22/01/2021
La logique du syllogisme
Le syllogisme est un raisonnement déductif rigoureux qui ne suppose aucune proposition étrangère sous-entendue et qui lie des prémisses à une analyse conduisant à son énoncé. Première étape "majeure", énoncer de la règle de droit. Deuxième étape "mineure", énoncer des faits. Troisième étape "donc c'est LA solution". Cette méthode peut être diversement utilisée mais entache les raisonnements d'erreurs et de réflexions souvent négativistes. L'histoire du paradigme du numérique dans lequel nous vivons, est racontée dans le livre "homo informatix" de Luc de Brabandère, paru en 2017, dont j'ai déjà parlé et qui revient peut-être à point nommé pour expliquer la situation actuelle.
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Histoire du paradigme logico-numérique
L'abstraction est née du mariage des concepts de l'arithmétique, de la géométrie et de l'algèbre avant d'arriver à la logique formelle interprétée par les sens sur les mots.
Aristote a été le premier à formaliser ce type de raisonnement dans "Pensée magique, pensée logique" en recommandant l'étonnement.
Son raisonnement prend la forme A et B considéré vrai ou faux en disant que si A=B et B=C donc A=C.
C'est une théorie fermée sur elle-même, sans extrapolation possible et qui n'a rien d'autre à en déduire. Euclide en parle dans "Eléments"
A partir de la méthode de la déduction, on peut aussi entamer une relation très facile voir simpliste dans le cadre du "one by one" avec l'aide d'un lien unique sous forme d'une clé dans une base relationnelle informatique du logiciel Access.
Raisonnement qui entraîne un potentiel d'erreurs d'interprétations.
Cette intelligence très mathématique a souvent été mesurée erronément par cette méthode pour établir un quotient intellectuel en excluant les interactions avec d'autres intelligences plus cachées en éliminant les équivalences en dehors des tautologies.
Le détective Sherlock Homes de Conan Doyle l'utilise aussi dans ses enquêtes et l'on peut imaginer que cela a pu mener à des erreurs de jugement.
Platon s'appuie sur la raison pour faire ses déductions en radiographiant son entourage et ses contacts.
Bien plus tard, Emmanuel Kant ouvre la logique du général au particulier et du particulier au général par des analogies plus proche humaines par un raisonnement par récurrence tout en recommandant la pensée critique.
Francis Bacon entame une recherche plus scientifique avec l'induction qui est une démarche inverse, basée sur l'expérience qui n'est pas nécessairement plus factuelle mais qui doit accepter des hypothèses parallèles.
L'abduction souvent oubliée est pourtant la logique la plus courante en fabriquant des hypothèses que Sanders Peirce met en évidence par la sémiologie en passant du particulier au particulier. C'est ici que l'intuition et la créativité entrent en jeu dans un raisonnement en apportant un peu de magie dans une logique comprise a posteriori dans une 'inférence bayésienne' d'après son auteur Thomas Bayes.
La logique de Bayes prend en compte d'énormes quantités d'informations en réseaux pour modéliser l'activité avant d'être proposées aux algorithmes dans des relations de cause à effet par un raisonnement probabiliste, assignée à quelques variables de départ.
Ici, il s'agit de la relation informatique "One to Many", plus complexe mais toujours aisée pour établir des liens entre les artefacts.
La logique n'utilise pas de chiffres. Elle s'intercale entre eux.
Les mathématiques sont rangées parmi les sciences exactes.
Il peut y avoir plusieurs logiques différentes mais pas de mathématiques différentes qui ne cherchent que l'exactitude et pas l'analogie par affinités.
Les théorèmes de la logique instituent une rigueur comme valeur cardinale à la recherche d'erreurs de jugement par une démonstration indépendante du temps et du lieu.
En penseur universel, Gottfried Wilhem Leibniz tente de fusionner les deux disciplines, la mathématique et la logique, dans sa forme de pensée dans laquelle tous les métiers et toutes les langues interviennent. Intéressé par la biologie, le droit, la musique, la géologie, la politique, la physique, la théologie, l'histoire, l'horlogerie, il s'attaque au calcul infinitésimal, du système binaire et de la théorie des ensembles et imagine une machine à calculer beaucoup plus perfectionnée que celle de Blaise Pascal et qui fonctionne comme une moulinette de moulins à poivre utilisée dans la petite Curta en 1948. Au niveau langage, il fera disparaître les controverses avec un alphabet pour calculer une "argumentation humaine". Il aurait même voulu construire l'Europe en voyant le monde évoluer en réseaux. Michel Serres, interviewé, déclarait en 2011 "Internet, c'est du Leibniz sans Dieu".
Il aurait probablement apprécié cette petite histoire :
- Vous avez vu qu'en Ecosse les moutons sont noirs, dit l'ingénieur.
- Tu voulais sans doute dire que certains moutons écossais sont noirs, répond le mathématicien.
- Ne nous emballons pas, tout ce que nous pouvons dire, c'est qu'il existe au moins un mouton noir en Ecosse, intervient le logicien.
- Et encore, la seule chose dont on soit vraiment sûrs, c'est qu'il est noir de ce côté-ci, conclut le philosophe.
Après Leibniz, philosophes, logiciens et mathématiciens s'enchaînent pour souvent se contredire l'un l'autre mais pour faire évoluer la logique jusque dans les extrêmes de ses moindres recoins.
Dans son "Traité sur les équations" et par son "Traité sur le calcul des différences finies", George Boole apporte un pas dans une logique numérique avec la conjonction "ou" et "et" qui relient deux proposions entre elles et qui n'ont plus rien à voir avec l'arithmétique en ajoutant la conjonction, la disjonction et la négation.
Grottlob Frege se demande si ce n'était pas de même en arithmétique avec la géométrie d'Euclide en se trompant.
Le "paradoxe de Russel" lui ferme l'horizon par un échec sanglant en disant que des membres peuvent être des membres d'eux-mêmes en n'acceptant pas les autres ensembles de raisons antagonistes.
Bertrand Russell est lui-même mis en échec par le fait qu'il n'est pas possible d'établir une ligne démarcation entre deux disciplines.
Les deux théorèmes sur l'incomplétude de Kurt Gödel démontrent que le vrai et le vérifiable sont distincts en s'auto-affirmant par de seules affirmations avec des concepts complets de cohérence qualifiés de "méta-mathématiques" .
