19/03/2016
Le Cosmos cohabite avec l'univers mathématique
La semaine dernière, nous entrevoyons le monde fantastique des maths avec une dernière vidéo qui parlait des multivers. Le Cosmos intrigue. Des magazines se suivent et apportent de nouveaux débouchés aux maths pour faire rêver. Les rêves peuvent faire échapper à l'attraction terrestre, alors en prenons ce chemin avant d'atterrir une nouvelle fois.
Parachever le billet précédent mérite une brève incursion dans l'Histoire :
"La folie des sciences au siècle des Lumières" titrait le hors-série d'Historia.
Le magazine parle d'explosion de la chimie, de féerie de l'électricité, d'envols des aérostats et... de magie des automates dans le chapitre "Du génie à l'ingénieur", du visionnaire à l'expert.
"A la recherche de l'homme artificiel", ce sont souvent des horlogers qui ont initié cette recherche.
...
En 1795, Jacques de Vaucauson invente le "canard mécanique digérateur".
Bien sûr, il y a eu des tricheurs comme le Baron Wolfgang von Kempelen.
Il "invente" un Turc mécanique qui joue aux échecs alors qu'un petit homme caché manipule les pièces du jeu.
Péter Kintzing a construit "La joyeuse de tympanon". Juan Turin, le moine qui fait automatiquement le signe de croix.
Mais c'est surtout Pierre Jacquet-Droz qui a faire exploser les automatismes avec "L'écrivain", capable d’écrire un texte de 4 lignes, "La musicienne" qui peut entonner 5 mélodies et "Le dessinateur", 4 dessins.
En fin de vie, Jacques de Vaucauson le rencontre et ébahi, lui dit: "Jeune homme, vous avez commencez par où, j'ai terminé".
L’automate "L'écrivain" a un dispositif d’entrée pour positionner des tabulateurs et une plume en sortie. Une mémoire en lecture seule et l'« imprimante » des doigts et un rouleau de cire sur un phonographe, ancêtre du disque.
Ces systèmes automates s'apparentent plus à des boîte-à-musiques sans unité de contrôle, sans mémoire dynamique et sans potentiel de décisions.
Les cames des automates de Jaquet-Droz ressemblent plus à un enchaînement de cartes perforées.
Son histoire et son nom reste l'emblème d'une entreprise de montres de luxe.
Les trois automates sont toujours opérationnels au Musée d'Arts et d'Histoire de Neuchâtel.
Le film "Hugo Cabret" a pour cadre cet épisode de l'histoire des androïdes
Plusieurs décennies après, Babbage adapte un métier Jacquard pour fournir des instructions à un nouveau type de calculateur dont l’unité centrale et la mémoire sont séparées.
Et tout a changé.
Nous entrons dans ce qui deviendra la science cybernétique.
...
Le Cosmos
Cette fois, il s'agit d'en parler, de s'évader dans l'espace et dans le temps, au besoin, au travers des multivers et en finale, reprendre les mathématiques là où on les avait laissées.
De manière scientifique, tout change et la presse s'en mêle.
Le magazine "Comment ça marche", qui répond, en général, à beaucoup de question, le faisait en sortant un hors-série dédié complètement aux "75 Secrets de l'Univers".
Très complet, on y parle de manière générale, de presque tout avec de nombreuses illustrations sur les interactions, les gravitations, la gravitation, l'inflation, le rayonnement à la base du cosmos, en passant par les super galaxies, les super novae, les pulsars, les quasars les blazars en expliquant que les bras spiraux des galaxies sont logarithmiques avec des distances exponentielles qui les séparent, mais sans changer de forme en suite de Fibonacci.
"L'Obs", en hors-série, publie "Dernières nouvelles de l'Univers".
C'est à croire que nous avons des astronautes qui reviennent de l'Univers sur Terre et qui vont tout raconter sur ce qu'ils ont vu pendant leur voyage ou qu'un extraterrestre serait arrivé pour nous raconter tout cela.
Le "Science & Vie" a plus cette vocation.
Lui parle de "Trous noirs, que l'on allait pouvoir enfin les voir".
Oui, le béotien s'attendrait à prendre ses jumelles en fixant le ciel.
Un S&V précédent lance "Planètes géantes. Leur genèse enfin élucidée !".
En résumé, nous allons tous savoir, tout voir sur notre environnement quand on jette un œil averti vers le ciel avec les bonnes lunettes de circonstance.
Enfin, bonnes lunettes, elles n'ont plus rien à voir avec celle de Galilée puisqu'il s'agit d'un incroyable arsenal de mécanismes physiques que les astrophysiciens ont mis en branle pour comprendre la formation de ces géantes.
A la base, il s'agit d'un scénario avec des télescopes qui résout tous les casse-têtes du système solaire comme le nombre de cratères de la Lune, de la taille de mars, la composition des astéroïdes et... la formation des planètes géantes dans les nébuleuses protoplanétaires.
Au départ de minuscules poussières qui gravitent dans un disque autour d'une jeune étoile. Malgré toutes les simulations numériques, ils ne parvenaient pas à proposer une recette qui assemblerait les deux extrêmes de matière à travers 14 échelles de grandeur.
Si c'est résultats sont confirmés par d'autres équipes, c'est la révolution, dit Alessandro Mobidelli, astronome à l'Observatoire de la Côte d'Azur.
Aimez-vous de faire la cuisine par les maths, c'est le moment de suivre la lecture puisque même les suites de nombres, les nombres premiers, les constantes magiques comme PI ou la suite de Fibonacci et d'autres constantes que l'on va énumérer dans la suite de ce billet sont sensés vous éblouir.
Quelqu'un dans l'assemblée lance :
- Les nombres premiers, la suite de nombres règlent la marche des choses dans les profondeurs du code génétique, comme dans celles de la matière.
Trouver la réponse aux questions serait une question de temps.
Le temps, lui, n'a rien de constant et personne ne peut donner une définition exacte, si ce n'est parfois on lui destine une quatrième variable pour établir des statistiques.
