29/01/2022
Solitude et métamorphoses
Confinement, quarantaine, pandémie à cause du Covid ont accentué la solitude, altéré le comportement, fait grossir le cerveau et favorise l'introspection, le report de ces sentiments sur Facebook et les réseaux sociaux virtuels de tous types.
Près d'un tiers de la population adulte connaît un sentiment d'isolement dû aux mesures anti coronavirus.
Aujourd'hui, c'est sur Internet que l'on se rassemble et que l'on manifeste dans un esprit de rencontre du troisième type avec le support de la liberté d'expression.
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Mercredi, "Matière grise" présentait un documentaire "Comment la solitude modifie-t-elle le cerveau ?
L'université McGill au Canada a récolté des informations de milliers de personnes souffrant de solitude et a prouvé que le cerveau développe un réseau cérébral par défaut dans les régions de l'encéphale associées à l'imagination des interaction sociales fictives, par des souvenirs, par une introspection exacerbée, par une visualisation limitée avec des pensées dirigées vers autrui rendant la substance grise plus volumineuse en l'absence d'expériences personnelles et sociales désirées. La solitude laisse une signature et entraîne jusqu'à une perte de contrôle du comportement avec autrui jusqu'à l'exclusion, des performances immunitaires et des fonctions cardio-vasculaire avec des idées suicidaires en baisse.
Les décisions prises en arrivent à être non maîtrisées poussées par les hormones de stress dans une solitude chronique entraînant à consommer plus d'alcool et de cigarettes.
Quelques fois dans une vie qui avance en âge, on change d'optique et de convictions.
Daniel Balavoine avait deux chansons qui se contredisent mais qui pourtant n'est qu'une suite logique de visions qui évoluent avec l'âge.
Plein d'espoir et d'enthousiasme, il l'exprimait au début de sa carrière dans "Le chanteur" tandis que dans son dernier album "Un autre monde", il annonçait tout de go "Je ne suis pas un héros" (un peu comme Stromae l'avait fait récemment).
Comme d'habitude Guihome cherchait à coincer son interviewer. Au passage de ses trente ans du 20 janvier, son brouillon de mardi avait une question posée en donnant 3 conclusions: qu'il n'est jamais facile de vieillir, qu'il faut faire le deuil de ce qu'on a eu et de ce qu'on n'aura peut-être jamais. Pour survivre, il faut un besoin pressant de légèreté et d'humour dans tous les cas pour passer ce cap de l'âge : .
On est toujours le vieux d'un plus jeune et le jeune d'un plus vieux...
Le bénéfice de l'âge, c'est d'acquérir avec lui, plus de souvenirs, si on ne contracte pas la maladie d'Alzheimer.
Cela n'entraîne pas nécessairement de solution au problème de solitude, mais c'est souvent le cas.
Chaque solitude entraîne des métamorphoses différentes.
Ce vendredi, l'émission 28' de ARTE qui accompagne mes soirées d'informations et me servait souvent pour accompagner mes billets, fêtait ses 10 ans.
Je me dois d'en faire état par sa "Dérive des continents" qui trouve un lien avec ce qui va suivre dans l'étoile naine orange "Epsilon Eridani".
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1. La solitude philosophée
En 1970, "La solitude, ça n'existe pas" chantait Gilbert Bécaud.
Hier, je regardais "La boîte à secret" sur FR3.
Confidence pour confidence, Gilbert Bécaud a été le seul que j'ai vu à l'Ancienne Belgique dans ma jeunesse. Je connaissais les paroles de ses chansons par cœur.
En 2011, j'écrivais le billet "La solitude ça n'existe pas", dans lequel, j'exprimais quelques raisons.
J'y avais repris la vision du navigateur solitaire, Olivier de Kersauson pour qui la solitude a été un moyen de prendre du recul sur les choses par les forces de la nature et de l'écriture pour trouver la plénitude de ses moyens.
"La médiocrité de l'autre a pu me désarçonner plus d'une fois. Mais elle ne me surprend plus. Je connais la mienne. Il est admis qu'on meurt seul. Mais pourquoi la solitude ne serait-elle que les deux extrémités de cette histoire? Je trouve que c'est bien de vivre seul, et tout le temps. J'ai compris que je mourrai seul. C'est un geste d'amour de tenir la main de celui qui se débat dans les affres de la mort. Je ne me fais pas d'illusion : je finirai seul. Je suis accroché à ma solitude. Cela ne signifie pas que je suis complètement fermé à l'amitié, mais c'est mon plaisir d'être seul comme c'est mon plaisir de naviguer. La solitude n'est pas forcément réconfortante mais elle me ramène à mes actes et me conduit à être en perpétuelle négociation avec moi-même. Je ne suis jamais fatigué de la solitude et c'est souvent une corvée d'en sortir. Être seul me permet des débordements avec moi-même et de me sentir grisé par le silence. Seul, je brûle d'activités. J'évapore de la pensée en paroles. Un atelier de fumigation à moi tout seul. La solitude me permet de faire passer avec une vertigineuse rapidité images, idées, rêves fous, hypothèses cinglées, parfois fécondes. Et ainsi de remonter le film de ma vie. Je peux rester ainsi une demi-journée à la lisière de mes rêves et de mes souffrances. Je suis ramené à moi-même. Que vais-je entreprendre demain? Quel sera mon prochain rêve? Je suis seul avec ma conscience. Tous les deux, nous formons un vieux couple de jumeaux un peu acariâtres qui s'engueulent, boudent et prennent toute la couverture. Seul, je purge mon esprit. Ce n'est pas une satisfaction de soi-même ou un dédain pour les autres. Seul, je fais une copie au net de ma vie", écrivait-il dans "Ocean's songs".
En 2013, il en reparlait dans son livre "Le monde comme il me parle":
"Notre histoire est solitaire. Notre naissance est solitaire. Quand on meurt, on est seul; on a beau tenir la main d'un mourant de toutes ses forces, il part... Les choses fortes de notre vie sont solitaires, toujours. L'illusion qu'on passe son temps à se donner, c'est que nous ne sommes pas seuls. Comme on est nombreux, on tente de se reconstituer un monde où l'on serait ensemble ; mais on n'est jamais ensemble. Irréductiblement seuls. J'aime la solitude.", ajoutait-il.
