09/12/2022
Le Point sur la vie belle
Comment trouver la puissance du présent sans s'encombrer du passé et des rêves du futur tout en savourant toutes leurs nuances?
Une question à laquelle beaucoup de philosophes et de penseurs se sont attelés pour trouver la réponse.
Vaste programme pour les philosophes.
Dans ce billet, avec un peu de recul, j'ai essayé d'y ajouter un antidote d'humour que j'avais commencé à la suite du billet des deux lanceurs d'alerte Orwell et Huxley.
...
1. Apprécier la vie
... est une affaire de goût avec le problème que chacun a sa manière de concevoir le plaisir d'être.
Ronsard dit qu'il faut accepter l'idée de vivre au présent. Rabelais constate qu'en général, on ne fait pas ce qui plaît. Goethe tombe en pâmoison devant la beauté des couleurs de la nature. La Fontaine préférait ne rien posséder pour ne pas avoir peur de le perdre. Châtelet fait l'apologie des passions dans ses folies et ses chagrins.
Spinoza comprend la nature dans sa nécessité pour développer une joie propre par l'esprit. Casanova ne craint que l'ennui. Rousseau vit la pure extradition d'être par la rêverie en communion avec la nature. Rimbaud trouve son salut dans la seule liberté en dehors du conformisme. Nietzsche voit dans les âmes fortes la capacité d'embrasser l'existence sans droit d'inventaire.
2. Travailler sur soi
Quand la vie est dure, la nécessité de l'effort s'impose....
Diogène refusait l'ordre établi. Epicure aimait la vie par le plaisir raisonné du sage sur le chemin spirituel. Patanjali transformait le salut de l'individu. Cicéron, toujours stoïque, se libérait de ses passions par le bonheur par la vertu et le "soucis de soi" pour aider les autres. Sénèque se maîtrisaitcontre le pouvoir, la richesse, les amis, les amants et les enfants. Epictète abandonnait ses illusions en remettant les choses à leur place. Marc Aurèle n'attendait rien des hommes. Molière confrontait la nature chimérique du plaisir à la réalité de la souffrance dans laquelle Schopenhauer végétait. Alain agissait pour se donne du bonheur avec la préférence du travail. Camus pense trouver un bonheur pulsé par l'absurde dans la joie silencieuse ...
3. Le bonheur avec les autres
Confucius voulait fonder une société harmonieuse ensemble dans la joie des liens entre les esprits. Platon rêvait à une cité idéale. Aristote conditionnait le bonheur individuel dans la vie de la cité. Bentham voyait l'intérêt de la communauté dans la somme des intérêts de ses membres. Huxley refusait le bonheur obligatoire dans lequel le libre arbitre n'existe pas. Callenbach respectait la nature et les différences dans une Ecotopie inachevée vers laquelle il faut tendre.
En consultant ces noms et les images (leur avatar dirait-on aujourd'hui) associées dans Wikipédia, il ne semble pas que ces philosophes devaient rire tous les jours même s'il pouvaient faire rire en secret leurs contemporains.
Chacun possède sa solution pour trouver le bonheur réel ou fictif en respectant quelques étapes dont je parlais dans le billet "Où se cache le bonheur?"
Parmi ces étapes, on ne trouve le rire qu'en 18ème place
Les citations sur le rire sont pourtant nombreuses pour exprimer la joie de vivre.
"Le rire, c’est comme les essuie-glaces. Il permet d’avancer, mais il n’arrête pas la pluie" dit Gérard Jugnot.
Et c'est justement là que réside le problème: la pluie.
et là que l'on rencontre l'hymne à la vie
...
Au Moyen Age, rire est considéré comme diabolique.
Quand l’Église dirige les Hommes, le rire devient suspect, indécent et même risqué.
François 1er condamne à mort le bouffon Triboulet pour avoir osé parodier ses courtisanes et lui laisse le choix de sa mort?
Triboulet répond "Je veux mourir sire, mais de vieillesse."
Ce mot d'esprit le sauva.
Le rire, c'est une état d'esprit mené par l'imagination.
François Rabelais a consacré le rire comme étant le « propre de l’homme ».
