Questions de principes et d'objectifs de vie (31/08/2023)
La semaine dernière, j'ai eu un échange à bâton rompu dans l'incompréhension mutuelle avec le français Alexandre Latsa, journaliste qui vit à Moscou depuis 15 ans d'abord sur le dite "Dissonance" et maintenant sur la chaîne Frussien. Parler de choses comme l'intimisme, l'individualisme, le conformisme, le populisme, le monétarisme, le totalitarisme et pourquoi pas, de poutinisme est toujours difficile quand les principes et les objectifs diffèrent. Il y a des mots qui caractérisent les idéologies humaines qui peuvent toujours être dangereuses à l'usage.
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Questions de principes et d'objectifs en Belgique
La semaine dernière, Bertrand Henne reprenait des mots de la politique avec ses principes philosophiques dans une série "Questions de principes" pour définir ce qu'est une démocratie :
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Bons baisers de Russie
En 1963, sortait sur les écrans le film de James Bond avec Tatiana qui tente de séduire Bond
C'est un peu ce que j'ai ressenti en recevant l'eMail d'Alex qui parlait de liberté dans une vidéo et qui proposait aux Français de s'expatrier en Russie dans cette vidéo. Séduire les Français pour venir habiter en Russie. Il fallait oser donner les raisons pour lesquels il aime ce pays dans lequel il s'est expatrié sans dire où il se trouve dans l'échelle des pouvoir alors que la Russie est sous embargo par le reste de l'Europe.
La Russie, un pays où je ne suis jamais allé, mais que j'ai approché très prêt lorsque j'étais au service militaire. Elle s'appelait alors URSS. Aujourd'hui, la Russie est en guerre avec son ancienne possession, l'Ukraine. Celle-ci a voulu s'extraire de la domination russe. Elle veut changer sa sphère d'influence et y trouver son proche chemin démocratiquement. Il y a donc une controverse quant à ce qu'appelle Alex avec le mot "liberté".
La liberté de penser depend de de ce qu'on peut faire, dire ou écrire dans un pays et pas seulement une libre de s'y promener.
Emigrer, c'est une affaire délicate quand les principes et les objectifs ne correspondent pas sur des points majeurs. Je ne sais si c'est la froidure du climat russe se retrouverait-elle dans le caractère russe qui me ferait penser que vivre en Russie ne doit pas être une sinécure ?
Passer des vacances en Russie d'accord, mais de là à y vivre...
Mon contact avec Alex date de 2011. Ma curiosité m'y avait poussé pour écrire "La Russie, un pays à la mode ?".
Dans sa dernière vidéo, on comprend son objectif qui n'est plus journalistique et son nouveau job alors qu'il y a 18 mois d'opération militaire spéciale.
Dans la Russie du Poutine, le mot "guerre" reste interdit. Il faut appeler un chat, un chat. Quand il y a agression d'un pays contre un autre, c'est une guerre. Tout dépend de la force des concepts de la politique interne de la Russie et des concepts de la géopolitique externe se cachent derrière des conventions signées quand le patriotisme devient du nationalisme guerrier. Dans cette dernière vidéo, Alex raconte :
- Je dirige un cabinet de conseil de ressources humaines et de recrutements pour aider des entreprises étrangères à recruter du personnel russe et qualifié avec en plus, un projet de ruspatriation. Au sujet des 18 mois "d'opération militaire spéciale", personne ne s'attendait à la suite. La vie à Moscou n'a pas changé. C'est une crise de représentation des occidentaux au sujet de la Russie qui ont cru que leurs sanctions allaient être efficaces. La Russie, elle, a pensé que les Ukrainiens allaient se rendre très vite, négocier et revenir dans le giron de la Russie. Les médias français se sont trompés, trompent l'opinion publique occidentale. Sous-estimations partagées. Tout le monde, Occidentaux et Russie se sont trompés".
- Bonjour Alex, c'est vrai. On sous-estime souvent les travaux qu'on entreprend dans ce qu'ils coûtent. C'est comme la santé n'a pas de prix, mais elle a un coût. Tu t'adresses aux Français. Non Alex, il n'y a pas que la France en Europe. Il y a une différence entre être et paraître dont on peut comprendre l'efficacité lors dans les défilés militaires mais aussi par l'opinion publique. Grosse erreur de limiter l'Occidentalisme à la France, Alex. En Belgique, nous avons aussi un défilé militaire minimaliste à la mesure de notre pays. Nous n'avons pas du tout le même genre de médias comme en France. Nous pouvons capter plus d'une centaine de chaînes qui permettent d'avoir le choix de comprendre une situation au niveau mondiale. Avec 180 nationalités différentes à bord, c'est évidemment l'anglais qui est utilisé comme langue d'interface entre elles. Chez nous, on considère la "guerre", par ce que subissent les populations comme casse avec la peur dans le ventre. Grosse erreur d'avoir pensé qu'il n'y aurait pas eu de résistance ukrainienne et que tout allait se régler par une négociation et arrêt des hostilités. Vendredi est passé sur antenne le maire du Kiev, Vitaly Klitschko qui un tout autre langage .
D'après son interview, après 18 mois de guerre, les Ukrainiens se sont habitués, se sont organisés en fonction des attaques de drones russes. Il ne faut pas penser que l'évolution ne change pas les mentalités dans le temps. J'ai toujours été habitué de regarder et d'écouter tout ce qui se passe, tout ce qui se dit à partir de plusieurs sources en récoltant les biscuits de partout pour agrémenter le goût, avant d'exprimer une opinion. Ce ne sont pas les Occidentaux qui sont coupables mais l'opposition idéologique majeure entre deux manières de vivre sa vie qui sont la cause de cette guerre. Quand le mur de Berlin s'est effondré en 1989, c'est de l'Est vers l'Ouest que les foules ont voulu gagner la liberté et pas l'inverse.
Les jours qui ont suivi l'agression de l'Ukraine par la Russie, je n'ai pas pris parti pour l'un ou pour l'autre en classant l'affaire dans mon billet "Les utopies idéologiques" parce que je manquais d'informations internes au sujet de la Russie et de l'Ukraine.
Un an après, je concrétisais le sujet par un nouveau billet "La confrontation de deux idéologies". Il y a, en effet, même plus qu'une confrontation mais une lutte de Titans entre deux conceptions différentes de vie en société.
La lecture du livre "Mage du Kremlin" m'a permis de constater comment cela fonctionnait dans "L'opportunisme gagnant du Mage du Kremlin".
Opportunisme, parce que ce Mage avait compris l'intérêt de se retrouver parmi les élites qui circulent autour du président du Kremlin en Russie.
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L'Orient dictateur
Les Empires d'Orient, Russie et Chine prennent le relais par un néocolonialisme présenté comme une aide généreuse.
La démocrature devenue dictature impose ses vérités en se foutant de la population avec un régime fort.
Il y a moins d'un mois, "Prigojine, le meilleur ennemi de Poutine ?"
La semaine dernière, on apprenait que Prigogine était mort dans un crash (ou attentat) d'avion. En juin, son changement de cap avait mis Poutine dans une colère noire traduite par des condoléances d'un homme courageux mais qui a fait des erreurs de ne pas être une copie conforme à Poutine tout en restant son subalterne.
La ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna a ironisé à la disparition d'Evguéni Prigojine : "Le taux de mortalité parmi les proches de Poutine est particulièrement élevé. C'est une activité à risque. [...] La signature de Prigojine, c'était le sang et le crime", note-t-elle.
La seule règle est de garder le pouvoir par une autorité supérieure.
J'ai posé la question à ChatGPT : "Pourquoi l'homme a-t-il besoin d'une autorité supérieure au-dessus de sa tête ?"
- Ordre et structure sociale : Les sociétés humaines ont tendance à fonctionner de manière plus ordonnée lorsque des règles et des autorités sont en place pour maintenir la discipline et la cohésion sociale. Une autorité supérieure peut établir des lois, des normes et des règlements pour aider à maintenir l'ordre et la stabilité.
- Sécurité et protection : Les êtres humains cherchent naturellement la sécurité et la protection. Une autorité supérieure peut jouer un rôle dans la défense contre les menaces extérieures, qu'elles soient physiques, économiques ou sociales. Les individus peuvent se sentir plus en sécurité lorsque quelqu'un ou quelque chose est en charge de prendre des décisions pour les protéger.
- Prise de décision facilitée : Lorsque des décisions complexes doivent être prises, avoir une autorité supérieure peut simplifier le processus. Les gens peuvent se sentir dépassés par trop de choix ou par des situations ambiguës, et une autorité peut fournir des directives claires.
- Régulation des conflits : Dans des sociétés où les interactions humaines sont inévitables, des conflits peuvent survenir. Une autorité supérieure peut servir de médiateur ou de juge impartial pour résoudre les désaccords et les litiges, contribuant ainsi à préserver la paix sociale.
- Légitimité et tradition : Les autorités supérieures sont souvent enracinées dans la tradition, la culture et l'histoire. Les individus peuvent être influencés par le respect des autorités en raison de leur position traditionnelle ou de leur légitimité historique.
- Gestion des ressources : Dans des sociétés où les ressources sont limitées, une autorité supérieure peut jouer un rôle dans la distribution équitable des ressources pour éviter les conflits liés à la rareté.
- Besoin de sens et de direction : Les êtres humains ont tendance à rechercher un sens à leur vie et une direction à suivre. Une autorité supérieure peut fournir un cadre moral, éthique ou religieux qui aide les individus à trouver un but et à se sentir connectés à quelque chose de plus grand qu'eux-mêmes.
Des réponses qui correspondent avec ce que conçoit Poutine en tant que président de Russie.
Mais ce n'est pas ce que je conçois en tant que démocrate comme méthode quand il n'y a pas de contrepouvoir à un pouvoir.
Je préfère " « Vous qui, comme moi, êtes Américains, ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays. Vous qui, comme moi, êtes citoyens du monde, ne vous demandez pas ce que les États-Unis peuvent faire pour le monde, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour le monde. » comme disait JFK.
C'est dire qu'il faut croire en soi et rester responsable de ses actes.
Raphaël Glucksmann dans son livre "La grande confrontation - Comment Poutine fait la guerre à nos démocraties", écrit "des élites corrompues vendues à des puissances étrangères hostiles à nos principes et nos intérêts par la sécurité, la souveraineté et le réalisme sans y ajouter l'humanisme. Pas le droit de perdre cette guerre en la comprenant et en l'assumant". En 2005, Anna Politkovskaïa prédisait que "Je ne sais pas quand, mais Poutine fera la guerre et les Européens seront surpris.".
L'économie de guerre finit toujours par être une économie décadente.
La démocratie libérale de l'Occident a acquis la liberté d'expression. Les deux systèmes de gestion ont des avantages et des inconvénients. L'esprit démocratique se cherche via d'autres artifices. Elle est plus lente à la recherche de compromis avec la population. L'esprit autoritaire russe casse dans l'œuf, toutes oppositions. Je ne pense pas me retrouver derrière des barreaux dès que j'écris une phrase qui ne serait pas admise ou un mot qui ne serait pas conforme à la doctrine. La démocratie est réglée par tellement de méthodes différentes. La dictature, elle, transite par une démocrature. Les conneries actuelles se retrouvent, à mon avis, dans cette guerre' ai-je écrit.
- Les conneries américaines, tu veux dire, répond Alex...
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Les Etats démocratiques
- En 2012, j'écrivais "Le rêve américain vit-il encore?" billet dans lequel je revoyais quelques points majeurs de l'esprit américain. Douglas Kennedy y apparaissait suite à son livre "L'homme qui voulait vivre sa vie". Beaucoup de choses ont changé depuis, mais pas foncièrement dans la mentalité américaine. Comme partout, il y a du "bon" et du "mauvais", des progressistes et des conservateurs et aussi plein de clichés pour les caractériser. J'ai travaillé pendant de nombreuses années dans une multinationale américaine et j'ai été en vacances en Floride et au Far West. Déjà là, il y a une différence qui se fait ressentir entre des extrêmes. J'ai remarqué une différence importante dans la manière d'évaluer les problèmes chez les Américains pour attaquer le marché.
Quand quelque chose dans la stratégie n'allait pas, ils étaient drastiquement prêts à prendre le chemin inverse à 180°, sans vergogne qui dénote une certaine schizophrénie binaire sans nuance. Les Européens apportaient dans le même cas, de légères modifications aux projets.
Douglas Kennedy qui connait bien les systèmes français et américains, imagine une dystopie avec les Etats Unis divisées en deux "clans" en 2045.
Est-ce une dystopie réaliste ou une utopie ? Une utopie totalitaire fait peur pour l'individu qui perd toutes pensées dans la perte de ses propres vérités. Pas sûr que si c'est une dystopie, qu'elle ne devienne pas une réalité au vu de la montée des autorités d'extrêmes-droites dans le monde. Trump se présente comme un martyr à cause de ses inculpations et reste pourtant le candidat le plus sérieux pour les prochaines élections américaines dans un jeu d'échecs dont les pièces restent cachées dans un poker menteur. La politique, l'économie et le jeu font un excellent ménage.
A Bruxelles, capitale de l'Europe, on présente au Karreveld une version théâtrale de West Side Story avec des jeunes comme acteurs.
L'histoire est aussi une opposition entre deux clans opposés qui se termine mal.
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L'Europe
L'empire occidentale a exploité le reste du monde par le colonialisme dans la violence.
La démocratie utilise plusieurs techniques sophistiquées avec les médias de toutes sortes qui s'insèrent entre le pouvoir et la population en utilisant tous les fakenews les plus inimaginables qu'ils font gober à la population.
A ce sujet, en 2007, j'ai écrit "En manque d'europlanisme ? " au 50ème anniversaire de l'UE. En 2017, au 60ème anniversaire, "Notre Europe, quelle histoire !"
En 1984, Yves Montand avait présenté un documentaire "Vive la crise".
Coincidence, c'était la même année que "1984" avec le Big Brother de George Orwell.
Ce documentaire était une prémonition dont les reflets sont devenus évidents lors de la crise du Covid et de celle qui a suivi avec les fermetures des relations avec la Russie de Poutine. La fourniture du gaz payée au prix hors concurrence a diminué nos consommations d'énergie au bénéfice du climat.
Ces années d'explosions de l'imagination dans le domaine informatique ont remplacé tellement de travaux administratifs.
Le documentaire de Montand poussait à la dystopie en imaginant la situation 30 ans après 1984, en 2014. On y parlait avec une croissance zéro. On imaginait un retour en arrière au futur antérieur. Plus de retraite garantie, plus de médecine gratuite, l'effondrement du système démocratique lié à la progression économique et de l'Etat providence. Le chômage et les insécurités avec des milices privées augmentant avec des augmentations des impôts continuelles à cause d'une fièvre des revendications.
En 2014, ce serait vivre sans filets. Une récapitulation de la situation des arrière-grands-parents dans laquelle la jalousie vis-à-vis de son voisin devenu un ennemi puisqu'il parait mieux qu'être en réalité. Le risque d'une nouvelle guerre mondiale venait même à l'esprit.
Yves Montand concluait "Vive la crise" en disant qu'il n'y a pas de solution miracle et que c'est à chacun de nous d'exceller dans la profession que l'on aime.
Les années 80 ont été contrastées. Tout semblait possible. On entend encore la musique de ces années-là. En Belgique, elles ont été appelées les années de plomb avec une apparence de coup d'Etat.
L'URSS de l'époque était communiste. Aujourd'hui, il n'y a plus que la Corée du Nord et l'île de Cuba qui le sont. Cuba castriste n'est plus que l'ombre d'elle-même. L'embargo par les Etats Unis est resté. L'émission "Un monde à part" présentait Cube et la situation semble pire qu'avant rendant la pauvreté comme chronique.
- Peux-tu me synthétiser ce que tu veux dire, je ne comprends rien.
- Cela ne m'étonne pas. Nous avons des conceptions différentes de la gestion du monde. Mais je vais essayer te le faire comprendre avec le THEMA sur ARTE qui reprenait "Cybermonde - L'avenir c'est maintenant". Je vais essayer d'éclaircir...
- Non merci. Je me suis désintoxiqué de la TV européenne il y a 15 ans, répondait Alex.
- C'est un manque de curiosité et une volonté d'ignorer tout ce que qui n'est pas dans la ligne du parti pris par les autorités russes.
Bien sûr, au niveau international, la fondation récente des BRICS est un bouleversement géopolitique comme contrepouvoir à l'Occident.
La marche du monde va encore créer beaucoup de surprises entre pouvoirs et contrepouvoirs.
Aujourd'hui, si un pays tousse, la gripe se propage dans le monde. Le monde est devenu un village.
Quand il y a une fissure dans l'imbrication des relations commerciales géopolitiques, cela coince.
