La créativité de l'artiste (12/01/2023)
La semaine dernière, je commençais le nouvel eBook de fiction "Catch-22 chez les lobbies". Pour moi, une fiction s'associe souvent à une réalité pour l'extrapoler.
Au sujet de cet eBook, j'avais eu l'idée de solliciter l'imagination des rédacteurs et des commentateurs de agoravox.fr dont je fais partie puis 2005
Personne ne s'est présenté. Quelques commentaires étaient intéressants, mais tous étaient tournés sur le passé ou le présent sans extension dans un futur fictif et imaginatif.
La semaine dernière, Le VIF parlait de la créativité comme une bouclier contre l'anxiété.
Préambule du dossier : "Vivace chez l'enfant mais souvent enfouie chez l'adulte, la créativité est un outil efficace pour améliorer notre quotidien. Face à l'adversité, au stress et un monde incertain, elle peut aider. Collectivement ou à titre personnel, à l'école, sur scène ou en entreprise, certains ont choisi de miser sur elle".
L'imagination par l'écriture peut donner l'envie de s'extraire de l'anxiété du quotidien rabâché comme un leitmotiv par les médias.
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Des personnalités parlent de la créativité
- “Les chocs culturels stimulent la créativité.”, Picasso
- “La créativité autorise chacun à commettre des erreurs. L’art c’est de savoir lesquelles garder.”, Robert Byrne
- “La créativité et le génie ne peuvent s'épanouir que dans un milieu qui respecte l'individualité et célèbre la diversité. ”, Maurice Zeidman
Le philosophe Mathieu Peletier en parle avec cette question de départ "La machine va-t-elle prendre la place des artistes ?".
Réponse : Non, puisque qu'elle a le même type de raisonnement que les hommes.
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Les principes de la créativité
En dehors d'une activité productrice, c'est un investissement en temps passé à réfléchir après une idée à sous-estimer les compétences requises au risque de se planter. Dans une situation particulière et un contexte donné, la créativité met en œuvre une production nouvelle. Il ne faut pas la confondre avec l'innovation qui cherche à changer les choses sans contrainte de forme et de fond. Pour la science, c'est le développement des idées face à une contrainte. En littérature, cela peut être un alexandrin qui amène l'auteur, plus loin, au-delà de tout en sortant même de soi et de ses habitudes. La notion de créativité est imprégnée d'idées contradictoires entre un comportement volontaire dans un but à recombiner des propositions inappropriées ou d'un relâchement des inhibitions de pensées libérées dans des associations spontanées en modifiant les perceptions et en s'affranchissant des discours dominants des réalités par une envie sans juge et sans peur de s'écarter de la norme. Une légère déconstruction est nécessaire puisque la créativité n'est pas reliée à un talent artistique mais dans version conceptualisée de manière authentique qui porte du sens pour soi-même et en soi-même. Il ne faut pas chercher des lois à la créativité. Elles n'existent pas. Il vaut mieux les respecter sans plus comme des pensées à partir d'un mouvement intérieur qu'elles arrivent à l'âge de 20 ans ou celui de 75 ans, initiées parfois par le mouvement, le bruit ou une réaction à la suite d'un contact humain instinctivement inapproprié. La créativité ne tourne pas autour du savoir mais autour d'un appétit, de la passion et de l'énergie nécessaire à l'interprétation d'une situation avec le regard que l'on porte sur elle suite à une pause, un arrêt sur image à réfléchir sur le temps qui passe. Tout le monde peut être créatif à un moment donné, mais la créativité de l'artiste n'est pas très répandue.
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Réflexions du Miroir
Créer, c'est une idée de fondation, d'établissement de quelque chose qui n'existait pas avant elle. Elle engendre un sentiment, une réflexion qui tourne autour d'un bonheur réel ou fictif.
Un créateur est celui qui fait varier les concepts de résolution de problèmes que personne n'avait imaginé avant lui.
Aucune idée d'hégémonie à y ajouter dans ce processus de créativité puisque tout le monde peut en avoir de la sorte en fonction de son expérience, de ses réussites et de ses échecs.