Les interprétations du comique pour le cours habituel des choses par le « mot d’esprit » sont des jeux relativement instables par l'attente de quelque chose qui ne vient pas et qui, dans son attente d'une catastrophe, devient tout à coup, comique à assimiler un désordre soudain qui oblige à changer notre inquiétude en plaisir.
Depuis, nous rions avec quantité de termes à disposition pour le nuancer, le qualifier et pour le nommer par toutes les sources du rire.
Un inventaire est à soumettre à tout rieurs et rieuses qui se respecte, aux pince-sans-rire et même à ceux qui ne rient jamais, les agélastes.
En hommage à Bourvil, j'avais écrit Hommage à un pince-avec-rire.
Quand on se rappelle que le rire est communicatif, c'est tout bénéfice...
Aujourd'hui, quand on s'arrête à lire les billets des médias dit "sociaux" français, il faut parfois se chatouiller pour se faire (sou)rire.
Les images et le son des auteurs accompagneraient-ils leurs textes brouillés d'une manière plus agréable dans la rue?
Rien n'est moins sûr. La moindre contrariété peut créer un choc entre titans.
Mardi, j'apprenais que c'était le même topo dans les réunions politiciennes en France comme cela peut l'être aussi dans notre Vivaldi saisonnière
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Si tu déclines, clive et ça ira... enfin, peut-être.
Claude Alphandery, interrogé lundi au sujet de sa vie et de ses cent ans, restait un éternel prophète de l'économie sociale et solidaire.
Dans l'interview, il est rappelé Montaigne qui écrivait : "Il faudrait être botté et toujours prêt à partir".
Comme d'habitude, je vais prendre mon bâton de pèlerin à contre-courant, avec une frite froide dans les dents en consultant la catégorie "Psychologie" de mon site.
Passons d'abord par l'humour noir dans un monde de brutes ou d'abrutis...
L'humour est un sujet trop sérieux pour le plier même en entreprise.
Aristophane au Comedy Club en connaissait les nuances.
...
"Le rire, la clé du bonheur ?"
Un billet qui en rappelle les principes de base.
Depuis que la médecine s’en est mêlée, on peut affirmer sans se tromper que le rire est bon pour la santé. Pour comprendre d’où vient cet intérêt plus sérieux pour les vertus curatives du rire, il faut remonter aux décennies 1960 et 1970, ainsi qu’au premier homme à expérimenter le rire thérapeutique: Norman Cousins. Souffrant d’un type d’arthrite sévère et très douloureux, le journaliste politique et auteur américain était convaincu que les émotions positives constituaient une clé pour combattre la maladie. Dans son livre "Anatomy of an Illness", paru en 1979, il raconte comment il s’est guéri à coup de doses massives de vitamine C et de séances quotidiennes de rire irrépressible, provoquées par le visionnement de films comiques. Dix minutes de rire authentique, écrit-il, lui procurait deux bonnes heures d’un sommeil sans douleur. Le récit peu banal de son programme de réhabilitation aura fini par éveiller la curiosité de la communauté scientifique et paver la voie aux recherches.
Rire… à plus forte raison!
Parmi les médecins partisans du rire, c’est le docteur Madan Kataria qui a retenu notre attention. Ce généraliste indien, avec l’aide de sa femme professeure de yoga, a développé une technique thérapeutique inspirée par la pratique yogique et utilisant le rire comme moyen d’accéder au bien-être. Autre particularité de son CV: en plus d’être l’auteur du livre "Laugh for No Reason", il est le fondateur du premier Club de rire, implanté à Bombay en 1995.
Depuis, plus de 20 ans se sont écoulés et les Clubs de rire ont pullulé, s’établissant un peu partout dans le monde, au pays et même au Québec. Catherine Boulé, psychologue en pratique privée, a participé à des séances de yoga du rire. «Je faisais alors ma thèse sur la perception de l’humour en thérapie et j’ai vu qu’il y avait un Club de rire à Montréal. J’y suis allée pour tenter l’expérience. On rit pendant un bon 45 minutes en commençant par des rires provoqués, qui finissent par nous faire rire pour vrai.» Pendant toute la période où elle a participé à ces rassemblements hebdomadaires, Mme Boulé affirme en avoir ressenti les bienfaits au quotidien. «On en vient à rire plus souvent et plus intensément. À force de l’activer, le mécanisme est bien lubrifié et on constate que les gens rient de plus belle et de bon cœur.»
