parce que c'était un message subliminal aux Russes : "Nous l'avons fait, nous le faisons pour les mêmes raisons qui vous empêchent de vivre correctement sous le régime poutinien. Je pense qu'il y a la dimension sécuritaire, mais n'évacuons pas la dimension politique. Ce que veut faire aujourd'hui Vladimir Poutine en attaquant ainsi l'Ukraine, c'est détruire l'aspiration à la dépendance et la liberté du peuple ukrainien."
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/psychorigide-pragmatique-go%C3%BBt-du-secret-esprit-de-vengeance-comment-d%C3%A9finir-la-personnalit%C3%A9-de-vladimir-poutine/ar-AAUn2Xv?ocid=msedgntp
Écrit par : Allusion | 28/02/2022
Sanctions contre la Russie: l'Occident est "l'empire du mensonge", fustige Vladimir Poutine
Le président russe Vladimir Poutine a fustigé lundi "l'empire du mensonge" occidental du fait des brutales sanctions frappant la Russie en raison de l'invasion de l'Ukraine, l'inquiétude gagnant même certains oligarques, d'ordinaire de dociles exécutants du Kremlin.
Le rouble s'est effondré à des plus bas historiques face au dollar et à l'euro, s'échangeant à la mi-journée à 100 roubles (83,5 au dernier taux officiel mercredi). L'euro valait 109,4 roubles, contre 93,5 à la veille de l'invasion. Un plafond a été fixé à intervalle régulier pour arrêter les échanges et ralentir ainsi la chute du rouble.
La monnaie russe est un peu remontée dans l'après-midi, à mesure que le marché se calmait.
Pour défendre l'économie et le rouble, la Banque centrale de Russie a porté son taux directeur de 9,5 à 20% lundi matin. La Bourse de Moscou n'a elle même pas ouvert, face au risque d'effondrement.
Entre autres sanctions, les Etats-Unis, l'Union européenne et d'autres pays ont notamment exclu les plus grandes banques russes du système international de paiements bancaires Swift et banni toute transaction avec la Banque centrale de Russie.
Des mesures de représailles commerciales ont également été annoncées, l'Europe entière se fermant aux avions russes, coupant largement les liens aériens du pays avec l'Occident.
"Je vous ai invités ici pour parler des questions liés à l'économie, les finances", a dit Vladimir Poutine, selon des images diffusées à la télévision d'une réunion à laquelle participait notamment le Premier ministre Mikhaïl Michoustine.
"Nous avions déjà évoqué précédemment (avec M. Michoustine) ce thème, je veux dire ces sanctions que veut nous imposer la communauté occidentale, celle que j'ai surnommée l'empire du mensonge", a-t-il dit.
Il recevait le ministre des Finances Anton Silouanov, le PDG de la principale banque du pays Sberbank, Guerman Gref et la présidente de la Banque centrale Elvira Nabioullina.
Cette dernière a dit adopter des mesures pour "empêcher les non-résidents de sortir" leurs actifs de Russie, assurant que le système russe remplaçant Swift, SPFS, était ouvert aux étrangers, que la Banque centrale se montrerait "très souple" du fait de la situation et que les banques russes avaient "préservé tous les moyens et comptes des clients".
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait précédemment reconnu que les sanctions prises par les Occidentaux pour punir Moscou de son invasion de l'Ukraine étaient "lourdes" et "problématiques", mais a assuré que la Russie avait "les capacités nécessaires pour compenser les dégâts".
Vraie crise
Concentré sur sa réponse économique, le Kremlin n'a pas encore annoncé de représailles d'ampleur.
"Les mesures prises (...) réduisent la volatilité", commente auprès de l'AFP Alexeï Vedev, analyste de l'institut économique Gaïdar. "L'incertitude est énorme et la Banque centrale agit avec raison."
Mais certains oligarques russes, ces milliardaires ayant fait fortune dans les années 1990 et soumis par le maître du Kremlin dans les années 2000, exprimaient publiquement leur mécontentement.
"C'est une vraie crise là, et il faut de vrais managers de crise (...) il faut absolument changer de politique économique et mettre fin à tout ce capitalisme d'Etat", a écrit sur Telegram Oleg Deripaska, le fondateur du géant de l'aluminium Rusal, qui fait l'objet de sanctions depuis des années.
Il a dit attendre "des clarifications et des commentaires clairs sur la politique économique des trois prochains mois".
Pour Sergueï Khestanov, un conseiller pour les questions macroéconomiques du courtier Open Broker, la Russie peut cependant encore voir venir, car ses principales ressources en devises, les exportations de matières premières, ne sont pas touchées par les sanctions.
"Tant qu'il n'y aura pas de vraies sanctions sur les exportations russes, et avant tout le pétrole et le gaz, il n'y aura pas de catastrophe", dit-il, mais "les gens vont bien sûr ressentir" des effets.
Certains Russes préféraient déjà retirer leurs économies des banques.
"Je savais qu'il y aurait de la foule. Je veux retirer du liquide, garder ça à la maison est plus sûr, on ne sait absolument pas ce qui va se passer", dit Svetlana Paramonova, 58 ans, résidente de Saint-Pétersbourg venue retirer ses économies de son compte.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/sanctions-contre-la-russie-l-occident-est-l-empire-du-mensonge-fustige-vladimir-poutine/ar-AAUq32k?ocid=msedgntp
Écrit par : Allusion | 28/02/2022
En Russie, la chasse aux opposants au régime s’intensifie. Rencontre avec ceux qui osent défier Vladimir Poutine au péril de leur vie et révèlent l’envers du décor d’un pays mis en coupe réglée.
"Poutine et sa bande, au tribunal !" Les Russes, et surtout les Moscovites, ont été toujours plus nombreux à défiler ces derniers mois contre un pouvoir jugé liberticide. Plus que jamais, la Russie apparaît comme une nation divisée entre ceux qui font profil bas devant l’autoritarisme de Poutine, voire le soutiennent, et ceux qui le combattent, souvent au péril de leur liberté. La répression policière s’est en effet nettement accrue, tandis qu’une justice aux ordres d’une machine étatique programmée pour détruire toute velléité contestataire couvre les arrestations arbitraires et souvent absurdes, les séjours en prison et les mises au ban de la société. Mais qui sont ces citoyens ordinaires qui font trembler l’autocrate du plus grand pays du monde et prennent tous les risques, jusqu’à devoir s’exiler, pour réclamer une Russie à visage humain ?
Dictature postmoderne
Pendant près d’un an, le réalisateur Stéphane Bentura a suivi ceux qui, souvent jeunes et instruits, ont fait leur figure de proue d’Alexeï Navalny, empoisonné puis emprisonné dès son retour surprise à Moscou en janvier 2021. Journaliste pourchassée, simple manifestante d’un jour, prisonniers politiques victimes de tortures ou économiste en exil, ils racontent comment ils sont ou ont été la cible d’un matraquage qui va crescendo, sous couvert d’une application stricte de la loi et de l’ordre. "C’est une dictature postmoderne, avec une façade pseudo-démocratique, des parodies d’élections et de procès", assène Vladimir Kara-Murza, vice-président du mouvement Russie ouverte, victime de deux tentatives d’empoisonnement. Pour beaucoup, cette férocité répressive vise à masquer l’ampleur de la corruption, le gaspillage de l’argent du gaz russe et les promesses socio-économiques non tenues de Vladimir Poutine. Des témoignages clés qui aident à dissiper le mirage de la nouvelle puissance russe.
https://www.arte.tv/fr/videos/101350-000-A/russie-le-poison-autoritaire/
Écrit par : Allusion | 02/03/2022
A Moscou, la police met même les enfants en prison
Ils voulaient déposer des bouquets de fleurs devant l’ambassade d’Ukraine. Deux mères et leurs cinq enfants arrêtés par la police. Les opposants appellent à manifester.
Un dépôt de fleurs devant l’ambassade d’Ukraine, à Moscou, le 24 février, avant la répression.
Elles étaient descendues dans la rue pour protester contre la guerre en Ukraine, armées d’un bouquet de marguerites et d’une feuille de papier sur laquelle était écrit « Njet voyne » – « Non à la guerre » d’une écriture d’enfant hésitante et colorée. Mais elles ont découvert que la guerre sévit dans leur propre patrie, la Russie. Cette guerre, elle a un visage, celui d’un policier qui empoigne une mère en la traînant dans un fourgon cellulaire, tandis que l’enfant s’efforce de ne pas lui lâcher la main, en cherchant une brèche entre les barreaux.
Écrit par : Allusion | 06/03/2022
Un troisième round de pourparlers entre l’Ukraine et la Russie se déroulera lundi.
L’armée russe a repris « l’offensive » après le report de l’évacuation de civils de deux villes assiégées dans le sud-est de l’Ukraine, dont Marioupol, a déclaré samedi le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.
« En raison de la réticence de la partie ukrainienne à influencer les nationalistes ou à prolonger le “cessez-le-feu”, les opérations offensives ont repris depuis 18 heures, heure de Moscou », soit 15 heures GMT, a-t-il déclaré dans un message vidéo.
La Russie avait annoncé samedi matin un cessez-le-feu à partir de 7 heures GMT pour permettre aux civils de Marioupol et de la ville de Volnovakha, à 60 km au nord, de partir.
Mais l’évacuation des habitants de Marioupol, port stratégique ukrainien encerclé par les forces russes et leurs alliés, a été reportée à cause de multiples violations russes du cessez-le-feu, a accusé samedi la mairie de la ville portuaire.
Avancée des troupes russes à Kiev
Les forces russes se rapprochent de Kiev, rencontrant une tenace résistance et bombardant parfois des immeubles d’habitation, notamment à Tcherniguiv, à 150 km au nord de la capitale, où des dizaines de civils ont été tués ces derniers jours.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé samedi que les forces ukrainiennes avaient lancé une contre-attaque autour de Kharkiv (nord-est), la deuxième ville d’Ukraine (1,4 million d’habitants), théâtre de bombardements parmi les plus intenses depuis le début de la guerre.
L’armée russe, qui continue de pilonner les alentours de Kiev au nord-ouest et à l’est notamment, occupe depuis vendredi la centrale nucléaire de Zaporojie (sud), où des frappes de son artillerie, selon les Ukrainiens, ont provoqué un incendie – dont Moscou nie être à l’origine – faisant craindre un accident nucléaire catastrophique.
Le président russe Vladimir Poutine a souligné samedi que la Russie considérerait comme cobelligérant tout pays tentant d’imposer une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine, une revendication de Kiev que l’Otan a rejetée.
La maître du Kremlin a par ailleurs déclaré qu’il ne prévoyait pas d’introduire la loi martiale en Russie, en réponse à d’insistantes rumeurs en ce sens.
Une troisième session de pourparlers
Un troisième round de pourparlers entre l’Ukraine et la Russie se déroulera lundi, a annoncé un membre de la délégation ukrainienne, David Arakhamia.
« Le troisième round de négociations se tiendra lundi », a-t-il écrit sur sa page Facebook au dixième jour de l’invasion russe en Ukraine.
https://www.lesoir.be/428185/article/2022-03-05/guerre-en-ukraine-reprise-de-loffensive-marioupol-poutine-met-en-garde-contre?utm_source=a_la_une&utm_medium=newsletter_le_soir&utm_campaign=a_la_une_05032022&utm_term=guerre-en-ukraine-reprise-de-loffensive-marioupol-poutine-met-en-garde-contre&utm_content=Article&m_i=Y78%2BZpiITP6z_T8gRMSQOabwQ_UDc0R1sGeb6QjUK3RAQvINZUfSvx8vu5wDb7HbdQs_uE4XMTu0vIM2BFt46V%2BeJGjqYV&m_i=y_jDi%2BZhvW8YLy6kaYWs3JnsVP9c2YYOfj_uJ%2BmAGe4Gz97b_hYj1d%2Bd3lwPEaEtY53HK7Vk42sCkbFTtqaMkyW2ZM8myn&M_BT=182323752210
Écrit par : Allusion | 06/03/2022
Vladimir Poutine menace de priver l'Ukraine de son "statut d'Etat"
L'armée russe maintenait dimanche la pression sur le sud de l'Ukraine et sur Kiev au onzième jour de l'invasion, le président Vladimir Poutine menaçant de priver le pays de son "statut d'Etat" et comparant les sanctions internationales qui frappent la Russie à une "déclaration de guerre".
Selon un rapport de l'état-major ukrainien publié dimanche sur Facebook, l'armée russe poursuivait son offensive, "concentrant ses principaux efforts sur les environs des villes de Kiev, Kharkiv (est) et Mykolaïv (sud)".
La situation est "très difficile" à Marioupol, soumise à "un blocus humanitaire" et à d'intenses bombardements, a affirmé pour sa part le maire de ce port stratégique du sud-est du pays assiégé par les forces russes.
"Cela fait cinq jours que nous vivons sans électricité, nous n'avons pas de chauffage ni de réseau mobile", a raconté le maire, Vadim Boïtchenko, dans une interview diffusée samedi soir sur YouTube. Selon lui, les bombardements des derniers jours ont fait des "milliers de blessés" et les forces russes empêchent l'arrivée d'aliments et de médicaments. "La ville de Marioupol n'existe plus", a-t-il lancé. "Je demande à nos partenaires américains et européens: aidez-nous, sauvez Marioupol!"
Ils faisaient la queue pour la pharmacie là, ici, et ils sont tous morts
La chute de Marioupol, ville d'environ 450.000 habitants, constituerait un tournant. Elle permettrait la jonction entre les troupes en provenance de la Crimée annexée, qui ont déjà pris les autres ports clés de Berdiansk et de Kherson, et celles du Donbass, puis à ces forces consolidées de remonter vers le centre et le nord de l'Ukraine.
Les soldats russes se rapprochent également de Kiev, rencontrant une tenace résistance. Des dizaines de civils ont été tués ces derniers jours à Tcherniguiv, à 150 km au nord de la capitale.
Une équipe de l'AFP qui s'est rendue sur place samedi a constaté des scènes de dévastation dans cette ville de 300.000 habitants qui se vidait de sa population, faisant craindre un destin similaire pour Kiev une fois les batteries de missiles et l'artillerie russes aux portes de la capitale.
"Il y avait des corps partout sur le sol. Ils faisaient la queue pour la pharmacie là, ici, et ils sont tous morts", a témoigné Sergeï, un survivant.
Dans un hôpital du nord de Kiev, des soldats ukrainiens blessés ont raconté à l'AFP leur lutte inégale sous un déluge de feu. "On était en reconnaissance" et "on est tombés sur une colonne ennemie", a expliqué Motyka, un soldat de 29 ans touché par un éclat sur le flanc droit, qui a dû battre en retraite avec ses camarades : "On les a combattus et on a tué leurs soldats à pied, mais ils nous ont arrosés avec des tirs de mortier".
Cohue dans les gares
La cohue s'est emparée des gares dans les villes d'Ukraine menacées par la progression des forces russes, femmes et enfants cherchant à partir à l'abri après des adieux déchirants avec leurs maris et pères restés sur place pour se battre.
Selon l'ONU, 1,37 million de personnes se sont déjà réfugiées à l'étranger depuis l'invasion de l'Ukraine le 24 février, et on compte plus d'un million de déplacés à l'intérieur du pays.
Cet exode suscite une forte mobilisation, notamment dans les Etats voisins comme la Moldavie, où le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken est arrivé samedi soir. Plus tôt, il s'était rendu à la frontière entre la Pologne et l'Ukraine pour s'y entretenir avec son homologue ukrainien Dmytro Kouleba.
"Le message du peuple ukrainien héroïque est simple: les Russes, rentrez chez vous (...) Poutine, laisse l'Ukraine tranquille. Tu ne gagneras pas la guerre", a lancé M. Kouleba.
Vladimir Poutine a averti que l'Ukraine pourrait perdre son "statut d'Etat" si elle continuait à refuser de céder aux exigences russes.
Moscou réclame notamment un statut "neutre et non nucléaire" pour l'Ukraine et sa démilitarisation, ce que Kiev, qui cherche à adhérer à l'Union européenne et à l'Otan, juge inacceptable.