Il en parlait lors d'un 'On n'est pas couché"
En 2014, il est redevenu "terrien" comme tout le monde et a partagé sa solitude avec Sandra, une belle Tahitienne:
J'apprenais ce matin, que à cause de la pandémie de ces deux dernières année, une entreprise de mariage avait fait faillite avec deux millions d'euros de commandes enregistrées.
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2. La solitude virtualisée
Stephan Eicher chantait "Déjeuner en paix" en écoutant les infos officielles à la radio.
La com par écran interposé, existe sur tous les fronts avec des convictions tellement affirmées que cela en devient maladif.
Dans les réseaux dit sociaux, le solitaire se retrouve seule sur l'écran noir de ses nuits blanches, comme le chantait Claude Nougaro.
Pour la plupart des gens, le cerveau a un besoin naturel de contact social. D'accord, mais pas nécessairement en pleurant ensemble dans les communications.
Mais, si on fait ce qu'on peut et pas nécessairement ce qu'on veut, c'est peut-être tant mieux.
D'après ce billet "SurVivre aux incertitudes", il faut vivre autrement et mettre de la fantaisie dans sa vie.
Si nous sommes tous différents physiquement, physiologiquement, intellectuellement, c'est pour permettre à chacun de démontrer la diversité des populations mondiales qui ne sont pas des robots avec les mêmes plaquettes insérées dans le cerveau.
En 2020, j'ai publié des billets à un rythme plus accéléré en cherchant une note finale humoristique.
C'est dans le même ordre d'idées qu'il m'est venu l'envie de discuter parfois de n'importe quoi avec n'importe qui d'un peu de tout comme les fromages belges. Le but est de tâter un monde inconnu du web et parfois aussi de jouer ou de rencontrer un avocat du diable.
Il y a trois mois, j'avais deviné la solitude de Mélusine. J'avais écrit "J'ai des relations mondaines" sur Agoravox où elle sévissait avec ses commentaires à ne plus quoi en faire.
Sur ce site, il est sorti avec le titre "Tout dire pour ne rien conclure?" .
Un peu plus tard, "Les psys ne sont-ils pas les victimes de leur propre science humaine ?", paru sur Agoravox avait aussi été complété sur ce site avec le titre "Métaphore d'un scan entre l'analogie et le digital".
Cela prouvait déjà qu'il y avait un écart de conception entre les sciences humaines de la psychologie et les sciences exactes liées au numérique.
"Tout dire, tout écrire, tout caricaturer et puis en rire", elle ne semblait pas en donner l'impression d'être son message habituel en éclatant ses commentaires souvent identiques à la suite d'articles qui n'avaient aucun lien avec eux jusqu'à en devenir une trolleuse à part entière.
Quelques autres commentateurs le lui ont fait sentir mais cela ne l'émouvait ni ne l'inquiétait outre mesure avec comme leitmotive, la synchronicité qui répond à la nécessité que quelque chose émerge de l'inconscient et amène une transformation dans un processus d'individuation, de réalisation du Soi, de qui l'on est réellement, en dehors des images parentales ou sociales habituelles.
Troller n'est pas un mal en soi quand cela reste intéressant et varié, mais ce n'était pas vraiment le cas après l'avoir constaté dans la suite.
D'un naturel ouvert à la discussion, la connexion avec elle s'est installée avec le partage de confidences qui m'ont permis d'en apprendre plus....
Psychologue retraitée, lieu de vie, éléments de sa famille sans retour au baromètre de la conciliation.
Cela en héritant d'une grande partie de ses commentaires qu'elle apportait sur Agoravox sous forme de tchat ou de tweets.
Des répliques à contre-emploi me faisaient ressentir de me trouver face à une chevalière de la mort dans un ensemble de faux off.
Ayant déjà réfléchi sur tellement de sujets depuis 17 ans, j'avais du répondant disponible pour l'aiguiller et l'orienter avec un certain recul, sur l'actualité et sur des sujets qui en sortent.
Vu la rapidité de ses réponses, j'avais compris qu'elle ne pouvait pas avoir lu les propositions que j'apportais pour voir la vie autrement ou alors très superficiellement.
En préambule, Audrey Fella dit dans son livre "Mélusine": "Comme tous les mythes, celui de la femme idéale a un rôle à la fois historique et éternel. Plus qu'une histoire de fée, la légende de Mélusine véhicule un héritage ancestral : l'image de la Femme primordiale qui perdure et qu'il est bon de raviver à l'heure de la redéfinition des identités féminine et masculine. A une époque où le statut de la femme n'a cessé de se modifier, où l'individu est en demande de repères dans ce flux de mutations effrénées, posons-nous la question : Mélusine, est-elle une femme pour le XXIe siècle ? Si Mélusine est une fée, c'est avant tout une femme accomplie qui possède la double nature humaine et surhumaine, autrement dit la part divine. Elle est à la fois l'amante, l'épouse d'un gentilhomme, la fondatrice d'une lignée familiale, la bâtisseuse et la mère nourricière. Dans l'esprit traditionnel, elle incarne l'éternel féminin. Elle est l'inspiratrice et l'initiatrice. Elle révèle l'homme à lui-même et le transforme. La femme a quelque chose à reconquérir. Elle ne doit plus avoir à se fuir, ne plus imiter l'homme, mais agir à partir de son propre centre, réinventer ses comportements et ses valeurs. Mélusine est là pour la guider. Pierre angulaire de la civilisation à venir, la Femme primordiale se situe aux antipodes de la féministe. Elle ne se définit pas en réaction contre les hommes et n'a plus rien à revendiquer. Elle n'est pas non plus figée dans des valeurs dépassées, elle est vivante. Son pouvoir régénérateur, qui puise aux sources de la vie, est intact au fond de chaque femme et attend d'être revivifié. C'est à ce réveil intérieur que nous convie l'auteur à travers cette étude à la fois historique, mythique et anthropologique.".
