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02/08/2015

Défendre une langue ou un dialecte ?

0.jpgParler des langues, je l'ai fait quelques fois. Trois évènements surviennent et remettent le couvert. Le deuxième forum mondial de la langue française à Liège, le forum sur l'esperanto à Lille et le concours de scrabble en langue française.

Les langues ont été pour moi, un sujet 'tarte à la crème', par excellence.

Un rappel s'impose : une langue est avant tout un outil de communication entre les hommes et elle entraîne une culture par le rebond de son utilisation.

En 2009, l'article "Les langues, un sacré jeu de langue" rappelait ces véhicules de la pensée qu'il fallait préserver pour qu'ils ne disparaissent pas.

"D'un François 1er à un autre", parlait de François 1er qui avait imposé la langue de Paris à ses sujets.


Le JT parlait du 2ème Forum mondial de la langue française à Liège du 20-23 juillet (20h30-22h35). Un millier de francophones du monde avec en point commun la langue française. Un moment de partage avec des jeunes et d'autres accents. Comme en 2012, le problème migratoire a fait que certains parmi eux sont restés coincés dans leur pays d'origine.

Philippe Suinen, son commissaire générale, était invité à la radio pour en parler dans le but de défendre la langue française ; podcast

Des points très importants étaient relevés pour faire rayonner la langue :

  • La créativité 
  • Le développement économique, technologique et culturel
  • Les contacts et les connivences
  • Le dynamisme pour contrer le monde anglophone
  • Faciliter ses règles. 
  • Clarté et la bonne formulation
  • Volonté politique

Il y a 274 millions de locuteurs qui s'expriment en français dans le monde dont 54% sont africains. Le français est la cinquième langue dans le monde, la deuxième langue étrangère apprise en seconde langue, la quatrième sur Internet et la troisième des affaires après l'anglais et le mandarin.

Le français ne se maintient plus à partir de la France de manière incantatoire et académique.

Il a besoin de métissage. Plus question d'être contre l'anglais mais il faut rester vigilant. Ce n'est ni par le narcissisme ou par arrogance de s'exprimer dans une langue en se réfugiant derrière son passé que le français gardera son privilège positionnel dans l'échelle des valeurs linguistiques.

A Bruxelles, le nombre de cultures différentes impose le multilinguisme minimal de trois langues : le français, le néerlandais et l'anglais.

Le dialecte bruxellois n'est plus utilisé qu'autour du centre à la Place du Jeu de Balle et dans les Marolles. 

Le monde a besoin de diversité dans tous les domaines et la langue en font partie comme la biologie par la pratique et la curiosité.

Les emprunts de mots se passent de langue en langue. Le québécois s'est souvent laissé distancer en gardant des formules d'expression d'un autre temps. Le cajun ne tient le coup que par les anciennes générations.

0.JPGDire que l'évolution, en cinquante ans, la langue aurait évolué de 40.000 à 60.000 mots est une bonne chose, mais ne suffit pas si les mots sont à la traîne dans le sillage d'une autre langue plus énergique.

La facilité d'apprentissage et sa simplification sont souvent citées comme atout pour l'anglais.

"Le modèle bilingue est mis sous pression par l’anglais, l’arabe, l’espagnol et même le mandarin.
Le bilinguisme national belge s’érode. Au plan socioculturel, on ne présente jamais les Flamands sous un jour valeureux. Leur langue est jugée inutile, car peu parlée ailleurs. C’est là l’image déplorable qu’ont la plupart des élèves francophones. Face à la dictature de l'anglais”, explique les spécialistes.

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"Un Canada, pas aussi dry que cela" en relief avec le 13ème sommet de la Francophonie, montrait que la politique peut se retourner contre les grands principes linguistiques dans une polémique quand le Québec prenait fait et cause des Flamands de Belgique et en oublierait l'esprit de la francophonie.

1.jpgPlus fort, à partir de l'an prochain, il faudra passer un test en néerlandais pour obtenir l'accès à la citoyenneté en Flandre. Quelqu'un voudrait-il jouer au François 1er en uniformisant les dialectes du flamand par une langue qui est parlée au Pays-Bas ? Même dans ce pays, la langue n'est pas unique puisque le frisson compte un demi-million de locuteurs. Le néerlandais est une langue dans laquelle toutes les lettres se prononcent. C'est aussi une langue agglutinante mais en juxtaposant deux mots en entier pour créer un nouveau. 

On n'a pas encore la même obligation dans le reste de la Belgique.

Les belgicismes sont nombreux indépendamment du "septante" et "nonante" tandis que le "huitante" est utilisé en plus dans la Suisse romande. 

Les livres et les médias permettent de diffuser une langue, c'est évident.

Ce n'est pas dans le purisme que se trouve la solution.

A mon avis, il vaut mieux aujourd'hui connaitre des rudiments de plusieurs langues plutôt que de se cantonner à une seule dans un purisme désuet.

"Vivre une langue comme un catalyseur, comme un levier.", comme le disait Michaëlle Jean, secrétaire générale de la francophonie.

La question reste : est-ce le fond ou la forme d'un texte qui apporte le souvenir d'une langue ?

Je me suis amusé, un jour, à dire volontairement "je laisse quelques fôtes d'ortografs pour qu'on retienne le fond du texte et moins la forme".

Chose que je fais très naturellement, allez-vous dire. Ce qui est vrai.

0.jpgLe billet de "Les langues de chez nous" (de Belgique) élargissait l'histoire du français jusqu'à son apogée tout en rappelant les aspects négatifs et positifs qui pourraient l'entraver.

Puis, ce fut cette nouvelle récente : "Le champion du monde de scrabble en langue française est, le Néo-Zélandais, Nigel Richards, qui ne parle pourtant pas français, mais l'anglais.