Une tonne de bienfaits
Cela dit, quels sont au juste les bénéfices d’une bonne rigolade sur la santé physique? Le neurologue français Henri Rubinstein, auteur de La psychosomatique du rire 3 est un de ceux qui s’est penché sur le phénomène du rire, qu’il décrit comme «une onde qui se manifeste de proche en proche en augmentant d’intensité jusqu’à intéresser la musculature volontaire et involontaire.» Visage, larynx, épaules, diaphragme, abdominaux, etc.: ces muscles travaillent et profitent ainsi «d’une gymnastique douce».
Se dilater la rate est donc excellent pour le système musculaire, en plus de procurer, dans la foulée, un effet relaxant. Mais les muscles ne sont pas les seuls à bénéficier de ce «massage» des organes. Les systèmes cardiovasculaire, respiratoire, digestif et immunitaire en tirent aussi d’innombrables bienfaits. Selon le Dr Rubinstein, «rire permet d’échanger facilement deux litres d’air, ce qui lui donne une fonction détoxifiante et un rôle d’oxygénation cérébrale très clairs».
De fait, rire de bon cœur accélère la fréquence cardiaque, favorise la dilatation des vaisseaux sanguins et réduit la pression artérielle. L’inspiration devient plus profonde et l’intensité de l’expiration s’apparente à celle que pratiquent les adeptes de yoga. La production de globules blancs dans l’organisme est ainsi augmentée, ce qui renforce le système immunitaire. «Quand on rit, poursuit le neurologue, on fabrique davantage d’endorphines, qui agissent contre la douleur.» Effet analgésique, sensation de bienêtre: les endorphines nous font effectivement voir la vie en rose et ce n’est pas pour rien que les initiés les surnomment «hormones du bonheur».
Pause bonheur et cause toujours
Et si on parlait justement du bonheur, histoire d’observer comment le rire y contribue. La psychologie positive – qui n’a rien à voir avec la pensée magique – est une discipline fondée en 1998 qui étudie ce qui va bien chez l’être humain. «Après s’être longtemps intéressés à la psychopathologie, les spécialistes en sont venus à la conclusion qu’il fallait se pencher sur ce qui rend les individus heureux. On a donc observé le comportement des personnes qui réussissent bien, par exemple celui des athlètes de haut niveau.», explique Catherine Boulé.
- Une des approches de la psychologie positive définit le concept du bonheur authentique selon trois composantes: avoir une vie plaisante, dans laquelle les expériences positives précèdent les émotions négatives.
- avoir une vie engagée, où on s’investit dans des activités ayant pour effet de nous absorber en nous faisant perdre toute notion du temps
- avoir une vie significative, c’est-à-dire qui vise à utiliser nos points forts et à nous investir dans des actions en concordance avec nos valeurs.
Et où le rire s’inscrit-il dans tout ça? Pour le psychologue Marc Vachon, auteur et gestionnaire du site oserchanger.com, le rire est «inattendu et, de toute évidence, un des outils à avoir dans sa trousse pour être heureux. C’est un phénomène complexe qui provoque des émotions positives, sous forme de joie.». Catherine Boulé abonde dans le même sens, sans confondre joie et bonheur: «Le rire peut être un indicateur d’un état qui entraîne de la joie mais l’équation n’est pas directe.»
Du bombon pour le moral
Un des aspects soulevés par les études sur le bonheur révèle que les gens heureux développent des relations interpersonnelles plus satisfaisantes. Or, rire et faire rire constitue un ciment social extraordinaire. «Avoir le sens de l’humour est un trait de personnalité souvent recherché chez l’autre. Mais il faut qu’il soit bien utilisé: s’il est corrosif ou maladroit, il peut au contraire nuire à nos rapports.», confirme Catherine Boulé
Pour Paule Desgagnés, conférencière et auteure du livre "La rigolothérapie", «faire rire est la recette secrète des grands séducteurs. Le problème, c’est que les gens n’osent pas faire de l’humour, de peur de faire rire d’eux.» Mme Desgagnés, philosophe de formation, raconte s’être intéressée aux bienfaits du rire après avoir ouvert un centre antistress à Québec. «Les gens à qui je demandais “Riez-vous encore?” me répondaient “La vie est plate, on ne rit plus.”».