Qu'est-ce qui relie le Cosmos au royaume des mathématiques ?
Pour le Scientifique, une question de quantique et pour certains, de cantiques plus religieux.
Un hors série de Science et Avenir étude et tente d'éluder le lien entre Dieu et la Science dans lequel on trouvait un dossier final sur l'immortalité qui fait partie d'un vieux rêve de notre époque et qui a une source dans la Silicon Valey.
- Le sacré naît avec la première pierre taillée. L'homme a élaboré des objets symboliques qui témoignent de sa spiritualité", dit Yves Coppens.
Le chapitre "Vivre vieux sans l'être", c'est rechercher une réponse à l'échelle des cellules souches qui réveilleraient d'une interruption d'activité que les radicaux libres auraient détruits.
Si les chromosomes apportent l'héritage génétique, les mitochondries, l'énergie, ce seront les virus qui ne vivent qu'aux dépens d'autres cellules pour parfois les infecter et se charger de l'évolution.
En 2014, le gêne de l'immortalité n'a pas été trouvé par le séquençage de l'ADN des supercentenaires.
...
Le code secret de l'Univers par les frères Bogdanov.
Stars de la télé des années 80, ils ont publié "Le Code secret de l'Univers".
Un ouvrage mêlant philosophie, mathématiques et origine de l'Univers.
Peu importe leurs cheveux en choucroute, leur menton en galoche et l’air de sortir d’une séance de Botox ou de descendre d’un vaisseau extraterrestre avec une émission de "Sciences X". La question de savoir qui est qui d'Igor à Grichka ne me passionne pas.
Leur dernier livre suit la même logique aux titres accrocheurs, consacrée en principe à la science tels que "Nous ne sommes pas seuls dans l’Univers", "Le Visage de Dieu"…
Mais depuis, les deux frères ont tenu à devenir des scientifiques incontestables.
Diplômés en politique et en sciences sociale, avec chacun sous l'aisselle, leur thèse de doctorat à l’Université de Bourgogne, en physique théorique pour Igor et en mathématiques pour Grichka.
Le créationnisme dont se fondent les trois religions monothéistes, pousse à instaurer une théocratie qui heureusement, reste toujours plurielle.
Le dessein intelligent mettrait un Dieu en sourdine comme un guide suprême qui se terre pour surveiller les hommes.
Le préambule du livre "Le Code secret de l'Univers" est attirant, attractif comme ce n'est pas possible :
"Ce livre va peut-être changer votre vie. A répondre aux questions existentielles, pourquoi l'Univers, la Terre et Dieu existent ?
C'est l'Histoire d'un mystère de toute la science qui aurait un code-source dont l'origine se situerait dans la masse des atomes. Le génome et l'ADN seraient à l'intérieur des cellules de l'homme unique comme une empreinte digitale. Mais il y a une formule universelle qui a été apportée par l'ère de l'informatique et sur des codes générés sur base de nombres premiers (2,3,5,7,11,13...) qui ne sont divisible que par un et par eux-mêmes.
A partir d'ici, accrochez-vous, car il y a du vent.
Mais, je vais écourter le voyage à faire valser les chiffres, les constantes, les variables, un peu de tout...
Gérald Tenenbaum ouvre le bal avec des nombres "padiques", incité par Galilée qui disait "La nature est écrit en langage mathématique".
Srinivasa Ramanujan était un homme étrange qui calculait comme il respirait et qui a relié les maths et l'information comme Mr Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir.
Mais rien ne vient par hasard. Le Code cosmique sans être cosmétique.
Seth Lloyd a établi le lien avec les bits 0 ou 1 comme John Weeler comme tout était réglé entre le Yin et le Yang comme je le pensais jusqu'à il y a peu.
Et bien non, nous savons maintenant que les qubits peuvent agir en 0 ET 1 en même temps, ouvrant du même coup une foule de situations différentes dont l'humain en est un substrat...
Mais dans la nature, la neige reste à 6 branches, que la suite de Fibonacci se retrouve dans la nature sous forme de spirales. La cigale cicadas qui ne sort que tous les 13 ou 17 ans, le bambou Phylostachys qui ne fleuri que tous les 120 ans. 120, ce n'est pas un nombre premier, mais la multiplication de nombres premiers 5x3x2x2x2. Et oui, je ne vous l'ai pas encore dit, il existe des "nombres premiers-adiques" jumeaux.
Bernard Riemann a une illumination avec la fonction Zeta en reliant les trois et ce ne serait pas par hasard en sortant de son bain en criant "Eureka".
Le titre du chapitre "Gaz de Friemann".
Et bien ce sera vraiment une usine à gaz, cette constante de Feynmann. Tellement magique qu'on l'appelle "La main de Dieu" : 0,007297352568... Puis, il y a ce 91, qui devient 9901, 999001.... qui amènerait le titre "Un million de $ pour sa fonction.
Le nombre de Léonard Euler qui s'accouple avec le e=2,71828 que l'on retourve dans les logarithmes népériens qui se crée par e=1+1/2+1/(2x3)+1/(2x3x4)....
On ne pas se gausser, mais on doit parler de Gauss qui serait la somme des 1/n exp s pour n variant de 1 à l'infini.
La constante PI, c'est bien sûr 3,141592... et elle permet d'arrondir les angles.
Le nombre d'or d'Adolph Hurwitz serait suite à une division de 21 par 13 ou de 55 par 34, pour arriver à 1,618033988749...
Waw!!!... et la série des décimales n'est pas terminée.
Mais, dans un Etat KMS, on finit par le code zéro dans une "bande KMS", la région où le temps du système est complexe à l'instant de Planck. Non, ce ne sont pas des kilomètres par seconde.
En plus, cette bande est celle dans laquelle nous sommes avec la fonction Zéta de Riemann que l'on n'explique pas mais qu'on sait qu'elle existe.
De plus, un zéro ne le serait pas totalement. Il serait positionné à 14,3 ou 21,02 ou encore 25,01.
Je n'invente rien. Tout est écrit ainsi dans le livre.
