Collapser le passé (07/06/2019)

0.JPGLe S&V du mois commence dans son article "Théorie de l'effondrement" par ce préambule : "Crises climatique, énergétique, écologique, politique... Autant de signes d'un déclin de nos sociétés, voire de leur effondrement ? Certains y croient. Mais est-ce si sûr ? Comment s'effondre exactement un monde ? C'est pour répondre à cette question que des scientifiques ont ouvert un nouveau champ de recherche : la collapsologie. Leur outil : la modélisation des civilisations aujourd'hui disparues, telles les Mayas. Leur objectif : établir les vraies lois de l'effondrement des sociétés et les confronter à notre situation actuelle".

Il y a une semaine, on apprenait le décès du philosophe Michel Serres à 88 ans. Il avait écrit "C'était mieux avant".

Une occasion pour extrapoler sa philosophie et faire revenir quelques souvenirs déjà traités sur ce blog et sur le temps qui passe sans être trop bancal.

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Philosophie

En psychologie, "collapser", c'est s'écrouler moralement au risque d'entrer en dépression. 0.JPG

Michel Serres qui vient de prendre sa révérence, était un visionnaire philosophe qui voulait traverser le temps au mieux de sa forme.

0.JPGDès le lendemain de sa mort, on entendait ses réflexions philosophiques sur toutes les antennes en radio podcastet à la télé podcastdans un florilège de philosophies.

Un hommage n'a pas manqué sur le forum Agoravox sous la forme d'un entretien avec lui.

Son petit manifeste "C'était mieux avant" était une sorte de métaphore, écrit sur un coup de sang qui pousserait à regarder sur le passé tout en empêchant de regarder devant nous avec espoir.

Préambule : "Dix Grands Papas Ronchons ne cessent de dire à Petite Poucette, chômeuse ou stagiaire qui paiera longtemps pour ces retraités. Or, cela tombe bien, avant, justement, j'y étais. Je peux dresser un bilan d'expert. Qui commence ainsi : avant, nous gouvernaient Franco, Hitler, Mussolini, Staline, Mao... rien que des braves gens ; avant, guerres et crimes d'Etat laissèrent derrière eux des dizaines de millions de morts".

Cet ouvrage, il l'avait dédicacé à ses professeurs de gymnastique, à ses entraîneurs et à ses guides de haute montagne, parce qu'ils lui avaient appris à penser. Tout écrivain sait qu'il écrit avec les pieds en marchant, sautant ou dansant pour avoir en soi un rythme qui rentre dans le langage et d'une certaine manière avec le corps qui commande.

Le musée de l'armée au Cinquantenaire est plongé dans la Belgique en guerre

"Maintenant nous courons tellement après le temps, les honneurs et des bonheurs artificiels que nous en perdons notre joie de vivre", écrivait un commentateur.

Réaliste ou optimiste, Michel Serres ? Probablement les deux quand il dit qu'il y a une guerre mondiale entre l'humanité et la nature aujourd'hui...

0.JPGLe passé sert de garde-fou comme le disait la revue de presse de vendredipodcast.

Mais, il n'est pas là uniquement pour raviver les blessures du passé mais aussi pour diluer les illusions.

A sa naissance, le 1er septembre 1930, je n'y étais pas, mais cela m'a amusé de constater que je suivais avec un écart type de 17 ans en moins, jour pour jour.

Le 19 mai, Paul Jorion remettait le couvert de la "Fin du monde, fin du mois" tout en se disant "optimiste".

Il faudrait d'après Paul, un nouvel ordre mondial. Était-ce comme j'en avais parlé en 2011 ? 

Rien n'est moins sûr....

Les philosophes n'accordent pas leur violon en se dénigrant l'un l'autre...

 Le livre de Paul Jorion, "Le dernier qui s'en va, éteint la lumière" disait que le genre humain se découvre, à sa très grande surprise, au bord de l'extinction.

Proactif, je dirais qu'il faudrait toujours prévoir des bougies pour rétablir la lumière...

0.JPGMais bon, chacun à sa manière de réagir aux événements et la philosophie est la science du bavardage de l'humain tous azimuts...

"Exige beaucoup de toi-même et attends peu des autres. Ainsi beaucoup d'ennuis te seront épargnés", disait Confucius et cela me semble bien plus vrai.

Le dernier S&V de juin contient un dossier complet sur la question de la théorie de l'effondrement.

