Tout cela au nom de Darwin (13/07/2019)

0.JPGCe billet est une réponse au précédent "Être élu par qui et pourquoi?".
I
l y a tellement de choses à dire à ce sujet et tellement de manières de l'aborder et de le pratiquer qu'il faudrait plus d'un billet.
J
'essayerai de prendre un peu de recul, sans parti-pris, sans convictions préconçues que je trouve souvent dangereuses...

Dans les commentaires de l'article précédent, il était question du darwinisme, souvent appelé néo-darwinisme ou néo-libéralisme par son analogie avec tous les autres êtres vivants et de la manière d'expliquer la manière dont les humains l'ont pris en charge dans leur "Système".

Le darwinisme désigne, en son sens strict, la théorie formulée en 1859 (dans L'origine des espèces) par le naturaliste anglais Charles Darwin, qui explique « l'évolution biologique des espèces par la sélection naturelle et la concurrence vitale ».
D
e Darwin, j'avais déjà écrit deux billets : "Préfixe "évoluer" et "Suffixe variable".
L
'analogie avec les hommes n'est pas vide de sens dans la nature même si l'humanisme pense être au-dessus des règles du vivant qui impose de manger et le risque d'être mangé.
C
onsidérer que nous sommes supérieurs aux animaux rien qu'à cause des quelques neurones de plus et des moyens de communications plus évolués, ne changera pas totalement la donne.
L
'homme est "le" prédateur le plus efficace et est craint dans le monde entier du vivant.
L
a théorie de l'évolution est synthétisée sous forme de néo-darwinisme qui ne retient que les mutations aléatoires du patrimoine génétique et d'une sélection naturelle de différences dues au hasard. 

...

Dans les sociétés privées

Lundi, en relation avec l'annonce du JT de restructuration des effectifs de la Deutsche Bank qui veut avoir éliminé 18.000 postes de travail en 2022, il parlait du métier de "cost killer" (podcast : podcast).

Ce n'est pas aux "cost killers" qu'il faut attribuer les erreurs du "Système". Ils ne sont que des exécutants, une sorte de mercenaires de sociétés comme d'autres et le podcast exprime les manières de le comprendre et celles de l'exécuter pour espérer faire de vraies économies et finir par des fausses.

Au sujet des banques, j'avais déjà écrit le billet "Un coup de barre 'phygital' et ça repart" pour expliquer ce qui se passe derrière ses métiers.

0.JPG"Tel est pris qui croyait prendre", "L'arroseur arrosé" sont des expressions qui viendraient à l'esprit, mais il ne faut en devenir hypocrite.
L
a banque est un secteur fournisseur de beaucoup d'emplois, souvent trop administratifs et pas assez productifs.
C
e vendredi, le club de discutions du 28' sur ARTE en parlait avec des mots très durs de Jean Quatremerpodcast.
En général, quand il y a une restructuration, le cours de l'action d'une entreprise est en hausse. Or, d'après l'article, le plan radical de la Deutsche Bank, l'accueil en Bourse a été mitigé.

Sans en reprendre les chiffres, mais les faits et causes, il est dit que ...

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Ce serait donc le plan de la dernière chance pour la DB...