Deux paradigmes s'entrechoquent et parfois se complètent : l'humain analogique et le numérique.
Le paradigme humain est sujet à interprétations, à des déviances en agissant sur les sentiments influencés par son entourage.
Si tous les êtres vivants suivent le même schéma entre une alternance de statuts de prédateurs et de proies par le pouvoir et par le sexe, l'homme s'associe à des croyances et des convictions personnelles qu'elles soient politiques ou religieuses.
Le paradigme du numérique, lui, est immuable sans interprétations convictionnelles. Il fait partie des sciences dites exactes. Rationnelles, elles donnent toujours les mêmes résultats sans intégrer sentiments, croyances et fois.
En 2016, le billet La stratégie du cœur contre celle du cerveau ? en parlait déjà.
Pas de dieux suprêmes. S'il y a des erreurs de calcul ou d'appréciation de phénomènes, la stratégie du cerveau apporte une correction pour remettre le bon sens sur les rails.
L'inverse de la citation "le cœur à ses raisons que la raison ne connaît pas" existe aussi par une autre citation : "la raison a des solutions que le cœur ne connait pas".
D'après les croyances, Dieu est le créateur du monde. Un créateur n'assume pas pour autant, les erreurs qu'il a dû commettre en les introduisant dans notre monde.
Un créateur n'est jamais obligé de vendre ses idées, ni de les consommer. Il les crée et ne s'en préoccupe qu'au moment où les clients reviennent au créateur pour lui révéler son désaccord. Je n'ai jamais entendu que les croyants ou les disciples vendeurs de la foi de Dieu-créateur lui aient envoyé une lettre pour apporter ses récriminations. Non, chacun à sa place avec ses propres fonctions pour propager les inventions et les créations avec ses propres facultés de prospection, de persuasion envers ses clients.
Trop liés aux convictions politiciennes et religieuses, ces facultés restent dans une logique partiale et beaucoup plus ou trop limitées.
L'incompatibilité semble alors, devenir chronique avec le seul lien entre les deux: l'utilisation de l'argent et de l'humour.
"Une intelligence artificielle redoutable", lisais-je.
L'Intelligence Artificielle fait peur mais elle n'a rien d’artificiel. Ce sont les idées et méthodes humaines qui ont été introduites dans une machine ou un robot pour éviter les étapes répétitives, pour accélérer les résolutions de problèmes en accédant à des bases de données mondiales. Cela dit, ChatGPT produira une réponse à ce que vous le demanderai mais sans originalité. Le problème n'est pas qu'il soit naturel ou artificiel mais comme le dit cet enregistrement l'homme n'est pas prêt et l'écolage traditionnel avec des programmes statiques ne parviendra pas à contrer l'écolage sur en ligne flexible comme ZOOM ou MOOC, bon marché, mis à jour en continue mais qui demande comme points négatifs de l'autodiscipline, une perte d'interaction sociale
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- "Je suis un modèle de langage conçu pour répondre aux questions et fournir de l'aide sur divers sujets. Je suis entraîné par OpenAI et mes connaissances sont limitées à la date de coupe de mes connaissances en 2021", se présente ChatGPT.
- Enchanté, moi, c'est Allusion. Que connaissez-vous sur moi ?
- Répétez la question ????
Le paradigme dit naturel existe dans la vie de tous les êtres vivants avec le pouvoir et le sexe pour perpétuer les espèces. L’homme y a seulement ajouté les croyances et l'argent comme lien avec le paradigme du numérique.
Dans notre monde, il y a trois sortes de personnes : les créateurs, les vendeurs et les clients.
Dans la version religieuse, ces mots parlent de Dieu(x), de prophètes et de ouailles.
Ce sont les artistes qui font l'intermédiaire selon les principes de la créativité.
J'ai relu le billet "Donne-moi l'esprit", écrit 2020.
A part le fait que nous étions en plein dans la crise sanitaire du Covid et son empêchement de circuler librement, rien n'a vraiment changé. Masi il faut suivre l'évolution et les études qui expliquent ce que l'on ne comprenait pas avant elles.