Le stress, un des grands maux du 21e siècle, expliquerait-il pourquoi les gens rigolent moins qu’avant? Chose certains, les chiffres à ce propos sont éloquents. De 19 minutes de rire franc par jour en 1939, les Français seraient passés à 6 minutes dans les années 80, et à moins d’une minute à l’aube du nouveau millénaire.
La story des années 80 est le symbole et l'aboutissement de la "pop culture", bourrée de tubes, de synthés, de clips récompensés par des disques d'or qui font encore danser les nostalgiques par le rythme de Michael Jackson et de Madonna. Aujourd'hui, certains jeunes qui ne se sont pas scotchés uniquement au rap qui ne font plus vraiment danser, dansent encore avec les tubes des années 80 lors de fêtes.
Les films des années 80 qui ont marqué une génération.
L'époque donnait l'illusion que tout était possible, grâce à sa spontanéité sans casse-tête pour comprendre les paroles. Pas étonnant que je la préfère aujourd'hui plutôt étriquée et obligée à devoir couper les cheveux en quatre dans les dédales d'une situation alambiquée.
Pendant ces Eighties, le message soi-disant "avantageux" du productivisme sur le collectivisme émis par Ronald Reagan et Margaret Thatcher, avait été suivi avec la drogue et le sexe.
La chanson "Je te donne" en a fait partie...
"Je te donne mes notes, je te donne mes motsQuand ta voix les emporte à ton propre tempoUne épaule fragile et solide à la foisCe que j'imagine et ce que je crois
Je te donne toutes mes différences Tous ces défauts qui sont autant de chance On sera jamais des standards, des gens bien comme il faut Je te donne ce que j'ai, ce que je vaux.
Je te donne nos doutes et notre indicible espoir Les questions que les routes ont laissées dans l'histoire Nos filles sont brunes et l'on parle un peu fort Et l'humour et l'amour sont nos trésors..
"I Could Be Happy" participait aussi à ces années de la pop culture dans une version new wave Altered Images.
"J'aurais pu être heureux", c'est un peu ce qu'on dit quand on a raté une marche dans la vie.
Pour mieux comprendre les effets du rire et du stress sur l’individu, il suffit de répartir en deux colonnes les bénéfices du premier et les méfaits du second: on se rend vite compte que l’un est l’exact contraire de l’autre! Autrement dit, se tordre les boyaux est l’antistress par excellence. «Le rire permet de diminuer l’impact des expériences stressantes et de lutter contre les émotions négatives comme l’anxiété et la dépression. Biochimiquement parlant, il réduit la sécrétion de cortisol, l’hormone du stress, dans l’organisme.», souligne Catherine Boulé
Dis-moi ce qui te déride, je te dirai qui tu es…
Certaines études ont tenté de faire le lien entre le type d’humour qu’on privilégie et ce qu’il révèle au sujet de notre personnalité. Selon la psychologue Catherine Boulé, voici les tendances associées à quatre styles humoristiques différents.
L’humour agressif se fait au détriment d’autrui. Le sarcasme et le dénigrement en font partie. Il peut dénoter un besoin d’avoir le dessus sur les autres ou de contrôler l’échange. On rabaisse souvent l’autre pour mieux se valoriser; cela peut témoigner d’une faible estime de soi.
L’humour fait à nos dépens, dans lequel on s’attaque soi-même et on s’infériorise pour faire rire les autres, exprime lui aussi une piètre estime de soi.
L’humour associatif, où on rit davantage de situations incongrues et absurdes, est parmi les plus sains, parce qu’il protège l’estime de soi et améliore les relations interpersonnelles.
L’humour renforçant pour nous-même, où on rit de bon cœur de nos propres travers et de ceux des autres, est une façon efficace de gérer l’estime de soi. Tenant plutôt de l’autodérision, il n’est pas de nature défensive.
Puis, il y a les professionnels du rire que l'on n'appelle plus "bouffon" mais peut-être "clowns" ou "humoristes".
...
Cinq ans déjà...
Il y a cinq ans j'écrivais "L'envie d'avoir envie" pour parler de Johnny Halliday.