La maxime « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » attribuée à Lavoisier était inspirée par le philosophe grec présocratique Anaxagore : « Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau » est plus précise encore que la vision chimique de Lavoisier.
S
erait-ce le slogan de l'autre banque, BNP "La banque d'un monde qui change", la réponse à la question ?
L
e secteur bancaire comme tous les secteurs des services est fort touché par la numérisation.
C
ette numérisation des services est vital pour tenir "cette église du profit au milieu du village".
L
a banque n'est qu'une activité aux côtés de tellement d'autres qui se retrouvent dans les mêmes cas d'avoir trop de personnel engagé en période de haute conjoncture.
V
irer quelqu'un qu'on apprécie sentimentalement, est toujours une épreuve difficile surtout quand on y tient.
L
es CEO ou managers sont parfois choisis très jeunes pour éliminer ce sentiment de reconnaissance de l'antériorité d'un collaborateur qui fait vibrer les cordes sensibles au moment de s'en séparer.
P
ourquoi arriver à cette issue de rupture de contrat entre employeur et employé ?
I
l faut peut-être se rappeler qu'entre la relation employeur et employé, il y a un autre acteur qui entre en jeu et qui prend sa dîme au passage pour arriver au montant net, à l'argent-poche reçu par l'employé dont le brut a déjà été amputé une fois sous forme de retenues à la source mais dont le montant global à payer par l'employeur est souvent doublé si ce n'est pas plus.
C
ela veut dire que la recherche en bon père de famille de l'employé, se passe de l'autre côté de la barre avec encore plus d'amplitude.
"
La technicité n'est pas seule" avais-je écrit dans un billet avec une manière pour que la fusion employeur et employé fonctionne.
C
ela veut dire qu'à engager du personnel en plus ou de se libérer d'un surplus nécessaire, demande une sérieuse analyse surtout quand une société est coté en Bourse, que pour garder le cap, elle doit avoir du "cash flow" et qu'elle se doit de rémunérer à sa juste valeur les investissements consentis par les actionnaires sous forme de dividendes ou de plus-value de l'action.
"
Actionnaire", le mot vicieux est lancé comme un sacrilège.
J
e préfèrerais "investisseur" puisqu'il peut être n'importe qui.
J
e ne suis ni de gauche ni de droite et ce qui va suivre dans ce billet sera une preuve de plus en parlant une fois pour l'un des deux bords et une autre pour l'autre.
S
ans être hypocrite, il me serait impossible de prendre un parti définitif puisque dans le passé, j'ai eu un pied de chaque côté en participant au management. Bien sûr que plus on monte dans la hiérarchie, plus les montants des salaires ou plutôt émoluments s'élèvent parfois exponentiellement mais cela diminue d'après ce podcast de jeudipodcast.
Non, tout cela, c'est tellement connu et pratiqué que je n'insiste pas trop.
T
out est comptabilisé même la rentabilité de chacun au niveau de la personne ou du groupe dont les personnes font partie.
E
n politique, dans la balance, il y a le côté gauche et celui de droite.
L
'un dépend de l'autre avec le côté social en son milieu.
F
aut-il chercher la réponse au problème de la confrontation des compétences dans la productivité de chacun ?
I
l est vrai que pour un CEO, le temps pris et donc le prix de la goutte perdue dont il se soulage dans les toilettes, n'a pas le même poids financier que celle de celui qui viendra après lui, se libérer dans le même urinoir.
I
l y a toujours un prix-performance derrière toutes les entreprises humaines et la recherche du moindre coût est la principale préoccupation dans les relations avec un DRH.
T
out le personnel d'une entreprise est évalué et coté sur son efficacité et sa rentabilité liée à l'expérience, à la connaissance et à l'intelligence de la réponse apportée aux problèmes.
C
e n'est pas le travail qui est le plus important pour obtenir une bonne cotation, mais ce qui fait la différence de rentabilité et de productivité dans l'élimination de "l'overhead", un mot qui ne trouve pas de bonne traduction en français.
A
l'échelle d'une entreprise, le temps est encore bien plus rétréci.
L
es hauts et les bas d'un Bernard Tapie se suivent en cascades répétées dans un véritable toboggan. Son cancer, la prison, les années foot à Marseille où il s'est "régalé", le théâtre, l'homme d'affaires et ancien ministre français. Dernièrement, il s'était livré devant un auditoire conquis, lors d'une conférence débat à Liège et plus récemment encore est ressorti relaxé du tribunal dans une victoire à la Pyrrhus avec la phrase "c'est ma plus belle chimio". 