Les BRICS espèrent tous utiliser leur propre monnaie contre le dollar.
Les utilisateurs de l'euro l'ont probablement cru aussi mais le dollar est resté toujours la monnaie d'échange pour l'énergie.
20 ans après, l'euro n'a pas encore détrôné le dollar comme base de calcul et de tous ce qui fait vaciller les idées de l'habitude.
Pour vivre heureux, il faut investir dans ses propres intérêts en équilibrant les échanges et dans des métiers d'avenir avec une importante valeur ajoutée.
L'Europe est vassale des Etats Unis. Il n'y a aucun doute à ce sujet.
Elle a à quelques différences près, la même idéologie libérale, les mêmes valeurs. Mais rien n'est immuable. La liberté de penser démocratique n'est pas écrasée par un dirigeant comme Poutine qui ne vise que son propre intérêt. Rien n'est immuable.
Les BRICS espèrent tous utiliser leur propre monnaie.
Les utilisateurs de l'euro l'ont probablement cru aussi mais le dollar est resté toujours la monnaie d'échange pour l'énergie.
Je me souviens des problèmes de mise en place de l'euro qui plus de 20 ans après, n'a pas encore détrôné le dollar comme base de calcul, du bug de l'an 2000 et de tous ce qui fait vaciller les idées de l'habitude.
Pour vivre heureux, les citoyens d'un pays doivent investir dans leurs propres intérêts en équilibrant les échanges et dans des métiers d'avenir avec une importante valeur ajoutée.
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Réflexions du Miroir
L'innovation technologique a toujours été une arme à double tranchant.
Le lien avec la science et les nouvelles technologies, est évident.
La science, son complément, l'est aussi quand on pense au film "Oppenheimer".
Un scientifique de formation et un praticien du numérique ne pensent qu'aux progrès de la science.
Le problème, c'est que toutes deux sont récupérées par les départements de l'armée avec ses effets et dégâts collatéraux retrouvés dans leur innocente imagination : la science étant l'amorce de la connaissance et les technologies, leurs outils et leurs accélérateurs.
"Après l'air, la terre, les océans, le cybermonde a créé un morceau de monde supplémentaire et qui semblerait faire progresser l'avenir de plus en plus vite." dit l'un des interlocuteurs de la vidéo. On vit ce monde de manière indirecte en virtuel à partir d'une source et une distance qui ne semblent plus importantes en utilisant des artifices accessibles par hyperliens qui n'ont plus aucun support matériel.
Cette époque numérique peut être comparée avec la presse typographique de Guttenberg qui voulait donner accès à la lecture de la Bible à plus de monde pour gagner plus d'argent et plus rapidement. Il crée ainsi un monopole du savoir pour les catholiques et, sans le savoir, d'autres effets secondaires inattendus comme la guerre de trente ans.
Dans le livre Mage du Kremlin, il est mentionné "Si le pouvoir n'a plus besoin de la collaboration humaine avec la sécurité et la force garantie par des machines qui suivront les ordres à la lettre, ce serait le pouvoir dans sa forme absolue".
Aujourd'hui, tout est devenu presque virtuel pour remplacer le matériel.
Les softwares sont chargés sur ordinateur sans support matériel. Les licences sont téléchargées à partir du cloud ("les nuages") après quelques clics sur écran avec les risques potentiels de déviances d'objectifs dans le transfert et en plus, bidirectionnel.
Avec le cybermonde, il faut donc être "concret avec le discret".
Nous sommes à la porte de l'année 2024. Dix ans après ces prédictions de 2014. 2024 est une nouvelle charnière importante avec des élections dans le monde. Aux Etats Unis, en Europe, en Belgique et en Russie. Plus rien ne se produit sans l'intervention et l'influence d'Internet que ce soit en Occident ou en Orient. L'influence des réseaux sociaux et d'Internet va être cruciale.
La "Sacré croissance" est, depuis, remise en question à son tour par des attitudes de populations qui se veulent retourner vers les campagnes pour oublier la centralisation des activités dans les villes comme je le raconte dans "Manger hier, aujourd'hui et demain". La croissance est indéniablement obligatoire puisque la population mondiale augmente.
Disons d'entrée de jeu que je ne bande pas en parlant de politique mais un peu plus de chiffres et de montants.
Dystopie pour dystopie, le livre "Résistance 2050" de Aurélie Jean, raconte que "cette année-là une grande partie des pays du globe encourage sa population à s’équiper d’une puce cérébrale qui augmente les capacités intellectuelles de chacun, prévient les maladies, anesthésie la douleur, apaise, réveille, endort – qui transforme les individus en ordinateurs… et les met donc à risque d’être piratés, d’échapper à leur propre raison". La raison principale serait de donner plus d'égalité à tout le monde.
Les nouvelles technologies ont envoyé au chômage ceux qui n'ont pas évolué suffisamment vite et n'avaient pas de qualifications particulières dans les métiers d'avenir mais elles ont créé en même temps de nouveaux jobs.
Savoir coder des programmes ne suffit plus, bien sûr. Tout le monde peut coder dans son coin.
Où est le juste milieu qui donnera les plus de chance à plus de monde ?
Dans l'évolution, l'homme est-il fait pour le travail selon l'étymologie du mot ou pour réfléchir avec ces quelques neurones en réseaux à utiliser dans les activités les plus diverses pour innover ?
Le capitalisme a pour but d'avoir des intérêts dans toutes ses opérations.
Le capitalisme de surveillance dans la matrice du cybermonde a, par contre, augmenté le capital par une emprise sur les populations sous forme de déni, de désinformation et de tromperie.
Les chiffres et le numérique ne trompent pas.
1 + 1 est toujours égal à 2. Dans le monde des humains, cela peut être 1,9 ou 2,1 avec un pourcentage variable d'erreur.
L'argent donne un potentiel de réalisation comme un outil mais n'est pas un but en soi.
- Le savoir donne le pouvoir", fut ma conclusion apportée au dialogue avec Alex.
Le côté social devra comprendre que le numérique et les mathématiques vont créer l'homme augmenté même avec un arrière-goût d'alexithymie.
Les paroles et le langage intermédiaire se corrompent mutuellement et les compromis se meurent.
La philosophie du jugement et du scepticisme se doivent de réagir entre nostalgie du passé et l'envie de progrès :
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Humour belge par l'autodérision
Alex, puisque tu ne connais rien de la Belgique, pour terminer, je te présente :
Thomas Gunzig est revenu de vacances sous forme de billet plein d'enthousiasme juste avant d'annoncer son nouveau livre "La fin du monde"
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C'est la rentrée de Madame Rigide au cactus
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Le candidat pour l'Eurovision vu par le cactus
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J'ignore si mon message est passé.
Dérive des Continents se demande "Regrettes-vous les années 2000 ?
PS : Préversion sur agoravox.fr
Allusion
Commentaires
IL y a 60 ans (en 1963) qu'est né ce qu'on appelle le téléphone rouge.
Écrit par : Allusion | 31/08/2023
Le général Andreï Averianov, l’agent de l’ombre de Poutine qui pourrait profiter de la mort de Prigojine
Chargé des basses œuvres du Kremlin à l’étranger, il pourrait prendre la tête de la milice Wagner.
https://www.lexpress.fr/monde/europe/russie-averianov-lagent-de-lombre-de-poutine-qui-pourrait-profiter-de-la-mort-de-prigojine-MJ2AL4TYXBGR5CBV4JLUZNYYF4/
Écrit par : Allusion | 31/08/2023
Au sujet de Prigojine : vidéo très intéressente
https://www.youtube.com/watch?v=Elq8mS0wLgQ
Écrit par : Allusion | 01/09/2023
https://auvio.rtbf.be/media/doc-shot-wagner-enquete-sur-les-tueurs-de-poutine-3085270?utm_campaign=RTBF_ACRM_Investigation_DocShotTitre_+25-09-2023&utm_medium=email&utm_content=live%2Fond&utm_source=RTBF_ACRM
Écrit par : Allusion | 29/09/2023
Prigogine mercenaire
Ce soir je regarde "Les sept mercenaires"
Pour mettre fin au despotisme d'un homme d'affaire, sept hors-la- loi chasseurs de primes, joueurs et tueurs à gages se préparent à une confrontation sans pitié prenant consciene qu'ils se battent pour autre chose que l'argent
https://youtu.be/IRNtp-PEhUs
Écrit par : Allusion | 01/09/2023
Zelensky limoge son ministre de la Défense, trop tiède contre la corruption
Plusieurs scandales ont ébranlé l’institution depuis le début de l’année. Le dernier en date, une affaire de surfacturation de vêtements, coûte son poste à Oleksii Reznikov, en fonction depuis novembre 2021.
Oleksii Reznikov avait échappé de peu à un limogeage en début d’année, après la révélation d’un précédent scandale suivant la mécanique de surfacturation.
Il avait survécu au scandale des œufs, il tombe à cause des vêtements d’hiver. Le ministre de la Défense ukrainien, Oleksii Reznikov, a officiellement remis sa démission lundi. « Ce fut un honneur de servir le peuple ukrainien et de travailler pour l’armée ukrainienne au cours des 22 derniers mois, la période la plus difficile de l’histoire moderne de l’Ukraine », a-t-il écrit sur (anciennement Twitter) en postant la lettre qu’il a adressée au chef du Parlement.
https://www.lesoir.be/535060/article/2023-09-04/zelensky-limoge-son-ministre-de-la-defense-trop-tiede-contre-la-corruption
Écrit par : Allusion | 04/09/2023
Poutine et les oligarques
01 - Les nouveaux barons
1990: Après la chute du communisme, la Russie, conseillée par des économistes américains, fonce à toute vitesse vers un capitalisme débridé. C'est la shock therapy. Dans ce moment de chaos et violence surgissent de nouveaux acteurs, à mi-chemin entre les gangsters et les businessmen. Ils influencent le président Eltsine et s'approprient les ressources naturelles du pays. Ils sont connus sous le nom d'Oligarques. Rapidement, leur pouvoir est menacé par l'indignation populaire. Pour se protéger, ils doivent préparer la relève d'Eltsine et font appel à un garde du corps, un ancien du KGB : Vladimir Poutine. Les oligarques assurent son élection à la présidence en 2000. Mais très vite, ils vont s'apercevoir que cette protection a un prix. L'exemple de Mikhail Khodorkovsky, le plus flamboyant d'entre eux, emprisonné et dépouillé de son entreprise pétrolière, Loukos, pour évasion fiscale et blanchiment d'argent, leur sert d'avertissement : obéir ou tout perdre. Poutine devient leur leader incontesté.
https://auvio.rtbf.be/media/poutine-et-les-oligarques-poutine-et-les-oligarques-3078430
2. La traque
https://youtu.be/CnKc8hbDAWk
Écrit par : Allusion | 06/09/2023
Un demi-siècle de violations du droit international
(première partie : 1973-1995)
6 septembre 2023 : nous avons pu croire après les horreurs de la première moitié du XXe siècle que la guerre sortirait de l'Histoire et que nous pourrions nous reposer enfin sur nos acquis hérités de plusieurs siècles de sacrifices. Mais le survol du dernier demi-siècle atteste qu'il n'en est rien.
L'invasion de l'Ukraine par la Russie s'inscrit dans une longue suite de violations du droit international auxquelles nous avons notre part. À considérer le nombre de victimes, elle « pèse » bien moins, par exemple, que l'agression de l'Iran par l'Irak (soutenu par l'Occident) ou l'agression du même Irak par les États-Unis, pour ne rien dire de la guerre entretenue au Kivu par le Rwanda ou de l'invasion du Yémen par l'Arabie, notre indéfectible cliente...
Aussi pouvons-nous comprendre l'isolement de l'« Occident collectif » dans sa condamnation de la Russie.
Le 24 février 2022, l’indignation a été unanime dans les chancelleries occidentales : le président russe Vladimir Poutine avait violé le droit international ! Son armée avait franchi les frontières d’un État souverain, l’Ukraine, sans même prendre la peine de lui poser un ultimatum et lui déclarer la guerre comme on le faisait encore en août 1914.
Annexion de la Crimée en 2014 par la Fédération de Russie à Perevalne.Huit ans plus tôt, les 11-18 mars 2022, c’est de façon plus civile que Vladimir Poutine avait convaincu le gouvernement de la province de Crimée de proclamer son indépendance puis son rattachement à la Russie après un référendum vite expédié. L’affaire s’était déroulée sans que l’armée russe eut à tirer un coup de feu.
Ces deux initiatives du Kremlin ont révolté les Occidentaux. Bénéficiant depuis près de huit décennies d’un confort sans pareil et d’une sécurité quasi-absolue, ils ont été révulsés par ces violences commises à leurs portes. Ils y ont vu un coup de tonnerre dans un ciel serein et une réminiscence de pratiques d’un autre âge.
Il est vrai que le monde a connu deux décennies moins violentes que jamais (2001-2021). Malgré cela, la guerre n’a jamais tout à fait quitté notre continent, encore moins le reste de la planète. Il y a vingt ans, l’ex-Yougoslavie sortait à peine d’une succession de conflits d’une très grande brutalité.
Quant aux « violations du droit international », elles n’ont jamais cessé d’être pratiquées sans que nous nous en émouvions outre-mesure. Tenons-nous-en au dernier demi-siècle pour nous en convaincre...
Cinquante nuances de violations
Nous ne nous attarderons pas sur la guerre du Kippour : le 6 octobre 1973, l’armée égyptienne traverse le canal de Suez et pénètre dans le Sinaï cependant que son alliée syrienne se rue sur le plateau du Golan. Ces attaques sans déclaration de guerre n’ont rien toutefois d’une violation du droit international car elles visent à reprendre des territoires que les Israéliens ont envahi illicitement à la faveur de la guerre des Six Jours, sept ans plus tôt.
Herodpte.net
Écrit par : Allusion | 06/09/2023
Personnalités publiques : que pensent-elles de la guerre ?
La guerre est un événement qui a un impact énorme. Elle peut faire ressortir le pire et le meilleur de l'être humain, mais les conséquences d'un conflit sont toujours dévastatrices. Tout au long de l'histoire, de nombreuses personnalités ont abordé la question de la guerre, sous différents angles et pour différentes raisons. Dans cette galerie, nous revenons sur certaines des citations les plus célèbres sur la guerre.
Obama "Je ne suis pas contre toutes les guerres, je suis seulement contre les guerres idiotes."
Mahatma Gandhi "Quelle différence cela fait-il pour les morts, les orphelins et les sans-abris, qu'une destruction absurde soit menée au nom du totalitarisme, ou au saint nom de la liberté ou de la démocratie ?"
John F. Kennedy "L'humanité devra mettre un terme à la guerre, ou la guerre mettra un terme à l'humanité."
Winston Churchill "En temps de guerre, la vérité est si précieuse qu'elle devrait toujours être protégée par un rempart de mensonges."
Oscar Wilde "Tant que la guerre sera regardée comme néfaste, elle restera fascinante. Quand on la regardera comme quelque chose de vulgaire, sa popularité cessera."
Ernest Hemingway "Aucune chasse ne vaut la chasse à l'homme, et ceux qui ont longtemps chassé des hommes armés, qui ont aimé ça… ne trouvent plus jamais saveur à autre chose."
Le Pape Jean Paul II "La guerre n'est jamais une bonne solution, c'est toujours un "échec de l'humanité".
Malcolm X "Le prix pour faire que les autres respectent vos droits humains est la mort."
Thomas Edison "Il surgira un jour du cerveau de la science une machine ou force tellement craintive dans ses potentialités, donc absolument terrifiante, que même l’homme, le combattant, qui osera la torture et la mort pour infliger la torture et la mort, sera consterné et donc abandonnera la guerre pour toujours."
Napoléon Bonaparte "N'interrompez jamais un ennemi qui est en train de faire une erreur !"
Martin Luther King Jr. "Une nation qui continue année après année à dépenser plus d'argent pour la défense militaire que pour des programmes d'éducation sociale s'approche de sa perte spirituelle."
Ronald Reagan "Entourez-vous des meilleurs que vous puissiez trouver, déléguez et abstenez-vous d'interférer."
Albert Einstein "Je ne sais pas comment sera la troisième guerre mondiale, mais ce dont je suis sûr, c'est que la quatrième guerre mondiale se résoudra à coups de bâtons et de silex."
Benjamin Franklin "Il n'y a jamais eu de bonne guerre ni de mauvaise paix."
Henry Ford Dwight D. Eisenhower "Le problème, en matière de défense, est de savoir jusqu'où vous pouvez allez sans détruire de l'intérieur ce que vous vous efforcez de défendre de l'extérieur.""Quand tout semble être contre vous, souvenez-vous que l'avion décolle face au vent, et non avec lui."
John Steinbeck "La guerre est un symptôme de l'échec de l'homme en tant qu'animal pensant."
