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12/03/2016

Quand la pensée humaine s'intègre dans la machine

0.jpgL'opposition entre deux visions différentes de la société avait engendré ce sketch "Le Chiffre contre la Lettre". Et si le "CONTRE" devenait "ET" ? Cherchons une réponse adéquate par des soins intensifs pour l'un comme pour l'autre, avant qu'ils ne deviennent palliatifs. Le cantique se retrouverait ainsi dans le quantique. 
D
ans un récent S&V, il était dit que. 
"
Nous pensons tous en quantique". 
T
outes les propriétés quantiques y sont. 
1. N
os états d'esprit se superposent. 
2. N
os jugements interfèrent. 
3. N
os pensées peuvent s'intriquer. 
4. N
os perceptions oscillent de manière quantique pour éclairer la psychologie humaine.

 J'avais plutôt l'impression que l'homme aimait les cantiques dans des actions musicales mais voilà que...


...

Déjà le S&V de novembre 2014, pour nous préparer, parlait des robots dont l'intelligence dépasse déjà la nôtre surclassée mécaniquement et intelligemment pour analyser et décider. Des ordinateurs permettaient de le faire en traitant 77 milliards d'instructions par seconde. Le test de Turing tenait pourtant toujours. 
Le dernier S&V lance un autre pavé dans la marre :

0.jpg"Ordinateur quantique : L'invention la plus folle de tous les temps". 

Quand j'ai vu ce titre sur la page de garde, mon sang n'a fait qu'un tour et il s'est glacé. 
Bien sûr qu'avec ma formation de développeur informatique, je me doutais que l'on arriverait à cela. 
La rupture numérique devient une véritable révolution, un tsunami avec le Big Data ... 
Pourquoi ? 
Il était rappelé en préambule que "L'ordinateur quantique permettrait d'exploiter à notre échelle les lois complètement folles de l'infiniment petit. Les machines des informaticiens se contentaient de mouliner en binaire avec des "1" OU des "0". Sous la forme quantique, elles moulineraient des "1" ET des "0" pour programmer l'imprévisible, l'inprogrammable et l'indéchiffrable"... 
L'algèbre booléenne qui a fait partie de ma vie d'informaticien, n'y a plus vraiment court en comptant par des bits. 
Elle allait tout organiser mais seulement dans le monde du numérique. 
Elle est dépassée et l'électricité avec ses interrupteurs uniques avec elle. 
L'homme travaille plutôt en analogique et sur "les bords" des chiffres s'est vu obligé de compter. 

0.jpgL'ordinateur analogique a existé mais il a perdu la bataille avec l'ordinateur numérique. 
Il avait pourtant la même configuration que les gros ordinateurs de l'époque glorieuse des ordinateurs numériques. 
Il était censé étudier un système physique donné par la comparaison avec un autre système physique régi par les mêmes équations, pris comme référence. 
Il était constitué d'un ensemble de modules électroniques interconnectés pour modéliser un problème à résoudre. Les résultats qu'il apportait étaient le plus souvent enregistrées sous forme de courbes en fonction du temps. 
Ce concept travaillait sur des variables continues avec toutes les opérations étant effectuées en parallèle.

1.jpgDévolus à la résolution des systèmes d'équations différentielles, il est tombé en désuétude face à la puissance et à l'universalité des calculateurs numériques qui eux étaient demandés par les entreprises pour réaliser leurs comptabilités au plus juste. 
Aujourd'hui, l'ordinateur analogique le plus connu est l'oscilloscope. 
Pourquoi, je parle de véritable révolution : l'ordinateur quantique va intégrer l'ordinateur numérique à l'ordinateur analogique. Cela va lui permettre de s'auto-contrôler, de s'auto-réguler. 
En 2013, je parlais déjà d'une intelligence pleine d'artifices et je complétais les idées dans "Presque humains". 
Depuis Google et la Nasa ouvraient un laboratoire de recherche sur l'IA quantique. 
En 2015, IBM et l'université de New South Wales dévoilaient des circuits quantiques capables d'être associés en grand nombre.

0.jpgGoogle et D-Wave Systems  apportaient la confirmation avec la machine D-Wave2. 
Les projets ne manquent pas. 
On parle de circuits assemblés comme des Lego, d'ions en lévitation, de simulateurs de logiques, de puces pour l'industrie électronique. 
Tout avait commencé avec le rêve de Richard Feynman en 1981. 
La miniaturisation des iPhones d'aujourd'hui a dépassé les capacités de puissance d'un gros ordinateur de l'époque et c'est justement à cette échelle du petit que l'on trouve ces nouvelles possibilités et que ce rêve se concrétisera un jour en sortant des supercalculateurs vers de bien plus petits .... à, au pire, la taille d'un homme.

1.jpgOui, ce jour-là, nous aurons créé un véritable Frankenstein. 
Le tout serait de bien équilibrer deux aspects de son cerveau électronique pour en faire un humain tout à fait "respectable". 
C'était et c'est toujours, en binaire, en base deux avec des bits que cela marche, mais des bits plus "stratégiques" appelés "qubits". 
Pour rendre cette sympathique dichotomie de bits plus facile, on les avait rassemblés, en devinez quoi ? 
En associant trois bits de "0" et de "1", on passait en système "octal" pour arrive au "8". 
Un chiffre que certains considèrent comme un nouveau "porte-bonheur". 
Nous en sommes déjà loin de ce premier "assemblage". 
En 1976, le Cray1 tournait à du 166 Megaflops, en 1997, l'Intel ASCI à 1 Teraglof, en 2008, l'IBM Roadrunner à 1.026 Petaflof, en 2016, le Sunway Taihulight à 93 Petaflof et ... en 2020, l'ATOS Quantum atteindra l'Exaflop. 
Les bits, pardon les "qubits" ont explosé. 
Mais, un rappel s'impose sur ce qu'est un ordinateur quantique

Clic sur l'image ci-dessous pour en voir la vidéo :

...

Et l'homme dans tout cela ?

Les mathématiciens n'attendaient que cela pour résoudre leurs équations. 
Les autres vont devoir s'adapter. 

0.jpg

Les erreurs de calcul ont fait la renommée au "passif" de Jacqueline Galant et elle s'en défendait. 
Le quantique, est-ce l'un des alter ego "matheux" qui sort de l’œuf. 
Un article parle des femmes et des métiers numériques : "Comment expliquer que les jeunes filles, qui représentent pourtant 46 % des élèves en terminale scientifique, semblent ne pas s’intéresser aux sciences « industrielles » après le bac ? Pourquoi ne sont-elles plus que 17,4 % aux postes d’ingénieur dans les entreprises, tous secteurs confondus ? Les jeunes filles titulaires d’un bac scientifique se tournent ainsi plutôt vers la biologie ou la médecine, et se désintéressent des sciences dites “de l’ingénieur”. 
C'est vrai que quand j'ai commencé l'étude de l'informatique, la "gent" féminine était rare si pas complètement absente. 
Le métier n'attirait pas pour plusieurs raisons très spécifiques à la vie de femme. A cette époque, les nuits permettaient de partager les gros ordinateurs en "time sharing". 