Le même club du 28' en parlait ce vendredi pour compléter l'histoire podcast.
C
e mardi, on parlait de la productivité d'après le rapport de l'OCDE. Le constat est plutôt bon pour la Belgique en tête des pays industrialisés. Par contre, cela fait déjà dix ans que la productivité serait en baisse constante et beaucoup plus vite qu'ailleurs  podcast..
Il faut donc chercher ailleurs et remonter à la véritable source du problème dans les gènes du Système.
L
e Système est toujours à l'affût des profits faciles à faire dans toutes les entreprises et aussi bien pour les particuliers qui vont chercher à diminuer les coûts de leurs achats par des soldes dont c'est la période actuelle.
A
ux États-Unis, il faut se rappeler que les actionnaires doivent être tenus au courant de l'état de la situation d'une entreprise par des "Profit Warnings" trimestriels.
L
e profit ou le bénéfice permet de garder du cash-flow suffisant pour assumer les règlementations et garder le respect vis-à-vis de ses actionnaires.
I
l y a deux manières de garder un bénéfice, soit en augmentant les revenus de l'entreprise par de nouveaux clients, soit en diminuant ses coûts.
L
es rentrées en revenus se compressent parfois dangereusement à cause des concurrences qui brisent les revenus et les élans.
E
st-ce les conventions de régulation du marché qui réduisent ceux-ci qui obligent le resserrement des vis, les actionnaires qui délaissent les investissements à risque, les augmentations de croissance pour exister sur les marchés ou est-ce les décisions prises de diminution ou d'augmentation des coûts qui sont en cause ?
E
n fait, c'est un peu de tout qui est en cause et le podcast du début de ce billet démontait les idées de solutions uniques.
M
ais "Chat échaudé craint toujours l'eau froide".
Les investisseurs belges restent pessimistes.
L
'argent existe. Il est stocké dans les banques sur des comptes à terme qui n'ont jamais été autant gonflés.
L
es risques peuvent faire gagner ou perdre en Bourse.
L
a "valeur ajoutée" est taxable, rien de plus normal.
L
a détaxation des pertes n'existe pas vraiment.
L
’État ne risque rien dans les échanges.
D
u côté management, on ne parvient pas toujours à comprendre ce qui se cache derrière la confrontation entre les idées analogiques des hommes et les chiffres numériques fournis par les ordinateurs avec l'appui de statistiques avec lesquelles on peut tout faire dire en fonction des paramètres choisis pour les construire.
L
'analyse d'une situation, d'un marché est affaire de technologies et de sciences humaines aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur d'une entreprise.
L
a publicité qu'une société donne vers l'extérieur par le marketing est une chose, l'ambiance qui se vit à l'intérieur de ses murs en est une autre.
E
n coulisse, qui est encore fier en parlant de son entreprise alors que le stress demandé par la direction, le stress de perdre son emploi, a pris le pas sur toutes initiatives ?
L
a plupart des membres d'une société hiérarchique ne connait que le management de l'étage du dessus et n'ont parfois jamais rencontré ni leur CEO ni a pu discuter de stratégie de société de haut en bas et de bas en haut.
L
es membres de l'entreprise ne sont plus informés de manière constante et évolutive des opérations et actions prises par elle, sauf peut-être par les syndicats qui font partie de chaque bord de la table, mais qui en tant qu'intermédiaires représentants, n'ont pas plus de force et d'impacts.
I
l faudrait pourtant que les informations descendent du plafond vers le sol et puissent remonter avec l'esprit critique du sol au plafond après avoir été amendées, corrigées au besoin sans court-circuit entre les différents postes de management intermédiaires de la hiérarchie.
D
ans l'entrejambe en grimpant dans la hiérarchie, on rencontre ces court-circuits souvent par une représentation "du Bon, de la Brute et du Truand" parfois plus "catho" que le pape lui-même.
L
a réussite d'une société humaine devrait passer par l'esprit d'équipe avec une relation professionnelle à l'amiable, entre hommes et femmes indépendamment du titre.
C
et esprit d'entreprise passe par la compétence et la motivation dans la réalisation d'un projet. Quand ils ne sont pas réunis, cela mène tôt ou tard à son échec et à sa faillite.
L
es grandes sociétés internationales sont des blocs de compétences et d'incompétences réunies derrière une multitude de niveaux de management qui ne parviennent à tenir la route qu'avec des potentiels financiers énormes dont les résultats positifs ne dépendent que du nombres de filiales avec des résultats à géométrie variable, l'une gagnante renflouant les déficits de l'autre.
D
es entrepreneurs sous forme de startups se lancent et bien plus rapidement, certaines gagneront des gallons en grimpant dans la reconnaissance de clients et d'autres glissent vers l'abîme quand une étude de marché n'a pas été réalisée avec un soin minutieux.
L
undi dernier repassait sur ARTE le premier film qui traite du Sida, "Philadelphia" qui avait lieu à Philadelphie, la patrie de la démocratie américaine.
L
es lois américaines protègent les hommes contre eux-mêmes comme dans tous les pays démocratiques.
L
'argument de la discrimination pour l'avocat homosexuel qui avait été licencié en réponse aux humiliations, aux souffrances morales, en réparation du préjudice subi a été utilisé pour gagner le procès avec indemnités substantielles contre la société qui l'employait et non pour manque de compétence qui elle devait s'éteindre naturellement par la maladie qui aura finalement raison du plaignant.

