Face au miroir, réfléchissons sur notre vie avec un peu de subjectivité dans l'objectivisme
L'Amérique conjugue au futur antérieur(06/11/2024)
Les élections américaines du 5 novembre sont pliées avec la victoire de Trump et 277 voix contre 224 pour Harris. Au Sénat, à la Chambre et la Cour suprême, c'est idem. Trump a les coudées franches. Les médias de tous les calibres se sont engouffrés dans cette bataille entre le républicain conservateur, porté par Donald Trump et la démocrate progressiste porté par Kamala Haris dans un concert d'invectives, de vulgarités, de vermines, d'ennemis intérieurs de part et d'autre. Donald Trump gagnant est devenu progressivement le 47ème nouveau président des Etats Unis s'est avancé le 6 novembre. Avant le mois de janvier 2025 et son investiture avec la prise de pouvoir, beaucoup d'événements pourraient encore se produire pour "Harris, la communiste" comme l'appelle Trump ou pour "Trump, le fasciste" d'après Harris. Dans son discours, Trump a dit "Nous avons écrit l'histoire". En fait, il la réécrit sans originalité en faisant du surplace..
...
Préambule
Le futur antérieur traduit en anglais par "future past" est un temps composé du mode indicatif formé de l'auxiliaire avoir ou être au futur simple et du participe passé du verbe conjugué. Ce temps exprime une action qui va se réaliser dans un futur antérieur : « Quand nous aurons terminé, nous irons chez lui ». C'est un temps de la conjugaison française que j'aime particulièrement
J'ai écrit en 2013, l'eBook "Vengeance au futur antérieur" dont la trame et le scénario se passent à San Francisco avec le même sens dans une période de crise dans un couple et économique.
Ce n'est pas "Make America Great Again" mais plutôt "Make $Great Again", "America First", mais plutôt "Dollars First". .
Le dernier journal Monde diplomatique présentait l'article "Kamala Harris l'illusion du changement" avec des chapitres "Célébrer la démocratie ailleurs que chez soi", "Innovation, le mot magique".
"Guerre", Livre de Bob Woodwar qui retrace l'histoire de trois conflits: le Moyen-Orient, l'Ukraine et la Russie, ainsi que la lutte pour la présidence des États-Unis.
War est un récit intime et approfondi de l’une des périodes les plus tumultueuses de la politique présidentielle et de l’histoire américaine. Woodward révèle la complexité et les conséquences de la diplomatie détournée et de la prise de décision en temps de guerre pour dissuader l’utilisation des armes nucléaires et d’un glissement rapide vers la Troisième Guerre mondiale.
Pendant la semaine précédente, les ordures se retrouvaient dans les déclarations et les prises de positon de chaque candidat envers leur rival dans les derniers meetings.
Sur ce site, la catégorie "Amérique" contient plusieurs billets au sujet des Etats-Unis.
Réflexions du Miroir En 2024, l'évolution de ces élections américaines a été progressivement de plus en plus agressive avec des insultes les plus diverses contre l'adversaire. Les méthodes américaines ont toujours été contagieuses avec un décalage dans le temps avec des piques politiques entre partis pour gagner des élections avec seulement.
La présidente de Moravie est en ballotage entre le CEuropéenne démocratique et la CRussie autocratique.
Je ne sais pas pourquoi cette photo de la présidente moldave m'a amusé: "Ail la vot !" que je traduirais par "Aille, le vote".
Pour l'Ukraine, le 6 novembre est un jour noir.
Les perspectives différentielles entre les deux candidats se retrouvent entre deux niveaux celui de la bourse et de le Bourse.
La "Bourse" se porte très bien, mais la "bourse", du latin bursa (« cuir »), issu du grec ancien (« peau ») qui désigne initialement un petit sac ou un porte-monnaie que l'on porte sous la ceinture, n'est pas aussi claire.
Un pas en avant et deux en arrière avec la zone euro. Celle-ci joue son avenir entre le chaud et le froid. Les USA ne sont plus l'ombre que d'elles-mêmes en ne parvenait plus à jouer au Lucky Luck entraînés dans une descente en enfer. Pour y revenir ce n'est pas un "Make America, Great Again" qu'il faudrait mais "Make America Otherwise". La fin des obligations souveraines US qui ne verront pas la fin des taux élevés et les actions qui progressent après un momentum de croissance. Les taux d'intérêts de la BCE ont baissé d'un nouveau cran puisque l'économie européenne va parfois à contre-courant de l'américaine. J'ai déjà dit que j'ai travaillé pendant près de 30 ans avec et pour des Américains. Ceux-ci n'ont jamais été progressistes dans le passé. Le Dieu chrétien a toujours été considéré comme leur porteur.
Quand on est face au radicalisme ambiant, on fait émerger la liberté et les vérités en ne se laissant pas influencer par le populisme. Le mouvement du trumpisme ne l'a jamais fait. En général, les plus âgés sont conservateurs ne veulent pas voir un monde qui change greffé sur leurs acquis. Ils ont peur du futur, Peur de l'IA.
Le conservatisme se retrouve plus facilement chez les plus âgés, dans les campagnes et le progressisme, chez les jeunes, dans les villes.
