Quelques lanceurs d'alerte de l'Occident perturbateurs comme :
Julian Assange est au cœur d'une affaire politico-judiciaire et médiatique de Wikileaksdepuis 2010, vivant dans la crainte de persécutions des États-Unis, et d’être extradé vers le camp de Guantánamo,
Edward Snowden qui s'est réfugié à Moscou après ses révélations.
En 2022, "Un ordre mondial quand le monde se divise " et tout a basculé avec la guerre entre la Russie et l'Ukraine qui a commencé dès 2014. La mondialisation et l'économie de marché était ressentie comme plus fragile et qu'il fallait augmenter les réserves financières. On sous-entend que les Etats devraient plus reprendre la main et négocier entre la réalité et le rêve comme le disait Thomas Gunzig.
En relisant ce billet de 2022, ma réaction fut de rire jaune...
Enfin, plutôt jaune orangé parce qu'en synthèse soustractive du magenta donne en finale du rouge à la quelle il ne faudrait pas y ajouter du cyan pour virer dans le noir absolu.
En 2022, on sortait péniblement des affres du Covid. La population du monde était touchée par un virus qui est du domaine de l'infiniment petit. Il fallait prendre ses distances avec les autres par un écartement de 1,5 m minimum et même mieux ne plus se rencontrer du tout.
L'invasion de l'Ukraine stagne. La Chine cache ses déficits derrière l'exhibition de sa puissance militaire. Les artifices de l'artificiel se sont accrus... Les drones sont devenus les nouvelles armes stratégiques avec des techniques nouvelles.
Entre 2011 et 2022, il y avait onze ans. Entre 2022 et 2025, seulement trois ans.
Tout s'accélère depuis l'arrivée de Donald Trump pour son 2ème mandat aux Etat Unis. L'Europe cherche la paix à colin-maillard. La question de la chanson de Christophe Maë "Il est où le bonheur ?" demande une révision ou même avec un autre titre "Il est là le malheur" en pensant à l'économie de Trump et à la guerre d'usure dans laquelle la Russie teste la résistance des pays de l'OTAN.
Le totalitarisme a pris des galons. Les Etats Unis et ses alliés israéliens se réfugient derrière leurs frontières en fixant sur les émigrés et les étrangers comme seuls responsables de leurs maux.
Les millions de $ ont été dévalués, remplacés par des milliards.
Tout jeune, j'avais imaginé m'expatrier dans la Silicon Fucking Valley. Heureusement, je ne l'ai pas fait quand on voit ce qu'est devenu les Etats Unis.
Pour moi, Israël fut un nouveau pont trop loin sans me laisser un souvenir impérissable. La reconnaissance de la Palestine a été court-circuité par Netanyahu pour éliminer les Palestinien par un génocide à Gaza.
En 2022, dans ce même article, je parlais de Christophe Waltz qui est reconnu pour ses rôles de méchants au cinéma. En 2025, il joue le rôle du prêtre dans Dracula. Le prince Dracula se détourne de Dieu après la mort de sa femme bien-aimée et est transformé en vampire. Il se lance à la recherche de sa réincarnation à travers le monde. Au XIXe siècle, il retrouve à Paris une jeune femme ressemblant à sa défunte épouse, et ...
Suite à l'écran...
Le monde se fracture de partout...
Tout change et évolue dans le désordre alors qu'on vourdrait créer de l'ordre...
Vladimir Poutine, isolé par l’Occident, reçu en grande pompe à Pékin comme un empereur avec tapis rouges, gardes d’honneur, poignées de main chaleureuses par Xi Jinping. La Chine envoie un message brutal à l’Occident disant que "votre ordre mondial unipolaire est terminé" comme véritable déclaration de guerre géopolitique qui redessine les contours du pouvoir planétaire. Pendant que l’Europe s’enlise dans ses contradictions et que les États-Unis tentent de maintenir leur hégémonie vacillante, Pékin et Moscou construisent méthodiquement un nouvel ordre mondial.
Aussi, comme je n'ai pas envie de dépasser les chronologies, je ne vais pas trop me fatiguer et je vais fusionner ci-après quelques articles de MSN au sujet de la situation actuelle.
...
Un nouvel ordre mondial dans le désordre
La déclaration de Beijing marque le retour triomphal de Poutine sur la scène diplomatique internationale après trois années d’isolement relatif. Cette réhabilitation révèle l’échec de la stratégie occidentale d’ostracisation qui n’a fait que renforcer la détermination russe. La résurrection de Poutine révèle la capacité d’adaptation remarquable d’un régime endormi russe qui transforme chaque sanction en opportunité de renforcement interne et de diversification géopolitique après que Trump a écouté le depuis qu'il a été invité par Trump en Alaska.
Donald Trump a réussi l’exploit de détruire l’économie américaine tout en épargnant paradoxalement l’économie mondiale en refermant ses frontières. Depuis son retour au pouvoir le 20 janvier 2025, il orchestre une véritable autodestruction économique de son propre pays. Une contraction de 0,3 % du PIB américain au premier trimestre 2025. L’empire américain se saborde pendant que le reste du monde est obligé à trouver des moyens de survivre en cherchant de nouveaux alliés commerciaux. Trump joue avec le feu et s’immole économiquement par une guerre commerciale tous azimuts. L’Amérique sombre dans une croissance négative pour la première fois depuis la sortie de crise post-Covid. Le reste du monde développe des stratégies d’adaptation pour limiter les dégâts dus à l’isolationisme économique et à une hausse marquée des importations paradoxalement accompagnée d’une diminution des dépenses publiques, crée un effet de ciseau mortel pour l’activité économique.
L’inflation galopante frappe toujours de plein fouet. Dans l'incertitude, les citoyens n'achètent plus beaucoup, ils épargnent . Aucune possibilité de baisse des taux d’intérêt à court terme. La FED se retrouve piégée dans un dilemme impossible entre maintenir des taux élevés pour combattre l’inflation ou les baisser pour relancer une croissance moribonde. Toute décision monétaire devient un poison.
Avec un déficit budgétaire déjà estimé à 7,6 % du PIB et une dette publique générale à 122 % du PIB, les États-Unis naviguent en territoire inconnu. Les projets fiscaux et les dépenses de Trump pourraient ajouter 8.000 milliards de dollars à la dette nationale sur les dix prochaines années. Ce chiffre vertigineux porterait les niveaux d’endettement à des sommets proprement insoutenables résultant directement de l'extension du TCJA (Tax Cuts and Jobs Act), suppression des taxes sur les prestations de sécurité sociale, réduction progressive du taux d’impôt sur les sociétés à 15 %, l'exonération des heures supplémentaires et pourboires représentant chacune une saignée budgétaire colossale. L’impulsion budgétaire cumulée pour 2025-2026 pourrait atteindre +1,5 % du PIB potentiel comme stimulus artificiel sur les pays et les générations futures. Une escalade tarifaire crée un effet boomerang dévastateur sur l’économie américaine elle-même. Les entreprises américaines, dépendantes des chaînes d’approvisionnement mondiales, voient leurs coûts de production exploser. Apple, qui fabrique ses produits à forte valeur ajoutée en Chine, se retrouve pris dans l’étau de cette politique suicidaire. La dépendance américaine aux composants électroniques et aux terres rares chinois révèle l’absurdité de cette stratégie. Les États-Unis ne possèdent ni l’infrastructure ni la capacité de traitement des terres rares sur leur territoire. Si la Chine décide d'arrêter l'exportation des terres rares, elle rendrait la production de tous les développements futurs technologiques. Pékin ne reste pas les bras croisés face à l’agression commerciale américaine. La stratégie chinoise s’articule autour d’une diversification massive de ses partenaires commerciaux. S&P Global prévoit un ralentissement de la croissance chinoise de 5 % à 4 % en raison des tarifs américains, mais cette baisse reste tout à fait gérable. La Chine cherche activement de nouveaux marchés pour écouler ses surplus, en commençant par l’Europe, son principal partenaire commercial. Dévaluer le yuan pour maintenir sa compétitivité à l’exportation permettrait même de compenser partiellement l’impact des droits de douane américains tout en adoptant des mesures budgétaires et monétaires supplémentaires pour stimuler sa demande intérieure. La Chine n'est plus l'usine du monde. Elle crée ses propres usines dans le monde.
L’Union européenne, malgré sa stagnation depuis 2023, se positionne comme le grand bénéficiaire indirect de la guerre commerciale entre Washington et Pékin. Les exportations chinoises, chassées du marché américain par les tarifs prohibitifs, se redirigent massivement vers l’Europe. Cette situation crée un effet d’aubaine pour les consommateurs européens qui bénéficient de produits chinois à des prix compétitifs défiant la concurrence américaine et son inflation tarifaire.
Les pays émergents saisissent l’opportunité créée par le retrait américain de certains secteurs. L’Inde, le Brésil, et les pays de l’ASEAN développent rapidement leurs capacités d’exportation pour combler les vides laissés par la guerre commerciale américano-chinoise. Ces économies bénéficient d’un transfert de technologies et d’investissements de la part d’entreprises chinoises cherchant à diversifier leurs bases de production plus résilientes et moins dépendantes, réagissant à la stratégie isolationniste de Trump par une multipolarisation économique mondiale.
Le commerce a toujours été un échange entre des partenaires trouvant un intérêt dans l'économie de partage de connaissances, de produits et de know how.
L’accélération spectaculaire de la diversification des échanges mondiaux et des entreprises multinationales restructurent massivement leurs chaînes d’approvisionnement de l’ensemble des flux commerciaux internationaux.
L’accord de partenariat régional économique global (RCEP) en Asie, les négociations renforcées entre l’UE et le Mercosur, et l’expansion des BRICS créent un maillage commercial alternatif. Trump, en voulant imposer l’hégémonie commerciale américaine, précipite paradoxalement son déclin.
L’innovation technologique mondiale bénéficie d’une manière inattendue du développement de technologies alternatives dans une course à l’autonomie technologique qui profite à l’ensemble de l’écosystème mondial, en créant de nouvelles solutions moins dépendantes des monopoles technologiques américains. L’effet pervers pour les États-Unis, est que ces derniers perdent progressivement leur avance technologique en s’isolant des dynamiques d’innovation collaborative internationale.
Les paiements en yuan, euros, et monnaies locales se multiplient dans les échanges bilatéraux hors États-Unis. Les banques centrales diversifient leurs réserves, réduisant leur exposition au dollar américain. Cette tendance, amorcée bien avant Trump mais accélérée par ses politiques, crée un système monétaire international plus équilibré et moins vulnérable aux chocs politiques. Le dollar risque de ne plus être la monnaie de référence au niveau mondiale.
Les géants comme Apple, Google, et Tesla voient leurs chaînes d’approvisionnement bouleversées par les tarifs chinois. Apple, qui réalise une part importante de sa production en Chine, fait face à une équation impossible : soit absorber la hausse des coûts et voir ses marges s’effriter, soit répercuter les prix et perdre sa compétitivité face aux concurrents asiatiques. La Silicon Valley, habitée à collaborer avec des talents mondiaux, ne le peut plus. Elle se retrouve contrainte dans un carcan nationaliste qui bride sa créativité et les cerveaux s'expatrient ou reviennent dans leur pays d'origine. Les startups américaines peinent à lever des fonds en raison de l’incertitude politique, pendant que leurs homologues européennes et asiatiques attirent les investissements internationaux.
Dans un cercle vicieux en chute libre, les agriculteurs américains et les cowboys, traditionnels soutiens de Trump, découvrent amèrement le coût de la guerre commerciale. Le soja, le maïs, et le porc américains perdent des parts de marché considérables au profit des concurrents brésiliens, argentins et européens. Le gouvernement fédéral a augmenté les subventions pour maintenir le secteur à flot, alourdissant encore plus le déficit budgétaire déjà explosif. Les agriculteurs américains deviennent dépendants de l’aide gouvernementale pour compenser les pertes causées par sa politique, soutenue électoralement.
L’indicateur d’incertitude de politique économique développé par Scott Baker, Nicholas Bloom et Steven Davis montre une augmentation significative depuis novembre 2024, largement tirée par l’incertitude sur la politique commerciale. Wall Street navigue en eaux troubles dans l'incertitude que la Bourse déteste le plus. Cette volatilité politique décourage les investissements à long terme et pousse les capitaux vers des placements spéculatifs à court terme. Les banques américaines font face au dilemme délicat entre prêter dans un environnement économique incertain ou maintenir des réserves élevées au détriment de leur rentabilité.
Aucune doute, l’hégémonie économique américaine, construite depuis 1945, s’est effrité. Cette multipolarisation ne résulte pas d’une faiblesse intrinsèque de l’économie américaine, mais d’un choix politique délibéré d’isolement. Trump, en rejetant le multilatéralisme et les institutions internationales, prive les États-Unis de leur capacité d’influence normative mondiale. Les autres puissances comblent ce vide en créant leurs propres institutions et règles commerciales, marginalisant progressivement l’Amérique. L’idée que les États-Unis peuvent dicter unilatéralement les règles du commerce mondial s’effondre face à la réalité des interdépendances économiques modernes. Les générations futures d’économistes étudieront probablement la période Trump comme un cas d’école de l’autodestruction d’une hégémonie économique par arrogance politique. Le MAGA précipite son déclin relatif en refusant de s’adapter à la réalité d’un monde économiquement interconnecté par le Make World Great Again.
La résistance de l’économie mondiale aux chocs politiques américains révèle la robustesse des mécanismes d’adaptation économique développés depuis la mondialisation. Les entreprises, les États, et les organisations internationales ont appris à diversifier leurs dépendances pour réduire leur vulnérabilité aux décisions unilatérales. Cette résilience systémique constitue un acquis majeur pour la stabilité économique mondiale future.
La marginalisation progressive de l’Europe vassale des Etats-Unis, révèle l’urgence de développer ses propres capacités diplomatiques et militaires pour éviter de subir les décisions prises par son ancien allié américain. Sa faiblesse révèle que soixante-quinze ans d’intégration européenne n’ont pas suffi à créer un acteur géopolitique crédible face aux défis du XXIe siècle.
Cette régression révèle le retour d’une géopolitique des puissances qui se partagent le monde selon leurs appétits plutôt que selon les règles multilatérales construites après 1945. Cette mutation révèle l’entrée de l’humanité dans une ère post-occidentale où les valeurs démocratiques ne sont plus hégémoniques.
L’Occident doit choisir entre l’adaptation à ces nouvelles réalités géopolitiques ou l’obsolescence progressive face à des puissances qui maîtrisent mieux les codes de la realpolitik contemporaine. L’ampleur du défi existentiel attend les démocraties occidentales dans un monde qui n’attend plus qu’elles lui dictent ses règles du jeu. L’aveu de satisfaction de Poutine résonne comme le glas d’un ordre occidental qui découvre douloureusement ses propres limites face à des adversaires patients et déterminés.
Cette offensive diplomatique révèle aussi l’habileté de Poutine à exploiter les divisions occidentales pour reconquérir une légitimité internationale.
La Russie apporte ses ressources énergétiques colossales, son expertise militaire et sa capacité de nuisance face à l’OTAN. La Chine offre sa puissance économique phénoménale, ses technologies de pointe et son influence grandissante dans le Sud global. Ensemble, ils forment un bloc capable de défier frontalement l’architecture de sécurité. Les sanctions occidentales contre Moscou, loin d’isoler Poutine, l’ont littéralement jeté dans les bras de Xi Jinping dans une doctrine du « partenariat sans limites » bouleversant l’équilibre mondial.
La Chine avait investi dès 2008 dans l'immobilier et l'internationalisation pour la soutenir pour atteindre le boom économique. Les villes sont devenues des cités fantômes.
Le 4 février 2022, juste avant l’invasion de l’Ukraine, Xi Jinping et Vladimir Poutine signaient déjà une déclaration conjointe qui allait marquer l’histoire.
Cette alliance répond à une logique de survie pour les deux régimes, face à la pression américaine croissante, symbolisée par la guerre commerciale, les sanctions technologiques et l’encerclement militaire. Elle s'oppose au Quad et à l’AUKUS, la Chine voit en la Russie un allié indispensable. Moscou contrôle des ressources énergétiques vitales pour l’économie chinoise, offre une profondeur stratégique continentale face à la marine américaine, et partage une vision commune d’un monde multipolaire. Les exercices militaires conjoints se multiplient, de la mer Baltique au Pacifique. Les systèmes d’armes russes équipent l’armée chinoise. Les deux pays développent des alternatives au système SWIFT, créent des mécanismes de paiement en monnaies locales, bâtissent une architecture financière parallèle immunisée contre les sanctions occidentales.
Le conflit ukrainien constitue un test grandeur nature pour cette alliance sino-russe. Contrairement aux attentes occidentales, la Chine n’a jamais condamné l’invasion russe. Pire, elle a intensifié ses relations économiques avec Moscou, absorbant le pétrole et le gaz russes délaissés par l’Europe, fournissant des composants électroniques cruciaux pour l’effort de guerre russe. Les échanges commerciaux bilatéraux ont explosé, atteignant des records historiques. Pékin achète massivement l’énergie russe à prix cassé, permettant à l’économie russe de résister aux sanctions. En retour, la Russie soutient les positions chinoises sur Taiwan, la mer de Chine méridionale, le Xinjiang. C’est un pacte faustien où chacun trouve son compte dans la destruction progressive de l’ordre libéral international. La propagande chinoise reprend systématiquement les narratifs russes sur l’Ukraine. Les médias d’État chinois parlent d' »opération militaire spéciale », accusent l’OTAN d’avoir provoqué le conflit, dénoncent les « provocations » occidentales. Cette synchronisation médiatique n’est pas fortuite mais révèle une coordination stratégique profonde. Les diplomates chinois bloquent les résolutions anti-russes à l’ONU, proposent des « plans de paix » qui légitiment de facto les gains territoriaux russes, organisent des sommets alternatifs excluant l’Occident. La Chine transforme l’isolement diplomatique de la Russie en opportunité pour construire un nouvel ordre international centré sur l’Eurasie. ’énergie constitue le ciment de cette alliance. Privée de ses débouchés européens, la Russie est devenue totalement dépendante du marché chinois. Les gazoducs Power of Siberia pompent des quantités records de gaz vers la Chine. De nouveaux pipelines sont en construction, des terminaux GNL sortent de terre, les investissements chinois affluent dans le secteur énergétique russe. Cette dépendance énergétique crée une asymétrie favorable à Pékin : la Russie n’a plus le choix, elle doit vendre à la Chine qui dicte les prix. Xi Jinping a transformé Poutine en vassal énergétique, tout en maintenant les apparences d’un partenariat égalitaire. C’est un chef-d’œuvre de realpolitik où la Chine gagne sur tous les tableaux. L’appétit chinois pour les ressources naturelles russes dépasse l’imagination. Chaque jour, des milliers de wagons chargés de charbon, de minerais, de bois traversent la frontière sino-russe longue de 4200 kilomètres. 100 millions de tonnes de pétrole par an, 60 milliards de mètres cubes de gaz, des montagnes de cuivre, de nickel, d’aluminium. La Russie est devenue littéralement la station-service et la mine à ciel ouvert de ce qu'on appelait l’usine du monde. La Chine a besoin de ces ressources pour alimenter sa croissance effrénée, maintenir sa production industrielle, répondre aux besoins de sa population gigantesque. Sans l’énergie russe, l’économie chinoise s’effondrerait en quelques mois.
Les projets conjoints se multiplient à une vitesse vertigineuse. Des complexes pétrochimiques titanesques sortent de terre en Sibérie orientale, financés par des capitaux chinois. Les entreprises chinoises obtiennent des concessions minières exclusives dans l’Arctique russe, région stratégique regorgeant de ressources inexploitées. La Route de la Soie Polaire, projet pharaonique reliant l’Asie à l’Europe via l’Arctique, prend forme sous l’impulsion conjointe de Moscou et Pékin. Les brise-glaces russes escortent les cargos chinois chargés de marchandises. Les ports arctiques russes deviennent des hubs logistiques pour le commerce chinois. C’est une intégration économique sans précédent qui redessine la géographie commerciale mondiale.
Au-delà de l’énergie, l’agriculture constitue un autre pilier de cette coopération. La Russie, grenier à blé de la planète, nourrit littéralement la Chine. Les exportations de céréales russes vers la Chine ont explosé, atteignant des niveaux stratosphériques. Blé, maïs, soja, orge — des millions de tonnes transitent chaque année pour nourrir 1,4 milliard de Chinois. Cette dépendance alimentaire n’est pas anodine dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes et de weaponisation de la nourriture. La Chine sécurise ses approvisionnements alimentaires loin des routes maritimes contrôlées par la marine américaine. C’est une assurance-vie stratégique face à un potentiel blocus naval occidental en cas de conflit sur Taiwan.
Les investissements agricoles chinois en Russie transforment les vastes étendues sibériennes en gigantesques exploitations agricoles. Des milliers d’hectares sont loués à des entreprises chinoises qui importent main-d’œuvre, technologie et capitaux. Les fermes industrielles chinoises poussent comme des champignons dans l’Extrême-Orient russe. Cette colonisation agricole soft suscite des inquiétudes en Russie, mais Poutine ferme les yeux — il n’a plus le choix. La survie économique de son régime dépend désormais entièrement de la bienveillance chinoise. C’est le prix à payer pour défier l’Occident.
Face aux sanctions technologiques occidentales, Russie et Chine développent un écosystème technologique alternatif. Huawei équipe massivement les réseaux telecoms russes, contournant les restrictions américaines. Les smartphones chinois remplacent les iPhone disparus des rayons moscovites. Les processeurs chinois alimentent les serveurs russes privés de puces américaines. Cette coopération technologique va bien au-delà du simple commerce. Une souveraineté numérique eurasiatique indépendante de la Silicon Valley est en place. Les deux pays développent conjointement des systèmes de navigation satellitaire (GLONASS-Beidou), des réseaux internet souverains, des architectures de cybersécurité communes.
Les similitudes entre l’Ukraine et Taiwan sont saisissantes et révèlent une stratégie coordonnée sino-russe dans le même schéma. Une puissance autoritaire revendiquant un territoire qu’elle considère historiquement sien, face à une démocratie soutenue par l’Occident. Poutine nie l’existence même de la nation ukrainienne, Xi Jinping refuse toute idée d’indépendance taiwanaise. Les deux dirigeants invoquent l’histoire, parlent de « réunification », dénoncent les ingérences occidentales. Cette rhétorique parallèle reflète une vision commune d’un monde où les grandes puissances auraient des sphères d’influence exclusives, où les petites nations n’auraient pas voix au chapitre, où la force primerait sur le droit international face à la cohésion de l’OTAN. Chaque drone abattu, chaque sanction contournée, chaque division occidentale est méticuleusement étudiée par les stratèges chinois. Les leçons tirées du conflit ukrainien influencent directement la planification militaire chinoise concernant Taiwan. Si l’Occident montre des signes de fatigue en Ukraine, s’il hésite à soutenir Kiev jusqu’au bout, Pékin en conclura qu’il pourra prendre Taiwan sans déclencher une guerre mondiale. C’est un jeu d’échecs géopolitique où chaque coup est permis résonnant en Europe et en Asie.
Moscou et Pékin parient sur l’épuisement occidental. Ils misent sur la lassitude des opinions publiques européennes et américaines, sur les coûts économiques des sanctions, sur les divisions politiques internes. La guerre d’Ukraine draine les stocks d’armes occidentaux, épuise les budgets de défense, monopolise l’attention stratégique. Pendant ce temps, la Chine renforce méthodiquement ses capacités militaires, modernise sa marine, développe des missiles hypersoniques, construit des bases artificielles en mer de Chine.
L’armée chinoise effectue des exercices d’encerclement de Taiwan de plus en plus agressifs, teste les défenses taiwanaises, pousse l’île à l’épuisement nerveux et financier. C’est une guerre d’usure psychologique et matérielle sur deux fronts qui vise à briser la volonté occidentale.
Les deux pays synchronisent leurs votes à l'ONU par leur véto. Cette solidarité diplomatique envoie le message clair qu'attaquer l’un, c’est défier l’autre. Les États-Unis ne peuvent pas our plus affronter simultanément la Russie en Europe et la Chine en Asie tout en donnant aveuglements son appui historique à Israël.
La Russie possède le plus grand arsenal nucléaire au monde, la Chine modernise rapidement le sien. Ensemble, ils disposent de capacités de destruction mutuelle assurée vis-à-vis des États-Unis. Cette dissuasion nucléaire conjointe change fondamentalement les calculs stratégiques occidentaux. Washington ne peut plus menacer l’un sans risquer une escalade avec l’autre. Les doctrines nucléaires russes et chinoises évoluent vers une plus grande intégration, avec des exercices conjoints, des échanges d’expertise, peut-être même des garanties de sécurité mutuelles non déclarées. C’est un bouleversement de l’équilibre nucléaire mondial qui rend toute confrontation directe potentiellement apocalyptique.
L’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) incarne la vision sino-russe d’un ordre sécuritaire alternatif. Créée en 2001, elle rassemble aujourd’hui près de la moitié de la population mondiale et un quart du PIB planétaire. Chine, Russie, Inde, Pakistan, Iran, Kazakhstan, Kirghizistan, Ouzbékistan, Tadjikistan — un arc eurasiatique massif qui s’étend de Saint-Pétersbourg à Shanghai, de Téhéran à New Delhi. Cette organisation, longtemps négligée par les analystes occidentaux, est en train de devenir un acteur majeur de la géopolitique mondiale. Les exercices militaires conjoints « Peace Mission » mobilisent des dizaines de milliers de soldats, démontrant une capacité d’intervention collective croissante. L’OCS développe ses propres mécanismes de sécurité collective, ses protocoles d’intervention, sa doctrine stratégique commune. L’expansion récente de l’OCS révèle son attractivité grandissante. L’adhésion de l’Iran en 2023 a marqué un tournant, intégrant une puissance régionale majeure hostile à l’Occident. La Biélorussie, l’Egypte, l’Arabie Saoudite frappent à la porte. La Turquie, membre de l’OTAN, participe comme observateur — un pied dans chaque camp. Cette expansion transforme l’OCS en véritable contre-poids à l’Alliance atlantique. Les pays membres coordonnent leurs positions sur les grandes crises internationales, développent des mécanismes de défense mutuelle, créent des structures de commandement intégrées. C’est la naissance progressive d’une OTAN eurasiatique, avec la Chine et la Russie comme piliers centraux. La Nouvelle Route de la Soie chinoise traverse l’espace OCS, créant des interdépendances économiques profondes. Les investissements chinois irriguent l’Asie centrale, modernisant infrastructures et industries. La Russie fournit l’énergie, la Chine les capitaux et la technologie, l’Asie centrale les matières premières et les routes commerciales. Cette division du travail crée une complémentarité économique naturelle qui soude l’alliance. Les projets pharaoniques se multiplient sous l’égide de l’OCS. Gazoducs transcontinentaux, lignes ferroviaires à grande vitesse, ports en eau profonde, zones économiques spéciales — une nouvelle géographie économique eurasiatique émerge. Le corridor économique Chine-Pakistan, les pipelines Russie-Chine, la route ferroviaire Chine-Europe via la Russie et l’Asie centrale transforment l’Eurasie en espace économique intégré. Les banques de développement contrôlées par la Chine et la Russie financent ces projets, contournant le système financier occidental. C’est la création d’un espace économique autonome, immunisé contre les pressions occidentales, capable de fonctionner en circuit fermé.
Souveraineté absolue, non-ingérence, respect de la diversité des systèmes politiques sont des leçons pour les démocraties occidentales en présentant leur autoritarisme comme garant de stabilité et de développement en opposant leur efficacité supposée au chaos démocratique occidental. Cette bataille idéologique s’incarne dans des programmes concrets d’assistance technique, de formation des élites, d’exportation de technologies de surveillance, leurs expertises en matière de contrôle social, de censure internet, de répression des oppositions. Les BRICS+ représentent la menace la plus sérieuse jamais portée à l’hégémonie du dollar américain. Les échanges commerciaux en monnaies locales entre membres des BRICS ont bondi de 300% en trois ans. Le yuan chinois, le rouble russe, la roupie indienne remplacent progressivement le dollar dans les transactions bilatérales. Véritable révolution monétaire silencieuse qui sape les fondements de la puissance financière américaine dans des mécanismes alternatifs au système SWIFT. La Chine déploie son système CIPS, la Russie son SPFS, l’Inde explore UPI. Ces réseaux de paiement parallèles permettent de contourner les sanctions occidentales, d’échapper à la surveillance financière américaine, de commercer librement sans passer par New York ou Londres. Les banques centrales des BRICS accumulent de l’or à un rythme effréné, réduisant leurs réserves en dollars pour financer des projets d’infrastructure colossaux sans conditionnalités politiques occidentales.
C’est une épée de Damoclès suspendue au-dessus de Washington.
Les BRICS+ explorent même la création d’une monnaie commune, une sorte d’euro eurasiatique qui défierait frontalement le dollar. Les discussions techniques avancent, les banques centrales coordonnent leurs politiques, les tests pilotes se multiplient. Cette monnaie, potentiellement adossée à un panier de matières premières (or, pétrole, terres rares), offrirait une alternative stable au dollar. Les pays du Sud global, échaudés par des décennies de crises financières provoquées par les politiques monétaires américaines, observent avec intérêt. Une cascade de défections du système dollar pourrait se produire, créant une crise financière mondiale d’une ampleur inédite. La Chine propose ses infrastructures, la Russie ses ressources, l’Inde ses services, le Brésil son agriculture. La synchronisation des appareils de propagande chinois et russe atteint une perfection quasi-symphonique. CGTN, Xinhua, RT, Sputnik — ces médias d’État diffusent 24 heures sur 24 un narratif alternatif qui séduit des millions de personnes à travers le monde. Leur message est simple mais puissant : l’Occident est en déclin, hypocrite, impérialiste ; la Chine et la Russie représentent l’avenir, la justice, le respect des peuples. Cette propagande mélange habilement vérités partielles, émotions et ressentiments pour créer une réalité alternative cohérente. Les échecs occidentaux sont amplifiés, les succès minimisés. Les crimes russes et chinois sont niés ou justifiés dans une guerre cognitive totale qui vise à saper la confiance en la démocratie libérale. Les réseaux sociaux constituent le champ de bataille principal de cette guerre de l’information. Des armées de bots et de trolls sino-russes inondent Twitter, Facebook, TikTok de désinformation ciblée en exploitant les divisions occidentales, amplifient les théories du complot, sèmant le doute sur chaque vérité établie. La répression des Ouïghours devient une « lutte antiterroriste ». Taiwan devient une « province rebelle manipulée par Washington ». Cette désinformation massive ne vise pas seulement à convaincre mais en épuisant l'esprit démocratique dans un brouillard informationnel où plus personne ne sait distinguer le vrai du faux dans une stratégie du « firehose of falsehood », le déluge de mensonges qui noie la vérité.
La Chine déploie un soft power sophistiqué pour séduire le Sud global dans les Instituts Confucius essaiment sur tous les continents, enseignant la langue, la culture chinoises à des millions d’étudiants. Les bourses d’études chinoises attirent les élites futures d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine. Les médias chinois produisent du contenu adapté à chaque région, dans les langues locales, avec des présentateurs locaux. C’est une stratégie d’influence à long terme qui vise à former une génération entière favorable à Pékin. La Russie, moins subtile mais tout aussi déterminée, joue sur les nostalgies anti-coloniales, se présente comme le champion des opprimés contre l’impérialisme occidental.
Ils proposent un « multilateralisme démocratique » où chaque pays aurait voix égale, sachant que la majorité numérique du Sud global leur est favorable. Cette offensive diplomatique érode progressivement le consensus occidental sur les valeurs universelles. Les concepts de démocratie, de droits de l’homme, de liberté d’expression sont redéfinis, relativisés, vidés de leur substance.
La Chine utilise massivement l’intelligence artificielle pour amplifier sa guerre informationnelle. Des algorithmes sophistiqués génèrent des deep fakes indétectables, créent du contenu personnalisé pour chaque cible, adaptent les messages en temps réel selon leur efficacité, analysent les données de milliards d’utilisateurs pour identifier les points de vulnérabilité psychologique, les biais cognitifs exploitables, les narratifs les plus viraux dans une manipulation de masse scientifique, industrialisée, d’une efficacité terrifiante. La Russie compense par la brutalité et le cynisme et n’hésitant pas à promouvoir les théories les plus folles pourvu qu’elles déstabilisent l’Occident. Les drones sont devenus les armes de guerre à petits budgets pour ses utilisateurs à l'Est comme à L'Ouest.
L’Europe se retrouve prise dans un étau économique mortel. D’un côté, sa dépendance énergétique historique à la Russie, de l’autre, ses liens commerciaux massifs avec la Chine. L’Allemagne, locomotive économique européenne, voit son modèle industriel s’effondrer sans le gaz russe bon marché. Les usines ferment, la désindustrialisation s’accélère, le niveau de vie stagne. Simultanément, les entreprises européennes dépendent totalement du marché chinois pour leurs profits, des chaînes d’approvisionnement chinoises pour leur production. Volkswagen, BASF, Airbus — les fleurons industriels européens sont otages de Pékin. Cette double dépendance crée une paralysie stratégique : l’Europe ne peut ni affronter la Russie ni défier la Chine sans risquer un suicide économique.
Les divisions internes européennes sont méthodiquement exploitées par Moscou et Pékin. La Hongrie d’Orban joue ouvertement la carte sino-russe, bloquant les sanctions, important massivement l’énergie russe. L’Italie, tentée par les investissements chinois, hésite à suivre la ligne dure américaine. La France cherche une autonomie stratégique illusoire, l’Allemagne reste traumatisée par son passé. Ces divisions sont amplifiées par la propagande sino-russe qui finance partis extrémistes, think tanks complaisants, médias alternatifs. L’unité européenne, déjà fragile, menace de voler en éclats sous la pression de l’axe eurasiatique. C’est la stratégie du « diviser pour régner » appliquée avec une redoutable efficacité.
La France est dans une impasse politique et les Agences de notations dégradent sa possibilité d'emprunter après que quatre ou cinq Premiers ministres se sont succédés pour chercher la solution d'un budget en déficit chronique. Qui se souvient encore d'Angela Merkel qui quittait la politique en 2011 qui, après quatre mandats successifs en 16 ans, a vu passer quatre présidents français ? Elle a connu les compromis sans compromissions.
Le club démocratique se définissait par trois principes avec
La liberté d'opinion et de presse observée
La séparation est claire entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire
Les élections sont libres et transparentes.
L’OMC est contournée par les accords bilatéraux. Le FMI et la Banque Mondiale voient leur influence érodée par les institutions financières chinoises. Le droit international est bafoué quotidiennement sans conséquences. Cette architecture institutionnelle, conçue pour un monde unipolaire dominé par l’Occident, ne fonctionne plus dans un monde multipolaire où la Chine et la Russie disposent d’un pouvoir de blocage systématique. Les règles du jeu international sont réécrites de facto par l’axe sino-russe, et l’Occident ne peut que constater son impuissance.
Les mois de juillet et d'août montrent clairement que nous nous approchons de zéro", a-t-il déclaré lors du Forum économique oriental (EEF), qui se tient actuellement à Vladivostok. Selon Gref, l'abaissement du taux directeur par la Banque centrale de la Russie pourrait devenir un des facteurs clé pour "revitaliser l'économie".
« Selon nos estimations, utilisées en interne à la fin de l'année, le taux sera d'environ 14 % (actuellement, à 18 % - NDLR). Serait-ce suffisant pour que l'économie reprenne ? À notre avis, ce n'est pas suffisant, et compte tenu des niveaux d'inflation actuels, le taux auquel nous pouvons espérer une reprise économique est de 12 %, voire moins », s'est-il hasardé.
Selon les experts, l'économie russe a dépassé son pic de surchauffe en 2024, avec une croissance réduite à 2 % cette année.
En 2025, les autorités russes consacrent déjà la moitié du budget de l'État à l'agression militaire en Ukraine. Dans le même temps, 62 % du budget militaire russe est classifié, selon Janis Kluge, chercheur à l'Institut allemand des affaires internationales et de sécurité. Depuis le début de l'invasion massive de l'Ukraine, les dépenses consacrées à l'armée et à la production d'armes en Russie ont triplé.
Plus tôt, la Banque de Russie a déclaré que "la baisse du prix du pétrole a été prise en compte par le ministère des Finances lors de la révision des prévisions au printemps et que le budget inclut désormais un prix prudent de 56 dollars le baril", et que l'économie russe "a utilisé presque toutes les capacités de production, la logistique et l'infrastructure disponibles et, surtout, presque toutes les ressources humaines" et "a besoin d'une pause et de nouvelles approches pour augmenter la productivité de la main-d'œuvre".
En 2025, le déficit budgétaire de la Russie atteindra 4,9 trillions de roubles (52 milliards d'euros), un record.
Des sources au sein du gouvernement russe ont déclaré à Reuters que des augmentations d'impôts étaient inévitables : "Sinon, nous ne pourrons tout simplement pas joindre les deux bouts, même en réduisant les dépenses de défense. Les revenus du pétrole et du gaz sont en baisse et l'économie ne peut pas compenser entièrement cette baisse".
Selon les statistiques officielles, le montant de l'argent liquide en circulation en Russie a atteint en juillet un record historique de 16.000 milliards de roubles. Selon les observateurs, cela témoigne de la volonté des résidents russes de se préparer à d'éventuels problèmes en retirant les dépôts bancaire.
J'arrête ici. J'en ai un peu la nausée de voir nos problèmes occidentaux avec des Révisions multiples de la Constitution alors que les autres pays autocratiques s'organisent mieux que nous le font avec la démocratie. Aux Etats-Unis, l'Amérique profonde a voté pour Trump qui s'est fait aider par les évangélistes et les populistes. Pas facile de passer de l'intégriste à l'oiseau libre.
La liberté d'expression aux Etats Unis n'existe plus.
La France est le malade principal de l'Europe avec son régime présidentiel qui ne parvient pas à trouver la solution entre les extrêmes gauches et droites. Les médias officiels et les réseaux sociaux excitent les grognes.
Le rappel du 40ème anniversaire de Super Mario est peut nécessaire pour réunir les idées adversaires, les ennemis entre croyances, les partis pris dociles à leur passé dans un 21ème siècle trop moderne pour eux.
La démocratie apporte quel bénéfice par rapporte à l'autocratie ?
La démocratie vs l'autocratie
Critère
Démocratie
Autocratie
Prise de décision
Lente (débats, compromis)
Rapide (un seul décideur)
Stabilité politique
Peut être instable (alternance fréquente)
Stable tant que le dirigeant est fort
Libertés individuelles
Protégées (liberté d’expression, droits civiques)
Réprimées (censure, surveillance)
Légitimité du pouvoir
Basée sur le vote et le consentement du peuple
Imposée par la force ou l’autorité
Innovation et idées
Diversité favorisée par le débat
Risque d’uniformité, peu de remise en question
Gestion de crise
Plus lente, mais avec contrôle démocratique
Très rapide, mobilisation efficace
Corruption/abus
Contrôlés par des institutions
Risque élevé d’abus de pouvoir
Vision à long terme
Changements selon les élections
Projets continus sans pressions électorales
En résumé :
La démocratie mise sur la liberté, la légitimité et la pluralité, mais au prix de lenteurs et parfois d’instabilité. Elle jouit de la liberté d'expression. On peut y manifester ses opinions même violentes sans pour cela, être retiré de la vie publique, en prison. Cette liberté d'expression génère une fausse unanimité sociale d'opinion dans un idéal idéologique assimile de gauche ou de droite.
L’autocratie privilégie l’efficacité et la continuité, mais sacrifie les droits et augmente les risques d’abus. Les manifestations publiques sont réprimées avant qu'elles ne se produisent, par l'autorité en place.
Trump a indiqué que certains le qualifient de dictateur. Lors d'un interview, il répondait : « Je n'aime pas les dictateurs. Je ne suis pas un dictateur. Je suis un homme doté de beaucoup de bon sens et d'intelligence ». Il a toutefois ajouté que « beaucoup de gens » pourraient préférer vivre sous un régime autoritaire.
Selon lui, il y a une certaine fascination pour ce mode de gouvernance en affirmant : « peut-être aimerions-nous un dictateur. »
A-t-il voulu faire un oxymore en disant quelque chose suivi de son contraire ?
Le slogan de Bolsonaro et des pays dirigés par des autocrates, soutenus par des évangélistes, a toujours été "Dieu, Famille et Patrie".
Bolsonaro écope de 27 ans de prison pour avoir tenter de maintenir le pouvoir par la force et d'avoir organisé un coup d'Etat contre Lula qui en 2010, on passait De Lula à Dilma.
Ce qui plait aux Américains, c'est que Trump fait toujours ce qu'il dit. Le problème, c'est que ce qu'il dit de faire, un jour, il le change le lendemain.
Un dictateur est un magistrat nommé en cas de crise grave, investi, pour un temps déterminé, d'un pouvoir illimité qu'il s'est emparé du pouvoir et l'exerce sans contrôle. Il a pu constater les différents dictateurs sur la place Tien Allmen, tous réunis ce 3 septembre. Dictateurs, despotes finissent toujours par être oppresseurs et tyrans.
Derrière tout ce conservatisme, il y a une idéologie plus fondamentale de croyances religieuses divines.
L'assassinat de Charlie Kirk, activiste influenceur de MAGA va faire renaitre une haine contre tout ceux qui n'en font pas partie. Tout est radicalisé dans une rhétorique polarisée par la violence comme on a connu au siècles précédents avec des martyres et des sorcières puisque ceux qui sont démocrates sont pour eux des ennemis de Dieu. L'Amérique se rend compte qu'elle est entrée dans un engrenage impossible à arrêter.
L'hommage à Charlie Kirk entre politique et religion.
Où est-elle, la rue de la paix ?
...
Le film "Le Mage du Kremlin" de Olivier Assayas, propose un regard sur l’ascension du président russe au pouvoir, montrant comment Poutine a impitoyablement éliminé ceux qui se trouvaient sur son chemin. Lors du Festival du film de Venise, le 31 août, Law a été interrogé par des journalistes pour savoir s’il craignait d’éventuelles représailles à cause de ce rôle. « Naïvement, j’espère que non, mais… je ne craignais pas de répercussions puisque avec nuance et considération. Nous ne cherchions pas la polémique pour la polémique.J'ai essayé de capturer l’essence de l’homme dans son interprétation, plutôt que de simplement imiter Poutine. Le côté compliqué est que le visage public de Poutine que nous voyons révèle très peu… J’ai ressenti ce conflit d’essayer de montrer très peu, mais de ressentir beaucoup et d’exprimer beaucoup intérieurement », a raconté l’acteur.
Le film est basé sur le best-seller de Giuliano da Empoli et imagine la vie de Vadim Baranov (interprété par Paul Dano), un informateur secret du Kremlin qui passe d’artiste à producteur de télévision avant de devenir porte-parole du jeune Poutine. Depuis son bureau, Baranov crée des récits qui brouillent vérité et propagande, foi et manipulation, renonçant à ses valeurs pour servir son maître, déterminé à restaurer la grandeur de la Russie après l’effondrement de l’Union soviétique.
La crise économique, la crise politique ou une crise latente religieuse ?
Sera-ce une victoire à la Pyrrhus obtenue au prix de pertes si lourdes pour le vainqueur qu'elle équivaut quasiment à une défaite. Une telle victoire annule tout sentiment de succès et compromet la situation à long terme du vainqueur.
Le mot "politique" vient du grec ancien politis (πολιτικός), signifiant "relatif au citoyen", lui-même dérivé de polis (πόλις), qui veut dire "cité". La politique désigne l'art d'organiser la vie collective et de gouverner une communauté, l'ensemble des affaires publiques qui concernent le fonctionnement de la société et l'exercice du pouvoir au sein d'une cité qui se règle par l'autodétermination de cette cité.
Certaines personnes de pays gérés par des démocraties en Europe, veulent en sortir.
Les pays qui ont été gérés par des dictatures, veulent y entrer.
Le but négativiste et souverainiste des eurosceptiques est de rendre la monnaie indépendante de l'euro et d'émettre sa propre monnaie pour obtenir plus de souplesse budgétaire. Mais ce sont des avantages théoriques qui s’accompagnent de gros risques : fuite des capitaux, perte de confiance des marchés, hausse de l’inflation importée, explosion de la dette libellée en euros, isolement économique, etc.
La société américaine croit au retour de la grandeur avec Trump et se retrouve au bord de l'implosion.
En géopolitique, il n'y a que que les Golliath qui résistent et les David qui font appel à leur résilience pour surmonter les chocs traumatiques.
La liberté d'expression intervient toujours entre deux positions opposées avec l'extrême droite qui, dans une guerre de religions, ne veut avoir des musulmans dans leur horizon.
Désescalade entre Trump et XI après les augmentations de taxes ?.
Il est diagnostiqué avec une affection appelée insuffisance veineuse chronique (IVC), une maladie qui touche environ 25 millions d’Américains.
Les principaux facteurs de risque associés un flux sanguin en stagnation. Le traitement de l’IVC repose principalement sur des changements de mode de vie visant à favoriser une meilleure circulation sanguine. La thérapie par compression est fréquemment préconisée. L'exercice du golf n'aide pas pour résoudre son problème d'autoritarisme et d'interventionnisme de mauvais aloi..
Et maintenant lors de son 2ème mandat, à quel niveau est-elle montée ?
Allusion
...
Cette semaine à la télé
Alors qu’une paix durable au Proche-Orient semble de plus en plus lointaine, de hauts responsables politiques racontent comment leurs tentatives pour résoudre ce conflit ont échoué et comment, au cours de vingt ans de négociations infructueuses, le Hamas a renforcé son pouvoir, jusqu’aux attentats du 7 octobre 2023 et leurs graves conséquences actuelles… Les bombardements quotidiens dans la bande de Gaza ont fait des milliers de victimes, dont 80 % sont des civils. L’Onu a confirmé, le 22 août dernier, «un état de famine à Gaza» !
16/9/2025 : Décès de Robert Redford, démocrate de conviction, à l'âge de 89 ans
27/9/2025:Les évangélistes se rencontraient à Bruxelles
14/10/2025 : La rencontre entre le président argentin Milei et Trump donne des résultats inattendus.
18/10/2025 : 2600 manifestations rassemblant 7 millions d'opposants à Donald Trump avec le slogan "No Kings to day". Le clivage entre les MAGA et les démocrates s'intensifie.
Un frisson glacial vient de parcourir les couloirs du Conseil de sécurité de l’ONU. Vendredi 13 septembre 2025, Geng Shuang, représentant permanent adjoint de la Chine auprès des Nations Unies, a prononcé des mots qui résonnent comme un ultimatum géopolitique : les « débordements » de la crise ukrainienne menacent désormais la stabilité européenne tout entière. Cette déclaration, formulée avec la précision chirurgicale de la diplomatie chinoise, constitue bien plus qu’une simple mise en garde : c’est l’annonce que Pékin considère l’escalade du conflit ukrainien comme une menace existentielle à l’ordre mondial qu’elle entend façonner.
Derrière cette rhétorique diplomatique se cache une réalité terrifiante : la Chine vient d’officialiser sa doctrine des « trois principes » — pas d’expansion du champ de bataille, pas d’escalade du conflit, pas de provocation d’aucune partie — transformant ces règles en ultimatum non négociable adressé à l’Occident. Cette intervention survient au moment précis où 19 drones russes violent l’espace aérien polonais, déclenchant la plus grave crise entre l’OTAN et Moscou depuis le début du conflit. Pékin ne parle plus d’apaisement : elle dicte désormais les conditions de la paix mondiale selon ses propres intérêts stratégiques.
L’incident polonais : prétexte à l’ingérence chinoise
L’intrusion massive de drones russes en territoire polonais offre à la Chine le prétexte parfait pour imposer sa vision géopolitique. Geng Shuang qualifie cet incident de « débordement de la crise ukrainienne », transformant une violation flagrante du droit international en symptôme d’un dysfonctionnement occidental qu’il faut urgentement corriger. Cette interprétation révèle la sophistication de la stratégie chinoise : utiliser chaque escalade pour légitimer son rôle d’arbitre mondial incontournable.
Cette sémantique du « débordement » n’est pas innocente. Elle sous-entend que le conflit ukrainien constitue une maladie contagieuse qui risque d’infecter l’Europe entière si l’Occident ne se plie pas aux exigences chinoises d’apaisement. Cette métaphore médicale révèle la conception chinoise de la géopolitique : Pékin se présente comme le médecin capable de guérir l’Europe de ses pulsions belliqueuses, pourvu qu’elle accepte de suivre le traitement prescrit par Beijing.
La neutralité chinoise : masque de la complicité
L’intervention de Geng Shuang révèle l’hypocrisie fondamentale de la position chinoise. Pékin prétend à la neutralité tout en soutenant massivement l’effort de guerre russe par la fourniture de composants technologiques, d’équipements à double usage et de financement indirect. Cette « neutralité active » permet à la Chine de jouer simultanément les rôles de complice de Moscou et de médiateur international, maximisant son influence tout en minimisant ses responsabilités.
Cette stratégie révèle la sophistication machiavélique de la diplomatie chinoise contemporaine. En refusant de condamner l’agression russe tout en appelant à la paix, Pékin crée les conditions de prolongation du conflit qui servent parfaitement ses intérêts géostratégiques. Plus la guerre dure, plus l’Occident s’épuise, plus la Chine consolide sa position de puissance émergente face à un ordre atlantique affaibli. Cette neutralité n’est pas passive : elle est activement complice.
Le diplomate qui dicte à l’Occident
Geng Shuang incarne parfaitement la nouvelle diplomatie chinoise : assertive, condescendante, implacablement méthodique dans sa volonté de reshaper l’ordre international. Ce vétéran de la diplomatie, formé dans les arcanes du Parti communiste chinois, maîtrise l’art de l’ultimatum déguisé en conseil bienveillant. Sa déclaration du 13 septembre révèle une Chine qui ne demande plus : elle exige, elle impose, elle dicte les conditions de la paix mondiale selon ses propres critères.
Son intervention au Conseil de sécurité révèle la mutation profonde de la diplomatie chinoise sous Xi Jinping. Finie l’époque où Pékin se contentait de lever la main lors des votes onusiens sans expliquer ses positions. Désormais, la Chine théorise publiquement sa vision géopolitique, impose ses catégories d’analyse, formate les débats internationaux selon ses propres grilles de lecture. Geng Shuang transforme l’ONU en tribune de propagande pour l’hégémonie chinoise naissante.
La doctrine des « trois principes » : code génétique de l’ordre chinois
Les « trois principes » énoncés par Geng Shuang — pas d’expansion du champ de bataille, pas d’escalade du conflit, pas de provocation d’aucune partie — constituent bien plus qu’une simple proposition diplomatique. Ils révèlent le code génétique de l’ordre international que la Chine entend imposer au monde : un ordre figé, dépolitisé, déconflictualisé selon les intérêts de Pékin. Ces principes transforment toute résistance à l’agression en « provocation », toute aide aux victimes en « escalade », toute solidarité démocratique en « expansion du champ de bataille ».
Cette doctrine révèle la conception profondément conservatrice de la géopolitique chinoise : maintenir le statu quo territorial actuel, quel que soit le prix humain et moral de cette stabilité imposée. Ces principes légitiment par avance toute agression accomplie — l’annexion de la Crimée, l’occupation du Donbass, les violations futures de Taïwan — tout en criminalisant toute tentative de restauration du droit international. Geng Shuang ne prône pas la paix : il légalise la conquête.
L’art de la culpabilisation géopolitique
Le génie pervers de l’intervention de Geng Shuang réside dans sa capacité à inverser les responsabilités morales du conflit. Selon sa logique, ce ne sont pas les 19 drones russes qui menacent la paix européenne, mais les réactions occidentales à ces violations qui créent des « risques d’escalade ». Cette inversion révèle la maîtrise chinoise de l’art de la culpabilisation géopolitique : transformer les victimes en coupables, les agressés en provocateurs, les défenseurs du droit en fauteurs de guerre.
Cette technique de manipulation révèle l’influence croissante de la propagande chinoise sur les consciences occidentales. En répétant inlassablement que toute résistance à l’agression constitue une « provocation dangereuse », Pékin conditionne progressivement l’opinion mondiale à accepter l’inacceptable au nom de la « stabilité ». Cette intoxication idéologique transforme lentement la légitime défense en crime contre la paix, préparant les esprits à accepter demain l’annexion de Taïwan comme « mal nécessaire » pour éviter l’escalade.
L’aveu accidentel de juillet 2025
L’intervention de Geng Shuang prend tout son sens quand on la replace dans le contexte de l’aveu accidentel de Wang Yi en juillet 2025. Le ministre chinois des Affaires étrangères avait alors confié à la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas que « la Chine ne peut pas accepter une défaite russe en Ukraine » car cela permettrait aux États-Unis de concentrer toute leur attention sur la Chine. Cette confession révèle la vraie nature de la politique chinoise : prolonger délibérément la guerre ukrainienne pour épuiser l’Occident.
Cette déclaration, rapportée par CNN, constitue l’un des aveux géopolitiques les plus révélateurs de ces dernières décennies. Wang Yi confirmait ainsi que la Chine préfère consciemment une guerre prolongée en Ukraine à une victoire ukrainienne qui libérerait l’attention américaine vers l’Indo-Pacifique. Cette logique révèle le cynisme absolu de la stratégie chinoise : transformer chaque mort ukrainien en dividende stratégique contre l’hégémonie américaine.
La stratégie de l’épuisement occidental
L’aveu de Wang Yi révèle que la Chine a transformé l’Ukraine en gigantesque piège géostratégique destiné à saigner l’Occident. Plus la guerre dure, plus les États-Unis et l’Europe dépensent leurs ressources militaires et financières, plus ils s’enlisent dans un conflit lointain qui détourne leur attention de l’expansion chinoise en Asie. Cette stratégie de l’épuisement révèle une sophistication machiavélique qui dépasse de loin la simple neutralité diplomatique.
Cette logique explique parfaitement pourquoi la Chine refuse systématiquement toute initiative de paix rapide en Ukraine. Chaque proposition d’armistice immédiat menace les intérêts stratégiques chinois en risquant de libérer prématurément les capacités occidentales vers l’Indo-Pacifique. La « médiation » chinoise ne vise pas à arrêter la guerre mais à la contrôler, à la doser, à l’entretenir au niveau optimal qui maximise l’épuisement occidental sans déclencher d’escalade nucléaire fatale à tous.
L’hypocrisie de la « neutralité active »
Cette révélation de Wang Yi démasque définitivement l’hypocrisie de la prétendue « neutralité » chinoise dans le conflit ukrainien. Pékin ne peut pas simultanément prétendre à l’impartialité et avouer préférer la défaite ukrainienne pour des raisons de compétition géostratégique avec Washington. Cette contradiction révèle que la neutralité chinoise n’est qu’un masque rhétorique qui dissimule une partialité totale en faveur de Moscou.
Cette duplicité diplomatique révèle l’ampleur de la manipulation chinoise de l’opinion internationale. En se présentant comme médiatrice impartiale tout en soutenant activement l’effort de guerre russe, la Chine trompe délibérément les opinions publiques mondiales sur sa vraie position. Cette tromperie systématique transforme chaque initiative diplomatique chinoise en opération de désinformation destinée à légitimer son soutien à l’agression russe tout en préservant son image de puissance responsable.
Les composants technologiques : armes de l’ombre
Derrière la façade de neutralité, la Chine alimente massivement la machine de guerre russe par la fourniture de composants technologiques critiques. Selon le New York Times, au moins 130 entreprises chinoises et hongkongaises vendent ouvertement à la Russie des puces électroniques interdites, y compris celles utilisées dans les missiles de croisière qui frappent quotidiennement les villes ukrainiennes. Cette complicité industrielle révèle l’ampleur de l’hypocrisie chinoise qui prétend à la paix tout en fournissant les outils du massacre.
Ces transferts technologiques ne relèvent pas du commerce normal mais de la complicité délibérée dans les crimes de guerre russes. Chaque puce électronique chinoise intégrée dans un missile Kalibr devient complice des bombardements d’hôpitaux, d’écoles, de centrales électriques ukrainiennes. Cette industrialisation de la complicité révèle que la Chine ne se contente pas de soutenir politiquement la Russie : elle participe matériellement à l’effort de destruction de l’Ukraine.
Les équipements à double usage : l’art de la dissimulation
La stratégie chinoise s’appuie massivement sur la fourniture d’équipements à double usage — officiellement civils mais détournables à des fins militaires — qui permettent à Pékin de nier sa complicité tout en alimentant l’effort de guerre russe. Cette technique révèle la sophistication de l’aide chinoise à Moscou : elle opère dans les zones grises du droit international pour maximiser son impact militaire tout en minimisant sa responsabilité juridique.
Cette stratégie de la dissimulation révèle l’ampleur de la préparation chinoise à ses propres futures agressions. En perfectionnant l’art de soutenir une guerre sans l’avouer, Pékin développe un savoir-faire qu’elle pourra réutiliser demain pour ses propres conquêtes territoriales. Chaque livraison « civile » à la Russie constitue un entraînement pour les futures opérations de soutien indirect aux agressions chinoises en Asie.
Le financement indirect : les banques de la guerre
Au-delà des équipements, la Chine soutient l’effort de guerre russe par un système sophistiqué de financement indirect qui contourne les sanctions occidentales. Les banques chinoises facilitent les paiements en yuans pour les transactions russes, les entreprises chinoises achètent massivement les hydrocarbures russes à prix préférentiels, les investisseurs chinois prennent des participations dans les entreprises russes abandonnées par les Occidentaux. Cette architecture financière révèle une complicité systémique qui dépasse largement les simples échanges commerciaux.
Cette intégration financière sino-russe transforme la guerre ukrainienne en opportunité économique pour la Chine qui profite des sanctions occidentales pour s’emparer des marchés abandonnés par les démocraties. Cette logique révèle que Pékin ne considère pas le conflit ukrainien comme une tragédie humanitaire mais comme une aubaine géoéconomique qui lui permet de renforcer sa position mondiale aux dépens de l’Occident auto-sanctionné.
L’appel désespéré de Kiev
Face à cette complicité chinoise assumée, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lancé un appel désespéré aux Occidentaux le 11 septembre 2025 : « faire pression sur la Chine pour qu’elle use de son influence auprès de la Russie afin de mettre fin à l’invasion ». Cette supplique révèle l’isolement tragique de l’Ukraine face à l’axe sino-russe qui organise méthodiquement sa destruction. Zelensky comprend que la clé de sa survie nationale ne se trouve plus seulement à Moscou mais à Pékin.
Cette prise de conscience tardive révèle l’ampleur de l’erreur stratégique occidentale qui a longtemps cru pouvoir séparer la Chine de la Russie sur la question ukrainienne. Zelensky réalise aujourd’hui que Pékin constitue le véritable centre de décision de l’axe autoritaire qui menace son pays. Cette lucidité tragique arrive peut-être trop tard : la Chine a déjà fait son choix et ce choix condamne l’Ukraine à une guerre d’usure interminable.
L’accusation frontale contre Pékin
Zelensky n’hésite plus à accuser frontalement la Chine de complicité active dans l’agression russe. « La Chine a eu la possibilité d’amener les Russes à cesser de tuer mais n’en a pas montré la volonté », déclare-t-il lors de la conférence Yalta European Strategy. Cette accusation directe marque une rupture diplomatique majeure : l’Ukraine abandonne définitivement l’espoir de neutraliser la Chine pour dénoncer ouvertement sa complicité criminelle.
Cette escalade rhétorique révèle la désillusion ukrainienne face aux manœuvres chinoises. Zelensky a compris que toutes les initiatives de « médiation » chinoises ne visaient qu’à légitimer la prolongation du conflit selon les intérêts de Pékin. Cette lucidité terrible force l’Ukraine à affronter la réalité : elle ne combat pas seulement la Russie mais un axe sino-russe déterminé à redesigner l’ordre géopolitique mondial sur ses décombres.
L’impuissance occidentale face au défi chinois
L’appel de Zelensky révèle également l’impuissance croissante de l’Occident face au défi chinois. Comment « faire pression » sur une puissance économique mondiale qui détient une partie significative de la dette occidentale, contrôle des chaînes d’approvisionnement vitales, possède l’arme nucléaire et ne dépend plus de l’accès aux marchés occidentaux ? Cette impuissance révèle que l’Occident a perdu ses principaux leviers de pression sur Pékin au moment précis où il en aurait le plus besoin.
Cette faiblesse structurelle de l’Occident face à la Chine transforme l’appel de Zelensky en cri dans le désert. Les démocraties découvrent douloureusement qu’elles ont créé un monstre économique capable de les défier sur tous les terrains simultanément. Cette asymétrie révèle l’ampleur de l’erreur stratégique occidentale qui a nourri la puissance chinoise en espérant la démocratiser, créant finalement le principal obstacle à la défense de l’ordre démocratique mondial.
La pression américaine sur l’Europe
Face à l’escalade chinoise, Donald Trump tente de mobiliser les Européens en exigeant qu’ils « fassent pression économique sur la Chine à cause de son soutien à l’effort de guerre russe ». Cette demande révèle à la fois la lucidité et l’impuissance américaines : Washington comprend enfin le rôle central de Pékin dans la guerre ukrainienne mais ne dispose plus des moyens de contraindre seule la puissance chinoise. Cette recherche désespérée d’alliés révèle l’affaiblissement relatif de l’hégémonie américaine face au défi sino-russe.
Cette stratégie de pression par procuration révèle également les limites de la politique trumpiste. Après avoir passé des années à critiquer l’Europe, à remettre en question l’OTAN, à privilégier l’isolationnisme américain, Trump découvre qu’il a besoin de ses alliés pour contenir la menace chinoise. Cette volte-face révèle l’ampleur du piège géostratégique dans lequel la politique trumpiste a enfermé l’Amérique.
La réponse cinglante de Pékin
La réaction chinoise aux pressions trumpistes révèle l’assurance nouvelle de Pékin face à Washington. Guo Jiakun, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, rejette avec mépris toute « coercition » occidentale : « Nous nous opposons fermement à cette tendance qui consiste à invoquer la Chine à tout propos ». Cette arrogance diplomatique révèle que la Chine ne craint plus les menaces américaines et se considère désormais en position de dicter ses conditions à l’Occident.
Cette insolence assumée marque un tournant historique dans les relations sino-américaines. Pour la première fois depuis 1972, la Chine traite les États-Unis d’égal à égal, refusant toute subordination diplomatique et revendiquant son droit à définir souverainement sa politique étrangère. Cette émancipation géopolitique révèle l’émergence d’un monde post-hégémonique où l’Amérique ne peut plus imposer sa volonté aux autres grandes puissances.
L’impasse de la confrontation économique
La tentative trumpiste de pression économique sur la Chine révèle l’impasse stratégique dans laquelle s’enfonce l’Occident. Comment sanctionner économiquement une puissance qui contrôle 30% de la production manufacturière mondiale, détient les monopoles de terres rares indispensables à la transition énergétique, finance une partie significative de la dette occidentale ? Cette interdépendance économique révèle que l’Occident a créé un monstre qu’il ne peut plus contrôler sans se détruire lui-même.
Cette paralysie économique révèle l’ampleur de l’erreur stratégique occidentale des trente dernières années. En délocalisant massivement sa production vers la Chine, l’Occident a créé les conditions de sa propre impuissance face aux défis géopolitiques contemporains. Cette dépendance structurelle transforme chaque tentative de sanction en menace de suicide économique, révélant que la mondialisation néolibérale a détruit les bases matérielles de la souveraineté démocratique.
La vision chinoise de la stabilité internationale
Les « trois principes » chinois révèlent la conception profondément conservatrice de l’ordre international que Pékin entend imposer au monde. Cette vision privilégie la stabilité territoriale sur la justice, le statu quo sur le droit, l’ordre imposé sur la légitimité démocratique. Cette philosophie géopolitique transforme toute tentative de modification des rapports de force établis en « déstabilisation dangereuse », légitimant par avance toutes les conquêtes accomplies tout en criminalisant toute résistance future.
Cette doctrine révèle l’influence profonde de la culture politique chinoise traditionnelle sur la vision géopolitique contemporaine de Pékin. Comme l’Empire du Milieu d’autrefois, la Chine moderne conçoit l’ordre international comme une hiérarchie stable où chaque acteur connaît sa place et s’y tient sans contestation. Cette vision mandarinaIe de la géopolitique transforme toute revendication démocratique en trouble de l’ordre public international.
La criminalisation de la résistance démocratique
Les « trois principes » chinois criminalisent par avance toute forme de résistance à l’agression autoritaire. En qualifiant de « provocation » toute aide aux victimes d’agression, d' »escalade » toute solidarité démocratique, d' »expansion » toute défense collective, cette doctrine transforme les valeurs démocratiques en crimes contre la paix. Cette inversion morale révèle l’ambition chinoise de redéfinir les catégories éthiques de la politique internationale selon ses propres intérêts géostratégiques.
Cette redéfinition révèle la dimension révolutionnaire du projet chinois : il ne s’agit pas seulement de conquérir des territoires ou des marchés, mais de transformer la conscience morale de l’humanité. En faisant accepter que la résistance à l’oppression constitue une menace à la paix, la Chine prépare idéologiquement l’acceptation de ses futures conquêtes. Cette guerre des consciences révèle une sophistication totalitaire qui dépasse largement les ambitions territoriales classiques.
L’hégémonie du silence imposé
La vision chinoise de l’ordre international privilégie systématiquement le silence sur le débat, la soumission sur la contestation, l’acceptation sur la résistance. Cette préférence révèle la nature profondément autoritaire du projet géopolitique chinois : créer un monde où les conflits se règlent par la force et l’intimidation plutôt que par le droit et la négociation démocratique. Cette hégémonie du silence transformerait la planète en gigantesque zone de non-droit où seuls les plus forts dicteraient leurs conditions aux plus faibles.
Cette vision révèle l’ampleur de la menace que représente l’ascension chinoise pour les valeurs démocratiques universelles. Un monde organisé selon les « trois principes » chinois serait un monde où l’agression paie toujours, où la résistance est criminalisée, où la justice cède la place à la stabilité imposée par la force. Cette perspective d’un ordre international sinisé révèle l’enjeu existentiel du bras de fer contemporain entre démocraties et autocraties.
Conclusion
La mise en garde chinoise contre les « débordements » de la crise ukrainienne marque un tournant géopolitique majeur : Pékin ne se contente plus d’observer les convulsions occidentales, elle prétend désormais les contrôler selon ses propres intérêts stratégiques. Cette intervention révèle l’émergence d’une Chine hégémonique qui impose sa vision de l’ordre international à une Europe et une Amérique affaiblies par trois années de guerre d’usure en Ukraine. Les « trois principes » énoncés par Geng Shuang constituent un ultimatum déguisé : acceptez notre conception figée de la stabilité mondiale ou assumez la responsabilité de l’escalade.
Cette stratégie révèle la sophistication diabolique de la politique chinoise qui transforme chaque crise occidentale en levier d’influence géostratégique. L’aveu de Wang Yi sur la nécessité d’empêcher une défaite russe pour éviter la concentration américaine sur la Chine démasque définitivement l’hypocrisie de la « neutralité » chinoise. Pékin ne cherche pas à résoudre le conflit ukrainien : elle l’instrumentalise pour épuiser l’Occident tout en consolidant sa position de puissance émergente capable de dicter ses conditions au monde entier.
La complicité industrielle et financière de la Chine dans l’effort de guerre russe révèle l’ampleur de l’erreur stratégique occidentale qui a enrichi son principal rival géopolitique pendant des décennies. Cette interdépendance économique transforme aujourd’hui toute tentative de pression sur Pékin en menace de suicide collectif pour des démocraties devenues dépendantes de leur propre fossoyeur. L’appel désespéré de Zelensky aux Occidentaux pour qu’ils contraignent la Chine révèle l’isolement tragique de l’Ukraine face à un axe sino-russe déterminé à redessiner l’ordre mondial.
L’enjeu dépasse largement le sort de l’Ukraine pour questionner l’avenir de l’ordre démocratique mondial face à l’émergence d’une hégémonie autoritaire chinoise. Les « trois principes » de Pékin révèlent la vision d’un monde où l’agression paie toujours, où la résistance est criminalisée, où la justice cède la place à la stabilité imposée par la force. Cette perspective d’un ordre international sinisé révèle que la guerre ukrainienne n’est que le premier acte d’un bouleversement géopolitique majeur qui déterminera si l’humanité vivra libre ou enchaînée aux caprices des nouveaux maîtres de Pékin.
Assassinat de Charlie Kirk : l’Amérique et l’Europe fracturées
par Darth Walker
Quarante-huit heures après l'assassinat de Charlie Kirk sur un campus universitaire de l'Utah, l'onde de choc politique et les réactions polémiques révèlent l'ampleur des fractures qui traversent les sociétés occidentales. De Washington à Strasbourg, la mort du jeune militant conservateur de 31 ans expose crûment les divisions de l'époque Trump.
Mort de Robert Redford : "c'est fini pour moi", pourquoi on ne le voyait plus au cinéma depuis plus de 7 ans
La légende du cinéma américain est décédée dans son sommeil ce mardi 16 septembre au matin, à l'âge de 89 ans. Les causes de son décès n'ont pas été précisées.
L'essentiel
Robert Redford est mort. L'acteur, monstre sacré du cinéma américain, est décédé ce mardi 16 septembre au matin, à l'âge de 89 ans, nous a appris le New York Times. La directrice générale de l'agence de publicité Rogers & Cowan PMK, Cindi Berger, a fait savoir dans un communiqué que la star de L'Arnaque et Les Hommes du Président était mort dans son sommeil, à son domicile à Provo, dans l'Utah. Elle ajoute auprès de TMZ qu'il était "entouré des siens". Aucune cause précise n'a été avancée pour expliquer son décès. On ne lui connaissait pas de maladie.
Figure emblématique du cinéma des années 1960 à 1990, Robert Redford s'est illustré dans L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux, L'Arnaque, Out of Africa, Nos Plus belles années ou encore Butch Cassidy et le Kid. Il a d'ailleurs remporté plusieurs prix au cours de sa carrière, notamment l'Oscar et le Golden Globe du meilleur réalisateur pour Des gens comme les autres en 1981, un Oscar d'honneur en 2002 et un César d'honneur en 2019.
Robert Redford avait pris sa retraite depuis plusieurs années. Sa dernière apparition au cinéma date de 2018, dans The Old Man and The Gun, en 2018 : "Je prendrai le chemin de la retraite après ça parce que je fais ça depuis que j'ai 21 ans. Il ne faut jamais dire jamais, mais je suis arrivé à la conclusion que jouer la comédie, c'est fini pour moi", déclarait-il alors auprès d'Entertainment Weekly. Il était brièvement sorti de sa retraite en mars 2025 à l'occasion d'une apparition surprise dans la série Dark Winds, pour laquelle il était producteur exécutif.
Les 10 films de Robert Redford qu'il faut avoir vus dans sa vie
L'actrice Jamie Lee Curtis a choisi la sobriété pour rendre hommage à l’acteur. Sur le réseau social Instagram, elle publie une photo en noir et blanc sur laquelle Robert Redford porte un chapeau et une moustache. Elle écrit en lettres capitales : “Une vie ! Famille. Art. Transformation. Défense. Création. Héritage” La star de 66 ans finit son message en écrivant : "Merci Robert Redford".
18:43 - "Une personne magnifique à tous égards", l’actrice Jane Fonda rend hommage à l’acteur décédé
L’actrice Jane Fonda a rendu hommage à l’acteur Robert Redford, décédé ce mardi à l’âge de 89 ans. Elle évoque "une personne magnifique à tous égards [...] qui incarnait une Amérique pour laquelle nous devons continuer à nous battre". L’actrice de 87 ans raconte également qu’elle a été bouleversée en apprenant la nouvelle : "Ça m’a frappée de plein fouet ce matin en lisant que Bob était parti. Je n’arrive pas à arrêter de pleurer", a-t-elle avoué.
17:58 - Où voir les films de Robert Redford ?
Les chaînes de télévision commencent à bouleverser leurs programmes pour rendre hommage à Robert Redford. TCM Cinéma a fait savoir qu'elle comptait diffuser le film L'Arnaque, comédie de George Roy Hill sortie en 1973, en version restaurée. Rendez-vous pris vendredi 19 septembre à 20h50. Par ailleurs, plusieurs plateformes de streaming proposent les films de Robert Redford à la diffusion : Les Hommes du président ou All is Lost sont à voir sur HBO Max, tandis que Proposition indécente et Le Dernier château sont diffusés sur Paramount+. Disney+, de son côté, propose de découvrir L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux.
17:31 - Pas d'Oscar pour sa carrière d'acteur
Robert Redford est un visage iconique du septième art américain qui a marqué des générations de spectateurs. Pourtant, il n'a jamais été récompensé aux Oscars pour ses prestations de comédien, si ce n'est un prix d'honneur en 2002 pour l'ensemble de sa carrière. En revanche, ses premiers pas en tant que réalisateur ont été salués : il a obtenu l'Oscar du meilleur réalisateur et du meilleur film pour Des gens comme les autres, en 1981.
17:07 - Robert Redford, un opposant à Donald Trump
Robert Redford n'était pas un soutien de Donald Trump et s'affichait publiquement comme soutien démocrate. L'acteur américain avait publié une tribune en 2019 (avant l'élection présidentielle qui opposait Trump à Biden), dans laquelle il déclarait que le président sortant était un danger pour l'Etat de droit américain et qu'il était temps pour lui de "partir". Il n'empêche, le président américain a réagit à la nouvelle de son décès en déclarant à la presse "Il y a eu des années où il n'y avait personne de meilleur. Durant une période, c'était lui le plus sexy."
16:45 - Meryl Streep rend hommage à "un lion"
Robert Redford a formé un couple iconique avec Meryl Streep dans Out of Africa, en 1985. C'est logiquement qu'elle a fait un clin d'oeil à cette collaboration en rendant hommage à l'acteur dans un communiqué, qui a notamment été partagé par le média Deadline : "Un des lions s'en est allé", écrit-elle, avant d'ajouter "repose en paix mon cher ami".
16:32 - Un engagement écologique marqué
Robert Redford était non seulement une figure emblématique d'Hollywood, mais également une personnalité engagée. Il s'implique dans la protection de l'environnement dès les années 1970, en apportant notamment son soutien à l'organisation écologiste américaine Sierra Club, en participant à des campagnes contre l’exploitation pétrolière et gazière, la déforestation, et pour la protection des parcs nationaux. C'est au cinéaste que l'on doit la création du centre artistique et du festival Sundance, qui a également pour motivation de promouvoir le cinéma indépendant engagé, notamment en faveur du climat et de la nature. Cet engagement lui a permis de recevoir plusieurs distinctions, comme une National Medal of Arts en 1996 ou la Légion d'honneur en 2010.
16:14 - Les films de Robert Redford qu'il faut avoir vus
C'est une carrière immense, ponctuée de succès critiques et populaires, que Robert Redford laisse derrière lui. Si vous n'êtes pas familier de son cinéma, la liste de ses films peut vous impressionner. On vous recommande toutefois les suivants pour vous familier avec son oeuvre : Butch Cassidy et le Kid qui a propulsé sa carrière au cinéma en 1969 ; L'Arnaque en 1973, pour son duo mémorable avec Paul Newman ; Les Trois Jours du Condor en 1975 ; Les Hommes du Président en 1976 pour replonger dans l'affaire du Watergate ; Des gens comme les autres, sa première réalisation consacrée aux Oscars en 1980 ; Out of Africa, romance culte avec Meryl Streep en 1985, ou L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux en 1998.
16:00 - Robert Redford avait perdu ses deux fils
La vie privée de Robert Redford a été marquée par deux drames majeurs. L'acteur et réalisateur américain a eu quatre enfants avec sa première épouse, Lola Van Wagenen : Scott, Shauna, David James et Amy. Leur premier fils, Scot, décède à l'âge de quelques mois : "Vous avez toujours tendance à vous blâmer vous-même en tant que parent. Cela crée une cicatrice qui ne guérit jamais vraiment", se souvenait-il auprès de l'AARP, en 2018.. James, lui, décède tragiquement en 2020 à l'âge de 58 ans des suites d'un cancer.
15:41 - Un réalisateur salué et récompensé
Robert Redford ne s'est pas contenté de faire carrière devant la caméra. L'acteur américain a fait ses débuts comme réalisateur en 1980, en mettant en scène Des gens comme les autres. Il s'agit immédiatement d'un succès critique et populaire, qui permet à Redford de décrocher l'Oscar de la meilleure réalisation et l'Oscar du Meilleur film. Il faudra attendre huit ans plus tard pour qu'on puisse découvrir son nouveau film en tant que réalisateur avec Milagro, qui ne rencontre pas le même succès public. Robert Redford a également dirigé Brad Pitt dans Et au milieu coule une rivière (pour lequel il est nommé pour le Golden Globe du meilleur réalisateur) en 1992, Quiz Show en 1994, L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux en 1998, Préjudice en 1998 ou encore La légende de Bagger Vance en 2000. Son dernier film de réalisateur reste Sous surveillance, sorti en 2012.
15:25 - Des débuts très remarqués
Robert Redford débute sa carrière au théâtre à la fin des années 1950. Mais c'est au cinéma qu'il se fera remarqué, d'abord grâce à sa prestation dans Daisy Clover en 1965 puis dans Pieds nus dans le parc en 1966. Mais il faudra attendre 1969 pour qu'il soit propulsé au rang de star : il forme pour la première fois son duo légendaire avec Paul Newman dans Butch Cassidy et le Kid. C'est le début non seulement d'une collaboration fructueuse (Newman et Redford se retrouve ensuite dans L'Arnaque) mais aussi le début d'une longue carrière comme acteur et réalisateur.
15:10 - Une dernière apparition en mars 2025
Robert Redford avait toutefois fait une surprise à ses fans. En mars dernier, il avait fait une apparition dans la série américaine Dark Winds, pour laquelle il était producteur exécutif. Dans une séquence de quelques minutes à peine, il donnait la réplique à George R.R. martin, auteur de Game of thrones, pour incarner un prisonnier jouant aux échecs. Au cours de cette scène, son personnage enjoint d'ailleurs l'auteur de la saga littéraire fantastique, toujours inachevée, de "prendre une décision" car "le monde entier l'attend". Une séquence en clin d'œil au fait que le romancier n'a jamais terminé son oeuvre littéraire.
14:55 - Robert Redford avait officiellement pris sa retraite en 2018
Robert Redford avait décidé de prendre sa retraite des plateaux de tournage en 2018, après avoir incarné un repris de justice évadé de prison qui se lance dans des braquages dans The Old Man and The Gun pour David Lowery. "Je prendrai le chemin de la retraite après ça parce que je fais ça depuis que j'ai 21 ans", avait alors déclaré le comédien, qui restait tout de même prudent. "Il ne faut jamais dire jamais, mais je suis arrivé à la conclusion que jouer la comédie, c'est fini pour moi", expliquait-il à Entertainment Weekly. Il a toutefois regretté sa déclaration un mois plus tard auprès de People Magazine : "Je crois que c'était une erreur de parler de ma retraire, car on ne sait jamais vraiment. J'avais la sensation qu'il était temps peut-être de me concentrer sur autre chose."
14:41 - On ne lui connaissait aucune maladie publique
Robert Redford a pris sa retraite en tant qu'acteur en 2018. Sa dernière apparition au cinéma remonte à The Old Man and the Gun, avant une apparition ponctuelle à la télévision en 2025. S'il s'est retiré des plateaux de cinéma, il n'a jamais été fait mention d'une maladie médiatisée avant son décès, à l'exception d'une poliomyélite dans son enfance.
14:35 - Robert Redford est mort dans son sommeil
Robert Redford est décédé ce mardi 16 septembre à l'âge de 89 ans. Selon les informations du New York Times, qui cite Cindi Berger, directrice générale de l'agence de publicité Rogers & Cowan PMK, l'acteur de L'Arnaque, L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux et Out of Africa s'est éteint dans son sommeil. Les causes précis de son décès n'ont pas été communiquées, et on ne lui connaissait pas de maladie.
Écrit par : Allusion | 16/09/2025
« Ce métier, je le fais depuis l’âge de 21 ans, eh bien, c’est assez ! » (Robert Redford, en 2019, année où il a pris sa retraite d'acteur).
Acteur, réalisateur et producteur, l’irrésistible Robert Redford s’est fait le héraut d’une Amérique idéale, à l’écran comme dans ses engagements. Portrait d’un homme en perpétuelle quête de liberté, disparu le 16 septembre 2025.
"Je suis un acteur par métier, mais un militant par nature." Pur produit blond et hâlé de la côte californienne, Robert Redford, né en 1936, a dépassé l’image de sex-symbol qu’on cherchait à lui imposer en n’abdiquant jamais sa liberté. Depuis Daisy Clover de Robert Mulligan, qui l’a révélé en 1965, celui qui se rêvait peintre après un passage par les Beaux-Arts de Paris a incarné plus que quiconque le versant solaire de l’Amérique, entre persévérance, indépendance, idéalisme et intégrité. De la cause écologique, qu’il a défendue en pionnier, à la critique des dérives des institutions, de Jeremiah Johnson aux Trois jours du Condor (tous deux de Sydney Pollack) en passant par Les hommes du président d’Alan J. Pakula ou L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux (qu’il a réalisé), Robert Redford a mis sa prodigieuse filmographie au service de ses engagements politiques. Loin des feux de Hollywood, dans la nature sauvage de la vallée de l’Utah, où il s’est installé avec sa première femme, Lola Van Wagenen, il a par ailleurs érigé une formidable tribune pour ses combats en fondant, en 1985, le festival de cinéma indépendant de Sundance.
Libre penseur
De son enfance à The Old Man & the Gun de David Lowery (2018), Pierre-Henry Salfati parcourt, au fil d’archives, d’extraits de films et d’analyses de spécialistes (son biographe officiel Michael Feeney Callan, le journaliste Serge Kaganski), l’éblouissante carrière d’une légende aux multiples facettes, qui a régné en majesté sur le cinéma hollywoodien, sans renier pour autant ses convictions. https://www.arte.tv/fr/videos/086861-000-A/robert-redford-l-ange-blond/
Écrit par : Allusion | 18/09/2025
En cas de défaite de la Russie en Ukraine, que se passerait-il pour Vladimir Poutine ?
Le président russe aurait déjà tout prévu, et élaboré un plan de fuite.
La presse étrangère a fait état de plusieurs possibilités quant à la destination de Vladimir Poutine. Newsweek a rapporté une théorie, qui émane d'Abbas Gallyamov, analyste politique et ancien rédacteur de discours pour le chef du Kremlin.
Abbas Gallyamov avait partagé des informations provenant d'une "source de confiance" sur son canal télégramme peu de temps après le début de la guerre. Selon la source de Gallyamov, Poutine pourrait envisager de fuir au Venezuela s'il perd la guerre en Ukraine. Une destination probable, étant donné la bonne relation qu'entretiennent Poutine et le président vénézuélien Nicolás Maduro.
Sur Telegram, Gallyamov (photo) a écrit : "D'habitude, je ne raconte pas les histoires qu'on me rapporte, mais aujourd'hui, je vais faire une exception. Premièrement, je fais trop confiance à la source, et deuxièmement, l'information est très croustillante."
Gallymov affirme que le nom officieux de ce dernier plan est "l'Arche de Noé". Newsweek a rapporté les propos de Gallyamov : "Comme le nom [Arche de Noé] l'indique, il s'agit de trouver de nouvelles terres où l'on peut aller au cas où la situation deviendrait complètement inconfortable dans sa patrie."
Gallyamov a également déclaré que Yury Kurilin, vice-président et chef du personnel de la société énergétique russe Rosneft, est la personne chargée de prendre toutes les dispositions nécessaires au cas où Poutine devrait fuir au Venezuela.
Gallyamove a écrit sur Telegram que Kurilin avait démissionné de Rosneft pour se consacrer à 100 % au plan "Arche de Noé".
Selon Gallyamov, Kurilin est le candidat idéal pour diriger "l'Arche de Noé" : "Il [Kurilin] a la citoyenneté américaine et de bonnes relations. Il est diplômé de l'université Hayward en Californie [et] a travaillé dans les structures de BP, notamment au poste élevé de directeur des affaires générales."
Toutefois, selon Newsweek, Yury Kurilin ne semble pas avoir démissionné de son poste à Rosneft, puisqu'il figure toujours sur des sites tels que le Wall Street Journal en tant que président et chef du personnel de la société.
Une chose est sûre : si la Russie perd la guerre en Ukraine, Poutine devra quitter sa nation. Toutefois, le Venezuela et le plan de l'"Arche de Noé" ne sont qu'une des options supposées que Poutine pourrait choisir, s'il devait s'échapper.
Auparavant, le Daily Mail avait partagé un autre plan détaillé mis en place pour aider le président russe s'il doit fuir le pays. La source utilisée par le Daily Mail est également un canal Telegram où sont diffusées des informations internes du Kremlin.
Selon cette chaîne Telegram, Poutine dispose de deux voies de sortie pour quitter la Russie. Le Daily Mail indique également que le plan prend en compte les problèmes de santé de Poutine et implique un dirigeant de grande confiance qui prendrait en charge le pays en l'absence de Poutine.
Plan A : la Syrie
Le Daily Mail désignait la Syrie comme un pays d'accueil possible pour l'exil de Poutine. Cependant, depuis la chute du chef de la dictature, Bachar el-Assad, la Syrie est une option moins probable, même s'il reste l'État ami le plus proche de la Russie. Par ailleurs, pour s'y rendre, Vladimir Poutine devrait prendre l'avion. Or, tout vol de la Russie vers la Syrie devrait passer par l'espace aérien turc, ce qui pose problème puisque la Turquie est membre de l'OTAN. Dans cette situation, si le gouvernement turc refuse à la Russie l'autorisation de faire traverser son espace aérien à l'avion transportant Vladimir Poutine, le plan d'évasion serait sérieusement compromis. Ce serait le président turc Erdogan qui aurait le dernier mot, ce qui rend la situation totalement imprévisible. En principe, le dirigeant turc est favorable à des relations amicales avec la Russie. La Turquie est un membre de l'OTAN qui prend plutôt en compte ses propres nécessités. Poutine et Erdogan ont eu autant de rencontres amicales que de désaccords sur des questions spécifiques. La diplomatie russe devra travailler très dur sur ce plan d'évasion.
Plan B : l'Iran
Si le plan syrien n'est pas viable, l'autre option pourrait être l'Iran. Dans ce cas, le président Russe ne traverserait pas l'espace aérien de l'OTAN et n'atterrirait pas dans un pays ayant des liens possibles avec l'Occident. "Il est bénéfique pour l'Iran et la Turquie de garder en réserve le président russe en exil, en l'utilisant, selon le moment, comme levier ou comme monnaie d'échange". C'est ce qui, selon le Daily Mail, est avancé sur la chaîne Telegram liée au Kremlin où les plans d'évasion sont discutés. Le Daily Mail affirme que les services de renseignement russes ont déjà parlé et négocié avec la Turquie et l'Iran concernant les détails du plan d'évasion de Poutine. Si les choses se gâtent en Ukraine pour la Russie, nous saurons à quel point toutes ces rumeurs sont fondées.
Il n'y a "absolument aucune preuve" que le président russe Vladimir Poutine souhaite négocier la fin de l'invasion massive de l'Ukraine, a déclaré vendredi le chef de l'agence britannique de renseignement extérieur.
Richard Moore, chef du MI6, a déclaré que M. Poutine "nous menait en bateau".
"Il cherche à imposer sa volonté impériale par tous les moyens à sa disposition. Mais il ne peut pas réussir", a-t-il déclaré.
"Pour dire les choses franchement, Poutine a eu les yeux plus gros que le ventre. Il pensait remporter une victoire facile. Mais lui – et bien d'autres – a sous-estimé les Ukrainiens".
La guerre se poursuit sans relâche depuis plus de trois ans, depuis que la Russie a envahi son voisin au début de l'année 2022, malgré les efforts renouvelés des États-Unis au cours des derniers mois pour amener Moscou et Kyiv à un règlement.
L'Ukraine a accepté les propositions de cessez-le-feu et de réunion au sommet, mais Moscou n'a pas fait preuve d'engagement.
Le président russe Vladimir Poutine a été au cœur de tous les débats et des principales actualités au cours des derniers mois, principalement en raison du conflit en cours en Ukraine.
Cependant, malgré cette exposition médiatique constante, Poutine reste un mystère aux yeux de beaucoup. Qui se cache derrière cet homme, énigmatique et autoritaire ? L'enfance du dirigeant a-t-elle pu jouer un rôle dans les décisions qu'il prend aujourd'hui ? Poursuivez votre lecture pour le savoir...
Bien que l'ex-URSS ait officiellement nié la présence d'inégalités sociales dans sa prétendue utopie socialiste, la vérité est qu'une partie de sa population était défavorisée. Vladimir Poutine, par exemple, a vécu ses premières années dans des conditions très modestes. Il est né à Leningrad, aujourd'hui Saint-Pétersbourg, le 7 octobre 1952.
La mère de Vladimir Poutine, que l'on voit sur la photo, travaillait dans une usine, tandis que son père était soldat dans la marine soviétique, où il a été gravement blessé pendant la Seconde Guerre mondiale. Plus tard, il a occupé le poste de contremaître dans une usine.
Poutine avait un frère et une sœur aînés, mais tous deux sont décédés tragiquement à cause de la maladie, l'un d'entre eux ayant succombé à la diphtérie pendant la guerre. Pour ajouter à la tragédie familiale, sa grand-mère maternelle et deux de ses oncles ont perdu la vie durant la Seconde Guerre mondiale.
Lors d'un entretien avec la BBC, le journaliste Steven Lee Myers, qui a été correspondant à Moscou pour le New York Times pendant sept ans et est l'auteur de la biographie intitulée The New Tsar: The Rise and Reign of Vladimir Putin ("Le nouveau tsar : l'ascension et le règne de Vladimir Poutine"), a souligné que les conséquences de la guerre ont laissé une profonde empreinte sur les années de formation de Poutine.
Bien que Vladimir Poutine soit né après la Seconde Guerre mondiale, Myers souligne que le dirigeant et sa famille ont subi les répercussions durables du conflit. Selon l'auteur, les épreuves de la guerre et le mythe qui y est associé ont fait partie intégrante de l'éducation de Vladimir Poutine et ont considérablement façonné son caractère.
Poutine a passé ses premières années dans un quartier modeste de Leningrad. Dans son autobiographie, First Person: An Astonishingly Frank Self-Portrait by Russia's President Vladimir Putin ("Première personne : Un autoportrait étonnamment franc du président russe Vladimir Poutine"), le dirigeant russe se souvient que la capture des rats était l'un des principaux passe-temps de son enfance.
L'histoire du rat qui a attaqué Poutine est célèbre et a fait l'objet de nombreux écrits. Dans son autobiographie, il raconte : "Un jour, j'ai vu un énorme rat et je l'ai poursuivi dans le couloir jusqu'à ce que je le coince. Soudain, il s'est retourné et s'est jeté sur moi. J'ai été surpris et effrayé. C'est ensuite le rat qui m'a poursuivi."
Leningrad a servi de toile de fond aux années de formation de Poutine, avec des "appartements communautaires" où plusieurs familles coexistaient, y compris celle dans laquelle Poutine a été élevé. Vera Dmitrievna Gurevich, qui a été l'enseignante de l'actuel président russe, a décrit ces logements au Daily Mirror : "Il n'y avait pas d'eau chaude, pas de baignoire. La salle de bains était horrible. Et il faisait si froid, c'était abominable".
Un autre détail révélateur des origines familiales de Poutine est la profession de son grand-père paternel : il était le cuisinier de Staline, selon un profil biographique signé par Roger Cohen dans le New York Times.
L'éducation de Vladimir Poutine, bien que modeste, a été imprégnée des récits familiaux sur la grandeur de l'empire soviétique et les énormes sacrifices consentis pour assurer la victoire sur les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Cet héritage impérial est une idée qu'il s'est toujours efforcé de faire revivre à sa nation à l'âge adulte.
En réalité, l'Union soviétique a donné à Poutine la possibilité de poursuivre ses études et il en a tiré le meilleur parti. Il a notamment acquis une bonne maîtrise de la langue allemande au cours de ses études secondaires.
Après avoir terminé ses études, il s'est d'abord inscrit à la faculté de droit, mais le chemin de sa vie l'a finalement éloigné d'une carrière juridique. En fait, en 1975, il a rejoint le redoutable KGB, les services secrets de l'Union soviétique.
Un autre facteur qui a façonné le caractère de Poutine dès ses premières années a été son engagement dans le combat, sa détermination inébranlable à ne jamais reculer devant un conflit lorsque les circonstances l'exigeaient.
Ce penchant l'a conduit à s'entraîner aux arts martiaux dès son plus jeune âge, ce qui lui a permis d'obtenir une ceinture noire de judo.
Si Poutine rêvait dans son enfance de devenir un héros de l'Union soviétique, sa carrière au KGB a dû le frustrer. Il n'est pas affecté à Berlin-Est, le paradis des grands espions soviétiques, mais à Dresde, ville alors bien ennuyeuse, où il se consacre plus à la paperasse qu'à autre chose.
À Dresde, Poutine assiste à l'effondrement du communisme dans toute l'Europe. Il renonce au socialisme soviétique pour s'adapter aux temps nouveaux et retourne dans sa ville natale de Leningrad, qui est déjà en passe de redevenir Saint-Pétersbourg, comme au temps des tsars.
La question de savoir si Poutine a de véritables convictions communistes fait l'objet de spéculations, mais cela semble peu probable. Son idéologie s'apparente davantage à une forme de nationalisme russe pur.
En effet, à l'âge de 12 ans, il se distingue comme l'un des rares enfants de sa classe à ne pas appartenir aux Pionniers, l'organisation de jeunesse communiste de l'URSS.
Poutine a toujours été attiré par le pouvoir, ce qui a motivé son départ du KGB, coïncidant avec le fondement de sa propre famille, et l'a conduit à poursuivre une carrière politique.
Poutine a commencé son parcours politique à Saint-Pétersbourg, où il s'est aligné sur Boris Eltsine, figure emblématique du passage de la Russie du socialisme à un nouvel ordre politique.
Toutes les biographies de Poutine soulignent son éducation difficile, marquée par de fréquents accrochages et un sentiment de négligence au sein de sa famille. Il ne fait aucun doute que ces difficultés précoces ont joué un rôle essentiel dans l'endurcissement et la formation du jeune Vladimir Poutine.
Masha Gessen, autrice de Poutine : L'homme sans visage, soutient que Poutine était un enfant qui devait se débrouiller seul et que cette éducation lui a inculqué la conviction que, dans la vie, il faut toujours frapper le premier.
L'enfance de Poutine a indéniablement influencé son approche de la gouvernance et de la résolution des conflits. Cependant, en tant que dirigeant russe, ses décisions affectent désormais la vie de millions de personnes, en Russie et au-delà de ses frontières.
Vladimir Poutine se caractérise par sa nature énigmatique, particulièrement en ce qui concerne sa vie privée. Pendant de longues années, il a réussi à envelopper ses affaires personnelles d'un voile de mystère si dense que, selon un article du New York Times publié en 2012, aborder le sujet de sa famille était considéré comme un tabou. Toutefois, le conflit en Ukraine a modifié cette perspective.
Les sanctions occidentales, décidées au lendemain de la guerre en Ukraine, ont principalement visé les avoirs du dirigeant russe et de son cercle de pouvoir, mettant ainsi en lumière sa famille et faisant apparaître des détails, parfois très secrets, sur ceux qui la composent.
Les journaux du monde entier ont rivalisé pour révéler ces détails en 2022, allant jusqu'à placer une "famille officieuse" à côté de la famille "officielle" et bien connue de Vladimir Poutine.
Vladimir Poutine a rarement parlé publiquement de ses enfants, mais certains médias, comme le Daily Mail, considèrent qu'il est de notoriété publique qu'il est le père d'au moins deux filles, qu'il a eues avec son ex-femme Lioudmila Otcheretnaïa, photographiée ici avec lui.
Vladimir Poutine et Lioudmila Otcheretnaïa (anciennement Lioudmila Putina) se sont mariés en 1983. Ils ont annoncé leur divorce le 6 juin 2013, après 30 ans de mariage.
De l'union du dirigeant russe avec son ex-femme Lioudmila Otcheretnaïa est née Maria Vladimirovna Putina, la première fille de Poutine.
Maria, également connue sous le nom de Maria Vorontsova (ou Maria Faassen lorsqu'elle s'est mariée), a été nommée d'après la mère de Poutine, Maria Ivanovna Shelomova.
Maria est une jeune scientifique. Elle a étudié la médecine à l'université d'État de Moscou, puis est devenue endocrinologue. Bloomberg affirme qu'elle est également la conseillère de confiance de son père en matière de génie génétique, soutenant que l'édition de l'ADN humain devrait être interdite dans le secteur privé et confinée aux installations publiques.
Eh oui, le président russe est grand-père. Maria a épousé l'homme d'affaires néerlandais Jorrit Faassen et ils ont un enfant ensemble. Ils ont toutefois divorcé en 2022.
Maria, son ex-mari et leur enfant vivaient aux Pays-Bas jusqu'à ce que la controverse la pousse à partir. Selon le New York Post, le couple s'est senti très mal à l'aise aux Pays-Bas après que le vol MH17 a été abattu dans le ciel ukrainien en 2014. Selon les reconstitutions internationales de l'attaque, c'est le père de Maria qui "a fourni le missile qui a abattu 193 de leurs compatriotes dans le ciel ukrainien", indique le Post.
Katerina Tikhonova est en fait née Yekaterina Vladimirovna Putina. Elle a changé de nom pour utiliser celui de sa grand-mère maternelle, Shkrebneva, comme le rapporte le Daily Mail.
La deuxième fille de Poutine serait née en 1986. Bien qu'elle ait fréquenté les mêmes écoles que sa sœur Maria, elle a pris un chemin complètement différent, selon le Daily Mail. Aujourd'hui, Katerina est directrice de l'institut de recherche mathématique sur les systèmes complexes à l'université d'État de Moscou.
Mais, étonnamment, il semble qu'elle soit plus connue pour son succès en tant que danseuse de rock'n roll.
Selon le Daily Mail, Katerina a été vice-présidente chargée de l'expansion et du marketing à la World Rock and Roll Confederation, l'organisme responsable des compétitions internationales de rock acrobatique.
Luiza Rozova (alias Elizaveta Krivonogikh) serait le troisième enfant de Poutine, selon le Daily Mail. Elle n'a toutefois jamais été officiellement reconnue par le président russe.
La mère de Luiza, Svetlana Krivonogikh, n'a jamais affirmé que Poutine était le père de sa fille, malgré les nombreuses rumeurs. Poutine non plus. Toutefois, il est intéressant de noter que Svetlana Krivonogikh a travaillé comme femme de ménage avant de devenir multimillionnaire et l'une des femmes les plus riches du pays en un laps de temps remarquablement court, selon le Daily Mail.
Luiza avait un grand nombre d'abonnés sur Instagram (84 000 followers), principalement en raison de la notoriété de son père "secret" et de ses réserves d'argent. Mais tout a changé lorsque l'invasion russe de l'Ukraine a commencé. Comme elle l'a expliqué dans plusieurs posts sur son compte Instagram, elle a reçu des insultes et des messages de haine en masse, alors même qu'elle se positionnait contre cette guerre.
Avant la guerre, les publications de Luiza portaient principalement sur les beaux voyages qu'elle effectuait et sur sa marque de mode. L'étudiante, qui, selon Metro, vivait à Saint-Pétersbourg, la ville natale de Vladimir Poutine, n'est désormais plus active sur ses réseaux sociaux.
Certains l'ont défendue publiquement sur Instagram, affirmant que "ce n'est pas sa faute si elle a un père fou". D'autres l'ont attaquée à un niveau plus personnel, disant qu'"elle se tait parce qu'elle sait que si elle dit un mot de travers sur son père, on lui retirera son argent, ses appartements et ses affaires de luxe".
Mais d'après le Daily Mail, Vladimir Poutine pourrait encore avoir d'autres enfants, plus jeunes que Luiza Rozova.
Toujours selon le Daily Mail, Poutine aurait eu une relation secrète avec "la femme la plus souple de Russie", l'athlète Alina Kabaeva. Leur liaison présumée a suscité une vive controverse.
La gymnaste olympique et le président russe ont souvent été photographiés ensemble et des rumeurs sur leur relation amoureuse circulent depuis des années. Le Daily Mail écrit que Kabaeva a parlé un jour d'un "homme mystérieux" qu'elle disait aimer beaucoup.
En 2015, Alina est apparue en public, manifestement enceinte. À l'époque, les spéculations selon lesquelles le bébé qu'elle portait était celui de Poutine étaient nombreuses. Puis, en 2019, l'ancienne gymnaste a donné naissance à un autre enfant.
Bien que ses grands mérites sportifs aient fait d'elle une figure connue en Russie, Alina n'a pas été vue en public depuis des années, selon Metro. Le journal ajoute que la maîtresse présumée de Poutine "se cache dans un luxueux chalet en Suisse".
Mais selon Proekt, un site Internet russe indépendant spécialisé dans le journalisme d'investigation, Alina Kabaeva n'aurait pas quitté la Russie et vivrait dans une luxueuse résidence à Valdai, au nord de Moscou, avec ses deux enfants et... Vladimir Poutine lui-même.
Quoi qu'il en soit, les ombres sur la famille de Poutine ne se sont pas encore totalement dissipées. Selon le Washington Post, Poutine avait déclaré en 2015 que ses filles "ne sont pas impliquées dans les affaires ou la politique". Et il avait confirmé ce qui était probablement déjà clair pour tout le monde : "Je ne parle jamais de ma famille avec qui que ce soit".
Donald Trump en est à plus de six mois de son deuxième mandat présidentiel, et ses politiques s'avèrent extrêmement impopulaires, notamment en matière de droits de douane, d'immigration ou en promulguant des lois visant les personnes transgenres. Les Américains ne sont pas satisfaits du président, et ce mécontentement se reflète dans les taux d'approbation nets de Trump.
Selon le baromètre de popularité de Donald Trump établi par Newsweek, le président, autrefois "invincible", a récemment atteint son plus bas niveau depuis son entrée en fonction, avec un taux de popularité net catastrophique de -11 points ! Au 28 août, la situation ne semblait pas s'améliorer.
Selon le magazine, la popularité de Donald Trump est tombée à 43 %, contre 54 % une semaine après son investiture. Sa cote nette, à -11 points, n'était que légèrement supérieure à celle qu'il avait obtenue dans le sondage de Newsweek le 25 juillet.
En août, le président a vu son pourcentage d'acceptation chuter de manière spectaculaire pour atteindre son niveau le plus bas jamais enregistré par le magazine !
Même si le taux de popularité de Trump ne semble pas être un problème important pour le moment, Newsweek a souligné qu'il pourrait y avoir des conséquences réelles pour le président et le Parti républicain dans les mois à venir...
Tout d'abord, la cote de popularité historiquement basse de Trump révèle que l'opposition au président se renforce dans tout le pays, mais il s'agit surtout d'un élément clé pour évaluer ce que les Américains pensent d'un dirigeant et de ses politiques.
Selon Newsweek, le président américain a vu sa cote de popularité baisser depuis son entrée en fonction en janvier. Une grande partie du mécontentement à l'égard de Trump et de son gouvernement provient de la manière dont il gère l'économie du pays, les droits de douane et l'immigration.
La faible cote de popularité de Trump pourrait avoir des répercussions importantes sur les prochaines élections de mi-mandat aux États-Unis en 2026. Certains signes indiquent déjà que le Parti républicain pourrait être en difficulté, compte tenu des récentes victoires électorales des démocrates.
Par exemple, Catelin Drey, une démocrate, a remporté un siège en Iowa. Il s'agissait d'une circonscription sénatoriale où, selon CNN, le Parti de Donald Trump avait remporté 11 points en novembre 2024.
Le jour-J, Catelin Drey avait 10 points d'avance, ce qui, selon CNN, représentait "une performance nettement supérieure à la moyenne pour les démocrates dans un État autrefois considéré comme un terrain de bataille important, mais qui a tendance à voter républicain depuis une dizaine d'années".
"Alors que les républicains espèrent éviter des pertes, l'histoire montre que le parti au pouvoir à la Maison-Blanche perd généralement des sièges lors des élections de mi-mandat", explique Newsweek.
"Au cours du premier mandat de Trump à la Maison-Blanche, les démocrates ont remporté 41 sièges à la Chambre lors des élections de mi-mandat", ajoute Newsweek. Cependant, la bataille pourrait s'avérer difficile pour les républicains, qui doivent lutter contre l'impopularité grandissante du président américain.
Un récent sondage de l'université Quinnipiac, publié le 27 août, a révélé que le président bénéficiait d'un taux d'approbation net de -18.
Seuls 37 % des personnes interrogées approuvent la manière dont le président américain s'acquitte de ses fonctions, contre 55 %. Mais une chose est sûre, la cote de popularité de Trump ne cesse de baisser depuis son investiture, le 20 janvier 2025.
Newsweek a également souligné que Trump avait obtenu un taux d'approbation historiquement bas dans le dernier sondage de SoCal Strategies, qui lui attribuait une note nette de -3, contre +13 en janvier. D'autres enquêtes réalisées par Echelon Insights, YouGov/Economist et Quinnipiac ont par ailleurs révélé que le président américain était actuellement en difficulté sur toutes les questions.
L'impact de l'impopularité actuelle du président reste encore incertain, mais le pays pourrait connaître des bouleversements électoraux majeurs lors des élections de mi-mandat en 2026. Seul le temps nous dira si les Américains tenteront de freiner le pouvoir de Trump ou s'ils descendront dans la rue pour protester contre les politiques présidentielles.
Les déclarations de Donald Trump à l'égard des leaders mondiaux ont souvent franchi les frontières de l'audace et de la controverse, captivant l'attention de la scène internationale.
En février 2025, Trump a renforcé ses attaques contre Zelensky, le qualifiant de "dictateur" en raison du report des élections, justifié par le contexte du conflit en cours. Cette déclaration a suscité une vive réprobation de la part des alliés internationaux, qui ont réaffirmé la légitimité démocratique de Zelensky et dénoncé les propos de Trump, les qualifiant de trompeurs et nuisibles à la souveraineté de l'Ukraine.
En 2019, après que la Première ministre danoise Mette Frederiksen a rejeté la proposition de Trump d’acheter le Groenland, ce dernier a jugé ses propos "méchants" et a annulé sa visite d’État. En 2025, Donald Trump a remis le sujet sur la table, ravivant les débats sur les intérêts stratégiques des États-Unis dans cette région arctique.
"J’étais enthousiaste à l’idée d’y aller, mais j’ai trouvé désagréable que la Première ministre qualifie cela d’absurde".
Lors de sa campagne en 2016, Donald Trump a multiplié les éloges à l’égard de Vladimir Poutine, le décrivant comme un leader puissant. Ces déclarations ont suscité la controverse, notamment face aux accusations d’ingérence russe dans l’élection présidentielle américaine. En 2025, les délégations américaine et russe auraient engagé des discussions directes sur la guerre en Ukraine, sans inclure l'UE ni l'Ukraine. Cette absence de concertation avec les principaux concernés a suscité des inquiétudes parmi les alliés, qui craignent des négociations menées sans toutes les parties prenantes essentielles. "S'il dit du bien de moi, je dirai du bien de lui"
Après leur sommet historique en 2018, Trump a qualifié sa relation avec Kim Jong-un de particulièrement chaleureuse, évoquant les "belles lettres" qu'ils s'étaient échangées et affirmant qu'ils avaient développé une forme de complicité. Ce revirement tranche avec les tensions précédentes, marquées par un échange de menaces, Trump allant jusqu’à surnommer Kim Jong-un "little rocket man" (l’homme à la petite fusée). "Nous sommes tombés amoureux".
En 2018, après que la Chine ait décidé de supprimer la limite des mandats présidentiels, Trump a réagi en félicitant Xi Jinping pour son mandat prolongé, le qualifiant de remarquable. Donald Trump a même plaisanté sur la possibilité pour les États-Unis d'adopter une approche similaire, ce qui a suscité l'inquiétude des critiques attachés aux principes démocratiques. "Il est maintenant président à vie. Président à vie. Non, il est formidable".
Suite au sommet du G7 de 2018, Donald Trump a utilisé X (anciennement Twitter) pour attaquer le Premier ministre canadien Justin Trudeau au sujet des différends commerciaux, ce qui a intensifié les tensions entre les deux dirigeants. La tension est née des commentaires de Trudeau lors d'une conférence de presse, que Trump a interprétés comme un affront. "Très malhonnête et faible".
La chancelière allemande Angela Merkel a dû clarifier à plusieurs reprises les accords commerciaux de l'UE avant que Trump ne reconnaisse le concept. Cependant, son acceptation finale a contredit sa position précédente, qui favorisait les accords commerciaux bilatéraux plutôt que les accords multinationaux de grande envergure. "Oh, nous ferons un accord avec l'Europe alors".
En 2018, Trump a tweeté en commentant les mouvements nationalistes mondiaux, citant la France comme exemple et suggérant que les politiques de Macron reflétaient un désir de préserver l'identité nationale. Donald Trump a aussi exprimé son mécontentement envers Emmanuel Macron en évoquant sa "très faible cote de popularité" et en accusant la France de recourir à des "pratiques commerciales déloyales". "Il n'y a pas de pays plus nationaliste que la France, les gens veulent s'accrocher à leur propre culture".
