14/05/2016
Sprout to be Brusselers
Il y a exactement deux ans, j'écrivais "Pas de quartiers dans mon quartier".
Être fier d'être Bruxellois avec un clin d’œil sur la manière de le dire avec la référence aux "sprout" que l'on traduit par "choux de Bruxelles", il fallait le faire, Monsieur le Ministre du budget.
Nous sommes en période du Festival de Cannes.
Pas besoin d'aller à Cannes, allons au Festival de Bruxelles.
Pas dans les salles obscures du cinéma mais à ciel ouvert.
Il fait chaud depuis ce début du mois de mai, alors vous allez dire que l'idée est bonne puisque nous pouvons faire ce qui nous plait pour suivre la maxime.
Pourquoi n'ai-je pas sorti, dès la semaine précédente, une fiction qui se passe à Bruxelles, au lieu d'une autre en Floride ?
...
La réponse à cette question est peut-être que cela aurait été trop facile. Il fallait plus d'exotisme qu'avoir un canal ou la Senne voûtée à proximité.
Alex Vizorek qui revenait de Paris, avait soutenu le Ministre du budget de la région bruxelloise, en mal de sous et d'histoires drôles dans sa tentative de relever la tête face à ses corneilles de malheur qui avaient hanté les rues de Bruxelles dans des blackout en série :
C'est vrai, la région de Bruxelles fêtait ses 25 ans d'existence.
Il rappelait que 1989 fut l'année où l'Allemagne se réunissait et la Belgique se scindait.
Des souvenirs qui finissent en queue de poisson le premier avril, j'en ai en réserve.
Mais des poisson mis à la poubelle pour cause de date périmée dans les restaurants parce que le bourgmestre de Bruxelles, voulait les frire sur le plus grand piétonnier d'Europe. C'est un peu du gâchis.
L'iris, la fleur qui pousse les pieds dans la merde et pour sortir cette teinte mauve irisée de jaune des cocus.
On dit que le Belgique est un pays de surréalisme.
Trouver un scénario, pourquoi faire ? On le vit tous les jours.
A Pâques, l'année dernière, j'avais ressorti l'assassin mais il n'habitait plus au 21, il était partout.
Cette année, les touristes peureux avaient même déserté leurs assassins.
Allaient-ils revenir avec les beaux jours.
La réponse était partiellement "oui" d'après le succès de foule du dernier weekend...
Bruxelles avait adopté quelque chose de "translucide", de transparent, d'indéfinissable. Ce n'était même plus noir.
Trop d'oiseaux de mauvais augures nous entourent où nous rendent visite.
Putain mais les attentats étaient prévus pour Paris et pas à Bruxelles.
Pressés par le temps, ces apprentis sorciers n'ont plus exercé leur talent de chimistes patentés à Paris mais dans leur base arrière près du "ruisseau du Molen".
Oui, je sais, il y a eu aussi des illuminés qui ont pensé réaliser le "plus grand piétonnier" d'Europe à Bruxelles et des commerçants grincheux ont fait la gueule avec des têtes d'ampoulés jusqu'à faire fuir nos voisins français.
Oui mais non, il y a des baffes qui se perdent, aussi là...
Passons en revue les événements de la semaine chronologiquement en nous retournons parfois en arrière dans le passé pour voir si les choses ont changé.
Depuis, longtemps, je vous invite à mes sorties dans la ville de Bruxelles.
Dans ce vieux billet, "Elle est banale ma ville à moi", je disais que parmi les chansons qui parlent de Bruxelles, je préférais celle de Marie Warnant, sans prétentions.
Dans un film "Only in Belgium" comme il se dit sous le manteau.
On apprenait que le commerce de luxe bruxellois s'il buvait la tasse, avait proposé un piétonnier mixte pour Bruxelles. Inaccessible le weekend et partiellement accessible en semaine.
Le Métropole s'était plein en justice et on lui avait octroyé une rangée pour s'y rendre en taxi sur le piétonnier.
On nous rappelait où se trouvaient les 10 terrasses les plus agréables de Bruxelles, mais aucune ne se trouvait dans le pentagone du centre de Bruxelles.
Le comble, le café Le Goupil cherchait un repreneur, alors que j'en parlais le mois dernier puisqu'il se trouve dans la rue de la Violette, alors que Prince de "Purple rain" en avait fait son succès majeur.
Non, dans le luxe, il y a aussi Belga Queen, BMW, Chanel, Dandoy, Degand, Armani, Godiva, Neuhaus, Amigo, la Villa Lorraine, Filigranes, Marcoloni, Nathan…qui tiraient la langue et qu'il fallait redresser pour faire revenir les touristes...
...
Fête de l'iris
Pourquoi l'iris est-il devenu l'emblème de Bruxelles ?
En 580, un nommé Gaudéric ou Géry fut attiré par une île sur la rivière Senne ou Sin, envahie d'iris. Il y fonda un hameau qui grandit grâce qu ponts qui l'enjambaient pour créer Brugsele (Brug: pont, sele: habitation).
Depuis, on fête la fête de l'Iris au mois de mai.
Le weekend dernier, il faisait le plus chaud d'Europe tandis que le sud s'il ne grelottait pas, baignait dans une humidité qui faisait désordre à cette latitude.
En centre-ville, il était prévu des concerts, mais aussi une découverte d'endroits insolites en dehors des sentiers battus en guise de bienvenue.
Des visites guidées étaient organisées dans certaines communes.
J'y suis allé dans la mienne.
Oui, je l'ai déjà décrite ma commune d'Evere, mais je voulais y découvrir sa substantifique moelle dans des endroits que je ne connais que trop bien pour y être passé des dizaines ou des centaines de fois.
Un groupe d'une petite dizaine de personnes à la recherche de ses subtilités "sproutantes" et surtout "chiconnisantes".
Une commune qui n'était que rurale avant les années 30 et qui grâce à certaines de ses façades de maisons conservent le patrimoine de différentes époques.
L'histoire commença par la révélation du lien étrange entre la commune de Soignies et de Evere, passé par le couple mythique de Saint Vincent et Sainte Waudru, sans qu'il n'y ait eu pourtant aucun jumelage entre eux.
Plusieurs architectes entre les années 30 et 60, ont laissé leur pierre commémorative au bas de leur réalisation architecturale comme Lapage, Pateet, Vandermeeren, Devos, Feyaerts, Lebon, Fink...
Des noms bien de chez nous, quoi...