Trump a bien compris que les injures, le racisme et le sexisme correspondent à l'ambiance vengeresse de ceux qui n'ont pas réussi à créer leur propre histoire dans la vie en parallèle avec celle du pays que l'on peut nommer Etats-Désunis. Sous le couvert d'une foi de la religion catholique, les Américains les plus religieux voient en Trump une rédemption, une résurrection. Avec la pratique des bénédicités, Trump a été soutenu avec force par ce qu'on peut appelé des "fous de Dieu", les évangélistes et les sectes religieux des Témoins de Jehova qui ne manquent pas de s'en mettre plein les poches via l'innocence et les dons des fidèles selon ce documentaire "L'énigme des Témoins de Jéhovah".
C'est aussi le pays desamish. Originaires de Suisse et d'Allemagne, les amish ont émigré en Amérique du Nord au XVIIIe siècle. Ils sont aujourd'hui connus pour leur mode de vie singulier, marqué par le conservatisme religieux et par le rejet de la modernité.
Pourtant, depuis le paléolithique, les mythes polythéistes transformées en religions monothéistes ont apporté d'idées sur le temps, sur le passé, le présent et l'avenir.
On peut aimer les Etats-Unis ou les haïr. Difficile de rester insensible au milieu entre ces deux opinions ou visions. C'est un pays où tout est possible.
Ce 6 novembre est une journée noire pour les Wokes, les LGBTQIA+, les écolos, les étrangers et les médias.
La démocratie qui permet de tout dire et tout penser sur les réseaux sociaux, détient aussi les gènes de sa propre destruction. L'occidentalisme mondialiste est dans le collimateur de Trump. L'Amérique se concentre avec lui derrière des frontières avec des passeports et des visas renforcés, acceptés par l'ambassade.
L'Ukraine recevait le maximum de soutien logistique et financier des Etats-Unis sous la présidence de Joé Biden. Ce ne sera plus le cas avec Trump. Poutine aura gagné son opération militaire spéciale.
"Donald Trump, le défi américain. Les conséquences de cette élection pour l'Europe et ses dirigeants sont proprement cataclysmiques et nous obligent à une révision complète de tous nos choix politiques, culturels, commerciaux, diplomatiques, stratégiques" écrit Hérodote.
C'est peut-être une occasion pour l'Europe pour prendre son destin en main militairement et pratiquement.
Retour en 2000. Bien que majoritaire en voix au niveau national et en dépit des recours et contestations consécutifs au comptage des voix en Floride devant la Cour suprême, Al Gore est, en raison du mode d'élection aux États-Unis, battu par le candidat du Parti républicain, George W. Bush, majoritaire en nombre de grands électeurs.
Imaginons dans une uchronie que Al Gore aient gagné les élections. Le problème du réchauffement climatique avec ses catastrophes, n'auraient peut-être pas été aussi importants aujourd'hui. La vérité qui dérange qu'il est venu défendre à Bruxelles, n'a pas plu à la majorité tournée exclusivement sur le pétrole.
La Californie n'est pas un Swing State. Elle fait partie de la région de la Sun Belt dans l'Ouest américain. La ruée vers l'or transforme profondément l'État, faisant de la Californie le symbole du « rêve américain », La population de San Francisco augmentant alors de manière exponentielle.
La Californie est l'Etat le plus peuplé, le plus riche, capitale mondiale du cinéma qui dès 1980 a la Silicon Valley, des grandes sociétés liées aux industries de hautes technologies dans le numérique avec une économie dynamique et puissante. À elle seule, elle est, en 2015, la sixième puissance mondiale devant la France avec un PIB de 2.459 milliards de dollars courants et par habitant de plus de 99 000 USD$ en 2023. L'innovation est l'atout majeur californien et se traduit par la présence de centres de recherche, d'universités prestigieuses et de pôles de techniques de pointe. Kamala Harris y a formé toute sa jeunesse et son instruction de procureure et sénatrice. Tout n'est pas rose. Le budget de l'État et le solde commercial sont déficitaires. La libéralisation de la production d'électricité pose des problèmes. Dans le contexte de la mondialisation, la Californie subit la concurrence d'autres foyers notamment asiatiques.
Jeune informaticien créatif et inventif, j'ai eu l'idée d'y émigrer.
En Europe, l'Irlande est en croissance de 7,8% du PIB en 2015, soit le niveau le plus élevé de l'Union européenne a un budget en boni. Les salaires élevés ainsi que le plein emploi ont engendré une immigration importante au cours des années 2000 bien qu'en 2016, l'Irlande est le deuxième pays le plus endetté au monde après le Japon. Son niveau de l’impôt sur les sociétés, établit à 12,5 % en Irlande, est exceptionnellement bas pour un pays européen, où le taux moyen est de 25,9 %. Cela a attiré le même genre de sociétés qu'en Californie, bien que en 2016 le deuxième pays le plus endetté au monde après le Japon
Donal Trump & J.D. Vance, en opposition à Kamal Harris & Tim Walz, avaient des prérogatives pointées sur le passé et le conservatisme. Après Trump, J.D. Vanceson vice-président, pourrait prendre sa place encore plus à l'extrême droite. Un inquiétant vice-président en embuscade, dit l''Echo. "J'ai reçu quelques critiques au début, mais je savais qu'il avait un bon cerveau, aussi bon que possible", en dit Donald Trump. Mais il s'était déjà fait connaître en 2016, en publiant son autobiographie, "Hillbilly Elegy", dans laquelle il raconte son enfance à la dure dans le Midwest et les conditions de vie difficiles de la classe ouvrière blanche. Un récit parfait pour séduire, des années plus tard, les électeurs du Michigan, de Pennsylvanie ou du Wisconsin, très inquiets de la situation économique de la Rust Belt, cette région du nord-est des États-Unis. Il se positionne en défenseur du travailleur américain et parle aux peurs de celui-ci. Il agite, lui aussi, la stratégie des droits de douane pour favoriser la production locale. Il a un épais carnet d'adresses dans le milieu de la tech. Mais il ne fait pas l'unanimité parmi ses pairs, à cause de prises de position parfois cacophoniques. Il a critiqué Google et Mark Zuckerberg. "La Big Tech est la plus grande menace pour la démocratie américaine aujourd'hui". Il prône le protectionnisme en matière économique et l'isolationnisme en politique étrangère. Il s'oppose donc à l'aide et à l'engagement américain dans les conflits étrangers. Il affiche un esprit rationnel, logique, là où Trump s'est souvent montré imprévisible.