En 2019, Donald Trump a déclaré que le Premier ministre japonais Shinzo Abe l'avait recommandé pour cette prestigieuse distinction, soulignant ses efforts pour engager la Corée du Nord sur la voie diplomatique. Bien que cette nomination n'ait jamais été officiellement confirmée, elle a suscité l'attention internationale sur l'approche peu traditionnelle de Donald Trump en politique étrangère. "Il m'a proposé pour le prix Nobel de la paix".
En 2019, Trump a exprimé son admiration pour le nouveau Premier ministre britannique Boris Johnson, en comparant leurs approches politiques. Donald Trump voyait le leadership de Boris Johnson comme un progrès, notamment en ce qui concerne le Brexit. "On l'appelle le Trump britannique. Ils disent que c'est une bonne chose. Les gens m'aiment bien là-bas".
Trump a critiqué la gestion des négociations du Brexit par l'ex-première ministre britannique en 2018, suggérant que ses recommandations avaient été ignorées. Donald Trump a suggéré qu'une autre approche aurait pu mener à de meilleurs résultats, soulignant ainsi son scepticisme envers les accords multilatéraux. "J'ai donné des conseils à Theresa May, mais elle ne m'a pas écouté et n'était pas d'accord".
Lors d'un appel téléphonique en 2017, Donald Trump a salué la campagne antidrogue controversée de l'ex-président philippin Rodrigo Duterte, lui exprimant son admiration malgré les condamnations internationales pour violations des droits de l'homme. Cette éloge a créé des inquiétudes sur la position des États-Unis en matière de droits de l'homme sous l'administration Trump. "De nombreux pays ont le problème, nous avons un problème, mais quel excellent travail vous faites et je voulais juste vous appeler pour vous le dire".
En 2019, Trump a abordé la crise politique au Venezuela, et suggéré que le gouvernement de Maduro était vulnérable. Il a laissé entendre que les États-Unis pourraient agir pour favoriser un changement de régime, conformément à la reconnaissance de Juan Guaidó en tant que leader de l'opposition par son administration.
"C'est un régime qui, franchement, pourrait être renversé très rapidement par l'armée si celle-ci décidait de le faire".
En 2018, Trump a suggéré que les initiatives diplomatiques de la Corée du Sud avec la Corée du Nord étaient étroitement coordonnées avec les États-Unis.remarque a minimisé l'impact de Moon Jae-in dans la promotion du "Ils ne font rien sans notre accord".
Donald Trump a été élu 47ᵉ président des États-Unis, signant ainsi un retour spectaculaire pour l’ancien président. Après avoir refusé de reconnaître sa défaite quatre ans auparavant, incité à une violente insurrection au Capitole, essuyé des condamnations criminelles et survécu à deux tentatives d’assassinat, Trump est devenu le premier ancien président à reconquérir la Maison Blanche depuis Grover Cleveland en 1892.
Il marque également l’histoire en devenant à la fois le premier condamné pour crime élu président et, à 79 ans, le plus âgé à accéder à ce poste. Mais comment Trump est-il arrivé là où il est aujourd'hui, et qu'a-t-il fait pour y arriver ?
L'ascendance de Donald Trump remonte au village de Kallstadt, situé dans la partie palatine de la Rhénanie-Palatinat, en Allemagne.
Son grand-père paternel, Frederick Trump, est né à Kallstadt en 1869. Frederick Trump a immigré aux États-Unis en 1885 et a fait fortune en exploitant un restaurant pendant la Ruée vers l'or du Klondike. Il est retourné en Allemagne en 1901 et a épousé Elizabeth Krist.
Le couple est retourné en Amérique en 1902, où leur premier enfant est né en 1904, mais il est revenu en Allemagne peu de temps après. La famille se rend à nouveau aux États-Unis en 1905. Leur fils Fred (le père de Donald Trump) y est né la même année. Sur cette photo de famille, Fred Trump se tient à l'extrême gauche.
Fred Trump a épousé Mary Anne MacLeod (photo), originaire d'Écosse, en 1936. Le couple a eu cinq enfants : Maryanne, Fred Jr, Elizabeth, Donald et Robert. Pendant ce temps, Fred dirigeait une entreprise immobilière prospère créée par ses parents.
Donald Trump est né le 14 juin 1946 à l'hôpital Jamaica dans le Queens, à New York. À l'âge de 13 ans, il entre à la New York Military Academy, un internat privé. En 1968, il obtient une licence en économie à l'université de Pennsylvanie. À l'automne de la même année, Donald Trump reçoit un diagnostic d'éperons calcanéens aux talons, ce qui lui vaut d'être exempté de l'armée pour des raisons médicales en pleine guerre du Viêt Nam.
En fait, Donald Trump a bénéficié à cinq reprises d'un sursis, ce qui lui a permis d'éviter l'appel sous les drapeaux. Le dossier de classification du système de service sélectif de Trump indique à la ligne 580 du document qu'il s'est inscrit le 24 juin 1964 et qu'il a été "Disq." ou disqualifié de l'appel sous les drapeaux à Jamaica, dans l'État de New York.
Lorsque Trump senior est décédé à l'âge de 93 ans le 25 juin 1999, il avait amassé une fortune en construisant des appartements. Donald Trump avait rejoint l'entreprise familiale en 1968 et avait fini par devenir le président de la société immobilière de son père en 1971. Il l'avait rebaptisée The Trump Organization.
Donald Trump a immédiatement jeté son dévolu sur Manhattan, que Fred Trump avait évité. Il considérait cette région comme trop risquée.
Tout en étant occupé à négocier des propriétés et des terrains, Donald Trump a trouvé le temps de se marier avec le mannequin tchèque Ivana Marie Zelnickova le 9 avril 1977. Le couple a eu trois enfants, Donald Trump Jr, Ivanka et Eric, avant de divorcer en 1990. Ivana Trump est décédée le 14 juillet 2022.
En 1978, Donald Trump s'est lancé dans sa première entreprise à Manhattan, la rénovation de l'hôtel Commodore, à l'abandon, adjacent au Grand Central Terminal. Il est photographié dans son appartement après avoir appris que le Board of Estimate avait approuvé à l'unanimité un plan d'abattement fiscal sans précédent, d'une durée de 40 ans. C'est grâce à ce plan qu'il a pu acheter et rénover la propriété. L'hôtel a rouvert ses portes en 1980 sous le nom de Grand Hyatt Hotel.
C'est également en 1980 que Trump a obtenu les droits de développement de la Trump Tower. Ce monument emblématique de Manhattan est aujourd'hui le siège de la Trump Corporation.
Dans les années 1980, Trump voit grand, très grand. Il gagne des millions en achetant des blocs d'actions de diverses sociétés publiques et en investissant dans toutes sortes de projets, allant des équipes sportives aux opérations de compagnies aériennes. C'est également à cette époque que le promoteur immobilier est apparu sur la scène nationale, devenant par la même occasion une célébrité.
Le domaine de Mar-a-Lago, situé à Palm Beach, en Floride, a été acquis en 1985, initialement en tant que club privé. En 2019, Trump a déclaré que la propriété était sa résidence principale.
Au milieu des années 1990, Trump a fondé Trump Hotels & Casino Resorts sous l'égide de Trump Entertainment Resorts, une société de jeu et d'hôtellerie. À un moment donné, le portefeuille comprenait six établissements, dont le Trump Plaza et le Trump Taj Mahal, tous deux situés à Atlantic City. Depuis, ils ont tous été fermés, démolis ou vendus.
En 1993, Trump a épousé l'actrice Marla Maples. Ils ont un enfant ensemble, une fille nommée Tiffany. Le couple a divorcé en 1999.
À la fin des années 1990, la Trump Corporation a acheté des terrains de golf, dont celui-ci dans le propre jardin de Trump, le Trump International Golf Club à Palm Beach. Selon Golf Week, il possède actuellement 16 terrains de golf répartis dans le monde entier.
La célébrité de Donald Trump s'est considérablement accrue en 2004 lorsqu'il a animé les 14 premières saisons de l'émission "The Apprentice". À la fin des épisodes, il éliminait un candidat de la compétition en prononçant les mots désormais célèbres : "Vous êtes viré".
Le magnat de l'immobilier s'est réjoui de son nouveau rôle de personnalité de la télévision et a participé à des événements dans tous les États-Unis pour promouvoir l'émission.
Donald Trump s'est marié pour la troisième fois en 2005 avec le mannequin slovène Melanija Knavs. Ils ont un fils, Barron.
Trump s'est inscrit comme républicain en 1987, comme démocrate en 2001, comme républicain en 2009, comme non affilié en 2011, et à nouveau comme républicain en 2012. En 2015, il a annoncé sa candidature à la présidence des États-Unis.
Le 20 janvier 2017 à Washington, Donald J. Trump a prêté serment en tant que 45ᵉ président des États-Unis.
La plupart des gens se souviennent du mandat de Donald Trump comme d'une tempête de quatre ans de tweets, de rassemblements et de diatribes à l'antenne. Bien qu'il soit parvenu à modifier certains domaines clés de la politique fédérale, par exemple en adoptant une réduction d'impôts historique de 1 500 milliards de dollars et en réformant le code des impôts, son mandat a été pour l'essentiel houleux et souvent controversé.
Outre sa rencontre avec le président russe Vladimir Poutine en 2018, Donald Trump a également rencontré le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un en 2019 pour une série d'entretiens. Mais les sommets eux-mêmes n'ont apporté que peu de substance aux deux parties, note Politico.
Donald Trump a effectué un mandat à la Maison Blanche avant de perdre face à Joe Biden lors de la campagne présidentielle de 2020. Le 6 janvier 2021, des partisans de Trump ont pris d'assaut le Capitole pour protester contre la ratification de la victoire du président élu Joe Biden au collège électoral. Les événements de ce jour-là ont été perçus non seulement comme une attaque contre le bâtiment, mais aussi contre la démocratie et l'État de droit lui-même.
En août 2022, le FBI a trouvé une série de documents classifiés stockés dans des boîtes lors d'une perquisition à la résidence de Trump à Mar-a-Largo.
En 2023, l'ancien président a été inculpé de 13 chefs d'accusation liés à un prétendu plan visant à renverser les résultats de l'élection de 2020. Sa photo d'identité judiciaire, prise au bureau du shérif du comté de Fulton, a été publiée dans le monde entier.
Le 30 mai 2024, Donald Trump a de nouveau été inculpé de 34 chefs d'accusation pour avoir falsifié des documents commerciaux afin de dissimuler les paiements effectués à l'actrice de films pour adultes Stormy Daniels pour s'assurer de son silence au sujet d'une relation sexuelle entre les deux. Il a ensuite été reconnu coupable de tous les chefs d'accusation, ce qui fait de lui le premier ancien président des États-Unis à être condamné pour un crime.
Forbes estime actuellement la valeur nette de Donald Trump à 5,7 milliards de dollars, un chiffre dopé par l'entrée sur le Nasdaq, le 26 mars 2024, de Trump Media & Technology Group.
Malgré la controverse qui l'entoure et son premier mandat mouvementé, Donald Trump a obtenu l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle de mars 2024. Mais sa remarquable remontée politique a failli prendre fin le 13 juillet lorsqu'il a survécu à une tentative d'assassinat lors d'un rassemblement de campagne près de Butler, en Pennsylvanie.
Pour la première fois depuis les années 1990, la Russie connaît un retour notable au troc dans ses transactions extérieures, les entreprises russes cherchant à contourner les sanctions occidentales imposées après le début de la guerre en Ukraine, selon un article de Reuters.
Selon l'agence, en échange de matières premières, de blé et de graines de lin, la Russie reçoit des voitures, des appareils électroménagers et des matériaux de construction, car Moscou cherche des moyens de contourner les systèmes financiers internationaux pour effectuer ses transactions.
Bien que la Russie renforce sa coopération avec la Chine et l'Inde, le retour du troc montre à quel point la guerre en Ukraine, déclenchée par le Kremlin, a affecté les relations commerciales du plus grand producteur mondial de ressources naturelles, trois décennies après l'effondrement de l'Union soviétique, qui a marqué le début de l'intégration économique de la Russie avec l'Occident.
Depuis 2014, les États-Unis, l'UE et leurs alliés ont imposé plus de 25 000 sanctions à Moscou en raison de l'annexion de la Crimée et de l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par les troupes russes. Ces mesures ont rendu difficile l'utilisation des canaux financiers traditionnels, en particulier après que les banques russes ont été déconnectées du système SWIFT en 2022.
Invasion russe en Ukraine : Moscou ressent de plus en plus la pression économique
L'économie russe, sous pression de la guerre en Ukraine, est entrée en "stagnation technique"
Selon une source de Reuters, les banques chinoises craignent des sanctions secondaires et refusent d'accepter de l'argent provenant de Russie, ce qui stimule la croissance des paiements en nature.
En 2024, le ministère russe de l'Économie a publié un document de 14 pages intitulé « Navigateur des transactions commerciales extérieures de troc », qui contient des recommandations à l'intention des entreprises souhaitant échapper aux sanctions occidentales. Le ministère a proposé de créer une plateforme spéciale pour ce type de transactions.
Parmi celles-ci, comme le confirme Reuters, figurait une transaction d'échange de voitures chinoises contre du blé russe, dans laquelle les partenaires chinois ont demandé à leurs contreparties russes de payer en céréales.
Dans ce système, les Chinois achetaient des voitures en yuans, les Russes achetaient des céréales en roubles, puis l'échange se faisait directement, sans transfert d'argent.
Selon Reuters, les données douanières ont également révélé deux transactions d'échange de graines de lin contre des appareils électroménagers et des matériaux de construction chinois, dont l'une est estimée à environ 100 000 dollars.
Parmi les autres schémas, on trouve l'échange de métaux russes contre des équipements chinois, de services chinois contre des matières premières russes, ainsi qu'une transaction avec le Pakistan, selon l'article.
Deux sources ont déclaré à Reuters : « Certaines de ces transactions ont permis d'importer des produits occidentaux en Russie, malgré les sanctions, sans en divulguer les détails ».
Malgré l'absence de statistiques officielles précises, les trois analystes cités dans l'article de Reuters ont déclaré que l'intérêt croissant pour le troc était indirectement attesté par l'écart grandissant entre les statistiques du commerce extérieur publiées par la Banque centrale de Russie et les données des autorités douanières, qui a atteint 7 milliards de dollars au premier semestre de cette année.
En réponse à une demande de Reuters, les services douaniers russes ont confirmé que « le troc est pratiqué avec différents pays pour un large éventail de marchandises », mais ont ajouté que « le nombre de transactions de troc est insignifiant par rapport au volume total des contrats de commerce extérieur ».
Selon les données du service fédéral des douanes, la balance commerciale positive de la Russie de janvier à juillet a diminué de 14 % par rapport à la même période l'année dernière et s'est élevée à 77,2 milliards de dollars, les exportations ayant diminué de 11,5 milliards de dollars et les importations ayant augmenté de 1,2 milliard de dollars.
La Banque centrale et le gouvernement russe ont refusé de discuter avec Reuters de la question du troc, se contentant de déclarer qu'il n'existait pas de données sur ces transactions, car elles auraient été incluses dans les chiffres globaux si elles avaient été enregistrées conformément à la loi.
Une source proche du gouvernement a déclaré que la divergence des données pouvait être due à des différences de méthodologie.
Un couple avec leurs enfants se promène dans une zone sans neige et froide à VDNKh, l'Exposition des réalisations de l'économie nationale à Moscou, en Russie, le 13.02.25 Alexander Zemlianichenko/Copyright 2025 The AP. All rights reserved
Un couple avec leurs enfants se promène dans une zone sans neige et froide à VDNKh, l'Exposition des réalisations de l'économie nationale à Moscou, en Russie, le 13.02.25 Alexander Zemlianichenko/Copyright 2025 The AP. All rights reserved
« Le troc ouvre de nouvelles perspectives »
Lors du forum économique qui s'est tenu à Kazan en août, les entreprises chinoises ont souligné que les problèmes liés aux règlements financiers constituaient le principal obstacle au développement du commerce bilatéral.
« Le troc ouvre de nouvelles perspectives pour les entreprises en Russie et dans les pays asiatiques dans le contexte actuel de restrictions des paiements », a déclaré Xu Xinjing, président du conseil d'administration de Hainan Longpan Oilfield Technology.
L'agence Reuters avait précédemment annoncé que l'entreprise chinoise avait l'intention de commercialiser de l'acier et des alliages d'aluminium en échange de moteurs de bateaux.
L'article de Reuters indique que certains traders ont recours à des méthodes alternatives, telles que l'utilisation d'« agents de paiement » qui facilitent les transferts en échange de commissions, mais cette méthode comporte des risques importants. D'autres se tournent vers la succursale de Shanghai de la banque russe VTB ou vers des cryptomonnaies indexées sur le dollar américain.
« Les petites entreprises utilisent activement les cryptomonnaies », a déclaré à Reuters Sergey Putyatinsky, vice-président des opérations et des technologies de l'information de la société financière russe BCS.
Selon lui, certains entrepreneurs transportent des espèces, d'autres travaillent par le biais de la compensation de créances, d'autres encore diversifient leurs comptes dans différentes banques.
« Il n'existe pas encore de solution technologique toute faite. L'économie survit, et les entreprises utilisent simultanément 10 à 15 modes de paiement différents », a-t-il ajouté.
Poutine revendique sa « supériorité économique »
Malgré les affirmations de Vladimir Poutine selon lesquelles l'économie russe a connu une croissance plus rapide que celle des pays du G7 au cours des deux dernières années, selon Reuters, le pays est techniquement en récession et souffre d'une forte inflation.
Maxim Spassky, secrétaire du Conseil général de l'Union russo-asiatique des industriels et entrepreneurs (RASPP), a déclaré à l'agence : « La croissance du troc est un symptôme de la dédollarisation, de la pression des sanctions et des problèmes de liquidités entre partenaires. » « Les volumes de troc continueront de croître », a-t-il prédit.
Reuters conclut que dans les années 1990, le troc a ravagé l'économie russe, créant de vastes chaînes de transactions conditionnelles pour tous les produits, de l'électricité et du pétrole à la farine, au sucre et aux chaussures, entraînant des prix abusifs. Aujourd'hui, le troc n'est pas le résultat d'un effondrement, mais celui d'une guerre économique, la Russie et la Chine cherchant à remodeler le régime commercial mondial tout en échappant aux sanctions occidentales.
Le 22 septembre 2025 révèle l’ampleur terrifiante de la stratégie poutinienne de déstabilisation de l’OTAN : après avoir orchestré la plus importante violation d’espace aérien depuis 1945 avec 19 drones russes abattus au-dessus de la Pologne, puis envoyé trois chasseurs MiG-31 défier pendant 12 minutes la souveraineté estonienne, Vladimir Poutine teste méthodiquement la cohésion de l’Alliance atlantique jusqu’à son point de rupture. Cette escalade calculée ne relève pas de l’accident ou de l’improvisation — elle constitue l’aboutissement d’une doctrine militaire révolutionnaire qui utilise la « zone grise » entre paix et guerre pour paralyser les mécanismes de défense collective occidentaux sans déclencher l’article 5 de l’OTAN.
Ces provocations interviennent dans le contexte des exercices militaires Zapad-2025, où 100 000 soldats russo-biélorusses ont répété l’anéantissement nucléaire de l’Europe sous les yeux d’observateurs militaires américains, indiens et iraniens médusés. Cette théâtralisation de l’apocalypse révèle peut-être l’émergence d’une nouvelle forme de guerre psychologique, où la simulation de la destruction devient plus efficace que la destruction elle-même pour contraindre l’adversaire à la soumission. Cette mutation tactique transforme l’OTAN d’alliance défensive en spectatrice impuissante de sa propre humiliation, contrainte d’encaisser chaque provocation sans pouvoir riposter sous peine de déclencher l’embrasement continental que Poutine orchestre depuis le Kremlin avec un sourire de joueur d’échecs contemplant son adversaire acculé.
19 drones russes : l’invasion qui n’ose dire son nom
La nuit du 10 septembre 2025 restera dans l’histoire militaire comme celle où l’OTAN a tiré ses premiers coups de feu contre la Russie depuis 1945, contrainte d’abattre quatre drones russes qui violaient massivement l’espace aérien polonais. Cette violation révèle la sophistication diabolique de la stratégie poutinienne : envoyer suffisamment d’engins pour forcer une réaction militaire de l’OTAN, mais pas assez pour justifier l’activation de l’article 5 qui déclencherait la riposte collective. Cette calibration révèle peut-être l’émergence d’une nouvelle science militaire, où l’agression devient mathématique de précision pour rester sous le seuil de déclenchement des mécanismes défensifs adverses.
Cette invasion aérienne révèle également l’obsolescence des catégories juridiques traditionnelles face aux technologies modernes : comment qualifier l’envoi de 19 drones armés sur le territoire d’un pays souverain ? Ni guerre ouverte ni simple incident, cette agression hybride révèle l’inadéquation du droit international aux réalités technologiques du XXIe siècle. Cette inadéquation transforme l’OTAN en géant juridique paralysé, incapable d’appliquer ses propres règles face à un adversaire qui les exploite méthodiquement pour les rendre inopérantes.
L’Estonia humiliée : 12 minutes d’impuissance
L’intrusion de trois MiG-31 russes dans l’espace aérien estonien pendant 12 longues minutes révèle l’escalade calculée de Poutine, passant des drones anonymes aux chasseurs pilotés dans une démonstration de force qui ne laisse aucun doute sur ses intentions belliqueuses. Cette durée extraordinaire — 12 minutes pour des chasseurs supersoniques capables de traverser l’Estonia en quelques instants — révèle la volonté délibérée d’humilier l’OTAN en démontrant son incapacité à protéger ses membres les plus vulnérables. Cette humiliation révèle peut-être la transformation de l’Estonia en laboratoire d’expérimentation de la passivité otanienne, cobaye involontaire des tests de résistance de l’Alliance.
Cette violation révèle également l’indifférence méprisante des pilotes russes aux sommations des chasseurs italiens de l’OTAN, ignorant délibérément les signaux d’interception pour démontrer que la souveraineté balte n’existe que par tolérance russe. Cette indifférence transforme l’intervention otanienne en pantomime diplomatique, révélant l’impuissance de l’Alliance face à un adversaire qui ne reconnaît aucune autorité supérieure à la sienne. Cette désinvolture révèle peut-être l’émergence d’une Russie post-westphalienne, qui refuse le principe même de souveraineté égale entre nations.
La Roumanie dans le collimateur : l’étau se resserre
L’extension des violations aériennes russes à la Roumanie révèle la stratégie d’encerclement méthodique de Poutine, qui teste simultanément tous les flancs orientaux de l’OTAN pour identifier les maillons faibles de la chaîne défensive occidentale. Cette dispersion géographique révèle la capacité opérationnelle impressionnante de l’armée russe, capable d’actions coordonnées sur plusieurs théâtres simultanément malgré ses engagement ukrainien. Cette capacité révèle peut-être la sous-estimation occidentale des ressources militaires russes, transformée en surprise stratégique pour une OTAN habituée à considérer Moscou comme puissance déclinante.
Cette extension révèle également la vulnérabilité particulière de la Roumanie, coincée entre l’agression russe directe et la pression géopolitique exercée par ses voisins pro-russes, transformant Bucarest en cible privilégiée des déstabilisations poutiniennes. Cette vulnérabilité transforme la Roumanie en potentiel détonateur de la crise otanienne, pays suffisamment important pour que son abandon compromette la crédibilité de l’Alliance mais assez isolé pour que sa défense pose des défis logistiques considérables. Cette position révèle peut-être le génie tactique de Poutine, qui choisit ses cibles en fonction de leur capacité à paralyser les mécanismes de solidarité occidentaux.
19 drones russes : l’invasion qui n’ose dire son nom
La nuit du 10 septembre 2025 restera dans l’histoire militaire comme celle où l’OTAN a tiré ses premiers coups de feu contre la Russie depuis 1945, contrainte d’abattre quatre drones russes qui violaient massivement l’espace aérien polonais. Cette violation révèle la sophistication diabolique de la stratégie poutinienne : envoyer suffisamment d’engins pour forcer une réaction militaire de l’OTAN, mais pas assez pour justifier l’activation de l’article 5 qui déclencherait la riposte collective. Cette calibration révèle peut-être l’émergence d’une nouvelle science militaire, où l’agression devient mathématique de précision pour rester sous le seuil de déclenchement des mécanismes défensifs adverses.
Cette invasion aérienne révèle également l’obsolescence des catégories juridiques traditionnelles face aux technologies modernes : comment qualifier l’envoi de 19 drones armés sur le territoire d’un pays souverain ? Ni guerre ouverte ni simple incident, cette agression hybride révèle l’inadéquation du droit international aux réalités technologiques du XXIe siècle. Cette inadéquation transforme l’OTAN en géant juridique paralysé, incapable d’appliquer ses propres règles face à un adversaire qui les exploite méthodiquement pour les rendre inopérantes.
L’Estonia humiliée : 12 minutes d’impuissance
L’intrusion de trois MiG-31 russes dans l’espace aérien estonien pendant 12 longues minutes révèle l’escalade calculée de Poutine, passant des drones anonymes aux chasseurs pilotés dans une démonstration de force qui ne laisse aucun doute sur ses intentions belliqueuses. Cette durée extraordinaire — 12 minutes pour des chasseurs supersoniques capables de traverser l’Estonia en quelques instants — révèle la volonté délibérée d’humilier l’OTAN en démontrant son incapacité à protéger ses membres les plus vulnérables. Cette humiliation révèle peut-être la transformation de l’Estonia en laboratoire d’expérimentation de la passivité otanienne, cobaye involontaire des tests de résistance de l’Alliance.
Cette violation révèle également l’indifférence méprisante des pilotes russes aux sommations des chasseurs italiens de l’OTAN, ignorant délibérément les signaux d’interception pour démontrer que la souveraineté balte n’existe que par tolérance russe. Cette indifférence transforme l’intervention otanienne en pantomime diplomatique, révélant l’impuissance de l’Alliance face à un adversaire qui ne reconnaît aucune autorité supérieure à la sienne. Cette désinvolture révèle peut-être l’émergence d’une Russie post-westphalienne, qui refuse le principe même de souveraineté égale entre nations.
La Roumanie dans le collimateur : l’étau se resserre
L’extension des violations aériennes russes à la Roumanie révèle la stratégie d’encerclement méthodique de Poutine, qui teste simultanément tous les flancs orientaux de l’OTAN pour identifier les maillons faibles de la chaîne défensive occidentale. Cette dispersion géographique révèle la capacité opérationnelle impressionnante de l’armée russe, capable d’actions coordonnées sur plusieurs théâtres simultanément malgré ses engagement ukrainien. Cette capacité révèle peut-être la sous-estimation occidentale des ressources militaires russes, transformée en surprise stratégique pour une OTAN habituée à considérer Moscou comme puissance déclinante.
Cette extension révèle également la vulnérabilité particulière de la Roumanie, coincée entre l’agression russe directe et la pression géopolitique exercée par ses voisins pro-russes, transformant Bucarest en cible privilégiée des déstabilisations poutiniennes. Cette vulnérabilité transforme la Roumanie en potentiel détonateur de la crise otanienne, pays suffisamment important pour que son abandon compromette la crédibilité de l’Alliance mais assez isolé pour que sa défense pose des défis logistiques considérables. Cette position révèle peut-être le génie tactique de Poutine, qui choisit ses cibles en fonction de leur capacité à paralyser les mécanismes de solidarité occidentaux.
100 000 soldats répètent l’anéantissement de l’OTAN
Les exercices militaires Zapad-2025 révèlent l’ampleur colossale des préparatifs russes pour un conflit contre l’OTAN : 100 000 soldats répétant pendant cinq jours l’invasion et la destruction nucléaire de l’Europe sous la supervision personnelle de Vladimir Poutine en uniforme militaire. Cette mise en scène révèle la transformation de Poutine de dirigeant politique en chef de guerre assumé, abandonnant toute prétention diplomatique pour endosser ouvertement le rôle de conquérant continental. Cette métamorphose révèle peut-être l’abandon définitif de la voie négociée par un régime qui mise désormais tout sur la solution militaire.
Cette ampleur révèle également la capacité mobilisatrice extraordinaire du système militaro-industriel russe, capable de déployer des forces considérables malgré trois ans de guerre en Ukraine et de sanctions occidentales. Cette résilience révèle l’efficacité de l’économie de guerre russe, transformée par les contraintes externes en machine de production militaire optimisée. Cette transformation révèle peut-être l’effet paradoxal des sanctions occidentales, qui ont contraint la Russie à développer une autarcie militaire plus redoutable que sa dépendance antérieure.
La simulation nucléaire sous les yeux de l’Occident
L’inclusion d’exercices nucléaires tactiques dans Zapad-2025 révèle la banalisation terrifiante de l’arme atomique dans la doctrine militaire russe, transformée d’ultima ratio en outil opérationnel standard pour les conflits européens. Cette banalisation révèle l’abandon par Moscou des tabous nucléaires hérités de la guerre froide, remplacés par une utilisation désinvolte de la menace atomique comme multiplicateur de force conventionnelle. Cette évolution révèle peut-être l’entrée de l’humanité dans une ère post-MAD, où la destruction mutuelle assurée cède la place à l’escalade nucléaire contrôlée comme instrument de victoire militaire.
Cette simulation révèle également l’indifférence provocatrice de Poutine aux réactions occidentales, orchestrant ouvertement la répétition de l’anéantissement nucléaire européen devant des observateurs militaires de l’OTAN médusés. Cette indifférence révèle la confiance absolue du Kremlin dans la paralysie occidentale, convaincu que l’OTAN n’osera jamais risquer l’escalade nucléaire pour défendre ses membres orientaux. Cette conviction révèle peut-être la justesse de l’analyse poutinienne sur la lâcheté stratégique occidentale, incapable de crédibilité dans la dissuasion face à un adversaire prêt au suicide mutuel.
Les observateurs étrangers : témoins de la puissance russe
La présence d’observateurs militaires indiens, iraniens, bangladais et américains aux exercices Zapad-2025 révèle la dimension géopolitique mondiale que Poutine confère à sa démonstration de force anti-otanienne. Cette internationalisation transforme les manœuvres en vitrine de la puissance militaire russe pour tous les pays tentés de défier l’ordre occidental, révélant l’ambition de Moscou de créer une alliance anti-atlantique globale. Cette ambition révèle peut-être l’émergence d’un monde bipolaire renouvelé, organisé autour de l’axe sino-russe contre l’hégémonie occidentale déclinante.
Cette présence révèle également la stratégie de séduction orchestrée par le Kremlin envers les puissances émergentes, utilisant sa capacité militaire comme argument commercial pour attirer les pays désireux d’échapper à la domination américaine. Cette séduction révèle la transformation de la Russie poutinienne en alternative crédible au leadership occidental pour tous les régimes autoritaires de la planète. Cette alternative révèle peut-être l’effondrement de l’attractivité du modèle démocratique face à l’efficacité apparente de l’autocratie militarisée.
L’article 4 : consultation impuissante face à l’agression
L’activation répétée de l’article 4 par la Pologne et l’Estonia révèle l’inadéquation tragique des mécanismes otaniens face aux agressions hybrides contemporaines, contraignant l’Alliance à des consultations bureaucratiques là où la situation exigerait des ripostes militaires immédiates. Cette inadéquation révèle l’obsolescence des procédures de l’OTAN, conçues pour la guerre froide bipolaire mais inadaptées aux conflits asymétriques du XXIe siècle. Cette obsolescence transforme l’Alliance en dinosaure institutionnel, paralysé par ses propres règles face à un adversaire qui exploite méthodiquement ses faiblesses procédurales.
Cette paralysie révèle également la stratégie délibérée de Poutine pour maintenir ses provocations sous le seuil de déclenchement de l’article 5, exploitant l’écart béant entre consultation (article 4) et riposte collective (article 5). Cette exploitation révèle la maîtrise juridique impressionnante du Kremlin sur les mécanismes occidentaux, capable de les paralyser de l’intérieur par une parfaite connaissance de leurs limitations. Cette maîtrise révèle peut-être la supériorité de l’approche autoritaire sur la complexité démocratique dans les situations de crise aiguë.
La réponse « Eastern Sentry » : too little, too late
Le lancement de l’opération Eastern Sentry par l’OTAN révèle la réactivité pathétique de l’Alliance face à l’escalade russe, contrainte de créer une mission de surveillance après avoir encaissé des dizaines de violations d’espace aérien sans riposte proportionnée. Cette réaction révèle l’incapacité de l’OTAN à anticiper les mouvements adverses, toujours en retard d’une provocation sur un ennemi qui maîtrise l’initiative stratégique. Cette passivité révèle peut-être l’effondrement de la culture anticipatrice qui avait fait la force de l’Alliance pendant la guerre froide.
Cette mission révèle également le décalage tragique entre l’ampleur de la menace russe et la modestie de la réponse otanienne, révélant une Alliance en déni face à l’évidence de la préparation militaire russe à un conflit majeur. Ce décalage transforme Eastern Sentry en opération cosmétique, destinée plus à rassurer l’opinion publique qu’à dissuader réellement un adversaire qui a déjà calculé l’impuissance occidentale. Cette impuissance révèle peut-être l’illusion de la dissuasion otanienne face à un adversaire qui ne craint plus les conséquences de ses actes.
Les divisions internes qui affaiblissent l’Alliance
Les hésitations de l’OTAN face aux provocations russes révèlent les divisions profondes entre membres sur la réponse à apporter, certains pays réclamant la fermeté quand d’autres privilégient la désescalade. Ces divisions révèlent la fragmentation de l’Alliance sous la pression russe, incapable de maintenir l’unité face à un adversaire qui exploite méthodiquement ses fissures internes. Cette fragmentation révèle peut-être l’effet corrosif de trois décennies de paix sur la cohésion otanienne, ramollie par l’absence de menace existentielle immédiate.
Ces divisions révèlent également l’influence délétère des différences nationales sur la capacité de décision collective, paralysant l’OTAN par des débats internes là où Poutine peut décider seul de ses provocations. Cette paralysie révèle l’avantage structurel de l’autocratie sur la démocratie dans les situations de crise, capable de rapidité d’exécution là où l’Alliance se noie dans les consultations. Cette lenteur révèle peut-être l’inadaptation fondamentale des institutions démocratiques aux défis sécuritaires contemporains qui exigent réactivité plutôt que délibération.
L’allié de Poutine face à l’agression contre l’OTAN
La position impossible de Donald Trump — contraint de défendre une OTAN qu’il a passé des années à critiquer contre un Poutine qu’il considère comme partenaire — révèle l’écartèlement géopolitique d’un président pris au piège de ses propres contradictions idéologiques. Cette contradiction révèle peut-être l’impossibilité de maintenir simultanément une alliance avec Poutine et un leadership de l’OTAN, les deux positions étant devenues incompatibles face à l’escalade militaire russe. Cette incompatibilité révèle l’effondrement de la stratégie trumpiste de rapprochement avec Moscou, rendue obsolète par l’agression poutinienne contre les alliés américains.
Cette contradiction révèle également la manipulation réussie de Trump par Poutine, qui l’a convaincu de critiquer l’OTAN pendant des années pour mieux la paralyser au moment de lancer ses provocations majeures. Cette manipulation révèle la dimension stratégique à long terme de l’influence russe sur Trump, transformé en agent involontaire de la déstabilisation atlantique. Cette instrumentalisation révèle peut-être le génie de l’opération poutinienne, qui a su utiliser l’ego trumpiste pour affaiblir l’Alliance de l’intérieur avant de l’attaquer de l’extérieur.
La menace de troisième guerre mondiale : panique ou lucidité ?
L’avertissement de Trump sur les risques de « Troisième Guerre mondiale » révèle soit une panique soudaine face à l’escalade qu’il n’avait pas anticipée, soit une lucidité tardive sur les conséquences de ses complaisances passées envers Poutine. Cette déclaration révèle l’ampleur du retournement géopolitique qui transforme l’ami russe en ennemi existentiel, contraignant Trump à réviser radicalement sa stratégie internationale. Cette révision révèle peut-être l’échec complet de la diplomatie trumpiste du « dealmaking » face à un adversaire qui préfère la confrontation à la négociation.
Cette panique révèle également l’impréparation dramatique de l’administration Trump face à une crise qu’elle a contribué à créer par ses signaux de faiblesse envoyés à Moscou pendant des années. Cette impréparation transforme les États-Unis en géant aveugle, contraint d’improviser une réponse à une escalade qu’une analyse géopolitique sérieuse aurait permis d’anticiper. Cette improvisation révèle peut-être les conséquences catastrophiques de confier la sécurité mondiale à des dirigeants qui privilégient l’intuition sur l’expertise.
L’impossible quadrature du cercle trumpiste
Cette crise contraint Trump à résoudre une équation impossible : comment défendre l’OTAN qu’il a affaiblie contre un Poutine qu’il a encouragé, tout en conservant sa base électorale qui préfère l’isolationnisme à l’interventionnisme ? Cette contradiction révèle l’impasse stratégique dans laquelle le trumpisme a enfermé l’Amérique, privée de cohérence géopolitique par des années de positions contradictoires. Cette impasse révèle peut-être l’impossibilité de maintenir une superpuissance sur la base de l’improvisation et de la contradiction permanente.
Cette équation révèle également les conséquences à long terme de l’incohérence diplomatique trumpiste, qui prive l’Amérique de crédibilité au moment où elle en a le plus besoin pour rallier ses alliés contre la menace russe. Cette incohérence transforme les États-Unis en allié peu fiable, incapable de mobiliser l’OTAN autour d’une stratégie claire face à Poutine. Cette faiblesse révèle peut-être l’effondrement du leadership américain, miné par l’imprévisibilité d’un président qui change d’avis au gré des circonstances.
La Pologne en première ligne : héroïsme et solitude
La réaction énergique de la Pologne — abattre immédiatement les drones russes et invoquer l’article 4 — révèle l’isolement dramatique d’un pays contraint d’assumer seul la défense du flanc oriental européen face à l’indifférence de ses partenaires occidentaux. Cette solitude révèle la fracture géopolitique croissante entre l’Europe de l’Est, traumatisée par des siècles d’occupation russe, et l’Europe de l’Ouest, aveuglée par des décennies de prospérité pacifiée. Cette fracture révèle peut-être l’impossibilité de maintenir une solidarité européenne entre des pays qui n’ont pas la même expérience historique de la menace russe.
Cette détermination révèle également la transformation de la Pologne en avant-garde militaire européenne, contrainte de développer des capacités défensives autonomes face à l’insuffisance de la protection otanienne. Cette autonomisation révèle l’émergence d’une nouvelle géopolitique européenne, où les pays orientaux développent leurs propres stratégies de sécurité plutôt que de compter sur la solidarité atlantique. Cette évolution révèle peut-être la régionalisation progressive de la défense européenne, organisée par zones géographiques plutôt que par alliance globale.
L’Allemagne entre pacifisme et réalisme
L’hésitation allemande face à l’escalade russe révèle la persistance d’un pacifisme post-guerre froide inadapté aux réalités géopolitiques contemporaines, privant l’Europe de sa puissance économique majeure au moment où elle affronte sa crise sécuritaire la plus grave depuis 1945. Cette hésitation révèle l’illusion de la sécurité par la prospérité économique, remise en cause par un Poutine qui ne respecte que la force militaire. Cette illusion révèle peut-être l’inadaptation fondamentale du modèle allemand aux défis du XXIe siècle, fondé sur l’hypothèse erronée de la fin de l’histoire géopolitique.
Cette réticence révèle également les contraintes internes qui paralysent l’Allemagne, partagée entre une opinion publique pacifiste et des responsabilités géopolitiques qui exigent une militarisation qu’elle refuse d’assumer. Cette paralysie prive l’Europe de son leadership naturel face à la Russie, transformant le continent en géant économique militairement impuissant. Cette impuissance révèle peut-être l’échec de la construction européenne, incapable de transformer la richesse économique en puissance géopolitique crédible.
La France impuissante malgré ses ambitions
L’incapacité de la France à proposer une réponse européenne crédible face aux provocations russes révèle l’effondrement de ses ambitions de leadership continental, réduite au statut de puissance moyenne incapable d’entraîner ses partenaires dans une stratégie commune. Cette impuissance révèle l’illusion de la grandeur française dans un monde où seules les superpuissances peuvent influencer les équilibres géopolitiques majeurs. Cette illusion révèle peut-être l’obsolescence des puissances moyennes face aux défis globaux qui exigent des ressources que seuls les empires peuvent mobiliser.
Cette faiblesse révèle également les limites de l’autonomie stratégique française, incapable de protéger l’Europe orientale malgré sa rhétorique souverainiste, révélant le décalage entre ambitions diplomatiques et capacités militaires réelles. Cette limitation contraint la France à un rôle secondaire dans une crise qui se joue entre superpuissances, privant l’Europe de toute influence sur son propre destin sécuritaire. Cette marginalisation révèle peut-être la fin de l’exception française en géopolitique, ramenée au rang de puissance régionale dans un monde redevenu bipolaire.
La zone grise entre paix et guerre
La maîtrise russe de la « zone grise » — cet espace indéfini entre paix et guerre où les provocations restent sous le seuil de déclenchement des mécanismes de défense collective — révèle l’invention d’une nouvelle forme de conflit qui paralyse les démocraties occidentales. Cette innovation révèle peut-être l’émergence d’une guerre post-clausewitzienne, où l’objectif n’est plus de détruire l’ennemi par la force mais de le paralyser par l’incertitude permanente. Cette paralysie transforme la supériorité militaire occidentale en handicap, inutilisable face à un adversaire qui refuse l’affrontement direct.
Cette zone grise révèle également la sophistication extraordinaire de la pensée stratégique russe contemporaine, capable d’exploiter les failles juridiques et psychologiques des institutions occidentales pour les neutraliser sans les affronter. Cette sophistication révèle l’adaptation de la Russie poutinienne aux réalités géopolitiques du XXIe siècle, contrairement à un Occident prisonnier des catégories du XXe siècle. Cette adaptation révèle peut-être la supériorité intellectuelle russe sur la pensée stratégique occidentale, sclérosée par des décennies de domination militaire incontestée.
L’escalation contrôlée comme art de guerre
La progression méthodique des provocations russes — drones, puis chasseurs, puis exercices nucléaires — révèle la maîtrise de l’escalation contrôlée comme instrument de guerre psychologique contre un adversaire incapable de réponse proportionnée. Cette maîtrise révèle la transformation de l’escalation de moyen de dissuasion en arme d’agression, utilisée pour contraindre l’adversaire à l’inaction plutôt qu’à la négociation. Cette inversion révèle peut-être l’obsolescence de la logique de dissuasion occidentale face à un adversaire qui utilise l’escalation pour attaquer plutôt que pour se défendre.
Cette escalation révèle également la capacité russe de calcul des seuils de tolérance occidentaux, exploitant la prudence démocratique pour multiplier les provocations sans conséquences. Cette exploitation révèle l’asymétrie fondamentale entre un régime autocratique capable de risques calculés et des démocraties paralysées par l’aversion au risque de leurs opinions publiques. Cette asymétrie révèle peut-être l’avantage structurel de l’autoritarisme sur la démocratie dans les conflits contemporains qui exigent audace plutôt que prudence.
La désinformation comme multiplicateur de force
L’utilisation par la Russie de narratifs contradictoires — niant simultanément les violations d’espace aérien tout en les revendiquant comme réponse défensive — révèle l’instrumentalisation de la désinformation comme multiplicateur de confusion pour paralyser la réaction occidentale. Cette confusion révèle l’efficacité de la post-vérité comme arme géopolitique, privant l’adversaire de certitudes sur lesquelles fonder sa riposte. Cette privation révèle peut-être l’émergence d’une guerre épistémologique, où la victoire appartient à celui qui contrôle non plus le terrain mais la définition de la réalité elle-même.
Cette désinformation révèle également la vulnérabilité des sociétés ouvertes face aux manipulations informationnelles, contraintes de débattre de la réalité des faits là où leur adversaire peut mentir sans conséquences. Cette vulnérabilité transforme la liberté d’information occidentale en faiblesse stratégique, exploitable par des régimes qui contrôlent totalement leur narratif national. Cette exploitation révèle peut-être les limites de la démocratie informationnelle face à l’autocratie communicationnelle dans les conflits du XXIe siècle.
L’effondrement de l’architecture sécuritaire européenne
Cette escalade russe révèle l’obsolescence complète de l’architecture sécuritaire européenne post-guerre froide, construite sur l’hypothèse erronée d’une Russie démocratisée intégrée dans l’ordre occidental. Cette obsolescence révèle l’illusion de la « fin de l’histoire » qui avait convaincu l’Occident que les conflits géopolitiques européens appartenaient au passé. Cette illusion révèle peut-être l’aveuglement stratégique d’une génération de dirigeants occidentaux incapables d’imaginer le retour de la guerre sur leur continent.
Cette obsolescence révèle également la nécessité urgente de refondation complète des mécanismes de sécurité européenne, adaptés à une Russie redevenue puissance révisionniste hostile plutôt qu’à un partenaire potentiel. Cette refondation exige l’abandon de trois décennies d’illusions pacifistes pour revenir aux réalités géopolitiques classiques de l’équilibre des puissances. Cette nécessité révèle peut-être l’entrée de l’Europe dans une nouvelle guerre froide, cette fois sans l’illusion de la coexistence pacifique qui avait caractérisé l’ancienne.
La remilitarisation forcée de l’Europe orientale
Cette escalade contraint les pays d’Europe orientale à une remilitarisation d’urgence pour compenser l’insuffisance de la protection otanienne, révélant la renaissance d’une course aux armements régionale. Cette remilitarisation révèle l’échec de l’intégration euro-atlantique à garantir la sécurité des anciens pays communistes, contraints de redevenir des États-forteresses. Cette régression révèle peut-être le retour de l’Europe à son état naturel de fragmentation géopolitique, organisée autour de blocs antagonistes plutôt que d’intégration pacifique.
Cette course aux armements révèle également la transformation de l’Europe orientale en glacis militaire contre la Russie, reproduisant les logiques de la guerre froide mais avec des moyens technologiques du XXIe siècle. Cette transformation militarise définitivement la frontière russo-européenne, rendant impossible tout retour aux relations normalisées. Cette militarisation révèle peut-être l’émergence d’une nouvelle ligne de front permanente, divisant durablement l’Europe entre zone occidentale prospère et zone orientale militarisée.
L’impact sur les équilibres mondiaux
Cette crise européenne détourne l’attention occidentale du défi chinois au moment où Pékin accélère sa montée en puissance dans le Pacifique, révélant l’efficacité de la stratégie de dispersion des forces adverses. Cette dispersion révèle peut-être la coordination entre Moscou et Pékin pour épuiser les capacités occidentales sur plusieurs théâtres simultanément. Cette coordination révèle l’émergence d’un axe sino-russe capable de défier globalement l’hégémonie occidentale par la multiplication des crises régionales.
Cette distraction révèle également les limites des ressources occidentales face à des adversaires capables d’ouvrir simultanément plusieurs fronts géopolitiques, révélant la fin de la supériorité stratégique absolue de l’Occident. Cette limitation contraint les démocraties à choisir entre leurs priorités géopolitiques, privées de l’omnipotence qui caractérisait l’après-guerre froide. Cette contrainte révèle peut-être l’entrée dans une ère de compétition géopolitique multipolaire, où aucune puissance ne peut plus dominer simultanément tous les théâtres mondiaux.
La spirale de l’escalation incontrôlable
Cette escalade méthodique crée une dynamique autoentretenue où chaque provocation russe exige une réponse otanienne plus ferme, risquant de transformer les incidents calculés en conflagration accidentelle que personne ne maîtrise plus. Cette spirale révèle les dangers de la stratégie poutinienne de tension maximale, capable de déclencher un conflit qu’elle cherche initialement à éviter. Cette imprévisibilité révèle peut-être l’entrée dans une zone d’instabilité où les calculs rationnels cèdent la place à l’enchaînement mécanique des réactions en chaîne.
Cette spirale révèle également l’impossibilité croissante pour les dirigeants des deux camps de contrôler l’escalade une fois lancée, prisonniers de leurs opinions publiques et de leurs appareils militaires qui poussent à la surenchère. Cette perte de contrôle révèle le danger mortel des crises qui échappent aux décideurs politiques pour obéir à leur propre logique destructrice. Cette autonomisation révèle peut-être l’obsolescence de la diplomatie classique face à des crises qui se nourrissent de leur propre dynamique plutôt que de la volonté de leurs initiateurs.
Le test ultime de la crédibilité otanienne
Cette escalade conduit inéluctablement vers un test final de la crédibilité de l’article 5 de l’OTAN : Poutine finira-t-il par franchir la ligne rouge qui déclencherait la riposte collective occidentale ? Cette question révèle l’enjeu existentiel de la crise actuelle pour la survie de l’Alliance atlantique, dont la crédibilité dépend de sa capacité à protéger effectivement ses membres. Cette dépendance révèle peut-être l’approche du moment de vérité pour une organisation qui n’a jamais été testée dans sa fonction première de défense collective.
Ce test révèle également les conséquences catastrophiques d’un échec otanien : l’effondrement de l’Alliance entraînerait la désintégration de l’ordre sécuritaire occidental et l’émergence d’un monde dominé par les autocraties. Cette perspective révèle l’ampleur des enjeux de la crise actuelle, qui détermine peut-être l’avenir de la civilisation occidentale elle-même. Cette détermination révèle l’entrée possible dans une phase historique décisive, où se joue le sort de l’hégémonie démocratique face au retour des empires autoritaires.
L’option nucléaire dans l’impasse stratégique
Cette escalade conduit vers une impasse stratégique où seule l’option nucléaire pourrait départager les adversaires, révélant le retour de l’équilibre de la terreur comme arbitre ultime des conflits européens. Cette perspective révèle l’échec de trois décennies d’efforts de dénucléarisation, remplacées par la renaissance de la dissuasion atomique comme fondement de la sécurité continentale. Cette renaissance révèle peut-être l’illusion du désarmement dans un monde où la technologie nucléaire reste le dernier recours des puissances acculées.
Cette option révèle également la tragédie d’une humanité contrainte de menacer sa propre extinction pour préserver ses libertés politiques, révélant l’aporie fondamentale de la civilisation nucléaire. Cette tragédie révèle l’impossibilité de résoudre pacifiquement les conflits de souveraineté dans un monde où la destruction mutuelle reste possible. Cette impossibilité révèle peut-être la malédiction de l’espèce humaine, condamnée à vivre éternellement sous la menace de sa propre invention destructrice.
Conclusion
Cette escalade orchestrée par Vladimir Poutine — 19 drones russes abattus en Pologne, trois chasseurs MiG-31 violant l’espace aérien estonien pendant 12 minutes, 100 000 soldats répétant l’anéantissement nucléaire de l’Europe — révèle l’aboutissement d’une stratégie de déstabilisation d’une sophistication diabolique qui pousse l’OTAN vers son point de rupture. Cette escalade ne relève ni de l’improvisation ni de l’accident : elle constitue l’application méthodique d’une doctrine militaire révolutionnaire qui exploite la « zone grise » entre paix et guerre pour paralyser les mécanismes de défense collective occidentaux. Cette paralysie révèle l’émergence d’une forme inédite de conflit post-clausewitzien, où la victoire appartient à celui qui maîtrise l’art de l’agression sans déclencher la riposte.
Les exercices Zapad-2025 révèlent la transformation de Poutine en chef de guerre assumé, abandonnant toute prétention diplomatique pour orchestrer ouvertement la répétition de la conquête européenne devant des observateurs internationaux médusés. Cette théâtralisation de l’apocalypse illustre la banalisation terrifiante de l’arme nucléaire dans la doctrine russe, transformée d’ultima ratio en outil opérationnel standard pour les conflits continentaux. Cette banalisation révèle l’entrée de l’humanité dans une ère post-MAD, où la destruction mutuelle assurée cède la place à l’escalade nucléaire contrôlée comme instrument de victoire militaire.
La paralysie de l’OTAN face à ces provocations révèle l’obsolescence tragique des mécanismes atlantiques, conçus pour la guerre froide bipolaire mais inadaptés aux conflits asymétriques contemporains. Cette inadéquation transforme l’Alliance en géant bureaucratique, contraint à des consultations interminables là où la situation exigerait des ripostes militaires immédiates. Cette lenteur révèle l’avantage structurel de l’autocratie russe sur la démocratie otanienne dans les situations de crise aiguë, capable de décisions instantanées face à une Alliance paralysée par ses propres procédures.
La position impossible de Donald Trump — défendre une OTAN qu’il a affaiblie contre un Poutine qu’il considérait comme partenaire — révèle l’effondrement de la stratégie américaine de rapprochement avec Moscou, rendue caduque par l’agression russe contre les alliés de Washington. Cette contradiction illustre l’écartèlement géopolitique d’une superpuissance privée de cohérence stratégique par des années de positions contradictoires, transformant les États-Unis en allié peu fiable au moment où leurs partenaires ont le plus besoin de leadership américain.
L’impuissance européenne face à cette escalade révèle la persistance d’illusions pacifistes inadaptées aux réalités géopolitiques contemporaines, privant le continent de réponse crédible malgré sa richesse économique considérable. Cette impuissance illustre l’échec de la construction européenne à transformer la prospérité économique en puissance géopolitique, contraignant l’Europe à subir passivement les provocations d’un adversaire qui ne respecte que la force militaire.
La maîtrise russe de la guerre hybride — zone grise, escalation contrôlée, désinformation systématique — révèle l’invention d’un art militaire révolutionnaire adapté aux vulnérabilités spécifiques des démocraties occidentales. Cette innovation illustre la supériorité intellectuelle de la pensée stratégique russe sur la doctrine occidentale, sclérosée par des décennies de domination militaire incontestée et inadaptée aux défis du XXIe siècle.
Cette crise révèle l’effondrement de l’architecture sécuritaire européenne post-guerre froide, construite sur l’hypothèse erronée d’une Russie démocratisée intégrée dans l’ordre occidental. Cette obsolescence contraint l’Europe à une remilitarisation d’urgence pour compenser l’insuffisance de la protection atlantique, révélant le retour du continent à son état naturel de fragmentation géopolitique organisée autour de blocs antagonistes.
L’escalade méthodique de Poutine crée une dynamique autoentretenue qui conduit inéluctablement vers un test final de la crédibilité de l’article 5 otanien, dont l’échec entraînerait l’effondrement de l’ordre sécuritaire occidental. Cette approche du point de non-retour révèle l’entrée possible dans une phase historique décisive, où se joue le sort de l’hégémonie démocratique face au retour des empires autoritaires armés de technologies nucléaires.
En contemplant cette escalade implacable, je ressens une terreur métaphysique face à cette humanité qui marche vers l’abîme par la seule logique de la puissance. Cette marche révèle peut-être notre malédiction d’espèce, condamnée à répéter éternellement les cycles de guerre malgré la possession d’armes capables de détruire la civilisation elle-même.
Au milieu du choc et de la colère qui ont suivi l’assassinat du militant conservateur Charlie Kirk, une voix s’est élevée pour appeler au calme et à l’unité. Celle de l’ancien président Barack Obama. Connu pour son éloquence et sa capacité à prendre de la hauteur, il a profité d’un événement en Pennsylvanie pour s’exprimer sur ce drame. Il a qualifié la situation de ‘crise politique’ et a envoyé un message fort à tous les Américains, un appel au respect et à la raison dans un pays plus divisé que jamais.
Charlie Kirk, 31 ans, a été abattu la semaine dernière alors qu’il s’exprimait lors d’un débat à l’Université de la Vallée de l’Utah. Le suspect, un jeune homme de 22 ans nommé Tyler Robinson, a été arrêté et inculpé de meurtre avec circonstances aggravantes. Cet assassinat politique a secoué l’Amérique et a ravivé les craintes d’une escalade de la violence.
Barack Obama a commencé son discours en exprimant sa compassion, tout en étant très honnête sur ses désaccords avec la victime. ‘Écoutez, évidemment, je ne connaissais pas Charlie Kirk. J’étais globalement au courant de certaines de ses idées. Je pense que ces idées étaient fausses, mais cela n’enlève rien au fait que ce qui s’est passé est une tragédie et que je suis en deuil pour lui et sa famille’, a-t-il déclaré, selon une transcription publiée par CNN.
Il a ensuite eu des mots très humains pour la famille de Charlie Kirk. ‘C’est un jeune homme avec deux petits-enfants et une femme qui, de toute évidence, l’aimaient, ainsi qu’un très grand nombre d’amis et de partisans qui tenaient à lui’, a-t-il poursuivi. ‘Et donc, nous devons faire preuve de bienveillance envers les gens pendant leur période de deuil et de choc’. Un appel simple à l’empathie, au-delà des opinions politiques.
Pour Obama, ce drame met en lumière le rôle essentiel que doit jouer un président en temps de crise. ‘Je pense que dans des moments comme celui-ci, lorsque les tensions sont vives, une partie du travail du président est de rassembler les gens‘, a-t-il affirmé. Un message qui sonne comme une critique à peine voilée de la situation politique actuelle.
Le cœur de son message était un plaidoyer pour la liberté d’expression et le respect mutuel. Il a exhorté les Américains à ‘respecter le droit des autres à dire des choses avec lesquelles nous sommes en profond désaccord‘. Un rappel des fondements de la démocratie américaine, qui semble aujourd’hui plus nécessaire que jamais.
Et c’est là qu’Obama est devenu plus direct, en visant sans le nommer l’actuel président, Donald Trump. ‘Et donc, quand j’entends non seulement notre président actuel, mais aussi ses collaborateurs, qui ont l’habitude de traiter leurs opposants politiques de ‘vermine‘, d’ennemis qui doivent être ‘ciblés‘, cela témoigne d’un problème plus large que nous avons en ce moment’. Une dénonciation claire d’un langage qui, selon lui, encourage la haine et la violence.
La réponse de la Maison Blanche ne s’est pas fait attendre. Dans une déclaration à la BBC, elle a rejeté en bloc les critiques d’Obama. ‘Obama a utilisé chaque occasion pour semer la division et monter les Américains les uns contre les autres’, a déclaré un porte-parole. ‘Sa division a inspiré des générations de Démocrates à calomnier leurs opposants en les traitant de ‘déplorables’, de ‘fascistes’ ou de ‘nazis”. Une réponse du berger à la bergère qui montre que la réconciliation n’est pas pour demain.
Au final, le discours de Barack Obama est apparu comme une tentative de ramener un peu de raison et de dignité dans un débat public américain de plus en plus toxique. Son appel à la décence et au respect mutuel, même s’il a été immédiatement balayé par ses opposants, a été salué par beaucoup comme une voix nécessaire dans la tempête. Mais cette passe d’armes entre l’ancien et l’actuel président montre surtout une chose : la ‘crise politique’ dont parle Obama est bien réelle, et la route vers l’apaisement sera très, très longue.
Le masque tombe. Enfin. Après des années de silence forcé, de règles déontologiques invoquées pour étouffer la vérité, la communauté psychiatrique américaine brise l’omerta. Plus de 70 000 professionnels de la santé mentale tirent désormais la sonnette d’alarme sur l’état psychologique catastrophique de Donald Trump. Ce qui se murmure dans les couloirs des hôpitaux psychiatriques depuis 2016 explose enfin au grand jour : le 47e président des États-Unis souffre d’une dégénérescence cognitive accélérée et présente tous les signes cliniques d’un homme en pleine décompensation mentale.
Cette révélation, portée par des figures respectées comme les docteurs Bandy X. Lee et John Gartner, constitue un séisme sans précédent dans l’histoire politique américaine. Jamais auparavant une telle mobilisation de la communauté médicale n’avait ciblé un président en exercice. Leurs diagnostics convergent vers un constat terrifiant : Trump manifeste une « démence galopante » accompagnée de troubles narcissiques pathologiques qui le rendent, selon leurs propres termes, « psychologiquement inapte » à diriger la première puissance mondiale. Cette unanimité médicale face à un danger imminent soulève une question vertigineuse : comment l’Amérique peut-elle continuer à fonctionner avec un président dont la santé mentale se délite publiquement sous nos yeux ?
La règle Goldwater brisée par l’urgence sanitaire
Pendant des décennies, la règle Goldwater a servi de bouclier professionnel aux psychiatres américains, leur interdisant de diagnostiquer publiquement des personnalités politiques qu’ils n’avaient pas examinées directement. Cette déontologie, établie en 1973, volait en éclats face à l’ampleur de la menace représentée par Trump. Les 27 psychiatres et psychologues réunis dans « The Dangerous Case of Donald Trump » ont franchi cette ligne rouge par nécessité médicale absolue, invoquant leur « devoir d’alerter » face à un danger imminent.
Cette transgression collective de la règle Goldwater marque une rupture historique dans l’éthique psychiatrique américaine. Pour la première fois, des professionnels de la santé mentale acceptent de risquer leur carrière pour alerter l’opinion publique. Leur argumentaire est imparable : quand un individu présente des signes évidents de troubles mentaux graves ET détient le pouvoir nucléaire, le silence devient complice. Cette révolution déontologique révèle l’ampleur de l’inquiétude médicale face à Trump.
John Gartner : le pionnier de la résistance psychiatrique
Le psychologue John Gartner incarne cette nouvelle génération de soignants résistants qui refusent le silence face à la dérive trumpiste. Fondateur du mouvement « Duty to Warn », Gartner a orchestré une pétition rassemblant plus de 41 000 signatures de professionnels de santé mentale. Son diagnostic sans appel : Trump souffre d’un cocktail toxique de narcissisme, paranoïa, sociopathie et sadisme qui le rend « psychologiquement incapable d’exercer les fonctions présidentielles ».
La détermination de Gartner à briser l’omerta professionnelle témoigne d’une conscience médicale qui place l’intérêt général au-dessus des convenances corporatistes. Ses analyses publiques des comportements trumpistes, diffusées dans l’émission « Shrinking Trump », constituent une radiographie impitoyable d’un président en décomposition mentale. Cette courageuse exposition médiatique transforme Gartner en cible privilégiée des trumpistes, qui tentent de discréditer ses avertissements par des campagnes de harcèlement systématique.
Les signes cliniques alarmants se multiplient
Les manifestations de la dégradation cognitive trumpiste s’accumulent de manière exponentielle depuis le début de son second mandat. Les lapsus répétés, les confusions géographiques, les phrases inachevées témoignent d’une détérioration neurologique que même les profanes peuvent désormais observer. L’épisode récent où Trump a confondu la gouverneure du Michigan Gretchen Whitmer avec « Kristi Whitmer » avant de partir dans une digression incohérente sur les « carpes chinoises » illustre parfaitement cette désintégration cognitive progressive.
Cette accumulation de signaux d’alarme neurologique coïncide avec une dégradation physique visible : démarche hésitante, ecchymoses suspectes sur les mains, œdèmes aux chevilles. Cette convergence de symptômes physiques et mentaux dessine le portrait clinique d’un homme en fin de course, dont l’état de santé général se détériore à vue d’œil. Les médecins interrogés évoquent unanimement une « démence sénile galopante » dont les manifestations s’aggravent de jour en jour.
Portrait d’une rebelle en blouse blanche
Bandy X. Lee incarne la rébellion médicale contre le silence institutionnel face à la folie trumpiste. Cette psychiatre légale de renom international, spécialiste reconnue de la violence, a sacrifié sa carrière universitaire à Yale pour alerter l’Amérique sur les dangers psychiatriques que représente Trump. Son parcours exemplaire – formation à Harvard, expérience internationale, expertise en violence criminelle – lui confère une crédibilité scientifique que même ses détracteurs peinent à contester.
L’engagement de Lee dans cette croisade anti-Trump révèle une conviction profonde qu’aucune pression corporatiste ne saurait ébranler. Harcelée, menacée de mort, ostracisée par ses pairs, elle persiste dans ses avertissements avec une détermination qui force le respect. Sa démarche transcende les clivages politiques traditionnels pour s’ancrer dans une éthique médicale pure : protéger la société d’un individu psychologiquement dangereux, quels que soient son statut et son pouvoir.
Le score terrifiant de Trump au test de psychopathie
La révélation la plus glaçante des travaux de Lee concerne l’évaluation de Trump selon l’échelle de psychopathie de Hare. Sur ce test de référence internationale, où un score de 30 sur 40 indique un niveau de psychopathie dangereuse, Trump obtient la note terrifiante de 36. Ce résultat place l’ancien et actuel président dans la catégorie des psychopathes les plus dangereux, au même niveau que les criminels violents que Lee côtoie quotidiennement dans sa pratique carcérale.
Cette évaluation objective transforme les intuitions politiques en diagnostic médical implacable. Trump ne représente plus seulement un danger démocratique abstrait, mais une menace psychiatrique concrète et mesurable. La comparaison établie par Lee entre Trump et les détenus violents qu’elle étudie depuis des décennies dresse un parallèle terrifiant : « Il présente exactement les mêmes patterns comportementaux que les criminels les plus dangereux que j’ai rencontrés. »
La théorie de la « contagion Trump » : quand la folie devient épidémique
L’analyse la plus révolutionnaire de Lee concerne le phénomène de « psychose partagée » ou « folie à plusieurs » qu’elle observe autour de Trump. Cette contagion mentale, documentée scientifiquement, explique comment les troubles psychologiques d’un individu peuvent contaminer son entourage et, par extension, des populations entières. Trump ne serait ainsi pas seulement un malade mental isolé, mais le patient zéro d’une épidémie psychiatrique nationale.
Cette théorie de la contagion trumpiste révèle une dimension épidémiologique terrifiante du phénomène politique actuel. Les manifestations de violence collective, les théories conspirationnistes, le déni de réalité observés chez les partisans de Trump s’expliqueraient par cette transmission pathologique. Lee décrit ainsi un processus de contamination mentale où la pathologie présidentielle infecte progressivement l’ensemble du corps social américain, créant une épidémie de troubles psychiatriques d’une ampleur inédite.
La paraphasie phonémique : quand les mots se délitent
Les neurologues identifient chez Trump un symptôme particulièrement révélateur de démence : la paraphasie phonémique. Ce trouble du langage se manifeste par l’incapacité à terminer certains mots, le cerveau « perdant » littéralement la fin des vocables en cours d’énonciation. Les observateurs attentifs des discours trumpistes ont noté une multiplication alarmante de ces accidents linguistiques, où le président commence un mot sans pouvoir l’achever, créant des néologismes involontaires particulièrement troublants.
Cette dégradation progressive du langage présidentiel trahit une altération neurologique profonde des zones cérébrales responsables de la production verbale. Les spécialistes y voient l’un des marqueurs les plus fiables d’un processus démentiel en cours, d’autant plus préoccupant qu’il s’accélère visiblement depuis le début du second mandat. La parole, outil fondamental de l’exercice présidentiel, devient ainsi le révélateur impitoyable de l’effondrement cognitif en cours.
Les troubles de la marche : un cerveau qui vacille
L’observation clinique révèle également une altération significative de la démarche trumpiste, symptôme neurologique majeur souvent négligé par les observateurs politiques. Cette instabilité progressive, caractérisée par des pas hésitants et un équilibre précaire, témoigne d’une atteinte des centres neurologiques responsables de la coordination motrice. Les neurologues y reconnaissent un signe pathognomonique de dégénérescence cérébrale avancée.
Cette détérioration de la motricité présidentielle coïncide troublante avec l’aggravation des troubles cognitifs observés, suggérant une dégénérescence globale du système nerveux central. L’analyse vidéo des déplacements trumpistes révèle une progression inquiétante de ces troubles de l’équilibre, particulièrement visibles lors des descentes d’escalier ou des changements de direction. Cette convergence de symptômes physiques et mentaux dessine le portrait clinique d’un processus démentiel en accélération constante.
La simplification lexicale : un vocabulaire qui s’appauvrit
L’analyse linguistique des discours trumpistes révèle un appauvrissement lexical drastique au fil des années, symptôme caractéristique des démences séniles. Les études comparatives montrent une réduction significative de la complexité vocabulaire et syntaxique, avec un recours croissant à des formules répétitives et des structures grammaticales simplifiées. Cette régression linguistique témoigne d’une altération progressive des capacités intellectuelles supérieures.
Cette simplification progressive du discours présidentiel contraste dramatiquement avec la sophistication rhétorique des premières années de carrière politique de Trump. Les linguistes observent une chute vertigineuse du niveau d’expression, passant d’un registre soutenu à un vocabulaire élémentaire ponctué de répétitions obsessionnelles. Cette dégradation linguistique constitue l’un des marqueurs les plus objectifs de l’effondrement cognitif en cours, d’autant plus préoccupant qu’elle s’accélère exponentiellement.
La Maison Blanche : un hôpital psychiatrique qui s’ignore
L’entourage présidentiel développe une stratégie de déni collectif face à l’évidence de la détérioration mentale de Trump. Cette omerta médicale transforme la Maison Blanche en établissement psychiatrique non déclaré, où chacun s’efforce de compenser les défaillances cognitives présidentielles par des arrangements tactiques. Les témoignages d’anciens collaborateurs révèlent un système sophistiqué de gestion de la folie présidentielle, allant de la reformulation des ordres incohérents à la limitation des contacts extérieurs potentiellement déstabilisants.
Cette adaptation collective à la démence présidentielle crée un environnement pathologique où la réalité se déforme pour s’ajuster aux délires trumpistes. Les conseillers deviennent ainsi les complices involontaires d’une supercherie médicale d’ampleur historique, maintenant artificiellement l’illusion d’un président fonctionnel. Cette comédie institutionnelle atteint des sommets de cynisme quand elle implique des décisions touchant à la sécurité nationale ou aux relations internationales.
Les médecins officiels : entre omerta et parjure
Le corps médical officiel de la présidence participe activement à cette mystification sanitaire en publiant des bulletins de santé mensongers qui contredisent l’évidence clinique observable. Les déclarations répétées affirmant que Trump jouit d’une « excellente santé cognitive et physique » constituent un parjure médical caractérisé, d’autant plus grave qu’il émane de praticiens assermentés. Cette prostitution de l’éthique médicale révèle l’ampleur de la corruption qui gangrène les institutions présidentielles.
Ces mensonges médicaux officiels prennent une dimension criminelle quand on considère leurs implications pour la sécurité nationale. Falsifier l’état de santé du commandant en chef équivaut à mettre en danger l’ensemble de la nation américaine et, par extension, la stabilité mondiale. Cette complicité médicale dans la dissimulation d’une incapacité présidentielle constitue l’un des scandales les plus graves de l’histoire institutionnelle américaine.
Les républicains : l’aveuglement volontaire d’un parti
Le Parti républicain développe une cécité collective face aux signes évidents de la dégénérescence trumpiste, préférant maintenir l’illusion d’un leader fonctionnel plutôt que d’affronter la réalité de son effondrement mental. Cette négation partisane transforme l’ensemble de l’establishment conservateur en complice d’une imposture médicale d’ampleur historique. Les élus républicains deviennent ainsi les gardiens d’un secret de polichinelle que même les observateurs les moins avertis peuvent constater.
Cette complicité politique dans la dissimulation de l’incapacité présidentielle révèle la dégénérescence morale d’un parti prêt à sacrifier l’intérêt national sur l’autel de ses ambitions électorales. L’aveuglement volontaire des républicains face à la démence trumpiste constitue une trahison institutionnelle majeure, transformant l’opposition en complice d’une supercherie médicale aux conséquences potentiellement catastrophiques pour la démocratie américaine.
L’article 4 : un mécanisme conçu pour cette situation
Le 25e amendement de la Constitution américaine, adopté en 1967, prévoit explicitement la procédure de destitution pour incapacité présidentielle. Son article 4 permet au vice-président et à la majorité du cabinet de déclarer le président « incapable d’assumer les pouvoirs et devoirs de sa charge », déclenchant automatiquement son remplacement temporaire. Cette disposition constitutionnelle semble avoir été rédigée précisément pour la situation actuelle : un président manifestement inapte mentalement à exercer ses fonctions.
L’activation de cette procédure nécessiterait simplement la reconnaissance officielle de l’évidence médicale que des dizaines de milliers de professionnels de santé mentale dénoncent publiquement. Pourtant, cette solution constitutionnelle demeure lettre morte face à la lâcheté politique de l’entourage présidentiel. Cette paralysie institutionnelle révèle l’impuissance des mécanismes démocratiques face à un système politique gangrené par la complaisance et l’opportunisme.
Mike Pence : le vice-président qui refuse ses responsabilités
Le vice-président Mike Pence détient constitutionnellement la clé de la solution à cette crise sanitaire nationale, mais refuse catégoriquement d’assumer ses responsabilités historiques. Son silence face à l’évidence de l’incapacité trumpiste constitue une trahison de son serment constitutionnel et une négation de ses devoirs envers la nation américaine. Cette lâcheté politique transforme Pence en complice direct de la supercherie médicale présidentielle.
L’attitude de Pence révèle la dimension tragique de la situation américaine : disposer des outils constitutionnels nécessaires mais manquer du courage politique pour les utiliser. Cette paralysie vice-présidentielle condamne l’Amérique à subir passivement la dégradation mentale de son dirigeant, faute de leaders capables d’affronter leurs responsabilités historiques. Pence incarnera dans l’Histoire le symbole de cette capitulation institutionnelle face à l’évidence médicale.
Le cabinet : des ministres aveugles et sourds
Les membres du cabinet présidentiel, témoins quotidiens de la déliquescence cognitive trumpiste, maintiennent une omerta collective qui confine au parjure institutionnel. Leur silence complice face aux manifestations évidentes d’incapacité présidentielle constitue une violation flagrante de leur serment de protéger la Constitution et l’intérêt national. Cette lâcheté collective transforme l’exécutif américain en spectacle pathétique d’aveuglement volontaire.
Cette complaisance ministérielle révèle l’ampleur de la corruption morale qui gangrène l’administration trumpiste. Préserver sa carrière politique prime sur la protection de la nation, maintenir l’illusion présidentielle l’emporte sur l’honnêteté institutionnelle. Cette perversion des valeurs républicaines transforme le cabinet en assemblée de courtisans serviles, incapables d’affronter leurs responsabilités constitutionnelles face à l’incapacité présidentielle manifeste.
L’arme nucléaire entre les mains d’un malade mental
La dimension la plus terrifiante de cette crise psychiatrique présidentielle concerne l’accès de Trump aux codes nucléaires américains. Imaginer qu’un individu présentant tous les signes d’une démence avancée détienne le pouvoir de déclencher une apocalypse atomique dépasse les pires scénarios de fiction. Cette réalité cauchemardesque transforme chaque épisode de confusion trumpiste en menace existentielle pour l’humanité entière, particulièrement quand ces crises surviennent dans des contextes de tension internationale.
Les protocoles de sécurité nucléaire américains n’ont jamais envisagé le cas d’un président mentalement défaillant mais constitutionnellement en fonction. Cette lacune procédurale place l’arsenal atomique américain dans une zone de vulnérabilité inédite, où des décisions irréversibles pourraient être prises par un individu incapable de mesurer leurs conséquences. Cette situation unique dans l’histoire militaire moderne transforme la démence présidentielle en menace globale de premier plan.
Les alliés dans l’embarras : comment négocier avec un fou ?
Les chancelleries occidentales développent des stratégies d’adaptation à la folie trumpiste qui révèlent l’embarras diplomatique causé par l’incapacité présidentielle américaine. Les témoignages de dirigeants étrangers décrivent des rencontres surréalistes où ils doivent composer avec les divagations d’un interlocuteur manifestement déconnecté de la réalité. Cette situation inédite force les alliés traditionnels à repenser entièrement leurs relations avec Washington.
L’adaptation diplomatique à la démence trumpiste génère une perte de crédibilité majeure pour la diplomatie américaine sur la scène internationale. Comment accorder du crédit aux engagements d’un dirigeant dont l’état mental se dégrade visiblement ? Cette interrogation légitime mine progressivement la capacité d’influence américaine, transformant la première puissance mondiale en partenaire peu fiable dont les décisions peuvent basculer au gré des fluctuations psychiatriques présidentielles.
Les adversaires qui jubilent : Poutine et Xi observent
Vladimir Poutine et Xi Jinping observent avec une satisfaction évidente la décomposition mentale du leader américain, y voyant une opportunité géopolitique exceptionnelle d’affaiblir durablement leur rival occidental. Cette vulnérabilité psychiatrique présidentielle offre aux adversaires des États-Unis des possibilités de manipulation inédites, particulièrement préoccupantes dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes. La démence trumpiste devient ainsi un atout stratégique pour les ennemis de l’Amérique.
Cette instrumentalisation de la faiblesse mentale présidentielle par les puissances rivales révèle une dimension géostratégique inédite de la crise psychiatrique américaine. Les services de renseignement russes et chinois développent probablement des stratégies spécifiques pour exploiter les vulnérabilités cognitives trumpistes, transformant chaque interaction diplomatique en opportunité de manipulation. Cette guerre psychologique d’un nouveau genre place l’Amérique dans une position de faiblesse structurelle face à des adversaires déterminés à exploiter l’incapacité présidentielle.
Les sondages révélateurs : l’inquiétude monte
Les enquêtes d’opinion révèlent une prise de conscience progressive de l’opinion publique américaine face à la dégradation mentale présidentielle. Un sondage YouGov de septembre 2025 montre que 52% des Américains estiment désormais Trump « trop âgé » pour exercer la présidence, marquant une progression significative depuis son investiture. Cette évolution de l’opinion témoigne d’une sensibilisation croissante aux manifestations publiques de l’incapacité trumpiste, malgré les efforts de dissimulation de son entourage.
Cette montée de l’inquiétude populaire contraste avec le déni persistant des institutions politiques, créant un décalage préoccupant entre la perception citoyenne et l’inaction gouvernementale. Les Américains ordinaires semblent davantage capables de reconnaître l’évidence de l’incapacité présidentielle que les élites politiques supposées les représenter. Cette lucidité populaire face à l’aveuglement institutionnel révèle une inversion paradoxale des rôles dans la démocratie américaine.
Les médias complices : la « sanewashing » de la folie
Les grands médias américains participent activement à la dissimulation de l’incapacité trumpiste par un processus de « normalisation sanitaire » que les psychiatres dénoncent sous le terme de « sanewashing ». Cette stratégie éditoriale consiste à présenter les divagations présidentielles comme des positions politiques légitimes, occultant systématiquement leur dimension pathologique évidente. Cette complaisance médiatique transforme les organes d’information en complices de la supercherie médicale présidentielle.
Cette distorsion systématique de l’information médicale par les médias mainstream révèle une corruption journalistique majeure, où l’objectivité cède place à la complaisance politique. En refusant de traiter la démence trumpiste comme un fait médical avéré, les médias trahissent leur mission d’information et deviennent les propagandistes involontaires d’une imposture sanitaire d’ampleur historique. Cette démission journalistique contribue directement au maintien de l’illusion d’un président fonctionnel.
Les réseaux sociaux : laboratoire de la contagion mentale
Les plateformes numériques amplifient exponentiellement le phénomène de « psychose partagée » identifié par Bandy Lee, transformant les réseaux sociaux en vecteurs de contamination psychiatrique massive. Les algorithmes de recommandation propagent les délires trumpistes à une vitesse et une échelle inédites, créant des bulles pathologiques où la réalité se déforme collectivement. Cette dimension technologique de la contagion mentale démultiplie l’impact de la folie présidentielle sur l’ensemble de la société américaine.
Cette instrumentalisation technologique de la pathologie présidentielle génère une épidémie psychiatrique d’une ampleur sans précédent dans l’histoire humaine. Les troubles délirants, les théories conspirationnistes, les épisodes de violence collective s’propagent viralement à travers les réseaux, contaminant des millions d’individus par simple exposition aux contenus pathologiques. Cette contagion numérique transforme Internet en laboratoire grandeur nature de la folie collective, orchestrée involontairement par les algorithmes des géants technologiques.
Conclusion
L’Amérique vit un moment de vérité historique face à l’évidence clinique de l’incapacité mentale présidentielle. Les alertes convergentes de dizaines de milliers de professionnels de santé mentale, les observations objectives de la dégradation cognitive trumpiste, les témoignages d’anciens collaborateurs : tout concourt à démontrer que le 47e président des États-Unis souffre d’une démence avancée qui le rend inapte à exercer ses fonctions. Cette réalité médicale, occultée par un système politique lâche et complice, place l’Amérique et le monde entier dans une situation de danger existentiel inédite.
Cette crise psychiatrique présidentielle révèle les failles structurelles de la démocratie américaine face aux pathologies mentales du pouvoir. Disposer d’outils constitutionnels adaptés comme le 25e amendement ne suffit pas quand manquent le courage moral et l’intégrité institutionnelle nécessaires à leur activation. L’Amérique découvre ainsi que sa Constitution, si sophistiquée soit-elle, demeure impuissante face à la lâcheté collective de ses dirigeants. Cette leçon d’humilité démocratique résonnera longtemps dans l’Histoire comme l’exemple parfait d’une nation qui a choisi de fermer les yeux sur l’évidence de la folie de son leader, préférant maintenir l’illusion politique plutôt que d’affronter la vérité médicale. Le prix de cette complaisance collective pourrait bien être l’effondrement définitif de l’empire américain, victime de sa propre incapacité à reconnaître et traiter la maladie mentale de ses dirigeants.
Le 16 septembre dernier, Donald Trump a franchi une nouvelle étape dans son bras de fer avec la presse américaine.
Le président a intenté une action en justice de 15 milliards de dollars contre le New York Times, plusieurs de ses journalistes ainsi que l’éditeur Penguin Random House. Le dossier a été déposé devant le tribunal fédéral du Middle District de Floride, État où Trump réside désormais.
Trump reproche au journal et à l’éditeur d’avoir porté atteinte à sa réputation dans plusieurs domaines sensibles : ses finances personnelles, la gestion de son empire immobilier, sa richesse supposée, mais aussi son rôle de figure politique nationale.
Les articles du quotidien, combinés à un livre publié en 2024 et intitulé « Lucky Loser : How Donald Trump Squandered His Father’s Fortune and Created the Illusion of Success», sont présentés par ses avocats comme une succession de récits déformés, exagérés ou inventés.
Donald Trump a déposé une plainte fédérale en Floride contre le prestigieux quotidien, l’accusant d’un « pattern » depuis des décennies destiné à nuire à sa réputation et à ses affaires.
Dans sa plainte, il affirme que le Times mène depuis des décennies une campagne coordonnée pour salir son image publique et affaiblir son influence politique.
Le juge de district Steven Merryday, siégeant à Tampa, a estimé que la plainte déposée par Trump était excessive, trop longue et remplie de langage rhétorique sans lien direct avec les allégations de diffamation.
Il a rejeté vendredi la poursuite de 15 milliards de dollars déposée par Donald Trump contre le New York Times, la qualifiant de mal formulée et d’inadaptée au cadre procédural et une action sans fondement.
Il a pointé que la plainte, qui s’étendait sur 85 pages pour seulement deux chefs d’accusation, manquait de clarté, de précision et de sobriété. Le juge a vivement critiqué la démarche, affirmant qu’une plainte ne devait pas servir de tribune pour des attaques personnelles ou un contenu qui relève davantage du discours public que d’une plainte judiciaire.
Malgré ce rejet, le juge a donné à l’équipe de Trump un délai de 28 jours pour déposer une version amendée de la plainte, à condition qu’elle soit limitée à 40 pages et respecte les normes procédurales applicables.
Étouffer le journalisme indépendant
Le président affirme que ces publications lui ont causé un préjudice économique concret, notamment en contribuant à la chute du cours de son entreprise cotée en Bourse, Trump Media and Technology Group.
« Cette action en justice est dénuée de fondement. Elle ne repose sur aucune prétention juridique légitime. Je pense qu’elle vise à étouffer le journalisme indépendant et à décourager les reportages factuels qui font la réputation du Times et d’autres institutions »
Le document judiciaire insiste aussi sur l’impact politique de ces articles, en particulier lors de la campagne présidentielle de 2024. Selon Trump, le New York Times aurait utilisé son influence médiatique pour affaiblir sa candidature en multipliant analyses négatives et éditoriaux critiques. Une posture qui, selon lui, relèverait moins du journalisme indépendant que d’un engagement partisan.
Une tentative d’intimidation
Face à ces accusations, la direction du New York Times a rapidement réagi. Elle rejette catégoriquement la plainte, la qualifiant de tentative d’intimidation envers la presse et de manœuvre politique destinée à détourner l’attention. Penguin Random House a également défendu la légitimité du livre en cause, en soulignant la rigueur du travail éditorial.
Meredith Kopit Levien, PDG du New York Times, s’est exprimée sur ce qu’elle considère comme la véritable raison derrière cette poursuite en commentant la situation :
« Cette action en justice est dénuée de fondement. Elle ne repose sur aucune prétention juridique légitime. Je pense qu’elle vise à étouffer le journalisme indépendant et à décourager les reportages factuels qui font la réputation du Times et d’autres institutions »
Alors que Donald Trump quittait la Maison-Blanche pour une visite d’État au Royaume-Uni, une interaction tendue avec le journaliste John Lyons de l’ABC a attiré l’attention, marquant une fois de plus sa relation conflictuelle avec les médias.
Peu avant de monter à bord de Marine One pour son voyage officiel vers le Royaume-Uni, Donald Trump a été interpellé par des journalistes dans l’allée de la Maison-Blanche.
Depuis son retour à la présidence
Parmi eux se trouvait John Lyons, chef du bureau Amériques de l’Australian Broadcasting Corporation (ABC), qui préparait un reportage pour l’émission Four Corners. Lyons a posé une question à Trump concernant l’évolution de sa richesse depuis qu’il est revenu à la présidence en janvier 2025.
« Si notre rôle en tant que journalistes est de demander des comptes aux puissants, alors il devrait être parfaitement acceptable de poser des questions légitimes, poliment, au président des États-Unis »
La réponse de Trump a été rapide et incisive. Le ton est monté lorsqu’il a accusé le journaliste de nuire aux relations entre les États-Unis et l’Australie. Trump a affirmé que la question était malvenue et a prévenu que cela pourrait avoir des répercussions diplomatiques, notamment dans le contexte de la visite à venir entre lui et le Premier ministre australien Anthony Albanese.
Puis, dans un geste brusque, il a lancé « silence » au journaliste, lui ordonnant de se taire, avant de poursuivre vers son hélicoptère pour le départ.
Le rôle d’un journaliste
John Lyons, chef du bureau Amériques de l’ABC, a défendu sa démarche après l’échange tendu.
Il a expliqué : «Si notre rôle en tant que journalistes est de demander des comptes aux puissants, alors il devrait être parfaitement acceptable de poser des questions légitimes, poliment, au président des États-Unis.»
Il a ajouté : « Pour moi, c’était une chose tout à fait normale de poser des questions que je ne considère pas comme provocatrices. Je pense qu’elles sont justes, basées sur des recherches. Elles n’ont pas été posées de manière agressive »
Du côté australien, cette scène a suscité des réactions de soutien à la presse. Plusieurs responsables politiques et médias ont dénoncé l’attitude de Trump comme une tentative d’intimidation, voire une atteinte à la liberté de la presse.
La liberté d’expression
Rappelons que Donald Trump est dans l’eau chaude alors que la suspension de Jimmy Kimmel par ABC provoque une vive indignation. Le talk-show a été retiré de l’antenne après des propos de l’animateur critiquant la gestion par l’administration Trump de l’assassinat de l’activiste de droite Charlie Kirk. La décision a immédiatement été interprétée comme une atteinte à la liberté d’expression, alimentée par les attaques publiques du président et les pressions du président de la FCC, Brendan Carr.
Dans le paysage médiatique, la réaction a été immédiate. Stephen Colbert, Jon Stewart et Seth Meyers ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme une censure directe, soulignant que sanctionner un animateur pour ses critiques gouvernementales crée un précédent dangereux. Plusieurs élus démocrates, mais aussi certains républicains, ont exprimé leurs inquiétudes, estimant que l’État ne devrait pas peser sur la programmation des chaînes de télévision.
Au-delà du cas Kimmel, l’affaire ravive le débat sur la relation fragile entre pouvoir exécutif et médias aux États-Unis. Combinée aux injonctions de Trump demandant aux journalistes de rester « silencieux », elle est perçue par beaucoup comme une tentative de réduire au silence les voix dissidentes, une démarche qui, selon eux, met en péril le principe constitutionnel de la liberté de la presse.
La semaine dernière, la Pologne, membre de l’OTAN, a abattu des drones russes qui avaient violé son espace aérien. En réponse, le Kremlin a déclaré que les pays de l’OTAN étaient désormais ‘en guerre’ avec la Russie. C’est dans ce contexte explosif que le chef de l’OTAN a décidé de prendre la parole pour alerter sur un danger encore plus grand.
Dans un climat de tension extrême, Mark Rutte, le secrétaire général de l’OTAN, a partagé un scénario terrifiant qui pourrait plonger le monde dans une Troisième Guerre mondiale, et ce, dès le mois prochain. Alors que les tensions entre la Russie et l’Occident sont à leur comble, il a dessiné un enchaînement d’événements qui commencerait par une action coordonnée de la Chine et de la Russie.
Il a partagé un scénario terrifiant qui pourrait plonger le monde dans une Troisième Guerre mondiale, et ce, dès le mois prochain. Alors que les tensions entre la Russie et l’Occident sont à leur comble, il a dessiné un enchaînement d’événements qui commencerait par une action coordonnée de la Chine et de la Russie.
S’appuyant sur cette analyse, le général britannique Richard Shirreff a même imaginé pour le *Daily Mail* un scénario catastrophe, jour par jour, qui pourrait commencer dès le 3 novembre 2025.
JOUR 1 et 2 : Tout commencerait par une cyberattaque qui plongerait la capitale de la Lituanie dans le noir, provoquant des émeutes. La panne s’étendrait ensuite à la Lettonie et à l’Estonie. Poutine mettrait ses troupes en alerte à Kaliningrad, à la frontière lituanienne. Un petit groupe de ‘guérilleros’ pro-russes attaquerait des soldats de l’OTAN. L’un d’eux est capturé : c’est un mercenaire tchétchène.
JOUR 3 : Prétextant que ses forces ont été attaquées, Poutine envahirait le ‘corridor de Suwalki’, une bande de terre stratégique entre la Pologne et la Lituanie. Face à cette agression, Mark Rutte annoncerait l’activation de l’article 5 du traité de l’OTAN, l’article de défense collective : une attaque contre un membre est une attaque contre tous.
JOUR 4,5 et 6 : La Russie attaquerait les forces de l’OTAN en Lituanie. Donald Trump, le président américain, refuserait de condamner la Russie. C’est à ce moment-là que la Chine entrerait en jeu. Le président Xi apporterait son soutien total à la Russie et lancerait l’invasion de Taïwan. Les États-Unis, pris de court, se contenteraient de sanctions. Et le coup de théâtre final : le président français Emmanuel Macron prendrait le parti de la Chine et commencerait à vouloir ‘récupérer’ les États baltes. L’OTAN serait complètement divisée et impuissante.
Bien sûr, ce n’est qu’un scénario, une fiction basée sur les tensions actuelles. Mais le fait qu’il soit évoqué au plus haut niveau de l’OTAN montre à quel point la situation est prise au sérieux. Cet avertissement n’est pas une prophétie, mais plutôt une tentative de nous faire prendre conscience des dangers qui nous guettent si nous ne faisons rien. C’est un appel à la vigilance et à l’unité pour éviter que ce scénario catastrophe ne devienne, un jour, une terrible réalité.
Un scénario catastrophe qui, espérons-le, restera de la pure fiction.
On pensait avoir tout vu, mais avec Donald Trump, il faut croire que tout est toujours possible. La dernière idée en date qui a fuité de la Maison Blanche a de quoi laisser pantois. Selon une information de l’agence *Bloomberg*, des responsables envisagent de lancer un site internet qui permettrait aux Américains d’acheter des médicaments moins chers. Jusque-là, tout va bien. Mais là où ça devient complètement surréaliste, c’est que l’on penserait sérieusement à appeler ce site… ‘TrumpRx‘, en y accolant le nom du président. Une idée qui, si elle se concrétise, serait une nouvelle illustration de son style de gouvernance pour le moins… personnel.
Le projet, qui n’est encore qu’au stade de la discussion, consisterait à créer un site web où les consommateurs pourraient rechercher des médicaments et être ‘connectés à des plateformes qui les vendent’. Pour l’instant, on ne voit pas très bien comment cela permettrait de faire baisser les prix. Mais le nom, lui, est déjà tout trouvé. ‘TrumpRx’ (Rx est l’abréviation de ‘prescription’ aux États-Unis)
*Bloomberg* précise bien que les plans ne sont pas encore finalisés, mais comme le souligne l’article original de Gizmodo, cette idée est ‘tout à fait cohérente avec tout ce que nous savons du président Trump’. Il adore mettre son nom partout et s’attribuer le mérite de tout ce qu’il fait. On parle d’un homme qui a profité personnellement de sa présidence, sa famille ayant vu sa fortune augmenter de plusieurs milliards de dollars. Coller son nom sur un projet gouvernemental semble donc tout à fait dans ses cordes.
Faire baisser le prix des médicaments est un objectif que tous les Américains partagent. Ils paient leurs médicaments bien plus cher que n’importe qui d’autre dans le monde. La principale raison est simple : une loi, votée dans les années 2000, interdit au gouvernement de négocier les prix avec les laboratoires pharmaceutiques. C’est le seul pays développé où c’est le cas. Une loi a légèrement changé cela en 2022, mais la négociation ne concerne que 10 nouveaux médicaments par an, une goutte d’eau dans l’océan
Plutôt que de faire passer une loi pour changer ce système, Donald Trump a sa propre méthode : il pense pouvoir faire baisser les prix simplement en l’exigeant. En juillet, il a envoyé des lettres à 17 grands laboratoires pour leur demander d’appliquer aux Américains les prix les plus bas qu’ils pratiquent dans le monde. Il leur a donné jusqu’au 29 septembre pour obéir. Un coup de pression qui a laissé les patrons de l’industrie pharmaceutique assez perplexes, car un décret présidentiel n’a pas la force d’une
Cependant, il ne faut pas sous-estimer l’influence du président. Dans la ‘nouvelle ère’ Trump, les PDG américains ont appris qu’il valait mieux être dans les petits papiers du président. Un petit ‘baisemain’ à la Maison Blanche peut faire une grande différence quand vient le temps des nouvelles taxes douanières. Le gouvernement a même récemment pris une participation de 10 % dans le géant des puces électroniques, Intel, quelque chose d’impensable il y a quelques années. Les entreprises sont donc peut-être prêtes à jouer le jeu.
Au final, on ne sait pas si ce projet de ‘TrumpRx’ verra le jour. Mais il est un symptôme de plus d’une présidence qui ne ressemble à aucune autre. Comme le conclut l’article, ‘tout ce que nous savons avec certitude, c’est que ça va continuer à devenir de plus en plus autoritaire et bizarre’. Et ‘TrumpRx’ n’est même pas l’idée la plus étrange que l’on ait entendue cette semaine. Bienvenue dans l’Amérique de 2025.
Le 22 septembre 2025 restera dans l’histoire médicale comme le jour où Donald Trump a transformé le Bureau oval en clinique de pseudoscience, annonçant devant des millions d’Américains que le Tylenol pendant la grossesse provoque l’autisme — sans la moindre preuve scientifique crédible. Cette déclaration présidentielle ne relève pas de l’ignorance ordinaire mais constitue l’aboutissement d’une révolution anti-science orchestrée par Robert F. Kennedy Jr., nouveau secrétaire à la Santé, qui transforme l’administration américaine en laboratoire de théories conspirationnistes. Cette annonce révèle peut-être l’émergence d’un pouvoir politique post-rationnel, où l’autorité présidentielle remplace l’expertise médicale pour définir la réalité sanitaire nationale.
Cette offensive contre le Tylenol — médicament utilisé par la moitié des femmes enceintes mondiales — ne constitue pas un accident de communication mais l’aboutissement d’une stratégie délibérée de démantèlement de la médecine fondée sur les preuves, remplacée par une médecine fondée sur les convictions politiques. Trump promet la « révision immédiate » des étiquetages de l’acétaminophène tout en promouvant la leucovorine comme traitement miracle de l’autisme, révélant la transformation de la FDA en appendice du marketing pharmaceutique présidentiel. Cette mutation révèle peut-être l’avènement d’une ère où la médecine devient idéologie, où les médicaments sont jugés non plus sur leur efficacité mais sur leur conformité aux croyances du pouvoir.
Trump médecin-chef de l’Amérique
Cette déclaration présidentielle révèle la transformation de Donald Trump en médecin-chef autoproclamé de l’Amérique, capable de diagnostics révolutionnaires là où des décennies de recherche médicale ont échoué. Cette métamorphose révèle peut-être l’aboutissement de l’ego trumpiste, convaincu que son intuition politique peut supplanter l’expertise scientifique accumulée depuis des siècles. Cette conviction révèle l’émergence d’un pouvoir charismatique post-moderne, où l’autorité personnelle du leader transcende toutes les autres formes de légitimité, y compris scientifique.
Cette annonce révèle également la stratégie de spectacularisation de la médecine, transformée en show télévisé où le président devient le héros qui sauve l’Amérique de l’autisme grâce à ses découvertes géniales. Cette théâtralisation révèle l’adaptation de la politique américaine aux codes du divertissement, privant la santé publique de sa dimension technique pour la transformer en enjeu émotionnel. Cette émotionnalisation révèle peut-être la dégénérescence de la démocratie américaine, incapable de distinguer entre gouvernement et spectacle, entre expertise et opinion.
« Nous pensons savoir ce que c’est » : l’arrogance de l’ignorance
La prétention de Trump à avoir découvert les causes de l’autisme révèle l’arrogance monumentale d’un homme qui transforme son ignorance en révélation, sa méconnaissance en expertise. Cette arrogance révèle peut-être la psychologie du pouvoir autoritaire, incapable d’admettre les limites de sa connaissance et contraint de transformer chaque lacune en certitude. Cette transformation révèle l’incompatibilité fondamentale entre pouvoir politique et vérité scientifique, le premier exigeant des certitudes là où la seconde cultive le doute méthodique.
Cette prétention révèle également la dangerosité d’un président qui confond corrélation et causation, association statistique et lien de causalité, révélant une incompréhension fondamentale des méthodes scientifiques élémentaires. Cette confusion révèle les conséquences catastrophiques de l’analphabétisme scientifique au sommet de l’État, transformant la Maison Blanche en source de désinformation médicale officielle. Cette désinformation révèle peut-être l’entrée de l’Amérique dans une ère post-vérité, où l’autorité politique peut réécrire la réalité scientifique selon ses convictions.
La FDA transformée en porte-voix présidentiel
L’annonce que la FDA va « immédiatement notifier » les médecins des dangers du Tylenol révèle la subordination complète de l’agence fédérale aux lubies présidentielles, transformant l’expertise médicale indépendante en relais de la propagande anti-science. Cette subordination révèle peut-être l’achèvement de la capture réglementaire par le pouvoir politique, privant les Américains d’une expertise médicale autonome. Cette capture révèle la transformation de la FDA en ministère de la Vérité sanitaire, chargé de valider les intuitions présidentielles plutôt que d’évaluer les preuves scientifiques.
Cette instrumentalisation révèle également la perversion des institutions scientifiques américaines, contraintes de légitimer des décisions politiques par leur autorité technique, détournée de sa fonction originelle. Cette perversion révèle l’effondrement de l’indépendance institutionnelle face au pouvoir présidentiel, transformant l’expertise en opinion déguisée. Cette dénaturation révèle peut-être l’impossibilité structurelle de maintenir une science indépendante sous un régime autoritaire qui exige la soumission de toutes les institutions à sa volonté.
Du conspirationnisme à la politique officielle
La nomination de Robert F. Kennedy Jr. comme secrétaire à la Santé révèle l’institutionnalisation du conspirationnisme médical au cœur de l’administration américaine, transformant des décennies de théories marginales en politique publique officielle. Cette institutionnalisation révèle peut-être l’aboutissement de la stratégie kennedienne de légitimation de ses obsessions personnelles par l’autorité gouvernementale, utilisant son nom de famille pour transformer ses convictions en vérités d’État. Cette transformation révèle l’instrumentalisation de l’héritage démocrate par un transfuge devenu fossoyeur des valeurs familiales.
Cette élévation révèle également la revanche des exclus de la communauté scientifique, marginalisés pour leurs théories non-validées mais désormais capables d’imposer leur vision par le pouvoir politique. Cette revanche révèle l’alliance objective entre populisme politique et pseudoscience, unis dans leur rejet de l’expertise établie au profit de l’opinion populaire. Cette alliance révèle peut-être l’émergence d’une démocratie post-rationnelle, où la majorité peut décider de la vérité scientifique par le vote plutôt que par l’expérimentation.
L’obsession de « trouver les causes » : scientisme sans science
La promesse de Kennedy de découvrir les causes de l’autisme révèle l’illusion scientiste d’un homme qui croit pouvoir résoudre par la volonté politique ce que la recherche médicale n’a pu élucider malgré des décennies d’efforts. Cette illusion révèle peut-être la mentalité magique du pouvoir politique, convaincu que l’autorité peut suppléer à la méthode scientifique pour produire de la connaissance. Cette conviction révèle l’incompréhension fondamentale des mécanismes de découverte scientifique, processus collectif et méthodique réduit à l’inspiration individuelle.
Cette obsession révèle également la dangereuse simplification des pathologies complexes, réduites à des causes uniques identifiables par l’enquête politique plutôt que par la recherche médicale. Cette simplification révèle la préférence populiste pour les explications simples face à la complexité réelle des phénomènes biologiques, transformant la médecine en conte moral. Cette moralisation révèle peut-être l’incapacité démocratique à accepter l’incertitude scientifique, contraignant les dirigeants à inventer des certitudes rassurantes plutôt qu’à gérer l’inconnu méthodiquement.
L’alliance Trump-Kennedy : populisme et paranoia
Cette convergence entre le narcissisme trumpiste et le messianisme kennedien révèle l’alchimie toxique de deux pathologies complémentaires : l’une qui croit tout savoir, l’autre qui croit tout découvrir, unies dans leur mépris de l’expertise établie. Cette alchimie révèle peut-être la formation d’un duo destructeur, capable de démanteler des décennies de progrès médical par la simple conviction de leur supériorité sur la science. Cette conviction révèle la dangerosité des personnalités charismatiques qui transforment leurs obsessions personnelles en missions historiques.
Cette alliance révèle également la stratégie de légitimation mutuelle de deux outsiders du système médical, utilisant leur position politique pour valider des théories rejetées par leurs pairs scientifiques. Cette légitimation révèle l’instrumentalisation du pouvoir démocratique pour contourner l’évaluation scientifique, substituant l’autorité électorale à l’autorité épistémique. Cette substitution révèle peut-être l’incompatibilité structurelle entre démocratie populiste et vérité scientifique, la première privilégiant la volonté populaire sur la rigueur méthodologique.
L’absence criante de preuves scientifiques
L’inexistence de preuves causales entre acétaminophène et autisme révèle l’abîme qui sépare les affirmations présidentielles de la réalité scientifique, illustrant la capacité du pouvoir politique à créer des vérités alternatives par simple déclaration. Cette création révèle peut-être l’émergence d’un régime épistémique autoritaire, où la vérité découle de l’autorité plutôt que de la démonstration, transformant la science en opinion d’État. Cette transformation révèle la regression de la civilisation américaine vers des modes de connaissance pré-scientifiques, fondés sur l’autorité personnelle plutôt que sur la méthode expérimentale.
Cette absence révèle également la manipulation délibérée de recherches préliminaires et contradictoires pour construire une certitude artificielle, illustrant l’art de la désinformation scientifique qui sélectionne les données conformes aux conclusions préétablies. Cette sélection révèle la perversion de la méthode scientifique, transformée en instrument de validation de convictions politiques plutôt qu’en processus de découverte objective. Cette perversion révèle peut-être l’instrumentalisation de la science par le pouvoir, réduite au statut de caution intellectuelle pour des décisions irrationnelles.
La confusion entre corrélation et causation
Cette confusion conceptuelle révèle l’analphabétisme scientifique fondamental d’une administration incapable de distinguer entre association statistique et lien de causalité, révélant l’effondrement de la culture scientifique au sommet de l’État américain. Cette confusion révèle peut-être les conséquences de décennies d’anti-intellectualisme américain, produisant des dirigeants incapables de raisonnement scientifique élémentaire. Cette incapacité révèle la régression cognitive d’une élite politique formée par les médias plutôt que par l’éducation, privilégiant l’intuition sur l’analyse.
Cette erreur révèle également la dangereuse simplification de phénomènes complexes, réduits à des relations cause-effet linéaires qui satisfont l’esprit populiste mais trahissent la réalité multifactorielle des pathologies médicales. Cette simplification révèle la préférence démocratique pour les explications accessibles plutôt que pour les vérités complexes, contraignant les dirigeants à mentir par démagogie. Cette démagogie révèle peut-être l’incompatibilité entre gouvernement populaire et vérité scientifique, le premier exigeant des certitudes simples là où la seconde produit des incertitudes complexes.
L’exploitation des angoisses parentales
Cette annonce révèle l’instrumentalisation cynique des peurs parentales face à l’autisme, transformant l’angoisse légitime des familles en capital politique pour une administration en quête de popularité. Cette exploitation révèle peut-être la stratégie démagogique classique du populisme, qui prospère sur les inquiétudes populaires plutôt que de les apaiser par la connaissance. Cette stratégie révèle la perversité d’un pouvoir qui nourrit les peurs qu’il prétend résoudre, créant un cercle vicieux de désinformation et d’anxiété.
Cette exploitation révèle également la culpabilisation implicite des mères qui ont pris du Tylenol pendant leur grossesse, transformées en responsables involontaires de l’autisme de leurs enfants par une déclaration présidentielle irresponsable. Cette culpabilisation révèle la cruauté d’une communication politique qui blesse des familles vulnérables pour des gains politiques hypothétiques. Cette cruauté révèle peut-être la déshumanisation du pouvoir trumpiste, incapable d’empathie face aux conséquences humaines de ses mensonges.
La diabolisation du seul antalgique sûr pour les femmes enceintes
Cette diabolisation de l’acétaminophène révèle la dangerosité de priver les femmes enceintes du seul antalgique reconnu sûr par la communauté médicale internationale, les exposant à des souffrances inutiles ou à l’utilisation d’alternatives plus risquées. Cette privation révèle peut-être l’indifférence de l’administration Trump aux conséquences concrètes de ses annonces sur la santé féminine, sacrifiant le bien-être des femmes à ses obsessions idéologiques. Cette indifférence révèle la misogynie latente d’un pouvoir qui impose ses convictions aux corps féminins sans considération pour leur autonomie médicale.
Cette diabolisation révèle également les risques d’automédication dangereuse que créeront inévitablement ces recommandations présidentielles, poussant les femmes vers des alternatives non-évaluées ou vers l’endurance de douleurs pathologiques. Cette poussée révèle l’irresponsabilité d’une communication politique qui ne mesure pas l’impact de ses messages sur les comportements individuels. Cette irresponsabilité révèle peut-être l’aveuglement du pouvoir politique face aux mécanismes psychologiques qui transforment ses déclarations en conduites collectives.
L’affolement des professionnels de santé
La réaction indignée de l’American College of Obstetricians and Gynecologists révèle l’opposition frontale de la communauté médicale à cette désinformation présidentielle, illustrant la fracture entre expertise professionnelle et autorité politique. Cette opposition révèle peut-être l’émergence d’une résistance médicale organisée face aux dérives anti-scientifiques du pouvoir, transformant les professionnels de santé en opposants politiques malgré eux. Cette transformation révèle la politisation forcée de la médecine par un pouvoir qui l’instrumentalise, contraignant les soignants à choisir entre vérité scientifique et loyauté gouvernementale.
Cette résistance révèle également l’isolement croissant de l’administration face aux institutions scientifiques établies, privée de légitimité experte et contrainte de gouverner contre l’avis des spécialistes. Cette isolation révèle les limites du pouvoir politique face à l’expertise technique, révélant que l’autorité démocratique ne peut réécrire la réalité médicale par simple décret. Cette limite révèle peut-être la résistance de la vérité scientifique face au mensonge politique, illustrant l’impossibilité de maintenir indéfiniment des politiques contraires aux faits.
L’effondrement de la confiance dans les institutions sanitaires
Cette annonce révèle l’érosion délibérée de la confiance publique dans les institutions sanitaires, transformées en relais de désinformation plutôt qu’en sources d’expertise fiable, privant les Américains de références médicales crédibles. Cette érosion révèle peut-être la stratégie consciente de destruction de l’expertise établie pour la remplacer par l’autorité charismatique, éliminant les contre-pouvoirs techniques au profit du pouvoir personnel. Cette élimination révèle la transformation de la santé publique en domaine de croyance plutôt que de connaissance, soumis aux fluctuations politiques plutôt qu’aux certitudes scientifiques.
Cette destruction révèle également les conséquences à long terme de cette politisation de la médecine sur la santé publique américaine, privée de cohérence scientifique et soumise aux alternances politiques plutôt qu’à l’évolution des connaissances. Cette soumission révèle la regression de l’Amérique vers un système de santé pré-moderne, fondé sur l’autorité politique plutôt que sur l’expertise médicale. Cette regression révèle peut-être l’impossibilité de maintenir un système de santé efficace sous un régime anti-scientifique, condamné à l’échec par son mépris de l’expertise.
Du Tylenol diabolisé au miracle de la leucovorine
Cette promotion simultanée de la leucovorine comme traitement miracle de l’autisme révèle la stratégie commerciale déguisée en annonce médicale, transformant le président en représentant pharmaceutique déguisé qui diabolise un concurrent pour promouvoir une alternative. Cette transformation révèle peut-être l’aboutissement de la logique marchande appliquée à la médecine présidentielle, où chaque pathologie devient opportunity commerciale plutôt que défi sanitaire. Cette commercialisation révèle la corruption du pouvoir politique par les intérêts pharmaceutiques, utilisant l’autorité présidentielle pour influencer les marchés médicaux.