Je vous sens de plus en plus fébrile si pas sceptique.
Vous, non plus, ne suivez plus vraiment...
La magie des nombres des Bogdanov a des ressemblances avec la magie d'Eric Antoine...
C'est alors que vint un article qui valait d'y jeter un coup d’œil :
...
"Les pseudo-vérités des Bogdavov décortiqués".
Les frères Bogdanov étaient invités au 69 minutes sans chichis (Vidéo) en décembre 2015.
Une émission qui, heureusement, avait le rire comme agent liant.
Ils nous révèlent que ce "Big Bang" leur avait fait penser à créé une pièce de théâtre avec eux deux sur scène.
Alors, construisons-le entre les Bogdanov et un interlocuteur opposé à leurs thèses.
- En Page 10 de notre livre, lorsqu’on jette un coup d’œil sur la nature, on ne peut pas s’empêcher de deviner aux frontières de l’invisible, l’empreinte d’une sorte de ‘programme’.", dit Grishka.
- Qui dit programme, dit dessein intelligent, qui dit dessein intelligent dit créationnisme. Un architecte de l'Univers l'aurait fait dans quel but précis? Parce que cela lui plaisait? Pour la science, c’est non-fondé scientifiquement et dangereux.
- Ce fut à nous de déchiffrer cette langue inconnue à travers laquelle, étrangement, le monde nous fait signe. A nous de décrypter des bribes de ce code secret qui protège furieusement le sens de l’Univers mais aussi chacune de nos vies", répond Igor .
- Etes-vous des Messies qui viennent pour nous en informer ? Désolé, pour la Science, une telle déclaration est mystique et digne de scientisme. Vos hypothèses du code secret ou du programme, ne me convainquent pas. Aucune expérience concrète pour les vérifier. Admettez qu’à ce stade, il n’y a pas moyen de prouver le code dont vous parlez.
- Avant le Big Bang, avant la création du monde physique, nous pourrions bien tomber sur ces fameuses lois secrètes qui codent le scénario cosmologique et que nous avons décrit sous forme de formules mathématiques.
- La question est mal posée. Elle n’a même aucun sens. Le Big Bang, ce ne serait pas l’explosion primordiale telle que nous, profanes, l’imaginons, mais en réalité une "simple" faille de la théorie de la relativité générale. C'est le point où les prédictions physiques ne s’appliquent plus, car la densité de l’Univers et le taux de son expansion deviennent infinis.
Le Big Bang et sa cosmologie ont été initiés par Einstein avec ses théories de la relativité générale. Théories qui sont toujours adaptées en fonction de nouvelles théories ou thèses. Comme Einstein, beaucoup de thèses scientifiques sont lancées au public dans des publications bien avant leur démonstration en suivant une intuition. Les présences des ondes gravitationnelles viennent d'être confirmées. La découverte de la "particule de Dieu" a aussi été confirmée et récompensée bien après.
Mais d'après vous, désormais le monde scientifique a pris leur suite dans cette étude jusque-alors taboue pour se sortir des flûtes.
- Oui, c'est là que se déroule le "jaillissement torrentiel" des formules mathématiques qui l'explique.
- Pourquoi cherchez-vous ce code secret au début de l’Univers ? Si les maths sont universelles, elles sont intemporelles ?
- La clé du code secret est la fonction Zêta de Riemann avec son hypothèse des nombres complexes. Cette fonction Zêta joue un rôle insoupçonné dans la structuration de l’espace, du temps et de la matière.
- J'ai lu votre livre. Pourquoi la fonction Zêta serait-elle la clé, et non pas une fonction comme une autre et pas un mystère qui sera un jour élucidé, démontrée et qu’elle ouvrirait la porte à une nouvelle géométrie à laquelle on n’avait pas pensé. Ce sont des pseudo-sciences.
- Bien sûr. Laissez-nous dans nos pseudo-sciences.
- Un rapport confidentiel du Centre national de la recherche scientifique a qualifié vos thèses de "travail creux habillé d’une grande sophistication" créant la polémique. Il jugeait que vous manquiez de formation et n’aviez assimilé ni la méthodologie ni les critères des sciences. Pour la communauté scientifique, la supervision de vos thèses aurait été trop superficielle. En 2003, vous continuiez à dénoncer l’attitude de nos "confrères" qui vous reconnaissent un sens aigu du business mais aucune rigueur scientifique, dixit André Füzfa.
- On attaque nos thèses, parce qu’on attaque nos idées. On a été les premiers à étudier une zone strictement interdite par la science, l’avant Big Bang.
- L'avant au Big Bang? Pourquoi n'y aurait-il pas ? Si le Big Bang est considéré le plus souvent comme le temps zéro, il pourrait n'être qu'une des phases du Big Bounce qui obéirait à d'autres forces que celle de l'expansion. Le Big Crunch se contracterait après un Big Rip. Le problème est d'assumer le mélange de la physique et de la métaphysique comme s'il s'agissait d'une vérité.
- L’Univers ne peut pas naître par hasard. Il faut un programme rigoureux pour encadrer cela. Tout ceux qui sont sérieusement impliqués dans la sciences finiront un jour par apprendre qu'un esprit se manifeste par les lois de l'Univers, un esprit immensément supérieur à celui de l'homme, comme disait Einstein.
- Je connais la réflexion d'Einstein et celle de Niels Bohr qui le renvoyait à ses études. Une telle déclaration polémique, fascine. Votre polémique accroît naturellement la vente de vos livres parce que le mystère attire les lecteurs. Tout votre secret réside dans cette pensée d'un Dieu est concomitante avec cette période de recul de l'athéisme et du retour de l'obscurantisme que les médias répercutent presque quotidiennement.
Mélanger les concepts scientifiques éprouvés, les élucubrations personnelles plaisent toujours au grand public qui aime les mystères et fantasmer sur ce qui leur est incompréhensible.
Vous avez raison, vu la complexité des concepts et des formules, ils ne vont pas tenter de les démontrer.