Cette lutte entre "Les Deux clans", intellos, les "Anywhere", non-intellos et les "Somewhere" avec ses synonymes de manière péjorative de balourd, bête, imbécile, inepte, inintelligent, sot ou de stupidité n'est qu'une question idéologique correspondant à une adhérence à une situation qui serait de fait. Mais est-ce vrai ?
Trump a des côtés positifs utilisés par son charisme antisystème que les Américains aiment. Il a été supporté par les "Somewhere".
En prenant un peu de recul, on peut comprendre la défaite de Kamala Harris
.
Ne quittez pas, tout va se jouer dans l'exercice du pouvoir après ces élections avec une régression de la liberté avec Trump.
Je fais partie des progressistes et ne vais pas à reculons comme l'écrevisse. Je me replonge dans la lecture de l'après-élections de 2016 avec Trump qui fut "L'AmerExit",
Cette fois, pour son deuxième mandat en 41ème président, Trump n'a plus de limite ni en paroles ni en actions. La croyance en lui est en place. Harris était juriste en respectant les règles des Etats. Il ne faut pas perdre de veut qu'il y a des gens qui ne veulent pas respecter les lois humaines et préfèrent les lois de Dieu.
Le soir du 5 novembre, les émissions télés étaient étaient presque toutes fixées dans l'anxiété et l'attente du résultat des élections américaines de 2024.
Cette date du 5 novembre laisse d'autres souvenirs de batailles, en conspirations et en traités dans l'histoire.
Oui, j'aurais pu suivre ces élections depuis 12h aux Etats Unis en tenant compte des décalages horaires. Mais je ne l'ai pas fait.
Oui, j'aurais pu chanter "Born in the Usa" alors je suis né dans un pays 325 fois plus petit. Mais je ne l'ai pas fait.
- Notre société est complètement gaslighthée par les médias, les fakes news, les politiciens, commentait un interlocuteur.
- Gaslight, c'est être manipulé de manière à ce qu'on doute de sa mémoire, de sa perception de la réalité ou de sa santé mentale, généralement pour des raisons malveillantes, répondis-je en ajoutant :
-Fais moi peur, demande le masochiste. - Non, répond le sadique Il faudra choisir son camp, mazo ou sadique.
Ce 4 novembre, au matin, j'ai regardé le premier épisode de la Saison 1 du feuilleton belge "Pandore" et survolé quelques séquences de la saison 1 qui date de 2021.
Thème : "Bruxelles, à deux mois des élections. La campagne qui bat son plein est perturbée par une enquête de corruption. Survient alors une agression tragique qui va provoquer la collision de quatre personnages : une juge d’instruction, un politicien, une activiste et une journaliste. Chacun, dans cette affaire, défendra sa propre vérité. Une juge d'instruction, fête les 75 ans de son père, homme politique, mêlé à l'affaire de corruption qu'elle instruit depuis des années. Un autre homme politique, discret et compétent, espère prendre la place laissée vacante. Il croit son heure enfin arrivée, mais son président en décide autrement, jugeant qu'il n'est pas assez populaire. Humilié, encaisse mais un fait divers sordide va venir changer la donne. La musique générique peut rappeler des souvenirs de cette série 1.
Au dernier épisode, la juge d'instruction échoue. Le politicien a atteint son objectif en devenant Vice-premier et Ministre de la Justice mais se retrouve seul, hanté par ses démons.
Les chocs de valeurs entre la vie privée et la vie publique, avec le sexe, la politique, les tromperies, le goût du pouvoir, les mensonges et déjà, dès le premier épisode de la saison 1 avec les problèmes de migrations en arrière-plan comme on le retrouve dans les épisodes des élections américaines de 2024.
"C'est important pour nous de ne pas être manichéens", dit Anne Coesens dans le rôle de Claire Delval. Celle qui fait aussi partie des auteurs de cette fiction.
Quant à moi, le but de me faire oublier les élections américaines était atteint.
Le lendemain, j'étais prêt à accuser le coup des résultats du 6 novembre.
Si on ne parvient plus à en rire avec le cactus, on est foutu. Le bonheur et le malheur, c'est la même chose avec une différence de signes...
La chanson "Les trompettes de la renommée" de Brassens
? Nous sommes entré en période de gériatrie dans le monde. Après Biden, voilà Trump. Faudra attendre que l'on soit, physiquement ou moralement, entré dans le monde des plus âgés, pour comprendre.