Cette promotion révèle également l’incohérence d’une administration qui dénonce simultanément l’industrie pharmaceutique establishment tout en faisant la promotion de médicaments non-validés, révélant l’hypocrisie d’un discours anti-système qui reproduit les pratiques qu’il critique. Cette hypocrisie révèle la nature opportuniste du populisme trumpiste, capable de dénoncer et d’adopter les mêmes méthodes selon ses intérêts du moment. Cette versatilité révèle peut-être l’absence de principes cohérents chez un pouvoir guidé uniquement par l’efficacité tactique.
L’absence de preuves scientifiques pour la leucovorine
La promotion de ce médicament anticancéreux comme traitement de l’autisme révèle la même absence de rigueur scientifique qui caractérise la diabolisation du Tylenol, illustrant la cohérence dans l’incohérence d’une administration qui invente ses vérités médicales. Cette invention révèle peut-être la création d’une médecine parallèle présidentielle, fondée sur les convictions plutôt que sur les preuves, concurrençant la médecine officielle par l’autorité politique. Cette concurrence révèle la balkanisation de la vérité médicale américaine, fragmentée entre expertise professionnelle et opinion gouvernementale.
Cette promotion révèle également les dangers de l’automédication que créeront inévitablement ces recommandations présidentielles, poussant des familles désespérées vers des traitements non-validés sur la seule foi de l’autorité présidentielle. Cette poussée révèle l’irresponsabilité criminelle d’un pouvoir qui joue avec la santé d’enfants vulnérables pour valider ses théories personnelles. Cette irresponsabilité révèle peut-être la transformation du président en gourou médical, exploitant la crédulité publique pour imposer ses obsessions thérapeutiques.
Le conflit d’intérêts pharmaceutique
Cette promotion révèle les questions légitimes sur les liens financiers potentiels entre l’administration et les producteurs de leucovorine, transformant l’annonce présidentielle en suspect publicitaire déguisé. Cette suspicion révèle peut-être l’impossibilité de distinguer entre conviction personnelle et intérêt commercial dans une administration qui mélange systématiquement politique et affaires. Cette confusion révèle la corruption structurelle d’un pouvoir incapable de séparer intérêt public et profit privé, transformant chaque décision en occasion d’enrichissement potentiel.
Cette promotion révèle également la vulnérabilité des familles d’autistes face à l’exploitation commerciale de leur désespoir, transformées en marché captif pour des traitements non-validés vendus sous caution présidentielle. Cette exploitation révèle la cruauté d’un système qui monétise la souffrance parentale plutôt que de l’apaiser par l’honnêteté scientifique. Cette cruauté révèle peut-être la déshumanisation complète d’un pouvoir qui ne voit plus dans la maladie qu’une opportunité de manipulation et de profit.
L’effondrement de Kenvue : -17% en septembre
Cette chute spectaculaire des actions du fabricant de Tylenol révèle l’impact économique dévastateur des déclarations présidentielles non-fondées, illustrant la capacité destructrice du pouvoir politique sur les marchés pharmaceutiques légitimes. Cette destruction révèle peut-être l’émergence d’un capitalisme de cronyisme médical, où les annonces présidentielles remplacent l’évaluation scientifique pour déterminer la valeur des entreprises. Cette substitution révèle la corruption du libre marché par l’intervention politique arbitraire, privant l’économie de ses mécanismes de régulation rationnels.
Cette chute révèle également la vulnérabilité des entreprises pharmaceutiques face aux lubies présidentielles, contraintes de subir les conséquences financières de décisions médicales irrationnelles sans possibilité de défense légale. Cette vulnérabilité révèle l’arbitraire d’un pouvoir capable de détruire des entreprises centenaires par simple déclaration, transformant l’économie en extension de la volonté présidentielle. Cette extension révèle peut-être l’évolution de l’Amérique vers un système économique dirigé, où le marché obéit aux caprices politiques plutôt qu’aux lois économiques.
La panique des investisseurs face à l’irrationnel politique
Cette panique révèle l’incapacité des marchés financiers à intégrer l’irrationnel politique dans leurs modèles économiques, révélant l’inadéquation des outils capitalistes traditionnels face à un pouvoir qui défie la logique. Cette inadéquation révèle peut-être l’incompatibilité structurelle entre capitalisme rationnel et pouvoir charismatique, le premier fondé sur la prévisibilité quand le second cultive l’imprévisibilité. Cette incompatibilité révèle les limites du système économique américain face à un dirigeant qui refuse les contraintes rationnelles.
Cette panique révèle également la transformation de l’investissement pharmaceutique en pari politique, où la rentabilité dépend moins de l’efficacité médicale que de la faveur présidentielle. Cette transformation révèle la corruption du marché de la santé par la politique, privant l’innovation médicale de ses incitations économiques naturelles. Cette corruption révèle peut-être l’impossibilité de maintenir une industrie pharmaceutique efficace sous un régime qui politise arbitrairement les choix thérapeutiques.
Vers une économie pharmaceutique politique
Cette crise révèle l’émergence possible d’une économie pharmaceutique dirigée par les préférences présidentielles plutôt que par l’efficacité médicale, transformant l’industrie de la santé en secteur politique soumis aux fluctuations idéologiques. Cette transformation révèle peut-être l’évolution de l’Amérique vers un système de santé autoritaire, où les choix thérapeutiques reflètent les convictions du pouvoir plutôt que les besoins des patients. Cette évolution révèle la regression de la médecine américaine vers des modèles pré-modernes, fondés sur l’autorité plutôt que sur l’efficacité.
Cette évolution révèle également les conséquences à long terme sur l’innovation médicale américaine, découragée par l’incertitude politique qui peut détruire des investissements considérables par simple caprice présidentiel. Cette incertitude révèle l’effet dissuasif du pouvoir arbitraire sur la recherche médicale, privant l’humanité d’innovations potentielles par instabilité politique. Cette privation révèle peut-être le coût civilisationnel du populisme anti-scientifique, capable de paralyser le progrès médical par ses obsessions irrationnelles.
Les familles d’autistes otages de la politique
Cette instrumentalisation de l’autisme révèle la transformation des familles concernées en otages d’une bataille politique qui exploite leur souffrance sans apporter de solutions réelles, illustrant la cruauté d’un pouvoir qui nourrit de faux espoirs pour des gains électoraux. Cette exploitation révèle peut-être la déshumanisation complète de la politique trumpiste, incapable de voir dans la maladie autre chose qu’une opportunité de manipulation populiste. Cette opportunité révèle la perversité d’un système qui monétise politiquement la vulnérabilité humaine plutôt que de la protéger.
Cette instrumentalisation révèle également la culpabilisation implicite des parents d’enfants autistes, transformés en responsables involontaires par des décisions médicales normales prises sur conseils professionnels. Cette culpabilisation révèle la cruauté d’une communication politique qui blesse pour convaincre, ajoutant la culpabilité artificielle à la douleur naturelle des familles. Cette cruauté révèle peut-être l’insensibilité pathologique d’un pouvoir incapable d’empathie face aux conséquences humaines de ses mensonges.
La stigmatisation renforcée de l’autisme
Cette recherche obsessionnelle de « causes » révèle la stigmatisation implicite de l’autisme, traité comme maladie à éradiquer plutôt que comme neurodivergence à accompagner, révélant l’incompréhension fondamentale de la condition autistique par l’administration. Cette incompréhension révèle peut-être la persistance de préjugés archaïques sur l’autisme dans une société qui n’a pas intégré les évolutions scientifiques sur la neurodiversité. Cette persistance révèle l’échec de l’éducation publique sur les questions de handicap, laissant prospérer des représentations obsolètes.
Cette stigmatisation révèle également l’ignorance de l’administration face à la réalité vécue des personnes autistes, réduites au statut de victimes d’empoisonnement industriel plutôt que reconnues comme individus à part entière avec leurs spécificités neurologiques. Cette réduction révèle le refus de reconnaître l’autisme comme variation naturelle de l’espèce humaine, privilégiant l’explication pathologique qui permet la recherche de coupables. Cette recherche révèle peut-être l’incapacité de la société américaine à accepter la diversité neurologique, contrainte de chercher des responsables externes plutôt que d’adapter ses structures à la neurodivergence.
L’exploitation du désespoir parental
Cette promesse de « réponses » à l’autisme révèle l’exploitation cynique du désespoir de parents en quête d’explications simples à une réalité complexe, transformant leur angoisse légitime en capital politique pour une administration opportuniste. Cette exploitation révèle peut-être la stratégie démagogique classique qui consiste à promettre l’impossible aux plus vulnérables, créant de l’adhésion politique par la manipulation des espoirs irréalistes. Cette manipulation révèle la perversité d’un pouvoir qui se nourrit des faiblesses humaines plutôt que de les respecter.
Cette exploitation révèle également l’irresponsabilité d’un pouvoir qui suscite des attentes impossibles chez des familles fragiles, risquant de créer plus de déception et de colère que de solutions réelles. Cette irresponsabilité révèle l’indifférence du pouvoir trumpiste aux conséquences psychologiques de ses promesses, incapable de mesurer l’impact de ses mensonges sur des vies déjà fragilisées. Cette indifférence révèle peut-être la sociopathie politique d’un régime qui ne considère les citoyens que comme instruments de sa propre gloire.
Conclusion
Cette annonce présidentielle du 22 septembre 2025 révèle l’aboutissement d’une révolution anti-scientifique qui transforme la Maison Blanche en laboratoire de pseudoscience, où Donald Trump se proclame médecin-chef d’une Amérique privée d’expertise indépendante. Cette transformation ne constitue pas un accident de communication mais l’aboutissement logique d’une stratégie délibérée de démantèlement de la médecine fondée sur les preuves, remplacée par une médecine fondée sur les convictions politiques et les obsessions personnelles. Cette mutation révèle l’émergence d’un régime épistémique autoritaire, où la vérité découle de l’autorité présidentielle plutôt que de la démonstration scientifique, transformant la recherche médicale en appendice de la propagande gouvernementale.
L’alliance entre Trump et Robert F. Kennedy Jr. révèle l’institutionnalisation du conspirationnisme médical au cœur de l’administration américaine, transformant des décennies de théories marginales en politique publique officielle soutenue par l’autorité fédérale. Cette institutionnalisation illustre la revanche des exclus de la communauté scientifique, désormais capables d’imposer leur vision par le pouvoir politique après avoir échoué à la valider par la méthode expérimentale. Cette revanche révèle l’alliance objective entre populisme anti-élitaire et pseudoscience, unis dans leur rejet de l’expertise établie au profit de l’opinion charismatique, transformant la santé publique en domaine de croyance plutôt que de connaissance.
La diabolisation simultanée du Tylenol et la promotion de la leucovorine révèlent la logique commerciale déguisée en révélation médicale, transformant le président en représentant pharmaceutique qui manipule les marchés par ses déclarations non-fondées. Cette manipulation illustre la corruption du pouvoir politique par les intérêts économiques privés, utilisant l’autorité présidentielle pour influencer les choix thérapeutiques selon des critères financiers plutôt que médicaux. Cette corruption révèle la transformation de la médecine présidentielle en business plan déguisé, où chaque pathologie devient opportunité commerciale plutôt que défi sanitaire à résoudre par l’excellence scientifique.
L’effondrement de 17% des actions de Kenvue révèle l’impact économique dévastateur des déclarations présidentielles non-fondées sur l’industrie pharmaceutique légitime, illustrant la capacité destructrice d’un pouvoir politique qui remplace l’évaluation scientifique par l’opinion personnelle. Cette destruction économique révèle l’émergence d’un capitalisme de cronyisme médical, où la valeur des entreprises dépend moins de leur efficacité thérapeutique que de leur conformité aux lubies présidentielles. Cette dépendance révèle l’évolution de l’économie américaine vers un système dirigé, où les marchés obéissent aux caprices politiques plutôt qu’aux lois économiques rationnelles.
L’opposition frontale de l’American College of Obstetricians and Gynecologists révèle la fracture désormais béante entre expertise médicale professionnelle et autorité politique, contraignant les soignants à choisir entre vérité scientifique et loyauté gouvernementale. Cette fracture illustre la politisation forcée de la médecine par un pouvoir qui l’instrumentalise, transformant les professionnels de santé en opposants politiques malgré eux pour préserver leur intégrité scientifique. Cette transformation révèle l’impossibilité de maintenir une médecine indépendante sous un régime qui exige la subordination de toutes les institutions à sa volonté arbitraire.
L’instrumentalisation cynique des familles d’autistes révèle la cruauté d’un pouvoir qui exploite la vulnérabilité humaine pour des gains politiques, transformant la souffrance parentale en capital électoral sans apporter de solutions réelles aux défis quotidiens de la neurodivergence. Cette exploitation illustre la déshumanisation complète de la politique trumpiste, incapable de voir dans la maladie autre chose qu’une opportunité de manipulation populiste. Cette opportunité révèle la perversité d’un système qui monétise politiquement la fragilité humaine plutôt que de la protéger par l’honnêteté scientifique et la compassion authentique.
Cette annonce révèle finalement l’entrée de l’Amérique dans une ère post-rationnelle, où l’autorité charismatique peut réécrire la réalité médicale selon ses convictions personnelles, privant les citoyens de références scientifiques fiables pour naviguer dans les choix de santé. Cette privation révèle la regression de la civilisation américaine vers des modes de connaissance pré-scientifiques, fondés sur l’autorité personnelle du leader plutôt que sur la méthode expérimentale collective. Cette regression révèle peut-être l’incompatibilité structurelle entre démocratie populiste et vérité scientifique, la première privilégiant la volonté majoritaire sur la rigueur méthodologique, condamnant l’Amérique à l’obscurantisme médical par excès de démocratie démagogique.
En contemplant cette dérive anti-scientifique, je ressens une terreur civilisationnelle face à cette Amérique qui choisit l’ignorance charismatique contre la connaissance rigoureuse. Cette régression révèle peut-être l’entrée de l’humanité dans un âge sombre où la vérité scientifique devient otage de l’autorité politique, condamnant notre espèce à l’erreur médicale par vanité démocratique.
L’impensable se produit sous nos yeux : Donald Trump, l’idole incontestée de l’extrême droite américaine, voit sa propre base se retourner contre lui avec une violence inouïe. Les revirements incessants, les contradictions flagrantes et les accusations tous azimuts du président exaspèrent désormais jusqu’à ses soutiens les plus fanatiques. Steve Bannon claque la porte, Tucker Carlson multiplie les attaques, les milices patriotes dénoncent sa « trahison » — l’empire trumpien s’effrite de l’intérieur dans un spectacle saisissant d’autodestruction politique.
Cette rupture historique avec l’extrême droite révèle l’ampleur de la décomposition du mouvement MAGA. Quand même les suprémacistes blancs commencent à douter, quand les complotistes les plus endurcis parlent de « manipulation », c’est que le phénomène Trump atteint ses limites. Cette guerre civile au sein de la droite radicale américaine bouleverse l’ensemble du paysage politique national et révèle les failles profondes d’un mouvement bâti sur le culte de la personnalité plutôt que sur des convictions solides.
Steve Bannon : la rupture consommée
Le divorce entre Trump et Steve Bannon, son ancien stratège en chef, prend une tournure brutale depuis le mois d’août 2025. Bannon, architecte de la victoire de 2016 et théoricien du populisme trumpien, dénonce publiquement les « compromissions » de son ancien patron. Lors de son podcast War Room, écouté par des millions d’Américains de droite, il accuse Trump d’avoir « vendu son âme aux lobbies de Washington » et de trahir les promesses qui avaient séduit sa base.
Cette attaque frontale de Bannon révèle l’ampleur de la désillusion au sein de l’entourage trumpien. L’homme qui avait contribué à façonner l’idéologie America First dénonce désormais une « dérive centriste » qui trahit les électeurs populistes. Plus grave encore, Bannon évoque publiquement la nécessité de « trouver un nouveau champion » pour porter les idéaux de la droite radicale, suggérant implicitement que Trump n’est plus l’homme de la situation.
Tucker Carlson : l’ancien fidèle devient critique
Tucker Carlson, longtemps considéré comme le porte-voix médiatique de Trump, multiplie les critiques acerbes contre l’administration présidentielle. Depuis son départ de Fox News et le lancement de sa propre plateforme, Carlson adopte un ton de plus en plus hostile envers la Maison Blanche. Il dénonce les « revirements permanents » sur l’immigration, les « compromis inacceptables » sur l’avortement, et surtout l’échec de la promesse de « drainage du marais ».
L’influence de Carlson sur la base trumpienne rend ses critiques particulièrement dangereuses pour le président. Avec plus de 12 millions d’abonnés sur sa nouvelle plateforme, l’ancien présentateur vedette façonne directement l’opinion de l’électorat conservateur radical. Ses attaques répétées créent une fissure idéologique majeure au cœur de la coalition trumpienne, fragilisant la cohésion du mouvement MAGA.
Les milices patriotes en ébullition
Les groupes paramilitaires d’extrême droite, piliers du soutien populaire à Trump, expriment une frustration croissante face aux contradictions présidentielles. Les Proud Boys, Oath Keepers et autres milices patriotes qui avaient massivement mobilisé pour l’élection de 2024 dénoncent l’inaction gouvernementale sur leurs priorités fondamentales. L’absence de grâces présidentielles pour les insurgés du 6 janvier, promise pendant la campagne, cristallise particulièrement leur colère.
Cette grogne des milices révèle un danger majeur pour la stabilité de l’administration Trump. Ces groupes, habitués à la mobilisation de rue et disposant d’un armement conséquent, pourraient passer de soutiens à opposants si les tensions continuent de monter. Leurs messages sur les réseaux sociaux évoquent déjà une possible « trahison » trumpienne et appellent à « reprendre le contrôle » du mouvement conservateur
L’immigration : promesses trahies
Le dossier de l’immigration révèle l’ampleur des revirements trumpiens qui exaspèrent sa base radicale. Après avoir promis la « plus grande opération de déportation de l’histoire », Trump temporise face aux réalités économiques et juridiques. Les raids annoncés se limitent à quelques opérations médiatiques, les centres de détention restent sous-dimensionnés, et surtout, aucune modification substantielle du système d’immigration légale n’a été entreprise.
Cette modération relative sur l’immigration — perçue comme une capitulation par l’extrême droite — alimente la colère des nationalistes blancs qui avaient massivement voté pour Trump. Les forums en ligne regorgent de messages dénonçant la « mollesse » présidentielle et appelant à une action plus radicale. Cette déception sur l’enjeu central de la campagne 2024 fragilise considérablement la cohésion de la base trumpienne.
L’avortement : les évangéliques déçus
Les revirements trumpiens sur l’avortement provoquent une exaspération croissante chez les évangéliques, pourtant soutiens historiques du président. Après avoir célébré l’annulation de Roe v. Wade comme son plus grand succès, Trump adopte des positions plus nuancées face aux difficultés électorales des candidats républicains sur cette question. Ses déclarations récentes sur la nécessité de « compromis raisonnables » scandalisent les militants pro-vie les plus radicaux.
Cette modération tactique sur l’avortement révèle les contradictions inhérentes à la coalition trumpienne. D’un côté, les impératifs électoraux poussent vers la modération pour reconquérir les électeurs centristes ; de l’autre, la base radicale exige une radicalité sans compromis. Cette tension insoluble fragilise l’ensemble de la stratégie politique trumpienne et ouvre des brèches dans son socle électoral.
Le « drainage du marais » reporté aux calendes
La promesse de « drainer le marais » de Washington, slogan central de toutes les campagnes trumpiennes, reste lettre morte après huit mois de présidence. Pire encore, l’administration multiplie les nominations de figures de l’establishment que Trump dénonçait jadis. Cette hypocrisie assumée exaspère particulièrement les populistes qui avaient cru à la révolution anti-système promise par leur champion.
Les anciens soutiens de Trump dénoncent publiquement cette « normalisation » de l’administration qui ressemble de plus en plus aux gouvernements traditionnels. Cette déception sur l’enjeu du renouvellement politique — cœur de l’attrait trumpien — révèle l’ampleur du malentendu entre le président et sa base radicale. Quand l’outsider devient insider, il perd mécaniquement une partie de son charisme révolutionnaire.
Ukraine : entre promesses et réalité
Les contradictions trumpiennes sur l’Ukraine créent une confusion totale dans les rangs de l’extrême droite américaine. D’un côté, Trump avait promis de « finir la guerre en 24 heures », séduisant les isolationnistes qui voulaient arrêter l’aide à Kiev. De l’autre, face aux réalités géopolitiques, il maintient un soutien minimal à l’Ukraine tout en accusant l’Europe de saboter ses efforts de paix. Cette position incohérente satisfait personne et alimente les critiques de tous bords.
L’extrême droite américaine, traditionnellement pro-Poutine, ne comprend plus la stratégie présidentielle sur ce dossier. Les nationalistes blancs qui admiraient la Russie comme modèle de société traditionnelle se retrouvent déboussolés par les atermoiements trumpiens. Cette confusion idéologique fragilise l’un des piliers de la coalition MAGA : l’isolationnisme radical qui rejetait tout engagement international.
Chine : entre confrontation et négociation
La politique chinoise de Trump illustre parfaitement ses contradictions permanentes qui exaspèrent sa base. Alternant entre rhétorique guerrière et ouvertures diplomatiques, le président désoriente ses soutiens qui ne savent plus s’il faut considérer la Chine comme ennemi existentiel ou partenaire potentiel. Cette inconsistance stratégique affaiblit la crédibilité américaine tout en frustrant les faucons qui attendaient une confrontation totale avec Pékin.
Les milieux d’affaires conservateurs, eux-mêmes divisés entre sinophobie idéologique et intérêts économiques, ne trouvent plus de cohérence dans la ligne trumpienne. Cette cacophonie politique révèle l’impossibilité de concilier populisme radical et réalités économiques complexes. Trump découvre que gouverner nécessite des nuances que sa rhétorique binaire ne peut assumer.
Politique intérieure : zigzags permanents
Les revirements de Trump sur la politique intérieure créent un brouillard idéologique qui désoriente même ses plus fidèles soutiens. Tour à tour défenseur du libre-échange et protectionniste, partisan de la dérégulation et interventionniste économique, Trump navigue à vue selon les circonstances politiques du moment. Cette absence de ligne directrice cohérente fragilise la confiance de sa base qui avait adhéré à un projet politique supposé clair.
Cette incohérence programmatique révèle les limites du trumpisme comme idéologie politique structurée. Bâti autour d’une personnalité plutôt que sur des principes solides, le mouvement MAGA vacille dès que son leader montre ses failles. Cette crise de croissance du populisme américain ouvre une période d’incertitude majeure pour l’avenir de la droite radicale.
Contre l’Europe : la stratégie du bouc émissaire
Face à l’accumulation de ses échecs, Trump développe une stratégie d’accusation systématique qui vise tous ses anciens alliés. L’Europe devient le bouc émissaire privilégié de ses revers, accusée de « saboter » ses initiatives et de « profiter » de l’Amérique. Cette rhétorique victimaire, caractéristique du style trumpien, commence cependant à lasser même ses partisans les plus convaincus qui attendaient des résultats plutôt que des excuses.
L’extrême droite européenne, pourtant idéologiquement proche de Trump, exprime sa stupéfaction face à ces attaques répétées. Marine Le Pen, Giorgia Meloni et autres leaders populistes se distancient progressivement d’un Trump devenu imprévisible. Cette rupture avec les mouvements frères fragilise l’internationale populiste et isole Trump sur la scène mondiale.
Contre ses propres collaborateurs
Plus inquiétant encore, Trump multiplie les attaques contre ses propres collaborateurs, créant un climat de paranoia permanent au sein de l’administration. Ministers limogés, conseillers désavoués, diplomates sanctionnés : la Maison Blanche ressemble de plus en plus à un champ de bataille où règne la terreur. Cette instabilité chronique exaspère même les républicains les plus loyaux qui peinent à défendre publiquement de tels dysfonctionnements.
Cette propension à accuser tout son entourage révèle les traits de personnalité pathologiques de Trump qui commencent à inquiéter jusqu’à ses soutiens. L’impossibilité de travailler sereinement avec le président fragilise l’efficacité gouvernementale et alimente les rumeurs sur sa stabilité mentale. Cette dégradation de son image présidentielle érode progressivement sa crédibilité politique.
Contre les médias conservateurs
Le comble de l’autodestruction trumpienne réside dans ses attaques répétées contre les médias conservateurs qui l’avaient pourtant soutenu. Fox News, Wall Street Journal, même certains animateurs de talk-radio subissent ses foudres dès qu’ils émettent la moindre critique. Cette guerre contre ses propres alliés médiatiques révèle un président devenu incapable de distinguer amis et ennemis.
Cette stratégie suicidaire prive Trump de ses relais d’opinion les plus efficaces auprès de sa base. Quand même les médias conservateurs commencent à prendre leurs distances, c’est l’ensemble de l’écosystème informationnel de droite qui se fissure. Cette auto-sabotage médiatique accélère l’isolement politique d’un président qui ne peut gouverner sans soutien populaire solide.
QAnon : la désillusion des complotistes
Le mouvement QAnon, pilier du soutien populaire à Trump, traverse une crise de confiance majeure face aux contradictions présidentielles. Les adeptes de la théorie du « grand réveil » attendaient des arrestations massives de l' »État profond » et des révélations fracassantes sur les élites pédophiles. Huit mois après l’investiture, rien de tout cela ne s’est produit, créant une frustration immense chez les complotistes les plus convaincus.
Les forums QAnon regorgent désormais de messages de désenchantement et de remise en cause de Trump lui-même. Certains leaders du mouvement évoquent ouvertement la possibilité que Trump ait été « compromis » par l’État profond, retournant contre lui les théories complotistes qu’il avait encouragées. Cette défection d’une partie de sa base la plus fanatique fragilise considérablement l’assise populaire trumpienne.
Les suprémacistes blancs : l’impatience grandit
Les mouvements suprémacistes blancs, qui avaient massivement mobilisé pour l’élection de Trump, expriment une impatience croissante face à l’absence de politiques ouvertement raciales. Richard Spencer, Nick Fuentes et autres leaders identitaires dénoncent la « modération » relative de l’administration sur les questions raciales. Cette frustration révèle les attentes extrêmes d’une partie de l’électorat trumpien qui espérait une révolution raciale.
Cette pression de l’extrême droite raciale place Trump dans une situation impossible : soit il cède à leurs exigences et s’aliène l’électorat modéré, soit il maintient sa ligne et perd le soutien de ses troupes les plus militantes. Cette contradiction insurmontable révèle les limites de la coalition hétéroclite assemblée autour de sa personnalité.
Les évangéliques : entre foi et politique
Les évangéliques, socle historique du vote républicain, commencent à questionner leur soutien inconditionnel à Trump face à ses revirements permanents. Les pasteurs les plus influents évoquent publiquement leurs « préoccupations » sur la stabilité morale du président. Cette remise en cause religieuse fragilise l’un des piliers les plus solides de la coalition conservatrice.
Plus grave encore, certains leaders évangéliques appellent à « chercher d’autres options » pour 2028, suggérant que Trump ne représente plus l’avenir du conservatisme chrétien. Cette défection potentielle des évangéliques signerait l’arrêt de mort électoral du trumpisme, tant cette communauté constitue l’épine dorsale du Parti républicain moderne.
La guerre civile interne
Le Parti républicain traverse la plus grave crise interne de son histoire moderne, déchiré entre loyalistes trumpiens et dissidents conservateurs. Cette guerre civile révèle l’ampleur des divisions créées par huit années de trumpisme. D’un côté, les élus qui restent fidèles à Trump par calcul électoral ; de l’autre, ceux qui tentent de reconquérir l’âme conservatrice traditionnelle du parti.
Cette fragmentation paralyse l’action parlementaire républicaine et affaiblit considérablement l’influence du parti au Congrès. Les désaccords internes empêchent toute stratégie cohérente, créant un chaos politique qui profite aux démocrates. Cette autodestruction républicaine révèle les dégâts durables causés par la personalisation excessive de la politique américaine.
L’émergence d’alternatives
Face à l’affaiblissement de Trump, de nouvelles figures émergent au sein de la droite américaine pour incarner une alternative crédible. Ron DeSantis, Vivek Ramaswamy, Tim Scott tentent de capter les déçus du trumpisme tout en préservant l’héritage populiste. Cette multiplication des prétendants révèle la vacance du leadership conservateur et l’incertitude sur l’avenir du mouvement.
Ces candidats alternatifs adoptent une stratégie subtile : critiquer implicitement Trump tout en reprenant ses thèmes populaires. Cette approche vise à séduire la base MAGA sans s’aliéner les modérés républicains. Le succès de cette stratégie déterminera l’avenir du conservatisme américain post-Trump.
L’impact sur les élections de mi-mandat
Les divisions internes de la droite américaine menacent gravement les chances républicaines lors des élections de mi-mandat de 2026. Les candidats républicains peinent à définir leur positionnement face à un Trump affaibli mais encore influent. Cette confusion idéologique handicape considérablement leurs campagnes face à des démocrates unis et motivés.
Plus inquiétant encore pour les républicains, certains électeurs conservateurs envisagent l’abstention plutôt que de soutenir des candidats associés à Trump. Cette démobilisation potentielle de la base conservatrice pourrait provoquer une débâcle électorale majeure et accélérer la recomposition de la droite américaine.
Un mouvement sans boussole
Le trumpisme, privé de la cohérence de son fondateur, révèle ses faiblesses structurelles intrinsèques. Bâti autour d’une personnalité charismatique plutôt que sur une idéologie solide, le mouvement peine à survivre aux contradictions de son leader. Cette crise existentielle ouvre une période d’incertitude majeure sur l’avenir du populisme américain.
Les tentatives de théorisation du trumpisme par des intellectuels conservateurs se heurtent aux revirements permanents de Trump lui-même. Comment construire une doctrine politique cohérente quand le leader change d’avis selon ses intérêts du moment ? Cette impossibilité théorique révèle les limites d’un mouvement politique fondé sur l’opportunisme plutôt que sur des convictions.
La recherche de nouveaux leaders
Face à l’affaiblissement de Trump, l’extrême droite américaine cherche activement de nouveaux champions pour porter ses idéaux. Tucker Carlson, Steve Bannon, certains gouverneurs républicains radicaux émergent comme alternatives potentielles. Cette quête révèle la nature fondamentalement autoritaire d’un mouvement qui a besoin d’un homme providentiel pour exister.
Cependant, aucun de ces prétendants ne dispose du charisme unique de Trump ni de sa capacité à mobiliser les masses. Cette irremplaçabilité relative de Trump révèle à la fois sa force et la faiblesse de son mouvement. Sans lui, le trumpisme risque de se fragmenter en multiples chapelles incapables de retrouver l’unité perdue.
L’héritage empoisonné
L’héritage de Trump sur la politique américaine restera durable, quel que soit son avenir personnel. La normalisation de la violence politique, l’acceptation du mensonge systématique, la polarisation extrême de la société : autant de poison injecté dans le système démocratique américain. Cette dégradation des normes politiques survivra probablement à son créateur.
Plus inquiétant encore, Trump a légitimé l’usage de la force et de l’intimidation comme outils politiques normaux. Cette brutalisation de la politique américaine créera des séquelles durables, même après la disparition du trumpisme. L’Amérique mettra des décennies à cicatriser les blessures infligées par huit années de démagogue au pouvoir.
Conclusion
La rébellion de l’extrême droite contre Trump marque un tournant historique dans la politique américaine contemporaine. Cette rupture révèle l’ampleur de la crise que traverse un mouvement bâti sur le culte de la personnalité plutôt que sur des convictions solides. Quand Steve Bannon claque la porte, quand Tucker Carlson attaque, quand les milices patriotes dénoncent la « trahison » — c’est tout l’édifice trumpien qui s’effrite sous nos yeux. Cette guerre civile au sein de la droite radicale bouleverse l’équilibre politique américain et ouvre une période d’incertitude majeure sur l’avenir du conservatisme outre-Atlantique.
Les revirements permanents, les contradictions flagrantes et les accusations tous azimuts qui caractérisent désormais la présidence Trump révèlent les limites d’un leadership fondé sur l’opportunisme plutôt que sur la cohérence idéologique. Cette cacophonie politique exaspère jusqu’à ses soutiens les plus fanatiques qui découvrent amèrement que leur champion n’était qu’un démagogue habile à manipuler leurs frustrations. L’effondrement du mythe Trump fragilise l’ensemble de la coalition conservatrice et accélère la recomposition chaotique de la droite américaine.
Au-delà du cas personnel de Trump, cette crise révèle la fragilité intrinsèque des mouvements populistes contemporains. Construits autour de leaders charismatiques plutôt que sur des programmes cohérents, ils s’effondrent dès que leurs idoles montrent leurs failles humaines. Cette leçon dépasse largement les États-Unis : partout dans le monde, les populismes autoritaires portent en eux les germes de leur propre destruction. Trump, en perdant le soutien de sa propre base, révèle que même les démagogues les plus habiles ne peuvent indéfiniment mentir sans conséquences. L’histoire retiendra que l’homme qui avait promis de tout changer aura finalement tout détruit, y compris lui-même.
Cinquante-trois fois. C’est le nombre exact de fois où Donald Trump a promis de mettre fin à la guerre en Ukraine « dans les 24 heures » suivant son retour au pouvoir. Cinquante-trois mensonges éhontés répétés devant des millions d’Américains qui y ont cru. Aujourd’hui, après huit mois de présidence et une guerre qui s’enlise plus que jamais, l’homme qui se targuait d’être le « négociateur ultime » rejette cyniquement la responsabilité sur les dirigeants européens. Cette volte-face spectaculaire révèle non seulement l’ampleur de sa supercherie électorale, mais aussi la faillite totale de sa politique étrangère.
Cette trahison de ses propres promesses dépasse largement le cadre d’un simple mensonge politique classique. Il s’agit d’une duperie massive orchestrée pour tromper l’électorat américain sur l’une des crises géopolitiques les plus graves du XXIe siècle. Pendant que des milliers d’Ukrainiens continuent de mourir chaque jour, Trump manipule l’opinion publique avec un cynisme qui révèle sa véritable nature : celle d’un politicien prêt à tout pour conquérir le pouvoir, y compris à mentir sur la vie et la mort de millions d’êtres humains.
La promesse impossible répétée à l’infini
Dès l’annonce de sa candidature en novembre 2022, Trump martèle sa promesse magique : résoudre le conflit ukrainien « en 24 heures » grâce à ses talents de négociateur. Cette affirmation, répétée lors de chaque meeting, chaque interview, chaque débat, devient le slogan central de sa campagne présidentielle. « Je peux régler ça en une journée », claironne-t-il devant des foules enthousiastes qui applaudissent cette promesse miraculeuse.
L’équipe de campagne trumpienne transforme cette assertion en véritable leitmotiv publicitaire. Les spots télévisés martelent le message, les réseaux sociaux amplifient la promesse, les porte-paroles répètent inlassablement cette incantation. Cette stratégie de communication révèle une compréhension cynique de la psychologie électorale : face à une guerre complexe et sanglante, offrir une solution simple et immédiate, même totalement irréaliste.
L’art du mensonge systématique
L’analyse détaillée des déclarations trumpiennes révèle la sophistication de cette manipulation. La promesse évolue subtilement selon les audiences : « 24 heures » devant les électeurs impatients, « très rapidement » devant les experts, « dès mon premier jour » devant les médias. Cette modulation du mensonge selon les circonstances témoigne d’une maîtrise consommée de la désinformation politique.
Plus pernicieux encore, Trump accompagne systématiquement sa promesse d’attaques contre Joe Biden, accusé d’avoir « provoqué » le conflit par sa « faiblesse ». Cette stratégie de transfert de responsabilité prépare déjà le terrain pour les futures excuses une fois la promesse trahie. Le candidat Trump construit méthodiquement les éléments narratifs qui lui permettront de justifier son futur échec.
Les « détails » soigneusement occultés
Interrogé sur les modalités concrètes de cette résolution miraculeuse, Trump se réfugie invariablement dans le mystère. « Je ne peux pas révéler ma stratégie », « mes ennemis m’écoutent », « vous verrez bien » : ces réponses évasives masquent l’absence totale de plan derrière la promesse grandiose. Cette culture du secret permet d’éviter toute critique factuelle tout en maintenant l’illusion de la compétence.
Ses conseillers, complices de cette supercherie, alimentent le mystère en évoquant des « canaux diplomatiques secrets » et des « relations privilégiées avec Poutine ». Cette mise en scène de l’expertise géopolitique vise à crédibiliser une promesse intrinsèquement impossible auprès d’un électorat en quête de solutions magiques à des problèmes complexes.
L’escalade militaire continue
Loin de s’apaiser sous la présidence Trump, le conflit ukrainien connaît une intensification dramatique depuis janvier 2025. Les bombardements russes redoublent d’intensité, visant systématiquement les infrastructures civiles ukrainiennes. Les centrales électriques, les réseaux de distribution d’eau, les hôpitaux subissent des attaques quotidiennes qui plongent la population dans un cauchemar humanitaire sans précédent.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus de 15 000 civils ukrainiens ont trouvé la mort depuis l’investiture de Trump, soit une moyenne de 60 victimes civiles par jour. Ces statistiques macabres contrastent cruellement avec les promesses de paix immédiate qui avaient séduit l’électorat américain. Chaque bombardement de Kharkiv, chaque missile sur Kyiv rappelle l’inanité des engagements trumpiens.
L’enlisement diplomatique
Les tentatives de négociation initiées par l’administration Trump se soldent par des échecs retentissants. La première rencontre entre Trump et Poutine, organisée en grande pompe à Istanbul en février 2025, tourne au fiasco. Les deux dirigeants repartent sans le moindre accord, leurs positions restant diamétralement opposées sur tous les points essentiels du conflit.
Plus humiliant encore, Vladimir Poutine refuse catégoriquement les propositions américaines qu’il qualifie publiquement d' »inacceptables et naïves ». Cette rebuffade diplomatique révèle au grand jour l’impuissance de Trump face au maître du Kremlin, pulvérisant le mythe de leur « relation spéciale » soigneusement entretenu pendant la campagne électorale.
L’isolement américain croissant
La politique erratique de Trump vis-à-vis de l’Ukraine provoque un isolement diplomatique croissant des États-Unis. Les alliés européens, exaspérés par les volte-face américaines, commencent à développer une stratégie autonome d’aide à l’Ukraine. Cette émancipation européenne révèle la perte d’influence américaine sur le dossier ukrainien.
L’OTAN elle-même exprime des réserves de plus en plus marquées sur la stratégie trumpienne. Les déclarations contradictoires de la Maison Blanche sèment la confusion parmi les alliés qui peinent à comprendre la ligne directrice américaine. Cette cacophonie diplomatique affaiblit considérablement la position occidentale face à la Russie.
La stratégie de l’esquive
Face à l’évidence de son échec, Trump déploie une stratégie de transfert de responsabilité d’une sophistication remarquable. Lors de sa conférence de presse du 15 septembre 2025, il déclare sans sourciller : « L’Europe n’a jamais voulu que cette guerre se termine. Ce sont eux qui bloquent la paix. » Cette inversion accusatoire révèle une maîtrise consommée de la manipulation de l’opinion publique.
L’argumentation trumpienne se structure autour de plusieurs axes soigneusement élaborés. D’abord, les Européens auraient « saboté » ses négociations par leur « intransigeance ». Ensuite, ils profiteraient économiquement du conflit grâce aux contrats de reconstruction. Enfin, ils utiliseraient la guerre pour affaiblir la Russie sans se soucier des victimes ukrainiennes. Cette rhétorique victimaire transforme l’échec présidentiel en complot européen.
La diabolisation de Macron et Scholz
Emmanuel Macron et Olaf Scholz deviennent les boucs émissaires privilégiés de cette nouvelle narrative trumpienne. Le président français se voit accusé de « bellicisme » et de vouloir « prolonger le conflit pour des raisons politiques intérieures ». Le chancelier allemand n’est pas épargné, Trump l’accusant de « bloquer systématiquement » ses initiatives de paix.
Cette personnalisation de l’accusation vise à crédibiliser la thèse du sabotage européen auprès de l’opinion publique américaine. En désignant des coupables précis et identifiables, Trump offre une explication simple à un échec complexe. Cette technique de bouc émissaire révèle une compréhension cynique des mécanismes psychologiques de l’opinion publique.
L’inversion historique
Trump pousse l’audace jusqu’à réécrire l’histoire du conflit ukrainien. Selon sa nouvelle version, l’Europe aurait « encouragé » l’invasion russe pour créer une dépendance ukrainienne. Cette réinterprétation délirante des événements vise à déresponsabiliser totalement la Russie tout en chargeant l’Europe. Cette distorsion historique révèle l’ampleur de la manipulation trumpienne.
Plus grave encore, cette réécriture s’accompagne d’une minimisation systématique des crimes de guerre russes. Les bombardements d’hôpitaux deviennent des « dommages collatéraux », les déportations d’enfants des « évacuations humanitaires ». Cette banalisation de l’horreur prépare l’opinion américaine à accepter une capitulation ukrainienne présentée comme un « accord de paix ».
La colère française
L’Élysée ne décolère pas face aux accusations trumpiennes. Emmanuel Macron dénonce publiquement les « mensonges » du président américain et rappelle l’engagement indéfectible de la France dans le soutien à l’Ukraine. Cette sortie diplomatique inhabituelle révèle l’exaspération française face aux volte-face américaines.
Les conseillers de Macron multiplient les déclarations off pour dénoncer l' »irresponsabilité » trumpienne. Ils révèlent que la France avait proposé dès février 2025 un plan de paix détaillé que Trump avait ignoré. Ces fuites diplomatiques visent à documenter publiquement l’incurie américaine pour l’histoire.
L’embarras allemand
Berlin adopte une stratégie plus prudente mais non moins ferme. Olaf Scholz évite les attaques frontales contre Trump tout en réaffirmant le soutien allemand à l’Ukraine. Cette diplomatie de l’équilibre révèle l’embarras allemand face à un allié devenu imprévisible.
Cependant, les fuites de la chancellerie allemande révèlent une exaspération croissante. Les conseillers de Scholz décrivent des « négociations impossibles » avec une administration américaine qui change de position quotidiennement. Cette instabilité diplomatique complique considérablement la stratégie européenne de soutien à l’Ukraine.
La solidarité européenne renforcée
Paradoxalement, les attaques trumpiennes renforcent la solidarité européenne sur le dossier ukrainien. L’Union européenne développe une stratégie autonome d’aide militaire et financière qui réduit la dépendance vis-à-vis des États-Unis. Cette émancipation européenne marque un tournant historique dans les relations transatlantiques.
Les livraisons d’armes européennes à l’Ukraine s’intensifient, compensant partiellement la réduction de l’aide américaine. Cette montée en puissance militaire européenne révèle une prise de conscience stratégique face à l’unreliabilité de l’allié américain. L’Europe apprend douloureusement à ne plus dépendre des États-Unis pour sa sécurité.
La base trumpienne fidèle
Malgré l’évidence de l’échec, la base électorale de Trump continue majoritairement à le soutenir. Les sondages révèlent que 68% de ses électeurs acceptent l’explication du « sabotage européen » et maintiennent leur confiance dans les capacités diplomatiques présidentielles. Cette loyauté aveugle révèle l’efficacité de la machine de propagande trumpienne.
Les médias conservateurs amplifient la narrative du complot européen, multipliant les interventions d’experts complaisants qui valident la thèse présidentielle. Fox News, Newsmax et One America News orchestrent une campagne de désinformation massive qui persuade les téléspectateurs de la culpabilité européenne dans l’échec des négociations.
L’opposition démocrate mobilisée
Les démocrates saisissent l’opportunité pour dénoncer l' »incompétence » et la « malhonnêteté » trumpiennes sur le dossier ukrainien. Chuck Schumer organise une série d’auditions au Sénat pour documenter les promesses trahies du président. Ces initiatives visent à préparer l’opinion publique à un éventuel processus de destitution.
Plus efficacement, les démocrates organisent des témoignages de familles ukrainiennes réfugiées aux États-Unis qui dénoncent l’abandon américain. Ces témoignages humains contrastent puissamment avec la rhétorique abstraite trumpienne, créant une empathie populaire pour la cause ukrainienne.
Les indépendants déçus
Les électeurs indépendants, qui avaient massivement voté Trump en 2024, expriment une déception croissante face à l’échec ukrainien. Les sondages révèlent une chute de 23 points de la confiance des indépendants dans la politique étrangère trumpienne. Cette érosion du soutien centriste fragilise considérablement la position politique du président.
Plus inquiétant pour Trump, cette déception s’étend aux électeurs républicains modérés qui avaient cru en ses promesses de paix. Ces défections potentielles remettent en question sa capacité à maintenir une coalition électorale majoritaire pour les élections de mi-mandat de 2026.
La Russie triomphante
Vladimir Poutine savoure publiquement l’échec de Trump et en profite pour intensifier ses opérations militaires en Ukraine. Les forces russes lancent une nouvelle offensive majeure dans l’est du pays, convaincues que l’Amérique ne réagira pas efficacement. Cette escalade militaire révèle les conséquences tragiques de l’impuissance diplomatique américaine.
Plus pernicieusement, la Russie exploite les divisions transatlantiques pour affaiblir l’unité occidentale. La propagande russe amplifie les accusations trumpiennes contre l’Europe, créant une confusion informationnelle qui fragilise la réponse occidentale au conflit. Cette instrumentalisation des divisions américano-européennes révèle la sophistication de la stratégie russe.
La Chine observatrice
Pékin observe avec attention l’incapacité américaine à résoudre le conflit ukrainien et en tire des leçons pour ses propres ambitions géopolitiques. L’échec de Trump renforce la conviction chinoise que l’Amérique est une puissance déclinante incapable de maintenir l’ordre international. Cette perception encourage la Chine à accélérer ses projets expansionnistes.
Les analystes militaires chinois étudient attentivement les failles de la stratégie américaine en Ukraine pour préparer leurs propres opérations contre Taiwan. L’impuissance diplomatique trumpienne devient ainsi un encouragement indirect à l’agression chinoise dans le Pacifique.
L’ordre international fragilisé
L’échec ukrainien de Trump accélère la décomposition de l’ordre international né après 1945. Les puissances moyennes perdent confiance dans la capacité américaine à maintenir la stabilité mondiale et développent des stratégies autonomes qui contournent le leadership de Washington. Cette multipolarisation anarchique fragilise l’ensemble du système international.
Plus grave encore, cet échec encourage d’autres puissances régionales à tenter leurs propres aventures militaires. L’Iran intensifie ses activités déstabilisatrices au Moyen-Orient, la Turquie relance ses opérations en Syrie, l’Inde durcit ses positions sur le Cachemire. Cette contagion conflictuelle révèle les conséquences planétaires de l’échec américain en Ukraine.
Kiev dans la détresse
Volodymyr Zelensky ne cache plus sa déception face à l’administration Trump. Lors de son discours du 10 septembre 2025, le président ukrainien dénonce amèrement l' »abandon » américain et appelle l’Europe à « prendre ses responsabilités ». Cette rupture publique avec Washington marque un tournant dramatique dans la guerre d’Ukraine.
Les conseillers de Zelensky révèlent off que les promesses d’aide américaine ne sont plus respectées. Les livraisons d’armes diminuent drastiquement, l’aide financière se tarit, le soutien diplomatique s’évapore. Cette désertion progressive des États-Unis place l’Ukraine dans une situation désespérée face à l’armée russe.
Le moral des troupes en berne
Sur le terrain, les soldats ukrainiens ressentent cruellement cette diminution du soutien américain. Les munitions se raréfient, les équipements ne sont plus renouvelés, les renforts tardent à arriver. Cette pénurie militaire affaiblit considérablement la résistance ukrainienne face à l’offensive russe.
Plus dramatique encore, le moral des combattants s’effrite face à l’incertitude sur l’avenir du soutien occidental. Les témoignages recueillis sur le front révèlent un sentiment d’abandon qui mine la détermination des défenseurs ukrainiens. Cette guerre psychologique révèle l’importance cruciale du soutien allié dans un conflit prolongé.
La population civile martyrisée
Les bombardements russes intensifiés frappent une population civile ukrainienne déjà exsangue après trois années de guerre. Les hôpitaux manquent de médicaments, les écoles ferment faute d’électricité, les familles fuient massivement vers l’Europe. Cette catastrophe humanitaire révèle les conséquences tragiques de l’échec diplomatique américain.
Les témoignages de réfugiés ukrainiens décrivent un sentiment de trahison face aux promesses non tenues de Trump. « Il nous avait dit qu’il arrêterait la guerre en un jour, maintenant mes enfants continuent de mourir », confie Oleksandra, mère de trois enfants réfugiée à Varsovie. Ces témoignages humains révèlent l’ampleur de la duperie trumpienne.
Conclusion
L’effondrement de la promesse trumpienne des « 24 heures » révèle bien plus qu’un simple mensonge électoral : il dévoile la supercherie fondamentale d’un homme qui a trompé des millions d’Américains sur l’une des crises les plus graves de notre époque. Cette trahison systématique de ses engagements transforme une tragédie humanitaire en opportunité politique, révélant un cynisme qui dépasse l’entendement. Pendant que l’Ukraine saigne et que l’Europe tente de colmater les brèches d’une alliance transatlantique fracturée, Trump orchestre sa fuite en avant en accusant ses alliés de ses propres échecs.
Cette stratégie de transfert de responsabilité illustre parfaitement la méthode trumpienne : promettre l’impossible pour conquérir le pouvoir, puis rejeter la faute sur autrui quand la réalité rattrape les mensonges. L’accusation portée contre les dirigeants européens révèle non seulement la malhonnêteté intellectuelle présidentielle, mais aussi sa méconnaissance profonde des enjeux géopolitiques contemporains. Cette incompétence assumée place les États-Unis dans une position d’isolement diplomatique qui fragilise l’ensemble de l’architecture sécuritaire occidentale.
Au-delà du cas ukrainien, cet épisode révèle la dangerosité d’un leadership politique fondé sur le mensonge systématique et la manipulation de l’opinion publique. Quand un président peut impunément trahir ses promesses les plus solennelles sans conséquences politiques majeures, c’est l’ensemble du système démocratique qui vacille. L’Ukraine abandonnée, l’Europe isolée, la Russie triomphante : ce tableau géopolitique catastrophique résulte directement de l’irresponsabilité d’un homme qui a transformé la diplomatie mondiale en spectacle électoral. L’histoire retiendra que Donald Trump aura non seulement trahi l’Ukraine, mais aussi compromis durablement la crédibilité américaine sur la scène internationale, créant un précédent désastreux pour l’avenir de la paix mondiale.
Le ministère américain de la Défense demande désormais aux journalistes accrédités de faire valider par lui toute publication d’information le concernant, classifiée ou non, sous peine de perdre leur accès au Pentagone, un changement qualifié d « attaque contre le journalisme indépendant » par une importante association de reporters.
Ces nouvelles conditions, transmises vendredi soir aux journalistes concernés, constituent une nouvelle étape dans la lutte que mènent Donald Trump et son gouvernement contre la presse traditionnelle, accusée de lui être défavorable. Les informations émanant du ministère de la Défense « doivent être approuvées pour leur publication auprès du grand public par un responsable dédié chargé des autorisations, et ce avant la publication, et même si l’information est non couverte par le secret-défense », peut-on lire dans le nouveau document.
Cela semble ainsi inclure des informations collectées par les journalistes via des sources internes, en dehors des canaux de communication officiels. Le non-respect de cette règle est explicitement cité comme justification d’un retrait d’accréditation.
« Le Pentagone demande désormais aux journalistes de signer un engagement de ne pas obtenir des informations, même si non couvertes par le secret-défense, à moins que cela ait été expressément autorisé par le gouvernement », résume dans un communiqué le National Press Club de Washington, une association de journalistes.
« Cela constitue un assaut direct contre le journalisme indépendant sur le lieu même où un regard indépendant est le plus important : l’armée américaine », ajoute le texte signé par le président de l’association, Mike Balsamo, qui demande au Pentagone de revenir sur cette exigence. Pete Hegseth, à la tête du « ministère de la Guerre », selon la dénomination souhaitée par le président américain, a lui défendu vendredi une autre disposition de ce nouveau formulaire d’accréditation.
« La presse n’est plus autorisée à se balader dans les couloirs d’une installation sécurisée. Portez votre badge et suivez les règles – ou rentrez chez vous », a-t-il écrit sur X. Dès son arrivée au Pentagone en début d’année, il avait fait retirer des bureaux de grands médias plutôt progressistes au sein du Pentagone pour les donner à des publications plus marquées à droite.
Donald Trump, après avoir attaqué en justice le Wall Street Journal et le New York Times et s’être réjoui de l’éviction de l’humoriste Jimmy Kimmel de sa chaîne pour ses propos politiques, a qualifié vendredi « d’illégales » les couvertures médiatiques selon lui trop négatives à son endroit.
Un président qui rit d’une cyberattaque contre son propre pays. Ça semble incroyable, et pourtant. À quelques jours d’une rencontre cruciale avec Vladimir Poutine et alors que les craintes d’une Troisième Guerre mondiale n’ont jamais été aussi fortes, Donald Trump a tenu des propos sur la Russie qui ont laissé de nombreux Américains sans voix. Des propos qui minimisent une menace bien réelle et qui posent de sérieuses questions sur sa perception de la sécurité nationale.
Pour comprendre, il faut revenir quelques jours en arrière. La justice fédérale américaine a annoncé avoir subi des cyberattaques « sophistiquées et persistantes » contre son système de gestion des dossiers. Une enquête du New York Times a ensuite révélé que les services de renseignement russes seraient probablement derrière cette attaque qui durerait depuis des années. C’est donc une affaire très sérieuse qui touche au cœur de l’État.
Mercredi dernier, lors d’une séance de questions-réponses, un journaliste a demandé à Donald Trump s’il comptait aborder ce sujet lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine ce vendredi en Alaska. Une question logique, attendue. Mais la réponse du président a été tout sauf prévisible.
« Je suppose que je pourrais », a d’abord répondu Trump, avant d’ajouter, avec un petit rire : « Mais êtes-vous surpris ? ». Comme si c’était la chose la plus normale du monde. Il a ensuite enchaîné : « Êtes-vous surpris ? Ils piratent, c’est ce qu’ils font. Ils sont bons à ça, nous sommes bons à ça, nous sommes même meilleurs qu’eux ». Avant de conclure : « J’en ai entendu parler ». Puis il est passé à une autre question.
Cette désinvolture est d’autant plus inquiétante que le climat international est explosif. Les craintes d’une guerre totale sont réelles, surtout depuis que Trump a annoncé avoir déplacé des sous-marins nucléaires en réponse à des menaces de l’ancien président russe, Dmitri Medvedev. Afficher une telle légèreté face à une cyberattaque russe, à quelques jours d’une rencontre avec Poutine, est un signal pour le moins troublant.
Et ce n’est pas une petite attaque. Le New York Times a rapporté qu’une entité russe aurait compromis des documents judiciaires sous scellés, qui contiennent des informations hautement sensibles, comme des noms de sources et de personnes accusées de crimes contre la sécurité nationale. L’attaque est donc d’une gravité extrême. Et la réponse du président ? Un simple haussement d’épaules.
Conclusion : le président et le 'jeu' du piratage
Au final, les propos de Donald Trump sur cette cyberattaque ne sont pas seulement choquants, ils sont révélateurs. Ils montrent une vision du monde où le piratage entre grandes puissances est un jeu, un sport où « ils sont bons, mais nous sommes meilleurs ». Une vision qui semble bien loin des réalités de la cyberguerre et des enjeux de sécurité nationale. À l’heure où le monde a besoin de dirigeants fermes et rassurants, cette sortie laisse un goût amer et une question en suspens : qui protège vraiment l’Amérique ?
Un grand nombre de chrétiens évangéliques partagent actuellement des vidéos sur l'Enlèvement, une prophétie de la fin des temps qu’ils estiment imminente, pour les 23 ou 24 septembre. Cette prédiction a émergé il y a trois mois à travers une vidéo du pasteur sud-africain Joshua Mhlakela, puis s’est rapidement diffusée au sein de la communauté évangélique mondiale.
Le Ravissement, bien qu’absent de la Bible et spécifique à certaines branches du christianisme, est censé se produire à la fin des temps, avant le retour de Jésus sur Terre. Selon cette croyance, les "vrais croyants" seraient enlevés au ciel pour rencontrer Dieu, tandis que les non-croyants resteraient sur Terre, confrontés à de nombreuses catastrophes.
De temps à autre, une nouvelle théorie concernant la fin du monde fait son apparition. Qu'elle soit basée sur des faits scientifiques ou de fiction, une chose est sûre : on se demande tous quand est prévue la fin des temps. Quel est donc l'élément qui viendra mettre fin au monde tel que nous le connaissons ? C'est ce que nous essayons de découvrir à travers cette série d'images, qui revient sur les théories précédents cette dernière.
La fin des hommes qui font un maximum de conneries, peut-être, mais pas la fin du monde.
Cette fin-là est prévue dans 4 milliards d'années.
Écrit par : Allusion | 23/09/2025
Donald Trump a pris pour cible Pam Bondi dans une publication sur Truth Social. Dans ce message, il critique sa procureure générale des États-Unis, qu’il accuse de ne pas engager suffisamment rapidement des poursuites à l’encontre de ses adversaires politiques.
Dans sa publication sur Truth Social, Donald Trump s’adresse à Pam Bondi en soulignant qu’il a relu plus d’une trentaine de déclarations et de messages qui, selon lui, répètent «toujours la même histoire que la dernière fois», à savoir l’annonce d’investigations sans suite réelle.
Trump écrit dans sa publication: «Que des paroles, aucune action. Rien n’est fait», exigeant des comptes de Pam Bondi au sujet, entre autres, de son ancien directeur du FBI James Comey, du sénateur démocrate Adam Schiff et de la procureure générale de l’État de New York, Letitia James, qui a remporté une poursuite civile contre lui.
«Et qu’en est-il de Comey, d’Adam “Shifty” Schiff, de Letitia???»
Trump affirme qu’à ses yeux, ils sont tous coupables, mais qu’aucune mesure ne sera prise à leur encontre.
James Comey
Donald Trump continue de cibler James Comey, ancien directeur du FBI qu’il avait lui-même congédié en 2017. Trump reproche à l’ex-patron du FBI sa gestion de l’enquête sur l’ingérence russe dans la campagne présidentielle de 2016, qu’il juge politiquement motivée.
Plusieurs enquêtes internes, dont celle de l’inspecteur général du département de la Justice, ont critiqué certaines pratiques de l’agence, mais elles n’ont pas retenu d’illégalité de la part de Comey.
Aucune poursuite n’a été engagée contre lui.
Adam Schiff
Le sénateur démocrate Adam Schiff, élu de Californie, est une autre cible récurrente de Donald Trump. Le président lui reproche son rôle central lors de la première procédure de destitution contre Trump en 2019, liée à l’affaire ukrainienne.
Schiff a conduit les auditions et plaidé en faveur d’une mise en accusation de Trump pour abus de pouvoir.
Trump l’accuse d’avoir exagéré et instrumentalisé certains éléments, mais aucune enquête judiciaire n’a jamais été ouverte contre lui.
Letitia James
La procureure générale de l’État de New York, Letitia James, a mené plusieurs procédures judiciaires contre Donald Trump et son organisation.
Elle a intenté un procès civil pour fraudes financières, accusant la Trump Organization d’avoir artificiellement gonflé la valeur de ses actifs afin d’obtenir des conditions de crédit avantageuses.
En 2024, la justice new-yorkaise a donné raison à James, imposant à Trump et à ses entreprises de lourdes pénalités financières.
Trump qualifie cette action de poursuite politique, mais les tribunaux ont confirmé la légalité de la procédure.
Toutefois, en août 2025, une cour d’appel de l’État de New York a annulé la pénalité financière (qui s’élevait à plus de 500 millions de dollars avec les intérêts), la jugeant excessive au regard de la Constitution des États-Unis. Malgré cette annulation, la cour a maintenu la constatation de fraudes et d’autres sanctions non monétaires. Letitia James a formellement annoncé qu’elle ferait appel de cette décision auprès de la plus haute cour de l’État pour tenter de faire rétablir la pénalité.
«Ils m’ont mis en accusation deux fois et m’ont inculpé (cinq fois !), pour rien. JUSTICE DOIT ÊTRE RENDUE, MAINTENANT!!!»
L’urgence d’agir selon Trump
Dans ce message publié sur Truth Social, Donald Trump a insisté sur l’urgence d’agir, affirmant que «l’on ne peut plus retarder davantage» et que cette inertie détruit la réputation et la crédibilité de son camp:
«Nous ne pouvons plus attendre, cela nuit à notre réputation et à notre crédibilité.»
Dans son message, Donald Trump rappelle avoir été destitué à deux reprises et inculpé à cinq reprises, des procédures qu’il juge sans fondement.
Le président utilise cet argument pour exiger des poursuites immédiates contre ses adversaires, une rhétorique qui s’inscrit dans une logique de revanche politique:
«Ils m’ont mis en accusation deux fois et m’ont inculpé (cinq fois !), pour rien. JUSTICE DOIT ÊTRE RENDUE, MAINTENANT!!!»
De quelle justice parle-t-il ?
De la justice de Dieu ou celle des hommes ?
Écrit par : Allusion | 23/09/2025
L’arithmétique du mensonge révélée au grand jour
Décortiquons cette mascarade chiffre par chiffre. Tom Homan prétend que son administration a réussi là où toutes les autres ont échoué. Pourtant, les données officielles d’ICE révèlent une réalité bien différente : 168 841 personnes ont été effectivement expulsées entre janvier et août 2025. Un chiffre certes élevé, mais loin des promesses trumpiennes de « la plus grande expulsion de l’histoire ». Pour atteindre l’objectif d’un million d’expulsions en 2025, l’administration devrait tripler son rythme actuel. Mission impossible avec les moyens actuels.
Cette manipulation statistique révèle une stratégie plus pernicieuse : faire passer la terreur psychologique pour de l’efficacité administrative. Car si 1,6 million de personnes ont choisi l’auto-expulsion, c’est bien parce que l’atmosphère créée par Trump les a contraintes à fuir. Cette « réussite » cache un désastre humain : des familles brisées, des enfants arrachés à leur quotidien, des communautés entières vidées de leur substance par la peur.
L’effondrement du rêve américain à Chicago
Chicago incarne parfaitement cette tragédie organisée. Ville « sanctuaire » désignée comme cible prioritaire dès janvier 2025, elle a subi les premiers raids de l’ère Trump II avec une violence inouïe. Entre 100 et 200 agents d’ICE ont déferlé sur cette métropole, transformant écoles, hôpitaux et lieux de culte en terrains de chasse. L’administration Trump avait révoqué les protections des « lieux sensibles », autorisant les arrestations partout, sans exception.
Les conséquences sont dramatiques : l’agriculture, la construction, l’hôtellerie suffoquent. Dans certains secteurs, jusqu’à 30% de la main-d’œuvre a disparu, non pas expulsée, mais enfuie par anticipation. Cette fuite massive génère une pénurie de travailleurs qui fait flamber les prix et ralentit l’économie. Paradoxe cruel : les Américains que Trump prétend protéger paient le prix fort de cette hystérie anti-immigration.
Les centres de détention, nouvelle industrie de la souffrance
Pour accompagner cette montée en puissance, l’administration a créé un archipel concentrationnaire d’une ampleur inédite. Les centres de détention, déjà surpeuplés en janvier avec 40 000 détenus, hébergent désormais plus de 60 000 personnes dans des conditions déplorables. L’euphémisme est de mise : ces nouveaux camps portent des noms grotesques comme « Alligator Alcatraz », « Speedway Slammer » ou « Cornhusker Clink ».
Human Rights Watch a documenté l’horreur : pas de lits pour tous, alimentation sommaire, hygiène déplorable, absence de soins médicaux. Au centre de Krome en Floride, 1 800 personnes se disputent 611 lits. L’espace manque pour circuler, les détenus subissent des humiliations constantes. En juin, ils avaient formé un « SOS » humain dans la cour, visible d’hélicoptère, pour attirer l’attention sur leur calvaire. Mais qui regarde ? Qui s’indigne ? L’Amérique détourne les yeux de sa propre barbarie.
Écrit par : Allusion | 24/09/2025
Au cours d'un discours fleuve à la tribune des Nations Unies ce mardi, le président américain, qui se verrait bien attribuer le Nobel de la paix, s'est est pris à l'institution pour mieux mettre en avant son propre bilan, et aux Européens coupables de générer des flux d'immigration incontrôlée. A propos de l'Ukraine, il semble avoir fait volte-face, déclarant dans la soirée que Kiev était "en mesure de reprendre le pays dans sa forme originelle".
Le silence fracassant se brise
Dans un fracas assourdissant qui claque comme la déchirure d’un drapeau, six anciens chirurgiens généraux sortent soudain de leur réserve. Eux, figures d’autorité reconnues, adamantines sous la pression, se dressent en ligne, index tendu vers un même ennemi : RFK Jr. Ce n’est pas un murmure. Ce n’est pas une divergence d’opinion feutrée. C’est une accusation frontale qui sonne comme une déflagration : ce candidat met en danger direct la santé de la nation américaine—et par ricochet, celle du monde entier. Comme des médecins appelés en urgence pour une épidémie foudroyante, ils s’arrachent de leur tradition de neutralité pour lancer leur cri d’alerte. Il n’y a plus de place pour les hésitations. Quelque chose de grave s’est fracturé.
Des voix qui portent loin, très loin
Si ces voix s’élèvent aujourd’hui, c’est parce que l’heure est critique. Des décennies d’engagement, des milliers de pages de rapports, la gestion des crises sanitaires les plus dures : ils savent reconnaître le faux du vrai, le mensonge du possible. Pourtant, voilà qu’un seul homme—porté par une nouvelle vague de populisme vaccinal, grandiloquent, déterminé—tord la science jusqu’à briser la confiance du peuple. Érosion insidieuse, qui s’infiltre jusque dans la moelle des plus rationnels. Le verdict ne laisse ni doute ni répit : lorsque Robert F. Kennedy Jr. s’exprime, c’est toute la mécanique de la santé publique qui est menacée de s’effondrer, pièce par pièce.
Un climat d’urgence viscérale
L’Amérique vacille sur ses bases. La crédibilité des vaccins, la confiance envers les institutions, le respect douloureusement bâti entre médecins et patients : tout cela menace de voler en éclats. Les anciens chirurgiens généraux parlent d’urgence extrême—de cette urgence qui fait claquer les mains sur la table au petit matin, qui coupe le souffle, qui tord les tripes. Pas seulement par inquiétude : par certitude. Le poison s’insinue, mot après mot… Et le corps social commence à trembler de fièvre.
Lignée de gardiens sans compromis
Chirurgiens généraux. Trois syllabes. Trois mots qui font trembler de respect même les parlements les plus cyniques. Leurs noms résonnent comme un serment : ils furent, tour à tour, gardiens de la santé nationale sous cinq Présidents. Leur fidélité ? À la science, aux faits, au patient—jamais au pouvoir ni à la foule. Ils ont traversé la tempête du sida, les guerres culturelles sur le tabac, la vague des opioïdes, la pandémie de COVID-19… Ils reviennent aujourd’hui car le danger est total, radical, sans nuances.
Un héritage menacé par le mensonge
Derrière leur prise de parole, il y a la peur de voir s’effondrer tout ce qu’ils ont bâti. Chaque rapport, chaque campagne de prévention, chaque victoire contre la maladie : tout cela pourrait se dissoudre dans l’acide de la désinformation. Car RFK Jr. ne se contente pas de douter. Il propulse, micro en main, des contre-vérités qui s’agglutinent aux certitudes fragiles du public. Leur alarme est celle de bâtisseurs qui entendent les fondations grincer, comme un fracas qui précède l’effondrement.
Pourquoi maintenant, pourquoi aussi fort ?
Le timing est un signal. L’Amérique est à la veille d’élections décisives ; l’opinion gronde, la confiance explose en éclats. Quand un faux expert clame impunément que les vaccins tuent, quand il érige le soupçon en dogme, la violence n’est jamais bien loin. Les chirurgiens généraux sont sortis de l’ombre car ils voient, derrière les discours de RFK Jr., la silhouette d’une ancienne terreur : celle des contagions incontrôlées, des hôpitaux saturés, du retour de la polio. L’heure n’est plus à l’attente.
Recettes rances, techniques affutées
RFK Jr., ce n’est pas un illuminé perdu en marge. C’est un maître de scène. Sa stratégie ? Mélanger la rhétorique messianique à des citations tronquées d’études marginales. Il se pare des symptômes de l’insoumis, du héros solitaire victime des élites malfaisantes. Il enrobe ses arguments de vocabulaire scientifique, joue sur les moindres hésitations de la recherche médicale, détourne les zones grises pour ériger des montagnes de suspicion. Il ne doute jamais de ses doutes : il les vend, les martèle, les transforme en carburant politique.
Le poison du soupçon, distillé systématiquement
À chaque intervention, Kennedy pose une question. Jamais de réponse franche : que des points d’interrogation tirés comme des rafales, des refrains paranoïaques sur le Big Pharma, l’État complice, la science achetée. Derrière lui, les réseaux sociaux amplifient, distordent, avivent les flammes du complotisme. L’épidémie de la peur, celle qui n’a jamais besoin de preuves, court plus vite que la raison. Ce n’est plus de la parole : c’est du virus.
Quand les mots deviennent des armes contre le réel
Un glissement a eu lieu. Jadis, douter des vaccins était une marginalité risquée, une impolitesse envers la communauté. Désormais, chez RFK Jr., c’est un manifeste. Par un renversement diabolique, il transforme la prudence scientifique en arme politique, utilise l’incertitude comme bélier pour fracasser la cohésion sociale. C’est l’audace du faussaire qui croit tenir le feu des Prométhée, mais ne lâche que des étincelles de chaos. L’opinion publique, déjà exsangue de confiance, s’enflamme aussitôt.
Des progrès fragiles soudain menacés
Des décennies à repousser la rougeole, la polio, la diphtérie… Et tout à coup, à cause d’un homme et de ses partisans, le spectre du retour des grandes épidémies rôde à nouveau. Le vaccin, cette invention qui a arraché l’humanité aux tombeaux collectifs, vacille dans la conscience du public. Les taux de couverture baissent dans plusieurs États, les éclosions se multiplient. La médecine recule devant le soupçon.
La guerre larvée contre la solidarité vaccinale
La réussite des campagnes vaccinales ne tient pas à l’individu isolé. Elle repose sur la notion de solidarité collective. Mais RFK Jr. inverse la logique, érige le refus en vertu, la désobéissance en éthique supérieure. « Libre arbitre », « protection contre l’État », « souveraineté corporelle » : ces mots magiques dissolvent la responsabilité mutuelle et installent la défiance partout où il y avait coopération. L’ennemi, ce n’est plus le virus : c’est le voisin qui se protège.
Ce qui se joue : la mémoire collective face à l’oubli
Nous sommes entrés dans une ère étrange. La génération qui se souvenait des enterrements d’enfants morts de la rougeole n’est plus là. L’oubli gagne, creuse sa tanière dans la mémoire familiale, laisse place aux fantasmes. Grâce à Kennedy, le mal, hier terrassé par les seringues, se donne une nouvelle jeunesse. Il camoufle sous le vernis du débat civil ce qui n’est rien d’autre que le renoncement au progrès. Et demain ? Le risque est immense : voir disparaître, en silence, les acquis d’un siècle de science.
Détournement des données scientifiques
RFK Jr. s’invente expert et, pour séduire la foule, n’hésite pas à choisir dans l’arbre du savoir les fruits les plus amers. Il cite à l’envi des études controversées, sort des données du contexte, joue sur l’ambiguïté du langage médical. Chaque statistique déformée est un projectile lancé contre la vérité. Il s’appropriate la sémantique de la prudence scientifique, mais en détourne chaque principe pour inoculer le doute.
L’attaque permanente contre les institutions médicales
À chaque sortie, la même rengaine : les CDC trompent, la FDA manipule, l’OMS serait aux ordres. C’est le péril de la décrédibilisation. Ceux qui veulent comprendre, qui s’informent, qui documentent… se retrouvent prisonniers d’un champ de mines rhétorique. La décorrélation s’installe : toutes les vérités se valent, toutes les institutions deviennent suspectes, le monde médical est peint en cartel mafieux. On observe alors les premiers refus de soins, la multiplication des “médecines alternatives”, la défiance de masse.
La mécanique du “cherry picking” poussée à l’extrême
Le cynisme va plus loin. Là où les scientifiques accumulent les preuves, Kennedy sélectionne ce qui conforte sa narration du danger. Il ignore tout le reste, piétine l’exigence d’exhaustivité. Cette sélection partiale façonnent alors de nouveaux mythes, prêts à éclore à la moindre crise sociale. La désinformation n’est plus écartée : elle est cultivée, organisée, transformée en rituels populaires qui s’étendent jusque dans les écoles, parfois jusque dans les cabinets de médecine de famille.
Explosion du scepticisme vaccinal dans toutes les couches sociales
L’inquiétude n’est plus théorique. Les taux de vaccination plongent dans plusieurs États. Les classes moyennes, autrefois fidèles aux conseils médicaux, glissent vers l’hésitation, la peur. Des mères inquiètes s’interrogent sur des effets secondaires fantasmés, des pères méfiants refusent désormais les injections, les écoles voient revenir des maladies qu’on croyait enterrées pour de bon. C’est une cascade : chaque doute public fait naître dix refus individuels.
Retour du risque épidémique généralisé
L’espace d’avant, celui où la confiance permettait d’endiguer les flambées, n’existe plus. Toute fragilisation de la couverture vaccinale —même marginale— autorise l’émergence de foyers de contagion. Avec la mobilité d’aujourd’hui, c’est la porte ouverte à des transmissions fulgurantes : ce qui commence à Houston touche Chicago, Miami, et New York en quelques jours. Les hôpitaux, déjà surchargés, s’apprêtent à faire face à des scénarios de catastrophe sanitaire. Et la prochaine pandémie s’invitera plus vite qu’on ne l’imagine.
L’impact sur la cohésion sociale et la confiance institutionnelle
Le venin ne se limite pas à la santé. Dans les conversations de famille, au bureau, sur les réseaux : le sujet devient explosif. S’injecter ? Refuser ? Accuser de complicité ou de bêtise ? La défiance s’invite dans tous les réseaux, mine l’édifice fragile de la solidarité. Or, une nation privée de confiance face au risque est une nation nue, vulnérable — prête à basculer au premier choc. RFK Jr. n’alimente pas seulement le risque épidémique. Il creuse l’abîme, sans remords, sous nos pieds.
Manipulation électorale et surenchère démago
Le discours de Kennedy n’est pas innocent. Il flatte, il galvanise, il caresse le ressentiment de ceux qui se sentent privés de pouvoir. Le doute vaccinal devient une arme électorale. Il ne s’agit plus d’informer, mais de conquérir. Dans une Amérique polarisée jusqu’à l’asphyxie, chaque nouvelle polémique sanitaire se convertit en voix, chaque voix en levier médiatique. C’est le grand bal des ambitions personnelles brandies contre l’intérêt général.
La tentation totalitaire de la contestation médicale
La démocratie vit de l’opinion et du désaccord ; mais la politique de Kennedy déchire le lien vital entre le savoir et l’action publique. En érigeant le soupçon en idéologie, il ouvre la porte à la tyrannie de l’incompétence. Le moindre élu, pour des raisons de calcul ou de peur, hésite désormais à soutenir la science contre la clameur populaire. La vérité scientifique devient « relative », négociable au gré des sondages. Le retour à l’obscurantisme n’est jamais très loin.
Danger d’une Amérique éclatée par la crise de confiance
L’épidémie de défiance sape l’édifice national. Aucun système de soins, même le plus avancé, ne tient sans socle commun. Les inattendus tragiques de l’histoire n’épargnent pas les sociétés divisées. La Covid-19 l’a prouvé : la désunion tue, l’anarchie du soupçon rend tout pilotage impossible. Ce que Kennedy joue est morbide : c’est prendre le pari qu’on peut bâtir une carrière sur le scepticisme, quitte à voir la société imploser sous le poids de ses propres conflits intestins.
L’indispensable sanctuarisation de la science
Les six chirurgiens généraux ne crient pas pour le plaisir. Ils lancent l’ultime appel à réhabiliter la science comme rempart. Protéger la parole médicale du brouhaha politique. Redonner du temps, du respect, de la tranquillité à ceux qui cherchent, soignent, expliquent. La santé publique n’est pas un jouet. C’est un pacte, une construction patiente, une promesse fragile. Il n’y aura d’issue que si l’on donne de nouveau à la science sa juste place, loin des démagogies électorales.
Restaurer la confiance, réseau par réseau
Le vrai remède ? Il est dans la patience. Recommencer la pédagogie, retisser des alliances entre médecins, éducateurs, familles… Convaincre un à un, sans relâche. Rebâtir la confiance, brique après brique. La panique, la peur, la colère brouillent tout ; seule la persévérance répare durablement les fissures. C’est long, mais c’est le seul chemin. Ceux qui rêvent d’un choc salvateur se condamnent à l’impuissance.
Responsabiliser les plateformes et les leaders d’opinion
Il est temps d’exiger la responsabilité des plateformes sociales. Assez de laisser filer la haine, la désinformation, le clickbait meurtrier. Facebook, X, TikTok : rendez des comptes. Quant aux personnalités publiques — leaders politiques, artistes, influenceurs —, qu’on cesse l’ambiguïté. On ne navigue pas entre deux eaux ; on choisit son camp. Permettre à des figures comme RFK Jr. d’avancer sans contradiction, c’est collaborer à une entreprise de destruction massive du bien commun.
Conclusion
Frontière franchie : l’alerte ne retentit plus, elle explose
Nous venons de basculer. Six anciens chirurgiens généraux le clament : tolérer le spectacle de Kennedy, c’est accepter de jouer à la roulette russe avec la santé collective. Les signaux faibles sont devenus des sirènes hurlantes. Le danger n’est plus potentiel ; il est là. Les régressions, les épidémies, l’affaissement de la confiance : tout est en germination. Il n’y a plus d’excuse, plus d’illusion. L’Histoire jugera ceux qui se sont tus.
Ce qui change dans l’instant, ce qu’il faut défendre de toutes nos forces
Dans la minute où ces voix se sont élevées, le débat a changé de dimension. Il ne s’agit plus de politique, mais de survie collective. Le choix est simple, impitoyable : accueillir l’obscurité ou rallumer le flambeau de la raison. Chaque acteur, chaque citoyen doit choisir son bord. La santé publique n’admet aucun compromis. Demain appartient à ceux qui défendent la rigueur, l’empathie, la mémoire du progrès.
Ce que je recommande, sans nuance, sans détour
Rejetons la complaisance. Combattons la désinformation par l’action inlassable, la pédagogie, la présence sur tous les terrains où sévit le doute. Que chaque médecin, chaque parent, chaque enseignant reprenne la parole : qu’on ne laisse plus d’espace au poison. Que la société choisisse, sans honte ni crainte, l’exigence du vrai contre le confort du fantasme. C’est une guerre, pas un débat mondain. Il faut se battre.
Imaginez la scène : pendant que Trump et Zelensky négocient au téléphone la livraison de missiles Tomahawk, à quelques kilomètres de là, les ingénieurs d’Oshkosh dévoilent exactement la machine qui pourrait les lancer. Cette synchronisation parfaite entre innovation technologique et nécessité géopolitique révèle l’ampleur de la planification américaine. Le X-MAV (Extreme Multi-Mission Autonomous Vehicle) n’est pas né du hasard—il répond à un besoin urgent identifié par les stratèges du Pentagone : comment permettre à l’Ukraine de frapper la Russie sans compromettre les États-Unis ?
Cette présentation à l’AUSA 2025 marque un tournant historique dans l’art de la guerre moderne. Pour la première fois, un système d’armes autonome capable de lancer les missiles les plus sophistiqués de l’arsenal américain est exhibé publiquement. Le message envoyé à Moscou est limpide : l’ère des sanctuaires géographiques inviolables se termine. Désormais, chaque installation militaire russe, de Kaliningrad à Vladivostok, entre dans le rayon d’action potentiel de cette nouvelle génération d’armes mobiles.
Le véhicule qui révolutionne la guerre
Le X-MAV ressemble à un véhicule blindé de transport de troupes, mais ne vous y trompez pas—c’est une plateforme de destruction révolutionnaire. Ses huit roues tout-terrain lui permettent de naviguer dans les forêts ukrainiennes, ses systèmes autonomes le rendent capable d’opérer sans équipage, et son architecture modulaire s’adapte aux missiles les plus variés. Avec ses quatre Tomahawk prêts au tir, il transforme chaque route ukrainienne en rampe de lancement potentielle vers les objectifs russes.
L’autonomie comme révolution tactique
L’aspect le plus terrifiant de cette machine réside dans ses capacités autonomes. Le X-MAV peut recevoir ses ordres, naviguer vers sa position de tir, lancer ses missiles et repartir se cacher—tout cela sans intervention humaine. Cette autonomie change fondamentalement la donne stratégique : impossible pour l’ennemi de prévoir où et quand l’attaque viendra. Chaque bosquet, chaque clairière ukrainienne peut dissimuler cette arme de destruction mobile.
Le timing suspect d’une révélation
Coïncidence troublante : cette présentation intervient exactement au moment où les services ukrainiens confirment être en « coordination technique détaillée et active » avec Washington sur l’intégration des Tomahawk. Cette synchronisation parfaite révèle une orchestration soigneusement planifiée. Oshkosh ne dévoile pas seulement un prototype—il présente la solution clé en main au problème logistique ukrainien.
Le X-MAV représente l’aboutissement de décennies d’innovation militaire américaine condensées dans une seule plateforme. Son châssis blindé résiste aux éclats d’obus, ses systèmes de navigation GPS/TERCOM lui permettent de frapper avec une précision métrique, et son architecture ouverte s’adapte aux évolutions futures de l’armement. Plus impressionnant encore : ses capacités de « shoot and scoot » lui permettent de tirer et disparaître avant même que l’ennemi ne localise la source du tir. Cette furtivité mobile révolutionne le concept de guerre de missiles.
La puissance de feu concentrée
Quatre missiles Tomahawk sur un seul véhicule—cela représente une puissance de destruction équivalente à celle d’un destroyer de classe Arleigh Burke. Chaque missile peut emporter une charge militaire de 450 kilos sur 2500 kilomètres, soit suffisamment pour pulvériser n’importe quel objectif depuis l’Ukraine jusqu’aux confins de la Sibérie occidentale. Cette concentration de puissance de feu mobile transforme chaque X-MAV en porte-avions terrestre miniaturisé.
L’autonomie comme force multiplicatrice
Les systèmes autonomes intégrés au X-MAV décuplent son efficacité opérationnelle. Capable de programmer ses propres itinéraires d’approche, de sélectionner ses positions de tir optimales et de calculer ses trajectoires de fuite, il libère les opérateurs humains des tâches les plus dangereuses et répétitives. Cette autonomie permet également de coordonner plusieurs véhicules simultanément, créant des essaims de lanceurs capables de saturer les defenses ennemies.
La modularité comme atout stratégique
L’architecture modulaire du X-MAV constitue peut-être son atout le plus redoutable. Aujourd’hui configuré pour les Tomahawk, il peut demain porter des missiles hypersoniques, des systèmes de guerre électronique ou des munitions rôdeuses. Cette adaptabilité garantit sa pertinence opérationnelle pour les décennies à venir, transformant chaque investissement en plateforme durable capable d’évoluer avec les menaces.
Cette présentation publique du X-MAV envoie des signaux géopolitiques multidirectionnels d’une sophistication redoutable. À Moscou, elle confirme les pires craintes du Kremlin : l’Amérique développe activement les moyens de contourner ses défenses antiaériennes. À Kiev, elle matérialise l’espoir d’obtenir enfin les capacités de frappe longue portée réclamées depuis des mois. À Washington, elle démontre que l’industrie de défense américaine a anticipé et résolu les défis techniques d’un éventuel transfert de Tomahawk vers l’Ukraine.
Le message à Poutine
En exhibant publiquement cette capacité, les États-Unis adressent un message sans équivoque à Vladimir Poutine : nous possédons désormais les moyens techniques de transformer l’Ukraine en menace directe pour le territoire russe. Cette démonstration de force technologique vise à convaincre le Kremlin que l’escalade militaire serait contreproductive. Chaque détail technique révélé renforce la crédibilité de la menace américaine.
L’encouragement à Kiev
Pour l’Ukraine, cette révélation constitue un encouragement psychologique majeur. Voir concrètement la machine qui pourrait porter ses coups jusqu’au cœur de l’empire russe renforce le moral des troupes et de la population. Cette matérialisation technologique transforme l’espoir abstrait en possibilité concrète, nourrissant la détermination ukrainienne à poursuivre le combat.
L’avertissement aux alliés
Cette présentation s’adresse également aux alliés européens, leur rappelant que l’Amérique possède les moyens techniques de modifier radicalement l’équilibre des forces en Europe orientale. Ce rappel de puissance technologique vise à rassurer les partenaires inquiets tout en les incitant à soutenir une éventuelle escalade contrôlée contre la Russie.
Le X-MAV ne constitue que la pointe visible d’un iceberg technologique beaucoup plus vaste. Oshkosh présente simultanément toute une famille de véhicules autonomes (FMAV) conçus pour révolutionner la guerre moderne. Le M-MAV porte les roquettes MLRS et les missiles ATACMS, le L-MAV déploie les drones kamikazes Switchblade 600. Cette approche systémique transforme le champ de bataille en environnement entièrement automatisé où les machines prennent progressivement le contrôle des opérations de combat.
Le M-MAV : l’artillerie autonome
Basé sur le camion militaire FMTV A2, le M-MAV (Medium Multi-Mission Autonomous Vehicle) représente l’évolution logique de l’artillerie moderne. Capable de tirer toute la gamme des munitions MLRS—des roquettes GMLRS aux missiles PrSM en passant par les ATACMS—il transforme chaque position d’artillerie en système autonome intelligent. Sa capacité de rechargement automatique et ses fonctions de navigation avancée lui permettent d’opérer avec un équipage minimal dans les environnements les plus hostiles.
Le L-MAV : la guerre des essaims
Le plus petit de la famille, le L-MAV (Light Multi-Mission Autonomous Vehicle), annonce peut-être l’avenir le plus terrifiant. Porteur de drones kamikazes Switchblade 600 et de systèmes de guerre électronique Titan, il matérialise le concept d’essaim militaire autonome. Chaque véhicule peut déployer des nuées de drones tueurs capables de saturer les défenses ennemies tout en brouillant leurs communications. Cette guerre des essaims transforme le champ de bataille en cauchemar technologique.
L’intégration systémique révolutionnaire
La véritable révolution réside dans l’intégration de ces trois plateformes en un système de combat coordonné. Le X-MAV frappe les objectifs stratégiques, le M-MAV neutralise les défenses tactiques, le L-MAV déploie les essaims de finition. Cette approche systémique transforme la guerre en partition orchestrée où chaque véhicule joue sa partie dans une symphonie destructrice parfaitement coordonnée.
La révélation du X-MAV provoque des réactions hystériques dans les cercles dirigeants russes. Dmitri Medvedev menace d’une riposte « précise » si les Tomahawk sont livrés à l’Ukraine, laissant planer la menace nucléaire. Cette panique révèle l’ampleur du défi technologique que représente cette nouvelle génération d’armes pour les défenses russes. Moscou réalise soudain que ses systèmes S-400 et Pantsir, conçus pour intercepter des missiles balistiques, sont inadaptés face à des essaims de missiles de croisière lancés depuis des plateformes mobiles imprévisibles.
L’inadéquation des défenses russes
Les systèmes de défense antiaérienne russes, malgré leur réputation, révèlent leurs limites flagrantes face à cette menace hybride. Conçus pour protéger des objectifs fixes contre des menaces identifiées, ils peinent à s’adapter à des lanceurs mobiles dispersés sur des milliers de kilomètres carrés. Cette vulnérabilité systémique force Moscou à repenser entièrement sa doctrine défensive, un processus coûteux et chronophage qui joue en faveur de l’Ukraine.
L’escalade rhétorique compensatoire
Face à cette supériorité technologique évidente, la Russie compense par une escalade rhétorique de plus en plus désespérée. Les menaces nucléaires de Medvedev révèlent l’impuissance du Kremlin face à une innovation qu’il ne peut ni copier ni contrer rapidement. Cette fuite en avant verbale témoigne de la panique stratégique qui gagne les cercles dirigeants russes confrontés à l’évolution technologique occidentale.
Les contre-mesures improvisées
Privée de solutions techniques immédiates, la Russie intensifie ses bombardements contre l’infrastructure énergétique ukrainienne, espérant créer un chaos humanitaire suffisant pour dissuader l’Occident de livrer ces nouvelles armes. Cette stratégie de la terre brûlée révèle l’épuisement du répertoire tactique russe face à l’innovation occidentale. Chaque centrale détruite devient un aveu d’impuissance technologique.
La présentation du X-MAV marque l’émergence d’un nouveau paradigme industriel dans la défense américaine. Oshkosh Defense, traditionnellement spécialisé dans les véhicules de transport militaire, se positionne désormais comme intégrateur de systèmes d’armes complexes. Cette mutation industrielle révèle la transformation profonde de l’écosystème de défense américain, où les frontières entre constructeurs automobiles, électroniciens et armements s’estompent progressivement.
La convergence technologique
Le X-MAV illustre parfaitement la convergence entre technologies civiles et militaires. Ses systèmes de navigation s’inspirent des voitures autonomes, ses réseaux de communication empruntent aux télécommunications civiles, son intelligence artificielle dérive des avancées du secteur privé. Cette hybridation technologique accélère l’innovation militaire tout en réduisant les coûts de développement.
La modularité comme modèle économique
L’architecture modulaire du X-MAV révolutionne également le modèle économique de la défense. Plutôt que de développer des systèmes d’armes spécialisés et coûteux, les industriels proposent désormais des plateformes adaptables capables d’évoluer avec les besoins. Cette approche réduit les risques d’obsolescence tout en maximisant les retours sur investissement pour les clients militaires.
L’exportation comme enjeu stratégique
Au-delà des besoins américains, le X-MAV vise clairement les marchés d’exportation, particulièrement européens. L’Allemagne étudie déjà l’acquisition de lanceurs Typhon, la Pologne modernise ses capacités de frappe longue portée. Cette dimension commerciale transforme chaque vente en instrument de diplomatie militaire, renforçant les liens entre alliés tout en standardisant leurs équipements
Cette convergence parfaite entre innovation technologique et nécessité géopolitique révèle l’ampleur de la planification stratégique américaine. Le timing de cette révélation—au moment précis où Trump négocie la livraison de Tomahawk à Zelensky—ne doit rien au hasard. Chaque boulon de ce véhicule a été conçu pour répondre aux défis spécifiques du théâtre ukrainien, chaque algorithme programmé pour contourner les défenses russes. Cette orchestration technologique témoigne d’une vision stratégique à long terme où l’innovation militaire devient l’instrument privilégié de la politique étrangère.
L’avenir de la guerre se dessine sous nos yeux avec une précision troublante. Les conflits de demain opposeront des essaims de machines autonomes pilotées par des intelligences artificielles de plus en plus sophistiquées. L’humanité risque de devenir progressivement spectatrice de ses propres conflits, déléguant aux algorithmes les décisions les plus cruciales. Cette mutation technologique pose des questions existentielles sur notre rapport à la violence organisée et notre capacité à maintenir un contrôle éthique sur les instruments de destruction que nous créons. Le X-MAV n’est pas seulement une nouvelle arme—c’est le symbole d’une révolution anthropologique qui questionne la place de l’homme dans la guerre du futur.évoluent exponentiellement. Demain, ces machines pourront identifier leurs cibles, planifier leurs attaques et exécuter leurs missions sans intervention humaine. Cette perspective révolutionnaire—et terrifiante—pose des questions éthiques fondamentales sur l’automatisation de la décision de tuer.
L’intelligence artificielle militarisée
Les algorithmes intégrés au X-MAV représentent la pointe avancée de l’IA militaire. Capables d’analyser le terrain, d’identifier les menaces et d’optimiser les trajectoires, ils transforment chaque véhicule en stratège autonome. Cette intelligence artificielle distribuée change fondamentalement la nature du commandement militaire, où les décisions tactiques sont déléguées aux machines.
La guerre des algorithmes
Face à ces systèmes autonomes, l’avenir militaire se joue désormais dans la guerre des algorithmes. Chaque camp développe ses IA militaires, ses systèmes de contre-mesures électroniques, ses capacités de piratage informatique. Cette dimension cyber devient aussi cruciale que la puissance de feu traditionnelle, transformant chaque conflit en bataille de codes informatiques autant qu’en affrontement physique.
Les dilemmes éthiques émergents
Cette automatisation croissante soulève des questions éthiques vertigineuses. Jusqu’où peut-on déléguer la décision de tuer à des machines ? Comment programmer des règles d’engagement dans des algorithmes ? Ces interrogations, encore théoriques aujourd’hui, deviendront vitales quand ces systèmes gagneront en autonomie. L’humanité devra bientôt définir les limites morales de l’automatisation militaire.
Conclusion
La révélation du X-MAV d’Oshkosh Defense marque un tournant historique dans l’évolution de l’art militaire moderne. Cette machine de guerre autonome, capable de projeter la puissance de destruction américaine à des milliers de kilomètres, transforme radicalement les équilibres géopolitiques établis. Pour l’Ukraine, elle représente l’espoir d’obtenir enfin les moyens de frapper au cœur de l’empire russe. Pour la Russie, elle matérialise le cauchemar d’une menace technologique qu’elle ne peut ni copier ni contrer efficacement. Pour le monde entier, elle annonce l’avènement d’une ère où les machines prennent progressivement le contrôle des décisions de vie et de mort sur les champs de bataille.
Cette convergence parfaite entre innovation technologique et nécessité géopolitique révèle l’ampleur de la planification stratégique américaine. Le timing de cette révélation—au moment précis où Trump négocie la livraison de Tomahawk à Zelensky—ne doit rien au hasard. Chaque boulon de ce véhicule a été conçu pour répondre aux défis spécifiques du théâtre ukrainien, chaque algorithme programmé pour contourner les défenses russes. Cette orchestration technologique témoigne d’une vision stratégique à long terme où l’innovation militaire devient l’instrument privilégié de la politique étrangère.
L’avenir de la guerre se dessine sous nos yeux avec une précision troublante. Les conflits de demain opposeront des essaims de machines autonomes pilotées par des intelligences artificielles de plus en plus sophistiquées. L’humanité risque de devenir progressivement spectatrice de ses propres conflits, déléguant aux algorithmes les décisions les plus cruciales. Cette mutation technologique pose des questions existentielles sur notre rapport à la violence organisée et notre capacité à maintenir un contrôle éthique sur les instruments de destruction que nous créons. Le X-MAV n’est pas seulement une nouvelle arme—c’est le symbole d’une révolution anthropologique qui questionne la place de l’homme dans la guerre du futur.
Quand l’opportunisme mène à la ruine
C’est l’histoire d’une chute spectaculaire. Phil McGraw — connu mondialement comme « Dr Phil » — a passé 21 ans à dominer la télévision américaine en distribuant des conseils psychologiques à des millions de téléspectateurs. En 2023, il a quitté CBS pour lancer sa propre révolution médiatique : Merit Street Media, un réseau conservateur qui devait devenir « l’un des réseaux de démarrage les plus largement distribués de l’histoire moderne ». Un an et demi plus tard, en octobre 2025, Merit Street est en faillite. Les employés ont été licenciés. Les émissions sont en hiatus. Et McGraw est empêtré dans un procès de 500 millions de dollars avec son partenaire de distribution, Trinity Broadcasting Network (TBN), le plus grand réseau télévisé chrétien du monde. Pendant ce temps, McGraw a passé l’année 2025 à se transformer en propagandiste officiel de l’administration Trump. On l’a vu accompagner les raids d’ICE à Chicago. Assister à la prestation de serment de RFK Jr. Critiquer les manifestants pro-Palestine. Diriger la nouvelle Commission sur la liberté religieuse de la Maison-Blanche. Tout ça filmé, diffusé, monétisé sur sa chaîne Merit TV. Jusqu’à ce que tout s’effondre. En juin 2025, Merit Street entre en « hiatus d’été » et licencie des dizaines d’employés. En juillet, l’entreprise dépose le bilan. En août, TBN contre-attaque avec un procès accusant McGraw de fraude, de fausses déclarations, d’avoir créé un « faux sentiment d’urgence » pour extorquer 20 millions de dollars. Et maintenant, en octobre, McGraw tente de lancer une troisième entreprise — Envoy Media — alors que Merit Street agonise en tribunal. C’est du spectacle. Du chaos. Du désespoir déguisé en ambition. Et c’est une leçon brutale : parier sur Trump ne garantit pas le succès. Parfois, ça garantit juste la ruine.
L’alliance toxique avec Trump
McGraw n’a pas toujours été un trumpiste fanatique. Dans les années 2000, il incarnait un conservatisme traditionnel à la Reagan — pro-business, pro-famille, respectueux des institutions. Il soutenait George W. Bush mais dialoguait poliment avec les progressistes. Il évitait les polémiques partisanes. Il restait dans sa zone de confort télévisuel : écouter des gens raconter leurs problèmes, leur donner des conseils génériques, encaisser les chèques publicitaires. Mais quelque chose a changé. Peut-être l’influence d’Oprah qui s’est estompée. Peut-être l’attrait du mouvement MAGA. Peut-être l’envie de rester pertinent dans une époque où la télévision traditionnelle s’effondre et où les figures médiatiques doivent choisir un camp politique pour survivre. Quoi qu’il en soit, McGraw a choisi Trump. En octobre 2024, il a pris la parole lors du rassemblement de clôture de Trump au Madison Square Garden. Après l’investiture de janvier 2025, il est devenu un visiteur régulier de la Maison-Blanche. Il ne se contentait plus de commenter l’actualité. Il participait. Il légitimait. Il normalisait. Et il pensait que cette proximité avec le pouvoir se traduirait en audiences, en influence, en argent. Mais ça n’a pas marché. Parce que McGraw a commis une erreur fondamentale : il a cru que le soutien de Trump suffisait à bâtir un empire médiatique. Il a oublié que même dans l’écosystème MAGA, saturé de chaînes conservatrices — Fox News, Newsmax, OAN — il faut plus qu’un alignement politique pour réussir. Il faut du contenu. Des audiences. Un modèle économique viable. Merit Street n’avait rien de tout ça. Et maintenant, McGraw découvre que Trump ne peut pas sauver une entreprise mal gérée. Même avec toute la proximité du monde.
Les chiffres catastrophiques de Merit Street
Les données sont impitoyables. Selon une analyse de février 2025, Merit TV attirait en moyenne 27 000 téléspectateurs par semaine. Vingt-sept mille. Pour un réseau qui prétendait devenir « l’un des plus largement distribués de l’histoire moderne ». Pour comparaison, Fox News attire des millions de téléspectateurs quotidiens. Même Newsmax, souvent moqué pour ses faibles audiences, dépasse largement Merit TV. Et ce n’est pas comme si McGraw manquait de visibilité. Il avait passé deux décennies à construire une marque reconnue. Il avait l’appui d’Oprah Winfrey — qui l’avait propulsé vers la célébrité dans les années 1990. Il avait des connexions politiques au plus haut niveau. Il avait un financement initial conséquent. Mais rien de tout ça n’a suffi. Parce que Merit Street souffrait d’un problème fondamental : personne ne voulait le regarder. Le contenu était ennuyeux. Répétitif. Prévisible. McGraw commentait l’actualité avec le même ton moralisateur qu’il utilisait dans son talk-show. Il invitait des personnalités conservatrices — Nancy Grace, Steve Harvey, Bear Grylls — pour discuter de sujets que d’autres chaînes couvraient déjà mieux. Il n’apportait rien de nouveau. Rien de différent. Rien qui justifie de changer de chaîne. Et dans un marché médiatique saturé, où l’attention est la ressource la plus rare, l’insignifiance est mortelle. Les annonceurs ont fui. Les investisseurs ont paniqué. Et en août 2024, Merit Street a licencié 38 employés. En juin 2025, Dr. Phil Primetime — l’émission phare du réseau — est entrée en hiatus. Et un mois plus tard, l’entreprise déposait le bilan. Fin de partie.
Trinity Broadcasting accuse McGraw de fraude
Le 19 août 2025, Trinity Broadcasting Network dépose une contre-poursuite dévastatrice contre McGraw et sa société de production, Peteski Productions. TBN réclame 500 millions de dollars de dommages et intérêts. L’accusation ? Fraude. Fausses déclarations. Rupture de contrat. Selon TBN, McGraw a créé un « faux sentiment d’urgence » en 2023 pour forcer le réseau chrétien à signer rapidement un accord de 500 millions de dollars sur dix ans. Il aurait affirmé que CBS lui offrait 75 millions de dollars par an pour renouveler son contrat, et que TBN devait agir immédiatement — ou perdre l’opportunité. Il aurait exigé un paiement initial de 20 millions de dollars comme « preuve de bonne foi », affirmant que sans cet argent, l’accord tomberait à l’eau. TBN, sous pression, a capitulé. Ils ont signé. Ils ont payé. Ils ont investi des millions dans des studios au Texas. Ils ont promis une distribution nationale. Mais selon eux, McGraw n’a jamais tenu ses promesses. Il avait promis de produire 160 nouveaux épisodes de 90 minutes de son émission. Il n’en a livré qu’une poignée. Il avait promis de réduire les coûts de production de 40 % en déménageant tout au Texas et en licenciant le personnel syndiqué. Les coûts ont explosé. Il avait promis des audiences massives, des revenus publicitaires, un succès garanti. Rien de tout ça ne s’est matérialisé. TBN affirme que McGraw les a trompés dès le départ. Qu’il a gonflé les chiffres. Qu’il a menti sur les offres de CBS. Qu’il a utilisé le nom de TBN pour lever des fonds auprès d’autres investisseurs, tout en sachant que Merit Street était vouée à l’échec. « McGraw a créé un faux sentiment d’urgence et a fait de fausses déclarations concernant les audiences, les revenus publicitaires, la propriété du contenu et les coûts de production », affirme la plainte de TBN. C’est une accusation dévastatrice. Et si elle est prouvée, McGraw ne fait pas face seulement à une faillite. Il fait face à une destruction totale de sa réputation.
McGraw contre-attaque : « TBN a saboté Merit Street »
McGraw, évidemment, nie tout. Dans sa propre poursuite déposée début juillet 2025, Merit Street accuse TBN de rupture de contrat, affirmant que le réseau chrétien a délibérément saboté l’entreprise. Selon Merit Street, TBN avait promis de fournir une distribution nationale en transférant ses droits « must-carry » — un mécanisme légal qui oblige les câblodistributeurs à diffuser certaines chaînes. Sans ces droits, Merit Street ne pouvait pas transmettre son signal ni diffuser ses programmes, peu importe leur qualité. Merit Street affirme également que TBN a abusé de sa position comme actionnaire majoritaire pour forcer l’entreprise à conclure des accords de distribution coûteux au lieu d’utiliser son propre réseau de stations locales. TBN aurait également loué ses propres studios à Merit Street à des prix gonflés, et fourni des « services de production de qualité inférieure ». « Ces échecs de TBN n’étaient ni involontaires ni accidentels », affirme la plainte de Merit Street. « C’était un schéma conscient et intentionnel de choix faits en pleine connaissance que la conséquence serait de saboter et sceller le destin d’un réseau nouveau mais déjà acclamé nationalement ». Les avocats de Merit Street qualifient les actions de TBN de « gangster move » et de « poker de dernière minute ». Alors, qui ment ? TBN, qui accuse McGraw d’avoir escroqué un réseau chrétien ? Ou McGraw, qui accuse TBN d’avoir sabotéé son entreprise pour des raisons inconnues ? La vérité est probablement quelque part entre les deux. Les deux parties ont probablement commis des erreurs. Les deux ont probablement sur-promis. Les deux ont probablement sous-livré. Mais ce qui est certain, c’est que Merit Street est morte. Et que les deux parties vont passer des années — et des millions de dollars — à se battre en tribunal pour déterminer qui est responsable.
Le témoignage explosif de McGraw en septembre
Le 23 septembre 2025, McGraw est appelé à témoigner dans les procédures de faillite de Merit Street. Et ça ne s’est pas bien passé. Selon les comptes rendus de Deadline et du Hollywood Reporter, McGraw était « agacé », « cassant », « sarcastique ». Lorsque les avocats de TBN l’ont interrogé sur les promesses faites au réseau, il a répondu avec irritation. Lorsqu’on lui a demandé pourquoi Merit Street avait échoué, il a rejeté la responsabilité sur TBN. Lorsqu’on lui a demandé s’il avait gonflé les chiffres pour obtenir le financement, il a nié catégoriquement. Mais ce qui a marqué les observateurs, c’est l’arrogance de McGraw. Son incapacité à admettre une erreur. Son refus de reconnaître que Merit Street avait été mal gérée. À un moment, selon les témoignages, McGraw a affirmé qu’il avait « capitulé » face aux exigences de TBN. Comme si signer un accord de 500 millions de dollars était une concession douloureuse qu’on lui avait imposée. Cette attitude — ce mélange de déni, d’arrogance, et de victimisation — est caractéristique de McGraw. C’est la même posture qu’il adopte dans son émission : jamais responsable, toujours victime des circonstances, toujours prêt à blâmer les autres. Mais dans une salle de tribunal, face à des avocats expérimentés, face à des documents financiers, face à des preuves, cette posture ne fonctionne pas. Et les observateurs juridiques affirment que le témoignage de McGraw a probablement nui à sa propre cause. Qu’il a donné aux avocats de TBN des munitions pour le présenter comme quelqu’un de malhonnête, d’évasif, de non crédible. Ce procès est loin d’être terminé. Mais pour l’instant, McGraw n’est pas en position de force.
Des raids d’ICE à la Maison-Blanche
Pendant que Merit Street s’effondrait financièrement, McGraw s’est jeté à corps perdu dans l’opportunisme politique. En juin 2025, il a accompagné des agents d’ICE lors de raids à Chicago dans le cadre de l’« Opération Midway Blitz » de Trump. Les images étaient surréalistes : McGraw, en gilet pare-balles, filmant des arrestations d’immigrants, commentant les opérations comme s’il s’agissait d’un documentaire plutôt que d’une tragédie humaine. Il a qualifié les manifestants anti-ICE de « radicaux » et a loué les agents pour leur « courage ». Ces images ont été diffusées sur Merit TV — juste avant que la chaîne n’entre en hiatus. McGraw a également assisté à la prestation de serment de RFK Jr comme secrétaire à la Santé. Il a participé à des événements publics avec Trump après les inondations catastrophiques au Texas. Il a été nommé à la tête de la nouvelle Commission sur la liberté religieuse de la Maison-Blanche — un poste purement symbolique mais qui lui donnait accès aux couloirs du pouvoir. Tout ça filmé. Tout ça diffusé. Tout ça utilisé comme contenu pour Merit TV. McGraw pensait que cette proximité avec le pouvoir se traduirait en audiences. Que les téléspectateurs MAGA afflueraient pour voir leur héros conservateur aux côtés du président. Mais ça n’a pas marché. Parce que l’audience MAGA est déjà saturée de contenus pro-Trump. Ils ont Fox News. Ils ont Newsmax. Ils ont des dizaines de podcasts, de chaînes YouTube, de comptes Twitter. Pourquoi regarderaient-ils McGraw ? Qu’apporte-t-il de nouveau ? Rien. Absolument rien. Juste un vieux psychologue de la télévision qui essaie désespérément de rester pertinent en se collant au président. C’est du parasitisme médiatique. Et ça ne fonctionne que si vous avez quelque chose d’unique à offrir. McGraw n’avait rien.
La critique des manifestants pro-Palestine
McGraw a également utilisé sa plateforme pour attaquer les manifestants pro-Palestine qui s’opposaient aux opérations militaires d’Israël à Gaza. Lors de plusieurs émissions sur Merit TV, il a qualifié ces manifestants — dont beaucoup sont des étudiants universitaires — d’« ignorants », de « manipulés », de « complices du terrorisme ». Il a affirmé qu’ils ne comprenaient pas la complexité du conflit israélo-palestinien et qu’ils étaient influencés par des « professeurs gauchistes ». Cette rhétorique n’est pas nouvelle. C’est la même que celle utilisée par les conservateurs depuis des décennies pour discréditer les mouvements étudiants. Mais ce qui est frappant, c’est l’agressivité de McGraw. Son mépris pour les jeunes qui osent remettre en question la politique américaine au Moyen-Orient. Son incapacité à reconnaître que ces manifestants — qu’on soit d’accord ou pas avec eux — exercent un droit constitutionnel. McGraw, qui pendant des années a prétendu être un guérisseur, un médiateur, quelqu’un qui aide les gens à résoudre leurs conflits, s’est transformé en polémiste. En propagandiste. En harceleur. Et ce changement n’est pas passé inaperçu. Plusieurs anciens fans de McGraw — y compris des conservateurs modérés — ont exprimé leur déception face à cette transformation. Ils se souviennent du Dr Phil des années 2000 : celui qui écoutait, qui conseillait, qui essayait de comprendre. Celui d’aujourd’hui ne fait que hurler. Comme tous les autres. Et dans un marché saturé de hurleurs, il n’y a pas de place pour un de plus.