La géométrie fractale, imaginée par Benoit Mandelbrot, applique la règle de suites auxquelles le carré du terme précédent est ajouté un nombre choisi au départ qui ouvre les frontières de la complexité par l'intuition de questions fécondes qui dépendent simplement de ce nombre unique ajouté pour arriver à reproduire par le dessin la nature elle-même.
Claude Shannon est considéré comme le père de l'informatique actuelle par l'info-dynamique existante entre quantité et qualité de l'information nécessaire pour répondre à un problème. Il est le Lavoisier de l'information et le Darwin des télécommunications. Petit génie, quelque peu excentrique, il était passionné de jonglerie, il essaya de de trouver les équations de ses mouvements. Joueur passionné d'échecs, il théorisait ses parties sous le nombre qui porte son nom (10 exposant 120) tout en restant réservé.
La théorie de l'information reste inachevée et hétéroclite face au traitement de l'information des hommes.
La logique humaine n'a recours au dilemme que pour établir des calculs dichotomiques mais inutilisable en dehors de cela dans sa vie personnelle.
Par une vue d'anthropologue, Gilles Dowek y apporte une nouvelle touche en observant les interactions sociales sans se rendre compte qu'il se rapproche de la physique quantique qui ne peut conclure une situation donnée qu'au moment où on observe.
Une fois qu'on introduit cette physique pour reproduire les réflexions humaines, on fait appel au futur ordinateur quantique. Et malheureusement, ce jour-là, l'homme avec lui aura perdu la bataille, dépassé par la vitesse de la machine.
Cet ordinateur risque d'avoir les réponses aux problèmes bien avant que l'homme aura ceux-ci à résoudre.
L'informatique versus quantique adresse la relation informatique "Many to Many" qui ne sera plus seulement binaire, basée sur le "0" et le "1", gouvernée uniquement par l'électricité qui laisse le courant passer ou non par une porte ouverte ou fermée. La question se pose déjà de trouver la différence entre une onde et une particule de matière.
Une porte dans le langage humain peut avoir l'envie de rester entrouverte dans un amalgame de solutions.
C'est par cet interstice qu'entre en jeu le quantique. Quand un "0" n'est pas seulement "0" et un "1" pas seulement un "1", cela obligera à tout revoir pour relier les artéfacts entre eux de manière analogico-numérique.
"Quand la pensée humaine s'intègre dans la machine" tout change...
Le langage 'esperanto' utilise cette méthode pour construire ses mots en partant d'une racine commune et en y ajoutant, toujours les mêmes, un préfixe et un affixe pour exprimer d'autres idées. L'esperanto quantique aurait besoin d'un nombre de préfixes et d'affixes pour exprimer toutes les idées complètement et nuances qui se trouvent dans le cerveau d'un homme.
Les lettres de l'alphabet n'y suffiraient probablement pas pour créer tous les mots sous forme quantique.
Au piano, 52 touches blanches apportent les sons correspondants aux sept notes de la gamme diatonique de do majeur et les 36 touches noires, nécessaires pour constituer une gamme chromatique. Je n'ose imaginer ce que pourrait être la musique électronique quantique.
Au jeu d'échecs, les 8 cases en latitude et longitude avec le roi, la reine, les fous, les cavaliers et les tours en arrière-garde des pions seraient de la gnognote pour un ordinateur quantique. Il serait déjà arrivé à la fin de partie dès que la première pièce avancée de son adversaire.
Cette fois, nous entrerons vraiment dans un autre monde des cybers dans lequel Norbert Wiener a été plongé, en modélisant les comportements humains pour comprendre les décisions que les hommes prendraient dans toutes les conditions. Déjà au lendemain de la guerre, à cause de ses recherches, il s'est retrouvé dans l'œil du cyclone du FBI après avoir révélé les risques dus à l'utopie des communications.
La société bouleversée par la consommation et la corruption, n'est-ce pas la pire des situations pour des Américains libertariens ?
Alan Turing y ajoute la possibilité d'une intelligence artificielle pour compléter l'histoire du paradigme numérique.
A l'heure actuelle, la boîte de Pandore est seulement "entrouverte".
Profitons-en encore dans une suite de dialogues....
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Dialogue à bâtons rompus sur la corruption
- La corruption est un sujet très révélateur quant à la vision de la société de chacun. Évidemment qu’il n’y pas de corruptions acceptables. Très souvent tu la mets en évidence par la couche visible de l’iceberg sans t'intéresser à la partie non visible. Contrairement à ce que tu affirmes le fond du problème de la corruption n’est pas l’individu. Celui-ci est la partie visible de l’iceberg. Si les moyens de dissuasions donc de répressions existaient pratiquement l’individu changerait de "métiers". Si le port des armes en public est autorisé ou ne l’est pas ceci fait une différence énorme. L’individu s'y conforme ou pas mais il doit obéir. C’est le but fondamental des lois à établir des règles du vivre ensemble. A chacun sa loi n’est plus une option. Cette partie visible de l’iceberg est la conséquence du comportement, des choix, d’une oligarchie politique principalement flamande de droite et centre droit qui occupe cette fonction depuis 1973 à l'exception de deux périodes PS d’une année et de 4 ans entre une période de presque 50 ans. Il est plus judicieux non seulement de mentionner le nom du juge mais bien plus fondamental de s’interroger sur les causes de cette corruption en col blanc qui bénéficient d’une impunité structurelle. Pourquoi et par quelle autorité ? Qui protège qui et pourquoi ? La censure du numérique ne se limite pas aux comptes Facebook et autres de Trump. Chacun peut s’insurger comme certains politiques ou autres libertaires à n’importe quel prix. Ce qui se passe aujourd’hui avec la censure du Trumpiste est de l’hypocrisie habituelle. Pourquoi le censurer aujourd’hui et pas hier ? Pourquoi l’autorité publique n’a-t-elle pas force de lois pour décider au lieu de laisser chacun promulguer qui est censuré et qui ne le serait pas ? Pourquoi ne pas censurer les vols "autorisés" de données personnelles des utilisateurs ? Pourquoi les autorités publiques ne semblent pas s’interroger ou plutôt légiférer sérieusement sur les mafias de ce numérique ? Pourquoi les autorités publiques n’imposent-elles pas de publier tous les algorithmes des entreprises qui veulent opérer dans leurs espaces publiques ? Pourquoi les entreprises privées par exemple, pharmaceutiques ont été tellement préférées par certains pour leurs grandes capacités de recherches et d’efficacités et imposent aux Etats d’assumer toutes les conséquences juridiques si leurs vaccins COVID-19 provoquent des problèmes sanitaires ? Et qui acceptent ces clauses contractuelles sans aucune transparence démocratique ? L’autre jour un journaliste comparaît les régulations imposées aux médias traditionnels depuis le début du 20ième siècle après des décennies d’anarchie, et aux régulations à venir des réseaux sociaux (donc pas du numérique globalement). Ce journaliste a la mémoire courte en oubliant que le financement public des médias a fondu comme neige au soleil à cause des restrictions Budgétaires et a été remplacé par des financements privés publicitaires qui évidemment ont des demandes ou plutôt conditions rédactionnelles imposées à ces médias. Ce qui m’intéresse n’est pas de parler de régulations mais bien plus important de dire quelles régulations atterriront peut-être sur le bureau du législateur, me lance un interlocuteur.