Des entreprises suspendent leurs activités en Russie
Les autorités ukrainiennes "doivent comprendre que si elles continuent de faire ce qu'elles font, elles mettent en question l'avenir du statut d'Etat ukrainien. Et si cela se passe, elles en seront entièrement responsables", a déclaré M. Poutine au cours d'une rencontre samedi avec des employées des compagnies aériennes russes à l'occasion de la prochaine Journée de la femme, une des fêtes les plus célébrées dans le pays.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé dimanche sur Twitter s'être entretenu une nouvelle fois au téléphone avec son homologue américain Joe Biden pour discuter de "questions de sécurité", du "soutien financier pour l'Ukraine" et de "la poursuite des sanctions contre la Russie".
Au cours de cet entretien d'une demi-heure, M. Biden a mis l'accent sur les sanctions prises par Washington et ses alliés "pour faire porter à la Russie le coût de son agression contre l'Ukraine", selon la Maison-Blanche.
Le président américain a également félicité les entreprises, de plus en plus nombreuses, qui ont décidé de cesser de travailler en Russie. Dernières en dates: les géants américains des cartes bancaires Visa et Mastercard, qui ont annoncé samedi la suspension de leurs opérations en Russie. Les cartes Visa et Mastercard émises par les banques russes ne fonctionneront plus à l'étranger, et les cartes étrangères ne seront plus valables en Russie.
Ces sanctions qui sont mises en place, cela s'apparente à une déclaration de guerre
Aeroflot a pour sa part annoncé la suspension de ses vols internationaux à partir du 8 mars. Le régulateur de l'aviation russe, Rossaviatsia, a recommandé à toutes les compagnies du pays de cesser les vols vers l'étranger afin d'éviter la saisie de leurs appareils, dont une grande partie appartiennent à des compagnies de leasing occidentales.
"Ces sanctions qui sont mises en place, cela s'apparente à une déclaration de guerre", a affirmé Vladimir Poutine. "Mais Dieu merci, on n'en est pas encore arrivé là", a-t-il ajouté.
Le maître du Kremlin a cependant mis en garde l'Occident contre la tentation d'imposer une zone d'exclusion aérienne au-dessus de l'Ukraine, une mesure que Kiev réclame avec insistance mais à laquelle l'Otan se refuse pour ne pas se retrouver entraînée dans un affrontement direct avec la Russie.
L'instauration d'une zone d'exclusion serait considérée par Moscou "comme une participation au conflit armé de tout pays" dont le territoire serait utilisé pour "créer une menace envers nos militaires", a prévenu M. Poutine.
Les manifestations se multiplient en Europe
Le président russe a reçu pendant environ trois heures samedi à Moscou le Premier ministre israélien Naftali Bennett, qui a proposé sa médiation en mettant en avant les liens solides qui unissent son pays à la Russie et à l'Ukraine. M. Bennett s'est ensuite entretenu au téléphone avec le président Zelensky, avant de se rendre à Berlin pour rencontrer le chancelier allemand Olaf Scholz. Peu de détails ont filtré sur le contenu des discussions.
Selon les autorités ukrainiennes, une troisième session de négociations avec les Russes se déroulera lundi, mais les chances de parvenir à des progrès paraissent infimes.
Dans le même temps, les manifestations contre la guerre se multipliaient en Europe: ils étaient plus de 40.000 personnes samedi à Zurich, la ville la plus peuplée de Suisse, plus de 40.000 en France dont 16.000 à Paris, et des milliers également à Rome.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/guerre-en-ukraine-vladimir-poutine-menace-de-priver-le-pays-de-son-statut-d-etat/ar-AAUG0oF?ocid=msedgdhp&pc=U531
Écrit par : Allusion | 06/03/2022
liste des pays que la Russie considère comme «hostiles»
Cette liste de pays comprend entre autres les pays de l’Union européenne, l’Australie, le Royaume-Uni, le Canada, Monaco, la Corée du Sud, les États-Unis, la Suisse et Japon.
Les autorités russes ont établi une liste de pays « hostiles » à la Russie, auxquels les particuliers et les entreprises russes pourront rembourser leurs dettes en roubles, monnaie dont la valeur a perdu 45 % depuis janvier, a indiqué lundi le gouvernement.
Ce texte a été préparé à la suite d’un décret présidentiel de vendredi, qui établissait en termes vagues une « procédure provisoire » de remboursement des dettes « envers certains créanciers étrangers ».
https://www.lesoir.be/428434/article/2022-03-07/guerre-en-ukraine-voici-la-liste-des-pays-que-la-russie-considere-comme-hostiles?utm_source=Alerte_info&utm_medium=newsletter_le_soir&utm_campaign=Alerte_info_07032022&utm_term=guerre-en-ukraine-voici-la-liste-des-pays-que-la-russie-considere-comme-hostiles&utm_content=Article%201&m_i=zsATBU%2ByoO73zVKowyOVN5q47CqRj5AiYbt6S3VC__qe8ITPdUeEAG3fN0T_A7ZUFKAfKimTrCm3xiftwgq3MWiXrlzOzQ&m_i=dStwnOniKWW2Nv7GajYMW3JHsUbnuKWXNaG5FCiUhpCZCgwQ31az7A15aIifTYmQGzBmpJGK4zIyo_ST9VDBB0piHud4dq&M_BT=182323752210
Écrit par : Allusion | 07/03/2022
Je suppose que Poutine s'en fout mais...
Le musée Grévin retire la statue de cire de Vladimir Poutine
Le mardi 1er mars, le musée Grévin à Paris a décidé de retirer la statue de cire de Vladimir Poutine. Une décision prise suite à l’opération militaire lancée contre l’Ukraine par le président russe.
https://dailygeekshow.com/musee-grevin-poutine/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2022_03_07
Écrit par : Allusion | 08/03/2022
Comment Poutine se prémunit-il contre les tentatives de meurtres?
Plus que jamais, Vladimir Poutine est au centre de toutes les attentions à cause du conflit en Ukraine. Au point que sa tête soit désormais mise à prix. Il y a quelques jours, un millionnaire russe vivant aux États-Unis avait ainsi proposé 1 million $ pour celui qui lui apportera le président russe « mort ou vif ». Il y a cependant peu de chances que le président russe arrive jusqu’à son compatriote vivant aux États-Unis tant il fait l’objet d’un dispositif de sécurité maximale.
Le président est ainsi systématiquement surveillé par des « Mousquetaires », une unité d’élite d’hommes ayant moins de 35 ans entraînés pour résister physiquement et psychologiquement à la pression. Ces « mousquetaires » sont équipés à longueur de journées de gilets pare-balles ainsi que de munitions perforantes. Ils auraient des pouvoirs étendus et seraient entre autres chargés de vérifier les endroits où le président va réaliser une apparition publique. Pour leurs loyaux services, ils sont récompensés après leur carrière par une belle propriété ou un poste administratif important.
Outre des sosies, Vladimir Poutine dispose également d’une équipe de goûteurs composée de cuisiniers et médecins chargés d’analyser rapidement les aliments que le président russe devra ingérer. En cas d’attaques, ou si jamais il devait disparaître, plusieurs abris nucléaires sont mis à sa disposition ainsi qu’à celle de ses deux filles et de sa femme, qui auraient d’ailleurs été placées dans un de ces complexes en Sibérie il y a quelques jours.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/comment-poutine-se-pr%C3%A9munit-il-contre-les-tentatives-de-meurtres/ar-AAUMt9x?ocid=msedgntp
Écrit par : Allusion | 08/03/2022
Xi Jinping appelle à la "plus grande retenue" lors d'un appel avec Macron et Scholz
Le président chinois Xi Jinping a appelé mardi à "la plus grande retenue" dans le conflit ukrainien lors d'un appel avec les dirigeants français Emmanuel Macron et allemand Olaf Scholz, a rapporté la télévision chinoise.
La Chine, qui garde de bonnes relations avec Moscou, s'est jusqu'à présent refusée à parler d'invasion de l'Ukraine et s'est contentée de "regretter" le conflit dans ce pays, tout en disant "comprendre" les préoccupations russes en matière de sécurité.
Mais lors d'un entretien téléphonique avec MM. Macron et Scholz, l'homme fort de Pékin a assuré que la Chine était "profondément peinée d'assister à une nouvelle guerre sur le continent européen", selon des propos rapportés par la télévision publique CCTV.
"Nous souhaitons appeler à la plus grande retenue afin d'éviter une crise humanitaire à grande échelle", a-t-il ajouté, sans dénoncer pour autant l'offensive lancée le 24 février par le président russe Vladimir Poutine contre son voisin.
Il a dit à ses interlocuteurs "apprécier les efforts de la France et de l'Allemagne afin d'agir comme médiateurs en Ukraine" et assuré que Pékin était prêt lui aussi à jouer "un rôle actif".
"Nous devons soutenir ensemble les pourparlers de paix entre la Russie et l'Ukraine", a-t-il plaidé, alors que trois sessions de négociations au Belarus n'ont pour l'heure pas mis fin à la guerre.
La Chine "se tient prête à apporter une aide humanitaire à l'Ukraine", a-t-il promis.
M. Xi a répété l'opposition de principe de son pays à des sanctions internationales, jugeant que les mesures prises contre Moscou "causeront du tort à toutes les parties".
https://www.msn.com/fr-be/actualite/politique/xi-jinping-appelle-%C3%A0-la-plus-grande-retenue-lors-d-un-appel-avec-macron-et-scholz/ar-AAUMwXR?ocid=msedgntp
Écrit par : Allusion | 09/03/2022
Des psychologues de 20 pays veulent dissuader Poutine de continuer la guerre
Dans une lettre, des psychologues, issus d'une vingtaine de pays, veulent persuader le président russe Vladimir Poutine d'arrêter son invasion militaire en Ukraine. Ils veulent, disent-ils, lui montrer la voie vers une sortie de crise.
La lettre, qui est une initiative de deux psychologues des universités de Francfort et de Marbourg, est signée par près de quarante de leurs confrères originaires entre autres des États-Unis, de Pologne, de Norvège, d'Inde ou encore du Pakistan.
Les auteurs de la missive mettent en lumière les conséquences pour les personnes qui déclenchent une guerre. Celle-ci conduit finalement au "rejet, à l'isolement et à la menace physique". "Nous voulons vous montrer un moyen de sortir de cette situation dangereuse", écrivent-ils.
Il n'est pas certain que la lettre sera lue par Vladimir Poutine. Les initiateurs l'ont téléchargée via le portail Internet sur lequel les citoyens russes peuvent envoyer des messages au maitre du Kremlin. Mais l'intention est surtout d'envoyer un signal à l'opposition en Russie et à la population en Ukraine.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/des-psychologues-de-20-pays-veulent-dissuader-poutine-de-continuer-la-guerre/ar-AAUVdq0?ocid=msedgntp
Écrit par : Allusion | 11/03/2022
Les exigences de la Russie pour stopper l’invasion
Depuis le début de l’offensive russe en Ukraine, Vladimir Poutine ne cesse de dire qu’un dialogue en faveur de la paix avec l’Ukraine n’est possible que si « toutes les exigences russes » étaient acceptées.
Le président russe ne cesse de répéter ses exigences : un statut « neutre et non nucléaire » pour l’Ukraine, sa « démilitarisation obligatoire » et sa « dénazification », la reconnaissance de l’annexion de la péninsule de Crimée par la Russie et la « souveraineté » des régions séparatistes pro-russes de l’est ukrainien, Donetsk et Lougansk, dans leurs territoires administratifs, alors que les rebelles n’en contrôlent actuellement qu’un tiers.
Quid de l’Ukraine ?
Le gouvernement ukrainien se dit ouvert à discuter de l’exigence russe que l’Ukraine reste neutre et n’entre pas dans l’Otan notamment. Kiev exige cependant en contrepartie des garanties pour la sécurité des voisins de l’Ukraine, a déclaré plus tôt dans la semaine un haut conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky. « Nous sommes certainement prêts pour une solution diplomatique. »
L’Ukraine ne cédera pas « un seul centimètre » de territoire, a cependant assuré le chef de cabinet adjoint de M. Zelensky lors d’une interview avec Bloomberg Television. Un cessez-le-feu et le retrait des troupes russes d’Ukraine restent également des conditions avant d’entamer toute négociation.
Le président ukrainien Zelensky a de son côté estimé, dans une interview accordée au journal allemand Bild, que la guerre ne pourrait être résolue qu’avec un dialogue direct avec le président russe Vladimir Poutine. Interrogé pour savoir s’il était prêt à reconnaître l’indépendance des républiques du Donbass, situées à côté de Crimée, M. Zelensky a déclaré que « le problème n’est pas ce à quoi je peux m’engager. Le but de tout dialogue est de mettre fin à la guerre avec la Russie », selon des propos rapportés par l’agence de presse russe Tass.
« Je suis prêt à prendre certaines mesures pour (mettre fin à la guerre). Je suis prêt à discuter, aux compromis. Mais ils ne peuvent être une trahison de la population », a-t-il ajouté. « Et l’autre partie doit aussi être prête à faire des compromis. » « C’est la seule sortie à cette situation. C’est trop difficile et prématuré pour discuter de détails. Il n’y a eu aucun contact entre les présidents et nous ne pourrons mettre fin à cette guerre qu’en discutant directement entre deux présidents », a-t-il insisté.
https://www.lesoir.be/429366/article/2022-03-11/guerre-en-ukraine-les-bombardements-se-poursuivent-voici-les-exigences-russes
Écrit par : Allusion | 11/03/2022
les menaces de la Russie face à un éventuel déploiement des forces de l’Otan
Le ministre des Affaires étrangères russe a menacé les pays membres de l’Otan en cas d’intervention militaire en Ukraine.
« J’espère qu’ils comprennent les conséquences que cela entraînerait. Le déploiement de forces de maintien de la paix de l’Otan en Ukraine entraînerait un affrontement direct entre l’Alliance transatlantique et l’armée russe. Nos homologues polonais ont affirmé qu’une décision concernant l’envoi de forces de maintien de la paix devrait être prise lors du sommet de l’Otan. J’espère qu’ils comprennent les conséquences que cela entraînerait. Il s’ensuivrait un affrontement direct entre les forces russes et celles de l’Otan, ce que toutes les parties ont estimé inacceptable », a déclaré mercredi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, alors qu’il s’adressait à un public de l’université de sciences politiques MGIMO à Moscou..
M. Lavrov a jugé que la proposition de la Pologne d’envoyer des soldats en Ukraine pourrait dissimuler l’intention de créer un quartier général à Lviv, une ville de l’ouest de l’Ukraine, pour y installer des troupes.
« Des spéculations circulent sur l’intention des Pays baltes d’envoyer quelques bataillons en Ukraine », a ajouté M. Lavrov.
Plus tôt dans la journée, le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a fait valoir que l’Ukraine avait le droit d’autoriser l’accès à son territoire à qui elle le souhaitait, y compris aux soldats de l’Otan. Il a ensuite soutenu que la Russie n’oserait pas attaquer l’Alliance.
https://www.lesoir.be/431817/article/2022-03-23/guerre-en-ukraine-les-menaces-de-la-russie-face-un-eventuel-deploiement-des
Écrit par : Allusion | 23/03/2022
Poutine, l’équation guerrière
De la guerre en Tchétchénie à l’actuelle invasion de l’Ukraine, un éclairage du parcours de Vladimir Poutine, imprégné d’une vision du monde héritée de la guerre froide.
Le déclenchement de la guerre en Ukraine, décidé par le seul Vladimir Poutine, marque l’aboutissement de deux décennies d’une irrésistible ascension. Succédant en 1999 à Boris Eltsine, premier président russe démocratiquement élu, l'ex-agent du KGB, qui a vécu comme une tragédie l'effondrement du bloc soviétique, impose d'emblée sa conception du pouvoir autocratique, arc-boutée sur son opposition à un Occident perçu comme une menace. Conséquences : mise au pas des médias indépendants, élections truquées, assassinats d’opposants, mensonges d'État… Pour Poutine, tout n’est que rapport de force : à ses yeux, les "révolutions de couleur" qui essaiment dès 2003 dans les anciennes républiques soviétiques – tout comme les Printemps arabes de la décennie suivante – sont téléguidées par les États-Unis, et une provocation directe pour la Russie.
Retraçant plus de vingt ans de règne et de relations tendues avec l'Ouest, de la guerre en Tchétchénie à l’actuelle invasion de l’Ukraine, de la conférence de Munich de 2007 à l'ingérence dans les élections américaines de 2016, ce documentaire s'appuie sur les analyses de diplomates, journalistes politiques et anciens membres des services secrets russes et américains pour décrypter la vision du monde de Poutine, clé indispensable pour comprendre ses menées guerrières.
https://www.arte.tv/fr/videos/108299-000-A/poutine-l-equation-guerriere/
Écrit par : Allusion | 23/03/2022
Guerre en Ukraine: la Russie change ses plans militaires et admet d’importantes pertes humaines (direct)
Un peu plus tôt ce vendredi, le président russe Vladimir Poutine s’en est pris à l’Occident. Il a comparé la déprogrammation dans les pays occidentaux de personnalités et d’événements culturels russes aux autodafés orchestrés par les nazis.