0.jpgLà, on passe à un niveau de non-compréhension de ce qu'est une langue.

Pour cet homme de 48 ans, doué d’une mémoire photographique exceptionnelle, les mots n’ont qu’une valeur numérique pour rapporter des points. Il ne connaît pas leur signification quand il joue en français. De ce fait, la langue importe peu.

C'est comme si les lettres de l'alphabet avaient une signification en elles-mêmes et suffiraient pour exprimer des idées.

Le verbe « Quêter » conjuguer à la première personne du pluriel de l’indicatif passé simple, « quêtâmes » ou encore le verbe « étiqueter » au même temps et à la même personne, soit « étiquetâmes », ne sont pas des mots que l'on trouve tous les jours dans la langue française.

En neuf semaines, il avait étudié le dictionnaire officiel de ce jeu de mots, dans le « l’Officiel du Scrabble » qui en contient à peu près 380.000. 

Une sorte d'autiste de la langue française comme il en existe dans le numérique.

Revenons à l'anglicisme considéré comme une menace.

Pas sûr que cette manière de voir, est un progrès.

Alors on pense à l'anglais comme langue de passage, de transit entre les hommes. Le globish est né. Connaitre une langue, c'est souvent se limiter en fonction de ses propres besoins avec la seule possibilité de l'améliorer par l'expérience et par l'utilisation dans des cas plus spécifiques.

Les langues sont "cannibalisé par le Web" comme le reste.

0.jpgLa télé titrait "Y a pas que l'anglais après tout (13h00-16h00) en parlant du récent centième Congrès mondial de l'esperanto.

La langue la plus facile de la planète régie en 16 règles de base. Des affixes, toujours les mêmes pour y associer, y agglutiner, des racines. Entre 2 et 10 millions d'adeptes dans le monde. 2500 avaient rendez-vous à Lille pour parler de l'enjeu de leur langue.

Le but de Zamenhof de 1887 d'éviter les guerres, pourrait très bien revenir très actuel. Moyen supplémentaire pour communiquer à l'anglais mais qui n'a pas la diffusion de l'anglais et qui en plus, est une langue artificielle conçue par l'intégration de plusieurs autres indo-européennes.

L'esperanto est aussi une culture en plus d'une langue comme toutes les autres langues.

Avec le titre sibyllin "Antinomie ou antidote ?", je trouvais quelques surprises en français et je donnais quelques rudiments de l'espéranto créé pour tenter de rapprocher les hommes indépendamment de leurs frontières et de leurs cultures.

L'argument d'incitation à l'apprentissage est toujours sa facilité. Une racine de mots et des affixes pour l'adapter.

Une question subsiste : Une racine comme radical primaire se situe à partir de quel niveau ?

Pas de limites inférieures ou supérieurs à une entité concrète ou abstraite. La gymnastique intellectuelle commence : est-ce la maison ou un de ses attributs qui sera le radical ?

L'esperanto pourrait être considéré comme un jeu de construction Lego comme le langage de programmation informatique Java qui concatène les fonctionnalités pour en créer d'autres.

0.JPGLa constatation que l'indo-européen a plus facile que les langues d'Extrême-Orient, prouve déjà leurs limites et leur manque d'universalité. 

Je terminais cet article en l'associant avec la fête de l'Environnement qui faisait la part belle à la diversité et avec la Fête des Voisins qui servait pour garder les liens avec les autres. 

Défendre une langue est légitime et nécessaire quand on veut garder le respect en la diversité. Le cosmopolitisme et le métissage culturel en dépendent.

Les dialectes tentent aussi de survivre ou à renaître de leurs cendres.

Le wallon va-t-il disparaître ? Une question que l'on peut se poser pour tous les moyens de communication.

Seuls 10% des Wallons l’utilisent encore fréquemment alors qu’il y a 100 ans, ils étaient 80% à parler le wallon.

A notre époque du régionalisme ou du nationalisme, les langues et les dialectes font souvent office d'exutoire de mauvaises humeurs qui s'est incrusté dans les gènes plutôt que dans les expériences de terrain.

Les formules spécifiques ressortent ainsi du fin fond des mémoires et ne correspondent pas au mondialisme qui a obligé de choisir une langue intermédiaire.

Faire du purisme, c'est toujours arriver à l'intégrisme.

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1.jpgL'anglais s'est présenté comme vitrine du virtuel via Internet puisque les Américains en détiennent les clés.

Et on revient à la disparition des langues et aussi des dialectes, des langues régionales endogènes faisant partie "du sacré jeu de langue".

Les politiques migratoires deviennent de plus en plus difficiles d'où l'importance de forums qui rassemblent les francophones dans le réel puisque dans le virtuel et la technologie, il a pris une longueur de retard.

Michel Francard souligne que "la défense et la préservation des langues (ou dialectes) potentielles menacées sont fondamentales si des personnes les emploient encore. Dans le cas contraire, leur survie n’est pas cruciale".

1.jpgPuis, vous rendez-vous compte de ce qui se passerait s'il n'y avait qu'une langue ?

Plus de traducteurs. Un métier qui rapporte aux bas mots, 40 milliards dans le monde. La société Berlitz, fondée en 1878 par Maximilian D. Berlitz à Providence (Rhode Island), est aujourd'hui implantée dans plus de 70 pays et dispense des cours dans une cinquantaine de langues.
Cette société appartient désormais au groupe japonais "Benesse Corporation"  dont le but est "supporting your well-beeing".

