08/06/2014
L'esprit de famille
Avoir une petite ou une grande famille... Avec le mot, "famille" s'associent d'autres mots et des événements qui, à des moments de réflexions, excluent tout le reste.
Le 8 avril dernier, le billet de Thomas Gunzig parlait de familles et de l'esprit qui en découle.
"Beau et ample sujet que celui-là", me dis-je.
Il commençait par rappeler que Douglas Coupland disait que "toutes les familles sont psychotiques". Pour rappel, l'œuvre de Coupland aborde les difficultés de la vie portée par la saturation des médias, l'absence de valeurs religieuses et l'instabilité économique.
Thomas Gunzig continuait par dire que "vu de l'extérieur, les familles avaient l'air d'un truc plutôt chouette en théorie, quand on en fait partie mais quand on prend un peu de recul, on ne peut dire que sa famille, dans le fond, la famille est un truc super bizarre. Les jalousies des uns et des autres, les rancœurs, les non-dits, les têtes de Turcs, les affreux petits secrets qui sentent la crotte, les manipulateurs, les manipulés, les dominants, les dominés, les maîtres chanteurs, les colériques, les sadiques, les apathiques, ceux qui se plaignent, ceux qui se vantent, les jamais contents, les idiots... C'est comme-çà, chez les Gunzig, chez tout le monde. Mais, rares sont ceux qui en parlent.".
Mon dernier eBook, lui, "Le fauteuil blanc" était une histoire de famille.
Je ne vais pas la résumer pour la déflorer. Vous n'avez qu'à lire.
Il y était question de la difficulté des contacts intergénérationnels entre grands-parents papy-boomers, enfants et petits-enfants avec les vrais parents qui sont au milieu du jeu de quilles.
En d'autres mots, il est bien pratique de voir le monde au travers du prisme déformant de la famille, mais parfois bien difficile à le digérer.
Dans les familles, les liens familiaux se ternissent parfois même sans le vouloir lors de retrouvailles planifiées "à dates fixes" comme des anniversaires, Noël ou "à dates aléatoires" comme les naissances et les enterrements. Ces retrouvailles seraient-elles des "maladies chroniques" ?
Ne pas parler des points négatifs, des choses qui irritent, est la solution de facilité pour que ces retrouvailles soient une réussite "solidaire" avec, au menu, le temps qu'il fait, les dernières vacances, les rencontres... Enfin, tout cela en les survolant, mais jamais à quatre pattes et sans creuser trop profondément.
Thomas soufflait encore que "dans les familles tordues, bizarres, mieux valait pour ses membres, partager ses souffrances quand elles existent, c'est déjà mieux que de les souffrir seul et en silence. La famille 'bizarre', si elle osait parler à une l'autre famille "bizarre", elle se sentirait aussi moins seule à être bizarre et par là, plus normale.".
Oui, Thomas, t'as peut-être raison, mais là encore, il ne faut pas exagérer et espérer que l'on trouve des solutions à la quadrature du cercle.
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La Question Royale
Dans ces propos de base, Thomas voulait illustrer la "grande et belle famille royale belge", comme modèle, mais calait en fond de cale du yacht de Papa, Albert.
Dans ce genre de famille haut de gamme, il est une obligation à être ce que le fils hérite de papa, parce que le grand-père l'a transmis ainsi à son propre fils. Ce n'est même pas du népotisme qu'il faut mettre en avant.
En vacances, papa Albert en second du nom, croupissait, en "has been", sur son bateau et n'avait pas jugé bon de venir, trop vite, au chevet de son fils, Laurent.
Laurent, sa bête noire...
N'avait-il pas marre des problèmes de sa grande famille, même si celle-ci est sacrée ?
Sa fille cachée, Delphine Boël, il n'en veut pas...
Ou alors, se disait-il "apprenez, maintenant que je suis loin et que vous m'abandonnez, que ma présence avait plus importance que mon absence".
Puis, il y a eu la lettre de Mama Paola qui elle voulait expliquer son amour pour son fils Laurent.
Son autre fils, Philippe, devenu Roi, n'a pas aimé et a viré celui qui avait mis en musique, les paroles de Mama.
Sans le dire, Papa Albert, avait gardé le personnage sous ses aisselles.
Faudra, entre les deux Rois, un R.O.I., un Règlement d'Ordre Intérieur" et un ombudsman que l'on appellerait pour l'occasion "RoiBusMan".
Cerise sur le gâteau, voilà que Papa et Mama décident de parler de confidences, à la chaîne privée RTL-TVI.
"Le roi doit toujours être retenu", bien sûr.
Vendredi, Papa fêtait ses 80 ans et il a peur que sa mémoire flanche, peur de ne plus savoir très bien où vont les affaires de famille. Il essayait seulement de s'en rappeler avec un journaliste même si cela faisait remonter des souvenirs pas trop à la bonne hauteur de l'événement. Ces putains de journalistes grattent vraiment toujours là où ça fait mal avec leurs questions idiotes. Celle de la parenté avec Delphine Boël n'a pu être évoquée par le fait que l'affaire était en justice.
Jeudi, Laurence Bibot remettait cela au jour avec l'accent de l'emploi.
Et si les deux Rois se donnaient rendez-vous pour le prochain 20 kms de Bruxelles comme Philippe l'avait fait dernièrement ?
"Un Roi ne s'use que si on s'en sert", écrivais-je. Avec l'âge, il faut garder les neurones en éveil pour faire un bilan d'une vie. Sire, qu'attendez-vous pour écrire un bouquin avec le titre "Mémoires" comme l'avait fait Jean-Luc Dehaene ?
Quand la retraite sonne, pour ne pas se faire trop de mourrons, il faut préparer sa sortie avec un certain challenge en choisissant la bonne porte. C'est-à-dire que si on ne se sent plus dans le coup, il faut chercher d'autres arguments, d'autres artifices pour exister avec son passé.
Si "On ne lave pas son linge sale en famille", ce n'est pas non plus chercher à le laver plus blanc que blanc avec la 'lessive au schmilblick' de Coluche. Le problème, c'est que souvent le linge sale est maintenu au placard jusqu'au moment où le placard déborde avec des odeurs nauséabondes. Et là, on se retrouve mal pris à l'ouverture dudit placard.
La famille, un sacré problème à devoir l'assumer quand elle atteint des dimensions inattendues et qu'il faille remonter le fil, bout à bout, jusqu'à la source.
Après Béatrix des Pays-Bas, Albert II de Belgique, Juan Carlos vient d'abdiquer, des bouts qui se ressemblent.
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La démographie belge et mondiale
En Belgique, il y a en moyenne 1,8 enfants par couple. Le problème, c'est qu'aujourd'hui, les couples ont des partenaires divers et que la multiplication des rencontres fait que les familles s'agrandissent et ne font plus partie des statistiques par entités. Les mœurs ont changé avec la modernité.
