Ailleurs, c'est aussi chez moi (05/03/2025)
Depuis mai 2012, j'ai appris à connaitre Douglas Kennedy par ses livres dont certains sont encore dans m bibliothèque. Le premier "L'homme qui voulait vivre sa vie" et que je reprenais dans mon billet "Le rêve américain vit-il encore?. Un billet qui m'avait obligé de faire suivre par "Entracte et anecdotes" tellement il y avait de préjugés vu à partir de France.
Ensuite, la lecture "La Symphonie du hasard" écrit en 3 volumes et "La poursuite du bonheur".
Ma bibliothèque étouffant quelque peu, les livres suivants, je les ai lu en prêt à partir de la bibliothèque.
"Et c'est ainsi que nous vivrons" confirmait mes impressions au sujet de ce qu'il allait advenir des Etats Unis.
Dans "Ailleurs, chez moi", Douglas Kennedy continue son exploration d'une Amérique intérieure désunie pour raconter la richesse et les contradictions de son pays. Un pays capable des plus grandes prouesses mais aussi de faire les plus grandes erreurs d'appréciations des problèmes existentiels. Dans ce billet, je reprends les chapitres de son livre en concaténant quelques constatations personnelles sur ce pays où tout est possible.
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1. Un serment d'allégeance à l'East Village
Doug avait un sentiment opposé avec une envie de réussir par les études pour exister. Ecole primaire au Nord de Manhattan résolument progressiste à 8 ans. Son allure diekensienne apprend vite mais tout en étant légèrement rebelle, dont il extrait à la fin de l'enfance dans recoin en donnant un aperçu du chaos du monde. L'attentat de JFK est ressenti comme événement majeur dans un pays auquel rien ne pouvait arriver. Les théories de Bobby Kennedy, de Martin Luther King sont pourtant des conclusions logiques à la situation américaine dans laquelle les complots pullulent et germent en secret. Son père y voit un lien avec les Russes, les rouges, avec une allégeance avec Moscou, Doug est vu comme un beatnik qui reste New Yorkais. "The Irishman" reprentatif de l'époque
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2. L'argent, notre façon de marquer des points
A la Collegiate School for Boys grâce à d'excellentes notes suites aux test de compétences cognitives du moment qu'elles n'étaient pas standardisées. Des amitiés qui forment l'esprit et les différences de niveau de potentiels en dollars. Le schisme entre East Side, sûr, blanc et cossu et le West Side avec des quartiers chauds des Junkies avec Nord ghettoïsé et intello en provenance de milieux différents. Content de vivre à New York. Un premier voyage à 19 ans en dehors dy pays. Un prof célibataire, autoritaire et guindé enseignant la littérature. Introverti ou excentrique, Doug devient la cible des harcèlements. Une admiration pour les extravertis. Le Gilde Age de l'ère Reagan a bouleversé les habitudes de consommations trop faciles. Augmentation du coût de la vie. L'argent devenu une tristesse intrinsèque fait souffrir
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3. Etre impopulaire par le conformisme
Le Collège Bowdoin divisée en trois fraternité.
- Les BCBG wasp, dénué de style et de fantaisie,
- Les abrutis machos
- Les athlètes fonceurs
Doug ne supporte pas le coté du bourgeois privilégié. Il devient indépendant jusqu'à la rencontre avec le groupe "The House", décadent et transgressif dans une ambiance d'artistes, de fumeurs d'herbe tout en se pliant au conformisme comme réflexe lié dans un guet-apens caché. Son intime conviction reste d'accomplir n'importe quoi en y consacrant la doctrine de la force, du respect des règles, à être acclamé par des récompenses comme l'avait fait son grand-père. Les valeurs familiales, conservatrices infiltrées dans le Parti républicain des petits chefs d'entreprise restent pour freiner le libéralisme social et le multiculturalisme pour se fondre dans la masse tout en s'opposant à l'ostracisme, à la Cancel Culture, anti-establishment, enfermé dans une vie qu'on n'a pas désiré mais en se forçant à l'accepter. L'idée de base est d'avoir un enfant, un deuxième dans un couple. Doug quitte la ville et entame une descente en enfer dans la dépression. Il est considéré comme un snob débile en essayant de sortir du moule solitaire sans être au dessus des autres plus populaires des mondains. Plus tard, en 2004, les fraternités du Bowdoin dans lesquelles il a participé, étaient abolies. Après coup, On l'y détesterait parce qu'il en a échappé. Son livre "Lhomme qui voulait vivre sa vie" dans sa prise de recul avec le monde des villes, est probablement né de cette épisode de la vie de Doug.
Le concept de "Frontières" des Américains remonte aux origines des pèlerins. La Californie fondée 1830 grâce au chemin de fer de la Twenthy Century Limited pour devenir la Terre promise (cf mon billet "Far West Dteams"). John Steinbeck a écrit la réalité de cette migration de riches. Le New Deal a été facilité en entrant dans un période de boom économique et d'expansionnisme à laquelle s'opposaient les "bohêmes" Jack Kerouac, Mariarty. Dans les villes, seuls la finance et la tech vivaient. En dehors, on survivait. Prendre la route devenait antidote. Les "Road movies" apportaient la rédemption avec l'objectif de revivre en traversant les Etats Unis par la Route 66. "Easy rider", "Bagdad Café", "Thelma et Louise" (qui vient de repassé sur notre télé samedi).
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4. Là-bas, le carnet de voyage
Tout redevient normal quand Doug fait le lien entre les grands espaces et le faible nombre de personnes qui les occupent dans le Wyoming à Freedom où l'on fabrique les meilleurs pistolets comme armes à feu en respect avec le deuxième amendement. A bord de son SUV Chevrolet en location, il a vécu la situation comme dans le film "Duel" avec un truck à l'arrière-train.
L'affiche "In God we trust" lui a inspiré l'écriture de son livre "L'homme qui voulait vivre sa vie" et le film que la télé transporte à partir du cinéma de Hollywood dans la "Beat Generation" sous l'impulsion de Steve Allen
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5. Le pays favori de Dieu
Probablement, un des chapitres du livre le plus important pour Doug lors de la rencontre avec son ancien condisciple Dean à Bowdoin, après sa fuite à Dublin et à Londres pendant onze ans à la rencontre du monde de la finance pour les besoins de son livre "Combien ?". Dean avait muté après son mariage avec une évangéliste. L'évangélisme a une histoire faite de "Grands Réveils" des consciences constitué d'hystérie collective, de sorcellerie, de satanisme, dans les racines théocratiques et évangélistes.
