Sprout to be Brusselers (14/05/2016)

0.jpgIl y a exactement deux ans, j'écrivais "Pas de quartiers dans mon quartier".

Être fier d'être Bruxellois avec un clin d’œil sur la manière de le dire avec la référence aux "sprout" que l'on traduit par "choux de Bruxelles", il fallait le faire, Monsieur le Ministre du budget.  

Et vous l'avez fait :podcast.

Nous sommes en période du Festival de Cannes.

Pas besoin d'aller à Cannes, allons au Festival de Bruxelles.

Pas dans les salles obscures du cinéma mais à ciel ouvert.

Il fait chaud depuis ce début du mois de mai, alors vous allez dire que l'idée est bonne puisque nous pouvons faire ce qui nous plait pour suivre la maxime.

Pourquoi n'ai-je pas sorti, dès la semaine précédente, une fiction qui se passe à Bruxelles, au lieu d'une autre en Floride ?

...

La réponse à cette question est peut-être que cela aurait été trop facile. Il fallait plus d'exotisme qu'avoir un canal ou la Senne voûtée à proximité. 

Alex Vizorek qui revenait de Paris, avait soutenu le Ministre du budget de la région bruxelloise, en mal de sous et d'histoires drôles dans sa tentative de relever la tête face à ses corneilles de malheur qui avaient hanté les rues de Bruxelles dans des blackout en série : podcast

C'est vrai, la région de Bruxelles fêtait ses 25 ans d'existence. 

Il rappelait que 1989 fut l'année où l'Allemagne se réunissait et la Belgique se scindait.

Des souvenirs qui finissent en queue de poisson le premier avril, j'en ai en réserve.

Mais des poisson mis à la poubelle pour cause de date périmée dans les restaurants parce que le bourgmestre de Bruxelles, voulait les frire sur le plus grand piétonnier d'Europe. C'est un peu du gâchis.

L'iris, la fleur qui pousse les pieds dans la merde et pour sortir cette teinte mauve irisée de jaune des cocus.  

On dit que le Belgique est un pays de surréalisme.

Trouver un scénario, pourquoi faire ? On le vit tous les jours.

A Pâques, l'année dernière, j'avais ressorti l'assassin mais il n'habitait plus au 21, il était partout.

Cette année, les touristes peureux avaient même déserté leurs assassins.

Allaient-ils revenir avec les beaux jours.

La réponse était partiellement "oui" d'après le succès de foule du dernier weekend...

Bruxelles avait adopté quelque chose de "translucide", de transparent, d'indéfinissable. Ce n'était même plus noir.  

Trop d'oiseaux de mauvais augures nous entourent où nous rendent visite.

Putain mais les attentats étaient prévus pour Paris et pas à Bruxelles.

Pressés par le temps, ces apprentis sorciers n'ont plus exercé leur talent de chimistes patentés à Paris mais dans leur base arrière près du "ruisseau du Molen". 

Oui, je sais, il y a eu aussi des illuminés qui ont pensé réaliser le "plus grand piétonnier" d'Europe à Bruxelles et des commerçants grincheux ont fait la gueule avec des têtes d'ampoulés jusqu'à faire fuir nos voisins français.

Oui mais non, il y a des baffes qui se perdent, aussi là...

Passons en revue les événements de la semaine chronologiquement en nous retournons parfois en arrière dans le passé pour voir si les choses ont changé.

Depuis, longtemps, je vous invite à mes sorties dans la ville de Bruxelles.

Dans ce vieux billet, "Elle est banale ma ville à moi", je disais que parmi les chansons qui parlent de Bruxelles, je préférais celle de Marie Warnant, sans prétentions.

Dans un film "Only in Belgium" comme il se dit sous le manteau.

0.jpgOn apprenait que le commerce de luxe bruxellois s'il buvait la tasse, avait proposé un piétonnier mixte pour Bruxelles. Inaccessible le weekend et partiellement accessible en semaine. 

Le Métropole s'était plein en justice et on lui avait octroyé une rangée pour s'y rendre en taxi sur le piétonnier.  

On nous rappelait où se trouvaient les 10 terrasses les plus agréables de Bruxelles, mais aucune ne se trouvait dans le pentagone du centre de Bruxelles.

Le comble, le café Le Goupil cherchait un repreneur, alors que j'en parlais le mois dernier puisqu'il se trouve dans la rue de la Violette, alors que Prince de "Purple rain" en avait fait son succès majeur. 