Emmanuel Todd a écrit "Où sont elles?" en parlant des femmes. Le concept de #metoo, de l'anomie et du ressentiment continue dans des différences de ségrégation sexuelle qui perdurent dans l'éducation, le métier, la longévité. L'effondrement des religions et de l'homophobie ne sont pas encore passés chez les femmes d'un certain âge.
Ma vision uniformisé et identique à considérer la femme à l'égal de l'homme en prend un coup, mais bon chacun sa manière d'analyser les rapprochements entre sexes.
Progressivement, les écarts de vision se sont amplifiés. J'ai fait le tour des 360° sans trouver de lien.
Ce qui devait arriver, est arrivé. J'ai clôturé récemment les pas d'une danse virtuelle désynchronisée dans lesquels on finissait par se marcher mutuellement sur les pieds.
Par après, j'ai rassemblé ses centaines d'emails dans un fichier pour les relire. Plusieurs n'avaient échappé sans avoir eu le temps d'être analysées et cela a nécessité des heures pour en comprendre la substantifique moëlle en mettant entre parenthèses le côté harassant et ahurissant en arrière-plan.
Je ne peux évidemment pas en faire état ici dans le détail mais quelques phrases significatives sorties du pot aux roses brisé suffisent :
Tout cela avec un esprit mystique et ésotérique qui s'opposait à mon esprit pragmatique et terre-à-terre.
Sa vision d'alchimie contre la mienne en chimie
Chercher l'avenir dans une boule de cristal par l'astrologie, l'horoscope et les signes du Zodiac, s'opposaient à ma philosophie du Cosmos comme l'avait fait Carl Sagan jusqu'en 1996.
Le livre le plus récent "Cosmos. Nouveau monde " dit que "le Cosmos est en nous. Nous sommes faits de poussières d'étoiles. Nous sommes une voie par laquelle l'univers se connaît lui-même." mais sans l'once d'astrologie dans le texte.
Ne devrait-on pas créer une nouvelle ligue AAA pour Mélusine et pour d'autres qui passent tout leur temps derrière chaque billets d'Agoravox pour y écrire leurs commentaires mais qui n'en écrivent pas eux-mêmes ?
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Quant aux psys, en principe, un patient qui suit une cure psychologique chez eux, devrait en ressortir requinqué après plusieurs séances.
Si le psychologue lui-même est empêtré dans des problèmes personnels, ce ne sera jamais possible s'il ne fait pas abstraction de ses propres problèmes psychologiques. Sinon cette relation intimiste peut tourner en tromperie avec des mots et des formules toutes faites, recherchées dans l'apprentissage de Freud et de Lacan nullement personnalisées si pas personnalisables.
Cet apprentissage comprend pulsion et refoulement, complexe d'Œdipe à tous les stades de l'adolescence et devrait se poursuivre "normalement" en tant qu'adulte. Non peut-être... :-))
Ce fut d'ailleurs ma conclusion après le dernier épisode de la suite télévisée qui parla de psychologie avec le titre "En thérapie" dont le dernier épisode remettait le psy au pied du mur par sa contrôleuse Esther dans "La thérapie psychologique de Philippe par Esther"
L'interdépendance sociétale nécessite un besoin de solidarité de personne à personne, mais ce n'est pas gagné d'avance.
En 2020, je lisais sur les forums que le Covid n'était qu'une grippe saisonnière comme les autres.
Le Covid adore les gens qui n'aiment pas la solitude.
En 2021, je lisais que les antivax avaient dénigré les vaccins pour différentes raisons plus ou moins avouables.
Du vaccin, je finissais par en parler dans "Un vaccin, tu veux ou tu veux pas?" en récoltant ce qui justifiait ce dénigrement.
Libertaire, je ne pourrais rester chez moi.
J'ai besoin de rencontrer du monde en vrai, d'aller au restaurant en tête à tête quand j'en ai envie. J'ai ma carte d'identité et la preuve de ma 3ème dose sur mon Smartphone.
Bernard répond à la question d'où vient ce mot "restaurant"
Lundi, le baromètre Covid était installé pour établir les progrès du Covid mais pas ceux de la population.
Cela a évidemment généré un cactus .
et de nouvelle trouvaille, je laisse à Thomas Gunzig d'en parler
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La version 3.0 du Covid, "Omicron" a changé la donne par une étape plus transmissible mais moins dangereuse que la version Delta.
On parle déjà d'une version 3.1.
Les vaccins n'assurent plus une efficacité et une protection suffisantes, d'accord. Mais cela ne veut pas dire que cette méthode vaccinale est à abandonner.
Les chercheurs scientifiques sont là pour rectifier leur tir dans le futur.
On apprenait que, pour diminuer les hospitalisations, le médicament Paxlovid allait être autorisé fin février en France mais pas en Belgique.
Nous vivons une période qui ne peut avoir un impact neutre que si on a un fond de vie solitaire tout en conservant un esprit solidaire.
La paradoxalité dans ses jugements fonctionne par l'intermédiaire de vérités induites et traduites de manières personnelles qui n'ont parfois plus rien à voir avec la source et la réalité photographique non photoshopée.
Because "We Are All Mad Here" ...
Dimanche dernier, manifestation melting pot à Bruxelles qui, il faut le rappeler, est le centre de l'Europe où il y a une moyenne de manifestations tous les jours de l'année sur tous les sujets imaginables.
Je dirais que c'est normal et que c'est tant mieux de ne pas avoir un sujet unique de discussion.
Un retour à la lecture de "La fièvre de la révolte" dans laquelle certains commentaires m'ont fait sourire.
Pendant ces deux dernières années, les livres ont délivré les esprits.
Le positivisme ne veut pas dire qu'il faut se résigner au bonheur en se forçant à rire. Ce serait reparler de "L'happycratie: le bonheur jusqu'à la nausée".