- Depuis que l'homme a inventé l'argent, tout s'est dégradé dans son esprit. L'homme a un naturel cupide. Le commerce a toujours existé que ce soit via la route de la soie remise au goût du jour ou par d'autres filières souvent en réseaux qui se protègent l'un l'autre. Il faut oser dire que le capitalisme n'est pas que privé. Il est aussi devenu étatique. Il y a dans le domaine des actions des entreprises conjoncturelles qui font d'énormes bénéfices par leur opportunisme d'un moment précis dans l'histoire du monde et des entreprises qui dorment sur leurs lauriers en bons pères de famille et qui progressent légèrement. Pour contrer la crise, l'Europe apporte de l'argent frais en vrac sans demander la justification et et pour quels projets, il sera utilisé. La logique le demanderait pourtant...
- Tu oublies de mentionner les entreprises qui trichent à grande échelle. Celle-ci font beaucoup d’argent en ne respectant pas les règles ni les lois. En ne payant pas leurs impôts comme la plupart des multinationales.
- Il faut des visionnaires et cela n'a aucune incidence avec la grandeur de l'entreprise privée ou publique. Dans les grandes entreprises internationales, les stratégies se perdent en conjonctures. Avant d'entrer en Bourse, j'ai appris tellement de choses dans ce domaine de la finance et de la gestion d'une entreprise dont tu n'as pas idée. A analyser la situation des entreprises privées par leurs actions, leur PE et par des agences mondiales de notations financières puisque les situations étatiques ne sont pas cotées en Bourse, a été une de mes préoccupations jusqu'à en faire un amusement et à écrire un logiciel de Bourse avec une foule de paramètres que j'entrais manuellement dans le système (puisque le Web n'existait pas dans les années 80). J'ai travaillé en équipe avec deux autres personnes comme dans un club d'échange d'informations. Mais la corruption peut devenir, disons naturelle, quand la cupidité prend le dessus de part et d'autre dans ce genre de situation.
- La bourse de 1980 n’a rien à voir avec celle d’aujourd’hui, ne l’oublions jamais. La cupidité et corruption sont à réguler par les lois et surtout les moyens que l’on alloue aux juges pour appliquer ces lois.
- Jouer dans les jeux d'argent est devenu une préoccupation pour les petites gens que ce soit en Bourse ou par l'achat de billets de loterie. L'addiction à l'argent est parfois cruelle.
- Je ne sais pas si seulement les pauvres jouent aux jeux de hasard. Ceux que tu ne croise pas sont dans des casinos ultramodernes qui ne s’accommodent certainement pas des joueurs sans le sou. Ne pas s’imaginer par défaut que seuls les plus pauvres s’intéressent aux jeux de hasard. C’est un fléau bien plus généraliser.
- C'est du casino. Puis il y a aussi Madoff, l'oracle maudit de la finance, qui n'a que répliqué l'ingénieux Ponzi. Riches et pauvres ont été pris dans la souricière du profit facile. Perso, je n'ai jamais joué au casino et n'ai jamais attiré par des taux d'intérêts qui défient toutes les concurrences. J'aime le hasard, mais un hasard dont je connais les sources que je peux mettre en balance avec du tangible.
Entre parenthèses, j'ai bien aimé le film de Fr3 hier soir "Quelque chose a changé" avec Arditi qui présente un grand chef d'entreprise mis en minorité par le conseil d'administration de sa boîte. Il s'est mis au vert.
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Dans les discussions sur internet, j'ai parfois des différences d'approches aux problèmes grâce à un peu d'imagination et à la fiction en opposition avec le factuel des chiffres et des nombres.
J'en ai un peu mare des graphiques qui exposent les chiffres en fromages ou en tubes concaténés pour expliquer une vérité par les chiffres.
Le politiquement correct des relations numériques, y était plus qu'une formule de politesse.
Rien de factuel dans cette vie-là.
C'est dire que j'ai passé la main du factuel qui n'est qu'un ersatz de choses factuelles dans la vie des hommes.
Désormais, le paradigme du numérique, je le suis mais à distance respectable malgré des rappels pour me remettre en lice. La logique, je ne l'ai pas oubliée même si elle ne compte pas, en analysant sans chiffres et sans précision. Un plus un ne fait pas nécessairement deux dans l'évaluation d'une situation analogique et philosophique. Tout est évalué par des nuances.
Quant à la justice, d'abord, de quelle justice parle-t-on ? Je n'en connais qu'une universelle, celle qui se termine par un emprisonnement mortel à perpète.
"La loi française autorise un distinguo sur l'âge de consentement laissé à l'appréciation du juge alors qu'en Belgique, toute relation sexuelle est interdite avant 16 ans et qu'entre 14 et 16 ans, cela peut être requalifié en attentat à la pudeur" lisais-je dans le Vif.
Dans l'interprétation personnelle d'un fait pour atteindre un niveau de réalité plus vraie que nature, le factuel n'a plus rien à voir muni de ses généralités trop lourdes à (su)porter. Je n'écris pas de science-fiction très souvent pessimistes.
Je ne vais pas dire que je ne tiens pas compte des faits, mais je ne calque pas exclusivement sur eux dans mes réflexions comme je l'ai encore démontré la semaine dernière dans "Il suffit d'une signe venu d'ici".
Quand le factuel revient trop souvent au galop en ligne avec la déprime qui bouffe l'horizon en prime, et me laisse de plus en plus froid quand j'écris.