La Russie a reconnu vendredi la mort de 1.351 de ses soldats depuis le début de son offensive militaire, accusant les pays occidentaux de commettre une « erreur » en livrant des armes à Kiev.
« Lors de l’opération militaire spéciale, 1.351 militaires ont été tués et 3.825 blessés », a déclaré l’adjoint au chef de l’état-major des armées Sergueï Roudskoï lors d’un point de presse. Par ailleurs, la Russie a accueilli 419.736 réfugiés d’Ukraine depuis le début de l’opération, selon Mikhaïl Mizintsev, directeur du Centre national russe de gestion de la défense. Il a également déclaré que l’armée russe allait désormais se concentrer sur la « libération » de l’Est de l’Ukraine, affirmant avoir atteint les objectifs initiaux de l’opération militaire qu’elle mène dans ce pays depuis le 24 février.
https://www.lesoir.be/432382/article/2022-03-25/guerre-en-ukraine-la-russie-change-ses-plans-militaires-et-admet-dimportantes
Écrit par : Allusion | 25/03/2022
Devant la Chambre, Zelensky s’en prend au commerce de diamants, la Belgique refuse d’ouvrir cette porte
Volodymyr Zelensky s’est exprimé devant les députés belges. Il s’en est pris au commerce du port d’Anvers, notamment à celui des diamants russes qui passent par la Belgique. Le Premier ministre doute de l’utilité de cette sanction.
Dans un hémicycle rempli à ras bord, comme rarement depuis la crise du covid, le président ukrainien en a appelé au « courage » de la Belgique : « Personne n’a assez de détermination pour nous aider à arrêter la catastrophe. » Mais Volodymyr Zelensky s’en est aussi pris vertement au port d’Anvers et au commerce avec la Russie. « La paix a plus de valeur que les diamants et les accords avec la Russie, que les bateaux russes dans les ports, que le pétrole et le gaz russe », a-t-il répété dans son discours en visioconférence. Le secteur diamantaire, très prospère en Belgique, est pour l’heure épargné par les sanctions occidentales.
https://www.lesoir.be/433565/article/2022-03-31/devant-la-chambre-zelensky-sen-prend-au-commerce-de-diamants-la-belgique-refuse
Écrit par : Allusion | 31/03/2022
Piotr Tolstoï, Vice-président de la Douma, la chambre basse du parlement en Russie, était l'invité de C'est pas tous les jours dimanche. Interrogé sur les volontés de la Russie, il a précisé la pensée de Vladimir Poutine et les objectifs poursuivis. Avec une confiance sur la fin, à terme, de cette guerre. "On va vers la paix une fois que les objectifs de l'opération spéciale seront atteints", a-t-il d'abord précisé, citant ensuite les demandes russes. "Avec les garanties de la neutralité de l'Ukraine, les garanties des droits des 20 millions de Russes qui ont souffert sous le régime soutenu par l'Europe ces 8 dernières années et la garantie que l'Ukraine ne va jamais redevenir anti-russe. Tout cela, c'est le but de l'opération spéciale. Après, nous discuterons des garanties de sécurité de l'Europe et de la Russie. N'oubliez pas que la Russie est le plus grand pays de l'Europe, cela fait 10x l'Union européenne. On est sur le même continent, mais nous sommes obligés de négocier la paix et la coopération économique, tôt ou tard. Aujourd'hui, l'Europe mène une guerre contre la Russie, mais ça va passer", a-t-il détaillé à ce sujet.
Il a aussi demandé la fin de l'élargissement des territoires de l'OTAN, en citant la frontière polonaise comme dernière limite. Les propos de Piotr Tolstoï n'ont pas plu du tout à Sergueï Jirnov, Ancien espion du KGB et auteur de "L'éclaireur", qui regrette le manque d'honnêteté de son interlocuteur. "Cela fait 5 semaines que le monde entier vit en direct l'agression contre l'Ukraine, qui n'agressait pas la Russie. Ce sont des mensonges. L'Ukraine ne représentait aucun danger pour la Russie", a lancé Jirnov. " C'est la Russie l'agresseur, il ne faut pas renverser les choses. C'est la Russie qui frappe avec ses missiles les quartiers civils de l'Ukraine, les hôpitaux, les jardins d'école, les convois humanitaires, le site de la croix-rouge. Monsieur Tolstoï le sait parfaitement bien, on le sent dans son regard, il a du mal à m'entir. C'est son rôle officiel. Il n'y a pas de parlement en Russie, c'est une façade vide. Une chambre qui tamponne tout ce qui vient du Kremlin. En Russie tout est faux, sauf l'agression qu'elle mène contre des pays étrangers", a-t-il poursuivi.
Pas de crimes à Boutcha
Piotr Tolstoï a aussi démenti que la Russie avait procédé à des exactions à Boutcha, où une vingtaine corps ont été découverts dans les rues. "L'armée ukrainienne a beaucoup attaqué les civils qui voulaient sortir des villes assiégées. Tous ces morts doivent être identifiés et attribués. Il faut faire une enquête avant de lancer les discours sur les atrocités de l'armée russe", a-t-il répondu à ce sujet.
Avant d'accuser l'occident. "L'occident ne comprend pas les buts de la Russie et a perdu la réalité. Le destin de l'Ukraine sera décidé par la Russie avec les garanties de sécurité des États-Unis, pas avec la Belgique, pas avec l'Europe. On va voir comment vont se dérouler les choses. Mais ce n'est pas avec l'Europe que l'on va discuter du sort de l'Ukraine".
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/neutralit%C3%A9-s%C3%A9curit%C3%A9-russe-garanties-voici-ce-que-demande-la-russie-pour-mettre-fin-%C3%A0-la-guerre-vid%C3%A9o/ar-AAVNKaY?ocid=msedgntp&cvid=2e0aa003ffa345fb8222870acf3b11f3
Écrit par : Allusion | 04/04/2022
les habitants de l’est du pays doivent évacuer «maintenant»
Les autorités ukrainiennes craignent une offensive majeure de la Russie sur le Donbass.
Kiev a appelé mercredi les habitants de l’Est de l’Ukraine à évacuer la région « maintenant », sur fond de craintes d’une offensive majeure de l’armée russe sur le Donbass, désormais cible prioritaire du Kremlin.
Les autorités régionales « appellent la population à quitter ces territoires et font tout pour que les évacuations se déroulent de façon organisée », a déclaré la vice-Première ministre Iryna Verechtchouk, citée par le ministère de l’Intégration sur Telegram, ajoutant qu’il fallait le faire « maintenant » sous peine de « risquer la mort
Si l’armée russe lançait une attaque d’importance dans la région, «nous ne pourrions plus aider» les habitants, a-t-elle alerté, «car il serait pratiquement impossible de stopper les combats».
«Il faut évacuer tant que cette possibilité existe. Pour l’instant, elle existe encore», a insisté Mme Verechtchouk, qui coordonne l’organisation des couloirs humanitaires depuis le début de l’invasion russe le 24 février.
Selon l’état-major général de l’armée, l’armée russe vise les infrastructures militaires et civiles de Borivske, Novoloehanske, Solodke, Marinka et Zolota Nyva, dans les régions orientales de Luhansk et Donetsk, rapporte la chaîne publique britannique BBC. Ils poursuivent également leur offensive contre Mariupol, dans le sud, où la situation humanitaire se détériore, selon le ministère britannique de la Défense.
Un convoi est arrivé à Zaporojie avec des réfugiés du sud-est
Un convoi de sept autobus et d’environ 40 véhicules privés sous protection du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est arrivé mercredi du sud-est de l’Ukraine à Zaporojie (sud), a constaté une journaliste de l’AFP.
« Notre équipe a mené un convoi de bus et de voitures privées avec plus de 500 personnes vers Zaporojie », a déclaré sur Twitter le CICR, précisant qu’ils avaient essayé d’atteindre la ville assiégée de Marioupol, mais que les « conditions de sécurité l’ont rendu impossible ».
Bombardements continus sur Severodonetsk, à l’Est
Des obus et des roquettes s’abattaient mercredi à intervalles réguliers sur la ville industrielle de Severodonetsk, dans l’Est de l’Ukraine, ont constaté à la mi-journée des journalistes de l’AFP. Un bâtiment était en feu et de très rares civils étaient visibles dans les rues.
Les habitants se risquaient à sortir quand les bombardements s’interrompaient quelques minutes, avant de courir se mettre à couvert quand les frappes reprenaient, ont vu des journalistes de l’AFP.
Severodonetsk, plus de 100.000 habitants avant la guerre, est la ville la plus à l’Est tenue par l’armée ukrainienne, tout près de la ligne de front avec les territoires séparatistes prorusses. L’armée russe a dit ces derniers jours concentrer ses efforts sur l’Est du pays, dont la région de Lougansk où se trouve Severodonetsk.
https://www.lesoir.be/434615/article/2022-04-06/guerre-en-ukraine-les-habitants-de-lest-du-pays-doivent-evacuer-maintenant
Écrit par : Allusion | 06/04/2022
Les deux filles de Poutine pourraient être sanctionnées par l'Union Européenne
Maria Vorontsova et Katerina Tikhonova, âgées d'une trentaine d'années, sont issues du mariage de Vladimir Poutine avec Lioudmila Poutina dont le président russe a annoncé le divorce en 2013.
L'aînée, Maria Vorontosa, est sanctionnée pour son rôle dans Nomenko, une importante société de projets d'investissement dans le secteur de la santé qui procure "des sources substantielles de revenus" au gouvernement russe, selon le document.
Sa sœur, Katerina Tikhonova, dirige un fonds de soutien aux jeunes scientifiques russes, fondé par des compagnies dont les dirigeants "sont des membres du cercle d'oligarques proches" de Poutine, selon la même source.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/guerre-en-ukraine-les-deux-filles-de-poutine-pourraient-%C3%AAtre-sanctionn%C3%A9es-par-l-union-europ%C3%A9enne/ar-AAVWhsy?ocid=msedgntp&cvid=a0a87322007e45b1ae64234b87cb25e8
Écrit par : Allusion | 07/04/2022
Les grandes religions en toute simplicité
Retour sur l'histoire et les fondements des cinq grandes religions : l’hindouisme, le judaïsme, le bouddhisme, le christianisme et l’islam. Cette série documentaire propose de décrypter, de façon pédagogique et ludique, les fondements de cinq religions pour mieux comprendre ce qui les relie et ce qui les oppose. Qui est le dieu Ganesh ? Quelle différence entre halal et casher ? Qu'est-ce qui distingue catholiques et protestants ?
À quoi sert la prière ? Pourquoi circoncire ? Quelle différence entre halal et casher ? Cette série documentaire propose de décrypter, de façon pédagogique et ludique, les fondements de cinq religions.
Aujourd’hui : avant de découvrir le judaïsme, le bouddhisme, le christianisme et l’islam, zoom sur l’hindouisme. Indien et hindou, est-ce la même chose ? Qui est le dieu Ganesh ? Pourquoi les femmes mariées ont-elles un point rouge sur le front
https://www.arte.tv/fr/videos/061722-001-A/en-plusieurs-foi-s/
Écrit par : Allusionµ | 17/04/2022
'Le laboureur et le mangeur de vent" de Boris Cyrulnik
« À 7 ans, j’ai été condamné à mort pour un crime que j’ignorais. Ce n’était pas une fantaisie d’enfant qui joue à imaginer le monde, c’était une bien réelle condamnation. » B. C.
Boris Cyrulnik a échappé à la mort que lui promettait une idéologie meurtrière. Un enfant qu’on a voulu tuer et qui toute sa vie a cherché à comprendre pourquoi, pourquoi une telle idéologie a pu prospérer.
Pourquoi certains deviennent-ils des « mangeurs de vent », qui se conforment au discours ambiant, aux pensées réflexes, parfois jusqu’à l’aveuglement, au meurtre, au génocide ? Pourquoi d’autres parviennent-ils à s’en affranchir et à penser par eux-mêmes ?
Certains ont tellement besoin d’appartenir à un groupe, comme ils ont appartenu à leur mère, qu’ils recherchent, voire chérissent, le confort de l’embrigadement. Ils acceptent mensonges et manipulations, plongeant dans le malheur des sociétés entières.
La servitude volontaire engourdit la pensée. « Quand on hurle avec les loups, on finit par se sentir loup. » Penser par soi-même, c’est souvent s’isoler. Seuls ceux qui ont acquis assez de confiance en soi osent tenter l’aventure de l’autonomie.
Au-delà de l’histoire, c’est notre présent que Boris Cyrulnik éclaire.
À travers sa tragique expérience de vie, hors des chemins battus, Boris Cyrulnik nous montre comment on peut conquérir la force de penser par soi-même, la volonté de repousser l’emprise, de trouver le chemin de la liberté intérieure.
Écrit par : Allusion | 26/04/2022
Le dessous des cartes au sujet du nucléaire
https://www.arte.tv/fr/videos/108458-001-A/le-dessous-des-cartes/
Écrit par : Allusion | 08/08/2022
L'invasion de l'Ukraine est un "retour à l'âge des impérialismes", accuse Macron
Le président français Emmanuel Macron a accusé mardi, à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies, la Russie d'avoir provoqué un "retour des impérialismes" en ayant envahi l'Ukraine fin février.
"Ce à quoi nous assistons depuis le 24 février dernier est un retour à l'âge des impérialismes et des colonies. La France le refuse et recherchera obstinément la paix", a martelé le président français.
"Qui est hégémonique aujourd'hui si ce n'est la Russie?", s'est interrogé le chef d'Etat.
L'invasion de l'Ukraine par la Russie est au coeur de cette semaine diplomatique de haut niveau à l'Assemblée générale des Nations unies. Avec notamment une intervention mercredi du président ukrainien Volodymyr Zelensky --par vidéo grâce à une autorisation spéciale votée la semaine dernière par les Etats membres-- et un Conseil de sécurité jeudi au niveau des ministres des Affaires étrangères.
"Ceux qui se taisent aujourd'hui servent malgré eux, ou secrètement avec une certaine complicité, la cause d'un nouvel impérialisme, d'un cynisme contemporain qui désagrège notre ordre international sans lequel la paix n'est possible", a encore déploré Emmanuel Macron.
Avant lui, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres avait mis en garde, à l'ouverture de l'Assemblée générale annuelle, contre un "hiver de grogne qui se profile à l'horizon", dans un monde "paralysé" par les divisions malgré les crises qui s'amoncellent, de la guerre en Ukraine au réchauffement climatique.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/politique/l-invasion-de-l-ukraine-est-un-retour-%C3%A0-l-%C3%A2ge-des-imp%C3%A9rialismes-accuse-macron/ar-AA123pVP?ocid=msedgntp&cvid=5b931a2601204949b7aee0db1b776d3c
Écrit par : Allusion | 21/09/2022
Poutine estime que l’Occident veut détruire la Russie et lance une mobilisation partielle
Le président russe Vladimir Poutine a annoncé une mobilisation partielle lors d’un discours télévisé mercredi matin, rapportent les médias russes Tass et Interfax.
Cette mobilisation partielle est effective à partir d’aujourd’hui et fait suite à une proposition du ministère russe de la Défense.
Poutine accuse l’Occident de vouloir « affaiblir et détruire » la Russie et de transformer les Ukrainiens en « chair à canon », indique encore l’agence de presse Tass. Selon le président russe, l’Occident ne voudrait pas d’une solution pacifique en Ukraine et a fait pression sur Kiev pour que le pays prenne les armes.
La Russie prête à utiliser « tous ses moyens » pour se « protéger »
La Russie est prête à utiliser « tous ses moyens » de défense, y compris nucléaires, pour se « protéger », a averti mercredi le président russe Vladimir Poutine.