Avec l'humour des trois vidéos de "Silex and the City" cela pourrait être "Dotcom et Jerry", les "Fables de l'ADN" ou l'envie de vous réfugier dans un "Darwin rewind" qu'on appellerait néodarwinisme...

...

Les particuliers

Tous différents, tous dépendants de l'intelligence des procédures, de ses membres et de soi-même par la malice ou la bonne évaluation d'un problème avec la recherche du moindre d'effort à effectuer est une obligation pour rester en lice dans ce monde et ce Système.
I
l y a plusieurs chemins pour aller à Rome et ce n'est pas nécessairement le plus court, le plus instinctif qui sera le plus efficace.
L
'argent est le moyen d'échange chez les humains et une compensation pour travail rendu qui devrait être (ré)évalué en fonction de paramètres pour être juste et par des offices d'évaluation compétent.
l
e film "Alexandre le Bienheureux" que ARTE présentait, est une autre manière de vivre avec l'humour en plus de celle déjà mentionnée dans l'article précédent.


Bien sûr que les enfants ne sont pas des travailleurs et l'esclavage est aboli depuis plusieurs années dans nos pays "riches" occidentaux alors qu'ailleurs dans beaucoup d'autres pays, ils sont encore à la traine parmi les plus faibles, les malades, les jeunes et les plus âgés.
C
hez nous, les seniors se protègent contre la vieillesse par l'épargne forcée pendant leur vie dont l'épargne devrait être restituée au moment de la retraite.
L
e fait qu'ils ne le sont pas de manière satisfaisante et non correspondante à ses réserves constituées est due souvent à une solidarité acceptée et que c'est la génération qui suit celle du retraité qui paye la pension de ses aînés.
C
ette technique de solidarité intergénérationnelle fonctionne tant que la conjoncture suit une évolution haussière sans problèmes énormes de recherches d'emplois.
E
n France, d'après notre JT qui relaye cette info, il y a une crise des vocations des maires et des dirigeants de petites entreprises dans plusieurs domaines de l'éducation, de la politique. Emmanuel Macron, rivé sur les grandes métropoles et les grosses entreprises, ne s'inquiète que du niveau supérieur de la société humaine alors que les plus petits seront soit mal jugés soit non rentables, voire négatifs jusqu'à en oublier les points positifs dans la balance.
M
ais ces méthodes vont irrémédiablement freiner la classe moyenne active qui se verra pénalisée dans ses actions d'entrepreneurs et à finir par déserter les petites localités en envoyant des jeunes trouver du travail ailleurs.
L
es autres piliers d'épargnes comblent dès lors les manques en faisant des réserves avec soi-même comme bénéficiaire.
S
elon ce billet, 8 faits remarquables et parfois amusants sur le vieillissement :

  1. On devient plus heureux avec l’âge
  2. Une enfance malheureuse raccourcit la vie
  3. De longues études réduisent le risque de démence
  4. Celui qui pense qu’il va tomber, tombera
  5. Plus on vieillit, moins on dort.
  6. Plus nous vieillissons, plus nous croyons facilement nos propres mensonges
  7. Le temps passe plus vite avec l’âge
  8. Les sodas accélèrent le processus du vieillissement

Ce mercredi, le Comité d'étude sur le vieillissement (CEV) qui surveille l'évolution des dépenses sociales et le budget de la Sécu révélait que le coût du vieillissement augmente et que le phénomène va s'accentuer pour atteindre 3,8% du PIB dans les 20 ans à venir selon les dernières projections et ce qui correspond à 17 milliards par anpodcast.