Trump a dit qu'il serait dictateur pendant un jour. Dans un pays démocratique, on a tendance à donner 100 jours d'évaluation d'un gouvernement. Rendez-vous fin mars 2025.
On ne sait pas toujours où on va, mais on y va même accompagné par le chant des cygnes.
La guerre de l'énergie relancée par l'élection de Donald Trump ?
Au milieu des années 1970, vivaient une famille catholique pratiquante avec 5 filles dans un quartier calme et bourgeois dans la banlieue de Détroit. Tout commence par le suicide de la sœur cadette Le père est professeur de mathématiques. La mère est très stricte pour l'éducation de ses filles prisonnières. Quatre garçons tombent amoureux éperdus, tentent par tous les moyens de leur venir en aide. Les filles leur envoient des signaux lumineux en morse, avec un message appelant au secours. Les quatre filles se sont donné la mort.
8/11/2024 : Les partis au pouvoir ont tous perdu des plumes en 2024 :
11/11/2024 : La COP29 commence
Le retour de Trump, une chance pour l'Europe ?
10/11/2024:
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12/11/2024 : Maxime Lampole jette un regard personnel sur l'actualité
Les trumpettes de la mort. Je ne peux m'empêcher de penser à Freud qui posant le pied sur le sol américain (heureusement pour nous il n'est pas monté dans le Titanic) a prophétisé cette phrase célèbre:: Ils ne savent pas que nous leur apportons la peste ! C'est effectivement le cas. La blessure narcissique de la psychanalyse (l'homme n'est pas maître en sa demeure), leur a déplu, ils se sont vengés et nous ont apporté le choléra: Les OGM, fesses-book, les réseaux dits sociaux, le wokisme, la théorie du gender de Judith Butler, l'I.A., le prozac, le viagra, le DSM et j'en passe.... Notre belle civilisation européenne qui a dû se relever après deux guerres, a toujours été enviée par ces GRANDS ENFANTS que sont les américains. Ils en sont encore au stade des jeux de cowboy et des indiens. Mais comme un boomerang, leur poison wokiste (cf les derniers films de Disney) leur est revenu en plein visage. Nous l'avons payé très chère cette dépendance au U.SA. Notre avenir fut décidé au Bilderberg en mai 1954. Réunion des américains et d'anciens nazis.... Hitler aura-t-il pour finir le dernier mot? Wait and see (sea). Cela se résume par cette image que je trouve très évocatrice: le pompier pyromane. Ils on foutu leurs ordures en Europe et maintenant se présentent à nouveau en sauveur... Un grand classique de la manipulation. ORDO AB CHAOS.
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 06/11/2024
Je me suis souvent demandée d'où venait l'idée du mariage homosexuel. En fait de l'Amérique. Pourquoi? Les psychiatres américains homosexuels ne supportant pas d'être mis dans une case: pervers comme dans le manuel classique européen de psychiatrie (Jean Bergeret) ont imaginé le DSM. Qui limite le classement des maladies aux symptômes sans tenir compte de la personnalité. Ce qui leur est renvoyé en pleine figure car dès ils ne peuvent se permettre de définir Trump sur le plan psychologique puisqu'il n'ont pas le bon manuel de diagnostic. Lire: ces fous ou malades qui nous gouvernent.
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 06/11/2024
Ne l'ont-ils pas assez payé dans les années 80 ?
Hergé est mort à cause d'une injection de sang.
Les personnalités mortes du Sida
Rock Hudson, première personnalité publique à faire connaître sa maladie lorsqu'il fut hospitalisé à Paris en 1985, créa un choc parmi le public. Annonçant sa maladie par le biais de son agent de presse, il espérait ainsi lutter contre la stigmatisation subie par les porteurs de cette maladie
Les entreprises financières américaines envisagent de réduire leurs activités, de se restructurer ou de suspendre leurs projets d’expansion en Chine en raison de l’aggravation des tensions géopolitiques.
L’augmentation des droits de douane et des restrictions sur les capitaux pourrait dissuader les entreprises de Wall Street d’accroître leur présence en Chine, ce qui entraînerait un retrait ou un report des investissements.
Certains experts du secteur suggèrent que l’administration Trump adoptera une position plus conflictuelle à l’égard de la Chine, ce qui entraînera une escalade des risques réglementaires pour les institutions financières américaines opérant dans le pays.
Le résultat des élections américaines a suscité des inquiétudes quant aux stratégies de Wall Street en Chine. Les entreprises financières envisagent de réduire leurs activités, de restructurer leurs unités locales ou de suspendre leurs projets d’expansion dans un contexte de tensions géopolitiques accrues, anticipées sous une seconde présidence Trump.
Avant la pandémie, le marché chinois offrait d’importantes opportunités de croissance aux banques d’investissement et aux gestionnaires d’actifs américains en raison de la forte croissance économique du pays. Toutefois, ces dernières années ont été marquées par une baisse des performances économiques en Chine, associée à des changements réglementaires qui ont eu un impact sur les flux de revenus des institutions financières américaines opérant dans ce pays. Cela rapporte Reuters.