Une marque personnelle détruite
Pendant 21 ans, McGraw a construit une marque basée sur la confiance, l’empathie, l’autorité psychologique. Des millions d’Américains le regardaient chaque jour pour obtenir des conseils sur leurs relations, leur santé mentale, leurs problèmes familiaux. Ils le considéraient comme une figure stable, rassurante, apolitique. Mais en se jetant dans le mouvement MAGA, McGraw a détruit cette marque. Il ne représente plus la neutralité bienveillante. Il représente la polarisation. L’agressivité. L’opportunisme. Et dans un pays aussi divisé que les États-Unis en 2025, cette transformation a un coût. La moitié du pays — les démocrates, les indépendants, les conservateurs modérés — ne veut plus rien avoir à faire avec lui. Ils le voient comme un traître à ses propres valeurs. Comme quelqu’un qui a vendu son âme pour un accès au pouvoir. L’autre moitié — les trumpistes — ne le considère pas vraiment comme l’un des leurs. Il est trop vieux. Trop daté. Trop insignifiant. Résultat ? McGraw se retrouve dans un no man’s land. Rejeté par ceux qui l’admiraient autrefois. Ignoré par ceux qu’il essaie désespérément de courtiser. C’est une position impossible. Et c’est exactement là qu’il s’est mis lui-même. Par choix. Par calcul. Par erreur.
Lancer une nouvelle entreprise pendant une faillite
Alors que Merit Street agonise en tribunal, McGraw fait quelque chose de remarquable : il lance une troisième entreprise. En juillet 2025, quelques semaines seulement après le dépôt de bilan de Merit Street, McGraw annonce la création d’Envoy Media Company. Selon lui, Envoy sera différent. Mieux géré. Mieux financé. Mieux distribué. Il promet que les erreurs de Merit Street ne se répéteront pas. Mais cette annonce soulève une question évidente : comment peut-on lancer une nouvelle entreprise alors que l’ancienne est en faillite et fait face à un procès de 500 millions de dollars ? La réponse : en utilisant les mêmes investisseurs, les mêmes actifs, les mêmes tactiques. Selon les documents judiciaires, McGraw a transféré une partie des actifs de Merit Street — y compris des droits de diffusion, des contrats d’employés, des équipements — vers Envoy. Il a également utilisé le nom et la réputation de Merit Street pour lever des fonds auprès de nouveaux investisseurs. TBN, dans sa contre-poursuite, affirme que c’est exactement ce genre de manœuvre frauduleuse que McGraw a utilisée depuis le début. Qu’il crée une entreprise, la vide de ses actifs, la laisse mourir, puis recommence avec une nouvelle. Comme un Ponzi médiatique. McGraw, évidemment, nie. Il affirme qu’Envoy est une entreprise légitime, indépendante, qui n’a rien à voir avec Merit Street. Mais les créanciers de Merit Street ne sont pas convaincus. Ils ont déposé des réclamations exigeant que les actifs transférés à Envoy soient retournés à Merit Street pour rembourser les dettes. Ce qui signifie qu’Envoy pourrait être mort-né. Saisi avant même d’avoir vraiment commencé. C’est une farce. Un désastre. Et c’est exactement le genre de chaos que McGraw a créé en essayant de gérer trop de choses à la fois.
Un accord avec Charter : trop peu, trop tard
Le 6 octobre 2025, McGraw annonce un accord de distribution avec Charter Communications, l’un des plus grands câblodistributeurs américains. C’est un coup majeur — en théorie. Charter dessert des millions de foyers. Avoir accès à ce réseau pourrait donner à Envoy la distribution nationale que Merit Street n’a jamais eue. Mais il y a un problème. L’accord avec Charter a été négocié alors que Merit Street était encore en faillite. Selon TBN, McGraw a utilisé les relations et les actifs de Merit Street pour obtenir cet accord — puis l’a attribué à Envoy. C’est exactement le genre de transfert d’actifs que les créanciers contestent. De plus, même avec Charter, Envoy fait face aux mêmes problèmes que Merit Street. Pas de contenu unique. Pas d’audiences prouvées. Pas de modèle économique viable. Juste McGraw, encore une fois, promettant que cette fois ce sera différent. Que cette fois ça va marcher. Que cette fois il a appris de ses erreurs. Mais les investisseurs, les distributeurs, les annonceurs — ils ont déjà entendu tout ça. Avec Merit Street. Et ça n’a pas marché. Pourquoi croiraient-ils que ça va marcher avec Envoy ? La vérité, c’est que McGraw est fini dans le monde des médias. Il a brûlé trop de ponts. Détruit trop de relations. Perdu trop de crédibilité. Et maintenant, il est coincé dans un cycle : créer une entreprise, la ruiner, en créer une nouvelle, la ruiner, répéter. C’est une spirale descendante. Et il n’y a pas d’issue.
Les créanciers réclament leur dû
Pendant ce temps, les créanciers de Merit Street s’accumulent. Employés licenciés qui n’ont pas été payés. Fournisseurs qui n’ont pas été remboursés. Investisseurs qui ont perdu des millions. Tous réclament leur argent. Tous veulent leur part de ce qui reste. Selon les documents de faillite, Merit Street doit plus de 100 millions de dollars. Mais l’entreprise n’a que quelques millions d’actifs à liquider. Ce qui signifie que la plupart des créanciers ne récupéreront qu’une fraction de ce qu’on leur doit. Certains ne récupéreront rien. Et maintenant, avec le transfert d’actifs vers Envoy, les créanciers sont furieux. Ils accusent McGraw d’avoir vidé Merit Street pour financer Envoy. De leur avoir volé leur argent. De les avoir trahis. Un juge de la faillite a qualifié le différend entre McGraw et TBN de « tout sauf routinier ». Il a exprimé sa frustration face au chaos, aux accusations, aux contre-accusations. Il a averti les deux parties que si elles ne trouvaient pas un règlement, le tribunal imposerait une solution — et personne ne sera satisfait. Mais pour l’instant, McGraw refuse de plier. Il continue de se battre. De nier. De blâmer les autres. Et pendant ce temps, les créanciers attendent. Espérant récupérer au moins une partie de ce qu’on leur doit. Sachant qu’ils ne le verront probablement jamais.
L’opportunisme politique ne garantit pas le succès
La première leçon de l’effondrement de Merit Street, c’est que l’opportunisme politique ne suffit pas. McGraw pensait que s’aligner avec Trump, accompagner ICE, critiquer les progressistes, suffirait à construire une audience loyale. Mais il avait tort. Parce que l’audience MAGA n’est pas automatique. Elle doit être cultivée. Elle doit être nourrie. Elle doit avoir une raison de vous préférer aux dizaines d’autres voix conservatrices qui se battent pour son attention. McGraw n’a jamais compris ça. Il pensait que sa célébrité suffirait. Que son nom suffirait. Que sa proximité avec Trump suffirait. Mais dans l’écosystème médiatique de 2025, rien de tout ça ne suffit. Il faut du contenu original. Des perspectives uniques. Une voix authentique. McGraw avait juste une copie de ce que Fox News, Newsmax, et OAN faisaient déjà mieux. Et dans un marché saturé, les copies meurent. Toujours. La deuxième leçon, c’est que détruire sa marque a un coût. Pendant 21 ans, McGraw avait cultivé une image de psychologue bienveillant, de conseiller de confiance, de figure apolitique. En se jetant dans le mouvement MAGA, il a détruit cette image en quelques mois. Et maintenant, il ne peut plus la récupérer. Parce que la confiance, une fois perdue, ne se retrouve jamais vraiment. Les gens se souviennent. Ils n’oublient pas. Et ils ne pardonnent pas facilement. McGraw découvre maintenant ce que signifie être rejeté par la moitié du pays. Et ignoré par l’autre moitié. C’est une position impossible. Et il n’y a pas de retour en arrière.
La mauvaise gestion financière tue plus vite que l’idéologie
La troisième leçon, c’est que même avec le meilleur alignement politique, une mauvaise gestion financière tue une entreprise. Merit Street a échoué non pas parce que son idéologie était mauvaise — dans l’Amérique de Trump, il y a clairement un marché pour les médias conservateurs. Elle a échoué parce qu’elle était mal gérée. Dépenses excessives. Promesses non tenues. Accords mal négociés. Transferts d’actifs douteux. Manque de transparence. Manque de planification. Manque de discipline. McGraw a traité Merit Street comme une extension de son ego. Pas comme une entreprise. Il a dépensé sans compter. Il a embauché sans stratégie. Il a promis sans livrer. Et maintenant, il paie le prix. Parce que dans le monde des affaires, l’idéologie ne sauve pas une entreprise mal gérée. L’argent ne sauve pas une entreprise mal gérée. Seule une gestion compétente sauve une entreprise. Et McGraw n’en avait pas. La quatrième leçon, c’est que les partenariats mal choisis peuvent détruire une entreprise. McGraw a choisi TBN comme partenaire parce qu’ils avaient de l’argent et de la distribution. Mais il n’a jamais vraiment compris qui était TBN. Un réseau chrétien conservateur qui avait ses propres priorités, ses propres valeurs, sa propre vision. Et quand ces visions sont entrées en conflit, le partenariat s’est effondré. Maintenant, les deux parties se battent en tribunal. Et personne ne gagne. Sauf les avocats.
L’arrogance précède toujours la chute
La cinquième et dernière leçon, c’est que l’arrogance précède toujours la chute. McGraw pensait qu’il ne pouvait pas échouer. Qu’il était trop célèbre. Trop intelligent. Trop connecté. Il a ignoré les avertissements. Il a rejeté les critiques. Il a blâmé les autres pour ses propres erreurs. Et maintenant, il est assis dans une salle d’audience de faillite, essayant de sauver ce qui reste de son empire. C’est une histoire classique. On la voit encore et encore. Des gens qui ont eu du succès pendant si longtemps qu’ils croient être invincibles. Ils prennent des risques insensés. Ils font des promesses impossibles. Ils brûlent des ponts. Et un jour, tout s’effondre. McGraw n’est pas unique. Il n’est pas spécial. Il est juste un de plus dans une longue liste de gens qui ont cru en leur propre mythe. Et qui ont payé le prix. La seule différence, c’est que dans le cas de McGraw, tout ça s’est passé publiquement. Sous les projecteurs. Avec des millions de témoins. Et ça rend la chute encore plus brutale. Encore plus humiliante. Encore plus définitive.
La proximité avec le pouvoir ne paie pas toujours
Pendant toute l’année 2025, McGraw a misé sur sa proximité avec Trump pour sauver son entreprise. Il pensait que chaque apparition à la Maison-Blanche, chaque raid d’ICE filmé, chaque événement politique lui donnerait de la visibilité, de la crédibilité, des audiences. Mais ça n’a pas marché. Parce que Trump, malgré toute sa puissance, ne peut pas créer une audience pour quelqu’un. Il peut donner de l’accès. Il peut donner de la visibilité. Mais il ne peut pas forcer les gens à regarder. Et les gens n’ont pas regardé. Parce que McGraw n’offrait rien de nouveau. Rien de différent. Rien qui justifie de changer de chaîne. La proximité avec le pouvoir peut être une ressource. Mais elle n’est pas une garantie. Elle ne remplace pas le talent. Elle ne remplace pas le contenu. Elle ne remplace pas la compétence. Et McGraw n’avait aucune de ces choses. Il avait juste de l’opportunisme. Et ça ne suffit pas. D’autres figures médiatiques proches de Trump ont réussi. Tucker Carlson, après avoir quitté Fox News, a lancé son propre show sur Twitter et a construit une audience massive. Joe Rogan, bien qu’il ne soit pas trumpiste au sens strict, a réussi à maintenir une audience énorme en offrant des conversations longues, non filtrées, authentiques. Même Steve Bannon, malgré ses problèmes légaux, a construit une audience fidèle avec son podcast War Room. Qu’ont-ils tous en commun ? Ils offrent quelque chose d’unique. Une perspective. Une voix. Un style. McGraw n’avait rien de tout ça. Il était juste un vieux psychologue de la télévision essayant de surfer sur la vague MAGA. Et ça ne fonctionne pas.
L’alliance avec Trump comme fardeau
En fait, l’alliance de McGraw avec Trump pourrait avoir été un fardeau plutôt qu’un avantage. Parce qu’en s’associant si étroitement à Trump, McGraw a aliéné une grande partie de son ancienne audience. Les modérés. Les indépendants. Même les conservateurs traditionnels qui n’aiment pas Trump. Tous ces gens — qui constituaient autrefois le cœur de l’audience de McGraw — l’ont abandonné. Et il ne les récupérera jamais. Parce qu’ils le voient maintenant comme un propagandiste. Un opportuniste. Quelqu’un qui a vendu son intégrité pour un accès au pouvoir. Et dans un pays aussi polarisé que les États-Unis en 2025, cette perception est mortelle. Parce qu’elle signifie que McGraw n’a plus d’audience large. Il a juste une niche : les trumpistes hardcore. Mais cette niche est déjà saturée. Elle a ses propres héros. Ses propres voix. Et McGraw n’en fait pas vraiment partie. Il est trop vieux. Trop daté. Trop insignifiant. Résultat ? McGraw se retrouve dans le pire des deux mondes. Rejeté par son ancienne audience. Ignoré par la nouvelle. C’est une position impossible. Et c’est exactement là que l’alliance avec Trump l’a mené.
Aucun sauvetage en vue
Alors, Trump va-t-il sauver McGraw ? Non. Parce que Trump ne sauve personne. Il utilise les gens. Et quand ils ne lui sont plus utiles, il les abandonne. McGraw était utile pendant quelques mois. Il fournissait du contenu. Il légitimait les opérations d’ICE. Il amplifiait la propagande de la Maison-Blanche. Mais maintenant que Merit Street est mort, maintenant que McGraw n’a plus de plateforme, il n’est plus utile. Et Trump passera à autre chose. Il trouvera un autre opportuniste prêt à le servir. Un autre parasite médiatique prêt à échanger son intégrité contre un accès au pouvoir. C’est le cycle. C’est comme ça que Trump fonctionne. Il consomme les gens. Il les vide. Il les jette. Et McGraw vient de découvrir qu’il n’est pas différent des autres. Il n’est pas spécial. Il n’est pas indispensable. Il est juste un autre nom sur la longue liste de ceux qui ont tout misé sur Trump. Et qui ont tout perdu.
Une carrière en lambeaux
Alors, que reste-t-il à McGraw ? Pas grand-chose. Sa carrière télévisuelle est terminée. CBS ne le reprendra jamais. Aucun grand réseau ne voudra travailler avec quelqu’un qui a détruit sa crédibilité, qui est empêtré dans un procès de 500 millions de dollars, qui a brûlé tous ses ponts. Merit Street est mort. Envoy survivra peut-être quelques mois, peut-être un an, avant de s’effondrer à son tour. Parce que McGraw n’a pas appris de ses erreurs. Il répète les mêmes schémas. Les mêmes promesses. Les mêmes mensonges. Et ça ne fonctionne pas. Financièrement, McGraw est probablement encore riche. Il a accumulé une fortune pendant ses deux décennies à la télévision. Mais cette fortune se vide rapidement. Les frais juridiques. Les dettes de Merit Street. Les investissements dans Envoy. Tout ça coûte des millions. Et si le procès avec TBN se termine mal pour lui — ce qui est probable — il pourrait perdre encore plus. Au niveau de la réputation, McGraw est fini. Il sera toujours connu comme « le type qui a tout gâché ». Comme « l’opportuniste qui a vendu son âme à Trump ». Comme « le milliardaire arrogant qui a ruiné sa propre entreprise ». Cette réputation le suivra pour le reste de sa vie. Et dans le monde des médias, où la réputation est tout, c’est une condamnation à mort.
Aucune rédemption possible
Y a-t-il un chemin vers la rédemption pour McGraw ? Peut-il se reconstruire ? Reconquérir une audience ? Retrouver sa crédibilité ? Non. Parce que la rédemption nécessite quelque chose que McGraw semble incapable de faire : admettre ses erreurs. S’excuser. Reconnaître qu’il a tort. Montrer de l’humilité. Mais McGraw n’a jamais fait ça. Dans son témoignage de septembre, il a blâmé TBN. Dans ses interviews publiques, il blâme les médias. Dans ses déclarations, il se présente comme une victime. Jamais comme quelqu’un qui a commis des erreurs. Et tant qu’il maintiendra cette posture, il n’y aura pas de rédemption. Parce que les gens pardonnent les erreurs. Mais ils ne pardonnent pas l’arrogance. Ils ne pardonnent pas le refus de reconnaître ses torts. Ils ne pardonnent pas le narcissisme. Et McGraw incarne tout ça. Il est trop fier pour s’excuser. Trop arrogant pour admettre qu’il a échoué. Trop narcissique pour reconnaître qu’il a détruit sa propre carrière. Alors il continuera de blâmer les autres. De lancer de nouvelles entreprises qui échoueront. De promettre que cette fois ce sera différent. Et personne ne le croira. Parce qu’on ne le croit déjà plus.
Un symbole de l’ère Trump
Dans un sens, McGraw est devenu un symbole de l’ère Trump. Un symbole de l’opportunisme qui détruit ceux qui le pratiquent. Un symbole de l’arrogance qui précède toujours la chute. Un symbole de la cupidité qui consume ceux qu’elle habite. Il a tout sacrifié — sa réputation, sa marque, ses valeurs — pour un accès au pouvoir. Et maintenant, il se retrouve avec rien. Pas de pouvoir. Pas de réputation. Pas d’entreprise. Pas d’avenir. Juste un procès interminable et une fortune qui se vide. C’est une histoire que nous verrons se répéter encore et encore dans les années à venir. D’autres figures médiatiques, d’autres hommes d’affaires, d’autres opportunistes feront le même pari que McGraw. Ils s’allieront avec Trump. Ils détruiront leur réputation. Ils ruineront leur carrière. Et ils finiront comme McGraw : seuls, brisés, oubliés. Parce que c’est ce que fait Trump. Il consomme les gens. Il les utilise. Il les détruit. Et il passe au suivant. McGraw vient de découvrir cette vérité. Mais il est trop tard. Le mal est fait. L’empire est tombé. Et il ne se relèvera jamais.
Cnclusion
Phil McGraw — Dr Phil — a passé 21 ans à dominer la télévision américaine. En 2023, il a quitté CBS pour lancer Merit Street Media, un réseau conservateur qui devait révolutionner les médias. Un an et demi plus tard, Merit Street est en faillite. McGraw est empêtré dans un procès de 500 millions de dollars avec son partenaire Trinity Broadcasting. Son émission phare est en hiatus. Ses employés ont été licenciés. Ses investisseurs ont perdu des millions. Et maintenant, il tente de lancer une troisième entreprise — Envoy Media — alors que la deuxième agonise en tribunal. Tout ça parce que McGraw a fait un pari désastreux : s’allier avec Trump. Il pensait que cette proximité avec le pouvoir se traduirait en audiences, en influence, en argent. Mais ça n’a pas marché. Parce que l’opportunisme politique ne suffit pas. Parce que détruire sa marque a un coût. Parce que la mauvaise gestion tue plus vite que l’idéologie. Et parce que Trump ne sauve personne. Il consomme les gens. Il les utilise. Il les détruit. McGraw vient de découvrir cette vérité. Et il paie le prix. Sa carrière est en lambeaux. Sa réputation est détruite. Son empire s’est effondré. Et il n’y a pas de retour en arrière. Pas de rédemption. Pas de sauvetage. Juste une chute spectaculaire, publique, humiliante. Et un avertissement pour tous ceux qui envisagent de parier leur avenir sur Trump.
Ce qui change immédiatement, c’est que McGraw n’est plus une figure crédible dans le monde des médias. Il est devenu un symbole de l’échec. Un exemple de ce qui arrive quand on sacrifie son intégrité pour l’opportunisme politique. Les autres figures médiatiques qui envisagent de s’allier avec Trump regarderont McGraw et hésiteront. Parce qu’ils verront ce qui lui est arrivé. Ils verront comment il a tout perdu. Et ils se demanderont si ça en vaut vraiment la peine. Ce qui change aussi, c’est que l’histoire de McGraw devient un cas d’école en gestion d’entreprise. Comment ne pas lancer une entreprise. Comment ne pas gérer des partenaires. Comment ne pas négocier des accords. Les écoles de commerce étudieront Merit Street pendant des années comme exemple de ce qui se passe quand l’arrogance, l’opportunisme, et la mauvaise gestion se combinent. Enfin, ce qui change, c’est que McGraw lui-même devra affronter sa réalité. Il ne peut plus se cacher derrière les excuses. Il ne peut plus blâmer les autres. Il devra reconnaître — au moins pour lui-même — qu’il a échoué. Qu’il a tout gâché. Qu’il a détruit sa propre carrière. Et cette reconnaissance, aussi douloureuse soit-elle, est peut-être la seule chose qui pourrait lui permettre de trouver une forme de paix. Mais connaissant McGraw, il ne la trouvera probablement jamais.
Donald Trump, 45ᵉ et 47ᵉ président des États-Unis, est un nom mondialement connu, comme il en a toujours rêvé. Bien que sa carrière politique impressionnante soit marquée par des succès, elle n'échappe pas à de nombreuses gaffes. Pourtant, il n'hésite jamais à rester sous les projecteurs !
Un petit tour du côté des souvenirs. De "covfefe" à "sans président"
Le 1er mai, lors d'un rassemblement dans le Nebraska, Trump a semblé confondre les noms de deux candidats au Sénat dans l'Ohio, dans le cadre d'une primaire très disputée qui ont eu lieu le 3 mai. "Nous avons soutenu le Dr Oz. Nous avons soutenu JP, n'est-ce pas ? JD Mandel, et il se débrouille très bien. Ils s'en sortent tous bien", a-t-il déclaré, combinant les noms de Josh Mandel et de JD Vance, ce dernier ayant en fait reçu son soutien. Quelques instants plus tard, alors qu'il continuait à parler de ses soutiens, Trump a ajouté : "Je pense que Vance s'en sort bien". Le week-end précédent, il était apparu aux côtés de Vance lors d'un rassemblement à Delaware, dans l'Ohio..
Après la victoire des Kansas City Chiefs sur les San Francisco 49ers lors du Super Bowl, Donald Trump s'est rendu sur Twitter pour féliciter l'équipe gagnante de représenter le "Grand État du Kansas". Le seul problème est que les Kansas City Chiefs sont basés dans l'État du Missouri. Le tweet a été rapidement retiré, mais il était trop tard, car il avait déjà été immortalisé sur Internet.
Soulignant les gains du marché boursier, Trump a demandé aux utilisateurs de Twitter comment se portaient leurs "409 K". Il s'agit bien sûr de leurs fonds de retraite "401(k)".
Après que Melania Trump a subi une opération du rein qui l'a obligée à passer cinq nuits à l'hôpital, le président américain s'est rendu sur Twitter pour lui souhaiter officiellement la bienvenue à la maison. Cela aurait pu être une belle initiative, sauf qu'il l'a appelée "Melanie", comme l'a rapporté le Guardian.
Celui-ci est devenu un classique instantané. Lorsque Donald Trump a terminé un tweet par ce mot codé en mai 2017, il a fait sensation sur Internet. À ce jour, personne ne sait exactement ce que signifie "covfefe".
"Il est approprié et proportionné aux mesures et autres mesures prises par l'Iran pour mettre fin à son programme nucléaire illicite. C'est du moins ce que dit le texte officiel de la Maison-Blanche, mais en réalité, il a simplement fait glisser cette phrase vers l'incompréhensible.
"Il s'agit d'une île située au milieu d'un océan - et c'est un grand océan, un très, très grand océan", a déclaré Trump, comme le rapporte The Independent.
"Frederick Douglass est un exemple de quelqu'un qui a fait un travail extraordinaire et qui est de plus en plus reconnu, je le remarque." Trump a insinué que Frederick Douglass, célèbre abolitionniste né esclave, était encore en vie. Il est décédé en 1895.
Trump a oublié de placer sa main sur son cœur pendant que l'hymne national était joué. Comme le souligne The Independent, Melania Trump a dû le lui rappeler.
Steve Scalise, de la majorité à la Chambre des représentants, a été hospitalisé pendant des mois après s'être fait tirer dessus et lorsqu'il est revenu au Capitole. Trump l'a accueilli avec une blague, naturellement : "C'est une sacrée façon de perdre du poids, Steve".
"Elle allait remporter la victoire, elle était favorite pour gagner, et elle s'est fait 'schlonger', elle a perdu". Le Washington Post a même mené une enquête linguistique sur le mot "schlonger".
Il s'est rendu sur Twitter pour qualifier l'un des dirigeants les plus dangereux du monde de "Little Rocket Man" (petit homme-fusée).
"Ils [les parents] ont deux emplois et parfois trois. Ils se sacrifient tous les jours pour leur mobilier et aussi l'avenir de leurs enfants", a-t-il déclaré lors du sommet 2017 Values Voter.
Alors qu'il reconnaissait officiellement Jérusalem comme capitale d'Israël, Donald Trump a bafouillé quelques mots, ce qui a conduit certains à penser que son dentier tombait au fur et à mesure qu'il parlait. Regardez l'animateur du Late Show, Stephen Colbert, commenter le moment du "United Shursh".
Il semble que l'administration actuelle aurait bien besoin d'un rédacteur en chef. En mai 2018, la Maison Blanche a publié une déclaration concernant la visite du président Trump en Israël, comme le rapporte le New York Daily News. Elle a déclaré que l'un des objectifs du voyage était de "promouvoir la possibilité d'une pêche durable" dans la région. "Peace" (la paix) ayant été malheureusement ortographiée "peach" (le fruit).
On dit souvent que les gens intelligents n'ont pas besoin de dire à tout le monde à quel point ils sont intelligents pour le prouver. Trump n'est pas de cet avis. Il a tweeté : "Tout au long de ma vie, mes deux plus grands atouts ont été la stabilité mentale et le fait d'être, genre, vraiment intelligent".
"Et j'ai vu notre police et nos pompiers tomber le 11 septembre...".
"Nous allons recommencer à gagner, et nous allons gagner beaucoup, croyez-moi.
"Les femmes ont été vraiment subreprésentées. Vraiment, je suppose qu'on pourrait dire, subreprésentées pendant de très nombreuses décennies", a déclaré Trump, selon le Bureau de publication du gouvernement américain. "Subreprésentation", ajoutez cela aux néologismes de Trump.
Trump a déclaré, selon des propos rapportés par la Maison Blanche : "Il est très important que les contrôleurs aériens soient hautement... oui hautement apprécié. Ce sont des personnes de haute valeur." Quelle altitude...
"Ce n'est pas un héros de guerre. Il était un héros de guerre parce qu'il a été capturé. J'aime les gens qui n'ont pas été capturés". Feu le sénateur McCain, ancien pilote de la marine, a été torturé pendant la guerre du Viêt Nam.
Un autre moment de téléprompteur incompréhensible dans lequel il s'est trompé de mot et a prétendu que c'était ce qu'il voulait dire, cette fois-ci à propos des soldats américains : "Tout au long de leur vie, et bien que leur vie ait été écourtée...
"J'ai quitté le Texas, la Floride, la Louisiane, je suis allé à Porto Rico et j'ai rencontré le président des Îles Vierges", a déclaré Donald Trump, comme le rapporte CNN. Nous pensons qu'il veut parler du gouverneur, n'est-ce pas ? Etant donné qu'il est lui-même le président des Îles Vierges...
Il a publié un message sur Twitter, selon des captures d'écran réalisées par Spoutnik : "Notre grand pays est divisé depuis des décennies. Parfois, il faut protester pour s'incliner, et nous nous inclinerons, et nous serons plus forts que jamais". Le mot "heal" (surmonter une épreuve) malheureusement écrit "heel" (se mettre à genou) change complètement la tournure de la phrase.
"L'autorité et les pouvoirs autoritaires cherchent à effondrer les valeurs, les systèmes et les alliances qui ont empêché les conflits et fait pencher le monde vers la liberté depuis la Seconde Guerre mondiale. Quelle autorité ? Dieu ? Selon Politico, il a également déclaré que de grandes parties du monde "vont en enfer".
Après avoir fulminé pendant un certain temps contre le promoteur immobilier William Levitt, le président américain a déclaré à l'auditoire que M. Levitt s'était livré à des "activités intéressantes" sur son yacht. "Je n'irai pas plus loin parce que vous êtes des scouts, donc je ne vais pas vous dire ce qu'il a fait", a déclaré Trump. "Devrais-je vous le dire ? Devrais-je vous le dire ?" Les parents ne seraient pas du tout d'accord, comme l'a rapporté la BBC.
Lorsque le président américain a rencontré la chancelière allemande Angela Merkel pour la première fois, il a tenté de briser la glace en faisant une blague très indélicate sur le fait qu'ils avaient tous deux été mis sur écoute par le président Obama. La chancelière a eu l'air légèrement déconcertée, comme le montre le Guardian.
L'ennemi juré de Donald Trump, Robert Mueller, a été nommé conseiller spécial du ministère de la Justice. Mais le président américain semble avoir du mal à trouver le bon titre pour Mueller, puisqu'il a orthographié "Conseil spécial" et ce à trois reprises, dans un tweet. Bien entendu, Merriam-Webster n'a pas pardonné l'erreur et a pris soin d'expliquer la différence entre les deux mots à l'ensemble de la sphère Twitter.
L'une des fautes de frappe les plus célèbres de Donald Trump sur Twitter a été commise lorsqu'il a qualifié la saisie d'un drone de la marine américaine par la Chine d'acte "sans président". Il a ensuite corrigé en disant "sans précédent", parce qu'Internet n'allait pas le rater.
En 2017, la Maison Blanche n'a pas célébré le mois sacré de l'islam pour la première fois depuis près de 20 ans. Selon le Guardian, il a été fortement critiqué pour sa décision de rompre la tradition.
Le 16 octobre 2025, à 10h51, Donald Trump lâchait sur Truth Social la menace ultime qui glaçait le Moyen-Orient : « Si le Hamas continue de tuer des gens à Gaza, ce qui ne faisait pas partie de l’accord, nous n’aurons d’autre choix que d’y aller et de les tuer ». Cette déclaration brutale intervenait quatre jours après que le président américain avait publiquement minimisé les exécutions de masse orchestrées par le Hamas — « Ça ne me dérangeait pas beaucoup, pour être honnête » — transformant soudain sa tolérance en ultimatum militaire. Le lundi précédent, huit Palestiniens accusés de collaboration avec Israël avaient été exécutés publiquement en pleine rue de Gaza City, filmés à genoux, les yeux bandés, abattus à bout portant devant une foule de spectateurs. Trump venait de découvrir que son cessez-le-feu historique — négocié triomphalement une semaine plus tôt — se transformait en cauchemar sanglant où le Hamas réaffirmait sa domination par la terreur publique.
La corruption et la trahison sont des thèmes récurrents dans l'histoire de la politique américaine, allant de l'inconduite présidentielle à la corruption au niveau local. Ces scandales montrent comment le pouvoir peut conduire à des comportements contraires à l'éthique, sapant la confiance du public et les institutions démocratiques. Des affaires majeures comme le Watergate et les récentes violations des règles de financement des campagnes électorales mettent en évidence la présence permanente de la corruption, de la fraude et de la tromperie dans la politique.
En septembre 2024, de multiples enquêtes criminelles sur l'administration du maire de New York, Eric Adams, ont été révélées. Le 25 septembre, il a été inculpé de corruption, de fraude et de sollicitation de dons étrangers illégaux dans le cadre d'une enquête fédérale sur la corruption. Eric Adams est devenu le premier maire en exercice de l'histoire de la ville de New York à faire l'objet de poursuites pénales.
En 1978, une opération d'infiltration du FBI connue sous le nom d'Abscam a eu lieu. Des agents du FBI se sont fait passer pour des cheikhs arabes afin d'offrir des pots-de-vin à des fonctionnaires. Plusieurs membres du Congrès ont été surpris en train d'accepter des pots-de-vin. L'opération, qui s'est poursuivie jusqu'en 1980, a abouti à de multiples condamnations et a révélé une corruption généralisée au sein du Congrès.
L'administration du président Richard Nixon a été impliquée dans le scandale du Watergate, qui concernait une effraction au siège du Comité national démocrate en 1972 et la dissimulation qui s'en est suivie. En 1974, face à l'imminence d'une destitution après que des enregistrements ont révélé son implication, Nixon a démissionné.
Entre 1921 et 1931, le secrétaire à l'intérieur Albert Fall (photo) a loué les réserves pétrolières de la marine à des entreprises privées en échange de pots-de-vin. Ce scandale, qui s'est produit sous l'administration du président Warren G. Harding, a mis au jour une corruption de grande ampleur et a conduit à la condamnation et à l'emprisonnement d'Albert Fall. Il est devenu le premier membre du Cabinet à être emprisonné.
Le 9 décembre 2008, le gouverneur de l'Illinois Rod Blagojevich a été arrêté pour avoir tenté de vendre le siège vacant de Barack Obama au Sénat après l'élection de ce dernier. Ses actes de corruption consistaient également à solliciter des pots-de-vin pour des nominations politiques. Il a été destitué en janvier 2009, reconnu coupable en 2011 et condamné à 14 ans de prison fédérale. Il a purgé près de huit ans.
Tammany Hall était une puissante organisation politique de la ville de New York, connue pour sa corruption. Elle était dirigée par William M. Tweed, qui a escroqué des millions de dollars à la ville par le biais de pots-de-vin et de dessous-de-table. Il a finalement été condamné en 1873, mais l'influence de Tammany Hall a persisté jusqu'à ce que des réformes affaiblissent son pouvoir dans les années 1930.
En 1996, l'administration Clinton a été accusée d'avoir accédé de manière inappropriée aux dossiers du FBI concernant des centaines de fonctionnaires républicains, dans le cadre d'un scandale connu sous le nom de "Filegate". Des allégations sont apparues selon lesquelles de hauts responsables de la Maison Blanche, dont la première dame Hillary Clinton, auraient demandé et lu ces dossiers. Bien qu'aucune accusation n'ait été portée, la controverse a renforcé l'attention portée aux Clinton.
Dans les années 1980, l'administration Reagan a été prise en flagrant délit de vente secrète d'armes à l'Iran pour financer les rebelles Contra au Nicaragua, en violation de la législation américaine. Les principaux responsables, dont Oliver North, ont été condamnés en 1989, mais nombre d'entre eux ont été graciés par la suite.
L'élection présidentielle de 2016 a mis en évidence d'importantes violations des règles de financement des campagnes électorales, y compris des préoccupations concernant l'ingérence étrangère et l'influence des comités d'action politique (Super PAC en anglais). Des allégations de coordination illégale ont été formulées lorsque Donald Trump a commencé par autofinancer sa campagne, avant de bénéficier d'un soutien substantiel de la part des Super PAC.
En octobre 2022, l'enregistrement d'une conversation entre des membres du conseil municipal de Los Angeles a révélé l'existence de propos racistes et de manœuvres visant à conserver le pouvoir. Cela a conduit à la démission de plusieurs membres du conseil et a déclenché une enquête sur les pratiques de corruption au sein du gouvernement de la ville.
Ce scandale, qui a fait surface en 2020, concernait des allégations de pots-de-vin et de corruption liés à un projet de loi de sauvetage nucléaire de 1,3 milliard de dollars américains. L'ancien président de la Chambre des représentants de l'Ohio, Larry Householder, a été inculpé de racket après avoir accepté des pots-de-vin de la part d'entreprises de services publics pour faciliter l'adoption de la loi.
En 1989, cinq sénateurs américains, dont John McCain, Alan Cranston, Dennis DeConcini, Donald Riegle et John Glenn (photo), ont été accusés d'être intervenus auprès des autorités fédérales de réglementation en faveur de Charles Keating, un dirigeant d'une société d'épargne et de crédit qui avait contribué à leurs campagnes électorales. La faillite de la banque de Keating a coûté 3,4 milliards de dollars au gouvernement fédéral. Les cinq sénateurs sont arrivés au terme de leur mandat, mais seuls Glenn et McCain ont demandé à être réélus, conservant tous deux leur siège.
En 2013, le gouverneur du New Jersey, Chris Christie, a fait l'objet d'allégations liées au "Bridgegate", un scandale impliquant des fermetures de voies sur le pont George Washington pour des raisons politiques. Cet incident a donné lieu à une enquête fédérale et à des condamnations pénales pour plusieurs de ses collaborateurs.
Le 10 octobre 1973, le vice-président Spiro Agnew a démissionné après avoir été accusé d'avoir accepté des pots-de-vin pendant son mandat de gouverneur du Maryland et de vice-président. Il a plaidé non coupable de fraude fiscale et a été condamné à une amende. C'était la première fois qu'un vice-président en exercice faisait l'objet de poursuites pénales.
Après son élection en 2022, le député George Santos a fait l'objet de plusieurs enquêtes pour des infractions présumées au financement de la campagne, notamment pour avoir mal déclaré les activités financières de sa campagne et avoir omis de divulguer des prêts personnels importants.
L'administration du président Grant, qui s'étend de 1869 à 1877, est marquée par de nombreux scandales. Le plus notable est le "Whiskey Ring", dans le cadre duquel des fonctionnaires ont fraudé le gouvernement en lui soutirant des recettes fiscales. Bien que Grant lui-même ne soit pas impliqué, sa tolérance à l'égard de ses collaborateurs corrompus a gravement nui à sa réputation.
Duncan D. Hunter, membre du Congrès de Californie, et sa femme, Margaret, ont été reconnus coupables d'avoir détourné plus de 250 000 dollars de fonds de campagne pour des dépenses personnelles, telles que des vacances, des frais de scolarité et des articles de luxe. Il a plaidé coupable et a démissionné du Congrès en 2020. Bien qu'initialement condamnés à 11 mois de prison, lui et sa femme ont été graciés par le président Donald Trump en décembre 2020.
En 2005, le chef de la majorité parlementaire, Tom DeLay, a été inculpé pour avoir illégalement acheminé des dons d'entreprises vers des candidats aux élections législatives du Texas. Bien que DeLay ait été reconnu coupable de blanchiment d'argent, sa condamnation a été annulée par la suite.
Le député William Jefferson a été retrouvé avec 90 000 dollars en liquide cachés dans son congélateur lors d'une enquête sur des pots-de-vin liés à des transactions commerciales avec l'Afrique. En 2009, il a été reconnu coupable de corruption, de racket et de blanchiment d'argent et a été condamné à une peine de prison de 13 ans, la plus longue jamais infligée à un ancien membre du Congrès.
L'ancien président de la Chambre des représentants, Dennis Hastert, a été condamné pour des délits financiers liés à des paiements occultes destinés à dissimuler des fautes sexuelles commises dans le passé. Sa condamnation en 2016 a révélé des allégations d'abus sexuels remontant à plusieurs décennies, alors qu'il était entraîneur de lutte.
En 2002, Jim Traficant, membre du Congrès de l'Ohio, a été reconnu coupable de dix chefs d'accusation, notamment de corruption, de racket, de fausses déclarations fiscales et d'avoir forcé son personnel à effectuer des tâches personnelles dans sa ferme de l'Ohio et sur sa péniche à Washington, D.C.
Il a été exclu du Congrès et a purgé une peine de sept ans d'emprisonnement. Il est décédé en 2014.
En 2005, Randy "Duke" Cunningham, membre du Congrès, a plaidé coupable d'avoir accepté plus de 2,3 millions de dollars de pots-de-vin de la part d'entreprises de défense en échange de l'attribution de contrats gouvernementaux. Il a été condamné à huit ans de prison et à verser 1,8 million de dollars de dédommagement. Le président Donald Trump lui a accordé une grâce conditionnelle en 2021.
En 2000, le gouverneur de Louisiane Edwin Edwards a été reconnu coupable d'avoir extorqué de l'argent à des demandeurs de licences de casino dans les années 90. Connu pour sa personnalité haute en couleur et sa longue carrière politique, il a purgé une peine de 10 ans de prison.
Tony Rezko, collecteur de fonds politiques, a été reconnu coupable de fraude et de corruption dans le cadre d'un système impliquant des contrats de l'État de l'Illinois et des dons politiques. Ses liens avec le début de la carrière politique de Barack Obama ont soulevé des questions, bien que ce dernier n'ait jamais été impliqué dans le scandale. En 2011, il a été condamné à 10 ans et demi de prison.
Dans les années 1820, le président Andrew Jackson a institutionnalisé le "spoils system", une pratique selon laquelle les partisans politiques étaient récompensés par des postes dans l'administration, souvent sans considération de leur mérite. Ce système a favorisé une corruption généralisée, ce qui a conduit à des réformes à la fin des années 1800 visant à améliorer les normes de la fonction publique.
En 2008, le sénateur de l'Alaska Ted Stevens a été reconnu coupable d'avoir accepté des cadeaux inappropriés de la part de compagnies pétrolières en échange de faveurs politiques. Bien que sa condamnation ait été annulée par la suite en raison d'une mauvaise conduite du procureur, l'affaire a mis fin à sa longue carrière au Sénat, qui a duré de 1968 à 2009.
En 2018, Paul Manafort, l'ancien président de la campagne du président Trump, a été reconnu coupable de crimes financiers, notamment d'évasion fiscale et de fraude bancaire, en raison de son travail de lobbying pour des politiciens pro-russes en Ukraine. Ces condamnations s'inscrivaient dans le cadre de l'enquête plus vaste menée par Mueller sur l'ingérence de la Russie dans l'élection de 2016.
En 2006, le lobbyiste Jack Abramoff a été condamné pour avoir corrompu des législateurs et escroqué des tribus amérindiennes. Son trafic d'influence a contribué à la chute de plusieurs hommes politiques, dont le député Bob Ney. Il a purgé une peine de cinq ans et dix mois de prison.
En 2002, le sénateur du New Jersey Robert Torricelli a renoncé à se faire réélire après avoir fait l'objet d'une enquête pour avoir accepté des cadeaux et des dons illégaux de la part d'un homme d'affaires cherchant à obtenir des faveurs politiques. Bien qu'il ait évité les poursuites pénales, l'incident a mis fin à sa carrière politique.
En 2014, le gouverneur de Virginie Bob McDonnell et son épouse Maureen ont été reconnus coupables d'avoir accepté plus de 175 000 dollars américains de cadeaux et de prêts de la part d'un homme d'affaires en quête de faveurs politiques. Bien que les condamnations aient été annulées par la Cour suprême en 2016, le scandale a mis en lumière les zones d'ombre juridiques entourant les cadeaux politiques.
Malgré les déclarations répétées du président américain Donald Trump, qui a menacé de déplacer des matchs du Mondial hors des villes gouvernées par les Démocrates, le calendrier de la Coupe du monde 2026 devrait rester inchangé.
Des sources proches de l’organisation insistent : aucune révision n’est envisagée pour des villes comme San Francisco, Seattle ou Boston. Selon John Kristick, l’un des architectes de la candidature commune du Canada, du Mexique et des États-Unis pour la Coupe du monde, l’organisation se prépare activement depuis près de dix ans.
"Les billets sont déjà en train d'être vendus. Les packages d'hospitalité sont vendus depuis près d'un an", a-t-il déclaré à l'agence de presse internationale Reuters. La FIFA a annoncé jeudi que plus d’un million de billets avaient déjà trouvé preneur auprès de fans issus de pas moins de 212 pays et régions.
Les États-Unis accueilleront la majeure partie du tournoi, avec 11 des 16 villes hôtes. Il s’agira de la plus grande Coupe du monde de l’histoire, réunissant 48 équipes et 104 matchs. Pour la première fois depuis 1994, la grande fête du football revient sur le sol américain, où elle avait à l’époque immensément contribué à la popularité du sport.
Le scénario d’un changement de ville hôte semble écarté
Ces derniers mois, Donald Trump avait à plusieurs reprises menacé de supprimer des rencontres dans les villes qu’il jugeait insuffisamment coopératives avec sa politique en matière d’immigration et de criminalité (lisez : dans les villes démocrates). Il aurait même pris contact avec le président de la FIFA, Gianni Infantino, pour faire pression.
La fédération internationale de football reste toutefois ferme : la sécurité relève de la compétence des autorités nationales, et les 16 villes hôtes doivent continuer à satisfaire aux exigences de la FIFA.
Selon Ricardo Trade, ancien directeur général de la Coupe du monde 2014 au Brésil, il serait techniquement possible de déplacer des matchs tant que cela intervient avant le tirage au sort du 5 décembre. Mais ce scénario paraît hautement improbable : les organisateurs locaux s’en tiennent à leurs plans et consacrent toute leur énergie à offrir la meilleure expérience possible aux supporters et aux équipes.
Dans le New Jersey, on regarde déjà vers le point d’orgue du tournoi : le MetLife Stadium, qui avait accueilli plus tôt cette année la finale de la Coupe du monde des clubs, sera le théâtre de la finale en juillet 2026. Le message des organisateurs est limpide : la Coupe du monde se jouera comme prévu, sans changement d’hôte.
Après que des millions d’Américains soient descendus dans la rue ce samedi afin de protester contre la politique « autoritaire » du président Trump, le président américain a réagi à sa manière : en publiant sur son réseau social, Truth Social, plusieurs vidéos dédaigneuses réalisées à l’aide de l’intelligence artificielle.
Dans l’une des vidéos, Trump apparaît en roi, couronné et armé d’une épée, tandis que la politicienne démocrate Nancy Pelosi, entre autres, s’incline devant lui. Une autre vidéo est sans équivoque : elle met en scène le président, couronné encore une fois, dans un avion de chasse baptisé « King Trump ». On y voit cet avion en train de déverser une substance brune ressemblant à s’y méprendre à des excréments, directement sur les manifestants.
De New York à Los Angeles, en passant par des petites villes du centre des États-Unis, environ 7 millions de personnes ont participé à plus de 2.700 rassemblements ce week-end, selon les organisateurs des manifestations « No Kings » (« Pas de rois »).
Dans d’importants cortèges ou par dizaines sur le bord des routes, les manifestants se sont mobilisés dans une atmosphère joviale pour dénoncer ce qu’ils qualifient de « prise du pouvoir autoritaire » de Donald Trump et de ses proches.
Le Parti républicain se retrouve aujourd’hui dans une position délicate, coincé entre ses promesses électorales et la réalité du terrain politique américain. Alors que le gouvernement fédéral traverse une fermeture prolongée depuis maintenant vingt jours, une bataille acharnée fait rage au Congrès concernant l’extension des subventions de l’Obamacare. Au cœur de cette tempête politique — une question qui divise profondément l’Amérique : l’avortement. Les groupes anti-avortement exercent une pression considérable sur les républicains pour qu’ils empêchent tout financement fédéral indirect de l’interruption volontaire de grossesse via les plans d’assurance de l’ACA. Cette confrontation ne concerne pas seulement des principes idéologiques abstraits; elle menace directement l’accès aux soins de santé de plus de 20 millions d’Américains dont les primes pourraient exploser de plus de 114% en moyenne si le Congrès n’agit pas avant la fin de l’année. Entre dogmatisme politique et pragmatisme économique, les républicains doivent choisir leur camp — et vite.
La pression monte sur le GOP
Des groupes anti-avortement mobilisés
Quatre-vingt-huit organisations pro-vie menées par Susan B. Anthony Pro-Life America ont adressé une lettre au Congrès en septembre 2025, exigeant que toute extension des subventions de l’Obamacare soit soumise aux restrictions de l’amendement Hyde. Cet amendement, en vigueur depuis plus de quarante ans, interdit l’utilisation de fonds fédéraux pour financer des avortements, sauf dans des cas exceptionnels comme le viol, l’inceste ou lorsque la vie de la mère est en danger. Pour ces groupes conservateurs, l’ACA représente la plus grande dérogation jamais créée à cette politique, en subventionnant des plans d’assurance qui couvrent l’avortement électif dans plusieurs États. Marjorie Dannenfelser, présidente de Susan B. Anthony Pro-Life America, affirme que « l’Obamacare était la plus grande expansion du financement par les contribuables de l’avortement depuis Roe v. Wade » et que les Américains ne devraient pas être forcés de subventionner ce qu’elle appelle « la violence de l’avortement ».
Le projet de loi Hawley
Le sénateur Josh Hawley du Missouri a introduit le 15 octobre 2025 une législation radicale intitulée Prohibiting Abortion & Transgender Procedures on the Exchanges Act. Ce projet de loi vise à intégrer directement le langage de l’amendement Hyde dans les termes fédéraux de couverture des plans de santé, interdisant ainsi aux échanges d’assurance d’offrir des plans couvrant l’avortement, sauf dans les cas de viol, d’inceste ou de danger pour la vie maternelle. La législation va encore plus loin en prohibant également la couverture des procédures de transition de genre pour les mineurs. « Il est temps d’interdire l’avortement et les procédures de transition de genre pour les mineurs sur les échanges de soins de santé. Plus d’échappatoires », a déclaré Hawley dans un communiqué. Cette initiative législative intervient alors que le Sénat se concentre déjà sur l’ACA avec une date limite approchant pour l’extension des subventions et l’ouverture des inscriptions le 1er novembre.
Un financement indirect contesté
Le débat se cristallise autour d’une question technique mais fondamentale : les subventions fédérales financent-elles indirectement l’avortement? Selon la loi actuelle, l’ACA exige que les assureurs séparent les primes d’inscription des fonds fédéraux, de sorte que l’argent destiné à l’avortement soit isolé des subsides gouvernementaux. Alina Salganicoff, directrice du Programme de politique de santé des femmes chez KFF, explique que « l’ACA est très claire dans le statut et il n’y a rien dedans qui fournisse des avortements ‘gratuits’ en utilisant des dollars fédéraux ». Cependant, les groupes anti-avortement rejettent ce mécanisme comme une simple « astuce comptable » qui ne change rien au fait que les contribuables américains subventionnent des plans offrant des services d’avortement. Cette position trouve un écho favorable chez de nombreux républicains du Congrès qui considèrent que tant que des fonds fédéraux circulent vers des assureurs proposant la couverture de l’avortement, il y a violation de l’esprit de l’amendement Hyde.
Une impasse politique aux conséquences désastreuses
Le gouvernement paralysé depuis vingt jours
La fermeture du gouvernement fédéral, qui dure maintenant depuis le 1er octobre 2025, a pour épicentre le désaccord sur l’extension des subventions de l’ACA. Les démocrates, menés par le leader minoritaire du Sénat Chuck Schumer, refusent d’approuver tout projet de loi de financement qui n’inclurait pas l’extension de ces crédits d’impôt améliorés. Ils ont bloqué à huit reprises les tentatives républicaines de rouvrir le gouvernement sans aborder cette question. De leur côté, les républicains, sous la direction du leader majoritaire John Thune, insistent pour que toute négociation sur les subventions n’ait lieu qu’après la réouverture du gouvernement. Cette stratégie du tout ou rien crée une paralysie totale qui affecte non seulement les services fédéraux, mais aussi la planification des États pour la période d’inscription ouverte aux plans d’assurance santé qui démarre le 1er novembre.
Les États sonnent l’alarme
Les directeurs des échanges d’assurance santé étatiques tirent la sonnette d’alarme avec une urgence croissante. Ingrid Ulrey, directrice générale du Washington State Health Benefit Exchange, déclare sans ambages que « le navire a levé l’ancre » et que « le Congrès a raté l’opportunité de prendre cette décision assez tôt pour que nous puissions réinitialiser nos marchés avant l’inscription ouverte ». Même si un accord est trouvé en novembre ou décembre, il pourrait être trop tard pour que les États mettent à jour leurs systèmes informatiques et communiquent les nouveaux tarifs aux assurés. Plusieurs États envisagent de ne pas modifier les taux déjà annoncés pour éviter la confusion administrative massive que cela créerait. Cette situation place les consommateurs dans une incertitude totale alors qu’ils doivent prendre des décisions cruciales concernant leur couverture santé pour 2026.
Une explosion des primes prévue
Sans extension des crédits d’impôt améliorés qui expirent le 31 décembre 2025, les experts prévoient un tsunami financier pour les assurés de l’ACA. Selon l’analyse de KFF, les primes augmenteraient en moyenne de plus de 75% pour les personnes bénéficiant actuellement de subventions, et certains verraient leurs coûts plus que doubler avec une hausse de 114%. Le Congressional Budget Office estime qu’environ 3,8 millions de personnes perdraient leur assurance santé au cours des dix prochaines années si ces subventions ne sont pas prolongées. Les personnes âgées qui n’ont pas encore droit à Medicare seraient particulièrement touchées, car elles font face aux primes les plus élevées sur le marché individuel. Des familles comme celle de Celia et Jorge Monreal, qui dépendent entièrement des subventions pour leur couverture actuelle, se retrouveraient soudainement face à des choix impossibles entre payer leur assurance santé ou acheter de la nourriture.
Les stratégies républicaines divergentes
Les conservateurs intransigeants
Une faction importante de républicains refuse catégoriquement tout compromis sur la question de l’avortement dans les plans ACA. Le représentant Chip Roy affirme qu’il est « raisonnable » pour le Congrès de se préoccuper de la façon dont les dollars fédéraux circulent vers les juridictions et de leur utilisation. Le représentant Chris Smith, co-président du House Pro-Life Caucus, va encore plus loin en rejetant l’idée que la politique sur l’avortement devrait être laissée entièrement aux États. Il déclare avoir lu attentivement la décision Dobbs de la Cour suprême et conclut que « nous et les États — nous étant le fédéral — sommes également habilités à protéger la vie ». Cette position idéologique dure trouve un soutien financier puissant auprès de groupes comme ceux financés par Charles Koch, qui poussent les républicains à exiger des concessions importantes des démocrates avant d’accepter toute extension des subventions.
Les pragmatiques inquiets
D’autres républicains, plus pragmatiques, reconnaissent en privé que cette bataille pourrait se retourner contre leur parti. Un conseiller du leadership républicain a déclaré anonymement que faire un accord avec les démocrates sur l’extension de l’ACA avant la fin de la fermeture gouvernementale « serait un suicide » politique pour Trump et les républicains. Le parti est déchiré par un combat interne majeur sur la façon de gérer le coût et la couverture de l’avortement dans les plans d’assurance. Certains sénateurs républicains, comme Bill Cassidy de Louisiane et Lindsey Graham de Caroline du Sud, ont déjà tenté par le passé d’incorporer des restrictions sur l’avortement dans les réformes de l’ACA, mais sans succès. En 2017, leur amendement visant à « abroger et remplacer » l’Obamacare a échoué suite au vote du défunt sénateur John McCain contre la mesure.
Les propositions de compromis
Malgré les divisions, des républicains au Capitole et à la Maison Blanche explorent discrètement des propositions qui pourraient unifier les membres du parti sur les subventions de l’Obamacare. Parmi les idées discutées figurent des restrictions plus strictes sur l’utilisation des crédits d’impôt pour payer des plans couvrant l’avortement, sans aller jusqu’à l’interdiction totale proposée par Hawley. Le sénateur John Boozman d’Arkansas et Roger Wicker du Mississippi ont réintroduit en janvier 2025 le No Taxpayer Funding for Abortion and Abortion Full Disclosure Act, co-parrainé par 45 autres sénateurs républicains. Ce projet de loi interdirait aux compagnies d’assurance d’utiliser les subventions pour couvrir les services d’avortement et exigerait que les plans facturent une « surtaxe d’avortement » s’ils choisissaient de fournir ces services. Cette approche représente un terrain d’entente potentiel entre les différentes factions républicaines.
La position démocrate inébranlable
Le rejet des restrictions supplémentaires
Les démocrates maintiennent une ligne de défense ferme contre toute nouvelle restriction sur l’avortement dans le cadre de l’extension des subventions ACA. La sénatrice Jeanne Shaheen du New Hampshire a catégoriquement exclu des restrictions plus strictes sur l’avortement, affirmant que la législation existante bloque déjà le financement de l’Obamacare pour l’avortement, malgré les contestations de certains groupes conservateurs. Les démocrates soutiennent que l’ACA dispose déjà d’un mécanisme robuste pour séparer les fonds des contribuables de manière à ce qu’ils ne soient pas utilisés pour payer la procédure d’avortement. Ils accusent les républicains d’utiliser ce débat comme une porte dérobée pour étendre les restrictions sur l’avortement au-delà de ce qui existe actuellement dans la loi fédérale.
L’urgence sanitaire avant tout
Pour les démocrates, l’extension des subventions ACA représente une urgence de santé publique qui ne devrait pas être compromise par des débats idéologiques sur l’avortement. Ils soulignent que ces crédits d’impôt améliorés ont été mis en place pendant la pandémie de COVID-19 comme mesure de secours et ont permis à des millions de personnes d’accéder à une assurance santé abordable. Le leader Schumer insiste sur le fait que les républicains doivent venir à la table des négociations avec des concessions, et non avec de nouvelles exigences qui rendraient l’accès à l’avortement encore plus difficile. Les démocrates refusent également de restaurer environ 1 billion de dollars de coupes dans Medicaid incluses dans le projet de loi fiscal et budgétaire que le président Trump a signé en juillet 2025, ainsi que de rétablir l’accès à certains programmes de soins de santé pour les immigrants légaux qui perdront leur accès sous la nouvelle loi républicaine.
Une stratégie de résistance calculée
En bloquant huit fois les tentatives républicaines de rouvrir le gouvernement sans accord sur les subventions, les démocrates misent sur une stratégie de résistance prolongée. Ils parient que l’opinion publique finira par se retourner contre les républicains à mesure que la fermeture gouvernementale s’étire et que les conséquences concrètes se font sentir pour les citoyens ordinaires. Cette tactique comporte cependant des risques, car les démocrates pourraient être perçus comme obstinés s’ils refusent tout compromis raisonnable. Certains analystes suggèrent également que les démocrates s’inquiètent qu’un accord sur l’extension des subventions de l’Obamacare neutralise ce sujet comme enjeu de campagne pour les élections de mi-mandat, les privant d’un argument électoral puissant contre les républicains.
Les treize États dans le viseur républicain
Des lois étatiques protégeant l’avortement
Treize États — Californie, Colorado, Delaware, Illinois, Maine, Maryland, Massachusetts, Minnesota, New Jersey, New York, Oregon, Vermont et Washington — ont actuellement des lois qui exigent des assureurs qu’ils couvrent les services d’avortement dans leurs plans. Ces États à majorité démocrate ont adopté ces législations pour protéger l’accès à l’avortement après la décision Dobbs de la Cour suprême qui a renversé Roe v. Wade. Le projet de loi de réconciliation budgétaire des républicains comprend une disposition ajoutée au dernier moment via un amendement du gestionnaire qui bloquerait certains fonds de l’ACA destinés aux plans de santé étatiques couvrant les services d’avortement. Cette mesure vise directement ces treize États et pourrait les forcer à choisir entre maintenir l’accessibilité de l’avortement et garantir que leurs résidents conservent leur couverture santé.
Un dilemme impossible pour les États bleus
Les gouverneurs et législateurs de ces États se trouvent face à un choix déchirant. S’ils maintiennent leurs lois exigeant la couverture de l’avortement, ils risquent de perdre des centaines de millions de dollars en financement fédéral pour l’ACA, ce qui rendrait l’assurance santé inabordable pour des millions de leurs résidents. S’ils abrogent ou suspendent ces lois pour préserver le financement fédéral, ils trahissent un engagement fondamental envers l’accès à l’avortement qui constitue souvent une priorité majeure de leur base électorale. Cette stratégie républicaine représente une tentative sophistiquée d’utiliser le pouvoir financier fédéral comme levier pour influencer les politiques sur l’avortement dans les États qui protègent légalement cette procédure, malgré les arguments républicains précédents selon lesquels la politique sur l’avortement devrait être laissée aux États.
Une bataille de souveraineté étatique
Cette confrontation soulève des questions constitutionnelles profondes sur la relation entre le gouvernement fédéral et les États. Pendant des années, les républicains ont affirmé que la question de l’avortement devait être résolue au niveau des États, pas au niveau fédéral — c’était d’ailleurs l’argument central pour renverser Roe v. Wade. Maintenant, certains membres du GOP reconnaissent ouvertement qu’ils veulent avoir leur mot à dire sur ce que font les États, du moins en ce qui concerne le financement. Le représentant Chip Roy admet que malgré le discours sur les droits des États, il est « raisonnable » pour le Congrès de se préoccuper de l’utilisation des dollars fédéraux. Cette position apparemment contradictoire expose les tensions inhérentes au fédéralisme américain et pourrait déclencher de longues batailles juridiques sur les limites du pouvoir fédéral d’imposer des conditions aux États pour recevoir des fonds.
Les répercussions concrètes sur les Américains
Les familles à revenus modestes en première ligne
Les personnes et familles à revenus modestes qui dépendent des crédits d’impôt améliorés pour rendre leur assurance santé abordable seront les premières victimes de cette impasse politique. Celia Monreal, 47 ans, et son mari Jorge, 57 ans, illustrent parfaitement cette réalité. Leur plan actuel est entièrement subventionné, mais si le Congrès ne prolonge pas les crédits d’impôt qui expirent fin 2025, ils ne pourront plus se permettre une assurance. Celia explique son dilemme : « Ça me stresse parfois parce que si vous n’êtes pas en santé, alors vous n’êtes pas là pour vos enfants. C’est difficile, parce que OK, est-ce que je dépense 150 dollars pour une visite chez le médecin ou est-ce que j’achète de l’épicerie? » Jorge a besoin de chirurgies du genou, et Celia doit gérer son hypertension chronique et le cholestérol élevé de son mari. Sans assurance, ces conditions médicales pourraient se dégrader rapidement, entraînant des complications beaucoup plus coûteuses à long terme.
Les seniors avant Medicare particulièrement vulnérables
Les adultes plus âgés qui n’ont pas encore droit à Medicare — généralement ceux âgés de 50 à 64 ans — font face aux augmentations de primes les plus importantes sur le marché individuel de l’assurance santé. En raison de leur âge et de leurs conditions de santé plus fréquentes, les assureurs peuvent leur facturer des primes beaucoup plus élevées que pour les jeunes adultes. Les crédits d’impôt améliorés ont été particulièrement cruciaux pour rendre l’assurance accessible à cette tranche d’âge. Sans ces subventions, de nombreux pré-retraités pourraient se retrouver dans une situation impossible : trop jeunes pour Medicare, trop vieux pour trouver une assurance abordable sur le marché privé, et souvent avec des économies insuffisantes pour payer des primes astronomiques pendant plusieurs années avant d’atteindre l’éligibilité à Medicare à 65 ans. Cette démographie représente également un groupe électoral important qui pourrait influencer les élections de mi-mandat.
Un effet domino sur le système de santé
Au-delà de l’impact immédiat sur les assurés individuels, l’expiration des subventions pourrait déclencher un effet domino à travers tout le système de santé américain. Si 3,8 millions de personnes perdent leur assurance comme le prédit le Congressional Budget Office, beaucoup se tourneront vers les urgences hospitalières pour leurs soins médicaux — une option coûteuse et inefficace qui finit par être payée par les contribuables d’une manière ou d’une autre. Les hôpitaux verront augmenter leurs soins non compensés, ce qui pourrait menacer la viabilité financière de certains établissements, particulièrement dans les zones rurales déjà fragiles. Les assureurs pourraient également décider de se retirer complètement de certains marchés d’échanges s’ils anticipent une « spirale de la mort » où seules les personnes les plus malades conservent leur assurance, rendant les pools de risques non viables. Cette cascade de conséquences transformerait une bataille idéologique au Congrès en une crise de santé publique tangible.
Le précédent historique de 2017
L’échec du repeal and replace
L’histoire récente offre des leçons cruciales que les républicains feraient bien de ne pas ignorer. En 2017, lorsque le parti contrôlait la Maison Blanche et les deux chambres du Congrès, ils ont tenté d’abroger et de remplacer l’Obamacare — une promesse centrale de campagne. L’amendement Graham-Cassidy, proposé par les sénateurs Bill Cassidy de Louisiane et Lindsey Graham de Caroline du Sud, aurait progressivement éliminé les subventions originales et, pendant la brève fenêtre de deux ans où elles auraient existé, aurait interdit aux plans sur les échanges d’Obamacare de couvrir les avortements. Cette tentative législative s’est spectaculairement effondrée suite au vote dramatique du défunt sénateur John McCain contre la mesure au dernier moment, un geste qui a choqué ses collègues républicains et sauvé l’ACA de l’abrogation.
Les tentatives législatives répétées
Depuis cet échec cuisant, les républicains n’ont pas abandonné leurs efforts pour appliquer les restrictions de l’amendement Hyde aux plans d’assurance de l’Obamacare. En 2019, le sénateur Cassidy et 32 autres sénateurs républicains ont introduit le No Taxpayer Funding for Abortion and Abortion Full Disclosure Act, qui interdirait aux compagnies d’assurance d’utiliser les subventions pour couvrir les services d’avortement et exigerait que les plans facturent une « surtaxe d’avortement » s’ils choisissaient de fournir ces services. En janvier 2025, les sénateurs John Boozman d’Arkansas et Roger Wicker du Mississippi ont réintroduit le même projet de loi, cette fois co-parrainé par 45 autres sénateurs républicains du GOP. Ces tentatives répétées démontrent que l’interdiction du financement fédéral de l’avortement via l’ACA reste un objectif de longue date du Parti républicain, mais aussi qu’il s’agit d’un objectif extrêmement difficile à atteindre politiquement.
Les leçons non apprises
Malgré l’échec de 2017 et la réaction négative du public qui en a résulté, certains dirigeants républicains semblent déterminés à revisiter une abrogation ou une refonte majeure de l’Affordable Care Act. Cependant, d’autres leaders du parti avertissent qu’il ne faut pas revivre ce cauchemar politique. Une responsable du leadership républicain cité dans les rapports actuels affirme que les « racines sont si profondes » en référence à l’obsession du GOP de démanteler l’Obamacare, suggérant que le parti peine à dépasser cette fixation même lorsqu’elle est électoralement contre-productive. L’histoire de 2017 démontre que même avec le contrôle total du gouvernement, imposer des restrictions supplémentaires sur l’avortement via la réforme de l’ACA reste un défi politique formidable qui peut facilement se retourner contre le parti au pouvoir.
Les groupes d'influence et leurs tactiques
Le rôle de Susan B. Anthony Pro-Life America
Susan B. Anthony Pro-Life America s’est positionnée comme l’organisation centrale coordonnant la pression anti-avortement sur les républicains du Congrès. Avec un réseau de plus d’un million de membres pro-vie à travers le pays, l’organisation possède une influence considérable sur la base électorale républicaine. Sa présidente, Marjorie Dannenfelser, a publiquement déclaré que « ce Congrès pro-vie ne doit pas étendre davantage l’héritage d’Obama et Biden de subventions financées par les contribuables qui mettent fin à la vie d’innombrables enfants à naître ». L’organisation cite des sondages indiquant que 60% des électeurs, y compris des démocrates, des électeurs pro-choix et la majorité des indépendants, s’opposent au financement par les contribuables de l’avortement. Cette stratégie rhétorique vise à présenter la restriction du financement de l’avortement non pas comme une position partisane extrême, mais comme reflétant la volonté de la majorité des Américains.
Les groupes financés par Koch et leur stratégie
Des groupes conservateurs influents disposant de poches profondes, dont certains financés par Charles Koch, poussent les républicains à exiger des concessions importantes des démocrates en échange de l’extension des subventions de soins de santé. Selon un rapport de Bloomberg du 20 octobre 2025, l’une des demandes clés sera des restrictions plus strictes sur l’utilisation des crédits d’impôt pour payer des plans Obamacare couvrant l’avortement. Ces organisations anti-fiscalité et conservatrices utilisent leur pouvoir financier pour durcir la position de négociation républicaine, même si cela risque de prolonger la fermeture gouvernementale maintenant dans sa vingtième journée. Leur influence témoigne de la puissance continue des réseaux de donateurs conservateurs pour façonner la politique républicaine, particulièrement sur des questions liées aux valeurs sociales et à la taille du gouvernement.
La pression des évêques catholiques
Les évêques catholiques américains ont également rejoint le chœur des voix demandant des restrictions sur le financement de l’avortement via l’Obamacare. Le 16 octobre 2025, les évêques ont publiquement exhorté à mettre fin à la fermeture gouvernementale tout en appelant à des limites sur l’avortement dans l’Obamacare. Cette position reflète la doctrine catholique sur la sainteté de la vie depuis la conception, mais crée également un dilemme moral pour l’Église : doit-elle privilégier l’accès aux soins de santé pour des millions de personnes ou maintenir une position ferme contre tout financement indirect de l’avortement? Le poids moral et politique de l’Église catholique, particulièrement parmi certains segments de l’électorat républicain et des démocrates catholiques conservateurs, ajoute une dimension supplémentaire à cette bataille déjà complexe. Les évêques marchent sur une corde raide, essayant de défendre simultanément l’accès aux soins et leurs principes anti-avortement.
L'échéance du 1er novembre et ses conséquences
La date butoir de l’inscription ouverte
Le 1er novembre 2025 marque le début de la période d’inscription ouverte pour les plans d’assurance santé de l’ACA pour l’année 2026. Cette date représente un point de non-retour critique dans la bataille actuelle au Congrès. Les États doivent avoir leurs systèmes informatiques configurés avec les tarifs et crédits d’impôt corrects avant cette date pour que les consommateurs puissent comparer et sélectionner leurs plans. Si le Congrès ne parvient pas à un accord sur l’extension des subventions avant le 1er novembre, les consommateurs verront des primes calculées sans les crédits d’impôt améliorés — ce qui signifie des augmentations moyennes de plus de 75% pour ceux qui bénéficient actuellement de subventions. Même si un accord est conclu après cette date, il sera difficile, voire impossible, pour certains États de mettre à jour rétroactivement leurs systèmes, créant une confusion massive pour les assurés.
Les avertissements des administrateurs de marchés
Les directeurs des échanges d’assurance santé étatiques sonnent l’alarme avec une urgence croissante alors que la date approche. Comme l’explique Ingrid Ulrey du Washington State Health Benefit Exchange, « le navire a déjà levé l’ancre » — une métaphore puissante suggérant que le moment d’agir est déjà passé. Même avec un accord immédiat, plusieurs États envisagent sérieusement de ne pas mettre à jour leurs tarifs en cours de période d’inscription pour éviter le chaos administratif que cela créerait. Imaginez la confusion pour un consommateur qui voit un tarif en novembre, commence à s’inscrire, puis découvre soudainement que le prix a changé parce que le Congrès a finalement agi en décembre. Cette incertitude pourrait pousser certaines personnes à simplement abandonner et renoncer à l’assurance santé entièrement, aggravant le problème des non-assurés en Amérique.
L’impact sur la planification familiale
Pour des millions de familles américaines, novembre et décembre sont traditionnellement le moment de prendre des décisions cruciales sur leur couverture santé pour l’année suivante. Cette planification est essentielle pour budgétiser les dépenses de santé, particulièrement pour les familles avec des conditions médicales chroniques ou des procédures planifiées. L’incertitude actuelle rend cette planification presque impossible. Les familles ne savent pas combien elles devront payer pour leur assurance en 2026, ce qui affecte leurs décisions sur tout, des économies aux dépenses de vacances en passant par les achats importants. Cette anxiété économique se propage au-delà du secteur de la santé, affectant potentiellement la confiance des consommateurs et les dépenses pendant la période critique des fêtes de fin d’année. Le coût humain et économique de cette impasse politique dépasse largement les murs du Capitole.
Conclusion
La bataille qui fait rage actuellement à Washington sur les subventions de l’Obamacare et le financement de l’avortement représente bien plus qu’un simple désaccord politique — c’est un moment décisif qui révèle les failles profondes du système politique américain. D’un côté, des groupes anti-avortement et des républicains conservateurs défendent ce qu’ils considèrent comme un principe moral fondamental : les contribuables américains ne devraient pas être forcés de financer, même indirectement, des procédures d’avortement qu’ils trouvent moralement répréhensibles. De l’autre, des démocrates et des défenseurs de l’accès aux soins insistent sur le fait que des mécanismes de séparation existent déjà et que cette bataille est simplement une tentative déguisée de restreindre davantage l’accès à l’avortement tout en mettant en danger la couverture santé de millions de personnes. Entre ces deux positions apparemment irréconciliables, vingt millions d’Américains attendent anxieusement de savoir s’ils pourront se permettre une assurance santé en 2026.
Le sénateur Josh Hawley et les 88 organisations pro-vie menées par Susan B. Anthony Pro-Life America ont clairement tracé une ligne dans le sable : aucune extension des subventions sans application complète de l’amendement Hyde aux plans d’échange. Les démocrates, tout aussi déterminés, refusent d’accepter de nouvelles restrictions qu’ils perçoivent comme des attaques contre les droits reproductifs des femmes. Cette impasse a déjà provoqué une fermeture gouvernementale de vingt jours et menace de faire dérailler complètement la période d’inscription ouverte qui commence le 1er novembre. Les directeurs des échanges d’assurance étatiques affirment qu’il est peut-être déjà trop tard pour éviter le chaos, même si un accord est conclu immédiatement. Les familles comme celle de Celia et Jorge Monreal se retrouvent prises en otage dans une guerre idéologique qui pourrait leur coûter leur accès aux soins de santé.
L’histoire nous enseigne que les tentatives républicaines passées pour restreindre le financement de l’avortement via la réforme de l’ACA se sont soldées par des échecs spectaculaires — le vote décisif de John McCain en 2017 reste gravé dans les mémoires. Pourtant, le parti semble déterminé à revivre cette bataille, encouragé par des groupes d’influence puissants financés par des figures comme Charles Koch et soutenus par l’autorité morale des évêques catholiques. Les treize États qui exigent actuellement la couverture de l’avortement dans leurs plans d’assurance se trouvent face à un dilemme impossible : sacrifier l’accès à l’avortement pour préserver le financement fédéral, ou maintenir leurs lois protectrices au risque de voir des millions de leurs résidents perdre l’accès à une assurance abordable. C’est du fédéralisme armé — utiliser le pouvoir financier fédéral pour contraindre les États à se conformer à une vision morale particulière.
Au-delà des arguments juridiques sur la ségrégation comptable et des débats philosophiques sur le début de la vie, il y a une réalité humaine brutale que les politiciens ne peuvent pas ignorer indéfiniment. Si ces subventions expirent comme prévu le 31 décembre 2025, environ 3,8 millions de personnes perdront leur assurance santé au cours de la décennie suivante. Les primes augmenteront de 75% à plus de 114% pour ceux qui dépendent des crédits d’impôt. Les personnes âgées approchant de Medicare mais pas encore éligibles seront particulièrement dévastées. Les hôpitaux verront exploser leurs soins non compensés. Le système de santé pourrait entrer dans une spirale descendante dont il sera difficile de se remettre. Tout cela parce que des élus n’arrivent pas à trouver un compromis acceptable sur une question qui divise profondément l’Amérique depuis des décennies.
Le Parti républicain se trouve maintenant à un carrefour. Il peut continuer à insister sur une application stricte de l’amendement Hyde aux plans d’échange, risquant ainsi d’être blâmé pour la perte de couverture santé de millions d’Américains et pour les conséquences politiques qui en découleraient lors des élections de mi-mandat. Ou il peut accepter un compromis qui préserve certaines restrictions sur le financement de l’avortement tout en permettant l’extension des subventions vitales. Les démocrates, de leur côté, doivent décider si leur refus catégorique de toute nouvelle restriction vaut la peine de voir des millions de leurs électeurs perdre leur assurance. La politique de la confrontation totale produit rarement des gagnants — seulement des victimes collatérales. Dans ce cas, ces victimes sont les familles ordinaires qui ont simplement besoin d’un accès abordable aux soins de santé. L’horloge tourne, le 1er novembre approche inexorablement, et chaque jour d’inaction rapproche l’Amérique d’une crise de santé publique évitable. Il est temps pour les leaders des deux partis de se rappeler que gouverner exige parfois de transiger sur ses principes pour servir le bien commun. Sinon, l’histoire jugera sévèrement cette génération de politiciens qui ont choisi l’idéologie pure au détriment des besoins concrets de leurs concitoyens.
C’est un constat brutal, dévastateur, que plus personne ne peut ignorer. La Cour suprême des États-Unis — cette institution censée incarner l’indépendance judiciaire, la séparation des pouvoirs, le rempart ultime contre la tyrannie — s’est transformée en un instrument docile au service de Donald Trump. Entièrement MAGA maintenant, affirment des experts juridiques qui ont longtemps hésité avant de prononcer ces mots terrifiants. Le vingt-et-un octobre deux-mille-vingt-cinq, Raw Story publie une enquête dévastatrice révélant comment les observateurs les plus respectés du système judiciaire américain abandonnent finalement tout espoir que la Cour de John Roberts puisse encore prétendre à la légitimité. L’affaire Louisiana contre Callais — un dossier sur le droit de vote qui pourrait détruire la dernière protection significative de la loi sur les droits civiques de mille-neuf-cent-soixante-cinq — expose l’arrogance institutionnelle d’une cour qui ne se cache même plus. Les juges conservateurs semblent prêts à limiter la capacité de la Section Deux du Voting Rights Act à atténuer les impacts raciaux discriminatoires. Mais ce n’est qu’un symptôme d’une maladie beaucoup plus profonde.
Soixante-cinq juges fédéraux ont répondu à un questionnaire du New York Times envoyé à des centaines de magistrats à travers le pays. Quarante-sept d’entre eux — nommés par des présidents démocrates et républicains — ont déclaré que la Cour suprême gère mal son shadow docket, cette procédure d’urgence opaque qui permet à la Cour de prendre des décisions massives sans explications, sans audience, sans transparence. Les juges de première instance utilisent des termes incroyables pour décrire leur relation avec la plus haute juridiction : mystique, incroyablement démoralisante et troublante, une gifle au visage des tribunaux de district. Un juge compare la situation actuelle à une zone de guerre. Un autre parle d’une crise judiciaire. Ce ne sont pas des commentateurs politiques partisans. Ce sont des juges fédéraux avec des mandats à vie qui sonnent l’alarme. Le professeur de droit Seth Chandler a même demandé à une intelligence artificielle de prédire comment la Cour suprême statuerait dans l’affaire Trump contre CASA cet été — et l’IA a correctement prévu le résultat, lui faisant gagner un pari d’un dollar. Quand une machine peut prédire avec précision les décisions d’une cour censée délibérer impartialement, c’est que cette cour est devenue prévisiblement partisane. L’arrogance de Roberts et ses collègues conservateurs — leur conviction qu’ils savent tout, voient tout, peuvent tout — crée maintenant des problèmes inattendus même pour Trump. Mais le dommage à la légitimité du système judiciaire américain est déjà fait, profond, peut-être irréversible.
L'affaire Louisiana contre Callais et l'assaut sur le droit de vote
La dernière protection qui reste
Revenons à la genèse de cette catastrophe annoncée. En deux-mille-vingt-deux, la législature de Louisiane contrôlée par les républicains a redessiné la carte congressionnelle de l’État, maintenant cinq districts à majorité blanche et un seul district à majorité noire — malgré le fait que la population de la Louisiane soit environ un tiers afro-américaine. Les groupes de défense des droits civiques ont contesté cette carte, et à la fois un tribunal de district et une cour d’appel fédérale ont conclu qu’elle violait probablement la Section Deux du Voting Rights Act. La Cour suprême a suspendu cette décision pendant qu’elle examinait un cas similaire en provenance de l’Alabama. Lorsque les juges ont maintenu la Section Deux dans ce dossier, l’Alabama a créé un second district à majorité noire, ce qui a conduit à l’élection du représentant Shomari Figures. Par la suite, le nouveau gouverneur de Louisiane, Jeff Landry, a demandé aux législateurs de dessiner une carte comparable avec deux districts donnant aux électeurs noirs la chance d’élire des candidats de leur choix.
Le résultat fut un nouveau sixième district congressionnel — s’étendant sur plus de trois-cent-vingt kilomètres de Shreveport à travers Alexandria et Baton Rouge — maintenant représenté par le démocrate Cleo Fields. Mais voilà le piège diabolique : les républicains de Louisiane, soutenus par l’administration Trump, contestent maintenant cette nouvelle carte devant la Cour suprême, affirmant qu’elle viole les protections d’égalité constitutionnelle en utilisant la race comme facteur dans le redécoupage. C’est un argument d’une hypocrisie stupéfiante — après avoir été forcés par les tribunaux de créer un district qui donne aux Noirs une chance équitable, ils se retournent et prétendent que ce district viole la Constitution parce qu’il tient compte de la race. Lors des plaidoiries du seize octobre, les juges conservateurs — particulièrement Brett Kavanaugh — semblaient sympathiques à cet argument tordu. Kavanaugh a interrogé Janai Nelson du NAACP Legal Defense Fund sur la nécessité continue de la Section Deux, suggérant que les solutions basées sur la race devraient avoir une fin définie. À quel moment cette fin arrivera-t-elle, a-t-il demandé avec une fausse innocence.
Le démantèlement systématique du Voting Rights Act
Pour comprendre l’importance dévastatrice de Louisiana contre Callais, il faut replacer cette affaire dans le contexte plus large de l’assaut républicain contre le Voting Rights Act. En deux-mille-treize, dans l’affaire Shelby County contre Holder, la Cour suprême a effectivement anéanti la Section Cinq de la loi — cette disposition qui exigeait que certains États et comtés ayant un historique de discrimination raciale obtiennent l’approbation fédérale avant de modifier leurs règles électorales. La plupart de ces juridictions se trouvaient dans le Sud. Le juge en chef Roberts, écrivant pour la majorité, a déclaré avec une suffisance incroyable que le racisme était maintenant chose du passé et que ces protections n’étaient plus nécessaires. Moins de vingt-quatre heures après cette décision, plusieurs législatures contrôlées par les républicains ont adopté de nouvelles restrictions de vote. Sans la Section Cinq, la Section Deux est devenue la dernière protection majeure de la loi. Si la Cour frappe ou affaiblit maintenant la Section Deux, le Voting Rights Act perdrait son cœur.
Binny Miller, professeure de droit à l’American University, explique que lorsque la Section Cinq existait, elle attrapait beaucoup de problèmes qui se seraient transformés en litiges sous la Section Deux. Sans ces deux piliers, il est beaucoup plus difficile de contester la discrimination. Melissa Graves, experte en droit constitutionnel, a partagé avec Raw Story son impression que la Cour Roberts semble prête à limiter la capacité de la Section Deux à atténuer les impacts raciaux disparates. Elle ressent que la conscience publique a enfin rattrapé son retard, avec beaucoup de gens répondant Whoa, ce qu’elle interprète avec réticence comme un je vous l’avais bien dit. Louisiana contre Callais est positionné pour avoir des implications significatives alors que les États entreprennent des efforts de redécoupage hors cycle en prévision des élections de mi-mandat de deux-mille-vingt-six, un processus qui se produit normalement une fois par décennie. Trump a encouragé les républicains du Texas à redessiner les cartes congressionnelles pour sécuriser cinq sièges supplémentaires à la Chambre pour le GOP. Il a également exhorté d’autres États contrôlés par les républicains, incluant le Missouri, la Caroline du Nord et l’Indiana, à s’engager dans le gerrymandering pour bénéficier au parti.
Les implications électorales catastrophiques
Si la Cour suprême impose des limitations à la Section Deux du Voting Rights Act, cela pourrait fournir un feu vert pour encore plus de gerrymandering partisan, ce qui désavantagera probablement les minorités, note le professeur Seth Chandler. Les démocrates seraient en danger de perdre environ une douzaine de districts à majorité minoritaire à travers le Sud si la cour frappe une partie du Voting Rights Act. Pensons aux conséquences concrètes : des millions d’électeurs noirs, hispaniques et asiatiques verraient leur pouvoir de vote dilué, leurs communautés fragmentées entre plusieurs districts pour les rendre politiquement impuissantes. Les progrès chèrement acquis de l’ère des droits civiques — le droit fondamental de chaque citoyen d’avoir une voix égale dans notre démocratie — seraient systématiquement démantelés. Et pourquoi ? Pour donner au Parti républicain un avantage électoral permanent, lui permettant de conserver le pouvoir même lorsque ses politiques sont rejetées par la majorité des électeurs.
Le shadow docket et l'opacité institutionnelle
Une procédure d’urgence devenue arme politique
Le shadow docket — formellement appelé le calendrier d’urgence de la Cour suprême — est devenu le mécanisme préféré de cette cour pour imposer ses volontés sans transparence ni responsabilité. Traditionnellement, la Cour suprême entend les affaires selon un processus délibératif : arguments écrits complets, participation d’amici curiae, plaidoiries orales, puis une décision motivée expliquant le raisonnement juridique. Ce processus prend du temps mais garantit que toutes les perspectives sont entendues et que la logique de la décision est explicite. Le shadow docket contourne tout cela. Les décisions sont prises rapidement, souvent sans audience orale, fréquemment sans opinion signée expliquant le raisonnement, et sans même indiquer quel juge a voté dans quel sens. Ces décisions surgissent de l’ombre — d’où le nom — créant de nouveaux précédents sans la transparence qui devrait accompagner les décisions judiciaires majeures.
Bien que le shadow docket existe depuis longtemps pour des urgences légitimes — par exemple, suspendre une exécution pendant qu’un appel est examiné —, son utilisation a explosé sous l’administration Trump. Democracy Forward rapporte que l’administration Trump-Vance a déposé vingt-huit demandes d’urgence auprès de la Cour au milieu de septembre deux-mille-vingt-cinq. Ce pattern s’appuie sur une escalade drastique qui a commencé lors du premier mandat de Trump, lorsque son administration a déposé quarante-et-une demandes en quatre ans, comparé à seulement huit au cours des seize années combinées des présidences Bush et Obama. L’utilisation par l’administration Trump-Vance du shadow docket et la volonté de la Cour de décider de questions hautement conséquentielles sur le shadow docket n’est pas normale, souligne Democracy Forward. La Cour a accordé les demandes de Trump dans vingt cas sur vingt-huit selon un décompte récent de NBC News. C’est un taux de réussite stupéfiant qui suggère que la Cour fonctionne essentiellement comme une extension de l’exécutif plutôt que comme un frein indépendant sur son pouvoir.
La révolte des juges de première instance
Mais voici où l’histoire devient fascinante d’une manière inattendue. L’arrogance de la Cour suprême — son mépris pour les tribunaux inférieurs, son refus de déférer aux constatations de fait des juges de district, ses ordonnances opaques qui laissent les juges inférieurs deviner ce qu’ils sont censés faire — a créé une rébellion judiciaire sans précédent. Le New York Times a mené une enquête confidentielle auprès de dizaines de juges fédéraux, dont beaucoup ont sévèrement critiqué la gestion par la Cour suprême des demandes d’urgence, particulièrement dans les affaires liées à Trump. Ce ne sont pas des commentateurs libéraux ou des professeurs progressistes qui s’expriment — ce sont des juges fédéraux en exercice, certains même nommés par Trump, qui croient que la Cour suprême est allée trop loin. Ces magistrats avec des mandats à vie mettent en garde contre une crise judiciaire causée par une série d’ordonnances opaques sans opinions dans des cas liés à l’administration Trump. Les ordonnances les ont laissés perplexes sur la manière de procéder.
Quarante-deux des juges interrogés ont décrit les ordonnances du shadow docket de la Cour suprême comme mystiques, excessivement brutales, incroyablement démoralisantes et troublantes, et une gifle au visage des tribunaux de district. Un juge a comparé la relation actuelle de son district avec la Cour suprême à une zone de guerre. Un autre a déclaré que les tribunaux traversent une crise judiciaire. Ces termes sont extraordinaires. Les juges fédéraux sont formés à être mesurés, professionnels, respectueux de la hiérarchie judiciaire. Le fait qu’ils utilisent un langage aussi dramatique pour critiquer publiquement la Cour suprême indique à quel point la situation est devenue intolérable. Dans un cas récent impliquant le déploiement de la Garde nationale à Chicago, la Septième Cour d’appel — composée de juges nommés par George H.W. Bush, Obama et Trump — a refusé de suspendre une décision de tribunal de district qui interdit à Trump d’envoyer des troupes fédérales dans la ville. Le panel a souligné que l’établissement des faits est principalement la responsabilité des tribunaux de district, et les cours supérieures doivent généralement déférer à ces constatations à moins qu’elles ne soient clairement erronées.
Le mépris des faits et la création d’adversaires
Mark Joseph Stern, analyste juridique de Slate, offre une observation pénétrante sur la dynamique sous-jacente. Il semble que la Cour suprême a favorisé une mentalité nous contre eux avec les tribunaux inférieurs, se présentant comme l’autorité ultime sur toutes les questions factuelles, ignorant son devoir de déférer à ce que les tribunaux de district perçoivent comme se produisant dans la réalité. La Cour suprême a adopté la position : Nous savons tout, nous avons la prescience, nous sommes omniscients et tout-puissants. Cette arrogance n’offense pas seulement la dignité des tribunaux inférieurs, elle mine également le travail qu’ils considèrent comme leur responsabilité, particulièrement l’établissement des faits. Lorsque la Cour suprême traite l’établissement des faits comme optionnel, des juges comme la juge St. Eve — une nomination de Trump elle-même — peuvent répondre en le rendant essentiel. Ils ne vérifient pas seulement les faits, ils vérifient la réalité.
L'immunité présidentielle et l'effondrement des contraintes
Trump contre États-Unis et la monarchie élective
Melissa Graves, avec Roberts à la barre, affirme que la cour est engagée à démanteler les contraintes sur Donald Trump, comme en témoigne Trump contre États-Unis, la décision de deux-mille-vingt-cinq qui a accordé à Trump une immunité présidentielle presque absolue contre les poursuites. Cette décision stupéfiante a établi une fondation à trois niveaux : le président a une immunité absolue des poursuites criminelles dans la sphère exclusive de l’autorité constitutionnelle, une présomption d’immunité pour les actes officiels dans le périmètre extérieur des fonctions présidentielles, et aucune immunité pour les actes non officiels. En pratique, cette structure rend presque impossible de poursuivre un président pour quoi que ce soit fait pendant son mandat, parce que presque n’importe quelle action peut être caractérisée comme relevant de la sphère officielle avec une certaine créativité légale.
Cette décision illustre une hypocrisie spectaculaire d’une Cour de textualistes et d’originalistes. Dans cette décision, la Cour a pu établir des droits légaux non trouvés dans le texte direct de la Constitution pour le président tout en étant incapable de le faire pour les droits à l’avortement. Au-delà de cette hypocrisie, certains ont argumenté que la décision manque complètement de précédent. Dans sa dissidence, la juge Sonia Sotomayor affirme que la présomption dans cette nation a toujours été que personne n’est libre de bafouer la loi pénale, donc l’immunité partielle établie par cette décision manque de précédent historique. La juge Sotomayor a écrit dans sa dissidence des mots qui devraient glacer le sang de tout démocrate : Le président est maintenant un roi au-dessus des lois. Avec cette décision, la Cour suprême a effectivement créé une monarchie élective, où le président peut commettre des crimes avec impunité tant qu’il peut prétendre agir dans sa capacité officielle.
L’affaire Fischer et la protection des émeutiers du six janvier
La Cour n’a pas seulement protégé Trump personnellement — elle a également protégé ses partisans qui ont attaqué le Capitole le six janvier deux-mille-vingt-et-un. Dans Fischer contre États-Unis, la Cour a statué d’une manière qui protège les partisans de Trump en blindant les individus qui ont attaqué le Capitole américain de certaines accusations. L’affaire concernait l’interprétation d’un statut d’obstruction fédéral utilisé pour poursuivre des centaines d’émeutiers. La majorité conservatrice a interprété étroitement le statut, rendant plus difficile de poursuivre les participants au six janvier sous cette loi particulière. De manière révélatrice, le juge en chef Roberts a pris en charge la rédaction de cette opinion d’Alito. Cela s’est produit à la suite des scandales de drapeaux — lorsqu’il a été révélé que des drapeaux associés au mouvement Stop the Steal avaient flotté dans les résidences d’Alito. Malgré ce conflit d’intérêts apparent, Alito est resté une partie des délibérations.
La consolidation du pouvoir judiciaire
En renversant ce qui est connu comme la doctrine Chevron, la Cour a émis une décision qui s’est accordée de nouveaux pouvoirs de création de politiques. Cela permettra aux membres MAGA du système judiciaire, incluant la Cour suprême, d’avoir leur mot à dire sur des questions critiques comme les coûts des soins de santé et les protections des travailleurs — résultant probablement en des politiques qui ne passeraient jamais l’épreuve des urnes. Pendant des décennies, la doctrine Chevron avait établi que les tribunaux devraient déférer à l’expertise des agences fédérales lors de l’interprétation des statuts ambigus dans leurs domaines de compétence. C’était logique — les agences ont des scientifiques, des ingénieurs, des experts qui comprennent les questions techniques mieux que les juges. Mais la Cour Roberts a décidé que les juges — dont la plupart n’ont aucune formation scientifique ou technique — savent mieux que les experts gouvernementaux comment interpréter les lois complexes régissant l’environnement, la santé publique, la sécurité au travail.
Melissa Graves et le verdict accablant
Une cour entièrement MAGA
Melissa Graves ne mâche pas ses mots. Je crois que cette cour a pleinement embrassé un agenda MAGA, déclare-t-elle. Cette Cour Roberts est excessivement arrogante dans sa résolution de renverser non seulement les précédents récents du vingt-et-unième siècle, mais aussi de régresser à une époque avant le New Deal, de retour à l’ère des barons voleurs. C’est une affirmation extraordinaire, mais elle est soutenue par les preuves. La Cour démantèle systématiquement les protections gouvernementales établies depuis les années mille-neuf-cent-trente, revenant à une époque où les entreprises pouvaient exploiter les travailleurs sans contrainte, polluer l’environnement sans conséquence, discriminer sans sanction. L’objectif semble être de retourner à un âge d’or imaginaire — qui n’était doré que pour les riches et puissants — avant que le gouvernement ne commence à réguler l’économie dans l’intérêt public.
Graves partage avec Raw Story son sentiment que la conscience publique a enfin rattrapé son retard, avec beaucoup de gens répondant Whoa, ce qu’elle interprète avec réticence comme un je vous l’avais bien dit. Pendant des années, les experts juridiques progressistes ont averti que la Cour Roberts détruisait méthodiquement les protections des droits civiques, démantelait le filet de sécurité sociale, consolidait le pouvoir entre les mains des riches et des puissants. Ils ont été accusés d’alarmisme, de partisanerie, d’exagération. Maintenant, même des observateurs modérés et des juges conservateurs admettent que la Cour est allée trop loin. Le professeur Seth Chandler, qui a utilisé l’intelligence artificielle pour prédire les décisions de la Cour, a gagné un pari d’un dollar avec un collègue parce que l’IA a correctement anticipé comment la Cour statuerait dans Trump contre CASA. Quand une machine peut prédire vos décisions avec précision, vous n’êtes plus un tribunal impartial — vous êtes un mécanisme partisan prévisible.
L’engagement à détruire les contraintes sur Trump
Avec Roberts à la barre, Graves affirme que la cour est engagée à démanteler les contraintes sur Donald Trump. Chaque décision majeure de cette session judiciaire semble conçue pour élargir le pouvoir exécutif de Trump tout en affaiblissant les mécanismes qui pourraient le contrôler. L’immunité présidentielle le protège des poursuites criminelles. Le renversement de Chevron affaiblit les agences fédérales qui pourraient résister à ses ordres. L’affaiblissement du Voting Rights Act facilite le gerrymandering républicain qui maintiendra son parti au pouvoir même s’il perd le vote populaire. Les décisions du shadow docket permettent à son administration de mettre en œuvre des politiques radicales sans le retard et l’examen que le processus judiciaire normal imposerait. C’est une stratégie coordonnée, cohérente, dévastatrice. La Cour ne se contente pas de pencher en faveur de Trump — elle restructure activement le système constitutionnel américain pour le transformer en autocrate sans contrainte.
La régression vers l’ère des barons voleurs
L’observation de Graves selon laquelle la Cour cherche à régresser vers l’ère des barons voleurs mérite d’être développée. L’ère des barons voleurs — approximativement de mille-huit-cent-soixante-dix à mille-neuf-cent — a été une période où les titans industriels comme Rockefeller, Carnegie et Vanderbilt accumulaient des richesses obscènes tout en exploitant impitoyablement les travailleurs, en écrasant la concurrence et en corrompant le gouvernement. Les travailleurs travaillaient dans des conditions dangereuses pour des salaires de misère. Le travail des enfants était répandu. Il n’y avait pas de salaire minimum, pas de quarante heures, pas de sécurité sociale, pas de protection environnementale. La Cour suprême de cette époque — la Cour Lochner — invalidait régulièrement les lois progressistes qui tentaient de réguler l’économie, affirmant qu’elles violaient la liberté contractuelle. Cette jurisprudence est largement considérée comme l’un des chapitres les plus honteux de l’histoire de la Cour suprême. Et c’est précisément là où la Cour Roberts semble vouloir retourner.
Les implications pour les élections de deux-mille-vingt-six
Le redécoupage hors cycle comme arme
Louisiana contre Callais est positionné pour avoir des implications significatives alors que les États entreprennent des efforts de redécoupage hors cycle en prévision des élections de mi-mandat de deux-mille-vingt-six, un processus qui se produit normalement une fois par décennie. Traditionnellement, les cartes congressionnelles sont redessinées après chaque recensement décennal pour refléter les changements démographiques. Mais Trump et ses alliés républicains poussent les États contrôlés par le GOP à redessiner les cartes maintenant, entre les recensements, spécifiquement pour maximiser l’avantage républicain pour les élections de deux-mille-vingt-six. Cet été, Trump a encouragé les républicains du Texas à redessiner les cartes congressionnelles pour sécuriser cinq sièges supplémentaires à la Chambre pour le GOP. Il a également exhorté d’autres États contrôlés par les républicains, incluant le Missouri, la Caroline du Nord et l’Indiana, à s’engager dans le gerrymandering pour bénéficier au parti.
Si la Cour suprême impose des limitations à la Section Deux du Voting Rights Act, cela pourrait fournir un feu vert pour encore plus de gerrymandering partisan, ce qui désavantagera probablement les minorités, note le professeur Chandler. Le New York Times rapporte que les démocrates seraient en danger de perdre environ une douzaine de districts à majorité minoritaire à travers le Sud si la cour frappe une partie du Voting Rights Act. Ces districts ont été créés précisément pour donner aux électeurs minoritaires — principalement noirs dans le Sud — une chance équitable d’élire des représentants de leur choix. Les éliminer diluerait massivement le pouvoir politique de ces communautés, les rendant effectivement impuissantes malgré leur nombre significatif. C’est une forme sophistiquée de suppression des électeurs — pas par des tests d’alphabétisation ou des taxes électorales, mais par la manipulation géométrique des frontières de districts pour garantir que les votes minoritaires ne comptent jamais assez pour changer le résultat.
Le projet deux-mille-vingt-six de Trump
Ari Berman, écrivant pour Mother Jones, a décrit les efforts de Trump comme le Projet deux-mille-vingt-six — le plan de Trump pour truquer la prochaine élection. De la nationalisation de la suppression des électeurs à l’inondation des rues avec des agents fédéraux, le président et ses alliés utilisent toutes les astuces du manuel autoritaire pour incliner les élections de mi-mandat en leur faveur. Cette stratégie multi-facettes inclut non seulement le redécoupage géographique mais aussi des restrictions de vote, le déploiement de troupes fédérales dans les villes démocrates sous prétexte de maintien de l’ordre, et un réseau juridique prêt à contester les résultats électoraux dans n’importe quel État où les républicains perdent. Le réseau de juristes est bien plus préparé à renverser une défaite de Trump que l’équipe juridique embarrassante qui s’est ralliée autour de lui en deux-mille-vingt. Le machinerie MAGA se positionne pour lancer une vague de poursuites qui pourraient retarder la certification électorale et finalement empêcher certains votes électoraux d’États d’être comptés.
La Cour suprême comme facilitateur électoral
La Cour suprême joue un rôle central dans cette stratégie. En deux-mille-vingt-trois, les juges ont rejeté la demande des avocats MAGA d’adopter une version extrême de la théorie de la législature indépendante de droite, qui aurait complètement retiré les tribunaux d’État des questions impliquant les élections présidentielles contestées. Mais les juges MAGA se sont laissé une ouverture pour intervenir et outrepasser les tribunaux d’État — une manœuvre que le professeur de droit de NYU Richard Pildes a déclaré à NPR qui planera sur l’élection de deux-mille-vingt-six. Dans l’affaire Alexander contre South Carolina State Conference de la NAACP, la Cour a statué pour rendre plus difficile la contestation des cartes de vote — et, plus immédiatement, a assuré que les Sud-Caroliniens devraient adhérer à la carte de vote controversée de la législature d’État contrôlée par les républicains même pendant que d’autres litiges se déroulent. Cette tendance ne se limitait pas simplement aux intérêts de Donald Trump, mais aussi aux désirs républicains dans les poursuites liées aux élections en général.
La crise de légitimité
Les scandales éthiques ignorés
Au-delà de ses décisions partisanes, la Cour Roberts fait face à une crise de légitimité alimentée par des scandales éthiques que les juges refusent d’aborder de manière significative. Clarence Thomas a accepté des voyages de luxe somptueux, des vacances et même le paiement des frais de scolarité de son petit-neveu de la part d’un milliardaire conservateur Harlan Crow — cadeaux d’une valeur de millions de dollars qu’il n’a pas divulgués pendant des années. Samuel Alito a également accepté des voyages de luxe de milliardaires conservateurs et a refusé de se récuser d’affaires impliquant des donateurs ou des causes auxquelles il est idéologiquement aligné. Les drapeaux associés au mouvement Stop the Steal et à l’insurrection du six janvier ont flotté dans les propriétés d’Alito, suggérant son allégeance politique ouverte. Malgré ces révélations, ni Thomas ni Alito n’ont fait face à des conséquences sérieuses. La Cour suprême n’a pas de code d’éthique contraignant — les juges sont essentiellement sur le système d’honneur. Et comme ces scandales le démontrent, certains juges n’ont pas d’honneur.
Le juge en chef Roberts a publié des déclarations défensives insistant sur le fait que les juges de la Cour suprême adhèrent aux normes éthiques les plus élevées. Mais ces mots sonnent creux face aux preuves accablantes du contraire. Le Congrès démocrate a tenté d’imposer un code d’éthique contraignant à la Cour, mais les républicains ont bloqué ces efforts. Le résultat est une institution hors de contrôle — non contrainte par l’éthique, non contrainte par la loi, apparemment non contrainte même par la décence de base. Les sondages d’opinion publique montrent que la confiance dans la Cour suprême a chuté à des niveaux historiquement bas. Une majorité d’Américains croient maintenant que la Cour est motivée par la politique plutôt que par le droit. Cette perte de confiance n’est pas simplement un problème de relations publiques — elle érode le fondement même de l’autorité judiciaire, qui repose sur l’acceptation publique de la légitimité de la Cour.
L’échec de Roberts en tant que juge en chef
John Roberts se soucie profondément — ou du moins prétend se soucier — de l’héritage et de la réputation de la Cour suprême. Il a écrit et parlé à plusieurs reprises de l’importance de préserver l’indépendance judiciaire et la légitimité institutionnelle. Mais sous sa direction, la Cour a perdu les deux. Roberts vote régulièrement avec la majorité conservatrice sur les questions les plus importantes — immunité présidentielle, droits de vote, réglementation des agences — tout en occasionnellement se joignant aux libéraux sur des questions moins conséquentielles dans ce qui semble être une tentative transparente de maintenir une apparence de modération. Cette stratégie a échoué. Personne n’est dupe. Roberts préside une Cour qui a abandonné toute prétention à l’impartialité judiciaire, et sa propre réputation s’effondre avec celle de l’institution. L’histoire le jugera sévèrement — non pas comme le gardien de la légitimité judiciaire qu’il prétendait être, mais comme le facilitateur d’une transformation partisane qui a détruit la confiance publique dans la Cour pour des générations.
Que faire face à une cour illégitime
La question qui hante maintenant les observateurs juridiques et les citoyens inquiets est simple mais déchirante : que fait-on face à une Cour suprême qui a perdu sa légitimité ? Les options sont limitées et toutes problématiques. L’expansion de la Cour — ajouter des juges supplémentaires pour diluer la majorité conservatrice actuelle — nécessiterait le contrôle démocrate de la présidence, du Sénat et de la Chambre, ainsi que la volonté d’éliminer le filibuster du Sénat. Politiquement difficile, mais peut-être nécessaire. L’imposition de limites de mandat pour les juges de la Cour suprême nécessiterait probablement un amendement constitutionnel — un seuil encore plus élevé. La destitution des juges pour corruption éthique est constitutionnellement possible mais politiquement presque impossible sans un soutien bipartisan massif qui n’existe clairement pas. Certains juristes progressistes ont suggéré que les juridictions inférieures et les États pourraient simplement refuser d’appliquer les décisions les plus flagrantes de la Cour suprême — une forme de désobéissance judiciaire. Mais cela créerait un chaos constitutionnel et pourrait finalement affaiblir encore plus l’État de droit.
Les voix de la résistance juridique
Les juges fédéraux qui osent résister
Mais au milieu de ce tableau sombre, quelques lueurs d’espoir émergent. Les juges fédéraux de première instance — ceux qui entendent les affaires au niveau du district — commencent à résister à l’arrogance de la Cour suprême de manières subtiles mais significatives. La juge St. Eve dans l’affaire de la Garde nationale à Chicago en est un exemple parfait. Confrontée à une administration qui affirmait avoir l’autorité absolue de déployer des troupes fédérales sans contrainte, elle a méticuleusement établi les faits, documenté les preuves, et conclu que le déploiement était illégal. Lorsque la Septième Cour d’appel a maintenu sa décision, elle a envoyé un message clair : nous ne nous laisserons pas intimider par la Cour suprême. Nous ferons notre travail correctement, en établissant les faits avec soin, et nous forcerons la Cour suprême à nous renverser explicitement si elle le souhaite — exposant ainsi sa partisanerie pour que tous puissent la voir.
D’autres juges adoptent des stratégies similaires. Ils rédigent des opinions longues, détaillées, méticuleusement documentées qui rendent difficile pour la Cour suprême de les renverser sans paraître arbitraire. Ils citent abondamment les précédents — y compris les propres décisions antérieures de la Cour Roberts — pour montrer les contradictions flagrantes dans la jurisprudence actuelle. Ils invitent explicitement les cours d’appel à examiner attentivement leurs constatations de fait, créant ainsi un dossier solide qui survit à l’examen. C’est une forme de résistance institutionnelle — pas dramatique, pas révolutionnaire, mais potentiellement efficace. Ces juges comprennent qu’ils ne peuvent pas empêcher directement la Cour suprême de statuer comme elle le souhaite. Mais ils peuvent rendre ce processus plus difficile, plus transparent, plus coûteux politiquement. Et dans le contexte actuel, c’est déjà quelque chose.
Les organisations de défense des droits qui se mobilisent
Les organisations de défense des droits civiques comprennent également qu’elles font face à une bataille existentielle. Le NAACP Legal Defense Fund, l’ACLU, Democracy Forward et des dizaines d’autres groupes coordonnent leurs stratégies juridiques, partagent leurs ressources, et préparent des litiges à long terme conçus pour protéger les droits fondamentaux même face à une Cour suprême hostile. Ils ne se font pas d’illusions sur leurs chances de victoire devant cette Cour. Mais ils construisent des dossiers pour les futures cours, établissant des précédents dans les tribunaux inférieurs, documentant les abus, préservant les arguments constitutionnels pour le jour où la composition de la Cour changera. C’est une stratégie de guerre d’usure — perdre des batailles maintenant tout en positionnant les pièces pour gagner la guerre plus tard.
Le rôle crucial des élections
Finalement, la seule vraie solution à une Cour suprême devenue illégitime est politique, pas juridique. Les élections ont des conséquences, comme les républicains aiment le rappeler. L’élection de deux-mille-seize a donné à Trump trois nominations à la Cour suprême, créant la super-majorité conservatrice actuelle. Les élections futures pourraient inverser ce déséquilibre — si les démocrates peuvent gagner la présidence et le Sénat, ils peuvent nommer de nouveaux juges au fur et à mesure que des sièges se libèrent, transformant progressivement la composition de la Cour. Mais cela nécessite de gagner des élections que les républicains tentent activement de truquer avec le gerrymandering, la suppression des votes, et l’aide de la Cour suprême elle-même. C’est un cercle vicieux — nous avons besoin de gagner des élections pour réformer la Cour, mais la Cour aide les républicains à rendre les élections impossibles à gagner équitablement. Briser ce cercle nécessitera une mobilisation politique massive, soutenue, implacable. Rien de moins ne suffira.
Conclusion
La Cour suprême des États-Unis, sous la direction de John Roberts, a franchi un point de non-retour. Elle n’est plus une institution judiciaire indépendante guidée par le droit et la Constitution. Elle est devenue, comme Melissa Graves et d’autres experts l’affirment maintenant ouvertement, une cour entièrement MAGA — un instrument politique au service de Donald Trump et du mouvement autoritaire qu’il représente. L’affaire Louisiana contre Callais menace de porter le coup de grâce au Voting Rights Act, éliminant la dernière protection majeure contre la discrimination raciale dans le vote. Le shadow docket permet à la Cour d’imposer des décisions radicales sans transparence ni responsabilité. La décision sur l’immunité présidentielle a transformé Trump en roi au-dessus des lois. Le renversement de la doctrine Chevron transfère un pouvoir réglementaire massif des experts aux juges politisés. Chaque décision majeure de cette session judiciaire semble conçue pour élargir le pouvoir de Trump tout en affaiblissant les contraintes qui pourraient le limiter. Ce n’est pas une coïncidence. C’est une stratégie coordonnée pour restructurer le système constitutionnel américain.