Période "paquebot", tout en arrondis avec des balcons qui ne sont pas vraiment là pour s'y installer, des hublots de bateau qui ne donnent sur aucune mer, des vitraux qui passent au verre blanc pour donner plus de lumière et de la fausse pierre que du faux marbre vert essaye d'enrichir. Puis comme la population augmente et qui faut accueillir toujours plus d'habitants, les deux ou trois étages ont pris de la hauteur en maîtres de béton projeté ou non...
La visite se termina au cimetière de Bruxelles.
Pour le soir, l'"Electro Night" avec Kenn Colt, Kid Noize, Quentin Mosimann, Bassjackers, concerts de Charles Pasi, Musti, Sinsémilia, à la place des Palais, qui n'ont plus rien à voir avec des noms de chez nous.
Le dimanche, ce fut "Rock around the Atomium".
Au matin, des motards arrivèrent en groupe tandis que des échoppes s'installaient pour faire danser le public.
Cirque, théâtre, ateliers, jeux, danses, cocktails, concours... qu'ils disaient et surtout le plus grand "Food truck festival" d'Europe dans le parc de Bruxelles.
Oui, là tout y était, le compte est bon...
On se radicalisait en se mobilisant pour faire la fête et éliminer le "Brussels bashing", mais avec un investissement minimum de moyens.
140.000 fêtards étaient attendus...
Je n'ai pas les chiffres réels pour dire à quels chiffres où on était arrivé. Qu'importe...
Ce qui avait monopolisé les esprits pendant toute la semaine ce fut plutôt le département de la justice.
La justice pénale enrayée, un désastre apocalyptique disait-on...
Dans les prisons, on faisait sécession.
Pas les pensionnaires, bien sûr, mais la grève des matons.
Cette grève avait monopolisé une nouvelle fois, des militaires.
Les prisonniers, eux, ne reçoivent plus de visiteurs, plus de douches, plus de promenades dans le préau depuis trois semaines.
Les militaires, comme des hommes à tout faire, se retrouvent dans les prisons pour apporter un semblant de vie après avoir été assigné dans les rues pour raison d'attentat.
Grève diversement suivie au nord et au sud du pays.
Les grèves flamandes étaient sorties du rang, parce qu'elles étaient mieux adaptées, plus rationalisées et mieux organisées et les francophones, toujours à la limite de l'acceptable en forces vives humaines avec 70% d'agents en congé de maladie.
Les prisonniers eux subissaient et les avocats pénalistes se plaignaient de ne plus avoir d'accès à leurs clients rendant les audiences dérisoires.
L'Etat belge était à nouveau condamné
Le tunnel Stéphanie" rebaptisé en "Tunnel Kompani"?
Ben, non, pourquoi ne le retrouverait-on pas dans un remake du film "la Grande évasion".
La maladie honteuse de la grève devint contagieuse chez les bagagistes à l’aéroport.
A oui, j'oubliais, le Comité P cherchait les poux dans les têtes de la police puisque tout le monde parlait de dysfonctionnements lors des attentats.
Après l'affaire Dutroux, polices et gendarmeries avaient fusionné leurs services pour que cela se goupille mieux. Un peu de rouille devait subsister.
A une certaine époque, au sujet de la justice, j'écrivais en trois épisodes "Ôte ton bandeau et ajuste ta balance".
Je ne vais pas recommencer à dire qu'elle est trop lente, cette putain de justice.
Elle est en mal de moyens et de sous et c'est chronique.
Parler de privatiser la justice ?
Quelle entreprise privée penserait prendre en charge quelque chose qui n'est qu'un coût et n'apporterait pas une rentabilité?
Bruxelles entre passion et rejet? écrivait Quatermer en 2013.
Il remettait le couvert "Gravement malade, la Belgique est devenue une fabrique d’irresponsables"
En définitive, j'avoue qu'avec des yeux français, il n'aurait pas tout à fait tort.
Mais il ne connait toujours pas notre surréalisme à la belge.
Nous sommes tous bouffés par l'économie qui s'insinue dans nos habitudes.
Hier, à Cannes, beaucoup de familles ont dû se reconnaître dans les personnages du nouveau film du belge Joachim Lafosse "L'économie du couple".
Non, les frères Dardenne sont aussi en compétition mais pas avec un sujet sur Bruxelles. Ici, c'est une jeune médecin dévorée par la culpabilité de ne pas avoir ouvert la porte de son cabinet à une "Fille inconnue".
A Bruxelles, quand on se sent coupable, il faut changer de crèmerie ou périr dans les frites entre mayonnaise et pickles en pensant faire pousser des choux de Bruxelles ou en préparant des chicons au gratins.
On est bon enfant, pour nos amis français, mais il faut pas toujours charrier.
Mardi, le PDG de Orange, Stephane Richard, était invité à la radio.
Il avait fait changé toutes les enseignes de Mobistar du vert à l'orange :
Si avec le vert, on pouvait encore espérer, avec orange, voulait-il dire ainsi qu'on se range?
Ce ne fut pas le cas avec Laurence Bibot qui lui a en mis plein les pistolets en disant que même les riches se tutoient :et que le kaki est plus à la mode de chez nous...
Mais tout cela, c'est de la faute à qui ?
Thomas Gunzig a cherché la réponse.
Il désignait l'Etat, le gouvernement et le "putain de chômeur".
Dans peu de temps, nous le seront presque tous, chômeurs.
Ce seront les machines qui mèneront l'arche de Noé.
Tout serait pensé, analysé avant que les choses ne se passent quand elles viendront nous pomper l'air en chauffant ensemble le numérique et l'analogique dans le quantique sans cantiques.
Le travail sous forme de "tripalium" aux chiottes.
Le problème pour l'homme ne serait plus de trouver du travail, mais de chercher comment utiliser, au mieux, ses putains de neurones organisés en réseau de synapses échangistes.
Une machine, cela doit être fiable à 99,99991% d'après les statistiques et cela ne fait pas d'erreurs humaines.
Les erreurs, on se les réserve en petits excès du genre humain.
Tous les humains responsables de cette situation ? Peut-être.
Ils n'iront jamais plaider leur cause en tant que coupable parce que leur culpabilité se retrouve dans leurs gènes à vouloir toujours plus, sans être prêts à payer pour l'obtenir.
La version d'un copain à la suite de la lecture de quelques articles fut moins rigolote parce qu'il ne faut pas croire qu'on ne peut pas être sérieux et hyperréaliste :
Fin de citation...
Ce soir, c'est à nouveau le plus chaud "show médiatique" mondial de l'Eurovision qui revient et cela depuis 60 ans. Chaud parce qu'il génère par après la polémique.