Risques réglementaires accrus
La réélection de Trump a intensifié ces inquiétudes en raison des politiques qu’il a proposées, notamment des droits de douane supérieurs à 60 pour cent sur les importations chinoises et la révocation du statut commercial de nation la plus favorisée de la Chine. Les analystes s’inquiètent également des restrictions potentielles sur les entrées de capitaux en Chine et du renforcement des réglementations pour les entreprises financières américaines qui collaborent avec certaines entreprises chinoises.
Les experts du secteur suggèrent que l’administration de Trump est susceptible d’adopter une position plus conflictuelle à l’égard de la Chine, escaladant les risques réglementaires pour les institutions financières américaines opérant dans le pays. L’augmentation des droits de douane et des restrictions sur les capitaux pourrait dissuader les entreprises de Wall Street d’étendre leur présence en Chine, car elles sont confrontées à une surveillance accrue et à des défis potentiels en matière de conformité.
Les stratégies chinoises à l’étude
En conséquence, certaines entreprises pourraient reconsidérer leurs stratégies en Chine pour atténuer ces risques, ce qui pourrait conduire à un retrait ou à un report des investissements.
Un cadre supérieur de l’entité chinoise sous licence d’une société financière américaine a révélé que son entreprise avait tenu plusieurs réunions de gestion des risques en prévision du résultat de l’élection. Le retour de Trump à la Maison Blanche a incité l’entreprise à se concentrer sur la transformation de ses activités chinoises en une unité autonome, en donnant la priorité à l’indépendance opérationnelle.
Plusieurs entreprises de Wall Street ont déjà réduit leurs activités en Chine en raison de la morosité de l’économie et de la surveillance réglementaire accrue des activités de transaction et de collecte de fonds des entreprises au cours des dernières années. Alors que les chiffres de revenus restent inférieurs à leur pic de 2020, ils montrent quelques signes de reprise par rapport à l’année précédente.
Répercussions sur l’ensemble du secteur
Les tensions géopolitiques, même pendant la présidence de Joe Biden, ont incité certaines entreprises à repenser leurs stratégies pour la Chine. Van Eck a abandonné ses projets de bureau chinois en 2023 en raison des tensions sino-américaines, tandis que Vanguard a abandonné ses opérations de coentreprise en Chine la même année.
Le secteur juridique reflète également cette tendance, avec plus de dix cabinets d’avocats américains qui ont fermé tout ou partie de leurs bureaux en Chine depuis l’année dernière. Mayer Brown a annoncé son intention de se séparer de ses activités à Hong Kong cette année, après la décision de Dentons de se séparer de ses équipes en Chine continentale l’année dernière.
Alors que l’incertitude entoure la trajectoire future des relations entre les États-Unis et la Chine sous Trump, certains dirigeants restent optimistes quant aux opportunités potentielles découlant des efforts de Pékin pour accorder aux entreprises étrangères un accès accru aux marchés financiers en Chine. Ils soulignent l’importance d’une gestion prudente des risques tout en continuant à s’engager sur le marché chinois.
Donald Trump s’empare de l’Arizona, le dernier Etat-clé, et atteint 312 grands électeurs
L’ampleur de la victoire de Donald Trump s’est confirmée samedi avec la prise de l’Arizona, qui permet au milliardaire républicain de remporter un carton plein dans les Etats-clés au moment où se prépare la transition, promise «pacifique» par Joe Biden.
Après quatre jours de décompte, les chaînes CNN et NBC ont déclaré Donald Trump vainqueur en Arizona, Etat du sud-ouest traditionnellement républicain mais qui avait basculé de justesse en 2020 en faveur de Joe Biden.
Perso, je suis: NI-NI. Cela me permet de garder intactes mes relations. Mais la période est très incertaine et nous colle aux médias alors qu'il y a encore de belles choses à faire dans le monde.
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 10/11/2024
On ne peut être ni-ni.
Il faut choisir son camp.
- Fais moi peur, demande le masochiste.
- Non, répond le sadique
Écrit par : Allusion | 10/11/2024
Extrait de daardaar.be
Le fascisme commence toujours par un désir de nouveau départ, de rupture radicale
La réélection de Donald Trump n’a rien d’une surprise : elle s’inscrit dans une tendance observée ces dernières années, le retour d’une culture politique vindicative, virile, autocratique, populiste et pétrie d’idées simplistes. Un garde-chiourme narcissique élevé en figure de proue. Le ressentiment comme vecteur d’ambition personnelle et de projet sociétal. La colère érigée en valeur. L’insolence en vertu. La stupidité en fierté.
Quiconque pense que le triomphe du trumpisme est uniquement dû à l’unique et étrange figure politique de cet unique et étrange pays qu’est l’Amérique se fourvoie. Ce Trump-là n’aurait pas eu l’ombre d’une chance dans les années 60 ou 70, pas même aux États-Unis. Aujourd’hui, des Trump de tous poils engrangent des victoires électorales dans nombre de démocraties modernes. En partie parce qu’ils singent son style et ses recettes, mais surtout parce que partout au cours des dernières décennies s’est formé un terreau fertile pour cette rhétorique et cette idéologie. Lorsqu’on observe la tectonique des plaques de l’histoire, ce dénouement inimaginable était en réalité tout à fait prévisible.