Aborder le "Cosmos" par la voie d'un mécréant comme Michel Onfray avec une ontologie plus matérialiste, c'est tout autre chose.
- La science est très réticente à poser des questions existentielles de fond. Elle n’ose pas tirer les conclusions de nos recherches. Le dessein intelligent, nous le réfutons.
- Avec moins de rigueur, avouez-le. Retournez à la case départ, en cherchant Monsieur Spock dans les SPOC. L'Université du futur se retrouve au restaurant en mangeant au menu ou à la carte.
- C'est votre avis. Les conclusions de notre livre ne sont pourtant pas à laisser sans suites.
- Vous y parlez de code-source immatérielle, de Cloud Computing d'informations pures, de personnalités comme John Wheeler, Neil Turok, Hermann Weyl avec l'abri dans votre château.
Il y en aurait bien d'autres comme David Gross, Alan Guth, Steven Weinberg, Leonard Susskind, à mentionner au présent et au futur. Elles apparaissent dans la vidéo.
- Nous avons vu.
- Que fait l'informaticien avec un code-source qu'il ne comprend plus ? Quand il n'est plus représentatif à cause des modifications successives. Il le modernise. Quand c'est trop difficile pour répondre aux fantaisies de ses utilisateurs, il le réécrit sans en rapporter les critiques de ces adaptations cosmologiques.
- Nous ne sommes pas informaticiens. Vous amalgamez.
- Certainement. Tout comme vous avec vos form ules et fonctions qui seraient mystérieuses. Si elles se complètent, c'est déjà merveilleux. Si elles se ressemblent, c'est miraculeux. Personne ne se limite au code source dans un développement. Tout évolue très vite. Tous les développeurs continuent sur leur lancée, à se poser la question de comment rendre les choses toujours plus efficaces.
- Et vous en tirez quelles conclusions ?
- C'est qu'en tant que théoriciens des chiffres et des nombres, vous les convertissez trop facilement en montants dans la pratique. Le transhumanisme est considéré comme le royaume de Dieu sur Terre dans les laboratoires. Le fabuleux en Science, c'est que celle-ci s'appuie sur des preuves et pas des croyances.
- Mais n'oubliez pas notre conclusion : "Il existe, au sein même de la matière, un ordre profond, une harmonie cachée qui se reflète par éclairs dans notre esprit sous la forme de lois mathématiques pures" comme disait Hermann Weyl.
- Profond dans votre esprit, mais pas dans celui de l'évolution du monde vivant. La gravité quantique pourrait être ressentie comme ... "Le plus grand défi scientifique du 21ème siècle" ou "La gravité quantique élaborée comme une physique de l’information" et c'est Bernard Duguet et pas moi qui le dit.
Attention de ne pas verser dans la métamathématique et les seuls paradoxes de Zénon.
La théorie de Alan Guth parle d'inflation éternelle du Cosmos avec la force du Big Bang. En plus, pour lui, elle s’accélérerait avec une énergie noire très précise pour donner naissance à notre Univers. Trop faible, ce serait la déflation, le "Big Crunch" et notre Univers s'effondrerait sur lui-même. Trop forte, notre Univers aurait une expansion trop rapide pour s’agréger en étoiles et en Galaxies stables.
Mais tout cela existe peut-être dans les multivers, bien sûr.
Dialogue de sourds entre croyants et mécréants ?
Le 4ème épisode du documentaire "Magie du Cosmos" dans tous les états de multivers, constitue une bonne préparation à un rendez-vous "magique":
...
Alors retournons sur Terre puisqu'on n'est pas encore face à Dieu.
Le lecteur lambda belge, dirait peut-être: "tout cela, c'est très bien mais cela ne nous ramènera pas le Congo".
Candide, il ajouterais en questionnant:
- On parle d'inflation. Est-ce que cela aurait un lien avec ce que je ressens quand je vais faire mes courses au magasin?
- Avec le reflet de l'économie, nous connaissons l'inflation qui suit le rythme de la vie, de la dévaluation des objets et de leur dépréciation.", répond l'économiste de service.
- Notre Univers brasse aussi les Multivers puisque les prix ne sont pas les mêmes partout, ajoute timidement Alex Vilenkin.
La théorie des cordes, la bien nommée, donne une interprétation sous la forme des vibrations du violon qui passent la pommade au bon vendeur.
On sort des mathématiques traditionnelles qui se limitent à de la pure arithmétique au moment de l'atterrissage.
Quant à la magie du Cosmos apporte-t-elle tout à coup une réponse à nos problèmes très terre à terre?
Elle suit une idéologie bien terre à terre.
Le billet "Travail et égalité: la matrice libérale" en donne le nom.
Une idéologie de pragmatisme, d'efficacité...
Et, dopé, j'en ai fait partie à l'insu de mon plein gré comme disait quelqu'un.
Hier, l'écrivain Gaspard Koenig, à la tête du think thank libéral "Génération libre" était interviewé à la radio et il s'en est expliqué sans honte et sans reproche:.
Son dernier livre "Kidnapping" montre l'intérêt de deux formes bien distinctes de la pensée.
Comme solution, il proposait l'allocation universelle.
Cette économie de gestion par un autre système qui n'est pas plus égalitaire. (clic ci-dessous)
Pierre Assouline, dans son polard "Golem", exprime l'opinion contrepoids "L'homme augmenté accroît les inégalités et pousse au culte de la performance":
Une opinion dépend toujours de ses études et de ses temps précédents.
Mais c'est l'humour de Alex Vizorek qui vient au secours:
Pourtant la conquête de l'espace fait toujours rêver Alex:
Et quelque part, c'est tant mieux.
Un peu plus tard, on reparlera de numérologie, de finances, de chiffres...
Très ou trop humaines celles-là...
Eriofne,
PS: Ce weekend à Bruxelles, dans les locaux de Pfizer un marathon informatique que l'on appelle "Hackaton", est organisé par Belge, IBM, Artifium, Base et Partena. 108 participants sont chargés de développer des logiciels dont les buts sont
- de donner un coup de fouet à la numérisation des soins de santé,
- de rendre la médecine préventive.