"Tolkien aborde sa conception personnelle des langues construites dans son essai Un vice secret, issu d’une conférence donnée en 1931. La composition d’une langue, pour lui, relève d’un désir esthétique et euphonique, participant d’une satisfaction intellectuelle et d’une « symphonie intime ». Il dit avoir commencé à inventer ses propres langues vers l’âge de 15 ans, et son métier de philologue n’est qu’un des reflets de sa passion profonde pour les langues. S’il considère avant tout l’invention d’une langue comme une forme d’art à part entière, il ne conçoit pas qu’elle puisse exister sans avoir une « mythologie » propre, à savoir un ensemble d’histoires et de légendes accompagnant son évolution, comme le montre sa remarque sur l’espéranto. Il commence à concevoir ses langues avant la rédaction des premières légendes. Considérant qu’il existe un lien fondamental entre une langue et la tradition qu’elle exprime, il est naturellement amené à concevoir son propre legendarium dans lequel s’inscrivent ses langues : il affirme ironiquement n’avoir écrit Le Seigneur des anneaux que dans le but d’avoir un cadre rendant naturelle une formule de salutation elfique de sa composition. Il travaille durant toute sa vie sur ses langues construites sans jamais véritablement les achever. Son plaisir se trouve davantage dans la création linguistique que dans le but d’en faire des langues utilisables", écrit Wikipedia à son sujet.

Faire une traduction automatique Google ne fait rire que celui qui croit avoir la solution de facilité à sa disposition.

"Traduttore, traditore"...

Mais c'est vrai, il y a plus de traductions d'une langue vers l'anglais comme je l'ai fait par l'automatisme de Google et rien que par lui dans "The White Armchair".

A vous de me dire, si cela se comprend et si retraduire le texte d'anglais vers le français tient toujours la route ...


 

L'enfoiré,

 

Citations:

  • Le français : idiome idéal pour traduire délicatement des sentiments équivoques.”, Emil Michel Cioran
  • Lire, pour le vrai lecteur, ne serait-ce pas traduire une langue autre en la sienne ?”, Robert Sabatier
  • Traduire : transvaser un liquide d'un vase à col large dans un vase à col étroit. Il s'en perd toujours.”, Victor Hugo
  • "J’écris mon livre pour peu d’hommes et pour peu d’années. Si cela avait été une matière destinée à durer, il aurait fallu la confier à une langue plus stable que le français. D’après la variation continuelle qui a accompagné la nôtre jusqu’à l’heure actuelle, qui peut espérer que sa forme actuelle sera en usage dans cinquante ans d’ici ? Depuis que je v is elle a changé pour la moitié", Montaigne

 

25/3/2018: Kiosque sur TV5Monde parlait de la Francophonie: Le Président français veut relancer la langue française. Emmanuel Macron a dévoilé une trentaine de mesures, en insistant sur l'enseignement, notamment en Afrique. Comment son discours a-t-il été perçu sur le continent? A-t-il désamorcé les critiques récurrentes sur la francophonie? Podcast: podcast

17/10/2020:

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20 mars 2019: Fête de la Francophoniepodcast

0.JPG30 juillet 2019: Mardi, deux dames représentantes qui promeuvent la langues des signes internationales, étaient interrogés dans l'esprit "Langue des signes, langue de combat"...
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Les langues orales apportent en principe une meilleure communication entre interlocuteurs mais elles sont aussi souvent des moyens de séparer les communications entre les hommes en créant des frontières à la compréhension et aux communications.

12 octobre 2020 : Journaliste au "Monde", Nabil Wakim, 38 ans, publie "L’arabe pour tous. Pourquoi ma langue est taboue en France", une enquête évoquant le rapport des enfants de l’immigration à leur langue maternelle. Enquêtant sur les raisons de ce désamour de l'arabe, il évoque une société française où, loin d’être un atout, l’arabe est une langue mal vue, “comme si l’arabe était une langue honteuse, une langue qui montrait davantage le fait que tu n’étais pas bien intégré, plutôt que la richesse d’une double culture”:podcast.

13 septembre 2021 ; Pourquoi on parle plus en anglais et pas en français?

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18/9/2021 : Bernard nous parle du "h" aspiré ou muet au sujet du huit ou du huitre 


28/9/2021 : Le cactus en flamand
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14/12/2021 : Le belgicisme francophone
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15/12/2021 : Le dialecte flamandpodcast

22/12/2021 : L'œil de Flandrepodcast

28/12/2021 : Le cactus avec Vivacité en flamand

8/1/2022 : Le flamand occidental parlé en Francepodcast

Commentaires

Rien qu’une langue?
IMPOSSIBLE!
Je pense que il y a 2 aspects différents dans une langue.
L’un est purement technique et ne sert que d’échange entre 2 individus.
Là à la limite , on s’en fout ……….du moment qu’on se comprend!
Mais l’autre aspect est beaucoup plus important : c’est toutes les finesses de la langue .
C’est cet aspect là qui permet d’apprécier un livre bien écrit , ou une pièce de théâtre avec des dialogues intéressants.
La vivacité des humoristes…….tu te rend compte un Bedos en anglais??????
Il n’y a rien à faire chaque langue a ses finesses compréhensibles uniquement par les gens dont c’est la culture.
Un Français n’est pas un anglais et un russe pas un chinois!
Çà nivellerait fameusement les peuples une même langue!
Je tiens à mes racines comme à la prunelle de mes yeux même si tu trouves çà puriste!