"Phénomène auquel il est impossible d'échapper, le fait que des rayons entiers d'ouvrages au titre accrocheur se rassemblent comme guide de survie total pour la fin du monde postapocalyptique façon "The Walking Dead".

Le marketing de la peur fonctionne très bien dans les périodes en manque de repères stables.

0.JPGPourtant, les sociétés ne cessent de se faire et de se défaire en fonction de la complexité universelle du vivant, de son environnement et du social régional.

Sur 7000 ans d'histoire, se compilent 51 variables politiques, démographiques, techniques, économiques et culturelles dans des réseaux d'intersection entre civilisations ayant chacune une hiérarchie, un système de gouvernement, des langues spécifiques ou d'empires quand le pouvoir est centralisé. 

La perte de l'identité, l’obsolescence programmée, les limites à la croissance... tout est bon pour faire perdre confiance en la vie et à la civilisation.

Un chapitre en plusieurs volets revenait en rappel à mon billet "Mystères des civilisations disparues".

Ce n'est jamais une seule ruse de la raison (d'après Hegel) en cause mais une concaténation de conjonctions qui, ensemble font chavirer.

 . La théorie du chaos en mathématique n'en est que l’avènement et pas l'origine.

Une apogée, un pic de croissance et d'utilisation de celle-ci existent comme il avait été décrit par Eric Laurent dans "La face cachée du pétrole" avant qu'apparaisse le gaz de schiste comme solution de rechange.

Dernièrement, j'écrivais "Comment a-t-on pu en arriver là ?" au sujet des élections qui se sont déroulées fin mai.

Comme toujours la conjonction d'une série de "dysfonctionnements" apporte la transition critique d'un état vers un autre. 

Le temps, cette quatrième dimension n'a aucune loi scientifique pour affirmer que l'on ne peut remonter le temps et que le verre qui se brise en mille morceaux, ne pourrait pas se reformer à l'état initial.

Une peur de mourir, une peur de vieillir et d'être dépassé par les événements de l'actualité interviennent pour renforcer ce sentiment de déclin avec le rétroviseur fixé uniquement sur le passé.

Les croyances ont trouvé une solution religieuse au phénomène de peur par la croyance de "L'immortalité pour objectif final".

Beaucoup de chanteurs ont fait du temps qui passe, un sujet de prédilection dans leurs chansons... (Charles Aznavour et tant d'autres.)0.JPG

Bien sûr, "le temps est assassin" et parfois, répondre à la phobie de l'échec, demande le courage de "Réussir ses échecs".

A faire tout en même temps, pas étonnant que tout se dérobe sous les pas avec le stress au travail ou à la maison, à répondre à toutes les sollicitations du marketing.

Augmenter le personnel des infirmiers en grève cette semaine mais c'est bien sûr... mais comment arriver à l'équilibre ?

En 1936, Charles Trenet écrivit "Y a d'la joie" pour se donner du courage en balayant la cour de la caserne où il s'ennuyait beaucoup. L'air du temps de l'époque se trouvait dans le contexte d'insouciance pendant lequel les réformes sociales du Front populaire faisaient découvrir les loisirs aux Français avec la réduction du temps de travail à 40 heures hebdomadaires et la création des congés payés.

C'est un peu ce que les populations peuvent ressentir et redouter aujourd'hui dans une période de relative opulence comme l'avait dessiné le Carré de Nicolas Vadot au sujet de l'hyperdémocratie.

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Dans notre "hyperdémocratie" belge, la liberté d'expression est garantie par la loi qui se trouve fort dépourvue quand les excès de cette dite "liberté" perd la responsabilité de devoir annexée à cette liberté.

Mercredi, Thomas Gunzig faisait un petit cours de théorie de politique : podcast

Incités par les médias, les gens sont trop branchés sur les émotions dans l’immédiateté des réactions avec la sensiblerie exacerbée et pas assez sur les raisons et de ses impacts.

L'ère du numérique et de la communication est profitable pour tous si tout n'allait trop vite et qu'on n'y consolide plus rien en déconnectant ceux qui ne savent pas suivre son rythme et en se retrouvant face à une obsolescence rapide, parfois programmée, pour consommer et finalement, se sentir s'y consumer.

Prendre du recul sur les choses et organiser au mieux la vie publique et privée ensemble devient plus difficile que précédemment, jamais en créant du stress jusque lors des loisirs.