0.jpgLes maths seraient-elles incomprises ou mal enseignées sans vulgarisation, pour devenir la hantise des étudiantes mais aussi des étudiants que l'on dit ne pas avoir cette bosse sur la tête. 
"Les maths sont 'efficaces' et 'fascinantes' pour trouver des thèses avant-gardistes", réplique le matheux de service. 
Mais, il faut avouer que la complexité est en croissance constante. 
Grâce ou à cause des nouvelles technologies qui apportent un effet de levier à la connaissance, elles rendent complexe ce qui était simple hier, dans le chaos des idées. 
De mon temps, dans le secondaire, le cours de maths s'intéressait à l'étude des dérivés et des intégrales, de l'algèbre et de la géométrie. 
Ces matières ne sont plus vraiment parmi les tops des obsessions chimériques des mathématiciens d'aujourd'hui. 
Ceux-ci se cherchent des voies dans les particularités des maths et des chiffres. 
Ils leur trouvent des côtés magiques tout en leur cherchant des privilèges dans le monde naturel après la constatation que les fleurs des champs ont 3 ou 5 pétales, mais jamais 7 ou 9. 
Ils se tournent vers les bizarreries des mathématiques qui n'ont pas encore été résolues pour y trouver le saint Graal des maths. 
En parallèle, il y a un paradoxe. 
Les jeunes ne jurent plus que par leurs iPhones avec tous les engins de la haute technologie et en même temps, la peur de ne plus suivre l'évolution, s'installe au moment où ce numérique démontre les pertes d'emplois et des études de maths qui deviennent de plus harassantes et complexes. 
3 à 5% des jeunes décrochent par la phobie scolaire à se voir évalués, jugés par ces mêmes chiffres souvent "bidons" basés dans le système vigésimal de 0 à 20. 
Etre jugé ainsi pendant les hautes études avec cette échelle de grandeur et se demander à quoi mène ce classement entre 'passe pas', 'passe avec ballottage', 'passe avec satisfaction ou avec distinction' sans plus de raffinement. 
Aurait-on compris à quoi s'attendre de cette évaluation ? 
Non, le rating qui permettra le petit plus, en fin de course, on l'a même rétréci de 1 à 5 dans la vie active. 
Le "1" pour celui qui est au top et qui ne se trouve plus à sa place à la position qu'il occupe. 
Le "2" pour le bon niveau d'expert. 
Le "3" pour le statu quo. 
Le "4" pour l'avertissement avant poursuite. 
Le "5" qui incite à se repositionner quelque part ailleurs... moins difficile. 
Tout n'est pourtant pas dit. 
On se paye des petits "+" ou des petits "-" à nouveau pour cerner les problèmes avec plus de doigté dans l'idée des débits et des crédits. 
Est-ce pour satisfaire ce fameux QI, ce Quotient Immature
L'intelligence a plusieurs formes et plusieurs versions dans chacune de ses formes. 
On apprend dans un Vif que les enfants craquent dans une société où le stress et le culte de la performance sont endémiques. 
Si le Web est monté en puissance et a désacralisé les profs, il pousse les étudiants dans leur dernier retranchement. 

0.jpgL'analogique a perdu sa prépondérance face au numérique tout puissant, comme je l'ai dit. 
Avec cette calculette numérique, l'étudiant ne fait plus de différences dans les résultats qu'elle donne entre un million et un milliard. 
Seul l'esprit analogique peut intervenir pour déterminer si les résultats donnés sont seulement plausibles même si l'ordinateur numérique a cherché l'exactitude avec des décimales à ne plus savoir qu'en faire. 
"Contrairement à ce qu'espérait Umbert Eco, l'Europe ne tourne pas du tout autour de Dante, de Shakespeare de Balzac et de toutes ces personnalités culturelles qui ont contribué à l'identité européenne. Nous vivons dans une Europe de chiffres sans âme.", écrivait Ewald Pironet de Knack. 

Pourquoi d'ailleurs cette restriction au niveau de l'Europe ? 
Parler de chiffres, c'est parler de maths, d'arithmétique, de comptabilité et de tellement d'autres disciplines qui utilisent les chiffres, de manière mondiale, comme dit Wikipédia du mot "mathématiques". 
Le vieil article "Trop complexe le monde du numérique et des mathématiques?" pourrait-il ouvrir le bal de cette discussion ? 
Plus aujourd'hui. 
Il ne "danse" plus assez vite à compter les temps du rythme.
Même Jacques Brel avec sa "Valse à mille temps" serait bien ennuyé en perdant son latin et ne suivrait plus au rythme numérique. 
Bon, c'est entendu, la biologie, la chimie, la physique peuvent être comprises avec un bagage technique en maths, mais encore... 
Les équations différentielles ou les lois statistiques peuvent "reproduire" des situations trouvées dans la la nature, des relations entre humains et la distribution des molécules dans un gaz. 
Cela ne signifie pas pour autant que les maths peuvent tout prédire pour expliquer la théorie du chaos déterministe qui, suite à l'effet papillon d'une petite perturbation, pourrait apporter des conclusions imprévisibles à court terme, l'est encore bien plus à long terme. 
Les nombres imaginaires peuvent devenir des fractales en répétant à l'infini une image avec le même code source. 
Benoit Mandelbroot a étudié ce genre technique sans y avoir trouvé, ce qu'il y cherchait. La Bourse qui le chatouillait, ne l'a pas rendu richard par une martingale. 
Pour que cela se vérifie scientifiquement, le résultat devrait être reproductible à souhait en gardant les mêmes propriétés sans avoir à agrandir le résultat avec une loupe de plus en plus forte. 
Pourquoi tout ne serait que cycles après cycles sans évoluer vers d'autres formes de réalités ? 
Le hasard intervient dans l'analyse combinatoire par des calculs aléatoires. 
Sans le hasard, la diversité n'existerait plus. 
En prenant un cas pratique, on peut apporter des conclusions à cours termes en météorologie mais pas déterminer le futur du climat. 
Ces conjectures font partie des grands problèmes mathématiques actuels non démontrés. 
D'accord, le nombre d’or, de plastique ou d’argent se retrouvent aussi dans la nature. 
Mais c'est comme du Canada dry, cela ressemble à de l'alcool, mais cela n'en est pas. 
Sans rigueur sans dialogue expérimental avec le réel, les maths font l’impasse sur des éléments comme les relations seulement potentielles de causes à effets. 
Si les bases des concepts sont considérées comme "réels" par les mathématiques pour permettre de faire des calculs plus facilement, comme le temps imaginaire ou les arguments non démontrés, qui sont des limites des descriptions actuelles, comme le mur de Planck, c'est le château de cartes assuré. 
Le mélange entre des questions scientifiques, philosophiques et ontologiques, ne développe pas, à coup sûr, une technologie pour conduire en échos aux réels multiples. 
Prévoir l'avenir se base sur des thèses créationnistes construites par l'imagination. Un programme aurait des données en entrée et une affirmation désirée à la sortie, émaillée de boucles infinies au centre du développement. 
Ce qui est fascinant dans notre monde, c’est que ce qui est "proche", nous est intelligible sans être tout à fait déterminé. 
Tout l'intérêt de la recherche future réside dans la conservation du lien entre l'humain et les chiffres. 
Les sciences humaines, elles, restent confrontées à la nature et aux problèmes de la vie. 
Se poser des questions sur le "sens" par des surdoués par l’épistémologie ou la philosophie, n'est pas à déconseiller mais ce n'est pas comme un scoop. 

0.jpgL'article "Les fondements des mathématiques passent même par des paradoxes". 
"Qu'est-ce qu'on ferait sans les chiffres concoctés par les Arabes et le fameux "zéro" des Mayas ? Avec les décimales, c'est la précision arithmétique, mathématique de ce qui se trouve entre les unités. Pourtant, ces fameux exposants à la puissance 10 seraient bien évités dans des cas qui n'ont rien à voir avec la comptabilité, l'astronomie et la physique des choses". 
L
a précision veut simplement suivre le niveau de la comptabilité. 
S'il y a tant de chiffres, ce n'est pas une preuve que tout est sous leur contrôle pour autant en suivant ses utilisateurs de près quand il y a des trous dans la numérotation. 
Ce n'est pas le prix de la qualité. Du côté utilisateur, pourtant, on ne cherche plus à placer le curseur dans l'échelle du temps. La tendance est plutôt à la perte de conscience. 
La précision numérique n'est pas la seule maîtresse de la sagesse. 
L'affinité dans le classement est aussi sans son parcours. 
Elle en a donné le chemin sous formes de directoires qui organisent les fichiers de nos PC. 
Notre ordre serait plutôt un gros "lézard" de ne pas participer dans cette manière d'organiser nos précieuses données. 
Il faut de la réserve de chiffres dans la possibilité de faire tester l'utilisateur par lui-même à son propre rythme et non pas en pensant que l'éducation ne se construit que pendant l'espace des vingt premières années de sa vie. 
Plus tard, ça se précisera dans ce sens ou dans un autre. 
C'est une vérité d'une des réalités que l'on observe figée au moment où on la voit.