George Orwell "La guerre, c'est la paix. La liberté, c'est l'esclavage. L'ignorance, c'est la force."
Mao Tsé-Toung "On ne peut abolir la guerre que par la guerre. Pour qu'il n'y ait plus de fusils, il faut prendre le fusil."
Mark Twain "Dieu a créé la guerre pour que les Américains apprennent la géographie."
Haile Selassie "Tant que la philosophie qui maintient une race supérieure et une race inférieure ne sera pas discréditée et abandonnée... il y aura la guerre ! "
Aristote "L'objet de la guerre, c'est la paix."
George S. Patton "Une pinte de sueur économise un gallon de sang."
Jimmy Carter "Nous ne pouvons pas être à la fois le premier champion mondial de la paix et le premier fournisseur mondial d'armes de guerre."
Margaret Atwood "Quand le pouvoir est rare, toute parcelle de pouvoir est tentante."
Sun Tzu "Tout art de la guerre repose sur la duperie."
Jean-Paul Sartre "Quand les riches se font la guerre, ce sont les pauvres qui meurent."
G.K. Chesterton "Le métier de soldat est l'art du lâche, c'est l'art d'attaquer sans merci quand on est fort, et de se tenir loin du danger quand on est faible. Voilà tout le secret de la victoire. Le courage du soldat dépend de la prudence du général."
Stephen King "Lutter pour la paix, c'est comme b--ser pour la chasteté".
George Santayana "Il n'y a pas de remède contre la naissance et à la mort, sinon que de jouir de l'intervalle qui les sépare."
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/personnalit%C3%A9s-publiques-que-pensent-elles-de-la-guerre/ss-AA197whf?ocid=msedgntp&cvid=4b6da590efeb4561b4b89ca4b794c952&ei=8#image=1
Écrit par : Allusion | 08/09/2023
Les deux soeurs ukrainiennes Olga et Sasha Kurovska font le récit au quotidien de la guerre, l'une à Kyiv, l’autre à Paris
https://www.arte.tv/fr/videos/113511-008-A/28-minutes/
Écrit par : Allusion | 08/09/2023
Les médias chinois ont récemment publié une nouvelle carte des frontières géographiques du pays et, selon un rapport de Newsweek, la Chine a revendiqué une petite partie du territoire russe.
La nouvelle carte a déclenché la sonnette d'alarme dans plusieurs pays en raison des revendications territoriales qu'elle contient, mais ce sont les prétentions relatives à l'île Bolchoï Oussouriisk qui ont fait réagir Moscou.
La propriété de l'île Bolchoï Oussouriisk a fait l'objet d'un différend entre la Russie et la Chine jusqu'à ce que les revendications soient résolues en 2005 et que l'île soit divisée.
Cependant, la nouvelle carte de la Chine montre que l'île lui appartient pleinement, ce qui, selon Mark Katz, de l'université George Mason, ne devrait pas favoriser les relations entre les deux pays.
Katz, professeur à la Schar School of Policy and Government, a expliqué à Newsweek que les deux pays sont très attentifs aux cartes officielles de l'autre pays.
"Le Kremlin est très attentif aux cartes chinoises, en particulier les cartes officielles, qui affirment que le territoire russe appartient en réalité à la Chine", explique le professeur Katz.
Katz a ajouté que même si cette décision dérangeait Vladimir Poutine, il ne pouvait pas y faire grand-chose étant donné que la Russie se trouve dans une position très précaire, coupée de la plupart des échanges mondiaux.
"Poutine n'est pas en mesure de se plaindre bruyamment de cette situation, car Moscou est devenu très dépendant des relations économiques avec la Chine à la suite des sanctions occidentales", a-t-il déclaré.
Le Kremlin n'a pas commenté la nouvelle carte dans un premier temps, mais des représentants du gouvernement ont fini par briser le silence en déclarant que le différend était réglé depuis longtemps.
"Les parties russe et chinoise adhèrent à la position commune selon laquelle la question de la frontière entre nos pays a été définitivement résolue", a déclaré Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, dans une déclaration traduite par un rapport de Newsweek.
"Son règlement a été marqué par la ratification, en 2005, de l'accord complémentaire sur la frontière d'État russo-chinoise dans sa section orientale, en vertu duquel l'île Bolchoï Oussouriisk a été répartie entre les deux pays", a poursuivi Mme Zakharova.
Mme Zakharova a ajouté qu'une frontière commune avait été délimitée sur toute la longueur de l'île en 2008, ajoutant que la Russie et la Chine avaient toutes deux confirmé "l'absence de revendications territoriales mutuelles" depuis au moins 2001.
Malgré cela, la nouvelle carte aurait été approuvée par les autorités de Pékin et publiée par le ministère des Ressources naturelles du pays, selon Newsweek.
Un autre rapport de Newsweek note que les fonctionnaires chinois se sont montrés "catégoriques" à l'égard de la nouvelle carte et qu'un haut fonctionnaire du ministère chinois des ressources naturelles a déclaré : "Une carte nationale correcte est un symbole de la souveraineté nationale et de l'intégrité territoriale".
Wang Wenbin, fonctionnaire du ministère chinois des Affaires étrangères, a déclaré que la carte correspondait à une "procédure de routine dans l'exercice de la souveraineté de la Chine conformément à la loi". Et d'ajouter : "Nous espérons que les parties concernées resteront objectives et calmes et qu'elles s'abstiendront de surinterpréter la question".
NBC News note que les Philippines, la Malaisie, le Vietnam, Taïwan et l'Inde ont tous fait part de leur opposition à la nouvelle carte chinoise. Chaque pays a ses propres différends territoriaux avec la Chine dans une multitude de régions le long de la frontière du pays.
"Cette dernière tentative de légitimer la prétendue souveraineté et la juridiction de la Chine sur les territoires et les zones maritimes des Philippines n'a aucun fondement en droit international", a déclaré le ministère philippin des Affaires étrangères, selon la chaîne NBC News.
Les responsables indiens ont exprimé la plus grande indignation à l'égard de la nouvelle carte de la Chine. Le ministre des Affaires étrangères, Arindam Bagchi, a déclaré dans un communiqué que l'Inde avait "déposé une plainte par la voie diplomatique" contre les revendications relatives au territoire indien figurant sur la carte. "Nous rejetons ces revendications car elles n'ont aucun fondement."
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/la-chine-revendique-une-partie-du-territoire-russe-en-approuvant-une-nouvelle-carte/ss-AA1gEaEW?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=ead11edf863345a88391349a3fc505b2&ei=7#image=1
Écrit par : Allusion | 13/09/2023
Plus de dix-huit mois se sont écoulés depuis que Vladimir Poutine a ordonné l'invasion totale de l'Ukraine et la Russie a été confrontée à plusieurs problèmes sur le champ de bataille, mais aussi en dehors.
Poutine a dû subir d'énormes pertes sur le champ de bataille et plusieurs retraites humiliantes, ainsi qu'un coup d'État militaire majeur et la disparition de la puissance de la Russie sur la scène internationale.
Toutefois, aucun de ces problèmes n'est comparable à l'énorme gouffre économique dans lequel la Russie va bientôt se retrouver, l'économie du pays se détériorant en raison des sanctions occidentales sur le commerce.
Selon Business Insider, le rouble russe a atteint en août son niveau le plus bas depuis 16 mois, et sa mauvaise performance persistante a contraint les Russes à réduire leurs dépenses.
Selon une récente enquête publiée par Romir, 19 % des personnes interrogées ont indiqué qu'elles avaient réduit leurs dépenses en nourriture et en produits de base afin d'économiser de l'argent.
"Dans le contexte de la situation économique actuelle et de la hausse des prix, les Russes essaient d'économiser de l'argent", a déclaré Ksenia Paizanskaya, directrice principale de Romir, selon Business Insider.
La situation économique actuelle de la Russie n'est pas bonne. Ainsi, Alexei Bayer, du Jerusalem Post, a souligné que Vladimir Poutine est confronté à un certain nombre de problèmes graves qui affectent l'économie.
L'industrie pétrolière et gazière russe a été exclue du marché européen, tandis que les sanctions occidentales ont rendu les importations dans le pays plus difficiles et plus coûteuses.
Moscou est également confrontée à une grave pénurie de main-d'œuvre et l'accélération de l'inflation résultant de tous ces facteurs a contribué à amener le rouble russe à de nouveaux niveaux planchers par rapport au dollar.
Les difficultés rencontrées par le rouble auront probablement aussi un impact direct sur la guerre en Ukraine, puisque le Kremlin consacre désormais une grande partie de son budget à l'armée de ce pays.
Reuters a rapporté le 4 août que la Russie avait doublé ses dépenses de défense de plus de 100 milliards de dollars sur la base de documents gouvernementaux examinés par l'agence de presse.
Cette augmentation aurait porté les dépenses militaires du Kremlin à un tiers de l'ensemble des dépenses publiques de la Russie, une situation qui a en fait contribué à soutenir l'économie de Poutine.
Toutefois, selon le journal indépendant russe Novaya Gazette, ce montant de dépenses ne pourra probablement pas être maintenu sans causer de dommages durables à l'économie russe.
Le journaliste Sergey Teplyakov a noté que les dépenses de défense de la Russie devraient atteindre 45 % du budget du Kremlin. Ce phénomène, associé à d'autres changements structurels de l'économie russe, transforme celle-ci "d'une économie de marché en une économie militaire".
Teplyakov a indiqué que les fabricants de véhicules, d'ordinateurs et d'autres matériels nécessaires à l'armée enregistraient des taux de croissance considérables, de l'ordre de 25 à 35 %, tandis que les secteurs non militaires voyaient leurs industries se replier - le secteur pharmaceutique russe en est un exemple.
Personne ne sait où tout cela va nous mener, mais il est peu probable que les difficultés économiques de la Russie se terminent de sitôt. Avec un taux d'intérêt de 12 % et une volonté de plus en plus forte de vaincre l'Ukraine, la situation économique de Poutine et de ses conseillers pourrait bien empirer.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/poutine-pr%C3%A9cipite-la-russie-dans-une-catastrophe-%C3%A9conomique/ss-AA1gAGaM?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=e0e48748248f45e8c4dd678928747f5c&ei=3#image=1
Écrit par : Allusion | 13/09/2023
"... Personne ne sait où tout cela va nous mener ...".
Écrit par : Arthur | 14/09/2023
Tout à fait.
On se demande ce qui se trouve dans la tête de nos dirigeants.
Écrit par : Allusion | 14/09/2023
Ce qui s'est dit à Davos 2023 ...
Écrit par : Arthur | 14/09/2023
Tout à fait.
Ce sont les plus malins.
Ils ont compris les failles du système
Écrit par : Allusion | 14/09/2023
Recruter des mercenaires cubains pour combattre pour la Russie en Ukraine : selon le gouvernement cubain, voici la mission d'un réseau de trafiquants d'êtres humains qui cherche à capturer des Cubains pour en faire des mercenaires.
C'est pourquoi les autorités de cette nation insulaire des Caraïbes cherchent à "neutraliser et démanteler" le réseau, selon la déclaration à la presse de Bruno Rodríguez, le ministre des Affaires étrangères cubain.
Pourtant, le président Miguel Díaz-Canel a critiqué l'OTAN et les pays occidentaux pour avoir provoqué la guerre en Ukraine. En principe, les relations entre Moscou et La Havane sont bonnes.
"Cuba ne participe pas à la guerre en Ukraine", a déclaré le ministère des Affaires étrangères de La Havane, en s'opposant au recrutement de mercenaires.
D'ailleurs, en raison de la surveillance stricte exercée par le gouvernement cubain sur ses citoyens, il est impossible de mettre en place un tel réseau sur l'île, selon les déclarations de Chris Simmons, spécialiste de Cuba, à l'antenne de "NPR", le principal réseau de radiodiffusion public des États-Unis.
D'ailleurs, en raison de la surveillance stricte exercée par le gouvernement cubain sur ses citoyens, il est impossible de mettre en place un tel réseau sur l'île, selon les déclarations de Chris Simmons, spécialiste de Cuba, à l'antenne de "NPR", le principal réseau de radiodiffusion public des États-Unis.
Les personnes impliquées dans le réseau de trafic d'êtres humains ont-elles des liens avec le gouvernement russe ? Est-ce que les Cubains se sont enrôlés comme mercenaires ? Le gouvernement cubain n'a répondu à aucune de ces questions, selon le journal d’information britannique "The Guardian".
Plus de 100 ressortissants cubains ont été recrutés, selon des documents divulgués par le groupe de pirates informatiques pro-ukrainien Cyber Resistance, nous rapporte le magazine en ligne d’investigation "The Intercept".
Le Kremlin n'a, jusqu'à présent, fait aucun commentaire sur le sujet, selon le journal d’information britannique "The Guardian".
La Russie a employé des entreprises militaires privées (en d'autres termes, des mercenaires) par le passé, comme le groupe Wagner par exemple. Ce n'est un secret pour personne.
Le ministère de la Défense visait à recruter 140 000 soldats russes supplémentaires d'ici à la fin de 2023, selon le législateur russe et officier militaire à la retraite Andrey Gurulev, comme le souligne "The Guardian".
En échange de leur participation aux combats en Ukraine, les migrants d'Asie centrale sont récompensés financièrement et bénéficient d'un accès rapide à la citoyenneté russe.
En échange de leur participation aux combats en Ukraine, les migrants d'Asie centrale sont récompensés financièrement et bénéficient d'un accès rapide à la citoyenneté russe.
Depuis que la révolution cubaine des années 50 a renversé une dictature soutenue par les États-Unis et mis en place un gouvernement communiste dirigé par Fidel Castro, Moscou et La Havane ont noué de profonds liens.
La nation insulaire des Caraïbes est une destination touristique importante pour de nombreux Russes, malgré la chute de l'Union soviétique à la fin des années 80. La Russie et Cuba sont tout de même restés proches.
C'est pour échapper à la pauvreté que de nombreux Cubains choisissent de rejoindre la Russie.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/la-russie-force-t-elle-les-cubains-%C3%A0-combattre-en-ukraine-c-est-ce-que-d%C3%A9clare-le-gouvernement-cubain/ss-AA1gGMI4?ocid=msedgntp&cvid=0d46b6cebaef45838a6fce2a8d78c9bf&ei=11#image=1
Écrit par : Allusion | 14/09/2023
Recruter des mercenaires cubains pour combattre pour la Russie en Ukraine : selon le gouvernement cubain, voici la mission d'un réseau de trafiquants d'êtres humains qui cherche à capturer des Cubains pour en faire des mercenaires.
C'est pourquoi les autorités de cette nation insulaire des Caraïbes cherchent à "neutraliser et démanteler" le réseau, selon la déclaration à la presse de Bruno Rodríguez, le ministre des Affaires étrangères cubain.
Pourtant, le président Miguel Díaz-Canel a critiqué l'OTAN et les pays occidentaux pour avoir provoqué la guerre en Ukraine. En principe, les relations entre Moscou et La Havane sont bonnes.
"Cuba ne participe pas à la guerre en Ukraine", a déclaré le ministère des Affaires étrangères de La Havane, en s'opposant au recrutement de mercenaires.
D'ailleurs, en raison de la surveillance stricte exercée par le gouvernement cubain sur ses citoyens, il est impossible de mettre en place un tel réseau sur l'île, selon les déclarations de Chris Simmons, spécialiste de Cuba, à l'antenne de "NPR", le principal réseau de radiodiffusion public des États-Unis.
D'ailleurs, en raison de la surveillance stricte exercée par le gouvernement cubain sur ses citoyens, il est impossible de mettre en place un tel réseau sur l'île, selon les déclarations de Chris Simmons, spécialiste de Cuba, à l'antenne de "NPR", le principal réseau de radiodiffusion public des États-Unis.
Les personnes impliquées dans le réseau de trafic d'êtres humains ont-elles des liens avec le gouvernement russe ? Est-ce que les Cubains se sont enrôlés comme mercenaires ? Le gouvernement cubain n'a répondu à aucune de ces questions, selon le journal d’information britannique "The Guardian".
Plus de 100 ressortissants cubains ont été recrutés, selon des documents divulgués par le groupe de pirates informatiques pro-ukrainien Cyber Resistance, nous rapporte le magazine en ligne d’investigation "The Intercept".
Le Kremlin n'a, jusqu'à présent, fait aucun commentaire sur le sujet, selon le journal d’information britannique "The Guardian".
La Russie a employé des entreprises militaires privées (en d'autres termes, des mercenaires) par le passé, comme le groupe Wagner par exemple. Ce n'est un secret pour personne.
Le ministère de la Défense visait à recruter 140 000 soldats russes supplémentaires d'ici à la fin de 2023, selon le législateur russe et officier militaire à la retraite Andrey Gurulev, comme le souligne "The Guardian".