Faut-il dès lors reculer pour mieux sauter ?
"
Si c’est l’époque des cerfs et de leur « protecteurs » que tu préfères, c’est ton droit mais alors il faut le dire clairement.", était la question posée dans le commentaire.
J
e répète : "dans toutes actions humaines, tout comme pour tous les cycles du vivant, il y a des gagnants et des perdants".
C
eux qui n'ont pas de pognons transmis de génération en génération par héritage n'ont rien à perdre mais tout à gagner avec la leur... s'ils le peuvent.
E
n 2006, j'écrivais "Le 'décoût' de la vie", billet dans lequel, je mentionnais certains points qui englobaient l'euro.
A
-t-on le choix de la manière de vivre sa vie à partir de la naissance jusqu'à la mort ?
N
on, bien sûr, nous avons un certain choix mais pas en tout, ni le pauvre, ni le riche.
L
a chanson "J'aurais voulu être un artiste" par Nicole Croisille vient à propos


Les choix sont en connexion directe avec le passé, les générations qui ont précédé sa propre arrivée sur Terre, son environnement et et quelques influences subalternes de chance et de rencontres qui font qu'en finale, on devient "the right man at the right place in the best moment".
S
ortir du lot et de la masse a toujours fait partie de la gloire recherchée dans le sport et cela dès les JO de la Grèce antique.
C
es JO n'ont en fait été qu'une temporisation en temps de paix entre deux guerres pendant laquelle chaque entité se jaugeait par l'intermédiaire de ses héros.
L
e GEO du mois présente la Grèce comme un pays qui retrouve ses couleurs avec les dieux antiques comme adorateurs de Zeus exercée chez les membres de Ellinaïs.
L
es riches grecs ont quitté le pays depuis longtemps et organisent leurs affaires à partir de Londres.
Q
ue dire, sinon que toutes les croyances et les fêtes associées sont bonnes pour sauver les hommes de leur désespoir.
S
ix siècles avant JC, Sun Tsu avait décrit les règles de la guerre dans "L'Art de la Guerre" comme méthode de résolution des conflits aux moindres coûts avec le minimum de pertes quand on n'est pas le plus fort dans une confrontation.
L
a présomption d'innocence ou de force de caractère seraient-elles de regarder son nombril et ses idoles ou plutôt à sa manière de réagir à son inné par ses propres acquis ?

Une maxime dit "Le fruit des choix est malhonnête puisqu'il bénéficie à une petite minorité"

Peut-être, mais s'il n'y avait que de grandes majorités sans minorités pensantes en bien ou en mal, comment fonctionnerait le "Système" ?
O
n qualifie cette petite minorité d'élites, montrée du doigt comme responsables du malheur humain, puisqu'en meneurs, ils prennent les décisions par des directives qu'ils ont eux-mêmes décrétées.
C
es directives, sont-elles dans la voie du progrès et des bénéfices de l'ensemble des participants d'une société humaine ?
V
oilà la question primordiale à se poser.
L
e cas de la Grèce moderne qui vient de passer d'un gouvernement de gauche à une autre de droite, après un vote sanction est représentatif de la déception du peuple qui en cinq ans, ne sont pas sentis sortis de la crise alors que les responsables initiaux venaient souvent d'un gouvernement précédent.
L
e temps avance par cycles concentriques entre "responsabilités" et "correcteurs de responsabilités".
Le nouveau Premier veut une réduction massive des impôts.
Le nivellement par le bas a apporté des obligations risquées à taux d’intérêt négatif