« Nous utiliserons certainement tous les moyens à notre disposition pour protéger la Russie et notre peuple », a affirmé le président russe dans une allocution télévisée enregistrée. « Ce n’est pas du bluff », a-t-il mis en garde, après avoir accusé l’Occident de vouloir « détruire » la Russie.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/politique/l-invasion-de-l-ukraine-est-un-retour-%C3%A0-l-%C3%A2ge-des-imp%C3%A9rialismes-accuse-macron/ar-AA123pVP?ocid=msedgntp&cvid=5b931a2601204949b7aee0db1b776d3c
Écrit par : Allusion | 21/09/2022
Fuites inexpliquées dans les gazoducs Nord Stream: la Russie réagit
Les gazoducs Nord Stream reliant la Russie à l'Allemagne sous la mer Baltique ont été tous deux touchés par des fuites spectaculaires précédées d'explosions sous-marines. Depuis la découverte de ces fuites, tous les yeux se tournent vers la Russie, qui jusque là n'avait pas réagi. Désormais, le Kremlin a fait savoir qu'il était "stupide et absurde" d'accuser la Russie.
"Il était assez prévisible" que certains mettent la Russie en cause, a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. "Prévisible, stupide et absurde", a-t-il ajouté, affirmant que les fuites touchant Nord Stream 1 et 2 étaient "problématiques" pour Moscou, car le gaz russe qui s'en échappe "coûte très cher".
De son côté, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déjà évoqué un "sabotage", se basant sur les informations du Danemark et de la suède, qui affirment que les fuites sont un "acte délibéré".
Pas d'inspection des lieux avant plusieurs jours
L'inspection des deux gazoducs Nord Stream endommagés par des explosions sous-marines au large d'une île danoise dans la Baltique ne pourra se faire avant une à deux semaines, a affirmé mercredi le ministre danois de la Défense.
En raison des vastes bouillonnements provoqués par les trois fuites de gaz, "cela peut facilement prendre une semaine ou deux avant que la zone soit suffisamment calme pour simplement voir ce qui s'est passé", a affirmé Morten Bødskov aux médias danois en marge d'une rencontre avec le secrétaire général de l'Otan à Bruxelles.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/fuites-inexpliqu%C3%A9es-dans-les-gazoducs-nord-stream-la-russie-r%C3%A9agit/ar-AA12l6Za?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=6d58591d57f04f8f9b725aa61e004b57
Écrit par : Allusion | 28/09/2022
La "guerre des passeports" commence
Vladimir Poutine donne des passeports russes à sept Belges
Il s’agit de descendants d’émigrés russes « blancs », héritiers de ces familles qui avaient quitté le pays pendant la guerre civile. Depuis des années, ils demandaient à récupérer une citoyenneté dont ils avaient été privés. Mais le Kremlin a octroyé ces passeports au pire moment.
Les citoyens à qui Vladimir Poutine a donné la nationalité russe peuvent être convoqués pour aller en Ukraine.
Publié le 28/09/2022 à 14:13 Temps de lecture: 3 min
En pleine tension entre Moscou et l’Europe, cette liste a de quoi surprendre. Lundi 26 septembre, le gouvernement russe a publié l’oukase du Kremlin donnant la nationalité à 72 étrangers. Parmi les noms du décret présidentiel, une personne a tout de suite attiré l’attention : Edward Snowden, le célèbre lanceur d’alerte américain, ancien employé de la NSA, réfugié en Russie depuis 2013, a reçu un passeport russe de la part de Vladimir Poutine. Mais, dans la liste du chef du Kremlin, figurent aussi… sept Belges.
Vladimir Poutine donne des passeports russes à sept Belges
Il s’agit de descendants d’émigrés russes « blancs », héritiers de ces familles qui avaient quitté le pays pendant la guerre civile. Depuis des années, ils demandaient à récupérer une citoyenneté dont ils avaient été privés. Mais le Kremlin a octroyé ces passeports au pire moment.
Les citoyens à qui Vladimir Poutine a donné la nationalité russe peuvent être convoqués pour aller en Ukraine.
En pleine tension entre Moscou et l’Europe, cette liste a de quoi surprendre. Lundi 26 septembre, le gouvernement russe a publié l’oukase du Kremlin donnant la nationalité à 72 étrangers. Parmi les noms du décret présidentiel, une personne a tout de suite attiré l’attention : Edward Snowden, le célèbre lanceur d’alerte américain, ancien employé de la NSA, réfugié en Russie depuis 2013, a reçu un passeport russe de la part de Vladimir Poutine. Mais, dans la liste du chef du Kremlin, figurent aussi… sept Belges.
L'Ukraine avait dénoncé l'instauration de cette procédure spéciale, fustigeant une "violation flagrante" de son intégrité territoriale.
"Le décret présidentiel russe est juridiquement nul et n'aura pas de conséquences" sur "l'appartenance des habitants des territoires temporairement occupés par la Russie à la citoyenneté ukrainienne", avait indiqué le ministère ukrainien des Affaires étrangères.
https://www.lesoir.be/468126/article/2022-09-28/vladimir-poutine-donne-des-passeports-russes-sept-belges
Selon l'agence officielle TASS, 23 habitants de Kherson ont reçu au cours d'une cérémonie un passeport russe, une "procédure simplifiée" permise grâce à un décret signé fin mai par le président russe Vladimir Poutine.
"Tous nos habitants de Kherson veulent obtenir un passeport et la citoyenneté (russe) le plus rapidement possible", a assuré durant cette cérémonie Vladimir Saldo, le chef de l'administration pro-russe de la région, cité par TASS.
"C'est une nouvelle époque qui s'ouvre pour nous (...) C'est le document le plus important qu'une personne possède dans sa vie", a-t-il précisé ensuite à l'agence Ria Novosti.
https://www.lalibre.be/international/europe/guerre-ukraine-russie/2022/06/11/guerre-en-ukraine-les-troupes-de-poutine-vont-distribuer-des-passeports-russes-aux-citoyens-ukrainiens-STPRQFG2KRH5RE53ASUSCX3TVY/
Poutine cadenasse de plus en plus le pays, la Russie ne délivre plus de passeports aux personnes mobilisées
https://www.rtbf.be/article/direct-guerre-en-ukraine-poutine-cadenasse-de-plus-en-plus-le-pays-la-russie-ne-delivre-plus-de-passeports-aux-personnes-mobilisees-11075051
Écrit par : Allusion | 28/09/2022
L'ambassade américaine à Moscou demande aux citoyens américains de quitter immédiatement la Russie, tant qu'il reste encore une offre limitée d'options commerciales de voyage. Dans une alerte de sécurité publiée mardi soir, la diplomatie américaine signale que les binationaux américano-russes peuvent être enrôlés dans l'armée russe ou se voir interdits de sortie du territoire russe.
Dans cet avertissement, l'ambassade américaine en Russie pointe que "la Russie peut refuser de reconnaître la citoyenneté américaine aux personnes ayant la double nationalité, empêcher leur départ de Russie, et enrôler les binationaux dans les services militaires".
La note précise en outre que les options de vols commerciaux sont "extrêmement limitées" et souvent indisponibles à courte échéance. "Si vous voulez quitter la Russie, vous devriez prendre des dispositions indépendantes aussi vite que possible", enjoint l'avertissement publié en ligne, précisant que l'ambassade elle-même est limitée dans sa capacité à assister les citoyens américains.
La diplomatie américaine décourage ses ressortissants à se rendre en Russie, et incite vivement ceux qui y résident ou voyagent vers le pays à quitter la fédération au plus vite tant que des options - limitées - existent encore.
L'avertissement rappelle en outre que les droits au rassemblement pacifique et à la liberté d'expression ne sont pas garantis en Russie, les affaires étrangères américaines enjoignant à éviter toute protestation et à ne pas photographier le personnel de sécurité lors de manifestations. Des citoyens américains participant à des rassemblements ont été arrêtés par les autorités russes, confirme l'alerte de sécurité.
Plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées en Russie ces derniers jours lors de manifestations contre la mobilisation de réservistes pour combattre en Ukraine, décrétée la semaine dernière par le président Vladimir Poutine.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/l-ambassade-am%C3%A9ricaine-en-russie-enjoint-ses-ressortissants-%C3%A0-quitter-le-pays/ar-AA12lDgX?ocid=msedgntp&cvid=491e3785ccd442d4af849ed7a4834075
Écrit par : Allusion | 28/09/2022
"Dommages climatiques majeurs" causés par les fuites des gazoducs Nord Stream
L'agence allemande de protection de l'environnement (UBA) s'est dite préoccupée mercredi par les fuites de méthane des gazoducs Nord Stream 1 et 2 dans la mer Baltique. Selon ses estimations, les dommages entraînent quelque 7,5 millions de tonnes d'équivalents de CO2 - mesure métrique utilisée pour comparer les émissions de divers gaz à effet de serre sur la base de leur potentiel de réchauffement global -, soit environ 1% des émissions annuelles de l'Allemagne.
L'UBA estime que les fuites libéreront 0,3 million de tonnes de méthane dans l'atmosphère. L'agence environnementale a appelé les exploitants des gazoducs et les instances régulatrices allemandes à pomper immédiatement le gaz restant de toutes les parties des gazoducs situés sous la mer Baltique. "Les fuites représentent un dommage colossal aux proportions inimaginables", a dénoncé le directeur fédéral de l'agence Sascha Müller-Kraenner dans un communiqué.
Les autorités danoises et suédoises ont détecté cette semaine trois fuites dans les gazoducs Nord Stream, qui relient la Russie et l'Allemagne, toutes à hauteur de l'île danoise de Bornholm dans la mer Baltique. Une fuite concerne Nord Stream 2 et deux Nord Stream 1. L'Union européenne et l'Otan évoquent un possible sabotage.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/dommages-climatiques-majeurs-caus%C3%A9s-par-les-fuites-des-gazoducs-nord-stream/ar-AA12lUil?ocid=msedgntp&cvid=7dbd314c93314cbeb3e0f1915006f60e
Écrit par : Allusion | 28/09/2022
Quatre régions ukrainiennes sont sur le point d’être annexées par la Russie ce vendredi. Vladimir Poutine va le confirmer aujourd’hui et brandit toujours la menace nucléaire. Le président russe a, cette nuit, reconnu l’indépendance de Zaporijjia et Kherson, une étape préalable à leur annexion. Il l’avait déjà fait pour Donetsk et Lougansk.
Long discours et festivités à Moscou: le président russe Vladimir Poutine a prévu d'entériner ce vendredi en milieu de journée l'annexion par la Russie de quatre régions ukrainiennes, menaçant d'utiliser l'arme nucléaire face aux invectives de Kiev et de ses alliés occidentaux. Le Kremlin doit accueillir à 12H00 GMT une cérémonie pour ces annexions au cours de laquelle M. Poutine doit prononcer "un discours volumineux", selon son porte-parole Dmitri Peskov.
La capitale russe s'est préparée à des festivités, avec une circulation restreinte vendredi, notamment un concert à l'ombre des murs du Kremlin lors duquel M. Poutine pourrait faire une apparition. Des responsables installés par Moscou dans les régions de Donetsk et Lougansk, Zaporijjia et Kherson se trouvaient déjà jeudi dans la capitale russe, selon des médias locaux.
En prélude à cette officialisation, M. Poutine a signé plusieurs décrets reconnaissant l'indépendance des régions ukrainiennes de Zaporijjia et de Kherson. "J'ordonne de reconnaître la souveraineté d'Etat et l'indépendance" de ces deux régions du sud de l'Ukraine, a-t-il précisé dans ces textes publiés jeudi soir.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/guerre-en-ukraine-poutine-reconna%C3%AEt-l-ind%C3%A9pendance-de-2-r%C3%A9gions-ukrainiennes-et-s-appr%C3%AAte-%C3%A0-finaliser-leur-annexion-ce-vendredi/ar-AA12q6QU?ocid=msedgntp&cvid=e37fde1713a04fa288564941324785a5
Écrit par : Allusion | 30/09/2022
Poutine signe l’annexion de quatre régions d’Ukraine:
Voici son discours complet traduit en français par "Le journal d'un frussien" de Alex Latva
Chers citoyens de Russie, citoyens des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, habitants des régions de Zaporozhye et de Kherson, députés de la Douma d’État et sénateurs de la Fédération de Russie !
Des référendums ont eu lieu dans les républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, dans les régions de Zaporozhye et de Kherson. Les gens ont fait leur choix, un choix clair. Et cela, bien sûr, est leur droit, leur droit inaliénable, qui est inscrit dans le premier article de la Charte des Nations Unies, qui parle directement du principe de l’égalité des droits et de l’autodétermination des peuples.
C’est leur droit inaliénable du peuple et il repose sur l’unité historique, au nom de laquelle les générations de nos ancêtres ont pendant des siècles créé et défendu la Russie. Dans cette Nouvelle Russie (Novorossia0, Rumyantsev, Suvorov et Ouchakov se sont battus, Catherine II et Potemkine ont fondé de nouvelles villes.
Ici, nos grands-pères et arrière-grands-pères sont morts pendant la Grande Guerre patriotique.
Nous nous souviendrons toujours des héros du «printemps russe», ceux qui n’ont pas accepté le coup d’État néonazi en Ukraine en 2014, tous ceux qui sont morts pour le droit de parler leur langue maternelle, de préserver leur culture, leurs traditions, foi, pour le droit de vivre. Ce sont les guerriers du Donbass, les martyrs d’Odessa, les victimes d’attentats terroristes inhumains organisés par le régime de Kiev. Ce sont des volontaires, les civils, des enfants, des femmes, les personnes âgées, des Russes, des Ukrainiens et d’autres personnes de diverses nationalités.
C’est Alexander Zakharchenko, ce sont les commandants militaires Arsen Pavlov et Vladimir Zhoga, Olga Kochura et Alexei Mozgovoy, c’est le procureur de la République de Lougansk Sergey Gorenko. C’est le parachutiste Nurmagomed Gadzhimagomedov et de c’est tous nos soldats et officiers qui sont morts de la mort des braves lors de l’opération militaire spéciale. Ce sont des héros de la grande Russie.
Derrière le choix de millions d’habitants des républiques populaires de Donetsk, Lougansk, , Zaporozhye et Kherson se cache notre destin commun et une histoire millénaire. Les gens ont transmis cette connexion spirituelle à leurs enfants et petits-enfants. Malgré toutes les épreuves, ils ont porté à travers les années l’amour pour la Russie. Et personne ne peut détruire ce sentiment en nous. C’est pourquoi les générations plus âgées et les jeunes, ceux qui sont nés après la tragédie de l’effondrement de l’Union soviétique, ont voté pour notre unité, pour notre avenir commun.
En 1991, sans demander la volonté des citoyens ordinaires, les représentants des élites du parti d’alors ont décidé d’effondrer l’URSS, et les gens se sont soudainement retrouvés coupés de leur patrie. Cela s’est transformé en une catastrophe nationale.
Mais il n’y a rien de plus fort que la détermination de millions de personnes qui, par leur culture, leur foi, leurs traditions, leur langue, se considèrent comme faisant partie de la Russie, dont les ancêtres ont vécu dans un seul État pendant des siècles. Il n’y a rien de plus fort que la détermination de ce peuple à retourner dans sa vraie patrie historique.
Pendant huit longues années, les habitants du Donbass ont été soumis au génocide, aux bombardements et au blocus, et à Kherson et à Zaporozhye, ils ont essayé de cultiver criminellement la haine de la Russie, de tout ce qui est russe.
Mais les habitants ininterrompus du Donbass, de Zaporozhye et de Kherson ont eu leur mot à dire. Je veux que les autorités de Kyiv et leurs vrais maîtres en Occident m’entendent, afin que tout le monde s’en souvienne : les habitants de Lougansk et de Donetsk, de Kherson et de Zaporozhye deviennent nos citoyens pour toujours.
Nous appelons le régime de Kiev à cesser immédiatement le feu, toutes les hostilités, la guerre qu’il a déclenchée en 2014, et à retourner à la table des négociations. Nous sommes prêts pour cela. Mais nous ne discuterons pas du choix des habitants de Donetsk, Lougansk, Zaporozhye et Kherson, il a été fait, la Russie ne le trahira pas.
Nous continuerons à rechercher notre terre avec toutes les forces et tous les moyens à notre disposition et nous ferons tout pour assurer la sécurité de la vie de notre peuple.
C’est la grande mission de libération de notre peuple. Nous allons reconstruire les villes et villages détruits, les logements, les écoles, les hôpitaux, les théâtres et les musées, restaurer et développer les entreprises industrielles, les usines, les infrastructures, la sécurité sociale, les retraites, les systèmes de santé et d’éducation.
Bien entendu, nous travaillerons à l’amélioration du niveau de sécurité.