Quand on se retrouve en perpétuel porte-à-faux, un mal-être peut s'installer dans un sens ou dans l'autre.

Les piqures de rappel du passé nous présentent parfois plus que le présent ou le futur.

En commémoration du 6 juin 1944 avec son 75ème anniversaire du débarquement, le tourisme de la mémoire s'est installé sur les côtes normandes podcastet le marketing avec lui.

On entend de plus en plus souvent qu'il faut réduire son empreinte carbone et l'AFP proposait ce graphique surprenant sur les moyens d'y parvenir

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Les réactions ont été vives et humoristiques sur le dernier point qui disait qu'avoir un enfant en moins apporterait la plus grande réduction de CO2  (vidéo)

"J'ai deux enfants, je bute lequel ?"0.JPG

"Abandonner ses enfants pour le bien de la planète, clairement le meilleur conseil"

"Pour ceux qui ont un enfant en trop merci de le jeter dans la poubelle verte"

L'AFP répondit que c'était une "étude scientifique qui prouvait qu'un enfant, c'était 58 tonnes de CO2 dans l’atmosphère que la pollution vient de ce qu'il va consommer, de ce que ses parents vont consommer pour lui et du fait qu'il aura sans doute des enfants à son tour".

Aux États-Unis sont nés les G.I.N.K.S., les "Green Inclination No Kids"

Le rappel à Malthus revenait pour comprendre l'idée.

Mais, était-ce encore vraiment la seule question du malthusianisme qui était à prendre en compte ?

Les religions d'un côté et les articles des médias parlent de vedettes avec des titres comme "mon bébé a changé ma vie" (en bien naturellement) de l'autre.

En mariant un couple "pour le meilleur et pour le pire", le curé poussera à avoir des enfants mais se foutra complètement des suites et du comment les nourrir et les éduquer.

0.JPGOn pourrait déduire que de ne pas devoir s'occuper des enfants, réduirait aussi le stress à vouloir bien les éduquer.

Ne pas avoir d'enfants, c'est aussi vivre plus pour soi et plus serein dans une vie de couple, même s'il faut assurer son futur, seulement à deux.

Dans le billet de 2014, "L'esprit de famille", Thomas Gunzig disait qu'une famille est psychotique  podcast.

Pas de statistiques disponibles pour déterminer le nombre de couples séparés à cause d'un manque ou d'un trop plein d'enfants.

Aujourd'hui, les divorces sont très nombreux avec les enfants écartelés entre les deux parents "Mes Papas viennent de Mars, mes mamans de Vénus et moi de Pluton").

Cette semaine encore, Costas Bakoyanis, à 41 ans, était nommé maire d'Athènes avec 65% des voix avec la mention "Grand séducteur", papa de 4 enfants avec 3 femmes différentes.

"La séduction suprême n'est pas d'exprimer ses sentiments. C'est de les faire soupçonner", disait quelqu'un...

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Être sans famille peut paraître aussi bizarre que d'en avoir trop.

Sans famille pourrait aussi ouvrir le champ pour communiquer avec au minimum cent familles différentes sans exclusive en cassant les murs derrière des instincts de peur de l'autre.0.JPG

C'est un choix" dit-on mais c'est peut-être plus un "dilemme philosophique" présentant deux prémisses contradictoires menant à une seule et même conclusion qui, de ce fait, s'impose.

Le choix est pourtant simple. En général, il se définit en phases successives : métro, boulot, bobos et dodo.

Tous demandent du temps... parfois beaucoup de temps.

Métro : à deux kilomètres du travail...pas besoin

Boulot : quand il y a de la créativité dans l'air, ce n'est plus un boulot.

Bobos :  les enfants, bien sûr, beaucoup de "?"

Dodo : un petit huit heures, pour remettre les pendules à l'heure.

Devenir parent très jeune, c'est perdre sa propre vie de jeune.

Le devenir tard pour un homme, c'est devenir pour l'enfant l'équivalent d'un grand-père qui ne correspond plus avec son protégé friand de bruits et de fantaisies.

Mais tout cela ne se découvre et se discute qu'en période d'excès, de déprime ou parfois de burnout.

Des chiffres et des statistiques, on ne fait ce qu'on veut pour envoyer une responsabilité vers les autres en dehors de la sienne...

Réduire l'effet de serre et l'émission de CO2, les ingénieurs se lancent sur les chemins de l'imagination en devenant des apprentis-sorciers : podcast.