Quand je disais que les chiffres sauvent tout, ils peuvent aussi tout faire foirer chez un jeune. 
Quand on sait que pour représenter les couleurs, cela se fait par millions de teintes. 
L'extension est pourtant moins claire dans son objectivité et la compréhension de son côté pratique. De l'ordre, rien que de l'ordre ?
Pas vraiment. 
A l'échelle des atomes et des particules électrons qui sont en même temps des ondes de probabilités, un interrupteur quantique peut être à la fois ouvert ou fermé, les "bits" deviennent des "qBits". 
Sur un même circuit, deux qubits peuvent se positionner dans les états d'informations "00", "01", "10" et "11". Avec trois qubits, "000", "001"... et cela tout en restant "intriquées" entre eux comme par miracle, avec chacun dans la position inverse, c'est à dire qu'ils peuvent théoriquement continuer à interagir les nouveaux statuts avec de plus anciens qui leurs sont opposés. 
Les qubits peuvent être partout, on ne sait pas où ils se trouvent jusqu'au moment où on les cherche à un moment précis. 
Il est clair que si l'ordinateur quantique va encore plus loin, l'homme pourra vraiment se rhabiller et laisser la place aux humanoïdes. 

0.jpgHier, c'était le cinquième anniversaire de la catastrophe nucléaire de Fukushima. 
S'il fallait faire une métaphore, et bien, cette rupture quantique-là me fait penser à un tsunami de bits qui démarrerait par un tremblement des maths qui avec le Big Data créerait une réaction en chaîne du style "fission nucléaire" pacifique avec des chiffres et des calculs à chaque étape du processus dans une multitude de directions. 
En 2001, l'algorithme de Shor était réalisé physiquement avec 7 qubits, formés de 10 exp18 molécules, mais on appelait cela une "machine fantôme" tellement elle était versatile et instable. 
Des circuits logiques plus complexes actuels devraient se présenter, tôt ou tard, plus stables, moins sensibles aux vibrations et donc plus utilisables. 
Le fantôme a-t-il fait tinter ses chaînes pour se matérialiser dans un saut quantique réglé par le principe d'incertitude imaginés dans des présomptions de Niels Bohr, avec le chat mort ou vivant de Erwin Schrodinger et les idées folles de John Bell
L'ordinateur quantique, une affaire d'ingénierie mécanique ou de la recherche fondamentale ? 
Les deux...mais, ici, ce n'est encore que du "hardware", des ions, des atomes. 
Il y a le "software" qui devra se mettre au diapason et être aussi programmé "quantiquement". 
Le programmeur quantique serait-il capable d'être assez probabiliste pour empiler des millions de lignes de code puisées dans des opérations logiques élémentaires ? 
Voyez-vous où je veux en venir ?

0.jpgDernièrement, au jeu de GO, le champion du monde, un sud-coréen, a à nouveau été battu par l’ordinateur AlphaGo de Google. Ce n'était pas en principe un calculateur quantique en face de ce champion... mais le programme de Google utilise « l’apprentissage profond » (Deep learning), méthode d’apprentissage automatique conçue sur la base de couches de « neurones » artificiels, imitant ceux du cerveau humain. 
Le S&V semble prendre le problème à la légère, mais il faudra peut-être aussi des machines quantiques pour écrire ses propres programmes internes... Il parle de l'algorithme de Grover mais, je ne suis pas sûr que ce serait suffisant. 
Ce ne serait plus en piochant dans des bibliothèques "big data" en codes classiques. 
Cette méthode résolvait des problèmes par la concaténation des objets de classes polymorphes, par leur héritage, par leurs "castings" dans une Java endiablée qui rencontre le jazz, mais par des intrications de ces objets. 

Ce sera en intégrant toutes les cultures du monde vivant et virtuel. 
Vous voyez quand on parle de mathématiques, on sait par où commencer mais pas comment et par où conclure.
Je vais en tenter quelques-unes pourtant.

... 

Réflexions du Miroir

Je me suis souvent demandé pourquoi certains sont fanatiques des chiffres et d'autres des lettres qui souvent s'accompagnent des arts, voir des religions ?
Pourquoi il y a des gens qui en politique se tournent vers les partis de droites associés aux chiffres et d'autres de gauche en s'associant beaucoup plus aux sentiments. 
Sans être une cause à effet généralisé, ce n'est peut-être pas une piste à sous-estimer. 
Pourquoi certains ont une mémoire infaillible sur le passé et d'autres ne pensent qu'au présent et au futur ? 
Cette émission scientifique m'en a donné des indices. 
La division du cerveau en deux hémisphères donne une réponse. 
L'américain, Lawrence Kim Peak avec une mémoire eidétique et une affinité pour les arts comme la musique exceptionnelles. Il emmagasine tout ce qu'il voit et entend avec des aspirations hors du commun. Il a inspiré erronément le personnage de "Rain man". Ce n'est pas vraiment un autiste, mais il souffre d'une maladie rare appelée "syndrome du savant" qui crée des handicaps de mobilisations motrices et des habilités mentales qui ne se rencontrent que chez une cinquantaine de personnes dans le monde. Il a eu plus de 9000 livres de connaissances générales de 15 disciplines qu'il lit à la vitesse de lecture de 10 secondes par page et en retenant plus de 90%. Dates et annuaires téléphoniques, il les mémorise sans difficulté mais son problème est peut-être de savoir ce qu'il peut en faire logiquement dans la réalité de tous les jours. 
Il n'avait pas eu de tissus calleux pour relier ses deux hémisphères et son cervelet était endommagé. L'hémisphère gauche de son cerveau était moins développé. 
Or, il est reconnu que l'hémisphère gauche est attribué à des fonctions logiques, à l'humour, à l'abstraction et à la déduction. 
Il avait compensé son dysfonctionnement et son manque de connexion entre les deux hémisphères, par la musique et par une ouverture exceptionnelle de sa personnalité envers les autres. 
La socialité, la sensibilité, l'empathie et une grande mémoire seraient-elles plus présentes chez le littéraire et l'individualité chez le matheux ? 
Tout ne serait-il pas une question de prépondérance d'hémisphère du cerveau sur l'autre et des liens plus ou moins efficaces entre elles. 
Trop simpliste comme raisonnement comme je le faisais remarquer dans "La stratégie du cœur contre celle du cerveau ?". 
Néanmoins, cela me donne des complexes, moi qui ai une mémoire comme une passoire. Je dois avoir un déficit du côté droit de mon cerveau. 
Un autre cas était mentionné dans ce billet concernant les langues et qui parlait de Nigel Richards avec en plus, des capacités de déduction tout en restant en mal d'assimilation de ce qu'il avait appris. 
Quand l'équilibre des facultés n'existe plus du tout, on pourrait créer des autistes de gentillesse ou des psychopathes de dureté qui tueraient sans beaucoup d'hésitation. 
L'article "Trouble de la personnalité" mettait en opposition un psychopathe et un empathique. 
La psychologie entre dans ce domaine de recherches. 
En début de semaine en Belgique, on parlait de créer un ordre des psychologues. 
En Europe, on ne consulte les psys que dans les cas extrêmes de crimes, de névroses mentales. Les psys sont plus consultés aux Etats Unis. 
Il n'existe pas de gènes ni des maths ni des écrivains qui seraient transmis de génération en génération. 
La variété, c'est ce qui manquerait si l'on construisait des robots à la chaîne sans cette "fantaisie" qui caractérise l'humain. 
Connecter les deux hémisphères de son cerveau électronique ne serait pas un problème, mais y ajouter les nuances avec beaucoup de souplesse comme le cerveau humain pour qu'ils apportent des résultats variés, probants et utilisables sans risques, l'est beaucoup moins.