Ce n'était pas nécessairement le moment pour rire c'était l'envie d'avoir envie d'exister tout simplement.
Ce 5 décembre, il y a cinq ans, Johnny Halliday disparaissait.
Son imitateur, sosie vocal, Jean-Baptiste Guégan était déjà apparu en 2000 et surgi immédiatement après la mort de Johnny de sa boite à surprises comme son successeur. On ne l'entend plus. Les remakes sont toujours moins appréciés.
Les chansons de Johnny parlent beaucoup d'amour mais aucune ne prête aux éclats de rire.
J'ai rassemblé quelques extraits de ses succès partagés avec d'autres chanteurs et chanteuses:
Avant d'aller plus loin, une question "A-t-on encore le droit de ne pas être fun?"
...
Réflexions du Miroir
Pendant ces 18 années de Réflexions du Miroir, j'ai écrit quelques billets dans lesquelles, je parle de philosophie.
Vous avez dit « Philosophie »? (1)
Vous avez dit « Philosophie »? (2)
La philosophie, l'outil du sens
Nietzsche, oser la liberté dans un éternel retour
L'idée de son livre "Humain, trop humain" a été remise en chantier sous une forme féminisée par Catherine Meurisse "Humaine, trop humaine" en bandes dessinées.
Interviennent: Socrate, Voltaire, Rousseau, Simone de Beauvoir, Barthes, Simone Weil, Cioran, Deleuze, Blaise Pascal s'exprime en remplaçant ses Pensées par des tweets, Saint Augustin visite un club libertin, Emmanuel Kant participe à un karaoké, Henri Bergson s'adonne au stand-up, Montaigne interroge la place de l'homme dans la nature, Alexis de Tocqueville voit la dernière forêt primaire,...
Pour appréhender ces philosophes, Catherine propose de suivre les échanges incongrus entre certains d'entre eux et une jeune femme moderne, bien décidée à les déstabiliser, mais aussi des tableaux plus classiques de sujets incontournables de l'histoire masculine patriarcale en tirant tout le monde par la culotte pour faire les messieurs de leur piédestal.
La légèreté et le rire seront la clé pour réussir l'exercice.
Si j'avais pu dessiner, je n'aurais peut-être pas écrit des billets depuis près de 18 ans.
Faisant partie du paradigme du numérique, l'homme a toujours été, pour moi, un animal très difficile à comprendre.
Moins de rire, plus de stress… il est à peu près temps de renverser la vapeur, non? "Rions un bon coup" écrivais-je le 1er avril 2006, le jour du poisson d'avril.
Je terminais en répétant: "Alors, recommençons l'exercice d'assouplissement: tirez avec détermination sur la lèvre à gauche, puis passez à la droite de part en part en prenant appui au besoin de la main. Recommencez l'exercice encore et encore. Plus fort, dégagez les dents au passage, elles ne sont pas faites uniquement pour mordre dans le genre humain[...]. Il faut garder en mémoire, comme l'Evolution nous l'a appris, qu'un organe, que l'on n'utilise pas, s'atrophie. Avouez, que ce serait dommage, surtout pour les photos du bonheur".
Aimer rire, c'est tout le contraire de l'optimisme béat, mais seulement par pur réalisme de protection.
Quand c'est en plus "Ad vitam" comme le dit le spectacle de Alex Vizorek (dont j'avais déjà parlé dans "Paroles d'hommes" en pleine période du Covid). avec la mort comme thème, tant qu'à faire, il vaut mieux mourir de rire avec une vanne.
Sa citation préférée était reprise: "Une vie ne se mesure pas à sa longueur, mais à sa largeur"
u dans un tribunal des grands délires en jouant l'avocat à la défense du diable ...
Tout d'abord, trois images choisies d'actualité qui n'expriment pas la joie.
L'agent "argent" peut contribuer à se sentir mieux dans sa peau financièrement, mais n'explique pas tout...
La maladie comme celle de Céline Dion est une cause de troubles qui ne prête pas naturellement à rire.
Mais à part cela, le rire permet de surmonter des crises existentielles.
Le Groupe TG Stan présentait Molière à la sauce flamande
Le brouillon de Guihome parlait du sapin de Noël
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La plume de Thomas Gunzig parlait des Diables rouges au mondial dans quatre ans au Pouristan
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Mais, il y a aussi la "série des cactus" ....