Non, dans le luxe, il y a aussi Belga Queen, BMW, Chanel, Dandoy, Degand, Armani, Godiva, Neuhaus, Amigo, la Villa Lorraine, Filigranes, Marcoloni, Nathan…qui tiraient la langue et qu'il fallait redresser pour faire revenir les touristes...

... 

Fête de l'iris

Pourquoi l'iris est-il devenu l'emblème de Bruxelles ?0.jpg

En 580, un nommé Gaudéric ou Géry fut attiré par une île sur la rivière Senne ou Sin, envahie d'iris. Il y fonda un hameau qui grandit grâce qu ponts qui l'enjambaient pour créer Brugsele (Brug: pont, sele: habitation).  

Depuis, on fête la fête de l'Iris au mois de mai. 

Le weekend dernier, il faisait le plus chaud d'Europe tandis que le sud s'il ne grelottait pas, baignait dans une humidité qui faisait désordre à cette latitude.  

En centre-ville, il était prévu des concerts, mais aussi une découverte d'endroits insolites en dehors des sentiers battus en guise de bienvenue.

Des visites guidées étaient organisées dans certaines communes.

J'y suis allé dans la mienne.

Oui, je l'ai déjà décrite ma commune d'Evere, mais je voulais y découvrir sa substantifique moelle dans des endroits que je ne connais que trop bien pour y être passé des dizaines ou des centaines de fois.

Un groupe d'une petite dizaine de personnes à la recherche de ses subtilités "sproutantes" et surtout "chiconnisantes". 

Une commune qui n'était que rurale avant les années 30 et qui grâce à certaines de ses façades de maisons conservent le patrimoine de différentes époques.

L'histoire commença par la révélation du lien étrange entre la commune de Soignies et de Evere, passé par le couple mythique de Saint Vincent et Sainte Waudru, sans qu'il n'y ait eu pourtant aucun jumelage entre eux.  

Plusieurs architectes entre les années 30 et 60, ont laissé leur pierre commémorative au bas de leur réalisation architecturale comme Lapage, Pateet, Vandermeeren, Devos, Feyaerts, Lebon, Fink...

Des noms bien de chez nous, quoi...

Période "paquebot", tout en arrondis avec des balcons qui ne sont pas vraiment là pour s'y installer, des hublots de bateau qui ne donnent sur aucune mer, des vitraux qui passent au verre blanc pour donner plus de lumière et de la fausse pierre que du faux marbre vert essaye d'enrichir. Puis comme la population augmente et qui faut accueillir toujours plus d'habitants, les deux ou trois étages ont pris de la hauteur en maîtres de béton projeté ou non...

La visite se termina au cimetière de Bruxelles.

Pour le soir, l'"Electro Night" avec Kenn Colt, Kid Noize, Quentin Mosimann, Bassjackers, concerts de Charles Pasi, Musti, Sinsémilia, à la place des Palais, qui n'ont plus rien à voir avec des noms de chez nous.0.jpg

Le dimanche, ce fut "Rock around the Atomium". 

Au matin, des motards arrivèrent en groupe tandis que des échoppes s'installaient pour faire danser le public. 

Cirque, théâtre, ateliers, jeux, danses, cocktails, concours... qu'ils disaient et surtout le plus grand "Food truck festival" d'Europe dans le parc de Bruxelles.

Oui, là tout y était, le compte est bon...

0.jpgOn se radicalisait en se mobilisant pour faire la fête et éliminer le "Brussels bashing", mais avec un investissement minimum de moyens.

140.000 fêtards étaient attendus...

Je n'ai pas les chiffres réels pour dire à quels chiffres où on était arrivé. Qu'importe...

Ce qui avait monopolisé les esprits pendant toute la semaine ce fut plutôt le département de la justice.

La justice pénale enrayée, un désastre apocalyptique disait-on...

Dans les prisons, on faisait sécession.

Pas les pensionnaires, bien sûr, mais la grève des matons.0.jpg

Cette grève avait monopolisé une nouvelle fois, des militaires. 

Les prisonniers, eux, ne reçoivent plus de visiteurs, plus de douches, plus de promenades dans le préau depuis trois semaines.

Les militaires, comme des hommes à tout faire, se retrouvent dans les prisons pour apporter un semblant de vie après avoir été assigné dans les rues pour raison d'attentat. 

Grève diversement suivie au nord et au sud du pays.

0.jpgLes grèves flamandes étaient sorties du rang, parce qu'elles étaient mieux adaptées, plus rationalisées et mieux organisées et les francophones, toujours à la limite de l'acceptable en forces vives humaines avec 70% d'agents en congé de maladie.  