Le rire doit rester naturel pour être communicatif tout en gardant le réalisme prépondérant sous le manteau de ses neurones.
L'inaccessible étoile de Don Quichotte chantée par Jacques Brel s'est transformée chez moi en "foutue étoile"
La solitude permet alors de remettre les compteurs à zéro en sortant de chez soi pour se ressourcer.
Dimanche, le film Sibyl est passé sur France2 en hommage à Gaspard Ulliel mort le 19 janvier des suites d'un traumatisme crânien après une collision accidentelle à ski.
Le film Sibyl est peut-être en rapport avec les besoins d'écriture de Mélusine.
Sibyl est une psychothérapeute, qui veut revenir à sa première passion : l'écriture. Fascinée presque à un point obsessionnel, elle s’implique de plus en plus dans la vie tumultueuse de sa nouvelle patiente qui, actrice troublée, lui apporte une source d'inspiration bien trop tentante en ravivant des souvenirs explosifs qui la confrontent au passé.
Paroles du film ci-dessous : "Il y a des gens qui sont tellement malheureux que du coup, ils sont obligés de prendre plein de trucs pour oublier qu'ils sont en vie et quand ils leur restent de l'énergie, ils la consacrent essentiellement à pourrir la vie des autres. La vie est une fiction.".
Vive la fiction quand elle permet de survoler l'actualité avec plus de liberté en parlant de soi, dirais-je alors...
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La solitude communautarisée
Je ne peux sortir de ce billet sans parler du souvenir de 1994 jusqu'au début des années 2000 qui avait pour titre "Temple solaire; l'enquête impossible". Il est passé en 4 épisodes à la télé. Le mal-être de certaines personnes, de bonne foi, invite ses membres à entrer dans une confrérie pour partager des idéaux en commun mais qui termine mal leur parcours vital, soit assassinés, soit par un suicide collectif plutôt forcé dont le cerveau et la raison n'étaient plus dirigés que par des prêtres scientologues ou évangélistes.
Il y a plusieurs années, j'avais écrit un vieux billet "C'est fou" pour expliquer comment on peut dérailler par les manipulations chez des personnes en mal de repères, en mal de se positionner dans la complexité de la société.
Les chrétiens évangéliques ont en commun l'importance qu'ils accordent à la conversion individuelle et de l'expérience de la « rencontre avec le Christ qui se transforme dans une relation individuelle avec Dieu articulé autour de la lecture de la Bible, de la prière en communauté et de la distinction d'une nouvelle naissance d'un croyant. Plus récemment, avec l'arrivée du Covid, confirmerait le bien-fondé de l'apocalypse et d'une fin de l'humanité à laquelle il faut se préparer.
Le passage à l'an 2000, le changement de calendrier Mayas le 22 décembre 2012 avaient été des étapes de la recrudescence de ses mouvements négativistes.
La puissance de ce mouvement évangélique s'est surtout révélée dans les megachurchs baptistes américaines moralistes condamnant les péchés personnels tout en restant silencieux sur les injustices sociales du racisme et sans parler des abus de pouvoir de leurs dirigeants considérés comme des dieux sur terre. Le courant pentecôtiste prosélyte apporte via la liberté de conscience perdue par la liberté d'expression permet aux évangélistes de parler de leur foi sans aucune distinction.
"Désemparés et en perte de repères", c'est exactement le même sentiment que l'on rencontre dans la virtualité des rapports organisés aujourd'hui dans les réseaux sociaux avec des propagandistes qui utilisent l'innocence d'adeptes éventuels. La liberté d'expression est une bonne chose, mais sa dérive se produit quand l'expression n'est pas validée.
Dans le mot "repère", il y a "la marque qui sert à retrouver un emplacement, une valeur avec précision par un point représenté par un objet ou un endroit choisi pour s'orienter, se retrouver"...
Impossible enquête des OTS, impossible de vivre sans préjugés sur soi et sur les autres.
Ces adeptes étaient intelligents, sensibles, organisés, structurés mais tristes sous la couverture de secrets et de mensonges de gourous. Puis il a fallu concrétiser ces sentiments de bonheur artificiel en communauté par un aller simple dans un voyage vers Sirius.
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La solitude intégrée et dérivée
En maths, l'intégrale est le résultat de l'opération effectuée sur une fonction appelée intégrante par un opérateur appelé intégrateur tandis que l'outil fondamental du calcul infinitésimal appelé dérivée, mesure l'ampleur du changement d'une variable réelle en sortie par rapport à l'argument qu'il avait à l'entrée.
Des souvenirs du secondaire me reviennent à jouer avec le « S long » , pour noter l'intégrale et les dérivées par leur rapport à la vitesse et l'accélération du temps.
La jeune Tatiana Silva titre son livre "Tout commence par soi".
Le consigne de Khalid Gibian "La solitude est une tempête de silence qui arrache toutes nos branches mortes. Pourtant elle implante nos racines dans les profondeurs du cœur vivant de la terre vivante" y est reprise.
La solitude est le sentiment d'être seul. Il ne dépend pas nécessairement du nombre de personnes avec lesquelles on interagit. On peut très bien se sentir seul au milieu d'une foule. Un isolement social est lié à un manque d'interaction et de relation avec les autres.
"Nous avons à défendre le droit de se gouverner soi-même", dit Gilles Lipovetsky.
D'accord, à condition qu'on réfléchisse aux impacts globaux et non pas derrière des visions parcellaires.
"En considérant les événements douloureux sous un autre angle, en reconstruisant l'estime de soi, en sortant de la dépendance affective pour exister ailleurs que dans le regard d'autrui, en écoutant ses besoins et en trouvant comment les satisfaire par la prise de conscience en architecte de ma vie", n'est-elle pas les bonnes résolutions et les souhaits à s'envoyer à soi-même ?
Julie Graziani écrit en substance dans son livre "Tout le monde peut s'en sortir' "j'appartiens à cette catégorie qui dérange autant les nantis que les classes populaires. Chacun est le premier responsable de sa vie. On aide mieux les gens en les coachant qu'en les plaignants.".