Au dernier recensement, la population belge s'élève à 11.190.649 habitants avec une légère majorité de femmes. Plus de célibataires, moins de mariages et plus de divorces.
Dans le même temps, on apprenait que nulle part ailleurs dans le monde, on ne divorce plus qu'en ... Belgique. Le pays serait champion du monde en matière de divorces avec 71 divorces pour 100 mariages, d'après Wikipedia. Cuba serait le premier pays non-européen à figurer en haut de ce palmarès, alors que, le Chili ronronne avec un taux de séparation de 3%.
Début avril, Monsieur Météo de la VRT, avait osé pousser un message qui disait que deux enfants par famille était mieux pour l'environnement. Il s'était vu remis à sa place avec les mots explicites "qu'on ne s’immisce pas dans la chambre à coucher des autres".
L'idée de limiter le nombre de naissances reste tabou.
Pas touche en dessous de la ceinture.
Pourtant, assumer une nombreuse famille n'est pas une sinécure en période de basse conjoncture, indépendamment des allocations familiales ou des réductions pour familles nombreuses si l'on veut que la qualité de l'enseignement prime à la quantité. Il y a toujours quelqu'un qui paie plus que l'autre. Etre solidaire et avoir un "air solide" demandent de fameuses bonbonnes d'oxygène pour être maintenues en état.
Quant à penser à devoir donner quelque chose aux plus jeunes, de se le refuser pour soi-même, de se voir reprocher par eux le fait qu'ils n'ont pas eu les mêmes avantages que la génération précédente a eu, ça commence vraiment à bien faire. Y en a marre.
- "Allez dans votre chambre, les enfants, et ne me dérangez plus. Pour une fois que j'ai du temps libre, vous n'allez pas me le voler", une phrase qui existe aussi dans cette modernité forcée.
Qui garde la charge réelle et se retrouve en porte-à-faux ? Répondre à cela frise l'indécence sans même s'en rendre compte.
C'est évident qu''on devient plus individualiste dans une famille sans enfants. On vit "sa" vie. Dans le cas contraire, il faut tenir la galère sur des flots tumultueux.
Ne pas avoir de famille ou en avoir une rikiki, peut soulager un peu et, il est vrai permet de se regarder plus en version unique dans le miroir. Sans organisation, dans une grande famille, cela peut devenir la bérézina assurée.
Vendredi était un jour de commémorations des événements de la deuxième guerre, le D-Day. Le message principal serait de recréer le monde en mieux après l'avoir analysé.
Les jeunes ont ce devoir comme chaque génération se doit de le faire. C'est alors que j'ai lu le billet d'un jeune français de 24 ans qui n'avait pas compris mon intervention à sa juste mesure, qui faisait des extrapolations du passé sur le futur fixé par une destinée funeste. Un conflit de générations a été évité.
Pour trouver le pourquoi de la destinée, il faut remonter plus haut qu'à la source première, aussi bien dans le cas de "sans famille" et de "cent familles".
Aux États-Unis, le jour du Thanksgiving est considéré comme le repas de l’Action de grâce. Cette fête est célébrée en famille autour de grands dîners, traditionnellement composés d’une dinde, animal tout juste découvert par les premiers Européens dans le Nouveau Monde. Le nom de « Thanksgiving » évoque des cuisines odorantes et de grands placards à provisions pleins de bonnes choses, mais est aussi une fête religieuse avec messes et prières dans des Etats-Unis, croyants à 80%. La veille de ce jour, les associations distribuent des repas aux personnes "sans domicile fixe" dans les grandes villes.
La religion distingue et favorise, le plus, le besoin de créer une grande famille plutôt qu'une maigrichonne comme la Genèse en donne la preuve.
Chez les "sans famille", à Noël, il n'est plus question de penser à réunir toute la famille. Les traditions sont ailleurs. Dans leur cas, la cuisse de poulet est dégustée dans l'intimité, cuisse après cuisse, blanc de poulet, au mieux avec des amis choisis pour Noël. Les "sans domicile fixe" se retrouvent dans des foyers d'accueil.
La différence entre les amis et la famille, c'est que les amis peuvent être éjectés sans aucune autre forme de procès et sans de risque de les retrouver lors des héritages.
Chez les hommes, la natalité suit les règles de la nature mais, pas à dates fixes, au printemps, comme pour les autres.
Quant à la population mondiale, certains pensent qu'elle croît à un tel point qu'on ne pourrait plus la nourrir.
Parler des sept milliards d'humains, grâce à la médecine qui a prolongé la vie, allongé l'espérance de fertilité, penser à l'insémination artificielle, il y a un problème majeur de surpopulation sans parler des magiciens qui pensent même arriver à la vie éternelle avec les molécules miracles, comme la metformine qui apporterait de l'oxygène aux mitochondries.
Dans le monde, la progression des populations continue, galopante.
Le bébé qui fera franchir à l'humanité le seuil symbolique suivant, a plus d'une chance sur deux de naître en Asie. Selon le démographe, responsable de la communication scientifique à l'Ined, Gilles Pison.
"Chaque jour, il y a 365.000 nouveau-nés, dont 57% en Asie, 26% en Afrique, 9% en Amérique latine, 5% en Europe, 3% en Amérique du Nord, et moins d'un pour cent en Océanie", a-t-il détaillé.
Le cap des six milliards d'individus avait été franchi il y a six ans, en octobre 1999.
A l'époque, les Nations unies avaient organisé l'événement en choisissant un enfant bosniaque. La Bosnie sortait alors d'un conflit de trois ans (1992-1995) qui avait fait près de 250.000 morts.
Qu'il s'agisse de l'endroit ou de la date, les démographes et politiques jouaient avec les symboles : "Le nombre des êtres humains est connu à quelques pourcents près, il est donc possible que le seuil de 7 milliards ait déjà été franchi il y a un ou deux ans, ou qu’il le soit dans un ou deux ans. Il n’empêche, les tendances démographiques mondiales sont bien connues et permettent d’annoncer de 8 à 10 milliards en 2050", ajoutait l'Ined.
"Malthusianisme exagéré que tout cela", diraient ceux qui ont une nombreuse famille.
Constatation contredite par les Cassandre "Si tout le monde avait de grandes familles, la Terre deviendrait invivable. Il faut des familles plus réduites. Des familles qui réduisent volontairement ou involontairement leur voilure pour retrouver un équilibre. Pas trop, mais un peu et pas partout.".