"Très chère austérité", écrivais-je en 2012 avec un humour sarcastique.
A
un certain niveau, l'argent est fait pour rouler et pas pour stagner.
L
es bas de laine ont une fâcheuse tendance à se trouver dans le temps.
Tellement d'erreurs de jugements partagent les mêmes erreurs d'évaluation d'une société qui évolue "à l'insu de leur plein gré" suivant la phrase symbolique de Richard Virenque.
L
a compétition est-elle la (seule) règle de vie dans un monde de brutes?.
C
'est la question que je posais dans "L'esprit de compétition, privilège ou contrainte ?".
L
e monde du vivant est un monde de compétitions multiples dans toute l'évolution et les évaluations de cette évolution n'y changeront rien.
C
e qui ne va pas dans la compétition, c'est qu'elle ne rétribue pas de manière progressive et par paliers uniformes et séquentiels puisqu'elle est exponentielle.
L
es compétitions sportives endorment tellement l'esprit par l'idée du "Panem at circensis", que gagner des sommes astronomiques dans le sport n'a pas le même effet que celles payées aux CEO de grandes entreprises qui eux ne doivent pas dormir sur leurs deux oreilles par manque de temps pour faire du sport de loisir.
D
es anciennes voies de l'évolution de cette évaluation ont disparu et d'autres les ont remplacées.
A
l'échelle de la planète, l'homme n'est arrivé que depuis tellement peu de temps qu'il serait très improbable qu'il serait le dernier stade dans le futur qu'il installe en accélération.
L
a chaîne télé ABExplore rediffuse la série de documentaire "Terre : Population Zéro" qui imagine ce qui se passerait dans le temps après que l'homme serait disparu et que la nature reprendrait ses droits sur lui.
P
eu d'années suffisent pour que la présence de l'homme sur Terre s'efface.
C
omme il était dit à la fin du documentaire "Mémoires de volcans": "à l'échelle des temps géologiques, la vie dans un point chaud est abstraite pour une humanité qui vient de naître[..]. Au début, les espèces endémiques colonisatrices se sont adaptées à la nourriture disponible et aux rares prédateurs autour d'eux. Elles se sont spécialisées jusqu'à devenir uniques. Les hommes ont tout de suite créé un déséquilibre profond aux systèmes coupés du monde[..]. Peut-être sommes-nous les nouveaux dinosaures[..]. La nature, elle, continuera son évolution, avec, peut-être, de nouveaux pionniers.".
A
lors, la lutte se poursuit sans relâche entre conservateurs et progressistes, entre entrepreneurs et entrepris, entre ouverture et fermeture des frontières du commerce.
L
es alliances changent d'acteurs en fonction des intérêts de ceux-ci..
"
Business is business", "Interest is interest", bien sûr.
"
Le conservatisme n'est pas tant une philosophie qu'un état d'esprit", lisais-je.
L
e philosophe Michael Oakeshott écrivait : "Être conservateur, c'est préférer le familier à l'inconnu, préférer ce qui a été essayé à ce qui est inconnu, le fait au mystère, le réel au possible, le limité à l'infini, le proche au lointain. Les conservateurs croient que l'ordre social passe en premier, créant les conditions de la liberté. Il compte sur l'autorité de la famille, de l'église, de la tradition et des associations locales pour contrôler le changement et le ralentir. A balayer les institutions à ses risques et périls, c'est justement ce genre de démolition qui arrive au conservatisme lui-même, et cela vient de la droite. La nouvelle droite n'est donc pas une évolution du conservatisme, mais un rejet de celle-ci. Ceux qui recherchent le pouvoir se montrent offensés et insatisfaits. Ils sont pessimistes et réactionnaires. Le conservatisme est pragmatique, mais la nouvelle droite est zélée, idéologique et cavalière avec la vérité.".

..

L'État publique belge

1.JPGGauche et droite traditionnelle ont subi une baisse de régime aux dernières élections au bénéfice des partis extrêmes.
E
n fait, s'il faut une nouvelle droite, il faudrait tout autant une nouvelle gauche qui se répondent point par point.
E
n Belgique, tout en cherchant des alliances pour construire de nouveaux gouvernements, on est en pleine floraison en testant toutes les fleurs.

0.JPGPour la Wallonie, le coquelicot a été immédiatement fané quand on le sort de terre, avant de voir le jour.
C
ette semaine, dans ses éditos, Bertrand Henne catégorise le coquelicot "d'opium du peuple"podcast mais qu'il ne faisait pas le poids nécessaire alors on se dirige comme en 1999 vers l'arc en cielpodcast en associant gauche et écolo du coquelicot avec la droite même si ce n'est pas de gaieté de cœur.4.JPG
U
n trépied, n'est-ce pas plus stable qu'un bipède ? 