En échange de leur participation aux combats en Ukraine, les migrants d'Asie centrale sont récompensés financièrement et bénéficient d'un accès rapide à la citoyenneté russe.
En échange de leur participation aux combats en Ukraine, les migrants d'Asie centrale sont récompensés financièrement et bénéficient d'un accès rapide à la citoyenneté russe.
Depuis que la révolution cubaine des années 50 a renversé une dictature soutenue par les États-Unis et mis en place un gouvernement communiste dirigé par Fidel Castro, Moscou et La Havane ont noué de profonds liens.
La nation insulaire des Caraïbes est une destination touristique importante pour de nombreux Russes, malgré la chute de l'Union soviétique à la fin des années 80. La Russie et Cuba sont tout de même restés proches.
C'est pour échapper à la pauvreté que de nombreux Cubains choisissent de rejoindre la Russie.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/la-russie-force-t-elle-les-cubains-%C3%A0-combattre-en-ukraine-c-est-ce-que-d%C3%A9clare-le-gouvernement-cubain/ss-AA1gGMI4?ocid=msedgntp&cvid=0d46b6cebaef45838a6fce2a8d78c9bf&ei=11#image=1
Écrit par : Allusion | 14/09/2023
Poutine annule les privatisations et ramène la Russie à l’époque soviétique
Au cours de l’année écoulée, en Russie, Vladimir Poutine a ramené toute une série d’entreprises russes dans le giron de l’État. Ce faisant, le pays revient à l’époque de l’Union soviétique, quand le gouvernement détenait encore 80% de toutes les entreprises au début des années 1990.
L’essentiel : dans les années 1990, la Russie a vendu un grand nombre de ses entreprises publiques pour se procurer des liquidités. Aujourd’hui, une trentaine d’années plus tard, Poutine revient complètement sur cette décision.
« Il n’y aura pas de nationalisation, je peux vous l’assurer ». Poutine a été catégorique lors du Forum économique de Vladivostok. Seulement, la réalité est légèrement différente. Rien que cette année, la Russie a lancé pas moins de 17 procédures judiciaires visant à nationaliser des entreprises privées, selon Ilya Shumanov, ancien directeur de la branche russe de l’organisation anti-corruption Transparency International. Fait remarquable, certaines des entreprises concernées avaient d’abord été vendues par la Russie dans les années 1990.
Au début du mois, la Russie a par exemple décidé de récupérer 94,2% des actions de Metafrax Chemical. Le producteur de méthane avait été vendu à Dmitri Ribolovlev en 1992. Ce dernier est également le propriétaire du plus grand producteur d’engrais du pays, Uralkali. Il avait revendu ses parts dans Metafrax à son partenaire commercial Seifeddine Roustamov. La Russie considère aujourd’hui que la vente à Ribolovlev était « illégale » et exige la restitution des actions.
Les procureurs chargés de l’affaire font valoir que la vente a eu lieu sans l’approbation du gouvernement fédéral. À l’époque, les autorités locales avaient été désignées pour superviser l’opération. Elles sont donc aujourd’hui tenues pour responsables de cet « échec ». Mais surtout, en utilisant cette formulation, le Kremlin peut théoriquement récupérer toutes les entreprises qui ont été privatisées à l’époque.
La Russie, c’est Poutine
Sous-entendu : Poutine ne fait confiance à personne, cela semble clair. Toutes les entreprises « stratégiques » doivent repasser sous le contrôle de l’État. Et « l’État, c’est Poutine ».
En janvier, Poutine a exprimé son désir de ramener un grand nombre d’entreprises sous le contrôle de l’État. Shumanov a publié fin août la liste des entreprises qui ont été nationalisées depuis. Celles-ci opèrent dans à peu près tous les secteurs possibles, de la pêche aux produits chimiques en passant par les entreprises portuaires et ferroviaires.
La liste comprend un grand nombre d’entreprises appartenant à des personnes dont Poutine préfère se débarrasser plutôt que de les voir s’enrichir. Boris Mints, par exemple, l’un des architectes de la privatisation dans les années 1990 et par la suite un opposant très virulent aux politiques du président russe, est en train de perdre son entreprise.
Les filiales russes d’entreprises occidentales sont également saisies et placées sous la direction des alliés de Poutine. C’est ce qui s’est passé avec Danone et Heineken, entre autres.
Mais, fait remarquable, Poutine n’épargne pas ses amis. Par exemple, l’homme d’affaires le plus riche de Russie, Andrei Melnichenko, doit céder sa société d’énergie Sibeko. Il ne l’avait achetée qu’en 2018 pour un demi-milliard de dollars à l’ancien ministre de la Transparence Mikhaïl Abizov. Ce dernier a été reconnu coupable de corruption par contumace en 2020.
Extrêmement imprévisible
En résumé : la Russie peut en fait considérer à peu près n’importe quelle entreprise comme « stratégiquement importante » et la confisquer.
Toutefois, les procureurs s’intéressent principalement aux entreprises susceptibles de rapporter beaucoup d’argent à l’État. Elles doivent également avoir un potentiel d’exportation : celles actives dans les secteurs des engrais, de l’énergie, des transports et de la logistique sont donc particulièrement recherchées.
Depuis janvier de cette année, par exemple, les ports de Perm, Kaliningrad et Mourmansk ont déjà été nationalisés, de même que 92% de la Far Eastern Shipping Company (FESCO).
Les oligarques ne peuvent pas faire grand-chose pour préserver leurs actifs. « L’État est extrêmement imprévisible. On ne sait plus très bien ce qui peut attirer l’attention et vous faire confisquer vos biens », a déclaré un oligarque à The Bell.
De son côté, un autre oligarque affirme que la situation « ne semble pas encore trop grave ». Par exemple, les actions de FESCO ont été confisquées parce que le propriétaire, Ziyavoudine Magomedov, a été condamné à 19 ans de prison pour fraude.
Une autre source met particulièrement en garde les entreprises étrangères et les détracteurs du Kremlin. Ils seraient les premiers sur la liste des biens à être confisqués.
https://www.msn.com/fr-be/finance/actualite/poutine-annule-les-privatisations-et-ram%C3%A8ne-la-russie-%C3%A0-l-%C3%A9poque-sovi%C3%A9tique/ar-AA1gQAwb?ocid=msedgntp&cvid=5e8ea4f6d3274888bd161e6398b73575&ei=8
Écrit par : Allusion | 17/09/2023
Défaite en Ukraine? La planque secrète de Poutine au Venezuela serait déjà prête
Nom de code : "Opération Arche de Noé". Selon Abbas Gallyamov, ancienne plume présidentielle et proche conseiller de Poutine, c'est ainsi qu'a été baptisé le plan d'évasion préparé de longue date par Poutine et son (riche) entourage, en cas de défaite en Ukraine.
Poutine et son cercle rapproché n'excluant pas que la guerre en Ukraine puisse être perdue et que le régime russe actuel puisse s'effondrer un jour, un plan a été minutieusement mis en place pour parer à toute éventualité. Selon ce plan ultra secret, le président russe pourrait alors s'installer dans une luxueuse base de repli sur une île, au large du Venezuela.
Si Poutine perd un jour la main, il devra en effet fuir très rapidement pour échapper à ses opposants et à la communauté internationale, qui voudra le juger pour les crimes de guerre dont il est suspecté. Où aller ? Et comment ? Tout cela aurait été décidé de longue date.
Le pays d'adoption de Poutine ne doit évidemment pas extrader les citoyens Russes et le régime local est supposé accueillir Poutine et sa cour à bras ouverts, deux conditions 'sine qua non' pour un exil supposé doré et tranquille.
Ces dernières semaines, plusieurs propriétés sur une île paradisiaque du Venezuela auraient été vendues à des Russes. La Isla Margarita sera-t-elle la nouvelle base arrière de Poutine en cas de débâcle ?
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/d%C3%A9faite-en-ukraine-la-planque-secr%C3%A8te-de-poutine-au-venezuela-serait-d%C3%A9j%C3%A0-pr%C3%AAte/ar-AA1gVQ3w?ocid=msedgntp&cvid=37b5089b65384c8c937a8b74a8d2c45d&ei=10
Écrit par : Allusion | 19/09/2023
Du jamais vu depuis... Staline: la répression en Russie atteint un niveau historique
Le niveau de répression en Russie est "sans précédent" depuis l'époque stalinienne, selon la rapporteuse spéciale de l'ONU sur ce pays. Le nombre de plaintes d'individus auprès de mécanismes onusiens a largement augmenté, a affirmé vendredi à Genève Mariana Katzarova.
"Ce n'est pas encore aussi mauvais" qu'à l'époque stalinienne, a-t-elle dit à la presse. La répression est "sophistiquée" et "chaque semaine, une nouvelle loi ajoute des restrictions".
Mme Katzarov a aussi dit que "la Russie a fermé sa société". La communauté internationale a encore la possibilité, en poursuivant la surveillance de la situation, d'éviter que la situation ne se détériore encore, selon elle.
La Bulgare a démarré son mandat début mai. Les Etats du Conseil des droits de l'homme de l'ONU doivent se pencher dans quelques semaines sur le renouvellement de celui-ci.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/du-jamais-vu-depuis-staline-la-r%C3%A9pression-en-russie-atteint-un-niveau-historique/ar-AA1h5Y7m?ocid=msedgntp&cvid=635be4dfbb7e4b5f979e804af20adf8b&ei=11#image=1
Écrit par : Allusion | 22/09/2023
Poutine perd son calme et somme son ministre d'arrêter la contre-offensive ukrainienne
Vladimir Poutine hausse le ton. Certains diront même qu'il perd son calme. Le président russe fait en tous cas monter la pression d'un cran sur l’armée russe, dont les troupes semblent avoir de plus en plus de mal à contenir les Ukrainiens en certains points de la ligne de front.
Agacé, Vladimir Poutine aurait fixé un délai à son Ministre de la défense pour mettre impérativement fin à la contre-offensive ukrainienne.
Le ministre russe de la défense, Sergei Shoigu, doit stopper l'hémorragie avant de début du mois d’octobre et redonner l'avantage aux Russes, croit savoir le groupe de réflexion ISW, citant une source du cercle rapproché de Poutine. "Shoigu doit arrêter la contre-offensive ukrainienne et s’assurer que les Russes reprennent l’avantage", précise cette analyse.
Vladimir Poutine a évoqué pour la première fois, à mots couverts, la contre-offensive ukrainienne au début du mois de juin, tout en la minimisant, indiquant que les Ukrainiens ne feraient aucune avancée significative "en raison de la forte défense russe".
Mais, sur le terrain, les forces russes semblent incapables d'arrêter les forces ukrainiennes et perdent de vastes zones.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/poutine-perd-son-calme-et-somme-son-ministre-d-arr%C3%AAter-la-contre-offensive-ukrainienne/ar-AA1he5Rj?ocid=msedgntp&cvid=d1eb9db26e12462db559204b7e941f0d&ei=7
Écrit par : Allusion | 25/09/2023
"Après l’invasion de l’Ukraine, nous envahirons le reste de l’Europe"
Le président russe Vladimir Poutine a nommé il y a quelques semaines un nouveau général. Son nom ? Andrei Mordvichev. Un homme qui n'avait pas fait mystère de ses ambitions avec quelques déclarations choc.
Selon un rapport de l’Institute for the Study of War, le président russe a probablement promu Mordvichev pour récompenser sa “loyauté et son obéissance aux hauts responsables militaires russes”.
Mordvichev commandait auparavant la Région militaire Centre et le Groupement central des forces armées russes en Ukraine. Il a récemment déclaré à la télévision d'État russe qu'il considérait l'invasion de l'Ukraine comme un prélude à une invasion du reste de l'Europe.
Selon Mordvichev, l'invasion de l'Ukraine est le "tremplin" vers un conflit plus vaste en Europe et la guerre se poursuivra longtemps et s'étendra inévitablement.
Dès le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, de nombreux analystes ont exprimé leurs craintes que le Kremlin ait des ambitions bien plus grandes que la mise sous tutelle de son ancien voisin soviétique.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/apr%C3%A8s-l-invasion-de-l-ukraine-nous-envahirons-le-reste-de-l-europe/ar-AA1gIiXb?ocid=msedgntp&cvid=3e191112dd464cecb5f13f278d2b262d&ei=14
Écrit par : Allusion | 27/09/2023
On ne pose pas sa main sur l'épaule de Poutine, même quand on s'appelle Conor McGregor
L'irlandais Conor McGregor, star mondiale des arts martiaux et spécialiste des combats d'Ultimate Fighting Championships (UFC) a rencontré le président russe Vladimir Poutine il y a plusieurs années.
L'icône de le MMA entretenait à l'époque une relation particulièrement amicale avec le président russe qu'il a finalement rencontré lors de la finale de la Coupe du monde de football 2018 à Moscou.
Mais son comportement, trop familier avec le dictateur russe avait fortement déplu aux agents chargés de la sécurité de Poutine.
Les gardes du corps russes ont immédiatement fait comprendre à l'armoire à glace irlandaise qu'il n'était pas autorisé à mettre son bras autour de l'épaule de Poutine.
McGregor a immédiatement retiré son bras avant de reprendre la pose pour une photo historique avec Vladimir Poutine.
https://www.msn.com/fr-be/sport/other/on-ne-pose-pas-sa-main-sur-l-%C3%A9paule-de-poutine-m%C3%AAme-quand-on-s-appelle-conor-mcgregor-video/ar-AA1hG5Bk?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=bae24a98161b4c3aa26509569a4f0f1f&ei=20#image=1
Écrit par : Allusion | 04/10/2023
Empire russe: l'histoire troublante de Catherine la Grande
Son vrai nom était Sophie
Issue de sang noble
Elle a reçu une éducation complète
Elle était l'épouse de Pierre III
Leur mariage était houleux
Pierre était impopulaire
Catherine la Grande s'est installée à l'étranger alors qu'elle était adolescente et est devenue l'une des dirigeantes les plus importantes de l'histoire. Connue pour son règne long et prospère sur l'Empire russe, l'impératrice a transformé la culture de la nation tout en élargissant ses frontières. Elle a également été fortement influencée par le siècle des Lumières et s'est faite la championne de l'éducation, tout en conservant l'équilibre du pouvoir. Cependant, son règne s'est accompagné de défis et de mythes qui perdurent encore aujourd'hui.
Alors, qui était vraiment l'impératrice russe ?
Catherine est née Sophie Friederike Auguste von Anhalt-Zerbst le 21 avril 1729 à Stettin, en Prusse (aujourd'hui Szczecin, en Pologne).
Son père, Christian August (photo), était un prince allemand mineur et un général de l'armée prussienne. Sa mère, la princesse Johanna Elisabeth, avait des liens de parenté lointains avec la famille royale russe.
Pendant son enfance, Catherine a reçu une éducation religieuse, historique et linguistique. Elle parlait l'allemand, le français et, plus tard, elle a appris le russe.
Catherine a rencontré son futur époux pour la première fois alors qu'elle n'avait que 10 ans. Ils se sont mariés le 21 août 1745. La jeune Sophie s'est convertie à l'orthodoxie russe, malgré les objections de son père luthérien, et a pris un nouveau nom russe, Ekaterina, ou Catherine.
Catherine et Pierre formaient un couple mal assorti. Dès leur rencontre, elle l'a trouvé détestable. Dans ses mémoires, elle l'a décrit comme un homme simplet et alcoolique.
À la mort de l'impératrice Élisabeth en 1761, Pierre est devenu l'empereur Pierre III et Catherine l'impératrice consort. Pierre est devenu immédiatement impopulaire, car il s'est retiré de la guerre de Sept Ans et a fait de grandes concessions aux adversaires de la Russie.
Catherine a saisi l'occasion pour s'emparer du pouvoir et usurper le trône de son mari. Elle a travaillé avec son amant, Grigory Grigoryevich Orlov, et ses autres alliés pour le renverser.
Pierre a été tué huit jours plus tard, alors qu'il était sous la garde d'un des co-conspirateurs de Catherine. Elle a été officiellement couronnée le 22 septembre 1762.
Bien que Catherine n'était pas issue de la dynastie des Romanov, sa position était renforcée par le fait qu'elle était issue de la dynastie des Riourik, qui a précédé les Romanov.
Catherine a été vaccinée contre la variole par un médecin britannique, Thomas Dimsdale (photo), ce qui était controversé à l'époque.
Elle a ouvert la voie en adoptant les pratiques médicales les plus récentes et a cherché à populariser les inoculations. En 1800, environ deux millions d'inoculations avaient été pratiquées dans l'Empire russe.
Très tôt dans sa vie, Catherine a entamé une correspondance avec un penseur des Lumières, Voltaire, qui était fasciné par la Russie. Bien qu'ils ne se soient jamais rencontrés en personne, leurs lettres révèlent une étroite amitié.