Les informations envoyées par les sens ne sont que des conjectures dans un instantané qui se doivent d'être réactualisées en permanence, combinées aux évaluations précédentes pour adapter ses convictions si celles-ci restent encore collées quelque part dans le cortex.
L'écriture m'a permis de sortir de moi.
La fiction m'a permis d'extrapoler de manière sarcastique les faits factuels cachés derrière de faux-semblants. J'ai été interpellé plusieurs fois par cette technique. L'humour et la parodie m'ont permis de les révéler de manière biaisée par la métaphore.
Bien sûr, je ne peux écarter de ma mémoire que j'ai été un des acteurs dans la création de ce numérique dans une multinationale sous peine de me renier moi-même. C'est un peu le même problème d'un Etat qui pour tenir sa population au travail et doit taire ce que la morale réprouve, envers d'autres Etats.
Le Thema de mardi présentait les sous-marins, comme mythes des profondeurs. Ils cachent leurs menaces constantes et suscitent en même temps fascination et horreur dépendant de ce qu'on en fait. Il n'y a aucune invention humaine qui n'auraient que des résultats positifs.
Jean-Pierre Bacri n'est plus. Il était considéré comme un anti-héros et un râleur dans ses films avec un humour grinçant inclus dans l'esprit français, mais dans la vie réelle, il était philosophe optimiste. « Pour moi, l’être humain est hyper-faillible et vulnérable. Je trouve ça dégueulasse de faire croire aux gens que le monde est binaire. Les gentils d’un côté, les méchants de l’autre. Ça ne m’intéresse pas. Je cherche des personnages humains. Pour certains, quand on n’est pas en train de sourire tout le temps, on est rabat-joie. Eh bien, soit ! », disait-il.
En son hommage Le cactus par "Grand Corps malade" est exactement dans la note .
Râler sur son sort ou sur celui des autres ne sert à rien. Pas une question d'égo surdimensionné, l'égo se trouve à des niveaux très supérieures de l'Europe seulement un besoin de regarder dans le rétroviseur du temps que j'appelais "réflexions du miroir".
La tautologie n'a toujours pas trouvé la proposition vraie quelle que soit la valeur de vérité de ses composants. Comme dit le professeur, "que ce soit moins bête, seul ou ensemble, mourir reste toujours mourir"...
Depuis 2020, les liens oraux entre les hommes ont été érodés par le Covid. Les communications virtuelles ont seulement permis de minimiser leurs effets négatifs. Elles ont fait ressortir de vieilles rancœurs idéologiques sans filtre, dénigrer des adversaires, générer des clans sur les réseaux sociaux dans lesquels la propagande et l'ostracisme se sont installés.
La censure coupe tous contacts, toutes les oppositions d'opinions qui peuvent pourtant être constructives.
Les bonnes nouvelles n'ont jamais été très porteuses dans ces réseaux sociaux. Les médias officiels l'ont bien compris et hésitent à les apporter de peur de créer des envies ou des dégoûts.
La confiance en l'avenir a perdu des plumes dans la bataille au niveau psychologique et sociétal qui utilise les tweets qui s'adaptent parfaitement à l'obligation de ne pas apporter d'analyse trop poussées à la complexité du monde. On n'aime lire les analyses. Il faut résumé même si cela ne veut plus rien dire et être du style "Reader digest" sous peine d'être des propagateurs de logorrhées. Il faut croire et plus penser par soi-même et laisser quelqu'un d'autre, de fortiche, le faire à sa place.
L'image est encore plus forte que le texte pour arriver à ses fins.
Elle peut remplacer un long texte avec des phylactères, des bulles explicatives dirigistes de la pensée que l'auteur veut faire passer.
Les images sont trompeuses disait Magritte en précurseur du surréalisme.
La logique et la philosophie de la dernière bulle de Josef Schovanec sont troublantes de vérités cachée dans son billet "L'Occident aspirait depuis longtemps à adopter un mode de vie covid" :.
Le conserveur Trump a remis sa fermeture d'esprit au rayon des objets trouvés alors qu'il oubliait qu'on a toujours besoin d'un plus petit que soi, d'un "looser" dans son langage binaire. Les fakenews étaient sa manière d'imposer ses vérités. Mentir pousse à imiter le langage corporel de vos interlocuteurs, selon une étude.
L'opiniâtre de Biden va reprendre le flambeau dans une bataille qui n'est pas gagnée d'avance pour réunir les Américains entre eux et avec le monde. Un autre cactus est bien nécessaire :et aussi du brouillon de Guihome.
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Suites ou constatations
"Les théories du complot s'accentuent et un Belge sur trois y croit ou y serait sensible" d'après le Vif et l'enquête du Knack. Non colonisés mais perméables à ces théories.
Des émules de l'idéologie QAnon se retrouvent dans les réseaux sociaux parmi les jeunes de moins de 34 ans en perte de repères. Les plus vulnérables sont les francophones et les femmes.
"Adios TRUMP et QAnon, vous n’étiez que des Clowns", écrit Bendidon.
L'Edito de sa nouvelle rédactrice en chef est très explicite.--->>>
Le film "Hold up" a rendu la supercherie plus officielle. Il faut dire qu'en cette période, les arnaques par Internet ont doublé. Malgré un antivirus installé, j'ai moi-même reçu un coup de fil de la part de soi-disant "Microsoft", me signale que mon ordi est hacké et que pour le "nettoyer", il me fallait verser un "dédommagement" pour l'aide qu'allaient m'apporter ses "sauveurs" de mon PC...
Avant de coder n'importe quelle info et d'en décrire les méthodes dans le virtuel, il faut apprendre à la décoder, à l'analyser dans toutes ses arcanes.
Or on ne lit plus ce qui dépasse la longueur d'un tweet ou une communication prémâchée par une image sur Facebook.
Devenu un danger pour la démocratie qui prend ses racines entre la désinformation des médias qui en sont les porte-paroles et les autorités qui tergiversent en changeant d'avis.
"La guerre des mondes" revue par Nicolas Vadot me rappelle "Il suffit d'un signe venu d'ici" de la semaine dernière.
