2017 en douze coups (30/12/2017)

0.JPGAprès la parodie sexuelle d'un Père Noël, retour à 2017 et à sa rétrospective. Une première année de présidences de Donald Trump et de Macron dans une approches de la population en réciprocité. Un Brexit "Mayday" pour sortir de la CE. Un désir d'indépendance de la Catalogne.

"Une année où la peur a changé de camp pendant laquelle, du jour au lendemain, ce qui était supporté s'éprouve comme insupportable à cause d'un problème de société qui atteint le point de bascule et engendre les révolutions morales avec de rares éclaircies dans la grisaille belge venue de la sphère culturelle.", écrivait Gérald Papy dans l'édito du Vif.

Douze coups du sort sont en transit entre tonnerre, cœur, théâtre, colère, génie, folie, fourrés, poker, blues, grâce, bambou et essai. 

Cela fait surtout 2 ans que nous vivons en coulisse avec le phénomène "Trump", en tant que candidat ou président avec sa stratégie, tellement indécise, qu'elle n’a toujours pas été comprise. 

J'ai continué à mettre à jour l'article qui parle de l'ère de Donald Trump "2017, première année du monde selon Trump.

Une mise au point s'impose:

0.JPG

Climat détérioré, biodiversité sont dans le collimateur des dégradation avec sa politique.

0.JPGL'Amérique, coupée en deux, vit une opposition à celle de Trump "Amerca first" avec le mouvement "America's Pledge" qui parfois ,baigne dans un "greewashing" exclusif.

Hubert Vedrine était invité pour parler de Trump sur ARTE dans l'émission "28 minutes"

Que disait-il à son sujet? 

Que Trump était un choc terrible dans le langage wilsonien de tous démocrates dans une désordre mondial instable semi-chaotique. Trump contente sa base sans multilatéralisme dans un égoïsme souverainiste, isolationniste, impensable pour tout ceux qui ne connaissent pas l'Amérique dans ses fondations. 10.JPG

Pourtant, à part l'Europe, tous les pays du monde jouent à l'unilatéralisme en défendant ses propres intérêts conscient qu'une interdépendance existe et font à plusieurs s'ils le peuvent. Les révolution des peuples défavorisés ont décroché des élites par le populisme sans idéalisme à outrance.

L'escalade verbale entre Trump et Kim Yong-Un est là pour jeter de la poudre aux yeux et pour effrayer les âmes sensibles.

La Corée du Nord deviendra la 6ème puissance nucléaire, sans aucun doute.  

  

Quant à Wilson dont Hubert Vedrine parlait, c'était ça:

 

 Les douze coups de 2017 du Vif

Plus question, comme en 2016, de reprendre la chanson de Johnny "Les coups" autrement qu'avec nostalgie.8.JPG

Coups de tonnerre: Dans l'hypocrisie générale, ce furent les scandales "à la belge" comme le disait le caricaturiste Kroll interrogé lundi dernier, au sujet de la politique belge: podcastdans une tornade éthique wallonne

Coups de Théâtre: dans un big bang dans la francophonie, tout de suite récupéré par populisme des adversaires dans l'opposition.

Les Tueurs du Brabant des années 80, ressortent des tiroirs. Un pétard mouillé. L'écriture inclusive qui ajoute une touche de plus dans la difficulté de la langue française pour des raisons sexistes. La lutte pour entrer à la première place dans le magazine Fortune pour exister dans l'envie d'avoir envie dans une compétition partagée entre gens de la haute.3.JPG

Coups de cœur: Le Rap où tout se dit, tout se danse, tout compris entre grossièretés que l'on entend mais que l'on n'écoute pas parce qu'il faut rester zen. Le sport de l'extrême qui fait rêvé devant sa télé mais qui ne pousse pas vers l'extérieur pour s'y exercer. Le voyage qui apporte la méditation à se ressourcer le psychisme et le physique, vite oublié quand les vacances sont terminées. Celui des femmes sensitives, sensibles à la sexualité libérée en portant la culotte ou au contraire, violentées. La condition inhumaine des réfugiés et les migrants qui n'arriveront peut être pas à destination dans un Éden imaginé ou présenté comme tel sur les télés. Le renouveau de Afrique qui fait baver les investisseurs: après "Afrique adieux", ce sera "Bonjour Afrique"...