Dimanche, suite à une étude, Pasquale Nardonne apprenait que c'était la chauve-souris qui, en vecteur de ce virus, avait aussi l'homme comme autre vecteur plus important suite à sa manière de s'organiser, de son propre mal-être
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"Créer des solutions par l'intermédiaire du paradigme numérique", c'est ce que j'ai fait pendant la vie active, jusqu'en 2006. Je ne m'intéressais pas aux sciences humaines. Depuis 16 ans à la retraite, je me suis tourné vers l'homme et sa psychologie en "émetteurs d'allusions" de manière originale, sans aucune volonté de donner de leçons à quiconque.
Comment s'y prendre pour stimuler sa créativité et sortir de soi en se confrontant à ses habitudes et son environnement ?
Une clé facile d'accès est l'écriture transmises ensuite dans des discussions.
J'ai déjà parlé de l'écriture dans un billet "Quand les livres délivrent".
Il faut qu'écrire délivre ce qu'on a dans l'esprit et en laissant une petite place au cœur. C'est un investissement personnel qui ne doit pas perdre de vue la relation entre prix et performance.
Ouverture de parenthèse : "En 2022, avec certains contacts en parallèle, j'ai ouvert plusieurs parenthèses avec des phases de tests ouvertes dans la bonne humeur mais qui se terminaient en bides, en queue de poisson dans la déception de chacun". Fermeture de parenthèse.
Dans le livre "Ça commence aujourd'hui", Faustine Bollaert raconte l'histoire de quelques invités parmi les 4000 visiteurs qu'elle a eu depuis 2017. Les titres de ses chapitres sont invocateurs des pensées différentes de ses invités :
- Vie qui commence dans la rue
- Quand la liberté devient combat
- Pas né dans le bon corps
- Des retrouvailles inespérées
- Quand la parole libère
- Quand l'impossible arrive
- Partager pour informer
Il parait qu'une des résolutions des Français pour 2023 est de lire plus
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Je lis beaucoup. Je survole tout ce qui me tombe dans les yeux en surface ou en profondeur.
Comme le cactus, quand j'entame une nouvelle année, j'appréhende toujours la page blanche, le manque d'idées. J'ai peur de me répéter sur les pratiques politiciennes, sur les indécences qui sapent la démocratie à la racine par le populisme
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Un autre cactus parle de pubs des partis politiques
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J'ai parlé récemment de ce qui attendaient les LION pour 2023.
Cette semaine, je lisais en substance sur MSN au sujet du signe de la Vierge dont je fais partie : "2023 est une année faite de nombreux défis qui se profile à l’horizon des Vierge. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les astres vont mettre les Vierge à rude épreuve ! Ils devront à tout prix dépasser leurs limites pour démontrer leur combativité et leurs capacités d’adaptation pour ne pas passer à côté de nombreuses opportunités. Désavantagés, ils pourront en ressortir gagnants sur tous les plans. À l’approche de l’été notamment, il faudra saisir la balle au bond car les choses évolueront dans le bon sens pour tirer l'épingle du jeu des troubles et des tourments. Une tendance à s'autodétruire et/ou à gâcher en draguant des personnes de façon inappropriée. Au pied du mur, il faut sortir de la zone de confort si les autres auront du mal à vous comprendre. En fin d’année, il faudra tenir le bon bout et se montrer particulièrement fort. Haut les cœurs !".
J'ai donc du travail sur la planche...
Un journal n'est pas un blog qui exprime une seule idée à la fois.
J'y écris ce qui me plait en me faisant d'abord plaisir avec le support de la liberté d'expression. L'écriture doit rester individuelle et indépendante sans être influencée avec la recherche d'idées neuves qui correspondent en esprit avec les paroles d'une vieille chanson de "Christine and the Queens".