Lundi, "L'après coupe du monde"
Mardi, en Saint Nicolas
Mercredi, le "Diables Rouges en vacances"
Jeudi, "Salut l'artiste Eden Hasard"
Vendredi, "La Maison des Parlementaires"
La conclusion de tous ces sketches est peut être dans ce billet L'autodérision, un produit de la belgitude
Le Mondial du Foot en a été une nouvelle preuve. Elle est non seulement nécessaire, mais obligatoire pour subsister après le stress, les pressions exercées et les illusions perdues d'avoir perdu dans une compétition mondiale alors qu'il n'y a qu'un seul gagnant à sa fin.
En 1967, Jacques Dutronc chantait Les Cactus avec humour.
Dutronc a été l'un des trois compères avec Eddy Mitchell et Johnny Halliday.
Cette fois, Le 13 décembre, il s'associe avec son fils dans un show unique "Durtonc & Dutronc" à Bruxelles au Forest National.
Il est impossible de s'asseoir
Dans la vie, il n’y a que des cactus
Moi je me pique de le savoir
Aïe ! aïe ! aïe !, ouille !, aïe ! aïe ! aïe !
Dans leurs cœurs, il y a des cactus
Dans leurs portefeuille, il y a des cactus
Sous leurs pieds, il y a des cactus
Dans leur gilet, il y a des cactus
Aïe ! aïe ! aïe !, ouille ! ouille ! ouille !, aïe !
Pour me défendre de leur cactus
A mon tour j'ai pris des cactus
Dans mon slip, j'ai mis des cactus
Aïe ! aïe ! aïe !, ouille !, aïe ! aïe ! aïe !
Dans leurs sourires, il y a des cactus
Dans leurs ventres, il y a des cactus
Dans leur bonjour, il y a des cactus
Dans leurs cactus, il y a des cactus
Aïe ! aïe ! aïe !, ouille !, aïe !
Le monde entier est un cactus
Il est impossible de s'asseoir
Dans la vie, il y a des cactus
Moi je me pique de le savoir
Aïe ! aïe ! aïe !, ouille ! ouille !
Allusion
Ps: Préversion sur agoravox.fr
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25/2/2023: Mathieu Pelletier : peut-on ne pas suivre la règle?
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Commentaires
Merci cher Monsieur L'enfoiré
votre billet tombe à pic !!! Temps gris, et pas trop le moral...mais il faut penser positif et toujours avoir un peu d'humour !!!"
Écrit par : Grillon | 09/12/2022
Répondre à ce commentaireUne pincée de sourires, une louche de rire et une casserole de dérisions avec le miroir de l'autodérision
C'est le but principal de ce billet pendant pour une heure
Écrit par : Allusion | 09/12/2022
« C'était mieux avant », mais de quel avant parle-t-on ? (édito de Nicolas Vanden Schrick)
Cette semaine, le « procès du siècle » s’est ouvert à Bruxelles. Celui dont la presse a jugé qu’il fallait qu’il soit exemplaire puisque « le monde entier nous regarde » (La Libre, 05/12). De fait, le procès des attentats du 22 mars a rapidement attiré l’attention des médias internationaux.
Coïncidence de calendrier, cette même semaine, l’Allemagne a débusqué sur son territoire un projet d’attentat terroriste. Fomenté, celui-là par des milieux d’extrême droite, que la presse – allemande, elle-meme –qualifie de « cinglé ». (Der TagesZeitung, 08/12) Cinglés, peut-être mais loin d’être isolé. Le mouvement compterait 21.000 allemands, dont quelques personnalités, le prince Heinrich XIII, une ancienne députée, un chanteur, un pilote, un médecin et quelques soldats et policiers, tous en proie à ce délire collectif. Cinglés et plutôt dangereux. Ceux-là comptaient renverser le parlement allemand. Attention prévient encore le quotidien allemand à ne pas les ranger trop vite dans le tiroir rassurant des curiosités d’extrême droite. Il reste visiblement chez nos voisins allemands, une affaire à régler avec l’Histoire.
