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06/11/2024

L'Amérique conjugue au futur antérieur

Capture d'écran 2024-11-06 082259.png Les élections américaines du 5 novembre sont pliées avec la victoire de Trump et 277 voix contre 224 pour Harris. Au Sénat, à la Chambre et la Cour suprême, c'est idem. Trump a les coudées franches. Les médias de tous les calibres se sont engouffrés dans cette bataille entre le républicain conservateur, porté par Donald Trump et la démocrate progressiste porté par Kamala Haris dans un concert d'invectives, de vulgarités, de vermines, d'ennemis intérieurs de part et d'autre. Donald Trump gagnant est devenu progressivement le 47ème nouveau président des Etats Unis s'est avancé le 6 novembre. Avant le mois de janvier 2025 et son investiture avec la prise de pouvoir, beaucoup d'événements pourraient encore se produire pour "Harris, la communiste" comme l'appelle Trump ou pour "Trump, le fasciste" d'après Harris. Dans son discours, Trump a dit "Nous avons écrit l'histoire". En fait, il la réécrit sans originalité en faisant du surplace.. 


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Préambule 

Le futur antérieur traduit en anglais par "future past" est un temps composé du mode indicatif formé de l'auxiliaire avoir ou être au futur simple et du participe passé du verbe conjugué. Ce temps exprime une action qui va se réaliser dans un futur antérieur : « Quand nous aurons terminé, nous irons chez lui ». C'est un temps de la conjugaison française que j'aime particulièrement

J'ai écrit en 2013, l'eBook "Vengeance au futur antérieur" dont la trame et le scénario se passent à San Francisco avec le même sens dans une période de crise dans un couple et économique.

The Future Past Tour - 2024 - Iron Maiden

Ce n'est pas "Make America Great Again" mais plutôt "Make $ Great Again", "America First", mais plutôt "Dollars First".  .

Le dernier journal Monde diplomatique présentait l'article "Kamala Harris l'illusion du changement" avec des chapitres  "Célébrer la démocratie ailleurs que chez soi", "Innovation, le mot magique".

"Washington dʹici" est un podcast sur l'élection présidentielle en 4 périodes de 2019 à 2024.

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Capture d'écran 2024-11-01 192059.png"Guerre", Livre de Bob Woodwar qui retrace l'histoire de trois conflits: le Moyen-Orient, l'Ukraine et la Russie, ainsi que la lutte pour la présidence des États-Unis

War est un récit intime et approfondi de l’une des périodes les plus tumultueuses de la politique présidentielle et de l’histoire américaine. Woodward révèle la complexité et les conséquences de la diplomatie détournée et de la prise de décision en temps de guerre pour dissuader l’utilisation des armes nucléaires et d’un glissement rapide vers la Troisième Guerre mondiale. 

Pendant la semaine précédente, les ordures se retrouvaient dans les déclarations et les prises de positon de chaque candidat envers leur rival dans les derniers meetings. 

Capture d'écran 2024-11-08 193509.pngSur ce site, la catégorie "Amérique" contient plusieurs billets au sujet des Etats-Unis. 

Le 4 novembre, la Trois belge lançait un débat dansun grand dossier avec les questions "Et si Trump revenait ?", "L'Amérique est-elle prête à voter pour une femme ?", "Si Trump n'était pas réélu, doit-on s'attendre à un deuxième assaut du Capitole ?
podcastpodcast

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Réflexions du Miroir
En 2024, l'évolution de ces élections américaines a été progressivement de plus en plus agressive avec des insultes les plus diverses contre l'adversaire. Les méthodes américaines ont toujours été contagieuses avec un décalage dans le temps avec des piques politiques entre partis pour gagner des élections avec seulement. 

Capture d'écran 2024-11-04 083402.pngLa présidente de Moravie est en ballotage entre le CEuropéenne démocratique et la CRussie autocratique.

Une pluie de félicitations internationales pour Trump...

Je ne sais pas pourquoi cette photo de la présidente moldave m'a amusé: "Ail la vot !" que je traduirais par "Aille, le vote".

Pour l'Ukraine, Capture d'écran 2024-10-17 122851.pngle 6 novembre est un jour noir.

Les perspectives différentielles entre les deux candidats se retrouvent entre deux niveaux celui de la bourse et de le Bourse.

La "Bourse" se porte très bien, mais la "bourse", du latin bursa (« cuir »), issu du grec ancien (« peau ») qui désigne initialement un petit sac ou un porte-monnaie que l'on porte sous la ceinture, n'est pas aussi claire.

Discours du futur vice-président James David Vance | Watch

Un pas en avant et deux en arrière avec la zone euro. Celle-ci joue son avenir entre le chaud et le froid. Capture d'écran 2024-11-05 180648.pngLes USA ne sont plus l'ombre que d'elles-mêmes en ne parvenait plus à jouer au Lucky Luck entraînés dans une descente en enfer. Pour y revenir ce n'est pas un "Make America, Great Again" qu'il faudrait mais "Make America Otherwise". La fin des obligations souveraines US qui ne verront pas la fin des taux élevés et les actions qui progressent après un momentum de croissance. Les taux d'intérêts de la BCE ont baissé d'un nouveau cran puisque l'économie européenne va parfois à contre-courant de l'américaine. J'ai déjà dit que j'ai travaillé pendant près de 30 ans avec et pour des Américains. Ceux-ci n'ont jamais été progressistes dans le passé. Le Dieu chrétien a toujours été considéré comme leur porteur. 


Quand on est face au radicalisme ambiant, on fait émerger la liberté et les vérités en ne se laissant pas influencer par le populisme. Le mouvement du trumpisme ne l'a jamais fait. En général, les plus âgés sont conservateurs ne veulent pas voir un monde qui change greffé sur leurs acquis. Ils ont peur du futur, Peur de l'IA.

Le conservatisme se retrouve plus facilement chez les plus âgés, dans les campagnes et le progressisme, chez les jeunes, dans les villes.