La Chine, le pays connu pour ne pas être démocratique et pratiquer une politique malthusienne avec l'enfant unique par couple, a réduit sa population à 1,34 milliards d'individus dès 1990. Sans elle, ce serait 2,5 milliards de Chinois, qui seraient resté assez illettrés et sans ressources. La révolte, précédent le chaos, aurait peut-être déjà éclaté et elle ne serait pas devenue la première puissance économique mondiale. Elle a enrayé la démographie galopante avec une réserve de 2400 $ par tête alors que, de l'autre côté, la Grèce a une dette de 3000 $. Aujourd'hui, la loi sur 'l'enfant unique' s'est assouplie. La raison principale a été l'effet pervers que la loi avait engendré. Les garçons ont été privilégiés au détriment des filles et, aujourd'hui, les garçons ne trouvent plus de partenaires féminins à marier puisque ce sont les filles qui ont été les premières victimes de cette loi inique.
Le gouvernement allemand a choisi de payer ses travailleurs au minimum acceptable. Le pays attend des travailleurs carriéristes et espère trouver la main d’œuvre au meilleur coût par l'immigration.
Jamais les crèches et les facilités accordées aux femmes avec enfants n'ont été aussi mal loties, peu nombreuses et mal synchronisées avec les besoins.
L'emploi et le niveau de vie comme porte drapeau avec l’État qui n'est pas indépendant de cet état d'esprit.
Les gouvernements allemands successifs, plus enclins à développer un esprit progressiste d'entreprise puissante, ont mis simplement l'assurance du futur des générations en veilleuse. Les enfants sont devenus un mal nécessaire avec une immigration de plus en plus nombreuse, créatrice d'un futur différent pour faire tourner la machine et remplir le manque à gagner dans les rangs de la jeunesse. Moins matérialiste à la base, plus familial, les immigrés se tournent comme leurs prédécesseurs vers le pouvoir de l'argent en conformité avec leurs hôtes, mais avec moins de vigueur destructrice.
Les dégâts en sont de moins en moins transparents. Des statistiques prémonitoires préviennent de l'extinction de la souche allemande dès 2050. Un reportage reliait cette nouvelle conception d'une démographie trottinante, à une réaction opposée avec le régime hitlérien très désireux d'obtenir des progénitures très fournies.
Qu'on n'aille pas gratifier de racisme à bas étage en pensant garder une uniformité raciale du "bon allemand bien blond". La souche allemande fait, elle aussi, partie de la diversité.
C'est enfoncer des portes ouvertes que de dire que c'est dans les pays les moins développés que l'accroissement des populations est la plus forte et que, dans les pays les plus avancés où elle régresse. La quantité a permis pendant tellement de temps de conserver une augmentation soutenue de populations face aux désastres, aux guerres et aux épidémies.
Il y a toujours la politique d'un pays qui entre en jeu dans le destin voulu au travers des familles et des pays.
Quand la population d'un pays augmente trop, il y a des problèmes surnuméraires qui se posent. Ce n'est pas une question de Malthusianisme, mais un problème de survie, de possibilité d'assumer un avenir prospère aux enfants, qui se posera tôt ou tard.
Les robots sont là pour la relève et le seront encore plus dans l'avenir, pour assumer les pensions des précédents.
Une politique d'assouplissement de la possibilité d'adopter des enfants devraient se mettre en place pour que les familles qui désireraient vraiment avoir des enfants, puissent combler leurs désirs.
Nous nous trouvions sur une route à double sens, sur deux bandes de roulage. Chacun sur la sienne. Une bande très chargée dans un sens pour l'un, une bande plus légère dans le sens contraire. Aucune contravention n'était à dresser dans les deux cas s'il n'existe pas une seule obligation à respecter de ne pas dépasser la bande blanche du milieu et à se serrer sur sa propre bande. Le malheur, c'est que plus on est sur une bande, plus cela devient difficile de serrer sur celle-ci. Pour ceux qui ne roulent pas, il faudra consentir à se laisser véhiculer, sans se laisser "rouler".
L'instruction et l'éducation pendant l'enfance et l'adolescence forment un homme et les expériences peuvent les déformer.
Il faudra que je me trouve un livre sur une grande famille. Je crois que je l'ai trouvé. Une compatriote qui a écrit "Une famille belge au fil du temps" (Rue Fontaine d'amour). Je vous dirai ce que j'en pense en commentaire.
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La littérature et les films
Cela me rappelle presque cette histoire du livre "Sans famille" d'Hector Malot.
Une histoire bien belle qui ferait pleurer au premier sensible venu et qui parlait de "Rémi, l’enfant trouvé, vendu à un vieux musicien ambulant. Tous deux se retrouvent sur les routes. Rémi à la recherche de sa vraie famille. Il rencontre des personnages terrifiants, voleurs ou bourreaux d’enfants. Pour se consoler, il s’attache à des animaux, à un petit singe prénommé Joli-Cœur et Capi, un chien savant. Et, surtout, il se fait des amis.".
Puis, l'association de Jean-Luc Lahaye "Cent famille" qui ne raconte rien et qui rassemble les idées géniales à vivre ensemble dans un esprit de famille mais sans l'être avec un ADN identique.
Chacun arrive toujours en fin de chaîne, quelque part. C'est un choix qui n'a rien à voir avec un choix de société et qui, au contraire, ne vise qu'à vivre sa propre vie, son particularisme, sans devoir la vivre par l'intermédiaire d'une autre mais sans, pour autant, penser naturellement au film "Seul au monde". Dans ce cas, le naufragé de l'espace pensait retrouver quelqu'un qu'il avait connu dans son passé, famille ou non.
La morale de l'histoire pourrait être: "Chacun a un destin et une manière de le faire évoluer indépendante ou non".
L'esprit de famille, un thème infini dans les films qui sont passés récemment en télé à "Pièce montée", "Un heureux événement", ... et j'en passe et des meilleurs.
Ce monde mérite-t-il ses bébés ? se demande donc "La dérive des continents".
Question idiote ?
Pas vraiment. Question philosophique et existentielle que Nietzsche, dont j'ai parlé le 8 avril, répond dans "Ainsi parlait Zarathoustra".
Le coup de foudre partagé avec Paul Rée pour une jeune Russe émancipée, Lou von Salomé qui les éconduit dans une trinité d'amitié intellectuelle qui débouche sur la psychanalyse de Freud. Pour Friedrich, par contre, elle augmente ses tentions émotionnelles et ses incertitudes suites à des dissertations philosophiques qui ternissent ses rapports avec les femmes dans les complexes des amours inabouties.
Un copain m'écrivait récemment :
Une promenade écologique et naturaliste en photos,
... c'est fou, comme cela peut calmer l'esprit de famille...