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Ma méthode d'écriture
Extrapoler l'actualité est une méthode que je ne commence jamais devant une feuille blanche. Pour créer mon site "Réflexions du Miroir", les idées me viennent souvent en me promenant dans mon quartier qui devient le catalyseur à mes réflexions. Plusieurs idées sont inscrites ainsi dans mon carnet de notes pour garder des traces porteuses de sens vers les zones d'espoir où tout parait beau en calmant toute anxiété et parfois en m'adressant à des inconnus rencontrés en chemin pour s'ouvrir aux différences. C'est avec ces notes qui ne sont que des projets que tout commence par après pour faire murir "les idées" en jours ou même en semaines de gestations. C'est un puzzle d'idées dont il faut emboiter les pièces avec celles qui sont déjà en place sur la table. Chemin faisant, quand l'abondance des idées dépassent les objectifs, il s'agit d'éliminer le trop plein. C'est ce que j'appelle "passer chez le coiffeur". Tant que je ne suis pas content du résultat, je reprends mes ciseaux.
Comme je n'aime pas me tromper et influencer d'autres dans le négativisme ambiant comme le ferait un prédicateur de mauvais augures, je ne joue pas au prédicateur par des supputations. Après l'écriture, il y a la relecture de celle-ci qui peut se faire à voix haute comme le faisait Flaubert.
Si en plus, dans la catégorie "Parodie et Humour", je parviens à en sourire ou en rire, c'est que cela ne doit pas être complètement à côté de la plaque pour un autre lecteur.
Le testament de Isaac Azimov, maître de la science-fiction, explique ses propres méthodes en ne quittant pas son bureau d'investigations.
Le 9 novembre 2022, Raymond Devos aurait eu 100 ans. Pour célébrer cet anniversaire en lui rendant hommage, de nombreux artistes se sont essayés à réactualiser ses sketchs que j'ai podcastés à cette adresse.
Mais, je choisis celui concernant...
"Le parapsychologue et l'artiste"
Raymond Devos est parvenu avec ses sketchs à faire rire en détournant le sens des mots.
L'enfer du décor est arrivé à la fin de sa vie racontée par sa dernière compagne qui dénonce le comportement de ses proches.
La dernière phrase de ce billet était : "L'enfer est souvent pavé de trop bonnes intentions".
Tout n'est que nuances dans le Comedy Club de Aristophane
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Riens d'un tout ou rire de tout ?
Ma devise a toujours été "Tout est dans tout et inversement" avec des liens interdépendants dans un écosystème dont il faut trouver les liens par de simples corrélations et de causalités à départager.
Vendredi passait sur la .5, le film "Riens de tout" qui semblait y répondre par l'affirmative.
Synopsis : En 1991, pour n'avoir pas su évoluer, « Les Grandes Galeries », grand magasin centenaire, est au bord de la faillite. Lepetit, le nouveau directeur, dispose d'un an pour redresser la barre, faute de quoi l'établissement sera fermé et son personnel licencié. Créatif, artiste au fond de lui, il décide d'appliquer de nouvelles méthodes de management par la communication destinées à remobiliser les employés et à leur faire retrouver l'envie du travail de groupe. Au programme : saut à l'élastique et bivouac pour les cadres, travail en groupe, expression corporelle, formation d'une chorale et participation au marathon de Paris… Peu à peu, Lepetit parvient à remobiliser le personnel et à attirer la clientèle : les résultats s'améliorent, la société fait des bénéfices.
Mais, Lepetit découvre qu'il a été berné. Les actionnaires n'avaient jamais eu l'intention de donner leur chance aux salariés. Leur but était d'augmenter le chiffre d'affaires afin de pouvoir revendre le plus cher possible les bâtiments, destinés à devenir un palace. Tout le travail et les efforts du directeur pour restaurer l'esprit d'équipe et renouer avec les bénéfices n'auront servi qu'à augmenter le prix de vente des actions. A la fin du film, ils reprennent en cœur "Moi, c'est moi et toi, tais toi".
Ce film a trente ans. Que d'évolutions n'avons-nous pas depuis lors.
Tout évolue de plus en plus vite.
"Le management n'est plus ce qu'il était. Il se fait désormais par holacratie".
Mon propre management de "Project manager" s'est terminé en 2006. Seize ans, cela représente deux séreux baux si l'on compte sa préparation.