Capture d'écran 2024-11-08 145629.pngTrump a bien compris que les injures, le racisme et le sexisme correspondent à l'ambiance vengeresse de ceux qui n'ont pas réussi à créer leur propre histoire dans la vie en parallèle avec celle du pays que l'on peut nommer Etats-Désunis. Sous le couvert d'une foi de la religion catholique, les Américains les plus religieux voient en Trump une rédemption, une résurrection. Avec la pratique des bénédicités, Trump a été soutenu avec force par ce qu'on peut appelé des "fous de Dieu", les évangélistes et les sectes religieux des Témoins de Jehova qui ne manquent pas de s'en mettre plein les poches via l'innocence et les dons des fidèles selon ce documentaire "L'énigme des Témoins de Jéhovah".

C'est aussi le pays des amish. Originaires de Suisse et d'Allemagne, les amish ont émigré en Amérique du Nord au XVIIIe siècle. Ils sont aujourd'hui connus pour leur mode de vie singulier, marqué par le conservatisme religieux et par le rejet de la modernité.

Pourtant, depuis le paléolithique,  les mythes polythéistes transformées en religions monothéistes ont apporté d'idées sur le temps, sur le passé, le présent et l'avenir. 

On peut aimer les Etats-Unis ou les haïr. Difficile de rester insensible au milieu entre ces deux opinions ou visions. C'est un pays où tout est possible.

J'ai été et y ai connu les "Far West dreams" dans un voyage touristique. Cela va bien pour les gens qui ont pu suivre des études universitaires, très chères et c'est faux, pour les autres.

Ce 6 novembre est une journée noire pour les Wokes, les LGBTQIA+, les écolos, les étrangers et les médias.

La démocratie qui permet de tout dire et tout penser sur les réseaux sociaux, détient aussi les gènes de sa propre destruction. L'occidentalisme mondialiste est dans le collimateur de Trump. L'Amérique se concentre avec lui derrière des frontières avec des passeports et des visas renforcés, acceptés par l'ambassade. 

L'Ukraine recevait le maximum de soutien logistique et financier des Etats-Unis sous la présidence de Joé Biden. Ce ne sera plus le cas avec Trump. Poutine aura gagné son opération militaire spéciale.

Capture d'écran 2024-11-06 205639.png"Donald Trump, le défi américain. Les conséquences de cette élection pour l'Europe et ses dirigeants sont proprement cataclysmiques et nous obligent à une révision complète de tous nos choix politiques, culturels, commerciaux, diplomatiques, stratégiques" écrit Hérodote.

"Pleins pouvoirs à Donald Trump" écrit Sylvain Rakotoarison.

"Quels Impacts sur le Conflit Israélo-Palestinien et la Géopolitique Mondiale ?",, Yves Guéch

C'est peut-être une occasion pour l'Europe pour prendre son destin en main militairement et pratiquement. 

Retour en 2000. Bien que majoritaire en voix au niveau national et en dépit des recours et contestations consécutifs au comptage des voix en Floride devant la Cour suprême, Al Gore est, en raison du mode d'élection aux États-Unis, battu par le candidat du Parti républicain, George W. Bush, majoritaire en nombre de grands électeurs.

Imaginons dans une uchronie que Al Gore aient gagné les élections. Le problème du réchauffement climatique avec ses catastrophes, n'auraient peut-être pas été aussi importants aujourd'hui. La vérité qui dérange qu'il est venu défendre à Bruxelles, n'a pas plu à la majorité tournée exclusivement sur le pétrole.


La Californie n'est pas un Swing State. Elle fait partie de la région de la Sun Belt dans l'Ouest américain. La ruée vers l'or transforme profondément l'État, faisant de la Californie le symbole du « rêve américain », La population de San Francisco augmentant alors de manière exponentielle. 

La Californie est l'Etat le plus peuplé, le plus riche, capitale mondiale du cinéma qui dès 1980 a la Silicon Valley, des grandes sociétés liées aux industries de hautes technologies dans le numérique avec une économie dynamique et puissante. À elle seule, elle est, en 2015, la sixième puissance mondiale devant la France avec un PIB de 2.459 milliards de dollars courants et par habitant de plus de 99 000 USD$ en 2023. L'innovation est l'atout majeur californien et se traduit par la présence de centres de recherche, d'universités prestigieuses et de pôles de techniques de pointe. Kamala Harris y a formé toute sa jeunesse et son instruction de procureure et sénatrice. Tout n'est pas rose. Le budget de l'État et le solde commercial sont déficitaires. La libéralisation de la production d'électricité pose des problèmes. Dans le contexte de la mondialisation, la Californie subit la concurrence d'autres foyers notamment asiatiques.

Jeune informaticien créatif et inventif, j'ai eu l'idée d'y émigrer.

En Europe, l'Irlande est en croissance de 7,8% du PIB en 2015, soit le niveau le plus élevé de l'Union européenne a un budget en boni. Les salaires élevés ainsi que le plein emploi ont engendré une immigration importante au cours des années 2000 bien qu'en 2016, l'Irlande est le deuxième pays le plus endetté au monde après le Japon.  Son niveau de l’impôt sur les sociétés, établit à 12,5 % en Irlande, est exceptionnellement bas pour un pays européen, où le taux moyen est de 25,9 %. Cela a attiré le même genre de sociétés qu'en Californie, bien que en 2016 le deuxième pays le plus endetté au monde après le Japon

 Donal Trump & J.D. Vance, en opposition à Kamal Harris & Tim Walz, avaient des prérogatives pointées sur le passé et le conservatisme. Après Trump, J.D. Vanceson vice-président, pourrait prendre sa place encore plus à l'extrême droite. Un inquiétant vice-président en embuscade, dit l''Echo. "J'ai reçu quelques critiques au début, mais je savais qu'il avait un bon cerveau, aussi bon que possible", en dit Donald Trump. Mais il s'était déjà fait connaître en 2016, en publiant son autobiographie, "Hillbilly Elegy", dans laquelle il raconte son enfance à la dure dans le Midwest et les conditions de vie difficiles de la classe ouvrière blanche. Un récit parfait pour séduire, des années plus tard, les électeurs du Michigan, de Pennsylvanie ou du Wisconsin, très inquiets de la situation économique de la Rust Belt, cette région du nord-est des États-Unis. Il se positionne en défenseur du travailleur américain et parle aux peurs de celui-ci. Il agite, lui aussi, la stratégie des droits de douane pour favoriser la production locale. Il a un épais carnet d'adresses dans le milieu de la tech. Mais il ne fait pas l'unanimité parmi ses pairs, à cause de prises de position parfois cacophoniques. Il a critiqué Google et Mark Zuckerberg. "La Big Tech est la plus grande menace pour la démocratie américaine aujourd'hui". Il prône le protectionnisme en matière économique et l'isolationnisme en politique étrangère. Il s'oppose donc à l'aide et à l'engagement américain dans les conflits étrangers. Il affiche un esprit rationnel, logique, là où Trump s'est souvent montré imprévisible. 