L'enfoiré,
Citations:
- « Nous ne discutons pas la famille. Quand la famille se défait, la maison tombe en ruine. », Antonio de Oliveira Salazar
- « Une femme qu’on aime est toute une famille. », Victor Hugo
- « Les repas de famille ne consistent pas à se manger entre parents. », Jules Jouy
- « On appelle cercle de famille un endroit où l'enfant est encerclé. », George Bernard Shaw
15 mars 2016: Laurence Bibot a aussi son mot à dire au sujet de l'esprit de famille:
10 février 2017: Les règles des allocations familiales changent et Alex Vizorek fait des calculs
15 mai 2018: Zidani: "La famille, c'est une grosse loterie, on a de la chance ou on n'en a pas"
12/12/2022: Film de 2020
Alexandre vient de perdre son père. Cependant, il continue à l'entendre, à le voir et à se disputer avec lui, à cause de la fâcheuse tendance du père à n'être content de rien...mais Alexandre est le seul à pouvoir encore le voir et à pouvoir encore lui parler, ce qui provoque l'inquiétude de sa mère et de son frère qui le voient parler tout seul.
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Commentaires
On ne choisit pas sa famille
semaine du 2 au 6 juin 2014
Une interview qui décoiffe –ou pas, une capitulation en rase campagne, un plan de vol baladeur, une non-retraitée de 88 ans, et quelques mâles dominants…
Mardi – Quelle famille ! On a déjà dit et écrit beaucoup de choses au sujet de l’interview accordée par Albert II à RTL-TVi, alors que personne, sauf les intéressés et quelques happy few, n’a même encore eu l’occasion de la regarder. Que l’ancien roi ait eu envie de passer à la postérité et de frapper un grand coup à l’occasion de ses 80 ans, on peut le comprendre. Qu’il ait par la même occasion essayé de redorer son blason un peu terni par ses problèmes de trésorerie et son attitude dans le dossier Delphine Boël, on peut toujours le comprendre. Que personne dans son entourage ne se soit dit que son fils, enfin roi et embarqué dans le processus de la formation du gouvernement au fédéral, trouverait l’affaire un peu saumâtre est déjà plus surprenant. Sauf que, sachant que Philippe apprécierait peu, il est possible qu’Albert & Co aient préféré le mettre devant le fait accompli. Soyons de bon compte : Albert a tout de même envoyé une lettre à Philippe. Une lettre ! Vous vous imaginez, vous, envoyer un courrier à vos parents pour leur annoncer : « by the way, Papa, Maman, je passe à la télé » ? Il semble cependant qu’Albert ne dise rien qui puisse être mal interprété. Mais dans ce pays, le simple fait qu’il le dise en français serait déjà, si l’on en croit certains royal watchers, un casus belli avec la Flandre. Oui, mais bon. On voulait quoi ? Qu’il parle en flamand sur les antennes de RTL ? Cela n’a tout simplement aucun sens.
François Hollande à Echternach. On ne voudrait pas tirer sur l’ambulance, mais l’annonce d’une prochaine réforme territoriale en France par le président François Hollande a été à l’image de cette première moitié de quinquennat : tellement improvisée qu’elle s’est soldée, le même jour, par une annonce spectaculaire et une capitulation en rase campagne. Il est vrai que la nouvelle répartition des régions annoncée par le président dessinait un peu trop bien la carte des amitiés politiques (le Poitou-Charentes de Ségolène Royal) et des endroits tabous (la Corse, la Bretagne), et très peu celle des réalités économiques. Résultat : une nouvelle reculade, et la suppression des départements reportée à… plus tard.
La cokerie d’Ougrée condamnée. Aucun accord n’ayant pu être trouvé entre la direction d'ArcelorMittal et celle d'Oxbow Mining, le repreneur potentiel de la cokerie d’Ougrée, l’usine fermera ses portes fin juin. Sur le carreau : 240 travailleurs. Mais faute de repreneur, l’issue était inéluctable : la cokerie perd 4 millions d’euros par mois. La question qui interpelle est évidemment la suivante : pourquoi annoncer cette mauvaise nouvelle juste au lendemain des élections ? Parce qu’avant le scrutin, ce n’était pas le moment de donner du grain à moudre à ces gauchistes du PTB, déjà suffisamment puissants dans le basson liégeois, serait-on tenté de répondre. Paranoïa ? Pas forcément. Je me souviens qu’il y a une dizaine d’années, quand Arcelor avait décidé de fermer la phase à chaud liégeoise au début de 2003, le monde politique avait croisé les doigts pour que la nouvelle ne soit pas rendue publique avant les élections fédérales du mois de mai. Pas de chance : un journal (L’Echo) avait eu vent de la nouvelle dès le mois de janvier 2003.
Mercredi – Nouveau plan de vol. Contrairement à ce que l’on affirmait avant les élections, ce n’était finalement pas si difficile de modifier le plan de survol de Bruxelles. Belgocontrol a en effet mis en œuvre, fin mai, une nouvelle route qui, ô miracle, ne survole plus Schaerbeek ni le quartier européen et, par la même occasion, évite le sonomètre implanté à La Chasse, à Etterbeek. Et pourquoi cette modification ? Tenez-vous bien : parce que « le système de bord de certains avions leur faisait prendre un virage à gauche trop large ». Donc, si l’on comprend bien, le système de bord des avions ne répond pas totalement aux instructions de la tour de contrôle… C’est totalement rassurant. Il valait peut-être mieux, en effet, cesser de survoler le quartier à quelques jours de la réunion du G7 ! Reste que, si Schaerbeek (Laurette Onkelinx, Melchior Wathelet quand ils dorment à Bruxelles) est désormais épargné par les nuisances sonores, Woluwe St Pierre (Benoît Cerexhe, cdH) et Auderghem (Didier Gosuin) s’en (re)prennent plein la lampe. Un point prioritaire sur la table du gouvernement bruxellois… si ce dernier peut être formé rapidement ?
The right woman… Juste une petite remarque en passant : les sujets que la reine Elizabeth II a dû évoquer dans son « discours de la reine » à la Chambre des Lords (il s’agit en fait du programme gouvernemental), étaient à la fois cocasses et assez peu galants. On retiendra : un, la réforme des retraites alors qu’elle affiche quand même 88 printemps au compteur, et deux, l’instauration d’une taxe sur les sacs plastiques, comme si la souveraine faisait régulièrement ses courses chez Tesco. Ou alors, c’était de l’humour « so british » ?