Luc de Brabandère écrit en conclusion "Pour devenir plus créatif et parvenir à LA bonne idée, il ne suffit pas de simplement penser en dehors des cadres. Le vrai défi consiste à construire de nouveaux cadres. Si la plupart des organisations ne parviennent pas à réaliser de sauts imaginatifs suffisants pour s'assurer un succès à long terme, ce n'est pas faute d'idées nouvelles, mais plutôt parce qu'elles ne savent pas en tirer tout le potentiel. Pour retrouver la pleine puissance de la pensée créative et atteindre LA bonne idée, c'est donc de nouveaux modèles mentaux dont nous avons besoin. Mes techniques : Douter de tout, toujours, en s'éloignant de sa zone de confort et en mettant au défi ses préjugés. Réexaminer le monde pour se poser les bonnes questions. Apprendre comment créer beaucoup d'idées nouvelles et passionnantes. Evaluer, hiérarchiser et sélectionner les idées porteuses de succès. Favoriser un nouveau type de processus créatif, pratique et durable. C'est de cette manière seulement que les organisations pourront libérer leur créativité et en tirer profit, que ce soit en matière de stratégie, d'innovation, de prise de décision ou d'investissement, et ainsi mieux se préparer à l'avenir.".
J'ai pris l'habitude sur cette antenne d'écrire un journal éclectique sur tellement de sujets que je sépare par une grande ligne de points fixés par de petits traits pour les dissocier. Mais en cherchant des liens qui sont loin d'être évidents, on se rapproche des relations "Many to Many". Ce qui veut dire, en toute logique, que les allusions par les métaphores et les insinuations comparatives et allégoriques peuvent être aussi fausses que les convictions. Je ne parle plus avec des chiffres et des nombres que l'on tripote à l'endroit et à l'envers. Je philosophe. Je raisonne par la logique perdue.
Bernard nous démontre d'ailleurs qu'avec un peu de logique sans afficher de chiffres et de nombres, on apprend même la prononciation des mots...
Changer le mot "musique" par "logique" et ça marche aussi...
Allusion,
24/1/2021 : Jurassique parc et redonner vie à des animaux disparus n'est pas idiot .
25/1/2021 : Premier sommet de l'adaptation au climat
26/1/2021: Faut-il renoncer à la mondialisation?
21/3/2021 : L'homme augmenté grâce à l'IA se retrouve dans tous les domaines de l'activité humaine : le textile en est un exemple
6/5/2021 : La question de la Philanthropie : faut-il laisser aux riches le soin d’améliorer le monde ?
Le couple Gates divorce et jette un doute sur l'avenir de leur fondation Bill & Melinda Gates, qui a pour mission de "lutter contre la pauvreté, la maladie et l’inégalité à travers le monde". Dotée d’un fonds de 41,6 milliards d’euros, elle est le deuxième contributeur au budget de l’Organisation mondiale de la santé et donc, un maillon crucial des programmes de sortie de crise à l’échelle mondiale. Cette séparation soulève des questionnements économiques élargis à l'ensemble du monde philanthropique. 220 milliardaires se sont déjà engagés, à travers l'initiative Giving pledge, à donner de leur vivant la moitié de leur fortune à des œuvres caritatives. Quelles sont les motivations derrière ces engagements ? Les philanthropes pallient-ils les manques de nos États ?
1/10/2021: La logique dans les réseaux sociaux (Jean Van Hemelrijck)et débattu au 28'
8/12/2021: Platon <-> Aristote (Luc de Brabandere)
28/6/2023 : Luc de Brabandère publie sur LinkedIn
Commentaires
Après François Fornieri et Pierre Meyers, le juge d’instruction Frédéric Frenay a tranché et vient de priver de liberté Stéphane Moreau et Pol Heyse pour escroquerie. Inculpée, Bénédicte Bayer est libérée sous conditions après deux journées d’auditions intensives ainsi que les trois ex-dirigeants du groupe liégeois Nethys, inculpés dans l’affaire des indemnités de rétention. Les deux premiers sont également placés sous mandat d’arrêt et transférés à la prison de Lantin. Bénédicte Bayer, elle, est sortie du Palais de justice samedi soir sur le coup de minuit, libérée sous conditions. Elle ne peut pas quitter le pays ni parler du dossier en cours à des tiers.
Une question de logique...
Écrit par : Allusion | 24/01/2021
Répondre à ce commentaireLes 4 grands enjeux numériques de l’administration Biden
Parmi les enjeux phares qui attendent le nouveau président figure la question du numérique. S’il hérite d’une Amérique qui peine à se relever de la crise sanitaire, il devra également résoudre des problèmes de la plus haute importance, jusqu’ici éclipsés par la pandémie. Voici un aperçu des points qui devraient être abordés par l’administration Biden.
1. Limiter l’emprise des Big Tech
Sous la présidence Trump, les géants du web comme Google, Facebook, Amazon et Apple ont fait l’objet de plusieurs enquêtes et procès qui se poursuivront sous la présidence de Biden. Les Big Tech sont en effet l’un des rares sujets sur lesquels les républicains et démocrates s’accordent.
De quoi s’agit-il ? Cette bataille politique – et juridique – repose sur une loi fondamentale de 1996, section 230, qui garantit l’immunité aux géants du web sur le contenu qu’ils hébergent.
Les démocrates et les républicains émettent chacun des réserves sur l’article 230, mais pas pour les mêmes raisons. Les républicains estiment que la disposition légale offre une trop grande marge de manœuvre aux géants du web. À contrario, les démocrates, eux, pensent que ces entreprises bénéficient de trop de latitude pour ne pas intervenir.
Ces divergences pourraient conduire à plusieurs modifications de l’article. Celles-ci pourraient inclure l’annulation de l’immunité pour les plate-formes qui véhiculent des contenus de désinformation. Les députés pourraient aussi imposer aux Big Tech d’êtres plus clairs sur la façon dont ils modèrent leur contenu.
2. Conserver le leadership mondial sur les technologies
Un point crucial a été mis en sourdine par le choix d’un bras de fer assumé entre Donald Trump et la Chine: quel comportement le gouvernement américain doit-il adopter face aux technologies internationales qui ne partagent pas les valeurs américaines? Les États-Unis ne souhaitent en effet pas perdre leur leadership technologique mondial, encore moins face à la Chine.
Joe Biden semble faire front commun avec l’administration Trump face à la Chine, tant dans le domaine technologique que dans d’autres secteurs. Mais à l’exception d’un intérêt manifeste pour ‘une politique plus cohérente’, le président n’a pas divulgué plus de détails sur sa marche à suivre.