Aréopages de querelleurs
Même s’ils sont totalement différents, le communisme et le fascisme qui ont vu le jour en Europe au cours de l’entre-deux-guerres ont apporté une réponse à l’échec cuisant qu’a essuyé la démocratie parlementaire. Les communistes ont présenté les parlements élus comme des cénacles bourgeois de la fin du XIXe qui ne défendaient que les intérêts de la classe moyenne supérieure et de l’aristocratie, avec toute l’exploitation qui en découlait et à laquelle seule la dictature du prolétariat pouvait remédier. Les fascistes ont fait passer les parlements comme des aréopages de politiciens verbeux et querelleurs, évoluant à mille lieues de la force vitale et de la saine volonté du peuple. Mais en lieu et place d’une approche bottom-up, reposant sur la constitution de comités d’ouvriers et de kolkhozes de paysans, ils ont privilégié un modèle top-down, où un chef suprême était censé représenter l’incarnation du vrai peuple. Nous connaissons les conséquences.
Après la Seconde Guerre mondiale, l’Occident a estimé qu’il avait fait le tour de la question et a décidé de revenir au parlementarisme de naguère, assorti toutefois d’une différence notable : le concept de libre entreprise devait être beaucoup plus restreint qu’il ne l’avait été à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. L’ère du « capitalisme démocratique » était née, ce laborieux compromis entre la volonté du peuple et la libre entreprise, entre les « masses » et les « liasses ». À intervalle régulier, le peuple fut autorisé à désigner ses représentants au suffrage universel lors d’élections libres et équitables. Les entrepreneurs, quant à eux, conservaient leur liberté d’entreprendre, à condition de se concerter régulièrement avec les délégations de leurs travailleurs. La concertation sociale était née, le capitalisme débridé mis en muselière. Les liasses devaient dorénavant tenir compte des masses. Et par l’entremise de l’impôt sur le revenu, l’État se mit à organiser la redistribution raisonnable des richesses. Les épaules les plus fortes portaient les charges les plus lourdes, les plus faibles bénéficiaient d’un coup de pouce.
Le système a bien fonctionné une trentaine d’années. Les Trente Glorieuses, la période de prospérité de l’après-guerre, qui s’étend approximativement de 1945 à 1975, ont apporté prospérité, bien-être et progrès, non seulement au sommet de la société, mais aussi et surtout à sa base. La génération de mes grands-parents a bénéficié d’opportunités que leurs parents n’avaient jamais eues : un meilleur salaire, un logement, des week-ends, des vacances, une assurance maladie, une retraite et, surtout, un avenir pour leurs enfants. Le progrès pour tous.
Commentaires
Les trumpettes de la mort. Je ne peux m'empêcher de penser à Freud qui posant le pied sur le sol américain (heureusement pour nous il n'est pas monté dans le Titanic) a prophétisé cette phrase célèbre:: Ils ne savent pas que nous leur apportons la peste ! C'est effectivement le cas. La blessure narcissique de la psychanalyse (l'homme n'est pas maître en sa demeure), leur a déplu, ils se sont vengés et nous ont apporté le choléra: Les OGM, fesses-book, les réseaux dits sociaux, le wokisme, la théorie du gender de Judith Butler, l'I.A., le prozac, le viagra, le DSM et j'en passe.... Notre belle civilisation européenne qui a dû se relever après deux guerres, a toujours été enviée par ces GRANDS ENFANTS que sont les américains. Ils en sont encore au stade des jeux de cowboy et des indiens. Mais comme un boomerang, leur poison wokiste (cf les derniers films de Disney) leur est revenu en plein visage. Nous l'avons payé très chère cette dépendance au U.SA. Notre avenir fut décidé au Bilderberg en mai 1954. Réunion des américains et d'anciens nazis.... Hitler aura-t-il pour finir le dernier mot? Wait and see (sea). Cela se résume par cette image que je trouve très évocatrice: le pompier pyromane. Ils on foutu leurs ordures en Europe et maintenant se présentent à nouveau en sauveur... Un grand classique de la manipulation. ORDO AB CHAOS.
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 06/11/2024
Bravo. Rien à ajouter tout est exact.
En anglais, je dirais : "Yes indeed. It's all folks"
https://www.youtube.com/watch?v=AYZz_qYw_j4
Écrit par : Allusion | 06/11/2024
Je me suis souvent demandée d'où venait l'idée du mariage homosexuel. En fait de l'Amérique. Pourquoi? Les psychiatres américains homosexuels ne supportant pas d'être mis dans une case: pervers comme dans le manuel classique européen de psychiatrie (Jean Bergeret) ont imaginé le DSM. Qui limite le classement des maladies aux symptômes sans tenir compte de la personnalité. Ce qui leur est renvoyé en pleine figure car dès ils ne peuvent se permettre de définir Trump sur le plan psychologique puisqu'il n'ont pas le bon manuel de diagnostic. Lire: ces fous ou malades qui nous gouvernent.
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 06/11/2024
Ne l'ont-ils pas assez payé dans les années 80 ?
Hergé est mort à cause d'une injection de sang.
Les personnalités mortes du Sida
Rock Hudson, première personnalité publique à faire connaître sa maladie lorsqu'il fut hospitalisé à Paris en 1985, créa un choc parmi le public. Annonçant sa maladie par le biais de son agent de presse, il espérait ainsi lutter contre la stigmatisation subie par les porteurs de cette maladie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Personnalit%C3%A9s_et_sida
Les hétérossexuels ont tout naturellement suivi.