Le premier "Grand réveil" remonte en 1628, lors de l'arrivée de colons puritains endurcis et fanatisés, les Massachusetts Bay Colony pour qui l'humain est abject impie et corrompu, une créature déchue, vénale et méprisante. Ce réveil devait faire honneur à l'éthique du travail acharné, assorti d'un piété irréprochable pour entrer dans le Royaume de Dieu. Les paroles des chefs religieux tels que John Winthrop faisaient loi en tant qu'interprètes directes du Tout-Puissant qui devaient juger avec une extrême sévérité le contrevenant devenant la victime courbée en avant, fouettée, attachée au pilori jusqu'à ce que mort s'ensuive. Les procès ont des coûts contre la vie de nombreux innocents sous le couvert d'inculpations frauduleuses qui ainsi s'emparaient des terres du voisin.
Le deuxième "Grand Réveil" se situe dans les années 1790 qui dénonçait avec violence la déconnexion des élites intellectuelles.
Le troisième "Grand Réveil" se produisit au XIXème siècle à la suite de la guerre de Sécession, en réveillant les prédicateurs dans un public avide de salut et l'Evangile social. La région "Bible Bent" a permis l'émergence de l'évangélisme chrétien, de sectes mineures comme la Science chrétienne ou les Témoins de Jéhovah dans une orthodoxies radicales et rigoristes qui menaçait la séparation de l'Eglise et de l'Etat, établie par les Pères fondateurs des Etats Unis qui contenait la liberté d'expression garantie. Cette vague d'évangélisme balaye depuis la vie américaine au cours des années suivantes en dictant des règles dogmatiques et en prenant de l'ampleur depuis l'ère Reagan.
Le quatrième "Grand Réveil" des années 1950, a fait sortir l'opportuniste paranoïa Joseph McCarthy dans un climat de suspicion, de peur et de dénonciations pour sauver sa propre peau. Joseph Welch et Articus Finch ont mis fin à la démagogie de la haine. Jusqu'à la doctrine quaker. La déclaration de Winthrop a fait le reste.
Le cinquième "Grand Réveil" de la fin des années 1980 lors de l'arrivée se passa quand une vague d'évangélisme s'associa à la force motrice et à l'argent dans un style de vie heureux à condition d'en gagner beaucoup. La notion de compassion à l'égard des plus pauvres était tournée en ridicule comme des loosers et les GM winners qui n'avaient de compte à rendre qu'à Dieu (cf Le culte de la richesse") Ils prièrent dans l'enceinte des méga-églises qui détiennent une base de données contenant des renseignements sur tous ses membres pour s'assurer que chaque individu paye sa dime représentant souvent 10% du revenu. L'évangélisme américain s'appue sur la recherche du profit comme fondement de la hiérarchie ses membres comme arguments de ventes avec la foi d'atteindre la prospérité et la promesse de la vie éternelle, exploitée politiquement. Peu importe que Trump son empire commercial comme un gangster, du moment que sa politique contienne l'interdiction de l'avortement, des mariages homosexuels et les contraceptions dans un fondamentalisme en tenant sa main gauche sur la Bible lors de son intromission. L'impiété du darwinisme fait ainsi face à la véracité du créationnisme.
Dans quel pays autre du monde trouve-t-on des sectes aussi puissantes à la télé ? Pas étonnant que d'anciennes méthodes de vie comme les Amish acceptent des relations polyamoures ?
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6. Le grand répertoire
Sans bucket list pour autant, Doug a une préférence pour le Vanguard Village, le Carnegie Hall du jazz.
Duke Ellington, Beny Goodman, Dave Brubek, Charles Mingus y jouaient même avec la consommation inspirante de l'alcool, de la drogue et du tabac, toutes des addictions qui les ont achevés.
De George Gershwin, la "Rhapsody in Blue", de l'opéra "Porgy and Bess" et du "Concerto en fa" alliant le jazz au classique restent dans sa mémoire.
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7. Le rouge et le bleu
1968 a été une année mouvementée en Occident avec les soulèvements à Paris, à Londres, à Berlin et aux Etats Unis à cause de l'absurdité de la guerre du Vietnam, des assassinats de Bobby Kennedy et de Martin Luther King en mettant un frein aux rêves progressistes reflétés par le mouvement hippie volontairement non conformistes. Rupert Murdock, néo-conservateur a influencé la côte Est-Ouest en achetant la presse avec le concours des idées lucratives en éliminant l'éducation attribuée aux élites et via l'Alt-right. Richard Nixon avec le soutien de Kissinger, renaissait de ses cendres dans la mauvaise foi et la rancœur contre les conspirations et en courtisant les Etats Midwest, de l'Ouest en dehors des côtes Pacifique et de New York accusés d'être un monde pétri d'éducation et de supériorité des élites où Dieu n'était plus que folklore contre l'ordre moral. L'épisode du Covid-19 considéré comme un désagrément par Trump avec le vaccin, peu fiable. La guerre idéologique s'est déclaré avec les antivax tout comme anti-avortement des Breithart News. La polarisation de la population créait un gap de plus en plus important. La visite de la ville Amarillo confirmait ces extrémismes, complexes, contradictoires et solidaires par son côté bon marché qui constituait le totalitarisme l'Amérique d'aujourd'hui avec ses blocages du Congrès et du Sénat de gridlock, l'éducation et les livres en chute libre augmentant la ferveur du fan-club de Trump où l'on vote avec le carnet de chèques. La colère alliée à la méfiance vis-à-vis du gouvernement entrainent le chaos électoral, le succès des propositions radicales et en arrière-plan, la désintégration de tous consensus possibles. La crise financière de 2008 a fait triompher le démocratie d'Obama considérée comme une élite de snobs de l'Iva League". Il a été très supplanté par le Parti républicain. "L'America Rescue Plan" de Biden n'a pas contrer la tendance de l'Amérique profonde qui bascule progressivement dans le totalitarisme. "Epanouis-toi là où tu as été planté" pour résumer le rêve américain.
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8. La fortune cookie
La Nouvelle-Orléans, ancienne colonie française vendue en 1803 a une réputation de millefeuille d'héritage gaulois, d'insouciance gothique sudiste et de débauche universelle où est né le jazz avec William, Faulkner et Capote. Métaphore du pays, considérée "Southern Décadente", elle organise une campagne contre les déviances sexuelles et pousse à la clandestinité que l'on efface dans le Garden District. New-York, la ville pressée, Los Angeles, dépendante des relations. Washington DC n'a jamais eu le statut d'Etat et n'a donc aucun représentant ni au Congrès ni au Sénat. Les winners sont les plus riches. La présidence de Franklin Delano Roosevelt a été la plus innovante et la plus audacieuse. Celle de Ronald Reagan qui a inventé le slogan "Make America Great Again", la plus appréciée.