Les scandales éthiques ignorés, l’arrogance institutionnelle, le mépris pour les tribunaux inférieurs, l’utilisation partisane du shadow docket — tout cela a créé une crise de légitimité dont la Cour ne se remettra pas facilement. Soixante-cinq juges fédéraux ont osé critiquer publiquement la Cour suprême dans une enquête du New York Times, utilisant des termes comme zone de guerre et crise judiciaire. Quand les propres collègues de la Cour — des magistrats avec des mandats à vie qui comprennent les enjeux — sonnent publiquement l’alarme, c’est que la situation est désespérée. Le professeur Seth Chandler a démontré qu’une intelligence artificielle peut prédire avec précision les décisions de cette Cour — preuve ultime qu’elle est devenue un mécanisme partisan prévisible plutôt qu’un tribunal impartial. L’histoire jugera Roberts non comme le gardien de la légitimité judiciaire qu’il prétendait être, mais comme le complice d’une transformation qui a détruit la confiance publique dans la Cour pour des générations.
Pourtant, au milieu de cette dévastation institutionnelle, des signes de résistance émergent. Les juges fédéraux de première instance résistent en établissant méticuleusement les faits, en rédigeant des opinions détaillées qui rendent difficile pour la Cour suprême de les renverser arbitrairement. Les organisations de défense des droits coordonnent leurs stratégies pour une guerre d’usure juridique à long terme. Les électeurs se mobilisent malgré les obstacles systématiques dressés contre eux. Cette résistance ne garantit pas la victoire — loin de là. Mais elle garantit que la bataille continuera, que l’autoritarisme ne progressera pas sans opposition, que l’histoire enregistrera qui a résisté et qui a collaboré. Les élections de deux-mille-vingt-six approchent, et avec elles vient le Projet deux-mille-vingt-six de Trump — son plan pour truquer le système électoral avec l’aide de sa Cour suprême complaisante. Si ce plan réussit, si le gerrymandering racial et partisan devient la norme sans contrainte du Voting Rights Act, alors la démocratie américaine telle que nous la connaissons aura effectivement pris fin. Pas avec un coup d’État militaire dramatique, mais avec des décisions judiciaires sèches, des cartes de districts redessinées, des votes minoritaires systématiquement dilués. Une mort lente, légale, irréversible. La question n’est plus de savoir si la Cour suprême est devenue un problème. C’est maintenant évident pour quiconque regarde honnêtement. La question est de savoir ce que nous allons faire à ce sujet — et si nous avons encore le pouvoir de faire quoi que ce soit.
C’est une idée qui semble tout droit sortie d’un roman de Jules Verne, mais elle est bien réelle et émane directement du Kremlin. Comme le rapporte Fox News, un haut responsable russe a proposé de construire un tunnel ferroviaire sous le détroit de Béring pour relier physiquement la Russie et les États-Unis. Le nom de ce projet pharaonique ? Le ‘Tunnel Poutine-Trump‘. La proposition, lancée par Kirill Dmitriev, le chef du Fonds d’investissement direct russe (RDIF), n’est pas qu’un simple symbole diplomatique ; elle est accompagnée d’un plan concret qui pourrait impliquer un certain Elon Musk.
Le projet, tel que présenté par Kirill Dmitriev, est ambitieux. Il s’agirait d’un tunnel ferroviaire et de fret de 112 kilomètres (70 miles) de long, creusé sous le détroit de Béring. L’objectif ? Relier les continents, ‘symboliser l’unité’ et débloquer l’exploration conjointe des ressources naturelles. Le plus surprenant est le coût et le calendrier annoncés. Alors que les estimations traditionnelles pour un tel projet dépassaient les 65 milliards de dollars, Dmitriev avance un coût de moins de 8 milliards de dollars et une durée de construction de seulement huit ans. Le financement serait assuré par Moscou et des ‘partenaires internationaux’.
En tant que président des États-Unis, Trump se trouve dans une position d'immense pouvoir à une époque où les réseaux sociaux sont utilisés en masse, connectant ses pensées avec le monde entier en quelques instants. Plus que tout autre président dans l'histoire des États-Unis, il a fait usage de cette communication instantanée. Le New York Times a dressé une liste de toutes les personnes, de tous les lieux et de toutes les choses que Trump a insultés sur X (anciennement Twitter). Lors de son premier mandat, ils ont enregistré un total de 598 insultes !
Le mot le plus populaire utilisé par Trump pour décrire le journal était "échec", mais d'autres termes populaires incluaient : "Fake News", "sources bidons et inexistantes", "pas sympa" et "l'ennemi du peuple américain".
Il a ajouté que le personnel était composé de "personnes très malhonnêtes qui ne me comprennent pas et ne m'ont jamais compris !
Immédiatement après le sommet du G7, en 2018, Trump a tweeté que le Premier ministre du Canada "avait agi de manière si douce et si gentille", ajoutant qu'il était "très malhonnête et faible". Trump a affirmé que Justin Trudeau avait fait de "fausses déclarations lors de sa conférence de presse" et l'a ensuite qualifié de "si indigné" pour avoir évoqué les relations passées entre les deux pays.
L'une de ses insultes les plus célèbres sur Twitter visait l'actrice emblématique Meryl Streep, qu'il a qualifiée de "l'une des actrices les plus surestimées d'Hollywood".
Le président n'a pas été impressionné par l'une des ligues sportives préférées de la nation, tweetant qu'il s'agissait de "jeux ennuyeux", avec "trop de paroles, pas assez d'action". Il a qualifié les joueurs qui se sont agenouillés de "faibles et incontrôlables". Colin Kaepernick était une cible particulière de Trump, et le président a tweeté "VOUS ÊTES VIRÉS" et "Trouvez autre chose à faire !" à propos de la protestation de Kaepernick lors de l'hymne national.
Trump a tweeté que le rappeur mondialement connu avait une "carrière ratée". Pour être honnête, cela s'est produit après que Snoop Dogg a tiré avec un pistolet jouet sur un personnage ressemblant à Trump dans son clip vidéo.
Il a qualifié les médias de système "corrompu" et "totalement déséquilibré", avec des "imbéciles" et des "personnes vraiment mauvaises". Il s'est également plaint de ce qu'ils étaient "déformés dans leur couverture politique de votre président préféré (moi)".
Sans surprise, Trump a qualifié Hillary Clinton d'"escroc" à d'innombrables reprises et dans de nombreuses variantes, ajoutant qu'elle est "inapte à servir", qu'elle "aime mentir", qu'elle est "trop faible pour diriger" et qu'elle est "incompétente".
Dans un cas plus perplexe, Trump s'est opposé à l'acteur prolifique. Il a écrit : "Je n'aime pas le swing de golf de @SamuelLJackson. Pas athlétique" et s'est plaint que l'acteur "fait trop de publicités à la télévision - ennuyeux".
Le président n'était pas un fan de la défunte juge de la Cour suprême Ruth Bader Ginsburg, qu'il a qualifiée de "juge incompétente", et a tweeté : "Elle a perdu la tête - démissionnez !".
Outre le fait qu'il a toujours affirmé qu'Obama "ne faisait RIEN" contre la Corée du Nord ou la Russie, Trump aimait qualifier l'ancien président de "désastre" et de "pire président de l'histoire des États-Unis". Trump aime aussi que ses insultes soient directes, comme en témoigne son tweet sur Obama : "il est tellement mauvais !"
Trump a qualifié l'ensemble de la région de "trou d'enfer" et de "gâchis".
Le grand magasin s'est attiré les foudres de Trump, qui a tweeté : "Les magasins Macy's sont nuls et mauvais pour les États-Unis" et a conseillé à ses partisans de ne pas y faire leurs achats de Noël.
Le mot préféré de Donald Trump pour qualifier la présentatrice de Fox News est "folle" ou, plus précisément, "Megyn la folle". Il l'a qualifiée de "personne la plus surestimée de la télévision". Il a également écrit : "Je refuse d'appeler Megyn Kelly une bimbo, parce que ce ne serait pas politiquement correct. Au lieu de cela, je l'appellerai seulement une journaliste légère !"
Les émissions de fin de soirée sont connues pour s'en prendre aux gaffes de Donald Trump, mais ce dernier pense qu'elles sont "très peu drôles et répétitives". Il a tweeté que Seth Meyers avait fait une "piètre performance" lors du dîner des correspondants de la Maison Blanche.
Trump a tweeté : "Je viens de regarder une Oprah Winfrey très peu sûre d'elle, que j'ai très bien connue à une époque, interviewer un groupe de personnes dans l'émission 60 Minutes. Les questions étaient biaisées et orientées, les faits incorrects. J'espère qu'Oprah se présentera pour être démasquée et vaincue comme tous les autres !"
Trump a été contrarié par le fait qu'Hillary Clinton ait recruté l'ancienne Miss Univers pour sa campagne, affirmant que Mme Machado était "dégoûtante", "une arnaqueuse" et "ma pire Miss".
Trump a déclaré à propos de l'humoriste et animateur de "Last Week Tonight" qu'il avait une "émission très ennuyeuse et peu appréciée" et que participer à son émission serait une "perte de temps et d'énergie".
Dans un tweet, Trump a affirmé qu'Amazon utilisait "notre système postal comme livreur". Il a également ciblé les fans d'Amazon en écrivant : "Seuls des imbéciles, ou pire, disent que notre Poste, qui perd de l'argent, en gagne avec Amazon."
Meghan McCain est une animatrice de télévision et la fille du sénateur John McCain. Trump l'a qualifiée de "terrible [...] en colère et odieuse", affirmant qu'"elle ne réussira jamais à la télévision".
Lorsque la chancelière allemande a été nommée personne de l'année par Time, Trump a tweeté : "Je vous avais dit que @TIME Magazine ne me choisirait jamais comme personne de l'année bien que je sois le grand favori. Ils ont choisi la personne qui ruine l'Allemagne."
Trump n'a pas apprécié le stand-up de Michelle Wolf lors du dîner des correspondants de la Maison Blanche. Il a déclaré que l'événement "était un échec l'année dernière, mais que cette année était une source d'embarras pour tous ceux qui y sont associés. L'immonde "comique" a totalement échoué".
Vous constaterez que Trump n'est généralement pas un fan des humoristes et des animateurs de télévision, en particulier de Samantha Bee, qui, selon lui, a à la fois une "émission à faible audience" et "aucun talent".
Ce talk-show exclusivement féminin est comme mort pour Trump, qui a tweeté : "L'audience de The View est vraiment basse. Nicole Wallace et Molly Sims sont un désastre. Trouvez une nouvelle équipe ou mettez-la en veilleuse. Télévision morte".
Trump n'a pas été impressionné par le Super Bowl 2016, tweetant qu'il était "très ennuyeux - loin d'être aussi excitant que la politique".
Kathy Griffin est une humoriste et, comme pour la plupart des humoristes, Trump n'est pas un fan. Il a tweeté qu'elle "devrait avoir honte".
Schwarzenegger a quitté ses fonctions d'animateur après le huitième et dernier épisode de "The Celebrity Apprentice" (nouvellement intitulé "The New Celebrity Apprentice") et Trump a tweeté que la star "ne quitte pas volontairement "The Apprentice", il a été viré à cause de ses mauvais (pathétiques) taux d'audience". Pour insister sur ce point, il a tweeté : "Schwarzenegger a fait un très mauvais travail en tant que gouverneur de Californie et encore pire dans l'émission "The Apprentice"... mais au moins il a essayé !".
Trump a qualifié l'émission à succès de "pire de la NBC", affirmant que "les acteurs sont terribles, et qu'il s'agit toujours d'un travail à la chaîne. Une télévision vraiment mauvaise ! Il a également tweeté qu'il était "impossible à regarder ! Totalement biaisée, pas drôle et l'imitation de Baldwin ne peut pas être pire".
Neil Young a poursuivi Trump pour avoir utilisé sa musique dans le cadre de sa campagne et de ses rassemblements. Trump a tweeté une photo de lui et de Neil Young se serrant la main et, dans le même tweet, il a qualifié le chanteur folk-rock d'"hypocrite total".
Ce n'est pas un mystère que l'année 2020 a été sans doute la plus difficile pour les Américains au cours de la dernière décennie. COVID, lockdowns, vaccins, montée du fascisme américain, attaque du Capitole et récession nationale qui a vu des centaines de milliers d'Américains tomber dans la pauvreté.
Presque tout cela s'est passé sous l'œil de Donald J. Trump, mais récemment, lui et ses alliés se sont attachés à convaincre le public américain que Biden était en fait aux commandes.
C'est vrai, le président des États-Unis tente de réécrire l'histoire qui date d'à peine cinq ans.
Le message presque insensé que Trump a publié le 11 octobre est un exemple frappant de désinformation qui ferait pâlir George Orwell.
Trump a affirmé sur Truth Social que: LE FBI DE BIDEN A PLACÉ 274 AGENTS DANS LA FOULE LE 6 JANVIER... Si c'est le cas, ce qui l'est, beaucoup de gens devront s'excuser."
Il s'agit d'un mensonge flagrant et dangereux destiné à tromper des millions d'Américains.
Il existe une prépondérance écrasante de preuves indiquant le contraire.
Tout d'abord, l'homme de confiance de Trump, Kash Patel, qui occupe le poste de directeur du FBI, a lui-même déclaré que les agents en civil avaient été déployés après le début de l'émeute, pour faire face à la situation. Cela va directement à l'encontre de ce que Trump insinue dans son message.
De nombreux alliés de Trump ont tenté de faire de sa déclaration une vérité cohérente, mais même les experts en recherche de vérités là où il n'y en a pas peinent à justifier cette absurdité décousue.
Des difficultés à se justifier
De nombreux alliés de Trump ont tenté de faire de sa déclaration une vérité cohérente, mais même les experts en recherche de vérités là où il n'y en a pas peinent à justifier cette absurdité décousue.
Le recensement de 2020
Cet exemple de tentative de réécriture de l'histoire n'est pas le premier du genre. Un certain nombre de politiciens du GOP ont récemment affirmé que le recensement de 2020 était frauduleux et le résultat de l'incompétence de Joe Biden.
Le recensement de 2020 a été réalisé sous Donald Trump, pas sous Joe Biden.
La dissimulation des alliés
Le 6 octobre, le sénateur Jim Banks de l'Indiana a affirmé que le recensement était frauduleux:
"L'administration Biden a utilisé une formule louche de "confidentialité" qui a brouillé les données et mal compté 14 États".
Le vice-président JD Vance s'est également joint à ces déclarations facilement démenties, affirmant que le recensement avait apparemment sous-estimé les États rouges, "ils ont essayé de truquer le jeu pour les Démocrates et contre les Républicains".
Une liste d'accusations sans fondement
D'une manière ou d'une autre, bien que toutes ces informations soient incroyablement disponibles, l'administration Trump a fait au moins 5 déclarations impliquant que Biden était le président en 2020.
En voici une liste restreinte, avec une vérification des faits sous chaque fausse affirmation.
Les mensonges de Scott Bessent
6 juillet 2025: Scott Bessent, secrétaire au Trésor - "Le parti démocrate a fait exploser le déficit en 2020".
En 2020, Donald Trump disposait d'un droit de veto sur toutes les dépenses et le GOP contrôlait le Sénat.
Les mensonges de Lauren Boebert
7 février 2023 : Lauren Boebert sur la fermeture des écoles pendant la pandémie - "Hey Joe, YOU CLOSED THEM !" (Hé Joe, tu les as fermées!)
Les fermetures d'écoles pendant la pandémie ont été contrôlées en grande partie par les autorités locales et étatiques, et la grande majorité d'entre elles ont eu lieu pendant le mandat de Trump.
Les mensonges de Marjorie Taylor Greenes
28 février 2023: Marjorie Taylor Greene sur les décès dus au fentanyl - "Écoutez cette mère, qui a perdu deux enfants empoisonnés au fentanyl, dire la vérité sur les deux meurtres de son fils à cause du refus de l'administration Biden de sécuriser notre frontière et d'empêcher les cartels d'assassiner des Américains tous les jours avec du fentanyl chinois".
Une fois de plus, Joe Biden n'était pas président à l'époque de ces décès, ce qui rend peu probable qu'il ait pu contrôler la frontière.
Ce n'est pas un nouveau récit
Trump lui-même n'a cessé d'alimenter ce faux récit. L'année dernière, Trump a accusé Biden d'avoir supprimé l'histoire de l'ordinateur portable de Hunter Biden avant les élections de 2020.
La façon dont Biden a pu supprimer la communication de la Maison-Blanche pendant la présidence Trump est un mystère pour nous.
Manipulation
En fait, dans un geste d'une audace impressionnante, Trump a essayé de convaincre les gens que Biden était responsable de la violence en 2020, pendant le mandat de Trump.
Son bureau a diffusé une publicité intitulée "L'Amérique de Joe Biden", dans laquelle il dépeignait des moments de violence de l'été 2020 et en rejetait la responsabilité sur les épaules de Joe Biden.
La seule question
Cela devrait être clair maintenant. Trump n'a apparemment aucun respect pour l'intelligence de ses électeurs. En fait, il ne pense même pas qu'ils soient suffisamment capables de se souvenir de ce qui s'est passé il y a seulement 5 ans.
Il est difficile de voir ce comportement du président sans faire des comparaisons avec "1984", la Russie soviétique et la Chine communiste.
Apparemment, si Trump faisait ce qu'il voulait, il serait la source des faits, de la fiction et de l'histoire.
La seule question est de savoir si le GOP et la base d'électeurs MAGA permettront que cela se produise.
Commentaires
Un frisson glacial vient de parcourir les couloirs du Conseil de sécurité de l’ONU. Vendredi 13 septembre 2025, Geng Shuang, représentant permanent adjoint de la Chine auprès des Nations Unies, a prononcé des mots qui résonnent comme un ultimatum géopolitique : les « débordements » de la crise ukrainienne menacent désormais la stabilité européenne tout entière. Cette déclaration, formulée avec la précision chirurgicale de la diplomatie chinoise, constitue bien plus qu’une simple mise en garde : c’est l’annonce que Pékin considère l’escalade du conflit ukrainien comme une menace existentielle à l’ordre mondial qu’elle entend façonner.
Derrière cette rhétorique diplomatique se cache une réalité terrifiante : la Chine vient d’officialiser sa doctrine des « trois principes » — pas d’expansion du champ de bataille, pas d’escalade du conflit, pas de provocation d’aucune partie — transformant ces règles en ultimatum non négociable adressé à l’Occident. Cette intervention survient au moment précis où 19 drones russes violent l’espace aérien polonais, déclenchant la plus grave crise entre l’OTAN et Moscou depuis le début du conflit. Pékin ne parle plus d’apaisement : elle dicte désormais les conditions de la paix mondiale selon ses propres intérêts stratégiques.
L’incident polonais : prétexte à l’ingérence chinoise
L’intrusion massive de drones russes en territoire polonais offre à la Chine le prétexte parfait pour imposer sa vision géopolitique. Geng Shuang qualifie cet incident de « débordement de la crise ukrainienne », transformant une violation flagrante du droit international en symptôme d’un dysfonctionnement occidental qu’il faut urgentement corriger. Cette interprétation révèle la sophistication de la stratégie chinoise : utiliser chaque escalade pour légitimer son rôle d’arbitre mondial incontournable.
Cette sémantique du « débordement » n’est pas innocente. Elle sous-entend que le conflit ukrainien constitue une maladie contagieuse qui risque d’infecter l’Europe entière si l’Occident ne se plie pas aux exigences chinoises d’apaisement. Cette métaphore médicale révèle la conception chinoise de la géopolitique : Pékin se présente comme le médecin capable de guérir l’Europe de ses pulsions belliqueuses, pourvu qu’elle accepte de suivre le traitement prescrit par Beijing.
La neutralité chinoise : masque de la complicité
L’intervention de Geng Shuang révèle l’hypocrisie fondamentale de la position chinoise. Pékin prétend à la neutralité tout en soutenant massivement l’effort de guerre russe par la fourniture de composants technologiques, d’équipements à double usage et de financement indirect. Cette « neutralité active » permet à la Chine de jouer simultanément les rôles de complice de Moscou et de médiateur international, maximisant son influence tout en minimisant ses responsabilités.
Cette stratégie révèle la sophistication machiavélique de la diplomatie chinoise contemporaine. En refusant de condamner l’agression russe tout en appelant à la paix, Pékin crée les conditions de prolongation du conflit qui servent parfaitement ses intérêts géostratégiques. Plus la guerre dure, plus l’Occident s’épuise, plus la Chine consolide sa position de puissance émergente face à un ordre atlantique affaibli. Cette neutralité n’est pas passive : elle est activement complice.
Le diplomate qui dicte à l’Occident
Geng Shuang incarne parfaitement la nouvelle diplomatie chinoise : assertive, condescendante, implacablement méthodique dans sa volonté de reshaper l’ordre international. Ce vétéran de la diplomatie, formé dans les arcanes du Parti communiste chinois, maîtrise l’art de l’ultimatum déguisé en conseil bienveillant. Sa déclaration du 13 septembre révèle une Chine qui ne demande plus : elle exige, elle impose, elle dicte les conditions de la paix mondiale selon ses propres critères.
Son intervention au Conseil de sécurité révèle la mutation profonde de la diplomatie chinoise sous Xi Jinping. Finie l’époque où Pékin se contentait de lever la main lors des votes onusiens sans expliquer ses positions. Désormais, la Chine théorise publiquement sa vision géopolitique, impose ses catégories d’analyse, formate les débats internationaux selon ses propres grilles de lecture. Geng Shuang transforme l’ONU en tribune de propagande pour l’hégémonie chinoise naissante.
La doctrine des « trois principes » : code génétique de l’ordre chinois
Les « trois principes » énoncés par Geng Shuang — pas d’expansion du champ de bataille, pas d’escalade du conflit, pas de provocation d’aucune partie — constituent bien plus qu’une simple proposition diplomatique. Ils révèlent le code génétique de l’ordre international que la Chine entend imposer au monde : un ordre figé, dépolitisé, déconflictualisé selon les intérêts de Pékin. Ces principes transforment toute résistance à l’agression en « provocation », toute aide aux victimes en « escalade », toute solidarité démocratique en « expansion du champ de bataille ».
Cette doctrine révèle la conception profondément conservatrice de la géopolitique chinoise : maintenir le statu quo territorial actuel, quel que soit le prix humain et moral de cette stabilité imposée. Ces principes légitiment par avance toute agression accomplie — l’annexion de la Crimée, l’occupation du Donbass, les violations futures de Taïwan — tout en criminalisant toute tentative de restauration du droit international. Geng Shuang ne prône pas la paix : il légalise la conquête.
L’art de la culpabilisation géopolitique
Le génie pervers de l’intervention de Geng Shuang réside dans sa capacité à inverser les responsabilités morales du conflit. Selon sa logique, ce ne sont pas les 19 drones russes qui menacent la paix européenne, mais les réactions occidentales à ces violations qui créent des « risques d’escalade ». Cette inversion révèle la maîtrise chinoise de l’art de la culpabilisation géopolitique : transformer les victimes en coupables, les agressés en provocateurs, les défenseurs du droit en fauteurs de guerre.
Cette technique de manipulation révèle l’influence croissante de la propagande chinoise sur les consciences occidentales. En répétant inlassablement que toute résistance à l’agression constitue une « provocation dangereuse », Pékin conditionne progressivement l’opinion mondiale à accepter l’inacceptable au nom de la « stabilité ». Cette intoxication idéologique transforme lentement la légitime défense en crime contre la paix, préparant les esprits à accepter demain l’annexion de Taïwan comme « mal nécessaire » pour éviter l’escalade.
L’aveu accidentel de juillet 2025
L’intervention de Geng Shuang prend tout son sens quand on la replace dans le contexte de l’aveu accidentel de Wang Yi en juillet 2025. Le ministre chinois des Affaires étrangères avait alors confié à la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas que « la Chine ne peut pas accepter une défaite russe en Ukraine » car cela permettrait aux États-Unis de concentrer toute leur attention sur la Chine. Cette confession révèle la vraie nature de la politique chinoise : prolonger délibérément la guerre ukrainienne pour épuiser l’Occident.
Cette déclaration, rapportée par CNN, constitue l’un des aveux géopolitiques les plus révélateurs de ces dernières décennies. Wang Yi confirmait ainsi que la Chine préfère consciemment une guerre prolongée en Ukraine à une victoire ukrainienne qui libérerait l’attention américaine vers l’Indo-Pacifique. Cette logique révèle le cynisme absolu de la stratégie chinoise : transformer chaque mort ukrainien en dividende stratégique contre l’hégémonie américaine.
La stratégie de l’épuisement occidental
L’aveu de Wang Yi révèle que la Chine a transformé l’Ukraine en gigantesque piège géostratégique destiné à saigner l’Occident. Plus la guerre dure, plus les États-Unis et l’Europe dépensent leurs ressources militaires et financières, plus ils s’enlisent dans un conflit lointain qui détourne leur attention de l’expansion chinoise en Asie. Cette stratégie de l’épuisement révèle une sophistication machiavélique qui dépasse de loin la simple neutralité diplomatique.
Cette logique explique parfaitement pourquoi la Chine refuse systématiquement toute initiative de paix rapide en Ukraine. Chaque proposition d’armistice immédiat menace les intérêts stratégiques chinois en risquant de libérer prématurément les capacités occidentales vers l’Indo-Pacifique. La « médiation » chinoise ne vise pas à arrêter la guerre mais à la contrôler, à la doser, à l’entretenir au niveau optimal qui maximise l’épuisement occidental sans déclencher d’escalade nucléaire fatale à tous.
L’hypocrisie de la « neutralité active »
Cette révélation de Wang Yi démasque définitivement l’hypocrisie de la prétendue « neutralité » chinoise dans le conflit ukrainien. Pékin ne peut pas simultanément prétendre à l’impartialité et avouer préférer la défaite ukrainienne pour des raisons de compétition géostratégique avec Washington. Cette contradiction révèle que la neutralité chinoise n’est qu’un masque rhétorique qui dissimule une partialité totale en faveur de Moscou.
Cette duplicité diplomatique révèle l’ampleur de la manipulation chinoise de l’opinion internationale. En se présentant comme médiatrice impartiale tout en soutenant activement l’effort de guerre russe, la Chine trompe délibérément les opinions publiques mondiales sur sa vraie position. Cette tromperie systématique transforme chaque initiative diplomatique chinoise en opération de désinformation destinée à légitimer son soutien à l’agression russe tout en préservant son image de puissance responsable.
Les composants technologiques : armes de l’ombre
Derrière la façade de neutralité, la Chine alimente massivement la machine de guerre russe par la fourniture de composants technologiques critiques. Selon le New York Times, au moins 130 entreprises chinoises et hongkongaises vendent ouvertement à la Russie des puces électroniques interdites, y compris celles utilisées dans les missiles de croisière qui frappent quotidiennement les villes ukrainiennes. Cette complicité industrielle révèle l’ampleur de l’hypocrisie chinoise qui prétend à la paix tout en fournissant les outils du massacre.
Ces transferts technologiques ne relèvent pas du commerce normal mais de la complicité délibérée dans les crimes de guerre russes. Chaque puce électronique chinoise intégrée dans un missile Kalibr devient complice des bombardements d’hôpitaux, d’écoles, de centrales électriques ukrainiennes. Cette industrialisation de la complicité révèle que la Chine ne se contente pas de soutenir politiquement la Russie : elle participe matériellement à l’effort de destruction de l’Ukraine.
Les équipements à double usage : l’art de la dissimulation
La stratégie chinoise s’appuie massivement sur la fourniture d’équipements à double usage — officiellement civils mais détournables à des fins militaires — qui permettent à Pékin de nier sa complicité tout en alimentant l’effort de guerre russe. Cette technique révèle la sophistication de l’aide chinoise à Moscou : elle opère dans les zones grises du droit international pour maximiser son impact militaire tout en minimisant sa responsabilité juridique.
Cette stratégie de la dissimulation révèle l’ampleur de la préparation chinoise à ses propres futures agressions. En perfectionnant l’art de soutenir une guerre sans l’avouer, Pékin développe un savoir-faire qu’elle pourra réutiliser demain pour ses propres conquêtes territoriales. Chaque livraison « civile » à la Russie constitue un entraînement pour les futures opérations de soutien indirect aux agressions chinoises en Asie.
Le financement indirect : les banques de la guerre
Au-delà des équipements, la Chine soutient l’effort de guerre russe par un système sophistiqué de financement indirect qui contourne les sanctions occidentales. Les banques chinoises facilitent les paiements en yuans pour les transactions russes, les entreprises chinoises achètent massivement les hydrocarbures russes à prix préférentiels, les investisseurs chinois prennent des participations dans les entreprises russes abandonnées par les Occidentaux. Cette architecture financière révèle une complicité systémique qui dépasse largement les simples échanges commerciaux.
Cette intégration financière sino-russe transforme la guerre ukrainienne en opportunité économique pour la Chine qui profite des sanctions occidentales pour s’emparer des marchés abandonnés par les démocraties. Cette logique révèle que Pékin ne considère pas le conflit ukrainien comme une tragédie humanitaire mais comme une aubaine géoéconomique qui lui permet de renforcer sa position mondiale aux dépens de l’Occident auto-sanctionné.
L’appel désespéré de Kiev
Face à cette complicité chinoise assumée, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lancé un appel désespéré aux Occidentaux le 11 septembre 2025 : « faire pression sur la Chine pour qu’elle use de son influence auprès de la Russie afin de mettre fin à l’invasion ». Cette supplique révèle l’isolement tragique de l’Ukraine face à l’axe sino-russe qui organise méthodiquement sa destruction. Zelensky comprend que la clé de sa survie nationale ne se trouve plus seulement à Moscou mais à Pékin.
Cette prise de conscience tardive révèle l’ampleur de l’erreur stratégique occidentale qui a longtemps cru pouvoir séparer la Chine de la Russie sur la question ukrainienne. Zelensky réalise aujourd’hui que Pékin constitue le véritable centre de décision de l’axe autoritaire qui menace son pays. Cette lucidité tragique arrive peut-être trop tard : la Chine a déjà fait son choix et ce choix condamne l’Ukraine à une guerre d’usure interminable.
L’accusation frontale contre Pékin
Zelensky n’hésite plus à accuser frontalement la Chine de complicité active dans l’agression russe. « La Chine a eu la possibilité d’amener les Russes à cesser de tuer mais n’en a pas montré la volonté », déclare-t-il lors de la conférence Yalta European Strategy. Cette accusation directe marque une rupture diplomatique majeure : l’Ukraine abandonne définitivement l’espoir de neutraliser la Chine pour dénoncer ouvertement sa complicité criminelle.
Cette escalade rhétorique révèle la désillusion ukrainienne face aux manœuvres chinoises. Zelensky a compris que toutes les initiatives de « médiation » chinoises ne visaient qu’à légitimer la prolongation du conflit selon les intérêts de Pékin. Cette lucidité terrible force l’Ukraine à affronter la réalité : elle ne combat pas seulement la Russie mais un axe sino-russe déterminé à redesigner l’ordre géopolitique mondial sur ses décombres.
L’impuissance occidentale face au défi chinois
L’appel de Zelensky révèle également l’impuissance croissante de l’Occident face au défi chinois. Comment « faire pression » sur une puissance économique mondiale qui détient une partie significative de la dette occidentale, contrôle des chaînes d’approvisionnement vitales, possède l’arme nucléaire et ne dépend plus de l’accès aux marchés occidentaux ? Cette impuissance révèle que l’Occident a perdu ses principaux leviers de pression sur Pékin au moment précis où il en aurait le plus besoin.
Cette faiblesse structurelle de l’Occident face à la Chine transforme l’appel de Zelensky en cri dans le désert. Les démocraties découvrent douloureusement qu’elles ont créé un monstre économique capable de les défier sur tous les terrains simultanément. Cette asymétrie révèle l’ampleur de l’erreur stratégique occidentale qui a nourri la puissance chinoise en espérant la démocratiser, créant finalement le principal obstacle à la défense de l’ordre démocratique mondial.
La pression américaine sur l’Europe
Face à l’escalade chinoise, Donald Trump tente de mobiliser les Européens en exigeant qu’ils « fassent pression économique sur la Chine à cause de son soutien à l’effort de guerre russe ». Cette demande révèle à la fois la lucidité et l’impuissance américaines : Washington comprend enfin le rôle central de Pékin dans la guerre ukrainienne mais ne dispose plus des moyens de contraindre seule la puissance chinoise. Cette recherche désespérée d’alliés révèle l’affaiblissement relatif de l’hégémonie américaine face au défi sino-russe.
Cette stratégie de pression par procuration révèle également les limites de la politique trumpiste. Après avoir passé des années à critiquer l’Europe, à remettre en question l’OTAN, à privilégier l’isolationnisme américain, Trump découvre qu’il a besoin de ses alliés pour contenir la menace chinoise. Cette volte-face révèle l’ampleur du piège géostratégique dans lequel la politique trumpiste a enfermé l’Amérique.
La réponse cinglante de Pékin
La réaction chinoise aux pressions trumpistes révèle l’assurance nouvelle de Pékin face à Washington. Guo Jiakun, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, rejette avec mépris toute « coercition » occidentale : « Nous nous opposons fermement à cette tendance qui consiste à invoquer la Chine à tout propos ». Cette arrogance diplomatique révèle que la Chine ne craint plus les menaces américaines et se considère désormais en position de dicter ses conditions à l’Occident.
Cette insolence assumée marque un tournant historique dans les relations sino-américaines. Pour la première fois depuis 1972, la Chine traite les États-Unis d’égal à égal, refusant toute subordination diplomatique et revendiquant son droit à définir souverainement sa politique étrangère. Cette émancipation géopolitique révèle l’émergence d’un monde post-hégémonique où l’Amérique ne peut plus imposer sa volonté aux autres grandes puissances.
L’impasse de la confrontation économique
La tentative trumpiste de pression économique sur la Chine révèle l’impasse stratégique dans laquelle s’enfonce l’Occident. Comment sanctionner économiquement une puissance qui contrôle 30% de la production manufacturière mondiale, détient les monopoles de terres rares indispensables à la transition énergétique, finance une partie significative de la dette occidentale ? Cette interdépendance économique révèle que l’Occident a créé un monstre qu’il ne peut plus contrôler sans se détruire lui-même.
Cette paralysie économique révèle l’ampleur de l’erreur stratégique occidentale des trente dernières années. En délocalisant massivement sa production vers la Chine, l’Occident a créé les conditions de sa propre impuissance face aux défis géopolitiques contemporains. Cette dépendance structurelle transforme chaque tentative de sanction en menace de suicide économique, révélant que la mondialisation néolibérale a détruit les bases matérielles de la souveraineté démocratique.
La vision chinoise de la stabilité internationale
Les « trois principes » chinois révèlent la conception profondément conservatrice de l’ordre international que Pékin entend imposer au monde. Cette vision privilégie la stabilité territoriale sur la justice, le statu quo sur le droit, l’ordre imposé sur la légitimité démocratique. Cette philosophie géopolitique transforme toute tentative de modification des rapports de force établis en « déstabilisation dangereuse », légitimant par avance toutes les conquêtes accomplies tout en criminalisant toute résistance future.
Cette doctrine révèle l’influence profonde de la culture politique chinoise traditionnelle sur la vision géopolitique contemporaine de Pékin. Comme l’Empire du Milieu d’autrefois, la Chine moderne conçoit l’ordre international comme une hiérarchie stable où chaque acteur connaît sa place et s’y tient sans contestation. Cette vision mandarinaIe de la géopolitique transforme toute revendication démocratique en trouble de l’ordre public international.
La criminalisation de la résistance démocratique
Les « trois principes » chinois criminalisent par avance toute forme de résistance à l’agression autoritaire. En qualifiant de « provocation » toute aide aux victimes d’agression, d' »escalade » toute solidarité démocratique, d' »expansion » toute défense collective, cette doctrine transforme les valeurs démocratiques en crimes contre la paix. Cette inversion morale révèle l’ambition chinoise de redéfinir les catégories éthiques de la politique internationale selon ses propres intérêts géostratégiques.
Cette redéfinition révèle la dimension révolutionnaire du projet chinois : il ne s’agit pas seulement de conquérir des territoires ou des marchés, mais de transformer la conscience morale de l’humanité. En faisant accepter que la résistance à l’oppression constitue une menace à la paix, la Chine prépare idéologiquement l’acceptation de ses futures conquêtes. Cette guerre des consciences révèle une sophistication totalitaire qui dépasse largement les ambitions territoriales classiques.
L’hégémonie du silence imposé
La vision chinoise de l’ordre international privilégie systématiquement le silence sur le débat, la soumission sur la contestation, l’acceptation sur la résistance. Cette préférence révèle la nature profondément autoritaire du projet géopolitique chinois : créer un monde où les conflits se règlent par la force et l’intimidation plutôt que par le droit et la négociation démocratique. Cette hégémonie du silence transformerait la planète en gigantesque zone de non-droit où seuls les plus forts dicteraient leurs conditions aux plus faibles.
Cette vision révèle l’ampleur de la menace que représente l’ascension chinoise pour les valeurs démocratiques universelles. Un monde organisé selon les « trois principes » chinois serait un monde où l’agression paie toujours, où la résistance est criminalisée, où la justice cède la place à la stabilité imposée par la force. Cette perspective d’un ordre international sinisé révèle l’enjeu existentiel du bras de fer contemporain entre démocraties et autocraties.
Conclusion
La mise en garde chinoise contre les « débordements » de la crise ukrainienne marque un tournant géopolitique majeur : Pékin ne se contente plus d’observer les convulsions occidentales, elle prétend désormais les contrôler selon ses propres intérêts stratégiques. Cette intervention révèle l’émergence d’une Chine hégémonique qui impose sa vision de l’ordre international à une Europe et une Amérique affaiblies par trois années de guerre d’usure en Ukraine. Les « trois principes » énoncés par Geng Shuang constituent un ultimatum déguisé : acceptez notre conception figée de la stabilité mondiale ou assumez la responsabilité de l’escalade.
Cette stratégie révèle la sophistication diabolique de la politique chinoise qui transforme chaque crise occidentale en levier d’influence géostratégique. L’aveu de Wang Yi sur la nécessité d’empêcher une défaite russe pour éviter la concentration américaine sur la Chine démasque définitivement l’hypocrisie de la « neutralité » chinoise. Pékin ne cherche pas à résoudre le conflit ukrainien : elle l’instrumentalise pour épuiser l’Occident tout en consolidant sa position de puissance émergente capable de dicter ses conditions au monde entier.
La complicité industrielle et financière de la Chine dans l’effort de guerre russe révèle l’ampleur de l’erreur stratégique occidentale qui a enrichi son principal rival géopolitique pendant des décennies. Cette interdépendance économique transforme aujourd’hui toute tentative de pression sur Pékin en menace de suicide collectif pour des démocraties devenues dépendantes de leur propre fossoyeur. L’appel désespéré de Zelensky aux Occidentaux pour qu’ils contraignent la Chine révèle l’isolement tragique de l’Ukraine face à un axe sino-russe déterminé à redessiner l’ordre mondial.
L’enjeu dépasse largement le sort de l’Ukraine pour questionner l’avenir de l’ordre démocratique mondial face à l’émergence d’une hégémonie autoritaire chinoise. Les « trois principes » de Pékin révèlent la vision d’un monde où l’agression paie toujours, où la résistance est criminalisée, où la justice cède la place à la stabilité imposée par la force. Cette perspective d’un ordre international sinisé révèle que la guerre ukrainienne n’est que le premier acte d’un bouleversement géopolitique majeur qui déterminera si l’humanité vivra libre ou enchaînée aux caprices des nouveaux maîtres de Pékin.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/xi-jinping-lance-l-ultimatum-la-chine-refuse-que-l-ukraine-contamine-l-europe/ss-AA1Mx0UO#image=9
Écrit par : Allusion | 15/09/2025
Assassinat de Charlie Kirk : l’Amérique et l’Europe fracturées
par Darth Walker
Quarante-huit heures après l'assassinat de Charlie Kirk sur un campus universitaire de l'Utah, l'onde de choc politique et les réactions polémiques révèlent l'ampleur des fractures qui traversent les sociétés occidentales. De Washington à Strasbourg, la mort du jeune militant conservateur de 31 ans expose crûment les divisions de l'époque Trump.
https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/assassinat-de-charlie-kirk-l-263167
Écrit par : Allusion | 15/09/2025
Tout ceci est anxiogène malheureusement. Merci pour vos réflexions. Bonne semaine.
Écrit par : ELISABETH | 15/09/2025
Mort de Robert Redford : "c'est fini pour moi", pourquoi on ne le voyait plus au cinéma depuis plus de 7 ans
La légende du cinéma américain est décédée dans son sommeil ce mardi 16 septembre au matin, à l'âge de 89 ans. Les causes de son décès n'ont pas été précisées.
L'essentiel
Robert Redford est mort. L'acteur, monstre sacré du cinéma américain, est décédé ce mardi 16 septembre au matin, à l'âge de 89 ans, nous a appris le New York Times. La directrice générale de l'agence de publicité Rogers & Cowan PMK, Cindi Berger, a fait savoir dans un communiqué que la star de L'Arnaque et Les Hommes du Président était mort dans son sommeil, à son domicile à Provo, dans l'Utah. Elle ajoute auprès de TMZ qu'il était "entouré des siens". Aucune cause précise n'a été avancée pour expliquer son décès. On ne lui connaissait pas de maladie.
Figure emblématique du cinéma des années 1960 à 1990, Robert Redford s'est illustré dans L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux, L'Arnaque, Out of Africa, Nos Plus belles années ou encore Butch Cassidy et le Kid. Il a d'ailleurs remporté plusieurs prix au cours de sa carrière, notamment l'Oscar et le Golden Globe du meilleur réalisateur pour Des gens comme les autres en 1981, un Oscar d'honneur en 2002 et un César d'honneur en 2019.
Robert Redford avait pris sa retraite depuis plusieurs années. Sa dernière apparition au cinéma date de 2018, dans The Old Man and The Gun, en 2018 : "Je prendrai le chemin de la retraite après ça parce que je fais ça depuis que j'ai 21 ans. Il ne faut jamais dire jamais, mais je suis arrivé à la conclusion que jouer la comédie, c'est fini pour moi", déclarait-il alors auprès d'Entertainment Weekly. Il était brièvement sorti de sa retraite en mars 2025 à l'occasion d'une apparition surprise dans la série Dark Winds, pour laquelle il était producteur exécutif.
Les 10 films de Robert Redford qu'il faut avoir vus dans sa vie
L'actrice Jamie Lee Curtis a choisi la sobriété pour rendre hommage à l’acteur. Sur le réseau social Instagram, elle publie une photo en noir et blanc sur laquelle Robert Redford porte un chapeau et une moustache. Elle écrit en lettres capitales : “Une vie ! Famille. Art. Transformation. Défense. Création. Héritage” La star de 66 ans finit son message en écrivant : "Merci Robert Redford".
18:43 - "Une personne magnifique à tous égards", l’actrice Jane Fonda rend hommage à l’acteur décédé
L’actrice Jane Fonda a rendu hommage à l’acteur Robert Redford, décédé ce mardi à l’âge de 89 ans. Elle évoque "une personne magnifique à tous égards [...] qui incarnait une Amérique pour laquelle nous devons continuer à nous battre". L’actrice de 87 ans raconte également qu’elle a été bouleversée en apprenant la nouvelle : "Ça m’a frappée de plein fouet ce matin en lisant que Bob était parti. Je n’arrive pas à arrêter de pleurer", a-t-elle avoué.
17:58 - Où voir les films de Robert Redford ?
Les chaînes de télévision commencent à bouleverser leurs programmes pour rendre hommage à Robert Redford. TCM Cinéma a fait savoir qu'elle comptait diffuser le film L'Arnaque, comédie de George Roy Hill sortie en 1973, en version restaurée. Rendez-vous pris vendredi 19 septembre à 20h50. Par ailleurs, plusieurs plateformes de streaming proposent les films de Robert Redford à la diffusion : Les Hommes du président ou All is Lost sont à voir sur HBO Max, tandis que Proposition indécente et Le Dernier château sont diffusés sur Paramount+. Disney+, de son côté, propose de découvrir L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux.
17:31 - Pas d'Oscar pour sa carrière d'acteur
Robert Redford est un visage iconique du septième art américain qui a marqué des générations de spectateurs. Pourtant, il n'a jamais été récompensé aux Oscars pour ses prestations de comédien, si ce n'est un prix d'honneur en 2002 pour l'ensemble de sa carrière. En revanche, ses premiers pas en tant que réalisateur ont été salués : il a obtenu l'Oscar du meilleur réalisateur et du meilleur film pour Des gens comme les autres, en 1981.
17:07 - Robert Redford, un opposant à Donald Trump
Robert Redford n'était pas un soutien de Donald Trump et s'affichait publiquement comme soutien démocrate. L'acteur américain avait publié une tribune en 2019 (avant l'élection présidentielle qui opposait Trump à Biden), dans laquelle il déclarait que le président sortant était un danger pour l'Etat de droit américain et qu'il était temps pour lui de "partir". Il n'empêche, le président américain a réagit à la nouvelle de son décès en déclarant à la presse "Il y a eu des années où il n'y avait personne de meilleur. Durant une période, c'était lui le plus sexy."
16:45 - Meryl Streep rend hommage à "un lion"
Robert Redford a formé un couple iconique avec Meryl Streep dans Out of Africa, en 1985. C'est logiquement qu'elle a fait un clin d'oeil à cette collaboration en rendant hommage à l'acteur dans un communiqué, qui a notamment été partagé par le média Deadline : "Un des lions s'en est allé", écrit-elle, avant d'ajouter "repose en paix mon cher ami".
16:32 - Un engagement écologique marqué
Robert Redford était non seulement une figure emblématique d'Hollywood, mais également une personnalité engagée. Il s'implique dans la protection de l'environnement dès les années 1970, en apportant notamment son soutien à l'organisation écologiste américaine Sierra Club, en participant à des campagnes contre l’exploitation pétrolière et gazière, la déforestation, et pour la protection des parcs nationaux. C'est au cinéaste que l'on doit la création du centre artistique et du festival Sundance, qui a également pour motivation de promouvoir le cinéma indépendant engagé, notamment en faveur du climat et de la nature. Cet engagement lui a permis de recevoir plusieurs distinctions, comme une National Medal of Arts en 1996 ou la Légion d'honneur en 2010.
16:14 - Les films de Robert Redford qu'il faut avoir vus
C'est une carrière immense, ponctuée de succès critiques et populaires, que Robert Redford laisse derrière lui. Si vous n'êtes pas familier de son cinéma, la liste de ses films peut vous impressionner. On vous recommande toutefois les suivants pour vous familier avec son oeuvre : Butch Cassidy et le Kid qui a propulsé sa carrière au cinéma en 1969 ; L'Arnaque en 1973, pour son duo mémorable avec Paul Newman ; Les Trois Jours du Condor en 1975 ; Les Hommes du Président en 1976 pour replonger dans l'affaire du Watergate ; Des gens comme les autres, sa première réalisation consacrée aux Oscars en 1980 ; Out of Africa, romance culte avec Meryl Streep en 1985, ou L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux en 1998.
16:00 - Robert Redford avait perdu ses deux fils
La vie privée de Robert Redford a été marquée par deux drames majeurs. L'acteur et réalisateur américain a eu quatre enfants avec sa première épouse, Lola Van Wagenen : Scott, Shauna, David James et Amy. Leur premier fils, Scot, décède à l'âge de quelques mois : "Vous avez toujours tendance à vous blâmer vous-même en tant que parent. Cela crée une cicatrice qui ne guérit jamais vraiment", se souvenait-il auprès de l'AARP, en 2018.. James, lui, décède tragiquement en 2020 à l'âge de 58 ans des suites d'un cancer.
15:41 - Un réalisateur salué et récompensé
Robert Redford ne s'est pas contenté de faire carrière devant la caméra. L'acteur américain a fait ses débuts comme réalisateur en 1980, en mettant en scène Des gens comme les autres. Il s'agit immédiatement d'un succès critique et populaire, qui permet à Redford de décrocher l'Oscar de la meilleure réalisation et l'Oscar du Meilleur film. Il faudra attendre huit ans plus tard pour qu'on puisse découvrir son nouveau film en tant que réalisateur avec Milagro, qui ne rencontre pas le même succès public. Robert Redford a également dirigé Brad Pitt dans Et au milieu coule une rivière (pour lequel il est nommé pour le Golden Globe du meilleur réalisateur) en 1992, Quiz Show en 1994, L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux en 1998, Préjudice en 1998 ou encore La légende de Bagger Vance en 2000. Son dernier film de réalisateur reste Sous surveillance, sorti en 2012.
15:25 - Des débuts très remarqués
Robert Redford débute sa carrière au théâtre à la fin des années 1950. Mais c'est au cinéma qu'il se fera remarqué, d'abord grâce à sa prestation dans Daisy Clover en 1965 puis dans Pieds nus dans le parc en 1966. Mais il faudra attendre 1969 pour qu'il soit propulsé au rang de star : il forme pour la première fois son duo légendaire avec Paul Newman dans Butch Cassidy et le Kid. C'est le début non seulement d'une collaboration fructueuse (Newman et Redford se retrouve ensuite dans L'Arnaque) mais aussi le début d'une longue carrière comme acteur et réalisateur.
15:10 - Une dernière apparition en mars 2025
Robert Redford avait toutefois fait une surprise à ses fans. En mars dernier, il avait fait une apparition dans la série américaine Dark Winds, pour laquelle il était producteur exécutif. Dans une séquence de quelques minutes à peine, il donnait la réplique à George R.R. martin, auteur de Game of thrones, pour incarner un prisonnier jouant aux échecs. Au cours de cette scène, son personnage enjoint d'ailleurs l'auteur de la saga littéraire fantastique, toujours inachevée, de "prendre une décision" car "le monde entier l'attend". Une séquence en clin d'œil au fait que le romancier n'a jamais terminé son oeuvre littéraire.
14:55 - Robert Redford avait officiellement pris sa retraite en 2018
Robert Redford avait décidé de prendre sa retraite des plateaux de tournage en 2018, après avoir incarné un repris de justice évadé de prison qui se lance dans des braquages dans The Old Man and The Gun pour David Lowery. "Je prendrai le chemin de la retraite après ça parce que je fais ça depuis que j'ai 21 ans", avait alors déclaré le comédien, qui restait tout de même prudent. "Il ne faut jamais dire jamais, mais je suis arrivé à la conclusion que jouer la comédie, c'est fini pour moi", expliquait-il à Entertainment Weekly. Il a toutefois regretté sa déclaration un mois plus tard auprès de People Magazine : "Je crois que c'était une erreur de parler de ma retraire, car on ne sait jamais vraiment. J'avais la sensation qu'il était temps peut-être de me concentrer sur autre chose."
14:41 - On ne lui connaissait aucune maladie publique
Robert Redford a pris sa retraite en tant qu'acteur en 2018. Sa dernière apparition au cinéma remonte à The Old Man and the Gun, avant une apparition ponctuelle à la télévision en 2025. S'il s'est retiré des plateaux de cinéma, il n'a jamais été fait mention d'une maladie médiatisée avant son décès, à l'exception d'une poliomyélite dans son enfance.
14:35 - Robert Redford est mort dans son sommeil
Robert Redford est décédé ce mardi 16 septembre à l'âge de 89 ans. Selon les informations du New York Times, qui cite Cindi Berger, directrice générale de l'agence de publicité Rogers & Cowan PMK, l'acteur de L'Arnaque, L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux et Out of Africa s'est éteint dans son sommeil. Les causes précis de son décès n'ont pas été communiquées, et on ne lui connaissait pas de maladie.
Écrit par : Allusion | 16/09/2025
« Ce métier, je le fais depuis l’âge de 21 ans, eh bien, c’est assez ! » (Robert Redford, en 2019, année où il a pris sa retraite d'acteur).
https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/robert-redford-tout-est-perdu-263280
Écrit par : Allusion | 17/09/2025
L'ange blond
Acteur, réalisateur et producteur, l’irrésistible Robert Redford s’est fait le héraut d’une Amérique idéale, à l’écran comme dans ses engagements. Portrait d’un homme en perpétuelle quête de liberté, disparu le 16 septembre 2025.
"Je suis un acteur par métier, mais un militant par nature." Pur produit blond et hâlé de la côte californienne, Robert Redford, né en 1936, a dépassé l’image de sex-symbol qu’on cherchait à lui imposer en n’abdiquant jamais sa liberté. Depuis Daisy Clover de Robert Mulligan, qui l’a révélé en 1965, celui qui se rêvait peintre après un passage par les Beaux-Arts de Paris a incarné plus que quiconque le versant solaire de l’Amérique, entre persévérance, indépendance, idéalisme et intégrité. De la cause écologique, qu’il a défendue en pionnier, à la critique des dérives des institutions, de Jeremiah Johnson aux Trois jours du Condor (tous deux de Sydney Pollack) en passant par Les hommes du président d’Alan J. Pakula ou L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux (qu’il a réalisé), Robert Redford a mis sa prodigieuse filmographie au service de ses engagements politiques. Loin des feux de Hollywood, dans la nature sauvage de la vallée de l’Utah, où il s’est installé avec sa première femme, Lola Van Wagenen, il a par ailleurs érigé une formidable tribune pour ses combats en fondant, en 1985, le festival de cinéma indépendant de Sundance.
Libre penseur
De son enfance à The Old Man & the Gun de David Lowery (2018), Pierre-Henry Salfati parcourt, au fil d’archives, d’extraits de films et d’analyses de spécialistes (son biographe officiel Michael Feeney Callan, le journaliste Serge Kaganski), l’éblouissante carrière d’une légende aux multiples facettes, qui a régné en majesté sur le cinéma hollywoodien, sans renier pour autant ses convictions.
https://www.arte.tv/fr/videos/086861-000-A/robert-redford-l-ange-blond/
Écrit par : Allusion | 18/09/2025
En cas de défaite de la Russie en Ukraine, que se passerait-il pour Vladimir Poutine ?
Le président russe aurait déjà tout prévu, et élaboré un plan de fuite.
La presse étrangère a fait état de plusieurs possibilités quant à la destination de Vladimir Poutine. Newsweek a rapporté une théorie, qui émane d'Abbas Gallyamov, analyste politique et ancien rédacteur de discours pour le chef du Kremlin.
Abbas Gallyamov avait partagé des informations provenant d'une "source de confiance" sur son canal télégramme peu de temps après le début de la guerre. Selon la source de Gallyamov, Poutine pourrait envisager de fuir au Venezuela s'il perd la guerre en Ukraine. Une destination probable, étant donné la bonne relation qu'entretiennent Poutine et le président vénézuélien Nicolás Maduro.
Sur Telegram, Gallyamov (photo) a écrit : "D'habitude, je ne raconte pas les histoires qu'on me rapporte, mais aujourd'hui, je vais faire une exception. Premièrement, je fais trop confiance à la source, et deuxièmement, l'information est très croustillante."
Gallymov affirme que le nom officieux de ce dernier plan est "l'Arche de Noé". Newsweek a rapporté les propos de Gallyamov : "Comme le nom [Arche de Noé] l'indique, il s'agit de trouver de nouvelles terres où l'on peut aller au cas où la situation deviendrait complètement inconfortable dans sa patrie."
Gallyamov a également déclaré que Yury Kurilin, vice-président et chef du personnel de la société énergétique russe Rosneft, est la personne chargée de prendre toutes les dispositions nécessaires au cas où Poutine devrait fuir au Venezuela.
Gallyamove a écrit sur Telegram que Kurilin avait démissionné de Rosneft pour se consacrer à 100 % au plan "Arche de Noé".
Selon Gallyamov, Kurilin est le candidat idéal pour diriger "l'Arche de Noé" : "Il [Kurilin] a la citoyenneté américaine et de bonnes relations. Il est diplômé de l'université Hayward en Californie [et] a travaillé dans les structures de BP, notamment au poste élevé de directeur des affaires générales."
Toutefois, selon Newsweek, Yury Kurilin ne semble pas avoir démissionné de son poste à Rosneft, puisqu'il figure toujours sur des sites tels que le Wall Street Journal en tant que président et chef du personnel de la société.
Une chose est sûre : si la Russie perd la guerre en Ukraine, Poutine devra quitter sa nation. Toutefois, le Venezuela et le plan de l'"Arche de Noé" ne sont qu'une des options supposées que Poutine pourrait choisir, s'il devait s'échapper.
Auparavant, le Daily Mail avait partagé un autre plan détaillé mis en place pour aider le président russe s'il doit fuir le pays. La source utilisée par le Daily Mail est également un canal Telegram où sont diffusées des informations internes du Kremlin.
Selon cette chaîne Telegram, Poutine dispose de deux voies de sortie pour quitter la Russie. Le Daily Mail indique également que le plan prend en compte les problèmes de santé de Poutine et implique un dirigeant de grande confiance qui prendrait en charge le pays en l'absence de Poutine.
Plan A : la Syrie
Le Daily Mail désignait la Syrie comme un pays d'accueil possible pour l'exil de Poutine. Cependant, depuis la chute du chef de la dictature, Bachar el-Assad, la Syrie est une option moins probable, même s'il reste l'État ami le plus proche de la Russie. Par ailleurs, pour s'y rendre, Vladimir Poutine devrait prendre l'avion. Or, tout vol de la Russie vers la Syrie devrait passer par l'espace aérien turc, ce qui pose problème puisque la Turquie est membre de l'OTAN. Dans cette situation, si le gouvernement turc refuse à la Russie l'autorisation de faire traverser son espace aérien à l'avion transportant Vladimir Poutine, le plan d'évasion serait sérieusement compromis. Ce serait le président turc Erdogan qui aurait le dernier mot, ce qui rend la situation totalement imprévisible. En principe, le dirigeant turc est favorable à des relations amicales avec la Russie. La Turquie est un membre de l'OTAN qui prend plutôt en compte ses propres nécessités. Poutine et Erdogan ont eu autant de rencontres amicales que de désaccords sur des questions spécifiques. La diplomatie russe devra travailler très dur sur ce plan d'évasion.
Plan B : l'Iran
Si le plan syrien n'est pas viable, l'autre option pourrait être l'Iran. Dans ce cas, le président Russe ne traverserait pas l'espace aérien de l'OTAN et n'atterrirait pas dans un pays ayant des liens possibles avec l'Occident. "Il est bénéfique pour l'Iran et la Turquie de garder en réserve le président russe en exil, en l'utilisant, selon le moment, comme levier ou comme monnaie d'échange". C'est ce qui, selon le Daily Mail, est avancé sur la chaîne Telegram liée au Kremlin où les plans d'évasion sont discutés. Le Daily Mail affirme que les services de renseignement russes ont déjà parlé et négocié avec la Turquie et l'Iran concernant les détails du plan d'évasion de Poutine. Si les choses se gâtent en Ukraine pour la Russie, nous saurons à quel point toutes ces rumeurs sont fondées.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/en-cas-de-d%C3%A9faite-de-la-russie-vladimir-poutine-a-pr%C3%A9vu-de-s-enfuir-d%C3%A9couvrez-son-plan/ss-AA10hUuI#image=1
Écrit par : Allusion | 17/09/2025
Il n'y a "absolument aucune preuve" que le président russe Vladimir Poutine souhaite négocier la fin de l'invasion massive de l'Ukraine, a déclaré vendredi le chef de l'agence britannique de renseignement extérieur.
Richard Moore, chef du MI6, a déclaré que M. Poutine "nous menait en bateau".
"Il cherche à imposer sa volonté impériale par tous les moyens à sa disposition. Mais il ne peut pas réussir", a-t-il déclaré.
"Pour dire les choses franchement, Poutine a eu les yeux plus gros que le ventre. Il pensait remporter une victoire facile. Mais lui – et bien d'autres – a sous-estimé les Ukrainiens".
La guerre se poursuit sans relâche depuis plus de trois ans, depuis que la Russie a envahi son voisin au début de l'année 2022, malgré les efforts renouvelés des États-Unis au cours des derniers mois pour amener Moscou et Kyiv à un règlement.
L'Ukraine a accepté les propositions de cessez-le-feu et de réunion au sommet, mais Moscou n'a pas fait preuve d'engagement.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/rien-ne-prouve-que-poutine-n%C3%A9gociera-la-paix-en-ukraine-selon-le-chef-sortant-du-mi6/ar-AA1MWJyq?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=68ceaadbd8484d75859e3ab6b3af6661&ei=13
Écrit par : Allusion | 20/09/2025
Le président russe Vladimir Poutine a été au cœur de tous les débats et des principales actualités au cours des derniers mois, principalement en raison du conflit en cours en Ukraine.
Cependant, malgré cette exposition médiatique constante, Poutine reste un mystère aux yeux de beaucoup. Qui se cache derrière cet homme, énigmatique et autoritaire ? L'enfance du dirigeant a-t-elle pu jouer un rôle dans les décisions qu'il prend aujourd'hui ? Poursuivez votre lecture pour le savoir...
Bien que l'ex-URSS ait officiellement nié la présence d'inégalités sociales dans sa prétendue utopie socialiste, la vérité est qu'une partie de sa population était défavorisée. Vladimir Poutine, par exemple, a vécu ses premières années dans des conditions très modestes. Il est né à Leningrad, aujourd'hui Saint-Pétersbourg, le 7 octobre 1952.
La mère de Vladimir Poutine, que l'on voit sur la photo, travaillait dans une usine, tandis que son père était soldat dans la marine soviétique, où il a été gravement blessé pendant la Seconde Guerre mondiale. Plus tard, il a occupé le poste de contremaître dans une usine.
Poutine avait un frère et une sœur aînés, mais tous deux sont décédés tragiquement à cause de la maladie, l'un d'entre eux ayant succombé à la diphtérie pendant la guerre. Pour ajouter à la tragédie familiale, sa grand-mère maternelle et deux de ses oncles ont perdu la vie durant la Seconde Guerre mondiale.
Lors d'un entretien avec la BBC, le journaliste Steven Lee Myers, qui a été correspondant à Moscou pour le New York Times pendant sept ans et est l'auteur de la biographie intitulée The New Tsar: The Rise and Reign of Vladimir Putin ("Le nouveau tsar : l'ascension et le règne de Vladimir Poutine"), a souligné que les conséquences de la guerre ont laissé une profonde empreinte sur les années de formation de Poutine.
Bien que Vladimir Poutine soit né après la Seconde Guerre mondiale, Myers souligne que le dirigeant et sa famille ont subi les répercussions durables du conflit. Selon l'auteur, les épreuves de la guerre et le mythe qui y est associé ont fait partie intégrante de l'éducation de Vladimir Poutine et ont considérablement façonné son caractère.
Poutine a passé ses premières années dans un quartier modeste de Leningrad. Dans son autobiographie, First Person: An Astonishingly Frank Self-Portrait by Russia's President Vladimir Putin ("Première personne : Un autoportrait étonnamment franc du président russe Vladimir Poutine"), le dirigeant russe se souvient que la capture des rats était l'un des principaux passe-temps de son enfance.
L'histoire du rat qui a attaqué Poutine est célèbre et a fait l'objet de nombreux écrits. Dans son autobiographie, il raconte : "Un jour, j'ai vu un énorme rat et je l'ai poursuivi dans le couloir jusqu'à ce que je le coince. Soudain, il s'est retourné et s'est jeté sur moi. J'ai été surpris et effrayé. C'est ensuite le rat qui m'a poursuivi."
Leningrad a servi de toile de fond aux années de formation de Poutine, avec des "appartements communautaires" où plusieurs familles coexistaient, y compris celle dans laquelle Poutine a été élevé. Vera Dmitrievna Gurevich, qui a été l'enseignante de l'actuel président russe, a décrit ces logements au Daily Mirror : "Il n'y avait pas d'eau chaude, pas de baignoire. La salle de bains était horrible. Et il faisait si froid, c'était abominable".
Un autre détail révélateur des origines familiales de Poutine est la profession de son grand-père paternel : il était le cuisinier de Staline, selon un profil biographique signé par Roger Cohen dans le New York Times.
L'éducation de Vladimir Poutine, bien que modeste, a été imprégnée des récits familiaux sur la grandeur de l'empire soviétique et les énormes sacrifices consentis pour assurer la victoire sur les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Cet héritage impérial est une idée qu'il s'est toujours efforcé de faire revivre à sa nation à l'âge adulte.
En réalité, l'Union soviétique a donné à Poutine la possibilité de poursuivre ses études et il en a tiré le meilleur parti. Il a notamment acquis une bonne maîtrise de la langue allemande au cours de ses études secondaires.
Après avoir terminé ses études, il s'est d'abord inscrit à la faculté de droit, mais le chemin de sa vie l'a finalement éloigné d'une carrière juridique. En fait, en 1975, il a rejoint le redoutable KGB, les services secrets de l'Union soviétique.
Un autre facteur qui a façonné le caractère de Poutine dès ses premières années a été son engagement dans le combat, sa détermination inébranlable à ne jamais reculer devant un conflit lorsque les circonstances l'exigeaient.
Ce penchant l'a conduit à s'entraîner aux arts martiaux dès son plus jeune âge, ce qui lui a permis d'obtenir une ceinture noire de judo.
Si Poutine rêvait dans son enfance de devenir un héros de l'Union soviétique, sa carrière au KGB a dû le frustrer. Il n'est pas affecté à Berlin-Est, le paradis des grands espions soviétiques, mais à Dresde, ville alors bien ennuyeuse, où il se consacre plus à la paperasse qu'à autre chose.
À Dresde, Poutine assiste à l'effondrement du communisme dans toute l'Europe. Il renonce au socialisme soviétique pour s'adapter aux temps nouveaux et retourne dans sa ville natale de Leningrad, qui est déjà en passe de redevenir Saint-Pétersbourg, comme au temps des tsars.
La question de savoir si Poutine a de véritables convictions communistes fait l'objet de spéculations, mais cela semble peu probable. Son idéologie s'apparente davantage à une forme de nationalisme russe pur.
En effet, à l'âge de 12 ans, il se distingue comme l'un des rares enfants de sa classe à ne pas appartenir aux Pionniers, l'organisation de jeunesse communiste de l'URSS.
Poutine a toujours été attiré par le pouvoir, ce qui a motivé son départ du KGB, coïncidant avec le fondement de sa propre famille, et l'a conduit à poursuivre une carrière politique.
Poutine a commencé son parcours politique à Saint-Pétersbourg, où il s'est aligné sur Boris Eltsine, figure emblématique du passage de la Russie du socialisme à un nouvel ordre politique.
Toutes les biographies de Poutine soulignent son éducation difficile, marquée par de fréquents accrochages et un sentiment de négligence au sein de sa famille. Il ne fait aucun doute que ces difficultés précoces ont joué un rôle essentiel dans l'endurcissement et la formation du jeune Vladimir Poutine.
Masha Gessen, autrice de Poutine : L'homme sans visage, soutient que Poutine était un enfant qui devait se débrouiller seul et que cette éducation lui a inculqué la conviction que, dans la vie, il faut toujours frapper le premier.
L'enfance de Poutine a indéniablement influencé son approche de la gouvernance et de la résolution des conflits. Cependant, en tant que dirigeant russe, ses décisions affectent désormais la vie de millions de personnes, en Russie et au-delà de ses frontières.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/secrets-de-jeunesse-comment-vladimir-poutine-est-il-devenu-l-homme-qu-il-est-aujourd-hui/ss-AA1lIJ3x?ocid=msedgdhp&pc=HCTS&cvid=68cebada35e643aab5dd813c523789bd&ei=7#image=1
Écrit par : Allusion | 21/09/2025
Vladimir Poutine se caractérise par sa nature énigmatique, particulièrement en ce qui concerne sa vie privée. Pendant de longues années, il a réussi à envelopper ses affaires personnelles d'un voile de mystère si dense que, selon un article du New York Times publié en 2012, aborder le sujet de sa famille était considéré comme un tabou. Toutefois, le conflit en Ukraine a modifié cette perspective.
Les sanctions occidentales, décidées au lendemain de la guerre en Ukraine, ont principalement visé les avoirs du dirigeant russe et de son cercle de pouvoir, mettant ainsi en lumière sa famille et faisant apparaître des détails, parfois très secrets, sur ceux qui la composent.
Les journaux du monde entier ont rivalisé pour révéler ces détails en 2022, allant jusqu'à placer une "famille officieuse" à côté de la famille "officielle" et bien connue de Vladimir Poutine.
Vladimir Poutine a rarement parlé publiquement de ses enfants, mais certains médias, comme le Daily Mail, considèrent qu'il est de notoriété publique qu'il est le père d'au moins deux filles, qu'il a eues avec son ex-femme Lioudmila Otcheretnaïa, photographiée ici avec lui.
Vladimir Poutine et Lioudmila Otcheretnaïa (anciennement Lioudmila Putina) se sont mariés en 1983. Ils ont annoncé leur divorce le 6 juin 2013, après 30 ans de mariage.
De l'union du dirigeant russe avec son ex-femme Lioudmila Otcheretnaïa est née Maria Vladimirovna Putina, la première fille de Poutine.
Maria, également connue sous le nom de Maria Vorontsova (ou Maria Faassen lorsqu'elle s'est mariée), a été nommée d'après la mère de Poutine, Maria Ivanovna Shelomova.
Maria est une jeune scientifique. Elle a étudié la médecine à l'université d'État de Moscou, puis est devenue endocrinologue. Bloomberg affirme qu'elle est également la conseillère de confiance de son père en matière de génie génétique, soutenant que l'édition de l'ADN humain devrait être interdite dans le secteur privé et confinée aux installations publiques.
Eh oui, le président russe est grand-père. Maria a épousé l'homme d'affaires néerlandais Jorrit Faassen et ils ont un enfant ensemble. Ils ont toutefois divorcé en 2022.
Maria, son ex-mari et leur enfant vivaient aux Pays-Bas jusqu'à ce que la controverse la pousse à partir. Selon le New York Post, le couple s'est senti très mal à l'aise aux Pays-Bas après que le vol MH17 a été abattu dans le ciel ukrainien en 2014. Selon les reconstitutions internationales de l'attaque, c'est le père de Maria qui "a fourni le missile qui a abattu 193 de leurs compatriotes dans le ciel ukrainien", indique le Post.
Katerina Tikhonova est en fait née Yekaterina Vladimirovna Putina. Elle a changé de nom pour utiliser celui de sa grand-mère maternelle, Shkrebneva, comme le rapporte le Daily Mail.
La deuxième fille de Poutine serait née en 1986. Bien qu'elle ait fréquenté les mêmes écoles que sa sœur Maria, elle a pris un chemin complètement différent, selon le Daily Mail. Aujourd'hui, Katerina est directrice de l'institut de recherche mathématique sur les systèmes complexes à l'université d'État de Moscou.
Mais, étonnamment, il semble qu'elle soit plus connue pour son succès en tant que danseuse de rock'n roll.
Selon le Daily Mail, Katerina a été vice-présidente chargée de l'expansion et du marketing à la World Rock and Roll Confederation, l'organisme responsable des compétitions internationales de rock acrobatique.
Luiza Rozova (alias Elizaveta Krivonogikh) serait le troisième enfant de Poutine, selon le Daily Mail. Elle n'a toutefois jamais été officiellement reconnue par le président russe.
La mère de Luiza, Svetlana Krivonogikh, n'a jamais affirmé que Poutine était le père de sa fille, malgré les nombreuses rumeurs. Poutine non plus. Toutefois, il est intéressant de noter que Svetlana Krivonogikh a travaillé comme femme de ménage avant de devenir multimillionnaire et l'une des femmes les plus riches du pays en un laps de temps remarquablement court, selon le Daily Mail.
Luiza avait un grand nombre d'abonnés sur Instagram (84 000 followers), principalement en raison de la notoriété de son père "secret" et de ses réserves d'argent. Mais tout a changé lorsque l'invasion russe de l'Ukraine a commencé. Comme elle l'a expliqué dans plusieurs posts sur son compte Instagram, elle a reçu des insultes et des messages de haine en masse, alors même qu'elle se positionnait contre cette guerre.
Avant la guerre, les publications de Luiza portaient principalement sur les beaux voyages qu'elle effectuait et sur sa marque de mode. L'étudiante, qui, selon Metro, vivait à Saint-Pétersbourg, la ville natale de Vladimir Poutine, n'est désormais plus active sur ses réseaux sociaux.
Certains l'ont défendue publiquement sur Instagram, affirmant que "ce n'est pas sa faute si elle a un père fou". D'autres l'ont attaquée à un niveau plus personnel, disant qu'"elle se tait parce qu'elle sait que si elle dit un mot de travers sur son père, on lui retirera son argent, ses appartements et ses affaires de luxe".
Mais d'après le Daily Mail, Vladimir Poutine pourrait encore avoir d'autres enfants, plus jeunes que Luiza Rozova.
Toujours selon le Daily Mail, Poutine aurait eu une relation secrète avec "la femme la plus souple de Russie", l'athlète Alina Kabaeva. Leur liaison présumée a suscité une vive controverse.
La gymnaste olympique et le président russe ont souvent été photographiés ensemble et des rumeurs sur leur relation amoureuse circulent depuis des années. Le Daily Mail écrit que Kabaeva a parlé un jour d'un "homme mystérieux" qu'elle disait aimer beaucoup.
En 2015, Alina est apparue en public, manifestement enceinte. À l'époque, les spéculations selon lesquelles le bébé qu'elle portait était celui de Poutine étaient nombreuses. Puis, en 2019, l'ancienne gymnaste a donné naissance à un autre enfant.
Bien que ses grands mérites sportifs aient fait d'elle une figure connue en Russie, Alina n'a pas été vue en public depuis des années, selon Metro. Le journal ajoute que la maîtresse présumée de Poutine "se cache dans un luxueux chalet en Suisse".
Mais selon Proekt, un site Internet russe indépendant spécialisé dans le journalisme d'investigation, Alina Kabaeva n'aurait pas quitté la Russie et vivrait dans une luxueuse résidence à Valdai, au nord de Moscou, avec ses deux enfants et... Vladimir Poutine lui-même.
Quoi qu'il en soit, les ombres sur la famille de Poutine ne se sont pas encore totalement dissipées. Selon le Washington Post, Poutine avait déclaré en 2015 que ses filles "ne sont pas impliquées dans les affaires ou la politique". Et il avait confirmé ce qui était probablement déjà clair pour tout le monde : "Je ne parle jamais de ma famille avec qui que ce soit".
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/la-vie-priv%C3%A9e-de-vladimir-poutine-que-sait-on-vraiment-de-sa-famille/ss-AA1gVdyj?ocid=msedgdhp&pc=HCTS&cvid=68cfdd1a01904d549df0d59cc45ac6e4&ei=13#image=1
Écrit par : Allusion | 21/09/2025
Donald Trump en est à plus de six mois de son deuxième mandat présidentiel, et ses politiques s'avèrent extrêmement impopulaires, notamment en matière de droits de douane, d'immigration ou en promulguant des lois visant les personnes transgenres. Les Américains ne sont pas satisfaits du président, et ce mécontentement se reflète dans les taux d'approbation nets de Trump.
Selon le baromètre de popularité de Donald Trump établi par Newsweek, le président, autrefois "invincible", a récemment atteint son plus bas niveau depuis son entrée en fonction, avec un taux de popularité net catastrophique de -11 points ! Au 28 août, la situation ne semblait pas s'améliorer.
Selon le magazine, la popularité de Donald Trump est tombée à 43 %, contre 54 % une semaine après son investiture. Sa cote nette, à -11 points, n'était que légèrement supérieure à celle qu'il avait obtenue dans le sondage de Newsweek le 25 juillet.
En août, le président a vu son pourcentage d'acceptation chuter de manière spectaculaire pour atteindre son niveau le plus bas jamais enregistré par le magazine !
Même si le taux de popularité de Trump ne semble pas être un problème important pour le moment, Newsweek a souligné qu'il pourrait y avoir des conséquences réelles pour le président et le Parti républicain dans les mois à venir...
Tout d'abord, la cote de popularité historiquement basse de Trump révèle que l'opposition au président se renforce dans tout le pays, mais il s'agit surtout d'un élément clé pour évaluer ce que les Américains pensent d'un dirigeant et de ses politiques.
Selon Newsweek, le président américain a vu sa cote de popularité baisser depuis son entrée en fonction en janvier. Une grande partie du mécontentement à l'égard de Trump et de son gouvernement provient de la manière dont il gère l'économie du pays, les droits de douane et l'immigration.
La faible cote de popularité de Trump pourrait avoir des répercussions importantes sur les prochaines élections de mi-mandat aux États-Unis en 2026. Certains signes indiquent déjà que le Parti républicain pourrait être en difficulté, compte tenu des récentes victoires électorales des démocrates.
Par exemple, Catelin Drey, une démocrate, a remporté un siège en Iowa. Il s'agissait d'une circonscription sénatoriale où, selon CNN, le Parti de Donald Trump avait remporté 11 points en novembre 2024.
Le jour-J, Catelin Drey avait 10 points d'avance, ce qui, selon CNN, représentait "une performance nettement supérieure à la moyenne pour les démocrates dans un État autrefois considéré comme un terrain de bataille important, mais qui a tendance à voter républicain depuis une dizaine d'années".
"Alors que les républicains espèrent éviter des pertes, l'histoire montre que le parti au pouvoir à la Maison-Blanche perd généralement des sièges lors des élections de mi-mandat", explique Newsweek.
"Au cours du premier mandat de Trump à la Maison-Blanche, les démocrates ont remporté 41 sièges à la Chambre lors des élections de mi-mandat", ajoute Newsweek. Cependant, la bataille pourrait s'avérer difficile pour les républicains, qui doivent lutter contre l'impopularité grandissante du président américain.
Un récent sondage de l'université Quinnipiac, publié le 27 août, a révélé que le président bénéficiait d'un taux d'approbation net de -18.
Seuls 37 % des personnes interrogées approuvent la manière dont le président américain s'acquitte de ses fonctions, contre 55 %. Mais une chose est sûre, la cote de popularité de Trump ne cesse de baisser depuis son investiture, le 20 janvier 2025.
Newsweek a également souligné que Trump avait obtenu un taux d'approbation historiquement bas dans le dernier sondage de SoCal Strategies, qui lui attribuait une note nette de -3, contre +13 en janvier. D'autres enquêtes réalisées par Echelon Insights, YouGov/Economist et Quinnipiac ont par ailleurs révélé que le président américain était actuellement en difficulté sur toutes les questions.
L'impact de l'impopularité actuelle du président reste encore incertain, mais le pays pourrait connaître des bouleversements électoraux majeurs lors des élections de mi-mandat en 2026. Seul le temps nous dira si les Américains tenteront de freiner le pouvoir de Trump ou s'ils descendront dans la rue pour protester contre les politiques présidentielles.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/impopularit%C3%A9-record-pour-donald-trump-de-plus-en-plus-d-am%C3%A9ricains-lui-tournent-le-dos/ss-AA1MIg5j?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=68caa05784294934a9f97ee75202b3dd&ei=1
Écrit par : Allusion | 17/09/2025
Les déclarations de Donald Trump à l'égard des leaders mondiaux ont souvent franchi les frontières de l'audace et de la controverse, captivant l'attention de la scène internationale.
En février 2025, Trump a renforcé ses attaques contre Zelensky, le qualifiant de "dictateur" en raison du report des élections, justifié par le contexte du conflit en cours. Cette déclaration a suscité une vive réprobation de la part des alliés internationaux, qui ont réaffirmé la légitimité démocratique de Zelensky et dénoncé les propos de Trump, les qualifiant de trompeurs et nuisibles à la souveraineté de l'Ukraine.
En 2019, après que la Première ministre danoise Mette Frederiksen a rejeté la proposition de Trump d’acheter le Groenland, ce dernier a jugé ses propos "méchants" et a annulé sa visite d’État. En 2025, Donald Trump a remis le sujet sur la table, ravivant les débats sur les intérêts stratégiques des États-Unis dans cette région arctique.
"J’étais enthousiaste à l’idée d’y aller, mais j’ai trouvé désagréable que la Première ministre qualifie cela d’absurde".
Lors de sa campagne en 2016, Donald Trump a multiplié les éloges à l’égard de Vladimir Poutine, le décrivant comme un leader puissant. Ces déclarations ont suscité la controverse, notamment face aux accusations d’ingérence russe dans l’élection présidentielle américaine. En 2025, les délégations américaine et russe auraient engagé des discussions directes sur la guerre en Ukraine, sans inclure l'UE ni l'Ukraine. Cette absence de concertation avec les principaux concernés a suscité des inquiétudes parmi les alliés, qui craignent des négociations menées sans toutes les parties prenantes essentielles. "S'il dit du bien de moi, je dirai du bien de lui"
Après leur sommet historique en 2018, Trump a qualifié sa relation avec Kim Jong-un de particulièrement chaleureuse, évoquant les "belles lettres" qu'ils s'étaient échangées et affirmant qu'ils avaient développé une forme de complicité. Ce revirement tranche avec les tensions précédentes, marquées par un échange de menaces, Trump allant jusqu’à surnommer Kim Jong-un "little rocket man" (l’homme à la petite fusée). "Nous sommes tombés amoureux".
En 2018, après que la Chine ait décidé de supprimer la limite des mandats présidentiels, Trump a réagi en félicitant Xi Jinping pour son mandat prolongé, le qualifiant de remarquable. Donald Trump a même plaisanté sur la possibilité pour les États-Unis d'adopter une approche similaire, ce qui a suscité l'inquiétude des critiques attachés aux principes démocratiques. "Il est maintenant président à vie. Président à vie. Non, il est formidable".
Suite au sommet du G7 de 2018, Donald Trump a utilisé X (anciennement Twitter) pour attaquer le Premier ministre canadien Justin Trudeau au sujet des différends commerciaux, ce qui a intensifié les tensions entre les deux dirigeants. La tension est née des commentaires de Trudeau lors d'une conférence de presse, que Trump a interprétés comme un affront. "Très malhonnête et faible".
La chancelière allemande Angela Merkel a dû clarifier à plusieurs reprises les accords commerciaux de l'UE avant que Trump ne reconnaisse le concept. Cependant, son acceptation finale a contredit sa position précédente, qui favorisait les accords commerciaux bilatéraux plutôt que les accords multinationaux de grande envergure. "Oh, nous ferons un accord avec l'Europe alors".
En 2018, Trump a tweeté en commentant les mouvements nationalistes mondiaux, citant la France comme exemple et suggérant que les politiques de Macron reflétaient un désir de préserver l'identité nationale. Donald Trump a aussi exprimé son mécontentement envers Emmanuel Macron en évoquant sa "très faible cote de popularité" et en accusant la France de recourir à des "pratiques commerciales déloyales". "Il n'y a pas de pays plus nationaliste que la France, les gens veulent s'accrocher à leur propre culture".
En 2019, Donald Trump a déclaré que le Premier ministre japonais Shinzo Abe l'avait recommandé pour cette prestigieuse distinction, soulignant ses efforts pour engager la Corée du Nord sur la voie diplomatique. Bien que cette nomination n'ait jamais été officiellement confirmée, elle a suscité l'attention internationale sur l'approche peu traditionnelle de Donald Trump en politique étrangère. "Il m'a proposé pour le prix Nobel de la paix".
En 2019, Trump a exprimé son admiration pour le nouveau Premier ministre britannique Boris Johnson, en comparant leurs approches politiques. Donald Trump voyait le leadership de Boris Johnson comme un progrès, notamment en ce qui concerne le Brexit. "On l'appelle le Trump britannique. Ils disent que c'est une bonne chose. Les gens m'aiment bien là-bas".
Trump a critiqué la gestion des négociations du Brexit par l'ex-première ministre britannique en 2018, suggérant que ses recommandations avaient été ignorées. Donald Trump a suggéré qu'une autre approche aurait pu mener à de meilleurs résultats, soulignant ainsi son scepticisme envers les accords multilatéraux. "J'ai donné des conseils à Theresa May, mais elle ne m'a pas écouté et n'était pas d'accord".
Lors d'un appel téléphonique en 2017, Donald Trump a salué la campagne antidrogue controversée de l'ex-président philippin Rodrigo Duterte, lui exprimant son admiration malgré les condamnations internationales pour violations des droits de l'homme. Cette éloge a créé des inquiétudes sur la position des États-Unis en matière de droits de l'homme sous l'administration Trump. "De nombreux pays ont le problème, nous avons un problème, mais quel excellent travail vous faites et je voulais juste vous appeler pour vous le dire".
En 2019, Trump a abordé la crise politique au Venezuela, et suggéré que le gouvernement de Maduro était vulnérable. Il a laissé entendre que les États-Unis pourraient agir pour favoriser un changement de régime, conformément à la reconnaissance de Juan Guaidó en tant que leader de l'opposition par son administration.
"C'est un régime qui, franchement, pourrait être renversé très rapidement par l'armée si celle-ci décidait de le faire".
En 2018, Trump a suggéré que les initiatives diplomatiques de la Corée du Sud avec la Corée du Nord étaient étroitement coordonnées avec les États-Unis.remarque a minimisé l'impact de Moon Jae-in dans la promotion du "Ils ne font rien sans notre accord".
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/trump-et-ses-citations-controvers%C3%A9es-%C3%A0-l-%C3%A9tranger/ss-AA1D1vhB?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=68caa984b4dd4586a64b22210d761131&ei=14#image=1
Écrit par : Allusion | 17/09/2025
Donald Trump a été élu 47ᵉ président des États-Unis, signant ainsi un retour spectaculaire pour l’ancien président. Après avoir refusé de reconnaître sa défaite quatre ans auparavant, incité à une violente insurrection au Capitole, essuyé des condamnations criminelles et survécu à deux tentatives d’assassinat, Trump est devenu le premier ancien président à reconquérir la Maison Blanche depuis Grover Cleveland en 1892.
Il marque également l’histoire en devenant à la fois le premier condamné pour crime élu président et, à 79 ans, le plus âgé à accéder à ce poste. Mais comment Trump est-il arrivé là où il est aujourd'hui, et qu'a-t-il fait pour y arriver ?
L'ascendance de Donald Trump remonte au village de Kallstadt, situé dans la partie palatine de la Rhénanie-Palatinat, en Allemagne.
Son grand-père paternel, Frederick Trump, est né à Kallstadt en 1869. Frederick Trump a immigré aux États-Unis en 1885 et a fait fortune en exploitant un restaurant pendant la Ruée vers l'or du Klondike. Il est retourné en Allemagne en 1901 et a épousé Elizabeth Krist.
Le couple est retourné en Amérique en 1902, où leur premier enfant est né en 1904, mais il est revenu en Allemagne peu de temps après. La famille se rend à nouveau aux États-Unis en 1905. Leur fils Fred (le père de Donald Trump) y est né la même année. Sur cette photo de famille, Fred Trump se tient à l'extrême gauche.
Fred Trump a épousé Mary Anne MacLeod (photo), originaire d'Écosse, en 1936. Le couple a eu cinq enfants : Maryanne, Fred Jr, Elizabeth, Donald et Robert. Pendant ce temps, Fred dirigeait une entreprise immobilière prospère créée par ses parents.
Donald Trump est né le 14 juin 1946 à l'hôpital Jamaica dans le Queens, à New York. À l'âge de 13 ans, il entre à la New York Military Academy, un internat privé. En 1968, il obtient une licence en économie à l'université de Pennsylvanie. À l'automne de la même année, Donald Trump reçoit un diagnostic d'éperons calcanéens aux talons, ce qui lui vaut d'être exempté de l'armée pour des raisons médicales en pleine guerre du Viêt Nam.
En fait, Donald Trump a bénéficié à cinq reprises d'un sursis, ce qui lui a permis d'éviter l'appel sous les drapeaux. Le dossier de classification du système de service sélectif de Trump indique à la ligne 580 du document qu'il s'est inscrit le 24 juin 1964 et qu'il a été "Disq." ou disqualifié de l'appel sous les drapeaux à Jamaica, dans l'État de New York.
Lorsque Trump senior est décédé à l'âge de 93 ans le 25 juin 1999, il avait amassé une fortune en construisant des appartements. Donald Trump avait rejoint l'entreprise familiale en 1968 et avait fini par devenir le président de la société immobilière de son père en 1971. Il l'avait rebaptisée The Trump Organization.
Donald Trump a immédiatement jeté son dévolu sur Manhattan, que Fred Trump avait évité. Il considérait cette région comme trop risquée.
Tout en étant occupé à négocier des propriétés et des terrains, Donald Trump a trouvé le temps de se marier avec le mannequin tchèque Ivana Marie Zelnickova le 9 avril 1977. Le couple a eu trois enfants, Donald Trump Jr, Ivanka et Eric, avant de divorcer en 1990. Ivana Trump est décédée le 14 juillet 2022.
En 1978, Donald Trump s'est lancé dans sa première entreprise à Manhattan, la rénovation de l'hôtel Commodore, à l'abandon, adjacent au Grand Central Terminal. Il est photographié dans son appartement après avoir appris que le Board of Estimate avait approuvé à l'unanimité un plan d'abattement fiscal sans précédent, d'une durée de 40 ans. C'est grâce à ce plan qu'il a pu acheter et rénover la propriété. L'hôtel a rouvert ses portes en 1980 sous le nom de Grand Hyatt Hotel.
C'est également en 1980 que Trump a obtenu les droits de développement de la Trump Tower. Ce monument emblématique de Manhattan est aujourd'hui le siège de la Trump Corporation.
Dans les années 1980, Trump voit grand, très grand. Il gagne des millions en achetant des blocs d'actions de diverses sociétés publiques et en investissant dans toutes sortes de projets, allant des équipes sportives aux opérations de compagnies aériennes. C'est également à cette époque que le promoteur immobilier est apparu sur la scène nationale, devenant par la même occasion une célébrité.
Le domaine de Mar-a-Lago, situé à Palm Beach, en Floride, a été acquis en 1985, initialement en tant que club privé. En 2019, Trump a déclaré que la propriété était sa résidence principale.
Au milieu des années 1990, Trump a fondé Trump Hotels & Casino Resorts sous l'égide de Trump Entertainment Resorts, une société de jeu et d'hôtellerie. À un moment donné, le portefeuille comprenait six établissements, dont le Trump Plaza et le Trump Taj Mahal, tous deux situés à Atlantic City. Depuis, ils ont tous été fermés, démolis ou vendus.
En 1993, Trump a épousé l'actrice Marla Maples. Ils ont un enfant ensemble, une fille nommée Tiffany. Le couple a divorcé en 1999.
À la fin des années 1990, la Trump Corporation a acheté des terrains de golf, dont celui-ci dans le propre jardin de Trump, le Trump International Golf Club à Palm Beach. Selon Golf Week, il possède actuellement 16 terrains de golf répartis dans le monde entier.
La célébrité de Donald Trump s'est considérablement accrue en 2004 lorsqu'il a animé les 14 premières saisons de l'émission "The Apprentice". À la fin des épisodes, il éliminait un candidat de la compétition en prononçant les mots désormais célèbres : "Vous êtes viré".
Le magnat de l'immobilier s'est réjoui de son nouveau rôle de personnalité de la télévision et a participé à des événements dans tous les États-Unis pour promouvoir l'émission.
Donald Trump s'est marié pour la troisième fois en 2005 avec le mannequin slovène Melanija Knavs. Ils ont un fils, Barron.
Trump s'est inscrit comme républicain en 1987, comme démocrate en 2001, comme républicain en 2009, comme non affilié en 2011, et à nouveau comme républicain en 2012. En 2015, il a annoncé sa candidature à la présidence des États-Unis.
Le 20 janvier 2017 à Washington, Donald J. Trump a prêté serment en tant que 45ᵉ président des États-Unis.
La plupart des gens se souviennent du mandat de Donald Trump comme d'une tempête de quatre ans de tweets, de rassemblements et de diatribes à l'antenne. Bien qu'il soit parvenu à modifier certains domaines clés de la politique fédérale, par exemple en adoptant une réduction d'impôts historique de 1 500 milliards de dollars et en réformant le code des impôts, son mandat a été pour l'essentiel houleux et souvent controversé.
Outre sa rencontre avec le président russe Vladimir Poutine en 2018, Donald Trump a également rencontré le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un en 2019 pour une série d'entretiens. Mais les sommets eux-mêmes n'ont apporté que peu de substance aux deux parties, note Politico.
Donald Trump a effectué un mandat à la Maison Blanche avant de perdre face à Joe Biden lors de la campagne présidentielle de 2020. Le 6 janvier 2021, des partisans de Trump ont pris d'assaut le Capitole pour protester contre la ratification de la victoire du président élu Joe Biden au collège électoral. Les événements de ce jour-là ont été perçus non seulement comme une attaque contre le bâtiment, mais aussi contre la démocratie et l'État de droit lui-même.
En août 2022, le FBI a trouvé une série de documents classifiés stockés dans des boîtes lors d'une perquisition à la résidence de Trump à Mar-a-Largo.
En 2023, l'ancien président a été inculpé de 13 chefs d'accusation liés à un prétendu plan visant à renverser les résultats de l'élection de 2020. Sa photo d'identité judiciaire, prise au bureau du shérif du comté de Fulton, a été publiée dans le monde entier.
Le 30 mai 2024, Donald Trump a de nouveau été inculpé de 34 chefs d'accusation pour avoir falsifié des documents commerciaux afin de dissimuler les paiements effectués à l'actrice de films pour adultes Stormy Daniels pour s'assurer de son silence au sujet d'une relation sexuelle entre les deux. Il a ensuite été reconnu coupable de tous les chefs d'accusation, ce qui fait de lui le premier ancien président des États-Unis à être condamné pour un crime.
Forbes estime actuellement la valeur nette de Donald Trump à 5,7 milliards de dollars, un chiffre dopé par l'entrée sur le Nasdaq, le 26 mars 2024, de Trump Media & Technology Group.
Malgré la controverse qui l'entoure et son premier mandat mouvementé, Donald Trump a obtenu l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle de mars 2024. Mais sa remarquable remontée politique a failli prendre fin le 13 juillet lorsqu'il a survécu à une tentative d'assassinat lors d'un rassemblement de campagne près de Butler, en Pennsylvanie.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/donald-trump-une-ascension-pr%C3%A9sidentielle-controvers%C3%A9e/ss-AA1Fh5fA?ocid=msedgdhp&pc=HCTS&cvid=68d1289a40224be588612bca660322a2&ei=7#image=1
Écrit par : Allusion | 22/09/2025
Pour la première fois depuis les années 1990, la Russie connaît un retour notable au troc dans ses transactions extérieures, les entreprises russes cherchant à contourner les sanctions occidentales imposées après le début de la guerre en Ukraine, selon un article de Reuters.
Selon l'agence, en échange de matières premières, de blé et de graines de lin, la Russie reçoit des voitures, des appareils électroménagers et des matériaux de construction, car Moscou cherche des moyens de contourner les systèmes financiers internationaux pour effectuer ses transactions.
Bien que la Russie renforce sa coopération avec la Chine et l'Inde, le retour du troc montre à quel point la guerre en Ukraine, déclenchée par le Kremlin, a affecté les relations commerciales du plus grand producteur mondial de ressources naturelles, trois décennies après l'effondrement de l'Union soviétique, qui a marqué le début de l'intégration économique de la Russie avec l'Occident.
Depuis 2014, les États-Unis, l'UE et leurs alliés ont imposé plus de 25 000 sanctions à Moscou en raison de l'annexion de la Crimée et de l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par les troupes russes. Ces mesures ont rendu difficile l'utilisation des canaux financiers traditionnels, en particulier après que les banques russes ont été déconnectées du système SWIFT en 2022.
Invasion russe en Ukraine : Moscou ressent de plus en plus la pression économique
L'économie russe, sous pression de la guerre en Ukraine, est entrée en "stagnation technique"
Selon une source de Reuters, les banques chinoises craignent des sanctions secondaires et refusent d'accepter de l'argent provenant de Russie, ce qui stimule la croissance des paiements en nature.
En 2024, le ministère russe de l'Économie a publié un document de 14 pages intitulé « Navigateur des transactions commerciales extérieures de troc », qui contient des recommandations à l'intention des entreprises souhaitant échapper aux sanctions occidentales. Le ministère a proposé de créer une plateforme spéciale pour ce type de transactions.
Parmi celles-ci, comme le confirme Reuters, figurait une transaction d'échange de voitures chinoises contre du blé russe, dans laquelle les partenaires chinois ont demandé à leurs contreparties russes de payer en céréales.
Dans ce système, les Chinois achetaient des voitures en yuans, les Russes achetaient des céréales en roubles, puis l'échange se faisait directement, sans transfert d'argent.
Selon Reuters, les données douanières ont également révélé deux transactions d'échange de graines de lin contre des appareils électroménagers et des matériaux de construction chinois, dont l'une est estimée à environ 100 000 dollars.
Parmi les autres schémas, on trouve l'échange de métaux russes contre des équipements chinois, de services chinois contre des matières premières russes, ainsi qu'une transaction avec le Pakistan, selon l'article.
Deux sources ont déclaré à Reuters : « Certaines de ces transactions ont permis d'importer des produits occidentaux en Russie, malgré les sanctions, sans en divulguer les détails ».
Malgré l'absence de statistiques officielles précises, les trois analystes cités dans l'article de Reuters ont déclaré que l'intérêt croissant pour le troc était indirectement attesté par l'écart grandissant entre les statistiques du commerce extérieur publiées par la Banque centrale de Russie et les données des autorités douanières, qui a atteint 7 milliards de dollars au premier semestre de cette année.
En réponse à une demande de Reuters, les services douaniers russes ont confirmé que « le troc est pratiqué avec différents pays pour un large éventail de marchandises », mais ont ajouté que « le nombre de transactions de troc est insignifiant par rapport au volume total des contrats de commerce extérieur ».
Selon les données du service fédéral des douanes, la balance commerciale positive de la Russie de janvier à juillet a diminué de 14 % par rapport à la même période l'année dernière et s'est élevée à 77,2 milliards de dollars, les exportations ayant diminué de 11,5 milliards de dollars et les importations ayant augmenté de 1,2 milliard de dollars.
La Banque centrale et le gouvernement russe ont refusé de discuter avec Reuters de la question du troc, se contentant de déclarer qu'il n'existait pas de données sur ces transactions, car elles auraient été incluses dans les chiffres globaux si elles avaient été enregistrées conformément à la loi.
Une source proche du gouvernement a déclaré que la divergence des données pouvait être due à des différences de méthodologie.
Un couple avec leurs enfants se promène dans une zone sans neige et froide à VDNKh, l'Exposition des réalisations de l'économie nationale à Moscou, en Russie, le 13.02.25 Alexander Zemlianichenko/Copyright 2025 The AP. All rights reserved
Un couple avec leurs enfants se promène dans une zone sans neige et froide à VDNKh, l'Exposition des réalisations de l'économie nationale à Moscou, en Russie, le 13.02.25 Alexander Zemlianichenko/Copyright 2025 The AP. All rights reserved
« Le troc ouvre de nouvelles perspectives »
Lors du forum économique qui s'est tenu à Kazan en août, les entreprises chinoises ont souligné que les problèmes liés aux règlements financiers constituaient le principal obstacle au développement du commerce bilatéral.
« Le troc ouvre de nouvelles perspectives pour les entreprises en Russie et dans les pays asiatiques dans le contexte actuel de restrictions des paiements », a déclaré Xu Xinjing, président du conseil d'administration de Hainan Longpan Oilfield Technology.
L'agence Reuters avait précédemment annoncé que l'entreprise chinoise avait l'intention de commercialiser de l'acier et des alliages d'aluminium en échange de moteurs de bateaux.
L'article de Reuters indique que certains traders ont recours à des méthodes alternatives, telles que l'utilisation d'« agents de paiement » qui facilitent les transferts en échange de commissions, mais cette méthode comporte des risques importants. D'autres se tournent vers la succursale de Shanghai de la banque russe VTB ou vers des cryptomonnaies indexées sur le dollar américain.
« Les petites entreprises utilisent activement les cryptomonnaies », a déclaré à Reuters Sergey Putyatinsky, vice-président des opérations et des technologies de l'information de la société financière russe BCS.
Selon lui, certains entrepreneurs transportent des espèces, d'autres travaillent par le biais de la compensation de créances, d'autres encore diversifient leurs comptes dans différentes banques.
« Il n'existe pas encore de solution technologique toute faite. L'économie survit, et les entreprises utilisent simultanément 10 à 15 modes de paiement différents », a-t-il ajouté.
Poutine revendique sa « supériorité économique »
Malgré les affirmations de Vladimir Poutine selon lesquelles l'économie russe a connu une croissance plus rapide que celle des pays du G7 au cours des deux dernières années, selon Reuters, le pays est techniquement en récession et souffre d'une forte inflation.
Maxim Spassky, secrétaire du Conseil général de l'Union russo-asiatique des industriels et entrepreneurs (RASPP), a déclaré à l'agence : « La croissance du troc est un symptôme de la dédollarisation, de la pression des sanctions et des problèmes de liquidités entre partenaires. » « Les volumes de troc continueront de croître », a-t-il prédit.
Reuters conclut que dans les années 1990, le troc a ravagé l'économie russe, créant de vastes chaînes de transactions conditionnelles pour tous les produits, de l'électricité et du pétrole à la farine, au sucre et aux chaussures, entraînant des prix abusifs. Aujourd'hui, le troc n'est pas le résultat d'un effondrement, mais celui d'une guerre économique, la Russie et la Chine cherchant à remodeler le régime commercial mondial tout en échappant aux sanctions occidentales.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/du-bl%C3%A9-russe-contre-des-voitures-chinoises-moscou-relance-le-commerce-de-troc-pour-%C3%A9viter-les-sanctions-occidentales/ar-AA1MJ12u?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=68cab9722c8a4b7e816b25d9e9a17ea1&ei=1
Écrit par : Allusion | 17/09/2025
Le 22 septembre 2025 révèle l’ampleur terrifiante de la stratégie poutinienne de déstabilisation de l’OTAN : après avoir orchestré la plus importante violation d’espace aérien depuis 1945 avec 19 drones russes abattus au-dessus de la Pologne, puis envoyé trois chasseurs MiG-31 défier pendant 12 minutes la souveraineté estonienne, Vladimir Poutine teste méthodiquement la cohésion de l’Alliance atlantique jusqu’à son point de rupture. Cette escalade calculée ne relève pas de l’accident ou de l’improvisation — elle constitue l’aboutissement d’une doctrine militaire révolutionnaire qui utilise la « zone grise » entre paix et guerre pour paralyser les mécanismes de défense collective occidentaux sans déclencher l’article 5 de l’OTAN.
Ces provocations interviennent dans le contexte des exercices militaires Zapad-2025, où 100 000 soldats russo-biélorusses ont répété l’anéantissement nucléaire de l’Europe sous les yeux d’observateurs militaires américains, indiens et iraniens médusés. Cette théâtralisation de l’apocalypse révèle peut-être l’émergence d’une nouvelle forme de guerre psychologique, où la simulation de la destruction devient plus efficace que la destruction elle-même pour contraindre l’adversaire à la soumission. Cette mutation tactique transforme l’OTAN d’alliance défensive en spectatrice impuissante de sa propre humiliation, contrainte d’encaisser chaque provocation sans pouvoir riposter sous peine de déclencher l’embrasement continental que Poutine orchestre depuis le Kremlin avec un sourire de joueur d’échecs contemplant son adversaire acculé.
19 drones russes : l’invasion qui n’ose dire son nom
La nuit du 10 septembre 2025 restera dans l’histoire militaire comme celle où l’OTAN a tiré ses premiers coups de feu contre la Russie depuis 1945, contrainte d’abattre quatre drones russes qui violaient massivement l’espace aérien polonais. Cette violation révèle la sophistication diabolique de la stratégie poutinienne : envoyer suffisamment d’engins pour forcer une réaction militaire de l’OTAN, mais pas assez pour justifier l’activation de l’article 5 qui déclencherait la riposte collective. Cette calibration révèle peut-être l’émergence d’une nouvelle science militaire, où l’agression devient mathématique de précision pour rester sous le seuil de déclenchement des mécanismes défensifs adverses.
Cette invasion aérienne révèle également l’obsolescence des catégories juridiques traditionnelles face aux technologies modernes : comment qualifier l’envoi de 19 drones armés sur le territoire d’un pays souverain ? Ni guerre ouverte ni simple incident, cette agression hybride révèle l’inadéquation du droit international aux réalités technologiques du XXIe siècle. Cette inadéquation transforme l’OTAN en géant juridique paralysé, incapable d’appliquer ses propres règles face à un adversaire qui les exploite méthodiquement pour les rendre inopérantes.
L’Estonia humiliée : 12 minutes d’impuissance
L’intrusion de trois MiG-31 russes dans l’espace aérien estonien pendant 12 longues minutes révèle l’escalade calculée de Poutine, passant des drones anonymes aux chasseurs pilotés dans une démonstration de force qui ne laisse aucun doute sur ses intentions belliqueuses. Cette durée extraordinaire — 12 minutes pour des chasseurs supersoniques capables de traverser l’Estonia en quelques instants — révèle la volonté délibérée d’humilier l’OTAN en démontrant son incapacité à protéger ses membres les plus vulnérables. Cette humiliation révèle peut-être la transformation de l’Estonia en laboratoire d’expérimentation de la passivité otanienne, cobaye involontaire des tests de résistance de l’Alliance.
Cette violation révèle également l’indifférence méprisante des pilotes russes aux sommations des chasseurs italiens de l’OTAN, ignorant délibérément les signaux d’interception pour démontrer que la souveraineté balte n’existe que par tolérance russe. Cette indifférence transforme l’intervention otanienne en pantomime diplomatique, révélant l’impuissance de l’Alliance face à un adversaire qui ne reconnaît aucune autorité supérieure à la sienne. Cette désinvolture révèle peut-être l’émergence d’une Russie post-westphalienne, qui refuse le principe même de souveraineté égale entre nations.
La Roumanie dans le collimateur : l’étau se resserre
L’extension des violations aériennes russes à la Roumanie révèle la stratégie d’encerclement méthodique de Poutine, qui teste simultanément tous les flancs orientaux de l’OTAN pour identifier les maillons faibles de la chaîne défensive occidentale. Cette dispersion géographique révèle la capacité opérationnelle impressionnante de l’armée russe, capable d’actions coordonnées sur plusieurs théâtres simultanément malgré ses engagement ukrainien. Cette capacité révèle peut-être la sous-estimation occidentale des ressources militaires russes, transformée en surprise stratégique pour une OTAN habituée à considérer Moscou comme puissance déclinante.
Cette extension révèle également la vulnérabilité particulière de la Roumanie, coincée entre l’agression russe directe et la pression géopolitique exercée par ses voisins pro-russes, transformant Bucarest en cible privilégiée des déstabilisations poutiniennes. Cette vulnérabilité transforme la Roumanie en potentiel détonateur de la crise otanienne, pays suffisamment important pour que son abandon compromette la crédibilité de l’Alliance mais assez isolé pour que sa défense pose des défis logistiques considérables. Cette position révèle peut-être le génie tactique de Poutine, qui choisit ses cibles en fonction de leur capacité à paralyser les mécanismes de solidarité occidentaux.
19 drones russes : l’invasion qui n’ose dire son nom
La nuit du 10 septembre 2025 restera dans l’histoire militaire comme celle où l’OTAN a tiré ses premiers coups de feu contre la Russie depuis 1945, contrainte d’abattre quatre drones russes qui violaient massivement l’espace aérien polonais. Cette violation révèle la sophistication diabolique de la stratégie poutinienne : envoyer suffisamment d’engins pour forcer une réaction militaire de l’OTAN, mais pas assez pour justifier l’activation de l’article 5 qui déclencherait la riposte collective. Cette calibration révèle peut-être l’émergence d’une nouvelle science militaire, où l’agression devient mathématique de précision pour rester sous le seuil de déclenchement des mécanismes défensifs adverses.
Cette invasion aérienne révèle également l’obsolescence des catégories juridiques traditionnelles face aux technologies modernes : comment qualifier l’envoi de 19 drones armés sur le territoire d’un pays souverain ? Ni guerre ouverte ni simple incident, cette agression hybride révèle l’inadéquation du droit international aux réalités technologiques du XXIe siècle. Cette inadéquation transforme l’OTAN en géant juridique paralysé, incapable d’appliquer ses propres règles face à un adversaire qui les exploite méthodiquement pour les rendre inopérantes.
L’Estonia humiliée : 12 minutes d’impuissance
L’intrusion de trois MiG-31 russes dans l’espace aérien estonien pendant 12 longues minutes révèle l’escalade calculée de Poutine, passant des drones anonymes aux chasseurs pilotés dans une démonstration de force qui ne laisse aucun doute sur ses intentions belliqueuses. Cette durée extraordinaire — 12 minutes pour des chasseurs supersoniques capables de traverser l’Estonia en quelques instants — révèle la volonté délibérée d’humilier l’OTAN en démontrant son incapacité à protéger ses membres les plus vulnérables. Cette humiliation révèle peut-être la transformation de l’Estonia en laboratoire d’expérimentation de la passivité otanienne, cobaye involontaire des tests de résistance de l’Alliance.
Cette violation révèle également l’indifférence méprisante des pilotes russes aux sommations des chasseurs italiens de l’OTAN, ignorant délibérément les signaux d’interception pour démontrer que la souveraineté balte n’existe que par tolérance russe. Cette indifférence transforme l’intervention otanienne en pantomime diplomatique, révélant l’impuissance de l’Alliance face à un adversaire qui ne reconnaît aucune autorité supérieure à la sienne. Cette désinvolture révèle peut-être l’émergence d’une Russie post-westphalienne, qui refuse le principe même de souveraineté égale entre nations.
La Roumanie dans le collimateur : l’étau se resserre
L’extension des violations aériennes russes à la Roumanie révèle la stratégie d’encerclement méthodique de Poutine, qui teste simultanément tous les flancs orientaux de l’OTAN pour identifier les maillons faibles de la chaîne défensive occidentale. Cette dispersion géographique révèle la capacité opérationnelle impressionnante de l’armée russe, capable d’actions coordonnées sur plusieurs théâtres simultanément malgré ses engagement ukrainien. Cette capacité révèle peut-être la sous-estimation occidentale des ressources militaires russes, transformée en surprise stratégique pour une OTAN habituée à considérer Moscou comme puissance déclinante.