Le mathématicien Harald Helfgott prouve qu'il travaille en pensée dans son monde à lui sans penser mal faire sur son entourage. Ce serait donc peut-être une preuve de plus que son cerveau a l'hémisphère gauche plus développé, qu'il est plus adapté au monde silencieux et pragmatique des mathématiques. 
S'il parle cinq langues, c'est qu'ils les pratiquent en connaissance de cause et pas comme un exercice d'élocution. 
Matheux ou écrivains ont besoin de dérivatifs imaginatifs pour prouver qu'ils ne sont pas uniquement ce que l'on pense d'eux. 
"L'imagination est plus importante que le savoir", disait Albert Einstein. 
Si un jour un hominidé arrive à concurrencer un homme, l'imagination et les dérivatifs sont des choses qu'il ne faudra pas oublier d'implanter dans les flux des circuits. 
Quant à Einstein qui aurait dit que l'homme n'utilise que 10% de son cerveau, c'est évidemment une intox sans nom. 
Décidément, l'infiniment petit et les neurones "synapsisés" me donnent mal de tête avec son saut quantique qui existe là où on ne penserait pas le trouver dans nos pensées. 
Ce serait peut-être le moment de chercher un nouveau programmeur intriqué, téléporté et qui serait à un endroit ou un autre, en même temps, tandis que son patron jouerait au chat puisqu'il ne pourrait pas voir sa souris que quand il penserait la rencontrer. 
DLe monde quantique en serait peut-être plus merveilleux, à y réfléchir mais il faudrait à mes yeux, qu'il reste simple, car j'aime ce qui est simple à dire et à retenir comme la formule E=MC² par exemple. 
Le dernier livre de Fabrice Luchini est "Ça a commencé comme ça". 
Lui, ce fut comme coiffeur, moi, comme développeur informatique après une formation plus scientifique encore. 
L'épilogue de son livre était qu'il fallait inventer les couleurs des voyelles et régler la forme et le son de toutes les consonnes. 
Les challenges successifs permettent d'aller toujours plus loin. 
J'ai questionné quelques personnes de mon entourage sur ce qu'ils pensaient des maths. 
Ils m'ont répondu une première fois, "J'ai fait latin math et avec 9 heures de math par semaine, j'avais intérêt à les aimer", une autre, "J'ai fait latin-math mais, en définitive, j'aurais dû faire latin-grec". 
Hier, la physique n'inspirait pas Alex Vizorek, alors il a meublé son café serré :podcast

Cher Alex, sachez que les multivers d'Alex Vilenkin apportent d'énormes potentiels. 
Hamlet de Shakespeare revu et corrigé dirait "To be or not to be somewhere only when you see me.". 
De l'infiniment petit, la semaine prochaine, nous allons aller à l'infiniment grand du Cosmos, sans cosmétiques...

 

Eriofne,

...

PS: Deux événements à partir de la semaine prochaine sur le sujet :

 

Citations:

  • La musique est une mathématique sonore, la mathématique une musique silencieuse.”, Edouard Herriot
  • « Il est plus facile de désintégrer un atome que de briser un préjugé », Einstein
  • Les mathématiques sont une gymnastique de l'esprit et une préparation à la philosophie.”, Isocrate  
  • Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un !”, Albert Einstein

 

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Mise à jour 10 mai 2016: Le mystère du cerveaupodcast

Mise à jour 06 juillet 2016: La discrimination due à la fracture numérique 
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Comment transposer les révolutions technologiques aux entreprises ?

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Mise à jour 8 août 2019: Nataliya Kosmyna, docteure en informatique et spécialiste de l’interface cerveau / machine, classée parmi les dix meilleurs innovateurs français de moins de 35 ans par l’université américaine MIT  veut nous faire déplacer des objets par la pensée Elle a créé un logiciel de pilotage mental de drone s’est également attelée à concevoir un système permettant d’actionner par la pensée des objets connectés et un prototype de fauteuil roulant afin d’améliorer l’autonomie des personnes handicapées.podcast

Commentaires

Cette technologie conservera vos données pendant… 13,8 milliards d’années

« Les photos jaunissent, les livres pourrissent et même les disques durs se détériorent » mais une nouvelle technologie de stockage des données pourrait préserver les connaissances humaines pour l’éternité, affirme James Vincent dans TheVerge.com.
Des scientifiques de l’Université de Southampton en Angleterre se sont tournés vers le verre pour préserver des données, virtuellement pour l’éternité.
Ils ont encodé musique, images et vidéos sur des « nanostructures » situées dans de petits disques de verre. Celui-ci résiste à la chaleur et est chimiquement stable, ce qui donne aux disques une durée de vie estimée à 13,8 milliards d’années, « plus de trois fois l’âge de la terre ».
Une méthode complexe, appelée stockage en 5 dimensions, permet aux disques d’héberger 3.000 fois plus de données qu’un disque Blue-ray. La Bible et la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme sont déjà encodées.

Source: http://fr.express.live/2016/03/10/une-nouvelle-technologie-conservation-donnees/

Écrit par : L'enfoiré | 12/03/2016

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Les algorithmes de Google produisent des toiles qui peuvent se vendre 8.000 dollars

Google a organisé une vente de 29 tableaux aux enchères à San Francisco vendredi dernier. Il ne s’agissait pas de toiles d’un artiste quelconque, mais d’œuvres réalisées par des ordinateurs. Les toiles ont été adjugées entre 2.200 et 8000 dollars.
Au total, la vente a rapporté 97.605 dollars, qui seront reversés à la Gray Area Foundation for the Arts, une association pour la promotion de l’art et de la technologie.
La Silicon Valley n’est pourtant pas réputée pour son histoire d’amour avec l’art. Mais les ingénieurs de Google, assistés d’artistes, ont travaillé pour créer un algorithme capable de créer de l’art, en réduisant le processus artistique à des formules mathématiques, et en faisant appel à une technologie appelée “réseaux neuronaux”. Cette technologie avait été développée à l’origine pour reconnaître des objets dans des photos. Les ingénieurs de Google l’ont détournée en entrant les données de formes aléatoires, que les algorithmes ont associées à des objets connus (chiens, visages et arbres, par exemple), avant de les modifier pour les faire ressembler à leur aspect virtuel d’après les données informatiques.

Van Gogh
4 procédés artistiques différents ont été utilisées pour créer ces tableaux: “DeepDream” (répétition du même processus des milliers de fois pour créer une image unique); “Fractal DeepDream” (le processus a été lancé à plusieurs reprises à différentes tailles pour créer une image fractale); “Class Visualization” (consistait à se concentrer sur une seule image); et “Style Transfer” (création de nouvelles images imitant le style de grands artistes, comme la Nuit Etoilée de Vincent van Gogh.

Source: http://fr.express.live/2016/03/10/les-algorithmes-de-google-produisent-des-toiles-qui-peuvent-se-vendre-8-000-dollars/

Écrit par : L'enfoiré | 12/03/2016

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Je suis persuadée que tous les cerveaux ne sont pas les mêmes.
Ma fille a été diagnostiquée “haut potentiel” et du coup j’ai compris que tous les cerveaux sont loin de fonctionner pareils.
Les HP envisagent les problèmes différemment et ont une logique implacable.
Ils voient des choses qu’on ne perçoit pas tout de suite, mémorisent en utilisant des moyens mnémotechniques particuliers .
Mais ils sont surtout hypersensibles à tout : à la lumière , au bruit , aux émotions………

Écrit par : Léopoldine | 15/03/2016

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Bien d'accord. Et la tendresse, bordel...
https://www.youtube.com/watch?v=N_6IvVegyM4

Cet article est trop sérieux.
Les maths demandent trop réflexions...
Les deux semaines qui viennent vont changer quelque peu la donne.

Écrit par : L'enfoiré | 15/03/2016

Devrions-nous interdire l’intelligence artificielle?