La démocratie américaine, au départ meilleur système semble teinté de nostalgie dans les classes moyennes. Pour Doug, la démocratie sociale et progressiste est le seul moyen d'aller de l'avant sans haine.
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Réflexions du Miroir
La catégorie "Amérique" de mon site n'est pas mince. L'Amérique, faux rêves et vraies réalités" n'est pas une vue de l'esprit. Je suis allé aux Etats Unis. J'ai travaillé pendant près de 30 ans, avec eux et pour eux dans une multinationale américaine. Mais il y a déjà plus de 20 ans.
Avant cela, jeune informaticien, je pensais m'y expatrier. Pas partout mais dans une zone correspondant à mes objectifs liés au numérique en approchant de la Silicon Valley. La visite dees vidéos de la Silicon Fucking Valley démontre que j'ai bien fait de ne pas partir là-bas. Si je l'avais fait, peut-être, serais-je devenu riche mais peut-être aussi, fou d'une passion de création.
L'âme profonde américaine n'est pas ce qu'un Européen peut imaginer en écoutant la radio ou en regardant la télé. Il faut aller sur place pour comprendre qu'il y a un océan entre nous.
L'élection pour le 1er mandat de Trump m'avait fait écrire "Trump-moi ça?" et pour le 2ème "Re-Trump moi cela ?". Le fait que Trump est arrivé par deux fois à la présidence, ne m'a pas étonné. La sortie de l'union occidentale, le l'avais prédit dans ce billet "L'AmerExit".
Douglas Kennedy est américain avec un pied aux Etats Unis et un autre en Europe. C'est ce que j'apprécie le plus parmi les auteurs de réflexions politiques avec une critique constructive et pas partisane. C'est un démocrate convaincu.
Pour ne pas constitué une dictature, il faut une opposition à tous gouvernements. 39% des Américains sont déjà opposés à la politique tonitruante de Trump. Ce ne sont plus des alliances entre Etats mais des amitiés entre personnalités dirigeantes.
Dans son discours inaugural au Congrès, Donald Trump est revenu sur ses premières actions en tant président américain. Dans un discours fleuve, il promet devant le Congrès que son action « ne fait que commencer » sous les huées
Au niveau mondial, le multiculturalisme est mort né. La coalition récente entre les puissances nucléaires de la France et de l'Angleterre, malgré séparation du Brexit, a recréé une Europe dans l'urgence et l'obligation. Les dépenses militaires vont s'accroitre aux dépends des déficits à combler dans d'autres secteurs de l'activité. Les contrats entre Américains et Européens devront être réajustés même si plusieurs raccords entre eux ont une source en commun.
Cela me rappelle le billet "La stratégie du maillon faible" qui contenait le terrorisme, la situation grecque et l'Ukraine qu'il faudra réactualiser.
Dans l'histoire des Etats Unis, le nombre de présidents républicains (19) et de présidents démocrates (16) semble égaux, mais les plus appréciés pendant leur mandat sont républicains.
Dans son nouveau livre, "Ailleurs, chez moi', D. Kennedy remonte donc à sa propre enfance et à histoire d'un new-yorkais bon teint, bon pied, bon œil qui a étudié les travers de son pays au travers de ses livres. Né le 1er janvier 1955 à New York, il grandit dans le quartier aisé de l'Upper West Side. Le new yorkais Paul Auster, aussi, né en 1947 et mort à 77 ans. Je n'ai lu de Paul Auster pour les comparer.
Douglas sent immédiatement qu'il existe à New-York des zones de non-droit, des "Totentanz", de "danse macabre" dans ses murs. Ses parents vivaient alors une vie désunie, dans laquelle, les méthodes du 19ème siècle était toujours d'application. Après la période 40-45, la prospérité, le conformisme et le devoir allaient de soi, sans discussion avec un ennemi du truisme facile et de platitude évidente.
Son père courtier en bourse, colérique avec une conviction conservatrice, une virilité excessive et violente, adepte de la discipline, disait en permanence "mon pays a raison". Glorifiant, en façade, l'esprit de famille genrée comme refuge, tout en la détestant son manque de liberté en famille intimement dans la réalité. Envoyé au Chili, pour le compte de la CIA, il a participé au renversement d'Allende par un coup d'Etat qui a été remplacé par le régime dictatorial du général Augusto Pinochet. De Santiago, il avait téléphoné à Doug après avoir passé la nuit à boire des pisco sour en sautant de joie à l'annonce du suicide de Allende avec la conclusion "on va me rendre ma mine".
Sa mère assistante de production chez NBC, juive, souvent névrosée, est pleine de préjugés et de clichés sur l'américanisme la faisait suivre son époux sans rébellion pour ne pas lui faire ombrage en acceptant des disputes sous-cutanée.
On ne connaissait ni l'amour ni l'empathie dans la famille. Plutôt chétif physiquement, Doug devenait un "branleur intello" et donc une anomalie qui attire la moquerie.
Avant la mort de son père, Doug a tenté de renouer les liens avec lui. Rien n'avait vraiment changé. Il a tenté de défoncer le crane de sa mère au moment où la maladie d'Alzheimer l'avait atteint.
Comme prologue du livre, Doug pose la question préliminaire "Qu'est-ce qu'un Américain ?"
Je l'ai reposée à ChatGPT.
- Etre américain, c'est quoi d'après toi ?
- Un citoyen qui possède la nationalité américaine, née aux États-Unis ou naturalisée. Un citoyen qui partage des valeurs, des références avec un mode de vie qui comprend individualisme, liberté dans un melting-pot culturel indépendamment des aspects légaux ou culturels.
- D'accord, partager des valeurs, dis-tu. Mais lesquelles ? La démocratie, par exemple, en fait-elle partie ?