Je sais où peut mener "La logique du syllogisme". 

Cette lutte entre "Les Deux clans", intellos, les "Anywhere", non-intellos et les "Somewhere" avec ses synonymes de manière péjorative de balourd, bête, imbécile, inepte, inintelligent, sot ou de stupidité n'est qu'une question idéologique correspondant à une adhérence à une situation qui serait de fait. Mais est-ce vrai ?

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Trump a des côtés positifs utilisés par son charisme antisystème que les Américains aiment. Il a été supporté par les "Somewhere".

En prenant un peu de recul, on peut comprendre la défaite de Kamala Harris

podcast. 

Capture d'écran 2024-11-05 111644.pngNe quittez pas, tout va se jouer dans l'exercice du pouvoir après ces élections avec une régression de la liberté avec Trump.

Je fais partie des progressistes et ne vais pas à reculons comme l'écrevisse. Je me replonge dans la lecture de l'après-élections de 2016 avec Trump qui fut "L'AmerExit",

Pour aller plus loin,   "Au pied du mur américain", "Objectif détrôner Trump ou COVID-19?" dans "Un monde sous influence".

Capture d'écran 2024-11-07 082412.pngCette fois, pour son deuxième mandat en 41ème président, Trump n'a plus de limite ni en paroles ni en actions. La croyance en lui est en place. Harris était juriste en respectant les règles des Etats. Il ne faut pas perdre de veut qu'il y a des gens qui ne veulent pas respecter les lois humaines et préfèrent les lois de Dieu.

Le soir du 5 novembre, les émissions télés étaient étaient presque toutes fixées dans l'anxiété et l'attente du résultat des élections américaines de 2024.

Cette date du 5 novembre laisse d'autres souvenirs de batailles, en conspirations et en traités dans l'histoire.

Capture d'écran 2024-11-08 094822.pngOui, j'aurais pu suivre ces élections depuis 12h aux Etats Unis en tenant compte des décalages horaires. Mais je ne l'ai pas fait.

Oui, j'aurais pu chanter "Born in the Usa" alors je suis né dans un pays 325 fois plus petit. Mais je ne l'ai pas fait.Capture d'écran 2024-11-10 144929.png

- Notre société est complètement gaslighthée par les médias, les fakes news, les politiciens, commentait un interlocuteur.

- Gaslight, c'est être manipulé de manière à ce qu'on doute de sa mémoire, de sa perception de la réalité ou de sa santé mentale, généralement pour des raisons malveillantes, répondis-je en ajoutant :

- Fais moi peur, demande le masochiste.
- Non, répond le sadique
Il faudra choisir son camp, mazo ou sadique.

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Pandore 1 et 2

Je ne suis pas un fan de séries, mais quand il s'agit de séries belges Des vies en séries je suis plus intéressé....

Ce 4 novembre, au matin, j'ai regardé le premier épisode de la Saison 1 du feuilleton belge "Pandore" et survolé quelques séquences de la saison 1 qui date de 2021.

Capture d'écran 2024-11-04 144637.pngThème : "Bruxelles, à deux mois des élections. La campagne qui bat son plein est perturbée par une enquête de corruption. Survient alors une agression tragique qui va provoquer la collision de quatre personnages : une juge d’instruction, un politicien, une activiste et une journaliste. Chacun, dans cette affaire, défendra sa propre vérité. Une juge d'instruction, fête les 75 ans de son père, homme politique, mêlé à l'affaire de corruption qu'elle instruit depuis des années. Un autre homme politique, discret et compétent, espère prendre la place laissée vacante. Il croit son heure enfin arrivée, mais son président en décide autrement, jugeant qu'il n'est pas assez populaire. Humilié, encaisse mais un fait divers sordide va venir changer la donne. La musique générique peut rappeler des souvenirs de cette série 1podcast.

Au dernier épisode, la juge d'instruction échoue. Le politicien a atteint son objectif en devenant Vice-premier et Ministre de la Justice mais se retrouve seul, hanté par ses démons.

Les chocs de valeurs entre la vie privée et la vie publique, avec le sexe, la politique, les tromperies, le goût du pouvoir, les mensonges et déjà, dès le premier épisode de la saison 1 avec les problèmes de migrations en arrière-plan comme on le retrouve dans les épisodes des élections américaines de 2024.

Notre futur premier ministre n'est toujours pas Bart Dewever, perdu en Arizona...Capture d'écran 2024-11-06 160715.png

Ce 5 novembre, au soir, j'ai regardé les deux premiers épisodes de la saison 2 de Pandore.

"C'est important pour nous de ne pas être manichéens", dit Anne Coesens dans le rôle de Claire Delval. Celle qui fait aussi partie des auteurs de cette fiction.

L'histoire de cette saison 2 se retrouve dans les même travers comme si on n'avait pas évolué d'un iota en trois ans après la saison 1 podcast.

Capture d'écran 2024-11-04 144354.png'On entre plus dans la psyché des personnages' comme le disent deux des actrices, Myriem Akheddiou et Mélissa Diara 
podcast.

"C'est important pour nous de ne pas être manichéens", dit Anne Coesens dans le rôle de Claire Delval. Celle qui fait aussi partie des auteurs de cette fiction.

Quant à moi, le but de me faire oublier les élections américaines était atteint. 

Le lendemain, j'étais prêt à accuser le coup des résultats du 6 novembre.