Cette extension révèle également la vulnérabilité particulière de la Roumanie, coincée entre l’agression russe directe et la pression géopolitique exercée par ses voisins pro-russes, transformant Bucarest en cible privilégiée des déstabilisations poutiniennes. Cette vulnérabilité transforme la Roumanie en potentiel détonateur de la crise otanienne, pays suffisamment important pour que son abandon compromette la crédibilité de l’Alliance mais assez isolé pour que sa défense pose des défis logistiques considérables. Cette position révèle peut-être le génie tactique de Poutine, qui choisit ses cibles en fonction de leur capacité à paralyser les mécanismes de solidarité occidentaux.
100 000 soldats répètent l’anéantissement de l’OTAN
Les exercices militaires Zapad-2025 révèlent l’ampleur colossale des préparatifs russes pour un conflit contre l’OTAN : 100 000 soldats répétant pendant cinq jours l’invasion et la destruction nucléaire de l’Europe sous la supervision personnelle de Vladimir Poutine en uniforme militaire. Cette mise en scène révèle la transformation de Poutine de dirigeant politique en chef de guerre assumé, abandonnant toute prétention diplomatique pour endosser ouvertement le rôle de conquérant continental. Cette métamorphose révèle peut-être l’abandon définitif de la voie négociée par un régime qui mise désormais tout sur la solution militaire.
Cette ampleur révèle également la capacité mobilisatrice extraordinaire du système militaro-industriel russe, capable de déployer des forces considérables malgré trois ans de guerre en Ukraine et de sanctions occidentales. Cette résilience révèle l’efficacité de l’économie de guerre russe, transformée par les contraintes externes en machine de production militaire optimisée. Cette transformation révèle peut-être l’effet paradoxal des sanctions occidentales, qui ont contraint la Russie à développer une autarcie militaire plus redoutable que sa dépendance antérieure.
La simulation nucléaire sous les yeux de l’Occident
L’inclusion d’exercices nucléaires tactiques dans Zapad-2025 révèle la banalisation terrifiante de l’arme atomique dans la doctrine militaire russe, transformée d’ultima ratio en outil opérationnel standard pour les conflits européens. Cette banalisation révèle l’abandon par Moscou des tabous nucléaires hérités de la guerre froide, remplacés par une utilisation désinvolte de la menace atomique comme multiplicateur de force conventionnelle. Cette évolution révèle peut-être l’entrée de l’humanité dans une ère post-MAD, où la destruction mutuelle assurée cède la place à l’escalade nucléaire contrôlée comme instrument de victoire militaire.
Cette simulation révèle également l’indifférence provocatrice de Poutine aux réactions occidentales, orchestrant ouvertement la répétition de l’anéantissement nucléaire européen devant des observateurs militaires de l’OTAN médusés. Cette indifférence révèle la confiance absolue du Kremlin dans la paralysie occidentale, convaincu que l’OTAN n’osera jamais risquer l’escalade nucléaire pour défendre ses membres orientaux. Cette conviction révèle peut-être la justesse de l’analyse poutinienne sur la lâcheté stratégique occidentale, incapable de crédibilité dans la dissuasion face à un adversaire prêt au suicide mutuel.
Les observateurs étrangers : témoins de la puissance russe
La présence d’observateurs militaires indiens, iraniens, bangladais et américains aux exercices Zapad-2025 révèle la dimension géopolitique mondiale que Poutine confère à sa démonstration de force anti-otanienne. Cette internationalisation transforme les manœuvres en vitrine de la puissance militaire russe pour tous les pays tentés de défier l’ordre occidental, révélant l’ambition de Moscou de créer une alliance anti-atlantique globale. Cette ambition révèle peut-être l’émergence d’un monde bipolaire renouvelé, organisé autour de l’axe sino-russe contre l’hégémonie occidentale déclinante.
Cette présence révèle également la stratégie de séduction orchestrée par le Kremlin envers les puissances émergentes, utilisant sa capacité militaire comme argument commercial pour attirer les pays désireux d’échapper à la domination américaine. Cette séduction révèle la transformation de la Russie poutinienne en alternative crédible au leadership occidental pour tous les régimes autoritaires de la planète. Cette alternative révèle peut-être l’effondrement de l’attractivité du modèle démocratique face à l’efficacité apparente de l’autocratie militarisée.
L’article 4 : consultation impuissante face à l’agression
L’activation répétée de l’article 4 par la Pologne et l’Estonia révèle l’inadéquation tragique des mécanismes otaniens face aux agressions hybrides contemporaines, contraignant l’Alliance à des consultations bureaucratiques là où la situation exigerait des ripostes militaires immédiates. Cette inadéquation révèle l’obsolescence des procédures de l’OTAN, conçues pour la guerre froide bipolaire mais inadaptées aux conflits asymétriques du XXIe siècle. Cette obsolescence transforme l’Alliance en dinosaure institutionnel, paralysé par ses propres règles face à un adversaire qui exploite méthodiquement ses faiblesses procédurales.
Cette paralysie révèle également la stratégie délibérée de Poutine pour maintenir ses provocations sous le seuil de déclenchement de l’article 5, exploitant l’écart béant entre consultation (article 4) et riposte collective (article 5). Cette exploitation révèle la maîtrise juridique impressionnante du Kremlin sur les mécanismes occidentaux, capable de les paralyser de l’intérieur par une parfaite connaissance de leurs limitations. Cette maîtrise révèle peut-être la supériorité de l’approche autoritaire sur la complexité démocratique dans les situations de crise aiguë.
La réponse « Eastern Sentry » : too little, too late
Le lancement de l’opération Eastern Sentry par l’OTAN révèle la réactivité pathétique de l’Alliance face à l’escalade russe, contrainte de créer une mission de surveillance après avoir encaissé des dizaines de violations d’espace aérien sans riposte proportionnée. Cette réaction révèle l’incapacité de l’OTAN à anticiper les mouvements adverses, toujours en retard d’une provocation sur un ennemi qui maîtrise l’initiative stratégique. Cette passivité révèle peut-être l’effondrement de la culture anticipatrice qui avait fait la force de l’Alliance pendant la guerre froide.
Cette mission révèle également le décalage tragique entre l’ampleur de la menace russe et la modestie de la réponse otanienne, révélant une Alliance en déni face à l’évidence de la préparation militaire russe à un conflit majeur. Ce décalage transforme Eastern Sentry en opération cosmétique, destinée plus à rassurer l’opinion publique qu’à dissuader réellement un adversaire qui a déjà calculé l’impuissance occidentale. Cette impuissance révèle peut-être l’illusion de la dissuasion otanienne face à un adversaire qui ne craint plus les conséquences de ses actes.
Les divisions internes qui affaiblissent l’Alliance
Les hésitations de l’OTAN face aux provocations russes révèlent les divisions profondes entre membres sur la réponse à apporter, certains pays réclamant la fermeté quand d’autres privilégient la désescalade. Ces divisions révèlent la fragmentation de l’Alliance sous la pression russe, incapable de maintenir l’unité face à un adversaire qui exploite méthodiquement ses fissures internes. Cette fragmentation révèle peut-être l’effet corrosif de trois décennies de paix sur la cohésion otanienne, ramollie par l’absence de menace existentielle immédiate.
Ces divisions révèlent également l’influence délétère des différences nationales sur la capacité de décision collective, paralysant l’OTAN par des débats internes là où Poutine peut décider seul de ses provocations. Cette paralysie révèle l’avantage structurel de l’autocratie sur la démocratie dans les situations de crise, capable de rapidité d’exécution là où l’Alliance se noie dans les consultations. Cette lenteur révèle peut-être l’inadaptation fondamentale des institutions démocratiques aux défis sécuritaires contemporains qui exigent réactivité plutôt que délibération.
L’allié de Poutine face à l’agression contre l’OTAN
La position impossible de Donald Trump — contraint de défendre une OTAN qu’il a passé des années à critiquer contre un Poutine qu’il considère comme partenaire — révèle l’écartèlement géopolitique d’un président pris au piège de ses propres contradictions idéologiques. Cette contradiction révèle peut-être l’impossibilité de maintenir simultanément une alliance avec Poutine et un leadership de l’OTAN, les deux positions étant devenues incompatibles face à l’escalade militaire russe. Cette incompatibilité révèle l’effondrement de la stratégie trumpiste de rapprochement avec Moscou, rendue obsolète par l’agression poutinienne contre les alliés américains.
Cette contradiction révèle également la manipulation réussie de Trump par Poutine, qui l’a convaincu de critiquer l’OTAN pendant des années pour mieux la paralyser au moment de lancer ses provocations majeures. Cette manipulation révèle la dimension stratégique à long terme de l’influence russe sur Trump, transformé en agent involontaire de la déstabilisation atlantique. Cette instrumentalisation révèle peut-être le génie de l’opération poutinienne, qui a su utiliser l’ego trumpiste pour affaiblir l’Alliance de l’intérieur avant de l’attaquer de l’extérieur.
La menace de troisième guerre mondiale : panique ou lucidité ?
L’avertissement de Trump sur les risques de « Troisième Guerre mondiale » révèle soit une panique soudaine face à l’escalade qu’il n’avait pas anticipée, soit une lucidité tardive sur les conséquences de ses complaisances passées envers Poutine. Cette déclaration révèle l’ampleur du retournement géopolitique qui transforme l’ami russe en ennemi existentiel, contraignant Trump à réviser radicalement sa stratégie internationale. Cette révision révèle peut-être l’échec complet de la diplomatie trumpiste du « dealmaking » face à un adversaire qui préfère la confrontation à la négociation.
Cette panique révèle également l’impréparation dramatique de l’administration Trump face à une crise qu’elle a contribué à créer par ses signaux de faiblesse envoyés à Moscou pendant des années. Cette impréparation transforme les États-Unis en géant aveugle, contraint d’improviser une réponse à une escalade qu’une analyse géopolitique sérieuse aurait permis d’anticiper. Cette improvisation révèle peut-être les conséquences catastrophiques de confier la sécurité mondiale à des dirigeants qui privilégient l’intuition sur l’expertise.
L’impossible quadrature du cercle trumpiste
Cette crise contraint Trump à résoudre une équation impossible : comment défendre l’OTAN qu’il a affaiblie contre un Poutine qu’il a encouragé, tout en conservant sa base électorale qui préfère l’isolationnisme à l’interventionnisme ? Cette contradiction révèle l’impasse stratégique dans laquelle le trumpisme a enfermé l’Amérique, privée de cohérence géopolitique par des années de positions contradictoires. Cette impasse révèle peut-être l’impossibilité de maintenir une superpuissance sur la base de l’improvisation et de la contradiction permanente.
Cette équation révèle également les conséquences à long terme de l’incohérence diplomatique trumpiste, qui prive l’Amérique de crédibilité au moment où elle en a le plus besoin pour rallier ses alliés contre la menace russe. Cette incohérence transforme les États-Unis en allié peu fiable, incapable de mobiliser l’OTAN autour d’une stratégie claire face à Poutine. Cette faiblesse révèle peut-être l’effondrement du leadership américain, miné par l’imprévisibilité d’un président qui change d’avis au gré des circonstances.
La Pologne en première ligne : héroïsme et solitude
La réaction énergique de la Pologne — abattre immédiatement les drones russes et invoquer l’article 4 — révèle l’isolement dramatique d’un pays contraint d’assumer seul la défense du flanc oriental européen face à l’indifférence de ses partenaires occidentaux. Cette solitude révèle la fracture géopolitique croissante entre l’Europe de l’Est, traumatisée par des siècles d’occupation russe, et l’Europe de l’Ouest, aveuglée par des décennies de prospérité pacifiée. Cette fracture révèle peut-être l’impossibilité de maintenir une solidarité européenne entre des pays qui n’ont pas la même expérience historique de la menace russe.
Cette détermination révèle également la transformation de la Pologne en avant-garde militaire européenne, contrainte de développer des capacités défensives autonomes face à l’insuffisance de la protection otanienne. Cette autonomisation révèle l’émergence d’une nouvelle géopolitique européenne, où les pays orientaux développent leurs propres stratégies de sécurité plutôt que de compter sur la solidarité atlantique. Cette évolution révèle peut-être la régionalisation progressive de la défense européenne, organisée par zones géographiques plutôt que par alliance globale.
L’Allemagne entre pacifisme et réalisme
L’hésitation allemande face à l’escalade russe révèle la persistance d’un pacifisme post-guerre froide inadapté aux réalités géopolitiques contemporaines, privant l’Europe de sa puissance économique majeure au moment où elle affronte sa crise sécuritaire la plus grave depuis 1945. Cette hésitation révèle l’illusion de la sécurité par la prospérité économique, remise en cause par un Poutine qui ne respecte que la force militaire. Cette illusion révèle peut-être l’inadaptation fondamentale du modèle allemand aux défis du XXIe siècle, fondé sur l’hypothèse erronée de la fin de l’histoire géopolitique.
Cette réticence révèle également les contraintes internes qui paralysent l’Allemagne, partagée entre une opinion publique pacifiste et des responsabilités géopolitiques qui exigent une militarisation qu’elle refuse d’assumer. Cette paralysie prive l’Europe de son leadership naturel face à la Russie, transformant le continent en géant économique militairement impuissant. Cette impuissance révèle peut-être l’échec de la construction européenne, incapable de transformer la richesse économique en puissance géopolitique crédible.
La France impuissante malgré ses ambitions
L’incapacité de la France à proposer une réponse européenne crédible face aux provocations russes révèle l’effondrement de ses ambitions de leadership continental, réduite au statut de puissance moyenne incapable d’entraîner ses partenaires dans une stratégie commune. Cette impuissance révèle l’illusion de la grandeur française dans un monde où seules les superpuissances peuvent influencer les équilibres géopolitiques majeurs. Cette illusion révèle peut-être l’obsolescence des puissances moyennes face aux défis globaux qui exigent des ressources que seuls les empires peuvent mobiliser.
Cette faiblesse révèle également les limites de l’autonomie stratégique française, incapable de protéger l’Europe orientale malgré sa rhétorique souverainiste, révélant le décalage entre ambitions diplomatiques et capacités militaires réelles. Cette limitation contraint la France à un rôle secondaire dans une crise qui se joue entre superpuissances, privant l’Europe de toute influence sur son propre destin sécuritaire. Cette marginalisation révèle peut-être la fin de l’exception française en géopolitique, ramenée au rang de puissance régionale dans un monde redevenu bipolaire.
La zone grise entre paix et guerre
La maîtrise russe de la « zone grise » — cet espace indéfini entre paix et guerre où les provocations restent sous le seuil de déclenchement des mécanismes de défense collective — révèle l’invention d’une nouvelle forme de conflit qui paralyse les démocraties occidentales. Cette innovation révèle peut-être l’émergence d’une guerre post-clausewitzienne, où l’objectif n’est plus de détruire l’ennemi par la force mais de le paralyser par l’incertitude permanente. Cette paralysie transforme la supériorité militaire occidentale en handicap, inutilisable face à un adversaire qui refuse l’affrontement direct.
Cette zone grise révèle également la sophistication extraordinaire de la pensée stratégique russe contemporaine, capable d’exploiter les failles juridiques et psychologiques des institutions occidentales pour les neutraliser sans les affronter. Cette sophistication révèle l’adaptation de la Russie poutinienne aux réalités géopolitiques du XXIe siècle, contrairement à un Occident prisonnier des catégories du XXe siècle. Cette adaptation révèle peut-être la supériorité intellectuelle russe sur la pensée stratégique occidentale, sclérosée par des décennies de domination militaire incontestée.
L’escalation contrôlée comme art de guerre
La progression méthodique des provocations russes — drones, puis chasseurs, puis exercices nucléaires — révèle la maîtrise de l’escalation contrôlée comme instrument de guerre psychologique contre un adversaire incapable de réponse proportionnée. Cette maîtrise révèle la transformation de l’escalation de moyen de dissuasion en arme d’agression, utilisée pour contraindre l’adversaire à l’inaction plutôt qu’à la négociation. Cette inversion révèle peut-être l’obsolescence de la logique de dissuasion occidentale face à un adversaire qui utilise l’escalation pour attaquer plutôt que pour se défendre.
Cette escalation révèle également la capacité russe de calcul des seuils de tolérance occidentaux, exploitant la prudence démocratique pour multiplier les provocations sans conséquences. Cette exploitation révèle l’asymétrie fondamentale entre un régime autocratique capable de risques calculés et des démocraties paralysées par l’aversion au risque de leurs opinions publiques. Cette asymétrie révèle peut-être l’avantage structurel de l’autoritarisme sur la démocratie dans les conflits contemporains qui exigent audace plutôt que prudence.
La désinformation comme multiplicateur de force
L’utilisation par la Russie de narratifs contradictoires — niant simultanément les violations d’espace aérien tout en les revendiquant comme réponse défensive — révèle l’instrumentalisation de la désinformation comme multiplicateur de confusion pour paralyser la réaction occidentale. Cette confusion révèle l’efficacité de la post-vérité comme arme géopolitique, privant l’adversaire de certitudes sur lesquelles fonder sa riposte. Cette privation révèle peut-être l’émergence d’une guerre épistémologique, où la victoire appartient à celui qui contrôle non plus le terrain mais la définition de la réalité elle-même.
Cette désinformation révèle également la vulnérabilité des sociétés ouvertes face aux manipulations informationnelles, contraintes de débattre de la réalité des faits là où leur adversaire peut mentir sans conséquences. Cette vulnérabilité transforme la liberté d’information occidentale en faiblesse stratégique, exploitable par des régimes qui contrôlent totalement leur narratif national. Cette exploitation révèle peut-être les limites de la démocratie informationnelle face à l’autocratie communicationnelle dans les conflits du XXIe siècle.
L’effondrement de l’architecture sécuritaire européenne
Cette escalade russe révèle l’obsolescence complète de l’architecture sécuritaire européenne post-guerre froide, construite sur l’hypothèse erronée d’une Russie démocratisée intégrée dans l’ordre occidental. Cette obsolescence révèle l’illusion de la « fin de l’histoire » qui avait convaincu l’Occident que les conflits géopolitiques européens appartenaient au passé. Cette illusion révèle peut-être l’aveuglement stratégique d’une génération de dirigeants occidentaux incapables d’imaginer le retour de la guerre sur leur continent.
Cette obsolescence révèle également la nécessité urgente de refondation complète des mécanismes de sécurité européenne, adaptés à une Russie redevenue puissance révisionniste hostile plutôt qu’à un partenaire potentiel. Cette refondation exige l’abandon de trois décennies d’illusions pacifistes pour revenir aux réalités géopolitiques classiques de l’équilibre des puissances. Cette nécessité révèle peut-être l’entrée de l’Europe dans une nouvelle guerre froide, cette fois sans l’illusion de la coexistence pacifique qui avait caractérisé l’ancienne.
La remilitarisation forcée de l’Europe orientale
Cette escalade contraint les pays d’Europe orientale à une remilitarisation d’urgence pour compenser l’insuffisance de la protection otanienne, révélant la renaissance d’une course aux armements régionale. Cette remilitarisation révèle l’échec de l’intégration euro-atlantique à garantir la sécurité des anciens pays communistes, contraints de redevenir des États-forteresses. Cette régression révèle peut-être le retour de l’Europe à son état naturel de fragmentation géopolitique, organisée autour de blocs antagonistes plutôt que d’intégration pacifique.
Cette course aux armements révèle également la transformation de l’Europe orientale en glacis militaire contre la Russie, reproduisant les logiques de la guerre froide mais avec des moyens technologiques du XXIe siècle. Cette transformation militarise définitivement la frontière russo-européenne, rendant impossible tout retour aux relations normalisées. Cette militarisation révèle peut-être l’émergence d’une nouvelle ligne de front permanente, divisant durablement l’Europe entre zone occidentale prospère et zone orientale militarisée.
L’impact sur les équilibres mondiaux
Cette crise européenne détourne l’attention occidentale du défi chinois au moment où Pékin accélère sa montée en puissance dans le Pacifique, révélant l’efficacité de la stratégie de dispersion des forces adverses. Cette dispersion révèle peut-être la coordination entre Moscou et Pékin pour épuiser les capacités occidentales sur plusieurs théâtres simultanément. Cette coordination révèle l’émergence d’un axe sino-russe capable de défier globalement l’hégémonie occidentale par la multiplication des crises régionales.
Cette distraction révèle également les limites des ressources occidentales face à des adversaires capables d’ouvrir simultanément plusieurs fronts géopolitiques, révélant la fin de la supériorité stratégique absolue de l’Occident. Cette limitation contraint les démocraties à choisir entre leurs priorités géopolitiques, privées de l’omnipotence qui caractérisait l’après-guerre froide. Cette contrainte révèle peut-être l’entrée dans une ère de compétition géopolitique multipolaire, où aucune puissance ne peut plus dominer simultanément tous les théâtres mondiaux.
La spirale de l’escalation incontrôlable
Cette escalade méthodique crée une dynamique autoentretenue où chaque provocation russe exige une réponse otanienne plus ferme, risquant de transformer les incidents calculés en conflagration accidentelle que personne ne maîtrise plus. Cette spirale révèle les dangers de la stratégie poutinienne de tension maximale, capable de déclencher un conflit qu’elle cherche initialement à éviter. Cette imprévisibilité révèle peut-être l’entrée dans une zone d’instabilité où les calculs rationnels cèdent la place à l’enchaînement mécanique des réactions en chaîne.
Cette spirale révèle également l’impossibilité croissante pour les dirigeants des deux camps de contrôler l’escalade une fois lancée, prisonniers de leurs opinions publiques et de leurs appareils militaires qui poussent à la surenchère. Cette perte de contrôle révèle le danger mortel des crises qui échappent aux décideurs politiques pour obéir à leur propre logique destructrice. Cette autonomisation révèle peut-être l’obsolescence de la diplomatie classique face à des crises qui se nourrissent de leur propre dynamique plutôt que de la volonté de leurs initiateurs.
Le test ultime de la crédibilité otanienne
Cette escalade conduit inéluctablement vers un test final de la crédibilité de l’article 5 de l’OTAN : Poutine finira-t-il par franchir la ligne rouge qui déclencherait la riposte collective occidentale ? Cette question révèle l’enjeu existentiel de la crise actuelle pour la survie de l’Alliance atlantique, dont la crédibilité dépend de sa capacité à protéger effectivement ses membres. Cette dépendance révèle peut-être l’approche du moment de vérité pour une organisation qui n’a jamais été testée dans sa fonction première de défense collective.
Ce test révèle également les conséquences catastrophiques d’un échec otanien : l’effondrement de l’Alliance entraînerait la désintégration de l’ordre sécuritaire occidental et l’émergence d’un monde dominé par les autocraties. Cette perspective révèle l’ampleur des enjeux de la crise actuelle, qui détermine peut-être l’avenir de la civilisation occidentale elle-même. Cette détermination révèle l’entrée possible dans une phase historique décisive, où se joue le sort de l’hégémonie démocratique face au retour des empires autoritaires.
L’option nucléaire dans l’impasse stratégique
Cette escalade conduit vers une impasse stratégique où seule l’option nucléaire pourrait départager les adversaires, révélant le retour de l’équilibre de la terreur comme arbitre ultime des conflits européens. Cette perspective révèle l’échec de trois décennies d’efforts de dénucléarisation, remplacées par la renaissance de la dissuasion atomique comme fondement de la sécurité continentale. Cette renaissance révèle peut-être l’illusion du désarmement dans un monde où la technologie nucléaire reste le dernier recours des puissances acculées.
Cette option révèle également la tragédie d’une humanité contrainte de menacer sa propre extinction pour préserver ses libertés politiques, révélant l’aporie fondamentale de la civilisation nucléaire. Cette tragédie révèle l’impossibilité de résoudre pacifiquement les conflits de souveraineté dans un monde où la destruction mutuelle reste possible. Cette impossibilité révèle peut-être la malédiction de l’espèce humaine, condamnée à vivre éternellement sous la menace de sa propre invention destructrice.
Conclusion
Cette escalade orchestrée par Vladimir Poutine — 19 drones russes abattus en Pologne, trois chasseurs MiG-31 violant l’espace aérien estonien pendant 12 minutes, 100 000 soldats répétant l’anéantissement nucléaire de l’Europe — révèle l’aboutissement d’une stratégie de déstabilisation d’une sophistication diabolique qui pousse l’OTAN vers son point de rupture. Cette escalade ne relève ni de l’improvisation ni de l’accident : elle constitue l’application méthodique d’une doctrine militaire révolutionnaire qui exploite la « zone grise » entre paix et guerre pour paralyser les mécanismes de défense collective occidentaux. Cette paralysie révèle l’émergence d’une forme inédite de conflit post-clausewitzien, où la victoire appartient à celui qui maîtrise l’art de l’agression sans déclencher la riposte.
Les exercices Zapad-2025 révèlent la transformation de Poutine en chef de guerre assumé, abandonnant toute prétention diplomatique pour orchestrer ouvertement la répétition de la conquête européenne devant des observateurs internationaux médusés. Cette théâtralisation de l’apocalypse illustre la banalisation terrifiante de l’arme nucléaire dans la doctrine russe, transformée d’ultima ratio en outil opérationnel standard pour les conflits continentaux. Cette banalisation révèle l’entrée de l’humanité dans une ère post-MAD, où la destruction mutuelle assurée cède la place à l’escalade nucléaire contrôlée comme instrument de victoire militaire.
La paralysie de l’OTAN face à ces provocations révèle l’obsolescence tragique des mécanismes atlantiques, conçus pour la guerre froide bipolaire mais inadaptés aux conflits asymétriques contemporains. Cette inadéquation transforme l’Alliance en géant bureaucratique, contraint à des consultations interminables là où la situation exigerait des ripostes militaires immédiates. Cette lenteur révèle l’avantage structurel de l’autocratie russe sur la démocratie otanienne dans les situations de crise aiguë, capable de décisions instantanées face à une Alliance paralysée par ses propres procédures.
La position impossible de Donald Trump — défendre une OTAN qu’il a affaiblie contre un Poutine qu’il considérait comme partenaire — révèle l’effondrement de la stratégie américaine de rapprochement avec Moscou, rendue caduque par l’agression russe contre les alliés de Washington. Cette contradiction illustre l’écartèlement géopolitique d’une superpuissance privée de cohérence stratégique par des années de positions contradictoires, transformant les États-Unis en allié peu fiable au moment où leurs partenaires ont le plus besoin de leadership américain.
L’impuissance européenne face à cette escalade révèle la persistance d’illusions pacifistes inadaptées aux réalités géopolitiques contemporaines, privant le continent de réponse crédible malgré sa richesse économique considérable. Cette impuissance illustre l’échec de la construction européenne à transformer la prospérité économique en puissance géopolitique, contraignant l’Europe à subir passivement les provocations d’un adversaire qui ne respecte que la force militaire.
La maîtrise russe de la guerre hybride — zone grise, escalation contrôlée, désinformation systématique — révèle l’invention d’un art militaire révolutionnaire adapté aux vulnérabilités spécifiques des démocraties occidentales. Cette innovation illustre la supériorité intellectuelle de la pensée stratégique russe sur la doctrine occidentale, sclérosée par des décennies de domination militaire incontestée et inadaptée aux défis du XXIe siècle.
Cette crise révèle l’effondrement de l’architecture sécuritaire européenne post-guerre froide, construite sur l’hypothèse erronée d’une Russie démocratisée intégrée dans l’ordre occidental. Cette obsolescence contraint l’Europe à une remilitarisation d’urgence pour compenser l’insuffisance de la protection atlantique, révélant le retour du continent à son état naturel de fragmentation géopolitique organisée autour de blocs antagonistes.
L’escalade méthodique de Poutine crée une dynamique autoentretenue qui conduit inéluctablement vers un test final de la crédibilité de l’article 5 otanien, dont l’échec entraînerait l’effondrement de l’ordre sécuritaire occidental. Cette approche du point de non-retour révèle l’entrée possible dans une phase historique décisive, où se joue le sort de l’hégémonie démocratique face au retour des empires autoritaires armés de technologies nucléaires.
En contemplant cette escalade implacable, je ressens une terreur métaphysique face à cette humanité qui marche vers l’abîme par la seule logique de la puissance. Cette marche révèle peut-être notre malédiction d’espèce, condamnée à répéter éternellement les cycles de guerre malgré la possession d’armes capables de détruire la civilisation elle-même.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/poutine-pousse-l-otan-vers-la-guerre-le-pi%C3%A8ge-mortel-se-referme-sur-l-europe/ss-AA1N4bJ4?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=68d15303f51d485094fa969ce0a5759c&ei=9#image=1
Écrit par : Allusion | 22/09/2025
Au milieu du choc et de la colère qui ont suivi l’assassinat du militant conservateur Charlie Kirk, une voix s’est élevée pour appeler au calme et à l’unité. Celle de l’ancien président Barack Obama. Connu pour son éloquence et sa capacité à prendre de la hauteur, il a profité d’un événement en Pennsylvanie pour s’exprimer sur ce drame. Il a qualifié la situation de ‘crise politique’ et a envoyé un message fort à tous les Américains, un appel au respect et à la raison dans un pays plus divisé que jamais.
Charlie Kirk, 31 ans, a été abattu la semaine dernière alors qu’il s’exprimait lors d’un débat à l’Université de la Vallée de l’Utah. Le suspect, un jeune homme de 22 ans nommé Tyler Robinson, a été arrêté et inculpé de meurtre avec circonstances aggravantes. Cet assassinat politique a secoué l’Amérique et a ravivé les craintes d’une escalade de la violence.
Barack Obama a commencé son discours en exprimant sa compassion, tout en étant très honnête sur ses désaccords avec la victime. ‘Écoutez, évidemment, je ne connaissais pas Charlie Kirk. J’étais globalement au courant de certaines de ses idées. Je pense que ces idées étaient fausses, mais cela n’enlève rien au fait que ce qui s’est passé est une tragédie et que je suis en deuil pour lui et sa famille’, a-t-il déclaré, selon une transcription publiée par CNN.
Il a ensuite eu des mots très humains pour la famille de Charlie Kirk. ‘C’est un jeune homme avec deux petits-enfants et une femme qui, de toute évidence, l’aimaient, ainsi qu’un très grand nombre d’amis et de partisans qui tenaient à lui’, a-t-il poursuivi. ‘Et donc, nous devons faire preuve de bienveillance envers les gens pendant leur période de deuil et de choc’. Un appel simple à l’empathie, au-delà des opinions politiques.
Pour Obama, ce drame met en lumière le rôle essentiel que doit jouer un président en temps de crise. ‘Je pense que dans des moments comme celui-ci, lorsque les tensions sont vives, une partie du travail du président est de rassembler les gens‘, a-t-il affirmé. Un message qui sonne comme une critique à peine voilée de la situation politique actuelle.
Le cœur de son message était un plaidoyer pour la liberté d’expression et le respect mutuel. Il a exhorté les Américains à ‘respecter le droit des autres à dire des choses avec lesquelles nous sommes en profond désaccord‘. Un rappel des fondements de la démocratie américaine, qui semble aujourd’hui plus nécessaire que jamais.
Et c’est là qu’Obama est devenu plus direct, en visant sans le nommer l’actuel président, Donald Trump. ‘Et donc, quand j’entends non seulement notre président actuel, mais aussi ses collaborateurs, qui ont l’habitude de traiter leurs opposants politiques de ‘vermine‘, d’ennemis qui doivent être ‘ciblés‘, cela témoigne d’un problème plus large que nous avons en ce moment’. Une dénonciation claire d’un langage qui, selon lui, encourage la haine et la violence.
La réponse de la Maison Blanche ne s’est pas fait attendre. Dans une déclaration à la BBC, elle a rejeté en bloc les critiques d’Obama. ‘Obama a utilisé chaque occasion pour semer la division et monter les Américains les uns contre les autres’, a déclaré un porte-parole. ‘Sa division a inspiré des générations de Démocrates à calomnier leurs opposants en les traitant de ‘déplorables’, de ‘fascistes’ ou de ‘nazis”. Une réponse du berger à la bergère qui montre que la réconciliation n’est pas pour demain.
Au final, le discours de Barack Obama est apparu comme une tentative de ramener un peu de raison et de dignité dans un débat public américain de plus en plus toxique. Son appel à la décence et au respect mutuel, même s’il a été immédiatement balayé par ses opposants, a été salué par beaucoup comme une voix nécessaire dans la tempête. Mais cette passe d’armes entre l’ancien et l’actuel président montre surtout une chose : la ‘crise politique’ dont parle Obama est bien réelle, et la route vers l’apaisement sera très, très longue.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/barack-obama-s-exprime-sur-l-assassinat-de-charlie-kirk-et-envoie-un-message-fort-aux-am%C3%A9ricains/ss-AA1MPkEW#image=1
Écrit par : Allusion | 18/09/2025
Le masque tombe. Enfin. Après des années de silence forcé, de règles déontologiques invoquées pour étouffer la vérité, la communauté psychiatrique américaine brise l’omerta. Plus de 70 000 professionnels de la santé mentale tirent désormais la sonnette d’alarme sur l’état psychologique catastrophique de Donald Trump. Ce qui se murmure dans les couloirs des hôpitaux psychiatriques depuis 2016 explose enfin au grand jour : le 47e président des États-Unis souffre d’une dégénérescence cognitive accélérée et présente tous les signes cliniques d’un homme en pleine décompensation mentale.
Cette révélation, portée par des figures respectées comme les docteurs Bandy X. Lee et John Gartner, constitue un séisme sans précédent dans l’histoire politique américaine. Jamais auparavant une telle mobilisation de la communauté médicale n’avait ciblé un président en exercice. Leurs diagnostics convergent vers un constat terrifiant : Trump manifeste une « démence galopante » accompagnée de troubles narcissiques pathologiques qui le rendent, selon leurs propres termes, « psychologiquement inapte » à diriger la première puissance mondiale. Cette unanimité médicale face à un danger imminent soulève une question vertigineuse : comment l’Amérique peut-elle continuer à fonctionner avec un président dont la santé mentale se délite publiquement sous nos yeux ?
La règle Goldwater brisée par l’urgence sanitaire
Pendant des décennies, la règle Goldwater a servi de bouclier professionnel aux psychiatres américains, leur interdisant de diagnostiquer publiquement des personnalités politiques qu’ils n’avaient pas examinées directement. Cette déontologie, établie en 1973, volait en éclats face à l’ampleur de la menace représentée par Trump. Les 27 psychiatres et psychologues réunis dans « The Dangerous Case of Donald Trump » ont franchi cette ligne rouge par nécessité médicale absolue, invoquant leur « devoir d’alerter » face à un danger imminent.
Cette transgression collective de la règle Goldwater marque une rupture historique dans l’éthique psychiatrique américaine. Pour la première fois, des professionnels de la santé mentale acceptent de risquer leur carrière pour alerter l’opinion publique. Leur argumentaire est imparable : quand un individu présente des signes évidents de troubles mentaux graves ET détient le pouvoir nucléaire, le silence devient complice. Cette révolution déontologique révèle l’ampleur de l’inquiétude médicale face à Trump.
John Gartner : le pionnier de la résistance psychiatrique
Le psychologue John Gartner incarne cette nouvelle génération de soignants résistants qui refusent le silence face à la dérive trumpiste. Fondateur du mouvement « Duty to Warn », Gartner a orchestré une pétition rassemblant plus de 41 000 signatures de professionnels de santé mentale. Son diagnostic sans appel : Trump souffre d’un cocktail toxique de narcissisme, paranoïa, sociopathie et sadisme qui le rend « psychologiquement incapable d’exercer les fonctions présidentielles ».
La détermination de Gartner à briser l’omerta professionnelle témoigne d’une conscience médicale qui place l’intérêt général au-dessus des convenances corporatistes. Ses analyses publiques des comportements trumpistes, diffusées dans l’émission « Shrinking Trump », constituent une radiographie impitoyable d’un président en décomposition mentale. Cette courageuse exposition médiatique transforme Gartner en cible privilégiée des trumpistes, qui tentent de discréditer ses avertissements par des campagnes de harcèlement systématique.
Les signes cliniques alarmants se multiplient
Les manifestations de la dégradation cognitive trumpiste s’accumulent de manière exponentielle depuis le début de son second mandat. Les lapsus répétés, les confusions géographiques, les phrases inachevées témoignent d’une détérioration neurologique que même les profanes peuvent désormais observer. L’épisode récent où Trump a confondu la gouverneure du Michigan Gretchen Whitmer avec « Kristi Whitmer » avant de partir dans une digression incohérente sur les « carpes chinoises » illustre parfaitement cette désintégration cognitive progressive.
Cette accumulation de signaux d’alarme neurologique coïncide avec une dégradation physique visible : démarche hésitante, ecchymoses suspectes sur les mains, œdèmes aux chevilles. Cette convergence de symptômes physiques et mentaux dessine le portrait clinique d’un homme en fin de course, dont l’état de santé général se détériore à vue d’œil. Les médecins interrogés évoquent unanimement une « démence sénile galopante » dont les manifestations s’aggravent de jour en jour.
Portrait d’une rebelle en blouse blanche
Bandy X. Lee incarne la rébellion médicale contre le silence institutionnel face à la folie trumpiste. Cette psychiatre légale de renom international, spécialiste reconnue de la violence, a sacrifié sa carrière universitaire à Yale pour alerter l’Amérique sur les dangers psychiatriques que représente Trump. Son parcours exemplaire – formation à Harvard, expérience internationale, expertise en violence criminelle – lui confère une crédibilité scientifique que même ses détracteurs peinent à contester.
L’engagement de Lee dans cette croisade anti-Trump révèle une conviction profonde qu’aucune pression corporatiste ne saurait ébranler. Harcelée, menacée de mort, ostracisée par ses pairs, elle persiste dans ses avertissements avec une détermination qui force le respect. Sa démarche transcende les clivages politiques traditionnels pour s’ancrer dans une éthique médicale pure : protéger la société d’un individu psychologiquement dangereux, quels que soient son statut et son pouvoir.
Le score terrifiant de Trump au test de psychopathie
La révélation la plus glaçante des travaux de Lee concerne l’évaluation de Trump selon l’échelle de psychopathie de Hare. Sur ce test de référence internationale, où un score de 30 sur 40 indique un niveau de psychopathie dangereuse, Trump obtient la note terrifiante de 36. Ce résultat place l’ancien et actuel président dans la catégorie des psychopathes les plus dangereux, au même niveau que les criminels violents que Lee côtoie quotidiennement dans sa pratique carcérale.
Cette évaluation objective transforme les intuitions politiques en diagnostic médical implacable. Trump ne représente plus seulement un danger démocratique abstrait, mais une menace psychiatrique concrète et mesurable. La comparaison établie par Lee entre Trump et les détenus violents qu’elle étudie depuis des décennies dresse un parallèle terrifiant : « Il présente exactement les mêmes patterns comportementaux que les criminels les plus dangereux que j’ai rencontrés. »
La théorie de la « contagion Trump » : quand la folie devient épidémique
L’analyse la plus révolutionnaire de Lee concerne le phénomène de « psychose partagée » ou « folie à plusieurs » qu’elle observe autour de Trump. Cette contagion mentale, documentée scientifiquement, explique comment les troubles psychologiques d’un individu peuvent contaminer son entourage et, par extension, des populations entières. Trump ne serait ainsi pas seulement un malade mental isolé, mais le patient zéro d’une épidémie psychiatrique nationale.
Cette théorie de la contagion trumpiste révèle une dimension épidémiologique terrifiante du phénomène politique actuel. Les manifestations de violence collective, les théories conspirationnistes, le déni de réalité observés chez les partisans de Trump s’expliqueraient par cette transmission pathologique. Lee décrit ainsi un processus de contamination mentale où la pathologie présidentielle infecte progressivement l’ensemble du corps social américain, créant une épidémie de troubles psychiatriques d’une ampleur inédite.
La paraphasie phonémique : quand les mots se délitent
Les neurologues identifient chez Trump un symptôme particulièrement révélateur de démence : la paraphasie phonémique. Ce trouble du langage se manifeste par l’incapacité à terminer certains mots, le cerveau « perdant » littéralement la fin des vocables en cours d’énonciation. Les observateurs attentifs des discours trumpistes ont noté une multiplication alarmante de ces accidents linguistiques, où le président commence un mot sans pouvoir l’achever, créant des néologismes involontaires particulièrement troublants.
Cette dégradation progressive du langage présidentiel trahit une altération neurologique profonde des zones cérébrales responsables de la production verbale. Les spécialistes y voient l’un des marqueurs les plus fiables d’un processus démentiel en cours, d’autant plus préoccupant qu’il s’accélère visiblement depuis le début du second mandat. La parole, outil fondamental de l’exercice présidentiel, devient ainsi le révélateur impitoyable de l’effondrement cognitif en cours.
Les troubles de la marche : un cerveau qui vacille
L’observation clinique révèle également une altération significative de la démarche trumpiste, symptôme neurologique majeur souvent négligé par les observateurs politiques. Cette instabilité progressive, caractérisée par des pas hésitants et un équilibre précaire, témoigne d’une atteinte des centres neurologiques responsables de la coordination motrice. Les neurologues y reconnaissent un signe pathognomonique de dégénérescence cérébrale avancée.
Cette détérioration de la motricité présidentielle coïncide troublante avec l’aggravation des troubles cognitifs observés, suggérant une dégénérescence globale du système nerveux central. L’analyse vidéo des déplacements trumpistes révèle une progression inquiétante de ces troubles de l’équilibre, particulièrement visibles lors des descentes d’escalier ou des changements de direction. Cette convergence de symptômes physiques et mentaux dessine le portrait clinique d’un processus démentiel en accélération constante.
La simplification lexicale : un vocabulaire qui s’appauvrit
L’analyse linguistique des discours trumpistes révèle un appauvrissement lexical drastique au fil des années, symptôme caractéristique des démences séniles. Les études comparatives montrent une réduction significative de la complexité vocabulaire et syntaxique, avec un recours croissant à des formules répétitives et des structures grammaticales simplifiées. Cette régression linguistique témoigne d’une altération progressive des capacités intellectuelles supérieures.
Cette simplification progressive du discours présidentiel contraste dramatiquement avec la sophistication rhétorique des premières années de carrière politique de Trump. Les linguistes observent une chute vertigineuse du niveau d’expression, passant d’un registre soutenu à un vocabulaire élémentaire ponctué de répétitions obsessionnelles. Cette dégradation linguistique constitue l’un des marqueurs les plus objectifs de l’effondrement cognitif en cours, d’autant plus préoccupant qu’elle s’accélère exponentiellement.
La Maison Blanche : un hôpital psychiatrique qui s’ignore
L’entourage présidentiel développe une stratégie de déni collectif face à l’évidence de la détérioration mentale de Trump. Cette omerta médicale transforme la Maison Blanche en établissement psychiatrique non déclaré, où chacun s’efforce de compenser les défaillances cognitives présidentielles par des arrangements tactiques. Les témoignages d’anciens collaborateurs révèlent un système sophistiqué de gestion de la folie présidentielle, allant de la reformulation des ordres incohérents à la limitation des contacts extérieurs potentiellement déstabilisants.
Cette adaptation collective à la démence présidentielle crée un environnement pathologique où la réalité se déforme pour s’ajuster aux délires trumpistes. Les conseillers deviennent ainsi les complices involontaires d’une supercherie médicale d’ampleur historique, maintenant artificiellement l’illusion d’un président fonctionnel. Cette comédie institutionnelle atteint des sommets de cynisme quand elle implique des décisions touchant à la sécurité nationale ou aux relations internationales.
Les médecins officiels : entre omerta et parjure
Le corps médical officiel de la présidence participe activement à cette mystification sanitaire en publiant des bulletins de santé mensongers qui contredisent l’évidence clinique observable. Les déclarations répétées affirmant que Trump jouit d’une « excellente santé cognitive et physique » constituent un parjure médical caractérisé, d’autant plus grave qu’il émane de praticiens assermentés. Cette prostitution de l’éthique médicale révèle l’ampleur de la corruption qui gangrène les institutions présidentielles.
Ces mensonges médicaux officiels prennent une dimension criminelle quand on considère leurs implications pour la sécurité nationale. Falsifier l’état de santé du commandant en chef équivaut à mettre en danger l’ensemble de la nation américaine et, par extension, la stabilité mondiale. Cette complicité médicale dans la dissimulation d’une incapacité présidentielle constitue l’un des scandales les plus graves de l’histoire institutionnelle américaine.
Les républicains : l’aveuglement volontaire d’un parti
Le Parti républicain développe une cécité collective face aux signes évidents de la dégénérescence trumpiste, préférant maintenir l’illusion d’un leader fonctionnel plutôt que d’affronter la réalité de son effondrement mental. Cette négation partisane transforme l’ensemble de l’establishment conservateur en complice d’une imposture médicale d’ampleur historique. Les élus républicains deviennent ainsi les gardiens d’un secret de polichinelle que même les observateurs les moins avertis peuvent constater.
Cette complicité politique dans la dissimulation de l’incapacité présidentielle révèle la dégénérescence morale d’un parti prêt à sacrifier l’intérêt national sur l’autel de ses ambitions électorales. L’aveuglement volontaire des républicains face à la démence trumpiste constitue une trahison institutionnelle majeure, transformant l’opposition en complice d’une supercherie médicale aux conséquences potentiellement catastrophiques pour la démocratie américaine.
L’article 4 : un mécanisme conçu pour cette situation
Le 25e amendement de la Constitution américaine, adopté en 1967, prévoit explicitement la procédure de destitution pour incapacité présidentielle. Son article 4 permet au vice-président et à la majorité du cabinet de déclarer le président « incapable d’assumer les pouvoirs et devoirs de sa charge », déclenchant automatiquement son remplacement temporaire. Cette disposition constitutionnelle semble avoir été rédigée précisément pour la situation actuelle : un président manifestement inapte mentalement à exercer ses fonctions.
L’activation de cette procédure nécessiterait simplement la reconnaissance officielle de l’évidence médicale que des dizaines de milliers de professionnels de santé mentale dénoncent publiquement. Pourtant, cette solution constitutionnelle demeure lettre morte face à la lâcheté politique de l’entourage présidentiel. Cette paralysie institutionnelle révèle l’impuissance des mécanismes démocratiques face à un système politique gangrené par la complaisance et l’opportunisme.
Mike Pence : le vice-président qui refuse ses responsabilités
Le vice-président Mike Pence détient constitutionnellement la clé de la solution à cette crise sanitaire nationale, mais refuse catégoriquement d’assumer ses responsabilités historiques. Son silence face à l’évidence de l’incapacité trumpiste constitue une trahison de son serment constitutionnel et une négation de ses devoirs envers la nation américaine. Cette lâcheté politique transforme Pence en complice direct de la supercherie médicale présidentielle.
L’attitude de Pence révèle la dimension tragique de la situation américaine : disposer des outils constitutionnels nécessaires mais manquer du courage politique pour les utiliser. Cette paralysie vice-présidentielle condamne l’Amérique à subir passivement la dégradation mentale de son dirigeant, faute de leaders capables d’affronter leurs responsabilités historiques. Pence incarnera dans l’Histoire le symbole de cette capitulation institutionnelle face à l’évidence médicale.
Le cabinet : des ministres aveugles et sourds
Les membres du cabinet présidentiel, témoins quotidiens de la déliquescence cognitive trumpiste, maintiennent une omerta collective qui confine au parjure institutionnel. Leur silence complice face aux manifestations évidentes d’incapacité présidentielle constitue une violation flagrante de leur serment de protéger la Constitution et l’intérêt national. Cette lâcheté collective transforme l’exécutif américain en spectacle pathétique d’aveuglement volontaire.
Cette complaisance ministérielle révèle l’ampleur de la corruption morale qui gangrène l’administration trumpiste. Préserver sa carrière politique prime sur la protection de la nation, maintenir l’illusion présidentielle l’emporte sur l’honnêteté institutionnelle. Cette perversion des valeurs républicaines transforme le cabinet en assemblée de courtisans serviles, incapables d’affronter leurs responsabilités constitutionnelles face à l’incapacité présidentielle manifeste.
L’arme nucléaire entre les mains d’un malade mental
La dimension la plus terrifiante de cette crise psychiatrique présidentielle concerne l’accès de Trump aux codes nucléaires américains. Imaginer qu’un individu présentant tous les signes d’une démence avancée détienne le pouvoir de déclencher une apocalypse atomique dépasse les pires scénarios de fiction. Cette réalité cauchemardesque transforme chaque épisode de confusion trumpiste en menace existentielle pour l’humanité entière, particulièrement quand ces crises surviennent dans des contextes de tension internationale.
Les protocoles de sécurité nucléaire américains n’ont jamais envisagé le cas d’un président mentalement défaillant mais constitutionnellement en fonction. Cette lacune procédurale place l’arsenal atomique américain dans une zone de vulnérabilité inédite, où des décisions irréversibles pourraient être prises par un individu incapable de mesurer leurs conséquences. Cette situation unique dans l’histoire militaire moderne transforme la démence présidentielle en menace globale de premier plan.
Les alliés dans l’embarras : comment négocier avec un fou ?
Les chancelleries occidentales développent des stratégies d’adaptation à la folie trumpiste qui révèlent l’embarras diplomatique causé par l’incapacité présidentielle américaine. Les témoignages de dirigeants étrangers décrivent des rencontres surréalistes où ils doivent composer avec les divagations d’un interlocuteur manifestement déconnecté de la réalité. Cette situation inédite force les alliés traditionnels à repenser entièrement leurs relations avec Washington.
L’adaptation diplomatique à la démence trumpiste génère une perte de crédibilité majeure pour la diplomatie américaine sur la scène internationale. Comment accorder du crédit aux engagements d’un dirigeant dont l’état mental se dégrade visiblement ? Cette interrogation légitime mine progressivement la capacité d’influence américaine, transformant la première puissance mondiale en partenaire peu fiable dont les décisions peuvent basculer au gré des fluctuations psychiatriques présidentielles.
Les adversaires qui jubilent : Poutine et Xi observent
Vladimir Poutine et Xi Jinping observent avec une satisfaction évidente la décomposition mentale du leader américain, y voyant une opportunité géopolitique exceptionnelle d’affaiblir durablement leur rival occidental. Cette vulnérabilité psychiatrique présidentielle offre aux adversaires des États-Unis des possibilités de manipulation inédites, particulièrement préoccupantes dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes. La démence trumpiste devient ainsi un atout stratégique pour les ennemis de l’Amérique.
Cette instrumentalisation de la faiblesse mentale présidentielle par les puissances rivales révèle une dimension géostratégique inédite de la crise psychiatrique américaine. Les services de renseignement russes et chinois développent probablement des stratégies spécifiques pour exploiter les vulnérabilités cognitives trumpistes, transformant chaque interaction diplomatique en opportunité de manipulation. Cette guerre psychologique d’un nouveau genre place l’Amérique dans une position de faiblesse structurelle face à des adversaires déterminés à exploiter l’incapacité présidentielle.
Les sondages révélateurs : l’inquiétude monte
Les enquêtes d’opinion révèlent une prise de conscience progressive de l’opinion publique américaine face à la dégradation mentale présidentielle. Un sondage YouGov de septembre 2025 montre que 52% des Américains estiment désormais Trump « trop âgé » pour exercer la présidence, marquant une progression significative depuis son investiture. Cette évolution de l’opinion témoigne d’une sensibilisation croissante aux manifestations publiques de l’incapacité trumpiste, malgré les efforts de dissimulation de son entourage.
Cette montée de l’inquiétude populaire contraste avec le déni persistant des institutions politiques, créant un décalage préoccupant entre la perception citoyenne et l’inaction gouvernementale. Les Américains ordinaires semblent davantage capables de reconnaître l’évidence de l’incapacité présidentielle que les élites politiques supposées les représenter. Cette lucidité populaire face à l’aveuglement institutionnel révèle une inversion paradoxale des rôles dans la démocratie américaine.
Les médias complices : la « sanewashing » de la folie
Les grands médias américains participent activement à la dissimulation de l’incapacité trumpiste par un processus de « normalisation sanitaire » que les psychiatres dénoncent sous le terme de « sanewashing ». Cette stratégie éditoriale consiste à présenter les divagations présidentielles comme des positions politiques légitimes, occultant systématiquement leur dimension pathologique évidente. Cette complaisance médiatique transforme les organes d’information en complices de la supercherie médicale présidentielle.
Cette distorsion systématique de l’information médicale par les médias mainstream révèle une corruption journalistique majeure, où l’objectivité cède place à la complaisance politique. En refusant de traiter la démence trumpiste comme un fait médical avéré, les médias trahissent leur mission d’information et deviennent les propagandistes involontaires d’une imposture sanitaire d’ampleur historique. Cette démission journalistique contribue directement au maintien de l’illusion d’un président fonctionnel.
Les réseaux sociaux : laboratoire de la contagion mentale
Les plateformes numériques amplifient exponentiellement le phénomène de « psychose partagée » identifié par Bandy Lee, transformant les réseaux sociaux en vecteurs de contamination psychiatrique massive. Les algorithmes de recommandation propagent les délires trumpistes à une vitesse et une échelle inédites, créant des bulles pathologiques où la réalité se déforme collectivement. Cette dimension technologique de la contagion mentale démultiplie l’impact de la folie présidentielle sur l’ensemble de la société américaine.
Cette instrumentalisation technologique de la pathologie présidentielle génère une épidémie psychiatrique d’une ampleur sans précédent dans l’histoire humaine. Les troubles délirants, les théories conspirationnistes, les épisodes de violence collective s’propagent viralement à travers les réseaux, contaminant des millions d’individus par simple exposition aux contenus pathologiques. Cette contagion numérique transforme Internet en laboratoire grandeur nature de la folie collective, orchestrée involontairement par les algorithmes des géants technologiques.
Conclusion
L’Amérique vit un moment de vérité historique face à l’évidence clinique de l’incapacité mentale présidentielle. Les alertes convergentes de dizaines de milliers de professionnels de santé mentale, les observations objectives de la dégradation cognitive trumpiste, les témoignages d’anciens collaborateurs : tout concourt à démontrer que le 47e président des États-Unis souffre d’une démence avancée qui le rend inapte à exercer ses fonctions. Cette réalité médicale, occultée par un système politique lâche et complice, place l’Amérique et le monde entier dans une situation de danger existentiel inédite.
Cette crise psychiatrique présidentielle révèle les failles structurelles de la démocratie américaine face aux pathologies mentales du pouvoir. Disposer d’outils constitutionnels adaptés comme le 25e amendement ne suffit pas quand manquent le courage moral et l’intégrité institutionnelle nécessaires à leur activation. L’Amérique découvre ainsi que sa Constitution, si sophistiquée soit-elle, demeure impuissante face à la lâcheté collective de ses dirigeants. Cette leçon d’humilité démocratique résonnera longtemps dans l’Histoire comme l’exemple parfait d’une nation qui a choisi de fermer les yeux sur l’évidence de la folie de son leader, préférant maintenir l’illusion politique plutôt que d’affronter la vérité médicale. Le prix de cette complaisance collective pourrait bien être l’effondrement définitif de l’empire américain, victime de sa propre incapacité à reconnaître et traiter la maladie mentale de ses dirigeants.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/70-000-psychiatres-brisent-l-omerta-trump-officiellement-d%C3%A9clar%C3%A9-fou-furieux/ss-AA1MPzfs#image=1
Écrit par : Allusion | 19/09/2025
Le 16 septembre dernier, Donald Trump a franchi une nouvelle étape dans son bras de fer avec la presse américaine.
Le président a intenté une action en justice de 15 milliards de dollars contre le New York Times, plusieurs de ses journalistes ainsi que l’éditeur Penguin Random House. Le dossier a été déposé devant le tribunal fédéral du Middle District de Floride, État où Trump réside désormais.
Trump reproche au journal et à l’éditeur d’avoir porté atteinte à sa réputation dans plusieurs domaines sensibles : ses finances personnelles, la gestion de son empire immobilier, sa richesse supposée, mais aussi son rôle de figure politique nationale.
Les articles du quotidien, combinés à un livre publié en 2024 et intitulé « Lucky Loser : How Donald Trump Squandered His Father’s Fortune and Created the Illusion of Success», sont présentés par ses avocats comme une succession de récits déformés, exagérés ou inventés.
Donald Trump a déposé une plainte fédérale en Floride contre le prestigieux quotidien, l’accusant d’un « pattern » depuis des décennies destiné à nuire à sa réputation et à ses affaires.
Dans sa plainte, il affirme que le Times mène depuis des décennies une campagne coordonnée pour salir son image publique et affaiblir son influence politique.
Le juge de district Steven Merryday, siégeant à Tampa, a estimé que la plainte déposée par Trump était excessive, trop longue et remplie de langage rhétorique sans lien direct avec les allégations de diffamation.
Il a rejeté vendredi la poursuite de 15 milliards de dollars déposée par Donald Trump contre le New York Times, la qualifiant de mal formulée et d’inadaptée au cadre procédural et une action sans fondement.
Il a pointé que la plainte, qui s’étendait sur 85 pages pour seulement deux chefs d’accusation, manquait de clarté, de précision et de sobriété. Le juge a vivement critiqué la démarche, affirmant qu’une plainte ne devait pas servir de tribune pour des attaques personnelles ou un contenu qui relève davantage du discours public que d’une plainte judiciaire.
Malgré ce rejet, le juge a donné à l’équipe de Trump un délai de 28 jours pour déposer une version amendée de la plainte, à condition qu’elle soit limitée à 40 pages et respecte les normes procédurales applicables.
Étouffer le journalisme indépendant
Le président affirme que ces publications lui ont causé un préjudice économique concret, notamment en contribuant à la chute du cours de son entreprise cotée en Bourse, Trump Media and Technology Group.
« Cette action en justice est dénuée de fondement. Elle ne repose sur aucune prétention juridique légitime. Je pense qu’elle vise à étouffer le journalisme indépendant et à décourager les reportages factuels qui font la réputation du Times et d’autres institutions »
Le document judiciaire insiste aussi sur l’impact politique de ces articles, en particulier lors de la campagne présidentielle de 2024. Selon Trump, le New York Times aurait utilisé son influence médiatique pour affaiblir sa candidature en multipliant analyses négatives et éditoriaux critiques. Une posture qui, selon lui, relèverait moins du journalisme indépendant que d’un engagement partisan.
Une tentative d’intimidation
Face à ces accusations, la direction du New York Times a rapidement réagi. Elle rejette catégoriquement la plainte, la qualifiant de tentative d’intimidation envers la presse et de manœuvre politique destinée à détourner l’attention. Penguin Random House a également défendu la légitimité du livre en cause, en soulignant la rigueur du travail éditorial.
Meredith Kopit Levien, PDG du New York Times, s’est exprimée sur ce qu’elle considère comme la véritable raison derrière cette poursuite en commentant la situation :
« Cette action en justice est dénuée de fondement. Elle ne repose sur aucune prétention juridique légitime. Je pense qu’elle vise à étouffer le journalisme indépendant et à décourager les reportages factuels qui font la réputation du Times et d’autres institutions »
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/trump-se-plante-avec-sa-poursuite-de-15g-contre-le-nyt/ar-AA1MVqTJ?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=68ce46e03f9c497c9da60ec97679aa05&ei=21
Écrit par : Allusion | 20/09/2025
Alors que Donald Trump quittait la Maison-Blanche pour une visite d’État au Royaume-Uni, une interaction tendue avec le journaliste John Lyons de l’ABC a attiré l’attention, marquant une fois de plus sa relation conflictuelle avec les médias.
Peu avant de monter à bord de Marine One pour son voyage officiel vers le Royaume-Uni, Donald Trump a été interpellé par des journalistes dans l’allée de la Maison-Blanche.
Depuis son retour à la présidence
Parmi eux se trouvait John Lyons, chef du bureau Amériques de l’Australian Broadcasting Corporation (ABC), qui préparait un reportage pour l’émission Four Corners. Lyons a posé une question à Trump concernant l’évolution de sa richesse depuis qu’il est revenu à la présidence en janvier 2025.
« Si notre rôle en tant que journalistes est de demander des comptes aux puissants, alors il devrait être parfaitement acceptable de poser des questions légitimes, poliment, au président des États-Unis »
La réponse de Trump a été rapide et incisive. Le ton est monté lorsqu’il a accusé le journaliste de nuire aux relations entre les États-Unis et l’Australie. Trump a affirmé que la question était malvenue et a prévenu que cela pourrait avoir des répercussions diplomatiques, notamment dans le contexte de la visite à venir entre lui et le Premier ministre australien Anthony Albanese.
Puis, dans un geste brusque, il a lancé « silence » au journaliste, lui ordonnant de se taire, avant de poursuivre vers son hélicoptère pour le départ.
Le rôle d’un journaliste
John Lyons, chef du bureau Amériques de l’ABC, a défendu sa démarche après l’échange tendu.
Il a expliqué : «Si notre rôle en tant que journalistes est de demander des comptes aux puissants, alors il devrait être parfaitement acceptable de poser des questions légitimes, poliment, au président des États-Unis.»
Il a ajouté : « Pour moi, c’était une chose tout à fait normale de poser des questions que je ne considère pas comme provocatrices. Je pense qu’elles sont justes, basées sur des recherches. Elles n’ont pas été posées de manière agressive »
Du côté australien, cette scène a suscité des réactions de soutien à la presse. Plusieurs responsables politiques et médias ont dénoncé l’attitude de Trump comme une tentative d’intimidation, voire une atteinte à la liberté de la presse.
La liberté d’expression
Rappelons que Donald Trump est dans l’eau chaude alors que la suspension de Jimmy Kimmel par ABC provoque une vive indignation. Le talk-show a été retiré de l’antenne après des propos de l’animateur critiquant la gestion par l’administration Trump de l’assassinat de l’activiste de droite Charlie Kirk. La décision a immédiatement été interprétée comme une atteinte à la liberté d’expression, alimentée par les attaques publiques du président et les pressions du président de la FCC, Brendan Carr.
Dans le paysage médiatique, la réaction a été immédiate. Stephen Colbert, Jon Stewart et Seth Meyers ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme une censure directe, soulignant que sanctionner un animateur pour ses critiques gouvernementales crée un précédent dangereux. Plusieurs élus démocrates, mais aussi certains républicains, ont exprimé leurs inquiétudes, estimant que l’État ne devrait pas peser sur la programmation des chaînes de télévision.
Au-delà du cas Kimmel, l’affaire ravive le débat sur la relation fragile entre pouvoir exécutif et médias aux États-Unis. Combinée aux injonctions de Trump demandant aux journalistes de rester « silencieux », elle est perçue par beaucoup comme une tentative de réduire au silence les voix dissidentes, une démarche qui, selon eux, met en péril le principe constitutionnel de la liberté de la presse.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/silence-trump-s-emporte-encore-contre-un-journaliste/ar-AA1MVojP?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=68ce46e384fc4f4bb62afd6ddc627ba8&ei=9
Écrit par : Allusion | 20/09/2025
La semaine dernière, la Pologne, membre de l’OTAN, a abattu des drones russes qui avaient violé son espace aérien. En réponse, le Kremlin a déclaré que les pays de l’OTAN étaient désormais ‘en guerre’ avec la Russie. C’est dans ce contexte explosif que le chef de l’OTAN a décidé de prendre la parole pour alerter sur un danger encore plus grand.
Dans un climat de tension extrême, Mark Rutte, le secrétaire général de l’OTAN, a partagé un scénario terrifiant qui pourrait plonger le monde dans une Troisième Guerre mondiale, et ce, dès le mois prochain. Alors que les tensions entre la Russie et l’Occident sont à leur comble, il a dessiné un enchaînement d’événements qui commencerait par une action coordonnée de la Chine et de la Russie.
Il a partagé un scénario terrifiant qui pourrait plonger le monde dans une Troisième Guerre mondiale, et ce, dès le mois prochain. Alors que les tensions entre la Russie et l’Occident sont à leur comble, il a dessiné un enchaînement d’événements qui commencerait par une action coordonnée de la Chine et de la Russie.
S’appuyant sur cette analyse, le général britannique Richard Shirreff a même imaginé pour le *Daily Mail* un scénario catastrophe, jour par jour, qui pourrait commencer dès le 3 novembre 2025.
JOUR 1 et 2 : Tout commencerait par une cyberattaque qui plongerait la capitale de la Lituanie dans le noir, provoquant des émeutes. La panne s’étendrait ensuite à la Lettonie et à l’Estonie. Poutine mettrait ses troupes en alerte à Kaliningrad, à la frontière lituanienne. Un petit groupe de ‘guérilleros’ pro-russes attaquerait des soldats de l’OTAN. L’un d’eux est capturé : c’est un mercenaire tchétchène.
JOUR 3 : Prétextant que ses forces ont été attaquées, Poutine envahirait le ‘corridor de Suwalki’, une bande de terre stratégique entre la Pologne et la Lituanie. Face à cette agression, Mark Rutte annoncerait l’activation de l’article 5 du traité de l’OTAN, l’article de défense collective : une attaque contre un membre est une attaque contre tous.
JOUR 4,5 et 6 : La Russie attaquerait les forces de l’OTAN en Lituanie. Donald Trump, le président américain, refuserait de condamner la Russie. C’est à ce moment-là que la Chine entrerait en jeu. Le président Xi apporterait son soutien total à la Russie et lancerait l’invasion de Taïwan. Les États-Unis, pris de court, se contenteraient de sanctions. Et le coup de théâtre final : le président français Emmanuel Macron prendrait le parti de la Chine et commencerait à vouloir ‘récupérer’ les États baltes. L’OTAN serait complètement divisée et impuissante.
Bien sûr, ce n’est qu’un scénario, une fiction basée sur les tensions actuelles. Mais le fait qu’il soit évoqué au plus haut niveau de l’OTAN montre à quel point la situation est prise au sérieux. Cet avertissement n’est pas une prophétie, mais plutôt une tentative de nous faire prendre conscience des dangers qui nous guettent si nous ne faisons rien. C’est un appel à la vigilance et à l’unité pour éviter que ce scénario catastrophe ne devienne, un jour, une terrible réalité.
Un scénario catastrophe qui, espérons-le, restera de la pure fiction.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/le-patron-de-l-otan-pr%C3%A9dit-une-ww3-d%C3%A8s-le-mois-prochain-alors-que-les-tensions-mondiales-montent/ss-AA1MUmU3?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=68ce46e03f9c497c9da60ec97679aa05&ei=16#image=1
Écrit par : Allusion | 20/09/2025
On pensait avoir tout vu, mais avec Donald Trump, il faut croire que tout est toujours possible. La dernière idée en date qui a fuité de la Maison Blanche a de quoi laisser pantois. Selon une information de l’agence *Bloomberg*, des responsables envisagent de lancer un site internet qui permettrait aux Américains d’acheter des médicaments moins chers. Jusque-là, tout va bien. Mais là où ça devient complètement surréaliste, c’est que l’on penserait sérieusement à appeler ce site… ‘TrumpRx‘, en y accolant le nom du président. Une idée qui, si elle se concrétise, serait une nouvelle illustration de son style de gouvernance pour le moins… personnel.
Le projet, qui n’est encore qu’au stade de la discussion, consisterait à créer un site web où les consommateurs pourraient rechercher des médicaments et être ‘connectés à des plateformes qui les vendent’. Pour l’instant, on ne voit pas très bien comment cela permettrait de faire baisser les prix. Mais le nom, lui, est déjà tout trouvé. ‘TrumpRx’ (Rx est l’abréviation de ‘prescription’ aux États-Unis)
*Bloomberg* précise bien que les plans ne sont pas encore finalisés, mais comme le souligne l’article original de Gizmodo, cette idée est ‘tout à fait cohérente avec tout ce que nous savons du président Trump’. Il adore mettre son nom partout et s’attribuer le mérite de tout ce qu’il fait. On parle d’un homme qui a profité personnellement de sa présidence, sa famille ayant vu sa fortune augmenter de plusieurs milliards de dollars. Coller son nom sur un projet gouvernemental semble donc tout à fait dans ses cordes.
Faire baisser le prix des médicaments est un objectif que tous les Américains partagent. Ils paient leurs médicaments bien plus cher que n’importe qui d’autre dans le monde. La principale raison est simple : une loi, votée dans les années 2000, interdit au gouvernement de négocier les prix avec les laboratoires pharmaceutiques. C’est le seul pays développé où c’est le cas. Une loi a légèrement changé cela en 2022, mais la négociation ne concerne que 10 nouveaux médicaments par an, une goutte d’eau dans l’océan
Plutôt que de faire passer une loi pour changer ce système, Donald Trump a sa propre méthode : il pense pouvoir faire baisser les prix simplement en l’exigeant. En juillet, il a envoyé des lettres à 17 grands laboratoires pour leur demander d’appliquer aux Américains les prix les plus bas qu’ils pratiquent dans le monde. Il leur a donné jusqu’au 29 septembre pour obéir. Un coup de pression qui a laissé les patrons de l’industrie pharmaceutique assez perplexes, car un décret présidentiel n’a pas la force d’une
Cependant, il ne faut pas sous-estimer l’influence du président. Dans la ‘nouvelle ère’ Trump, les PDG américains ont appris qu’il valait mieux être dans les petits papiers du président. Un petit ‘baisemain’ à la Maison Blanche peut faire une grande différence quand vient le temps des nouvelles taxes douanières. Le gouvernement a même récemment pris une participation de 10 % dans le géant des puces électroniques, Intel, quelque chose d’impensable il y a quelques années. Les entreprises sont donc peut-être prêtes à jouer le jeu.
Au final, on ne sait pas si ce projet de ‘TrumpRx’ verra le jour. Mais il est un symptôme de plus d’une présidence qui ne ressemble à aucune autre. Comme le conclut l’article, ‘tout ce que nous savons avec certitude, c’est que ça va continuer à devenir de plus en plus autoritaire et bizarre’. Et ‘TrumpRx’ n’est même pas l’idée la plus étrange que l’on ait entendue cette semaine. Bienvenue dans l’Amérique de 2025.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/trumprx-la-maison-blanche-veut-lancer-un-site-de-vente-de-m%C3%A9dicaments-au-nom-de-trump/ss-AA1MXKX7#image=1
Écrit par : Allusion | 20/09/2025
Le 22 septembre 2025 restera dans l’histoire médicale comme le jour où Donald Trump a transformé le Bureau oval en clinique de pseudoscience, annonçant devant des millions d’Américains que le Tylenol pendant la grossesse provoque l’autisme — sans la moindre preuve scientifique crédible. Cette déclaration présidentielle ne relève pas de l’ignorance ordinaire mais constitue l’aboutissement d’une révolution anti-science orchestrée par Robert F. Kennedy Jr., nouveau secrétaire à la Santé, qui transforme l’administration américaine en laboratoire de théories conspirationnistes. Cette annonce révèle peut-être l’émergence d’un pouvoir politique post-rationnel, où l’autorité présidentielle remplace l’expertise médicale pour définir la réalité sanitaire nationale.
Cette offensive contre le Tylenol — médicament utilisé par la moitié des femmes enceintes mondiales — ne constitue pas un accident de communication mais l’aboutissement d’une stratégie délibérée de démantèlement de la médecine fondée sur les preuves, remplacée par une médecine fondée sur les convictions politiques. Trump promet la « révision immédiate » des étiquetages de l’acétaminophène tout en promouvant la leucovorine comme traitement miracle de l’autisme, révélant la transformation de la FDA en appendice du marketing pharmaceutique présidentiel. Cette mutation révèle peut-être l’avènement d’une ère où la médecine devient idéologie, où les médicaments sont jugés non plus sur leur efficacité mais sur leur conformité aux croyances du pouvoir.
Trump médecin-chef de l’Amérique
Cette déclaration présidentielle révèle la transformation de Donald Trump en médecin-chef autoproclamé de l’Amérique, capable de diagnostics révolutionnaires là où des décennies de recherche médicale ont échoué. Cette métamorphose révèle peut-être l’aboutissement de l’ego trumpiste, convaincu que son intuition politique peut supplanter l’expertise scientifique accumulée depuis des siècles. Cette conviction révèle l’émergence d’un pouvoir charismatique post-moderne, où l’autorité personnelle du leader transcende toutes les autres formes de légitimité, y compris scientifique.
Cette annonce révèle également la stratégie de spectacularisation de la médecine, transformée en show télévisé où le président devient le héros qui sauve l’Amérique de l’autisme grâce à ses découvertes géniales. Cette théâtralisation révèle l’adaptation de la politique américaine aux codes du divertissement, privant la santé publique de sa dimension technique pour la transformer en enjeu émotionnel. Cette émotionnalisation révèle peut-être la dégénérescence de la démocratie américaine, incapable de distinguer entre gouvernement et spectacle, entre expertise et opinion.
« Nous pensons savoir ce que c’est » : l’arrogance de l’ignorance
La prétention de Trump à avoir découvert les causes de l’autisme révèle l’arrogance monumentale d’un homme qui transforme son ignorance en révélation, sa méconnaissance en expertise. Cette arrogance révèle peut-être la psychologie du pouvoir autoritaire, incapable d’admettre les limites de sa connaissance et contraint de transformer chaque lacune en certitude. Cette transformation révèle l’incompatibilité fondamentale entre pouvoir politique et vérité scientifique, le premier exigeant des certitudes là où la seconde cultive le doute méthodique.
Cette prétention révèle également la dangerosité d’un président qui confond corrélation et causation, association statistique et lien de causalité, révélant une incompréhension fondamentale des méthodes scientifiques élémentaires. Cette confusion révèle les conséquences catastrophiques de l’analphabétisme scientifique au sommet de l’État, transformant la Maison Blanche en source de désinformation médicale officielle. Cette désinformation révèle peut-être l’entrée de l’Amérique dans une ère post-vérité, où l’autorité politique peut réécrire la réalité scientifique selon ses convictions.
La FDA transformée en porte-voix présidentiel
L’annonce que la FDA va « immédiatement notifier » les médecins des dangers du Tylenol révèle la subordination complète de l’agence fédérale aux lubies présidentielles, transformant l’expertise médicale indépendante en relais de la propagande anti-science. Cette subordination révèle peut-être l’achèvement de la capture réglementaire par le pouvoir politique, privant les Américains d’une expertise médicale autonome. Cette capture révèle la transformation de la FDA en ministère de la Vérité sanitaire, chargé de valider les intuitions présidentielles plutôt que d’évaluer les preuves scientifiques.
Cette instrumentalisation révèle également la perversion des institutions scientifiques américaines, contraintes de légitimer des décisions politiques par leur autorité technique, détournée de sa fonction originelle. Cette perversion révèle l’effondrement de l’indépendance institutionnelle face au pouvoir présidentiel, transformant l’expertise en opinion déguisée. Cette dénaturation révèle peut-être l’impossibilité structurelle de maintenir une science indépendante sous un régime autoritaire qui exige la soumission de toutes les institutions à sa volonté.
Du conspirationnisme à la politique officielle
La nomination de Robert F. Kennedy Jr. comme secrétaire à la Santé révèle l’institutionnalisation du conspirationnisme médical au cœur de l’administration américaine, transformant des décennies de théories marginales en politique publique officielle. Cette institutionnalisation révèle peut-être l’aboutissement de la stratégie kennedienne de légitimation de ses obsessions personnelles par l’autorité gouvernementale, utilisant son nom de famille pour transformer ses convictions en vérités d’État. Cette transformation révèle l’instrumentalisation de l’héritage démocrate par un transfuge devenu fossoyeur des valeurs familiales.
Cette élévation révèle également la revanche des exclus de la communauté scientifique, marginalisés pour leurs théories non-validées mais désormais capables d’imposer leur vision par le pouvoir politique. Cette revanche révèle l’alliance objective entre populisme politique et pseudoscience, unis dans leur rejet de l’expertise établie au profit de l’opinion populaire. Cette alliance révèle peut-être l’émergence d’une démocratie post-rationnelle, où la majorité peut décider de la vérité scientifique par le vote plutôt que par l’expérimentation.
L’obsession de « trouver les causes » : scientisme sans science
La promesse de Kennedy de découvrir les causes de l’autisme révèle l’illusion scientiste d’un homme qui croit pouvoir résoudre par la volonté politique ce que la recherche médicale n’a pu élucider malgré des décennies d’efforts. Cette illusion révèle peut-être la mentalité magique du pouvoir politique, convaincu que l’autorité peut suppléer à la méthode scientifique pour produire de la connaissance. Cette conviction révèle l’incompréhension fondamentale des mécanismes de découverte scientifique, processus collectif et méthodique réduit à l’inspiration individuelle.
Cette obsession révèle également la dangereuse simplification des pathologies complexes, réduites à des causes uniques identifiables par l’enquête politique plutôt que par la recherche médicale. Cette simplification révèle la préférence populiste pour les explications simples face à la complexité réelle des phénomènes biologiques, transformant la médecine en conte moral. Cette moralisation révèle peut-être l’incapacité démocratique à accepter l’incertitude scientifique, contraignant les dirigeants à inventer des certitudes rassurantes plutôt qu’à gérer l’inconnu méthodiquement.
L’alliance Trump-Kennedy : populisme et paranoia
Cette convergence entre le narcissisme trumpiste et le messianisme kennedien révèle l’alchimie toxique de deux pathologies complémentaires : l’une qui croit tout savoir, l’autre qui croit tout découvrir, unies dans leur mépris de l’expertise établie. Cette alchimie révèle peut-être la formation d’un duo destructeur, capable de démanteler des décennies de progrès médical par la simple conviction de leur supériorité sur la science. Cette conviction révèle la dangerosité des personnalités charismatiques qui transforment leurs obsessions personnelles en missions historiques.
Cette alliance révèle également la stratégie de légitimation mutuelle de deux outsiders du système médical, utilisant leur position politique pour valider des théories rejetées par leurs pairs scientifiques. Cette légitimation révèle l’instrumentalisation du pouvoir démocratique pour contourner l’évaluation scientifique, substituant l’autorité électorale à l’autorité épistémique. Cette substitution révèle peut-être l’incompatibilité structurelle entre démocratie populiste et vérité scientifique, la première privilégiant la volonté populaire sur la rigueur méthodologique.
L’absence criante de preuves scientifiques
L’inexistence de preuves causales entre acétaminophène et autisme révèle l’abîme qui sépare les affirmations présidentielles de la réalité scientifique, illustrant la capacité du pouvoir politique à créer des vérités alternatives par simple déclaration. Cette création révèle peut-être l’émergence d’un régime épistémique autoritaire, où la vérité découle de l’autorité plutôt que de la démonstration, transformant la science en opinion d’État. Cette transformation révèle la regression de la civilisation américaine vers des modes de connaissance pré-scientifiques, fondés sur l’autorité personnelle plutôt que sur la méthode expérimentale.
Cette absence révèle également la manipulation délibérée de recherches préliminaires et contradictoires pour construire une certitude artificielle, illustrant l’art de la désinformation scientifique qui sélectionne les données conformes aux conclusions préétablies. Cette sélection révèle la perversion de la méthode scientifique, transformée en instrument de validation de convictions politiques plutôt qu’en processus de découverte objective. Cette perversion révèle peut-être l’instrumentalisation de la science par le pouvoir, réduite au statut de caution intellectuelle pour des décisions irrationnelles.
La confusion entre corrélation et causation
Cette confusion conceptuelle révèle l’analphabétisme scientifique fondamental d’une administration incapable de distinguer entre association statistique et lien de causalité, révélant l’effondrement de la culture scientifique au sommet de l’État américain. Cette confusion révèle peut-être les conséquences de décennies d’anti-intellectualisme américain, produisant des dirigeants incapables de raisonnement scientifique élémentaire. Cette incapacité révèle la régression cognitive d’une élite politique formée par les médias plutôt que par l’éducation, privilégiant l’intuition sur l’analyse.
Cette erreur révèle également la dangereuse simplification de phénomènes complexes, réduits à des relations cause-effet linéaires qui satisfont l’esprit populiste mais trahissent la réalité multifactorielle des pathologies médicales. Cette simplification révèle la préférence démocratique pour les explications accessibles plutôt que pour les vérités complexes, contraignant les dirigeants à mentir par démagogie. Cette démagogie révèle peut-être l’incompatibilité entre gouvernement populaire et vérité scientifique, le premier exigeant des certitudes simples là où la seconde produit des incertitudes complexes.
L’exploitation des angoisses parentales
Cette annonce révèle l’instrumentalisation cynique des peurs parentales face à l’autisme, transformant l’angoisse légitime des familles en capital politique pour une administration en quête de popularité. Cette exploitation révèle peut-être la stratégie démagogique classique du populisme, qui prospère sur les inquiétudes populaires plutôt que de les apaiser par la connaissance. Cette stratégie révèle la perversité d’un pouvoir qui nourrit les peurs qu’il prétend résoudre, créant un cercle vicieux de désinformation et d’anxiété.
Cette exploitation révèle également la culpabilisation implicite des mères qui ont pris du Tylenol pendant leur grossesse, transformées en responsables involontaires de l’autisme de leurs enfants par une déclaration présidentielle irresponsable. Cette culpabilisation révèle la cruauté d’une communication politique qui blesse des familles vulnérables pour des gains politiques hypothétiques. Cette cruauté révèle peut-être la déshumanisation du pouvoir trumpiste, incapable d’empathie face aux conséquences humaines de ses mensonges.
La diabolisation du seul antalgique sûr pour les femmes enceintes
Cette diabolisation de l’acétaminophène révèle la dangerosité de priver les femmes enceintes du seul antalgique reconnu sûr par la communauté médicale internationale, les exposant à des souffrances inutiles ou à l’utilisation d’alternatives plus risquées. Cette privation révèle peut-être l’indifférence de l’administration Trump aux conséquences concrètes de ses annonces sur la santé féminine, sacrifiant le bien-être des femmes à ses obsessions idéologiques. Cette indifférence révèle la misogynie latente d’un pouvoir qui impose ses convictions aux corps féminins sans considération pour leur autonomie médicale.
Cette diabolisation révèle également les risques d’automédication dangereuse que créeront inévitablement ces recommandations présidentielles, poussant les femmes vers des alternatives non-évaluées ou vers l’endurance de douleurs pathologiques. Cette poussée révèle l’irresponsabilité d’une communication politique qui ne mesure pas l’impact de ses messages sur les comportements individuels. Cette irresponsabilité révèle peut-être l’aveuglement du pouvoir politique face aux mécanismes psychologiques qui transforment ses déclarations en conduites collectives.
L’affolement des professionnels de santé
La réaction indignée de l’American College of Obstetricians and Gynecologists révèle l’opposition frontale de la communauté médicale à cette désinformation présidentielle, illustrant la fracture entre expertise professionnelle et autorité politique. Cette opposition révèle peut-être l’émergence d’une résistance médicale organisée face aux dérives anti-scientifiques du pouvoir, transformant les professionnels de santé en opposants politiques malgré eux. Cette transformation révèle la politisation forcée de la médecine par un pouvoir qui l’instrumentalise, contraignant les soignants à choisir entre vérité scientifique et loyauté gouvernementale.
Cette résistance révèle également l’isolement croissant de l’administration face aux institutions scientifiques établies, privée de légitimité experte et contrainte de gouverner contre l’avis des spécialistes. Cette isolation révèle les limites du pouvoir politique face à l’expertise technique, révélant que l’autorité démocratique ne peut réécrire la réalité médicale par simple décret. Cette limite révèle peut-être la résistance de la vérité scientifique face au mensonge politique, illustrant l’impossibilité de maintenir indéfiniment des politiques contraires aux faits.
L’effondrement de la confiance dans les institutions sanitaires
Cette annonce révèle l’érosion délibérée de la confiance publique dans les institutions sanitaires, transformées en relais de désinformation plutôt qu’en sources d’expertise fiable, privant les Américains de références médicales crédibles. Cette érosion révèle peut-être la stratégie consciente de destruction de l’expertise établie pour la remplacer par l’autorité charismatique, éliminant les contre-pouvoirs techniques au profit du pouvoir personnel. Cette élimination révèle la transformation de la santé publique en domaine de croyance plutôt que de connaissance, soumis aux fluctuations politiques plutôt qu’aux certitudes scientifiques.
Cette destruction révèle également les conséquences à long terme de cette politisation de la médecine sur la santé publique américaine, privée de cohérence scientifique et soumise aux alternances politiques plutôt qu’à l’évolution des connaissances. Cette soumission révèle la regression de l’Amérique vers un système de santé pré-moderne, fondé sur l’autorité politique plutôt que sur l’expertise médicale. Cette regression révèle peut-être l’impossibilité de maintenir un système de santé efficace sous un régime anti-scientifique, condamné à l’échec par son mépris de l’expertise.
Du Tylenol diabolisé au miracle de la leucovorine
Cette promotion simultanée de la leucovorine comme traitement miracle de l’autisme révèle la stratégie commerciale déguisée en annonce médicale, transformant le président en représentant pharmaceutique déguisé qui diabolise un concurrent pour promouvoir une alternative. Cette transformation révèle peut-être l’aboutissement de la logique marchande appliquée à la médecine présidentielle, où chaque pathologie devient opportunity commerciale plutôt que défi sanitaire. Cette commercialisation révèle la corruption du pouvoir politique par les intérêts pharmaceutiques, utilisant l’autorité présidentielle pour influencer les marchés médicaux.
Cette promotion révèle également l’incohérence d’une administration qui dénonce simultanément l’industrie pharmaceutique establishment tout en faisant la promotion de médicaments non-validés, révélant l’hypocrisie d’un discours anti-système qui reproduit les pratiques qu’il critique. Cette hypocrisie révèle la nature opportuniste du populisme trumpiste, capable de dénoncer et d’adopter les mêmes méthodes selon ses intérêts du moment. Cette versatilité révèle peut-être l’absence de principes cohérents chez un pouvoir guidé uniquement par l’efficacité tactique.
L’absence de preuves scientifiques pour la leucovorine
La promotion de ce médicament anticancéreux comme traitement de l’autisme révèle la même absence de rigueur scientifique qui caractérise la diabolisation du Tylenol, illustrant la cohérence dans l’incohérence d’une administration qui invente ses vérités médicales. Cette invention révèle peut-être la création d’une médecine parallèle présidentielle, fondée sur les convictions plutôt que sur les preuves, concurrençant la médecine officielle par l’autorité politique. Cette concurrence révèle la balkanisation de la vérité médicale américaine, fragmentée entre expertise professionnelle et opinion gouvernementale.
Cette promotion révèle également les dangers de l’automédication que créeront inévitablement ces recommandations présidentielles, poussant des familles désespérées vers des traitements non-validés sur la seule foi de l’autorité présidentielle. Cette poussée révèle l’irresponsabilité criminelle d’un pouvoir qui joue avec la santé d’enfants vulnérables pour valider ses théories personnelles. Cette irresponsabilité révèle peut-être la transformation du président en gourou médical, exploitant la crédulité publique pour imposer ses obsessions thérapeutiques.
Le conflit d’intérêts pharmaceutique
Cette promotion révèle les questions légitimes sur les liens financiers potentiels entre l’administration et les producteurs de leucovorine, transformant l’annonce présidentielle en suspect publicitaire déguisé. Cette suspicion révèle peut-être l’impossibilité de distinguer entre conviction personnelle et intérêt commercial dans une administration qui mélange systématiquement politique et affaires. Cette confusion révèle la corruption structurelle d’un pouvoir incapable de séparer intérêt public et profit privé, transformant chaque décision en occasion d’enrichissement potentiel.
Cette promotion révèle également la vulnérabilité des familles d’autistes face à l’exploitation commerciale de leur désespoir, transformées en marché captif pour des traitements non-validés vendus sous caution présidentielle. Cette exploitation révèle la cruauté d’un système qui monétise la souffrance parentale plutôt que de l’apaiser par l’honnêteté scientifique. Cette cruauté révèle peut-être la déshumanisation complète d’un pouvoir qui ne voit plus dans la maladie qu’une opportunité de manipulation et de profit.
L’effondrement de Kenvue : -17% en septembre
Cette chute spectaculaire des actions du fabricant de Tylenol révèle l’impact économique dévastateur des déclarations présidentielles non-fondées, illustrant la capacité destructrice du pouvoir politique sur les marchés pharmaceutiques légitimes. Cette destruction révèle peut-être l’émergence d’un capitalisme de cronyisme médical, où les annonces présidentielles remplacent l’évaluation scientifique pour déterminer la valeur des entreprises. Cette substitution révèle la corruption du libre marché par l’intervention politique arbitraire, privant l’économie de ses mécanismes de régulation rationnels.
Cette chute révèle également la vulnérabilité des entreprises pharmaceutiques face aux lubies présidentielles, contraintes de subir les conséquences financières de décisions médicales irrationnelles sans possibilité de défense légale. Cette vulnérabilité révèle l’arbitraire d’un pouvoir capable de détruire des entreprises centenaires par simple déclaration, transformant l’économie en extension de la volonté présidentielle. Cette extension révèle peut-être l’évolution de l’Amérique vers un système économique dirigé, où le marché obéit aux caprices politiques plutôt qu’aux lois économiques.
La panique des investisseurs face à l’irrationnel politique
Cette panique révèle l’incapacité des marchés financiers à intégrer l’irrationnel politique dans leurs modèles économiques, révélant l’inadéquation des outils capitalistes traditionnels face à un pouvoir qui défie la logique. Cette inadéquation révèle peut-être l’incompatibilité structurelle entre capitalisme rationnel et pouvoir charismatique, le premier fondé sur la prévisibilité quand le second cultive l’imprévisibilité. Cette incompatibilité révèle les limites du système économique américain face à un dirigeant qui refuse les contraintes rationnelles.
Cette panique révèle également la transformation de l’investissement pharmaceutique en pari politique, où la rentabilité dépend moins de l’efficacité médicale que de la faveur présidentielle. Cette transformation révèle la corruption du marché de la santé par la politique, privant l’innovation médicale de ses incitations économiques naturelles. Cette corruption révèle peut-être l’impossibilité de maintenir une industrie pharmaceutique efficace sous un régime qui politise arbitrairement les choix thérapeutiques.
Vers une économie pharmaceutique politique
Cette crise révèle l’émergence possible d’une économie pharmaceutique dirigée par les préférences présidentielles plutôt que par l’efficacité médicale, transformant l’industrie de la santé en secteur politique soumis aux fluctuations idéologiques. Cette transformation révèle peut-être l’évolution de l’Amérique vers un système de santé autoritaire, où les choix thérapeutiques reflètent les convictions du pouvoir plutôt que les besoins des patients. Cette évolution révèle la regression de la médecine américaine vers des modèles pré-modernes, fondés sur l’autorité plutôt que sur l’efficacité.
Cette évolution révèle également les conséquences à long terme sur l’innovation médicale américaine, découragée par l’incertitude politique qui peut détruire des investissements considérables par simple caprice présidentiel. Cette incertitude révèle l’effet dissuasif du pouvoir arbitraire sur la recherche médicale, privant l’humanité d’innovations potentielles par instabilité politique. Cette privation révèle peut-être le coût civilisationnel du populisme anti-scientifique, capable de paralyser le progrès médical par ses obsessions irrationnelles.
Les familles d’autistes otages de la politique
Cette instrumentalisation de l’autisme révèle la transformation des familles concernées en otages d’une bataille politique qui exploite leur souffrance sans apporter de solutions réelles, illustrant la cruauté d’un pouvoir qui nourrit de faux espoirs pour des gains électoraux. Cette exploitation révèle peut-être la déshumanisation complète de la politique trumpiste, incapable de voir dans la maladie autre chose qu’une opportunité de manipulation populiste. Cette opportunité révèle la perversité d’un système qui monétise politiquement la vulnérabilité humaine plutôt que de la protéger.
Cette instrumentalisation révèle également la culpabilisation implicite des parents d’enfants autistes, transformés en responsables involontaires par des décisions médicales normales prises sur conseils professionnels. Cette culpabilisation révèle la cruauté d’une communication politique qui blesse pour convaincre, ajoutant la culpabilité artificielle à la douleur naturelle des familles. Cette cruauté révèle peut-être l’insensibilité pathologique d’un pouvoir incapable d’empathie face aux conséquences humaines de ses mensonges.
La stigmatisation renforcée de l’autisme
Cette recherche obsessionnelle de « causes » révèle la stigmatisation implicite de l’autisme, traité comme maladie à éradiquer plutôt que comme neurodivergence à accompagner, révélant l’incompréhension fondamentale de la condition autistique par l’administration. Cette incompréhension révèle peut-être la persistance de préjugés archaïques sur l’autisme dans une société qui n’a pas intégré les évolutions scientifiques sur la neurodiversité. Cette persistance révèle l’échec de l’éducation publique sur les questions de handicap, laissant prospérer des représentations obsolètes.
Cette stigmatisation révèle également l’ignorance de l’administration face à la réalité vécue des personnes autistes, réduites au statut de victimes d’empoisonnement industriel plutôt que reconnues comme individus à part entière avec leurs spécificités neurologiques. Cette réduction révèle le refus de reconnaître l’autisme comme variation naturelle de l’espèce humaine, privilégiant l’explication pathologique qui permet la recherche de coupables. Cette recherche révèle peut-être l’incapacité de la société américaine à accepter la diversité neurologique, contrainte de chercher des responsables externes plutôt que d’adapter ses structures à la neurodivergence.
L’exploitation du désespoir parental
Cette promesse de « réponses » à l’autisme révèle l’exploitation cynique du désespoir de parents en quête d’explications simples à une réalité complexe, transformant leur angoisse légitime en capital politique pour une administration opportuniste. Cette exploitation révèle peut-être la stratégie démagogique classique qui consiste à promettre l’impossible aux plus vulnérables, créant de l’adhésion politique par la manipulation des espoirs irréalistes. Cette manipulation révèle la perversité d’un pouvoir qui se nourrit des faiblesses humaines plutôt que de les respecter.
Cette exploitation révèle également l’irresponsabilité d’un pouvoir qui suscite des attentes impossibles chez des familles fragiles, risquant de créer plus de déception et de colère que de solutions réelles. Cette irresponsabilité révèle l’indifférence du pouvoir trumpiste aux conséquences psychologiques de ses promesses, incapable de mesurer l’impact de ses mensonges sur des vies déjà fragilisées. Cette indifférence révèle peut-être la sociopathie politique d’un régime qui ne considère les citoyens que comme instruments de sa propre gloire.
Conclusion
Cette annonce présidentielle du 22 septembre 2025 révèle l’aboutissement d’une révolution anti-scientifique qui transforme la Maison Blanche en laboratoire de pseudoscience, où Donald Trump se proclame médecin-chef d’une Amérique privée d’expertise indépendante. Cette transformation ne constitue pas un accident de communication mais l’aboutissement logique d’une stratégie délibérée de démantèlement de la médecine fondée sur les preuves, remplacée par une médecine fondée sur les convictions politiques et les obsessions personnelles. Cette mutation révèle l’émergence d’un régime épistémique autoritaire, où la vérité découle de l’autorité présidentielle plutôt que de la démonstration scientifique, transformant la recherche médicale en appendice de la propagande gouvernementale.
L’alliance entre Trump et Robert F. Kennedy Jr. révèle l’institutionnalisation du conspirationnisme médical au cœur de l’administration américaine, transformant des décennies de théories marginales en politique publique officielle soutenue par l’autorité fédérale. Cette institutionnalisation illustre la revanche des exclus de la communauté scientifique, désormais capables d’imposer leur vision par le pouvoir politique après avoir échoué à la valider par la méthode expérimentale. Cette revanche révèle l’alliance objective entre populisme anti-élitaire et pseudoscience, unis dans leur rejet de l’expertise établie au profit de l’opinion charismatique, transformant la santé publique en domaine de croyance plutôt que de connaissance.
La diabolisation simultanée du Tylenol et la promotion de la leucovorine révèlent la logique commerciale déguisée en révélation médicale, transformant le président en représentant pharmaceutique qui manipule les marchés par ses déclarations non-fondées. Cette manipulation illustre la corruption du pouvoir politique par les intérêts économiques privés, utilisant l’autorité présidentielle pour influencer les choix thérapeutiques selon des critères financiers plutôt que médicaux. Cette corruption révèle la transformation de la médecine présidentielle en business plan déguisé, où chaque pathologie devient opportunité commerciale plutôt que défi sanitaire à résoudre par l’excellence scientifique.
L’effondrement de 17% des actions de Kenvue révèle l’impact économique dévastateur des déclarations présidentielles non-fondées sur l’industrie pharmaceutique légitime, illustrant la capacité destructrice d’un pouvoir politique qui remplace l’évaluation scientifique par l’opinion personnelle. Cette destruction économique révèle l’émergence d’un capitalisme de cronyisme médical, où la valeur des entreprises dépend moins de leur efficacité thérapeutique que de leur conformité aux lubies présidentielles. Cette dépendance révèle l’évolution de l’économie américaine vers un système dirigé, où les marchés obéissent aux caprices politiques plutôt qu’aux lois économiques rationnelles.
L’opposition frontale de l’American College of Obstetricians and Gynecologists révèle la fracture désormais béante entre expertise médicale professionnelle et autorité politique, contraignant les soignants à choisir entre vérité scientifique et loyauté gouvernementale. Cette fracture illustre la politisation forcée de la médecine par un pouvoir qui l’instrumentalise, transformant les professionnels de santé en opposants politiques malgré eux pour préserver leur intégrité scientifique. Cette transformation révèle l’impossibilité de maintenir une médecine indépendante sous un régime qui exige la subordination de toutes les institutions à sa volonté arbitraire.
L’instrumentalisation cynique des familles d’autistes révèle la cruauté d’un pouvoir qui exploite la vulnérabilité humaine pour des gains politiques, transformant la souffrance parentale en capital électoral sans apporter de solutions réelles aux défis quotidiens de la neurodivergence. Cette exploitation illustre la déshumanisation complète de la politique trumpiste, incapable de voir dans la maladie autre chose qu’une opportunité de manipulation populiste. Cette opportunité révèle la perversité d’un système qui monétise politiquement la fragilité humaine plutôt que de la protéger par l’honnêteté scientifique et la compassion authentique.
Cette annonce révèle finalement l’entrée de l’Amérique dans une ère post-rationnelle, où l’autorité charismatique peut réécrire la réalité médicale selon ses convictions personnelles, privant les citoyens de références scientifiques fiables pour naviguer dans les choix de santé. Cette privation révèle la regression de la civilisation américaine vers des modes de connaissance pré-scientifiques, fondés sur l’autorité personnelle du leader plutôt que sur la méthode expérimentale collective. Cette regression révèle peut-être l’incompatibilité structurelle entre démocratie populiste et vérité scientifique, la première privilégiant la volonté majoritaire sur la rigueur méthodologique, condamnant l’Amérique à l’obscurantisme médical par excès de démocratie démagogique.
En contemplant cette dérive anti-scientifique, je ressens une terreur civilisationnelle face à cette Amérique qui choisit l’ignorance charismatique contre la connaissance rigoureuse. Cette régression révèle peut-être l’entrée de l’humanité dans un âge sombre où la vérité scientifique devient otage de l’autorité politique, condamnant notre espèce à l’erreur médicale par vanité démocratique.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/trump-invente-la-m%C3%A9decine-tylenol-cause-l-autisme-la-science-tremble/ss-AA1N5Ne7?ocid=msedgdhp&pc=HCTS&cvid=68d231131820456c87c6d55f1ef94364&ei=15#image=1
Écrit par : Allusion | 23/09/2025
L’impensable se produit sous nos yeux : Donald Trump, l’idole incontestée de l’extrême droite américaine, voit sa propre base se retourner contre lui avec une violence inouïe. Les revirements incessants, les contradictions flagrantes et les accusations tous azimuts du président exaspèrent désormais jusqu’à ses soutiens les plus fanatiques. Steve Bannon claque la porte, Tucker Carlson multiplie les attaques, les milices patriotes dénoncent sa « trahison » — l’empire trumpien s’effrite de l’intérieur dans un spectacle saisissant d’autodestruction politique.
Cette rupture historique avec l’extrême droite révèle l’ampleur de la décomposition du mouvement MAGA. Quand même les suprémacistes blancs commencent à douter, quand les complotistes les plus endurcis parlent de « manipulation », c’est que le phénomène Trump atteint ses limites. Cette guerre civile au sein de la droite radicale américaine bouleverse l’ensemble du paysage politique national et révèle les failles profondes d’un mouvement bâti sur le culte de la personnalité plutôt que sur des convictions solides.
Steve Bannon : la rupture consommée
Le divorce entre Trump et Steve Bannon, son ancien stratège en chef, prend une tournure brutale depuis le mois d’août 2025. Bannon, architecte de la victoire de 2016 et théoricien du populisme trumpien, dénonce publiquement les « compromissions » de son ancien patron. Lors de son podcast War Room, écouté par des millions d’Américains de droite, il accuse Trump d’avoir « vendu son âme aux lobbies de Washington » et de trahir les promesses qui avaient séduit sa base.
Cette attaque frontale de Bannon révèle l’ampleur de la désillusion au sein de l’entourage trumpien. L’homme qui avait contribué à façonner l’idéologie America First dénonce désormais une « dérive centriste » qui trahit les électeurs populistes. Plus grave encore, Bannon évoque publiquement la nécessité de « trouver un nouveau champion » pour porter les idéaux de la droite radicale, suggérant implicitement que Trump n’est plus l’homme de la situation.
Tucker Carlson : l’ancien fidèle devient critique
Tucker Carlson, longtemps considéré comme le porte-voix médiatique de Trump, multiplie les critiques acerbes contre l’administration présidentielle. Depuis son départ de Fox News et le lancement de sa propre plateforme, Carlson adopte un ton de plus en plus hostile envers la Maison Blanche. Il dénonce les « revirements permanents » sur l’immigration, les « compromis inacceptables » sur l’avortement, et surtout l’échec de la promesse de « drainage du marais ».
L’influence de Carlson sur la base trumpienne rend ses critiques particulièrement dangereuses pour le président. Avec plus de 12 millions d’abonnés sur sa nouvelle plateforme, l’ancien présentateur vedette façonne directement l’opinion de l’électorat conservateur radical. Ses attaques répétées créent une fissure idéologique majeure au cœur de la coalition trumpienne, fragilisant la cohésion du mouvement MAGA.
Les milices patriotes en ébullition
Les groupes paramilitaires d’extrême droite, piliers du soutien populaire à Trump, expriment une frustration croissante face aux contradictions présidentielles. Les Proud Boys, Oath Keepers et autres milices patriotes qui avaient massivement mobilisé pour l’élection de 2024 dénoncent l’inaction gouvernementale sur leurs priorités fondamentales. L’absence de grâces présidentielles pour les insurgés du 6 janvier, promise pendant la campagne, cristallise particulièrement leur colère.
Cette grogne des milices révèle un danger majeur pour la stabilité de l’administration Trump. Ces groupes, habitués à la mobilisation de rue et disposant d’un armement conséquent, pourraient passer de soutiens à opposants si les tensions continuent de monter. Leurs messages sur les réseaux sociaux évoquent déjà une possible « trahison » trumpienne et appellent à « reprendre le contrôle » du mouvement conservateur
L’immigration : promesses trahies
Le dossier de l’immigration révèle l’ampleur des revirements trumpiens qui exaspèrent sa base radicale. Après avoir promis la « plus grande opération de déportation de l’histoire », Trump temporise face aux réalités économiques et juridiques. Les raids annoncés se limitent à quelques opérations médiatiques, les centres de détention restent sous-dimensionnés, et surtout, aucune modification substantielle du système d’immigration légale n’a été entreprise.
Cette modération relative sur l’immigration — perçue comme une capitulation par l’extrême droite — alimente la colère des nationalistes blancs qui avaient massivement voté pour Trump. Les forums en ligne regorgent de messages dénonçant la « mollesse » présidentielle et appelant à une action plus radicale. Cette déception sur l’enjeu central de la campagne 2024 fragilise considérablement la cohésion de la base trumpienne.
L’avortement : les évangéliques déçus
Les revirements trumpiens sur l’avortement provoquent une exaspération croissante chez les évangéliques, pourtant soutiens historiques du président. Après avoir célébré l’annulation de Roe v. Wade comme son plus grand succès, Trump adopte des positions plus nuancées face aux difficultés électorales des candidats républicains sur cette question. Ses déclarations récentes sur la nécessité de « compromis raisonnables » scandalisent les militants pro-vie les plus radicaux.
Cette modération tactique sur l’avortement révèle les contradictions inhérentes à la coalition trumpienne. D’un côté, les impératifs électoraux poussent vers la modération pour reconquérir les électeurs centristes ; de l’autre, la base radicale exige une radicalité sans compromis. Cette tension insoluble fragilise l’ensemble de la stratégie politique trumpienne et ouvre des brèches dans son socle électoral.
Le « drainage du marais » reporté aux calendes
La promesse de « drainer le marais » de Washington, slogan central de toutes les campagnes trumpiennes, reste lettre morte après huit mois de présidence. Pire encore, l’administration multiplie les nominations de figures de l’establishment que Trump dénonçait jadis. Cette hypocrisie assumée exaspère particulièrement les populistes qui avaient cru à la révolution anti-système promise par leur champion.
Les anciens soutiens de Trump dénoncent publiquement cette « normalisation » de l’administration qui ressemble de plus en plus aux gouvernements traditionnels. Cette déception sur l’enjeu du renouvellement politique — cœur de l’attrait trumpien — révèle l’ampleur du malentendu entre le président et sa base radicale. Quand l’outsider devient insider, il perd mécaniquement une partie de son charisme révolutionnaire.
Ukraine : entre promesses et réalité
Les contradictions trumpiennes sur l’Ukraine créent une confusion totale dans les rangs de l’extrême droite américaine. D’un côté, Trump avait promis de « finir la guerre en 24 heures », séduisant les isolationnistes qui voulaient arrêter l’aide à Kiev. De l’autre, face aux réalités géopolitiques, il maintient un soutien minimal à l’Ukraine tout en accusant l’Europe de saboter ses efforts de paix. Cette position incohérente satisfait personne et alimente les critiques de tous bords.
L’extrême droite américaine, traditionnellement pro-Poutine, ne comprend plus la stratégie présidentielle sur ce dossier. Les nationalistes blancs qui admiraient la Russie comme modèle de société traditionnelle se retrouvent déboussolés par les atermoiements trumpiens. Cette confusion idéologique fragilise l’un des piliers de la coalition MAGA : l’isolationnisme radical qui rejetait tout engagement international.
Chine : entre confrontation et négociation
La politique chinoise de Trump illustre parfaitement ses contradictions permanentes qui exaspèrent sa base. Alternant entre rhétorique guerrière et ouvertures diplomatiques, le président désoriente ses soutiens qui ne savent plus s’il faut considérer la Chine comme ennemi existentiel ou partenaire potentiel. Cette inconsistance stratégique affaiblit la crédibilité américaine tout en frustrant les faucons qui attendaient une confrontation totale avec Pékin.
Les milieux d’affaires conservateurs, eux-mêmes divisés entre sinophobie idéologique et intérêts économiques, ne trouvent plus de cohérence dans la ligne trumpienne. Cette cacophonie politique révèle l’impossibilité de concilier populisme radical et réalités économiques complexes. Trump découvre que gouverner nécessite des nuances que sa rhétorique binaire ne peut assumer.
Politique intérieure : zigzags permanents
Les revirements de Trump sur la politique intérieure créent un brouillard idéologique qui désoriente même ses plus fidèles soutiens. Tour à tour défenseur du libre-échange et protectionniste, partisan de la dérégulation et interventionniste économique, Trump navigue à vue selon les circonstances politiques du moment. Cette absence de ligne directrice cohérente fragilise la confiance de sa base qui avait adhéré à un projet politique supposé clair.
Cette incohérence programmatique révèle les limites du trumpisme comme idéologie politique structurée. Bâti autour d’une personnalité plutôt que sur des principes solides, le mouvement MAGA vacille dès que son leader montre ses failles. Cette crise de croissance du populisme américain ouvre une période d’incertitude majeure pour l’avenir de la droite radicale.
Contre l’Europe : la stratégie du bouc émissaire
Face à l’accumulation de ses échecs, Trump développe une stratégie d’accusation systématique qui vise tous ses anciens alliés. L’Europe devient le bouc émissaire privilégié de ses revers, accusée de « saboter » ses initiatives et de « profiter » de l’Amérique. Cette rhétorique victimaire, caractéristique du style trumpien, commence cependant à lasser même ses partisans les plus convaincus qui attendaient des résultats plutôt que des excuses.
L’extrême droite européenne, pourtant idéologiquement proche de Trump, exprime sa stupéfaction face à ces attaques répétées. Marine Le Pen, Giorgia Meloni et autres leaders populistes se distancient progressivement d’un Trump devenu imprévisible. Cette rupture avec les mouvements frères fragilise l’internationale populiste et isole Trump sur la scène mondiale.
Contre ses propres collaborateurs
Plus inquiétant encore, Trump multiplie les attaques contre ses propres collaborateurs, créant un climat de paranoia permanent au sein de l’administration. Ministers limogés, conseillers désavoués, diplomates sanctionnés : la Maison Blanche ressemble de plus en plus à un champ de bataille où règne la terreur. Cette instabilité chronique exaspère même les républicains les plus loyaux qui peinent à défendre publiquement de tels dysfonctionnements.
Cette propension à accuser tout son entourage révèle les traits de personnalité pathologiques de Trump qui commencent à inquiéter jusqu’à ses soutiens. L’impossibilité de travailler sereinement avec le président fragilise l’efficacité gouvernementale et alimente les rumeurs sur sa stabilité mentale. Cette dégradation de son image présidentielle érode progressivement sa crédibilité politique.
Contre les médias conservateurs
Le comble de l’autodestruction trumpienne réside dans ses attaques répétées contre les médias conservateurs qui l’avaient pourtant soutenu. Fox News, Wall Street Journal, même certains animateurs de talk-radio subissent ses foudres dès qu’ils émettent la moindre critique. Cette guerre contre ses propres alliés médiatiques révèle un président devenu incapable de distinguer amis et ennemis.