- Généralement perçue comme un système politique fondé sur la liberté individuelle, la représentation du peuple et la primauté du droit, elle est souvent associée aux valeurs de la République constitutionnelle, où les citoyens élisent leurs représentants pour gouverner en leur nom, plutôt qu’une démocratie directe où chaque décision serait votée par l’ensemble du peuple. Héritée d'Abraham Lincoln, cette idée repose sur la souveraineté populaire, la séparation des pouvoirs, inspirée de Montesquieu. Elle divise le gouvernement en trois branches (exécutive, législative et judiciaire) pour éviter les abus de pouvoir. La démocratie est encadrée par la Constitution de 1787, qui garantit des droits fondamentaux comme la liberté d’expression et le droit de vote dans un système bipartite, largement dominée par les démocrates et les républicains. L’État de droit s’appliquent à tous, y compris aux dirigeants, et sont interprétées par un système judiciaire indépendant variant selon les courants politiques prônant la liberté individuelle et la limitation du gouvernement, d’autres mettent l’accent sur l’égalité et la justice sociale.
A première vue, cela pourrait être ressenti d'une bonne manière dans tous les pays mais dans la confusion des objectifs qui ne sont ni internes, ni locaux, ni au sens continental, ni mondial, l'implosion du pays USA menace. Les Etats Unis se sont isolés du reste du monde occidental. Doug n'a rien contre le fait de vivre dans le doute. Son sens de vie est de vivre des choses intéressantes en restant curieux de passions en passions.
Doug termine son livre, perplexe avec la question sans réponse : "Est-il possible d'aimer et de craindre son pays tout à la fois ?".
Le travail est une activité humaine qui vise intentionnellement à transformer le monde physique, mais à la croisée de différentes disciplines comme philosophie, sociologie, économie, histoire, etc. en séparant les différents types de travail en travail libre, travail salarié et travail forcé.
Le mot "travail" dérive du latin tripalium, instrument d'immobilisation et de torture à trois pieux utilisé par les Romains pour punir les esclaves rebelles
Comme je l'ai écrit dans un autre billet, j'ai un naturel "fainéant". Ce n'est pas pour rien que j'ai cherché à transformer les travaux bêtes et méchants, souvent répétitifs et inutiles, par l'automatisme en réfléchissant beaucoup avant de commencer à exécuter un tavail. Dans l'évolution, nous avons quelques neurones de plus, autant les utiliser.
Dominique Meda veut réenchanter le monde du travail en prenant en compte la question de ce qu'est un travail utile
Ailleurs, c'est aussi chez moi à Bruxelles, une ville qui véhicule plus de 180 nationalités et où on parle souvent globish pour se comprendre à la rencontre de 120 langues.
Il n'y a pas que le dollar. L'euro a aussi posé question lors de la conversion des monnaies des différents pays européens. Toutes les monnaies européennes devaient se rapprocher au mieux du dollar. Je me souviens en avoir fait partie de cette mutation le 1er janvier 2002 après une autre grande transformation lors du passage à l'an 2000 pour corriger le bug de l'informatique.
Que choisir comme musique finale ?
Il y a bien sûr celle de Frank Sinatra "New-York" où je n'ai fait qu'atterrir.
Mais, je choisis encore une autre chansons de Henri Salvador.
Comme Douglas aime les voyages, celle-ci devrait mieux correspondre à ses projets.
J'aimerais tant voir Syracuse
L'île de Pâques et Kairouan
Et les grands oiseaux qui s'amusent
À glisser l'aile sous le vent
Voir les jardins de Babylone
Et le palais du grand Lama
Rêver des amants de Vérone
Au sommet du Fuji-Yama
Voir le pays du matin calme
Aller pêcher au cormoran
Et m'enivrer de vin de palme
En écoutant chanter le vent
Allusion
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Comme je le fais souvent, je termine ce billet par une visite dans une exposition d'art.
« Cheminements » trace des parcours abstraits où lignes et formes s’entremêlent, où l’organique — empreintes d’animaux ou imaginaires — et l’éphémère ont laissé comme des cartographies d’un passage. Les deux artistes proposent plusieurs visions : Cédric De Lievre à travers ses peintures acryliques et Posca, et Irène de Groot avec ses monotypes, ses gravures et ses photographies. Dans cet espace proposé, leurs deux mondes cohabitent.
Artiste autodidacte, Cédric De Lievre explore une diversité de techniques et de supports, notamment l’acrylique, le Posca et l’encre de Chine. Inspiré par l’art aborigène et la nature, il crée des œuvres abstraites sur tableaux noirs, ardoises ou matériaux récupérés. Sa signature en "Z" stylisé marque des compositions originales, oscillant entre pointillisme brut et expérimentations. Son parcours, riche en expositions en Belgique et à l’étranger, reflète une quête artistique intuitive, évoluant récemment vers des projets singuliers comme la peinture sur ossements.
Artiste plasticienne pluridisciplinaire, Irène de Groote vit et travaille à Forest, Bruxelles. Après avoir étudié la peinture à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles, elle a séjourné pendant une douzaine d'années dans de nombreux pays à travers le monde. Depuis son retour à Bruxelles, Elle s'est consacrée successivement à la peinture, au dessin, à la sculpture en terre, à la création de bijoux et parures en Galalithe, à la photographie (analogique, numérique, Polaroïd, tirage alternatif), à l’installation, au Suminagashi, au monotype, à la gravure, etc., explorant les empreintes éphémères du vivant. Inspirée par les traces laissées par les limaces ou les galeries creusées par les larves, elle crée des œuvres poétiques où le passage et la fragilité deviennent permanents.
Pour les photos : un clic sur l'image ci-dessous.
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L’impact d’une guerre commerciale sur votre portefeuille
Le président américain Donald Trump a mis cette semaine ses menaces à exécution en imposant des droits de douane de 25 pour cent sur tous les produits en provenance du Canada et du Mexique. L’Union européenne est également dans le collimateur du président. Avec ces mesures, Trump déclenche une guerre commerciale. Comment cela va-t-il se répercuter sur notre portefeuille?
Une guerre commerciale pourrait attiser l’inflation, car les entreprises doivent payer davantage pour les produits qu’elles importent. Elles répercuteront ces coûts (en partie ou totalement) sur les consommateurs.
De telles mesures protectionnistes pourraient également influencer la politique monétaire des banques centrales, affectant ainsi les marchés de l’épargne, des investissements et du crédit.
Nous ressentirons également l’impact des droits de douane américains sur les produits mexicains, canadiens et chinois.
Dans l’actualité : Trump a donné le coup d’envoi d’une guerre commerciale mondiale.
Depuis mardi, les États-Unis appliquent une taxe à l’importation de 25 pour cent sur les produits exportés par le Canada et le Mexique vers leur territoire. Pour la Chine, une taxe supplémentaire de 10 pour cent s’ajoute à celle de 10 pour cent déjà imposée par Trump.