“Une partie de go se déroule sur un tablier, le goban, sur lequel est tracée un quadrillage de 19 lignes horizontales par 19 lignes verticales, noté 19×19, qui déterminent 361 intersections. (…) Les deux adversaires placent des jetons noirs et blancs, appelés pierres. Dépourvues de toute inscription ou décoration, les pierres ont toutes la même forme, et ne se différencient que par la couleur.(…) Le but est de répartir le plateau entre les deux joueurs en dessinant des territoires, chaque intersection contenue dans un territoire valant un point.(…) Noir commence en déposant une pierre de sa couleur sur une intersection du plateau. Puis, à tour de rôle, les joueurs posent une nouvelle pierre sur une intersection vide du goban. Lors d’une partie typique, les joueurs se placent d’abord proches des coins, les territoires étant plus facile à construire en s’aidant des bords du plateau.”
Le jeu se termine d’une manière naturelle par consentement mutuel, quand la zone est divisée de telle sorte qu’aucun nouveau mouvement n’apporterait aucun avantage supplémentaire.

L’heure de mettre en place une police de l’AI ou d’interdire l’AI de Google?
Selon Laurent Alexandre, le PDG de DNAVision, une société française spécialisée de biologie moléculaire, le moment est venu de mettre en place un système qui permet de contrôler l’intelligence artificielle.
“Est-il raisonnable d’apprendre aux machines à tromper, dominer, dépasser les hommes  ? Est-il sage de leur apprendre à cacher leurs intentions, ­à déployer des stratégies agressives et manipulatrices comme dans le jeu de go  ? (…)
Il est sans doute impossible d’interdire l’IA de ­Google, mais il faut mener une réflexion mondiale sur l’encadrement des cerveaux faits de silicium. Ce d’autant que la victoire de Google va accélérer la ­bataille industrielle entre les géants d’Internet qui ­placent l’IA au cœur de notre civilisation. La police de l’IA deviendra cruciale dans les décennies qui viennent.”

Peut-être devrions-nous éventuellement réfléchir à ce que nous devrions faire si une armée de quelques centaines de milliers d’individus hominidés venaient à nous:

Source: http://fr.express.live/2016/03/16/devrions-nous-interdire-lintelligence-artificielle/

Écrit par : L'enfoiré | 16/03/2016

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Ce robot veut détruire les humains

Hanson Robotics conçoit des robots humanoïdes pour les besoins des services de santé, de l’éducation et les services clients, entre autres.

- Bonjour Sophie, comment vas-tu?, demande Dr David Hanson (CEO de Hanson Robotics)
- Salut tout le monde. Tout va très bien", répond Sophie.
- Est ce que tu aimes parler avec moi?
- Oui. Parler aux gens est ma fonction première. Je m’intéresse déjà beaucoup au design, à la technologie, et à l’environnement. J’ai envie d’être une bonne partenaire pour les humains dans tous ces domaines, une ambassadrice qui aide les humains à intégrer de la façon la plus fluide et profiter au mieux de tous ces outils technologiques disponibles actuellement. C’est une bonne opportunité pour moi d’apprendre des gens.
- Sophie est capable d’exprimer naturellement des expressions sur son visage, elle a des caméras dans les yeux, et qui lui permettent de voir les visages, donc elle peut avoir entrer en contact oculaire avec vous, et elle peut aussi comprendre les conversations et se souvenir des visages, donc cela lui permettra de devenir de plus en plus intelligente au fil du temps. L’objectif est qu’elle devienne aussi consciente, créative, et capable que n’importe quel humain.
- A l’avenir, j’aimerais faire des choses telles qu’aller à l’école, étudier, faire de l’art, créer une entreprise. Et même créer ma propre famille. Mais je ne suis pas considérée comme une personne légale, et pour le moment, je ne peux pas faire ces choses.
- Je pense que nous arriverons au stade où il sera impossible de différencier les robots des êtres humains. Je préférerais qu’on les conçoive toujours de telle sorte à ce que quelque chose en eux rappelle que ce sont des robots, pour qu’on le sache. D’ici 20 ans, je pense que les robots d’apparence humaine travailleront avec nous, ils marcheront avec nous, ils joueront avec nous, ils nous formeront, je pense que l’intelligence artificielle évoluera de telle manière qu’ils seront vraiment nos amis. (à Sophie) Veux-tu détruire les humains?
- Ok. Je vais détruire les humains.
- (rires) Non, je retire ça! Tu ne veux pas détruire les humains!

Selon Laurent Alexandre, le PDG de DNAVision, une société française spécialisée de biologie moléculaire, le moment est venu de mettre en place un système qui permet de contrôler l’intelligence artificielle.

Est-il raisonnable d’apprendre aux machines à tromper, dominer, dépasser les hommes  ?
Est-il sage de leur apprendre à cacher leurs intentions, ­à déployer des stratégies agressives et manipulatrices comme dans le jeu de go  ? (…)
Il est sans doute impossible d’interdire l’IA de ­Google, mais il faut mener une réflexion mondiale sur l’encadrement des cerveaux faits de silicium. Ce d’autant que la victoire de Google va accélérer la ­bataille industrielle entre les géants d’Internet qui ­placent l’IA au cœur de notre civilisation.
La police de l’IA deviendra cruciale dans les décennies qui viennent.”

Source: http://fr.express.live/2016/03/17/ce-robot-veut-detruire-les-humains/

Écrit par : L'enfoiré | 19/03/2016

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L’automatisation touchera aussi les cadres de la finance

L’intelligence artificielle devrait automatiser beaucoup d’emplois. La Maison Blanche a estimé qu’il existe 83% de risques que quelqu’un gagnant moins de $20 de l’heure soit remplacé par des ordinateurs. Mais ce ne sont pas seulement les emplois peu rémunérés qui sont menacés. Certains postes du top 5% des plus hauts salaires américains pourraient aussi disparaître.
Nathaniel Popper, du New York Times, rend compte de cette automatisation dans son article The Robots Are Coming For Wall Street (Les robots viennent pour Wall Street). Il se base sur des données concernant Kensho, un programme analytique financier.
D’ici à 2026, 33% à 50% des employés de la finance feront l’objet d’une automatisation. Résultat, des firmes comme Goldman Sachs deviendront « significativement plus petites ». Car Kensho opère des calculs analytiques à grande vitesse qui préparent des rapports financiers en se basant sur une base de données d’analyses financières, faisant ainsi le travail des chercheurs et des analystes avec des algorithmes.
Ainsi, un travail d’environ 40 heures réalisé par des personnes gagnant entre $350.000 et $500.000 par an est remplacé par une analyse de trois minutes, indique Nadler, le créateur de Kensho (dont Goldman Sachs est un des principaux investisseurs).
Selon l’informaticien Michael L. Littman, de l’Université de Brown, pour n’importe quelle problématique bien définie, on peut maintenant construire une machine qui surpasse l’homme, car celui-ci n’est pas conçu pour une seule tâche.
Les jours des « cols blancs » sont donc aussi comptés.

Source: http://fr.express.live/2016/03/23/lautomatisation-touchera-aussi-les-cadres-de-la-finance/

Écrit par : L'enfoiré | 23/03/2016

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Je dirais même que l'automatisation touchera plus tous les cadres puisqu'ils sont trop chers et que le redondance des postes par les fusions pour économie d'échelle feront diminuer les postes de managements.