Cette stratégie suicidaire prive Trump de ses relais d’opinion les plus efficaces auprès de sa base. Quand même les médias conservateurs commencent à prendre leurs distances, c’est l’ensemble de l’écosystème informationnel de droite qui se fissure. Cette auto-sabotage médiatique accélère l’isolement politique d’un président qui ne peut gouverner sans soutien populaire solide.
QAnon : la désillusion des complotistes
Le mouvement QAnon, pilier du soutien populaire à Trump, traverse une crise de confiance majeure face aux contradictions présidentielles. Les adeptes de la théorie du « grand réveil » attendaient des arrestations massives de l' »État profond » et des révélations fracassantes sur les élites pédophiles. Huit mois après l’investiture, rien de tout cela ne s’est produit, créant une frustration immense chez les complotistes les plus convaincus.
Les forums QAnon regorgent désormais de messages de désenchantement et de remise en cause de Trump lui-même. Certains leaders du mouvement évoquent ouvertement la possibilité que Trump ait été « compromis » par l’État profond, retournant contre lui les théories complotistes qu’il avait encouragées. Cette défection d’une partie de sa base la plus fanatique fragilise considérablement l’assise populaire trumpienne.
Les suprémacistes blancs : l’impatience grandit
Les mouvements suprémacistes blancs, qui avaient massivement mobilisé pour l’élection de Trump, expriment une impatience croissante face à l’absence de politiques ouvertement raciales. Richard Spencer, Nick Fuentes et autres leaders identitaires dénoncent la « modération » relative de l’administration sur les questions raciales. Cette frustration révèle les attentes extrêmes d’une partie de l’électorat trumpien qui espérait une révolution raciale.
Cette pression de l’extrême droite raciale place Trump dans une situation impossible : soit il cède à leurs exigences et s’aliène l’électorat modéré, soit il maintient sa ligne et perd le soutien de ses troupes les plus militantes. Cette contradiction insurmontable révèle les limites de la coalition hétéroclite assemblée autour de sa personnalité.
Les évangéliques : entre foi et politique
Les évangéliques, socle historique du vote républicain, commencent à questionner leur soutien inconditionnel à Trump face à ses revirements permanents. Les pasteurs les plus influents évoquent publiquement leurs « préoccupations » sur la stabilité morale du président. Cette remise en cause religieuse fragilise l’un des piliers les plus solides de la coalition conservatrice.
Plus grave encore, certains leaders évangéliques appellent à « chercher d’autres options » pour 2028, suggérant que Trump ne représente plus l’avenir du conservatisme chrétien. Cette défection potentielle des évangéliques signerait l’arrêt de mort électoral du trumpisme, tant cette communauté constitue l’épine dorsale du Parti républicain moderne.
La guerre civile interne
Le Parti républicain traverse la plus grave crise interne de son histoire moderne, déchiré entre loyalistes trumpiens et dissidents conservateurs. Cette guerre civile révèle l’ampleur des divisions créées par huit années de trumpisme. D’un côté, les élus qui restent fidèles à Trump par calcul électoral ; de l’autre, ceux qui tentent de reconquérir l’âme conservatrice traditionnelle du parti.
Cette fragmentation paralyse l’action parlementaire républicaine et affaiblit considérablement l’influence du parti au Congrès. Les désaccords internes empêchent toute stratégie cohérente, créant un chaos politique qui profite aux démocrates. Cette autodestruction républicaine révèle les dégâts durables causés par la personalisation excessive de la politique américaine.
L’émergence d’alternatives
Face à l’affaiblissement de Trump, de nouvelles figures émergent au sein de la droite américaine pour incarner une alternative crédible. Ron DeSantis, Vivek Ramaswamy, Tim Scott tentent de capter les déçus du trumpisme tout en préservant l’héritage populiste. Cette multiplication des prétendants révèle la vacance du leadership conservateur et l’incertitude sur l’avenir du mouvement.
Ces candidats alternatifs adoptent une stratégie subtile : critiquer implicitement Trump tout en reprenant ses thèmes populaires. Cette approche vise à séduire la base MAGA sans s’aliéner les modérés républicains. Le succès de cette stratégie déterminera l’avenir du conservatisme américain post-Trump.
L’impact sur les élections de mi-mandat
Les divisions internes de la droite américaine menacent gravement les chances républicaines lors des élections de mi-mandat de 2026. Les candidats républicains peinent à définir leur positionnement face à un Trump affaibli mais encore influent. Cette confusion idéologique handicape considérablement leurs campagnes face à des démocrates unis et motivés.
Plus inquiétant encore pour les républicains, certains électeurs conservateurs envisagent l’abstention plutôt que de soutenir des candidats associés à Trump. Cette démobilisation potentielle de la base conservatrice pourrait provoquer une débâcle électorale majeure et accélérer la recomposition de la droite américaine.
Un mouvement sans boussole
Le trumpisme, privé de la cohérence de son fondateur, révèle ses faiblesses structurelles intrinsèques. Bâti autour d’une personnalité charismatique plutôt que sur une idéologie solide, le mouvement peine à survivre aux contradictions de son leader. Cette crise existentielle ouvre une période d’incertitude majeure sur l’avenir du populisme américain.
Les tentatives de théorisation du trumpisme par des intellectuels conservateurs se heurtent aux revirements permanents de Trump lui-même. Comment construire une doctrine politique cohérente quand le leader change d’avis selon ses intérêts du moment ? Cette impossibilité théorique révèle les limites d’un mouvement politique fondé sur l’opportunisme plutôt que sur des convictions.
La recherche de nouveaux leaders
Face à l’affaiblissement de Trump, l’extrême droite américaine cherche activement de nouveaux champions pour porter ses idéaux. Tucker Carlson, Steve Bannon, certains gouverneurs républicains radicaux émergent comme alternatives potentielles. Cette quête révèle la nature fondamentalement autoritaire d’un mouvement qui a besoin d’un homme providentiel pour exister.
Cependant, aucun de ces prétendants ne dispose du charisme unique de Trump ni de sa capacité à mobiliser les masses. Cette irremplaçabilité relative de Trump révèle à la fois sa force et la faiblesse de son mouvement. Sans lui, le trumpisme risque de se fragmenter en multiples chapelles incapables de retrouver l’unité perdue.
L’héritage empoisonné
L’héritage de Trump sur la politique américaine restera durable, quel que soit son avenir personnel. La normalisation de la violence politique, l’acceptation du mensonge systématique, la polarisation extrême de la société : autant de poison injecté dans le système démocratique américain. Cette dégradation des normes politiques survivra probablement à son créateur.
Plus inquiétant encore, Trump a légitimé l’usage de la force et de l’intimidation comme outils politiques normaux. Cette brutalisation de la politique américaine créera des séquelles durables, même après la disparition du trumpisme. L’Amérique mettra des décennies à cicatriser les blessures infligées par huit années de démagogue au pouvoir.
Conclusion
La rébellion de l’extrême droite contre Trump marque un tournant historique dans la politique américaine contemporaine. Cette rupture révèle l’ampleur de la crise que traverse un mouvement bâti sur le culte de la personnalité plutôt que sur des convictions solides. Quand Steve Bannon claque la porte, quand Tucker Carlson attaque, quand les milices patriotes dénoncent la « trahison » — c’est tout l’édifice trumpien qui s’effrite sous nos yeux. Cette guerre civile au sein de la droite radicale bouleverse l’équilibre politique américain et ouvre une période d’incertitude majeure sur l’avenir du conservatisme outre-Atlantique.
Les revirements permanents, les contradictions flagrantes et les accusations tous azimuts qui caractérisent désormais la présidence Trump révèlent les limites d’un leadership fondé sur l’opportunisme plutôt que sur la cohérence idéologique. Cette cacophonie politique exaspère jusqu’à ses soutiens les plus fanatiques qui découvrent amèrement que leur champion n’était qu’un démagogue habile à manipuler leurs frustrations. L’effondrement du mythe Trump fragilise l’ensemble de la coalition conservatrice et accélère la recomposition chaotique de la droite américaine.
Au-delà du cas personnel de Trump, cette crise révèle la fragilité intrinsèque des mouvements populistes contemporains. Construits autour de leaders charismatiques plutôt que sur des programmes cohérents, ils s’effondrent dès que leurs idoles montrent leurs failles humaines. Cette leçon dépasse largement les États-Unis : partout dans le monde, les populismes autoritaires portent en eux les germes de leur propre destruction. Trump, en perdant le soutien de sa propre base, révèle que même les démagogues les plus habiles ne peuvent indéfiniment mentir sans conséquences. L’histoire retiendra que l’homme qui avait promis de tout changer aura finalement tout détruit, y compris lui-même.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/trump-en-guerre-contre-sa-propre-base-l-extr%C3%AAme-droite-se-rebelle/ss-AA1MXUMY#image=1
Écrit par : Allusion | 21/09/2025
Cinquante-trois fois. C’est le nombre exact de fois où Donald Trump a promis de mettre fin à la guerre en Ukraine « dans les 24 heures » suivant son retour au pouvoir. Cinquante-trois mensonges éhontés répétés devant des millions d’Américains qui y ont cru. Aujourd’hui, après huit mois de présidence et une guerre qui s’enlise plus que jamais, l’homme qui se targuait d’être le « négociateur ultime » rejette cyniquement la responsabilité sur les dirigeants européens. Cette volte-face spectaculaire révèle non seulement l’ampleur de sa supercherie électorale, mais aussi la faillite totale de sa politique étrangère.
Cette trahison de ses propres promesses dépasse largement le cadre d’un simple mensonge politique classique. Il s’agit d’une duperie massive orchestrée pour tromper l’électorat américain sur l’une des crises géopolitiques les plus graves du XXIe siècle. Pendant que des milliers d’Ukrainiens continuent de mourir chaque jour, Trump manipule l’opinion publique avec un cynisme qui révèle sa véritable nature : celle d’un politicien prêt à tout pour conquérir le pouvoir, y compris à mentir sur la vie et la mort de millions d’êtres humains.
La promesse impossible répétée à l’infini
Dès l’annonce de sa candidature en novembre 2022, Trump martèle sa promesse magique : résoudre le conflit ukrainien « en 24 heures » grâce à ses talents de négociateur. Cette affirmation, répétée lors de chaque meeting, chaque interview, chaque débat, devient le slogan central de sa campagne présidentielle. « Je peux régler ça en une journée », claironne-t-il devant des foules enthousiastes qui applaudissent cette promesse miraculeuse.
L’équipe de campagne trumpienne transforme cette assertion en véritable leitmotiv publicitaire. Les spots télévisés martelent le message, les réseaux sociaux amplifient la promesse, les porte-paroles répètent inlassablement cette incantation. Cette stratégie de communication révèle une compréhension cynique de la psychologie électorale : face à une guerre complexe et sanglante, offrir une solution simple et immédiate, même totalement irréaliste.
L’art du mensonge systématique
L’analyse détaillée des déclarations trumpiennes révèle la sophistication de cette manipulation. La promesse évolue subtilement selon les audiences : « 24 heures » devant les électeurs impatients, « très rapidement » devant les experts, « dès mon premier jour » devant les médias. Cette modulation du mensonge selon les circonstances témoigne d’une maîtrise consommée de la désinformation politique.
Plus pernicieux encore, Trump accompagne systématiquement sa promesse d’attaques contre Joe Biden, accusé d’avoir « provoqué » le conflit par sa « faiblesse ». Cette stratégie de transfert de responsabilité prépare déjà le terrain pour les futures excuses une fois la promesse trahie. Le candidat Trump construit méthodiquement les éléments narratifs qui lui permettront de justifier son futur échec.
Les « détails » soigneusement occultés
Interrogé sur les modalités concrètes de cette résolution miraculeuse, Trump se réfugie invariablement dans le mystère. « Je ne peux pas révéler ma stratégie », « mes ennemis m’écoutent », « vous verrez bien » : ces réponses évasives masquent l’absence totale de plan derrière la promesse grandiose. Cette culture du secret permet d’éviter toute critique factuelle tout en maintenant l’illusion de la compétence.
Ses conseillers, complices de cette supercherie, alimentent le mystère en évoquant des « canaux diplomatiques secrets » et des « relations privilégiées avec Poutine ». Cette mise en scène de l’expertise géopolitique vise à crédibiliser une promesse intrinsèquement impossible auprès d’un électorat en quête de solutions magiques à des problèmes complexes.
L’escalade militaire continue
Loin de s’apaiser sous la présidence Trump, le conflit ukrainien connaît une intensification dramatique depuis janvier 2025. Les bombardements russes redoublent d’intensité, visant systématiquement les infrastructures civiles ukrainiennes. Les centrales électriques, les réseaux de distribution d’eau, les hôpitaux subissent des attaques quotidiennes qui plongent la population dans un cauchemar humanitaire sans précédent.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus de 15 000 civils ukrainiens ont trouvé la mort depuis l’investiture de Trump, soit une moyenne de 60 victimes civiles par jour. Ces statistiques macabres contrastent cruellement avec les promesses de paix immédiate qui avaient séduit l’électorat américain. Chaque bombardement de Kharkiv, chaque missile sur Kyiv rappelle l’inanité des engagements trumpiens.
L’enlisement diplomatique
Les tentatives de négociation initiées par l’administration Trump se soldent par des échecs retentissants. La première rencontre entre Trump et Poutine, organisée en grande pompe à Istanbul en février 2025, tourne au fiasco. Les deux dirigeants repartent sans le moindre accord, leurs positions restant diamétralement opposées sur tous les points essentiels du conflit.
Plus humiliant encore, Vladimir Poutine refuse catégoriquement les propositions américaines qu’il qualifie publiquement d' »inacceptables et naïves ». Cette rebuffade diplomatique révèle au grand jour l’impuissance de Trump face au maître du Kremlin, pulvérisant le mythe de leur « relation spéciale » soigneusement entretenu pendant la campagne électorale.
L’isolement américain croissant
La politique erratique de Trump vis-à-vis de l’Ukraine provoque un isolement diplomatique croissant des États-Unis. Les alliés européens, exaspérés par les volte-face américaines, commencent à développer une stratégie autonome d’aide à l’Ukraine. Cette émancipation européenne révèle la perte d’influence américaine sur le dossier ukrainien.
L’OTAN elle-même exprime des réserves de plus en plus marquées sur la stratégie trumpienne. Les déclarations contradictoires de la Maison Blanche sèment la confusion parmi les alliés qui peinent à comprendre la ligne directrice américaine. Cette cacophonie diplomatique affaiblit considérablement la position occidentale face à la Russie.
La stratégie de l’esquive
Face à l’évidence de son échec, Trump déploie une stratégie de transfert de responsabilité d’une sophistication remarquable. Lors de sa conférence de presse du 15 septembre 2025, il déclare sans sourciller : « L’Europe n’a jamais voulu que cette guerre se termine. Ce sont eux qui bloquent la paix. » Cette inversion accusatoire révèle une maîtrise consommée de la manipulation de l’opinion publique.
L’argumentation trumpienne se structure autour de plusieurs axes soigneusement élaborés. D’abord, les Européens auraient « saboté » ses négociations par leur « intransigeance ». Ensuite, ils profiteraient économiquement du conflit grâce aux contrats de reconstruction. Enfin, ils utiliseraient la guerre pour affaiblir la Russie sans se soucier des victimes ukrainiennes. Cette rhétorique victimaire transforme l’échec présidentiel en complot européen.
La diabolisation de Macron et Scholz
Emmanuel Macron et Olaf Scholz deviennent les boucs émissaires privilégiés de cette nouvelle narrative trumpienne. Le président français se voit accusé de « bellicisme » et de vouloir « prolonger le conflit pour des raisons politiques intérieures ». Le chancelier allemand n’est pas épargné, Trump l’accusant de « bloquer systématiquement » ses initiatives de paix.
Cette personnalisation de l’accusation vise à crédibiliser la thèse du sabotage européen auprès de l’opinion publique américaine. En désignant des coupables précis et identifiables, Trump offre une explication simple à un échec complexe. Cette technique de bouc émissaire révèle une compréhension cynique des mécanismes psychologiques de l’opinion publique.
L’inversion historique
Trump pousse l’audace jusqu’à réécrire l’histoire du conflit ukrainien. Selon sa nouvelle version, l’Europe aurait « encouragé » l’invasion russe pour créer une dépendance ukrainienne. Cette réinterprétation délirante des événements vise à déresponsabiliser totalement la Russie tout en chargeant l’Europe. Cette distorsion historique révèle l’ampleur de la manipulation trumpienne.
Plus grave encore, cette réécriture s’accompagne d’une minimisation systématique des crimes de guerre russes. Les bombardements d’hôpitaux deviennent des « dommages collatéraux », les déportations d’enfants des « évacuations humanitaires ». Cette banalisation de l’horreur prépare l’opinion américaine à accepter une capitulation ukrainienne présentée comme un « accord de paix ».
La colère française
L’Élysée ne décolère pas face aux accusations trumpiennes. Emmanuel Macron dénonce publiquement les « mensonges » du président américain et rappelle l’engagement indéfectible de la France dans le soutien à l’Ukraine. Cette sortie diplomatique inhabituelle révèle l’exaspération française face aux volte-face américaines.
Les conseillers de Macron multiplient les déclarations off pour dénoncer l' »irresponsabilité » trumpienne. Ils révèlent que la France avait proposé dès février 2025 un plan de paix détaillé que Trump avait ignoré. Ces fuites diplomatiques visent à documenter publiquement l’incurie américaine pour l’histoire.
L’embarras allemand
Berlin adopte une stratégie plus prudente mais non moins ferme. Olaf Scholz évite les attaques frontales contre Trump tout en réaffirmant le soutien allemand à l’Ukraine. Cette diplomatie de l’équilibre révèle l’embarras allemand face à un allié devenu imprévisible.
Cependant, les fuites de la chancellerie allemande révèlent une exaspération croissante. Les conseillers de Scholz décrivent des « négociations impossibles » avec une administration américaine qui change de position quotidiennement. Cette instabilité diplomatique complique considérablement la stratégie européenne de soutien à l’Ukraine.
La solidarité européenne renforcée
Paradoxalement, les attaques trumpiennes renforcent la solidarité européenne sur le dossier ukrainien. L’Union européenne développe une stratégie autonome d’aide militaire et financière qui réduit la dépendance vis-à-vis des États-Unis. Cette émancipation européenne marque un tournant historique dans les relations transatlantiques.
Les livraisons d’armes européennes à l’Ukraine s’intensifient, compensant partiellement la réduction de l’aide américaine. Cette montée en puissance militaire européenne révèle une prise de conscience stratégique face à l’unreliabilité de l’allié américain. L’Europe apprend douloureusement à ne plus dépendre des États-Unis pour sa sécurité.
La base trumpienne fidèle
Malgré l’évidence de l’échec, la base électorale de Trump continue majoritairement à le soutenir. Les sondages révèlent que 68% de ses électeurs acceptent l’explication du « sabotage européen » et maintiennent leur confiance dans les capacités diplomatiques présidentielles. Cette loyauté aveugle révèle l’efficacité de la machine de propagande trumpienne.
Les médias conservateurs amplifient la narrative du complot européen, multipliant les interventions d’experts complaisants qui valident la thèse présidentielle. Fox News, Newsmax et One America News orchestrent une campagne de désinformation massive qui persuade les téléspectateurs de la culpabilité européenne dans l’échec des négociations.
L’opposition démocrate mobilisée
Les démocrates saisissent l’opportunité pour dénoncer l' »incompétence » et la « malhonnêteté » trumpiennes sur le dossier ukrainien. Chuck Schumer organise une série d’auditions au Sénat pour documenter les promesses trahies du président. Ces initiatives visent à préparer l’opinion publique à un éventuel processus de destitution.
Plus efficacement, les démocrates organisent des témoignages de familles ukrainiennes réfugiées aux États-Unis qui dénoncent l’abandon américain. Ces témoignages humains contrastent puissamment avec la rhétorique abstraite trumpienne, créant une empathie populaire pour la cause ukrainienne.
Les indépendants déçus
Les électeurs indépendants, qui avaient massivement voté Trump en 2024, expriment une déception croissante face à l’échec ukrainien. Les sondages révèlent une chute de 23 points de la confiance des indépendants dans la politique étrangère trumpienne. Cette érosion du soutien centriste fragilise considérablement la position politique du président.
Plus inquiétant pour Trump, cette déception s’étend aux électeurs républicains modérés qui avaient cru en ses promesses de paix. Ces défections potentielles remettent en question sa capacité à maintenir une coalition électorale majoritaire pour les élections de mi-mandat de 2026.
La Russie triomphante
Vladimir Poutine savoure publiquement l’échec de Trump et en profite pour intensifier ses opérations militaires en Ukraine. Les forces russes lancent une nouvelle offensive majeure dans l’est du pays, convaincues que l’Amérique ne réagira pas efficacement. Cette escalade militaire révèle les conséquences tragiques de l’impuissance diplomatique américaine.
Plus pernicieusement, la Russie exploite les divisions transatlantiques pour affaiblir l’unité occidentale. La propagande russe amplifie les accusations trumpiennes contre l’Europe, créant une confusion informationnelle qui fragilise la réponse occidentale au conflit. Cette instrumentalisation des divisions américano-européennes révèle la sophistication de la stratégie russe.
La Chine observatrice
Pékin observe avec attention l’incapacité américaine à résoudre le conflit ukrainien et en tire des leçons pour ses propres ambitions géopolitiques. L’échec de Trump renforce la conviction chinoise que l’Amérique est une puissance déclinante incapable de maintenir l’ordre international. Cette perception encourage la Chine à accélérer ses projets expansionnistes.
Les analystes militaires chinois étudient attentivement les failles de la stratégie américaine en Ukraine pour préparer leurs propres opérations contre Taiwan. L’impuissance diplomatique trumpienne devient ainsi un encouragement indirect à l’agression chinoise dans le Pacifique.
L’ordre international fragilisé
L’échec ukrainien de Trump accélère la décomposition de l’ordre international né après 1945. Les puissances moyennes perdent confiance dans la capacité américaine à maintenir la stabilité mondiale et développent des stratégies autonomes qui contournent le leadership de Washington. Cette multipolarisation anarchique fragilise l’ensemble du système international.
Plus grave encore, cet échec encourage d’autres puissances régionales à tenter leurs propres aventures militaires. L’Iran intensifie ses activités déstabilisatrices au Moyen-Orient, la Turquie relance ses opérations en Syrie, l’Inde durcit ses positions sur le Cachemire. Cette contagion conflictuelle révèle les conséquences planétaires de l’échec américain en Ukraine.
Kiev dans la détresse
Volodymyr Zelensky ne cache plus sa déception face à l’administration Trump. Lors de son discours du 10 septembre 2025, le président ukrainien dénonce amèrement l' »abandon » américain et appelle l’Europe à « prendre ses responsabilités ». Cette rupture publique avec Washington marque un tournant dramatique dans la guerre d’Ukraine.
Les conseillers de Zelensky révèlent off que les promesses d’aide américaine ne sont plus respectées. Les livraisons d’armes diminuent drastiquement, l’aide financière se tarit, le soutien diplomatique s’évapore. Cette désertion progressive des États-Unis place l’Ukraine dans une situation désespérée face à l’armée russe.
Le moral des troupes en berne
Sur le terrain, les soldats ukrainiens ressentent cruellement cette diminution du soutien américain. Les munitions se raréfient, les équipements ne sont plus renouvelés, les renforts tardent à arriver. Cette pénurie militaire affaiblit considérablement la résistance ukrainienne face à l’offensive russe.
Plus dramatique encore, le moral des combattants s’effrite face à l’incertitude sur l’avenir du soutien occidental. Les témoignages recueillis sur le front révèlent un sentiment d’abandon qui mine la détermination des défenseurs ukrainiens. Cette guerre psychologique révèle l’importance cruciale du soutien allié dans un conflit prolongé.
La population civile martyrisée
Les bombardements russes intensifiés frappent une population civile ukrainienne déjà exsangue après trois années de guerre. Les hôpitaux manquent de médicaments, les écoles ferment faute d’électricité, les familles fuient massivement vers l’Europe. Cette catastrophe humanitaire révèle les conséquences tragiques de l’échec diplomatique américain.
Les témoignages de réfugiés ukrainiens décrivent un sentiment de trahison face aux promesses non tenues de Trump. « Il nous avait dit qu’il arrêterait la guerre en un jour, maintenant mes enfants continuent de mourir », confie Oleksandra, mère de trois enfants réfugiée à Varsovie. Ces témoignages humains révèlent l’ampleur de la duperie trumpienne.
Conclusion
L’effondrement de la promesse trumpienne des « 24 heures » révèle bien plus qu’un simple mensonge électoral : il dévoile la supercherie fondamentale d’un homme qui a trompé des millions d’Américains sur l’une des crises les plus graves de notre époque. Cette trahison systématique de ses engagements transforme une tragédie humanitaire en opportunité politique, révélant un cynisme qui dépasse l’entendement. Pendant que l’Ukraine saigne et que l’Europe tente de colmater les brèches d’une alliance transatlantique fracturée, Trump orchestre sa fuite en avant en accusant ses alliés de ses propres échecs.
Cette stratégie de transfert de responsabilité illustre parfaitement la méthode trumpienne : promettre l’impossible pour conquérir le pouvoir, puis rejeter la faute sur autrui quand la réalité rattrape les mensonges. L’accusation portée contre les dirigeants européens révèle non seulement la malhonnêteté intellectuelle présidentielle, mais aussi sa méconnaissance profonde des enjeux géopolitiques contemporains. Cette incompétence assumée place les États-Unis dans une position d’isolement diplomatique qui fragilise l’ensemble de l’architecture sécuritaire occidentale.
Au-delà du cas ukrainien, cet épisode révèle la dangerosité d’un leadership politique fondé sur le mensonge systématique et la manipulation de l’opinion publique. Quand un président peut impunément trahir ses promesses les plus solennelles sans conséquences politiques majeures, c’est l’ensemble du système démocratique qui vacille. L’Ukraine abandonnée, l’Europe isolée, la Russie triomphante : ce tableau géopolitique catastrophique résulte directement de l’irresponsabilité d’un homme qui a transformé la diplomatie mondiale en spectacle électoral. L’histoire retiendra que Donald Trump aura non seulement trahi l’Ukraine, mais aussi compromis durablement la crédibilité américaine sur la scène internationale, créant un précédent désastreux pour l’avenir de la paix mondiale.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/53-fois-la-m%C3%AAme-promesse-z%C3%A9ro-r%C3%A9sultat-le-mensonge-des-24-heures-explose-en-vol/ss-AA1MYbpH?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=68cfa4de7050402796acf4c30780f037&ei=9#image=1
Écrit par : Allusion | 21/09/2025
Le ministère américain de la Défense demande désormais aux journalistes accrédités de faire valider par lui toute publication d’information le concernant, classifiée ou non, sous peine de perdre leur accès au Pentagone, un changement qualifié d « attaque contre le journalisme indépendant » par une importante association de reporters.
Ces nouvelles conditions, transmises vendredi soir aux journalistes concernés, constituent une nouvelle étape dans la lutte que mènent Donald Trump et son gouvernement contre la presse traditionnelle, accusée de lui être défavorable. Les informations émanant du ministère de la Défense « doivent être approuvées pour leur publication auprès du grand public par un responsable dédié chargé des autorisations, et ce avant la publication, et même si l’information est non couverte par le secret-défense », peut-on lire dans le nouveau document.
Cela semble ainsi inclure des informations collectées par les journalistes via des sources internes, en dehors des canaux de communication officiels. Le non-respect de cette règle est explicitement cité comme justification d’un retrait d’accréditation.
« Le Pentagone demande désormais aux journalistes de signer un engagement de ne pas obtenir des informations, même si non couvertes par le secret-défense, à moins que cela ait été expressément autorisé par le gouvernement », résume dans un communiqué le National Press Club de Washington, une association de journalistes.
« Cela constitue un assaut direct contre le journalisme indépendant sur le lieu même où un regard indépendant est le plus important : l’armée américaine », ajoute le texte signé par le président de l’association, Mike Balsamo, qui demande au Pentagone de revenir sur cette exigence. Pete Hegseth, à la tête du « ministère de la Guerre », selon la dénomination souhaitée par le président américain, a lui défendu vendredi une autre disposition de ce nouveau formulaire d’accréditation.
« La presse n’est plus autorisée à se balader dans les couloirs d’une installation sécurisée. Portez votre badge et suivez les règles – ou rentrez chez vous », a-t-il écrit sur X. Dès son arrivée au Pentagone en début d’année, il avait fait retirer des bureaux de grands médias plutôt progressistes au sein du Pentagone pour les donner à des publications plus marquées à droite.
Donald Trump, après avoir attaqué en justice le Wall Street Journal et le New York Times et s’être réjoui de l’éviction de l’humoriste Jimmy Kimmel de sa chaîne pour ses propos politiques, a qualifié vendredi « d’illégales » les couvertures médiatiques selon lui trop négatives à son endroit.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/tout-devra-%C3%AAtre-contr%C3%B4l%C3%A9-le-pentagone-impose-de-faire-valider-les-articles-de-presse-sous-peine-de-perdre-leur-acc%C3%A8s/ar-AA1MZty9?ocid=msedgdhp&pc=HCTS&cvid=68cff4a452fb49d19df6b69dded3fbc9&ei=1
Écrit par : Allusion | 21/09/2025
Un président qui rit d’une cyberattaque contre son propre pays. Ça semble incroyable, et pourtant. À quelques jours d’une rencontre cruciale avec Vladimir Poutine et alors que les craintes d’une Troisième Guerre mondiale n’ont jamais été aussi fortes, Donald Trump a tenu des propos sur la Russie qui ont laissé de nombreux Américains sans voix. Des propos qui minimisent une menace bien réelle et qui posent de sérieuses questions sur sa perception de la sécurité nationale.
Pour comprendre, il faut revenir quelques jours en arrière. La justice fédérale américaine a annoncé avoir subi des cyberattaques « sophistiquées et persistantes » contre son système de gestion des dossiers. Une enquête du New York Times a ensuite révélé que les services de renseignement russes seraient probablement derrière cette attaque qui durerait depuis des années. C’est donc une affaire très sérieuse qui touche au cœur de l’État.
Mercredi dernier, lors d’une séance de questions-réponses, un journaliste a demandé à Donald Trump s’il comptait aborder ce sujet lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine ce vendredi en Alaska. Une question logique, attendue. Mais la réponse du président a été tout sauf prévisible.
« Je suppose que je pourrais », a d’abord répondu Trump, avant d’ajouter, avec un petit rire : « Mais êtes-vous surpris ? ». Comme si c’était la chose la plus normale du monde. Il a ensuite enchaîné : « Êtes-vous surpris ? Ils piratent, c’est ce qu’ils font. Ils sont bons à ça, nous sommes bons à ça, nous sommes même meilleurs qu’eux ». Avant de conclure : « J’en ai entendu parler ». Puis il est passé à une autre question.
Cette désinvolture est d’autant plus inquiétante que le climat international est explosif. Les craintes d’une guerre totale sont réelles, surtout depuis que Trump a annoncé avoir déplacé des sous-marins nucléaires en réponse à des menaces de l’ancien président russe, Dmitri Medvedev. Afficher une telle légèreté face à une cyberattaque russe, à quelques jours d’une rencontre avec Poutine, est un signal pour le moins troublant.
Et ce n’est pas une petite attaque. Le New York Times a rapporté qu’une entité russe aurait compromis des documents judiciaires sous scellés, qui contiennent des informations hautement sensibles, comme des noms de sources et de personnes accusées de crimes contre la sécurité nationale. L’attaque est donc d’une gravité extrême. Et la réponse du président ? Un simple haussement d’épaules.
Conclusion : le président et le 'jeu' du piratage
Au final, les propos de Donald Trump sur cette cyberattaque ne sont pas seulement choquants, ils sont révélateurs. Ils montrent une vision du monde où le piratage entre grandes puissances est un jeu, un sport où « ils sont bons, mais nous sommes meilleurs ». Une vision qui semble bien loin des réalités de la cyberguerre et des enjeux de sécurité nationale. À l’heure où le monde a besoin de dirigeants fermes et rassurants, cette sortie laisse un goût amer et une question en suspens : qui protège vraiment l’Amérique ?
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/les-nouveaux-propos-de-trump-sur-la-russie-attisent-la-peur-d-une-troisi%C3%A8me-guerre-mondiale/ss-AA1KvMzB?ocid=msedgdhp&pc=HCTS&cvid=68cff7a90ec245e0a6d4d3140446006d&ei=7#image=1
Écrit par : Allusion | 21/09/2025
Un grand nombre de chrétiens évangéliques partagent actuellement des vidéos sur l'Enlèvement, une prophétie de la fin des temps qu’ils estiment imminente, pour les 23 ou 24 septembre. Cette prédiction a émergé il y a trois mois à travers une vidéo du pasteur sud-africain Joshua Mhlakela, puis s’est rapidement diffusée au sein de la communauté évangélique mondiale.
Le Ravissement, bien qu’absent de la Bible et spécifique à certaines branches du christianisme, est censé se produire à la fin des temps, avant le retour de Jésus sur Terre. Selon cette croyance, les "vrais croyants" seraient enlevés au ciel pour rencontrer Dieu, tandis que les non-croyants resteraient sur Terre, confrontés à de nombreuses catastrophes.
De temps à autre, une nouvelle théorie concernant la fin du monde fait son apparition. Qu'elle soit basée sur des faits scientifiques ou de fiction, une chose est sûre : on se demande tous quand est prévue la fin des temps. Quel est donc l'élément qui viendra mettre fin au monde tel que nous le connaissons ? C'est ce que nous essayons de découvrir à travers cette série d'images, qui revient sur les théories précédents cette dernière.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/fin-du-monde-cette-semaine-les-%C3%A9vang%C3%A9liques-sonnent-l-alarme/ss-AA1Dsp1b?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=68d2c3ed1b5746e3a617a75f92bb42e0&ei=11#image=1
Écrit par : Allusion | 23/09/2025
La fin des hommes qui font un maximum de conneries, peut-être, mais pas la fin du monde.
Cette fin-là est prévue dans 4 milliards d'années.
Écrit par : Allusion | 23/09/2025
Donald Trump a pris pour cible Pam Bondi dans une publication sur Truth Social. Dans ce message, il critique sa procureure générale des États-Unis, qu’il accuse de ne pas engager suffisamment rapidement des poursuites à l’encontre de ses adversaires politiques.
Dans sa publication sur Truth Social, Donald Trump s’adresse à Pam Bondi en soulignant qu’il a relu plus d’une trentaine de déclarations et de messages qui, selon lui, répètent «toujours la même histoire que la dernière fois», à savoir l’annonce d’investigations sans suite réelle.
Trump écrit dans sa publication: «Que des paroles, aucune action. Rien n’est fait», exigeant des comptes de Pam Bondi au sujet, entre autres, de son ancien directeur du FBI James Comey, du sénateur démocrate Adam Schiff et de la procureure générale de l’État de New York, Letitia James, qui a remporté une poursuite civile contre lui.
«Et qu’en est-il de Comey, d’Adam “Shifty” Schiff, de Letitia???»
Trump affirme qu’à ses yeux, ils sont tous coupables, mais qu’aucune mesure ne sera prise à leur encontre.
James Comey
Donald Trump continue de cibler James Comey, ancien directeur du FBI qu’il avait lui-même congédié en 2017. Trump reproche à l’ex-patron du FBI sa gestion de l’enquête sur l’ingérence russe dans la campagne présidentielle de 2016, qu’il juge politiquement motivée.
Plusieurs enquêtes internes, dont celle de l’inspecteur général du département de la Justice, ont critiqué certaines pratiques de l’agence, mais elles n’ont pas retenu d’illégalité de la part de Comey.
Aucune poursuite n’a été engagée contre lui.
Adam Schiff
Le sénateur démocrate Adam Schiff, élu de Californie, est une autre cible récurrente de Donald Trump. Le président lui reproche son rôle central lors de la première procédure de destitution contre Trump en 2019, liée à l’affaire ukrainienne.
Schiff a conduit les auditions et plaidé en faveur d’une mise en accusation de Trump pour abus de pouvoir.
Trump l’accuse d’avoir exagéré et instrumentalisé certains éléments, mais aucune enquête judiciaire n’a jamais été ouverte contre lui.
Letitia James
La procureure générale de l’État de New York, Letitia James, a mené plusieurs procédures judiciaires contre Donald Trump et son organisation.
Elle a intenté un procès civil pour fraudes financières, accusant la Trump Organization d’avoir artificiellement gonflé la valeur de ses actifs afin d’obtenir des conditions de crédit avantageuses.
En 2024, la justice new-yorkaise a donné raison à James, imposant à Trump et à ses entreprises de lourdes pénalités financières.
Trump qualifie cette action de poursuite politique, mais les tribunaux ont confirmé la légalité de la procédure.
Toutefois, en août 2025, une cour d’appel de l’État de New York a annulé la pénalité financière (qui s’élevait à plus de 500 millions de dollars avec les intérêts), la jugeant excessive au regard de la Constitution des États-Unis. Malgré cette annulation, la cour a maintenu la constatation de fraudes et d’autres sanctions non monétaires. Letitia James a formellement annoncé qu’elle ferait appel de cette décision auprès de la plus haute cour de l’État pour tenter de faire rétablir la pénalité.
«Ils m’ont mis en accusation deux fois et m’ont inculpé (cinq fois !), pour rien. JUSTICE DOIT ÊTRE RENDUE, MAINTENANT!!!»
L’urgence d’agir selon Trump
Dans ce message publié sur Truth Social, Donald Trump a insisté sur l’urgence d’agir, affirmant que «l’on ne peut plus retarder davantage» et que cette inertie détruit la réputation et la crédibilité de son camp:
«Nous ne pouvons plus attendre, cela nuit à notre réputation et à notre crédibilité.»
Dans son message, Donald Trump rappelle avoir été destitué à deux reprises et inculpé à cinq reprises, des procédures qu’il juge sans fondement.
Le président utilise cet argument pour exiger des poursuites immédiates contre ses adversaires, une rhétorique qui s’inscrit dans une logique de revanche politique:
«Ils m’ont mis en accusation deux fois et m’ont inculpé (cinq fois !), pour rien. JUSTICE DOIT ÊTRE RENDUE, MAINTENANT!!!»
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/trump-perd-patience-et-exige-la-poursuite-de-ses-adversaires/ar-AA1N5oZK?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=68d2c42e5fae4a93b5abeb843c26bf2f&ei=11
De quelle justice parle-t-il ?
De la justice de Dieu ou celle des hommes ?
Écrit par : Allusion | 23/09/2025
L’arithmétique du mensonge révélée au grand jour
Décortiquons cette mascarade chiffre par chiffre. Tom Homan prétend que son administration a réussi là où toutes les autres ont échoué. Pourtant, les données officielles d’ICE révèlent une réalité bien différente : 168 841 personnes ont été effectivement expulsées entre janvier et août 2025. Un chiffre certes élevé, mais loin des promesses trumpiennes de « la plus grande expulsion de l’histoire ». Pour atteindre l’objectif d’un million d’expulsions en 2025, l’administration devrait tripler son rythme actuel. Mission impossible avec les moyens actuels.
Cette manipulation statistique révèle une stratégie plus pernicieuse : faire passer la terreur psychologique pour de l’efficacité administrative. Car si 1,6 million de personnes ont choisi l’auto-expulsion, c’est bien parce que l’atmosphère créée par Trump les a contraintes à fuir. Cette « réussite » cache un désastre humain : des familles brisées, des enfants arrachés à leur quotidien, des communautés entières vidées de leur substance par la peur.
L’effondrement du rêve américain à Chicago
Chicago incarne parfaitement cette tragédie organisée. Ville « sanctuaire » désignée comme cible prioritaire dès janvier 2025, elle a subi les premiers raids de l’ère Trump II avec une violence inouïe. Entre 100 et 200 agents d’ICE ont déferlé sur cette métropole, transformant écoles, hôpitaux et lieux de culte en terrains de chasse. L’administration Trump avait révoqué les protections des « lieux sensibles », autorisant les arrestations partout, sans exception.
Les conséquences sont dramatiques : l’agriculture, la construction, l’hôtellerie suffoquent. Dans certains secteurs, jusqu’à 30% de la main-d’œuvre a disparu, non pas expulsée, mais enfuie par anticipation. Cette fuite massive génère une pénurie de travailleurs qui fait flamber les prix et ralentit l’économie. Paradoxe cruel : les Américains que Trump prétend protéger paient le prix fort de cette hystérie anti-immigration.
Les centres de détention, nouvelle industrie de la souffrance
Pour accompagner cette montée en puissance, l’administration a créé un archipel concentrationnaire d’une ampleur inédite. Les centres de détention, déjà surpeuplés en janvier avec 40 000 détenus, hébergent désormais plus de 60 000 personnes dans des conditions déplorables. L’euphémisme est de mise : ces nouveaux camps portent des noms grotesques comme « Alligator Alcatraz », « Speedway Slammer » ou « Cornhusker Clink ».
Human Rights Watch a documenté l’horreur : pas de lits pour tous, alimentation sommaire, hygiène déplorable, absence de soins médicaux. Au centre de Krome en Floride, 1 800 personnes se disputent 611 lits. L’espace manque pour circuler, les détenus subissent des humiliations constantes. En juin, ils avaient formé un « SOS » humain dans la cour, visible d’hélicoptère, pour attirer l’attention sur leur calvaire. Mais qui regarde ? Qui s’indigne ? L’Amérique détourne les yeux de sa propre barbarie.
Écrit par : Allusion | 24/09/2025
Au cours d'un discours fleuve à la tribune des Nations Unies ce mardi, le président américain, qui se verrait bien attribuer le Nobel de la paix, s'est est pris à l'institution pour mieux mettre en avant son propre bilan, et aux Européens coupables de générer des flux d'immigration incontrôlée. A propos de l'Ukraine, il semble avoir fait volte-face, déclarant dans la soirée que Kiev était "en mesure de reprendre le pays dans sa forme originelle".
https://www.arte.tv/fr/videos/125614-139-A/trump-l-europe-et-l-ukraine/
Écrit par : Allusion | 24/09/2025
Le silence fracassant se brise
Dans un fracas assourdissant qui claque comme la déchirure d’un drapeau, six anciens chirurgiens généraux sortent soudain de leur réserve. Eux, figures d’autorité reconnues, adamantines sous la pression, se dressent en ligne, index tendu vers un même ennemi : RFK Jr. Ce n’est pas un murmure. Ce n’est pas une divergence d’opinion feutrée. C’est une accusation frontale qui sonne comme une déflagration : ce candidat met en danger direct la santé de la nation américaine—et par ricochet, celle du monde entier. Comme des médecins appelés en urgence pour une épidémie foudroyante, ils s’arrachent de leur tradition de neutralité pour lancer leur cri d’alerte. Il n’y a plus de place pour les hésitations. Quelque chose de grave s’est fracturé.
Des voix qui portent loin, très loin
Si ces voix s’élèvent aujourd’hui, c’est parce que l’heure est critique. Des décennies d’engagement, des milliers de pages de rapports, la gestion des crises sanitaires les plus dures : ils savent reconnaître le faux du vrai, le mensonge du possible. Pourtant, voilà qu’un seul homme—porté par une nouvelle vague de populisme vaccinal, grandiloquent, déterminé—tord la science jusqu’à briser la confiance du peuple. Érosion insidieuse, qui s’infiltre jusque dans la moelle des plus rationnels. Le verdict ne laisse ni doute ni répit : lorsque Robert F. Kennedy Jr. s’exprime, c’est toute la mécanique de la santé publique qui est menacée de s’effondrer, pièce par pièce.
Un climat d’urgence viscérale
L’Amérique vacille sur ses bases. La crédibilité des vaccins, la confiance envers les institutions, le respect douloureusement bâti entre médecins et patients : tout cela menace de voler en éclats. Les anciens chirurgiens généraux parlent d’urgence extrême—de cette urgence qui fait claquer les mains sur la table au petit matin, qui coupe le souffle, qui tord les tripes. Pas seulement par inquiétude : par certitude. Le poison s’insinue, mot après mot… Et le corps social commence à trembler de fièvre.
Lignée de gardiens sans compromis
Chirurgiens généraux. Trois syllabes. Trois mots qui font trembler de respect même les parlements les plus cyniques. Leurs noms résonnent comme un serment : ils furent, tour à tour, gardiens de la santé nationale sous cinq Présidents. Leur fidélité ? À la science, aux faits, au patient—jamais au pouvoir ni à la foule. Ils ont traversé la tempête du sida, les guerres culturelles sur le tabac, la vague des opioïdes, la pandémie de COVID-19… Ils reviennent aujourd’hui car le danger est total, radical, sans nuances.
Un héritage menacé par le mensonge
Derrière leur prise de parole, il y a la peur de voir s’effondrer tout ce qu’ils ont bâti. Chaque rapport, chaque campagne de prévention, chaque victoire contre la maladie : tout cela pourrait se dissoudre dans l’acide de la désinformation. Car RFK Jr. ne se contente pas de douter. Il propulse, micro en main, des contre-vérités qui s’agglutinent aux certitudes fragiles du public. Leur alarme est celle de bâtisseurs qui entendent les fondations grincer, comme un fracas qui précède l’effondrement.
Pourquoi maintenant, pourquoi aussi fort ?
Le timing est un signal. L’Amérique est à la veille d’élections décisives ; l’opinion gronde, la confiance explose en éclats. Quand un faux expert clame impunément que les vaccins tuent, quand il érige le soupçon en dogme, la violence n’est jamais bien loin. Les chirurgiens généraux sont sortis de l’ombre car ils voient, derrière les discours de RFK Jr., la silhouette d’une ancienne terreur : celle des contagions incontrôlées, des hôpitaux saturés, du retour de la polio. L’heure n’est plus à l’attente.
Recettes rances, techniques affutées
RFK Jr., ce n’est pas un illuminé perdu en marge. C’est un maître de scène. Sa stratégie ? Mélanger la rhétorique messianique à des citations tronquées d’études marginales. Il se pare des symptômes de l’insoumis, du héros solitaire victime des élites malfaisantes. Il enrobe ses arguments de vocabulaire scientifique, joue sur les moindres hésitations de la recherche médicale, détourne les zones grises pour ériger des montagnes de suspicion. Il ne doute jamais de ses doutes : il les vend, les martèle, les transforme en carburant politique.
Le poison du soupçon, distillé systématiquement
À chaque intervention, Kennedy pose une question. Jamais de réponse franche : que des points d’interrogation tirés comme des rafales, des refrains paranoïaques sur le Big Pharma, l’État complice, la science achetée. Derrière lui, les réseaux sociaux amplifient, distordent, avivent les flammes du complotisme. L’épidémie de la peur, celle qui n’a jamais besoin de preuves, court plus vite que la raison. Ce n’est plus de la parole : c’est du virus.
Quand les mots deviennent des armes contre le réel
Un glissement a eu lieu. Jadis, douter des vaccins était une marginalité risquée, une impolitesse envers la communauté. Désormais, chez RFK Jr., c’est un manifeste. Par un renversement diabolique, il transforme la prudence scientifique en arme politique, utilise l’incertitude comme bélier pour fracasser la cohésion sociale. C’est l’audace du faussaire qui croit tenir le feu des Prométhée, mais ne lâche que des étincelles de chaos. L’opinion publique, déjà exsangue de confiance, s’enflamme aussitôt.
Des progrès fragiles soudain menacés
Des décennies à repousser la rougeole, la polio, la diphtérie… Et tout à coup, à cause d’un homme et de ses partisans, le spectre du retour des grandes épidémies rôde à nouveau. Le vaccin, cette invention qui a arraché l’humanité aux tombeaux collectifs, vacille dans la conscience du public. Les taux de couverture baissent dans plusieurs États, les éclosions se multiplient. La médecine recule devant le soupçon.
La guerre larvée contre la solidarité vaccinale
La réussite des campagnes vaccinales ne tient pas à l’individu isolé. Elle repose sur la notion de solidarité collective. Mais RFK Jr. inverse la logique, érige le refus en vertu, la désobéissance en éthique supérieure. « Libre arbitre », « protection contre l’État », « souveraineté corporelle » : ces mots magiques dissolvent la responsabilité mutuelle et installent la défiance partout où il y avait coopération. L’ennemi, ce n’est plus le virus : c’est le voisin qui se protège.
Ce qui se joue : la mémoire collective face à l’oubli
Nous sommes entrés dans une ère étrange. La génération qui se souvenait des enterrements d’enfants morts de la rougeole n’est plus là. L’oubli gagne, creuse sa tanière dans la mémoire familiale, laisse place aux fantasmes. Grâce à Kennedy, le mal, hier terrassé par les seringues, se donne une nouvelle jeunesse. Il camoufle sous le vernis du débat civil ce qui n’est rien d’autre que le renoncement au progrès. Et demain ? Le risque est immense : voir disparaître, en silence, les acquis d’un siècle de science.
Détournement des données scientifiques
RFK Jr. s’invente expert et, pour séduire la foule, n’hésite pas à choisir dans l’arbre du savoir les fruits les plus amers. Il cite à l’envi des études controversées, sort des données du contexte, joue sur l’ambiguïté du langage médical. Chaque statistique déformée est un projectile lancé contre la vérité. Il s’appropriate la sémantique de la prudence scientifique, mais en détourne chaque principe pour inoculer le doute.
L’attaque permanente contre les institutions médicales
À chaque sortie, la même rengaine : les CDC trompent, la FDA manipule, l’OMS serait aux ordres. C’est le péril de la décrédibilisation. Ceux qui veulent comprendre, qui s’informent, qui documentent… se retrouvent prisonniers d’un champ de mines rhétorique. La décorrélation s’installe : toutes les vérités se valent, toutes les institutions deviennent suspectes, le monde médical est peint en cartel mafieux. On observe alors les premiers refus de soins, la multiplication des “médecines alternatives”, la défiance de masse.
La mécanique du “cherry picking” poussée à l’extrême
Le cynisme va plus loin. Là où les scientifiques accumulent les preuves, Kennedy sélectionne ce qui conforte sa narration du danger. Il ignore tout le reste, piétine l’exigence d’exhaustivité. Cette sélection partiale façonnent alors de nouveaux mythes, prêts à éclore à la moindre crise sociale. La désinformation n’est plus écartée : elle est cultivée, organisée, transformée en rituels populaires qui s’étendent jusque dans les écoles, parfois jusque dans les cabinets de médecine de famille.
Explosion du scepticisme vaccinal dans toutes les couches sociales
L’inquiétude n’est plus théorique. Les taux de vaccination plongent dans plusieurs États. Les classes moyennes, autrefois fidèles aux conseils médicaux, glissent vers l’hésitation, la peur. Des mères inquiètes s’interrogent sur des effets secondaires fantasmés, des pères méfiants refusent désormais les injections, les écoles voient revenir des maladies qu’on croyait enterrées pour de bon. C’est une cascade : chaque doute public fait naître dix refus individuels.
Retour du risque épidémique généralisé
L’espace d’avant, celui où la confiance permettait d’endiguer les flambées, n’existe plus. Toute fragilisation de la couverture vaccinale —même marginale— autorise l’émergence de foyers de contagion. Avec la mobilité d’aujourd’hui, c’est la porte ouverte à des transmissions fulgurantes : ce qui commence à Houston touche Chicago, Miami, et New York en quelques jours. Les hôpitaux, déjà surchargés, s’apprêtent à faire face à des scénarios de catastrophe sanitaire. Et la prochaine pandémie s’invitera plus vite qu’on ne l’imagine.
L’impact sur la cohésion sociale et la confiance institutionnelle
Le venin ne se limite pas à la santé. Dans les conversations de famille, au bureau, sur les réseaux : le sujet devient explosif. S’injecter ? Refuser ? Accuser de complicité ou de bêtise ? La défiance s’invite dans tous les réseaux, mine l’édifice fragile de la solidarité. Or, une nation privée de confiance face au risque est une nation nue, vulnérable — prête à basculer au premier choc. RFK Jr. n’alimente pas seulement le risque épidémique. Il creuse l’abîme, sans remords, sous nos pieds.
Manipulation électorale et surenchère démago
Le discours de Kennedy n’est pas innocent. Il flatte, il galvanise, il caresse le ressentiment de ceux qui se sentent privés de pouvoir. Le doute vaccinal devient une arme électorale. Il ne s’agit plus d’informer, mais de conquérir. Dans une Amérique polarisée jusqu’à l’asphyxie, chaque nouvelle polémique sanitaire se convertit en voix, chaque voix en levier médiatique. C’est le grand bal des ambitions personnelles brandies contre l’intérêt général.
La tentation totalitaire de la contestation médicale
La démocratie vit de l’opinion et du désaccord ; mais la politique de Kennedy déchire le lien vital entre le savoir et l’action publique. En érigeant le soupçon en idéologie, il ouvre la porte à la tyrannie de l’incompétence. Le moindre élu, pour des raisons de calcul ou de peur, hésite désormais à soutenir la science contre la clameur populaire. La vérité scientifique devient « relative », négociable au gré des sondages. Le retour à l’obscurantisme n’est jamais très loin.
Danger d’une Amérique éclatée par la crise de confiance
L’épidémie de défiance sape l’édifice national. Aucun système de soins, même le plus avancé, ne tient sans socle commun. Les inattendus tragiques de l’histoire n’épargnent pas les sociétés divisées. La Covid-19 l’a prouvé : la désunion tue, l’anarchie du soupçon rend tout pilotage impossible. Ce que Kennedy joue est morbide : c’est prendre le pari qu’on peut bâtir une carrière sur le scepticisme, quitte à voir la société imploser sous le poids de ses propres conflits intestins.
L’indispensable sanctuarisation de la science
Les six chirurgiens généraux ne crient pas pour le plaisir. Ils lancent l’ultime appel à réhabiliter la science comme rempart. Protéger la parole médicale du brouhaha politique. Redonner du temps, du respect, de la tranquillité à ceux qui cherchent, soignent, expliquent. La santé publique n’est pas un jouet. C’est un pacte, une construction patiente, une promesse fragile. Il n’y aura d’issue que si l’on donne de nouveau à la science sa juste place, loin des démagogies électorales.
Restaurer la confiance, réseau par réseau
Le vrai remède ? Il est dans la patience. Recommencer la pédagogie, retisser des alliances entre médecins, éducateurs, familles… Convaincre un à un, sans relâche. Rebâtir la confiance, brique après brique. La panique, la peur, la colère brouillent tout ; seule la persévérance répare durablement les fissures. C’est long, mais c’est le seul chemin. Ceux qui rêvent d’un choc salvateur se condamnent à l’impuissance.
Responsabiliser les plateformes et les leaders d’opinion
Il est temps d’exiger la responsabilité des plateformes sociales. Assez de laisser filer la haine, la désinformation, le clickbait meurtrier. Facebook, X, TikTok : rendez des comptes. Quant aux personnalités publiques — leaders politiques, artistes, influenceurs —, qu’on cesse l’ambiguïté. On ne navigue pas entre deux eaux ; on choisit son camp. Permettre à des figures comme RFK Jr. d’avancer sans contradiction, c’est collaborer à une entreprise de destruction massive du bien commun.
Conclusion
Frontière franchie : l’alerte ne retentit plus, elle explose
Nous venons de basculer. Six anciens chirurgiens généraux le clament : tolérer le spectacle de Kennedy, c’est accepter de jouer à la roulette russe avec la santé collective. Les signaux faibles sont devenus des sirènes hurlantes. Le danger n’est plus potentiel ; il est là. Les régressions, les épidémies, l’affaissement de la confiance : tout est en germination. Il n’y a plus d’excuse, plus d’illusion. L’Histoire jugera ceux qui se sont tus.
Ce qui change dans l’instant, ce qu’il faut défendre de toutes nos forces
Dans la minute où ces voix se sont élevées, le débat a changé de dimension. Il ne s’agit plus de politique, mais de survie collective. Le choix est simple, impitoyable : accueillir l’obscurité ou rallumer le flambeau de la raison. Chaque acteur, chaque citoyen doit choisir son bord. La santé publique n’admet aucun compromis. Demain appartient à ceux qui défendent la rigueur, l’empathie, la mémoire du progrès.
Ce que je recommande, sans nuance, sans détour
Rejetons la complaisance. Combattons la désinformation par l’action inlassable, la pédagogie, la présence sur tous les terrains où sévit le doute. Que chaque médecin, chaque parent, chaque enseignant reprenne la parole : qu’on ne laisse plus d’espace au poison. Que la société choisisse, sans honte ni crainte, l’exigence du vrai contre le confort du fantasme. C’est une guerre, pas un débat mondain. Il faut se battre.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/six-anciens-chirurgiens-g%C3%A9n%C3%A9raux-hurlent-l-alerte-rfk-jr-joue-avec-le-feu-la-sant%C3%A9-de-l-am%C3%A9rique-br%C3%BBle/ss-AA1Ok7hD?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=68ec9d24588e4b83820ecb26611626e1&ei=33#image=1
Écrit par : Allusion | 13/10/2025
Introduction : quand la technologie rattrape la diplomatie
©Adobe Stock
Le 13 octobre 2025, dans les couloirs feutrés de l’exposition AUSA à Washington, une révolution militaire vient de se matérialiser sous nos yeux. Oshkosh Defense dévoile son X-MAV, un lanceur mobile autonome capable de transporter quatre missiles Tomahawk—exactement ce dont l’Ukraine rêve pour frapper au cœur de la Russie. Cette machine de guerre sur roues, présentée dans un timing troublant alors que Trump négocie la livraison de Tomahawk à Zelensky, redéfinit les règles du jeu géopolitique. Plus besoin de navires de guerre ou de bombardiers stratégiques—désormais, un seul véhicule blindé peut projeter la puissance de feu américaine à 2500 kilomètres de distance. L’ironie glaçante de cette présentation ? Elle arrive pile au moment où Washington et Kiev finalisent les détails techniques d’un transfert de missiles qui pourrait transformer l’Ukraine en puissance de frappe longue portée. Cette coïncidence n’en est probablement pas une.
Imaginez la scène : pendant que Trump et Zelensky négocient au téléphone la livraison de missiles Tomahawk, à quelques kilomètres de là, les ingénieurs d’Oshkosh dévoilent exactement la machine qui pourrait les lancer. Cette synchronisation parfaite entre innovation technologique et nécessité géopolitique révèle l’ampleur de la planification américaine. Le X-MAV (Extreme Multi-Mission Autonomous Vehicle) n’est pas né du hasard—il répond à un besoin urgent identifié par les stratèges du Pentagone : comment permettre à l’Ukraine de frapper la Russie sans compromettre les États-Unis ?
Cette présentation à l’AUSA 2025 marque un tournant historique dans l’art de la guerre moderne. Pour la première fois, un système d’armes autonome capable de lancer les missiles les plus sophistiqués de l’arsenal américain est exhibé publiquement. Le message envoyé à Moscou est limpide : l’ère des sanctuaires géographiques inviolables se termine. Désormais, chaque installation militaire russe, de Kaliningrad à Vladivostok, entre dans le rayon d’action potentiel de cette nouvelle génération d’armes mobiles.
Le véhicule qui révolutionne la guerre
Le X-MAV ressemble à un véhicule blindé de transport de troupes, mais ne vous y trompez pas—c’est une plateforme de destruction révolutionnaire. Ses huit roues tout-terrain lui permettent de naviguer dans les forêts ukrainiennes, ses systèmes autonomes le rendent capable d’opérer sans équipage, et son architecture modulaire s’adapte aux missiles les plus variés. Avec ses quatre Tomahawk prêts au tir, il transforme chaque route ukrainienne en rampe de lancement potentielle vers les objectifs russes.
L’autonomie comme révolution tactique
L’aspect le plus terrifiant de cette machine réside dans ses capacités autonomes. Le X-MAV peut recevoir ses ordres, naviguer vers sa position de tir, lancer ses missiles et repartir se cacher—tout cela sans intervention humaine. Cette autonomie change fondamentalement la donne stratégique : impossible pour l’ennemi de prévoir où et quand l’attaque viendra. Chaque bosquet, chaque clairière ukrainienne peut dissimuler cette arme de destruction mobile.
Le timing suspect d’une révélation
Coïncidence troublante : cette présentation intervient exactement au moment où les services ukrainiens confirment être en « coordination technique détaillée et active » avec Washington sur l’intégration des Tomahawk. Cette synchronisation parfaite révèle une orchestration soigneusement planifiée. Oshkosh ne dévoile pas seulement un prototype—il présente la solution clé en main au problème logistique ukrainien.
Le X-MAV représente l’aboutissement de décennies d’innovation militaire américaine condensées dans une seule plateforme. Son châssis blindé résiste aux éclats d’obus, ses systèmes de navigation GPS/TERCOM lui permettent de frapper avec une précision métrique, et son architecture ouverte s’adapte aux évolutions futures de l’armement. Plus impressionnant encore : ses capacités de « shoot and scoot » lui permettent de tirer et disparaître avant même que l’ennemi ne localise la source du tir. Cette furtivité mobile révolutionne le concept de guerre de missiles.
La puissance de feu concentrée
Quatre missiles Tomahawk sur un seul véhicule—cela représente une puissance de destruction équivalente à celle d’un destroyer de classe Arleigh Burke. Chaque missile peut emporter une charge militaire de 450 kilos sur 2500 kilomètres, soit suffisamment pour pulvériser n’importe quel objectif depuis l’Ukraine jusqu’aux confins de la Sibérie occidentale. Cette concentration de puissance de feu mobile transforme chaque X-MAV en porte-avions terrestre miniaturisé.
L’autonomie comme force multiplicatrice
Les systèmes autonomes intégrés au X-MAV décuplent son efficacité opérationnelle. Capable de programmer ses propres itinéraires d’approche, de sélectionner ses positions de tir optimales et de calculer ses trajectoires de fuite, il libère les opérateurs humains des tâches les plus dangereuses et répétitives. Cette autonomie permet également de coordonner plusieurs véhicules simultanément, créant des essaims de lanceurs capables de saturer les defenses ennemies.
La modularité comme atout stratégique
L’architecture modulaire du X-MAV constitue peut-être son atout le plus redoutable. Aujourd’hui configuré pour les Tomahawk, il peut demain porter des missiles hypersoniques, des systèmes de guerre électronique ou des munitions rôdeuses. Cette adaptabilité garantit sa pertinence opérationnelle pour les décennies à venir, transformant chaque investissement en plateforme durable capable d’évoluer avec les menaces.
Cette présentation publique du X-MAV envoie des signaux géopolitiques multidirectionnels d’une sophistication redoutable. À Moscou, elle confirme les pires craintes du Kremlin : l’Amérique développe activement les moyens de contourner ses défenses antiaériennes. À Kiev, elle matérialise l’espoir d’obtenir enfin les capacités de frappe longue portée réclamées depuis des mois. À Washington, elle démontre que l’industrie de défense américaine a anticipé et résolu les défis techniques d’un éventuel transfert de Tomahawk vers l’Ukraine.
Le message à Poutine
En exhibant publiquement cette capacité, les États-Unis adressent un message sans équivoque à Vladimir Poutine : nous possédons désormais les moyens techniques de transformer l’Ukraine en menace directe pour le territoire russe. Cette démonstration de force technologique vise à convaincre le Kremlin que l’escalade militaire serait contreproductive. Chaque détail technique révélé renforce la crédibilité de la menace américaine.
L’encouragement à Kiev
Pour l’Ukraine, cette révélation constitue un encouragement psychologique majeur. Voir concrètement la machine qui pourrait porter ses coups jusqu’au cœur de l’empire russe renforce le moral des troupes et de la population. Cette matérialisation technologique transforme l’espoir abstrait en possibilité concrète, nourrissant la détermination ukrainienne à poursuivre le combat.
L’avertissement aux alliés
Cette présentation s’adresse également aux alliés européens, leur rappelant que l’Amérique possède les moyens techniques de modifier radicalement l’équilibre des forces en Europe orientale. Ce rappel de puissance technologique vise à rassurer les partenaires inquiets tout en les incitant à soutenir une éventuelle escalade contrôlée contre la Russie.
Le X-MAV ne constitue que la pointe visible d’un iceberg technologique beaucoup plus vaste. Oshkosh présente simultanément toute une famille de véhicules autonomes (FMAV) conçus pour révolutionner la guerre moderne. Le M-MAV porte les roquettes MLRS et les missiles ATACMS, le L-MAV déploie les drones kamikazes Switchblade 600. Cette approche systémique transforme le champ de bataille en environnement entièrement automatisé où les machines prennent progressivement le contrôle des opérations de combat.
Le M-MAV : l’artillerie autonome
Basé sur le camion militaire FMTV A2, le M-MAV (Medium Multi-Mission Autonomous Vehicle) représente l’évolution logique de l’artillerie moderne. Capable de tirer toute la gamme des munitions MLRS—des roquettes GMLRS aux missiles PrSM en passant par les ATACMS—il transforme chaque position d’artillerie en système autonome intelligent. Sa capacité de rechargement automatique et ses fonctions de navigation avancée lui permettent d’opérer avec un équipage minimal dans les environnements les plus hostiles.
Le L-MAV : la guerre des essaims
Le plus petit de la famille, le L-MAV (Light Multi-Mission Autonomous Vehicle), annonce peut-être l’avenir le plus terrifiant. Porteur de drones kamikazes Switchblade 600 et de systèmes de guerre électronique Titan, il matérialise le concept d’essaim militaire autonome. Chaque véhicule peut déployer des nuées de drones tueurs capables de saturer les défenses ennemies tout en brouillant leurs communications. Cette guerre des essaims transforme le champ de bataille en cauchemar technologique.
L’intégration systémique révolutionnaire
La véritable révolution réside dans l’intégration de ces trois plateformes en un système de combat coordonné. Le X-MAV frappe les objectifs stratégiques, le M-MAV neutralise les défenses tactiques, le L-MAV déploie les essaims de finition. Cette approche systémique transforme la guerre en partition orchestrée où chaque véhicule joue sa partie dans une symphonie destructrice parfaitement coordonnée.
La révélation du X-MAV provoque des réactions hystériques dans les cercles dirigeants russes. Dmitri Medvedev menace d’une riposte « précise » si les Tomahawk sont livrés à l’Ukraine, laissant planer la menace nucléaire. Cette panique révèle l’ampleur du défi technologique que représente cette nouvelle génération d’armes pour les défenses russes. Moscou réalise soudain que ses systèmes S-400 et Pantsir, conçus pour intercepter des missiles balistiques, sont inadaptés face à des essaims de missiles de croisière lancés depuis des plateformes mobiles imprévisibles.
L’inadéquation des défenses russes
Les systèmes de défense antiaérienne russes, malgré leur réputation, révèlent leurs limites flagrantes face à cette menace hybride. Conçus pour protéger des objectifs fixes contre des menaces identifiées, ils peinent à s’adapter à des lanceurs mobiles dispersés sur des milliers de kilomètres carrés. Cette vulnérabilité systémique force Moscou à repenser entièrement sa doctrine défensive, un processus coûteux et chronophage qui joue en faveur de l’Ukraine.
L’escalade rhétorique compensatoire
Face à cette supériorité technologique évidente, la Russie compense par une escalade rhétorique de plus en plus désespérée. Les menaces nucléaires de Medvedev révèlent l’impuissance du Kremlin face à une innovation qu’il ne peut ni copier ni contrer rapidement. Cette fuite en avant verbale témoigne de la panique stratégique qui gagne les cercles dirigeants russes confrontés à l’évolution technologique occidentale.
Les contre-mesures improvisées
Privée de solutions techniques immédiates, la Russie intensifie ses bombardements contre l’infrastructure énergétique ukrainienne, espérant créer un chaos humanitaire suffisant pour dissuader l’Occident de livrer ces nouvelles armes. Cette stratégie de la terre brûlée révèle l’épuisement du répertoire tactique russe face à l’innovation occidentale. Chaque centrale détruite devient un aveu d’impuissance technologique.
La présentation du X-MAV marque l’émergence d’un nouveau paradigme industriel dans la défense américaine. Oshkosh Defense, traditionnellement spécialisé dans les véhicules de transport militaire, se positionne désormais comme intégrateur de systèmes d’armes complexes. Cette mutation industrielle révèle la transformation profonde de l’écosystème de défense américain, où les frontières entre constructeurs automobiles, électroniciens et armements s’estompent progressivement.
La convergence technologique
Le X-MAV illustre parfaitement la convergence entre technologies civiles et militaires. Ses systèmes de navigation s’inspirent des voitures autonomes, ses réseaux de communication empruntent aux télécommunications civiles, son intelligence artificielle dérive des avancées du secteur privé. Cette hybridation technologique accélère l’innovation militaire tout en réduisant les coûts de développement.
La modularité comme modèle économique
L’architecture modulaire du X-MAV révolutionne également le modèle économique de la défense. Plutôt que de développer des systèmes d’armes spécialisés et coûteux, les industriels proposent désormais des plateformes adaptables capables d’évoluer avec les besoins. Cette approche réduit les risques d’obsolescence tout en maximisant les retours sur investissement pour les clients militaires.
L’exportation comme enjeu stratégique
Au-delà des besoins américains, le X-MAV vise clairement les marchés d’exportation, particulièrement européens. L’Allemagne étudie déjà l’acquisition de lanceurs Typhon, la Pologne modernise ses capacités de frappe longue portée. Cette dimension commerciale transforme chaque vente en instrument de diplomatie militaire, renforçant les liens entre alliés tout en standardisant leurs équipements
Le X-MAV annonce l’avènement d’une ère nouvelle : celle de la guerre entièrement autonome. Ses capacités d’intelligence artificielle, encore limitées aujourd’hui, Conclusion : la machine qui redéfinit la guerre
©Adobe Stock
La révélation du X-MAV d’Oshkosh Defense marque un tournant historique dans l’évolution de l’art militaire moderne. Cette machine de guerre autonome, capable de projeter la puissance de destruction américaine à des milliers de kilomètres, transforme radicalement les équilibres géopolitiques établis. Pour l’Ukraine, elle représente l’espoir d’obtenir enfin les moyens de frapper au cœur de l’empire russe. Pour la Russie, elle matérialise le cauchemar d’une menace technologique qu’elle ne peut ni copier ni contrer efficacement. Pour le monde entier, elle annonce l’avènement d’une ère où les machines prennent progressivement le contrôle des décisions de vie et de mort sur les champs de bataille.
Cette convergence parfaite entre innovation technologique et nécessité géopolitique révèle l’ampleur de la planification stratégique américaine. Le timing de cette révélation—au moment précis où Trump négocie la livraison de Tomahawk à Zelensky—ne doit rien au hasard. Chaque boulon de ce véhicule a été conçu pour répondre aux défis spécifiques du théâtre ukrainien, chaque algorithme programmé pour contourner les défenses russes. Cette orchestration technologique témoigne d’une vision stratégique à long terme où l’innovation militaire devient l’instrument privilégié de la politique étrangère.
L’avenir de la guerre se dessine sous nos yeux avec une précision troublante. Les conflits de demain opposeront des essaims de machines autonomes pilotées par des intelligences artificielles de plus en plus sophistiquées. L’humanité risque de devenir progressivement spectatrice de ses propres conflits, déléguant aux algorithmes les décisions les plus cruciales. Cette mutation technologique pose des questions existentielles sur notre rapport à la violence organisée et notre capacité à maintenir un contrôle éthique sur les instruments de destruction que nous créons. Le X-MAV n’est pas seulement une nouvelle arme—c’est le symbole d’une révolution anthropologique qui questionne la place de l’homme dans la guerre du futur.évoluent exponentiellement. Demain, ces machines pourront identifier leurs cibles, planifier leurs attaques et exécuter leurs missions sans intervention humaine. Cette perspective révolutionnaire—et terrifiante—pose des questions éthiques fondamentales sur l’automatisation de la décision de tuer.
L’intelligence artificielle militarisée
Les algorithmes intégrés au X-MAV représentent la pointe avancée de l’IA militaire. Capables d’analyser le terrain, d’identifier les menaces et d’optimiser les trajectoires, ils transforment chaque véhicule en stratège autonome. Cette intelligence artificielle distribuée change fondamentalement la nature du commandement militaire, où les décisions tactiques sont déléguées aux machines.
La guerre des algorithmes
Face à ces systèmes autonomes, l’avenir militaire se joue désormais dans la guerre des algorithmes. Chaque camp développe ses IA militaires, ses systèmes de contre-mesures électroniques, ses capacités de piratage informatique. Cette dimension cyber devient aussi cruciale que la puissance de feu traditionnelle, transformant chaque conflit en bataille de codes informatiques autant qu’en affrontement physique.
Les dilemmes éthiques émergents
Cette automatisation croissante soulève des questions éthiques vertigineuses. Jusqu’où peut-on déléguer la décision de tuer à des machines ? Comment programmer des règles d’engagement dans des algorithmes ? Ces interrogations, encore théoriques aujourd’hui, deviendront vitales quand ces systèmes gagneront en autonomie. L’humanité devra bientôt définir les limites morales de l’automatisation militaire.
Conclusion
La révélation du X-MAV d’Oshkosh Defense marque un tournant historique dans l’évolution de l’art militaire moderne. Cette machine de guerre autonome, capable de projeter la puissance de destruction américaine à des milliers de kilomètres, transforme radicalement les équilibres géopolitiques établis. Pour l’Ukraine, elle représente l’espoir d’obtenir enfin les moyens de frapper au cœur de l’empire russe. Pour la Russie, elle matérialise le cauchemar d’une menace technologique qu’elle ne peut ni copier ni contrer efficacement. Pour le monde entier, elle annonce l’avènement d’une ère où les machines prennent progressivement le contrôle des décisions de vie et de mort sur les champs de bataille.
Cette convergence parfaite entre innovation technologique et nécessité géopolitique révèle l’ampleur de la planification stratégique américaine. Le timing de cette révélation—au moment précis où Trump négocie la livraison de Tomahawk à Zelensky—ne doit rien au hasard. Chaque boulon de ce véhicule a été conçu pour répondre aux défis spécifiques du théâtre ukrainien, chaque algorithme programmé pour contourner les défenses russes. Cette orchestration technologique témoigne d’une vision stratégique à long terme où l’innovation militaire devient l’instrument privilégié de la politique étrangère.
L’avenir de la guerre se dessine sous nos yeux avec une précision troublante. Les conflits de demain opposeront des essaims de machines autonomes pilotées par des intelligences artificielles de plus en plus sophistiquées. L’humanité risque de devenir progressivement spectatrice de ses propres conflits, déléguant aux algorithmes les décisions les plus cruciales. Cette mutation technologique pose des questions existentielles sur notre rapport à la violence organisée et notre capacité à maintenir un contrôle éthique sur les instruments de destruction que nous créons. Le X-MAV n’est pas seulement une nouvelle arme—c’est le symbole d’une révolution anthropologique qui questionne la place de l’homme dans la guerre du futur.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/la-machine-de-guerre-r%C3%A9v%C3%A9l%C3%A9e-l-arme-qui-change-tout-entre-l-ukraine-et-la-russie/ss-AA1OrHXn?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=68ee5633541e454aaad3cd9b45588625&ei=13#image=1
Écrit par : Allusion | 14/10/2025
Quand l’opportunisme mène à la ruine
C’est l’histoire d’une chute spectaculaire. Phil McGraw — connu mondialement comme « Dr Phil » — a passé 21 ans à dominer la télévision américaine en distribuant des conseils psychologiques à des millions de téléspectateurs. En 2023, il a quitté CBS pour lancer sa propre révolution médiatique : Merit Street Media, un réseau conservateur qui devait devenir « l’un des réseaux de démarrage les plus largement distribués de l’histoire moderne ». Un an et demi plus tard, en octobre 2025, Merit Street est en faillite. Les employés ont été licenciés. Les émissions sont en hiatus. Et McGraw est empêtré dans un procès de 500 millions de dollars avec son partenaire de distribution, Trinity Broadcasting Network (TBN), le plus grand réseau télévisé chrétien du monde. Pendant ce temps, McGraw a passé l’année 2025 à se transformer en propagandiste officiel de l’administration Trump. On l’a vu accompagner les raids d’ICE à Chicago. Assister à la prestation de serment de RFK Jr. Critiquer les manifestants pro-Palestine. Diriger la nouvelle Commission sur la liberté religieuse de la Maison-Blanche. Tout ça filmé, diffusé, monétisé sur sa chaîne Merit TV. Jusqu’à ce que tout s’effondre. En juin 2025, Merit Street entre en « hiatus d’été » et licencie des dizaines d’employés. En juillet, l’entreprise dépose le bilan. En août, TBN contre-attaque avec un procès accusant McGraw de fraude, de fausses déclarations, d’avoir créé un « faux sentiment d’urgence » pour extorquer 20 millions de dollars. Et maintenant, en octobre, McGraw tente de lancer une troisième entreprise — Envoy Media — alors que Merit Street agonise en tribunal. C’est du spectacle. Du chaos. Du désespoir déguisé en ambition. Et c’est une leçon brutale : parier sur Trump ne garantit pas le succès. Parfois, ça garantit juste la ruine.
L’alliance toxique avec Trump
McGraw n’a pas toujours été un trumpiste fanatique. Dans les années 2000, il incarnait un conservatisme traditionnel à la Reagan — pro-business, pro-famille, respectueux des institutions. Il soutenait George W. Bush mais dialoguait poliment avec les progressistes. Il évitait les polémiques partisanes. Il restait dans sa zone de confort télévisuel : écouter des gens raconter leurs problèmes, leur donner des conseils génériques, encaisser les chèques publicitaires. Mais quelque chose a changé. Peut-être l’influence d’Oprah qui s’est estompée. Peut-être l’attrait du mouvement MAGA. Peut-être l’envie de rester pertinent dans une époque où la télévision traditionnelle s’effondre et où les figures médiatiques doivent choisir un camp politique pour survivre. Quoi qu’il en soit, McGraw a choisi Trump. En octobre 2024, il a pris la parole lors du rassemblement de clôture de Trump au Madison Square Garden. Après l’investiture de janvier 2025, il est devenu un visiteur régulier de la Maison-Blanche. Il ne se contentait plus de commenter l’actualité. Il participait. Il légitimait. Il normalisait. Et il pensait que cette proximité avec le pouvoir se traduirait en audiences, en influence, en argent. Mais ça n’a pas marché. Parce que McGraw a commis une erreur fondamentale : il a cru que le soutien de Trump suffisait à bâtir un empire médiatique. Il a oublié que même dans l’écosystème MAGA, saturé de chaînes conservatrices — Fox News, Newsmax, OAN — il faut plus qu’un alignement politique pour réussir. Il faut du contenu. Des audiences. Un modèle économique viable. Merit Street n’avait rien de tout ça. Et maintenant, McGraw découvre que Trump ne peut pas sauver une entreprise mal gérée. Même avec toute la proximité du monde.
Les chiffres catastrophiques de Merit Street
Les données sont impitoyables. Selon une analyse de février 2025, Merit TV attirait en moyenne 27 000 téléspectateurs par semaine. Vingt-sept mille. Pour un réseau qui prétendait devenir « l’un des plus largement distribués de l’histoire moderne ». Pour comparaison, Fox News attire des millions de téléspectateurs quotidiens. Même Newsmax, souvent moqué pour ses faibles audiences, dépasse largement Merit TV. Et ce n’est pas comme si McGraw manquait de visibilité. Il avait passé deux décennies à construire une marque reconnue. Il avait l’appui d’Oprah Winfrey — qui l’avait propulsé vers la célébrité dans les années 1990. Il avait des connexions politiques au plus haut niveau. Il avait un financement initial conséquent. Mais rien de tout ça n’a suffi. Parce que Merit Street souffrait d’un problème fondamental : personne ne voulait le regarder. Le contenu était ennuyeux. Répétitif. Prévisible. McGraw commentait l’actualité avec le même ton moralisateur qu’il utilisait dans son talk-show. Il invitait des personnalités conservatrices — Nancy Grace, Steve Harvey, Bear Grylls — pour discuter de sujets que d’autres chaînes couvraient déjà mieux. Il n’apportait rien de nouveau. Rien de différent. Rien qui justifie de changer de chaîne. Et dans un marché médiatique saturé, où l’attention est la ressource la plus rare, l’insignifiance est mortelle. Les annonceurs ont fui. Les investisseurs ont paniqué. Et en août 2024, Merit Street a licencié 38 employés. En juin 2025, Dr. Phil Primetime — l’émission phare du réseau — est entrée en hiatus. Et un mois plus tard, l’entreprise déposait le bilan. Fin de partie.
Trinity Broadcasting accuse McGraw de fraude
Le 19 août 2025, Trinity Broadcasting Network dépose une contre-poursuite dévastatrice contre McGraw et sa société de production, Peteski Productions. TBN réclame 500 millions de dollars de dommages et intérêts. L’accusation ? Fraude. Fausses déclarations. Rupture de contrat. Selon TBN, McGraw a créé un « faux sentiment d’urgence » en 2023 pour forcer le réseau chrétien à signer rapidement un accord de 500 millions de dollars sur dix ans. Il aurait affirmé que CBS lui offrait 75 millions de dollars par an pour renouveler son contrat, et que TBN devait agir immédiatement — ou perdre l’opportunité. Il aurait exigé un paiement initial de 20 millions de dollars comme « preuve de bonne foi », affirmant que sans cet argent, l’accord tomberait à l’eau. TBN, sous pression, a capitulé. Ils ont signé. Ils ont payé. Ils ont investi des millions dans des studios au Texas. Ils ont promis une distribution nationale. Mais selon eux, McGraw n’a jamais tenu ses promesses. Il avait promis de produire 160 nouveaux épisodes de 90 minutes de son émission. Il n’en a livré qu’une poignée. Il avait promis de réduire les coûts de production de 40 % en déménageant tout au Texas et en licenciant le personnel syndiqué. Les coûts ont explosé. Il avait promis des audiences massives, des revenus publicitaires, un succès garanti. Rien de tout ça ne s’est matérialisé. TBN affirme que McGraw les a trompés dès le départ. Qu’il a gonflé les chiffres. Qu’il a menti sur les offres de CBS. Qu’il a utilisé le nom de TBN pour lever des fonds auprès d’autres investisseurs, tout en sachant que Merit Street était vouée à l’échec. « McGraw a créé un faux sentiment d’urgence et a fait de fausses déclarations concernant les audiences, les revenus publicitaires, la propriété du contenu et les coûts de production », affirme la plainte de TBN. C’est une accusation dévastatrice. Et si elle est prouvée, McGraw ne fait pas face seulement à une faillite. Il fait face à une destruction totale de sa réputation.
McGraw contre-attaque : « TBN a saboté Merit Street »
McGraw, évidemment, nie tout. Dans sa propre poursuite déposée début juillet 2025, Merit Street accuse TBN de rupture de contrat, affirmant que le réseau chrétien a délibérément saboté l’entreprise. Selon Merit Street, TBN avait promis de fournir une distribution nationale en transférant ses droits « must-carry » — un mécanisme légal qui oblige les câblodistributeurs à diffuser certaines chaînes. Sans ces droits, Merit Street ne pouvait pas transmettre son signal ni diffuser ses programmes, peu importe leur qualité. Merit Street affirme également que TBN a abusé de sa position comme actionnaire majoritaire pour forcer l’entreprise à conclure des accords de distribution coûteux au lieu d’utiliser son propre réseau de stations locales. TBN aurait également loué ses propres studios à Merit Street à des prix gonflés, et fourni des « services de production de qualité inférieure ». « Ces échecs de TBN n’étaient ni involontaires ni accidentels », affirme la plainte de Merit Street. « C’était un schéma conscient et intentionnel de choix faits en pleine connaissance que la conséquence serait de saboter et sceller le destin d’un réseau nouveau mais déjà acclamé nationalement ». Les avocats de Merit Street qualifient les actions de TBN de « gangster move » et de « poker de dernière minute ». Alors, qui ment ? TBN, qui accuse McGraw d’avoir escroqué un réseau chrétien ? Ou McGraw, qui accuse TBN d’avoir sabotéé son entreprise pour des raisons inconnues ? La vérité est probablement quelque part entre les deux. Les deux parties ont probablement commis des erreurs. Les deux ont probablement sur-promis. Les deux ont probablement sous-livré. Mais ce qui est certain, c’est que Merit Street est morte. Et que les deux parties vont passer des années — et des millions de dollars — à se battre en tribunal pour déterminer qui est responsable.
Le témoignage explosif de McGraw en septembre
Le 23 septembre 2025, McGraw est appelé à témoigner dans les procédures de faillite de Merit Street. Et ça ne s’est pas bien passé. Selon les comptes rendus de Deadline et du Hollywood Reporter, McGraw était « agacé », « cassant », « sarcastique ». Lorsque les avocats de TBN l’ont interrogé sur les promesses faites au réseau, il a répondu avec irritation. Lorsqu’on lui a demandé pourquoi Merit Street avait échoué, il a rejeté la responsabilité sur TBN. Lorsqu’on lui a demandé s’il avait gonflé les chiffres pour obtenir le financement, il a nié catégoriquement. Mais ce qui a marqué les observateurs, c’est l’arrogance de McGraw. Son incapacité à admettre une erreur. Son refus de reconnaître que Merit Street avait été mal gérée. À un moment, selon les témoignages, McGraw a affirmé qu’il avait « capitulé » face aux exigences de TBN. Comme si signer un accord de 500 millions de dollars était une concession douloureuse qu’on lui avait imposée. Cette attitude — ce mélange de déni, d’arrogance, et de victimisation — est caractéristique de McGraw. C’est la même posture qu’il adopte dans son émission : jamais responsable, toujours victime des circonstances, toujours prêt à blâmer les autres. Mais dans une salle de tribunal, face à des avocats expérimentés, face à des documents financiers, face à des preuves, cette posture ne fonctionne pas. Et les observateurs juridiques affirment que le témoignage de McGraw a probablement nui à sa propre cause. Qu’il a donné aux avocats de TBN des munitions pour le présenter comme quelqu’un de malhonnête, d’évasif, de non crédible. Ce procès est loin d’être terminé. Mais pour l’instant, McGraw n’est pas en position de force.
Des raids d’ICE à la Maison-Blanche
Pendant que Merit Street s’effondrait financièrement, McGraw s’est jeté à corps perdu dans l’opportunisme politique. En juin 2025, il a accompagné des agents d’ICE lors de raids à Chicago dans le cadre de l’« Opération Midway Blitz » de Trump. Les images étaient surréalistes : McGraw, en gilet pare-balles, filmant des arrestations d’immigrants, commentant les opérations comme s’il s’agissait d’un documentaire plutôt que d’une tragédie humaine. Il a qualifié les manifestants anti-ICE de « radicaux » et a loué les agents pour leur « courage ». Ces images ont été diffusées sur Merit TV — juste avant que la chaîne n’entre en hiatus. McGraw a également assisté à la prestation de serment de RFK Jr comme secrétaire à la Santé. Il a participé à des événements publics avec Trump après les inondations catastrophiques au Texas. Il a été nommé à la tête de la nouvelle Commission sur la liberté religieuse de la Maison-Blanche — un poste purement symbolique mais qui lui donnait accès aux couloirs du pouvoir. Tout ça filmé. Tout ça diffusé. Tout ça utilisé comme contenu pour Merit TV. McGraw pensait que cette proximité avec le pouvoir se traduirait en audiences. Que les téléspectateurs MAGA afflueraient pour voir leur héros conservateur aux côtés du président. Mais ça n’a pas marché. Parce que l’audience MAGA est déjà saturée de contenus pro-Trump. Ils ont Fox News. Ils ont Newsmax. Ils ont des dizaines de podcasts, de chaînes YouTube, de comptes Twitter. Pourquoi regarderaient-ils McGraw ? Qu’apporte-t-il de nouveau ? Rien. Absolument rien. Juste un vieux psychologue de la télévision qui essaie désespérément de rester pertinent en se collant au président. C’est du parasitisme médiatique. Et ça ne fonctionne que si vous avez quelque chose d’unique à offrir. McGraw n’avait rien.
La critique des manifestants pro-Palestine
McGraw a également utilisé sa plateforme pour attaquer les manifestants pro-Palestine qui s’opposaient aux opérations militaires d’Israël à Gaza. Lors de plusieurs émissions sur Merit TV, il a qualifié ces manifestants — dont beaucoup sont des étudiants universitaires — d’« ignorants », de « manipulés », de « complices du terrorisme ». Il a affirmé qu’ils ne comprenaient pas la complexité du conflit israélo-palestinien et qu’ils étaient influencés par des « professeurs gauchistes ». Cette rhétorique n’est pas nouvelle. C’est la même que celle utilisée par les conservateurs depuis des décennies pour discréditer les mouvements étudiants. Mais ce qui est frappant, c’est l’agressivité de McGraw. Son mépris pour les jeunes qui osent remettre en question la politique américaine au Moyen-Orient. Son incapacité à reconnaître que ces manifestants — qu’on soit d’accord ou pas avec eux — exercent un droit constitutionnel. McGraw, qui pendant des années a prétendu être un guérisseur, un médiateur, quelqu’un qui aide les gens à résoudre leurs conflits, s’est transformé en polémiste. En propagandiste. En harceleur. Et ce changement n’est pas passé inaperçu. Plusieurs anciens fans de McGraw — y compris des conservateurs modérés — ont exprimé leur déception face à cette transformation. Ils se souviennent du Dr Phil des années 2000 : celui qui écoutait, qui conseillait, qui essayait de comprendre. Celui d’aujourd’hui ne fait que hurler. Comme tous les autres. Et dans un marché saturé de hurleurs, il n’y a pas de place pour un de plus.
Une marque personnelle détruite
Pendant 21 ans, McGraw a construit une marque basée sur la confiance, l’empathie, l’autorité psychologique. Des millions d’Américains le regardaient chaque jour pour obtenir des conseils sur leurs relations, leur santé mentale, leurs problèmes familiaux. Ils le considéraient comme une figure stable, rassurante, apolitique. Mais en se jetant dans le mouvement MAGA, McGraw a détruit cette marque. Il ne représente plus la neutralité bienveillante. Il représente la polarisation. L’agressivité. L’opportunisme. Et dans un pays aussi divisé que les États-Unis en 2025, cette transformation a un coût. La moitié du pays — les démocrates, les indépendants, les conservateurs modérés — ne veut plus rien avoir à faire avec lui. Ils le voient comme un traître à ses propres valeurs. Comme quelqu’un qui a vendu son âme pour un accès au pouvoir. L’autre moitié — les trumpistes — ne le considère pas vraiment comme l’un des leurs. Il est trop vieux. Trop daté. Trop insignifiant. Résultat ? McGraw se retrouve dans un no man’s land. Rejeté par ceux qui l’admiraient autrefois. Ignoré par ceux qu’il essaie désespérément de courtiser. C’est une position impossible. Et c’est exactement là qu’il s’est mis lui-même. Par choix. Par calcul. Par erreur.
Lancer une nouvelle entreprise pendant une faillite
Alors que Merit Street agonise en tribunal, McGraw fait quelque chose de remarquable : il lance une troisième entreprise. En juillet 2025, quelques semaines seulement après le dépôt de bilan de Merit Street, McGraw annonce la création d’Envoy Media Company. Selon lui, Envoy sera différent. Mieux géré. Mieux financé. Mieux distribué. Il promet que les erreurs de Merit Street ne se répéteront pas. Mais cette annonce soulève une question évidente : comment peut-on lancer une nouvelle entreprise alors que l’ancienne est en faillite et fait face à un procès de 500 millions de dollars ? La réponse : en utilisant les mêmes investisseurs, les mêmes actifs, les mêmes tactiques. Selon les documents judiciaires, McGraw a transféré une partie des actifs de Merit Street — y compris des droits de diffusion, des contrats d’employés, des équipements — vers Envoy. Il a également utilisé le nom et la réputation de Merit Street pour lever des fonds auprès de nouveaux investisseurs. TBN, dans sa contre-poursuite, affirme que c’est exactement ce genre de manœuvre frauduleuse que McGraw a utilisée depuis le début. Qu’il crée une entreprise, la vide de ses actifs, la laisse mourir, puis recommence avec une nouvelle. Comme un Ponzi médiatique. McGraw, évidemment, nie. Il affirme qu’Envoy est une entreprise légitime, indépendante, qui n’a rien à voir avec Merit Street. Mais les créanciers de Merit Street ne sont pas convaincus. Ils ont déposé des réclamations exigeant que les actifs transférés à Envoy soient retournés à Merit Street pour rembourser les dettes. Ce qui signifie qu’Envoy pourrait être mort-né. Saisi avant même d’avoir vraiment commencé. C’est une farce. Un désastre. Et c’est exactement le genre de chaos que McGraw a créé en essayant de gérer trop de choses à la fois.
Un accord avec Charter : trop peu, trop tard
Le 6 octobre 2025, McGraw annonce un accord de distribution avec Charter Communications, l’un des plus grands câblodistributeurs américains. C’est un coup majeur — en théorie. Charter dessert des millions de foyers. Avoir accès à ce réseau pourrait donner à Envoy la distribution nationale que Merit Street n’a jamais eue. Mais il y a un problème. L’accord avec Charter a été négocié alors que Merit Street était encore en faillite. Selon TBN, McGraw a utilisé les relations et les actifs de Merit Street pour obtenir cet accord — puis l’a attribué à Envoy. C’est exactement le genre de transfert d’actifs que les créanciers contestent. De plus, même avec Charter, Envoy fait face aux mêmes problèmes que Merit Street. Pas de contenu unique. Pas d’audiences prouvées. Pas de modèle économique viable. Juste McGraw, encore une fois, promettant que cette fois ce sera différent. Que cette fois ça va marcher. Que cette fois il a appris de ses erreurs. Mais les investisseurs, les distributeurs, les annonceurs — ils ont déjà entendu tout ça. Avec Merit Street. Et ça n’a pas marché. Pourquoi croiraient-ils que ça va marcher avec Envoy ? La vérité, c’est que McGraw est fini dans le monde des médias. Il a brûlé trop de ponts. Détruit trop de relations. Perdu trop de crédibilité. Et maintenant, il est coincé dans un cycle : créer une entreprise, la ruiner, en créer une nouvelle, la ruiner, répéter. C’est une spirale descendante. Et il n’y a pas d’issue.
Les créanciers réclament leur dû
Pendant ce temps, les créanciers de Merit Street s’accumulent. Employés licenciés qui n’ont pas été payés. Fournisseurs qui n’ont pas été remboursés. Investisseurs qui ont perdu des millions. Tous réclament leur argent. Tous veulent leur part de ce qui reste. Selon les documents de faillite, Merit Street doit plus de 100 millions de dollars. Mais l’entreprise n’a que quelques millions d’actifs à liquider. Ce qui signifie que la plupart des créanciers ne récupéreront qu’une fraction de ce qu’on leur doit. Certains ne récupéreront rien. Et maintenant, avec le transfert d’actifs vers Envoy, les créanciers sont furieux. Ils accusent McGraw d’avoir vidé Merit Street pour financer Envoy. De leur avoir volé leur argent. De les avoir trahis. Un juge de la faillite a qualifié le différend entre McGraw et TBN de « tout sauf routinier ». Il a exprimé sa frustration face au chaos, aux accusations, aux contre-accusations. Il a averti les deux parties que si elles ne trouvaient pas un règlement, le tribunal imposerait une solution — et personne ne sera satisfait. Mais pour l’instant, McGraw refuse de plier. Il continue de se battre. De nier. De blâmer les autres. Et pendant ce temps, les créanciers attendent. Espérant récupérer au moins une partie de ce qu’on leur doit. Sachant qu’ils ne le verront probablement jamais.
L’opportunisme politique ne garantit pas le succès
La première leçon de l’effondrement de Merit Street, c’est que l’opportunisme politique ne suffit pas. McGraw pensait que s’aligner avec Trump, accompagner ICE, critiquer les progressistes, suffirait à construire une audience loyale. Mais il avait tort. Parce que l’audience MAGA n’est pas automatique. Elle doit être cultivée. Elle doit être nourrie. Elle doit avoir une raison de vous préférer aux dizaines d’autres voix conservatrices qui se battent pour son attention. McGraw n’a jamais compris ça. Il pensait que sa célébrité suffirait. Que son nom suffirait. Que sa proximité avec Trump suffirait. Mais dans l’écosystème médiatique de 2025, rien de tout ça ne suffit. Il faut du contenu original. Des perspectives uniques. Une voix authentique. McGraw avait juste une copie de ce que Fox News, Newsmax, et OAN faisaient déjà mieux. Et dans un marché saturé, les copies meurent. Toujours. La deuxième leçon, c’est que détruire sa marque a un coût. Pendant 21 ans, McGraw avait cultivé une image de psychologue bienveillant, de conseiller de confiance, de figure apolitique. En se jetant dans le mouvement MAGA, il a détruit cette image en quelques mois. Et maintenant, il ne peut plus la récupérer. Parce que la confiance, une fois perdue, ne se retrouve jamais vraiment. Les gens se souviennent. Ils n’oublient pas. Et ils ne pardonnent pas facilement. McGraw découvre maintenant ce que signifie être rejeté par la moitié du pays. Et ignoré par l’autre moitié. C’est une position impossible. Et il n’y a pas de retour en arrière.
La mauvaise gestion financière tue plus vite que l’idéologie
La troisième leçon, c’est que même avec le meilleur alignement politique, une mauvaise gestion financière tue une entreprise. Merit Street a échoué non pas parce que son idéologie était mauvaise — dans l’Amérique de Trump, il y a clairement un marché pour les médias conservateurs. Elle a échoué parce qu’elle était mal gérée. Dépenses excessives. Promesses non tenues. Accords mal négociés. Transferts d’actifs douteux. Manque de transparence. Manque de planification. Manque de discipline. McGraw a traité Merit Street comme une extension de son ego. Pas comme une entreprise. Il a dépensé sans compter. Il a embauché sans stratégie. Il a promis sans livrer. Et maintenant, il paie le prix. Parce que dans le monde des affaires, l’idéologie ne sauve pas une entreprise mal gérée. L’argent ne sauve pas une entreprise mal gérée. Seule une gestion compétente sauve une entreprise. Et McGraw n’en avait pas. La quatrième leçon, c’est que les partenariats mal choisis peuvent détruire une entreprise. McGraw a choisi TBN comme partenaire parce qu’ils avaient de l’argent et de la distribution. Mais il n’a jamais vraiment compris qui était TBN. Un réseau chrétien conservateur qui avait ses propres priorités, ses propres valeurs, sa propre vision. Et quand ces visions sont entrées en conflit, le partenariat s’est effondré. Maintenant, les deux parties se battent en tribunal. Et personne ne gagne. Sauf les avocats.
L’arrogance précède toujours la chute
La cinquième et dernière leçon, c’est que l’arrogance précède toujours la chute. McGraw pensait qu’il ne pouvait pas échouer. Qu’il était trop célèbre. Trop intelligent. Trop connecté. Il a ignoré les avertissements. Il a rejeté les critiques. Il a blâmé les autres pour ses propres erreurs. Et maintenant, il est assis dans une salle d’audience de faillite, essayant de sauver ce qui reste de son empire. C’est une histoire classique. On la voit encore et encore. Des gens qui ont eu du succès pendant si longtemps qu’ils croient être invincibles. Ils prennent des risques insensés. Ils font des promesses impossibles. Ils brûlent des ponts. Et un jour, tout s’effondre. McGraw n’est pas unique. Il n’est pas spécial. Il est juste un de plus dans une longue liste de gens qui ont cru en leur propre mythe. Et qui ont payé le prix. La seule différence, c’est que dans le cas de McGraw, tout ça s’est passé publiquement. Sous les projecteurs. Avec des millions de témoins. Et ça rend la chute encore plus brutale. Encore plus humiliante. Encore plus définitive.
La proximité avec le pouvoir ne paie pas toujours
Pendant toute l’année 2025, McGraw a misé sur sa proximité avec Trump pour sauver son entreprise. Il pensait que chaque apparition à la Maison-Blanche, chaque raid d’ICE filmé, chaque événement politique lui donnerait de la visibilité, de la crédibilité, des audiences. Mais ça n’a pas marché. Parce que Trump, malgré toute sa puissance, ne peut pas créer une audience pour quelqu’un. Il peut donner de l’accès. Il peut donner de la visibilité. Mais il ne peut pas forcer les gens à regarder. Et les gens n’ont pas regardé. Parce que McGraw n’offrait rien de nouveau. Rien de différent. Rien qui justifie de changer de chaîne. La proximité avec le pouvoir peut être une ressource. Mais elle n’est pas une garantie. Elle ne remplace pas le talent. Elle ne remplace pas le contenu. Elle ne remplace pas la compétence. Et McGraw n’avait aucune de ces choses. Il avait juste de l’opportunisme. Et ça ne suffit pas. D’autres figures médiatiques proches de Trump ont réussi. Tucker Carlson, après avoir quitté Fox News, a lancé son propre show sur Twitter et a construit une audience massive. Joe Rogan, bien qu’il ne soit pas trumpiste au sens strict, a réussi à maintenir une audience énorme en offrant des conversations longues, non filtrées, authentiques. Même Steve Bannon, malgré ses problèmes légaux, a construit une audience fidèle avec son podcast War Room. Qu’ont-ils tous en commun ? Ils offrent quelque chose d’unique. Une perspective. Une voix. Un style. McGraw n’avait rien de tout ça. Il était juste un vieux psychologue de la télévision essayant de surfer sur la vague MAGA. Et ça ne fonctionne pas.
L’alliance avec Trump comme fardeau
En fait, l’alliance de McGraw avec Trump pourrait avoir été un fardeau plutôt qu’un avantage. Parce qu’en s’associant si étroitement à Trump, McGraw a aliéné une grande partie de son ancienne audience. Les modérés. Les indépendants. Même les conservateurs traditionnels qui n’aiment pas Trump. Tous ces gens — qui constituaient autrefois le cœur de l’audience de McGraw — l’ont abandonné. Et il ne les récupérera jamais. Parce qu’ils le voient maintenant comme un propagandiste. Un opportuniste. Quelqu’un qui a vendu son intégrité pour un accès au pouvoir. Et dans un pays aussi polarisé que les États-Unis en 2025, cette perception est mortelle. Parce qu’elle signifie que McGraw n’a plus d’audience large. Il a juste une niche : les trumpistes hardcore. Mais cette niche est déjà saturée. Elle a ses propres héros. Ses propres voix. Et McGraw n’en fait pas vraiment partie. Il est trop vieux. Trop daté. Trop insignifiant. Résultat ? McGraw se retrouve dans le pire des deux mondes. Rejeté par son ancienne audience. Ignoré par la nouvelle. C’est une position impossible. Et c’est exactement là que l’alliance avec Trump l’a mené.
Aucun sauvetage en vue
Alors, Trump va-t-il sauver McGraw ? Non. Parce que Trump ne sauve personne. Il utilise les gens. Et quand ils ne lui sont plus utiles, il les abandonne. McGraw était utile pendant quelques mois. Il fournissait du contenu. Il légitimait les opérations d’ICE. Il amplifiait la propagande de la Maison-Blanche. Mais maintenant que Merit Street est mort, maintenant que McGraw n’a plus de plateforme, il n’est plus utile. Et Trump passera à autre chose. Il trouvera un autre opportuniste prêt à le servir. Un autre parasite médiatique prêt à échanger son intégrité contre un accès au pouvoir. C’est le cycle. C’est comme ça que Trump fonctionne. Il consomme les gens. Il les vide. Il les jette. Et McGraw vient de découvrir qu’il n’est pas différent des autres. Il n’est pas spécial. Il n’est pas indispensable. Il est juste un autre nom sur la longue liste de ceux qui ont tout misé sur Trump. Et qui ont tout perdu.
Une carrière en lambeaux
Alors, que reste-t-il à McGraw ? Pas grand-chose. Sa carrière télévisuelle est terminée. CBS ne le reprendra jamais. Aucun grand réseau ne voudra travailler avec quelqu’un qui a détruit sa crédibilité, qui est empêtré dans un procès de 500 millions de dollars, qui a brûlé tous ses ponts. Merit Street est mort. Envoy survivra peut-être quelques mois, peut-être un an, avant de s’effondrer à son tour. Parce que McGraw n’a pas appris de ses erreurs. Il répète les mêmes schémas. Les mêmes promesses. Les mêmes mensonges. Et ça ne fonctionne pas. Financièrement, McGraw est probablement encore riche. Il a accumulé une fortune pendant ses deux décennies à la télévision. Mais cette fortune se vide rapidement. Les frais juridiques. Les dettes de Merit Street. Les investissements dans Envoy. Tout ça coûte des millions. Et si le procès avec TBN se termine mal pour lui — ce qui est probable — il pourrait perdre encore plus. Au niveau de la réputation, McGraw est fini. Il sera toujours connu comme « le type qui a tout gâché ». Comme « l’opportuniste qui a vendu son âme à Trump ». Comme « le milliardaire arrogant qui a ruiné sa propre entreprise ». Cette réputation le suivra pour le reste de sa vie. Et dans le monde des médias, où la réputation est tout, c’est une condamnation à mort.
Aucune rédemption possible
Y a-t-il un chemin vers la rédemption pour McGraw ? Peut-il se reconstruire ? Reconquérir une audience ? Retrouver sa crédibilité ? Non. Parce que la rédemption nécessite quelque chose que McGraw semble incapable de faire : admettre ses erreurs. S’excuser. Reconnaître qu’il a tort. Montrer de l’humilité. Mais McGraw n’a jamais fait ça. Dans son témoignage de septembre, il a blâmé TBN. Dans ses interviews publiques, il blâme les médias. Dans ses déclarations, il se présente comme une victime. Jamais comme quelqu’un qui a commis des erreurs. Et tant qu’il maintiendra cette posture, il n’y aura pas de rédemption. Parce que les gens pardonnent les erreurs. Mais ils ne pardonnent pas l’arrogance. Ils ne pardonnent pas le refus de reconnaître ses torts. Ils ne pardonnent pas le narcissisme. Et McGraw incarne tout ça. Il est trop fier pour s’excuser. Trop arrogant pour admettre qu’il a échoué. Trop narcissique pour reconnaître qu’il a détruit sa propre carrière. Alors il continuera de blâmer les autres. De lancer de nouvelles entreprises qui échoueront. De promettre que cette fois ce sera différent. Et personne ne le croira. Parce qu’on ne le croit déjà plus.
Un symbole de l’ère Trump
Dans un sens, McGraw est devenu un symbole de l’ère Trump. Un symbole de l’opportunisme qui détruit ceux qui le pratiquent. Un symbole de l’arrogance qui précède toujours la chute. Un symbole de la cupidité qui consume ceux qu’elle habite. Il a tout sacrifié — sa réputation, sa marque, ses valeurs — pour un accès au pouvoir. Et maintenant, il se retrouve avec rien. Pas de pouvoir. Pas de réputation. Pas d’entreprise. Pas d’avenir. Juste un procès interminable et une fortune qui se vide. C’est une histoire que nous verrons se répéter encore et encore dans les années à venir. D’autres figures médiatiques, d’autres hommes d’affaires, d’autres opportunistes feront le même pari que McGraw. Ils s’allieront avec Trump. Ils détruiront leur réputation. Ils ruineront leur carrière. Et ils finiront comme McGraw : seuls, brisés, oubliés. Parce que c’est ce que fait Trump. Il consomme les gens. Il les utilise. Il les détruit. Et il passe au suivant. McGraw vient de découvrir cette vérité. Mais il est trop tard. Le mal est fait. L’empire est tombé. Et il ne se relèvera jamais.
Cnclusion
Phil McGraw — Dr Phil — a passé 21 ans à dominer la télévision américaine. En 2023, il a quitté CBS pour lancer Merit Street Media, un réseau conservateur qui devait révolutionner les médias. Un an et demi plus tard, Merit Street est en faillite. McGraw est empêtré dans un procès de 500 millions de dollars avec son partenaire Trinity Broadcasting. Son émission phare est en hiatus. Ses employés ont été licenciés. Ses investisseurs ont perdu des millions. Et maintenant, il tente de lancer une troisième entreprise — Envoy Media — alors que la deuxième agonise en tribunal. Tout ça parce que McGraw a fait un pari désastreux : s’allier avec Trump. Il pensait que cette proximité avec le pouvoir se traduirait en audiences, en influence, en argent. Mais ça n’a pas marché. Parce que l’opportunisme politique ne suffit pas. Parce que détruire sa marque a un coût. Parce que la mauvaise gestion tue plus vite que l’idéologie. Et parce que Trump ne sauve personne. Il consomme les gens. Il les utilise. Il les détruit. McGraw vient de découvrir cette vérité. Et il paie le prix. Sa carrière est en lambeaux. Sa réputation est détruite. Son empire s’est effondré. Et il n’y a pas de retour en arrière. Pas de rédemption. Pas de sauvetage. Juste une chute spectaculaire, publique, humiliante. Et un avertissement pour tous ceux qui envisagent de parier leur avenir sur Trump.
Ce qui change immédiatement, c’est que McGraw n’est plus une figure crédible dans le monde des médias. Il est devenu un symbole de l’échec. Un exemple de ce qui arrive quand on sacrifie son intégrité pour l’opportunisme politique. Les autres figures médiatiques qui envisagent de s’allier avec Trump regarderont McGraw et hésiteront. Parce qu’ils verront ce qui lui est arrivé. Ils verront comment il a tout perdu. Et ils se demanderont si ça en vaut vraiment la peine. Ce qui change aussi, c’est que l’histoire de McGraw devient un cas d’école en gestion d’entreprise. Comment ne pas lancer une entreprise. Comment ne pas gérer des partenaires. Comment ne pas négocier des accords. Les écoles de commerce étudieront Merit Street pendant des années comme exemple de ce qui se passe quand l’arrogance, l’opportunisme, et la mauvaise gestion se combinent. Enfin, ce qui change, c’est que McGraw lui-même devra affronter sa réalité. Il ne peut plus se cacher derrière les excuses. Il ne peut plus blâmer les autres. Il devra reconnaître — au moins pour lui-même — qu’il a échoué. Qu’il a tout gâché. Qu’il a détruit sa propre carrière. Et cette reconnaissance, aussi douloureuse soit-elle, est peut-être la seule chose qui pourrait lui permettre de trouver une forme de paix. Mais connaissant McGraw, il ne la trouvera probablement jamais.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/l-empire-m%C3%A9diatique-du-dr-phil-complice-de-trump-est-sur-le-point-de-s-effondrer/ss-AA1OsN6K?ocid=msedgdhp&pc=HCTS&cvid=68ef365f7bc94e789b7888d8100978a5&ei=17#image=1
Écrit par : Allusion | 15/10/2025
Donald Trump, 45ᵉ et 47ᵉ président des États-Unis, est un nom mondialement connu, comme il en a toujours rêvé. Bien que sa carrière politique impressionnante soit marquée par des succès, elle n'échappe pas à de nombreuses gaffes. Pourtant, il n'hésite jamais à rester sous les projecteurs !