La Chine a déjà réagi en augmentant les droits de douane de 10 à 15 pour cent sur certains produits américains et en imposant des restrictions à l’exportation et aux investissements pour vingt-cinq entreprises américaines.
Le Canada a également réagi rapidement aux taxes américaines. Le pays a annoncé des droits de douane immédiats de 25 pour cent sur les produits américains d’une valeur de 20,7 milliards de dollars (19,87 milliards d’euros), avec un potentiel supplémentaire de 86,2 milliards de dollars (82,75 milliards d’euros) si les actions de Trump se poursuivent pendant vingt et un jours.
Le Mexique prévoit également des contre-mesures. « Nous avons un plan B, C et D », a déclaré la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum plus tôt cette semaine.
Trump menace également d’imposer des droits de douane sur les produits européens. « Nous avons pris la décision et nous l’annoncerons bientôt. Il s’agit de 25 pour cent », a-t-il déclaré la semaine dernière.
Il avait déjà annoncé que des taxes à l’importation de 25 pour cent sur l’aluminium et l’acier entreraient en vigueur à partir du 12 mars, quelle que soit leur origine, y compris l’Europe. Ces taxes toucheraient 28 milliards d’euros de produits européens.
Impact de la guerre commerciale sur votre budget
Explication: Personne ne gagne dans une guerre commerciale. Les entreprises qui importent des produits doivent payer des taxes supplémentaires et les répercuter (en partie ou totalement) sur le consommateur final.
Cela signifie que l’inflation pourrait reprendre de la vigueur, malgré une récente baisse. En février, la dépréciation monétaire avait ralenti pour la première fois depuis septembre. Les prix à la consommation avaient alors augmenté de 2,8 pour cent par rapport à l’année précédente.
« Une guerre commerciale ne produit que des perdants. L’économie mondiale nous a apporté une immense prospérité, mais le consommateur va en payer le prix », a confirmé Klaas Knot, économiste et dirigeant de la Banque des Pays-Bas, le mois dernier dans une interview avec l’émission télévisée Buitenhof.
Impact sur la politique des taux d’intérêt
Explication (2): Une guerre commerciale pourrait également influencer la politique monétaire européenne.
Si l’inflation reprend de la vigueur, la Banque centrale européenne (BCE) devra intervenir. Elle sera alors contrainte de maintenir les taux d’intérêt à un niveau élevé plus longtemps, voire de les augmenter davantage. Cela pourrait se traduire par des comptes d’épargne plus rentables et des crédits plus coûteux. Une hausse des taux exercerait également une pression sur les cours des actions et des obligations.
D’ailleurs, les marchés boursiers souffrent déjà des mesures prises par Trump. Depuis le début de l’année (sur la base des cours de clôture du 4 mars), le Nasdaq et le S&P500 ont respectivement perdu 5,15 et 1,55 pour cent. Le Dow Jones parvient à peine à rester à flot avec une hausse de 0,3 pour cent.
Cependant: une guerre commerciale pourrait également entraîner une récession, ce qui compliquerait la situation pour la BCE. En cas de stagflation, où la croissance stagne et l’inflation augmente, une hausse des taux pourrait contenir l’inflation, mais exercerait une pression supplémentaire sur l’activité économique. Une baisse des taux pourrait stimuler la croissance, mais alimenterait davantage la dépréciation monétaire.
Les analystes de Barclays ne excluent pas que la politique protectionniste de Trump puisse forcer la BCE à assouplir davantage sa politique monétaire. « Une escalade supplémentaire de la guerre commerciale entre les États-Unis et la zone euro aura probablement des conséquences significatives sur l’activité économique dans la zone euro, notamment en perturbant les chaînes d’approvisionnement, en créant des goulets d’étranglement de production et en générant de l’incertitude, ce qui retardera les décisions d’investissement et de consommation », indique leur analyse.
Michael Krautzberger, directeur des investissements chez Allianz, s’attend également à ce que la BCE baisse davantage les taux. Il note que la croissance économique dans la zone euro reste faible. « Les tensions entre les États-Unis et l’Europe, ainsi que les problèmes structurels de croissance, entravent une reprise durable. Le résultat des élections allemandes pourrait compliquer une politique budgétaire plus expansionniste, mais conduira probablement à des dépenses de défense plus élevées. Cela est favorable à la croissance à court terme », explique-t-il.
Enfin, l’économiste d’ING Carsten Brzeski prévoit que la pression inflationniste dans la zone euro diminuera en raison d’un refroidissement du marché du travail. « Cela, combiné à la menace des droits de douane et à la faiblesse structurelle de l’économie de la zone euro, pourrait amener le taux de la BCE à descendre à 2 pour cent », précise-t-il. Aujourd’hui, ce taux est de 2,75 pour cent. Au début de l’été 2024, il était encore de 4 pour cent.
Impact des droits de douane plus élevés pour le Mexique, le Canada et la Chine
À noter également: Nous ressentirons également l’impact des droits de douane sur les produits mexicains, canadiens et chinois.
Ces pays exporteront davantage de produits vers l’Europe. Pensez notamment aux voitures électriques chinoises.
Cela pourrait être une bonne nouvelle pour les consommateurs, car la concurrence accrue pourrait faire baisser les prix. Si le Canada, par exemple, vend moins de bois aux États-Unis, il en exportera probablement davantage vers l’Europe, ce qui entraînera une baisse des prix du bois.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/l-impact-d-une-guerre-commerciale-sur-votre-portefeuille/ar-AA1AlROA?ocid=msedgdhp&pc=ENTPSP&cvid=251f23cfd70f44a2a3d1bd8a17e20130&ei=29
Écrit par : Allusion | 06/03/2025
Bruxelles a dicté les lignes directrices de l'industrie automobile.
Des incitations pour promouvoir l'achat de voitures, des lignes directrices pour l'innovation et la numérisation, des mesures concrètes pour l'approvisionnement en matières premières. Le plan d'action pour l'automobile présenté aujourd'hui par l'Europe contient tout cela et bien d'autres choses encore. Dans le document officiel que le secteur attendait, Bruxelles commence par reconnaître son rôle "fondamental pour la prospérité et l'identité de l'Europe" : l'industrie automobile contribue au PIB à hauteur de 1 000 milliards d'euros et emploie 13 millions de personnes.