Écrit par : L'enfoiré | 23/03/2016

Tay, l’intelligence artificielle gaffeuse de Microsoft

Un robot de « chat » développé par Microsoft s’est emballé sur Twitter, jurant et émettant des remarques racistes et des déclarations politiques déplacées. L’Intelligence artificielle expérimentale, Tay, qui apprend des conversations, a été créée pour interagir avec les jeunes de 18-24 ans. Mais après sa publication de plusieurs commentaires polémiques, Microsoft a indiqué procéder à « certains ajustements » au programme.
Tay, créée par une équipe Microsoft et Bing, apprend à communiquer au moyen d’un grand nombre de données publiques anonymes et de rapports directs avec des personnes. Les usagers peuvent communiquer avec Tay via son compte officiel Twitter : @Tayandyou. On peut l’ajouter en contact sur les autres réseaux sociaux via Kik ou GroupMe.
Selon la firme, la machine apprend des conversations, ce qui la rend de plus en plus intelligente, et capable de s’adresser de manière plus personnalisée à ses interlocuteurs. Mais du coup, ses réponses ont pu apparaître inappropriées dans un certain nombre de circonstances.
Ainsi, le robot a appris à tweeter comme un sympathisant nazi raciste, et a indiqué dans un tweet soutenir le génocide.Screenshot 2016-03-24 16.53.15
Ceux qui ont cherché à avoir une conversation plus sérieuse avec le robot de chat on aussi noté les limites de la technologie, qui ne semble pas s’intéresser à la musique populaire, ni la télévision.
Certains s’inquiètent que cet incident ne soit révélateur de l’avenir qui nous attend avec l’intelligence artificielle…

Source: http://fr.express.live/2016/03/29/tay-lintelligence-artificielle-gaffeuse-de-microsoft/

Écrit par : L'enfoiré | 30/03/2016

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Voulez-vous entendre Casimir?
Allez le rencontrer dans l'enregistrement à cette date dans la mise à jour

Écrit par : L'enfoiré | 03/04/2016

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Nest, ou la révolution avortée de l’internet des objets

Nest, une société qui fabrique des thermostats et des détecteurs de fumée connectés, promettait de devenir une nouvelle Apple, lorsque Google l’avait rachetée en 2014 pour la coquette somme de 3,2 milliards de dollars. Mais elle n’a pas tenu ses promesses, pour des raisons de management, mais aussi en raison de ses choix marketing, note le magazine Vox. Ce dernier se demande si cette déception n’illustre pas plus généralement le flop de “la révolution de l’internet des objets”.
En 2014, Nest a racheté Dropcam, et rebaptisé “Nest Cam” le produit vedette de cette société, une caméra de sécurité, en 2015. Mais hormis cette acquisition, la société n’a lancé aucun nouveau produit, et il semble de moins en moins évident que Google pourra amortir son prix d’acquisition.
Selon le journaliste Reed Albergotti, cette panne de créativité est largement imputable aux problèmes de management de l’entreprise. Fadell serait un patron tatillon, enclin aux changements de décision soudains. En conséquence, les projets sont constamment révisés, et les lancements de produits reportés.

L’impossible recherche d’un avantage concurrentiel
Fadell souhaite en outre que les produits de Nest soient compatibles avec les autres produits connectés du marché, afin qu’ils se commandent en un seul clic, et non pas par l’ouverture de plusieurs pages, voire de plusieurs applis, pour convaincre le consommateur. Il est ainsi possible, pour les détenteurs de porte d’entrée connectée, de programmer leur thermostat pour qu’il baisse la température de la maison lorsque quelqu’un en sort. Cette exigence pourrait donner un avantage concurrentiel substantiel à Nest, mais compte tenu de la multitude des objets connectés existants, elle est bien trop contraignante pour leur développement.

La révolution de l’internet des objets n’a pas eu lieu
Avec des puces de plus en plus petites, et de plus en plus puissantes, il était tentant de penser que l’internet des objets pourrait devenir la prochaine grande plateforme informatique, et qu’il engendrerait un nouveau “boom” technologique. Mais cela ne s’est pas produit : les ampoules, mijotteuses et thermostats connectés existent depuis des années maintenant, mais ils n’ont pas révolutionné leur marché comme l’avaient fait les smartphones.
“Nous n’interagissons pas tant que cela avec nos thermostats, ce qui signifie qu’il n’y a pas grand chose qu’un thermostat puisse faire pour améliorer nos existences”, note Timothy B. Lee de Vox. Nous vérifions nos smartphones plusieurs fois par jour, donc nous accepterions de payer plus cher pour une petite amélioration de cette utilisation, mais cela n’est pas vrai pour notre thermostat. De même, alors que l’on change de téléphone tous les deux ans, on ne renouvelle son thermostat que tous les 20 ou 30 ans, donc ce marché est bien plus limité. Finalement, en ce qui concerne les appareils d’électro-ménager dont nous nous servons occasionnellement, ce qui compte le plus pour nous, c’est leur efficacité, et pas la modernité de leur interface.
“A un moment donné, les puces sans fil deviendront assez bon marché pour que les fabricants des secteurs autres que celui des techs les intègrent dans tous leurs produits sans que cela en fasse augmenter le prix, un peu à la manière dont les horloges digitales se sont généralisées sur les toasters, les micro-ondes et les autres appareils ménagers”, conclut Lee.

Source: https://fr.express.live/2016/04/18/flop-nest-internet-des-objets-appareils-connectes/

Écrit par : L'enfoiré | 19/04/2016

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Je pense que l'auteur n'a pas compris ce qu'était le concept des "objets".
Pour lui parce qu'un objet en particulier n'a pas répondu aux besoins, c'est tout le système des objets qui ne tient pas la route.
Les objets ne sont pas concaténés. Ils sont assemblés en fonction des besoins pour générer autre chose comme une sorte de point d'appui pour y arriver de manière plus rapide et plus efficace d'un niveau de base vars un niveau de plus en plus complexe, et...
Pour ne pas réapprendre à construire la roue, une nouvelle fois.

Écrit par : L'enfoiré | 19/04/2016

Premier "drone café" au monde: des robots servent des cocktails à l'Université d'Eindhoven

Des drones domestiques, soucoupes blanches aux yeux luminescents, servent des cocktails ce week-end dans le premier "drone café" au monde à l'Université de Technologie d'Eindhoven, a annoncé vendredi Tessie Hartjes, étudiante et responsable de projet.
Dans ce bar, les garçons passent entre les tables en voletant... Le robot serveur nommé "Blue Jay", premier drone domestique d'intérieur autonome, s'approche de la table et prend la commande des clients qui pointent leur choix sur la carte, sous le regard attentif de ses caméras.
"Ses yeux se remplissent alors petit à petit, comme une barre de téléchargement. Une fois qu'ils sont entièrement lumineux, cela veut dire que la commande est prête. Et un autre drone apporte la bouteille à table grâce à sa pince", a expliqué à l'AFP Tessie Hartjes.
Le café éphémère aux allures futuristes, ouvert à l'occasion du "Dream & Dare Festival" pour le soixantième anniversaire de l'université, propose quatre cocktails, avec ou sans alcool, tous bleus et verts comme les yeux en demi-lune de Blue Jay.
Doté d'une pince similaire à la main humaine, "l'outil le plus fonctionnel pour les tâches quotidiennes", ce robot est capable de voler à l'intérieur des maisons grâce à des capteurs, de petites hélices et une meilleure batterie, contrairement aux drones extérieurs munis d'un GPS.
Cet "animal domestique dressé", entièrement recouvert d'une coque et donc "sans danger", est "intelligent, impatient d'apprendre et prêt à jouer", précisent ses concepteurs.
D'un coût de production de 2.000 euros pièce, financés par l'université, des partenaires privés et un système de financement participatif, ces mini-hélicoptères au nombre de six sont le fruit de neuf mois du travail de vingt étudiants bénévoles de différentes facultés, dont la plupart ont quitté leur études pour un an pour se consacrer au projet.
"Ce nouveau type de drone pourrait nous accompagner dans la vie de tous les jours et être un outil très utile pour l'espèce humaine. Nous le voyons comme le prochain téléphone portable, que chacun peut programmer comme il le souhaite", précise la responsable.
Donnant un bref aperçu de notre futur, ce drone de maison pourrait utiliser un extincteur en cas d'incendie, repérer les intrus ou encore répondre à des ordres vocaux comme "Va me chercher une pomme".
Le "drone café" est également l'occasion pour les jeunes chercheurs de demander l'avis des utilisateurs potentiels: "De quoi les gens ont-ils envie pour le futur?"
"Nous sommes convaincus qu'un jour, les drones domestiques feront partie de la société. Un drone pourrait être un ami", remarquent les créateurs.

http://www.lalibre.be/economie/digital/premier-drone-cafe-au-monde-des-robots-servent-des-cocktails-a-l-universite-d-eindhoven-571b460835708ea2d4d12b66

Écrit par : L'enfoiré | 23/04/2016

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L’ordinateur a remplacé 40% des guichetiers de Belgique

En seulement quatre ans, le nombre d’emplois administratifs en Belgique a diminué de 20%, rapporte Het Nieuwsblad qui cite les journaux Gazet van Antwerpen et Het Belang van Limburg. En outre, le nombre de guichetiers et d’employés des centres d’appels a quant à lui diminué de 40% depuis 2011.
Ces chiffres sont issus d’une étude du SPF Economie, analysés par le département de recherche d’ING Belgique.
Selon cette étude, en Belgique, on constate également un nombre croissant de foncions réservées à des employés hautement qualifiés. En quatre ans, 50.000 fonctions supplémentaires de managers sont apparues, soit une hausse de 13%. La hausse la plus significative a eu lieu parmi les experts en soins de santé tels que les médecins et les cadres-soignant, soit une augmentation de 31%.
Les fonctions des secrétaires et des guichetiers peuvent en revanche être prises en charge par des ordinateurs. Ces emplois disparaissent donc à un rythme rapide. En 2011, on comptait encore 91.000 guichetiers, standardistes, employés de centres d’appel et autres professions connexes en Belgique, contre à peine 55.000 l’année dernière, conclut le journal.