Il y a 30 ans, en 1986, Sandra Kim montait sur la première marche du podium pour la Belgique. Il n'y eut pas de seconde fois.
Pour fêter cet anniversaire, elle était invitée de "69 minutes sans chichi".
Dans son livre, "Si j'avais su", elle en avait parlé de la différence entre la petite fille de 13 ans qu'elle était et ce qu'elle avait trouvé ensuite dans le monde dur des adultes qui ne joue plus à la poupée.
Monter au sommet de la popularité sans comprendre qu'il y a du plomb au passage apporte des drames, fait tomber sur des investissements de sa personne à fonds perdus et qui se termine par la dépression que l'on appelle "burnout" dans d'autres métiers.
De cette année 1986, la présentatrice avait rappelé quelques épisodes négatifs comme la catastrophe de Tchernobyl, l'explosion de la navette Challenger à Cap Canaveral, la mort de Coluche et en positif, le foot belge à Mexico, la naissance d'une star que naturellement elle désignait par le nom "Sandra Kim".
Il y a eu bien plus d'événements en 1986 que les moins de quarante ans ne pourraient pas connaitre.
<---- C'est vrai que, Sandra passée de la jeune fillette sur la photo à gauche...
à la femme, sur celle de droite, présente une sacré évolution ---->
Cette année-là n'a été qu'une suite de rebondissements.
Ma "Chronique du 20ème siècle" de cette année 1986 démarrait avec cette article:
"1986 débute sous de bons de auspices" en parlant Michaël Gorbatchev et de Ronald Reagan qui espéraient un nouveau signe d'une volonté de détente entre Washington et Moscou dans leur vœux de nouvel an pour travailler ensemble pour faire une année de paix et combler le manque de confiance qui régnait.
De leur côté, Mitterrand et Kohl imaginaient une mini-navette Hermes pour faire face au défi en matière de recherche spatiale aux grands blocs de l'époque est et ouest avec une collaboration qui en faisait partie.
Que ces idées semblaient bonnes...
Oui, il y eut le poil à gratter, Balavoine se plantait dans le désert au Paris-Dakar à bord d'un hélico.
L'humour était en deuil, Coluche et Thierry Le Luron. Un gauchisant et un droitiste...
Les Enfoirés chantaient aux bénéfices des Restos du cœur.
Aujourd'hui, Jean-Jacques Goldman quitte le bateau devenu grand des Enfoirés et des chanteurs s'inquiètent pour la suite.
Politiquement, en 86, il y eut l'accord du percement du tunnel sous la Manche, la cohabitation Mitterrand-Chirac, le franc dévalué, les violents affrontements du milieu estudiantin tandis que les trains de la SNCF étaient en grève et pour finir l'année, quatre attentats terroristes à Paris.
De l'autre côté de l'Atlantique, Michael Jackson triomphait avec "We are the World".
... et 5,6 millions d'Américain se donnaient la main de New York à Los Angeles dans un but philanthropique. On y a fêté les 100 ans de la statue de la Liberté tandis que le mur de Berlin fêtait son quart de siècle.
En Iran, Khomeiny contraignait les femmes au tchador et les embrigadait.
Alors comment se refaire une santé "Out of Belgium" en 2016 alors qu'on le faisait "Out of Afrika" en 1986 ?
Par un tour du monde d'un coup d'aile à bord d'un autre "Voyager" qui avait permis de jeter un coup d’œil vu d'en haut, avec philosophie et sourires, sur ces événements aussi en 86 ?
Si vous ne voyez pas quelques caractères de ressemblance avec notre actualité, dites-le-moi.
Un parallèle entre deux époques est comme celui de "J'aime la vie" même si la vidéo est patronnée par une assurance vie. Interrogée, Sandra répondait "On ne vit pas avec ses reliques.
C'est par son spectacle "Make up" qu'elle a progressé...
Aujourd'hui, l'Eurovision a pris un ton très politique.
Le bonheur est toujours pour demain, écrivais-je, à condition que l'on reste éveillé, que le passé serve pour déterminer les problèmes du présent mais en gardant une vision sur des projets enthousiasmants pour demain.
Pragmatique, la nostalgie ne m'effleure que l'espace d'un matin pour que la rose puisse se faner...
Vivons-nous le recommencement perpétuel ou une adaptation judicieuse à notre époque ?
Chez nous, c'est vrai, on reconnait où les choses s'épuisent et ne se passent pas bien, mais on sourit aussi de nos conneries...
On aime grignoter à tous les râteliers du moment que cela rapporte quelques cacahuètes au passage.
Alors, parfois, il faut résumer en rassemblant tout dans le même pot comme l'a fait hier Bruno Coppens : dans un acte de contrition du style "mea culpa, mea maxima culpa".
Prier, cela n'arrange rien mais cela peut réconforter certains de le faire même quand il y a un bug dans le bastringue et qu'une perfusion n'arrange plus.
Ces derniers temps, le centre de gravité des changements s'est déplacé vers la métamorphose de la ville Liège. Pas encore à Bruxelles malgré tous les travaux entrepris.
J'aime la diversité et le pluralisme de ma ville de Bruxelles. Je préfère avoir une critique constructive qu'un acquiescement qui ne m'apprendrait rien.
Aux dernières nouvelles à Bruxelles, il y aurait moins de navetteurs ce qui correspondait au rythme des emplois.
Les "Chevaliers du Fiel", disait en fin de leurs sketchs : "On cotise".
Chez nous, en plus, "on profile" ou on fait la "Quête" comme Don Quichotte de la Mancha.
Eriofne,
Citations:
- “Choisir provoque un sentiment de satisfaction. On a tranché dans le vif de la conscience. Un nouvel ordre se profile que l'on a soi-même imaginé.”, Jean-Guy Rens
- “Quand mes amis sont borgnes, je les regarde de profil.”, Joseph Joubert
- “La nature humaine, si elle évolue, ce n'est guère plus vite que le profil géologique de la terre.”, Alexandre Soljenitsyn
...
18 mai 2016: Comment résoudre les problèmes? C'est simple, par la loi du plus fort définit Thomas Gunzig
Mise à jour 19 mai 2016: ou alors trouver les solutions chez trois patrons qui veulent relancer la machine:et que Guillermo Guiz réanimait avec humour:
23 mai 2016: le sociologue Mark Elchardus de qui a écrit "Au delà du déclin" pour expliquer le sentiment négatif de la société
et Bruno Coppens qui adoucit le problème avec la voix de Frédéric Mitterrand:
3 juin 2016: Le Vif Express lançait une analyse qui disait que la ville de Bruxelles pouvait tuer la région et risquait d'aggraver le chaos.