Ensemble, nous veillerons à ce que les citoyens des nouvelles régions ressentent le soutien de tout le peuple russe, de tout le pays, de toutes les républiques, de tous les territoires et régions de notre vaste patrie.
Chers amis, collègues! Aujourd’hui, je veux m’adresser aux soldats et aux officiers qui participent à une opération militaire spéciale, aux soldats du Donbass et de la Novorossie, à ceux qui, après le décret de mobilisation partielle, rejoignent les rangs des forces armées, accomplissant leur devoir patriotique, qui, à l’appel de leur cœur, se présentent aux bureaux d’inscription et d’enrôlement militaires. Je voudrais me tourner vers leurs parents, épouses et enfants, pour leur dire pourquoi notre peuple se bat, quel ennemi nous oppose, qui jette le monde dans de nouvelles guerres et crises, tirant leur profit sanglant de cette tragédie.
Nos compatriotes, nos frères et sœurs d’Ukraine ont vu de leurs propres yeux ce que les cercles dirigeants du soi-disant Occident préparent pour toute l’humanité.
Ici, en fait, ils ont juste tombé les masques, ils ont montré leur véritable visage.
Après l’effondrement de l’Union soviétique, l’Occident a décidé que le monde, nous tous, devions toujours subir ses diktats. Puis, en 1991, l’Occident s’attendait à ce que la Russie ne se remette pas de tels chocs et s’effondre d’elle-même.
Oui, c’est presque arrivé – nous nous souvenons des années 90, les terribles années 90, affamées, froides et sans espoir. Mais la Russie a résisté, relancé, renforcé, a repris sa place légitime dans le monde. En même temps, l’Occident a cherché et continue de chercher une nouvelle chance de nous frapper, d’affaiblir et de détruire la Russie.
Ils ont toujours rêvé, de diviser notre État, de dresser les peuples les uns contre les autres, de nous condamner à la pauvreté et l’extinction.
Ils sont simplement hantés par le fait qu’il existe un si grand et immense pays dans le monde avec son territoire, ses richesses naturelles, ses ressources, avec un peuple qui ne vivra jamais selon les ordres de quelqu’un d’autre.
L’Occident est prêt à tout pour préserver le système néocolonial qui lui permet de parasiter, en fait, de piller le monde et en retirer la principale source de prospérité non méritée, la rente de l’hégémonie. Le maintien de cette rente est leur motivation clé, authentique et absolument intéressée.
C’est pourquoi une dé-souvereinisation totale est dans leur intérêt. D’où leur agression envers les États indépendants, envers les valeurs traditionnelles et les cultures d’origine, les tentatives de saper les processus internationaux et d’intégration échappant à leur contrôle, les nouvelles monnaies mondiales et les centres de développement technologique.
Il est essentiel pour eux que tous les pays abandonnent leur souveraineté aux États-Unis. Les élites dirigeantes de certains États acceptent volontairement de le faire, acceptent volontairement de devenir vassaux ; d’autres sont soudoyés, intimidés.
Et si cela ne fonctionne pas, ils détruisent des États entiers, laissant derrière eux des catastrophes humanitaires, des catastrophes, des ruines, des millions de destins humains ruinés et mutilés, des enclaves terroristes, des zones de catastrophe sociale, des protectorats, des colonies et des semi-colonies. Ils s’en moquent tant qu’ils obtiennent leur propre avantage.
Je tiens à le souligner une fois de plus : c’est précisément dans la cupidité, dans l’intention de préserver son pouvoir illimité, que se trouvent les véritables raisons de la guerre hybride que « l’Occident collectif » mène contre la Russie.
Ils ne nous souhaitent pas la liberté, mais ils veulent nous voir comme une colonie. Ils veulent nous voir non pas comme une société libre, mais comme une foule d’esclaves sans âme.
Pour eux, une menace directe est notre pensée et notre philosophie, et donc ils empiètent sur nos philosophes.
Notre culture et notre art sont un danger pour eux, alors ils essaient de les interdire. Notre développement et notre prospérité sont également une menace pour eux – la concurrence s’intensifie.
Ils n’ont pas du tout besoin de la Russie, nous en avons besoin.
Je voudrais vous rappeler que les prétentions à la domination mondiale dans le passé ont été brisées plus d’une fois par le courage et la résilience de notre peuple.
La Russie sera toujours la Russie.
Nous continuerons à défendre à la fois nos valeurs et notre Patrie.
L’Occident compte sur l’impunité, sur tout pour s’en tirer. Les accords dans le domaine de la sécurité stratégique vont à la poubelle ; les accords conclus au plus haut niveau politique sont déclarés faux ; les promesses fermes de ne pas étendre l’OTAN à l’est, dès que nos anciens dirigeants y ont adhéré, se sont transformées en une sale tromperie ; les traités sur la défense antimissile et les missiles à portée intermédiaire et courte ont été unilatéralement rompus sous des prétextes farfelus. Tout ce que nous entendons de toutes parts, c’est que l’Occident est synonyme d’ordre fondé sur des règles.
D’où viennent-ils? Qui a même vu ces règles? Qui a accepté ?
Écoutez, ce n’est qu’une sorte d’absurdité, une tromperie pure, des normes doubles ou déjà triples !
C’est juste conçu pour les imbéciles.
La Russie est une grande puissance millénaire, un pays-civilisation, et ne vivra pas selon de telles règles fausses et truquées.
C’est le soi-disant Occident qui a piétiné le principe de l’inviolabilité des frontières, et maintenant il décide à sa guise qui a le droit à l’autodétermination et qui ne l’a pas, qui n’en est pas digne.
Pourquoi ils décident ainsi, qui leur a donné un tel droit n’est pas clair. À eux-mêmes. C’est pourquoi le choix des habitants de Crimée, de Sébastopol, de Donetsk, de Lougansk, de Zaporozhye et de Kherson provoque chez eux une colère sauvage. Cet Occident n’a aucun droit moral de l’évaluer, même de bégayer sur la liberté de la démocratie.
Les élites occidentales nient non seulement la souveraineté nationale et le droit international.
Leur hégémonie a un caractère prononcé de totalitarisme, de despotisme et d’apartheid.
Ils divisent effrontément le monde en leurs vassaux, en pays soi-disant civilisés et en tous les autres, qui, selon le plan des racistes occidentaux d’aujourd’hui, devraient s’ajouter à la liste des barbares et des sauvages.
Les fausses étiquettes – “pays voyou”, “régime autoritaire” – sont déjà prêtes, elles stigmatisent des peuples et des États entiers, et il n’y a là rien de nouveau. Il n’y a là rien de nouveau : les élites occidentales sont ce qu’elles étaient et le sont restées : colonialistes.
Ils discriminent, divisent les peuples en premier et autres grades. Nous n’avons jamais accepté et n’accepterons jamais un tel nationalisme politique et un tel racisme. Et qu’est-ce que la russophobie, sinon le racisme, qui se répand maintenant dans le monde entier ?
Qu’est-ce, sinon le racisme, que la conviction péremptoire de l’Occident que sa civilisation, sa culture néolibérale est un modèle incontestable pour le monde entier ?
“Celui qui n’est pas avec nous est contre nous.” Cela semble même étrange.
Même la repentance pour leurs propres crimes historiques est déplacée par les élites occidentales vers tout le monde, exigeant à la fois les citoyens de leurs pays et d’autres peuples à avouer ce avec quoi ils n’ont rien à voir du tout, par exemple, pour la période de la colonisation conquêtes.
Il convient de rappeler à l’Occident qu’il a commencé sa politique coloniale au Moyen Âge, puis a suivi la traite mondiale des esclaves, le génocide des tribus indiennes en Amérique, le pillage de l’Inde, de l’Afrique, les guerres de l’Angleterre et de la France contre la Chine, à la suite de quoi la Chine a été contrainte d’ouvrir ses ports au commerce de l’opium. Ce qu’ils ont fait, c’est mettre des nations entières sous drogue, exterminer délibérément des groupes ethniques entiers, organiser une véritable chasse aux gens comme des animaux. Ceci est contraire à la nature même de l’homme, vérité, liberté et justice.
Et nous – nous sommes fiers qu’au XXe siècle, c’est notre pays qui a dirigé le mouvement anticolonial, qui a ouvert des possibilités à de nombreux peuples du monde de se développer afin de réduire la pauvreté et les inégalités, de vaincre la faim et la maladie.
Je souligne que l’une des raisons de la russophobie séculaire, la méchanceté non dissimulée de ces élites occidentales envers la Russie est précisément que nous ne nous sommes pas laissé voler pendant la période des conquêtes coloniales, nous avons forcé les Européens à commercer pour un bénéfice mutuel.
Cela a été réalisé en créant un État centralisé fort en Russie, qui s’est développé et s’est renforcé sur les grandes valeurs morales de l’orthodoxie, de l’islam, du judaïsme et du bouddhisme, sur la culture russe et la parole russe ouverte à tous.
On sait que des plans d’interventions en Russie ont été élaborés à plusieurs reprises, ils ont essayé d’utiliser le temps des troubles au début du XVIIe siècle et la période de bouleversements après 1917.
L’Occident a néanmoins réussi à s’emparer des richesses de la Russie à la fin du XXe siècle, lorsque l’État a été détruit.
Ensuite, nous avons été appelés à la fois amis et partenaires, mais en fait, ils nous ont traités comme une colonie – des milliards de dollars ont été détournés du pays dans le cadre de divers stratagèmes.
Nous nous souvenons tous de tout, nous n’avons rien oublié.
Et ces jours-ci, les habitants de Donetsk et de Lougansk, de Kherson et de Zaporijie se sont prononcés en faveur de la restauration de notre unité historique.
Les pays occidentaux répètent depuis des siècles qu’ils apportent la liberté et la démocratie aux autres peuples. Tout est exactement le contraire : au lieu de démocratie – l’exploitation ; au lieu de la liberté – l’esclavage.
L’ensemble de l’ordre mondial unipolaire est intrinsèquement anti-démocratique et non libre, il est trompeur et hypocrite de bout en bout.
Les États-Unis sont le seul pays au monde à avoir utilisé deux fois l’arme nucléaire, détruisant les villes japonaises d’Hiroshima et de Nagasaki. Soit dit en passant, ils ont créé un précédent.
Permettez-moi également de vous rappeler que les États-Unis, avec les Britanniques, ont transformé Dresde, Hambourg, Cologne et de nombreuses autres villes allemandes en ruines sans aucune nécessité militaire pendant la Seconde Guerre mondiale.
Et cela a été fait sans aucune nécessité militaire. Il n’y avait qu’un seul but : tout comme dans le cas des bombardements nucléaires au Japon, intimider à la fois notre pays et le monde entier.
Les États-Unis ont laissé une marque terrible dans la mémoire des peuples de Corée et du Vietnam avec des bombardements barbares sur le «tapis», l’utilisation du napalm et des armes chimiques. Jusqu’à présent, ils occupent en fait l’Allemagne, le Japon, la République de Corée et d’autres pays, tout en les qualifiant cyniquement d’alliés égaux.
Je me demande quel genre d’alliance est-ce? Le monde entier sait que les dirigeants de ces pays sont surveillés, les premières personnes de ces États sont installées des appareils d’écoute non seulement dans les bureaux, mais aussi dans les locaux résidentiels. C’est vraiment dommage. Une honte à la fois pour ceux qui font cela et pour ceux qui, comme un esclave, avalent silencieusement et docilement cette grossièreté.
Ils lancent des ordres et des cris grossiers et insultants à l’adresse de leurs vassaux Solidarité euro-atlantique, développent des armes biologiques, font des expériences sur des êtres vivants, y compris en Ukraine … C’est avec leur politique destructrice, leurs guerres et leurs vols qu’ils ont provoqué la poussée colossale actuelle des flux migratoires. Des millions de personnes souffrent de privations, d’abus, meurent par milliers, essayant d’accéder à la même Europe. Maintenant, ils exportent du pain d’Ukraine. Où va-t-il sous prétexte de “assurer la sécurité alimentaire des pays les plus pauvres du monde” ? Où va-t-il ? Tout va dans les mêmes pays européens. Seul 5 % ne sont allés qu’aux pays les plus pauvres du monde.
Encore une fois, escroquerie et pure tromperie.
Cette élite américaine, en fait, utilise la tragédie de ces gens pour affaiblir leurs concurrents et détruire les États-nations. Cela s’applique aussi à l’Europe, cela s’applique aussi à l’identité de la France, de l’Italie, de l’Espagne et d’autres pays avec une longue histoire.
Washington exige de plus en plus de sanctions contre la Russie, et la plupart des politiciens européens sont docilement d’accord avec cela. Ils comprennent clairement que les États-Unis, poussant l’UE à renoncer complètement aux secteurs énergétiques et autres ressources russes, conduisent pratiquement à la désindustrialisation de l’Europe, à la prise de contrôle complète du marché européen – ils comprennent tout, ces élites sont européennes comprennent tout, mais préfèrent servir les intérêts des autres.
Ce n’est plus de la servilité et une trahison directe de leurs peuples. Mais que Dieu les bénisse, c’est leur affaire.
Mais les sanctions ne suffisent pas aux Anglo-Saxons, ils sont passés au sabotage – incroyable, mais vrai – ayant organisé des explosions sur les gazoducs internationaux du Nord Stream, qui longent le fond de la mer Baltique, ils ont effectivement commencé à détruire l’infrastructure énergétique paneuropéenne.
Le diktat américain est basé sur la force brute. Parfois magnifiquement emballé, parfois sans emballage, mais l’essence est la même.
D’où le déploiement et l’entretien de centaines de bases militaires dans tous les coins du monde, l’expansion de l’OTAN, les tentatives de constituer de nouvelles alliances militaires telles que AUKUS et autres. Un travail actif est également en cours pour créer un lien militaro-politique entre Washington-Séoul-Tokyo.
Tous les États qui possèdent ou cherchent à posséder une véritable souveraineté stratégique et sont capables de défier l’hégémonie occidentale sont automatiquement inclus dans la catégorie des ennemis. C’est sur ces principes que sont construites les doctrines militaires des USA et de l’OTAN, n’exigeant rien de moins qu’une domination totale. Les élites occidentales présentent leurs plans néocoloniaux de manière tout aussi hypocrite, même avec un semblant de paix, elles parlent d’une sorte d’endiguement. On a déjà entendu parler du confinement de la Russie, de la Chine, de l’Iran. Je crois que d’autres pays d’Asie, d’Amérique latine, d’Afrique, du Moyen-Orient, ainsi que les partenaires et alliés actuels des États-Unis, sont les suivants.
Nous savons que tout ce qu’ils n’aiment pas, ils imposent également des sanctions à leurs alliés – d’abord contre une banque, puis contre une autre ; tantôt contre une entreprise, tantôt contre une autre. C’est la même pratique, et elle va se développer. Ils ciblent tout le monde, y compris nos voisins les plus proches – les pays de la CEI. Dans le même temps, l’Occident a clairement et depuis longtemps un vœu pieux. Ainsi, en lançant une guerre éclair des sanctions contre la Russie, ils ont cru qu’ils seraient à nouveau en mesure de construire le monde entier selon leurs désirs. Mais, en fin de compte la plupart des États refusent “d’avaler” et choisissent un mode de coopération raisonnable avec la Russie. L’Occident ne s’attendait manifestement pas à une telle récalcitrance de leur part. Ils se sont juste habitués à agir selon un modèle, à tout prendre avec impudence, chantage, corruption, intimidation, et à se convaincre que ces méthodes fonctionneront pour toujours.
Une telle confiance en soi est le produit direct non seulement du concept notoire de sa propre exclusivité – même si cela, bien sûr, est tout simplement surprenant – mais aussi d’une véritable “famine informative” en Occident. Ils ont noyé la vérité dans un océan de mythes, d’illusions et de faux, utilisant une propagande extrêmement agressive, mentant imprudemment, comme Goebbels. Plus le mensonge est incroyable, plus vite ils y croiront – c’est ainsi qu’ils agissent, selon ce principe.
Mais les gens ne peuvent pas être nourris avec des dollars et des euros imprimés. Impossible de se nourrir avec ces bouts de papier, et impossible de chauffer un foyer avec la capitalisation virtuelle et gonflée par les réseaux sociaux occidentaux. vous ne pouvez nourrir personne avec du papier-monnaie – vous avez besoin de nourriture, et vous ne réchaufferez personne non plus avec ces capitalisations gonflées – des moyens énergétiques réels sont nécessaires.