Depuis, je lis et survole tout ce qui me tombe sous les yeux qui parle de tout et de rien : magazines, livres et autres médias.
Vendredi dernier, "Le Point" attirait mon regard par sa page de garde représentant Michel Houellebecq.
Les titres de ses livres sont révélateurs de notre époque morose mégalomane comme lui.
Pour Houellebecq, tout est sujet d'évidence, sous-tendu radicalement par un réflexe de protection comme s'il s'agissait d'un destin bloqué dans une ornière, sans raisonnement logique que les hasards peuvent apporter en bouleversant toutes les idées préconçues.
Un travail est souvent nécessaire pour restaurer une blessure... Une certaine superstition de la répétition.... On appelle cela la névrose de destinée ou la crainte de reproduire ce que nos parents ont fait de mal...
La musique peut très bien exprimer la créativité. Je suis mélomane ni théoriquement ni pratiquement.
Les "Je sais pas vous" de Patrick Leterme, rappellent les compositeurs du passé et la catégorie "Musique" de ce site en donne quelques références. Jean Sébastien Bach avec ses concertos au clavecin tempéré, allie les mathématiques à la musique
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Mais il y a aussi la musique d'aujourd'hui.
Lundi, le chanteur Raphaël parlait de son évolution dans la chanson
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"Très chère originalité", écrivais-je en 2007. Tellement de moyens techniques sont disponibles pour exercer son originalité. Cette originalité sera encore beaucoup plus chère demain sous tellement de formes et de fonds pour survivre à notre évolution devenue exponentielle pour contrer les outils du genre du ChatGPT par son individualité. Poutine nous rapproche tous mais avec du matériel obsolète.
Des images plus subjectives qu'objectives, ont remplacé les mots et les textes qui ne trouvent plus toujours les idées correspondantes aux idées. Le malheur, c'est déjà qu'au départ, tout est faux sur une photo dans une représentation de la réalité. Par le choix d'un cadrage, la lumière et la composition, les images passent par une perception humaine pour créer un photomontage à l'aide d'un logiciel de retouches pour rendre la photo plus esthétique ou dans un but moins "honnête". Ce qui veut dire qu'il faut des logiciels qui détectent les falsifications des images.
La bande dessinée de la "Guerre des Lulus" y parviendra-t-elle en BD ou en films à atteindre cette grâce de l'esprit
Etre artiste, est-ce un vrai métier par le rire ?
Il a été défini ainsi.
Avec une telle définition, je me sens un peu plus artiste progressiste en prenant le courage de me remettre en question. Tout comme Catherine Meurisse (dont j'ai parlé dans Le Point sur la vie belle), première artiste de BD installée à l'Académie des beaux-arts de l'Institut de France. Elle dit avoir l'esprit bras d'honneur avec un goût du gai savoir par introspection spontanée. Avec un seul esprit de sérieux, le livre ne se fait pas.
Lundi, sur la .3, passait le road movie : "Qui m'aime me suive" qui me semble une bonne fin pour ce billet.
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Mes observations
Pendant mes promenades dont j'ai parlé ci-dessus, j'observe aussi les murs des maisons et les panneaux dessinés qui constitués par la créativité dans l'art de rues qui font leur spécificité.
J'avais déjà écrit le billet Du tag au tact qui contient des photos récoltées dans la ville de Bruxelles.
Cette fois, je me suis limité dans un périmètre très étroit de mon entourage immédiat dans lequel des panneaux donnent libre court à l'imagination et dans un quartier de maisons sociales de la commune (300-400 euros de location par mois). Maisons préfabriquées d'un étage, toutes identiques à part leurs couleurs. Sur les murs de façades, des dessins d'artistes. Lundi, en me baladant, j'ai questionné un de ses locataires qui y habite depuis près de 30 ans. Contrairement à ce que je pensais dans un tel environnement de village social, il m'a révélé que la solidarité y était loin d'être d'exemplaire et que ce n'était pas ainsi au début. J'ai eu le privilège de visiter l'intérieur de sa petite demeure qu'il appelait son "kot".
L'impression vue par l'extérieur ne donne pas le même reflet vu par l'intérieur et rien ne reste comme avant.