Écrit par : Leopoldine | 03/08/2015

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Je suis bien d'accord.
Vu le nombre d'articles que j'ai consacré aux langues, c'est une preuve que c'est très dépendant de celui qui veut créer des relations internationales ou locales.
Je me suis amusé à les relire tous et tout était déjà dans le premier "Un sacré jeu de langues".
Je suis passé par l'histoire. Cette montée en puissance du temps de Voltaire et puis la descente supplantée par la langue anglaise. Il faut des incitents pour que cela se passe aussi bien linguistiques qu'humains.
Aujourd'hui en nombre de locuteurs toujours dépassée par la mandarin dont on ignore tout par ici, mais qu'il faudra malgré tout passer pour des raisons commerciales.
Les traducteurs chinois commencent à ne plus être des exceptions dans les magasins de luxe.
Le but de Zamenhof avec l'esperanto était louable mais voué à l'échec ou à une limitation presque forcée.
Le nombre de combats que j'ai eu sur Agoravox.fr, pour faire passer un autre message d'incompréhension.
Nous vivons dans une ville qui voient toutes les nationalités - et donc toutes les langues- défiler.
L'unilinguisme de la plupart des Français est ancré dans leur gènes. Et leur volonté est de le remplacer par l'esparanto.
Ce que cela génère: on ne part en vacances qu'en France sans essayer de comprendre ce qui se passe ailleurs.
J'ai appris les rudiments de l'esperanto. J'ai pu ainsi contrer les espérantistes.
La facilité d'apprentissage, un vocabulaire extensif, peu de règles, cela ne suffit pas.
Je leur ai dit que l'esperanto n'allait pas assez loin dans cette facilité.
Ils ont inventé plus de lettres que l'alphabet, un comble alors que les sons, les phonèmes ne sont pas si nombreux que cela pour rationaliser.
Pour parler scientifiquement, nous sommes au niveau moléculaire avec la chimie associée, alors qu'il y a le niveau "atome".
Mais de cela essaye de faire passer le message, c'est aussi du domaine de l'impossible.
Un langue, c'est plus qu'un outil et plus une culture qui arrive à une ségrégation entre les peuples.
Il faut une motivation pour apprendre une langue étrangère et puis une occasion de l'utiliser quotidiennement, sinon cela se perd.
Le jour où tu t’amuses à apprendre n'importe quoi et aussi bien une langue, tout change,
Cela n'a rien à voir avec l'idée d'un apprentissage "fleur bleue". Il faut l'étincelle de départ et le besoin d'entretenir la flamme.
On ne connait jamais aussi bien une autre langue que celle qu'on appelle "maternelle".
Et naître dans une famille mixte est certainement une chance de ne plus être bloqué à une seule.
Quand j'ai rencontré dernièrement un groupe de Suisses qui passaient avec une telle facilité, du français, à l'italien, à l'allemand, à l'anglais, je me suis dit qu'ils avaient une chance bien plus grande que nous.
L'orthographe, encore une fantaisie d'une langue pour rendre ridicule ceux qui la pratique sans aller jusque cette absolutisme, par un certain snobisme masqué.
Quand j'ai vu cette affiche d'une société de médias, je suis tombé à une réflexion profonde de l'actualité.
Quant au scrabble, c'est un jeu que je déteste, parce que je n'y voit aucune utilité.
Autant passer au jeu de chiffres comme ce jeu de 'Chiffres et les lettres".
Les mots croisés qui obligent à connaitre la signification, là oui, il y a un intérêt.
Le cas de ce Néo-zélandais était une preuve du ridicule que je pouvais laisser passer.
Tellement de choses à dire au sujet des langues

Écrit par : L'enfoiré | 03/08/2015

Le chinois continue sa percée dans les écoles francophones

Depuis 2011, le nombre d’écoles qui proposent l’enseignement du chinois a augmenté de près de 400%, rapporte la Dernière Heure. Par rapport à l’année dernière, les établissements scolaires de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) qui proposent des cours de mandarin ont augmenté de 30%. Il y a quatre ans, seules 11 écoles étaient inscrites au programme OLC (Ouverture aux langues et aux cultures) de la FWB. A la rentrée scolaire, 42 écoles participeront au programme OLC qui permet aux établissements de programmer des cours de chinois dictés par un professeur natif mandaté par l’ambassade de Chine.
La direction de l’école décide du nombre d’heures de chinois proposées gratuitement. Certains établissements adhèrent déjà au programme depuis une dizaine d’années. C’est le cas du Collège Sainte-Véronique à Liège qui est jumelé avec une école chinoise. Récemment, des élèves chinois sont venus en visite dans le cadre d’un échange avec notre pays. En octobre, ce sera au tour des élèves liégeois de partir en Chine.
Le chinois ne cesse de progresser en Belgique au détriment des autres langues, note Romain Demoustier dans la Dernière Heure. Et si l’on s’en tient à la croissance du pays, cette percée devrait continuer encore longtemps.

Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=world&item=le-chinois-mandarin-continue-sa-percee-dans-les-ecoles-francophones&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 04/08/2015

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Fête de la Communauté française
Alex Vizorek nous sert un café serré pour l'occasion

http://www.rtbf.be/video/detail_le-cafe-serre-d-alex-vizorek?id=2045824

Écrit par : L'enfoiré | 25/09/2015

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Comment apprendre (durablement) 80 mots étrangers en une heure?