Étrange, finalement d’avoir à constater ce mouvement nostalgique qui gagne un peu partout. Cette volonté sans cesse répétée de vouloir revenir en arrière. Ce « c’était mieux avant » … Avant la dissolution de l’URSS. Avant l’envolée des prix du gaz. Avant le départ d’Eden Hazard. Avant-hier.
La Corée du Sud a peut-être résolu ce problème en faisant passer une loi qui va rajeunir tout ces citoyens d’un an ou deux (Guardian, 09/12). Jusqu’ici, l’âge officiel en Corée est établi en comptant 1 an dès la naissance et en ajoutant une année supplémentaire chaque 1er janvier. Fin de cette tradition, dès juin 2023, les Coréens compteront leur âge comme le fait le reste du monde.
Pour sûr, il s’en trouvera sûrement pour juger que « c’était mieux avant ».
Reste à décider notre « avant » préféré.
Avant que les Iraniennes ne décident de se lever contre le pouvoir ou avant que la Chine n’assouplisse ces mesures zéro-covid ? Avant que l’Occident ne prenne conscience de la folie guerrière qui anime Vladimir Poutine ou avant que le parlement wallon ne réalise – enfin – que la délégation complète des pouvoirs à son greffier n’est pas un modèle acceptable ?
A chacun de choisir.
Écrit par : Allusion | 09/12/2022
Répondre à ce commentaireAprès le cactus quotidien
Le Grand Cactus
... avec Eden Hasard et Vincent Kompany
https://www.facebook.com/watch/?ref=search&v=2215370281957744&external_log_id=e128c2ae-2524-4013-8618-65c49c0d5900&q=grand%20cactus
Écrit par : Allusion | 11/12/2022
Répondre à ce commentaireUne anecdote que j'appellerai "Coïncidence" qui s'est passé pendant ce weekend:
Je ne consulte pas souvent Facebook, mais c'est ce que je fis samedi.
Je vois deux anciens copains qui ont commencé une conversation.
- Tu as un point Godwin à une personne qui en est venue à faire référence à Hitler ou au nazisme comme argument dans une discussion .. , écrit le premier.
- Tu devrais chercher plus d'humour, répond l'autre.
- L'humour est quelque chose qui est inné. La preuve..., interviens je en ajoutant ma photo de bébé
- Non, pas toi, répond l'autre.
- Si c'est moi.... mon billet le démontre. réponds-je.
Le lendemain, j'envoie un mail à l'autre, en lui demandant ce qu'il voulait dire.
La réponse de l'autre me vient, accrochez vous parce qu'il y a du vent dans l'air
- Tu devrais (normalement!) comprendre que la dernière chose que tu devrais faire c'est de s'immiscer, sans y être invité. épargne moi des attaques dont tu es le spécialiste..
Un peu soufflé, tout de même.
Je constate qu'il ne doit pas connaître Facebook depuis toujours.
S'il faut demander l'autorisation de s'introduire dans une conversation de Fakebook, où va-t-on?
Je lui ai répondu en aparté dans un mail cette fois.
Je n'ai pas osé lui adresser la parole en commençant par "Bonjour le con" bien que j'en ai eu envie?
- Ad nauseam, c'est ce que je pourrais en déduire.
Les spécialistes des attaques ne sont pas ceux que tu crois.
Les grandes gueules ne sont pas non plus celles que l'on pense.
Le reste est plus caractériel.
Pas besoin d'jouter des noms. Ils se reconnaitront
Écrit par : Allusion | 11/12/2022
Répondre à ce commentaireQuelle somme Laeticia Hallyday perçoit-elle pour la musique de Johnny depuis sa disparition?
La dispute pour la succession après le décès de Johnny Hallyday avait défrayé la chronique. Depuis, Laeticia Hallyday continue d’entretenir des relations compliquées avec David et Laura, des tensions à nouveau évoquées pour l’anniversaire de sa disparition le 5 décembre.
Une dette colossale laissée par Johnny
Ce n’est que ce lundi 12 décembre que TPMP a pu débriefer du documentaire de Johnny par Laeticia diffusé le 8, suite à la programmation surprise d’un best-of de l’émission.