L'impératrice était une mécène. Le musée de l'Ermitage, qui occupe aujourd'hui le Palais d'hiver, abrite la collection d'art personnelle de Catherine.
Catherine a également contribué à la création de l'Institut Smolny pour jeunes filles nobles, le premier établissement d'enseignement supérieur pour femmes financé par l'État en Europe.
Catherine était réputée pour sa loyauté envers ses amants, tant pendant qu'après leur relation. Se séparant toujours en bons termes, elle leur a accordé des titres, des terres et des palais.
Catherine a également offert des serfs à ses amants. Possédant 500 000 de ces paysans, elle a un jour offert à un ancien amant plus de 1 000 serfs.
Le mariage de Pierre et de Catherine a été extrêmement malheureux dès le départ, les deux époux ayant eu des liaisons extraconjugales. Lorsque Catherine a donné naissance à un fils, Paul, après huit ans de mariage, des ragots ont laissé entendre que l'officier militaire Sergueï Saltykov était le père. On pense qu'aucun des trois enfants de Catherine n'a été engendré par Pierre.
Au 18e siècle, la Russie comptait 44 prétendants, des individus qui prétendaient avoir droit à un titre et à une position supérieure qui appartenaient à quelqu'un d'autre. Les archives indiquent que 26 d'entre eux existaient sous le règne de Catherine. Cette situation était en grande partie due aux problèmes économiques et à l'augmentation des impôts.
Après la guerre russo-turque (1768-1774), Catherine s'est emparée de ce territoire pour améliorer la présence russe dans la mer Noire.
Les menaces de soulèvement ont été nombreuses, mais la plus dangereuse s'est produite en 1773, lorsqu'un groupe de Cosaques et de paysans armés s'est rebellé contre les conditions socio-économiques difficiles de la classe la plus basse de la Russie, les serfs. Catherine a rapidement réagi avec une force massive et a exécuté les chefs du groupe.
En 1775, Catherine est approchée par le comte de Dartmouth, qui recherche 20 000 soldats russes pour aider la Grande-Bretagne à lutter contre les rébellions coloniales en Amérique.
Au contraire, compte tenu des intérêts de la navigation russe dans l'Atlantique, elle s'est efforcée de résoudre le conflit en 1780.
Les explorateurs russes visitaient l'Alaska depuis 1741, mais ce n'est qu'en 1784 que le marchand Grigory Shelikhov s'est rendu sur l'île de Kodiak et a fondé la colonie de la Baie des Trois-Saints.
Les 34 ans de règne de Catherine ont fait d'elle l'une des femmes monarques ayant régné le plus longtemps dans l'histoire de la Russie.
Catherine a eu une relation tumultueuse avec Paul, qu'elle tenait à l'écart des affaires de l'État. Les choses se sont gâtées lorsque Paul s'est convaincu que sa mère complotait activement sa mort.
Catherine a pris en charge l'éducation des fils de Paul et la rumeur s'est répandu qu'ils seraient ses héritiers. Cependant, l'impératrice est décédée avant que ses projets ne soient rendus publics. Craignant que les souhaits de sa mère ne se réalisent, Paul a confisqué ses documents et est devenu empereur.
Alexandre, le fils aîné de Paul, était au courant des projets de sa grand-mère mais ne s'est pas opposé à son père. Paul s'est avéré aussi impopulaire que Catherine l'avait craint et, cinq ans après le début de son règne, il a été assassiné. Son fils a pris le pouvoir sous le nom d'Alexandre Ier.
De folles rumeurs ont couru après la mort de Catherine, notamment qu'elle avait été écrasée à mort en tentant d'avoir des relations sexuelles avec un cheval. Cependant, l'autopsie a révélé que l'impératrice était en fait décédée d'une attaque cérébrale.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/empire-russe-l-histoire-troublante-de-catherine-la-grande/ss-AA1dXCjV?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=bae24a98161b4c3aa26509569a4f0f1f&ei=24#image=1
Écrit par : Allusion | 04/10/2023
Les missiles américains ATACMS livrés à Kiev "ne changeront rien", selon Poutine
Vladimir Poutine a estimé mercredi que les livraisons par les États-Unis et l'usage par l'Ukraine de missiles longue-portée ATACMS n'auront pas d'influence sur le cours de la guerre et ne feront que prolonger "l'agonie" de l'Ukraine.
"Le principal est que (ces missiles) ne vont pas radicalement changer les choses sur la ligne de contact, c'est impossible", a dit le président russe lors d'une conférence de presse à l'issue de sa visite en Chine.
L’Ukraine utilise pour la première fois les missiles longue portée fournis par les États-Unis
"Pour l'Ukraine, il n'y aura rien de bon. L'agonie sera prolongée", a-t-il ajouté, estimant que Washington commettait donc "une erreur".
Selon lui, la livraison de ATACMS (Army Tactical Missile System) à l'Ukraine montre "que les États-Unis sont de plus en plus entraînés dans ce conflit".
L'Ukraine a annoncé mardi avoir utilisé avec succès pour la première fois ces missiles d'une portée allant jusqu'à 165 km, que les États-Unis lui ont livrés dans le plus grand des secrets.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/politique/les-missiles-am%C3%A9ricains-atacms-livr%C3%A9s-%C3%A0-kiev-ne-changeront-rien-selon-poutine/ar-AA1iqZKM?ocid=msedgntp&cvid=77f7860d8ade4f13994743da51d19d6f&ei=9
Écrit par : Allusion | 18/10/2023
Vladimir Poutine s'est félicité jeudi, au lendemain de sa visite en Chine, d'un niveau "sans précédent" de coopération en matière énergétique avec Pékin et cela malgré l'absence d'accord concernant le gigantesque projet de gazoduc Force de Sibérie 2.
"Les relations de partenariat global et de coopération stratégique entre la Russie et la Chine ont atteint un niveau sans précédent", s'est réjoui le président russe dans un message publié sur le site du Kremlin à destination des participants d'un forum énergétique Russie-Chine à Pékin.
Dans la capitale chinoise mardi, il avait assuré à son homologue mongol qu'un accord sur le gigantesque projet de gazoduc Force de Sibérie 2, qui passerait par les steppes de la Mongolie pour rejoindre le nord-est de la Chine, était en bonne voie.
Les délégations européennes boycottent Vladimir Poutine à un sommet international
"Tout le monde est d'accord avec ce projet (...) C'est une question de mise en oeuvre. Je pense que nous avancerons à un bon rythme", a-t-il affirmé.
La Russie, qui a perdu le marché européen à la suite des sanctions la visant et le sabotage des gazoducs Nord Stream en mer Baltique en septembre 2022, cherche des partenariats accrus en Asie et notamment avec la Chine pour compenser son manque à gagner et la chute de sa manne énergétique.
Mais malgré une visite de Xi Jinping au Kremlin en mars et celle de Vladimir Poutine à Pékin cette semaine, aucun accord définitif n'a été signé sur Force de Sibérie 2 alors que Moscou espère lancer les travaux dès 2024.
Selon les observateurs, les discussions achoppent sur plusieurs points, dont la question du prix du gaz russe. Or la Russie est de plus en plus dépendante de la demande chinoise, ce qui place Pékin en position de force.
https://www.msn.com/fr-be/finance/actualite/poutine-loue-la-relation-avec-p%C3%A9kin-malgr%C3%A9-l-absence-d-accord-sur-force-de-sib%C3%A9rie-2/ar-AA1ivNYG?ocid=msedgntp&cvid=abe320b9a32c437fa46336d74fe4f1e7&ei=9
Écrit par : Allusion | 19/10/2023
Selon un rapport de Bloomberg News, le mécontentement grandit parmi les élites russes qui ne considèrent plus la guerre en Ukraine comme un conflit qui peut être gagné sur le champ de bataille.
La plupart des élites espèrent que les négociations permettront au Kremlin de geler le conflit et de déclarer une victoire sur l'Ukraine en conservant une partie des terres occupées.
Bloomberg s'est entretenu avec sept personnes anonymes au fait de la situation, dont quatre ont déclaré à l'agence de presse que la confiance des citoyens dans le leadership de Poutine avait été ébranlée.
Bloomberg s'est entretenu avec sept personnes anonymes au fait de la situation, dont quatre ont déclaré à l'agence de presse que la confiance des citoyens dans le leadership de Poutine avait été ébranlée.
"Les élites sont dans l'impasse : elles ont peur de devenir les boucs émissaires d'une guerre inutile", a expliqué Kirill Rogov, ancien conseiller du gouvernement russe, à Bloomberg News.
Rogov a quitté la Russie après que Poutine a ordonné l'invasion de l'Ukraine. Il dirige le groupe de réflexion "Re:Russia", basé à Vienne, qui fournit des analyses d'experts sur le pays.
"Il est vraiment surprenant de constater à quel point l'idée que Poutine ne gagnera pas cette guerre s'est répandue au sein de l'élite russe", a ajouté Rogov, faisant allusion à des problèmes plus vastes en Russie.
En avril, une conversation téléphonique entre deux personnalités russes de premier plan – Iosif Prigojine (photo), un producteur de musique moscovite, et Farkhad Akhmedov, un homme d'affaires et ancien sénateur – a été divulguée au public et a révélé les problèmes auxquels Poutine est confronté en coulisses.
Lors de cette conversation téléphonique, Prigozin et Akhmedov ont qualifié les dirigeants russes de "cafards stupides" qui "se rongent les uns les autres... tirent leur pays vers le bas... détruisent son avenir", selon la Fondation Carnegie pour la paix internationale.
Alexandra Prokopenko est chercheuse non résidente à Carnegie et a écrit dans un tweet au moment où l'appel téléphonique de Prigojine et Ahkmedov a été divulgué que leur conversation était à peu près la même critique qu'elle entendait dans ses discussions avec les élites russes.
Prokopenko a écrit : "Le contenu de leur conversation est à peu près similaire à ce que j'ai entendu dans mes conversations avec les élites [russes] : Poutine a fichu en l'air tout le pays. Mêmes expressions, mêmes tonalités pleurnichardes, même déception décuplée par le désespoir".
Toutefois, il semblerait que l'opinion des élites russes se soit nettement dégradée encore depuis que le monde a appris la désillusion de Prigojine et Ahkmedov à l'égard de la direction actuelle du Kremlin. Face aux luttes intestines et à la contre-offensive ukrainienne, comment Poutine va-t-il s'en sortir ?
Bloomberg a noté qu'un fossé se creuse de plus en plus publiquement entre le ministère russe de la Défense et les partisans de la ligne dure nationaliste, dans le contexte d'une contre-offensive qui fait que les personnes les plus importantes du pays ne sont pas convaincues des probabilités de réaliser des avancées significatives.
"Il y a eu trop de grosses erreurs", a déclaré Sergueï Markov, un consultant politique qui, selon Bloomberg, a des liens étroits avec le Kremlin.
"Il y a longtemps, on s'attendait à ce que la Russie prenne le contrôle de la majeure partie de l'Ukraine, mais ces attentes ne se sont pas concrétisées", a ajouté Sergueï Markov.
Toutefois, certains en Russie affirment que le pays fera tout ce qu'il faut pour gagner. L'ancien président russe et fervent partisan de Poutine, Dmitri Medvedev, a déclaré lors d'une visite au Vietnam à la fin du mois de mai que la guerre en Ukraine pourrait durer des décennies.
"Ce conflit durera très longtemps, probablement des décennies", a déclaré Medvedev selon une traduction de l'agence Reuters. "Tant qu'une telle puissance sera en place, il y aura, disons, trois ans de trêve, deux ans de conflit, et tout se répétera."
Medvedev n'est pas le seul à penser ainsi. Konstantin Malofeev, nationaliste orthodoxe russe et éminent partisan de Poutine, rejette l'idée que la Russie devrait signer un cessez-le-feu, selon Bloomberg, parce que Moscou aura bientôt l'avantage.
"Dans six mois, nous aurons une nette supériorité dans la production de munitions et d'obus et nous serons prêts à passer à l'attaque", a déclaré Malofeev. Celui-ci fait partie de l'élite qui a joint le geste à la parole en soutenant une force de volontaires russes qui se bat actuellement en Ukraine.
Le sentiment des élites russes peut être varié, et il se peut même qu'une partie croissante de la société soit désillusionnée par la guerre. Mais tant que le président Poutine et ses partisans seront au pouvoir en Russie, il est peu probable que l'opinion des élites modifie le cours de la guerre.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/les-%C3%A9lites-russes-se-lassent-de-la-guerre-en-ukraine/ss-AA1cMBOg?ocid=msedgntp&cvid=0818ca4899284cddb251de703bc33941&ei=8#image=1
Écrit par : Allusion | 24/10/2023
Certains experts pensent que les guerres se gagnent grâce à la stratégie et à la tactique, tandis que d'autres sont d'avis que l'approvisionnement et la logistique comptent le plus. Toutefois, un facteur-clé reste l'investissement financier qu'un pays est prêt à réaliser, ce que la Russie semble avoir compris.
Selon 'Reuters', le budget de la défense russe a doublé pour représenter environ un tiers de l'ensemble des dépenses publiques du pays en 2023. Une situation qui, selon cette agence de presse, révèle surtout la montée en flèche des coûts de la guerre que la Russie livre à l'Ukraine.
Selon des documents gouvernementaux obtenus par Reuters, le pays a dépensé 12 % de plus que prévu pour son budget de défense durant le seul premier semestre 2023. Les dépenses militaires pour les six premiers mois de l'année se sont élevées à 5 590 milliards de roubles.
Le 'Moscow Times' a noté que la Russie a cessé de partager des données budgétaires détaillées depuis juin, rendant la situation financière du Kremlin "encore plus opaque". Cependant, nous pouvons tirer des leçons des années précédentes concernant les dépenses militaires russes.
Avant l'invasion de l'Ukraine, entre 2019 et 2021, les dépenses militaires du pays étaient comprises entre 3 000 et 3 500 milliards de roubles par an (soit un montant compris entre 40 et 45 milliards de dollars), selon The Wilson Center, un think-tank américain.
Cela représentait entre 14 et 16,5 % du budget fédéral russe à l'époque, et environ 3 à 4 % du produit intérieur brut (PIB) du pays, un montant resté constant dans la période précédant l'invasion de l'Ukraine.
"Le Kremlin a gardé secret son projet de guerre contre l'Ukraine", a écrit Boris Grozovski, du Wilson Center. "Par conséquent, le montant des fonds alloués à l'armée dans le budget 2022 n'a pas dépassé la tendance sur le long terme."
Le budget 2022 de la Russie n'a pas "trahi" le projet d'invasion du pays, selon Grozovski. Mais la situation a évolué après le début de la guerre, et à l'été puis à l'automne, le ministère russe des Finances a dû s'adapter à l'évolution de la situation économique du pays.
Les coûts liés à la guerre ont dépassé les prévisions du Kremlin de 57,4 % et les choses n'ont fait que s'aggraver pour Moscou. Fin 2022, les dépenses militaires russes ont atteint 81,7 milliards de dollars, soit une augmentation de 76 % par rapport à la moyenne sur la période 2019-2021.
"Vers la fin de l'année 2022, le gouvernement s'est rendu compte qu'il s'était engagé sur le long terme", écrit Grozovski, qui ajoute : "Les dépenses militaires, y compris le financement du complexe militaro-industriel, avaient besoin d'être sérieusement revues à la hausse."
Les usines d'armement russes ont embauché davantage de personnel et ont augmenté leurs cadences, passant de deux à trois plages horaires de travail par jour. Le gouvernement fédéral a cessé de publier des statistiques budgétaires donnant le détail des dépenses afin de dissimuler la situation.
Ce que nous savons des dépenses militaires de la Russie en 2023 provient du document qui a fuité et que 'Reuters' s'est procuré en août. Il indique que la Russie supporte un fardeau budgétaire pour mener sa guerre en Ukraine.
Après avoir analysé le document, 'Reuters' a estimé que la Russie allait débourser plus de 9 700 milliards de roubles pour ses dépenses militaires de l'année, soit un tiers du total des dépenses publiques qui s'élèvent à 29 050 milliards de roubles.
Cela ferait des dépenses actuelles les plus élevées de la décennie en proportion du budget total, selon 'Reuters' qui a par ailleurs noté que ce niveau était compris entre 13,9 et 23 % de l'ensemble de la dépense publique entre 2011 et 2021.
'Reuters' a aussi révélé que Moscou avait déjà dépensé 57,4 % de son budget annuel de la défense au premier semestre. Un dépassement du budget qui fait planer le doute sur la capacité du Kremlin à maîtriser ses dépenses.