Une compétition en ligne a été lancée entre les meilleurs scientifiques mondiaux avec pour objectif de déterminer la meilleure technique d'apprentissage.
Ed Cooke, un maître anglais de la mémoire, a offert 10.000 dollars à l'équipe qui trouverait la meilleure technique pour enseigner en ligne en une heure 80 mots étrangers à des volontaires, et faire en sorte qu'ils s'en souviennent une semaine plus tard. 20 équipes provenant de diverses universités du monde entier, se sont donc penchées sur la meilleure méthode à employer pour enseigner 80 mots de lituanien. 5 d'entre elles ont été sélectionnées comme étant les meilleures, et les organisateurs cherchent 10.000 personnes pour tester les méthodes qu'elles proposent.
Selon Cooke, "Toutes [les méthodes d'apprentissage] utilisent beaucoup la répétition et les interrogations". La recherche a montré que les interrogations répétées durant l'apprentissage n'amélioraient pas les résultats à court terme mais qu'elles faisaient une grande différence une semaine plus tard.
Certains utilisent des techniques spatiales, associant les mots avec des lieux. D'autres font associent des images visuelles aux mots. Certains montrent les mots sans en donner la signification et demandent aux étudiants de la deviner, afin de mieux focaliser leur attention. D'autres commencent par trois minutes de projection d'une chute d'eau. L'unique équipe britannique encore en compétition utilise des algorithmes pour déterminer les mots les plus faciles et enseigne d'abord ceux-ci, avant d'enchaîner sur des mots plus difficiles à mémoriser.
Le gagnant ne sera pas nécessairement l'équipe avec les meilleurs résultats car le taux d'abandons sera pris en compte. Il n'y a aucun intérêt à retenir une technique que personne ne veut employer, expliquent les chercheurs.
Ed Cooke compte poursuivre cette expérience durant ces dix prochaines années, expliquant que les nouveaux participants pourront se baser d'année en année sur les techniques employées par les participants des années précédentes pour les améliorer.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=hr&item=comment-apprendre-durablement-80-mots-etrangers-en-une-heure&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 10/10/2015

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Je ne sais rien mais je dirai tout: combien de Français parlent couramment l'anglais?

Selon une nouvelle étude de l'école de langue ABA English, alors que la majorité des Français est incapable de parler couramment anglais, beaucoup n'éprouvent pas de scrupules à mentir à propos de leurs compétences. Lorsqu'un un Français indique sur son CV qu'il parle anglais, il y a 10% de chances qu'il exagère.
De fait, seuls 4% de la population sont capables de parler couramment anglais, c'est-à-dire de tenir facilement une conversation dans cette langue.
Des 1200 sondés, 55% disent avoir un "niveau intermédiaire" et 41% décrivent leur niveau comme faible ou inexistant. 23% sont persuadés d'avoir manqué une opportunité d'emploi à cause de cette lacune.
Selon ABA English, seuls 10% des Français possèdent un niveau d'anglais suffisant pour obtenir un poste international de cadre.
Cependant, le directeur de l'école française Business and Technical Languages, Stephen Wragg, dit avoir noté une amélioration du niveau ces 10-15 dernières années. Il attribue les "mensonges" des CV au fait qu'il n'existe pas de système labellisé d'estimation des compétences.
L'année dernière, la France est sortie dernière d'une enquête concernant les compétences linguistiques en anglais. Les premiers étaient les pays nordiques (Suède, Hollande, Danemark, Norvège et Finlande). La raison principale invoquée pour expliquer cette lacune est le "manque de temps". Mais Peter Gumbel, auteur d'un best-seller critiquant le système scolaire français, pense qu'il s'agit plus d'une politique culturelle: "L'Académie Française pense que l'Anglais est pire que la peste et essaye de l'éradiquer autant que possible".

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=hr&item=je-ne-sais-rien-mais-je-dirai-tout-combien-de-franais-parlent-couramment-langlais&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 13/01/2016

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25/3/2018: Kiosque sur TV5Monde parlait de la Francophonie: Le Président français veut relancer la langue française. Emmanuel Macron a dévoilé une trentaine de mesures, en insistant sur l'enseignement, notamment en Afrique. Comment son discours a-t-il été perçu sur le continent? A-t-il désamorcé les critiques récurrentes sur la francophonie?

Podcast: http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/01/3337921593.MP3

Écrit par : L'enfoiré | 30/03/2018

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Le feuilleton belge du suicide linguistique: nous perdons la bataille des langues

OPINION – « Il y a vingt-cinq ans, nous parlions flamand et nous connaissions le français. Aujourd’hui, nous ne parlons pas néerlandais et nous avons oublié le français ». C’est une citation du chroniqueur flamand Johan Anthierens qui est décédé bien trop tôt. C’est ce qu’il avait écrit dans Knack en 1980. Moins de quarante ans plus tard, nos connaissances linguistiques ne se sont certainement pas améliorées.
Le nombre de Flamands qui étudient une langue étrangère dans l’éducation des adultes ne cesse de diminuer. Cela ressort clairement des chiffres que Vera Celis, députée de la N-VA, a demandés à la ministre de l’éducation, Hilde Crevits (CD&V). L’organisation patronale VOKA est préoccupée, parce que les compétences linguistiques sont nécessaires pour pourvoir les nombreux postes vacants.
Les chiffres du VDAB montrent que près de la moitié des postes à pourvoir nécessitent la connaissance d’une ou de plusieurs langues. La maîtrise du français, en particulier, a fortement diminué.
Entre 2013 et 2017, le nombre d’inscriptions pour une langue étrangère a diminué d’environ 20 %. Des langues comme le français, l’anglais et l’allemand sont particulièrement touchées. L’espagnol et l’italien font encore légèrement mieux.
L’espagnol et l’italien se portent un peu mieux. Selon VOKA, les compétences linguistiques étaient un atout pour les Flamands dans le passé, mais ce n’est malheureusement plus le cas aujourd’hui.

Combien de Belges sont encore vraiment bilingues?
Les vrais Belges bilingues semblent être de moins en moins nombreux. Mark Eyskens, à l’allure souvent aristocratique, est une rareté. Peut-être est-il l’un des tout derniers représentants d’une élite flamande qui parle aussi couramment le français, sans renoncer à sa langue maternelle.
Dans ses mémoires, regroupés dans le livre « Mijn Levens. Een reis in de tijd » (‘Ma vie. Un voyage dans le temps’), le ministre d’État relate qu’il n’a jamais échangé un mot en français avec le roi Baudouin, ni avec son frère le roi Albert II, sauf en compagnie d’étrangers. Cette éminence grise, considérée comme dépassée par certains hommes politiques de la nouvelle génération, parle également anglais sans effort.