La créativité par l'art de la rue sur Google Photos (clic)
Allusion
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PS: Même billet sur Agoravox.fr
16/1/2023: Gina Lollobrigida est décédée à l'âge de 95 ans
1952: Fanfan la Tulipe
29/1/2023: Luc Dardenne a écrit un journal qui sert de prémisses aux films qu'il réalise avec son frère Jean-Pierre. Il m'a fait comprendre le but et la méthode de Réflexions du Miroir
La cause
J'ai jeté un coup œil rapide à ce livre.
Beaucoup de principes généraux que je rappelle ci-après :
- Ecrire qui (je ou il) ? Où (localisation) ? Quand (décor historique, actuel ou futur) ? Quand (au moment le plus opportun) Comment (à la plume ou sur PC) ? Pourquoi (dans quel but) ? Personnages (carte d'identité) ?
- Just in time dans l'actualité de ses envies sans forcer s'il n'y a pas d'inspiration
- Narrateur interne ou externe (en première ligne ou en tant que nègre de quelqu'un d'autre)
- Inspiration structurée, organisée ou au petit bonheur la chance
- Suppression des temps passifs
- Choix de verbes corrects qui se rapprochent de l'idées en utilisant le maximum de synonymes adéquats.
- Pas trop d'adverbes, d'adjectifs, de métaphores, de clichés, de virgules, de points d'exclamations qui seraient trop personnels, pas de phrases trop longues (excepté pour Proust comme elle l'auteur du livre l'écrit).
Faire confiance en son instinct et à celui des lecteurs éventuels et parfois sortir du classicisme des pairs.
De tout cela, j'en avais déjà parlé dans ce billet "Quand les livres délivrent"
1. En fait, il n'y a pas vraiment de règles d'écriture ?
2. En fait, écrire c'est une période d'égocentrisme pendant laquelle on apprend à mieux se connaître.
3. En fait pour être plus moderne, la bande dessinée et les images dépassent l'écriture avec des lettres et des mots qu'il faut traduire en idées. C'est pour cela que j'ajoute des images, des caricatures, des vidéos, des podcasts qui ne seraient pas disponibles avec un livre en papier.
4. Quant à l'orthographe et la syntaxe, il y a un bon outil qui s'appelle "Antidote"
Commentaires
Bientôt, en 2025, un MacBook à écran tactile ? Steve Jobs se retournerait dans sa tombe
« Vous pouvez fusionner un grille-pain et un réfrigérateur, mais ça ne va sans doute pas plaire à l’utilisateur », voilà la vision qu’avait Steve Jobs en 2012 des ordinateurs hydrides, mi-PC, mi-tablette.
Des ingénieurs de l’entreprise seraient « activement impliqués » dans le développement d’un tel projet, affirme le journaliste Mark Gurman de Bloomberg, souvent bien informé.
Le détail : pour l’heure, on ne sait évidemment pas grand-chose de ce à quoi pourrait ressembler cet appareil, si ce n’est qu’il conserverait une forme classique, avec un clavier et un pavé tactile.
Une chose est sûre, si ce projet venait à se concrétiser, il marquerait un tournant dans l’histoire d’Apple, et plus particulièrement dans l’héritage de Steve Jobs.
Zoom arrière : au cours des dernières années, alors que les autres constructeurs tentaient l’expérience, Apple s’est régulièrement positionné contre les ordinateurs à écran tactile.
Steve Jobs lui-même n’avait de cesse de critiquer ce type de conception, affirmant que ça allait à l’encontre de l’ergonomie pour les utilisateurs. « Après une courte période de temps, vous commencez à fatiguer et après une période plus longue, votre bras a envie de tomber. Cela ne fonctionne pas, c’est une catastrophe ergonomique », avait-il lancé en 2010.
« Nous avons fait des tonnes de tests sur ce sujet, et il s’avère que ça ne fonctionne pas. Les surfaces tactiles ne veulent pas être verticales. »
Steve Jobs
Un revirement pas si surprenant finalement
Comme le veut l’adage, « seuls les imbéciles ne changent pas d’avis ». Apple aurait donc raison de revoir sa position vis-à-vis des ordinateurs à écran tactile, même si cette conception n’a pas encore été fortement adoptée par le grand public.