Pour l’occasion, Cyril Hanouna a invité Me Roland Perez, l’avocat de Laeticia Hallyday qui a clarifié la situation de sa cliente. Si celle-ci continue de régler à ses frais la dette d’environ 30 millions d’euros laissée par son défunt époux, Laeticia Hallyday n’a, semble-t-il, pas trop de soucis financiers.
Si Johnny n’était ni auteur, ni compositeur de ses morceaux, "elle est quand même titulaire de l’intégralité des droits musicaux relativement importants", a indiqué Me Roland Perez. "Il était éditeur, il obtenait 50% des droits d’édition de ses chansons", poursuit l’avocat précisant que cela "représente à priori un million d’euros par an".
Une belle somme déjà, sans compter l’immobilier, l’iconographie de Johnny, les objets dérivés… Pas de "situation dramatique", donc, pour Laeticia Hallyday.
https://www.msn.com/fr-be/divertissement/actualite/quelle-somme-laeticia-hallyday-per%C3%A7oit-elle-pour-la-musique-de-johnny-depuis-sa-disparition/ar-AA15dRie?ocid=msedgntp&cvid=55271937c5c74e99896840b204f70502
Écrit par : Allusion | 14/12/2022
Répondre à ce commentaireAlors qu'il s'apprête à sortir son troisième album, Jean-Baptiste Guégan, sosie vocal de Johnny Hallyday, a répondu aux critiques dont il a fait l'objet de la part du clan du Taulier.
Jean-Baptiste Guégan a vécu un rêve éveillé après sa victoire dans la treizième saison de La France a un incroyable talent. Adulé par les téléspectateurs, il avait fait salle comble aux quatre coins de l’Hexagone avec sa tournée La voix de Johnny. Sans compter sur son premier album Puisque c’est écrit, qui avait campé la première place des meilleures ventes en France pendant cinq semaines. Un succès que le chanteur de 39 ans doit en grande partie aux fans de Johnny Hallyday, qui retrouvent en lui la voix mythique du rocker décédé à 74 ans. Mais force est de constater que celui qui a été accusé de violences contre ses voisins ne fait pas l’unanimité.
Bien que soutenu par certains proches du Taulier, dont ses enfants David Hallyday et Laura Smet et son ex-épouse Sylvie Vartan, Jean-Baptiste Guégan a dû faire face à de nombreux détracteurs au sein du cercle du Taulier. C’est le cas de Jean-Claude Camus, le producteur historique du chanteur décédé le 5 décembre 2017. "Scandaleux ! Ça frise l'usurpation d'identité ! Je ne comprends même pas que les deux aînés, qui revendiquent à tout va leurs droits sur l’image de leur père, tolèrent pareilles choses", s’était insurgé ce dernier sur les réseaux sociaux.
Même Laeticia Hallyday, la veuve du rocker, avait à l'époque exprimé son mécontentement dans les colonnes du Parisien, en déclarant : "Je ne vais pas vous mentir, moi cela me met mal à l’aise et je n’irai pas le voir en concert…" Des critiques auxquelles vient de répondre l'intéressé de manière on ne peut plus cash.
Jean-Baptiste Guégan se moque des critiques
Il sait qu'il ne fait pas l'unanimité, et cela ne le dérange pas ! "Je vais te dire un truc, j'en ai rien à foutre. (Sourire) Les gens ont le droit de penser ce qu'ils veulent. Ce n'est pas gênant. Ça ne me touche pas parce que je suis sincère dans ma démarche. Je ne me suis pas inscrit à La France a un incroyable talent d'ailleurs. C'est eux qui m'ont appelé. J'avais refusé au départ, je ne voulais pas", explique-t-il dans une interview accordée à Pure Charts.
Il n'en a guère plus à faire des critiques émises par Laeticia Hallyday, d'autant plus que selon lui, elles n'existeraient pas ! "Je suis serein et je peux vivre encore longtemps en paix. Il ne s'est absolument jamais rien passé. C'est une pure invention, les dires de Laeticia, de machin ou autre. Je ne la connais pas, elle ne me connait pas. Le seul truc que je sais, c'est que David Hallyday est au courant et qu'il sait très bien qui je suis. Lui a dit que c'était impressionnant, donc il soutient très bien le projet", affirme celui qui s'est séparé de son épouse. En d'autres termes : circulez, il n'y a rien à voir !
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Écrit par : Allusion | 24/12/2022
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