Coups de colères: La nature qui se rappelle aux hommes en ouragans, en inondations ou en incendies pour confirmer le dérèglement climatique. Après les espoirs déçus d'une idéologie au Venezuela qui a perdu trop de plumes à vivre dans l'exclusivité et se retrouve au bord de l'effondrement. La fronde contre la trumpmania qui sautille dans une procession d'Echternach en tanguant de bâbord à tribord dans une grogne entre deux mondes qui ne se connaissent pas vraiment avec d'un côté, le populisme et la nostalgie qui organisent le mal-être des cols bleus et de l'autre, l'élite en cols blancs qui écrase les prix et les espoirs.


Le sexisme et féminisme ont travaillé de concert avec les "Silence breakers".  La femme a été mise en exergue avec... son porc ou sa truie qu'il fallait balancer. 

9.JPG

2017, l'année du Coq dans l'astrologie chinoise... Donc nous étions seulement en avance sur 2018 qui sera l'année du Cochon.

Le sexisme tout azimut balançait le féminisme au devant de la scène. Les femmes sont reconnues comme plus intelligentes et plus studieuses que les hommes et en ont marre de se faire tabasser par les mecs ou de se faire violer "pour la bonne cause" par un prédateur comme Harvey Weinstein.

Après le patriarcat, sera-ce un futur au matriarcat comme on le trouve dans le continent des reines guerrières comme des Amazones?

Coups de génie: Volontariste, Macron a tenté d'effacer la morosité ambiante minée par la nostalgie des 30 glorieuses eten mal de décision entre "to be or not be in a globalized Europe" par l'éradication du clivage gauche-droite sans y parvenir. En homme providentiel, il a imaginé casser les idéologies gauches et droites avec le mouvement "En marche" dans une Macronite aiguë. Les drones militaires donnent des idées pour des gadgets utilisables avec des règles strictes. La médecine qui fait des étincelles, poussée dans le dos par les nouvelles technologies. Le comédie du bonheur ressort sous forme de "La Land" au 50ème anniversaire des "Parapluies de Cherbourg". La platine de disques 33 tours se refait une santé alors que la consommation de CDs et le DVDs s'écroule à la recherche d'un deuxième souffle. La mode est au luxe mythique du bling-bling en pacotilles toutes griffes dehors.

0.JPGCoups de folie: L'Espagne prise de spasmes, se divise par son côté catalan au nom de la liberté, dégagée de la solidarité dans un pas de sardane catalane entre République catalane et République de Tabarnia.

Les Etats-Unis sous le feu de "mass shootings". La Corée du Nord pense pouvoir rivaliser avec la grande puissance militaire des États-Unis dont les budgets de l'armée baigne dans l’opulence. Le risque de rater l'envoie d'un missile de test tombé dans une zone habitée d'un adversaire, enclencherait une guerre en dérapage incontrôlé. Les réseaux sociaux victime de la désinformation en ligne. Les $ports du foot, ses tran$fères et son racisme atteignent des sommets qui deviennent opportunistes au Liberia qui place le footballeur, George Weah à la présidence du pays.

0.JPGCoups fourrés: Le post-islamisme de Daech surprend le monde occidental dans des attentats inédits en, diaspora. En Turquie, Erdogan poursuit sa purge en profitant du coup d’État foireux. Kabila dévisse son trône avec patience. Le recyclage est à l'honneur par des remakes au cinoche. Les BD exploite le passé à prix d'or en planches. Les  séries télé plus rentables par le temps minimal nécessaire à la création se suivent et se ressemblent. L'extrême-droite à l'ombre du populisme europhobe et anti-migrants. Les cartels de la drogue ont fait plus de 23.000 homicides sans compter des milliers d'enlèvements, de disparitions et de viols, font du Mexique, le pays le plus meurtrier après la Syrie. 

Coups de blues: Le populisme est scotché au patriotisme en réveils opportuns. Les éclipses de idoles d'antan: Veil, Hirsh, Darieux, Thibault, Rochefort, Shepard, Landaux, Moreau, Lanoux, Riva, Moore, Darc, Lewis, Rich... et tant d'autres qui chacun ajoutèrent leur marque dans l'histoire(video).

Et, bien sûr, l'idole des dieux, des vieux et des jeunes...

Le pessimisme se poursuivra en couche nostalgiques avant de disparaître des souvenirs et et revenir lors d'une réédition de leur passage sur petit écran.