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Capture d'écran 2024-11-07 090954.pngSi on ne parvient plus à en rire avec le cactus, on est foutu. Le bonheur et le malheur, c'est la même chose avec une différence de signes...

Capture d'écran 2024-11-08 101123.pngLa chanson "Les trompettes de la renommée" de Brassenspodcast

Heureusement, ça s'en va et ça revient..

podcast.

Et le Dard de Bourdon, ça ne vous dit rien

podcast?
Nous sommes entré en période de gériatrie dans le monde. Après Biden, voilà Trump. Faudra attendre que l'on soit, physiquement ou moralement, entré dans le monde des plus âgés, pour comprendre.

Trump a dit qu'il serait dictateur pendant un jour. Dans un pays démocratique, on a tendance à donner 100 jours d'évaluation d'un gouvernement. Rendez-vous fin mars 2025.

On ne sait pas toujours où on va, mais on y va même accompagné par le chant des cygnes.

La guerre de l'énergie relancée par l'élection de Donald Trump ?

Allusion

PS: Préversion sur agoravox.fr

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6/11/2024 : La Trois présente 'Virgin Suicides' : voici pourquoi ce film de Sofia Coppola a tant marqué les esprits - RTBF Actus

Premier long-métrage de Sofia Coppola est sorti en 1999. Que ce soit à travers son esthétique, sa bande-son, sa capacité à saisir les tourments de l’adolescence ou à manier le mystère, le film aura marqué une génération.

 Au milieu des années 1970, vivaient une famille catholique pratiquante avec 5 filles dans un quartier calme et bourgeois dans la banlieue de Détroit. Tout commence par le suicide de la sœur cadette Le père est professeur de mathématiques. La mère est très stricte pour l'éducation de ses filles prisonnières. Quatre garçons tombent amoureux éperdus, tentent par tous les moyens de leur venir en aide. Les filles leur envoient des signaux lumineux en morse, avec un message appelant au secours.  Les quatre filles se sont donné la mort.

Capture d'écran 2024-11-11 080535.png8/11/2024 : Les partis au pouvoir ont tous perdu des plumes en 2024 :
podcast

11/11/2024 : La COP29 commencepodcast

 Le retour de Trump, une chance pour l'Europe ?
podcast

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10/11/2024:

Cliquez sur l'image ci-dessous

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12/11/2024 : Maxime Lampole jette un regard personnel sur l'actualité
podcast

2/12/2024 : Christine Lagarde réagit à Trump par plus de dépendance
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Capture d'écran 2024-12-10 171111.png10/12/2024 : L'Heure H : Pierre Minuit : L’Homme qui Acheta Manhattan "En 1626, Pierre Minuit, gouverneur de la Nouvelle-Néerlande, achète l’île de Manhattan aux autochtones pour 60 florins, soit environ 15 dollars. Cet acte, considéré comme l'une des transactions foncières les plus célèbres de l'Histoire, marque le début de la colonisation européenne de l’île. À l’époque, la majorité des colons de la région sont des Wallons, réfugiés des Provinces-Unies pour des raisons religieuses. Capture d'écran 2024-12-10 171320.pngManhattan devient rapidement un site stratégique pour le commerce, mais la domination néerlandaise s’achève en 1664, lorsque l’île est cédée aux Anglais et renommée New York. Pierre Minuit, souvent décrit comme belge, est en réalité né à Wesel, en Allemagne, mais ses parents étaient originaires de Tournai, en Belgique. Bien que son rôle soit souvent éclipsé par d’autres figures historiques, son héritage subsiste : une place porte son nom à Battery Park, New York, rappelant l’apport des Wallons dans l’histoire de la Grosse Pomme"
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Commentaires

Les trumpettes de la mort. Je ne peux m'empêcher de penser à Freud qui posant le pied sur le sol américain (heureusement pour nous il n'est pas monté dans le Titanic) a prophétisé cette phrase célèbre:: Ils ne savent pas que nous leur apportons la peste ! C'est effectivement le cas. La blessure narcissique de la psychanalyse (l'homme n'est pas maître en sa demeure), leur a déplu, ils se sont vengés et nous ont apporté le choléra: Les OGM, fesses-book, les réseaux dits sociaux, le wokisme, la théorie du gender de Judith Butler, l'I.A., le prozac, le viagra, le DSM et j'en passe.... Notre belle civilisation européenne qui a dû se relever après deux guerres, a toujours été enviée par ces GRANDS ENFANTS que sont les américains. Ils en sont encore au stade des jeux de cowboy et des indiens. Mais comme un boomerang, leur poison wokiste (cf les derniers films de Disney) leur est revenu en plein visage. Nous l'avons payé très chère cette dépendance au U.SA. Notre avenir fut décidé au Bilderberg en mai 1954. Réunion des américains et d'anciens nazis.... Hitler aura-t-il pour finir le dernier mot? Wait and see (sea). Cela se résume par cette image que je trouve très évocatrice: le pompier pyromane. Ils on foutu leurs ordures en Europe et maintenant se présentent à nouveau en sauveur... Un grand classique de la manipulation. ORDO AB CHAOS.

Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 06/11/2024

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Bravo. Rien à ajouter tout est exact.
En anglais, je dirais : "Yes indeed. It's all folks"
https://www.youtube.com/watch?v=AYZz_qYw_j4

Écrit par : Allusion | 06/11/2024

Je me suis souvent demandée d'où venait l'idée du mariage homosexuel. En fait de l'Amérique. Pourquoi? Les psychiatres américains homosexuels ne supportant pas d'être mis dans une case: pervers comme dans le manuel classique européen de psychiatrie (Jean Bergeret) ont imaginé le DSM. Qui limite le classement des maladies aux symptômes sans tenir compte de la personnalité. Ce qui leur est renvoyé en pleine figure car dès ils ne peuvent se permettre de définir Trump sur le plan psychologique puisqu'il n'ont pas le bon manuel de diagnostic. Lire: ces fous ou malades qui nous gouvernent.

Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 06/11/2024

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Ne l'ont-ils pas assez payé dans les années 80 ?
Hergé est mort à cause d'une injection de sang.
Les personnalités mortes du Sida
Rock Hudson, première personnalité publique à faire connaître sa maladie lorsqu'il fut hospitalisé à Paris en 1985, créa un choc parmi le public. Annonçant sa maladie par le biais de son agent de presse, il espérait ainsi lutter contre la stigmatisation subie par les porteurs de cette maladie

https://fr.wikipedia.org/wiki/Personnalit%C3%A9s_et_sida

Les hétérossexuels ont tout naturellement suivi.
Très vite il y a eu :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_du_sang_contamin%C3%A9

Écrit par : Allusion | 06/11/2024

ARTE 28' en parle
1. Une afghanne
2. Débat sur Trump
https://www.arte.tv/fr/videos/119476-053-A/28-minutes/

Écrit par : Allusion | 06/11/2024

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Les entreprises financières américaines envisagent de réduire leurs activités, de se restructurer ou de suspendre leurs projets d’expansion en Chine en raison de l’aggravation des tensions géopolitiques.
L’augmentation des droits de douane et des restrictions sur les capitaux pourrait dissuader les entreprises de Wall Street d’accroître leur présence en Chine, ce qui entraînerait un retrait ou un report des investissements.
Certains experts du secteur suggèrent que l’administration Trump adoptera une position plus conflictuelle à l’égard de la Chine, ce qui entraînera une escalade des risques réglementaires pour les institutions financières américaines opérant dans le pays.
Le résultat des élections américaines a suscité des inquiétudes quant aux stratégies de Wall Street en Chine. Les entreprises financières envisagent de réduire leurs activités, de restructurer leurs unités locales ou de suspendre leurs projets d’expansion dans un contexte de tensions géopolitiques accrues, anticipées sous une seconde présidence Trump.
Avant la pandémie, le marché chinois offrait d’importantes opportunités de croissance aux banques d’investissement et aux gestionnaires d’actifs américains en raison de la forte croissance économique du pays. Toutefois, ces dernières années ont été marquées par une baisse des performances économiques en Chine, associée à des changements réglementaires qui ont eu un impact sur les flux de revenus des institutions financières américaines opérant dans ce pays. Cela rapporte Reuters.

Risques réglementaires accrus
La réélection de Trump a intensifié ces inquiétudes en raison des politiques qu’il a proposées, notamment des droits de douane supérieurs à 60 pour cent sur les importations chinoises et la révocation du statut commercial de nation la plus favorisée de la Chine. Les analystes s’inquiètent également des restrictions potentielles sur les entrées de capitaux en Chine et du renforcement des réglementations pour les entreprises financières américaines qui collaborent avec certaines entreprises chinoises.
Les experts du secteur suggèrent que l’administration de Trump est susceptible d’adopter une position plus conflictuelle à l’égard de la Chine, escaladant les risques réglementaires pour les institutions financières américaines opérant dans le pays. L’augmentation des droits de douane et des restrictions sur les capitaux pourrait dissuader les entreprises de Wall Street d’étendre leur présence en Chine, car elles sont confrontées à une surveillance accrue et à des défis potentiels en matière de conformité.

Les stratégies chinoises à l’étude
En conséquence, certaines entreprises pourraient reconsidérer leurs stratégies en Chine pour atténuer ces risques, ce qui pourrait conduire à un retrait ou à un report des investissements.
Un cadre supérieur de l’entité chinoise sous licence d’une société financière américaine a révélé que son entreprise avait tenu plusieurs réunions de gestion des risques en prévision du résultat de l’élection. Le retour de Trump à la Maison Blanche a incité l’entreprise à se concentrer sur la transformation de ses activités chinoises en une unité autonome, en donnant la priorité à l’indépendance opérationnelle.
Plusieurs entreprises de Wall Street ont déjà réduit leurs activités en Chine en raison de la morosité de l’économie et de la surveillance réglementaire accrue des activités de transaction et de collecte de fonds des entreprises au cours des dernières années. Alors que les chiffres de revenus restent inférieurs à leur pic de 2020, ils montrent quelques signes de reprise par rapport à l’année précédente.

Répercussions sur l’ensemble du secteur
Les tensions géopolitiques, même pendant la présidence de Joe Biden, ont incité certaines entreprises à repenser leurs stratégies pour la Chine. Van Eck a abandonné ses projets de bureau chinois en 2023 en raison des tensions sino-américaines, tandis que Vanguard a abandonné ses opérations de coentreprise en Chine la même année.
Le secteur juridique reflète également cette tendance, avec plus de dix cabinets d’avocats américains qui ont fermé tout ou partie de leurs bureaux en Chine depuis l’année dernière. Mayer Brown a annoncé son intention de se séparer de ses activités à Hong Kong cette année, après la décision de Dentons de se séparer de ses équipes en Chine continentale l’année dernière.
Alors que l’incertitude entoure la trajectoire future des relations entre les États-Unis et la Chine sous Trump, certains dirigeants restent optimistes quant aux opportunités potentielles découlant des efforts de Pékin pour accorder aux entreprises étrangères un accès accru aux marchés financiers en Chine. Ils soulignent l’importance d’une gestion prudente des risques tout en continuant à s’engager sur le marché chinois.

https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/les-entreprises-de-wall-street-reconsid%C3%A8rent-leurs-strat%C3%A9gies-controvers%C3%A9es-%C3%A0-l-%C3%A9gard-de-la-chine-en-raison-des-tensions-g%C3%A9opolitiques-croissantes/ar-AA1tG0cj?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=c29f4097194748c59b93d660a3564216&ei=14

Écrit par : Allusion | 07/11/2024

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Donald Trump s’empare de l’Arizona, le dernier Etat-clé, et atteint 312 grands électeurs
L’ampleur de la victoire de Donald Trump s’est confirmée samedi avec la prise de l’Arizona, qui permet au milliardaire républicain de remporter un carton plein dans les Etats-clés au moment où se prépare la transition, promise «pacifique» par Joe Biden.
Après quatre jours de décompte, les chaînes CNN et NBC ont déclaré Donald Trump vainqueur en Arizona, Etat du sud-ouest traditionnellement républicain mais qui avait basculé de justesse en 2020 en faveur de Joe Biden.

https://www.lesoir.be/634994/article/2024-11-10/donald-trump-sempare-de-larizona-le-dernier-etat-cle-et-atteint-312-grands?utm_campaign=a_la_une_10112024

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Écrit par : Allusion | 10/11/2024

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Perso, je suis: NI-NI. Cela me permet de garder intactes mes relations. Mais la période est très incertaine et nous colle aux médias alors qu'il y a encore de belles choses à faire dans le monde.

Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 10/11/2024

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On ne peut être ni-ni.
Il faut choisir son camp.
- Fais moi peur, demande le masochiste.
- Non, répond le sadique

Écrit par : Allusion | 10/11/2024

Extrait de daardaar.be
Le fascisme commence toujours par un désir de nouveau départ, de rupture radicale

La réélection de Donald Trump n’a rien d’une surprise : elle s’inscrit dans une tendance observée ces dernières années, le retour d’une culture politique vindicative, virile, autocratique, populiste et pétrie d’idées simplistes. Un garde-chiourme narcissique élevé en figure de proue. Le ressentiment comme vecteur d’ambition personnelle et de projet sociétal. La colère érigée en valeur. L’insolence en vertu. La stupidité en fierté.
Quiconque pense que le triomphe du trumpisme est uniquement dû à l’unique et étrange figure politique de cet unique et étrange pays qu’est l’Amérique se fourvoie. Ce Trump-là n’aurait pas eu l’ombre d’une chance dans les années 60 ou 70, pas même aux États-Unis. Aujourd’hui, des Trump de tous poils engrangent des victoires électorales dans nombre de démocraties modernes. En partie parce qu’ils singent son style et ses recettes, mais surtout parce que partout au cours des dernières décennies s’est formé un terreau fertile pour cette rhétorique et cette idéologie. Lorsqu’on observe la tectonique des plaques de l’histoire, ce dénouement inimaginable était en réalité tout à fait prévisible.

Aréopages de querelleurs
Même s’ils sont totalement différents, le communisme et le fascisme qui ont vu le jour en Europe au cours de l’entre-deux-guerres ont apporté une réponse à l’échec cuisant qu’a essuyé la démocratie parlementaire. Les communistes ont présenté les parlements élus comme des cénacles bourgeois de la fin du XIXe qui ne défendaient que les intérêts de la classe moyenne supérieure et de l’aristocratie, avec toute l’exploitation qui en découlait et à laquelle seule la dictature du prolétariat pouvait remédier. Les fascistes ont fait passer les parlements comme des aréopages de politiciens verbeux et querelleurs, évoluant à mille lieues de la force vitale et de la saine volonté du peuple. Mais en lieu et place d’une approche bottom-up, reposant sur la constitution de comités d’ouvriers et de kolkhozes de paysans, ils ont privilégié un modèle top-down, où un chef suprême était censé représenter l’incarnation du vrai peuple. Nous connaissons les conséquences.
Après la Seconde Guerre mondiale, l’Occident a estimé qu’il avait fait le tour de la question et a décidé de revenir au parlementarisme de naguère, assorti toutefois d’une différence notable : le concept de libre entreprise devait être beaucoup plus restreint qu’il ne l’avait été à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. L’ère du « capitalisme démocratique » était née, ce laborieux compromis entre la volonté du peuple et la libre entreprise, entre les « masses » et les « liasses ». À intervalle régulier, le peuple fut autorisé à désigner ses représentants au suffrage universel lors d’élections libres et équitables. Les entrepreneurs, quant à eux, conservaient leur liberté d’entreprendre, à condition de se concerter régulièrement avec les délégations de leurs travailleurs. La concertation sociale était née, le capitalisme débridé mis en muselière. Les liasses devaient dorénavant tenir compte des masses. Et par l’entremise de l’impôt sur le revenu, l’État se mit à organiser la redistribution raisonnable des richesses. Les épaules les plus fortes portaient les charges les plus lourdes, les plus faibles bénéficiaient d’un coup de pouce.
Le système a bien fonctionné une trentaine d’années. Les Trente Glorieuses, la période de prospérité de l’après-guerre, qui s’étend approximativement de 1945 à 1975, ont apporté prospérité, bien-être et progrès, non seulement au sommet de la société, mais aussi et surtout à sa base. La génération de mes grands-parents a bénéficié d’opportunités que leurs parents n’avaient jamais eues : un meilleur salaire, un logement, des week-ends, des vacances, une assurance maladie, une retraite et, surtout, un avenir pour leurs enfants. Le progrès pour tous.

Écrit par : Allusion | 11/11/2024

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L’ancien président américain et homme de paix Jimmy Carter s’est éteint à l’âge de 100 ans