"Les dépenses supplémentaires, combinées aux effets des sanctions occidentales et à l'effondrement des ventes d'énergie à l'Europe, ont entraîné un déficit budgétaire de 28 milliards de dollars au cours du premier semestre 2023", a noté le 'Moscow Times' après avoir analysé le rapport de 'Reuters'.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/le-co%C3%BBt-de-la-guerre-en-ukraine-de-vladimir-poutine-%C3%A9chappe-%C3%A0-tout-contr%C3%B4le/ss-AA1iRWvn?ocid=msedgntp&cvid=d0360cfe84b24f478ada317a03070493&ei=10#image=1
Écrit par : Allusion | 26/10/2023
Le service de sécurité ukrainien a voulu faire assassiner l'un des plus importants chefs de guerre russes alors qu'il visitait une ville située sur la ligne de front en 2022, mais des responsables américains ont tenté d'empêcher ce projet. Signe que les services de renseignement du pays n'ont rien à envier à leurs homologues américains, dont ils ont hérité les meilleures techniques.
Le général Valery Gerasimov, chef de l'état-major général des forces armées russes, a failli être tué par les services de renseignement ukrainiens en avril 2022 alors qu'il visitait la ville d'Izium, alors occupée par la Russie.
Le New York Times a rapporté en octobre 2022 que Gerasimov avait prévu secrètement de se rendre sur les lignes de front russes près d'Izium. Bien que le voyage ait été découvert par les services de renseignement américains, le projet a été caché à Kyiv, de peur qu'ils n'essaient de tuer le général.
Selon un fonctionnaire américain qui s'est entretenu avec le New York Times, l'assassinat de Gerasimov aurait pu entraîner une escalade du conflit en cours. Les États-Unis voulaient aider l'Ukraine, mais ne voulaient pas déclencher une guerre plus importante.
Cependant, les fonctionnaires ukrainiens ont appris de leur propre chef la visite prévue de Gerasimov à Izium et ont décidé d'élaborer des plans pour éliminer le chef d'état-major général de la Russie. Les États-Unis ont alors tenté d'empêcher le complot d'assassinat.
"Nous leur avons dit de ne pas le faire", a déclaré un haut fonctionnaire américain. Nous leur avons dit : "Là, ça va trop loin". Mais le message n'est pas parvenu à temps aux Ukrainiens et ils ont lancé leur attaque sur la position de Gerasimov.
Plusieurs Russes ont été tués dans l'attaque, mais Gerasimov n'en faisait pas partie, selon le responsable américain. C'est à la suite de cette attaque que la Russie a commencé à réduire le nombre de hauts responsables envoyés en première ligne.
L'Ukraine dispose donc d'un service de renseignement étonnamment efficace malgré les défis auxquels il est confronté depuis l'invasion totale de l'Ukraine par la Russie, et une grande partie du succès de ce service est due à l'aide qu'il a reçue des États-Unis.
Le 23 octobre, le Washington Post a publié un article sur ce qu'il appelle la guerre de l'ombre menée contre la Russie. Celle-ci a été rendue possible en particulier grâce à l'aide des États-Unis, qui ont reconstruit les services de renseignement ukrainiens et même formé une nouvelle unité appelée la "Cinquième direction générale" (The Fifth Directorate).
La CIA aurait dépensé des millions de dollars depuis 2015 pour aider Kyiv à transformer ses services de renseignement de type soviétique en une organisation qui pourrait être utilisée par les États-Unis contre la Russie, selon des responsables américains et ukrainiens anonymes qui se sont entretenus avec le Washington Post.
Un fonctionnaire américain a expliqué que les sites d'entraînement de la "Cinquième direction générale" étaient situés en dehors de Kyiv. Les recrues sont sélectionnées par le personnel de la CIA dans le but de développer des unités capables de travailler derrière les lignes ennemies au sein de groupes clandestins.
La CIA a fourni à la nouvelle unité de renseignement de Kyiv du matériel de communication sécurisé, du matériel d'écoute et des uniformes séparatistes, les premières missions étant axées sur le recrutement d'informateurs ainsi que sur les mesures de cyber-écoute et d'écoute traditionnelle.
Les missions de sabotage et les opérations visant à capturer les chefs séparatistes dans les territoires sécessionnistes ont rapidement suivi. L'unité de renseignement ukrainienne a commencé à intensifier ses opérations et à cibler les Russes qu'elle jugeait devoir être tués.
"Cette guerre hybride nous a confrontés à une réalité absolument nouvelle", a expliqué Valentyn Nalyvaichenko, membre du parlement ukrainien et directeur du service de sécurité ukrainien en 2015, lorsque la cinquième direction a été créée.
"Nous avons été contraints de former notre personnel d'une manière différente", a ajouté Valentyn Nalyvaichenko selon le Washington Post. On peut noter que le média américain a également aidé l'Ukraine à reconstruire son service de renseignement militaire.
Un ancien fonctionnaire de la CIA a comparé la transformation des services de renseignement ukrainiens à celle du Mossad israélien dans les années 1970, et c'est la compétence croissante du service qui lui a permis de prendre des mesures audacieuses.
Ce sont ces nouvelles aptitudes qui ont probablement permis aux services de renseignement ukrainiens de découvrir la cible Gerasimov alors qu'il visitait les lignes de front en 2022, ainsi qu'une foule d'autres attaques qui ont secoué la Russie depuis qu'elle a envahi le pays.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/les-services-de-renseignement-ukrainiens-sont-si-performants-qu-ils-ont-failli-%C3%A9liminer-le-premier-g%C3%A9n%C3%A9ral-russe-en-2022/ss-AA1jkaoz?ocid=msedgntp&cvid=4ef068b972d549a3a2a0219543c0e60c&ei=1
Écrit par : Allusion | 03/11/2023
Ukraine, vers l'Europe loin de Moscou
L'Ukraine, c'est loin. Pourtant, c'est là qu'actuellement se joue le futur du continent. Pendant un an, deux cinéastes communiquent à distance. L'un vit à Kharkiv en Ukraine, l'autre à Bruxelles en Europe. Le premier raconte la réalité de son quotidien dans un pays en guerre, tandis que l'autre se pose des questions : pourquoi cette guerre a-t-elle eu lieu ? Comment impacte-t-elle notre vieille Europe ? En quoi est-elle un tournant de l'Histoire ?
https://auvio.rtbf.be/media/ukraine-vers-l-europe-loin-de-moscou-pourquoi-cette-guerre-est-elle-un-tournant-de-l-histoire-3111007?utm_campaign=RTBF_ACRM_MoisduDocbelge_17-11-2023&utm_medium=email&utm_content=ond&utm_source=RTBF_ACRM
Écrit par : Allusion | 17/11/2023
Sujet "L'influence de Poutine à l'assaut des Balkans"
Influence sur la Serbie, la Bosnie et le Monténégro
Il y a un ver dans la pomme europénenne...
https://auvio.rtbf.be/emission/doc-shot-12502
Écrit par : Allusion | 01/12/2023
Le président russe Vladimir Poutine a signé vendredi un décret ordonnant d'augmenter de 15% le nombre de soldats que compte l'armée russe, qui a expliqué cette hausse par "l'augmentation des menaces" liées au conflit en Ukraine.
L'armée devra compter 2,2 millions de membres, dont 1,32 million de soldats, selon ce décret publié par le gouvernement. Le précèdent décret, datant d'août 2022, fixait le nombre de membres prévus à 2 millions, dont 1,15 millions de militaires.
Concrètement, sans compter le personnel civil, cela représente une augmentation de 169.372 militaires, soit quasiment 15% de la force de combat fixée actuellement.
Le ministère russe de la Défense, dès l'annonce de ce décret, a publié un communiqué expliquant cette hausse.
"L'augmentation des effectifs des forces armées est due à une augmentation des menaces visant notre pays et liées à la conduite de l'opération militaire spéciale (en Ukraine) et la poursuite de l'élargissement de l'Otan", a-t-il indiqué.
"Un renforcement des forces armées combinées de l'Alliance près des frontières de la Russie et le déploiement de moyens supplémentaires de défense aérienne et d'armes de frappe sont en cours", a-t-il assuré.
Le ministère a toutefois assuré que cette augmentation de ses effectifs se fera "par étape", sur la base d'engagements volontaires, et qu'aucune "mobilisation (militaire) n'est prévue".
En septembre 2022, face à des graves difficultés sur le front, la Russie avait ordonné une mobilisation militaire, poussant des centaines de milliers de jeunes hommes à fuir le pays pour éviter un enrôlement de force et suscitant des mécontentements.
Depuis, le front s'est stabilisé et les autorités russes privilégient des recrutements sur la base du volontariat, en promettant d'importants salaires et des avantages sociaux à ceux décidant de s'engager.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/politique/poutine-ordonne-d-augmenter-de-15-le-nombre-de-soldats-dans-l-arm%C3%A9e-russe/ar-AA1kRomF?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=8688cb12429d4c8e98636902f6d0044b&ei=8
Écrit par : Allusion | 02/12/2023
Hadja Lahbib (MR) était l'invitée de l'émission Face à Buxant ce dimanche sur RTL TVI. La ministre des Affaires étrangères s'est notamment exprimé sur la guerre en Ukraine.
Martin Buxant: Qu'est-ce que vous répondez aux Belges qui en ont assez de payer des milliards pour la guerre en Ukraine. Qui disent que ça nous coûte cher en factures de gaz et d'électricité. Vous répondez quoi?
Hadja Lahbib: C'est une très mauvaise façon de penser. Si cette guerre, nous ne la gagnons pas, la Russie ne s'arrêtera pas là. Lavrov, le ministre des Affaires étrangères russe, était à l'OSCE (NDLR: Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) la semaine dernière. Il a déclaré ouvertement qu'il ne s'arrêterait pas à l'Ukraine et que le prochain pays serait la Moldavie, qui a reçu d'ailleurs le statut de candidat à l'adhésion à l'Union européenne.
Martin Buxant: Donc il n'y a pas de demi-mesure?
Hadja Lahbib: Il n'y a pas de demi-mesure. Il faut permettre à l'Ukraine de s'asseoir à un moment donné à la table des négociations en position de force et absolument lutter contre ce qui est, finalement, la loi du plus fort. Sinon c'est la loi de la jungle.
Martin Buxant: Reprendre le fil du dialogue avec Vladimir Poutine, c'est pas d'actualité non plus alors ?
Hadja Lahbib: Ça, ce sera quand il aura décidé d'arrêter de lancer des bombes sur l'Ukraine.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/que-r%C3%A9pondez-vous-aux-belges-qui-ne-veulent-plus-payer-pour-la-guerre-en-ukraine-la-r%C3%A9action-de-la-ministre-hadja-lahbib/ar-AA1lhwrm?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=65e627a1a6cd44149875fc06de51d9c3&ei=11
Écrit par : Allusion | 10/12/2023
Cela fait près de deux ans que Vladimir Poutine a ordonné l'invasion totale de l'Ukraine et, pour la première fois depuis que ses troupes ont franchi la frontière, la Russie semble prête à remporter le conflit grâce à un engagement total dans la guerre.
Ce n'est un secret pour personne que Poutine et ses conseillers se préparent à une longue guerre. La Russie s'est orientée vers une économie de guerre afin de compenser ses pertes matérielles, tandis que l'Occident s'est désengagé de son soutien.
Dans un récent article du Wall Street Journal, le journaliste Marcus Walker affirme que la Russie détient tous les avantages dans le conflit sur les fronts militaire, politique et économique, mais note qu'il existe un moyen pour l'Ukraine de sortir victorieuse.
Walker a expliqué que la Russie a l'avantage en ce qui concerne la capacité de recrutement de soldats, car le pays dispose de beaucoup plus d'hommes pour reconstituer ses forces, ce qui n'est pas le cas de l'Ukraine, qui manque de fantassins bien entraînés.
L'économie russe est également mise à contribution. La forte demande de pétrole a permis à Moscou de financer la production d'armes à un moment où l'aide militaire accordée à l'Ukraine par l'Europe et les États-Unis se tarit pour toute une série de raisons inquiétantes.
En Europe, les stocks de munitions et d'armes ont atteint "le fond du baril", selon une expression de l'amiral Rob Bauer, président du comité militaire de l'OTAN, qui a expliqué la situation lors de la conférence de Varsovie sur la sécurité.
"Nous donnons des systèmes d'armes à l'Ukraine, ce qui est très bien, ainsi que des munitions, mais pas à partir d'entrepôts pleins", a déclaré l'amiral Bauer, selon une citation de CNN. "Nous avons commencé à faire des dons à partir d'entrepôts à moitié pleins ou moins remplis en Europe."
Les problèmes d'approvisionnement de l'Europe ne seraient pas aussi importants pour Kyiv si son principal allié, les États-Unis, ne luttait pas contre la partisanerie politique sur cette question. Les différends budgétaires ont menacé de couper les flux d'armes et d'argent.
Le 4 décembre, la Maison-Blanche a tiré la sonnette d'alarme lorsque la directrice du Bureau de la gestion et du budget, Shalanda Young, a envoyé une lettre aux dirigeants du Congrès pour les avertir que les États-Unis n'avaient plus de fonds d'aide.
"Je vais être très claire : sans action du Congrès, d'ici la fin de l'année, nous manquerons de ressources pour acheter davantage d'armes et d'équipements pour l'Ukraine et pour fournir des équipements provenant des stocks de l'armée américaine", a écrit Shalanda Young, selon The Hill.
"Il n'y a pas de fonds magiques disponibles pour faire face à ce moment", a ajouté la directrice du Bureau de la gestion et du budget. "Nous n'avons plus d'argent et presque plus de temps". Malheureusement, cette situation pourrait offrir à Poutine l'occasion qu'il attend depuis le début de la guerre
Selon Marcus Walker, la Russie est loin de conquérir l'Ukraine, et son armée ne réalise que des avancées mineures dans ses offensives actuelles, comme celle qui se déroule autour de la ville d'Avdiivka, tenue par les Ukrainiens.
Probablement toutefois, la stratégie de guerre de la Russie finira par propulser Poutine dans une position qui lui permettra de remporter une victoire en Ukraine. Cependant, l'issue n'est pas certaine. Michael Kofman, de la Fondation Carnegie pour la paix internationale, estime que 2024 pourrait marquer un tournant.
"Les avantages matériels en 2024 sont principalement du côté de la Russie, mais ils ne semblent pas suffisamment décisifs pour que la Russie puisse atteindre ses objectifs politiques", a expliqué Michael Kofman au Wall Street Journal, à propos de la position de la Russie pour l'année à venir.
"Il est inexact de suggérer que la Russie est en train de gagner la guerre", a déclaré Kofman. "Toutefois, si les bons choix ne sont pas faits l'année prochaine en ce qui concerne la stratégie de l'Ukraine et les ressources occidentales, les perspectives de succès de l'Ukraine semblent bien maigres."
Pour Kofman, la victoire ukrainienne dépend de la capacité de Kyiv à reconstituer ses forces après l'offensive et à fortifier ses lignes de front. "Si cela ne se produit pas, l'année prochaine peut devenir un tournant, après quoi l'Ukraine sera de plus en plus désavantagée."
Toutefois, l'Ukraine ne sera pas en mesure de reconstituer correctement ses forces de combat sans l'aide de l'Occident. La formation et la fourniture de nouvelles brigades et de renforts prendront du temps, et les alliés de l'Ukraine ne semblent pas aussi déterminés à lutter que Poutine et ses conseillers.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/la-d%C3%A9termination-l-arme-secr%C3%A8te-de-poutine-pour-remporter-la-victoire-face-aux-alli%C3%A9s-occidentaux-de-l-ukraine/ss-AA1lmLsq?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=d98c1c22ad4141238092566875b70e06&ei=8#image=1
Écrit par : Allusion | 12/12/2023
Le leader de l'opposition russe Alexeï Navalny, critique féroce du président Vladimir Poutine et militant anticorruption, aurait disparu de la colonie pénitentiaire où il purgeait une peine d'emprisonnement, selon ses alliés.
Comme l'indique Reuters, les avocats et les collaborateurs politiques de Navalny se préparaient à son transfert dans l'une des colonies pénitentiaires les plus sévères du Kremlin après sa condamnation à dix-neuf ans de prison supplémentaires, en plus des onze ans et demi dont il avait écopé à l'origine.
Toutefois, le transport ferroviaire d'un prisonnier en Russie peut prendre plusieurs semaines, et les avocats et les familles des prisonniers ne reçoivent souvent aucune information sur leur bien-être ou leur localisation jusqu'à ce qu'ils arrivent à destination.
C'est la situation dans laquelle se trouvent actuellement les avocats, les collaborateurs et la famille d'Alexeï Navalny, mais on ne sait pas si le militant anti-corruption est déjà en route vers sa nouvelle colonie pénitentiaire ou s'il attend toujours son transfert ailleurs.