Assistant bilingue français/néerlandais ? Introuvable…
Les conséquences pour les entreprises des deux côtés de la frontière linguistique, et surtout à Bruxelles, sont évidentes. Quatre-vingt-dix pour cent des chômeurs bruxellois sont des francophones monolingues. Bien que la situation en Flandre soit meilleure, on observe un déclin du français en faveur de l’anglais. De nombreux chefs d’entreprise se plaignent du fait que les personnes qui parlent couramment le français sont devenues pratiquement introuvables sur le marché du travail flamand. Inversement, c’est encore pire. Quarante pour cent des entreprises bruxelloises déclarent avoir manqué des contrats en raison des compétences linguistiques insuffisantes de leur personnel. Cependant, une communauté plus riche naît du commerce intelligent et de la réalisation internationale d’opportunités.

La nécessité est le meilleur professeur de langue ? Ce n’est plus la cas…
Quand un pays est défédéralisé, c’est le caractère unique des régions qui prime. Pourquoi se donnerait-on la peine d’apprendre la langue de l’autre communauté ? Kwatongen affirme même que dans certains milieux francophones, les gens préfèrent voir un chômeur rester monolingue et sans emploi plutôt que de se voir offrir un emploi et un cours de néerlandais.
La nécessité est le meilleur professeur de langue, a dit l’historien italien Pietro Giannone, mais la défédéralisation de notre pays a apparemment réduit cette nécessité à un luxe superflu qui ne peut revendiquer qu’un rôle figuratif dans l’érternel feuilleton belge du suicide linguistique.

Ceux qui ne parlent pas de langue étrangère entravent le progrès économique
Les citoyens – quelle que soit leur origine – qui refusent d’apprendre une autre langue entravent le progrès économique et empêchent une société progressiste de se rajeunir de l’intérieur, avec un esprit ouvert et une confiance en soi. Ils s’enlisent dans l’esprit de clocher et sont privés du respect et de l’humilité exprimés par les locuteurs non natifs qui parlent couramment leur langue. Celui qui maîtrise une langue étrangère pénètre dans le coeur et l’esprit du locuteur de la langue étrangère et d’une autre façon de penser. Quiconque pense être capable de gérer la mondialisation en tant que personne monolingue ralentit un tel processus. Selon Stephan Devreese, PDG de CVO Kisp à Gand, « le nombre de personnes désirant faire un effort pour apprendre une langue diminue. Apparemment, nous ressentons moins ce besoin, alors qu’il y a beaucoup de demande pour les langues sur le marché du travail. »

L’image du Belge linguiste risque d’en prendre un coup
Jusqu’à récemment, la Belgique jouissait de l’image du pays-où-l’on-parle-tant-de-langues. Espérons que nous ne perdrons pas cette réputation dans un avenir proche, parce que nous avons continué à nous complaire dans une autosatisfaction mal placée.

https://fr.express.live/declin-apprentissage-langues-belgique/

Écrit par : L'enfoiré | 12/03/2019

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Fête de la Francophonie

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Écrit par : L'enfoiré | 21/03/2019

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Combien de langues sont parlées dans le monde ?

On recense aujourd'hui, 7 117 langues parlées dans le monde, langues réparties dans plus de 220 pays (ou États). Parmi ces langues, environ 40% sont malheureusement menacées de disparaître. La raison ? Le nombre de locuteurs diminue et la langue s'efface petit à petit. Ce chiffre est en constante évolution, chaque jour les chercheurs trouvent des informations sur les langues du monde. Par ailleurs, saviez-vous que seulement 23 langues représentent plus de la moitié de la population mondiale ?
Lorsqu'on interroge n'importe quelle personne pour leur demander combien de langues ils pensent qu'il existe dans le monde, les réponses diffèrent considérablement. Et c'est normal. Le chiffre n'a cessé d'augmenter au fil des années puisqu'il est complexe de trouver des langues parlées dans le monde. Certains peuples, certaines contrées, n'ont été découvertes qu'il y a quelques années seulement. D'ailleurs, si nous examinons des ouvrages écrits par des linguistes datant du 20ème siècle, comme l'Encyclopedia Britannica par exemple, les langues parlées dans le monde avoisine les 1000. Aujourd'hui, il y en a presque 6000 de plus. Il y a donc un grand écart entre 1911 et 2021. Découvrez les 10 langues les plus parlées au monde.

Comment sont recensées les langues parlées dans le monde ?
Il faut souligner la distinction entre langue parlée et langue écrite. Très peu de langues sont écrites dans le monde. Selon les études réalisées, on dénombre environ 200 langues écrites sur plus de 7100 existantes. Il est donc difficile de recenser des langues parlées qui ont tendance à se diversifier rapidement puisqu'elles ne sont pas écrites. Prenons l'arabe comme exemple, il existe des dizaines de variantes avec différents dialectes. Pareil en Inde. Il faut également faire la différence entre dialecte et langues. Les dialectes sont des formes locales d'une langue. Elle différencie les peuples de chaque région mais la compréhension et la communication sont faciles puisqu'elles proviennent de la même langue.
Ce ne sont pas les seules difficultés. Plusieurs pays (encore aujourd'hui) n'ont jamais fait de recensement démographique. Par conséquent, nous n’avons pas d’informations sur les recensements linguistiques de certains pays et d’autres n’en n’ont pas fait depuis au moins 25 ou 30 ans. Et vous l’aurez compris, cela évolue très vite. C'est pourquoi des chercheurs estiment que des études scientifiques indépendantes du pays et donc du pouvoir politique rendent la tâche plus facile. Néanmoins, ces études ne sont pas aussi faciles que l'on croit. Certains éléments sont impondérables. Les études du Summer Institute of Linguistics du Texas (Dallas) a dénombré en 2016, 7097 langues dans le monde contre 6703 en 2002.