Très vite il y a eu :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_du_sang_contamin%C3%A9
Écrit par : Allusion | 06/11/2024
ARTE 28' en parle
1. Une afghanne
2. Débat sur Trump
https://www.arte.tv/fr/videos/119476-053-A/28-minutes/
Écrit par : Allusion | 06/11/2024
Autre débat à ce sujet au QR
https://auvio.rtbf.be/emission/qr-18935?gad_source=1&gclid=Cj0KCQiA57G5BhDUARIsACgCYnzYZXrZfy4xfet3W6AiTkygwnEQsPUKxiavKHPcSMY-wSHUsqAeRs0aAhVuEALw_wcB
Écrit par : Allusion | 07/11/2024
Les entreprises financières américaines envisagent de réduire leurs activités, de se restructurer ou de suspendre leurs projets d’expansion en Chine en raison de l’aggravation des tensions géopolitiques.
L’augmentation des droits de douane et des restrictions sur les capitaux pourrait dissuader les entreprises de Wall Street d’accroître leur présence en Chine, ce qui entraînerait un retrait ou un report des investissements.
Certains experts du secteur suggèrent que l’administration Trump adoptera une position plus conflictuelle à l’égard de la Chine, ce qui entraînera une escalade des risques réglementaires pour les institutions financières américaines opérant dans le pays.
Le résultat des élections américaines a suscité des inquiétudes quant aux stratégies de Wall Street en Chine. Les entreprises financières envisagent de réduire leurs activités, de restructurer leurs unités locales ou de suspendre leurs projets d’expansion dans un contexte de tensions géopolitiques accrues, anticipées sous une seconde présidence Trump.
Avant la pandémie, le marché chinois offrait d’importantes opportunités de croissance aux banques d’investissement et aux gestionnaires d’actifs américains en raison de la forte croissance économique du pays. Toutefois, ces dernières années ont été marquées par une baisse des performances économiques en Chine, associée à des changements réglementaires qui ont eu un impact sur les flux de revenus des institutions financières américaines opérant dans ce pays. Cela rapporte Reuters.
Risques réglementaires accrus
La réélection de Trump a intensifié ces inquiétudes en raison des politiques qu’il a proposées, notamment des droits de douane supérieurs à 60 pour cent sur les importations chinoises et la révocation du statut commercial de nation la plus favorisée de la Chine. Les analystes s’inquiètent également des restrictions potentielles sur les entrées de capitaux en Chine et du renforcement des réglementations pour les entreprises financières américaines qui collaborent avec certaines entreprises chinoises.
Les experts du secteur suggèrent que l’administration de Trump est susceptible d’adopter une position plus conflictuelle à l’égard de la Chine, escaladant les risques réglementaires pour les institutions financières américaines opérant dans le pays. L’augmentation des droits de douane et des restrictions sur les capitaux pourrait dissuader les entreprises de Wall Street d’étendre leur présence en Chine, car elles sont confrontées à une surveillance accrue et à des défis potentiels en matière de conformité.
Les stratégies chinoises à l’étude
En conséquence, certaines entreprises pourraient reconsidérer leurs stratégies en Chine pour atténuer ces risques, ce qui pourrait conduire à un retrait ou à un report des investissements.
Un cadre supérieur de l’entité chinoise sous licence d’une société financière américaine a révélé que son entreprise avait tenu plusieurs réunions de gestion des risques en prévision du résultat de l’élection. Le retour de Trump à la Maison Blanche a incité l’entreprise à se concentrer sur la transformation de ses activités chinoises en une unité autonome, en donnant la priorité à l’indépendance opérationnelle.
Plusieurs entreprises de Wall Street ont déjà réduit leurs activités en Chine en raison de la morosité de l’économie et de la surveillance réglementaire accrue des activités de transaction et de collecte de fonds des entreprises au cours des dernières années. Alors que les chiffres de revenus restent inférieurs à leur pic de 2020, ils montrent quelques signes de reprise par rapport à l’année précédente.
Répercussions sur l’ensemble du secteur
Les tensions géopolitiques, même pendant la présidence de Joe Biden, ont incité certaines entreprises à repenser leurs stratégies pour la Chine. Van Eck a abandonné ses projets de bureau chinois en 2023 en raison des tensions sino-américaines, tandis que Vanguard a abandonné ses opérations de coentreprise en Chine la même année.
Le secteur juridique reflète également cette tendance, avec plus de dix cabinets d’avocats américains qui ont fermé tout ou partie de leurs bureaux en Chine depuis l’année dernière. Mayer Brown a annoncé son intention de se séparer de ses activités à Hong Kong cette année, après la décision de Dentons de se séparer de ses équipes en Chine continentale l’année dernière.
Alors que l’incertitude entoure la trajectoire future des relations entre les États-Unis et la Chine sous Trump, certains dirigeants restent optimistes quant aux opportunités potentielles découlant des efforts de Pékin pour accorder aux entreprises étrangères un accès accru aux marchés financiers en Chine. Ils soulignent l’importance d’une gestion prudente des risques tout en continuant à s’engager sur le marché chinois.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/les-entreprises-de-wall-street-reconsid%C3%A8rent-leurs-strat%C3%A9gies-controvers%C3%A9es-%C3%A0-l-%C3%A9gard-de-la-chine-en-raison-des-tensions-g%C3%A9opolitiques-croissantes/ar-AA1tG0cj?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=c29f4097194748c59b93d660a3564216&ei=14
Écrit par : Allusion | 07/11/2024
Donald Trump s’empare de l’Arizona, le dernier Etat-clé, et atteint 312 grands électeurs
L’ampleur de la victoire de Donald Trump s’est confirmée samedi avec la prise de l’Arizona, qui permet au milliardaire républicain de remporter un carton plein dans les Etats-clés au moment où se prépare la transition, promise «pacifique» par Joe Biden.