Une opposition et des antagonismes sont toujours nécessaires dans notre système binaire gauche-droite mais avec le côté comptable des projets, peut apporter un équilibre plus stabilisé.
T
out cela fait partie du Système avec un grand "S" qui se fait écho, pied à pied, polémiques contre polémiques avec le recul historique nécessaire en fonction et peut-être sans une conviction unique d'un des deux côtés de la balance.
P
romettre monts et merveilles n'a décidément jamais été la meilleure manière de résoudre les problèmes.
I
l faut évaluer et faire balancer les tenants et les aboutissants, évaluer les impacts en associant ce que certains appellent "le cœur" de gauche et l'esprit de droite.
C
ette césure est souvent artificielle.
P
arfois nous réfléchissons avec des idées de gauche et parfois de droite.
S
i la Wallonie était un poème, la Flandre serait une tragédie et Bruxelles, une Comedia del Arte...

Le 11 juillet, c'était la fête de la Communauté flamande et elle s'est soldée comme un échec sur toute la ligne.

A Bruxelles, c'est une autre coalition qui va se mettre en place avec la sortie des cartes de jeu. Comme on dit, "il faudra mettre toutes les frites dans le même sachet".

Sur la plupart des grands chapitres, les six partis à la table (socialistes, écologistes, Défi et Open VLD) ont dégagé un consensus.

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...

Dans le monde

L'Europe se trouve dans la sphère d'influence de "l'Empire des États-Unis".
L
e nier serait une aberration et la dépendance n'est pas une vue de l'esprit entre les deux premiers acteurs mondiaux.
P
ourtant, jusqu'à la fin du 18ème siècle, les États-Unis n'étaient rien sur l'échelle des nations ni sur terre, si sur les mers.
D
ans les années 60, deux blocs s'étaient formés avec JFK qui avait lancé cette idée de course à l'espace, pour toutes ses sixties et suivantes et Khrouchtchev du côté soviétique.
O
n va fêter le cinquantième anniversaire ce 21 juillet 1969. Amusant de constater que ce jour est la fête nationale belge.
F
rance2 présentait les étapes minute par minute mardi dans "Apollo 11. Retour vers la lune", ARTE remontre les 5 épisodes de "La lune et nous"(Habiter la lune, Vivre avec la lune, Observer la lune, Admirer la lune, Comprendre la lune) tandis que la RTBF en radio par une suite d'épisodes hebdomadaires puisés dans les archives dans "Voyages sans gravité"

Le 12ème épisode rappelle toutes les musiques quand la lune fait rêver dont ce "Walking in the moon".

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Mais de cela, j'en avais parlé dans "La lune, le huitième continent" lorsque la lune s'était éclipsée, je n'y reviendrai donc pas sinon pour rappeler que les deux grands blocs de l'époque, Soviétiques et Américains se sont essoufflés à la tâche pour raison de prestige...
L
e protectionnisme et la déconnexion du reste du monde voulue par Donald Trump ne protègent pas contre la récession.
L
a gueule de bois se pointe si la guerre commerciale américano-chinoise ne se termine pas rapidement.

0.JPGS'il faut avoir la politique de ses moyens, il n'est pas moins vrai qu'il faut avoir les moyens de sa politique.

Aujourd'hui, dans cette course aux alouettes après les États-Unis, la Russie et la Chine,  s'est ajouté l'Inde.2.JPG

L'Inde fait sortir 74.000 personnes de la pauvreté chaque jour et ralise les progrès les plus rapides.

Donald Trump relance le slogan "Make America great again" et une nouvelle course à la lune avec Mars dans le collimateur.
L
e mot "again" voudrait-il dire que cette "America" avait perdu des plumes dans sa propre bataille et qu'il ne se sentait plus en odeur de sainteté sur une des marches de l'échelle d'évaluation des nations et des hommes politiques ?
S
logan politique, tiré en ridicule par les uns ou applaudis par d'autres, dans la confédération américaine à plusieurs vitesses.

Wall Street bénéficie de nouveaux records. A ce sujet, d'après ce billet: "De plus en plus d’économistes s’interrogent sur les chiffres publiés par le US Bureau of Statistics sur l’économie. Le « Recession probability index » n’a jamais été aussi élevé depuis 2007".

