Réflexions du Miroir

J'ai honte

24/12/2016

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16 commentaires

Très bon travail comme à chaque fois

Je partage pour donner plus de visibilité à votre texte
Bravo et joyeux Noël

Dans le billet je parlais de Joël de Rosney.
Son dernier livre "Je cherche à comprendre les codes cachés de la nature"
En préambule: "émerveillement et révélation sur la simplicité des codes naturels qui conduisent au jaillissement dans l'espace et le temps, de formes d'une extrême diversité et d'une grande beauté.
Marphogénèse passionnée de Pythagore, de Mandelbrot, de Turing qui est prolongée par le travail et l’œuvre de l'homme.
Étendue par l'intelligence artificielle et les robots.
Interdépendances émergentes entre IA, humain et AD?N Internet comme étapes de l'évolution de l'humanité.
https://www.youtube.com/watch?v=ln4XFXEf8AA

L’UE envisage de taxer les robots destructeurs d’emplois

Le parlement européen pourrait envisager l’introduction d’une taxe sur les robots qui détruisent des emplois. C’est la proposition sur laquelle la Commission des affaires juridiques du Parlement a planché pour contrebalancer les effets négatifs de l’automatisation dans l’économie.
Plusieurs partis suggèrent en effet que les robots se substitueront graduellement à de nombreux travailleurs pour accomplir certaines tâches.
Le prélèvement d’une taxe sur le travail des automates permettrait aux autorités européennes d’offrir une compensation financière ou d’autres soutiens pour les travailleurs ayant perdu leur emploi en raison de l’automatisation.
Cette proposition de taxe est une idée de la vice-présidente de la Commission, la Luxembourgeoise Mady Delvaux, reprise à son compte par le député français Benoît Hamon, membre du groupe socialiste au Parlement européen. Elle comprend la création d’une nouvelle agence européenne pour la robotique et l’intelligence artificielle.

Le chômage
Cette institution aurait pour rôle de classer les technologies selon certains critères pour développer un registre des robots.
Un code d’éthique volontaire, qui aurait pour rôle de déterminer les conséquences de l’automatisation sur les plans social, écologique et médical, entre autres, pourrait également être créé.
La proposition pourrait être soumise au Parlement européen en février. Si elle bénéficie d’un soutien suffisant, la Commission Européenne pourrait être amenée à se pencher sur cette question. Cependant, les fabricants d’automates suggèrent qu’il n’est pas si évident que les technologies de robotisation suppriment des emplois.

Source: https://fr.express.live/2017/01/16/ue-envisage-taxe-sur-robots/

“Taxer les robots est une idée ridicule”

Bill Gates, le fondateur de Microsoft, a fait parler de lui à la fin du mois dernier en proposant de taxer les robots, afin de compenser la perte de recettes fiscales qu’aurait générées l’emploi correspondant, s’il avait été occupé par un humain. Dans le Washington Post, Lawrence Summers, professeur d’économie à l’Université de Harvard, critique cette proposition :
«Tout d’abord, je ne trouve pas logique de désigner les robots comme étant destructeurs d’emplois. Qu’en est-il des kiosques qui distribuent les cartes d’embarquement pour les avions? Les programmes de traitement de texte qui accélèrent la production de documents ? Les services bancaires mobiles ? Les voitures automotrices ? Les vaccins qui, en évitant les maladies, détruisent des emplois dans la médecine?
Il existe plusieurs sortes d’innovations qui permettent d’augmenter la production, en d’en améliorer la qualité avec moins de travail manuel. Pourquoi ne devrait-on s’en prendre qu’aux robots?
- Gates croit-il vraiment que quelqu’un, sans parler du Congrès, du gouvernement Trump, ou de l’une de ses commissions composés de ses collègues technocrates, sera capable de distinguer les activités qui permettent d’éliminer du travail manuel de celles qui permettent de l’améliorer ?
[…] Entraver le progrès a toujours été une mauvaise stratégie pour soutenir les travailleurs les moins chanceux ».

Source: https://fr.express.live/2017/03/09/taxer-les-robots-idee-ridicule/

Les robots vont prendre tout notre travail, mais qu’en est-il de VOTRE emploi ?

Combien d’emplois sont menacés par des robots? Personne ne le sait. Une étude réalisée par le cabinet de conseil McKinsey a récemment parlé d’environ 60 % , l’Université d’Oxford avait cité le chiffre de 47 % , et il y a à peine deux ans, Maarten Goos, professeur d’économie à l’Université de Louvain, estimait que rien qu’en Flandre, les ordinateurs et les robots contribueraient à la suppression de 1,4 million d’emplois au cours des vingt prochaines années. Selon la Banque mondiale, dans certains pays, 63 % à 85 % de l’ensemble des emplois disparaitront. Le Conseil d’orientation pour l’emploi (COE), un organisme rattaché au gouvernement français, a publié la semaine dernière que que « moins de 10 % » des emplois étaient menacés par l’automatisation.

Conclusion : personne ne sait réellement…
En fin de compte il n’y a qu’une seule chose qui vous intéresse : êtes-vous concerné ?
Selon les scientifiques Frank Levy et Richard Murnane, nous réalisons trois types de tâches :

1. Les tâches dérivées
La plupart du temps, l’impression d’un billet d’avion est réalisée à la maison de nos jours. Un ordinateur vérifie si les informations de réservation sont conformes à celle de la carte de crédit et il reporte ces informations dans une carte d’embarquement. Celle-ci peut alors être imprimée presque partout dans le monde.

2. Les tâches préliminaires
Ici, on commence avec quelques informations de base afin d’atteindre la prochaine étape : la vérification d’un employé de banque qu’un client est suffisamment solvable pour obtenir un prêt ; un employé des RH qui trie une série de CVs sur les compétences linguistiques ; un employé qui complète une série d’étapes administratives qui aboutiront à l’enregistrement d’une propriété sur le cadastre.