Après quatre jours de décompte, les chaînes CNN et NBC ont déclaré Donald Trump vainqueur en Arizona, Etat du sud-ouest traditionnellement républicain mais qui avait basculé de justesse en 2020 en faveur de Joe Biden.
https://www.lesoir.be/634994/article/2024-11-10/donald-trump-sempare-de-larizona-le-dernier-etat-cle-et-atteint-312-grands?utm_campaign=a_la_une_10112024
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/02/3810327792.png
Écrit par : Allusion | 10/11/2024
Perso, je suis: NI-NI. Cela me permet de garder intactes mes relations. Mais la période est très incertaine et nous colle aux médias alors qu'il y a encore de belles choses à faire dans le monde.
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 10/11/2024
On ne peut être ni-ni.
Il faut choisir son camp.
- Fais moi peur, demande le masochiste.
- Non, répond le sadique
Écrit par : Allusion | 10/11/2024
Extrait de daardaar.be
Le fascisme commence toujours par un désir de nouveau départ, de rupture radicale
La réélection de Donald Trump n’a rien d’une surprise : elle s’inscrit dans une tendance observée ces dernières années, le retour d’une culture politique vindicative, virile, autocratique, populiste et pétrie d’idées simplistes. Un garde-chiourme narcissique élevé en figure de proue. Le ressentiment comme vecteur d’ambition personnelle et de projet sociétal. La colère érigée en valeur. L’insolence en vertu. La stupidité en fierté.
Quiconque pense que le triomphe du trumpisme est uniquement dû à l’unique et étrange figure politique de cet unique et étrange pays qu’est l’Amérique se fourvoie. Ce Trump-là n’aurait pas eu l’ombre d’une chance dans les années 60 ou 70, pas même aux États-Unis. Aujourd’hui, des Trump de tous poils engrangent des victoires électorales dans nombre de démocraties modernes. En partie parce qu’ils singent son style et ses recettes, mais surtout parce que partout au cours des dernières décennies s’est formé un terreau fertile pour cette rhétorique et cette idéologie. Lorsqu’on observe la tectonique des plaques de l’histoire, ce dénouement inimaginable était en réalité tout à fait prévisible.
Aréopages de querelleurs
Même s’ils sont totalement différents, le communisme et le fascisme qui ont vu le jour en Europe au cours de l’entre-deux-guerres ont apporté une réponse à l’échec cuisant qu’a essuyé la démocratie parlementaire. Les communistes ont présenté les parlements élus comme des cénacles bourgeois de la fin du XIXe qui ne défendaient que les intérêts de la classe moyenne supérieure et de l’aristocratie, avec toute l’exploitation qui en découlait et à laquelle seule la dictature du prolétariat pouvait remédier. Les fascistes ont fait passer les parlements comme des aréopages de politiciens verbeux et querelleurs, évoluant à mille lieues de la force vitale et de la saine volonté du peuple. Mais en lieu et place d’une approche bottom-up, reposant sur la constitution de comités d’ouvriers et de kolkhozes de paysans, ils ont privilégié un modèle top-down, où un chef suprême était censé représenter l’incarnation du vrai peuple. Nous connaissons les conséquences.
Après la Seconde Guerre mondiale, l’Occident a estimé qu’il avait fait le tour de la question et a décidé de revenir au parlementarisme de naguère, assorti toutefois d’une différence notable : le concept de libre entreprise devait être beaucoup plus restreint qu’il ne l’avait été à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. L’ère du « capitalisme démocratique » était née, ce laborieux compromis entre la volonté du peuple et la libre entreprise, entre les « masses » et les « liasses ». À intervalle régulier, le peuple fut autorisé à désigner ses représentants au suffrage universel lors d’élections libres et équitables. Les entrepreneurs, quant à eux, conservaient leur liberté d’entreprendre, à condition de se concerter régulièrement avec les délégations de leurs travailleurs. La concertation sociale était née, le capitalisme débridé mis en muselière. Les liasses devaient dorénavant tenir compte des masses. Et par l’entremise de l’impôt sur le revenu, l’État se mit à organiser la redistribution raisonnable des richesses. Les épaules les plus fortes portaient les charges les plus lourdes, les plus faibles bénéficiaient d’un coup de pouce.
Le système a bien fonctionné une trentaine d’années. Les Trente Glorieuses, la période de prospérité de l’après-guerre, qui s’étend approximativement de 1945 à 1975, ont apporté prospérité, bien-être et progrès, non seulement au sommet de la société, mais aussi et surtout à sa base. La génération de mes grands-parents a bénéficié d’opportunités que leurs parents n’avaient jamais eues : un meilleur salaire, un logement, des week-ends, des vacances, une assurance maladie, une retraite et, surtout, un avenir pour leurs enfants. Le progrès pour tous.
Écrit par : Allusion | 11/11/2024