- d'améliorer la recherche clinique
- d'améliorer le confort des patients.
- de doper la fiabilité des outils digitaux.
Citations:
- « L'Univers n'est jamais hors la loi », Henri Poincarré
- « Il est plus facile de désintégrer un atome que de briser un préjugé », Albert Einstein
- « L'Intelligence Artificielle est un fantasme, une légende journalistique, un mythe pour vendeurs poussé par une aubaine marketing de gadgets rémunérateurs », termine Marc Halevy.
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Commentaires
Momala, une appli pour diagnostiquer la malaria, remporte le premier hackaton belge
Momala, une application permettant au personnel du secteur de la santé de repérer la malaria à l’aide d’un smartphone, a remporté la première version du hackaton belge, consacré à la santé mobile, rapporte le quotidien économique L’Echo.
110 candidats de divers pays ont participé à ce premier hackaton, véritable marathon des programmeurs. Trois lauréats ont été récompensés par des sociétés pharmaceutiques, technologiques et des mutuelles telles Pfizer, IBM, Artilium ou encore les Mutualités Libres et Partena.
Mobile malaria labs
Durant cet événement, plusieurs projets concernant la santé mobile ont été présentés. Parmi ceux-ci, Momala (mobile malaria labs), une sorte de laboratoire mobile permettant le diagnostic précoce de la malaria. Une pince au sein de laquelle on introduit un échantillon de sang est placée sur le smartphone qui, à l’aide d’un algorithme, peut détecter la présence de la maladie. L’ensemble du jury a décidé de récompenser cette application en fournissant à ces programmeurs un réseau de contacts pour son développement futur, explique L’Echo.
Deux autres lauréats
Deux autres applications ont été primées lors de l’hackaton.
Il s’agit de l’application iMoveUP, application qui offre la possibilité de personnaliser sa réhabilitation du genou.
L’autre projet récompensé est Wearable Willy, une application qui aide à détectet des problèmes d’érection de l’utilisateur. Le dispositif recense la quantité d’érection durant la nuit et détermine si le trouble est physique ou psychologique.
Source: http://fr.express.live/2016/03/23/momala-appli-diagnostiquer-malaria-remporte-premier-hackaton-belge/
Écrit par : L'enfoiré | 24/03/2016
Répondre à ce commentaireUne jeune femme essaye de résoudre un problème de maths entre relativité devant un contexte de l'absolu.
- Le grand frère à 4 ans.
L'autre frère à la moitié de son âge
Quand le grand frère aura 100 ans, quel âge aura son jeune frère.
- 50 ans, répond la femme.
- Non, 98 ans
http://www.msn.com/fr-be/video/divertissement/une-jeune-femme-essaie-de-r%c3%a9soudre-un-probl%c3%a8me-de-maths/vi-BBraUjm?ocid=spartandhp
Écrit par : L'enfoiré | 01/04/2016
Répondre à ce commentaireLe plaisir des mathématiques
Une opinion de Luc de Brabandere, maître de conférences à l'UCL, auteur de "Petite philosophie des mathématiques vagabondes" (Ed. Eyrolles).
Mardi en huit se tiendra le colloque Dédra-Math-Isons. Quatre pistes pour relier les mathématiques aux autres sciences et les ancrer dans l’humain, dans le quotidien, dans la culture, dans la vie.
Victor Hugo n’avait pas gardé un trop bon souvenir de ses humanités gréco-latines. Dans "A propos d’Horace", il crie même sa colère contre ses professeurs de langues anciennes :
"Marchands de grec ! Marchands de latin ! Cuistres ! Dogues
Philistins ! Magisters !, je vous hais, pédagogues !"
Son professeur d’algèbre ne lui laissa apparemment pas un meilleur souvenir :
"On me tordait, depuis les ailes jusqu’au bec
Sur l’affreux chevalet des X et des Y."
Victor Hugo était un génie, et pourtant il n’aimait pas étudier les langues mortes, et encore moins les mathématiques. Voilà qui devrait rassurer les élèves qui trouvent douloureux l’apprentissage de la littérature ou des sciences !
Mais si Victor Hugo a tant souffert à l’école, c’est peut-être qu’on lui a mal présenté les choses. L’axe des X et l’axe des Y sont appelés "cartésiens". Lui a-t-on seulement dit pourquoi Descartes le philosophe a voulu se lancer dans les équations ? Son désir de fonder les choses de manière solide l’a conduit à mettre tous ses espoirs dans les mathématiques. Et au passage, il a réconcilié la géométrie des grecs avec l’algèbre des Arabes et en a fait une seule discipline, la géométrie analytique, utilisée encore aujourd’hui pour optimiser la trajectoire d’une fusée ou calculer la consommation d’énergie d’un moteur.
Les mathématiques sont abstraites par définition. Pour en donner le plaisir, il faut les relier aux autres sciences et les ancrer dans l’humain, dans le quotidien, dans la culture, dans la vie. Comment faire ? Quatre pistes au moins s’offrent à nous.
1. Parler des hommes et des femmes qui les ont développées.
Pourquoi un ballon de football n’a-t-il pas toutes ses faces identiques ? Pourquoi est-il constitué de 12 pentagones et de 20 hexagones ? Ce sont Platon et Euler qui donnent l’explication ! Il faut raconter des histoires de mathématiciens. Comment Pythagore comparait les sons produits en faisant vibrer des cordes de différente longueur ? Pourquoi Pascal le théologien a voulu construire une machine à calculer pour son père ? Pourquoi, cent ans avant l’informatique, Georges Boole a voulu faire des mathématiques en utilisant uniquement les chiffres 0 et 1. Le Gantois Adolphe Quételet a aussi une vie très intéressante, même s’il reste méconnu. Installé à l’Observatoire météorologique d’Uccle dont il était le premier directeur, il eut l’idée d’importer les mathématiques dans les sciences sociales. On lui doit par exemple le concept d’IMC (indice de masse corporelle) encore utilisé aujourd’hui par exemple pour lutter contre l’anorexie dans les concours de beauté.