Joe Biden s’est aussi prononcé en faveur d’un accroissement des investissements gouvernementaux dans les technologies américaines, dans le but de contrer les ambitions technologiques de la Chine.
Joe Biden n’est pas moins méfiant de la Chine que ne l’était Donald Trump. Le langage diplomatique devrait toutefois changer.
3. La fracture numérique
La pandémie a creusé l’écart entre les Américains qui ont accès à Internet , et ceux qui en sont privés. Plus particulièrement dans les foyers à faibles revenus ou dans les milieux ruraux.
Joe Biden entend faire du haut débit universel une priorité, mais il n’a pas précisé comment y parvenir. Le Washington Post rapporte que les conseillers du président ambitionnent d’améliorer l’ E-Rate, un programme destiné à aider les écoles et les bibliothèques pour qu’elles fournissent un accès gratuit à Internet.
4. La cyber-défense américaine
Le plan de relance économique de Joe Biden comprend aussi la ‘modernisation de la cyber-défense américaine’. Peut-être une loi fédérale sur la protection des données verra-t-elle également le jour prochainement?
La façon dont le gouvernement américain règlera toutes ces questions impactera inévitablement les Américains et la population mondiale.
Les États-Unis accusent la Russie de mener une gigantesque cyberattaque mondiale
Mais les priorités les plus urgentes de l’administration Biden sont pour l’heure quelque peu mises en suspens, sa mission numéro une étant d’endiguer l’épidémie. À ce jour, les États-Unis déplorent plus de 41.000 décès et 2.468.81.29 cas détectés.
https://fr.businessam.be/les-4-grands-enjeux-numeriques-de-ladministration-biden/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_un_comite_de_concertation_tres_prudent_nouvelles_restrictions_et_peu_de_perspectives_le_variant_sud_africain_inquiete_le_vaccin_sera_t_il_efficace_cet_alcool_chinois_surprenant_pese_plus_lourd_que_coca_cola&utm_term=2021-01-22
Écrit par : Allusion | 24/01/2021
Répondre à ce commentaireUne psychologue dévoile le "secret" des gens performants : c’est une question d’intelligence !
"Et si, tout simplement, la performance était un "état" que certains ont plus de facilité à atteindre que d’autres, mais qui peut concerner quasiment tout le monde, pour peu qu’on se mette dans les bonnes dispositions ?"
Les performants sont ces personnes qui réussissent tout ce qu’elles entreprennent. Elles semblent posséder quelque chose de plus grand qui les rend exceptionnelles, quelque chose qui les met avec force au service de l’action et de la vie. Quel est leur secret ? Comment expliquer ces réussites ? S’agit-il d’une plus grande intelligence ? De plus d’énergie ? D’un plus haut niveau de conscience ? D’une meilleure régulation émotionnelle ?
La docteure en psychologie et chercheuse en neurosciences à l’université Lyon-I Fanny Nusbaum s’interroge alors : "Et si, tout simplement, la performance était un "état" que certains ont plus de facilité à atteindre que d’autres, mais qui peut concerner quasiment tout le monde, pour peu qu’on se mette dans les bonnes dispositions ?"
Après le succès des Philo-cognitifs, Fanny Nusbaum nous expose cette fois une approche originale de la notion d’intelligence ; nous amène à une nouvelle compréhension de la performance ; et nous prodigue des conseils pour se hisser vers le plus haut niveau de réalisation de soi dans son ouvrage Le Secret des performants publié aux éditions Odile Jacob.
"La performance est le plus haut degré de l’état d’intelligence"
On n’utilise rarement le terme d’intelligence pour qualifier les personnes performantes qui ne font pas partie du registre intellectuel. On dira par exemple d’un footballeur professionnel qu’il est "doué", mais pas qu’il est "intelligent". Or, pour Fanny Nusbaum, le footballeur, le photographe ou la gameuse professionnelle sont tout aussi intelligents que le philosophe reconnu pour son esprit brillant. Ou plutôt, ils sont tous "en intelligence".
Car selon la psychologue, "l’intelligence est un état, dans lequel on peut tous être ou ne pas être, et qui va révéler nos capacités". Lorsque nous sommes en résonance avec notre environnement et que nous exprimons nos capacités, nous serions donc "en intelligence". Et lorsque nous atteignons le summum de notre état d’intelligence, nous devenons performant. A contrario, nous pouvons aussi être "en stupidité" lorsque notre esprit est grippé, que nos idées ne suivent pas, et que nous sommes "en anti-phase". Il serait donc erroné de considérer que l’intelligence est intrinsèque (on l’a ou on ne l’a pas, à vie).
Quid alors du test de Q.I. ? "C’est un bon test. Le problème, c’est qu’il ne mesure pas du tout l’intelligence, mais la capacité de raisonnement" réplique Fanny Nusbaum. "On confond intelligence et capacité. Et en plus, la seule capacité qu’on retient, c’est la capacité de raisonnement, c’est-à-dire le QI […] Or il y a plein d’autres capacités : la personnalité, les aptitudes, etc.".
L’importance de l’écosystème pour développer sa performance
Le plus haut degré de l’état d’intelligence serait donc la performance. Mais pour être performant, poursuit la chercheuse, "il faut être dans un écosystème propice à l’expression de nos capacités." Fanny Nusbaum prend l’exemple d’une personne qui se sentait "stupide" à l’école et qui s’est ensuite "trouvée" plus tard, dans le milieu professionnel : "elle n’est pas subitement "devenue intelligente". Elle n’arrivait tout simplement pas à entrer en résonance dans l’écosystème scolaire et était donc dans un état d’anti-phase ou de stupidité. Ensuite, en étant dans un autre écosystème qui lui a correspondu, elle est parvenue à exprimer ses capacités et donc à être "en intelligence"".
Un performant est en phase avec son écosystème. C’est précisément ça qui lui permet d'exprimer pleinement ses capacités.
Un point commun chez les performants : l’autonomie et la confiance
Dans son livre Le Secret des performants, Fanny Nusbaum présente 16 performants aux personnalités bien différentes : scientifique, économiste, artiste, avocat, pilote d’avion ou encore gameuse professionnelle, artiste ou photographe. "Il n’y a pas de limites et pas de domaine à la performance… Mais ils ont tous un point commun : l’autonomie."