Locataire de la Maison-Blanche entre 1977 et 1981 et chantre des droits de l’homme, Jimmy Carter laisse derrière lui de grands accords internationaux (accords de Camp David, traité sur la limitation d’armes avec l’URSS, rétrocession du canal de Panama au Panama…). Son mandat est marqué par la crise des otages de l’ambassade d’Iran et les conséquences du deuxième choc pétrolier.
Après son passage dans le bureau ovale, l’homme avait consacré son énergie à trouver des solutions aux grands conflits mondiaux. En 2002, il sera gratifié du Prix Nobel de la paix pour son engagement.
Jimmy Carter était le premier homme politique du "sud profond" – soit l’espace allant du Texas à l’ouest au Tennessee au nord et à la Floride à l’ouest – à être élu à la présidence des États-Unis, et ce depuis la guerre de Sécession.
Car oui, le Sud coulait dans ses veines. Originaire de Géorgie, il y tenait, à sa terre. Il était profondément attaché à son État, plus particulièrement au bourg de Plains, fief familial où il est né et où il habita jusqu’à sa mort. Une (très) petite ville de même pas 800 habitants où ils étaient, lui et son épouse Rosalynn, de vénérables ambassadeurs. Carter, c’était sans doute le président ayant le plus fort rapport à la terre. Il était à l’origine… cultivateur de cacahuètes. Souvent raillé pour cela, ça ne l’empêchera pas d’accéder aux plus hautes marches de Washington.
Son investissement dans la culture de l’arachide date de 1953. Suite au décès de son père, il quitte l’US Navy, où il était promis à une belle carrière de sous-marinier, pour l’agriculture. Marié à Rosalynn Smith depuis 1946 – le couple s’était rencontré un an avant —, il se lancera en parallèle dans la politique au mitan des années 60. Fervent chrétien (de l’Église baptiste), affilié au parti démocrate, il est élu au Sénat de Géorgie en 1963.
Démocrate, certes, mais pas forcément progressiste. Du moins durant la campagne pour devenir gouverneur de son État en 1970. Il reprend alors des idées de George Wallace, ancien prétendant démocrate à la Maison-Blanche qui avait fondé un parti prônant le ségrégationnisme. C’est donc avec les voix des durs de durs, désirant une claire séparation des noirs et des blancs, qu’il est élu gouverneur de Géorgie. Mais c’est une ruse. Et ces idées, d’un autre temps, il ne va pas les garder. Et Jimmy Carter de s’empresser même de prendre le pli… complètement inverse.
Son mandat à la tête de la Géorgie va lui servir de tremplin pour se présenter à la primaire démocrate. Le but : la présidentielle de 1977. D’abord donné largement perdant, Jimmy Carter va s’envoler dans les sondages début '76. Une des raisons ? La vague de "dégagisme" qui touche l’électorat, très présent dans l’opinion après le scandale du Watergate. Carter le producteur de cacahuètes va bientôt la remporter, cette primaire, devançant les ténors du parti. Et affronter le républicain Gérald Ford dans les urnes.
Le scrutin sera serré. Avec 50,1% du vote populaire (contre 48% pour Ford et presque 1% pour le candidat indépendant Eugene McCarthy) et, évidemment, la majorité des grands électeurs, il est élu 39e président des États-Unis. Il fera un unique mandat. Quatre ans que Carter marquera principalement par sa politique internationale. Des grands accords – avec la Russie, pour le Proche-Orient… -, une politique volontaire, mais aussi une crise énorme. Celle de l’Iran. L’affaire des otages américains retenus à l’ambassade de Téhéran lui coûtera certainement sa défaite à la présidentielle de 1981. Il sera alors sérieusement battu par Ronald Reagan. Nous y reviendrons…
Côté politique intérieure, peu à dire. L’atmosphère du temps sera à la deuxième crise pétrolière, à l’inflation et à une certaine morosité ambiante. Son administration démocrate renforcera cependant des domaines importants comme l’énergie, la protection environnementale et l’enseignement.

Médiations et droits de l’homme
Carter ce qu’il intéresse, ces donc davantage les questions internationales. Il va marquer la diplomatie mondiale. Et notamment la fameuse "realpolitik" (en deux mots et en raccourci : tous les moyens sont bons du moment que c’est dans notre intérêt). La realpolitik, chère à ce bon vieux Richard Nixon et vantée par le célèbre secrétaire d’État Kissinger encore quelques années auparavant, qui va peu à peu faire place à une diplomatie, mettant bien plus l’accent sur l’humain. Et sur les droits de l’homme.
Carter va mener des actions de l’Oncle Sam sur de nombreux fronts et théâtres d’opérations. De grandes opérations diplomatiques seront conclues. Tout d’abord, les négociations préalables à l’accord de Camp David (1978), où les USA feront office de médiateur. Ils engendreront la signature du traité de paix entre Israël et l’Égypte, un an plus tard. Il s’agit là de la première fois que l’État hébreu signera un accord avec un pays arabe. Menahem Begin (Israël) et Anouar el-Sadate (Egypte) recevront le Prix Nobel de la paix en 1978.
1979. Le temps de l’accord SALT II, entre les USA et l’URSS. Les deux blocs, représentés par Carter et Brejnev, s’accordent pour limiter les armes offensives (et nucléaires). Le processus, discuté à Vienne cette année-là fait partie de ce qu’on a appelé "la détente". Même s’il n’a pas été ratifié, les deux superpuissances le respecteront.
Sera aussi signé le traité du canal de Panama. L’administration démocrate promettra de remettre l’ouvrage entre les mains du Panama en 1999. Une décision majeure pour le commerce mondial.
L’ouverture du canal de Panama a 109 ans : scandale financier français et indépendance appuyée par les Américains
Le vice-Premier ministre chinois Deng Xiaoping applaudit le président américain Jimmy Carter après avoir signé trois accords de coopération sino-américaine dans les domaines de la science et de la technologie, de la culture et des affaires consulaires.
Sous le mandat de Jimmy Carter, Washington va condamner la junte au pouvoir au Chili. Augusto Pinochet est dans le collimateur américain, ce qui tranche radicalement avec l’administration Nixon, qui avait joué un rôle dans le renversement de Salvador Allende en '73. Fin aussi de la bienveillance américaine face aux dictatures au Nicaragua, au Salvador et en Argentine. La Realpolitik de Kissinger n’est plus d’actualité. Le conseiller à la sécurité nationale, c’est Zbigniew Brzezinski, et avec lui, ce n’est plus le même topo. Bientôt, en 1980, sera dévoilée la "doctrine Carter"
L’Iran en ébullition
La crise iranienne va marquer terriblement la fin de son mandat. Cela lui vaudra une désaffection massive dans l’opinion publique outre-Atlantique. Car le "droit-de-l’hommisme" de Jimmy Carter va aussi s’immiscer dans les relations entre les États-Unis et l’Iran. En effet, depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, les Américains voyaient l’Iran comme un allié de taille au Moyen-Orient. Le soutien au Shah d’Iran, après de longues années d’un appui certain, va s’estomper lors du mandat Carter. L’autoritarisme de Mohammad Reza Pahlavi (le Shah) dérange…

À voir aussi sur Auvio : l’exubérant banquet du Shah (émission "retour aux sources")

L’ayatollah Khomenei et ses gardiens de la Révolution vont profiter de l’abandon américain aux Pahlavi pour faire survenir la révolution iranienne.