Lao Tseu l'exprimait sous la forme "Si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours".
Dans les propositions émises dans "Les meilleurs rendez-vous... avec soi-même", je retiens : prendre le grand air de la plage, un bain moussant, des vacances en road trip, des photos, faire dans une balade, des découvertes, être aventureux, visiter un musée et regarder les étoiles ... et la nature autour de chacun de nous.
Le reste peut être anxiogène.
Le numérique a aussi des problèmes relationnels entre des entités différentes. Il a besoin de clés pour effectuer des liens entre elles.
Cela passe par des relations simples du type "un à un" ou "un à plusieurs". Cela fonctionne, en principe, du moins.
Quant aux relations deviennent "plusieurs à plusieurs" avec clés de contact "NULL", rien ne va plus sans une interface.
Demain, il faudra "Changer tout" dans "un monde comme il me parlerait si j'osais...".
Le film "Presque" dit qu'on ne nait pas homme mais on le devient...
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La solitude du Misanthrope de Molière
"Par la contradiction entre le monde comme il va et le monde tel qu'il le voudrait rend Alceste atrabilaire. Sa colère vire à la mélancolie. Un désir éperdu de vérité le rend toujours déçu par une société mondaine où tout est faux-semblant et futilité dans une incompatibilité de valeur".
Le livre 'Obsession identitaire" de Régis Meyran explique pourquoi on arrive à ces extrémités de misanthropie.
C'est comme si on s'était trompé d'histoire d'amour.
Si un jour, vous rencontrez un masochiste qui vous demande "Fais-moi mal", il ne s'agira pas de le plaindre mais plutôt d'avoir une tendance sadique et lui répondre par amour pour lui "Non".
"Chacun fait (ce qui lui plait)", une chanson du duo pop franco-américain des années 80 "Chagrin d'amour" qui a connu un immense succès et fait figure de classique de la chanson française.
Dans le duo, Grégory Ken, né en à Paris et mort le à Paris.
Son entourage lui disait qu'avec sa voix et son physique, il pouvait être un acteur, et avoir une carrière prometteuse, mais il ne sera jamais comédien.
Malade, il sera pris en main en 1994 par l'association caritative "La roue tourne" qui vient en aide aux artistes qui ont des problèmes de santé ou en difficulté.
Quant à son accompagnatrice de l'époque, Valli, née en 1958, aujourd'hui, elle a atteint l'âge de 63 ans et elle propose "Live me do" et "Pont des artistes" pour l'émission musicale en public.
N'y voyez, surtout pas, une question de destin écrite dans un grand livre alors qu'il s'agit surtout d'une toute autre époque révolue. Les opportunités existent dans toutes les époques. Elles se présentent quand on ne s'y attend pas.
Dites "Dilemme-moi" et foncez..
N'oubliez pas que le mot "amour" est au masculin au singulier et au féminin au pluriel.
Concept à reprendre en compte de l'époque des années 80, ... enfin, presque...
Parce qu'en 1981, il n'y avait pas de Covid trouble-fête et pas de Web intégré...
Allusion
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29/1/2022: Décès de Freddy Thielmans
31/1/2022: Le cactus "La Vivaldi sataniste"
L'influence des médias et des réseaux sociaux
"La face caché de la psychologie positive" de Michel Ansel,
Antidote ou palliatif?
Extraits de son interview:
Le numérique en 2032
3/2/2022: Raphael Enthoven parle de son roman "Krasnaia" dans lequel il interroge la démocratie et les libertés
"Krasnaia, un monde parfait... fait par les animaux. Ici, pas de guerre. Mais pas de paix non plus. Mieux : ce qu'on appelle la Concorde. Plus de délit, plus de crime : si le renard a mangé la poule, c'est qu'il avait faim. C'est qu'il est un renard...Dans cette société qui ressemble beaucoup à une jungle, un cheval féru de politique, Vladimir, tente constamment d'apaiser les esprits, et de se faire réélire... Mais un incendie, ravageant ce faux pays de cocagne, embrasse soudain les cœurs des lièvres, des tortues, des hirondelles, et des tigres. Qui a voulu détruire Krasnaia ? Qui a osé s'en prendre à ce monde parfait ?
Inspiré autant de George Orwell que de Jean de la Fontaine, ce livre déjoue toutes les interprétations, oscillant entre l'essai philosophique et le roman policier, entre l'exercice d'admiration et la dénonciation de notre propre société, qui rêve d'une universalité impossible, et qui se complaît dans mille excuses sociologiques."