Jeudi – A qui perd gagne. Préambule prudent : tout ce qui se déroule actuellement sur le terrain de la formation des coalitions en Belgique est parfaitement démocratique. Ce qui n’est pas synonyme de « sympathique » ni de « moral ». Les partis qui négocient pour arracher une partie du pouvoir, avec les dents s’il le faut, ne doivent d’ailleurs se montrer ni l’un, ni l’autre. A Bruxelles et en Wallonie, c’est comme dans « La Guerre des Boutons », le chef c’est toujours celui qui a le plus gros zizi. En l’occurrence, celui qui est arrivé en tête. Et peu importe s’il a perdu des plumes dans la bagarre et s’il est attaqué sur sa gauche et/ou sur sa droite : c’est le mâle dominant qui choisit ses partenaires et rejette ses ennemis dans l’opposition. Dira-t-on que plus il se sent blessé, plus il a tendance à choisir des alliés faibles, qui ne risquent pas de lui faire de l’ombre ? En ces lendemains d’élections 2014, le choix par le PS de s’allier avec le cdH ressort clairement de cette logique-là. Pas question de s’embarrasser du MR, partenaire potentiellement encombrant surtout quand il a le vent en poupe. Pour se donner bonne conscience, le mâle dominant applique souvent une seconde tactique : il essaie de récompenser le petit jeune qui monte –souvent Ecolo, cette fois le FDF à Bruxelles. Donc, à la question : comment sait-on qui a gagné une élection ? Réponse : quand on découvre la composition du gouvernement. Les autres, quel que soit le vote des électeurs, compteront pour du beurre. Dans le cas du PS et du MR, cela ne fait jamais que la troisième fois que le premier fait le coup au second. Ils devraient apprendre à se méfier, chez les bleus.
A noter que la tendance se vérifie aussi au niveau européen. Jean-Claude Juncker et son parti, le PPE, ont clairement remporté l’élection ; cela devait donc être un parcours de santé qui allait conduire l’ancien Premier ministre luxembourgeois jusqu’à la présidence de la Commission européenne. Sauf qu’un des mâles dominants de l’Union européenne, la Grande-Bretagne, a donné de la voix. Là aussi, cela ne fait jamais que la troisième fois qu’elle fait le coup (avec Jean-Luc Dehaene et Guy Verhofstadt, pour mémoire). Et on ne parlera pas de l’ALDE de Guy Verhofstadt qui serait prête à accueillir dans ses rangs les élus de la N-VA en mal de groupe européen. Ce sont les (nombreux) bruxellois francophones qui ont voté pour l’ex Numero Uno qui vont être contents. Et se sentir un petit peu cocus.
http://blogs.lecho.be/masemaine/2014/06/on-ne-choisit-pas-sa-famille.html
Écrit par : L'enfoiré | 12/06/2014
Répondre à ce commentaireUne compatriote qui a écrit "Une famille belge au fil du temps".
Lu et beaucoup apprécié. Le livre a pu combler quelques lacunes de ma propre histoire. Mon autobiographie a été complètement différente et pourtant certains points de rapprochement, comme le Loulou de Poméranie
Écrit par : L'enfoiré | 26/06/2014
Répondre à ce commentaireLa famille – socialement définie ou non – est banalement le lieu de reproduction, de perpétuation, des lignées, grandes et petites (aux aléas généalogiques près). Ceci dit, n'est-elle pas tout simplement le modèle réduit de notre société et vice versa ? Avec ses personnages exemplaires et les autres, ses événements, ses laideurs et ses grandeurs, ses amours et ses haines, son passé, son présent et son futur, ... Pourquoi en rajouter ? Pourquoi la noircir (aussi bien que la blanchir ?
Ceux qui la dénigrent, ou ne la trouvent pas assez proche de l'image idéale qu'ils s'en font, ne sont-ils pas avant tout frustrés de n'y pas trouver autre chose que ce qu'est la société ? Ce serait tellement gratifiant et confortable que de pouvoir y échapper par la famille.
Écrit par : Claudec | 08/07/2014
Répondre à ce commentaireD'accord avec vous.
Le niveau familial est le niveau le plus proche du citoyen responsable.
L'article n'était pas là pour noircir ou blanchir.
Il était sensé rappeler ce que cela importe, que la famille est la première chaîne de discorde ou de rassemblement qui fonctionne ou rate.
Les liens du sang ou de l'ADN n'apporte pourtant aucune assurance ni dans un sens ni dans l'autre.
L'image idéale n'existe pas.
Si elle existait tout le monde se tournerait vers elle.
Ce n'est pas une question de frustration. C'est une constatation.
Gratifiant ou confortable, ce ne sont pas les mots que j'utiliserais comme qualificatifs si ce n'est de confirmer pour qui ce le serait.
Je n'en ai pas ou plus de mon côté.
Lisez cet article http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2008/12/28/la-solitude-ca-n-existe-pas.html
et vous comprendrez...
On fait avec ce qu'on a ou on n'a pas... c'est tout.
Écrit par : L'enfoiré | 09/07/2014
LA PLUS GRANDE FAMILLE DU MONDE
Au nord-ouest de l’Inde, dans l’État montagneux du Mizoram, vit le patriarche de la plus grande famille au monde : Ziona Chana, 70 ans, gourou d’une secte chrétienne qu’il a lui-même fondée. Marié pour la première fois à 17 ans, il vit aujourd’hui avec 39 femmes et pas moins de 98 enfants et petits-enfants dans un hôtel particulier du village de Baktwang. Non content d’être le chef polygame d’une église entière, il est également ébéniste et entrepreneur, procurant du travail à bien des habitants du village. Son ambition : faire de cette localité pauvre un haut lieu du tourisme de la région. Illuminé ou opportuniste ? Portrait d'une étonnante communauté dont le mode de vie ne manque pas de faire grincer quelques dents.
http://www.arte.tv/guide/fr/047500-000/la-plus-grande-famille-du-monde?autoplay=1
Écrit par : L'enfoiré | 15/07/2014
Répondre à ce commentaireEsclavage? Organisation consentie par la déification du patriarche devenu chef? Polygamie qui mène à la secte?
Entrée en conflit avec l'église presbytérienne.
Culte parallèle, pour le moins, avec discipline et soumission au parrain, Ziona qui possède tout dans le village. Il est l'élu par dieu.
Spiritualité et temporalité mélangée.
La télé en provenance de Corée du sud, a touché la nouvelle génération. Mais c'est la seule ouverture vers le monde.
Le foot un dérivatif, mais à 27 d'une même famille.
Pas de vie privée. Danses locales et processions matinales.
L'anniversaire du patriarche est fêté pendant plusieurs jours plus que Noël
Écrit par : L'enfoiré | 15/07/2014
Un feuilleton de "Une famille formidable" sur la guerre des chefs?
Pourquoi pas?
http://www.rtbf.be/video/detail_une-famille-formidable?id=1945269
Écrit par : L'enfoiré | 28/07/2014
Répondre à ce commentaireLe syndrome du nid vide
http://www.rtbf.be/video/detail_jt-19h30?id=1967789 (09:00-13:00)
Écrit par : L'enfoiré | 01/11/2014
Répondre à ce commentaireDes projets de mariage? Réfléchissez d'abord tranquillement ensemble à ces 12 questions
Les statistiques sur le divorce tendent à démontrer que de nombreuses personnes se marient dans la précipitation.