Coups de poker:  Théo Franken est soutenu par son parti la NVA, La révolution du du jeune prince Mohammed Ben Salman, alias MBS, héritier du trône d'Arabie pétromonarchique. 

Les rêves d'autonomie en voiture s'aident du numérique. L'amour ou les polémiques se cherchent des alliés sur les réseaux sociaux dans des fausses amitiés de "Like" ou par les moins scrupuleux, les moins obtus tweets qui jetaient toute vergogne à bas en trempant dans des gabegies de la bourbe des affaires personnelles. 

Coups de grâce: La fin du Califat et tous vainqueurs de l'avoir fait. Rideau presque final sur l'ancienne Yougoslavie. Les Rohingas en plein calvaire. 2017, année la plus sûre de l'aviation.

1.JPGCoups de bambou: Bruxelles qui accumule les déboires et entre parmi les records d'embouteillages. Madame Merkel en fin de règne. Les syndicats qui se perdent en conjectures pour exister.... Les blogs qui chantent leur champ du signe au bord de la crise de mère. Les syndicats qui sont en mal d'idées pour endiguer le tir à droite.

Coups d'essai: dans les arts qui gagnent en abstraction dans une hégémonie d'une ère de super-zéros d'habitudes de consommation qui tentent de faire toujours plus mais avec de moins en moins. La recherche d'une nouvelle démocratie idéalisée et inédite dans laquelle le peuple pourrait dire tout sauf l'interdit avec la question: "Interdit par qui et pourquoi?".


Un livre "Tout va très bien Madame la Comtesse" de Francesco Muzzopapa, pourrait très bien résumer une situation vieille comme le monde : "Une comtesse effondrée a dû se séparer de la quasi-totalité de ses domestiques et la voilà réduite à faire ses propres courses au supermarché. Tout ça à cause d'un fils, beau comme un dieu et bête comme une huître, qui a jugé malin d'offrir le dernier joyau familial à une starlette décérébrée. Pour sortir de ce pétrin, il va falloir faire preuve d'imagination".

Un bloc-notes donné par un écrivain de Libération et une chronique économique du Monde, comme plaisirs secrets pour donner des indications en termes de rapports de force politiques pour décider, bon gré mal gré, comment en athée qui va faire sa prière. Le pouvoir de la fiction virtuelle les promesses irréelles, retourné par le réel qui pèse et oppresse en psychose. Quel est l'homme politique qui osera dire dans un meeting avant les élections aux électeurs potentiels qu'il n'a d'autre choix que le mensonge, au moins par omission et que s'ils veulent assurer leur propre survie, le discours électoral le plus honnête serait du type:0.JPG "Français, Ne vous lamentez pas trop sur votre sort actuel, car le plus dur reste à venir. D'abord, le chômage ne va plus vraiment baisser pour ceux qui n'ont aucune qualification. Les Chinois qui ne sont plus dans l'usine du monde et les machines sont là pour changer la vie pour assurer ce qui est répétitif avec des  prix  sans concurrence, monopolisés par de nouveaux marchés dans des vases communicants. Améliorer la compétitivité pour rester dans la course, c'est se serrer la ceinture des salaires tout en allant travailler plus et plus longtemps, pour toucher une retraite à peine décente, avec une protection sociale réduite. L’État-providence socialiste, vu la dette publique, s'est effritée. Réduire les déficits et rembourser les emprunts, en payant plus d'impôts ou dans des échanges positifs et négatifs pour arriver en balance. Vous, mais aussi vos enfants et vos petits-enfants. Finir par trouver cela magnifique de vivre dans un pays qui se passionne pour un avenir de rêves monarchique".

Travailler plus et plus longtemps, mais pas comme dans sa version du passé à la force des bras mais à coups de chocs de neurones pour accélérer le nouveau mouvement.

Alors, que faire pour améliorer la compétitivité?

Une réponse ce jeudi dans un interview de Rion: podcast.0.JPG

En dehors de cette manière de voir très virtuelle, les arts et l'imagination.

1.JPGQuant aux banques, c'est toujours des conseils, un coup de barre "phygital" et ça repart.

Le BreXit du Mayday a fait chuté la place de UK dans le classement de pays les plus riches du monde. 