2. Ancrer les mathématiques dans l’actualité.
Comment vous propose-t-on si souvent sur Internet des choses qui vous intéressent ? C’est parce que les mathématiciens du Big Data ont redécouvert la puissance d’un théorème vieux de 300 ans. L’approche classique du calcul des probabilités va de la cause à l’effet : si je jette un dé, quelle est la chance d’avoir un 5 ? Thomas Bayes inversa la question : si un effet se produit, quelle est la probabilité que ce soit à cause de ceci ou à cause de cela ? Dans le monde d’Amazon cela devient : si un client a acheté un rasoir électrique, quelle est la probabilité que ce soit suite à une publicité vue sur tel site Internet, ou sur tel autre ?
3. Faire des mathématiques sans calcul.
Cela peut sembler étrange, et pourtant c’est possible et même souhaitable. Les équations sont parfois aux mathématiques ce que la grammaire est à la littérature, elles empêchent de voir la beauté et l’harmonie des œuvres. On peut prouver que la somme 1/3 + 1/9 + 1/27 +… vaut 1/2, sans calcul mais avec morceaux de bois dont la longueur correspond aux fractions de la série. Partons d’un bâton d’un mètre que l’on coupe en 3. On garde 1/3, on en jette un autre et le troisième on le coupe en trois pour construire 1/9 et ainsi de suite. Il apparaît que pour arriver au résultat demandé, on aura finalement gardé une moitié du bâton et éliminé l’autre. CQFD !
4. Jouer avec les mathématiques
Si vous demandez à quelqu’un de donner rapidement un ordre de grandeur du produit 2.3.4.5.6.7.8, il proposera un nombre. Mais si vous lui demandez d’estimer tout aussi vite le produit 8.7.6.5.4.3.2, il viendra sans doute avec un autre nombre, beaucoup plus élevé. Pourquoi, puisque le résultat est évidemment le même ?
Demandez-lui de combien de manières différentes on peut couper un carré en quatre morceaux identiques. Il proposera 3, 4 ou 5 solutions et risque de s’arrêter là. Alors qu’il y en une infinité.
Demandez-lui combien de parties sont jouées dans un tournoi de tennis ? Il additionnera probablement une finale, plus deux demi-finales, plus quatre quarts, etc. Alors que le nombre de parties est toujours égal au nombre de joueurs, moins un. Une partie sert en effet à écarter un joueur, et dans un tournoi tous sont éliminés, sauf un.
Les puzzles mathématiques sont autant d’occasions de mieux comprendre comment on pense. Ils révèlent nos biais cognitifs, nous invitent à la créativité, et les quelques calculs y sont secondaires.
Pour en retrouver le plaisir, il faut comprendre les mathématiques mais il faut aussi les voir. On peut certes calculer les orbites des planètes mais il faut aussi voir que le soleil est quatre fois trop gros pour passer entre la Terre et la Lune…
Et puis il faut savoir en rire. Bertrand Russell qui passa dix ans de sa vie à essayer de réconcilier logique et mathématiques a sans doute tenu bon grâce à son humour très anglais. On lui demanda un jour comment définir le nombre deux. Il répondit : c’est ce qu’il y a de commun entre un couple de faisans et une paire de claques…
http://www.lalibre.be/debats/opinions/le-plaisir-des-mathematiques-570a70e435708ea2d4685bfe
Écrit par : L'enfoiré | 11/04/2016
Répondre à ce commentairePrès de 80 % des Suisses rejettent l’idée d’un revenu de base
Dimanche, les Suisses ont finalement rejeté à une large majorité l’instauration d’un revenu de base. Près de 80% des participants ont voté contre la proposition de verser tous les mois un montant de 2.500 francs suisses (2.250 euros) à chaque Suisse, quel que soit son activité. Les enfants de moins de 18 ans auraient quant à eux reçu un revenu mensuel 565 euros.
Cependant, les promoteurs de cette proposition parlent d’un grand succès, parce que le débat est maintenant lancé, et que près de 23% des électeurs l’approuvent. Beaucoup d’électeurs se sont inquiétés du financement de ce projet, et des modalités de sa mise en place.
Pourquoi un revenu de base?
Le père spirituel du plan est l’économiste suisse Enno Schmidt. Il affirme qu’assurer un revenu de base redonnerait de la dignité et une sécurité financière aux pauvres, mais que cela stimulerait également la créativité et la création d’entreprises. Les porteurs de projets n’hésiteraient plus à tenter de réaliser leur rêve. Chacun pourrait poursuivre ses passions, plutôt que d’occuper un emploi alimentaire. Pour Schmidt, il s’agit d’un combat comparable à la lutte pour les droits civiques, comme le vote des femmes, ou la fin de l’esclavage.
Les bénéfices d’un revenu de base sont actuellement dans toutes les bouches partout dans le monde. Le concept bénéficie du soutien de mouvements idéologiques pourtant diamétralement opposés :
A droite, on considère que le revenu de base offrirait un moyen de rendre plus efficace l’organisation des différentes missions de l’Etat. Il se substituerait à un patchwork de programmes (sécurité sociale, coupons alimentaires, etc), et de ce fait il permettrait une simplification administrative bienvenue. En outre, actuellement, les bénéficiaires des programmes sociaux sont obligés de dépenser les sommes qui leur allouées dans le respect des conditions édictées par les organismes émetteurs, ce qui signifie qu’ils ne sont pas libres de définir eux-mêmes leur structure de dépenses. En ne versant qu’une seule somme, on leur permettrait peut-être d’optimiser les répartitions de leurs dépenses pour qu’elles s’adaptent encore mieux à leurs besoins réels.
Les conservateurs et les libertaires approuvent également cette idée de simplification, parce qu’elle contribue à réduire la taille de l’Etat.
La gauche considère le revenu de base comme un outil pour mobiliser les gens et les aider à s’échapper de la pauvreté.