Par conséquent, les politiciens d’Europe doivent désormais convaincre leurs concitoyens de manger moins, de se laver moins souvent et de s’habiller plus chaudement à la maison. Et ceux qui commencent à poser des questions justes comme par exemple : « Au fait, pourquoi en est-il ainsi ? », sont immédiatement déclarés ennemis, extrémistes et radicaux tandis qu’ils disent que c’est la Russie qui est la source de tous les maux. Ils mentent à nouveau.
Ce que je veux souligner: il y a tout lieu de croire que les élites occidentales ne vont pas chercher des solutions constructives à la crise alimentaire et énergétique mondiale, qui a surgi par leur faute, précisément par leur faute, à la suite de leurs nombreuses années de politique et ce bien avant notre opération militaire spéciale en Ukraine, dans le Donbass.
Rappelons que l’Occident est sorti des contradictions du début du XXe siècle par la Première Guerre mondiale.
Les profits de la Seconde Guerre mondiale ont ensuite permis aux États-Unis de surmonter enfin les conséquences de la Grande Dépression et de devenir la plus grande économie du monde, d’imposer à la planète la puissance du dollar comme monnaie de réserve mondiale.
Et la crise tardive des années 80 – et dans les années 80 du siècle dernier, la crise s’est également aggravée – l’Occident l’a largement surmonté en s’appropriant l’héritage et les ressources de l’Union soviétique qui s’effondrait. C’est un fait.
Maintenant, pour s’extirper d’un autre enchevêtrement de contradictions, il leur faut briser la Russie et les autres États qui choisissent à tout prix la voie souveraine du développement pour piller encore plus les richesse des autres et combler leux dettes
Si cela ne se produit pas, je n’exclus pas qu’ils essaient d’effondrer complètement le système, sur lequel tout peut être blâmé, ou, dieu nous garde, décident d’utiliser la formule bien connue “la guerre remettra les compteurs à zéro”.
La Russie comprend elle sa responsabilité envers la communauté mondiale et fera tout pour ramener ces têtes brûlées à la raison. Il est clair que le modèle néocolonial actuel est finalement voué à l’échec. Mais je répète que ses vrais propriétaires s’accrocheront à elle jusqu’au bout. Ils n’ont tout simplement rien à offrir au monde, si ce n’est la préservation de leur système de vols et de racket.
En fait, ils crachent sur le droit naturel de la majeure partie de l’humanité, à la liberté et à la justice, de déterminer par eux-mêmes leur propre avenir.
Maintenant, ils sont aussi complètement passés à un déni radical des normes morales, de la religion et de la famille.
Répondons à quelques questions très simples pour nous-mêmes. Je veux m’adresser à tous les citoyens du pays – pas seulement aux collègues qui sont dans la salle – à tous les citoyens de Russie : voulons-nous avoir, ici, dans notre pays , en Russie, à la place de maman et papa un « parent numéro un », « numéro deux », « numéro trois » (ils étaient déjà complètement fous là-bas ou quoi !) ?
Voulons-nous vraiment que des perversions qui conduisent à la dégradation et à l’extinction soient imposées aux enfants de nos écoles dès le primaire ?
Se faire leurrer qu’il existe soi-disant d’autres genres que les femmes et les hommes, et se voir proposer une opération de changement de sexe ?
Voulons-nous tout cela pour notre pays et nos enfants ? Pour nous, tout cela est inacceptable, nous avons un avenir différent, notre propre avenir. Je le répète, la dictature des élites occidentales est dirigée contre toutes les sociétés, y compris les peuples des pays occidentaux eux-mêmes.
C’est un défi pour tout le monde.
Un tel déni complet de l’homme, le renversement de la foi et des valeurs traditionnelles, la suppression de la liberté acquiert les caractéristiques d’une “religion inversée” – le satanisme pur et simple.
Dans le Sermon sur la montagne, Jésus-Christ, dénonçant les faux prophètes, dit : « C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Et ces fruits toxiques sont déjà évidents pour les gens – pas seulement dans notre pays, dans tous les pays, y compris pour de nombreuses personnes et en Occident même. Le monde est entré dans une période de transformations révolutionnaires, elles sont de nature fondamentale.
De nouveaux pôles de développement se forment, ils représentent la majorité – la majorité ! – de la communauté mondiale et sont prêts non seulement à déclarer leurs intérêts, mais aussi à les protéger, et à voir la multipolarité comme une opportunité de renforcer leur souveraineté, et donc d’acquérir une véritable liberté, une perspective historique, leur droit à une autonomie indépendante, créative, développement original, à un processus harmonieux.
Partout dans le monde, y compris en Europe et aux États-Unis, comme je l’ai dit, nous avons de nombreuses personnes partageant les mêmes idées, et nous ressentons, nous voyons leur soutien. Un mouvement de libération anticolonial contre l’hégémonie unipolaire se développe déjà au sein des pays et des sociétés les plus diverses. Sa subjectivité ne fera que grandir. C’est cette force qui déterminera la future réalité géopolitique.
Chers amis! Aujourd’hui, nous nous battons pour une voie juste et libre, d’abord pour nous-mêmes, pour la Russie, pour que le diktat, le despotisme reste à jamais dans le passé. Je suis convaincu que les pays et les peuples comprennent qu’une politique fondée sur l’exclusivité de quiconque, sur la suppression des autres cultures et peuples, est intrinsèquement criminelle, que nous devons tourner cette page honteuse.
L’effondrement de l’hégémonie occidentale qui a commencé est irréversible.
Et je le répète encore : ce ne sera plus comme avant. Le champ de bataille auquel le destin et l’histoire nous ont appelés est le champ de bataille de notre peuple, de la grande Russie historique.
Pour la grande Russie historique, pour les générations futures, pour nos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants, nous devons les protéger de l’esclavage, des expériences monstrueuses visant à paralyser leur conscience et leur âme.
Aujourd’hui, nous nous battons pour qu’il ne vienne à l’esprit de personne que la Russie, notre peuple, notre langue, notre culture puissent être enlevés et effacés de l’histoire.
Aujourd’hui, nous avons besoin de la consolidation de toute la société, et cette cohésion ne peut être fondée que sur la souveraineté, la liberté, la création et la justice.
Nos valeurs sont l’humanité, la miséricorde et la compassion.
Et je veux terminer mon discours avec les mots d’Ivan Alexandrovich Ilyin: ‘ Si je considère la Russie comme ma patrie, cela signifie que j’aime en russe, contemple et pense, chante et parle russe; que je crois en la force spirituelle du peuple russe. Son esprit est mon esprit; son destin est mon destin; sa souffrance est ma douleur; sa floraison est ma joie“
Derrière ces mots se cache un grand choix spirituel, qui pendant plus de mille ans d’État russe a été suivi par les nombreuses générations de nos ancêtres.
Aujourd’hui, nous faisons ce choix, les citoyens des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, les habitants des régions de Zaporozhye et de Kherson ont fait ce choix.
Ils ont fait le choix d’être avec leur peuple, d’être avec la Patrie, de vivre son destin, de gagner avec elle.
Avec nous la vérité, avec nous la Russie !
Écrit par : Allusion | 30/09/2022
Ce 1er octobre "Retour aux sources" présente le documentaire "URSS: l'effondrement"
Trente ans plus tard, le réalisateur s'appuie sur son expérience personnelle de cette époque pour peindre un tableau complexe et fidèle de ce grand séisme géopolitique et social, afin qu'il nous serve d'enseignement ici et maintenant.
La Perestroïka était un traitement de choc pour les Russes
https://tv.telepro.be/emission/retour-aux-sources-c81d5djl6.html
Voilà ce que Poutine veut effacer de l'histoire
Écrit par : Allusion | 02/10/2022
. Le risque de guerre nucléaire est-il réel ?
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/02/2615679069.mp3
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/01/3695731341.mp3
Écrit par : Allusion | 06/10/2022
Josep Borrell: «Toute attaque nucléaire contre l’Ukraine entraînera une réponse militaire si puissante que l’armée russe sera anéantie»
« Les menaces nucléaires voilées du président Poutine sont dangereuses et irresponsables », a jugé le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg. De son côté, Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne, avertit que la réponse militaire de l’Occident anéantira l’armée russe en cas d’attaque nucléaire en Ukraine.
Le président russe Vladimir « Poutine dit qu’il ne bluffe pas avec la menace nucléaire. Il doit alors comprendre que les pays qui soutiennent l’Ukraine, l’Union européenne et ses États membres, les États-Unis et l’Otan, ne bluffent pas non plus. Toute attaque nucléaire contre l’Ukraine entraînera une réponse, pas une réponse nucléaire, mais une réponse militaire si puissante que l’armée russe sera anéantie », a-t-il déclaré devant le collège d’Europe à Bruges.
Les menaces de Moscou sont prises très au sérieux par les membres de l’Alliance atlantique. « Les menaces nucléaires voilées du président Poutine sont dangereuses et irresponsables », avait jugé mardi le secrétaire général de l’Alliance, le Norvégien Jens Stoltenberg, avant une réunion des ministres de la Défense de l’Otan.
« La Russie sait qu’une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée », avait-il averti. « Nous surveillons de près les forces nucléaires russes. Nous n’avons constaté aucun changement dans la position de la Russie. Mais nous restons vigilants », avait-il cependant souligné. « Nous n’avons aucune indication pour le moment que la Russie a changé sa posture nucléaire, mais nous la surveillons 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 », avait confirmé mercredi le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin.
Christo Grozev dit: «Si ça continue, Poutine tombera d’ici un an»
L’ancien président et numéro deux du Conseil de sécurité russe Dmitri Medvedev a assuré que Moscou défendrait les nouveaux territoires annexés « y compris avec les armes nucléaires stratégiques ».
« Il faut prendre au sérieux cette rhétorique de la Russie, mais il ne faut pas paniquer », a assuré un responsable européen de l’Otan au cours de la réunion des ministres à Bruxelles, observant que des territoires annexés avaient déjà été repris par l’armée ukrainienne « sans que le scénario du pire ne se soit produit ».
https://www.lesoir.be/471007/article/2022-10-13/josep-borrell-toute-attaque-nucleaire-contre-lukraine-entrainera-une-reponse?utm_source=Alerte_info&utm_medium=newsletter_le_soir&utm_campaign=Alerte_info_13102022&utm_term=josep-borrell-toute-attaque-nucleaire-contre-lukraine-entrainera-une-reponse&utm_content=Article%201&m_i=y_jy43VnQu6YEbAVpFGfftj27vCIlv3CUixp4zYFc0zHs67bKsRdwIOgc3WmlMmi7%2BPoPkDIk_39_DkaaqLsMjwiyxdLyX&m_i=dStwJDvomuZrMAbcyjsyvxS4I6t840rFTm816Az5CnNZ%2B_VQhPtG_bYhyoajD6tfHSDZmNfrjGOEcHOT_YoLdglrd%2Bycdm&M_BT=182323752210
Écrit par : Allusion | 13/10/2022
Comme prévu, la Russie se retire de la rive droite du fleuve Dniepr. L’arme russe fait maintenant tout son possible pour arrêter les Ukrainiens au bord du cours d’eau.
La reprise de Kherson était dans l’air depuis des semaines, mais reste une victoire majeure pour l’Ukraine. Les forces russes sont ainsi repoussées de plus en plus loin dans l’arrière-pays. La Crimée est désormais dans leur ligne de mire.
Les faits : Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, et le commandant en chef de l’offensive en Ukraine, Sergueï Sourovikine, ordonnent le retrait des troupes à Kherson.
Les soldats de l’autre côté du Dniepr étaient condamnés depuis longtemps. Les forces ukrainiennes ont avancé lentement, mais sûrement, tout en bombardant les ponts sur la rivière, les rendant inutilisables. Quelque 20.000 soldats ont été abandonnés à leur sort.
Dans un message vidéo (mal interprété), Sourovikine laisse entrendre qu’il serait préférable de se replier sur la rive gauche du fleuve et de la défendre. Il présente le retrait sous une forme positive : « Nous sauverons la vie de nos soldats et leur aptitude au combat. De plus, une partie des troupes sera libérée, que nous pourrons utiliser sur d’autres fronts. »
Beaucoup de mots pour couvrir la défaite. Sergei Markov, ancien proche conseiller du dictateur russe Vladimir Poutine, a qualifié ce retrait de « plus grande perte géopolitique de la Russie depuis l’éclatement de l’Union soviétique ».
Du côté ukrainien, le mot « retrait » est particulièrement nuancé : « L’armée russe ne quitte pas Kherson. Elle a été chassée de Kherson par les forces armées ukrainiennes », a écrit sur Twitter Oleksii Arestovych, conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky.
L’essentiel : la défaite russe pourrait faire basculer la guerre. En même temps, la prudence est de mise.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/la-russie-se-retire-de-kherson-quel-impact-cela-aura-t-il-sur-la-guerre/ar-AA13XuIX?ocid=msedgntp&cvid=e8da470178ab409fbe247928774a19a3
Écrit par : Allusion | 10/11/2022
L'échec du rideau de fer
Au sortir de la guerre, Joseph Staline signe le pacte de Varsovie. L'Europe de l'Est est retranchée derrière une ligne de démarcation de milliers de kilomètres. Le Rideau de Fer est installé de 1952 à 1989.
Pour fêter les 30 ans de son démantèlement, revenez sur les motivations de sa construction, son efficacité et ses effets sur les hommes et les pays.
https://auvio.rtbf.be/media/l-invite-de-matin-premiere-philippe-close-2957739
Écrit par : Allusion | 15/11/2022
La Russie est officiellement entrée en récession après un recul de 4% de son produit intérieur brut (PIB) au troisième trimestre, selon une première évaluation
La tendance, dans le prolongement d'un deuxième trimestre déjà plombé (-4,1%), est largement affectée par les effets des lourdes sanctions occidentales consécutives à l'intervention militaire du Kremlin en Ukraine.
Les analystes s'attendaient toutefois à une chute plus marquée de l'économie entre juillet et septembre, autour de -4,5%.
Selon Rosstat, le commerce de gros (-22,6%), de détail (-9,1%), mais encore le fret (-5,5%) et l'industrie manufacturière (-2%) ont tiré à la baisse l'activité économique.
En revanche, le BTP (+6,7%) et l'agriculture (+6,2%) ont, de leur côté, montré des signes de bonne santé.
La dernière récession technique en Russie remontait à 2020-début 2021, années marquées par la pandémie de Covid-19.
Les trois premiers mois de 2022 avaient vu le PIB russe croître de +3,5%, mais le déclenchement de l'offensive en Ukraine fin février a entraîné une pluie de sanctions internationales et de nombreux problèmes pour l'économie russe: importations et exportations limitées, pénurie de personnel exacerbée, difficultés d'approvisionnement en pièces détachées, etc.
Selon une prévision de la Banque centrale russe réalisée le 8 novembre, le PIB devrait se contracter autour de -3,5% sur l'ensemble de l'année 2022, bien loin toutefois des prévisions apocalyptiques envisagées au printemps.
Le FMI (-3,4%) et la Banque mondiale (-4,5%) anticipent eux aussi une chute du PIB en glissement annuel dans les mêmes ordres de grandeur.
Malgré une activité qui se contracte, la Russie se trouve toujours officiellement en situation de plein-emploi, avec un taux de chômage à 3,9% en septembre, selon Rosstat.
Après avoir haussé son taux directeur à 20% dans la foulée des premières sanctions fin février, la Banque centrale russe l'a fixé à 7,5% depuis mi-septembre et ne prévoit pas de le faire évoluer d'ici à la fin de l'année, signe d'une certaine "adaptation" de l'économie russe à une "nouvelle réalité", selon sa patronne Elvira Nabioullina.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/la-russie-entre-officiellement-en-r%C3%A9cession/ar-AA14bE0q?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=04e2f63bf4374d339dd5003b0f394871
Écrit par : Allusion | 17/11/2022
Le président russe Vladimir Poutine a ordonné jeudi à ses forces d’appliquer un cessez-le-feu en Ukraine les 6 et 7 janvier à l’occasion du Noël orthodoxe, après une demande en ce sens du patriarche Kirill, a indiqué le Kremlin.
« Compte tenu de l’appel de Sa Sainteté le patriarche Kirill, je charge le ministre russe de la Défense d’introduire un régime de cessez-le-feu sur toute la ligne de contact entre les parties en Ukraine à partir de 12H00 le 6 janvier de cette année jusqu’à 24H00 le 7 janvier », indique M. Poutine dans le communiqué du Kremlin.