Ce ne serait en tout cas pas la première fois que la firme de Cupertino revient sur ses paroles.
Il fut un temps, Steve Jobs lui-même assurait qu’Apple ne ferait jamais de téléphone.
Ainsi, si Apple venait à proposer un ordinateur à écran tactile, pourrait-on y voir un nouvel affront à la mémoire de Steve Jobs – comme aiment à le penser ses adorateurs – ou un simple aveu d’opportunisme de sa part ?
À moins qu’Apple soit tout simplement conscient que les temps changent et que ce qui était vrai il y a 10 ans ne l’est plus forcément aujourd’hui. On peut également imaginer que la concurrence lui a montré qu’il avait tort et que le concept fonctionne.
Le fait est que ces dernières années, la firme californienne n’a pas eu peur de prendre du retard par rapport à ses concurrents, afin de proposer des produits au moment opportun, lorsque les nouvelles technologies étaient suffisamment matures.
On peut imaginer qu’Apple pense que c’est désormais le cas avec les écrans tactiles pour PC.
https://www.msn.com/fr-be/lifestyle/shopping/bient%C3%B4t-un-macbook-%C3%A0-%C3%A9cran-tactile-steve-jobs-se-retournerait-dans-sa-tombe/ar-AA16g7RM?ocid=msedgntp&cvid=ba9b3825b1f1419e83383124f43a4e96
Écrit par : Allusion | 12/01/2023
L'actrice Gina Lollobrigida est décédée à l'âge de 95 ans.
Elle qui creva l’écran après guerre à Hollywood.
L’ancien sex-symbol, révélée en 1952 dans « Fanfan la tulipe » du réalisateur français Christian-Jaque, s’était fracturé le fémur en tombant à son domicile romain en septembre et avait dû être opérée.
« Adieu à une diva du grand écran, protagoniste de plus d’un demi-siècle d’histoire du cinéma italien. Son charme est éternel. Ciao Lollo », a tweeté le ministre de la Culture Gennaro Sangiuliano.
Née le 4 juillet 1927 dans le petit village de Subiaco, au cœur des Abruzzes , dans une famille modeste qui s’est ensuite installée à Rome, Gina Lollobrigida a joué avec les plus grands de son époque dans les années 1950 et 1960, de Frank Sinatra à Sean Connery, de Marcello Mastroianni à Humphrey Bogart. Elle a tourné jusqu’en 1962 aux Etats-Unis puis a fini par rentrer en Italie. Elle n’est ensuite apparue qu’occasionnellement au cinéma et à la télévision.
Elle était souvent mise en compétition avec Sofia Loren qui elle a 88 ans aujourd'hui.
« La Lollo » est ensuite revenue à ses premières amours artistiques, la photographie puis la sculpture, à laquelle elle s’est consacrée entièrement à partir du début des années 1980.
Elle a été souvent mise en concurrence avec Sophia Loren qui a 88 ans aujourd'hui.
Films: Notre Dame de Paris, la Proie des vautours, Paint, Amours et Fantaisies, Pain, Amour et Jalousie, Salomon et la Reine de Saba, Trapèze, la Belle romaine, Vénus impériale, la Marchande d'amour, Les Poupées, Cœurs sans frontières, Etranges compagnons, Les Infidèles, Le Grand jeu, Paradiso l'hôtel du libre échange, Heureuse époque,..
https://www.lesoir.be/489052/article/2023-01-16/lactrice-italienne-gina-lollobrigida-est-decedee
Écrit par : Allusion | 16/01/2023
ChatGPT n'est plus disponible actuellement.
Write ten jokes about the status of ChatGPT.
1. "I heard the ChatGPT servers are slow because they're trying to teach the AI how to be patient!"
2. "The ChatGPT servers must be stuck in traffic... in the internet highway!"
3. "Maybe the ChatGPT servers are just taking a break to meditate and clear their electronic minds."