Réduire les contraintes et les problèmes est affaire d'expérience.

L'enfer est toujours pavé de bonnes intentions et de mauvaises pratiques chez les autres.  0.JPG

La solidarité, le "must" sociologique et ontologique, fait oublier qu'il faut aussi cultiver sa différence.

Se forcer à être aimé par tout le monde et découvrir tout à coup, qu'on s'est trompé et qu'on n'est aimé par personne, fait toujours mal à l'égo.

Si le temps passe, les souvenirs restent mais très partiellement et "Les infidélités de notre mémoire" les biaisent aisément sans les notaires et les historiens.

Dimanche dernier, Ilios Kotsou parlait de l'empathie qui dit de se mettre à la place de l'autrepodcast.

Il rappelait que Paul Bloum dans son livre "Contre l'empathie" proposait de remplacer l'empathie par une "compassion rationnelle" que je partage.

Une mauvaise interprétation de ce qu'est l'autre et de ce qu'il désire, peut être le piège suite à une erreur d'appréciation de son problème.0.JPG

De toutes manières, ne cherchez pas Docteur, c'est toujours dans la tête que tout cela se passe.

Le cœur fait se qu'il peut pour soutenir ce cerveau plein de contradictions.

Dans le fond, qu'y a-t-il de plus dangereux que de vivre ?

Même les médias ont pris l'habitude d'assommer ses spectateurs avec des nouvelles négatives en oubliant trop souvent de remettre les compteurs à zéro par les bonnes nouvelles devenues, elles, extraordinaires ou rarissimes.

"Déjeuner en paix" chantait Stephan Eicher.

"J'aime pas les gens heureux" enchaîne Eddy Mitchel.

Ces gens heureux apportent l'idée de ne pas avoir réussi sa propre vie et d'être poursuivi par la poisse...

Le billet "Où se cache le bonheur" était écrit suite à un dossier d'un autre S&V qui localisait le bonheur dans ses propres gènes.

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Quant au "Bonheur National Brut" généralisé, ce n'est qu'un leurre de plus, exploité intelligemment  par le marketing.

0.JPGRien de plus normal qu'en basses conjonctures, les comptes en banque grossissent et les prises de risque diminuent.

Cette attitude fait alors stagner les investissements et les jobs dans un cercle vicieux.

Dans une telle ambiance, l'humour est "le" sujet trop sérieux à ne pas plier.

Un rire, sous toutes ses formes, est obligatoire pour apporter la solution ultime aux problèmes les plus ardus quand le fou-rire quotidien suffirait pour changer son humeur pour toute la journée à meubler le temps en faisant ce qui plaît, pour retrouver le plaisir et pouvoir assumer sa vie à sa juste valeur.

Le rire, il faut le considérer comme un monstre qui reste intouchable aux risques qu'il pourrait surprendre par ses écarts selon les normes de la société.

Il ne 'tue" pas le temps. Il le savoure par le goût de la jouissance du présent, sans nostalgie du passé et sans peur du lendemain.

Son utilisateur a effacé les mauvais souvenirs pour ne conserver que ceux qui font rire puisqu'il sait que "les infidélités de la mémoire" les biaisent aisément sans l'impartialité du notaire et des historiens.

Avec l'âge et la sérénité aidant, Michel Serres est devenu plus philosophe par la pratique que le jeune étudiant révolutionnaire par des théories scolaires.

Aujourd'hui, on arrive vite à la polarisation de l'emploi et de la réduction du temps de travail podcast.
4.JPGPas sûr que tout cela réduira le spleen et le mal-être des gens.

S'il fallait cataloguer Michel Serres, je dirais qu'il a toujours été à la recherche de compromis et de consensus. 

Par-là, il n'est plus à jour avec les tendances actuelles de plus en plus tranchées avec la polarisation dans l'air du temps  podcast.
0.JPGC'était quoi qu'on en dise, un philosophe en porte-à-faux avec notre époque qui baigne dans les aspérités extrémistes, du clivage et de la fracture.

Un âge qui pouvait apporter le goût de faire les choses à vitesse plus réduite en fonction des moyens disponibles et avec le support de quelques souvenirs.

Faut-il collapser le passé et vivre au présent en période de pénurie sans se ramener à l'essentiel ?