Le président russe a en outre appelé les forces ukrainiennes à respecter cette trêve afin de donner la possibilité aux orthodoxes, confession majoritaire en Ukraine comme en Russie, « d’assister aux offices la veille de Noël, ainsi que le jour de la Nativité du Christ ».
Ce cessez-le-feu, le premier d’ampleur depuis le début de l’offensive russe en Ukraine en février, intervient après une demande en ce sens du patriarche de l’Eglise orthodoxe russe Kirill, un proche soutien de Vladimir Poutine. Cet appel du patriarche Kirill avait été balayé par le conseiller de la présidence ukrainienne Mykhaïlo Podoliak, qui a fustigé sur Twitter jeudi, avant l’annonce de M. Poutine, une éventuelle trêve de « piège cynique » et d’« élément de propagande ».
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, avait lui aussi exhorté jeudi lors d’un appel téléphonique M. Poutine à mettre en place un « cessez-le-feu unilatéral » en Ukraine.
https://www.lesoir.be/487068/article/2023-01-05/guerre-en-ukraine-poutine-ordonne-un-cessez-le-feu-les-6-et-7-janvier?utm_campaign=Alerte_info_05012023&utm_content=Article%201&utm_medium=newsletter_le_soir&utm_source=Alerte_info&utm_term=guerre-en-ukraine-poutine-ordonne-un-cessez-le-feu-les-6-et-7-janvier
Écrit par : Allusion | 05/01/2023
Les raisons surprenantes pour lesquelles Poutine n'utilisera pas d'armes nucléaires en Ukraine
Alors que la guerre en Ukraine continue de s'intensifier, de nombreux experts prédisent que Vladimir Poutine pourrait se tourner vers son arsenal nucléaire tactique et de combat afin de reprendre l'initiative dans cette guerre.
Si le monde a appris quelque chose de l'invasion de l'Ukraine par Poutine, c'est que l'armée russe n'est pas la force bien équipée et bien entraînée que la plupart des analystes militaires occidentaux craignent depuis la chute de l'Union soviétique.
Les performances de l'armée russe sont médiocres et onze mois de guerre ont montré qu'une grande partie de son équipement n'a pas été correctement stockée ou entretenue au cours des 20 dernières années. Des pneus de véhicules qui explosent aux AK-47 en mauvais état, rien dans l'arsenal russe ne semble avoir été correctement entretenu - cela s'applique-t-il également à leurs armes nucléaires ?
La Russie dispose actuellement d'un stock permanent de 5977 ogives, dont environ 1500 sont actuellement déployées, selon la BBC, et il est difficile de maintenir un stock aussi important.
Pour la seule année 2021, les États-Unis ont dépensé 44,2 milliards de dollars pour la maintenance de leur arsenal, tandis que la Russie n'a dépensé que 8,6 milliards de dollars, selon la Campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires.
Comment une nation comme la Russie - qui possède beaucoup plus d'armes nucléaires que les États-Unis - peut-elle maintenir en état son arsenal nucléaire avec un budget qui ne représente qu'un cinquième de celui de son concurrent américain ?
Il semble que les armes nucléaires russes ne fonctionnent tout simplement pas. En novembre 2022, Poutine a essayé sans succès de tester la nouvelle torpille Poseidon du pays, selon un responsable américain anonyme.
En décembre 2022, le Kremlin a admis l'échec d'un autre lancement de missile, cette fois de son missile intercontinental Bulava.
"Il a été établi, a déclaré un porte-parole du ministère russe de la Défense, que les deux premiers étages du missile ont fonctionné normalement, mais qu'il y a eu un dysfonctionnement technique à l'étape suivante, la troisième, de la trajectoire."
Le plus gros problème de Poutine en cas d'utilisation d'une arme nucléaire serait de choisir une cible susceptible de lui permettre d'atteindre ses objectifs stratégiques, mais la guerre en Ukraine ne comporte aucune cible réelle suffisamment précieuse pour compenser les inconvénients du largage d'une arme nucléaire.
L'escalade directe vers l'utilisation d'une bombe de plus grande taille contre une ville ukrainienne n'aurait pas de sens stratégique, ce qui laisse à Poutine le choix des armes nucléaires tactiques sur le champ de bataille. Mais ce choix a ses inconvénients aussi.
"L'armée ukrainienne n'est pas assez concentrée en un seul endroit pour justifier une telle puissance de frappe", a noté Robert Kelly, journaliste à Axios, ajoutant que "toute cible militaire ukrainienne significative peut être suffisamment frappée par des armes conventionnelles russes".
"Même une petite arme nucléaire de champ de bataille ou tactique - d'une puissance inférieure à cinq kilotonnes - aurait des effets destructeurs massifs", selon Kelly.
Si Poutine décidait d'utiliser un engin nucléaire tactique ou sur le champ de bataille, cela affecterait très certainement les troupes russes, ce qui pourrait suffire à décourager Moscou.
Le véritable souci de Poutine n'est pas de choisir une cible ou de tuer ses propres troupes, mais de déchiffrer les répercussions géopolitiques majeures auxquelles il pourrait être exposé s'il décidait d'utiliser des armes nucléaires en Ukraine.
"Une frappe nucléaire - soulevant la perspective terrifiante d'une normalisation de l'utilisation des armes nucléaires dans les guerres futures - effraierait même les régimes anti-occidentaux les plus endurcis", a noté Kelly.
Lors d'une conférence à la fin du mois d'octobre 2022, Vladimir Poutine a déclaré qu'il n'avait pas l'intention d'utiliser des armes nucléaires en Ukraine malgré ses nombreux avertissements et lignes rouges.
"Nous ne voyons pas la nécessité [d'utiliser une arme nucléaire en Ukraine]", a déclaré Poutine, "cela n'a aucun intérêt, ni politique, ni militaire."
Lors d'une interview avec Greg Myre de NPR, l'expert en défense et sécurité Michael Bunn a déclaré qu'il estimait à 10 ou 20 % la probabilité que la Russie utilise une arme nucléaire en Ukraine.
"Nous avons une tradition de 77 ans, certains parlent d'un tabou, de non-utilisation des armes nucléaires. La Russie menace cela", a déclaré M. Bunn, "nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour maintenir cette tradition de non-utilisation des armes nucléaires durant les combats."
L'agence de presse européenne Euronews a récemment interviewé Nikolai Sokov, chercheur principal au Centre pour le désarmement et la non-prolifération des armes, situé à Vienne, et ancien conseiller du ministère russe des Affaires étrangères.
Interrogé sur la probabilité que Poutine utilise des armes nucléaires en Ukraine, Sokov a répondu : "si vous voulez parler d'utiliser des armes nucléaires contre l'Ukraine, alors la probabilité est très, très faible. Bien sûr, de nos jours, tout peut arriver".
Mais Sokov a ajouté que "tous les signaux nucléaires émis par Vladimir Poutine et ses associés depuis le début de la guerre étaient dirigés contre l'Occident, l'OTAN, mais pas contre l'Ukraine", ce qu'il considère comme un bon signe indiquant que les armes nucléaires ne seront pas utilisées en Ukraine.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/les-raisons-surprenantes-pour-lesquelles-poutine-n-utilisera-pas-d-armes-nucl%C3%A9aires-en-ukraine/ss-AA16dQyd?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=33b7f35ad2674b32a1f2baad82301ee1#image=1
Écrit par : Allusion | 11/01/2023
L’anthropologue Emmanuel Todd: «La Troisième Guerre mondiale a déjà commencé»
Au-delà de l’affrontement militaire entre la Russie et l’Ukraine, l’anthropologue français insiste sur la dimension idéologique et culturelle de cette guerre. Et sur l’opposition entre l’Occident libéral et le reste du monde, acquis à une vision conservatrice et autoritaire. Les plus isolés ne sont pas, selon lui, ceux qu’on croit.
Penseur scandaleux pour les uns, intellectuel visionnaire pour les autres, « rebelle destroy » selon ses propres termes, Emmanuel Todd ne laisse pas indifférent. L’auteur de "La Chute finale" , qui prédisait dès 1976 l’effondrement de l’Union soviétique, était resté discret en France sur la question de la guerre en Ukraine. L’anthropologue réservait jusqu’ici la plupart de ses interventions sur le sujet au public japonais, publiant même dans l’archipel, en 2022, un essai au titre provocateur : La Troisième Guerre mondiale a déjà commencé . L’ouvrage s’est écoulé à 100.000 exemplaires à ce jour.
https://www.lesoir.be/490209/article/2023-01-20/lanthropologue-emmanuel-todd-la-troisieme-guerre-mondiale-deja-commence?utm_campaign=a_la_une_21012023&utm_content=Article1&utm_medium=newsletter_le_soir&utm_source=a_la_une&utm_term=lanthropologue-emmanuel-todd-la-troisieme-guerre-mondiale-deja-commence
Écrit par : Allusion | 21/01/2023
La prochaine grande offensive russe est imminente : les forces ukrainiennes se préparent au pire
L'Ukraine sur le qui-vive
Depuis des mois, les analystes des services de renseignement occidentaux mettent en garde contre une offensive russe massive prévue pour le début du printemps. Mais la décision d'envoyer des chars de combat modernes en Ukraine pourrait avoir accéléré le calendrier de Vladimir Poutine.
Le 1er février, le secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense de l'Ukraine, Oleksiy Danilov, a déclaré à Sky News qu'une nouvelle offensive russe était en préparation.
"La Russie se prépare à une escalade maximale "Elle rassemble toutes les ressources possibles, fait des exercices et des entraînements. Pour ce qui est d'une offensive venant de différentes directions, à l'heure actuelle, je peux dire que nous n'excluons aucun scénario dans les deux ou trois semaines à venir.
Tout en s'inquiétant des importants combats à venir, Danilov a également noté que cela pourrait être un tournant critique dans la guerre. "Ce seront des mois déterminants pour la guerre".
Les responsables ukrainiens ont longtemps averti que la Russie préparait quelque chose dans le nord, l'est et le sud du pays après la fin de la saison boueuse du printemps. Mais il semble que le calendrier de Poutine pour cette offensive ait été avancé.
De nouvelles informations divulguées par le ministre ukrainien de la Défense, Oleksii Reznikov, lors d'une interview avec les médias français, suggèrent que la Russie a rassemblé environ 500 000 soldats pour un assaut qui pourrait commencer dans quelques semaines.
"Officiellement, ils ont annoncé 300 000 hommes, mais lorsque nous voyons les troupes aux frontières, selon nos évaluations, c'est beaucoup plus", a déclaré Reznikov.
Il pensait que les Russes allaient probablement frapper dans l'est ou le sud de l'Ukraine plutôt que dans le nord, comme le craignaient certains analystes.
Dans l'Oblast de Louhansk, les autorités russes ont coupé les services d'Internet par téléphone portable, selon l'Institut pour l'étude de la guerre, probablement pour pouvoir dissimuler les nouveaux déploiements de forces dans la région en vue de leur prochaine offensive.
"La grande bataille se prépare", a déclaré à Julian Borger, du Guardian, un sergent supérieur de la 56e brigade d'infanterie motorisée d'Ukraine, nommé Vitaly.
"Il y a plus d'activité ces deux dernières semaines avec des tirs d'artillerie et même de chars", ajoute Vitaly, "mais ils n'envoient pas d'infanterie sur la ligne parce qu'ils ont peur".
Vitaly fait partie d'un groupe de soldats de l'Oblast de Zaprizhiza, en Ukraine, qui se préparent à la prochaine grande offensive russe depuis le début de l'automne.
"La mise en place d'une offensive majeure dans la phase suivante de la guerre sera une entreprise colossale qui comporte des risques pour les deux parties impliquées dans le conflit", écrit Borger.
"Attaquer des positions fixes a toujours été plus coûteux en vies humaines et en matériel que de les défendre", a ajouté Borger.
Borger a également noté qu'il y avait un "sentiment d'urgence croissant" parmi les troupes ukrainiennes aguerries qui veulent porter le combat contre les forces russes avant qu'elles ne puissent attaquer les lignes de défense de l'Ukraine.
Le problème ne réside pas dans la volonté des forces ukrainiennes de se battre, mais plutôt dans leur manque d'équipement adéquat pour combattre.
"Si nous avions seulement six chars et l'artillerie pour les couvrir", a dit Vitaly à Borger, "nous briserions leurs lignes ici même et les ferions vraiment sauter."
Malheureusement, il est peu probable que les chars promis par les alliés occidentaux de l'Ukraine arrivent à temps pour aider à parer une offensive russe dans les prochaines semaines. Mais ils seront très utiles pour l'éventuelle contre-offensive des forces armées ukrainiennes.
Le général Valerii Zeluzhnyi, commandant en chef, a remporté de nombreux succès grâce à ses contre-offensives extrêmement bien ciblées, ayant déjà repris la majorité de l'oblast de Kharkiv et tout le territoire de l'oblast de Kherson au nord du Dniepr.
Si la prochaine offensive russe parvient à percer les lignes de défense ukrainiennes, le général Zeluzhnyi pourrait remporter une autre victoire éclatante après l'épuisement des forces russes.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/la-prochaine-grande-offensive-russe-est-imminente-les-forces-ukrainiennes-se-pr%C3%A9parent-au-pire/ss-AA17ciFt?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=0c0f74070aa943fd8d7d55e31eb0937c#image=1
Écrit par : Allusion | 07/02/2023
Guerre en Ukraine: «Les seuls succès tactiques de ces dernières semaines sont dus à Wagner, pas à l’armée russe»
Pas évident d’y voir clair tant le front est long et la situation confuse à plusieurs endroits entre avancées et retraits côtés russe et ukrainien. Joseph Henrotin fait le point sur la situation globale.
«Il est raisonnable d’assumer que l’objectif russe soit la conquête des zones annoncées comme annexées», estime Joseph Henrotin.
Joseph Henrotin est un politologue belge spécialiste des questions de défense et rédacteur en chef du mensuel Défense et sécurité internationale (DSI).
Les lignes bougent côté russe… Voit-on vraiment la différence sur le terrain depuis que le général Guerassimov a pris le contrôle direct des opérations en Ukraine ?
https://www.lesoir.be/495382/article/2023-02-15/guerre-en-ukraine-les-seuls-succes-tactiques-de-ces-dernieres-semaines-sont-dus
Écrit par : Allusion | 15/02/2023
La Russie vient de subir une défaite cuisante et a perdu une brigade d'élite entière
Comment la 155e brigade navale a-t-elle été détruite à Vuhledar ?
Vladimir Poutine vient de subir l'une de ses défaites les plus humiliantes en Ukraine après la destruction de l'une des brigades d'élite russes près d'une ville minière de Donetsk.
Pendant des semaines, les responsables ukrainiens ont mis en garde contre une avancée russe imminente et il semble que l'une des premières attaques majeures ait eu lieu à Vuhledar.
Des images divulguées par le ministère de la Défense du Royaume-Uni ont montré que les Russes avaient probablement perdu des dizaines de véhicules blindés, selon un rapport de Reuters.
Des blogueurs militaires en ligne, dont Reporting from Ukraine, ont affirmé que la Russie avait perdu un bataillon entier de chars sur la base d'une vidéo témoignant de la situation publiée par les marines ukrainiens.
Les unités russes ont probablement subi des pertes particulièrement lourdes autour de Vuhledar, car des unités inexpérimentées ont été engagées", a écrit le ministère britannique de la Défense le 10 février dans sa mise à jour quotidienne des renseignements.
"Les troupes russes ont probablement fui et abandonné au moins 30 véhicules blindés, pour la plupart intacts, lors d'un seul incident après un assaut raté", ont ajouté les responsables du ministère de la Défense. Toutefois, les dégâts auraient pu être bien pires.
Le 13 février, des informations faisant état d'une catastrophe plus importante à Vuhledar ont commencé à circuler, Veronika Melkozeroa du journal Politico ayant écrit que Poutine pourrait avoir perdu l'une de ses brigades d'élite.
La 155e brigade d'infanterie navale a été chargée de prendre Vuhledar d'assaut, selon les informations que Melkozeroa a obtenues du chef du centre de presse du district de Tavriskiy, Oleksiy Dmytrashkivskyi.
"Un grand nombre de forces ennemies, y compris le personnel de commandement, ont été détruites près de Vuhledar et Mariinka dans l'Oblast de Donetsk", a déclaré Dmytrashkivskyi à Politico.