Dans le milieu des années 1970, une expérience avait été menée dans la ville canadienne de Dauphin. Un millier de familles pauvres de la ville se sont vues remettre des chèques d’allocations mensuelles, le « Mincome », en complément de leurs revenus. Le versement de ce revenu a permis d’éradiquer la pauvreté parmi les bénéficiaires, et de plus, on a constaté que les inscriptions dans les cycles d’études supérieures étaient en forte hausse, tandis que le nombre d’hospitalisations avait baissé.
Les opposants rappellent cependant que ces programmes coûtent cher, et qu’ils dissuadent les gens de travailler. Mais selon les experts, ce dernier effet n’est pas aussi marqué qu’on pourrait le craindre, et dans le cas de l’expérience du Mincome, il a été beaucoup moins important que prévu.
De plus en plus d’intérêt
Dans un contexte de croissance mondiale molle, la stagnation des salaires et la montée du chômage dans de nombreux pays ont favorisé le retour de ce type de concept. Un grand nombre de pays on déjà adopté des systèmes d’aide apparentés au versement d’un revenu de base, y compris les États-Unis. Le Québec et la Finlande étudient sa mise en application. La ville d’Utrecht mène actuellement une expérience de “revenu de base” pour certaines catégories de sa population. Tilbourg a annoncé qu’elle allait la suivre. Plusieurs autres villes des Pays-Bas, Groningue, Maastricht, Gouda, Enschede, Nimègue et Wageningue, ont indiqué qu’elles envisageaient également de le mettre en place.
Y Combinator
La semaine dernière, on a appris qu’un accélérateur de startups de la Silicon Valley, Y Combinator, avait décidé de mener une expérience pilote de revenu de base dans la ville d’Oakland. Une centaine de familles y recevront un revenu minimal d’un montant compris entre 1000 et 2000 dollars pendant une période de 6 à 12 mois, sans condition de versement. La ville a été choisie pour sa diversité sociale et économique, ainsi que pour ses fortes inégalités en matière de revenu, un contexte très similaire à celui des États-Unis.
Selon Elizabeth Rhodes, l’une des responsables de l’ONG YC Research, qui dépend de l’accélérateur de startups, c’est la perspective d’une raréfaction des emplois qui a motivé cette expérience :
“La motivation derrière ce projet est de commencer à explorer les alternatives au filet de sécurité social déjà existant. Si la technologie élimine des emplois ou que les emplois continuent de devenir moins sûrs, de plus en plus de gens seront incapables de joindre les deux bouts avec ce qu’ils gagnent de leur travail. Le revenu de base est un moyen de s’assurer que les gens peuvent assurer leurs besoins les plus élémentaires. Nous ne savons pas encore comment cela pourrait marcher, ni si c’est la meilleure solution, et c’est pourquoi nous voulons mener cette étude”.
Source: https://fr.express.live/2016/06/06/pres-de-80-des-suisses-rejettent-lidee-dun-revenu-de-base/
Écrit par : L'enfoiré | 08/06/2016
Répondre à ce commentaireDuchâtelet : “Les gens doivent travailler jusqu’à 67 ans, alors que nous avons un demi-million de chômeurs. Comment peut-on être aussi stupide ?”
« Le monde politique ne peut pas faire face à la rapidité des évolutions technologiques. Les politiciens sont coincés dans un état d’esprit dépassé, avec la devise «l’emploi est la base de la prospérité ». Tous les partis politiques en sont encore convaincus. Par conséquent, ils exigent que les gens travaillent jusqu’à l’âge de 67 ans, alors qu’il y a un demi-million de chômeurs. Comment peut-on être aussi stupide ? »
Ainsi s’exprime l’entrepreneur et mécène du football flamand Roland Duchâtelet dans une interview donnée à Humo, où il s’en prend à l’élite politique. Selon l’ancien propriétaire du Standard de Liège, la création de nouveaux emplois aujourd’hui consiste essentiellement en des emplois qui ne rapportent pas d’impôts – des emplois dans le secteur public, par exemple – et non des emplois dans des entreprises :
« En Belgique, le nombre d’emplois au sein du gouvernement ou subventionnés par le gouvernement, atteint 45 % du total. Si vous appliquez aussi des cotisations de sécurité sociale, quelle est la destination de cet argent? C’est l’Etat. Mais qui paie pour les employés ? C’est l’Etat. Ainsi , 45 % ne rapportent rien à la sécurité sociale en net. Peu de gens comprennent cela ».
Un revenu de base pour tout le monde
Duchâtelet a longtemps été un défenseur du revenu de base, qui est maintenant à l’ordre du jour dans presque tous les pays occidentaux. Selon le créateur du plan, l’économiste Enno Schmidt, un revenu de base redonnerait de la dignité et une sécurité financière aux pauvres. Il stimulerait également la créativité et la création d’entreprises. Les porteurs de projets n’hésiteraient plus à tenter de réaliser leur rêve. Chacun pourrait poursuivre ses passions, plutôt que d’occuper un emploi alimentaire. Pour Schmidt, il s’agit d’un combat comparable à la lutte pour les droits civiques, comme le vote des femmes, ou la fin de l’esclavage.
En Belgique, le revenu de base est inclus dans le programme d’un certain nombre de partis. Le programme du mouvement belge Vivant (acronyme de « Individuele Vrijheid en Arbeid in een Nieuwe Toekomst » – ‘liberté individuelle et travail dans un nouvel avenir’), fondé par l’entrepreneur flamand et ancien président du Standard de Liège Roland Duchâtelet, basé sur la démocratie directe, le revenu de base pour tous les adultes, qu’il appelle « allocation citoyenne », est un thème central. Selon Duchâtelet, chaque citoyen a droit à un revenu permanent et inconditionnel et il peut décider le montant supplémentaire qu’il ou elle veut gagner en travaillant.
Les subventions pour les entreprises et les autres dépenses inutiles
Ce revenu de base pourrait être financé relativement facilement par des coupes budgétaires :
« Les revenus des travailleurs n’ont pas augmenté au cours des quinze dernières années, si vous les corrigez de l’inflation. Mais les dépenses publiques ont considérablement augmenté : en dix ans, vous avez une augmentation de 25 %. Le gouvernement dépense trop d’argent sur des choses inutiles, comme les subventions pour les entreprises ».