L'Inde avec une population de 1,3 milliards dépasse la France et la Grande Bretagne avec une croissance de 7,3% contre 1,6% de l'Union européenne.

Les super-riches du monde se sont enrichis de 1000 milliards de dollars accentuant le "gap" entre le haut et le bas des ressources disponibles pour réformer les politiques du monde.  

Les 500 milliardaires les plus riches du monde étaient à la tête d’une fortune de 5.300 milliards de dollars.0.JPG

A New-York, Uber et Lyft sont responsables des embouteillages en donnant une alternative compétitive aux transports en commun de la ville.

A notre époque, le pognon virtuel décide de tout sur un château de sable avec un effet de dominos. 

Un livre à lire "« Adolf Hitler ou la vengeance de la planche à billets » présenté dans l'interview de son auteur, Pierre Jovanovic avec la monnaie de singe dont je parlerai dans l'épisode suivant.

 

Conclusions et constatations

C'est fou comme cela me rappelle le billet de fin 2016 qui portait le titre "Les coups de Jarnac de 2016".

2.JPGJohn Oliver de HBO commençait un extrait de "Fuck you 2016" en faisant exploser 2016.

Ce qui intriguait alors, c'était les résultats des élections présidentielles françaises, les cent jours de Donald Trump, l'Allemagne et l'Iran, l'intervention en Libye et le lien avec la Syrie qui posait question.

Gérald Papy écrivait "Nos rêves sont plus forts que nos échecs. On sort de cette année, groggy par cette année noire".

L'année 2016 d'incertitudes, de crises migratoires, d'attentats divers, de surprises qu'un Cassandre, qu'un admirateur eschatologique de l'Apocalypse, utiliserait avec plaisir sur fond de scepticisme, s'est reproduite trait pour trait en 2017.

Alors, est-ce qu'on a fait du sur-place en 2017? Un autre supplice chinois, coréen, soudanais ou américain? 

Sera-ce le "Boum-Boum land" dessiné par Nicolas Vadot pour donner l'ambiance générale de 2017 en 2018?

0.JPG

Nicolas Vadot dans son livre "Marrons-nous" (que je me suis fait offrir pour Noël) disait que 2017 avait été l'année du "dégagisme" sur fond rouge qui cherche l'éviction des personnes détenant le pouvoir, sans volonté de le reprendre, conduisant ainsi à une vacance du pouvoir.

La couverture de son livre avait subi plusieurs pérégrinations tellement la situation évoluait dans le temps de 2017.  

0.JPGTrois journalistes invités au dernier Kiosque de l'année  établissaient une première rétrospective de 2017 et tentaient de donner des prévisions importantes pour 2018podcast.

Attirer les femmes aux professions liées au numérique par les entreprises pour répondre aux problème de cybercriminalité, alors que la compétence relationnelle est l'apanage des femmes. 

Mais, jusque maintenant, "les filles sont largement absentes des études en sciences informatiques". Elles sont 2 sur 66 à l’UCL, 4 sur 84 à l’ULB ou encore 3 sur 52 à Namur.0.JPG

« Pris ensemble, le rejet des Tech, le macronisme, et une plus grande suspicion à l’égard de la Chine, tout cela pointe vers un déplacement décisif dans l’équilibre occidental entre l’État et le marché. On ne sait pas exactement à quoi cela aboutira. Au pire, ce sera un retour vers une sorte de capitalisme plus réglementé, plus défensif et plus protectionniste.  Mais avec de la chance, le nouvel équilibre sera marqué par un soutien plus large à la concurrence comme meilleur moyen pour contrer le pouvoir des élites enracinées, et pour déclencher une nouvelle réflexion créative concernant le rôle de l’État dans la protection de l’individu. Cela en ferait une ère progressive dont on pourrait être fier", lisais-je encore ailleurs.

Tout le monde a ressenti une année 2017 à sa mesure et selon son instinct inné ou appris sur le tas.

Que dirais-je de plus?

Je commencerais par une question: "Les Sciences humaines dynamisées par les nouvelles technologies réussiront-elles à passer les caps difficiles dus au numérique? 

Je constaterai que seule, l'aide de l'humour constitue une réponse aux aléas de notre histoire contemporaine.

Avec le recul du temps, les futurs historiens de notre année, écriront peut-être qu'elle a été la charnière entre une période meilleur ou une ère pire encore. 