"En outre, au cours de la semaine dernière, l'ennemi a perdu environ 130 unités d'équipement, dont 36 unités de chars", a ajouté Dmytrashkivskyi.
La bataille de Vulhedar ne constitue pas la première défaite majeure de la 155e brigade d'infanterie navale d'élite russe en Ukraine. Selon Dmytrashkivskyi, cette brigade a dû être réorganisée à trois reprises à la suite de précédents affrontements avec les forces ukrainiennes.
"La première fois, après Irpin et Bucha ; la deuxième fois, ils ont été défaits près de Donetsk- ils se sont rétablis à nouveau", a déclaré Dmytrashkivskyi à Politico, "maintenant presque toute la brigade a déjà été détruite près de Vuhledar."
Le Kremlin n'a pas encore commenté officiellement l'allégation selon laquelle ses forces ont été écrasées à Vulhedar, mais le blogueur militaire russe Igor Girkin s'est exprimé sur ce qu'il considère comme une bataille terrifiante pour les forces russes.
"L'artillerie ukrainienne tire avec une précision exceptionnelle. Plus de 30 unités de véhicules blindés ont été perdues. Des dizaines de tankistes ont été tués. Encore plus de marines, de forces spéciales et de fusiliers motorisés sont morts", a écrit Girkin sur son canal Telegram.
"Toutes ces pertes se sont avérées unilatérales", ajoute Gherkin, "les Ukrainiens ont abattu les agresseurs comme dans un stand de tir".
La 155e brigade d'infanterie navale avait déjà tenté de prendre Vuhledar en novembre 2022, mais cet assaut s'était également soldé par un échec et des pertes allant jusqu'à 50 %, selon un rapport de CNN.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/la-russie-vient-de-subir-une-d%C3%A9faite-cuisante-et-a-perdu-une-brigade-d-%C3%A9lite-enti%C3%A8re/ss-AA17vmOv?ocid=msedgntp&cvid=99b34d2e52054daf9f3dcfc676a31e85
Écrit par : Allusion | 16/02/2023
Un an après
Ukraine / Russie : un an de bouleversements
L'invasion de l'Ukraine a semé la mort, la destruction et le chaos aux portes de l'Union européenne. Elle a jeté des millions de personnes sur les routes, mais aussi profondémment rebattu les cartes de la géopolitique mondiale et sensiblement bousculé l'économie de toute la planète. Retour sur an un de conflit et de bouleversements.
https://www.arte.tv/fr/videos/113043-013-A/ukraine-russie-un-an-de-bouleversements/
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Poutine-Zelensky, deux hommes en guerre
Comment Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky se sont-ils transformés en chefs de guerre ? Portraits croisés des deux présidents.
Lorsque le conflit entre l’Ukraine et la Russie est monté en intensité et a abouti à l’invasion du 24 février 2022, Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine se sont retrouvés propulsés sur le devant de la scène géopolitique mondiale. Les deux présidents partagent depuis une énorme responsabilité : leurs décisions ont des conséquences sur la vie de millions de personnes. Quelles personnalités se cachent derrière les deux hommes politiques ? Comment ont-ils endossé leur rôles de chef de guerre et par quels moyens tentent-ils de rassembler leur population derrière eux ? Un an après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Zelensky apparaît toujours en héros, qui maîtrise à la perfection l’art de la communication et du storytelling. De son côté, Poutine semble avoir été pris au dépourvu par la résistance des Ukrainiens.
https://www.arte.tv/fr/videos/111038-000-A/poutine-zelensky-deux-hommes-en-guerre/
Écrit par : Allusion | 19/02/2023
Le 24 février 2022, le monde découvrait avec stupeur le début de la guerre en Ukraine. Bien plus loin en arrière, le 21 février 1916, soit il y a 107 ans, débutait la bataille la plus symbolique de la Première Guerre mondiale : la bataille de Verdun. Tous deux ont commencé sous le fracas des explosions... et la comparaison ne s'arrête pas là.
À l’aube du 21 février 1916, un million d’obus allemands s’abat sur les tranchées françaises autour de Verdun, soit un obus toutes les trois secondes. En quelques heures, les massifs forestiers sont déchiquetés et font place à ce décor lunaire auquel notre imaginaire rattache la guerre des tranchées à la Première Guerre mondiale. Verdun en est le symbole puisque ce sera la bataille la plus longue : elle durera tout le long de l’année 1916, jusqu'au 18 décembre.
Symbole d’abord parce que des milliers de soldats s’entretuent pour conserver ou conquérir ce petit bout de terre.
Symbole encore parce qu’elle fait un nombre de victimes comparable dans les deux camps, 375.000 tués, blessés ou disparus côté français, 340.000 côté allemand.
Symbole enfin parce que la bataille n’aura servi à rien : les Allemands attaqueront durant des mois, ne prendront jamais Verdun, et seront refoulés sur leurs positions de départ. Un résumé tragique de cette guerre des tranchées, du contraste entre le courage inouï des combattants et le caractère absurde de combats en fin de compte inutiles.
Et le fantôme des tranchées ressurgit plus d'un siècle plus tard sur le front ukrainien. Cet hiver, les combats sont terribles autour de Bakhmout, dans l’est du Donbass. Et les images que l’on en reçoit font immanquablement penser à la guerre 14-18. Toutes proportions gardées, au moins quatre phénomènes de cette guerre en Ukraine font furieusement penser au premier conflit mondial.
Une tranchée entre la Première Guerre mondiale la guerre en Ukraine
Certes, les équipements des soldats ont changé, la technologie et le renseignement n’ont rien à voir avec ce qu'il se passait durant la Première Guerre mondiale et pourtant, on retrouve les tranchées.
Pourquoi ? Parce qu’on assiste à une guerre de position avec une artillerie qui pilonne le front et que pour se protéger des obus tout en tenant le front, la meilleure technique est encore de creuser le sol, de s’y abriter dans des conditions précaires et de guetter l’éventuelle arrivée de l’ennemi pour le canarder.
En clair, à plus d’un siècle de distance, il y a des ressemblances dans la manière dont la guerre se passe : l’existence des tranchées en est la parfaite illustration.
La bataille de Verdun fera environ 700.000 victimes en 1916.
Deux guerres auxquelles on ne croyait pas
Néanmoins, au-delà de ces fameuses tranchées, on peut pousser plus loin la comparaison entre la Grande Guerre et la guerre russo-ukrainienne.
Il y a tout d’abord la sidération que nous avons vécue le 24 février 2022 : malgré les signes précurseurs, nous n’avons pas cru à la guerre, sans doute parce qu’au fond de nous, nous ne voulions pas y croire. 'Nous' au sens des citoyens européens mais encore plus des principaux dirigeants, parce qu’une analyse rationnelle de la situation nous amenait et les amenait à cette conclusion : Vladimir Poutine n’a rien à gagner dans cette guerre, donc il n’attaquera pas.
En juillet 1914, c’était la même situation : la population profitait de l’été, les plus riches prenaient les eaux, les paysans préparaient la moisson et les passionnés suivaient le Tour de France. Quant aux dirigeants, ils pensaient que ce genre de conflit diplomatique allait se résoudre pacifiquement, entre gens civilisés. Pourtant, en seulement quelques jours, la tension dégénère en un engrenage fatal qui aboutit à un conflit armé généralisé. Bref, en 1914 comme en 2022, nous sommes précipités dans la guerre et on ne l’avait pas vu venir.
Une résistance imprévue "vengée" par des massacres en Belgique et en Ukraine
Autre point de comparaison, si on associe la guerre des tranchées à la Première Guerre mondiale, dans un premier temps, ce n'était pas le cas. En août 14, l’Allemagne attaque la France selon un plan préétabli qui l’oblige à passer par la Belgique, violant ainsi la neutralité du plat pays, pour encercler les armées françaises avec l’objectif d’une victoire en quelques semaines. C’est une guerre de mouvements où les soldats allemands ne doivent pas perdre de temps et avancer à toute allure. Mais les Allemands rencontrent une résistance imprévue en Belgique dans les premières semaines de guerre. Ils se livrent alors à d’abominables massacres comme à Dinant ou à Andenne.
Une situation qui rappelle ce qu'il s’est passé en Ukraine : en février dernier, les Russes avaient l’objectif de prendre Kiev en quelques jours mais se sont heurtés à une résistance imprévue de l’armée ukrainienne. C’est dans ce contexte qu’a lieu le massacre de Boutcha qui survient là aussi dans les premières semaines de guerre. Le parallèle est frappant.
Des offensives localisées pour percer le front
Et comme fin 1914, la guerre de mouvement se mue en guerre des tranchées avec des offensives localisées. Mi-septembre, les Allemands sont arrêtés sur la Marne. Ils battent en retraite et s’enterrent dans des tranchées alors qu'au front nord-ouest, les Alliés érigent des tranchées avec des sacs de terre. Se crée alors un front continu qui ne bougera guère pendant quatre ans.
En 2022, même scénario : les Ukrainiens reprennent une partie du terrain conquis par les Russes, puis le front se stabilise avant l’hiver. Durant la Première Guerre mondiale, les belligérants tenteront tour à tour de forcer la décision en un point précis du front, comme à Verdun, et cela durant quatre ans. C’est précisément à cette situation à laquelle on assiste aujourd’hui du côté de Bakhmout, un an après le début du conflit.
Il reste à espérer que la guerre russo-ukrainienne ne connaisse pas la même durée.
https://www.rtbf.be/article/guerre-en-ukraine-quatre-evolutions-d-un-conflit-comparables-a-la-premiere-guerre-mondiale-11155638?utm_campaign=RTBFinfo+21-02-2023&utm_medium=email&utm_source=newsletter
Écrit par : Allusion | 21/02/2023
Dans un discours anti-occidental, Poutine prévient : "La Russie est invincible"
Le président russe Vladimir Poutine a prévenu les Occidentaux : ils poursuivront la guerre jusqu'à ses ultimes conséquences. Le 21 février, le président russe Vladimir Poutine a prononcé son discours annuel sur l'état de la nation qui, comme on pouvait s'y attendre, visait à justifier son offensive en Ukraine et à en rejeter la responsabilité sur l'Occident.
Selon Poutine, l'Occident est "le symbole d'un grand mensonge" et il prévient qu'il mènera la guerre jusqu'à ses ultimes conséquences : "nous défendons notre patrie", justifie-t-il.
Dans le même temps, il avertit le monde : "La Russie est invincible".
Un an après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, Poutine a défendu l'opération en réaffirmant la théorie selon laquelle la Russie était confrontée à une "menace nazie", qui s'ajoute à la "haine constante" du gouvernement ukrainien. Cela l'a poussé à prendre les choses en main et à déployer une "opération spéciale".
Selon Poutine, l'Ukraine "attendait que la Russie vienne à son secours". Une intervention qui aurait pu être évitée puisque, comme l'a déclaré le président russe, son gouvernement a tenté de résoudre le conflit dans la région orientale du Donbass "par des moyens pacifiques
Concernant le rôle de l'Occident, Poutine a affirmé que son engagement en faveur de la paix s'est avéré être "une fraude" et un "mensonge cruel". Sans ajouter de preuves, le président russe a de nouveau insisté sur le fait que des armes biologiques et nucléaires étaient stockées à Kyiv.
"Nous faisions tout ce que nous pouvions pour résoudre ce problème de manière pacifique, en négociant une solution, mais derrière notre dos, un scénario très différent se préparait", a-t-il déclaré.
"L'Ukraine et Donbass sont devenus des symboles de mensonges complets", a-t-il déclaré, accusant l'Occident de se retirer des "accords fondamentaux" et de faire des "déclarations hypocrites".
À cet égard, Poutine a averti l'Occident que plus l'Ukraine recevra d'armes, plus ils se sentiront obligés de "fortifier les frontières"
Selon le président russe, l'Occident cherche à "anéantir" la Russie et à "transformer un conflit local en quelque chose de global". Pour lui, c'est une remise en question de l'existence même de son pays, ce qui justifie une réaction sérieuse.
Poursuivant sur ce thème, Poutine a accusé l'Occident d'avoir "préparé la voie" à la prise de pouvoir par les nazis dans les années 1930 et a déclaré que, depuis le XIXe siècle, l'Occident tente d'arracher des "terres historiques" à la Russie ("ce qu'on appelle aujourd'hui l'Ukraine", selon ses propres termes).
"Tout se répète", a déclaré le président russe, affirmant que l'Occident a financé la révolution de 2014 en Ukraine qui a renversé un gouvernement pro-russe. "Cela a donné naissance à la russophobie, au nationalisme extrême".
Dans son discours, Poutine a ensuite évoqué la communauté LGBT, à laquelle il s'est également attaqué : "La famille, c'est l'union entre un homme et une femme ; c'est ce que disent les textes sacrés de toutes les religions."
"Ils deviennent fous et c'est incurable", a déclaré Poutine à propos des droits des LGBT et des évolutions du collectif en Occident. "Nous devons protéger nos enfants de la dégradation et de la dégénérescence".
Il a ensuite reproché à l'Occident, non seulement d'alimenter le conflit avec l'Ukraine, mais aussi de mener une "guerre économique", en faisant référence aux sanctions imposées à la Russie par différents pays.
Il a ajouté qu'il souhaite mettre en place un système sûr de paiements internationaux qui réduira la dépendance vis-à-vis de l'Occident.
Dans l'ensemble, le discours de Poutine était rempli de "vieilles idées, mais présentées sous une forme beaucoup plus radicale", comme l'a souligné l'analyste politique russe et observatrice du Kremlin Tatiana Stanovaya, citée par la BBC.
La nouveauté, cependant, c'est que Poutine a déclaré que la Russie mettrait fin à sa participation à New Start, le dernier grand traité de contrôle des armes nucléaires conclu avec les États-Unis.
Toutefois, "la suspension du traité n'équivaut pas à un retrait, mais en réalité, elle pourrait s'en rapprocher au fil du temps", selon Andrey Baklitskiy, chercheur du programme sur les armes de destruction massive à l'Institut des Nations unies pour la recherche sur le désarmement.
Se retirer de New Start permettrait théoriquement à la Russie de ne plus respecter les limites des armes nucléaires déployées.
Écrit par : Allusion | 21/02/2023
Le patron de Wagner accuse l’état-major russe de «trahison»
Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner a accusé mardi l’état-major de son pays de commettre une « trahison » en refusant, selon lui, de fournir du matériel à ses mercenaires, en première ligne dans l’est de l’Ukraine.
Ces déclarations de l’homme d’affaires Evguéni Prigojine marquent une escalade dans les tensions qui opposent son groupe Wagner à l’armée russe. Les tensions sont devenues de plus en plus visibles ces dernières semaines, alors que les forces russes tentent de s’emparer de la ville de Bakhmout (est). L’armée et Wagner revendiquent chacun des avancées en se contredisant parfois.
Guerre en Ukraine : vers des pénuries de munitions ?
« Le chef d’état-major et le ministre de la Défense distribuent des ordres à tout-va demandant non seulement de ne pas donner de munitions au groupe paramilitaire Wagner, mais également de ne pas l’aider en matière de transport aérien », a grondé Evguéni Prigojine dans un enregistrement vocal publié par son service de presse sur Telegram. « Il y a une opposition frontale, qui n’est rien de moins qu’une tentative de détruire Wagner. Cela peut être assimilé à une trahison de la patrie, alors que Wagner combat pour Bakhmout, essuyant des pertes par centaines chaque jour », a-t-il ajouté.
S’il a plusieurs fois critiqué le haut commandement russe dans le passé, cette attaque ad hominem contre le chef d’état-major Valéri Guerassimov et le ministre de la Défense Sergueï Choïgou, deux des principales figures du pouvoir de Vladimir Poutine, est clairement une escalade.
Ces frictions illustrent aussi les difficultés que rencontrent les forces russes à trois jours de l’anniversaire du déclenchement de l’offensive contre l’Ukraine, censée s’achever rapidement par la prise de Kiev et désormais enlisée.
Wagner, qui a recruté des milliers de prisonniers pour combattre en Ukraine, mène l’assaut sur Bakhmout depuis l’été et a récemment conquis une série de localités avoisinantes pour tenter d’encercler la ville.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/guerre-en-ukraine-le-patron-de-wagner-accuse-l-%C3%A9tat-major-russe-de-trahison/ar-AA17Leqg?ocid=msedgntp&cvid=9d1b6890fd8a421da0e93940a9cc4281
Écrit par : Allusion | 21/02/2023