Les prisonniers eux subissaient et les avocats pénalistes se plaignaient de ne plus avoir d'accès à leurs clients rendant les audiences dérisoires. 

L'Etat belge était à nouveau condamné

Le tunnel Stéphanie" rebaptisé en "Tunnel Kompani"?

Ben, non, pourquoi ne le retrouverait-on pas dans un remake du film "la Grande évasion".

La maladie honteuse de la grève devint contagieuse chez  les bagagistes à l’aéroport

0.jpgA oui, j'oubliais, le Comité P cherchait les poux dans les têtes de la police puisque tout le monde parlait de dysfonctionnements lors des attentats.

Après l'affaire Dutroux, polices et gendarmeries avaient fusionné leurs services pour que cela se goupille mieux. Un peu de rouille devait subsister. 

A une certaine époque, au sujet de la justice, j'écrivais en trois épisodes "Ôte ton bandeau et ajuste ta balance".

Je ne vais pas recommencer à dire qu'elle est trop lente, cette putain de justice.

0.jpgElle est en mal de moyens et de sous et c'est chronique.

Parler de privatiser la justice ?

Quelle entreprise privée penserait prendre en charge quelque chose qui n'est qu'un coût et n'apporterait pas une rentabilité? 

0.jpgFaut pas rêver...

Bruxelles entre passion et rejet? écrivait Quatermer en 2013.

Il remettait le couvert "Gravement malade, la Belgique est devenue une fabrique d’irresponsables"

1.jpgEn définitive, j'avoue qu'avec des yeux français, il n'aurait pas tout à fait tort.

Mais il ne connait toujours pas notre surréalisme à la belge.

Nous sommes tous bouffés par l'économie qui s'insinue dans nos habitudes.

Hier, à Cannes, beaucoup de familles ont dû se reconnaître dans les personnages du nouveau film du belge Joachim Lafosse "L'économie du couple". 


0.jpgNon, les frères Dardenne sont aussi en compétition mais pas avec un sujet sur Bruxelles. Ici, c'est une jeune médecin dévorée par la culpabilité de ne pas avoir ouvert la porte de son cabinet à une "Fille inconnue".

A Bruxelles, quand on se sent coupable, il faut changer de crèmerie ou périr dans les frites entre mayonnaise et pickles en pensant faire pousser des choux de Bruxelles ou en préparant des chicons au gratins.

On est bon enfant, pour nos amis français, mais il faut pas toujours charrier.

Mardi, le PDG de Orange, Stephane Richard, était invité à la radio. 

Il avait fait changé toutes les enseignes de Mobistar du vert à l'orange :podcast

Si avec le vert, on pouvait encore espérer, avec orange, voulait-il dire ainsi qu'on se range?

Ce ne fut pas le cas avec Laurence Bibot qui lui a en mis plein les pistolets en disant que même les riches se tutoient :podcastet que le kaki est plus à la mode de chez nous...

Mais tout cela, c'est de la faute à qui ?

Thomas Gunzig a cherché la réponsepodcast.

Il désignait l'Etat, le gouvernement et le "putain de chômeur".

Dans peu de temps, nous le seront presque tous, chômeurs.

Ce seront les machines qui mèneront l'arche de Noé. 

Tout serait pensé, analysé avant que les choses ne se passent quand elles viendront nous pomper l'air en chauffant ensemble le numérique et l'analogique dans le quantique sans cantiques. 

Le travail sous forme de "tripalium" aux chiottes. 

Le problème pour l'homme ne serait plus de trouver du travail, mais de chercher comment utiliser, au mieux, ses putains de neurones organisés en réseau de synapses échangistes. 

0.jpgUne machine, cela doit être fiable à 99,99991% d'après les statistiques et cela ne fait pas d'erreurs humaines.

Les erreurs, on se les réserve en petits excès du genre humain.

Tous les humains responsables de cette situation ? Peut-être.

0.jpgIls n'iront jamais plaider leur cause en tant que coupable parce que leur culpabilité se retrouve dans leurs gènes à vouloir toujours plus, sans être prêts à payer pour l'obtenir.