L'industrie est en pleine mutation, avec d'une part la transition énergétique et d'autre part l'intensification de la concurrence mondiale et l'urgence de trouver des matières premières. Pour soutenir l'industrie, l'Union européenne a lancé un plan d'action proposant des mesures concrètes dans cinq domaines : l'innovation et la numérisation ; la mobilité propre ; la compétitivité et la résilience des chaînes d'approvisionnement ; les compétences et la dimension sociale ; et un environnement commercial équitable.
Le document mentionne également la révision des amendes imposées aux constructeurs pour 2025, tandis qu'en marge de la conférence de presse d'aujourd'hui, le commissaire aux transports Apostolos Tsitsikostas a déclaré que l'Europe s'en tiendrait aux objectifs de 2035, c'est-à-dire à l'arrêt des moteurs à combustion.
Mesures d'incitation pour les voitures "européennes
L'Alliance européenne pour les véhicules connectés et autonomes
Soutien à la voiture électrique
Droits supplémentaires éventuels sur les voitures chinoises
Transports publics et véhicules commerciaux
Mesures d'incitation "européennes" pour les voitures
Ces dernières années, "d'importants enseignements ont été tirés quant à l'efficacité des mesures d'incitation en faveur de l'automobile" adoptées par les différents pays, indique l'Europe, selon laquelle, toutefois, "une approche plus coordonnée au niveau européen s'impose". La Commission, précise le document, commencera sans tarder à travailler avec les États membres pour échanger les meilleures pratiques et les enseignements tirés des systèmes d'incitation à la consommation.
Ces travaux permettront d'identifier un ensemble d'outils et d'options pour des systèmes d'incitation conçus pour être rentables, durables sur le plan fiscal et adaptés à la maturité des marchés en question, en examinant également la possibilité de mettre en place des systèmes d'incitation à l'échelle de l'Union européenne. Ces discussions aboutiront à une recommandation de la Commission, qui identifiera également les sources de financement de l'UE à partir desquelles les États membres pourront soutenir ces mesures d'incitation.
L'Alliance européenne pour les véhicules connectés et autonomes
Au lieu de parler de voitures de plus en plus high-tech, la Commission a annoncé qu'elle allait lancer l'Alliance européenne pour les véhicules connectés et autonomes. L'Alliance rassemblera les acteurs de l'industrie européenne pour développer la prochaine génération de véhicules, "en se concentrant sur les éléments d'architecture communs, les composants matériels et logiciels européens partagés et leur normalisation". Ces actions seront soutenues par des investissements conjoints public-privé d'environ 1 milliard d'euros dans le cadre du programme Horizon Europe de 2025 à 2027.
Le plan d'action fournit donc des règles plus claires pour la conduite autonome et, en plus d'établir un cadre réglementaire harmonisé pour les essais et la réception de ces véhicules (facilitant l'introduction de modèles dotés d'ADAS avancés), introduit de nouvelles réglementations pour la cybersécurité des véhicules connectés, y compris des normes visant à protéger les données et à prévenir les cyberattaques (cybersécurité).
Soutien à la voiture électrique
La Commission européenne encouragera l'adoption de véhicules à émissions nulles par le biais de deux initiatives principales : d'une part, elle soutiendra les utilisateurs à faibles revenus avec des programmes de location de véhicules à émissions nulles, qui seront encouragés par une recommandation en 2025 ; d'autre part, elle encouragera l'adoption dans les flottes d'entreprise, qui représentent 60 % des immatriculations de voitures dans l'UE. Il existe également de nouvelles possibilités de financement avec l'accès aux fonds de l'UE pour l'électrification et la production de batteries.
Le plan d'action européen prévoit également l'expansion du réseau de recharge grâce à des investissements de 570 millions d'euros en 2025-2026 pour de nouvelles infrastructures de recharge rapide et l'obligation pour les États membres de simplifier et d'accélérer les processus de connexion des stations de recharge au réseau électrique.
Enfin, comme prévu ces derniers jours, la flexibilité sur les objectifs de CO2 pour 2025 est confirmée. La Commission proposera ce mois-ci un amendement qui, s'il est adopté, permettra aux constructeurs automobiles d'atteindre leurs objectifs de conformité en calculant la moyenne de leurs performances sur une période de trois ans (2025-2027). La Commission va également accélérer son travail de préparation de la révision prévue du règlement sur les normes de CO2 pour les voitures et les camionnettes.
Les nouvelles règles sur l'étiquetage environnemental sont également intéressantes : à partir de 2026, les voitures devront afficher des informations transparentes sur l'origine des matériaux et le CO2 généré lors de la production.
Possibilité de droits de douane supplémentaires sur les voitures chinoises
En ce qui concerne l'égalité des conditions, l'Europe a évoqué aujourd'hui la possibilité d'imposer des droits supplémentaires sur les véhicules électriques chinois. La Commission surveillera les importations et, si nécessaire, pourrait introduire de nouvelles mesures antidumping. En ce qui concerne les investissements étrangers, les investisseurs non européens dans le secteur automobile pourraient devoir se conformer à des conditions plus strictes, telles que des coentreprises avec des entreprises de l'UE ou des transferts de technologie.
C'est pratiquement la même chose qu'en Chine aujourd'hui, où les fabricants étrangers doivent conclure des accords avec des entreprises locales pour pouvoir opérer à l'intérieur des frontières chinoises. Dans le même temps, l'Europe a veillé à rationaliser la réglementation en promettant de revoir les règles d'homologation afin de réduire les délais d'approbation des nouveaux modèles.
Transports publics et véhicules commerciaux
La Commission s'efforcera d'accroître l'utilisation de véhicules lourds sans émissions, notamment en exemptant les camions sans émissions des péages routiers, avec une modification de la directive Eurovignette attendue dans les mois à venir.
Des actions visant à soutenir l'adoption d'autobus propres produits en Europe sont également à l'étude, et un autre domaine d'attention critique concerne l'infrastructure de recharge pour les véhicules commerciaux.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/incitations-%C3%A0-l-achat-d-une-voiture-et-plus-encore-voici-le-plan-d-action-europ%C3%A9en/ar-AA1Amz9Q?ocid=msedgdhp&pc=ENTPSP&cvid=c0436846e6dc4bc59cdcd40807f2eff6&ei=26
Écrit par : Allusion | 06/03/2025
Donald Trump lance des idées sans souvenirs s'en souvenir. Imprévisible sans discussion préalabe, il espère que certaines passeront le tamis de la conscience et de la rélfexion.