Les avocats de M. Navalny ont tenté à plusieurs reprises d'obtenir l'accès à deux des colonies pénitentiaires où ils pensent que le dissident politique pourrait se trouver. Toutefois, des fonctionnaires ont déclaré qu'Alexeï Navalny ne se trouvait dans aucune de ces colonies.
"Vendredi et aujourd'hui encore, ni IK-6 ni IK-7 ne leur ont répondu", a déclaré Kira Yarmysh, porte-parole d'Alexeï Navalny, citée par Reuters sur Twitter, alors qu'elle faisait état des problèmes rencontrés par les avocats de Navalny lorsqu'ils tentaient de déterminer où il se trouvait en Russie.
Kira Yarmysh a expliqué dans un message sur Twitter que l'homme politique avait disparu depuis six jours et que ses avocats l'avaient contacté pour la dernière fois alors qu'il se trouvait dans la colonie pénitentiaire IK-6, située, selon CNN, à 240 km à l'est de Moscou.
Alexeï Navalny devait comparaître devant le tribunal par liaison vidéo le 11 décembre, mais les autorités ont affirmé qu'il n'avait pas pu se présenter en raison de problèmes d'électricité dans la prison où il était détenu, selon des informations transmises par CNN.
Kira Yarmysh a indiqué sur Twitter qu'elle s'inquiétait pour Navalny en raison d'un récent problème de santé. "Le fait que nous ne puissions pas trouver Alexeï est particulièrement alarmant, car la semaine dernière, il est tombé malade dans sa cellule", a écrit sa porte-parole.
"Il a été pris de vertiges et s'est allongé sur le sol", a poursuivi la porte-parole de M. Navalny. "Le personnel du centre pénitentiaire est immédiatement arrivé en courant, a descendu le lit, a allongé Alexeï et l'a mis sous perfusion", a expliqué Kira Yarmysh dans son message sur Twitter.
Mme Yarmysh a ajouté que ni elle ni aucun autre membre de l'équipe de Navalny, âgé de 47 ans, ne savait ce qui s'était passé, mais elle a fait remarquer que la privation de nourriture imposée à Alexeï Navalny et le fait qu'il ait été détenu dans une cellule punitive sans aération n'avaient pas aidé.
Le temps de promenade de Navalny aurait également été réduit au minimum par les responsables de la prison et Yarmysh a noté qu'il avait l'air "d'un évanoui affamé". La Maison-Blanche a pris note de l'évolution de la situation et a fait part de ses inquiétudes quant à la disparition de Navalny.
"Il doit être libéré immédiatement. Il n'aurait jamais dû être emprisonné en premier lieu, et nous allons travailler avec notre ambassade à Moscou pour voir ce que nous pouvons découvrir de plus", a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby.
La disparition d'Alexeï Navalny a été signalée quelques jours seulement après que Vladimir Poutine a annoncé qu'il briguerait un quatrième mandat à la présidence du pays, un poste que Navalny avait brigué pour lui-même en 2018.
Navalny est un important critique de Vladimir Poutine et de son gouvernement depuis plus d'une décennie et il a déjà subi les conséquences de son activisme politique dans le passé. Ainsi, en août 2020, Alexeï Navalny a été empoisonné avec une substance neurotoxique, le Novichok, selon la BBC.
Navalny a survécu à cette tentative d'assassinat après avoir été transporté par avion dans un hôpital en Allemagne pour y être soigné et il a juré de rentrer ensuite en Russie. Cependant, lorsqu'il y est retourné en janvier 2021, il a été placé en détention par les autorités.
Selon CNN, M. Navalny a été placé en détention pour avoir enfreint les conditions d'une peine de probation qu'il purgeait dans le cadre d'une affaire de fraude dont il avait fait l'objet en 2013. Forbes informe qu'un tribunal russe a ensuite condamné Navalny à deux ans de prison.
Navalny a été condamné à neuf ans de prison supplémentaires en 2022, et dix-neuf autres années ont été ajoutées à sa peine d'emprisonnement en 2023, dans le cadre de ce que Reuters a qualifié de "conception visant à contraindre le peuple russe à la soumission politique".
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/le-principal-opposant-politique-de-poutine-a-disparu/ss-AA1lojSZ?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=3c05692f88084f57beb2663445664165&ei=11#image=1
Écrit par : Allusion | 12/12/2023
Alors que le monde réagit avec horreur et incrédulité à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, l'homme qui a ordonné cette attaque militaire, le président Vladimir Poutine, est largement condamné pour ce qui a été décrit comme un acte d'agression dangereux et non provoqué. Mais qui est cet homme de Leningrad qui a grandi pour devenir l'un des hommes les plus puissants aujourd'hui ?
Vladimir Vladimirovich Poutine est né le 7 octobre 1952 à Leningrad (l'actuel Saint-Pétersbourg), dans l'ancienne Union Soviétique.
En septembre 1960, il a commencé l'école dans la ville de Leningrad.
À l'âge de 12 ans, il pratiquait le judo et aimait lire des ouvrages de Karl Marx, Friedrich Engels et Lénine.
Poutine avait la réputation d'être un adolescent timide et effacé. Il est photographié ici en train de danser avec ses camarades de classe lors d'une fête d'école à Leningrad, en 1971.
Très jeune, Poutine a excellé au judo, un art martial qu'il continu à pratiquer aujourd'hui.
Vladimir Poutine a étudié le droit à l'université d'État de Leningrad, où il a eu Anatoly Sobchak comme professeur, qui est par la suite devenu son mentor. Il a obtenu son diplôme en 1975, et a adhéré au parti communiste, dont il en est resté membre jusqu'à ce qu'il cesse d'exister, en 1991.
En 1975, Poutine a rejoint le KGB, la principale agence de sécurité de l'Union soviétique. La photo montre les bureaux qui abritaient le KGB et où Poutine a fait sa carrière d'officier. Aujourd'hui, ce bâtiment est connu sous le nom de Bolshoy Dom ("Grande Maison") et abrite le siège des branches locales du Service fédéral de sécurité de Russie. On sait peu de choses de la carrière de Vladimir Poutine au sein du KGB.
Pendant cette période, il a épousé Lioudmila Shkrebneva en juillet 1985, avec qui il a eu deux filles: Myria et Yekaterina. Le couple a divorcé en 2014.
De 1985 à 1990, Poutine, alors officier moyen du KGB, a servi à Dresde, en Allemagne de l'Est, sous une fausse identité de traducteur. La plupart de ce qu'il a fait pendant ces années à Dresde reste entouré de mystère.
Il a démissionné du service actif du KGB après l'effondrement du gouvernement communiste est-allemand. En 1990, il devient recteur adjoint pour les affaires internationales à l'université d'État de Leningrad.
Pendant qu'il était à l'université, Poutine recherchait d'éventuelles recrues du KGB, surveillait les étudiants et renouait son amitié avec son ancien tuteur, Anatoly Sobchak, qui allait devenir le maire de Leningrad.
En 1990, Poutine a été nommé conseiller en affaires internationales du maire de Leningrad, Anatoly Sobchak, une promotion considérée comme ses premiers pas dans la politique.
Après la tentative avortée de coup d'État soviétique de 1991 contre le président Mikhaïl Gorbatchev, Vladimir Poutine a officiellement démissionné du KGB. Désabusé par la tournure politique que prennait les événements lors de l'effondrement de l'Union soviétique, il est retourné brièvement à la vie civile, et pourrait même avoir pris un emploi de chauffeur de taxi selon un article paru en 2021 dans le journal britannique Guardian. Entre-temps, Boris Eltsine est devenu le premier président de la nouvelle Fédération de Russie.
En 1994, Vladimir Poutine est devenu le premier vice-président du gouvernement de la ville de Saint-Pétersbourg, ainsi que président du comité des relations extérieures. En 1997, il en est devenu le chef.
La carrière politique de Poutine a reçu un coup de pouce en 1997, lorsque Boris Eltsine l'a nommé chef adjoint du personnel présidentiel, poste qu'il a conservé jusqu'en mai 1998. La même année, le président russe a confié à Vladimir Poutine le rôle de directeur du Service fédéral de sécurité (FSB), principale organisation de renseignement et de sécurité de la Fédération de Russie et successeur du KGB.
Le 9 août 1999, Vladimir Poutine est nommé Premier ministre par intérim de la Fédération de Russie. Eltsine a également confirmé qu'il considérait Poutine comme son successeur. À la fin de la journée, le nouveau premier ministre a annoncé son intention de se présenter à la présidence.
La démission soudaine de Boris Eltsine le 31 décembre 1999 lui a ouvert la porte de la présidence, et le 26 mars 2000, Poutine remportait sa première élection présidentielle.
Au cours du premier mandat présidentiel de Vladimir Poutine, la Fédération de Russie a été impliquée dans une guerre brutale en Tchétchénie. Lors d'une visite à Londres, son premier voyage à l'étranger depuis sa victoire électorale, Poutine a défendu l'implication de son pays dans le conflit, comme le souligne le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).
Le 14 mars 2004, Poutine est élu à la présidence pour un second mandat. L'économie russe était florissante et le niveau de vie général a sensiblement augmenté. Plus tard dans l'année, en septembre, des combattants islamistes se sont emparés d'une école à Beslan, dans le sud de la Russie. Au total, 334 otages ont été tués, dont plus de la moitié étaient des enfants.
En 2005, Reuters a repris la description faite par le président Poutine de l'effondrement de l'Union soviétique comme étant la "plus grande catastrophe géopolitique" du XXe siècle.
Quelques années plus tard, la Constitution russe a interdit à Vladimir Poutine d'exercer un troisième mandat consécutif en tant que président. En 2008, le premier vice-premier ministre Dmitri Medvedev, un allié de Poutine, a été élu pour lui succéder. Poutine a quant à lui été nommé Premier ministre.
En août 2008, la Russie a mené et remporté une courte guerre contre la Géorgie, qui a perdu deux régions séparatistes contrôlées par des séparatistes russes, la République d'Ossétie du Sud et la République d'Abkhazie.
En 2012, Poutine a été reconduit à la présidence pour un troisième mandat sans précédent après avoir prolongé les mandats présidentiels de quatre à six ans. Des groupes d'opposition l'ont accusé de fraude électorale, et de grandes manifestations anti-Poutine ont eu lieu à Moscou et ailleurs dans le pays.
En février 2014, la Russie a commencé à annexer la région ukrainienne de Crimée en réponse à l'éviction par les manifestants ukrainiens du président du pays, Viktor Ianoukovitch, favorable à la Russie. Poutine est photographié en train d'assister à un défilé militaire le 9 mai 2014 à Sébastopol, en Russie.
En avril, le conflit s'est intensifié avec l'apparition d'un soulèvement séparatiste pro-russe dans l'est de l'Ukraine, dans les régions de Donetsk et de Louhansk. Sur cette photo, on peut voir un manifestant pro-russe garder une barricade devant le bâtiment de l'administration régionale de l'État dans la ville de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine.
Le 17 juillet 2014, à mi-chemin d'un vol entre Amsterdam et la Malaisie, un avion de ligne a été abattu au-dessus de la frontière entre l'Ukraine et la Russie, déchirée par la guerre. Les 295 passagers et membres d'équipage sont morts dans la catastrophe.
Vladimir Poutine a remporté une victoire écrasante lors des élections présidentielles en mars 2018, obtenant plus de 76% des voix. Il s'agit de son quatrième mandat pour rester en fonction jusqu'en 2024. On le voit ici le même mois lors d'un rassemblement et d'un concert célébrant le quatrième anniversaire de l'annexion de la Crimée par la Russie sur la place Manezhnaya à Moscou.
Sur cette image distribuée par le service de presse du Kremlin, on voit le président Vladimir Poutine s'adresser au peuple russe le 22 février 2022, et déclarer que "l'Ukraine était une partie inaliénable de notre propre histoire, de notre culture et de notre espace spirituel." Ce récit a servi de prélude à l'invasion...
Après avoir officiellement reconnu l'indépendance des régions rebelles soutenues par Moscou dans l'est de l'Ukraine, Poutine a annoncé, dans une allocution télévisée, une "opération militaire spéciale" en Ukraine, lançant ainsi une invasion à grande échelle.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/vladimir-poutine-le-connaissez-vous-vraiment/ss-AA1llTNk?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=3c05692f88084f57beb2663445664165&ei=11#image=1
Écrit par : Allusion | 12/12/2023
Malgré les différences entre les deux dirigeants, Poutine est en mesure de surpasser Staline sur un point important en tant que dirigeant de la Russie.
Poutine a annoncé qu'il se présentait à nouveau aux élections. En cas de victoire (prévisible), son mandat durerait jusqu'en 2030, avec la possibilité de prolonger sa présidence jusqu'en 2036 après une nouvelle élection.
Joseph Staline a dirigé l'Union soviétique d'une main de fer entre 1922 et 1953, ce qui fait 31 ans en tout.
Poutine est devenu président par intérim en 1999 après la démission de Boris Eltsine et a remporté sa première élection en 2000. S'il reste au pouvoir jusqu'en 2036, le compte est facile à faire : cela fera 36 ans à la tête de la Russie, ce qui est plus que Staline et plus que d'autres grands dirigeants russes.
Poutine battra également Catherine la Grande, l'impératrice russe qui a exercé le pouvoir pendant 34 ans (entre 1762 et 1796).
Ce qui est certain, c'est que Poutine s'est imposé en Russie comme un leader que personne ne conteste (ou n'ose contester) et qu'il jouit d'un soutien populaire qui ne semble guère s'éroder. Quel est son taux de soutien parmi les Russes ?
Selon une enquête du Levada Center (un institut de sondage indépendant) citée par le New York Times, 58 % des Russes soutiendraient Poutine lors d'une élection. Le sondage a été réalisé en décembre dernier.
Et il n'y a pratiquement pas de voix qui s'opposent au leader. Entre autres parce que s'opposer à lui a un coût très élevé. En témoigne le cas d'Alexeï Navalny, emprisonné et "disparu" suite à ses attaques contre le poutinisme.
Les prochaines élections en Russie auront lieu le 17 mars 2024. Et elles auront une particularité.
Les territoires annexés par la Russie et revendiqués par l'Ukraine (Donetsk, Luhansk, Zaporijia et Kherson) pourront voter lors de ces élections russes.
Poutine a actuellement 71 ans et son état de santé fait souvent l'objet de spéculations (est-il malade ?), mais la réalité est que, au-delà des mythes et de la propagande, il semble être en pleine forme.
Contrairement à ce que l'on aurait pu croire au début, la guerre en Ukraine a consolidé l'emprise de Poutine sur le pouvoir. Il n'y a pas de victoire en vue, mais la Russie n'est pas non plus vaincue, de sorte que l'épopée patriotique peut être maintenue dans le discours public.
La biographie de Vladimir Poutine résume une grande partie de l'histoire russe : le déclin, la chute et la résurrection d'un empire. Poutine était une pièce de l'espionnage soviétique, il s'est intégré dans le nouveau pouvoir russe et a atteint le sommet.
L'idéologie de Poutine est fortement ancrée dans l'attachement à la grandeur impériale de la Russie, particulièrement visible selon lui sous le tsarisme et sous l'Union soviétique, dont la disparition a été qualifiée par Poutine de "catastrophe géopolitique".
L'image de Poutine en tant que dirigeant tout-puissant est très présente dans la vie quotidienne des Russes. La tradition du grand timonier se perpétue comme à l'époque soviétique.
L'alternance au pouvoir est peu probable en Russie. Lors des élections de 2024, aucun parti d'opposition n'aura de réelles chances de défier un Poutine qui semble désormais imbattable.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/voici-en-quoi-poutine-risque-de-surpasser-staline/ss-AA1lr3LO?ocid=msedgntp&cvid=1fbaba6b9ba94b92807b1e863fc9f8cc&ei=13#image=1
Écrit par : Allusion | 13/12/2023
Vladimir Poutine a ordonné aux forces armées russes d'envahir l'Ukraine, pensant qu'elles s'empareraient de Kyiv en quelques jours. Mais ce n'est pas ainsi que la guerre s'est déroulée. L'Ukraine a stoppé Moscou dans sa course et les combats en cours ont fait très mal à la Russie.
Ni l'Ukraine ni la Russie ne fournissent de statistiques sur leurs pertes dans ce conflit, mais il y a eu un certain nombre d'estimations concernant les victimes totales pour les deux pays. Les chiffres de l'état-major ukrainien quant aux pertes russes sont assez élevés.
Par exemple, au 13 décembre, les pertes totales en effectifs de la Russie depuis le début du conflit atteignaient le chiffre stupéfiant de 341 500 personnes éliminées. Si ce chiffre peut sembler exagéré, il n'est peut-être pas si erroné que cela d'après les renseignements américains.