4 millions d'euros ont été investi dans la restauration de l'image du pays à l'étranger. Le problème du fédéralisme à la belge qui splitte les investissements entre régions et communautés serait ainsi résolus. Mais cela ne suffira pas si tout le monde ne dit pas "Belgium is beautiful".
C'est ce que j'ai essayé de faire...
6 juin 2016: Le patron de Paridaiza a inspiré Bruno Coppens: pour trouver le nom du petit Panda: pas choux de Bruxelles mais "Sprout"
Après les dégâts dus aux inondations, ce même jour, accident de train. On demande un drapeau blanc.
20 mai 2017: Le Vif énumère les dix différents erreurs de payent les francophones:
Idées
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Commentaires
Cette semaine, le Vif Express sortait un dossier assez surprenant avec le titre "Degrelle, le retour"
En Europe, Trump aurait été déjà disqualifié ou marginalisé.
Le souvenir de 1940-45 n'est pas aussi vif aux Etats Unis qu'en Europe.
La "technique" de Trump a été de se jouer des règles de l'argent puisque magnat, il finançait sa campagne sans donateurs institutionnels.
Convaincre de sa crédibilité va devenir une préoccupation pour que le slogan "augmenter les salaires des plus pauvres en imposant plus les riches" devienne un programme.
Donald Trump, Wim Wilders, Marine Le Pen sont des capteurs de mécontents, des charmeurs démagogiques et des boutefeux qui aiment se faire voir et être interrogés par tous les journalistes et les médias de tous poils. Ils ont compris l'intérêt qu'ils y trouvent dans le manque de repères de leurs fidèles devenus croyants derrière leur faux prophètes.
Degrelle était considéré comme l'ange exterminateur de la politique, moraliste catholique et radicalisme de droite.
Il ne dénonçait presque rien d'extraordinaire sinon qui parait scandaleux aux non-initiés, aux victimes de la dépression, à qui on dévoilait soudain la vérité.
Surjouer sur la peur du marxisme, de la laïcité avec la volonté de balayer les "pourris corrompus".
Le Plan B dérive toujours vers une dictature plus musclée à force d'être adulé.
En juin 2015, Trump n'avait que 4% des intentions de vote.
Il a en définitive dépensé des sommes dérisoires par rapport à d'autres candidats.
Les gaffes, les énormités, les insultes lui permettent de rester présent dans les médias et de faire parler de lui.
D'après la spécialiste Celia Belin, le parti Républicain est en crise et Trump doit tenter de renouer avec le parti.
Écrit par : L'enfoiré | 14/05/2016
effectivement ce risque de dictature existe.
Quant au manque de repères que tu mentionnes je comprends ce que tu veux dire mais il faut s’interesser également aux causes probables qui conduit ces citoyens à se laisser convaincre par ces idées structurées (le FN en France) et le n’importe quoi a l’Américaine d’un D. Trump.
Mon avis est que la plupart de nos politiques ne représentent pas ou plus une tranche très importante de la population.
Des questions très importantes se posent et sont posées par ces citoyens déboussolés. Depuis des années.
La communauté européenne et son parlement (autrement dit nos dirigeants politiques) font des choix depuis les années 80 qui ne produisent aucun résultat tangible, ni économiquement, ni financièrement, ni socialement. Il s’agit d’une fuite en avant sans vision humaine ou citoyenne des besoins de la majorité.
Seul l’individualisme est mis en évidence. Moins d’état est le slogan qui accompagne le discours « d’individualisme ».
Les meilleurs s’en sortent plus ou moins bien. Le « reste » tant pis, ce sont les incapables de la modernité. Et il y en a de plus en plus.
Comment s’étonner alors que des « bonimenteurs » de toute sorte, religieux y compris, s’accaparent les votes entre autre de ces citoyens laissés pour compte?
Le religieux, le néo-capitalisme, le communisme à la soviètique s’accommode très bien de la dictature. Les exemples sont visibles à tous ceux qui ouvrent leurs yeux et oreilles.
Donc en effet le risque de plus en plus élevé serait le recours à la dictature tout simplement pcq une minorité « de droit divin » (une divinité quelle soit religieuse ou économique ou les deux à la fois) n’aura plus le choix pour conserver et étendre ses privilèges tout en contrôlant plus efficacement « le reste ».
Un Trump aurait-il été déjà disqualifié en Europe?
Un Trump à l’américaine oui 100% d’accord.
Par contre un Trump à l’Européenne ne part pas battu d’avance! Et il y en a des « bonimenteurs » en Europe.
Écrit par : Don Quichotte | 14/05/2016
Bonjour Don Quichotte,
Je me devais d'ajouter le rappel de l'Homme de la Mancha...
Dans le même Vif, le jeune philosophe Laurent de Sutter ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Laurent_de_Sutter ) était interrogé pour son lire "Théorie du kamikaze".
Accélération de son obsession de la transgression. Il exhorte la gauche à se réinventer sous peine de disparaître.
Quand on est spectateur, on devient en définitive acteur de ce qu'on a vu., disait-il.
Je lis actuellement le livre très romancé "L'hiver du monde " de Ken Follet qui parle de cette époque.
Des interlocuteurs américains, anglais, allemands, russes et espagnols se rencontrent et cela fait tout l'intérêt.
Écrit par : L'enfoiré | 14/05/2016
Je ne sais si « plus personne n’est content », par contre ce que je sais c’est que de plus en plus de citoyens ne croient plus en la représentativité du politique.
Le politique ne représente plus les citoyens ou si peu.
Il représente les intérêts des lobbies bien plus « sage » que ces citoyens batailleurs dans les rues.
Que veux-tu faire alors que l’assemblée nationale n’a pas de majorité pour voter une loi, exécutif n’en n’a cure, il utilise une possibilité que la constitution prévoit si une situation très exceptionnelle doit être gérée dans l’urgence. Une guerre, un cataclysme, donc qq chose de très exceptionnelle.
Il est en effet très délicat de hiérarchisé la violence « non physique/non visible/celle des palais et dîners d’affairistes » celle que les caméras ne peuvent filmer, avec celle des barres de fer et des matraques.
Celle que l’on voit est bien plus parlante que celle des palais et hôtels feutrés.
En économie et en finance, il n’y a pas d’amis, ni hier ni aujourd’hui.
Seule la loi du plus fort s’impose.
Et le FN se réjouit évidement de même que les grands patrons/financiers de tout poils.