Joel Montay raconte comment les scientifiques sont malmené sur les réseaux sociaux
Deux ans de Covid = 10 avancées scientifiques (extrait du Vif)
6/2/2022: La solitude de Juliette Greco
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9/2/2022: Livre du Dr Caroline Depuydt
"Bien dans sa tête"
La psychiatre bruxelloise passe au crible les connaissances neuroscientifiques actuelles et sélectionne parmi elles celles qui ont fait leurs preuves. « J’en applique au quotidien, tant pour moi-même que pour mes patients : méditation, EMDR, cohérence cardiaque, modèle de Brooke Castillo... »
Cheffe de service à la Clinique Fond’Roy, très active au sein de l’Absym (vice-présidente Absym Bruxelles et membre du bureau directeur Absym fédérale) , chroniqueuse radio dans l’émission « La grande forme » sur Vivacité, la Dr Caroline Depuydt, publie ce 19 janvier un livre dont le titre est un message optimiste : « Bien dans ma tête » : « En tant que psychiatre, j’ai décidé de développer un accompagnement le plus simple et le plus naturel possible de manière à rendre aux personnes que je rencontre les clés de leur propre existence. C’est également la promesse de cet ouvrage : aider les personnes à se sentir mieux mentalement, en pleine possession de leurs moyens, bien dans leur tête, tout simplement. »
Dans ce livre, elle se dévoile. En l’écrivant, elle n’a pas hésité à donner de sa personne : « J’ai expérimenté de nombreuses disciplines, en prenant soin de les passer au crible des connaissances neuroscientifiques actuelles et de sélectionner parmi elles celles qui ont fait leurs preuves. J’en applique au quotidien, tant pour moi-même que pour mes patients : méditation, EMDR, cohérence cardiaque, modèle de Brooke Castillo, yoga kundalini et bien d’autres. » Elle fait une promesse aux lecteurs qui vont s’aventurer au fil des pages : « En refermant ce livre, vous aurez compris comment votre cerveau fonctionne et comment il peut vous aider à éveiller vos facultés d’autoguérison. »
Partager la connaissance
Mais quelle est la genèse de ce livre ? « Au début de l’année passée, j’avais envie de trouver un moyen d’essayer de partager des outils que j’avais moi-même appris et développé pour me sentir au mieux. Ces outils, je les partageais aussi beaucoup avec mes patients avec cette idée de donner la possibilité aux patients de reprendre la main sur leur propre vie. Je trouve qu’en consultation, il y a une tendance du patient à mettre beaucoup de responsabilités, et c’est normal, sur le médecin à un point où parfois le patient se dégage de ses propres capacités d’action. Je voulais qu’ils puissent utiliser ces outils en toute autonomie. »
Évidemment, la pandémie que le monde traverse a tendance à exacerber les problèmes en matière de santé mentale : « Avec le covid, j’ai vu à quel point cette problématique touchait tout le monde. J’ai évidemment conscience que de nombreux livres psy sortent actuellement en librairie. C’est pour cela que j’ai voulu proposer un livre rassembleur qui propose différentes méthodes validées. Je voulais aussi faire « un pont » pour les plus rationnels d’entre nous, dont je fais partie, pour essayer d’ouvrir une porte vers des méthodes plus alternatives...j’ai voulu montrer que certaines fonctionnaient. Je parle aussi de l’effet placebo.»
Écrire un livre en plus de son investissement dans son métier de psychiatre et à l’Absym, les journées sont très longues. “C’est vrai que je m’investis dans plusieurs projets actuellement, mais ils m’enthousiasment. Ils me donnent de l’énergie. Ils doivent avoir du sens pour moi. C’est primordial. Au lieu de regarder une série à la TV, j’écris ou je fais du sport. Dans tout ce que je fais, j’essaie que les gens se sentent mieux et moi aussi évidemment. Toutes ces démarches sont aussi utiles au niveau de l’Absym et pour mes collègues médecins. Je peux leur donner des conseils, s’ils le souhaitent, pour qu’ils se sentent mieux. Il faut à tous les niveaux sensibiliser à ces questions de santé mentale. Enfin, je n’oublie pas d’avoir de grands moments de déconnexion notamment grâce au sport (tennis) et une Tiny House (dans une forêt près de Namur). ”
Méthode et traitement
Au fil des pages, elle détaille les cinq grandes lois neuroscientifiques pour libérer les super pouvoirs du cerveau : de la neuroscience des émotions au système nerveux autonome en passant par l’épigénétique du cerveau et l’effet placebo... Elle revient sur son parcours professionnel emprunt d’ouverture : « La parole, et éventuellement un traitement médicamenteux, ont toujours été mes principaux outils de travail, mais cela ne me suffisait pas. J’ai enfilé ma blouse de curieuse sceptique, l’esprit ouvert, mais toujours attentive aux éléments scientifiques avancés. »Enfin, elle prévient : « Les méthodes proposées ne se substituent pas à un traitement médical ni à un accompagnement thérapeutique professionnel. Je pense même que ces approches se complètent et se renforcent. Au long de ces pages, vous lirez d’ailleurs des témoignages de personnes qui décrivent combien le traitement médicamenteux leur est nécessaire, mais aussi de quelle façon toutes les approches complémentaires leur ont permis de s’apaiser et éventuellement de diminuer ce traitement. »
5 Lois
1. Neurosciences des émotions, ou les circuits du stress et du plaisir
2. Le système nerveux autonome, ou comment renforcer le nerf vague
3. La ps-lasticité cérébrale, ou comment booster les connexions neuronales
4. L'épigénétique du cerveau, ou comment reprendre son destin génétique en main
5. L'effet placebo, ou comment activer les capacités d'autoguérison
Boite à outils du mieux être
1. Modèle de Brooke pour apaiser le chahut mental
2. Vivre ses émotions avec l'act, la thérapie d'acceptation et d'engagement
3. Neuro-alimentation, ou apprendre à nourrir correctement son système nerveux
4. Le sommeil, ou se connecter pour se réparer
5. Le sport et ses bienfaites pour les performances du cerveau
6. La cohérence cardiaque , ou mieux respirer pour déstresser
7. L'EFT, la technique de libération émotionnelle, ou se tapoter pour se libérer
8. Méditer, ou renouer avec sa sérénité intérieure
9. Yoga, invitation à réconcilier corps, âme et esprit
Une boussole pour la route
Commentaires
Je signale qu'il y a eu une préversion de ce billet sur Agoravox.
J'écrivais en commentaire
Nous ne sommes pas ici pour parler de la forme mais du fond.
Cette fois, nous ne sommes pas ici pour parler des rédacteurs qui écrivent des billets que vous commentez.
Nous sommes avec ce billet-ci pour parler des commentateurs qui le restent le plus souvent sans publier un billet personnel.
Je connais cette antenne agoravox depuis plus de 16 ans en tant que rédacteur, commentateur et modérateur (du temps où les modérateurs étaient connus par tous).
Considérons ce billet comme un sondage avec la question « comment vivez-vous votre solitude ?
J’ai pris Mélusine comme exemple et je l’ai étudiée pendant trois mois.
J’aurais pu prendre n’importe qui d’autres.
Pour ce sondage, j’ai établis quelques catégories.
0. Un préambule sur l’âge des participants de manière humoristique.
1. Est-ce que quand vous commentez, vous philosophez ?
2. Est-ce que vous aimez la virtualité des contacts ou préférez-vous avoir des contacts en présentiel ?
Avec quel intérêt d’y trouver ?