Selon Liza Mundy de The Atlantic, les couples hétérosexuels ont des choses à apprendre des couples homosexuels car ces derniers, une fois mariés, sont plus heureux dans plusieurs domaines. Une des causes possibles de ce bonheur davantage ressenti vient certainement du fait que les couples de même sexe sont plus réfléchis et créatifs lorsqu’ils envisagent de se marier que les couples hétérosexuels, estime Mundy.
Une des personnes qui a été amenée à noter ces différences entre couples homosexuels et hétérosexuels est Gary Hall, doyen de la cathédrale de la capitale américaine Washington. Hall célèbre aussi bien des mariages homos que des mariages hétéros auxquels il fournit des conseils durant les mois qui précèdent leur union. Pour ce faire, il a l’habitude de leur présenter une liste de 12 sujets qu’il convient de discuter avant de s’engager à vie. Hall est toujours étonné de voir que les couples hétérosexuels ont davantage de réponses stéréotypées que les couples homosexuels pour des questions relatives à la répartition des rôles après le mariage.
Le doyen s’aperçoit souvent de la persistance de certains stéréotypes chez les couples hétérosexuels : l'homme s'occupe toujours des finances et la femme est habituellement responsable de la contraception.
Les couples homosexuels ne peuvent évidemment pas se contenter de cette répartition stéréotypée des rôles et sont obligés de réfléchir de manière créative aux réponses à donner. De ce fait, la répartition se fait souvent de manière plus naturelle, en se basant sur les préférences et les talents des deux personnes. C'est pourquoi le doyen demande aux couples désireux de se marier de bien réfléchir à chacune des 12 questions ci-dessous et d'oublier un moment les schémas traditionnels.
1. Sexe et affection
Quels sont vos besoins dans ce domaine et dans quelle mesure correspondent-ils avec ceux de votre partenaire?
2. Carrière et lieu de résidence
Qui est prêt à déménager pour qui et où? Pouvez-vous élaborer un projet qui stipule que cette fois-ci vous êtes celui qui se déplace mais que la prochaine fois votre conjoint se déplacera pour vous ?
3. Relations avec d'autres hommes et femmes
Dans quelle mesure êtes-vous tolérants envers toutes sortes d'amitiés en dehors du couple?
4. Répartition des tâches ménagères et des responsabilités familiales
Il s’agit d’une question plus difficile qu’il n’y paraît. Qui accomplit quelles tâches dans la maison et cette répartition est-elle équitable?
5. Attentes dans des moments de crise ou de maladie
Aimez-vous que l'on vous câline ou que l'on vous laisse simplement seul quand vous êtes malade?
6. Relations et temps passé avec votre famille et belle-famille
Selon quelle fréquence passez-vous du temps avec votre famille et belle-famille? Et où fêtez-vous la Noël et le Nouvel-An?
7. Méthode de contraception
Qui est responsable de l’usage d'une contraception et quelles méthodes envisageriez-vous?
8. Religion et église
Etes-vous tous deux croyants? Avez-vous la même religion? Et comment voulez-vous mettre cela en pratique?
9. Education
La cohérence dans l'éducation est très importante. Pensez-vous avoir le même point de vue à ce propos et pouvoir le faire comprendre à vos enfants?
10. Argent et finances
Qui est responsable des finances? Comment prenez-vous vos décisions dans ce domaine? Les deux partenaires sont-ils au courant des finances du couple et sont-ils d'accord à ce propos?
11. Divertissement et repos
Malgré les contraintes de la vie moderne, avez-vous programmé suffisamment de moments où vous pouvez être ensemble et disposez-vous de suffisamment de fonds à cet effet ?
12. Modification et renouvellement du contrat de mariage
Les bons mariages évoluent avec les membres du couple. Comment votre mariage va-t-il s'adapter alors que vous-mêmes évoluez et changez?
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=hr&item=des-projets-de-mariage-reflechissez-dabord-tranquillement-ensemble-a-ces-12-questions&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 12/12/2014
Répondre à ce commentaireDepardieu dans "Ça c'est fait comme ça" écrit dans un de ses chapitres, que la famille est une saloperie. Ça tue la liberté, l'envie, les désirs, ça te ment.
C'est la phylloxéra de la vie. Sa généalogie est ailleurs dans des pays souvent dans le froid.
Il a connu la rigidité hypocrite des familles de connards de banlieue. Une abomination...
Il parle de son fils Guillaume alors qu'il était trop jeune pour être père.
Pour qu'il apprenne il l'a laissé se brûler les ailes.
Trois femmes se sont succédées l'une trop sensible, les autres trop possessives.
Écrit par : L'enfoiré | 22/12/2014
Répondre à ce commentaireLa baisse des naissances en Belgique: une conséquence de la crise ?
Depuis 8 ans, la Belgique compte le nombre de naissances le plus faible, rapporte La Dernière Heure. En 2010, on dénombrait dans notre pays 129.173 naissances. En 2014, ce chiffre était descendu à 124.415, soit une chute de 4%, explique Romain Demoustier, soulignant qu’à terme, cette diminution pourrait aboutir à une réduction à la population belge et constituer un péril pour le pays.
Plusieurs raisons expliquent cette baisse des naissances, souligne Laurent Nisen, spécialiste de la démographie de l’Université de Liège. Dans un premier temps, la société valorise davantage l’épanouissement individuel et les personnes accordent plus d’énergie à leur carrière et autres activités qu’au fait de devenir parents, explique-t-il.
Ensuite, on constate ces dernières années un allongement de la période des études avec comme conséquence, le fait que les jeunes pénètrent le marché du travail plus tardivement, acquièrent moins vite une stabilité financière et pensent à avoir des enfants plus tard.
Enfin, avoir des enfants demande également un budget plus important, chose difficile dans un contexte de crise économique. Le nombre d’enfants est ainsi limité car les familles accordent de plus d’importance à la réussite de leur progéniture, ce qui a un coût élevé. Les personnes préfèrent un ou deux enfants et leur offrir le plus de chances de réussite, ajoute l’expert.
La crainte de Laurent Nisen est que cette baisse des naissances ne mette à mal notre système social qui deviendra difficilement finançable, principalement en matière de pensions. On pourrait également aboutir à une pénurie de main-d’œuvre, conclut le journal.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=la-baisse-des-naissances-en-belgique-une-consequence-de-la-crise&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 06/11/2015
Répondre à ce commentairePourquoi ces stars ne veulent pas devenir parents?
http://www.linternaute.com/cinema/star-cinema/1325683-pourquoi-ces-stars-ne-veulent-pas-devenir-parents/?een=47cbc108ee0a656773d7b5cceb321844&utm_source=greenarrow&utm_medium=mail&utm_campaign=ml276_essaidunouveaus
Écrit par : L'enfoiré | 11/09/2016
Répondre à ce commentaireLes règles des allocations familiales changent et Alex Vizorek fait des calculs
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/01/4137108333.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 10/02/2017
Répondre à ce commentaireEn Finlande, les pères passent plus de temps avec les enfants que les mères
Selon une étude de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les pères de famille finlandais consacrent en moyenne huit minutes de plus par jour aux enfants d’âge scolaires que les mères. Cette semaine, le pays est d’ailleurs devenu la première nation où les pères passent plus de temps avec leur progéniture que les mères.