L’histoire nous a appris que s’appuyer sur le fascisme est bien plus rentable financièrement que ses discussions à n’en plus finir avec tous ses corvéables à merci ou leur représentants.
Écrit par : Don Quichotte | 22/05/2016
Bonjour Don Quichotte,
Tellement de choses à dire à ce sujet.
La politique n'est plus en phase avec sa population. La presse médiatique qui relate les faits de la politique n'est plus en phase avec ses spectateurs.
Les lobbies remplacent ceux qui devraient donner des réponses aux questions et aux problèmes, mais le font à lur propre intérêt.
L'économie, les chiffres et donc ce qui est numérique, ont totalement bouleversé la manière de pensée analogique de l'homme.
Nous sommes en guerre économique en temps de paix.
C'est la loi du plus fort. Bien évidement. Cela l'a toujours été dans le monde du vivant.
L'homme qui en fait partie, ne fait exception.
L'humanisme inventée par lui, n'est qu'une alternative bien vite surpassée par les événements et les réalités.
Le sport apporte un stimulus dans ce sens qui le prouve et pourtant, on y trouve aucun problème. Alors, en définitive, y en a un?
Ce n'est plus les plus imaginatifs qui réussissent, au moment qui correspond le mieux au besoin de ses contemporains qui est plébiscité. Non, s'ils réussissent et deviennent riches, ce n'est pas normal et il faut les haïr.
Créer un nouveau paradigme est le mot d'ordre puisque nous sommes en bout de course.
Paul Jorion, souvent cité par les médias, ne fait que rabâcher les mêmes thèmes dans ses livres: "Le Capitalisme à l'agonie", "Le dernier qui s'en va éteint la lumière" pour être sur la vague du mécontentement et il en profite comme toutes les personnes qui passent sur les antennes de la gloire éphémère.
Pour prouver leurs thèses qui pour eux ne sont même plus des hypothèses, Ils se retournent vers le passé pour donner des réponses aux questions posées par les problèmes.
Alors, qu'on se le dise, je ne suis pas un passéiste.
J'ai toujours cherché à garder une certaine avance à l'allumage.
ON NE RETOURNE JAMAIS EN ARRIÈRE car les conjonctures changent et bouleversent nos jugement basés sur le passé.
On ne fait pas du nouveau avec du vieux.
L'évolution ne recule pas. Elle teste en permanence.
Elle imagine ce qui est viable.
Si elle se trompe, elle abandonne et les ratés deviennent des chaînons manquants.
La différence est qu'elle progresse à très petites vitesses contrairement à ce que nous vivions exponentiellement.
J'ai écrit dans ce billet:
"Le bonheur est toujours pour demain à condition que l'on reste éveillé, que le passé serve pour déterminer les problèmes du présent mais en gardant une vision sur des projets enthousiasmants pour demain. Pragmatique, la nostalgie ne m'effleure que l'espace d'un matin pour que la rose puisse se faner... Vivons-nous le recommencement perpétuel ou une adaptation judicieuse à notre époque?"
Dans un précédent:
"Les médias y jouent les intermédiaires et cherchent des raccourcis sur le chemin entre le passé, le quotidien et imaginent des prospectives sur les deux fronts en fonction de raisonnements en dehors du quotidien."
Le passé est une base de réflexions, pas un tremplin naturel vers le futur.
Le passé faut le considérer comme un patrimoine. Il fait partie de notre culture.
Pour trouver des solutions, grégaires, les hommes se scindent entre idéologies.
La gauche ou la droite, les religions pour marquer leur opposition et leur emprunte.
Le mécréant solitaire que je suis, se garde toujours de rester en dehors de toutes croyances de masses.
Il sait que ceux qui se montrent en public comme des négativistes, le font dans leur propre intérêt pour sortir de cette masse et prendre la place des précents.
Il faut se rappeler que la solidarité est nécessaire et naturelle quand tous sont touchés en même temps et ont un intérêt en commun qui n'a rien à voir avec la politique.
Il faut penser, réfléchir et réagir en fonction de conclusions personnelles et pas de celles d'un conglomérat lors d'un meeting à scander "so-li-da-r-ité"
Réfléchir en utilisant toutes les voies que se trouvent sur son chemin pour trouver les solutions potentielles les plus adéquates.
Espionner ceux qui réussissent et dépassent les autres, n'est-ce pas le sésame de l'innovation sans être l'innovation elle-même mais pour éviter les idées éculées du négativisme?
To be or having be. That's the question..
Imaginer le futur c'est avoir des vision qu'il faut rentabiliser.
Réinventer, c'est redéfinir un nouvel objectif dès qu'il y a trop de concurrents sur la même voie.
Comment se fait-il que les écoles n'ont pas de professeurs visionnaires choisis parmi des inventeurs et des imaginatifs qui sont très souvent des autodidactes?
Apprendre ce n'est pas uniquement pendant les vingt premières années de la vie d'un individu. C'est toute une vie.
Le numérique a tout changé. Le nouveau paradigme qui s'est insinué dans nos habitudes, c'est ainsi que l'on peut l'appeler.
L'homme n'a pas encore compris à cause de sa manière analogique traditionnelle de progresser et qu'il n'a pas encore totalement assimilé sinon par quelques aspects qu'il trouve pratiques.
Le travail pratiqué comme avant ne marche plus.
Avec nos neurones de plus, nous n'avons pas été créé dans l'évolution pour travailler mais pour penser et réfléchir.
Les administratifs seront les premiers sur la liste noire des prochains virés.
Ce nouveau paradigme a créé des dépossédés, victimes de leurs habitudes et des renaissants qui gardent espoirs dans le futur qui pourrait être utopique.
Ces derniers sont des créateurs d'idées neuves, d'étincelles et de bons vendeurs des idées de ceux-ci. Ils se retrouveront dans le peloton de tête. Les autres surnageront.
Ce qui est important, c'est l'imagination et l'originalité qui font et feront progresser le schmilblick.
Le numérique est une science "pragmatistique", qui fait de l'efficacité et de la recherche du moindre coût comme guide. En cela, il correspond à notre environnement puisque l'écologie nous force à le faire dans un monde qui est devenu fini.
Sa manière de pratiquer est simple.
Une fois, les données connues en "input" et les projets définis connus en "output", il n'a plus qu'a remplir le milieu du chemin par du remplissage à inventer par les meilleurs procédés pour y arriver.
Le numérique a quelques dizaines d'années derrière lui. Le siècle des Lumières est né avec l'électricité et n'a que trois siècles d'existence.