Garder l'autodérision et le surréalisme "à belge" seront alors repris comme les meilleurs artifices pour (sur)vivre quelque peu psychotique en déclarant comme Musset dans "les Pélicans": "Les plus désespérés sont les chants les plus beaux". 

Michel Leeb a 70 ans (tiens, comme moi), fête ses 40 ans de scène et je fêtais, en 2017, mes 10 ans de retraite après 40 ans de mise en scène.

Le comique de gestes et de grimaces est remplacé par le comique de mots et l'humour change dans le camp féminin. 6.JPG 

Les femmes prennent la relève et les plus belles prennent le pouvoir sur les hommes  chantantes et dansantes pour mettre en valeur ce qui fait leur atout ou en prenant la culotte chez elles.

Parmi les exemples Christelle Chollet synchronisée avec la prise de pouvoir des femmes parfois sous forme de Cougars, Véronic Dickaire (extrait significatif:  podcast) ou Laura Laune qui baigne dans un humour noire et trash pour planter le décor de notre époque souvent masochiste.

"De la bonne femme à la mère indigne comme ressorts nouveaux de la matriphobie

Les gagnants ne se retrouvent plus dans le clivage gauche-droite, dans la dichotomie homme-femme, mais dans la bivalence, la pensée laïque, l'androgynie, dans un état quantique mais sous un chant cantique de fake news transmis par l'intermédiaire de tweets qui ne parlent même pas de l'objectif avoué. 

Heureusement, il y a Olivier


2018 est une continuation ou une consolidation de 2017, que l'on entreprend avec des tablettes futuristes et des Cassandre qui prodiguent la bonne parole par Internet avec des annonces apocalyptiques dont je parlerai la semaine prochaine.

Un karaoké de "S'il suffisait d'aimer" en rap, cela pourrait être:

S'il suffisait de couper l'année en douze coups
C'est risquer d'en revenir saoul
En janvier, j'ouvrirais le rideau du théâtre
Bien au chaud, au fond de mon âtre
En février, je me protégerais des coups de tonnerre
A chercher où est la voie solaire
En mars, j'oublierais les coups de colère
Qui me chagrinent au fond de mon être
En avril, je penserais à un coup de cœur
Afin que l'espoir ne se meurt
En mai, je sortirais un coup de génie
Qui se pointe dans les rêves de nuits
En juin, je penserais à un coup de folie
Oui, un coup de folie bercé d'imageries
En juillet, j'éliminerais ses coups fourrés
Qui m'empêchent mes pensées plus serrées
En août, je jouerais un coup de poker
D'accord, toujours sans en avoir l'air
En septembre, raté, ce serait un coup de blues
Un moment de spleen à mourir en douce
En octobre, je sentirais un coup de bambou
A sortir des mots, cailloux, genoux, barbecue
En novembre, reviendrait le coup de grâce
Par une sorte de flash sans assez de place
En décembre, un nouveau coup d'essai
Et que j'espèrerais ne pas être désuet.
Ah, s'il suffisait de couper l'année en quartiers
Nous en ferions de ce monde, un gâteau
Qu'il suffirait de trancher
Pour se créer une foule de nouveaux idéaux.

 


11.JPGchat.JPGchat.JPG

 

 Alors, une question à 100 poils: 

comment Kedi s'est-il débrouillé, lui qui a conquit le monde?


Laissons à Kedi les derniers mots de l'année

4.JPG

 

Eriofne,

 

Humour bruxellois lors de la Revue au Théâtre des Galeries dit par Bernard Lefrancq 0.JPGpodcast

 

30 décembre 2017: Quelques photos prises ce soir des fêtes à Bruxelles.

2.JPG 5.JPG

3.JPG

4.JPG 0.JPG 1.JPG

 

31 décembre 2017: Au matin, l'Atomium qui va recevoir le feu d'artifice de 2018.

 

0.JPG2.JPG

 

 

 

 

 

 

 

1 janvier 2018: Feux d'artifice à Bruxelles:

6.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

12 janvier 2018 : la polémique est née après la lettre tribune  qui défend la « liberté d’importuner, indispensable à la liberté sexuelle » cosignée par Mrelli podcast

27/6/2019: Avant le G20 à Osaka, l'Europe peut-elle résister à Trump? podcast

 

| Lien permanent | Commentaires (17) |  Imprimer