Les langues évoluent vite
Les langues évoluent avec nous, avec la croissance et la décroissance de certaines populations, avec l’immigration, la culture, quand d’autres sont de moins en moins transmises, car non étudiées et non répertoriées. D’ailleurs, selon l’UNESCO, une langue disparaît toutes les deux semaines. Et si on regarde du côté de chez nous, le Basque est considéré, comme une langue « vulnérable », le Corse comme « en danger » et le Breton comme « sérieusement en danger ».
En effet, la langue française a été favorisée pendant des centaines d’années, par la royauté pour unir ses vassaux ou la république pour généraliser l’apprentissage de la langue. Il faudra d’ailleurs attendre 1951 pour que les langues régionales de France soient enseignées à l’école.

Les 10 langues les plus parlées au monde
Si on regarde les chiffres, 80 % des habitants de notre planète parlent 80 langues. Les autres milliers de langues ne sont utilisées que par 20 % de la population. Et généralement les langues que l’on maîtrise sont donc les langues dites « principales », qui sont les langues les plus parlées dans le monde. On peut les classer en 2 catégories : les langues maternelles et les langues les plus parlées. En langue maternelle, les cinq langues les plus parlées sont le chinois mandarin, l’espagnol, l’anglais, le hindi et l’arabe.
Les cinq langues les plus parlées tout court sont l’anglais, le chinois mandarin, l'hindi, l’espagnol et le français. Si on entre dans le détail, on peut chiffrer le nombre de langues parlées en Europe à 230 environ et en Asie à 2000. Vous vous dites que c’est normal, plus il y a d’habitants, plus il y a de langues et de dialectes ?
Eh bien c’est faux. En Papouasie-Nouvelle-Guinée, on parle plus de 840 langues différentes pour seulement 8 millions d’habitants… C’est le pays le plus riche linguistiquement parlant.

10 L’indonésien
Avec 200 millions de locuteurs, l'indonésien est la dixième langue la plus parlée au monde. La langue officielle de l'Indonésie qui compte à ce jour environ 270 millions d'habitants est aussi parlée au Timor oriental. Les autres langues parlées en Indonésie sont diverses, il y a le l'urdu (la langue parlée au Nord de l'Inde et au Pakistan), l'allemand, le japonais, le marathi (une langue indienne), le telugu et le whahili et enfin le turc.

9 Le portugais
Les colonies portugaises ont répandu la langue dans le monde puisque 252 millions de personnes parlent le portugais. L'Angola, le Mozambique, le Cap-Vert, le Brésil, à à São Tomé-et-Príncipe, à Macao, la Guinée-Bissau sont des pays où le portugais est pratiqué.

8 Le russe
La Russie et les pays limitrophes parlent le russe, on recense environ 258 millions d'habitants qui communiquent avec cette langue. La langue russe est pratiquée par les anciens pays qui faisaient partie du bloc soviétique : la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, l'Ukraine. Les États baltes sont également concernés : la Lettonie, la Lituanie et l'Estonie. Le russe est aussi parlé dans les régions séparatistes comme l'Abkhazie, l'Ossétie du Sud et le Transnistrie. Enfin, on trouve du russe dans les langues parlées en Europe centrale mais aussi dans l'État américain de l'Alaska.

7 Le bengali
Le Bengali est parlé au Bangladesh. C'est la deuxième langue la plus parlée en Inde par environ 265 millions de personnes.

6 L’arabe
L'arabe est parlé par 274 millions de personnes dans le monde. D'ailleurs en France, la langue arabe est la deuxième langue la plus parlée avec pas moins de 4 millions de locuteurs. Toutefois, il existe différentes langues arabe, sans compter les dialectes qui sont spécifiques dans chaque région.

5 Le français
Le français est au coude à coude avec l’arabe. En cinquième position, le français est parlé par 277 millions de personnes dans le monde. Le chiffre s'explique grâce notamment à la langue officielle de plusieurs pays africains comme le Gabon, le Sénégal, la République du Congo, la Côte d'Ivoire etc. Aussi, la Belgique, le Luxembourg et la Suisse sont des pays où le français est pratiqué.

4 L’espagnol
L'espagnol est une langue parlée par 538 millions de personnes dans le monde ! La langue est pratiquée dans différents continents et pays, il y a l'Espagne, l'Amérique latine, la Guinée équatoriale et de nombreux hispanophones se trouvent dans différents états américain comme la Californie, le Nouveau-Mexique, le Texas etc.

3 Le hindi
Le hindie est la langue officielle de l'Inde avec l'anglais. Cette langue est parlée par environ 637 millions de locuteurs à travers le monde. Saviez-vous que le hindi était une langue récente ? Elle a moins de deux siècles ! Et elle est pourtant utilisée par près de la moitié de la population indienne. Le hindi est surtout pratiquée dans le nord de l'Inde.

2 Le chinois mandarin
1,012 milliard parlent le chinois mandarin aussi appelé le Putonghua. C'est l'une des six langues officielles de l'ONU, avec l'espagnol, l'anglais, l'arabe, le français et le russe. C'est en Chine où le mandarin est le plus répandu. On le pratique aussi à Taïwan, en Malaisie, en Indonésie ou même au Royaume-Uni.