La version ésotérique vous plait-elle ?
3. Est-ce que vous lisez de manière préférentielle, tout ce qui touche à la réalité »viralisée« ou rire de ce que les rédacteurs écrivent ou lire des livres ? Jouer au psy ?
4. Aimez-vous partager votre solitude quitte à suivre n’importe quel gourou qui vous entraîneraient là où vous ne vous sentirez plus à l’abri dans un environnement risqué ?
5. Intégrez-vous votre solitude ou dérivez d’elle ?
C’est de la psychologie et pas de la sociologie dont il est question quand vous écrivez un commentaire. Vous ne cosignez pas vos commentaires.
6. Etes-vous comme l’exemple du Misanthrope de Molère, celui qui est en contradiction avec votre actualité dans un monde que vous ne comprenez plus dans une obsession identitaire ?
Complexé avec des convictions qui vous emprisonnent ?
Espérez-vous revenir au temps où l’on chantait »Chacun fait c’qui lui plait comme en 1981 ?
Si vous avez écoutez le podcast « Comment la solitude modifie-t-elle le cerveau ? », ce n’est pas de la rigolade.
Ou alors, dernière alternative, vous aimez la publicité qui s’intègre de plus en plus sur Agoravox ?
Écrit par : Allusion | 29/01/2022
Répondre à ce commentaireIl se fait que le nom de famille de ma grand-mère était aussi Jouret... simple synchronicité. Les lecteur du grand alchimiste/ OLivier Fabre d'OLIVET parlent de la ligne JORET. Quio vient de Georges et qui nous conduit au GEORGIA GUIDESTONES. Très contestable par certains aspects mais d'autres font réfléchir. Comme: ne soyez par un cancer pour la planète et la civilisation. Beaucoup de nébuleuse de l'affaire de l'OTS. Ce gentil Luc Jouret, homéopathe formé à l'ULB et qui avait soigné beaucoup de personnes en Belgique. De plus beau gosse. Et de sombrer avec de haut intellectuels, dont un chef d'orchestre suicide dans une très sombre affaire à la limite maffeuse. Notons au passage que Pasqua qui s'en est approché a voulu éradiquer la Picardie (pourquoi???). Rappelons-nous cette émouvante chanson de Gérard le Normand: la rose de Picardie.... Allusion indirecte aux ROSES-CROIX. Là libération est intervenu. Pasqua n'a pas réussi a éradiquer le Picardie de la carte.... L'OTS en plus avait un lieu de rendez-vous symbolique: la basse Normandie qui entre dans le sujet de mon roman... cela dit au passage... Le prénom Georges signifie qui est lié à la terre.... et à la Géorgie (Caucase) et aux U.S.A. "G" aussi comme celui de la franc-maçonnerie. On reconnaît le maçon au mur qu'il a construit. Et pour fabriquer des briques. Il faut de la terre argileuse. Mais aussi à RHODES: GEORGES MICHAEL. Georges vient du grec. Ma dernière question: pourquoi amasser tant d'argent alors qu'on a l'intention de se suicider..... De plus un livre démontrerait que Luc Jouret est toujours en vie. Suicide collectif, assassinat,.... Quant au termme apocalypse, il signifie aussi verité et révélation... Si vous êtes intéressés. Lisez: le SITE TRANSMUTATIS. là où se trouve LA VERITE: https://www.transmutatis.fr/les-essentiels/proph%C3%A9tie-du-changement/ et non de la fin.
Écrit par : Mélusine 888 | 29/01/2022
Répondre à ce commentaireLe mot solitude commence par Soleil, lumière, symbole du père... C'est la raison pour laquelle, dans les religions existent des période d'abstinences. Le shabbat. La fameuse quarantaine actuelle, le ramadan.... Bonne occasion de perdre du poids. Pourquoi, parce que pour que l'âne (l'âme), le "n", c'est la haine, le "m", l'amour ait soif de savoir (ça voir-curiosité), le verre de la connaissance doit se vider. Ces moments sont consacrés à la lecture des textes de la Bible. Faire rentrer le soleil du père. La mère, c'est la lune....Avec le co "vide" ne voit-on pas les libraires augmentant leur fréquentation de manière prodigieuse. espérons qu'il feront mieux que Big maman... Euh, je voulais dire: BIG PHARMA. Tiens, aujourd'hui jour de SHABBAT: ou de Saturne, l'URNE DE SETH. Troisième fils d'ADAM qui remplaça Caïn. raison pour laquelle le chiffre SEPT (septième jour de la création, où Dieu s'abstient d'intervenir et laisse le Libre-arbitre à l'homme (de sa destinée) est important dans la religion juive....
Écrit par : Mélusine 888 | 29/01/2022
Répondre à ce commentaire"L'alexithymie est une difficulté à identifier, différencier et exprimer ses émotions, ou parfois celles d'autrui. Ce trait de personnalité est communément observé parmi les patients présentant des troubles du spectre autistique et des symptômes psychosomatiques. Le concept en lui-même est débattu et ne figure pas dans les classifications nosographiques internationales. Il ne s'agit pas d'un manque d’activité émotionnelle comme avec un Trouble de la personnalité antisociale, mais plutôt d'un trait de personnalité qui varie en intensité en fonction des personnes"
Écrit par : Allusion | 31/01/2022
Répondre à ce commentaireLa face cachée de la psychologie positive (Michel Hanssenne)
« Depuis le début de l’humanité, l’homme cherche à améliorer son bien-être. Tout le monde aspire à être heureux. Doit-on pour autant forcer le bonheur, le rendre obligatoire, ou faire miroiter sa possibilité à tout le monde ? (…) l’algorithme est peut-être trop simple. Peut-on réellement être l’architecte de son bonheur ? »
Depuis quelques années, la psychologie positive connaît un succès important auprès du grand public. Favorisant les aspects positifs des individus, des institutions, et de la société, elle cherche à mener chacun vers une vie épanouissante et pleine de sens. Elle répond ainsi à la quête de bonheur et de bien-être à laquelle s’adonne l’homme depuis les débuts de l’humanité, en fournissant des méthodes claires, concrètes et faciles à appliquer. Il n’est donc pas étonnant qu’elle ait si rapidement séduit le monde académique, clinique, ainsi que le grand public.