Un petit tour du côté des souvenirs. De "covfefe" à "sans président"
Le 1er mai, lors d'un rassemblement dans le Nebraska, Trump a semblé confondre les noms de deux candidats au Sénat dans l'Ohio, dans le cadre d'une primaire très disputée qui ont eu lieu le 3 mai. "Nous avons soutenu le Dr Oz. Nous avons soutenu JP, n'est-ce pas ? JD Mandel, et il se débrouille très bien. Ils s'en sortent tous bien", a-t-il déclaré, combinant les noms de Josh Mandel et de JD Vance, ce dernier ayant en fait reçu son soutien. Quelques instants plus tard, alors qu'il continuait à parler de ses soutiens, Trump a ajouté : "Je pense que Vance s'en sort bien". Le week-end précédent, il était apparu aux côtés de Vance lors d'un rassemblement à Delaware, dans l'Ohio..
Après la victoire des Kansas City Chiefs sur les San Francisco 49ers lors du Super Bowl, Donald Trump s'est rendu sur Twitter pour féliciter l'équipe gagnante de représenter le "Grand État du Kansas". Le seul problème est que les Kansas City Chiefs sont basés dans l'État du Missouri. Le tweet a été rapidement retiré, mais il était trop tard, car il avait déjà été immortalisé sur Internet.
Soulignant les gains du marché boursier, Trump a demandé aux utilisateurs de Twitter comment se portaient leurs "409 K". Il s'agit bien sûr de leurs fonds de retraite "401(k)".
Après que Melania Trump a subi une opération du rein qui l'a obligée à passer cinq nuits à l'hôpital, le président américain s'est rendu sur Twitter pour lui souhaiter officiellement la bienvenue à la maison. Cela aurait pu être une belle initiative, sauf qu'il l'a appelée "Melanie", comme l'a rapporté le Guardian.
Celui-ci est devenu un classique instantané. Lorsque Donald Trump a terminé un tweet par ce mot codé en mai 2017, il a fait sensation sur Internet. À ce jour, personne ne sait exactement ce que signifie "covfefe".
"Il est approprié et proportionné aux mesures et autres mesures prises par l'Iran pour mettre fin à son programme nucléaire illicite. C'est du moins ce que dit le texte officiel de la Maison-Blanche, mais en réalité, il a simplement fait glisser cette phrase vers l'incompréhensible.
"Il s'agit d'une île située au milieu d'un océan - et c'est un grand océan, un très, très grand océan", a déclaré Trump, comme le rapporte The Independent.
"Frederick Douglass est un exemple de quelqu'un qui a fait un travail extraordinaire et qui est de plus en plus reconnu, je le remarque." Trump a insinué que Frederick Douglass, célèbre abolitionniste né esclave, était encore en vie. Il est décédé en 1895.
Trump a oublié de placer sa main sur son cœur pendant que l'hymne national était joué. Comme le souligne The Independent, Melania Trump a dû le lui rappeler.
Steve Scalise, de la majorité à la Chambre des représentants, a été hospitalisé pendant des mois après s'être fait tirer dessus et lorsqu'il est revenu au Capitole. Trump l'a accueilli avec une blague, naturellement : "C'est une sacrée façon de perdre du poids, Steve".
"Elle allait remporter la victoire, elle était favorite pour gagner, et elle s'est fait 'schlonger', elle a perdu". Le Washington Post a même mené une enquête linguistique sur le mot "schlonger".
Il s'est rendu sur Twitter pour qualifier l'un des dirigeants les plus dangereux du monde de "Little Rocket Man" (petit homme-fusée).
"Ils [les parents] ont deux emplois et parfois trois. Ils se sacrifient tous les jours pour leur mobilier et aussi l'avenir de leurs enfants", a-t-il déclaré lors du sommet 2017 Values Voter.
Alors qu'il reconnaissait officiellement Jérusalem comme capitale d'Israël, Donald Trump a bafouillé quelques mots, ce qui a conduit certains à penser que son dentier tombait au fur et à mesure qu'il parlait. Regardez l'animateur du Late Show, Stephen Colbert, commenter le moment du "United Shursh".
Il semble que l'administration actuelle aurait bien besoin d'un rédacteur en chef. En mai 2018, la Maison Blanche a publié une déclaration concernant la visite du président Trump en Israël, comme le rapporte le New York Daily News. Elle a déclaré que l'un des objectifs du voyage était de "promouvoir la possibilité d'une pêche durable" dans la région. "Peace" (la paix) ayant été malheureusement ortographiée "peach" (le fruit).
On dit souvent que les gens intelligents n'ont pas besoin de dire à tout le monde à quel point ils sont intelligents pour le prouver. Trump n'est pas de cet avis. Il a tweeté : "Tout au long de ma vie, mes deux plus grands atouts ont été la stabilité mentale et le fait d'être, genre, vraiment intelligent".
"Et j'ai vu notre police et nos pompiers tomber le 11 septembre...".
"Nous allons recommencer à gagner, et nous allons gagner beaucoup, croyez-moi.
"Les femmes ont été vraiment subreprésentées. Vraiment, je suppose qu'on pourrait dire, subreprésentées pendant de très nombreuses décennies", a déclaré Trump, selon le Bureau de publication du gouvernement américain. "Subreprésentation", ajoutez cela aux néologismes de Trump.
Trump a déclaré, selon des propos rapportés par la Maison Blanche : "Il est très important que les contrôleurs aériens soient hautement... oui hautement apprécié. Ce sont des personnes de haute valeur." Quelle altitude...
"Ce n'est pas un héros de guerre. Il était un héros de guerre parce qu'il a été capturé. J'aime les gens qui n'ont pas été capturés". Feu le sénateur McCain, ancien pilote de la marine, a été torturé pendant la guerre du Viêt Nam.
Un autre moment de téléprompteur incompréhensible dans lequel il s'est trompé de mot et a prétendu que c'était ce qu'il voulait dire, cette fois-ci à propos des soldats américains : "Tout au long de leur vie, et bien que leur vie ait été écourtée...
"J'ai quitté le Texas, la Floride, la Louisiane, je suis allé à Porto Rico et j'ai rencontré le président des Îles Vierges", a déclaré Donald Trump, comme le rapporte CNN. Nous pensons qu'il veut parler du gouverneur, n'est-ce pas ? Etant donné qu'il est lui-même le président des Îles Vierges...
Il a publié un message sur Twitter, selon des captures d'écran réalisées par Spoutnik : "Notre grand pays est divisé depuis des décennies. Parfois, il faut protester pour s'incliner, et nous nous inclinerons, et nous serons plus forts que jamais". Le mot "heal" (surmonter une épreuve) malheureusement écrit "heel" (se mettre à genou) change complètement la tournure de la phrase.
"L'autorité et les pouvoirs autoritaires cherchent à effondrer les valeurs, les systèmes et les alliances qui ont empêché les conflits et fait pencher le monde vers la liberté depuis la Seconde Guerre mondiale. Quelle autorité ? Dieu ? Selon Politico, il a également déclaré que de grandes parties du monde "vont en enfer".
Après avoir fulminé pendant un certain temps contre le promoteur immobilier William Levitt, le président américain a déclaré à l'auditoire que M. Levitt s'était livré à des "activités intéressantes" sur son yacht. "Je n'irai pas plus loin parce que vous êtes des scouts, donc je ne vais pas vous dire ce qu'il a fait", a déclaré Trump. "Devrais-je vous le dire ? Devrais-je vous le dire ?" Les parents ne seraient pas du tout d'accord, comme l'a rapporté la BBC.
Lorsque le président américain a rencontré la chancelière allemande Angela Merkel pour la première fois, il a tenté de briser la glace en faisant une blague très indélicate sur le fait qu'ils avaient tous deux été mis sur écoute par le président Obama. La chancelière a eu l'air légèrement déconcertée, comme le montre le Guardian.
L'ennemi juré de Donald Trump, Robert Mueller, a été nommé conseiller spécial du ministère de la Justice. Mais le président américain semble avoir du mal à trouver le bon titre pour Mueller, puisqu'il a orthographié "Conseil spécial" et ce à trois reprises, dans un tweet. Bien entendu, Merriam-Webster n'a pas pardonné l'erreur et a pris soin d'expliquer la différence entre les deux mots à l'ensemble de la sphère Twitter.
L'une des fautes de frappe les plus célèbres de Donald Trump sur Twitter a été commise lorsqu'il a qualifié la saisie d'un drone de la marine américaine par la Chine d'acte "sans président". Il a ensuite corrigé en disant "sans précédent", parce qu'Internet n'allait pas le rater.
En 2017, la Maison Blanche n'a pas célébré le mois sacré de l'islam pour la première fois depuis près de 20 ans. Selon le Guardian, il a été fortement critiqué pour sa décision de rompre la tradition.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/trump-le-comique-de-la-politique/ss-AA1EBR6v?ocid=msedgdhp&pc=HCTS&cvid=68ef7e3a4a5742a28088d2ee73b8d949&ei=7#image=1
Écrit par : Allusion | 15/10/2025
Le 16 octobre 2025, à 10h51, Donald Trump lâchait sur Truth Social la menace ultime qui glaçait le Moyen-Orient : « Si le Hamas continue de tuer des gens à Gaza, ce qui ne faisait pas partie de l’accord, nous n’aurons d’autre choix que d’y aller et de les tuer ». Cette déclaration brutale intervenait quatre jours après que le président américain avait publiquement minimisé les exécutions de masse orchestrées par le Hamas — « Ça ne me dérangeait pas beaucoup, pour être honnête » — transformant soudain sa tolérance en ultimatum militaire. Le lundi précédent, huit Palestiniens accusés de collaboration avec Israël avaient été exécutés publiquement en pleine rue de Gaza City, filmés à genoux, les yeux bandés, abattus à bout portant devant une foule de spectateurs. Trump venait de découvrir que son cessez-le-feu historique — négocié triomphalement une semaine plus tôt — se transformait en cauchemar sanglant où le Hamas réaffirmait sa domination par la terreur publique.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/trump-menace-d-exterminer-le-hamas-nous-n-aurons-d-autre-choix-que-d-y-aller-et-de-les-tuer/ar-AA1OCgXx?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=68f1e22aa8ff44a6b1ceca1cd6d1a59d&ei=13
Écrit par : Allusion | 17/10/2025
La corruption et la trahison sont des thèmes récurrents dans l'histoire de la politique américaine, allant de l'inconduite présidentielle à la corruption au niveau local. Ces scandales montrent comment le pouvoir peut conduire à des comportements contraires à l'éthique, sapant la confiance du public et les institutions démocratiques. Des affaires majeures comme le Watergate et les récentes violations des règles de financement des campagnes électorales mettent en évidence la présence permanente de la corruption, de la fraude et de la tromperie dans la politique.
En septembre 2024, de multiples enquêtes criminelles sur l'administration du maire de New York, Eric Adams, ont été révélées. Le 25 septembre, il a été inculpé de corruption, de fraude et de sollicitation de dons étrangers illégaux dans le cadre d'une enquête fédérale sur la corruption. Eric Adams est devenu le premier maire en exercice de l'histoire de la ville de New York à faire l'objet de poursuites pénales.
En 1978, une opération d'infiltration du FBI connue sous le nom d'Abscam a eu lieu. Des agents du FBI se sont fait passer pour des cheikhs arabes afin d'offrir des pots-de-vin à des fonctionnaires. Plusieurs membres du Congrès ont été surpris en train d'accepter des pots-de-vin. L'opération, qui s'est poursuivie jusqu'en 1980, a abouti à de multiples condamnations et a révélé une corruption généralisée au sein du Congrès.
L'administration du président Richard Nixon a été impliquée dans le scandale du Watergate, qui concernait une effraction au siège du Comité national démocrate en 1972 et la dissimulation qui s'en est suivie. En 1974, face à l'imminence d'une destitution après que des enregistrements ont révélé son implication, Nixon a démissionné.
Entre 1921 et 1931, le secrétaire à l'intérieur Albert Fall (photo) a loué les réserves pétrolières de la marine à des entreprises privées en échange de pots-de-vin. Ce scandale, qui s'est produit sous l'administration du président Warren G. Harding, a mis au jour une corruption de grande ampleur et a conduit à la condamnation et à l'emprisonnement d'Albert Fall. Il est devenu le premier membre du Cabinet à être emprisonné.
Le 9 décembre 2008, le gouverneur de l'Illinois Rod Blagojevich a été arrêté pour avoir tenté de vendre le siège vacant de Barack Obama au Sénat après l'élection de ce dernier. Ses actes de corruption consistaient également à solliciter des pots-de-vin pour des nominations politiques. Il a été destitué en janvier 2009, reconnu coupable en 2011 et condamné à 14 ans de prison fédérale. Il a purgé près de huit ans.
Tammany Hall était une puissante organisation politique de la ville de New York, connue pour sa corruption. Elle était dirigée par William M. Tweed, qui a escroqué des millions de dollars à la ville par le biais de pots-de-vin et de dessous-de-table. Il a finalement été condamné en 1873, mais l'influence de Tammany Hall a persisté jusqu'à ce que des réformes affaiblissent son pouvoir dans les années 1930.
En 1996, l'administration Clinton a été accusée d'avoir accédé de manière inappropriée aux dossiers du FBI concernant des centaines de fonctionnaires républicains, dans le cadre d'un scandale connu sous le nom de "Filegate". Des allégations sont apparues selon lesquelles de hauts responsables de la Maison Blanche, dont la première dame Hillary Clinton, auraient demandé et lu ces dossiers. Bien qu'aucune accusation n'ait été portée, la controverse a renforcé l'attention portée aux Clinton.
Dans les années 1980, l'administration Reagan a été prise en flagrant délit de vente secrète d'armes à l'Iran pour financer les rebelles Contra au Nicaragua, en violation de la législation américaine. Les principaux responsables, dont Oliver North, ont été condamnés en 1989, mais nombre d'entre eux ont été graciés par la suite.
L'élection présidentielle de 2016 a mis en évidence d'importantes violations des règles de financement des campagnes électorales, y compris des préoccupations concernant l'ingérence étrangère et l'influence des comités d'action politique (Super PAC en anglais). Des allégations de coordination illégale ont été formulées lorsque Donald Trump a commencé par autofinancer sa campagne, avant de bénéficier d'un soutien substantiel de la part des Super PAC.
En octobre 2022, l'enregistrement d'une conversation entre des membres du conseil municipal de Los Angeles a révélé l'existence de propos racistes et de manœuvres visant à conserver le pouvoir. Cela a conduit à la démission de plusieurs membres du conseil et a déclenché une enquête sur les pratiques de corruption au sein du gouvernement de la ville.
Ce scandale, qui a fait surface en 2020, concernait des allégations de pots-de-vin et de corruption liés à un projet de loi de sauvetage nucléaire de 1,3 milliard de dollars américains. L'ancien président de la Chambre des représentants de l'Ohio, Larry Householder, a été inculpé de racket après avoir accepté des pots-de-vin de la part d'entreprises de services publics pour faciliter l'adoption de la loi.
En 1989, cinq sénateurs américains, dont John McCain, Alan Cranston, Dennis DeConcini, Donald Riegle et John Glenn (photo), ont été accusés d'être intervenus auprès des autorités fédérales de réglementation en faveur de Charles Keating, un dirigeant d'une société d'épargne et de crédit qui avait contribué à leurs campagnes électorales. La faillite de la banque de Keating a coûté 3,4 milliards de dollars au gouvernement fédéral. Les cinq sénateurs sont arrivés au terme de leur mandat, mais seuls Glenn et McCain ont demandé à être réélus, conservant tous deux leur siège.
En 2013, le gouverneur du New Jersey, Chris Christie, a fait l'objet d'allégations liées au "Bridgegate", un scandale impliquant des fermetures de voies sur le pont George Washington pour des raisons politiques. Cet incident a donné lieu à une enquête fédérale et à des condamnations pénales pour plusieurs de ses collaborateurs.
Le 10 octobre 1973, le vice-président Spiro Agnew a démissionné après avoir été accusé d'avoir accepté des pots-de-vin pendant son mandat de gouverneur du Maryland et de vice-président. Il a plaidé non coupable de fraude fiscale et a été condamné à une amende. C'était la première fois qu'un vice-président en exercice faisait l'objet de poursuites pénales.
Après son élection en 2022, le député George Santos a fait l'objet de plusieurs enquêtes pour des infractions présumées au financement de la campagne, notamment pour avoir mal déclaré les activités financières de sa campagne et avoir omis de divulguer des prêts personnels importants.
L'administration du président Grant, qui s'étend de 1869 à 1877, est marquée par de nombreux scandales. Le plus notable est le "Whiskey Ring", dans le cadre duquel des fonctionnaires ont fraudé le gouvernement en lui soutirant des recettes fiscales. Bien que Grant lui-même ne soit pas impliqué, sa tolérance à l'égard de ses collaborateurs corrompus a gravement nui à sa réputation.
Duncan D. Hunter, membre du Congrès de Californie, et sa femme, Margaret, ont été reconnus coupables d'avoir détourné plus de 250 000 dollars de fonds de campagne pour des dépenses personnelles, telles que des vacances, des frais de scolarité et des articles de luxe. Il a plaidé coupable et a démissionné du Congrès en 2020. Bien qu'initialement condamnés à 11 mois de prison, lui et sa femme ont été graciés par le président Donald Trump en décembre 2020.
En 2005, le chef de la majorité parlementaire, Tom DeLay, a été inculpé pour avoir illégalement acheminé des dons d'entreprises vers des candidats aux élections législatives du Texas. Bien que DeLay ait été reconnu coupable de blanchiment d'argent, sa condamnation a été annulée par la suite.
Le député William Jefferson a été retrouvé avec 90 000 dollars en liquide cachés dans son congélateur lors d'une enquête sur des pots-de-vin liés à des transactions commerciales avec l'Afrique. En 2009, il a été reconnu coupable de corruption, de racket et de blanchiment d'argent et a été condamné à une peine de prison de 13 ans, la plus longue jamais infligée à un ancien membre du Congrès.
L'ancien président de la Chambre des représentants, Dennis Hastert, a été condamné pour des délits financiers liés à des paiements occultes destinés à dissimuler des fautes sexuelles commises dans le passé. Sa condamnation en 2016 a révélé des allégations d'abus sexuels remontant à plusieurs décennies, alors qu'il était entraîneur de lutte.
En 2002, Jim Traficant, membre du Congrès de l'Ohio, a été reconnu coupable de dix chefs d'accusation, notamment de corruption, de racket, de fausses déclarations fiscales et d'avoir forcé son personnel à effectuer des tâches personnelles dans sa ferme de l'Ohio et sur sa péniche à Washington, D.C.
Il a été exclu du Congrès et a purgé une peine de sept ans d'emprisonnement. Il est décédé en 2014.
En 2005, Randy "Duke" Cunningham, membre du Congrès, a plaidé coupable d'avoir accepté plus de 2,3 millions de dollars de pots-de-vin de la part d'entreprises de défense en échange de l'attribution de contrats gouvernementaux. Il a été condamné à huit ans de prison et à verser 1,8 million de dollars de dédommagement. Le président Donald Trump lui a accordé une grâce conditionnelle en 2021.
En 2000, le gouverneur de Louisiane Edwin Edwards a été reconnu coupable d'avoir extorqué de l'argent à des demandeurs de licences de casino dans les années 90. Connu pour sa personnalité haute en couleur et sa longue carrière politique, il a purgé une peine de 10 ans de prison.
Tony Rezko, collecteur de fonds politiques, a été reconnu coupable de fraude et de corruption dans le cadre d'un système impliquant des contrats de l'État de l'Illinois et des dons politiques. Ses liens avec le début de la carrière politique de Barack Obama ont soulevé des questions, bien que ce dernier n'ait jamais été impliqué dans le scandale. En 2011, il a été condamné à 10 ans et demi de prison.
Dans les années 1820, le président Andrew Jackson a institutionnalisé le "spoils system", une pratique selon laquelle les partisans politiques étaient récompensés par des postes dans l'administration, souvent sans considération de leur mérite. Ce système a favorisé une corruption généralisée, ce qui a conduit à des réformes à la fin des années 1800 visant à améliorer les normes de la fonction publique.
En 2008, le sénateur de l'Alaska Ted Stevens a été reconnu coupable d'avoir accepté des cadeaux inappropriés de la part de compagnies pétrolières en échange de faveurs politiques. Bien que sa condamnation ait été annulée par la suite en raison d'une mauvaise conduite du procureur, l'affaire a mis fin à sa longue carrière au Sénat, qui a duré de 1968 à 2009.
En 2018, Paul Manafort, l'ancien président de la campagne du président Trump, a été reconnu coupable de crimes financiers, notamment d'évasion fiscale et de fraude bancaire, en raison de son travail de lobbying pour des politiciens pro-russes en Ukraine. Ces condamnations s'inscrivaient dans le cadre de l'enquête plus vaste menée par Mueller sur l'ingérence de la Russie dans l'élection de 2016.
En 2006, le lobbyiste Jack Abramoff a été condamné pour avoir corrompu des législateurs et escroqué des tribus amérindiennes. Son trafic d'influence a contribué à la chute de plusieurs hommes politiques, dont le député Bob Ney. Il a purgé une peine de cinq ans et dix mois de prison.
En 2002, le sénateur du New Jersey Robert Torricelli a renoncé à se faire réélire après avoir fait l'objet d'une enquête pour avoir accepté des cadeaux et des dons illégaux de la part d'un homme d'affaires cherchant à obtenir des faveurs politiques. Bien qu'il ait évité les poursuites pénales, l'incident a mis fin à sa carrière politique.
En 2014, le gouverneur de Virginie Bob McDonnell et son épouse Maureen ont été reconnus coupables d'avoir accepté plus de 175 000 dollars américains de cadeaux et de prêts de la part d'un homme d'affaires en quête de faveurs politiques. Bien que les condamnations aient été annulées par la Cour suprême en 2016, le scandale a mis en lumière les zones d'ombre juridiques entourant les cadeaux politiques.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/les-scandales-de-corruption-qui-secouent-les-%C3%A9tats-unis/ss-AA1Ci2mn?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=68f242facbb84624b2e4308f55f597a4&ei=8#image=1
Écrit par : Allusion | 17/10/2025
Malgré les déclarations répétées du président américain Donald Trump, qui a menacé de déplacer des matchs du Mondial hors des villes gouvernées par les Démocrates, le calendrier de la Coupe du monde 2026 devrait rester inchangé.
Des sources proches de l’organisation insistent : aucune révision n’est envisagée pour des villes comme San Francisco, Seattle ou Boston. Selon John Kristick, l’un des architectes de la candidature commune du Canada, du Mexique et des États-Unis pour la Coupe du monde, l’organisation se prépare activement depuis près de dix ans.
"Les billets sont déjà en train d'être vendus. Les packages d'hospitalité sont vendus depuis près d'un an", a-t-il déclaré à l'agence de presse internationale Reuters. La FIFA a annoncé jeudi que plus d’un million de billets avaient déjà trouvé preneur auprès de fans issus de pas moins de 212 pays et régions.
Les États-Unis accueilleront la majeure partie du tournoi, avec 11 des 16 villes hôtes. Il s’agira de la plus grande Coupe du monde de l’histoire, réunissant 48 équipes et 104 matchs. Pour la première fois depuis 1994, la grande fête du football revient sur le sol américain, où elle avait à l’époque immensément contribué à la popularité du sport.
Le scénario d’un changement de ville hôte semble écarté
Ces derniers mois, Donald Trump avait à plusieurs reprises menacé de supprimer des rencontres dans les villes qu’il jugeait insuffisamment coopératives avec sa politique en matière d’immigration et de criminalité (lisez : dans les villes démocrates). Il aurait même pris contact avec le président de la FIFA, Gianni Infantino, pour faire pression.
La fédération internationale de football reste toutefois ferme : la sécurité relève de la compétence des autorités nationales, et les 16 villes hôtes doivent continuer à satisfaire aux exigences de la FIFA.
Selon Ricardo Trade, ancien directeur général de la Coupe du monde 2014 au Brésil, il serait techniquement possible de déplacer des matchs tant que cela intervient avant le tirage au sort du 5 décembre. Mais ce scénario paraît hautement improbable : les organisateurs locaux s’en tiennent à leurs plans et consacrent toute leur énergie à offrir la meilleure expérience possible aux supporters et aux équipes.
Dans le New Jersey, on regarde déjà vers le point d’orgue du tournoi : le MetLife Stadium, qui avait accueilli plus tôt cette année la finale de la Coupe du monde des clubs, sera le théâtre de la finale en juillet 2026. Le message des organisateurs est limpide : la Coupe du monde se jouera comme prévu, sans changement d’hôte.
https://www.msn.com/fr-be/sport/football/des-matchs-de-la-coupe-du-monde-d%C3%A9localis%C3%A9s-la-fifa-r%C3%A9pond-fermement-%C3%A0-donald-trump/ar-AA1OFbBp?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=68f24e8f9c284dca807cdda1d205ee12&ei=11
Écrit par : Allusion | 17/10/2025
Après que des millions d’Américains soient descendus dans la rue ce samedi afin de protester contre la politique « autoritaire » du président Trump, le président américain a réagi à sa manière : en publiant sur son réseau social, Truth Social, plusieurs vidéos dédaigneuses réalisées à l’aide de l’intelligence artificielle.
Dans l’une des vidéos, Trump apparaît en roi, couronné et armé d’une épée, tandis que la politicienne démocrate Nancy Pelosi, entre autres, s’incline devant lui. Une autre vidéo est sans équivoque : elle met en scène le président, couronné encore une fois, dans un avion de chasse baptisé « King Trump ». On y voit cet avion en train de déverser une substance brune ressemblant à s’y méprendre à des excréments, directement sur les manifestants.
De New York à Los Angeles, en passant par des petites villes du centre des États-Unis, environ 7 millions de personnes ont participé à plus de 2.700 rassemblements ce week-end, selon les organisateurs des manifestations « No Kings » (« Pas de rois »).
Dans d’importants cortèges ou par dizaines sur le bord des routes, les manifestants se sont mobilisés dans une atmosphère joviale pour dénoncer ce qu’ils qualifient de « prise du pouvoir autoritaire » de Donald Trump et de ses proches.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/no-kings-sept-millions-d-am%C3%A9ricains-dans-les-rues-pour-protester-contre-trump-voici-la-r%C3%A9action-subtile-du-pr%C3%A9sident/ar-AA1ONhyZ?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=68f615d5a7e34c9f85c9ce43bd1ec7c2&ei=9
Écrit par : Allusion | 20/10/2025
Le Parti républicain se retrouve aujourd’hui dans une position délicate, coincé entre ses promesses électorales et la réalité du terrain politique américain. Alors que le gouvernement fédéral traverse une fermeture prolongée depuis maintenant vingt jours, une bataille acharnée fait rage au Congrès concernant l’extension des subventions de l’Obamacare. Au cœur de cette tempête politique — une question qui divise profondément l’Amérique : l’avortement. Les groupes anti-avortement exercent une pression considérable sur les républicains pour qu’ils empêchent tout financement fédéral indirect de l’interruption volontaire de grossesse via les plans d’assurance de l’ACA. Cette confrontation ne concerne pas seulement des principes idéologiques abstraits; elle menace directement l’accès aux soins de santé de plus de 20 millions d’Américains dont les primes pourraient exploser de plus de 114% en moyenne si le Congrès n’agit pas avant la fin de l’année. Entre dogmatisme politique et pragmatisme économique, les républicains doivent choisir leur camp — et vite.
La pression monte sur le GOP
Des groupes anti-avortement mobilisés
Quatre-vingt-huit organisations pro-vie menées par Susan B. Anthony Pro-Life America ont adressé une lettre au Congrès en septembre 2025, exigeant que toute extension des subventions de l’Obamacare soit soumise aux restrictions de l’amendement Hyde. Cet amendement, en vigueur depuis plus de quarante ans, interdit l’utilisation de fonds fédéraux pour financer des avortements, sauf dans des cas exceptionnels comme le viol, l’inceste ou lorsque la vie de la mère est en danger. Pour ces groupes conservateurs, l’ACA représente la plus grande dérogation jamais créée à cette politique, en subventionnant des plans d’assurance qui couvrent l’avortement électif dans plusieurs États. Marjorie Dannenfelser, présidente de Susan B. Anthony Pro-Life America, affirme que « l’Obamacare était la plus grande expansion du financement par les contribuables de l’avortement depuis Roe v. Wade » et que les Américains ne devraient pas être forcés de subventionner ce qu’elle appelle « la violence de l’avortement ».
Le projet de loi Hawley
Le sénateur Josh Hawley du Missouri a introduit le 15 octobre 2025 une législation radicale intitulée Prohibiting Abortion & Transgender Procedures on the Exchanges Act. Ce projet de loi vise à intégrer directement le langage de l’amendement Hyde dans les termes fédéraux de couverture des plans de santé, interdisant ainsi aux échanges d’assurance d’offrir des plans couvrant l’avortement, sauf dans les cas de viol, d’inceste ou de danger pour la vie maternelle. La législation va encore plus loin en prohibant également la couverture des procédures de transition de genre pour les mineurs. « Il est temps d’interdire l’avortement et les procédures de transition de genre pour les mineurs sur les échanges de soins de santé. Plus d’échappatoires », a déclaré Hawley dans un communiqué. Cette initiative législative intervient alors que le Sénat se concentre déjà sur l’ACA avec une date limite approchant pour l’extension des subventions et l’ouverture des inscriptions le 1er novembre.
Un financement indirect contesté
Le débat se cristallise autour d’une question technique mais fondamentale : les subventions fédérales financent-elles indirectement l’avortement? Selon la loi actuelle, l’ACA exige que les assureurs séparent les primes d’inscription des fonds fédéraux, de sorte que l’argent destiné à l’avortement soit isolé des subsides gouvernementaux. Alina Salganicoff, directrice du Programme de politique de santé des femmes chez KFF, explique que « l’ACA est très claire dans le statut et il n’y a rien dedans qui fournisse des avortements ‘gratuits’ en utilisant des dollars fédéraux ». Cependant, les groupes anti-avortement rejettent ce mécanisme comme une simple « astuce comptable » qui ne change rien au fait que les contribuables américains subventionnent des plans offrant des services d’avortement. Cette position trouve un écho favorable chez de nombreux républicains du Congrès qui considèrent que tant que des fonds fédéraux circulent vers des assureurs proposant la couverture de l’avortement, il y a violation de l’esprit de l’amendement Hyde.
Une impasse politique aux conséquences désastreuses
Le gouvernement paralysé depuis vingt jours
La fermeture du gouvernement fédéral, qui dure maintenant depuis le 1er octobre 2025, a pour épicentre le désaccord sur l’extension des subventions de l’ACA. Les démocrates, menés par le leader minoritaire du Sénat Chuck Schumer, refusent d’approuver tout projet de loi de financement qui n’inclurait pas l’extension de ces crédits d’impôt améliorés. Ils ont bloqué à huit reprises les tentatives républicaines de rouvrir le gouvernement sans aborder cette question. De leur côté, les républicains, sous la direction du leader majoritaire John Thune, insistent pour que toute négociation sur les subventions n’ait lieu qu’après la réouverture du gouvernement. Cette stratégie du tout ou rien crée une paralysie totale qui affecte non seulement les services fédéraux, mais aussi la planification des États pour la période d’inscription ouverte aux plans d’assurance santé qui démarre le 1er novembre.
Les États sonnent l’alarme
Les directeurs des échanges d’assurance santé étatiques tirent la sonnette d’alarme avec une urgence croissante. Ingrid Ulrey, directrice générale du Washington State Health Benefit Exchange, déclare sans ambages que « le navire a levé l’ancre » et que « le Congrès a raté l’opportunité de prendre cette décision assez tôt pour que nous puissions réinitialiser nos marchés avant l’inscription ouverte ». Même si un accord est trouvé en novembre ou décembre, il pourrait être trop tard pour que les États mettent à jour leurs systèmes informatiques et communiquent les nouveaux tarifs aux assurés. Plusieurs États envisagent de ne pas modifier les taux déjà annoncés pour éviter la confusion administrative massive que cela créerait. Cette situation place les consommateurs dans une incertitude totale alors qu’ils doivent prendre des décisions cruciales concernant leur couverture santé pour 2026.
Une explosion des primes prévue
Sans extension des crédits d’impôt améliorés qui expirent le 31 décembre 2025, les experts prévoient un tsunami financier pour les assurés de l’ACA. Selon l’analyse de KFF, les primes augmenteraient en moyenne de plus de 75% pour les personnes bénéficiant actuellement de subventions, et certains verraient leurs coûts plus que doubler avec une hausse de 114%. Le Congressional Budget Office estime qu’environ 3,8 millions de personnes perdraient leur assurance santé au cours des dix prochaines années si ces subventions ne sont pas prolongées. Les personnes âgées qui n’ont pas encore droit à Medicare seraient particulièrement touchées, car elles font face aux primes les plus élevées sur le marché individuel. Des familles comme celle de Celia et Jorge Monreal, qui dépendent entièrement des subventions pour leur couverture actuelle, se retrouveraient soudainement face à des choix impossibles entre payer leur assurance santé ou acheter de la nourriture.
Les stratégies républicaines divergentes
Les conservateurs intransigeants
Une faction importante de républicains refuse catégoriquement tout compromis sur la question de l’avortement dans les plans ACA. Le représentant Chip Roy affirme qu’il est « raisonnable » pour le Congrès de se préoccuper de la façon dont les dollars fédéraux circulent vers les juridictions et de leur utilisation. Le représentant Chris Smith, co-président du House Pro-Life Caucus, va encore plus loin en rejetant l’idée que la politique sur l’avortement devrait être laissée entièrement aux États. Il déclare avoir lu attentivement la décision Dobbs de la Cour suprême et conclut que « nous et les États — nous étant le fédéral — sommes également habilités à protéger la vie ». Cette position idéologique dure trouve un soutien financier puissant auprès de groupes comme ceux financés par Charles Koch, qui poussent les républicains à exiger des concessions importantes des démocrates avant d’accepter toute extension des subventions.
Les pragmatiques inquiets
D’autres républicains, plus pragmatiques, reconnaissent en privé que cette bataille pourrait se retourner contre leur parti. Un conseiller du leadership républicain a déclaré anonymement que faire un accord avec les démocrates sur l’extension de l’ACA avant la fin de la fermeture gouvernementale « serait un suicide » politique pour Trump et les républicains. Le parti est déchiré par un combat interne majeur sur la façon de gérer le coût et la couverture de l’avortement dans les plans d’assurance. Certains sénateurs républicains, comme Bill Cassidy de Louisiane et Lindsey Graham de Caroline du Sud, ont déjà tenté par le passé d’incorporer des restrictions sur l’avortement dans les réformes de l’ACA, mais sans succès. En 2017, leur amendement visant à « abroger et remplacer » l’Obamacare a échoué suite au vote du défunt sénateur John McCain contre la mesure.
Les propositions de compromis
Malgré les divisions, des républicains au Capitole et à la Maison Blanche explorent discrètement des propositions qui pourraient unifier les membres du parti sur les subventions de l’Obamacare. Parmi les idées discutées figurent des restrictions plus strictes sur l’utilisation des crédits d’impôt pour payer des plans couvrant l’avortement, sans aller jusqu’à l’interdiction totale proposée par Hawley. Le sénateur John Boozman d’Arkansas et Roger Wicker du Mississippi ont réintroduit en janvier 2025 le No Taxpayer Funding for Abortion and Abortion Full Disclosure Act, co-parrainé par 45 autres sénateurs républicains. Ce projet de loi interdirait aux compagnies d’assurance d’utiliser les subventions pour couvrir les services d’avortement et exigerait que les plans facturent une « surtaxe d’avortement » s’ils choisissaient de fournir ces services. Cette approche représente un terrain d’entente potentiel entre les différentes factions républicaines.
La position démocrate inébranlable
Le rejet des restrictions supplémentaires
Les démocrates maintiennent une ligne de défense ferme contre toute nouvelle restriction sur l’avortement dans le cadre de l’extension des subventions ACA. La sénatrice Jeanne Shaheen du New Hampshire a catégoriquement exclu des restrictions plus strictes sur l’avortement, affirmant que la législation existante bloque déjà le financement de l’Obamacare pour l’avortement, malgré les contestations de certains groupes conservateurs. Les démocrates soutiennent que l’ACA dispose déjà d’un mécanisme robuste pour séparer les fonds des contribuables de manière à ce qu’ils ne soient pas utilisés pour payer la procédure d’avortement. Ils accusent les républicains d’utiliser ce débat comme une porte dérobée pour étendre les restrictions sur l’avortement au-delà de ce qui existe actuellement dans la loi fédérale.
L’urgence sanitaire avant tout
Pour les démocrates, l’extension des subventions ACA représente une urgence de santé publique qui ne devrait pas être compromise par des débats idéologiques sur l’avortement. Ils soulignent que ces crédits d’impôt améliorés ont été mis en place pendant la pandémie de COVID-19 comme mesure de secours et ont permis à des millions de personnes d’accéder à une assurance santé abordable. Le leader Schumer insiste sur le fait que les républicains doivent venir à la table des négociations avec des concessions, et non avec de nouvelles exigences qui rendraient l’accès à l’avortement encore plus difficile. Les démocrates refusent également de restaurer environ 1 billion de dollars de coupes dans Medicaid incluses dans le projet de loi fiscal et budgétaire que le président Trump a signé en juillet 2025, ainsi que de rétablir l’accès à certains programmes de soins de santé pour les immigrants légaux qui perdront leur accès sous la nouvelle loi républicaine.
Une stratégie de résistance calculée
En bloquant huit fois les tentatives républicaines de rouvrir le gouvernement sans accord sur les subventions, les démocrates misent sur une stratégie de résistance prolongée. Ils parient que l’opinion publique finira par se retourner contre les républicains à mesure que la fermeture gouvernementale s’étire et que les conséquences concrètes se font sentir pour les citoyens ordinaires. Cette tactique comporte cependant des risques, car les démocrates pourraient être perçus comme obstinés s’ils refusent tout compromis raisonnable. Certains analystes suggèrent également que les démocrates s’inquiètent qu’un accord sur l’extension des subventions de l’Obamacare neutralise ce sujet comme enjeu de campagne pour les élections de mi-mandat, les privant d’un argument électoral puissant contre les républicains.
Les treize États dans le viseur républicain
Des lois étatiques protégeant l’avortement
Treize États — Californie, Colorado, Delaware, Illinois, Maine, Maryland, Massachusetts, Minnesota, New Jersey, New York, Oregon, Vermont et Washington — ont actuellement des lois qui exigent des assureurs qu’ils couvrent les services d’avortement dans leurs plans. Ces États à majorité démocrate ont adopté ces législations pour protéger l’accès à l’avortement après la décision Dobbs de la Cour suprême qui a renversé Roe v. Wade. Le projet de loi de réconciliation budgétaire des républicains comprend une disposition ajoutée au dernier moment via un amendement du gestionnaire qui bloquerait certains fonds de l’ACA destinés aux plans de santé étatiques couvrant les services d’avortement. Cette mesure vise directement ces treize États et pourrait les forcer à choisir entre maintenir l’accessibilité de l’avortement et garantir que leurs résidents conservent leur couverture santé.
Un dilemme impossible pour les États bleus
Les gouverneurs et législateurs de ces États se trouvent face à un choix déchirant. S’ils maintiennent leurs lois exigeant la couverture de l’avortement, ils risquent de perdre des centaines de millions de dollars en financement fédéral pour l’ACA, ce qui rendrait l’assurance santé inabordable pour des millions de leurs résidents. S’ils abrogent ou suspendent ces lois pour préserver le financement fédéral, ils trahissent un engagement fondamental envers l’accès à l’avortement qui constitue souvent une priorité majeure de leur base électorale. Cette stratégie républicaine représente une tentative sophistiquée d’utiliser le pouvoir financier fédéral comme levier pour influencer les politiques sur l’avortement dans les États qui protègent légalement cette procédure, malgré les arguments républicains précédents selon lesquels la politique sur l’avortement devrait être laissée aux États.
Une bataille de souveraineté étatique
Cette confrontation soulève des questions constitutionnelles profondes sur la relation entre le gouvernement fédéral et les États. Pendant des années, les républicains ont affirmé que la question de l’avortement devait être résolue au niveau des États, pas au niveau fédéral — c’était d’ailleurs l’argument central pour renverser Roe v. Wade. Maintenant, certains membres du GOP reconnaissent ouvertement qu’ils veulent avoir leur mot à dire sur ce que font les États, du moins en ce qui concerne le financement. Le représentant Chip Roy admet que malgré le discours sur les droits des États, il est « raisonnable » pour le Congrès de se préoccuper de l’utilisation des dollars fédéraux. Cette position apparemment contradictoire expose les tensions inhérentes au fédéralisme américain et pourrait déclencher de longues batailles juridiques sur les limites du pouvoir fédéral d’imposer des conditions aux États pour recevoir des fonds.
Les répercussions concrètes sur les Américains
Les familles à revenus modestes en première ligne
Les personnes et familles à revenus modestes qui dépendent des crédits d’impôt améliorés pour rendre leur assurance santé abordable seront les premières victimes de cette impasse politique. Celia Monreal, 47 ans, et son mari Jorge, 57 ans, illustrent parfaitement cette réalité. Leur plan actuel est entièrement subventionné, mais si le Congrès ne prolonge pas les crédits d’impôt qui expirent fin 2025, ils ne pourront plus se permettre une assurance. Celia explique son dilemme : « Ça me stresse parfois parce que si vous n’êtes pas en santé, alors vous n’êtes pas là pour vos enfants. C’est difficile, parce que OK, est-ce que je dépense 150 dollars pour une visite chez le médecin ou est-ce que j’achète de l’épicerie? » Jorge a besoin de chirurgies du genou, et Celia doit gérer son hypertension chronique et le cholestérol élevé de son mari. Sans assurance, ces conditions médicales pourraient se dégrader rapidement, entraînant des complications beaucoup plus coûteuses à long terme.
Les seniors avant Medicare particulièrement vulnérables
Les adultes plus âgés qui n’ont pas encore droit à Medicare — généralement ceux âgés de 50 à 64 ans — font face aux augmentations de primes les plus importantes sur le marché individuel de l’assurance santé. En raison de leur âge et de leurs conditions de santé plus fréquentes, les assureurs peuvent leur facturer des primes beaucoup plus élevées que pour les jeunes adultes. Les crédits d’impôt améliorés ont été particulièrement cruciaux pour rendre l’assurance accessible à cette tranche d’âge. Sans ces subventions, de nombreux pré-retraités pourraient se retrouver dans une situation impossible : trop jeunes pour Medicare, trop vieux pour trouver une assurance abordable sur le marché privé, et souvent avec des économies insuffisantes pour payer des primes astronomiques pendant plusieurs années avant d’atteindre l’éligibilité à Medicare à 65 ans. Cette démographie représente également un groupe électoral important qui pourrait influencer les élections de mi-mandat.
Un effet domino sur le système de santé
Au-delà de l’impact immédiat sur les assurés individuels, l’expiration des subventions pourrait déclencher un effet domino à travers tout le système de santé américain. Si 3,8 millions de personnes perdent leur assurance comme le prédit le Congressional Budget Office, beaucoup se tourneront vers les urgences hospitalières pour leurs soins médicaux — une option coûteuse et inefficace qui finit par être payée par les contribuables d’une manière ou d’une autre. Les hôpitaux verront augmenter leurs soins non compensés, ce qui pourrait menacer la viabilité financière de certains établissements, particulièrement dans les zones rurales déjà fragiles. Les assureurs pourraient également décider de se retirer complètement de certains marchés d’échanges s’ils anticipent une « spirale de la mort » où seules les personnes les plus malades conservent leur assurance, rendant les pools de risques non viables. Cette cascade de conséquences transformerait une bataille idéologique au Congrès en une crise de santé publique tangible.
Le précédent historique de 2017
L’échec du repeal and replace
L’histoire récente offre des leçons cruciales que les républicains feraient bien de ne pas ignorer. En 2017, lorsque le parti contrôlait la Maison Blanche et les deux chambres du Congrès, ils ont tenté d’abroger et de remplacer l’Obamacare — une promesse centrale de campagne. L’amendement Graham-Cassidy, proposé par les sénateurs Bill Cassidy de Louisiane et Lindsey Graham de Caroline du Sud, aurait progressivement éliminé les subventions originales et, pendant la brève fenêtre de deux ans où elles auraient existé, aurait interdit aux plans sur les échanges d’Obamacare de couvrir les avortements. Cette tentative législative s’est spectaculairement effondrée suite au vote dramatique du défunt sénateur John McCain contre la mesure au dernier moment, un geste qui a choqué ses collègues républicains et sauvé l’ACA de l’abrogation.
Les tentatives législatives répétées
Depuis cet échec cuisant, les républicains n’ont pas abandonné leurs efforts pour appliquer les restrictions de l’amendement Hyde aux plans d’assurance de l’Obamacare. En 2019, le sénateur Cassidy et 32 autres sénateurs républicains ont introduit le No Taxpayer Funding for Abortion and Abortion Full Disclosure Act, qui interdirait aux compagnies d’assurance d’utiliser les subventions pour couvrir les services d’avortement et exigerait que les plans facturent une « surtaxe d’avortement » s’ils choisissaient de fournir ces services. En janvier 2025, les sénateurs John Boozman d’Arkansas et Roger Wicker du Mississippi ont réintroduit le même projet de loi, cette fois co-parrainé par 45 autres sénateurs républicains du GOP. Ces tentatives répétées démontrent que l’interdiction du financement fédéral de l’avortement via l’ACA reste un objectif de longue date du Parti républicain, mais aussi qu’il s’agit d’un objectif extrêmement difficile à atteindre politiquement.
Les leçons non apprises
Malgré l’échec de 2017 et la réaction négative du public qui en a résulté, certains dirigeants républicains semblent déterminés à revisiter une abrogation ou une refonte majeure de l’Affordable Care Act. Cependant, d’autres leaders du parti avertissent qu’il ne faut pas revivre ce cauchemar politique. Une responsable du leadership républicain cité dans les rapports actuels affirme que les « racines sont si profondes » en référence à l’obsession du GOP de démanteler l’Obamacare, suggérant que le parti peine à dépasser cette fixation même lorsqu’elle est électoralement contre-productive. L’histoire de 2017 démontre que même avec le contrôle total du gouvernement, imposer des restrictions supplémentaires sur l’avortement via la réforme de l’ACA reste un défi politique formidable qui peut facilement se retourner contre le parti au pouvoir.
Les groupes d'influence et leurs tactiques
Le rôle de Susan B. Anthony Pro-Life America
Susan B. Anthony Pro-Life America s’est positionnée comme l’organisation centrale coordonnant la pression anti-avortement sur les républicains du Congrès. Avec un réseau de plus d’un million de membres pro-vie à travers le pays, l’organisation possède une influence considérable sur la base électorale républicaine. Sa présidente, Marjorie Dannenfelser, a publiquement déclaré que « ce Congrès pro-vie ne doit pas étendre davantage l’héritage d’Obama et Biden de subventions financées par les contribuables qui mettent fin à la vie d’innombrables enfants à naître ». L’organisation cite des sondages indiquant que 60% des électeurs, y compris des démocrates, des électeurs pro-choix et la majorité des indépendants, s’opposent au financement par les contribuables de l’avortement. Cette stratégie rhétorique vise à présenter la restriction du financement de l’avortement non pas comme une position partisane extrême, mais comme reflétant la volonté de la majorité des Américains.
Les groupes financés par Koch et leur stratégie
Des groupes conservateurs influents disposant de poches profondes, dont certains financés par Charles Koch, poussent les républicains à exiger des concessions importantes des démocrates en échange de l’extension des subventions de soins de santé. Selon un rapport de Bloomberg du 20 octobre 2025, l’une des demandes clés sera des restrictions plus strictes sur l’utilisation des crédits d’impôt pour payer des plans Obamacare couvrant l’avortement. Ces organisations anti-fiscalité et conservatrices utilisent leur pouvoir financier pour durcir la position de négociation républicaine, même si cela risque de prolonger la fermeture gouvernementale maintenant dans sa vingtième journée. Leur influence témoigne de la puissance continue des réseaux de donateurs conservateurs pour façonner la politique républicaine, particulièrement sur des questions liées aux valeurs sociales et à la taille du gouvernement.
La pression des évêques catholiques
Les évêques catholiques américains ont également rejoint le chœur des voix demandant des restrictions sur le financement de l’avortement via l’Obamacare. Le 16 octobre 2025, les évêques ont publiquement exhorté à mettre fin à la fermeture gouvernementale tout en appelant à des limites sur l’avortement dans l’Obamacare. Cette position reflète la doctrine catholique sur la sainteté de la vie depuis la conception, mais crée également un dilemme moral pour l’Église : doit-elle privilégier l’accès aux soins de santé pour des millions de personnes ou maintenir une position ferme contre tout financement indirect de l’avortement? Le poids moral et politique de l’Église catholique, particulièrement parmi certains segments de l’électorat républicain et des démocrates catholiques conservateurs, ajoute une dimension supplémentaire à cette bataille déjà complexe. Les évêques marchent sur une corde raide, essayant de défendre simultanément l’accès aux soins et leurs principes anti-avortement.
L'échéance du 1er novembre et ses conséquences
La date butoir de l’inscription ouverte
Le 1er novembre 2025 marque le début de la période d’inscription ouverte pour les plans d’assurance santé de l’ACA pour l’année 2026. Cette date représente un point de non-retour critique dans la bataille actuelle au Congrès. Les États doivent avoir leurs systèmes informatiques configurés avec les tarifs et crédits d’impôt corrects avant cette date pour que les consommateurs puissent comparer et sélectionner leurs plans. Si le Congrès ne parvient pas à un accord sur l’extension des subventions avant le 1er novembre, les consommateurs verront des primes calculées sans les crédits d’impôt améliorés — ce qui signifie des augmentations moyennes de plus de 75% pour ceux qui bénéficient actuellement de subventions. Même si un accord est conclu après cette date, il sera difficile, voire impossible, pour certains États de mettre à jour rétroactivement leurs systèmes, créant une confusion massive pour les assurés.
Les avertissements des administrateurs de marchés
Les directeurs des échanges d’assurance santé étatiques sonnent l’alarme avec une urgence croissante alors que la date approche. Comme l’explique Ingrid Ulrey du Washington State Health Benefit Exchange, « le navire a déjà levé l’ancre » — une métaphore puissante suggérant que le moment d’agir est déjà passé. Même avec un accord immédiat, plusieurs États envisagent sérieusement de ne pas mettre à jour leurs tarifs en cours de période d’inscription pour éviter le chaos administratif que cela créerait. Imaginez la confusion pour un consommateur qui voit un tarif en novembre, commence à s’inscrire, puis découvre soudainement que le prix a changé parce que le Congrès a finalement agi en décembre. Cette incertitude pourrait pousser certaines personnes à simplement abandonner et renoncer à l’assurance santé entièrement, aggravant le problème des non-assurés en Amérique.
L’impact sur la planification familiale
Pour des millions de familles américaines, novembre et décembre sont traditionnellement le moment de prendre des décisions cruciales sur leur couverture santé pour l’année suivante. Cette planification est essentielle pour budgétiser les dépenses de santé, particulièrement pour les familles avec des conditions médicales chroniques ou des procédures planifiées. L’incertitude actuelle rend cette planification presque impossible. Les familles ne savent pas combien elles devront payer pour leur assurance en 2026, ce qui affecte leurs décisions sur tout, des économies aux dépenses de vacances en passant par les achats importants. Cette anxiété économique se propage au-delà du secteur de la santé, affectant potentiellement la confiance des consommateurs et les dépenses pendant la période critique des fêtes de fin d’année. Le coût humain et économique de cette impasse politique dépasse largement les murs du Capitole.
Conclusion
La bataille qui fait rage actuellement à Washington sur les subventions de l’Obamacare et le financement de l’avortement représente bien plus qu’un simple désaccord politique — c’est un moment décisif qui révèle les failles profondes du système politique américain. D’un côté, des groupes anti-avortement et des républicains conservateurs défendent ce qu’ils considèrent comme un principe moral fondamental : les contribuables américains ne devraient pas être forcés de financer, même indirectement, des procédures d’avortement qu’ils trouvent moralement répréhensibles. De l’autre, des démocrates et des défenseurs de l’accès aux soins insistent sur le fait que des mécanismes de séparation existent déjà et que cette bataille est simplement une tentative déguisée de restreindre davantage l’accès à l’avortement tout en mettant en danger la couverture santé de millions de personnes. Entre ces deux positions apparemment irréconciliables, vingt millions d’Américains attendent anxieusement de savoir s’ils pourront se permettre une assurance santé en 2026.
Le sénateur Josh Hawley et les 88 organisations pro-vie menées par Susan B. Anthony Pro-Life America ont clairement tracé une ligne dans le sable : aucune extension des subventions sans application complète de l’amendement Hyde aux plans d’échange. Les démocrates, tout aussi déterminés, refusent d’accepter de nouvelles restrictions qu’ils perçoivent comme des attaques contre les droits reproductifs des femmes. Cette impasse a déjà provoqué une fermeture gouvernementale de vingt jours et menace de faire dérailler complètement la période d’inscription ouverte qui commence le 1er novembre. Les directeurs des échanges d’assurance étatiques affirment qu’il est peut-être déjà trop tard pour éviter le chaos, même si un accord est conclu immédiatement. Les familles comme celle de Celia et Jorge Monreal se retrouvent prises en otage dans une guerre idéologique qui pourrait leur coûter leur accès aux soins de santé.
L’histoire nous enseigne que les tentatives républicaines passées pour restreindre le financement de l’avortement via la réforme de l’ACA se sont soldées par des échecs spectaculaires — le vote décisif de John McCain en 2017 reste gravé dans les mémoires. Pourtant, le parti semble déterminé à revivre cette bataille, encouragé par des groupes d’influence puissants financés par des figures comme Charles Koch et soutenus par l’autorité morale des évêques catholiques. Les treize États qui exigent actuellement la couverture de l’avortement dans leurs plans d’assurance se trouvent face à un dilemme impossible : sacrifier l’accès à l’avortement pour préserver le financement fédéral, ou maintenir leurs lois protectrices au risque de voir des millions de leurs résidents perdre l’accès à une assurance abordable. C’est du fédéralisme armé — utiliser le pouvoir financier fédéral pour contraindre les États à se conformer à une vision morale particulière.
Au-delà des arguments juridiques sur la ségrégation comptable et des débats philosophiques sur le début de la vie, il y a une réalité humaine brutale que les politiciens ne peuvent pas ignorer indéfiniment. Si ces subventions expirent comme prévu le 31 décembre 2025, environ 3,8 millions de personnes perdront leur assurance santé au cours de la décennie suivante. Les primes augmenteront de 75% à plus de 114% pour ceux qui dépendent des crédits d’impôt. Les personnes âgées approchant de Medicare mais pas encore éligibles seront particulièrement dévastées. Les hôpitaux verront exploser leurs soins non compensés. Le système de santé pourrait entrer dans une spirale descendante dont il sera difficile de se remettre. Tout cela parce que des élus n’arrivent pas à trouver un compromis acceptable sur une question qui divise profondément l’Amérique depuis des décennies.
Le Parti républicain se trouve maintenant à un carrefour. Il peut continuer à insister sur une application stricte de l’amendement Hyde aux plans d’échange, risquant ainsi d’être blâmé pour la perte de couverture santé de millions d’Américains et pour les conséquences politiques qui en découleraient lors des élections de mi-mandat. Ou il peut accepter un compromis qui préserve certaines restrictions sur le financement de l’avortement tout en permettant l’extension des subventions vitales. Les démocrates, de leur côté, doivent décider si leur refus catégorique de toute nouvelle restriction vaut la peine de voir des millions de leurs électeurs perdre leur assurance. La politique de la confrontation totale produit rarement des gagnants — seulement des victimes collatérales. Dans ce cas, ces victimes sont les familles ordinaires qui ont simplement besoin d’un accès abordable aux soins de santé. L’horloge tourne, le 1er novembre approche inexorablement, et chaque jour d’inaction rapproche l’Amérique d’une crise de santé publique évitable. Il est temps pour les leaders des deux partis de se rappeler que gouverner exige parfois de transiger sur ses principes pour servir le bien commun. Sinon, l’histoire jugera sévèrement cette génération de politiciens qui ont choisi l’idéologie pure au détriment des besoins concrets de leurs concitoyens.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/usa-quand-l-avortement-devient-une-arme-politique-dans-la-bataille-des-subventions/ar-AA1OPUrB?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=68f77cd4cccf4917a63988bcb94a7756&ei=14
Écrit par : Allusion | 21/10/2025
C’est un constat brutal, dévastateur, que plus personne ne peut ignorer. La Cour suprême des États-Unis — cette institution censée incarner l’indépendance judiciaire, la séparation des pouvoirs, le rempart ultime contre la tyrannie — s’est transformée en un instrument docile au service de Donald Trump. Entièrement MAGA maintenant, affirment des experts juridiques qui ont longtemps hésité avant de prononcer ces mots terrifiants. Le vingt-et-un octobre deux-mille-vingt-cinq, Raw Story publie une enquête dévastatrice révélant comment les observateurs les plus respectés du système judiciaire américain abandonnent finalement tout espoir que la Cour de John Roberts puisse encore prétendre à la légitimité. L’affaire Louisiana contre Callais — un dossier sur le droit de vote qui pourrait détruire la dernière protection significative de la loi sur les droits civiques de mille-neuf-cent-soixante-cinq — expose l’arrogance institutionnelle d’une cour qui ne se cache même plus. Les juges conservateurs semblent prêts à limiter la capacité de la Section Deux du Voting Rights Act à atténuer les impacts raciaux discriminatoires. Mais ce n’est qu’un symptôme d’une maladie beaucoup plus profonde.
Soixante-cinq juges fédéraux ont répondu à un questionnaire du New York Times envoyé à des centaines de magistrats à travers le pays. Quarante-sept d’entre eux — nommés par des présidents démocrates et républicains — ont déclaré que la Cour suprême gère mal son shadow docket, cette procédure d’urgence opaque qui permet à la Cour de prendre des décisions massives sans explications, sans audience, sans transparence. Les juges de première instance utilisent des termes incroyables pour décrire leur relation avec la plus haute juridiction : mystique, incroyablement démoralisante et troublante, une gifle au visage des tribunaux de district. Un juge compare la situation actuelle à une zone de guerre. Un autre parle d’une crise judiciaire. Ce ne sont pas des commentateurs politiques partisans. Ce sont des juges fédéraux avec des mandats à vie qui sonnent l’alarme. Le professeur de droit Seth Chandler a même demandé à une intelligence artificielle de prédire comment la Cour suprême statuerait dans l’affaire Trump contre CASA cet été — et l’IA a correctement prévu le résultat, lui faisant gagner un pari d’un dollar. Quand une machine peut prédire avec précision les décisions d’une cour censée délibérer impartialement, c’est que cette cour est devenue prévisiblement partisane. L’arrogance de Roberts et ses collègues conservateurs — leur conviction qu’ils savent tout, voient tout, peuvent tout — crée maintenant des problèmes inattendus même pour Trump. Mais le dommage à la légitimité du système judiciaire américain est déjà fait, profond, peut-être irréversible.
L'affaire Louisiana contre Callais et l'assaut sur le droit de vote
La dernière protection qui reste
Revenons à la genèse de cette catastrophe annoncée. En deux-mille-vingt-deux, la législature de Louisiane contrôlée par les républicains a redessiné la carte congressionnelle de l’État, maintenant cinq districts à majorité blanche et un seul district à majorité noire — malgré le fait que la population de la Louisiane soit environ un tiers afro-américaine. Les groupes de défense des droits civiques ont contesté cette carte, et à la fois un tribunal de district et une cour d’appel fédérale ont conclu qu’elle violait probablement la Section Deux du Voting Rights Act. La Cour suprême a suspendu cette décision pendant qu’elle examinait un cas similaire en provenance de l’Alabama. Lorsque les juges ont maintenu la Section Deux dans ce dossier, l’Alabama a créé un second district à majorité noire, ce qui a conduit à l’élection du représentant Shomari Figures. Par la suite, le nouveau gouverneur de Louisiane, Jeff Landry, a demandé aux législateurs de dessiner une carte comparable avec deux districts donnant aux électeurs noirs la chance d’élire des candidats de leur choix.
Le résultat fut un nouveau sixième district congressionnel — s’étendant sur plus de trois-cent-vingt kilomètres de Shreveport à travers Alexandria et Baton Rouge — maintenant représenté par le démocrate Cleo Fields. Mais voilà le piège diabolique : les républicains de Louisiane, soutenus par l’administration Trump, contestent maintenant cette nouvelle carte devant la Cour suprême, affirmant qu’elle viole les protections d’égalité constitutionnelle en utilisant la race comme facteur dans le redécoupage. C’est un argument d’une hypocrisie stupéfiante — après avoir été forcés par les tribunaux de créer un district qui donne aux Noirs une chance équitable, ils se retournent et prétendent que ce district viole la Constitution parce qu’il tient compte de la race. Lors des plaidoiries du seize octobre, les juges conservateurs — particulièrement Brett Kavanaugh — semblaient sympathiques à cet argument tordu. Kavanaugh a interrogé Janai Nelson du NAACP Legal Defense Fund sur la nécessité continue de la Section Deux, suggérant que les solutions basées sur la race devraient avoir une fin définie. À quel moment cette fin arrivera-t-elle, a-t-il demandé avec une fausse innocence.
Le démantèlement systématique du Voting Rights Act
Pour comprendre l’importance dévastatrice de Louisiana contre Callais, il faut replacer cette affaire dans le contexte plus large de l’assaut républicain contre le Voting Rights Act. En deux-mille-treize, dans l’affaire Shelby County contre Holder, la Cour suprême a effectivement anéanti la Section Cinq de la loi — cette disposition qui exigeait que certains États et comtés ayant un historique de discrimination raciale obtiennent l’approbation fédérale avant de modifier leurs règles électorales. La plupart de ces juridictions se trouvaient dans le Sud. Le juge en chef Roberts, écrivant pour la majorité, a déclaré avec une suffisance incroyable que le racisme était maintenant chose du passé et que ces protections n’étaient plus nécessaires. Moins de vingt-quatre heures après cette décision, plusieurs législatures contrôlées par les républicains ont adopté de nouvelles restrictions de vote. Sans la Section Cinq, la Section Deux est devenue la dernière protection majeure de la loi. Si la Cour frappe ou affaiblit maintenant la Section Deux, le Voting Rights Act perdrait son cœur.
Binny Miller, professeure de droit à l’American University, explique que lorsque la Section Cinq existait, elle attrapait beaucoup de problèmes qui se seraient transformés en litiges sous la Section Deux. Sans ces deux piliers, il est beaucoup plus difficile de contester la discrimination. Melissa Graves, experte en droit constitutionnel, a partagé avec Raw Story son impression que la Cour Roberts semble prête à limiter la capacité de la Section Deux à atténuer les impacts raciaux disparates. Elle ressent que la conscience publique a enfin rattrapé son retard, avec beaucoup de gens répondant Whoa, ce qu’elle interprète avec réticence comme un je vous l’avais bien dit. Louisiana contre Callais est positionné pour avoir des implications significatives alors que les États entreprennent des efforts de redécoupage hors cycle en prévision des élections de mi-mandat de deux-mille-vingt-six, un processus qui se produit normalement une fois par décennie. Trump a encouragé les républicains du Texas à redessiner les cartes congressionnelles pour sécuriser cinq sièges supplémentaires à la Chambre pour le GOP. Il a également exhorté d’autres États contrôlés par les républicains, incluant le Missouri, la Caroline du Nord et l’Indiana, à s’engager dans le gerrymandering pour bénéficier au parti.
Les implications électorales catastrophiques
Si la Cour suprême impose des limitations à la Section Deux du Voting Rights Act, cela pourrait fournir un feu vert pour encore plus de gerrymandering partisan, ce qui désavantagera probablement les minorités, note le professeur Seth Chandler. Les démocrates seraient en danger de perdre environ une douzaine de districts à majorité minoritaire à travers le Sud si la cour frappe une partie du Voting Rights Act. Pensons aux conséquences concrètes : des millions d’électeurs noirs, hispaniques et asiatiques verraient leur pouvoir de vote dilué, leurs communautés fragmentées entre plusieurs districts pour les rendre politiquement impuissantes. Les progrès chèrement acquis de l’ère des droits civiques — le droit fondamental de chaque citoyen d’avoir une voix égale dans notre démocratie — seraient systématiquement démantelés. Et pourquoi ? Pour donner au Parti républicain un avantage électoral permanent, lui permettant de conserver le pouvoir même lorsque ses politiques sont rejetées par la majorité des électeurs.
Le shadow docket et l'opacité institutionnelle
Une procédure d’urgence devenue arme politique
Le shadow docket — formellement appelé le calendrier d’urgence de la Cour suprême — est devenu le mécanisme préféré de cette cour pour imposer ses volontés sans transparence ni responsabilité. Traditionnellement, la Cour suprême entend les affaires selon un processus délibératif : arguments écrits complets, participation d’amici curiae, plaidoiries orales, puis une décision motivée expliquant le raisonnement juridique. Ce processus prend du temps mais garantit que toutes les perspectives sont entendues et que la logique de la décision est explicite. Le shadow docket contourne tout cela. Les décisions sont prises rapidement, souvent sans audience orale, fréquemment sans opinion signée expliquant le raisonnement, et sans même indiquer quel juge a voté dans quel sens. Ces décisions surgissent de l’ombre — d’où le nom — créant de nouveaux précédents sans la transparence qui devrait accompagner les décisions judiciaires majeures.
Bien que le shadow docket existe depuis longtemps pour des urgences légitimes — par exemple, suspendre une exécution pendant qu’un appel est examiné —, son utilisation a explosé sous l’administration Trump. Democracy Forward rapporte que l’administration Trump-Vance a déposé vingt-huit demandes d’urgence auprès de la Cour au milieu de septembre deux-mille-vingt-cinq. Ce pattern s’appuie sur une escalade drastique qui a commencé lors du premier mandat de Trump, lorsque son administration a déposé quarante-et-une demandes en quatre ans, comparé à seulement huit au cours des seize années combinées des présidences Bush et Obama. L’utilisation par l’administration Trump-Vance du shadow docket et la volonté de la Cour de décider de questions hautement conséquentielles sur le shadow docket n’est pas normale, souligne Democracy Forward. La Cour a accordé les demandes de Trump dans vingt cas sur vingt-huit selon un décompte récent de NBC News. C’est un taux de réussite stupéfiant qui suggère que la Cour fonctionne essentiellement comme une extension de l’exécutif plutôt que comme un frein indépendant sur son pouvoir.
La révolte des juges de première instance
Mais voici où l’histoire devient fascinante d’une manière inattendue. L’arrogance de la Cour suprême — son mépris pour les tribunaux inférieurs, son refus de déférer aux constatations de fait des juges de district, ses ordonnances opaques qui laissent les juges inférieurs deviner ce qu’ils sont censés faire — a créé une rébellion judiciaire sans précédent. Le New York Times a mené une enquête confidentielle auprès de dizaines de juges fédéraux, dont beaucoup ont sévèrement critiqué la gestion par la Cour suprême des demandes d’urgence, particulièrement dans les affaires liées à Trump. Ce ne sont pas des commentateurs libéraux ou des professeurs progressistes qui s’expriment — ce sont des juges fédéraux en exercice, certains même nommés par Trump, qui croient que la Cour suprême est allée trop loin. Ces magistrats avec des mandats à vie mettent en garde contre une crise judiciaire causée par une série d’ordonnances opaques sans opinions dans des cas liés à l’administration Trump. Les ordonnances les ont laissés perplexes sur la manière de procéder.
Quarante-deux des juges interrogés ont décrit les ordonnances du shadow docket de la Cour suprême comme mystiques, excessivement brutales, incroyablement démoralisantes et troublantes, et une gifle au visage des tribunaux de district. Un juge a comparé la relation actuelle de son district avec la Cour suprême à une zone de guerre. Un autre a déclaré que les tribunaux traversent une crise judiciaire. Ces termes sont extraordinaires. Les juges fédéraux sont formés à être mesurés, professionnels, respectueux de la hiérarchie judiciaire. Le fait qu’ils utilisent un langage aussi dramatique pour critiquer publiquement la Cour suprême indique à quel point la situation est devenue intolérable. Dans un cas récent impliquant le déploiement de la Garde nationale à Chicago, la Septième Cour d’appel — composée de juges nommés par George H.W. Bush, Obama et Trump — a refusé de suspendre une décision de tribunal de district qui interdit à Trump d’envoyer des troupes fédérales dans la ville. Le panel a souligné que l’établissement des faits est principalement la responsabilité des tribunaux de district, et les cours supérieures doivent généralement déférer à ces constatations à moins qu’elles ne soient clairement erronées.
Le mépris des faits et la création d’adversaires
Mark Joseph Stern, analyste juridique de Slate, offre une observation pénétrante sur la dynamique sous-jacente. Il semble que la Cour suprême a favorisé une mentalité nous contre eux avec les tribunaux inférieurs, se présentant comme l’autorité ultime sur toutes les questions factuelles, ignorant son devoir de déférer à ce que les tribunaux de district perçoivent comme se produisant dans la réalité. La Cour suprême a adopté la position : Nous savons tout, nous avons la prescience, nous sommes omniscients et tout-puissants. Cette arrogance n’offense pas seulement la dignité des tribunaux inférieurs, elle mine également le travail qu’ils considèrent comme leur responsabilité, particulièrement l’établissement des faits. Lorsque la Cour suprême traite l’établissement des faits comme optionnel, des juges comme la juge St. Eve — une nomination de Trump elle-même — peuvent répondre en le rendant essentiel. Ils ne vérifient pas seulement les faits, ils vérifient la réalité.
L'immunité présidentielle et l'effondrement des contraintes
Trump contre États-Unis et la monarchie élective
Melissa Graves, avec Roberts à la barre, affirme que la cour est engagée à démanteler les contraintes sur Donald Trump, comme en témoigne Trump contre États-Unis, la décision de deux-mille-vingt-cinq qui a accordé à Trump une immunité présidentielle presque absolue contre les poursuites. Cette décision stupéfiante a établi une fondation à trois niveaux : le président a une immunité absolue des poursuites criminelles dans la sphère exclusive de l’autorité constitutionnelle, une présomption d’immunité pour les actes officiels dans le périmètre extérieur des fonctions présidentielles, et aucune immunité pour les actes non officiels. En pratique, cette structure rend presque impossible de poursuivre un président pour quoi que ce soit fait pendant son mandat, parce que presque n’importe quelle action peut être caractérisée comme relevant de la sphère officielle avec une certaine créativité légale.
Cette décision illustre une hypocrisie spectaculaire d’une Cour de textualistes et d’originalistes. Dans cette décision, la Cour a pu établir des droits légaux non trouvés dans le texte direct de la Constitution pour le président tout en étant incapable de le faire pour les droits à l’avortement. Au-delà de cette hypocrisie, certains ont argumenté que la décision manque complètement de précédent. Dans sa dissidence, la juge Sonia Sotomayor affirme que la présomption dans cette nation a toujours été que personne n’est libre de bafouer la loi pénale, donc l’immunité partielle établie par cette décision manque de précédent historique. La juge Sotomayor a écrit dans sa dissidence des mots qui devraient glacer le sang de tout démocrate : Le président est maintenant un roi au-dessus des lois. Avec cette décision, la Cour suprême a effectivement créé une monarchie élective, où le président peut commettre des crimes avec impunité tant qu’il peut prétendre agir dans sa capacité officielle.
L’affaire Fischer et la protection des émeutiers du six janvier
La Cour n’a pas seulement protégé Trump personnellement — elle a également protégé ses partisans qui ont attaqué le Capitole le six janvier deux-mille-vingt-et-un. Dans Fischer contre États-Unis, la Cour a statué d’une manière qui protège les partisans de Trump en blindant les individus qui ont attaqué le Capitole américain de certaines accusations. L’affaire concernait l’interprétation d’un statut d’obstruction fédéral utilisé pour poursuivre des centaines d’émeutiers. La majorité conservatrice a interprété étroitement le statut, rendant plus difficile de poursuivre les participants au six janvier sous cette loi particulière. De manière révélatrice, le juge en chef Roberts a pris en charge la rédaction de cette opinion d’Alito. Cela s’est produit à la suite des scandales de drapeaux — lorsqu’il a été révélé que des drapeaux associés au mouvement Stop the Steal avaient flotté dans les résidences d’Alito. Malgré ce conflit d’intérêts apparent, Alito est resté une partie des délibérations.
La consolidation du pouvoir judiciaire
En renversant ce qui est connu comme la doctrine Chevron, la Cour a émis une décision qui s’est accordée de nouveaux pouvoirs de création de politiques. Cela permettra aux membres MAGA du système judiciaire, incluant la Cour suprême, d’avoir leur mot à dire sur des questions critiques comme les coûts des soins de santé et les protections des travailleurs — résultant probablement en des politiques qui ne passeraient jamais l’épreuve des urnes. Pendant des décennies, la doctrine Chevron avait établi que les tribunaux devraient déférer à l’expertise des agences fédérales lors de l’interprétation des statuts ambigus dans leurs domaines de compétence. C’était logique — les agences ont des scientifiques, des ingénieurs, des experts qui comprennent les questions techniques mieux que les juges. Mais la Cour Roberts a décidé que les juges — dont la plupart n’ont aucune formation scientifique ou technique — savent mieux que les experts gouvernementaux comment interpréter les lois complexes régissant l’environnement, la santé publique, la sécurité au travail.
Melissa Graves et le verdict accablant
Une cour entièrement MAGA
Melissa Graves ne mâche pas ses mots. Je crois que cette cour a pleinement embrassé un agenda MAGA, déclare-t-elle. Cette Cour Roberts est excessivement arrogante dans sa résolution de renverser non seulement les précédents récents du vingt-et-unième siècle, mais aussi de régresser à une époque avant le New Deal, de retour à l’ère des barons voleurs. C’est une affirmation extraordinaire, mais elle est soutenue par les preuves. La Cour démantèle systématiquement les protections gouvernementales établies depuis les années mille-neuf-cent-trente, revenant à une époque où les entreprises pouvaient exploiter les travailleurs sans contrainte, polluer l’environnement sans conséquence, discriminer sans sanction. L’objectif semble être de retourner à un âge d’or imaginaire — qui n’était doré que pour les riches et puissants — avant que le gouvernement ne commence à réguler l’économie dans l’intérêt public.
Graves partage avec Raw Story son sentiment que la conscience publique a enfin rattrapé son retard, avec beaucoup de gens répondant Whoa, ce qu’elle interprète avec réticence comme un je vous l’avais bien dit. Pendant des années, les experts juridiques progressistes ont averti que la Cour Roberts détruisait méthodiquement les protections des droits civiques, démantelait le filet de sécurité sociale, consolidait le pouvoir entre les mains des riches et des puissants. Ils ont été accusés d’alarmisme, de partisanerie, d’exagération. Maintenant, même des observateurs modérés et des juges conservateurs admettent que la Cour est allée trop loin. Le professeur Seth Chandler, qui a utilisé l’intelligence artificielle pour prédire les décisions de la Cour, a gagné un pari d’un dollar avec un collègue parce que l’IA a correctement anticipé comment la Cour statuerait dans Trump contre CASA. Quand une machine peut prédire vos décisions avec précision, vous n’êtes plus un tribunal impartial — vous êtes un mécanisme partisan prévisible.
L’engagement à détruire les contraintes sur Trump
Avec Roberts à la barre, Graves affirme que la cour est engagée à démanteler les contraintes sur Donald Trump. Chaque décision majeure de cette session judiciaire semble conçue pour élargir le pouvoir exécutif de Trump tout en affaiblissant les mécanismes qui pourraient le contrôler. L’immunité présidentielle le protège des poursuites criminelles. Le renversement de Chevron affaiblit les agences fédérales qui pourraient résister à ses ordres. L’affaiblissement du Voting Rights Act facilite le gerrymandering républicain qui maintiendra son parti au pouvoir même s’il perd le vote populaire. Les décisions du shadow docket permettent à son administration de mettre en œuvre des politiques radicales sans le retard et l’examen que le processus judiciaire normal imposerait. C’est une stratégie coordonnée, cohérente, dévastatrice. La Cour ne se contente pas de pencher en faveur de Trump — elle restructure activement le système constitutionnel américain pour le transformer en autocrate sans contrainte.
La régression vers l’ère des barons voleurs
L’observation de Graves selon laquelle la Cour cherche à régresser vers l’ère des barons voleurs mérite d’être développée. L’ère des barons voleurs — approximativement de mille-huit-cent-soixante-dix à mille-neuf-cent — a été une période où les titans industriels comme Rockefeller, Carnegie et Vanderbilt accumulaient des richesses obscènes tout en exploitant impitoyablement les travailleurs, en écrasant la concurrence et en corrompant le gouvernement. Les travailleurs travaillaient dans des conditions dangereuses pour des salaires de misère. Le travail des enfants était répandu. Il n’y avait pas de salaire minimum, pas de quarante heures, pas de sécurité sociale, pas de protection environnementale. La Cour suprême de cette époque — la Cour Lochner — invalidait régulièrement les lois progressistes qui tentaient de réguler l’économie, affirmant qu’elles violaient la liberté contractuelle. Cette jurisprudence est largement considérée comme l’un des chapitres les plus honteux de l’histoire de la Cour suprême. Et c’est précisément là où la Cour Roberts semble vouloir retourner.
Les implications pour les élections de deux-mille-vingt-six
Le redécoupage hors cycle comme arme
Louisiana contre Callais est positionné pour avoir des implications significatives alors que les États entreprennent des efforts de redécoupage hors cycle en prévision des élections de mi-mandat de deux-mille-vingt-six, un processus qui se produit normalement une fois par décennie. Traditionnellement, les cartes congressionnelles sont redessinées après chaque recensement décennal pour refléter les changements démographiques. Mais Trump et ses alliés républicains poussent les États contrôlés par le GOP à redessiner les cartes maintenant, entre les recensements, spécifiquement pour maximiser l’avantage républicain pour les élections de deux-mille-vingt-six. Cet été, Trump a encouragé les républicains du Texas à redessiner les cartes congressionnelles pour sécuriser cinq sièges supplémentaires à la Chambre pour le GOP. Il a également exhorté d’autres États contrôlés par les républicains, incluant le Missouri, la Caroline du Nord et l’Indiana, à s’engager dans le gerrymandering pour bénéficier au parti.
Si la Cour suprême impose des limitations à la Section Deux du Voting Rights Act, cela pourrait fournir un feu vert pour encore plus de gerrymandering partisan, ce qui désavantagera probablement les minorités, note le professeur Chandler. Le New York Times rapporte que les démocrates seraient en danger de perdre environ une douzaine de districts à majorité minoritaire à travers le Sud si la cour frappe une partie du Voting Rights Act. Ces districts ont été créés précisément pour donner aux électeurs minoritaires — principalement noirs dans le Sud — une chance équitable d’élire des représentants de leur choix. Les éliminer diluerait massivement le pouvoir politique de ces communautés, les rendant effectivement impuissantes malgré leur nombre significatif. C’est une forme sophistiquée de suppression des électeurs — pas par des tests d’alphabétisation ou des taxes électorales, mais par la manipulation géométrique des frontières de districts pour garantir que les votes minoritaires ne comptent jamais assez pour changer le résultat.
Le projet deux-mille-vingt-six de Trump
Ari Berman, écrivant pour Mother Jones, a décrit les efforts de Trump comme le Projet deux-mille-vingt-six — le plan de Trump pour truquer la prochaine élection. De la nationalisation de la suppression des électeurs à l’inondation des rues avec des agents fédéraux, le président et ses alliés utilisent toutes les astuces du manuel autoritaire pour incliner les élections de mi-mandat en leur faveur. Cette stratégie multi-facettes inclut non seulement le redécoupage géographique mais aussi des restrictions de vote, le déploiement de troupes fédérales dans les villes démocrates sous prétexte de maintien de l’ordre, et un réseau juridique prêt à contester les résultats électoraux dans n’importe quel État où les républicains perdent. Le réseau de juristes est bien plus préparé à renverser une défaite de Trump que l’équipe juridique embarrassante qui s’est ralliée autour de lui en deux-mille-vingt. Le machinerie MAGA se positionne pour lancer une vague de poursuites qui pourraient retarder la certification électorale et finalement empêcher certains votes électoraux d’États d’être comptés.
La Cour suprême comme facilitateur électoral
La Cour suprême joue un rôle central dans cette stratégie. En deux-mille-vingt-trois, les juges ont rejeté la demande des avocats MAGA d’adopter une version extrême de la théorie de la législature indépendante de droite, qui aurait complètement retiré les tribunaux d’État des questions impliquant les élections présidentielles contestées. Mais les juges MAGA se sont laissé une ouverture pour intervenir et outrepasser les tribunaux d’État — une manœuvre que le professeur de droit de NYU Richard Pildes a déclaré à NPR qui planera sur l’élection de deux-mille-vingt-six. Dans l’affaire Alexander contre South Carolina State Conference de la NAACP, la Cour a statué pour rendre plus difficile la contestation des cartes de vote — et, plus immédiatement, a assuré que les Sud-Caroliniens devraient adhérer à la carte de vote controversée de la législature d’État contrôlée par les républicains même pendant que d’autres litiges se déroulent. Cette tendance ne se limitait pas simplement aux intérêts de Donald Trump, mais aussi aux désirs républicains dans les poursuites liées aux élections en général.
La crise de légitimité
Les scandales éthiques ignorés
Au-delà de ses décisions partisanes, la Cour Roberts fait face à une crise de légitimité alimentée par des scandales éthiques que les juges refusent d’aborder de manière significative. Clarence Thomas a accepté des voyages de luxe somptueux, des vacances et même le paiement des frais de scolarité de son petit-neveu de la part d’un milliardaire conservateur Harlan Crow — cadeaux d’une valeur de millions de dollars qu’il n’a pas divulgués pendant des années. Samuel Alito a également accepté des voyages de luxe de milliardaires conservateurs et a refusé de se récuser d’affaires impliquant des donateurs ou des causes auxquelles il est idéologiquement aligné. Les drapeaux associés au mouvement Stop the Steal et à l’insurrection du six janvier ont flotté dans les propriétés d’Alito, suggérant son allégeance politique ouverte. Malgré ces révélations, ni Thomas ni Alito n’ont fait face à des conséquences sérieuses. La Cour suprême n’a pas de code d’éthique contraignant — les juges sont essentiellement sur le système d’honneur. Et comme ces scandales le démontrent, certains juges n’ont pas d’honneur.
Le juge en chef Roberts a publié des déclarations défensives insistant sur le fait que les juges de la Cour suprême adhèrent aux normes éthiques les plus élevées. Mais ces mots sonnent creux face aux preuves accablantes du contraire. Le Congrès démocrate a tenté d’imposer un code d’éthique contraignant à la Cour, mais les républicains ont bloqué ces efforts. Le résultat est une institution hors de contrôle — non contrainte par l’éthique, non contrainte par la loi, apparemment non contrainte même par la décence de base. Les sondages d’opinion publique montrent que la confiance dans la Cour suprême a chuté à des niveaux historiquement bas. Une majorité d’Américains croient maintenant que la Cour est motivée par la politique plutôt que par le droit. Cette perte de confiance n’est pas simplement un problème de relations publiques — elle érode le fondement même de l’autorité judiciaire, qui repose sur l’acceptation publique de la légitimité de la Cour.
L’échec de Roberts en tant que juge en chef
John Roberts se soucie profondément — ou du moins prétend se soucier — de l’héritage et de la réputation de la Cour suprême. Il a écrit et parlé à plusieurs reprises de l’importance de préserver l’indépendance judiciaire et la légitimité institutionnelle. Mais sous sa direction, la Cour a perdu les deux. Roberts vote régulièrement avec la majorité conservatrice sur les questions les plus importantes — immunité présidentielle, droits de vote, réglementation des agences — tout en occasionnellement se joignant aux libéraux sur des questions moins conséquentielles dans ce qui semble être une tentative transparente de maintenir une apparence de modération. Cette stratégie a échoué. Personne n’est dupe. Roberts préside une Cour qui a abandonné toute prétention à l’impartialité judiciaire, et sa propre réputation s’effondre avec celle de l’institution. L’histoire le jugera sévèrement — non pas comme le gardien de la légitimité judiciaire qu’il prétendait être, mais comme le facilitateur d’une transformation partisane qui a détruit la confiance publique dans la Cour pour des générations.
Que faire face à une cour illégitime
La question qui hante maintenant les observateurs juridiques et les citoyens inquiets est simple mais déchirante : que fait-on face à une Cour suprême qui a perdu sa légitimité ? Les options sont limitées et toutes problématiques. L’expansion de la Cour — ajouter des juges supplémentaires pour diluer la majorité conservatrice actuelle — nécessiterait le contrôle démocrate de la présidence, du Sénat et de la Chambre, ainsi que la volonté d’éliminer le filibuster du Sénat. Politiquement difficile, mais peut-être nécessaire. L’imposition de limites de mandat pour les juges de la Cour suprême nécessiterait probablement un amendement constitutionnel — un seuil encore plus élevé. La destitution des juges pour corruption éthique est constitutionnellement possible mais politiquement presque impossible sans un soutien bipartisan massif qui n’existe clairement pas. Certains juristes progressistes ont suggéré que les juridictions inférieures et les États pourraient simplement refuser d’appliquer les décisions les plus flagrantes de la Cour suprême — une forme de désobéissance judiciaire. Mais cela créerait un chaos constitutionnel et pourrait finalement affaiblir encore plus l’État de droit.
Les voix de la résistance juridique
Les juges fédéraux qui osent résister
Mais au milieu de ce tableau sombre, quelques lueurs d’espoir émergent. Les juges fédéraux de première instance — ceux qui entendent les affaires au niveau du district — commencent à résister à l’arrogance de la Cour suprême de manières subtiles mais significatives. La juge St. Eve dans l’affaire de la Garde nationale à Chicago en est un exemple parfait. Confrontée à une administration qui affirmait avoir l’autorité absolue de déployer des troupes fédérales sans contrainte, elle a méticuleusement établi les faits, documenté les preuves, et conclu que le déploiement était illégal. Lorsque la Septième Cour d’appel a maintenu sa décision, elle a envoyé un message clair : nous ne nous laisserons pas intimider par la Cour suprême. Nous ferons notre travail correctement, en établissant les faits avec soin, et nous forcerons la Cour suprême à nous renverser explicitement si elle le souhaite — exposant ainsi sa partisanerie pour que tous puissent la voir.
D’autres juges adoptent des stratégies similaires. Ils rédigent des opinions longues, détaillées, méticuleusement documentées qui rendent difficile pour la Cour suprême de les renverser sans paraître arbitraire. Ils citent abondamment les précédents — y compris les propres décisions antérieures de la Cour Roberts — pour montrer les contradictions flagrantes dans la jurisprudence actuelle. Ils invitent explicitement les cours d’appel à examiner attentivement leurs constatations de fait, créant ainsi un dossier solide qui survit à l’examen. C’est une forme de résistance institutionnelle — pas dramatique, pas révolutionnaire, mais potentiellement efficace. Ces juges comprennent qu’ils ne peuvent pas empêcher directement la Cour suprême de statuer comme elle le souhaite. Mais ils peuvent rendre ce processus plus difficile, plus transparent, plus coûteux politiquement. Et dans le contexte actuel, c’est déjà quelque chose.
Les organisations de défense des droits qui se mobilisent
Les organisations de défense des droits civiques comprennent également qu’elles font face à une bataille existentielle. Le NAACP Legal Defense Fund, l’ACLU, Democracy Forward et des dizaines d’autres groupes coordonnent leurs stratégies juridiques, partagent leurs ressources, et préparent des litiges à long terme conçus pour protéger les droits fondamentaux même face à une Cour suprême hostile. Ils ne se font pas d’illusions sur leurs chances de victoire devant cette Cour. Mais ils construisent des dossiers pour les futures cours, établissant des précédents dans les tribunaux inférieurs, documentant les abus, préservant les arguments constitutionnels pour le jour où la composition de la Cour changera. C’est une stratégie de guerre d’usure — perdre des batailles maintenant tout en positionnant les pièces pour gagner la guerre plus tard.
Le rôle crucial des élections
Finalement, la seule vraie solution à une Cour suprême devenue illégitime est politique, pas juridique. Les élections ont des conséquences, comme les républicains aiment le rappeler. L’élection de deux-mille-seize a donné à Trump trois nominations à la Cour suprême, créant la super-majorité conservatrice actuelle. Les élections futures pourraient inverser ce déséquilibre — si les démocrates peuvent gagner la présidence et le Sénat, ils peuvent nommer de nouveaux juges au fur et à mesure que des sièges se libèrent, transformant progressivement la composition de la Cour. Mais cela nécessite de gagner des élections que les républicains tentent activement de truquer avec le gerrymandering, la suppression des votes, et l’aide de la Cour suprême elle-même. C’est un cercle vicieux — nous avons besoin de gagner des élections pour réformer la Cour, mais la Cour aide les républicains à rendre les élections impossibles à gagner équitablement. Briser ce cercle nécessitera une mobilisation politique massive, soutenue, implacable. Rien de moins ne suffira.
Conclusion
La Cour suprême des États-Unis, sous la direction de John Roberts, a franchi un point de non-retour. Elle n’est plus une institution judiciaire indépendante guidée par le droit et la Constitution. Elle est devenue, comme Melissa Graves et d’autres experts l’affirment maintenant ouvertement, une cour entièrement MAGA — un instrument politique au service de Donald Trump et du mouvement autoritaire qu’il représente. L’affaire Louisiana contre Callais menace de porter le coup de grâce au Voting Rights Act, éliminant la dernière protection majeure contre la discrimination raciale dans le vote. Le shadow docket permet à la Cour d’imposer des décisions radicales sans transparence ni responsabilité. La décision sur l’immunité présidentielle a transformé Trump en roi au-dessus des lois. Le renversement de la doctrine Chevron transfère un pouvoir réglementaire massif des experts aux juges politisés. Chaque décision majeure de cette session judiciaire semble conçue pour élargir le pouvoir de Trump tout en affaiblissant les contraintes qui pourraient le limiter. Ce n’est pas une coïncidence. C’est une stratégie coordonnée pour restructurer le système constitutionnel américain.
Les scandales éthiques ignorés, l’arrogance institutionnelle, le mépris pour les tribunaux inférieurs, l’utilisation partisane du shadow docket — tout cela a créé une crise de légitimité dont la Cour ne se remettra pas facilement. Soixante-cinq juges fédéraux ont osé critiquer publiquement la Cour suprême dans une enquête du New York Times, utilisant des termes comme zone de guerre et crise judiciaire. Quand les propres collègues de la Cour — des magistrats avec des mandats à vie qui comprennent les enjeux — sonnent publiquement l’alarme, c’est que la situation est désespérée. Le professeur Seth Chandler a démontré qu’une intelligence artificielle peut prédire avec précision les décisions de cette Cour — preuve ultime qu’elle est devenue un mécanisme partisan prévisible plutôt qu’un tribunal impartial. L’histoire jugera Roberts non comme le gardien de la légitimité judiciaire qu’il prétendait être, mais comme le complice d’une transformation qui a détruit la confiance publique dans la Cour pour des générations.
Pourtant, au milieu de cette dévastation institutionnelle, des signes de résistance émergent. Les juges fédéraux de première instance résistent en établissant méticuleusement les faits, en rédigeant des opinions détaillées qui rendent difficile pour la Cour suprême de les renverser arbitrairement. Les organisations de défense des droits coordonnent leurs stratégies pour une guerre d’usure juridique à long terme. Les électeurs se mobilisent malgré les obstacles systématiques dressés contre eux. Cette résistance ne garantit pas la victoire — loin de là. Mais elle garantit que la bataille continuera, que l’autoritarisme ne progressera pas sans opposition, que l’histoire enregistrera qui a résisté et qui a collaboré. Les élections de deux-mille-vingt-six approchent, et avec elles vient le Projet deux-mille-vingt-six de Trump — son plan pour truquer le système électoral avec l’aide de sa Cour suprême complaisante. Si ce plan réussit, si le gerrymandering racial et partisan devient la norme sans contrainte du Voting Rights Act, alors la démocratie américaine telle que nous la connaissons aura effectivement pris fin. Pas avec un coup d’État militaire dramatique, mais avec des décisions judiciaires sèches, des cartes de districts redessinées, des votes minoritaires systématiquement dilués. Une mort lente, légale, irréversible. La question n’est plus de savoir si la Cour suprême est devenue un problème. C’est maintenant évident pour quiconque regarde honnêtement. La question est de savoir ce que nous allons faire à ce sujet — et si nous avons encore le pouvoir de faire quoi que ce soit.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/quand-la-plus-haute-cour-devient-l-arme-de-trump-contre-la-d%C3%A9mocratie/ar-AA1OWv0i?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=68f877848ed8420eb2da99c21b5ca10f&ei=12
Écrit par : Allusion | 22/10/2025
C’est une idée qui semble tout droit sortie d’un roman de Jules Verne, mais elle est bien réelle et émane directement du Kremlin. Comme le rapporte Fox News, un haut responsable russe a proposé de construire un tunnel ferroviaire sous le détroit de Béring pour relier physiquement la Russie et les États-Unis. Le nom de ce projet pharaonique ? Le ‘Tunnel Poutine-Trump‘. La proposition, lancée par Kirill Dmitriev, le chef du Fonds d’investissement direct russe (RDIF), n’est pas qu’un simple symbole diplomatique ; elle est accompagnée d’un plan concret qui pourrait impliquer un certain Elon Musk.
Le projet, tel que présenté par Kirill Dmitriev, est ambitieux. Il s’agirait d’un tunnel ferroviaire et de fret de 112 kilomètres (70 miles) de long, creusé sous le détroit de Béring. L’objectif ? Relier les continents, ‘symboliser l’unité’ et débloquer l’exploration conjointe des ressources naturelles. Le plus surprenant est le coût et le calendrier annoncés. Alors que les estimations traditionnelles pour un tel projet dépassaient les 65 milliards de dollars, Dmitriev avance un coût de moins de 8 milliards de dollars et une durée de construction de seulement huit ans. Le financement serait assuré par Moscou et des ‘partenaires internationaux’.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/un-envoy%C3%A9-du-kremlin-propose-un-tunnel-poutine-trump-avec-l-aide-d-elon-musk-pour-relier-les-deux-nations/ar-AA1OYK2k?ocid=msedgdhp&pc=HCTS&cvid=68f900a89c7d40349649f9e4c57d068d&ei=11
Écrit par : Allusion | 23/10/2025
En tant que président des États-Unis, Trump se trouve dans une position d'immense pouvoir à une époque où les réseaux sociaux sont utilisés en masse, connectant ses pensées avec le monde entier en quelques instants. Plus que tout autre président dans l'histoire des États-Unis, il a fait usage de cette communication instantanée. Le New York Times a dressé une liste de toutes les personnes, de tous les lieux et de toutes les choses que Trump a insultés sur X (anciennement Twitter). Lors de son premier mandat, ils ont enregistré un total de 598 insultes !
Le mot le plus populaire utilisé par Trump pour décrire le journal était "échec", mais d'autres termes populaires incluaient : "Fake News", "sources bidons et inexistantes", "pas sympa" et "l'ennemi du peuple américain".
Il a ajouté que le personnel était composé de "personnes très malhonnêtes qui ne me comprennent pas et ne m'ont jamais compris !
Immédiatement après le sommet du G7, en 2018, Trump a tweeté que le Premier ministre du Canada "avait agi de manière si douce et si gentille", ajoutant qu'il était "très malhonnête et faible". Trump a affirmé que Justin Trudeau avait fait de "fausses déclarations lors de sa conférence de presse" et l'a ensuite qualifié de "si indigné" pour avoir évoqué les relations passées entre les deux pays.
L'une de ses insultes les plus célèbres sur Twitter visait l'actrice emblématique Meryl Streep, qu'il a qualifiée de "l'une des actrices les plus surestimées d'Hollywood".
Le président n'a pas été impressionné par l'une des ligues sportives préférées de la nation, tweetant qu'il s'agissait de "jeux ennuyeux", avec "trop de paroles, pas assez d'action". Il a qualifié les joueurs qui se sont agenouillés de "faibles et incontrôlables". Colin Kaepernick était une cible particulière de Trump, et le président a tweeté "VOUS ÊTES VIRÉS" et "Trouvez autre chose à faire !" à propos de la protestation de Kaepernick lors de l'hymne national.
Trump a tweeté que le rappeur mondialement connu avait une "carrière ratée". Pour être honnête, cela s'est produit après que Snoop Dogg a tiré avec un pistolet jouet sur un personnage ressemblant à Trump dans son clip vidéo.
Il a qualifié les médias de système "corrompu" et "totalement déséquilibré", avec des "imbéciles" et des "personnes vraiment mauvaises". Il s'est également plaint de ce qu'ils étaient "déformés dans leur couverture politique de votre président préféré (moi)".
Sans surprise, Trump a qualifié Hillary Clinton d'"escroc" à d'innombrables reprises et dans de nombreuses variantes, ajoutant qu'elle est "inapte à servir", qu'elle "aime mentir", qu'elle est "trop faible pour diriger" et qu'elle est "incompétente".
Dans un cas plus perplexe, Trump s'est opposé à l'acteur prolifique. Il a écrit : "Je n'aime pas le swing de golf de @SamuelLJackson. Pas athlétique" et s'est plaint que l'acteur "fait trop de publicités à la télévision - ennuyeux".
Le président n'était pas un fan de la défunte juge de la Cour suprême Ruth Bader Ginsburg, qu'il a qualifiée de "juge incompétente", et a tweeté : "Elle a perdu la tête - démissionnez !".
Outre le fait qu'il a toujours affirmé qu'Obama "ne faisait RIEN" contre la Corée du Nord ou la Russie, Trump aimait qualifier l'ancien président de "désastre" et de "pire président de l'histoire des États-Unis". Trump aime aussi que ses insultes soient directes, comme en témoigne son tweet sur Obama : "il est tellement mauvais !"
Trump a qualifié l'ensemble de la région de "trou d'enfer" et de "gâchis".
Le grand magasin s'est attiré les foudres de Trump, qui a tweeté : "Les magasins Macy's sont nuls et mauvais pour les États-Unis" et a conseillé à ses partisans de ne pas y faire leurs achats de Noël.
Le mot préféré de Donald Trump pour qualifier la présentatrice de Fox News est "folle" ou, plus précisément, "Megyn la folle". Il l'a qualifiée de "personne la plus surestimée de la télévision". Il a également écrit : "Je refuse d'appeler Megyn Kelly une bimbo, parce que ce ne serait pas politiquement correct. Au lieu de cela, je l'appellerai seulement une journaliste légère !"
Les émissions de fin de soirée sont connues pour s'en prendre aux gaffes de Donald Trump, mais ce dernier pense qu'elles sont "très peu drôles et répétitives". Il a tweeté que Seth Meyers avait fait une "piètre performance" lors du dîner des correspondants de la Maison Blanche.
Trump a tweeté : "Je viens de regarder une Oprah Winfrey très peu sûre d'elle, que j'ai très bien connue à une époque, interviewer un groupe de personnes dans l'émission 60 Minutes. Les questions étaient biaisées et orientées, les faits incorrects. J'espère qu'Oprah se présentera pour être démasquée et vaincue comme tous les autres !"
Trump a été contrarié par le fait qu'Hillary Clinton ait recruté l'ancienne Miss Univers pour sa campagne, affirmant que Mme Machado était "dégoûtante", "une arnaqueuse" et "ma pire Miss".
Trump a déclaré à propos de l'humoriste et animateur de "Last Week Tonight" qu'il avait une "émission très ennuyeuse et peu appréciée" et que participer à son émission serait une "perte de temps et d'énergie".
Dans un tweet, Trump a affirmé qu'Amazon utilisait "notre système postal comme livreur". Il a également ciblé les fans d'Amazon en écrivant : "Seuls des imbéciles, ou pire, disent que notre Poste, qui perd de l'argent, en gagne avec Amazon."
Meghan McCain est une animatrice de télévision et la fille du sénateur John McCain. Trump l'a qualifiée de "terrible [...] en colère et odieuse", affirmant qu'"elle ne réussira jamais à la télévision".
Lorsque la chancelière allemande a été nommée personne de l'année par Time, Trump a tweeté : "Je vous avais dit que @TIME Magazine ne me choisirait jamais comme personne de l'année bien que je sois le grand favori. Ils ont choisi la personne qui ruine l'Allemagne."
Trump n'a pas apprécié le stand-up de Michelle Wolf lors du dîner des correspondants de la Maison Blanche. Il a déclaré que l'événement "était un échec l'année dernière, mais que cette année était une source d'embarras pour tous ceux qui y sont associés. L'immonde "comique" a totalement échoué".
Vous constaterez que Trump n'est généralement pas un fan des humoristes et des animateurs de télévision, en particulier de Samantha Bee, qui, selon lui, a à la fois une "émission à faible audience" et "aucun talent".
Ce talk-show exclusivement féminin est comme mort pour Trump, qui a tweeté : "L'audience de The View est vraiment basse. Nicole Wallace et Molly Sims sont un désastre. Trouvez une nouvelle équipe ou mettez-la en veilleuse. Télévision morte".
Trump n'a pas été impressionné par le Super Bowl 2016, tweetant qu'il était "très ennuyeux - loin d'être aussi excitant que la politique".
Kathy Griffin est une humoriste et, comme pour la plupart des humoristes, Trump n'est pas un fan. Il a tweeté qu'elle "devrait avoir honte".
Schwarzenegger a quitté ses fonctions d'animateur après le huitième et dernier épisode de "The Celebrity Apprentice" (nouvellement intitulé "The New Celebrity Apprentice") et Trump a tweeté que la star "ne quitte pas volontairement "The Apprentice", il a été viré à cause de ses mauvais (pathétiques) taux d'audience". Pour insister sur ce point, il a tweeté : "Schwarzenegger a fait un très mauvais travail en tant que gouverneur de Californie et encore pire dans l'émission "The Apprentice"... mais au moins il a essayé !".
Trump a qualifié l'émission à succès de "pire de la NBC", affirmant que "les acteurs sont terribles, et qu'il s'agit toujours d'un travail à la chaîne. Une télévision vraiment mauvaise ! Il a également tweeté qu'il était "impossible à regarder ! Totalement biaisée, pas drôle et l'imitation de Baldwin ne peut pas être pire".
Neil Young a poursuivi Trump pour avoir utilisé sa musique dans le cadre de sa campagne et de ses rassemblements. Trump a tweeté une photo de lui et de Neil Young se serrant la main et, dans le même tweet, il a qualifié le chanteur folk-rock d'"hypocrite total".
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/les-c%C3%A9l%C3%A9brit%C3%A9s-dans-le-viseur-de-donald-trump/ss-AA1Ds4bp?ocid=msedgdhp&pc=HCTS&cvid=68fa338c417e4b3f93a02decd20e8d51&ei=19#image=1
Écrit par : Allusion | 23/10/2025
Ce n'est pas un mystère que l'année 2020 a été sans doute la plus difficile pour les Américains au cours de la dernière décennie. COVID, lockdowns, vaccins, montée du fascisme américain, attaque du Capitole et récession nationale qui a vu des centaines de milliers d'Américains tomber dans la pauvreté.
Presque tout cela s'est passé sous l'œil de Donald J. Trump, mais récemment, lui et ses alliés se sont attachés à convaincre le public américain que Biden était en fait aux commandes.
C'est vrai, le président des États-Unis tente de réécrire l'histoire qui date d'à peine cinq ans.
Le message presque insensé que Trump a publié le 11 octobre est un exemple frappant de désinformation qui ferait pâlir George Orwell.
Trump a affirmé sur Truth Social que: LE FBI DE BIDEN A PLACÉ 274 AGENTS DANS LA FOULE LE 6 JANVIER... Si c'est le cas, ce qui l'est, beaucoup de gens devront s'excuser."
Il s'agit d'un mensonge flagrant et dangereux destiné à tromper des millions d'Américains.
Il existe une prépondérance écrasante de preuves indiquant le contraire.
Tout d'abord, l'homme de confiance de Trump, Kash Patel, qui occupe le poste de directeur du FBI, a lui-même déclaré que les agents en civil avaient été déployés après le début de l'émeute, pour faire face à la situation. Cela va directement à l'encontre de ce que Trump insinue dans son message.
De nombreux alliés de Trump ont tenté de faire de sa déclaration une vérité cohérente, mais même les experts en recherche de vérités là où il n'y en a pas peinent à justifier cette absurdité décousue.
Des difficultés à se justifier
De nombreux alliés de Trump ont tenté de faire de sa déclaration une vérité cohérente, mais même les experts en recherche de vérités là où il n'y en a pas peinent à justifier cette absurdité décousue.
Le recensement de 2020
Cet exemple de tentative de réécriture de l'histoire n'est pas le premier du genre. Un certain nombre de politiciens du GOP ont récemment affirmé que le recensement de 2020 était frauduleux et le résultat de l'incompétence de Joe Biden.
Le recensement de 2020 a été réalisé sous Donald Trump, pas sous Joe Biden.
La dissimulation des alliés
Le 6 octobre, le sénateur Jim Banks de l'Indiana a affirmé que le recensement était frauduleux:
"L'administration Biden a utilisé une formule louche de "confidentialité" qui a brouillé les données et mal compté 14 États".
Le vice-président JD Vance s'est également joint à ces déclarations facilement démenties, affirmant que le recensement avait apparemment sous-estimé les États rouges, "ils ont essayé de truquer le jeu pour les Démocrates et contre les Républicains".
Une liste d'accusations sans fondement
D'une manière ou d'une autre, bien que toutes ces informations soient incroyablement disponibles, l'administration Trump a fait au moins 5 déclarations impliquant que Biden était le président en 2020.
En voici une liste restreinte, avec une vérification des faits sous chaque fausse affirmation.
Les mensonges de Scott Bessent
6 juillet 2025: Scott Bessent, secrétaire au Trésor - "Le parti démocrate a fait exploser le déficit en 2020".
En 2020, Donald Trump disposait d'un droit de veto sur toutes les dépenses et le GOP contrôlait le Sénat.
Les mensonges de Lauren Boebert
7 février 2023 : Lauren Boebert sur la fermeture des écoles pendant la pandémie - "Hey Joe, YOU CLOSED THEM !" (Hé Joe, tu les as fermées!)
Les fermetures d'écoles pendant la pandémie ont été contrôlées en grande partie par les autorités locales et étatiques, et la grande majorité d'entre elles ont eu lieu pendant le mandat de Trump.
Les mensonges de Marjorie Taylor Greenes
28 février 2023: Marjorie Taylor Greene sur les décès dus au fentanyl - "Écoutez cette mère, qui a perdu deux enfants empoisonnés au fentanyl, dire la vérité sur les deux meurtres de son fils à cause du refus de l'administration Biden de sécuriser notre frontière et d'empêcher les cartels d'assassiner des Américains tous les jours avec du fentanyl chinois".
Une fois de plus, Joe Biden n'était pas président à l'époque de ces décès, ce qui rend peu probable qu'il ait pu contrôler la frontière.
Ce n'est pas un nouveau récit
Trump lui-même n'a cessé d'alimenter ce faux récit. L'année dernière, Trump a accusé Biden d'avoir supprimé l'histoire de l'ordinateur portable de Hunter Biden avant les élections de 2020.
La façon dont Biden a pu supprimer la communication de la Maison-Blanche pendant la présidence Trump est un mystère pour nous.
Manipulation
En fait, dans un geste d'une audace impressionnante, Trump a essayé de convaincre les gens que Biden était responsable de la violence en 2020, pendant le mandat de Trump.
Son bureau a diffusé une publicité intitulée "L'Amérique de Joe Biden", dans laquelle il dépeignait des moments de violence de l'été 2020 et en rejetait la responsabilité sur les épaules de Joe Biden.
La seule question
Cela devrait être clair maintenant. Trump n'a apparemment aucun respect pour l'intelligence de ses électeurs. En fait, il ne pense même pas qu'ils soient suffisamment capables de se souvenir de ce qui s'est passé il y a seulement 5 ans.
Il est difficile de voir ce comportement du président sans faire des comparaisons avec "1984", la Russie soviétique et la Chine communiste.
Apparemment, si Trump faisait ce qu'il voulait, il serait la source des faits, de la fiction et de l'histoire.
La seule question est de savoir si le GOP et la base d'électeurs MAGA permettront que cela se produise.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/trump-veut-que-vous-pensiez-que-joe-biden-%C3%A9tait-pr%C3%A9sident-en-2020/ar-AA1Pb0IW?ocid=msedgdhp&pc=HCTS&cvid=68fddba6806d4a89a00c8175f8eeca72&ei=12
Écrit par : Allusion | 26/10/2025