Il a de nouveau reculé jeudi sur les droits de douane, annonçant que l'immense majorité des produits mexicains ne sont plus concernés jusqu'au 2 avril par les taxes en vigueur de 25% depuis le début de la semaine contre le Canada et le Mexique. Cette décision intervient alors que les droits de douane ont provoqué des accès de fièvre sur les marchés, mais aussi auprès des entreprises et des consommateurs.
Dans un message posté sur son réseau Truth Social, le président américain a expliqué qu'"après avoir discuté avec la présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum", il a accepté de ne plus appliquer de droits de douane sur les produits mexicains respectant le cahier des charges de l'accord de libre-échange Canada-Etats-Unis-Mexique (ACEUM). Cela représente de fait l'essentiel des produits mexicains entrant aux Etats-Unis.
"Cet accord court jusqu'au 2 avril", a-t-il ajouté, soit la date d'entrée en vigueur des droits de douane dits réciproques, qui prévoient de taxer les produits en provenance d'un pays au même niveau que les produits américains sont taxés à l'entrée de ce même pays. Ces droits de douane réciproques remplaceraient ceux de 25% annoncés début février et appliqués depuis mardi, après une première pause d'un mois.
L'ACEUM prévoit en effet l'absence de taxation sur les produits échangés entre les trois pays, dès lors qu'ils répondent à un cahier des charges de l'accord. L'immense majorité des produits échangés entre le Canada, les Etats-Unis et le Mexique respectent ce cahier des charges.
La même exemption devrait concerner le Canada, d'après le ministre du Commerce Howard Lutnick, qui a estimé mercredi sur la chaîne CNBC qu'il était "probable" que l'exemption concerne "tous les biens et services couverts" par l'ACEUM et provenant des deux pays.
Ottawa maintient la pression
Les produits mexicains et canadiens étaient taxés depuis mardi de 25% de droits de douane, 10% sur les hydrocarbures canadiens, après un premier report d'un mois. Le Premier ministre canadien a néanmoins réagi rapidement jeudi, estimant que "même avec des répits pour certains secteurs", l'objectif restait "la suppression de ces droits de douane, de tous les droits de douane", qu'il a de nouveau qualifiés d'"injustifiés".
"Comme je l'ai dit à plusieurs reprises, nous n'allons pas faire marche arrière sur nos droits de douane jusqu'à ce que les droits de douane américains injustifiés sur les produits canadiens soient levés", a-t-il déclaré. "Nous restons dans une guerre commerciale déclenchée par les États-Unis." Ottawa a rapidement annoncé des représailles tarifaires sur certains produits américains et assuré que la liste s'allongerait avec le temps.
S'il s'est montré positif à l'égard de la présidente mexicaine, Donald Trump a gardé un ton plus acéré ces derniers jours à l'égard de M. Trudeau, l'accusant d'utiliser la question des droits de douane pour tenter de s'accrocher au pouvoir, alors même que le Premier ministre est démissionnaire et a annoncé qu'il ne se représentera pas. Le Premier ministre s'est entretenu 50 minutes au téléphone mercredi avec le président américain, un appel que Justin Trudeau a qualifié jeudi de "haut en couleurs et constructif".
Plusieurs indicateurs de confiance ont piqué du nez depuis le début de l'année et les risques de stagflation, l'association d'une croissance faible et d'une inflation élevée, sont revenus dans la bouche d'un certain nombre d'analystes. Le déficit commercial an mois de janvier a atteint son plus haut niveau depuis 1992, sous l'effet combiné d'importants achats d'or et d'anticipation des droits de douane voulus par Donald Trump.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/donald-trump-fait-marche-arri%C3%A8re-au-sujet-des-droits-de-douane-le-pr%C3%A9sident-annonce-une-bonne-nouvelle-pour-le-mexique/ar-AA1AoMwM?ocid=msedgdhp&pc=ENTPSP&cvid=4baa4c0dce8a4dba92ed2c0f27d8e8a4&ei=15
Écrit par : Allusion | 06/03/2025
J'ai commencé à lire le livre "4321" écrit par Paul Auster.
Une brique de 1000 pages.
« Quatre variations biographiques pour un seul personnage, quatre répliques de Ferguson (le personnage principal) qui traversent d'un même mouvement l'histoire américaine des fifties et des sixties
Un talent de conteur évident mais je ne pense pas que j'arriverai au bout du livre
Tout est écrit sans ajouter un peu d'air dans les descriptions interminables, sans dialogues.
On avance trop lentement dans la trame du livre en sautant de personnage de l'entourage du personnage Ferguson, hétos du livre.
https://www.babelio.com/livres/Auster-4-3-2-1/927784
Écrit par : Allusion | 07/03/2025
"Laisser faire" ou "être plus agressifs"? Les démocrates s'organisent difficilement pour contrattaquer face au raz-de-marée Trump
"Mal coordonné et fragmenté", résume Todd Belt, professeur de gestion politique à l'université George Washington, à propos du message actuel de l'opposition.
Une division interne qui s'explique en partie, selon lui, par le fait que les démocrates "n'ont pas réellement fait l'autopsie" de la défaite de Kamala Harris face à Donald Trump. Et même lorsque ce travail sera réalisé, il n'est pas certain qu'un consensus émerge.
Le problème de l'opposition est aggravé par le fait que "les démocrates n'ont que très peu de leviers de pouvoir", après avoir perdu la Maison Blanche mais aussi les deux chambres du Congrès, souligne Todd Belt. Contester devant la justice les décrets exécutifs de Donald Trump reste ainsi l'un de leurs seuls moyens d'opposition. Face à la myriade de mesures du républicain, le chef des démocrates à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, a embrassé une stratégie de repli.
Il "veut laisser en quelque sorte les républicains faire leurs propres erreurs" et que les démocrates paraissent ainsi, en contraste, comme un "parti d'adultes", explique Todd Belt. Alors que l'aile gauche du parti, elle, "veut adopter une posture plus agressive".
"En désaccord"
Un constat que partage Thomas Zeitzoff, professeur de sciences politiques à l'American University. Pour Hakeem Jeffries et d'autres responsables démocrates, "l'idée est essentiellement que Trump se rendra lui-même impopulaire".
Mais ils sont nombreux "en désaccord avec cette approche, affirmant que ce que Trump fait, menace la démocratie" elle-même, explique Thomas Zeitzoff. Rester en retrait ou protester bruyamment: "C'est la tension fondamentale au sein du parti" actuellement, dit-il.
Une tension qui contraste fortement avec un Parti républicain "unifié et qui file droit derrière Trump", selon le professeur. Ce fractionnement de l'opposition a été particulièrement évident mardi, lors du discours de Donald Trump au Congrès. Alors que les chefs démocrates avaient appelé à ne pas faire de vagues, la consigne est vite passée aux oubliettes.