Qui peut le plus, peut toujours le moins.0.JPG

Si en plus, pour le mécréant, le paradis n'existe nulle part et que s'il existait, ce ne serait pas sûr qu'on ne s'y emmerderait pas, cela la fout mal...

Thomas Gunzig parlait de notre futur pour, disait-il, nous "rassurer"...podcastmais terminait par une préférence de "vive le présent".

Janin et Liberski parlaient en vers pour raconter leurs soucis podcastmais terminaient en prose.

Les aventures de Donald en Europe se sont déroulées dans un accord surfait...

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Résultats des courses


3.JPGL'analyse du S&V conclut "Et si c'était notre tour de disparaitre à cause de toutes les surchauffes, il s'agirait de repousser le point critique de non-retour. Rien n'est inéluctable. Cela permettra d'aller vers un équilibre délétère d'un mode de vie soutenable que l'IA via les superordinateurs quantiques calculera et enclenchera un point de bascule sociale résilient dans une "coopération critique".

La survie a toujours été assurée par la reproduction de génération en génération.

Cette fois, elle pourrait se retourner contre nous.

La science aidée par les technologies ont permis d'étendre la vie sur des périodes plus longues en démultipliant les effets de manière exponentielle.

Avec le dos au mur, les êtres humains devront réduire la voilure dans un Pacte avec la nature, comme les lemmings le font par une sorte de stochasticité démographique en se dispersant pour trouver nourriture et abris que leur territoire d'origine ne pourrait plus leur fournir.

1.JPGLe hasard et le concours de circonstances construiraient souvent les pires problèmes.

"Hasard" et pas Hazard ni "destin" qui serait dessiné sur du papier à musique sans moyen d'y échapper.

Comme on ne peut retourner en arrière, les regrets seront superflus, rédhibitoires et feront parties des travaux inutiles et du temps perdu.

Cette semaine, Bruno Coppens apportait un test psychologique : dans quel ordre réagissez-vous si :

  1. Il y a un bébé qui hurle à l'étage
  2. Votre portable se met à vibrer
  3. Quelqu'un sonne à la porte
  4. L'eau coule au robinet de la cuisine
  5. Dehors, une pluie soudaine s'abat sur votre linge étendu

La solution et les conclusions sont dans ce podcast :podcast.

La Collapsologie, c'est un peu comme quand on cherche le responsable entre l'œuf ou la poule. Est-ce la cause ou l'effet de sa manière d'être ?

Dernièrement, j'écrivais un email à quelques lecteurs avec le titre ambigu :

"Mon été est foutu et j'enrage".

Une grosseur dans l'aine qui ne faisait pas mal, était diagnostiquée "hernie inguinale", générée à la suite d'événements en cascade.

Le ton "presque sérieux" du mail était un indice dans la dernière phrase : "Si, j'enrage, cela pourrait se faire sentir dans mes écrits mais pourrait être aussi une opportunité pour continuer l'écriture de mon prochain roman".0.JPG

Abnégation ou résignation, mais toujours une recherche de compensations.

Dimanche dernier, c'était la fête du vélo au Cinquantenaire.

En d'autres temps, j'y serais allé à vélo ou s'il pleuvait en jogging.

Cette putain de hernie m'en avait empêché.

Je peux être drastique tout en disant qu'il n'y a pas de mal à se faire du bien car "has been heureux", entré dans la clandestinité, j'ai pris mes distances avec le temps...

Après nous, les mouches ?

Non, ce serait certainement des scorpions qui, comme de vrais durs à cuire, ils traversent mieux le temps...

Progressiste, je collapse le passé et les choses sans faire partie des fans de Marie Kondo qui fait du rangement, une magie podcast.

Ce qui est important n'est pas nécessairement urgent et ce qui est urgent n'est pas nécessairement important.

Savez-vous quoi qu'à cause des hormones de dopamine, d'endorphine et d'adrénaline pour avoir bonne mine, j'en deviendrais sadomasochiste aux normes minimalistes.

Rater la fête du vélo aurait été pour moi la pire des solutions.

Harnaché d'une "ceinture de chasteté", j'y suis allé en promenade à pied.

Très jeune, j'avais déjà appris que fautes de grives, on mangeait des merles !

Aujourd'hui, plus rien à perdre et peut-être tout à gagner en collapsant le passé...

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Eriofne,

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11/6/2019: Janin et Liberski se plaignent parce qu'ils ne collapsent pas le passépodcast

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