La version d'un copain à la suite de la lecture de quelques articles fut moins rigolote parce qu'il ne faut pas croire qu'on ne peut pas être sérieux et hyperréaliste :

"Tout cela me fait penser à tous ceux qui n’ont aucune vision ni historique ni politique de la société. 
Le mot « consensuel » s’applique à ceux qui ne savent pas ou qui se forge un avis au travers des médias de soi-disant information et caricature journalière. Ne nous écartons pas de ce qui semble « au milieu » de tout mais surtout de rien, voici un point de vue « consensuel ». En boutade je lis les premières lettres « con » ce qui veut tout dire ou presque. 
Ensuite le procès que devrait nous intéresser n’est pas celui des multinationales, mais plutôt celui de l’injustice fiscale, l’entreprise locale n’a pas le choix devant les lois et règles fiscales applicables sur son territoire. La multinationale est autorisée à faire du grand n’importe quoi à tout point de vue. Fiscale bien entendu mais bien d’autres choses aussi graves.
Le fait qu’une multinationale aie son siège « social » en Europe ne va rien changer quant aux régime fiscale privilégié qu’elle négociera (imposera serait plus en ligne avec la réalité) avant son implémentation (voir le siège IKEA en Belgique, un cas d’école de ce que le politique ne devrait jamais faire). 
Décentraliser oui mais surtout en instaurant une résilience effective de ses activités pour limiter notre dépendance de plus en plus absolue envers ces destructeurs de l’idée originale du libéralisme et du capitalisme.   
Mais encore mettre sur un même « pied égalitaire » le populisme de gauche avec celui de droite est une négation grave de la réalité et c’est réduire la différence entre les deux à bien peu de chose, un scandale certainement. Sans parler du terme « populisme », un mot fourre-tout destiné à ridiculiser celui qui en est affublé.
Signé : Don Quichotte".

Fin de citation... 

Ce soir, c'est à nouveau le plus chaud "show médiatique" mondial de l'Eurovision qui revient et cela depuis 60 ans. Chaud parce qu'il génère par après la polémique. 

Il y a 30 ans, en 1986, Sandra Kim montait sur la première marche du podium pour la Belgique. Il n'y eut pas de seconde fois.  

Pour fêter cet anniversaire, elle était invitée de "69 minutes sans chichi".

0.jpgDans son livre, "Si j'avais su", elle en avait parlé de la différence entre la petite fille de 13 ans qu'elle était et ce qu'elle avait trouvé ensuite dans le monde dur des adultes qui ne joue plus à la poupée.

Monter au sommet de la popularité sans comprendre qu'il y a du plomb au passage apporte des drames, fait tomber sur des investissements de sa personne à fonds perdus et qui se termine par la dépression que l'on appelle "burnout" dans d'autres métiers.    

De cette année 1986, la présentatrice avait rappelé quelques épisodes négatifs comme la catastrophe de Tchernobyl, l'explosion de la navette Challenger à Cap Canaveral, la mort de Coluche et en positif, le foot belge à Mexico, la naissance d'une star que naturellement elle désignait par le nom "Sandra Kim".  

Il y a eu bien plus d'événements en 1986 que les moins de quarante ans ne pourraient pas connaitre.

0.jpg<---- C'est vrai que, Sandra passée de la jeune fillette sur la photo à gauche...

à la femme, sur celle de droite, présente une sacré évolution ----> 0.jpg

 

 

 

Cette année-là n'a été qu'une suite de rebondissements.

Ma "Chronique du 20ème siècle" de cette année 1986 démarrait avec cette article:

"1986 débute sous de bons de auspices" en parlant Michaël Gorbatchev et de Ronald Reagan qui espéraient un nouveau signe d'une volonté de détente entre Washington et Moscou dans leur vœux de nouvel an pour travailler ensemble pour faire une année de paix et combler le manque de confiance qui régnait.

De leur côté, Mitterrand et Kohl imaginaient une mini-navette Hermes pour faire face au défi en matière de recherche spatiale aux grands blocs de l'époque est et ouest avec une collaboration qui en faisait partie.

Que ces idées semblaient bonnes...

Oui, il y eut le poil à gratter, Balavoine se plantait dans le désert au Paris-Dakar à bord d'un hélico. 

L'humour était en deuil, Coluche et Thierry Le Luron. Un gauchisant et un droitiste...

Les Enfoirés chantaient aux bénéfices des Restos du cœur.

Aujourd'hui, Jean-Jacques Goldman quitte le bateau devenu grand des Enfoirés et des chanteurs s'inquiètent pour la suite.

Politiquement, en 86, il y eut l'accord du percement du tunnel sous la Manche, la cohabitation Mitterrand-Chirac, le franc dévalué, les violents affrontements du milieu estudiantin tandis que les trains de la SNCF étaient en grève et pour finir l'année, quatre attentats terroristes à Paris.