Des renseignements récemment déclassifiés et rapportés par divers organes de presse internationaux ont révélé que l'invasion de l'Ukraine par la Russie a coûté à Moscou au moins 315 000 vies depuis que les premiers soldats ont franchi la frontière ukrainienne en février 2022.
Un tel nombre de tués et de blessés représente environ 87 % de la force d'invasion initiale de Moscou, forte de 360 000 hommes, ce qui constitue un coup dur pour le Kremlin et son appareil militaire si les estimations des services de renseignement américains se confirment.
Cependant, Moscou n'a pas seulement subi des pertes massives de troupes depuis qu'elle a lancé son invasion de l'Ukraine. Au cours des dix derniers mois, la Russie a également perdu une grande partie de son équipement d'avant-guerre et de son stock de véhicules militaires.
"Fin novembre, la Russie a perdu plus d'un quart de ses stocks d'équipements pour les forces terrestres d'avant l'invasion", selon CNN, qui note qu'une grande partie des équipements russes utilisés provenaient de stocks plus anciens.
"Cela a réduit la complexité et l'ampleur des opérations offensives russes, qui n'ont pas réussi à obtenir d'avancées majeures en Ukraine depuis le début de l'année 2022", poursuit le rapport. Mais quelle est l'ampleur des pertes d'équipement russes selon les services de renseignement américains ?
Le Wall Street Journal note que le rapport des services de renseignement indique que la Russie a probablement perdu près des deux tiers des chars qu'elle avait avant l'invasion, 2200 ayant été détruits sur les 3500 qu'elle avait préparés avant que les troupes russes n'attaquent l'Ukraine.
Ces chiffres correspondent bien à ceux de la société néerlandaise de renseignement à source ouverte Oryx, qui a documenté les pertes d'équipements et de véhicules militaires de Moscou et de Kyiv à l'aide de photos et de vidéos vérifiables.
Selon Oryx, les pertes totales vérifiables de chars russes s'élevaient à 2.541 au 13 décembre, dont 1 665 avaient été détruits, 141 endommagés, 188 abandonnés et 547 capturés par les forces ukrainiennes au cours des presque deux années de guerre précédentes.
Le rapport des services de renseignement américains indique également que la Russie a perdu 4.400 des 13.600 véhicules de combat d'infanterie dont elle disposait au début de la guerre, ce qui représente un taux de perte stupéfiant de 32 % pour les forces armées russes.
Oryx a également enregistré des chiffres qui ne sont pas très éloignés des estimations des services de renseignement américains. L'entreprise néerlandaise a indiqué que Moscou avait perdu un total de 3144 véhicules de combat d'infanterie vérifiables, dont 2 203 ont été détruits.
"L'ampleur des pertes a contraint la Russie à prendre des mesures extraordinaires pour maintenir sa capacité à combattre. La Russie a déclaré une mobilisation partielle de 300 000 personnes à la fin de 2022", explique le rapport, selon la source citée par Reuters.
Cette même source a indiqué par ailleurs que l'évaluation des services de renseignement américains soulignait que les pertes subies par la Russie avaient contraint le Kremlin à assouplir ses critères de recrutement habituels et à admettre des condamnés et des civils plus âgés dans les rangs de l'armée du pays.
Warren Strobel, du Wall Street Journal, a écrit qu'il était largement admis que Moscou avait perdu un nombre important de troupes et de matériel en Ukraine, mais ces nouvelles informations en provenance des États-Unis apportent de nouveaux détails sur l'ampleur des revers subis par la Russie.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/de-nouveaux-renseignements-am%C3%A9ricains-r%C3%A9v%C3%A8lent-l-ampleur-des-pertes-subies-par-poutine/ss-AA1ly00i?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=2b8cdd1730d64b1ebba28b018c091c2f&ei=7#image=1
Écrit par : Allusion | 15/12/2023
Adhésion de la Finlande à l'OTAN : Vladimir Poutine annonce "des problèmes" et un renforcement militaire
Le président russe Vladimir Poutine a prévenu que l'entrée de la Finlande dans l'Otan cette année allait créer des "problèmes" là où il n'y "en avait pas" auparavant et annoncé en réponse un renforcement militaire dans le Nord-Ouest de la Russie.
"Il n'y avait aucun problème là-bas, mais il y en aura maintenant, car nous allons créer le district militaire de Léningrad et y concentrer un certain nombre d'unités", a-t-il déclaré à un journaliste de la télévision publique dans un entretien diffusé dimanche où il accuse les Occidentaux d'avoir "entraîné la Finlande dans l'Otan".
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/adh%C3%A9sion-de-la-finlande-%C3%A0-l-otan-vladimir-poutine-annonce-des-probl%C3%A8mes-et-un-renforcement-militaire/ar-AA1lCINi?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=905c3185213e4bdcbe70c19efa308e62&ei=7
Écrit par : Allusion | 17/12/2023
Le président Vladimir Poutine a promis dimanche de faire de la Russie une "puissance souveraine" lors d'une allocution devant le parti au pouvoir, son premier discours de campagne en vue de la présidentielle de mars 2024.
"La Russie sera une puissance souveraine et autosuffisante, sinon elle n'existera plus du tout", a déclaré M. Poutine devant les hauts responsables du parti Russie Unie réunis en congrès pour soutenir sa candidature.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/vladimir-poutine-promet-de-faire-de-la-russie-une-puissance-souveraine-dans-son-premier-discours-de-campagne/ar-AA1lD8VC?ocid=msedgntp&cvid=dc3a8ee4460b4473a4ca65ea21bf15b2&ei=10
Écrit par : Allusion | 17/12/2023
Même chose pour l'Europe dans un respect envers des deux côtés.
En comprenant qu'il ne faut pas envahir l'autre par la force en fonction de ce qu'on veut et de son choix de vie indépendante de l'autre
Écrit par : Allusion | 17/12/2023
Peu d'événements dans l'histoire moderne peuvent rivaliser avec les catastrophes nucléaires d'Hiroshima et de Nagasaki. Lorsque l'armée de l'air américaine a largué les premières (et les seules) bombes atomiques jamais utilisées en temps de guerre sur ces deux villes japonaises condamnées, les visages de la guerre et de l'humanité ont changé à jamais. Aucune arme n'avait jamais fait preuve d'une telle puissance de destruction, et il est immédiatement devenu évident que la guerre froide qui a suivi la fin de la Seconde Guerre mondiale ne serait pas seulement une guerre d'idéologies, mais aussi une course à la suprématie nucléaire.
La priorité numéro un des États-Unis étant de disposer d'une capacité et d'une connaissance nucléaires maximales, les responsables gouvernementaux, les chercheurs et les scientifiques se sont tous mis d'accord en silence pour utiliser tous les moyens nécessaires afin de maîtriser le plus rapidement possible l'étonnante puissance de l'énergie et des radiations nucléaires. Dans cette quête de la suprématie nucléaire, d'innombrables civils, des enfants aux détenus, des malades du cancer aux femmes enceintes, ont été exploités, blessés et parfois tués au nom du progrès scientifique. Les décennies qui ont suivi la fin de la Seconde Guerre mondiale, marquées par des expériences secrètes et dangereuses sur les radiations, constituent l'une des périodes les plus sombres de l'histoire des États-Unis.
Dans le sillage de la découverte du Manhattan Project sur le potentiel des armes nucléaires, des milliers d'études, de tests et d'expériences sur le pouvoir destructeur, les effets immédiats et les effets à longs terme des radiations nucléaires ont été menés pour mieux comprendre ce phénomène révolutionnaire.
Alors que le test Trinity a été mené aussi humainement que possible, avec des effets nominaux sur les humains, les études menées par la suite se sont concentrées de plus en plus sur les effets des radiations sur les personnes. La quasi-totalité de ces milliers d'expériences ont été organisées et financées par le gouvernement fédéral des États-Unis, à l'insu des sujets testés.
La principale organisation gouvernementale qui a financé et supervisé ces études est la Commission de l'énergie atomique (AEC), créée par le président de l'époque, Harry S. Truman, en 1946. Le Dr Joseph Hamilton était responsable de toutes les expériences sur les radiations humaines menées par l'AEC.
La plus célèbre de ces expériences, rendue célèbre par le reportage d'Ellen Welsome en 1993, est l'injection de plutonium dans le cadre du projet Manhattan, sur des membres du public à leur insu.
La première personne à qui l'on a injecté du plutonium, un ouvrier du bâtiment afro-américain nommé Ebb Cade, a reçu 4,7 microgrammes de plutonium après avoir été admis dans un hôpital du Tennessee pour de graves blessures subies lors d'un accident de voiture. Les médecins participants, affiliés au projet Manhattan, ont refusé de soigner les graves blessures et fractures de Cade jusqu'à ce que l'expérience sur le plutonium soit bien avancée, et ont prélevé pas moins de 15 de ses dents afin de suivre l'évolution du plutonium dans son corps. Cade est mort en 1953, à l'âge de 63 ans, d'une insuffisance cardiaque due à une arythmie, très probablement provoquée par les doses intenses de radiations qu'il avait reçues dans sa jeunesse.
Albert Stevens était autrefois un simple peintre en bâtiment de Californie, mais il est aujourd'hui connu comme l'homme le plus radioactif du monde. Il a "gagné" ce titre en recevant plus d'injections cumulées de substances radioactives que n'importe quel autre individu sur Terre. Le tout, bien sûr, à son insu et sans son consentement.
En mai 1945, Albert Stevens a été admis pour la première fois à l'hôpital de l'Université de San Francisco pour l'ablation d'ulcères gastriques non cancéreux. On lui a sommairement diagnostiqué, à tort, un cancer avancé, ce qui faisait de lui un candidat parfait pour les expériences sur le plutonium du projet Manhattan. Sur ordre de Joseph Hamilton, le patient s'est vu injecter "plusieurs fois la dose de plutonium dite létale du manuel", selon un témoin. On n'a jamais dit à Albert Stevens qu'il n'avait pas réellement de cancer et il a vécu jusqu'à l'âge de 78 ans. Son "traitement anticancéreux" s'est poursuivi jusqu'à sa mort en 1966, la quantité totale de plutonium administrée tout au long de sa vie étant 60 fois supérieure à la limite légale autorisée pour un être humain.
En 1971, 88 personnes atteintes d'un cancer à un stade avancé, issues pour la plupart de communautés défavorisées, ont été soumises à une technique thérapeutique dangereuse et dépassée, connue sous le nom d'irradiation corporelle. À l'époque, il avait déjà été prouvé que l'irradiation corporelle totale tuait sans distinction les cellules du corps, et pas seulement les cellules cancéreuses.
Financées par une sous-agence du ministère de la défense (DOD), avec la coopération de radiologues de l'hôpital de l'université de Cincinnati, les expériences ont été menées à l'insu et sans le consentement des patients. Le ministère de la défense a mené l'expérience afin de se faire une idée des effets à long terme des rayonnements intenses sur les êtres humains, afin d'être mieux informé en cas d'envoi de personnel militaire sur des champs de bataille nucléaires. La plupart des sujets de l'expérience sont morts dans des souffrances inutiles.
À la fin des années 1940, la branche médicale de l'université Vanderbilt de Nashville a mené une étude préjudiciable et de grande envergure qui consistait à administrer des suppléments de fer radioactif à près de 800 femmes enceintes, pour la plupart pauvres et sans instruction, qui se rendaient à la clinique prénatale de l'école.
Les femmes étudiées n'ont pas été informées de la dangerosité des matières radioactives qui pénétraient dans leur corps, jusqu'à ce que de nombreux enfants nés de mères irradiées présentent de graves malformations physiques et psychologiques.
Les professionnels participants ont administré de l'iode 131 aux futures mères qui ne le souhaitaient pas afin de provoquer délibérément des fausses couches. Les fœtus et les embryons avortés ont ensuite été étudiés afin de déterminer le temps nécessaire à la dangereuse substance radioactive pour franchir la barrière placentaire de l'utérus et commencer à affecter les embryons qui s'y trouvaient.
L'école Walter E. Fernald dans le Massachusetts, plus un asile pour enfants handicapés qu'une école, a été le théâtre de nombreuses atrocités à l'encontre des membres les plus vulnérables de la nation. L'un des pires cas s'est produit entre 1946 et 1952 et a été financé par le gouvernement des États-Unis.
L'AEC s'est associée à la célèbre marque de flocons d'avoine Quaker Oats pour donner à pas moins de 73 enfants souffrant de troubles du développement des flocons d'avoine radioactifs, remplis de dangereux radio-isotopes. Les enfants sélectionnés pour l'expérience ont appris qu'ils avaient été choisis pour faire partie d'un "club scientifique" et n'ont pas été informés des substances incroyablement dangereuses qu'ils ingéraient.
De retour en Californie, l'AEC a mené une autre expérience d'irradiation du corps entier avec l'aide du centre médical de l'université de Californie à San Francisco.
À San Francisco, comme à Cincinnati, ces tests ont été effectués pour aider à recueillir des données et des informations pour l'armée américaine. Cette fois-ci, les victimes n'étaient pas des patients souffrant d'un cancer avancé, mais 29 personnes, dont certaines souffraient d'arthrite, mais étaient par ailleurs en bonne santé.
Les chercheurs de Virginie, en collaboration avec l'AEC et l'armée américaine, ont mené des expériences sur le groupe de sujets à prédominance afro-américaine, allant d'antibiotiques expérimentaux à des brûlures encore plus nombreuses (et cette fois-ci délibérées), en passant par des injections de phosphore radioactif qui auraient été 50 fois supérieures à la dose sans danger pour une personne en bonne santé. De nombreux sujets sont morts dans d'atroces souffrances, alors qu'ils auraient très probablement pu être sauvés.
Bien qu'il soit considéré comme l'une des institutions médicales les plus importantes des États-Unis, l'hôpital Johns Hopkins n'est pas étranger à des pratiques horribles et contraires à l'éthique.
Pendant six ans, entre 1948 et 1954, des médecins de l'université Johns Hopkins ont placé de petites tiges de radium dans le nez de pas moins de 582 écoliers du Maryland comme alternative à l'adénoïdectomie traditionnelle, une intervention chirurgicale pratiquée pour atténuer les symptômes de l'apnée du sommeil. Il a fallu attendre de nombreuses années avant que la plupart des enfants, devenus adultes, ne commencent à montrer des signes graves de dommages causés par les radiations.
Les prisons aux États-Unis et dans le monde entier ont toujours été les endroits préférés des chercheurs et des scientifiques pour mener des expériences dangereuses, douloureuses et contraires à l'éthique sur des êtres humains.
Au début des années 1960, dans la prison d'État de l'Utah, dix hommes incarcérés ont subi une prise de sang sans que l'on sache vraiment pourquoi. Peu après, leur sang ayant été mélangé à des substances radioactives inconnues, les détenus se sont vu réinjecter leur sang dans leur corps. Des années après cette expérience déroutante, au moins deux des prisonniers ont été horrifiés de constater les graves malformations congénitales de leurs enfants conçus après l'expérience, causées par les radiations présentes dans leur sang.
En 1957, 29 bombes nucléaires ont été testées sur le site d'essai isolé du Nevada dans le cadre de l'opération Plumbbob. Bien qu'aucun civil n'ait été directement touché par les explosions, quelque 18 000 membres de l'armée américaine ont été exposés à d'intenses radiations au cours de l'opération.
Les exercices de Desert Rock, qui se sont déroulés dans le cadre de l'opération Plumbbob, avaient pour but de tester et d'observer le comportement du personnel militaire en cas d'explosion nucléaire. Les réflexes, l'obéissance, les dommages immédiats et les effets psychologiques ont été étudiés.
L'irradiation des testicules est une expérience tragiquement courante menée sur des hommes incarcérés dans de nombreuses prisons des États-Unis. Joseph Hamilton lui-même, l'homme en charge de toutes les expérimentations humaines menées par l'AEC, a affirmé que ces expériences particulières "avaient un peu la touche de Buchenwald", faisant allusion aux horribles expériences humaines menées par les nazis dans le camp de concentration de Buchenwald.
Dans le cadre d'un test réalisé dans des prisons du nord-ouest du Pacifique, de nombreux hommes ont été soumis à une irradiation testiculaire, étudiés pendant un certain temps, puis stérilisés afin d'éviter une génération de "mutants induits par les radiations" (selon les termes d'un chirurgien). Lors d'un autre test, dans l'État de Washington, 232 hommes ont reçu le même "traitement", mais n'ont pas été stérilisés. Certains de ces hommes ont ensuite donné naissance à des enfants souffrant de graves et douloureuses malformations congénitales.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/le-gouvernement-am%C3%A9ricain-a-irradi%C3%A9-ses-citoyens-en-secret/ss-AA1kZ4H9?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=24bd8e9ca81549afa5217dc6cdb6e756&ei=14#image=1
Écrit par : Allusion | 20/01/2024