Le Shah est contraint à l’exil. Et ce sont les États-Unis, par le biais de Carter qui vont lui offrir asile. À contrecœur. Mais asile quand même. En Iran, les manifestants avalent la nouvelle de travers. Et réclament le retour du Shah au pays pour qu’il y soit jugé. C’est le déclencheur de la prise d’otage de 52 Américains à l’ambassade des USA à Téhéran.

Une crise énorme, qui tiendra en haleine le monde entier. La prise d’otage durera 444 jours. Jimmy Carter refusera mordicus de recourir à la force, et organisera, avec les autorités canadiennes, une ébouriffante exfiltration des otages. Le film Argo, de Ben Affleck, oscar du meilleur film, retracera d’ailleurs cette histoire hors du commun.

Qu’à cela ne tienne, l’opération est et restera secrète. Carter, en attendant, va pâtir fortement de son tempérament considéré comme passif… Et dévissera littéralement dans l’opinion. Ronald Reagan, son adversaire républicain pour l’élection de 1980, va fortement bénéficier de la chute libre du démocrate.

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Avec le pape Jean-Paul II le 6 octobre 1979.
Carter et le président français Giscard d’Estaing le 4 janvier 1978.
Rencontre au sommet Carter – Brejnev pour la signature du traité SALT II le 18 juin 1979 au palais de la Hofburg à Vienne.
Une doctrine interventionniste
En 1980, la doctrine Carter est adoptée. C’est la fin de son mandat, et l’administration démocrate va hausser le ton au Moyen-Orient. Pour elle, les USA ne doivent pas laisser une puissance étrangère autre contrôler le golfe persique. Des bases américaines sont installées dans la région. Et l’interventionnisme américain de reprendre de la vigueur. Cela est dû notamment aux relations avec l’URSS, qui se durcissent alors (malgré l’accord SALT II). Il faut dire que Moscou avait alors envahi l’Afghanistan. Les États-Unis vont soutenir les moudjahidines qui combattent les soviétiques. Notez que c’est une aide, qui, plus tard, bénéficiera indirectement aux talibans et aux islamistes. Avec les conséquences dramatiques que l’on connaît…
La même année, les USA boycotteront aussi les JO d’été de Moscou. La décision de Washington sera suivie par une quarantaine de pays du "monde libre".


Soucoupe volante et lapin tueur
Faits plus légers à présent, où on se rend compte que le président avait aussi d’autres cordes à son arc. Jimmy Carter a, en 1973, rempli un formulaire d’observation du bureau international des OVNI. Quatre ans auparavant, il aurait vu un objet volant non identifié.

"L’affaire du lapin tueur" a, elle, davantage pesé sur son image. L’anecdote se déroule en avril 1979. Le président est dans son domaine de Plains et pêche tranquillement, bien calé au fond de sa barque. Surgit un lapin aquatique. L’animal, un rien plus gros que nos lapins communs à nous, vit dans les marais du sud des États-Unis (c’est pour ça qu’on lui accole cette épithète liquide). Bref, un de ces Sylvilagus aquaticus s’approche de la barque présidentielle et tente d’y monter. D’un air menaçant, le lapin insiste. Il siffle. Carter ne tenant pas plus que ça à le voir dans son embarcation, il le chasse à coups de rame. Le terrible De retour au boulot, le président raconte le féroce combat à ses employés. L’histoire aurait pu en rester là mais elle va ressurgir fin août de la même année, quand le porte-parole de la Maison-Blanche raconte la mésaventure à un journaliste. Et une réaction en chaîne de commencer : "Le président attaqué par un lapin" va faire la une du Washington Post. Une photo existe de la rencontre animalière mais la Maison-Blanche va s’obstiner à ne pas vouloir la publier. Elle ne le fera que quelques années plus tard…
Mal lui en prit, sans doute, car entre-temps, les imaginations ont alors fonctionné à plein régime. Caricatures dans la presse — transformant le requin des Dents de la Mer (Jaws) en " Paws " (pattes)-, allusions dans les médias et les shows télévisés… Ses concurrents politiques reprendront aussi l’histoire en associant le comportement de Carter à de la faiblesse et de la couardise. Aux USA, l’"affaire" prit le nom de "Killer Rabbit" (le "lapin tueur") en référence au lapin tout mignon du film des Monty Python "Sacré Graal !" qui se transforme en impitoyable dévoreur de chevaliers de la table ronde.

Un vigoureux après-mandat
Bref, ce n’est pas entièrement la faute du lapin, mais Carter ne sera pas réélu en 1980. Il sera même battu sèchement par Ronald Reagan. Avec ses discours plus musclés, sa volonté de "redonner sa grandeur à l’Amérique" (slogan qui sera repris 35 ans après par un autre républicain…) et son côté plus manichéen, l’ancien acteur de cinéma va remporter haut la main l’élection. Loin de se retirer dans ses pénates, Carter va se construire une prodigieuse retraite dans la médiation internationale et l’aide au développement.

Prix Nobel de la Paix en 2002.
Avec sa fondation, créée dès 1982 et basée à Atlanta (capitale de la Géorgie), il va mener toutes une série de missions d’observation électorales partout dans le monde. Lui va parcourir les cénacles du monde entier pour éviter les crises. Il jouera un rôle positif dans celles opposant son pays et la Corée du Nord (1994), Haïti ou encore Cuba. Il intervint en Bosnie-Herzégovine, condamne les guerres d’Irak, favorise le dialogue entre Israël et Palestine… Il écrit beaucoup, promeut la paix et les droits de l’homme, se démène, mais dit aussi ce qu’il pense. Cela lui vaudra des critiques (jusque dans les rangs démocrates), notamment lorsqu’il déclare qu’Israël est un "État d’apartheid" en 2006 ou qu’il critique la politique de George W. Bush concernant la torture.
En 2002, Carter avait reçu le Prix Nobel de la paix pour son rôle actif dans le monde et dans le domaine caritatif.

https://www.rtbf.be/article/l-ancien-president-americain-et-homme-de-paix-jimmy-carter-s-est-eteint-a-l-age-de-100-ans-11483185?utm_campaign=RTBF_INFO_FLASH_+29-12-2024&utm_medium=email&utm_source=newsletter

Écrit par : Allusion | 30/12/2024

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