1 L’anglais
Et la première position du classement n’est d’autre que l’anglais ! Sans aucun secret, l'anglais est la langue la plus parlée au monde, avec 1,268 milliard de personnes qui le parlent. L'anglais est considéré comme la langue officielle dans une cinquantaine de pays différents : l'Australie, le Canada, les États-Unis, l'Australie etc. D'autres pays faisant partie des États du Commonwealth ont l'anglais comme langue officielle : l'Afrique du Sud, l'Inde, le Sri Lanka, le Kenya, le Mozambique etc.

https://news.maxisciences.com/mourir-moins-con/combien-de-langues-sont-parlees-dans-le-monde_art45919.html?utm_source=welcoming&utm_medium=email&utm_campaign=welcomingmulti&utm_content=cultureg

Écrit par : Allusion | 10/08/2021

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Pourquoi l'anglais est plus parlé que le français dans le monde?
A cause du 13 septembre 1759

http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/01/3739363707.mp3

Écrit par : Allusion | 13/09/2021

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Le belgicisme francophone
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/00/2890561351.mp3

Le dialecte flamand
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/01/2640017362.mp3

Écrit par : Allusion | 15/12/2021

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La langue est bien vivante, descendez-la donc de son piédestal ! (extrait de daardaar.be )

Proposé comme substitut à « il » et « elle », le pronom « iel » a dernièrement fait son entrée au Petit Robert. La nouvelle a suscité l’indignation des puristes. Jamais, au grand jamais, les preux défenseurs de la langue – qui voient l’écriture inclusive comme « un effet de mode », comme une énième prolongation de la culture woke, comme une incapacité à relativiser – ne succomberont et ne se plieront pas à une telle absurdité. Tel est, en gros, la teneur du tollé.
Fautes d’accord, anglicismes, tics de langage, argot des jeunes : autant de sujets dont on débat rarement dans un climat apaisé. Dans le même ordre d’idée, les adaptations linguistiques destinées à inclure les non-binaires (à savoir les personnes qui ne se retrouvent pas dans les catégories de genre traditionnelles homme/femme) suscitent souvent de vives réactions d’opposition. La confusion grammaticale que provoquent les pronoms neutres n’y est sans doute pas étrangère.

Langue Sacrée
Mais il n’est pas seulement question de confusion grammaticale : le débat linguistique dévie rapidement sur l’identité. La langue est en nous, fait partie intégrante de notre identité. Elle nous berce depuis notre naissance et nous ne voulons pas la voir changer. Enfin, quand je dis « nous », permettez-moi de me tenir un instant à l’écart de ce collectif, car je ne me reconnais pas dans ce réflexe conservateur, particulièrement présent au sein de l’ancienne génération – dont je fais malheureusement partie.
L’intransigeance et l’acharnement dont certains font preuve pour défendre la Langue Sacrée me surprennent. Comme si toute modification, tout ajout, aussi minimes soient-ils, les heurtaient au plus profond d’eux-mêmes. Je trouve cette réaction pour le moins paradoxale, puisqu’ils reprochent cette même hypersensibilité aux non-binaires. Ils soutiennent par ailleurs que leur combat n’a rien à voir avec l’hypersensibilité ou un quelconque manque de recul : ils sont des amoureux de la langue, et les amoureux de la langue ne s’avouent jamais vaincus.
Cette posture me rappelle la façon dont Ruud Hendrickx, conseiller linguistique à la VRT, était monté au front il y a quelques années, affirmant que ceux qui se plaignaient de la dégradation de la langue ne l’aimaient en réalité pas vraiment. Je crois comprendre où il veut en venir. Les amateurs autoproclamés de la langue ont tendance à la mettre sur un piédestal. Or, tout ce qui se trouve sur un piédestal est froid et sans vie.
En dépit des efforts de certains de les éviter à tout prix, les néologismes réussissent la plupart du temps à s’imposer. Qu’on le veuille ou non, la langue évolue. La réalité nous rattrape plus vite qu’on ne le voudrait. Pas besoin de chercher bien loin, j’en suis moi-même un exemple. Il y a quelques années, le célèbre « Oh my god » des adolescentes m’insupportait au plus haut
point, contaminées qu’elles étaient par les émissions de télé-réalité et leurs divas aux mains manucurées et au langage maniéré. Vous l’aurez compris, il m’arrive pourtant, à moi aussi, de laisser échapper cette expression à l’occasion. Si une expression que je désapprouve se glisse ainsi dans mon vocabulaire, comment m’interdire d’en faire de même avec un phénomène linguistique que je défends pleinement ?

Une question de respect
Dans mon entourage, quelques personnes ne trouvent pas leur place dans le modèle traditionnel homme-femme. L’une d’elles est en couple avec ma nièce. Je ne perçois chez elle aucune forme d’hypersensibilité. Cette personne a ses préférences en matière de pronom, mais ne s’offusque pas pour autant lorsque quelqu’un se trompe et la mégenre. Partir du principe que ces personnes sont toutes hypersensibles, exigeantes et susceptibles est très réducteur. « Iels » se représentent ainsi comme un groupe d’individus animés par un désir légitime : que leur identité soit vue et reconnue. À ce titre, cet ajout mineur dans la langue française n’est autre qu’une question de respect et d’empathie.
J’ai appris que pas mal de jeunes utilisent déjà le pronom « iel ». Certains appellent cela de la fainéantise, mais je n’en fais pas partie. Je trouve la démarche intelligente et pragmatique, même si je crois que l’adoption de ce changement est en partie inconsciente. Il en est ainsi depuis la nuit des temps. La jeune génération est peut-être la mieux placée pour nous rappeler que la langue a un cœur qui bat, que du sang coule dans ses veines. Qu’elle est vivante et que nous devons en prendre soin. La langue, la vraie, n’a que faire de ce piédestal.

Écrit par : Allusion | 27/12/2021

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