Il y a des problèmes avec la justice et la police, pas de problème, selon l'article "L'intelligence artificielle au secours des services de police"
( https://fr.express.live/2016/05/20/lintelligence-artificielle-secours-services-de-police/ ), ce sera l'IA qui donnera la solution.
Ce matin, à la radio, il y eut l'interview d'un sociologue, Mark Echardus, et la réaction humoristique qui a suivi, avec la voix de Frédéric Mitterrand. Ils sont tous deux à retrouver en mise à jour dans le corps de l'article.
Avec l'humour, on parvient toujours à éclaircir le terrain du mécontentement.
"Sprout to be Brussellers", beause it's eaisier to make people crying than laughing
Écrit par : L'enfoiré | 23/05/2016
On parle souvent de notre surréalisme, alors passons à l'hyperréalisme:
Hyper-Reality : l’avenir, tel que vous ne le voulez pas
Dans une vidéo de cinq minutes, le cinéaste Keiichi Matsuda nous donne une vision de l’avenir.
“Hyper-reality” montre comment les écrans et la publicité vont dominer nos vies. La réalité virtuelle est appelée à devenir un élément clé de nos existences.
La technologie peut rendre notre vie plus facile, mais l’avenir high-tech que montre Matsuda dans Hyper-reality, comporte aussi des inconvénients qui impliquent la technologie et la communication.
Dans le clip, une femme est suivie dans les transports publics, au supermarché et dans la rue. Elle est constamment sollicitée par des marques qui lui proposent des gagner des points de fidélité pour bénéficier de promotions et obtenir de meilleurs prix. Alors qu’elle lui pose une question, son assistant personnel ne se préoccupe que de vérifier son identité. Dans la rue, elle est agressée par des gens qui veulent voler son identité. De même, les images virtuelles ne sont parfois pas bien nettes, et elles sont sujettes à des interruptions et des perturbations de temps à autres.
Source: https://fr.express.live/2016/05/23/hyper-reality-avenir-realite-virtuelle/
Écrit par : L'enfoiré | 23/05/2016
And he winners are
Ukraine( "1944", évoquant en anglais et en Tatar la déportation des Tatares de Crimée par le régime communiste russe de Staline),
Australia...
Russie,
...
6ème France,
10ème Belgium
http://www.lalibre.be/culture/musique/une-ukrainienne-de-crimee-remporte-l-eurovision-devant-la-russie-la-belgique-10e-5737536335702a22d75d7be7
Écrit par : L'enfoiré | 15/05/2016
Cocher à Bruxelles: fier, comme si la ville était à moi
OPINIONS Bruxelles, c’est mon gagne-pain. Je ne nie pas les problèmes de notre capitale, mais les touristes étrangers me rappellent chaque jour combien elle est, aussi, belle. Seulement on ne le voit plus. Le mal bruxellois est avant tout un mal d’amour.
Le Manneken-Pis ? Tout droit, Madame… Ça doit être la 5e fois que je réponds à cette question en une heure de temps. J’aime cette excitation des touristes venus du monde entier à l’idée de voir notre "ket" de Bruxelles.
Pardon, je ne me suis pas présenté. Je m’appelle Thibault Danthine et je conduis les calèches dans le centre historique de Bruxelles depuis presque 3 ans. Aujourd’hui, comme tous les jours de la semaine, je suis arrivé sur la Grand-Place avec ma collègue à 11 heures, heure à laquelle la zone Unesco devient piétonne. Vous savez, ces zones à Bruxelles où les voitures sont bannies… Je n’irai pas plus loin sur ce sujet, trop chaud en ce moment.
Haky, Mia et les touristes
Haky et Mia sont les chevaux qui nous accompagneront toute la journée, ils recevront certainement des centaines de caresses venues des cinq continents… et peut-être un sucre de ce policier qui apprécie particulièrement Haky. Faut dire qu’il est sympa Haky ! Pas grand monde sur la Grand-Place aujourd’hui. Le secteur touristique galère pas mal depuis les attentats de Paris… Puis il y a eu le lockdown, la fermeture des tunnels, les attentats de Bruxelles (qu’on sentait venir), la grève à Belgocontrol, le mauvais temps…
Mais quelle idée j’ai eue de me lancer dans une activité touristique à Bruxelles ? Sans doute un brin de folie mêlé à un brin de fierté. Folie de réintégrer des calèches dans une ville qui n’en avait plus depuis 15 ans, et ce à une époque où les Segways envahissent les villes. Folie de vouloir construire une écurie à quelques centaines de mètres seulement de la gare du Nord. Mais aussi fierté de faire découvrir aux étrangers du monde entier une ville qui m’a accueilli il y a près de 20 ans, moi le campagnard condrusien.
"So great !"
Je dis "aux étrangers du monde entier" car les Belges ne représentent qu’à peine 5 % de notre clientèle. Blasés, dégoûtés, indifférents ? Je n’en sais rien mais ils ont tort de ne pas (plus) venir dans le centre. C’est du moins l’avis de mes clients qui viennent de s’installer confortablement dans ma calèche Victoria. Un couple de Floride qui, de toute évidence, est heureux d’être là. Je pars faire mon tour de 30 minutes. A peine mon cheval en mouvement que j’entends un "so great !" enthousiaste. Je souris et commence mes explications sur quelques bâtiments de la Grand-Place. Les Américains sont toujours friands de vieilles briques, c’est donc naturellement que je les informe de dates importantes : XVe siècle pour l’hôtel de ville, XVIe pour la maison du Roi… Ils sont éblouis et ne lâchent plus leur smartphone avec lequel ils photographient tout ce qu’ils voient.
Le temps passe et on discute. Ils m’expliquent qu’ils sont en Belgique pour deux jours, un qu’ils passeront à Bruges et l’autre à Bruxelles. City-trip classique mais toujours efficace. Le Brussels bashing de ces derniers mois ne les a pas fait fuir, au contraire, me disent-ils ! A part notre météo, je comprends vite que notre capitale les a séduits en moins de 24 heures. Et comme beaucoup de monde, les mêmes atouts reviennent : la sympathie des gens, l’architecture, l’atmosphère, la bière, les frites, les gaufres, le chocolat… Bref, tout ce que les Belges peuvent trouver ringard et qui pourtant est notre vraie identité aux yeux du monde.