Mais est-ce si facile d’être heureux, et la psychologie positive offre-t-elle des stratégies réellement efficaces et désirables ? Dans La face cachée de la psychologie positive, Michel Hansenne revient sur les failles méthodologiques et théoriques de ce paradigme psychologique : ses imprécisions et la relative efficacité de ses interventions le rendent très contestable sur le plan scientifique. Il met en exergue ses imperfections, son caractère profondément naïf et ses dérives parfois dangereuses.
Tout ce qu’on ne vous a jamais dit sur la psychologie positive, au travers d’une analyse critique, rigoureuse et argumentée !
https://www.editionsmardaga.com/products/la-face-cache-de-la-psychologie-positive
Écrit par : Allusion | 31/01/2022
Répondre à ce commentaireMerci d'avoir abordé la psychologie positive qui eut du succès ses dernières années. BE HAPPY. Quelle injonction TOTALITAIRE. C'est oublier le plaisir du masochiste.... bien plus heureux que celui allongé sur une plage sous les cocotiers... la preuve comme développer sur Agora. Le risque du bonheur,.... c'est l'ennui... Seolon Baudelaire la plus grande plaie de l'humanité. C'est d'ailleurs parce qu'au Paradis de Zeus on s'ennuyait que fut créée la Boite de PANDORE. Restait l'espoir. Voir le merveilleux film PANDORA avec le hollandais volant. https://www.youtube.com/watch?v=N2hogf6M23k
Écrit par : Mélusine 888 | 31/01/2022
Répondre à ce commentaireJ'ai déjà écrit à ce sujet dans un bille "L'happycratie jusqu'à la nausée"
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2019/11/02/happycratie.html
Comme il est dit dans le podcast de Michel Hanssenne qui l'a très bien décrit,, cela provient de l'esprit américain.
J'ai connu cette ambiance pendant près de 30 ans.
J'avais à la boutonnier un broche en forme de petit trépied avec chaque patte qui représentait trois épisodes ont le dernier était le respect envers le client qui apportait la réputation.
Sur mon bureau, plusieurs injonctions dont le fameux "Be bold". "projet audacieux OR osé".
Culture très spéciale.
Culture qui fut remplacé par une autre "l'indienne".
Que j'ai traduite dans "Symphonie indienne"
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2006/08/16/symphonie-indienne.html
Pas tellement sinon encore pire.
Écrit par : Allusion | 31/01/2022
Une psy de dire: ne fait pas à l'autre ce que tu n'aimerais pas qu'on teface. Et si l'autre est maso????
Écrit par : Mélusine 888 | 31/01/2022
Répondre à ce commentaire:-))
Mais la tentation est grande dans le milieu
Voici le nouveau vocabulaire de l'informatique
https://slideplayer.fr/slide/13581098/
Écrit par : Allusion | 31/01/2022
Raphael Enthoven parle de son roman "Krasnaia" dans lequel il interroge la démocratie et les libertés
"Nos libertés sont menacées par des gens qui ont l’impression de les préserver",
"Krasnaia, un monde parfait... fait par les animaux. Ici, pas de guerre. Mais pas de paix non plus. Mieux : ce qu'on appelle la Concorde. Plus de délit, plus de crime : si le renard a mangé la poule, c'est qu'il avait faim. C'est qu'il est un renard...Dans cette société qui ressemble beaucoup à une jungle, un cheval féru de politique, Vladimir, tente constamment d'apaiser les esprits, et de se faire réélire... Mais un incendie, ravageant ce faux pays de cocagne, embrasse soudain les cœurs des lièvres, des tortues, des hirondelles, et des tigres. Qui a voulu détruire Krasnaia ? Qui a osé s'en prendre à ce monde parfait ?
Inspiré autant de George Orwell que de Jean de la Fontaine, ce livre déjoue toutes les interprétations, oscillant entre l'essai philosophique et le roman policier, entre l'exercice d'admiration et la dénonciation de notre propre société, qui rêve d'une universalité impossible, et qui se complaît dans mille excuses sociologiques."
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/02/901263709.mp3
https://www.rtbf.be/article/dans-son-roman-krasnaia-le-philosophe-raphael-enthoven-interroge-la-democratie-et-les-libertes-10927240
Écrit par : Allusion | 03/02/2022
Répondre à ce commentaireUn livre à lire ABSOLUMENT... Quand on devient chèvre-choutiste. Que le relatisvisme gagne du terrain, ne pas s'étonner de devenir le dindon de la mauvaise farce.
Écrit par : Mélusine 888 | 03/02/2022
Répondre à ce commentaireLe cheval prudent est une allusion au fait que Macron est sagittaire (les CENTAURES)
Écrit par : Mélusine 888 | 03/02/2022
Répondre à ce commentairePour comprendre la situation actuelle il faut impérativement lire: l'univers contestationnaire de B. GRUNBERGER qui avait tout prévu. En résumé (cela concerne mai 68) ce sont ceux qui n'intègrent plus les limites qui les créent à l'extérieur jusqu'à la dictature. Parce que le "révolutionnaire" par ennui (très bien décrit dans la trilogie Alger la noire de Maurice Attia). Avant mai 68, on s'ennuiait. Il fallait donc casser la baraque (tout changer pour ne rien changer). Cohn Bendit est devenu le plus ultra des libéraux ami de Verhofstad. N'oublions pas que pour avoir des murs à abattre, ben il vaut mieux avoir des limites. Et quand on démolit les limites, on la remplace par la dictature. De la limite de Loi on régresse au niveau des règles absurdes...
Écrit par : Mélusine 888 | 03/02/2022
Répondre à ce commentaireJoel Montay raconte comment les scientifiques sont malmené sur les réseaux sociaux
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/02/901263709.mp3
Écrit par : Allusion | 03/02/2022
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