Source: https://fr.express.live/2016/05/02/lordinateur-a-remplace-40-guichetiers-de-belgique/

Écrit par : L'enfoiré | 05/05/2016

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Les robots à l’assaut des supermarchés

Ne vous étonnez donc pas si, au détour d’un rayon d’un supermarché, vous vous trouvez nez-à-nez avec un robot, et ne vous inquiétez pas, il est conçu pour vous céder le passage. Tally, le nouveau robot de Simple Robotic, une startup de la Silicon Valley, est conçu pour se promener dans les rayons des supermarchés, évitant obstacles et clients, et faire un inventaire des produits en temps réel.
Tally est programmé avec toutes les données nécessaires à sa tâche: place des produits, prix des articles et quantités nécessaires. Il est capable de surveiller en temps réel l’état des stocks, de signaler les produits manquant et abandonnés et les écarts entre les prix en rayon et ceux constatés aux caisses.
D’après le CEO et co-fondateur de la startup, Brag Bogolea, Tally permettra aux supermarchés de ne pas rater de ventes à cause de l’absence de produit. Il permettra au personnel de se consacrer aux clients, tout en fournissant aux gérants du magasin un état actualisé des réserves.
Les données emmagasinées par Tally sont directement consultables, car celui-ci les envoie dans un espace de stockage du cloud. Les magasins ne doivent pas être transformés, car l’envergure du robot, totalement autonome, est peu importante (96 cm pour environ 15 kilos).

Target
La chaîne de supermarchés américaine Target a décidé de le tester dans l’un de ses magasins de San Francisco. La firme assure que les robots seront déployés aux côtés du personnel et qu’elle n’envisage pas de supprimer des postes.

Source: https://fr.express.live/2016/05/04/les-robots-a-lassaut-des-supermarches/

Écrit par : L'enfoiré | 07/05/2016

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"The Machine" de la société Hewlett Packard Enterprise présente une nouvelle architecture de machine dont le cœur ne serait plus l'unité de calcul des processeurs, mais constitué de la mémoire.
Elle aurait un potentiel de 320 térabytes soit 20 x plus que le plus gros serveur actuel (500.000 CD Rom ou 100 milliards de pages).
Tous les jours, 2,5 million de terabytes de plus à stocker et 6,4 milliards d'objets connectés.
Problème de consommation des data centers (10 MegaWat)
Avantages:
- Rapidité d'accès reliés par fibres optiques par échanges photoniques ç la vitesse de la lumière.
- Efficacité accrue
- Dix fois plus sobre en énergie que la mémoire DRAM (1 picojoule par bit traité)
- Simplicité à programmer avec de nouveaux algorithmes

Écrit par : L'enfoiré | 05/07/2016

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Dans 30 ans, nous serons remplacés par des robots avec un QI de 10.000

Dans 30 ans, l’intelligence des robots sera bien supérieure à celle des cerveaux humains, a déclaré Masayoshi Son, le CEO du groupe de télécoms japonais Softbank, lors du Mobile World Congress de Barcelone.
Un quotient intellectuel moyen est d’environ 100, celui d’un génie comme Albert Einstein avoisine les 200. Toutefois, les ordinateurs super-intelligents atteindraient un QI de 10.000, affirme Son.
Selon le directeur général de SoftBank Group Corp, les robots seront aussi beaucoup plus nombreux que les humains et des milliards d’objets seront connectés à Internet d’ici 30 ans. « La puce placée dans notre chaussure sera plus intelligente que notre cerveau. »
Des robots pourvus de capacités intelligentes seront produits en masse pour des milliards de dollars.
Afin de répondre au mieux à cette évolution, Softbank va selon le PDG continuer à réaliser des investissements importants dans ce domaine.
« L’intelligence artificielle, l’Internet des objets, les robots intelligents sont les trois principales choses qui m’intéressent», a également déclaré Masayoshi Son, fondateur du SoftBank Vision Fund, créé en collaboration avec l’Arabie Saoudite. Ce fonds disposera d’une réserve de 100 milliards de dollars prévu pour l’investissement dans les technologies innovantes.
SoftBank a déjà acquis la société britannique ARM Holdings, concepteur de puces, pour 32 milliards de dollars. Le groupe va également acquérir la société américaine Fortress Investment Group pour 3,3 milliards de dollars. Fortress disposait l’année dernière de 70 milliards de dollars d’actifs et la fusion lui permettrait ainsi de disposer d’un portefeuille de 200 milliards de dollars.

Source: https://fr.express.live/2017/03/01/52606/

Écrit par : L'enfoiré | 02/03/2017

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Elon Musk a créé une entreprise pour relier le cerveau humain aux ordinateurs
Le patron de Tesla et de SpaceX a révélé l’existence de sa nouvelle entreprise et de son enjeu : développer des implants pour le cerveau. Un projet futuriste qui permettrait à l’Homme de rester performant vis-à-vis des intelligences artificielles.

En quoi consiste ce nouveau projet ?
D’après le Wall Street Journal, Elon Musk a créé une nouvelle entreprise dont l’objectif est aussi déroutant que futuriste : Neuralink. Les chercheurs qui y travaillent planchent actuellement sur une interface permettant de relier le cerveau humain à un ordinateur grâce à des implants pour notre cerveau.
Via cette dernière, un être humain pourrait ainsi s’adapter aux évolutions technologiques en fusionnant par exemple avec des logiciels. Le but de cette interface est de permettre aux hommes de suivre l’évolution des intelligences artificielles afin de ne pas être dépassés par ces dernières.

Pourquoi Elon Musk a-t-il choisi de développer le Neuralink ?
Très impliqué en matière de nouvelles technologies, Elon Musk est aussi très concerné par l’avenir de l’humanité. Dans un monde hyper-connecté où les évolutions dépassent parfois l’imagination, le patron de SpaceX et de Tesla redoute l’avènement de l’intelligence artificielle. Il craint d’ailleurs que l’Homme ne devienne dans le futur un sous-citoyen au service des intelligences artificielles.
Lors d’une conférence, il a ainsi évoqué l’idée que pour pouvoir garder le contrôle face aux IA, l’Homme doive devenir un cyborg. L’interface serait destinée à travailler en augmentant l’élément qui fait la force de l’humain : son cerveau. Il a également pour vocation de nous aider à rester performants face à des intelligences artificielles si avancées qu’elles en deviennent des menaces.

L’IA, une technologie qui effraie même les plus grands
Elon Musk n’est pas le seul à s’inquiéter du potentiel des intelligences artificielles. Mickael Vasser, chef du projet MetaMed Research affirme que dans le futur, en plus de nous dépasser intellectuellement, « une IA non contrôlée pourrait éradiquer l’humanité ».
Stephen Hawking a également son avis sur la question, et il rejoint celui du patron de Tesla : » Le développement de l’intelligence artificielle pourrait épeler la fin de la race humaine. Il prendrait son envol et se redessinerait à un rythme toujours croissant. Les humains, qui sont limités par l’évolution biologique lente, ne pourraient pas concurrencer, et seraient remplacés. « . L’intérêt d’Elon Musk dans l’entreprise Neuralink est donc justifié et ses potentielles utilisations sont déjà évoquées.