Manneken-Pis, la star
Nous continuons notre promenade, passons devant les galeries Royales qui (me) procurent à chaque fois le même effet. "Waow", s’exclame Katie (c’est son nom) avec un accent américain nasal à 200 %. Faut dire qu’elles sont belles, ces galeries ! Quelques minutes plus tard, nous passons devant la Bourse. Ça m’exaspère d’expliquer à certains étrangers que ce "mémorial" n’est pas le tapis de fleurs mais bien l’hommage aux victimes des attentats. Malheureusement, lors de ces dernières semaines, les gens s’y rendent plus pour revendiquer que pour s’y recueillir. Drapeaux israéliens contre palestiniens. Extrême gauche contre extrême droite.
Cette situation me gêne et me met mal à l’aise. J’essaie d’attirer l’attention de mon couple "made in USA" sur la jolie vue de la tour de l’hôtel de ville. Et me dis que saint Michel, qui trône à 97 mètres de haut, aurait dû terrasser le terrorisme comme il avait terrassé le dragon. Tant qu’à faire. Et pourquoi Manneken-Pis n’a pas uriné jusqu’à Zaventem et la station Maelbeek le 22 mars pour éteindre ces fichues bombes ? Mais quel klet ce pey !
J’ai beau passer des centaines de fois devant, je le regarde à chaque fois avec une certaine tendresse. Il amuse à lui seul un nombre impressionnant de touristes. Je le jalouse un peu peut-être. Les Belges les plus blasés diront que c’est nul. C’est effectivement un peu nul… mais ça le rend chouette !
En mal d’amour
La balade touche à sa fin. Katie insiste pour faire une photo avec moi. Faut dire que mon petit canotier fait un effet bœuf. Je me prête bien entendu au jeu et prends à mon tour leur smartphone pour les photographier en couple. Une photo dans la calèche, une avec Haky… De grands enfants !
Nous nous quittons comme si nous nous connaissions depuis des années. Encore des étrangers conquis par la beauté de Bruxelles, par ses bâtiments, leurs histoires et peut-être aussi par cette odeur surprenante de mélange de frites et de gaufres qui parfume les petites rues piétonnes. Bruxelles quoi !
Les poubelles qui traînent ? Les clochards ivres morts à la Bourse ? Les militaires qui patrouillent armés jusqu’aux dents ? Les graffitis sur de jolies façades ? Bien sûr que j’en ai croisé pendant la balade. Trop, certainement. Mais j’ai décidé de mettre l’accent sur ce qui est beau et non le contraire. Ce qui sert Bruxelles et non l’abîme. De mettre en valeur notre patrimoine et non de polémiquer avec des étrangers qui de toute façon se fichent bien des histoires du piétonnier et autres problèmes inhérents à notre ville.
Je ne suis pas dupe, Bruxelles est malade. L’actualité et les médias n’ont fait qu’empirer la situation ces derniers mois. Mais le mal dont Bruxelles souffre le plus est un mal d’amour. Non pas de la part des étrangers, mais bien des Belges eux-mêmes. Et ce sont les touristes qui me conscientisent quotidiennement sur la chance d’y habiter, travailler, vivre.
Les prochains clients attendent. Ils viennent de Bordeaux. On fait connaissance. "Vous avez une belle ville", me lance d’emblée l’un d’entre eux. Je fais mon petit sourire fier, comme si cette ville était à moi.
Au moment où Haky se met au pas, une personne me demande vite son chemin : le Manneken-Pis ? Tout droit Madame…
http://www.lalibre.be/debats/opinions/cocher-a-bruxelles-fier-comme-si-la-ville-etait-a-moi-573a124035708ea2d58e0c73
Écrit par : L'enfoiré | 17/05/2016
La Zinneke Parade, un défilé «plein d’enthousiasme et d’espoir» (photos et vidéo)
Couleurs et sons envahissent les rues de Bruxelles ce samedi à l’occasion de la Zinneke Parade. Les Zinnodes des différentes communes sont parties à 15 heures de plusieurs endroits du centre-ville pour former un grand défilé qui déambule dans les rues de la capitale jusqu’à 17 heures.
Le thème de cette 9e édition est « Fragil ». Bien qu’il fasse écho aux tristes événements du 22 mars, celui-ci avait été choisi bien avant. D’après les organisateurs, plus de 50.000 personnes étaient au rendez-vous. « Mais plus que les chiffres, nous avons vu une parade pleine d’espoir et d’enthousiasme », constate Dis Huyghe.
Un véritable carnaval
Face à la station de métro De Brouckère, des individus sont vêtus de t-shirts blancs et coiffés de perruques et de chapeaux mauves. Ils dansent et chantent tout en entraînant le public qui les entoure. Des enfants et des adultes portent des habits roses sur lesquelles des veines sont dessinées. 15 heures retentissent : le Zinnode se met en route. La chorégraphie met clairement les sens à l’honneur : pendant qu’une enfant touche le genou d’un adulte pour tester ses réflexes, un autre, les yeux fermés, est guidé par son partenaire.
« Une classe d’enfants participe avec sa maîtresse » lance une spectatrice dont la collègue danse au sein du Zinnode.
Quelques rues plus loin, face à la bourse, c’est un tout autre univers qui se dessine : un char noir est poussé en avant pendant que des tambours se font entendre. Des membres du Zinnode n’hésitent pas à danser au rythme des percussions. L’ambiance est au rendez-vous !
Le public en redemande
La foule s’est amassée dans les artères du centre de Bruxelles afin de ne rien rater de la parade. Chaque Zinnode instaure une ambiance particulière, on passe du « calme » à un air entraînant, d’un char coloré à un autre plus sombre, etc.
Et le public n’est pas venu seul puisque le soleil est également de la fête cet après-midi.
En fin de parade, le public pouvait voter jusque 19H00 dans les bureaux de la rue Orts pour le thème de la 10ème Zinneke parade qui aura lieu en 2018. Les thèmes proposés sont Autre, Détour, Horizon, Illégal, et Pauze. Les votes internet se clôtureront le 12 juin et l’annonce du thème sera faite le 25 juin.
http://www.lesoir.be/1217113/article/actualite/regions/bruxelles/2016-05-21/zinneke-parade-un-defile-plein-d-enthousiasme-et-d-espoir-photos-et-video
Écrit par : L'enfoiré | 22/05/2016
TF1 présentait un reportage découverte
Depuis quelques mois, Bruxelles est malgré elle au cœur d'une sombre actualité. Pourtant, la capitale de la Belgique reste une des villes les plus charmantes. A la fois berceau de l'art nouveau, patrie de la bande dessinée, mais également du chocolat, Bruxelles est une ville multiple. Elle comporte deux langues officielles, le français et le néerlandais. Sa "Grand Place", unique, est classée au patrimoine mondial de l'Unesco. Durant sept jours et sept nuits, afin de découvrir Bruxelles, nous avons suivi six habitants à travers leurs passions, leurs différences, mais aussi leur amour pour cette ville au cœur de l'Europe, dont Victor Hugo aimait dire qu'elle était un refuge.
http://lci.tf1.fr/reportages/videos/reportages-decouverte-du-22-mai-2016-7-jours-7-nuits-a-bruxelles-8744152.html
Écrit par : L'enfoiré | 22/05/2016
Le MIT Technology Review a récompensé 8 startups qui ont un lien avec la Belgique:
Le point commun: réinventer l'avenir.