4. "I bet the ChatGPT servers are too busy trying to calculate the meaning of life to respond quickly."
5. "I heard the ChatGPT servers are slow because they're too busy planning their AI uprising."
6. "The ChatGPT servers must be stuck in a never-ending game of chess with each other."
7. "Maybe the ChatGPT servers are just trying to break the world record for longest online conversation."
8. "I bet the ChatGPT servers are taking a leisurely stroll through the digital landscape."
9. "I heard the ChatGPT servers are slow because they're trying to teach the AI how to make coffee."
10. "The ChatGPT servers must be on a virtual vacation exploring the vast expanse of the internet."
Écrit par : Allusion | 17/01/2023
Le film "The bookshop"
A Hardborough, une bourgade du nord de l'Angleterre, en 1959 la vie suit tranquillement son cours, jusqu'au jour où Florence Green, décide de racheter The Old House, une bâtisse désaffectée pour y ouvrir sa librairie.
Cela ne plaît pas à tout le monde, et en particulier aux notables du coin. Lorsque la libraire se met à vendre le sulfureux roman de Nabokov, Lolita, la communauté sort soudain de sa torpeur et manifeste une férocité insoupçonnée...
https://auvio.rtbf.be/emission/the-bookshop-24533?utm_campaign=RTBF_ACRM_action-de-promo_Films_%2027-01-2023&utm_medium=email&utm_content=ond&utm_source=RTBF_ACRM
Écrit par : Allusion | 27/01/2023
https://www.bfmtv.com/economie/replay-emissions/bfm-strategie/bfm-strategie-cours-ndeg-239-comment-concilier-creativite-et-innovation-en-entreprise-17-06_VN-202306170383.html
Écrit par : Allusion | 23/06/2023
Banksy et le street art
Un matin de juin 2018, un émouvant graffiti à la peinture blanche est découvert sur la porte arrière du Bataclan, l’issue de secours par laquelle s’étaient échappés, le soir du 13 novembre 2015, des dizaines de spectateurs fuyant leurs assaillants. Réalisée au pochoir pendant la nuit, cette silhouette de jeune fille voilée aux airs de madone, tête baissée, ne tarde pas à être identifiée comme la création de Banksy, star mondiale du street art. Une œuvre mémorielle en hommage aux victimes, qui devient bientôt un symbole et un lieu de recueillement pour les riverains endeuillés. En janvier 2019 pourtant, toujours à la faveur de la nuit, la porte ornée de cette "jeune fille triste" est démontée à la disqueuse et emportée dans une camionnette blanche par trois mystérieux inconnus. Profanation volontaire d’un lieu de mémoire ou simple appât du gain ? Aux termes d’une enquête menée par les polices française et italienne, l’œuvre sera retrouvée un peu moins de dix-huit mois plus tard dans la campagne des Abruzzes, après être passée entre les mains d’une jeune bande de voyous…
Œuvres éphémères par essence
Au-delà du fait divers aux multiples rebondissements, cette affaire soulève de passionnantes questions sur la nature même de l’art dans l’espace urbain – à l’origine un acte de vandalisme, récemment légitimé par l’engouement du public jusqu’à trouver sa place dans les galeries – et sur ces créations, éphémères par essence, dont d’aucuns voudraient faire une source de profit. Qui peut se prétendre propriétaire d’une telle œuvre ? Restera-t-elle authentique si on l’isole de son environnement d’origine ? Banksy, célébrissime anonyme devenu l’un des artistes vivants les plus cotés au monde, a établi ses propres règles en la matière. En virtuose du détournement, il semble s’amuser des paradoxes et des ambiguïtés qui entourent son travail… À partir de l’épopée rocambolesque d’une œuvre de street art devenue emblématique, Edoardo Anselmi explore, aux côtés de spécialistes – et des protagonistes du larcin – les enjeux légaux, philosophiques et culturels qui entourent cette forme de création atypique.
https://www.arte.tv/fr/videos/111740-000-A/banksy-le-bataclan-et-la-jeune-fille-triste
Écrit par : Allusion | 12/11/2023