Cette avancée se doit aux efforts réalisés pendant des décennies par la Finlande afin de promouvoir l’égalité hommes-femmes et le bien-être des enfants. Par ailleurs, les pères finlandais bénéficient d’une période de congés payés de neuf semaines après la naissance d’un enfant alors que les mères obtiennent un congé de quatre mois. Après cette période de congé payé, un des deux parents peut toucher 380 dollars par mois tout en restant avec l’enfant au domicile.
Le père ou la mère peut en outre prendre six mois de congé pour chaque enfant. Cependant, selon le gouvernement finlandais, seuls 20 % ont recours à cette allocation de congé parental. Dans ce sens, le gouvernement a lancé une campagne afin d’encourager un plus grand nombre de pères de famille à prendre ce qu’il nomme le « temps papa ». Cette campagne a été organisée à l’aide d’un logo représentant un travailleur costaud de la construction qui pousse un enfant dans une brouette.
Bases d’un lien à vie
« Cela jette les bases d’un lien à vie », explique le gouvernement finlandais. « Les carrières professionnelles sont longues, mais les congés parentaux sont relativement courts. Etre parent est votre travail le plus important. »
« Les parents et les employeurs ne reconnaissent pas toujours totalement que le congé parental de six mois peut être également utilisé par les pères. Pourtant, chaque employeur a l’obligation de promouvoir l’égalité de manière systématique. Il est temps de montrer aux générations futures que les papas prennent soin de leurs enfants et sont désireux et capables de le faire », a expliqué Annika Saarikko, ministre finlandaise responsable de l’égalité des sexes.
« Tout le monde profite de la contribution à la garde d’un enfant : le père, la relation des parents et surtout l’enfant qui a droit au parent », ajoute Saarikko.
En Finlande, les garderies sont gratuites ou ont des coûts peu élevés. Par comparaison, c’est en Grande-Bretagne que l’on recense, en pourcentage du revenu des parents, les coûts de garde d’enfants les plus onéreux des pays de l’OCDE. Les mères finlandaises restent un peu plus de temps au domicile avec les enfants en âge préscolaire que leurs homologues de nombreux pays tels que la France, l’Allemagne et l’Italie. Par ailleurs, elles ont tendance à davantage retourner à un emploi à temps plein que dans la plupart des autres pays.
Cette année, le Global Gender Gap Report publié par le World Economic Forum place la Finlande troisième dans le classement des pays les plus égalitaires au monde. Ce pays est fier de son programme de boîtes en carton pour bébés, lancé il y a 80 ans. Ces caisses sont pourvues de vêtements, de draps et de jouets et servent également de lit pour le nouveau-né. La caisse contient aussi des peluches, un sac de couchage, des produits de soins, des langes et un petit matelas. Ce programme a permis à la Finlande d’enregistrer l’un des taux de mortalité infantile les plus faibles au monde.
https://fr.express.live/2017/12/11/finlande-peres-passent-plus-de-temps-enfants-meres/
Écrit par : L'enfoiré | 13/12/2017
Répondre à ce commentaireZidani: "La famille, c'est une grosse loterie, on a de la chance ou on n'en a pas"
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/00/1457601340.MP3
Écrit par : L'enfoiré | 15/05/2018
Répondre à ce commentaireAbominable pyramide sociale
« Si les hommes ont des obligations à l’égard des êtres qui ne sont pas encore ; elles ne consistent pas à leur donner l’existence, mais le bonheur ; elles ont pour objet le bien-être général de l’espèce humaine ou de la société dans laquelle ils vivent, de la famille à laquelle ils sont attachés, et non la puérile idée de charger la terre. d’êtres inutiles et malheureux » Condorcet – Pour ceux qui préfèrent les images à la lecture, voir : https://pyramidologiesociale.blogspot.fr/
dimanche 12 août 2018
Décroissance et démographie
Nombreux sont les partisans de la décroissance qui négligent ou sous-estiment les obstacles qui la rendent impraticable, sauf remise en cause allant bien au-delà de ses aspects industriels et marchands, comme des options socio-politiques et environnementales des uns et des autres. D’autant plus difficiles à lever qu’ils s’enracinent profondément dans la nature humaine, les principaux de ces obstacles, peuvent s’analyser comme suit, sachant que :« Tout être humain est avant toute autre activité ou toute autre opinion un consommateur » (Gaston Bouthoul in Traité de sociologie, tome II, p. 180 - Payot 1968).
Tirant parti de l’incontestable supériorité de ses facultés, par rapport à celles des représentants des autres espèces peuplant la planète, et selon une éthique taillée à la mesure de ses prétentions, l’homme a largement transgressé les lois de la sélection naturelle en usant et abusant du progrès scientifique et technique dont il est porteur. Mais c’était sans compter avec le piège qu’il se tendait ainsi à lui-même : en s’accordant le droit de proliférer sans limites en même temps que s’accroissait sa durée de vie, il amplifiait ses besoins au-delà de ce que pouvaient satisfaire ses ressources. Et comme si cela était insuffisant, l’homme s’invente des besoins accessoires, souvent d’une utilité discutable mais toujours plus nombreux, accentuant d’autant sa prédation.
En outre, incité à améliorer sa condition matérielle par son atavique égocentrisme, chaque individu sait la comparer à celle de ses semblables, ce qui conduit à une surenchère générale et permanente de la demande ; la référence de chacun étant généralement le sort de mieux nanti plutôt que de plus pauvre que soi.
Comment, dans ces conditions, faire admettre aux consommateurs, à commencer par ceux qui doivent se satisfaire du nécessaire et parfois moins, et dont le sentiment de frustration a été entretenu, voire exacerbé, pendant des siècles, qu’ils doivent renoncer ne serait-ce qu’à une partie de leurs “avantages acquis”, et perdre l’espoir d’accéder un jour à de meilleures conditions d’existence jusque-là réservées à d’autres ?