...

Réflexions du Miroir

0.PNGPour conclure, je vais sortir de la politique et entrer dans un cas parallèle analogique présenté vendredi à la radio avec le titre "L'homéopathie, ça marche ou pas?". Il me semblait amusant d'amalgamer ses deux manières de voir le patient, le client ou le citoyen électeur (podcast:podcast) dans lequel un des deux interlocuteurs disait "peu importe le flacon du moment qu'il apporte l'ivresse et qu'il ne soit pas toxique"...

0.JPGJe suis occupé à lire le premier opus d'une série de trois intitulée "Symphonie du hasard" de l'américain Douglas Kennedy.
I
l parle de la situation des US dans les années 70 par les liens que l'héroïne, dissidente, maintient avec sa famille même si elle se désolidarise progressivement en suivant les cours universitaires en philosophie qui en fonction des droits civiques et et des campus en ébullition présente les choix dans les premières notes d'une symphonie sans fin à l'américaine.
A
 la page 178 de son livre, son héroïne pose la question "La citoyenneté peut-elle être révoquée à la suite du contrat social avec la théocratie puritaine comme prémices à la chasse aux sorcières du maccarthisme sous la forme d'un besoin d'exclusion ou de punition des incroyants. Inspirer des réflexions sur la réalité de sa propre vie à penser d'une manière complètement indépendante de ses origines et de son milieu tout en restant sous son emprise alors qu'on rencontre au détour d'un couloir, un ahuri qui peut se révéler vif et brillant".

Le Système et la vie dont je viens de rappeler plusieurs ressorts, imposent ses lois et agissent parfois de manière très disparate et parfois éradique sans tenir compte des tenants et des aboutissants à choisir son camp.
S
erait-il à revoir le paradigme du Système en espérant que tout le monde y gagne.
P
ourquoi pas si la moyenne est rétablie au détriment de ce qui construit les extrêmes ?
D
ans l'évolution, la vie a toujours trouvé la stratégie nécessaire pour vivre ou survivre. 

0.JPG

Je répète encore une fois: "la meilleure idée est celle qui n'existe pas encore. Qu'elle soit de n'importe quelle nationalité".
C'est presque l'été en ce début de juin 2019.
I
l ne fait plus partie d'un monde binaire fait de "0" et de "1", mais un monde aux nuances infinies et quantiques qui bascule en alternance entre joie et tristesse, entre sagesse cérébrale et cœurs en folie.

 

Eriofne

 

Stars système et religions:podcast

14 juillet 2019: Une fête nationale française spéciale podcastLe concert à la Tour Eiffel avant le feu d'artifice sera spécial pour le 130ème anniversaire de la Tour.

Lino Ventura aurait eu 100 ans aujourd'hui:podcast

19 juillet 2019: Il y a cinquante ans, les trois astronautes d'Apollo 11 étaient en route pour la lune. En quoi cette épopée a-t-elle encore un impact sur la conquête spatiale? Quels sont les enjeux politiques et scientifiques ? Que peut-on encore découvrir? Est-ce réaliste d'annoncer le retour sur la lune ou une mission humaine sur Mars ?

L'astronome et astrophysicien belge, Michaël Gillon, y répond.  podcast

5 septembre 2019: Le coup d'œil du physicien Pasquale Nardone sur l'économiepodcast

Capture d'écran 2024-10-25 204359.png25 octobre 2024 : "Dans les pantoufles de Darwin"

PÈRE DE LA THÉORIE DE L’ÉVOLUTION, Darwin est mondialement connu. Pourtant, que sait-on vraiment de lui et de son quotidien ? Savez-vous qu’il a observé des colombophiles souffler dans des pigeons ? Qu’il vomissait quand il était stressé ? Et qu’il était une telle star de son vivant qu’un fan lui a un jour envoyé ses poils comme sujet d’étude ?   Capture d'écran 2024-10-26 193234.pngComment tout cela a-t-il influencé sa façon de travailler, et la façon dont il a combattu ses détracteurs ?   Grâce à sa correspondance riche de 15 000 lettres, Camille Van...

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