De l'autre côté de l'Atlantique, Michael Jackson triomphait avec "We are the World".

... et 5,6 millions d'Américain se donnaient la main de New York à Los Angeles dans un but philanthropique. On y a fêté les 100 ans de la statue de la Liberté tandis que le mur de Berlin fêtait son quart de siècle.

En Iran, Khomeiny contraignait les femmes au tchador et les embrigadait.

Alors comment se refaire une santé "Out of Belgium" en 2016 alors qu'on le faisait "Out of Afrika" en 1986 ?

Par un tour du monde d'un coup d'aile à bord d'un autre "Voyager" qui avait permis de jeter un coup d’œil vu d'en haut, avec philosophie et sourires, sur ces événements aussi en 86 ?  

Si vous ne voyez pas quelques caractères de ressemblance avec notre actualité, dites-le-moi.

Un parallèle entre deux époques est comme celui de "J'aime la vie" même si la vidéo est patronnée par une assurance vie. Interrogée, Sandra répondait "On ne vit pas avec ses reliques.

2.jpgC'est par son spectacle "Make up" qu'elle a progressé...

Aujourd'hui, l'Eurovision a pris un ton très politique.

Le bonheur est toujours pour demain, écrivais-je, à condition que l'on reste éveillé, que le passé serve pour déterminer les problèmes du présent mais en gardant une vision sur des projets enthousiasmants pour demain.

Pragmatique, la nostalgie ne m'effleure que l'espace d'un matin pour que la rose puisse se faner... 

Vivons-nous le recommencement perpétuel ou une adaptation judicieuse à notre époque ?

Chez nous, c'est vrai, on reconnait où les choses s'épuisent et ne se passent pas bien, mais on sourit aussi de nos conneries...

1.jpgOn aime grignoter à tous les râteliers du moment que cela rapporte quelques cacahuètes au passage.

Alors, parfois, il faut résumer en rassemblant tout dans le même pot comme l'a fait hier Bruno Coppens podcastdans un acte de contrition du style "mea culpa, mea maxima culpa".

Prier, cela n'arrange rien mais cela peut réconforter certains de le faire même quand il y a un bug dans le bastringue et qu'une perfusion n'arrange plus.

Ces derniers temps, le centre de gravité des changements s'est déplacé vers la métamorphose de la ville Liège. Pas encore à Bruxelles malgré tous les travaux entrepris.   

0.jpgJ'aime la diversité et le pluralisme de ma ville de Bruxelles. Je préfère avoir une critique constructive qu'un acquiescement qui ne m'apprendrait rien.

Aux dernières nouvelles à Bruxelles, il y aurait moins de navetteurs ce qui correspondait au rythme des emplois.

Les "Chevaliers du Fiel", disait en fin de leurs sketchs : "On cotise". 

Chez nous, en plus, "on profile" ou on fait la "Quête" comme Don Quichotte de la Mancha.

Les photos des fêtes de l'Iris, de la Pride, du marché médiéval, de l'Europe et des 20Kms avec les sprouts brusselers (après un seul clic)

 

Eriofne,

 

Citations:

...

0.jpg18 mai 2016: Comment résoudre les problèmes? C'est simple, par la loi du plus fort définit Thomas Gunzig podcast

0.jpgMise à jour 19 mai 2016: ou alors trouver les solutions chez trois patrons qui veulent relancer la machine:podcastet que Guillermo Guiz réanimait avec humour: podcast

23 mai 2016: le sociologue Mark Elchardus de qui a écrit "Au delà du déclin" pour expliquer le sentiment négatif de la société podcast
et Bruno Coppens qui adoucit le problème avec la voix de Frédéric Mitterrand:podcast

3 juin 2016: Le Vif Express lançait une analyse qui disait que la ville de Bruxelles pouvait tuer la région et risquait d'aggraver le chaos.
4 millions d'euros ont été investi dans la restauration de l'image du pays à l'étranger. Le problème du fédéralisme à la belge qui splitte les investissements entre régions et communautés serait ainsi résolus. Mais cela ne suffira pas si tout le monde ne dit pas "Belgium is beautiful".1.jpg

C'est ce que j'ai essayé de faire...

 

6 juin 2016: Le patron de Paridaiza a inspiré Bruno Coppens: 0.jpgpour trouver le nom du petit Panda: pas choux de Bruxelles mais "Sprout" podcast

Après les dégâts dus aux inondations, ce même jour, accident de train. On demande un drapeau blanc.

 

20 mai 2017: Le Vif énumère les dix différents erreurs de payent les francophones:

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Idées

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