Quant aux riches, – une fois classé l’argument consistant à leur imputer tous les maux de l’espèce humaines par la pollution et le pillage de la planète au détriment des pauvres, ce qui revient à occulter le fait que les activités humaines polluantes et surconsommatrices de ressources résultent de la production par les pays en mesure de le faire, de ce qui est consommé par l’ensemble des êtres humains, y compris les pauvres qui sans cela seraient encore plus démunies qu’ils le sont – ils seront contraints par la force de la nature, comme tout un chacun, d’adapter leur demande à ce qui restera des ressources propres à les satisfaire. Ces riches semblent d’ailleurs l’avoir d’ores et déjà compris, à en juger par le financement, public comme privé, de démarches ayant pour but de limiter la prolifération humaine, ainsi que par les investissements dans la recherche de nouvelles technologies et sources d’approvisionnement. « Tandis que nous voyons les supermarchés sans caissiers, les véhicules autonomes et les robots faire le travail pour nous – les super-riches voient des moyens de protection contre les foules en colère et les pannes systémiques dans un avenir pas trop lointain. En effet, [probablement parce qu’ils y trouvent un intérêt supérieur] les riches et les puissants ont une vision beaucoup plus large du risque global, que la plupart de la société humaine.»*
Si une telle situation est l’expression du caractère incontournablement pyramidal de la société humaine, elle est aussi de dimension planétaire, rappelant que le sort de chacun dépend de celui de tous. Dans cet esprit, une décroissance par la suppression des biens et services satisfaisant les besoins non vitaux de l’espèce humaine est un objectif apparemment logique. Mais est-il pertinent, en l’absence d’autres mesures, dont notamment une réduction et un ajustement proportionnels du nombre de consommateurs de toutes catégories sociales, aux possibilités d’en assurer autant la gouvernance que la subsistance ? Sur une population d’environ 8 milliards d’êtres humains, 6,5 – dont 1,5 à 2 milliards de pauvres profonds – accèdent peu ou pas du tout à des produits et services d’une utilité discutable. Nombre d’entre eux souhaitent y accéder, mais quelles que soient les difficultés de les amener à modérer cette aspiration, dont la légitimité le dispute à l’intérêt commun – tel qu’il doit en être pour les plus riches –, à quelle logique répondrait une réduction de la consommation par tête, aussi drastique soit-elle, si le nombre total de consommateurs continuait d’augmenter, de même que leur durée de vie ? Ne s’agit-il pas d’un équilibre impossible entre économie et démographie ? Cette relation est pourtant omise par les inconditionnels de la décroissance, fidèles aux pouvoirs, notamment religieux et politiques, plus soucieux du nombre que de la dignité des conditions d’existence de ceux qu’ils ont toujours prétendu protéger. « Dire que personne ne peut se désintéresser de l’avenir de son pays ne signifie pas que toute famille ait le devoir de procréer. Cela veut dire que l’évolution de la population mérite considération. Par évolution nous n’entendons pas nécessairement accroissement a priori ni même maintien, mais seulement que la question existe, et que les gouvernements et les personnes soucieuses d’intérêt public ne peuvent s’en désintéresser » Alfred Sauvy in Planning familial, septembre 1960, cité par Virginie Barrusse in “Population 2018/1 Le complexe de la dénatalité. L’argument démographique dans le débat sur la prévention des naissances en France (1956-1967)”.**
Qu’il soit voulu ou subi, qu’il résulte d’une volonté tardive des hommes de réduire leur prédation ou qu’il soit imposé par la raréfaction des ressources, le ralentissement de l’activité économique aura des répercussions considérables sur la société, en aggravant une situation de l’emploi plus difficile qu’elle a jamais été et un déséquilibre social d’autant plus précaire qu’il est dorénavant planétaire, en dépit des barrières, barbelés et murs dressant chaque jour plus nombreux leur dérisoire rempart contre la montée inexorable de ceux que leur misère pousse vers ce qu’ils croient être un monde meilleur. En l’absence d’une parfaite conscience de cette situation et de ses conséquences prévisibles, et faute de mesures préalables et d’accompagnement propres à réduire puis à stabiliser le nombre de consommateurs, la décroissance ne peut donc que perpétuer et amplifier un antagonisme primaire relevant d’une lutte des classes aussi archaïque que vaine ainsi qu’aux pires désordres dont les premières victimes seraient les plus défavorisés. N’est-il pas
préférable que des êtres humains moins nombreux, s’inventent et ajoutent à une frugalité imposée à tous par l’épuisement de bien des ressources vitales, de nouveaux moyens de continuer à satisfaire leur premier besoin qu’est le progrès ? Sans sous-estimer l’importance de tout geste allant dans le sens d’une réduction de sa prédation, l’homme a encore, pour peu de temps, la possibilité d’accélérées la mise en œuvre de mesures salutaires – largement engagées pour certaines – portant sur sa démographie et tout ce qui en découle en termes d’économie, donc de consommation et de ressources, mais aussi – et peut-être surtout – socialement.
La prise de conscience des maux engendrés par la surpopulation humaine est encore loin d’être générale, entravée par des tabous et des dogmes que des pouvoirs empêtrés dans leurs contradictions tardent à lever. Ils doivent pourtant comprendre que si le nombre de ses victimes qualifie la faute, chaque jour alourdit la leur, quand le fragile équilibre entre l’humanité et son habitat est sur le point de se rompre. Dans la relativité de la pauvreté et de la richesse de chacun, sur 100 êtres humains qui naissent – et il en naît entre 230 et 280 000 supplémentaires quotidiennement, soit près de 100 millions chaque année – 14 vont grossir les rangs des riches quand 86 rejoignent ceux des pauvres.
https://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com/
Écrit par : L'enfoiré | 12/08/2018
Répondre à ce commentaireUn enfant coûte en moyenne 1.334 euros par mois à ses parents
Qui choisit d’avoir un enfant renonce potentiellement à environ 1.334 euros de salaire en moins par mois, selon des calculs de la KU Leuven. La « perte » potentielle semble la plus élevée pour un premier enfant, estimée à une moyenne de 1.558 euros.
La KU Leuven a calculé ces chiffres en questionnant 2.039 parents. Il en ressort que 43 % des parents travaillent moins après l’arrivée d’un enfant. Un « coût du temps » fictif a alors été calculé en termes de perte de revenus. Ainsi, pour une famille au revenu médian, ce salaire en moins a été estimé à 1.558 euros. Ce montant diminue pour les enfants plus âgés, qui demandent moins de temps. La moyenne pour un enfant de 18 ans est de 718 euros.
Outil numérique
À cet âge, les coûts directs augmentent de manière spectaculaire, à 1.401 euros par mois, en partie à cause des dépenses importantes pour l’enseignement. Au cours d’une vie, une progéniture d’en moyenne 1,7 enfant coûte environ 918 euros par mois : ce qui représente environ 38 % du budget d’une famille de deux revenus et 63 % de celui d’un célibataire, précise l’économiste Bart De Rock.
L’outil numérique KindKompas (en néerlandais), disponible en ligne, permet d’avoir un aperçu de ce que coûte un enfant selon une situation spécifique.
http://www.lesoir.be/179347/article/2018-09-19/un-enfant-coute-en-moyenne-1334-euros-par-mois-ses-parents
Écrit par : L'enfoiré | 19/09/2018
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