Les performants auraient en fait une pensée ou un mode de fonctionnement qui leur est propre. "Ils ne s’adaptent pas à une pensée ambiante mais parviennent en revanche à créer une coopération autour d’eux […] Il impose (parfois inconsciemment) leur vision des choses à leur entourage, qui finit par les suivre" explique la chercheuse. En d’autres termes : la performance, c’est bien souvent un travail d’équipe.
Autre point commun : les performants ne sont pas envahis par les doutes. "Bien sûr, ils en ont comme nous tous. Mais ils savent ne pas les écouter. Ils savent se faire confiance et faire confiance à leur machinerie interne." conclut Fanny Nusbaum.
https://www.rtbf.be/lapremiere/emissions/detail_tendances-premiere/accueil/article_une-psychologue-devoile-le-secret-des-gens-performants-c-est-une-question-d-intelligence?id=10680303&programId=11090
Écrit par : Allusion | 25/01/2021
Répondre à ce commentaireConfinement, télétravail, déplacements… Les mesures qui marchent vraiment (et celles qui sont moins efficaces)
Une étude récemment publiée dans la revue Nature Scientific Reports s’est penchée sur les mesures de lutte contre la pandémie de Covid-19 prises dans près de 200 pays. Son objectif: identifier les mesures qui ont été les plus efficaces durant la première vague épidémique et celles qui l’ont moins été. En voici les principaux enseignements.
Les professeurs Nikolaos Askitas, Konstantinos Tatsiramos et Bertrand Verheyden, assistés de leurs équipes, ont étudié les mesures prises dans 175 pays durant le premier confinement, dont la Belgique. Les chercheurs ont ensuite analysé leur impact sur les chiffres de l’épidémie. Ils se sont penchés en particulier sur la limitation des voyages internationaux, la fermeture des transports en commun, l’annulation des événements publics, les restrictions concernant les rassemblements privés, la fermeture des écoles et des lieux de travail, l’obligation de rester chez soi et les restrictions en matière de mobilité interne.
Les mesures qui fonctionnent
‘Nous constatons que les interventions les plus efficaces pour contenir la propagation du Covid-19 sont celles qui visent à réduire les contacts dans les grands groupes, comme l’annulation d’événements publics et les restrictions des rassemblements privés, et à réduire les contacts à haute fréquence, comme les fermetures des écoles et des lieux de travail’, expliquent les auteurs de l’étude. Ils ajoutent avoir observé ‘une baisse de l’incidence du Covid-19 environ une semaine après la mise en œuvre de ces quatre politiques’.
- Événements publics et rassemblements privés: ‘Par rapport à la période de référence précédant l’intervention, une augmentation de l’intensité de l’annulation des événements publics ou des restrictions des rassemblements privés entraîne une diminution d’environ 12% du nombre d’infections quotidiennes 6 semaines après la mise en œuvre’, affirme l’étude.
- Écoles et des lieux de travail: ‘L’effet est d’environ 12% et 15%.’
- La limitation des voyages internationaux, une mesure décidée vendredi dernier par le Comité de Concertation et effective à partir de ce mercredi, est également une mesure efficace, mais seulement de manière limitée dans le temps.
Pour rappel, à partir du 27 janvier et jusqu’au 1er mars, les voyages non-essentiels sont interdits, que ce soit pour entrer ou sortir de Belgique. Des exceptions demeurent toutefois pour certaines raisons: le travail, la famille, les soins de santé, les travailleurs transfrontaliers… Et dès ce lundi 25 janvier, les ressortissants étrangers doivent présenter un test PCR négatif à leur arrivée dans notre pays.
Les contrôles des voyages internationaux deviennent efficaces pour réduire l’incidence environ 10 jours après leur introduction, pendant une durée d’environ deux semaines et demie, après quoi ils cessent d’être efficaces’, écrivent les auteurs de l’étude.
Ces derniers ajoutent que ‘si les contrôles des voyages internationaux avaient été plus stricts dès le début, ils auraient probablement empêché l’épidémie de se transformer en pandémie. Malheureusement, ces contrôles ont été appliqués en moyenne à la plus faible intensité de toutes les politiques.’
Les mesures moins efficaces
- Obligation de rester chez soi: ‘Les obligations de rester à la maison, généralement introduites en dernier recours, prennent plus de temps pour ramener l’incidence en dessous de la période de référence, et lorsqu’elles le font, leur effet devient négatif sur un nombre limité de jours’, note par ailleurs les professeurs Nikolaos Askitas, Konstantinos Tatsiramos et Bertrand Verheyden.
- Fermeture des transports en commun et restrictions en matière de mobilité interne ont un ‘impact négligeable’, note enfin l’étude.
‘Le fait que les restrictions des transports publics n’aient pas été efficaces s’explique par l’introduction antérieure d’autres types de restrictions, qui ont réduit l’utilisation des transports publics et de facto les déplacements intérieurs’, explique les auteurs. Par conséquent, ‘les restrictions sur les transports publics ne réduisent la mobilité que d’un nombre limité d’utilisateurs restants.’
Et la même logique peut être appliquée aux restrictions en matière de mobilité interne, ajoutent-ils.
https://fr.businessam.be/confinement-teletravail-deplacements-les-mesures-qui-marchent-vraiment-et-celles-qui-sont-moins-efficaces/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_la_colchicine_enfin_un_traitement_contre_le_covid_19_violentes_emeutes_contre_le_couvre_feu_aux_pays_bas_les_masques_en_tissus_ont_mauvaise_presse&utm_term=2021-01-25
Écrit par : Allusion | 26/01/2021
Répondre à ce commentaireFaut-il renoncer à la mondialisation?
Podcast d'un débat entre pro et un contre
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/02/4275474722.mp3
Écrit par : Allusion | 27/01/2021
Répondre à ce commentaireLe toubib des plateaux (Nabum)
Le temps des apothicaires est révolu tout comme celui de nos braves et valeureux médecins de campagne. L’heure est à la modernité : Thomas, le fils prodigue de Médiafoirus n'a pas souhaité ouvrir un cabinet. Ce seul mot lui fait dresser les cheveux sur la tête, lui qui ne veut surtout pas être gastro-entérologue. Il faut avouer qu’il a gardé un très mauvais souvenir de ses séjours en colonies de vacances. Comment trouver le créneau le plus rémunérateur quand on est comme lui, un individu aux dents longues ?