Source: https://fr.express.live/2016/11/02/duchatelet-emploi-prosperite-revenu-de-base/
Même idée:
http://www.rtbf.be/auvio/detail_les-sentinelles?id=2145987
Écrit par : L'enfoiré | 03/11/2016
Répondre à ce commentaireCet article montrait cette vidéo au sujet de l'allocation universelle:
https://photos.google.com/share/AF1QipNvaTJrpbdAtSrO1GuQM0MZoqoxm-LnM5tCaCH8oS_7Q5BK9OQFTUsC6luzcsr-Tw/photo/AF1QipP6X4Yxw8gPGhzPP8ytSZZgfgpq9r30OzqfB170?key=MTk2UWtJNkM2aEk0UU1nVWFHcHJwZmlOeWxfcnRR
Elle disait en conclusion que cette allocation restait inégalitaire.
L'allocation de chômage donne déjà une première approche.
Ce qui serait plus grave c'est que l'oisiveté, le boreout et le rejet de la société du travail, suivent l'octroi de l'allocation universelle comme c'est déjà le cas pour les chômeurs de longues dates considérés par ceux qui travaillent comme des "profiteurs du système de l'Etat providence".
Uniformiser un système quand tout le monde est différent, est toujours obscurcir cette situation.
Est-ce que cette solution pousserait-elle apporter un nouveau souffle à l'entraide entre les hommes?
Parler de l’allocation universelle n’a de sens que si on explique de quoi il s’agit.
Sous une même appellation se cache des principes et mécanismes fondamentalement différents.
Van Parijs explique de quoi il s’agit ou tout au moins ce qu’elle serait si basée sur les principes associés et défini par le B.I.E.N.
Écrit par : L'enfoiré | 03/11/2016
Grichka Bogdanoff, l’un des jumeaux stars des années 1980 pour avoir lancé la première émission télévisée de science-fiction en France, est décédé mardi à l’âge de 72 ans dans un hôpital parisien, a annoncé son agent à l’AFP.
« Entouré de l’amour de sa famille et des siens, Grichka Bogdanoff s’est éteint paisiblement, le 28 décembre 2021, pour rejoindre ses étoiles », a écrit sa famille dans un communiqué transmis par son agent.
Malheureusement, il semble que le frère jumeau de Grichka, Igor, soit également touché par la maladie. Selon le journal Le Monde, Igor Bogdanoff est actuellement hospitalisé à l'hôpital Georges Pompidou à Paris, tout comme son frère avant sa mort. Cette information n'a toutefois pas été confirmée par les proches des jumeaux.
Mort de Grichka Bogdanoff: la star est décédée du Covid-19, et n'était pas vaccinée
Beaucoup de mystère entoure encore la biographie des jumeux
Les frères jumeaux Igor et Grichka Bogdanoff ont connu leur apogée dans les années 1980 avec une émission télé d'anticipation futuriste, avant d'être critiqués sur la crédibilité de leurs travaux scientifiques et de faire l'objet de railleries pour leur physique transformé qu'ils ont eux-mêmes qualifié "d'extraterrestres".
Beaucoup de mystère entoure la biographie des célèbres jumeaux, qui ont eu plusieurs fois maille à partir avec la justice. Un procès pour "escroquerie sur personne vulnérable" visant les deux frères doit avoir lieu les 20, 21 et 27 janvier 2022. Ils sont accusés d'avoir spolié un millionnaire bipolaire pour régler leurs déboires financiers et relancer "Temps X", l'émission de science-fiction qui les a rendus célèbres.
Igor a six enfants, de plusieurs unions.
Plus discret, Grichka était célibataire, sans enfants.
https://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/grichka-bogdanoff-en-route-vers-238288
Écrit par : Allusion | 28/12/2021
Répondre à ce commentaireAmusant, Louis XVI réparait des horloges. Sa tête fut coupée et nous sommes rentrés dans l'ère des horlogers. Le siècle des lumières. En tous cas pour résoudre le problème du Covid, les "scientifiques" reconnaissent leur impuissance... L'horloge, c'est CHRONOS ou saturne... C'est lui qui a castré son père. Gaïa n'en pouvait plus de mettre au monde des hécatonchires... Chronos le couronné (ses fameux anneaux) fut bien à l'origine de la civilisation. Et plus tard, il fut lui-même castre par son fils jupiter. On présente souvent Saturne comme un dévoreur d'enfant. C'est inexact. Chrons nous dit: stomp, vous n'êtes pas mûrs, je vous garde un certain temps dans mon antre. LE TEMPS. La preuve.. quand jupiter détrôna son père, il fit vomir son père. Et les enfants avalés sortirent intact. C'était le début de l'âge d'or. Qui comme par hasard s'appelait les: saturnales... J'ai lu une phrase qui me fit souriré. Prométhée, Uranus enchaîné sur le Caucase (les SCYTHES pays de l'OR). Mais c'est au confin (couffin) du monde... on en a marre d'être confinés. Et une autre excellente: 1111 c'était l'invasion des HUNS (les Scythes).
Écrit par : Mélusine 888 | 29/12/2021
Répondre à ce commentaireRemarrquons que tous ces "scientifiques ont terminé leur vie avec Dieu. La science étant dans l'incapacité de démontrer son inexistence: Einstein: le hasard, c'est dieu qui passe incognito, Newton fit de l'alichimie (Newton alchimie
Pour Newton, l'alchimie ne représente pas une démarche contraire aux lois de la mécanique, mais une pratique qui nous permet de mieux comprendre la matière pour la transformer, sans verser dans le rêve fou des alchimistes de pouvoir convertir toute matière en or). Spinoza, .. Descartes finit rosicrucien.... et Freud, athée (surtout pour qu'un yeux du monde scientifique, il perdent sa crédibilité) ami de Jung (hermétiste...).
Écrit par : Mélusine 888 | 29/12/2021
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