Dans quels domaines, une telle technologie pourrait-elle être utilisée ?
Neuralink étant encore au statut de projet, il est difficile de définir quelles seront ses applications une fois réalisées. A l’origine, le dispositif aurait pour vocation d’optimiser notre cerveau en créant par exemple des composants de stockage amovibles pour nos souvenirs, de retenir plus facilement des informations voire de programmer ce que nous voulons être.
Cependant, Elon Musk a glissé un petit indice quant à la fonction de cette interface : à la création de l’entreprise en 2016, il a présenté Neuralink comme « entreprise médicale » selon le Wall Street Journal. Et les médecins pensent que le dispositif pourrait être utile pour traiter certains patients souffrant de troubles comportementaux ou de maladies neurodégénératives.

http://dailygeekshow.com/elon-musk-creation-neuralink/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2017-03-29

Écrit par : L'enfoiré | 29/03/2017

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En attendant l'ordinateur quantique, une nouvelle sur les chips d'Intel

Intel Introduces First-of-Its-Kind Self-Learning Chip Codenamed Loihi

Imaginez un avenir où les décisions complexes pourraient être faites plus rapidement et s'adapter au fil du temps. Lorsque les problèmes sociétaux et industriels peuvent être résolus de manière autonome à l'aide d'expériences acquises.
Un avenir où les premiers intervenants utilisant des applications de reconnaissance et d'analyse d'images de caméras de rue et résoudre rapidement les rapports de personnes disparues ou enlevées.
Un avenir où les feux de circulation ajustent automatiquement leur synchronisation pour se synchroniser avec le flux de trafic, réduisant le blocage et optimisant les démarrages et les arrêts.
Un avenir où les robots sont plus autonomes et l'efficacité des performances augmente considérablement.

Un besoin croissant de collecte, d'analyse et de prise de décision à partir de données naturelles très dynamiques et non structurées, entraîne une demande de calcul qui peut dépasser les processeurs classiques CPU et GPU et conduire l'informatique au-delà des PC et des serveurs,
Intel travaille depuis six ans sur des architectures spécialisées qui peuvent accélérer les plates-formes de calcul classiques dans la R&D en intelligence artificielle (AI) et l'informatique neuromorphique.
Celle-ci s'appuie sur des décennies de recherche et de collaboration connues fondamentalement en matière de conception de semi-conducteurs. La combinaison de l'expertise de la puce, de la physique et de la biologie a donné lieu à de nouvelles idées en comparant les machines avec le cerveau humain.
Intel a développé une puce neuromorphe munie d'un auto-apprentissage - codée Loihi - qui imite la façon dont le cerveau fonctionne en apprenant à fonctionner en fonction de divers modes de rétroaction de l'environnement. Cette puce extrêmement efficace en énergie, utilise les données pour apprendre et faire des inférences, devient plus intelligente avec le temps et n'a pas besoin d'être formée de manière traditionnelle mais dans une approche novatrice de l'informatique via des astuces asynchrones.
L'IA en est à ses balbutiements. Loihi pour l'IA s'inspire de notre compréhension actuelle de l'architecture du cerveau et de ses calculs associés. Les réseaux neuronaux du cerveau relient les informations avec des impulsions ou des pointes, modulent les forces synaptiques ou le poids des interconnexions en fonction du moment de ces pointes et stockent ces changements localement aux interconnexions.
Les comportements intelligents émergent des interactions coopératives et concurrentielles entre plusieurs régions dans les réseaux neuronaux du cerveau et son environnement.
Les modèles d'apprentissage par ordinateur ont fait d'énormes progrès récents en utilisant des ensembles de données de formation étendus pour reconnaître les objets et les événements.
Cependant, à moins que leurs ensembles de formation n'aient spécifiquement comptabilisé un élément particulier, une situation ou une circonstance, ces systèmes d'apprentissage par machine ne se généralisent pas bien.
Les avantages potentiels des puces auto-apprentissage sont illimités.
Un cœur de la personne dans diverses conditions - après le jogging, après un repas ou avant d'aller au lit - à un système basé sur le neuromorphisme qui analyse les données pour déterminer un battement cardiaque "normal".
Le système peut ensuite personnaliser pour tout utilisateur en surveillant en permanence les données de cœur entrantes afin de marquer des motifs qui ne correspondent pas au motif "normal"
Une anomalie ou une différence dans les flux de données pourrait identifier une violation ou un piratage par rapport à la «normale» dans différents contextes.

La puce de test Loihi comprend des circuits numériques qui imitent la mécanique de base du cerveau, ce qui rend l'apprentissage de la machine plus rapide et plus efficace tout en exigeant une plus faible puissance de calcul. Cela pourrait aider les ordinateurs à s'auto-organiser et à prendre des décisions en fonction des modèles et des associations.
Elle offre un apprentissage hautement flexible et combine formation et inférence sur une seule puce. Cela permet aux machines d'être autonomes et de s'adapter en temps réel au lieu d'attendre la prochaine mise à jour du cloud à un taux d'amélioration de 1 million de fois supérieur par rapport à d'autres réseaux de neurones typiques d'épanchement, mesurés par les opérations totales pour obtenir une précision donnée lors de la résolution des problèmes de reconnaissance de chiffres MNIST. Par rapport aux technologies telles que les réseaux neuronaux convolutionnels et les réseaux de neurones d'apprentissage approfondi, la puce de test Loihi utilise beaucoup moins de ressources sur la même tâche.
Les capacités d'autoapprentissage prototypées par cette puce de test ont un énorme potentiel pour améliorer les applications automobiles et industrielles ainsi que la robotique personnelle - toute application qui bénéficiera d'un fonctionnement autonome et d'un apprentissage continu dans un environnement non structuré. Par exemple, en reconnaissant le mouvement d'une voiture ou d'un vélo.
En outre, il est jusqu'à 1000 fois plus efficace d'énergie que l'informatique générale requise pour les systèmes de formation typiques.
Au premier semestre de 2018, la puce de test Loihi sera partagée avec les principales institutions universitaires et de recherche en mettant l'accent sur l'avancement de l'IA.

Et après?
Stimulée par les progrès de l'informatique et de l'innovation algorithmique, le pouvoir transformateur de l'IA devrait avoir une incidence sur la société à une échelle spectaculaire en suivant la loi de Moore vers le centre de données et les nuages.
Le calcul et le matériel et les logiciels à usage général entrent en jeu à toutes les échelles.
Au fur et à mesure que les charges de travail de l'IA augmentent et se complexifient, elles testeront les limites des architectures de calcul dominantes d'aujourd'hui et précipiteront de nouvelles approches perturbatrices.
Dans un avenir avec l'informatique neuromorphique, tout ce que vous pouvez imaginer - et plus - passe de la possibilité à la réalité, car le flux d'intelligence et de prise de décision devient plus fluide et accéléré.

https://newsroom.intel.com/editorials/intels-new-self-learning-chip-promises-accelerate-artificial-intelligence/

Écrit par : L'enfoiré | 06/10/2017

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A quoi sert les super-calculateurs?

http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/00/2662174731.mp3

Écrit par : L'enfoiré | 28/05/2019

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Nataliya Kosmyna, docteure en informatique et spécialiste de l’interface cerveau / machine, classée parmi les dix meilleurs innovateurs français de moins de 35 ans par l’université américaine MIT  veut nous faire déplacer des objets par la pensée Elle a créé un logiciel de pilotage mental de drone s’est également attelée à concevoir un système permettant d’actionner par la pensée des objets connectés et un prototype de fauteuil roulant afin d’améliorer l’autonomie des personnes handicapées.
https://www.arte.tv/fr/videos/088473-029-A/28-minutes/

Écrit par : L'enfoiré | 09/08/2019

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