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https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/le-toubib-des-plateaux-230546
Écrit par : Allusion | 29/01/2021
Répondre à ce commentaireCette puce cryogénique promet de révolutionner l’informatique quantique
Un tel dispositif permettrait d’augmenter exponentiellement la puissance de calcul des ordinateurs quantiques
Des chercheurs du Quantum Lab de Microsoft ont récemment mis au point un nouveau type de puce informatique capable de fonctionner à des températures proches du zéro absolu. Une prouesse qui promet de bouleverser profondément l’informatique quantique.
CONTOURNER L’UNE DES PRINCIPALES LIMITATIONS DES ARCHITECTURES QUANTIQUES ACTUELLES
Baptisé Gooseberry, ce système cryogénique révolutionnaire permettra à une nouvelle génération de machines d’effectuer des calculs avec des milliers de qubits, plutôt que quelques dizaines à l’heure actuelle. « Les ordinateurs quantiques les plus performants au monde utilisent actuellement une cinquantaine de qubits seulement », explique David Reilly, chercheur à l’université de Sydney et auteur principal de la nouvelle étude, parue dans la revue Nature Electronics. « Un nombre réduit dû en partie aux limites de l’architecture physique les contrôlant. »
Contrairement aux bits binaires des ordinateurs classiques, qui prennent la valeur de 0 ou de 1, les qubits peuvent exister dans une superposition simultanée de ces deux états, ce qui se traduit par une puissance de calcul décuplée, leur permettant de résoudre en un temps record des opérations extrêmement complexes qui prendraient des millions d’années à des machines reposant sur une architecture conventionnelle.
Toutefois, à l’instar de l’informatique classique, plus est toujours mieux. Jusqu’à présent, les chercheurs ont été limités dans le nombre de qubits pouvant être utilisés dans les systèmes quantiques par les conditions extrêmes devant être déployées : ceux-ci impliquent notamment des températures très basses, et la faible chaleur dégagée par le câblage électrique utilisé par les dispositifs actuels peut suffire à perturber leur bon fonctionnement.
En décembre dernier, la NASA avait réalisé la première téléportation quantique longue distance — Yurchanka Siarhei / Shutterstock.com
Si de récentes innovations ont permis de maintenir des températures stables et d’augmenter sensiblement le nombre de qubits, les câblages utilisés s’avèrent particulièrement encombrants. « Les machines actuelles possèdent un magnifique réseau de câbles pour contrôler les signaux, semblable à un nid d’oiseaux », souligne Reilly. « Ce qui s’avère esthétiquement sympathique mais extrêmement limitant en ce qui concerne les qubits pouvant être utilisés. Il y a un véritable goulet d’étranglement entre les entrées et les sorties. »
UNE PUCE CAPABLE DE FONCTIONNER À UNE TEMPÉRATURE PROCHE DU ZÉRO ABSOLU
Puce de contrôle cryogénique capable de fonctionner à des températures de l’ordre du « millikelvin », c’est-à-dire une fraction de degré au-dessus du zéro absolu, Gooseberry pourrait permettre de contourner cette limitation. Sa capacité thermique extrême signifie qu’elle peut être placée dans un environnement très froid, interagir avec les qubits et transmettre leurs signaux à un noyau secondaire se trouvant dans un autre dispositif réfrigéré, immergé dans de l’hélium liquide.
Une telle architecture permettrait d’éliminer tout câblage encombrant ainsi que la chaleur excédentaire associée, ce qui signifie que les goulets d’étranglement actuels concernant le nombre de qubits utilisés pourraient bientôt appartenir au passé. « La puce est le composant électronique le plus complexe à faire fonctionner à cette température », détaille Reilly. « C’est la première fois qu’une puce à signaux mixtes intégrant 100 000 transistors fonctionne à 0,1 kelvin, soit l’équivalent de -273,05 °C. »
« POURQUOI NE PAS COMMENCER À RAISONNER EN MILLIARDS DE QUBITS ? »
L’équipe prévoit que son système expérimental, utilisant la fameuse puce cryogénique, permettra dans un avenir proche de contrôler des milliers de qubits (soit environ 20 fois plus que ce qui est possible aujourd’hui) et estime qu’à terme une telle approche pourrait permettre aux ordinateurs quantiques d’atteindre un tout autre niveau. « Pourquoi ne pas commencer à raisonner en milliards de qubits ? », se demande Reilly.
S’il faudra un certain temps avant de voir cette percée cryogénique mise en pratique en dehors des laboratoires, il s’agit d’une étape majeure pour le développement des dispositifs quantiques. « Cette architecture va permettre de nombreuses avancées au cours des prochaines années », estime Andrew White, qui supervise la recherche quantique en Australie. « Les chercheurs développant des ordinateurs quantiques ne s’appuieront peut-être pas sur cette puce en particulier, mais utiliseront définitivement des composants s’en inspirant. »
https://dailygeekshow.com/puce-cryogenique-ordinateur-quantique/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2021_02_05
Écrit par : Allusion | 06/02/2021
Répondre à ce commentaireL'homme augmenté grâce à l'IA se retrouve dans tous les domaines de l'activité humaine: le textile intelligent en est un exemple
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/01/1924604004.mp3
Écrit par : Allusion | 22/03/2021
Répondre à ce commentaireLa question de la Philanthropie : faut-il laisser aux riches le soin d’améliorer le monde ?
Le couple Gates divorce et jette un doute sur l'avenir de leur fondation Bill & Melinda Gates, qui a pour mission de "lutter contre la pauvreté, la maladie et l’inégalité à travers le monde". Dotée d’un fonds de 41,6 milliards d’euros, elle est le deuxième contributeur au budget de l’Organisation mondiale de la santé et donc, un maillon crucial des programmes de sortie de crise à l’échelle mondiale. Cette séparation soulève des questionnements économiques élargis à l'ensemble du monde philanthropique. 220 milliardaires se sont déjà engagés, à travers l'initiative Giving pledge, à donner de leur vivant la moitié de leur fortune à des œuvres caritatives. Quelles sont les motivations derrière ces engagements ? Les philanthropes pallient-ils les manques de nos États ?
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/00/75536009.mp3
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/01/1126231129.mp3
Écrit par : Allusion | 07/05/2021
Répondre à ce commentaireLa propagande les nouveau manipulateurs
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/02/2611036917.MP3
https://www.arte.tv/fr/videos/098157-000-A/propagande-les-nouveaux-manipulateurs/
https://www.arte.tv/fr/videos/083969-000-A/influence-les-armes-de-la-com/
Écrit par : Allusion | 01/10/2021
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