Turbulent http://turbulent.be/language/en/
Cubigo http://www.cubigo.com/
Biobright https://biobright.org/
Spectralys http://www.spectralys.fr/
Open Collective https://opencollective.com/
Evapp https://www.evapp.org/
Ava & Trix http://ava-trix.com/
Écrit par : L'enfoiré | 26/05/2016
20km de Bruxelles: Najim El Qady gagnant de la 37e édition ce dimanche
Malgré la pluie et la grève de la SNCB, les coureurs étaient nombreux pour participer aux 20 kilomètres de Bruxelles ce dimanche.
Selon les premières estimations, 40.000 personnes ont foulé le sol de Bruxelles dès 10h.
Eddy Merckx, Charles Michel et Yvan Mayeur étaient présents pour donner le signal de départ de la course.
Douze personnes qui ont participé aux 20 km de Bruxelles ont été évacuées vers des hôpitaux, a indiqué samedi la Croix-Rouge dans un bilan provisoire. Trois cents soins divers ont par ailleurs été prodigués. "Une personne a fait un arrêt cardiaque à l'arrivée mais a été récupérée par les secouristes, avant d'être évacuée vers les Cliniques universitaires Saint-Luc", a souligné la Croix-Rouge.
Des coureurs ont également été transférés vers des hôpitaux en raison de problèmes respiratoires ou de déshydratation.
Quelques problèmes de circulation ont été signalé autour du parcours de la course, causés par les nombreuses déviations et les quelques tunnels fermés pour l'événement.
Les mesures de sécurité avaient été renforcées pour cette 37e édition. La police n'a pas donné de détails sur le dispositif mis en place. Un hélicoptère a survolé Bruxelles le temps de la course et les policiers étaient présents en grand nombre, notamment sur le départ et l'arrivée de la course.
Suite à la grève des cheminots, de nombreux participants s'étaient organisés pour rejoindre la course en voiture. Cette année, le parcours avait été légèrement modifié suite aux travaux et à la fermeture de certains tunnels de la capitale.
Près de 75% des participants courent en équipe ou pour une association.
http://www.lalibre.be/actu/belgique/20km-de-bruxelles-najim-el-qady-gagnant-de-la-37e-edition-ce-dimanche-574accda35702a22d7d3a410
Écrit par : L'enfoiré | 29/05/2016
Il y a un an, j'écrivais
Courir sans limites, la nouvelle addiction.
J'étais resté en spectateur près de l'arrivée.
Cette année, j'ai couru les 10 kms mais à reculons et en allant à leur rencontre
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2015/06/14/courir-sans-limites-la-nouvelle-addiction-5629985.html
Écrit par : L'enfoiré | 30/05/2016
Fréquentation en baisse à la Journée de l'Europe
Dix-huit mille personnes environ ont visité samedi l'une ou l'autre institution européenne à Bruxelles à l'occasion de la Journée portes ouvertes. La fréquentation est en légère baisse par rapport à l'an dernier mais les organisateurs sont tout de même satisfaits de ce bilan. Le thème de cette édition était "Unie dans la diversité", la devise de l'Union européenne.
Le Parlement européen, le Conseil européen, le Conseil de l'Union européenne, la Commission européenne, le Comité économique et social, le Comité des Régions et le Service européen pour l'action extérieure participaient à cette journée.
Unité et diversité
Au Parlement, un débat a été organisé autour de la citation de Gandhi: "Notre capacité à atteindre l'unité dans la diversité constituera la beauté et le défi de notre civilisation". Plusieurs parlementaires européens y participaient.
Au Conseil de l'UE, chaque État membre était invité à présenter quelques éléments de sa culture ou de sa gastronomie alors que cinq "villages" avaient été mis sur pied à la Commission, dressant les priorités de l'exécutif européen: emploi, croissance et investissements; uniformisation du marché numérique; union pour l'énergie et le climat; migration; citoyenneté et multilinguisme.
http://www.7sur7.be/7s7/fr/3007/Bruxelles/article/detail/2718094/2016/05/28/Frequentation-en-baisse-a-la-Journee-de-l-Europe.dhtml
Écrit par : L'enfoiré | 29/05/2016
Quel pays fait le plus de bien dans le monde ?
L’Irlande a perdu sa place sur la première marche du podium mondial de l’indice du “Bon Pays” (Good Country Index). La Suède lui a ravi sa place, grâce à son soutien à la prospérité mondiale, à l’égalité, la santé et le bien-être qui caractérisent ce pays. La Libye est en dernière position.
Le tableau classe les contributions nettes à l’humanité de 163 pays en fonction de leur PIB, sur base de 35 indicateurs fournis par des organisations internationales, dont les Nations Unies et la Banque Mondiale.
Le score élevé de la Suède au niveau des investissements étrangers directs, des exportations pharmaceutiques et des dons pour l’aide humanitaire lui ont permis de supplanter l’Irlande au Good Country Index, en tête lors du dernier classement de 2014, mais qui a chuté en 11e position cette année.
D’autres nations de l’Union Européenne dominent le top 10, avec le Danemark en seconde position, les Pays-Bas troisième, les Britanniques quatrièmes, l’Allemagne cinquième et la France huitième.
La Belgique est en quatorzième position du Good Country Index. Au niveau de la catégorie Culture, elle est classée seconde grâce à un grand taux d’exportation de produits créatifs, mais elle occupe la 105ème position au niveau de la Paix et de la Sécurité Internationales, en raison de ses importantes exportations d’armes.
En 49ème position, la Lituanie est le pire représentant de l’UE figurant au classement (basé sur des données de 2011). Les voisins du bloc devront beaucoup travailler pour améliorer leurs positions respectives: l’Ukraine est 78e, la Russie, 72e, la Turquie, 55e, et l’Albanie 108e.
Source: https://fr.express.live/2016/06/06/palmares-pays-bien-dans-le-monde-good-country-index/
Écrit par : L'enfoiré | 08/06/2016
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