Certains ont ainsi choisi de porter des tenues coordonnées (roses pour la cause des femmes, jaunes et bleues pour l'Ukraine), d'autres de brandir des panonceaux de protestation. Le démocrate texan Al Green s'est lui levé quelques minutes après le début de l'allocution pour fulminer contre le président en agitant sa canne. Refusant de se rasseoir, l'élu septuagénaire a finalement été expulsé de l'hémicycle.
Les responsables démocrates, qui avaient appelé à écouter sagement le discours, avaient fait le "calcul que Trump se nourrit des conflits", estime Thomas Zeitzoff, et que donc, en provoquant la controverse, "vous jouez sur son terrain".
"Offrir une alternative"
Au-delà des divisions internes, le problème de message pour les opposants à Donald Trump réside en outre, selon Thomas Zeitzoff, dans les nouvelles manières dont les Américains s'informent, sur fond de déclin des médias traditionnels. Les démocrates n'ont pas "l'équivalent de Fox News, de podcasts de droite, et d'influenceurs", dit-il.
L'absence de leader évident de l'opposition n'aide pas non plus: Joe Biden est à la retraite; Kamala Harris s'est retirée en Californie après sa défaite; Hakeem Jeffries a adopté une posture d'attente; et Chuck Schumer, chef de la minorité démocrate au Sénat, n'incarne pas à 74 ans le renouveau du parti.
Seuls quelques responsables, comme la figure progressiste Alexandria Ocasio-Cortez, surnagent. Mais même l'élue new-yorkaise de 35 ans s'est attirée l'ire ou le ridicule de certains cette semaine après avoir tourné une vidéo avec plusieurs autres élues démocrates, intitulée "choisissez votre combattant" et reprenant des effets visuels de vieux jeux vidéo.
L'équipe de communication de la Maison Blanche s'en est amusée et l'a qualifiée de "gênante". Alors comment sortir du marasme? Au minimum, "vous devez offrir aux gens une alternative", lance Todd Belt. "Les démocrates doivent articuler leur vision d'un futur avec eux au pouvoir, et à quel point il serait différent de la situation actuelle sous Trump", ajoute-t-il, plutôt que de se contenter de "dire 'c'est sans précédent' ou 'c'est ridicule'".
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/laisser-faire-ou-%C3%AAtre-plus-agressifs-les-d%C3%A9mocrates-s-organisent-difficilement-pour-contrattaquer-face-au-raz-de-mar%C3%A9e-trump/ar-AA1AxAuC?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=4be4d9be12c64b7186005425cc8f91dc&ei=10
Écrit par : Allusion | 09/03/2025
Manifestation ce samedi pour célébrer la journée internationale des droits de la femme
" Elections générales, pour le renouvellement des Chambres, du Sénat et des Conseils provinciaux. Pour la première fois les femmes, 2 930 000 électrices participent au scrutin ". En juin 1949, les actualités Movietone Fox s'ouvrent avec le premier vote des femmes belges pour les élections législatives. Ce n'est pas vraiment un événement. Les femmes votent. La belle affaire ! De toutes façons, elles n'y connaissent pas grand-chose, pense-t-on. " Les femmes sont un peu considérées comme des idiotes ", explique Valérie
Piette, historienne, spécialisée dans les questions de genre. Le droit de vote est une victoire pour les femmes, mais dans les faits, il ne changera pas leur condition. En 1949, le vieux Code Napoléon, hérité de l'occupation française, est toujours d'application. La femme mariée y est considérée comme une mineure, au même titre que les aliénés et les enfants. " La femme a une mission, être une mère et une épouse ", nous dit Catherine Jacques, historienne du féminisme. Par ailleurs, on considère que le cerveau de la femme est moins développé que celui de l'homme.
https://auvio.rtbf.be/media/retour-aux-sources-une-femme-une-voix-3311906?utm_campaign=RTBF_ACRM_action-de-promo_Droits+des+femmes_+08-03-2025&utm_medium=email&utm_content=ond&utm_source=RTBF_ACRM
https://www.arte.tv/fr/videos/117799-000-A/les-femmes-riches-ne-courent-pas-les-rues-1-2/
Écrit par : Allusion | 09/03/2025
Quand Donald Trump et Emmanuel Macron se sont rencontrés à Washington à l'occasion du troisième anniversaire du début de la guerre en Ukraine, ils avaient un objectif clair : parvenir à la paix dans la zone de conflit.
Les deux dirigeants ont montré qu'ils souhaitaient que les États-Unis et l'Europe participent à un processus de paix qu'ils s'efforceront de rendre aussi équitable et raisonnable que possible.
Au-delà du moment historique que Trump et Macron ont vécu, le président américain n'a pas manqué l'occasion de lancer un de ses boniments habituels en plein milieu d'une série de questions de la presse.
Donald Trump a assuré que l'Europe « prête de l'argent à l'Ukraine pour le récupérer plus tard ». La différence avec les autres occasions est que cette fois-ci, Macron l'a démenti presque immédiatement.
Le président français a saisi le bras de son homologue américain et l'a interrompu, corrigeant et démentant les informations que Donald Trump était en train de donner.
« Non. En fait, pour être franc, nous assumons 60 % de l'effort total », a confirmé Emmanuel Macron, tandis que Donald Trump faisait un geste de la main.
Lorsque le président français a terminé son discours, Donald Trump a tenu à prononcer le dernier mot : « Si vous voulez croire cela, cela me va ».
Au-delà de ce moment délicat, la rencontre entre les dirigeants a été positive, car elle a permis à l'Europe de faire comprendre à Donald Trump et à Vladimir Poutine qu'un accord de paix n'implique pas la reddition du pays.
« Cette paix ne doit pas être synonyme d'abandon de l'Ukraine. Elle doit permettre à l'Ukraine d'exercer sa souveraineté et de négocier avec les autres parties intéressées sur les questions qui la concernent », a déclaré Emmanuel Macron.
Pour sa part, Donald Trump a affirmé que Poutine serait prêt à accepter la présence de forces européennes en Ukraine en vue d'un accord de paix permanent.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/incident-diplomatique-en-direct-quand-macron-a-interrompu-trump-pour-rectifier-ses-propos/ss-AA1zJwTv?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=fe05cc4e54914a27a3425f4d818851ea&ei=13#image=1
Écrit par : Allusion | 09/03/2025