3. Les tâches qui exigent la flexibilité, la créativité et l’improvisation
La gestion d’une crise, arracher des dents, transporter un meuble dans des escaliers parce qu’il ne rentre pas dans l’ascenseur, diriger la réalisation d’un thriller, être un Leo Messi…

La conclusion est évidente: la première catégorie est déjà largement automatisée aujourd’hui, la deuxième le sera rapidement désormais, grâce à l’intelligence artificielle.
Votre planche de salut est la troisième. C’est dans ces domaines que vous et vos enfants devront exceller. Heureusement, ce sont aussi – et de loin – les plus intéressants.

Ource: https://fr.express.live/2017/01/19/robots-votre-emploi/

L’intelligence artificielle… Même les emplois de programmeurs vont disparaître
«L’Intelligence artificielle (IA), l’apprentissage profond (« deep learning »), le machine learning, quoi que ce soit que vous ne compreniez pas, vous devez l’apprendre. Sinon, vous serez un dinosaure dans les trois prochaines années ».
Cette déclaration, c’est celle de l’Américain self-made milliardaire Mark Cuban, qu’il a faite à l’occasion de la conférence UpFront à Los Angeles.

Cuban est une célébrité en Amérique, non seulement pour ses réalisations professionnelles, mais aussi en raison de ses fréquentes apparitions dans le programme Shark Tank, où des entrepreneurs présentent leurs prototypes ou projets dans l’espoir d’obtenir un financement. Il est également propriétaire des Mavericks de Dallas, une équipe de la NBA.

Les développeurs de logiciels peuvent commencer à se faire du souci
Ce qui nous attend pour les 5 à 10 prochaines années va remettre tout le monde en cause, explique Cuban (vidéo ci-dessous). Même dans le monde des TIC, qui est la base de l’innovation en matière d’intelligence artificielle, de nombreux développeurs de logiciels risquent de perdre leur emploi, ajoute-t-il :
« Le processus d’automatisation est sur le point d’être automatisé. Ce qui signifie qu’il ne reste plus beaucoup de temps avant que ce que nous considérions être un emploi extraordinaire, la programmation, pourrait disparaître. Ce ne sont que des maths, hein ? Et toutes ces mathématiques seront automatisées. Nous allons vivre un changement phénoménal, mais un tel changement apporte également des opportunités. Et si vous ne vous impliquez pas, vous allez être largué ».

Qu’est-ce que je demande à un entrepreneur?
Cuban a pris des participations importantes dans des sociétés comme Amazon et Netflix, mais, désormais, il réalise 90 % de ses investissements dans le monde de l’intelligence artificielle, parce que tout évolue vers elle. Interrogé pour savoir comment il décidait de financer une startup et quelles étaient les qualités qu’il recherchait chez un entrepreneur, il a répondu de la manière suivante :
« Les gens qui sont intelligents, les gens qui continuent à apprendre, de plus en plus, les gens qui passent du temps sur l’exécution de leurs idées, sont prêts à se vendre, à faire des bénéfices

SOURCE/ https://fr.express.live/2017/02/13/intelligence-artificielle-programmeurs-automatisation-mark-cuban/

Cet article sonne un peu comme les merveilles et la véritable frénésie qui s'annonçait à l'époque de Jules Vernes au regard de toutes les découvertes scientifiques : 150 ans plus tard, qu'en reste-t-il ?
Le domaine qui semble prometteur là-dedans, c'est le deep-learning, le hic, c'est qu'on arrive devant une complexité qu'on ne maîtrise pas, on ne sait absolument pas pourquoi ni comment ça produit des résultats. Tu peux appeler ça comme tu veux, pour moi ça reste un perroquet numérique. C'est malin, un perroquet.
On peut demander à ces algorithmes de trouver la meilleure séquence pour battre tartempion au GO, mais pas pour réinventer par exemple un simple tri shell. Le hic, c'est que ça demande un niveau d'abstraction phénoménal, à des années lumières de ce qui se fait aujourd'hui. Et non, il ne s'agit pas d'un bond quantitatif qu'on pourra résoudre en multipliant le nombre de "neurones" ou l'algo d'apprentissage.
Notre compréhension, notre intelligence est la combinaison de connaissances acquises sur le long terme dans un tas de domaines différents et l'invention consiste la plupart du temps à transposer/combiner des principes existant ailleurs. Ou pour le dire autrement, l'invention naît de l'observation. Pas d'une boîte de conserve déconnectée de la réalité qui au mieux "inventera" des trucs au mieux utiles à d'autres boîtes de conserve déconnectées de la réalité.
Notre intelligence est par l'homme, et pour celui-ci parce que quoiqu'on en dise, on est vachement troudculcentristes, et terriblement limités pour cette raison. Très cons, en fait. Mais parmi les plus généralistes en raison de notre morphologie (qu'on ne peut dissocier de notre évolution).

Donc voilà : même pas peur !

Merci pour cet avis rassurant.
Il vient au support d'un autre dont le titre était "Du code jusqu'à la nausée"
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2011/02/01/du-code-jusqu-a-la-nausee.html
J'ai fait partie de ce milieu pendant 40 ans.

Et oui, le numérique est un complément, un outil à l'humain et ne devrait pas être autre chose.
Un autre encore parle des humanoïdes qui sont "Presque humain"
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2014/07/15/presque-humain-5411142.html
Une fiction parce que l'homme dans son but d'aller toujours plus loin et plus vite, s'ingénie à trouver plus efficace par les automatisme et à en faire plus mais avec moins de moyens pour le faire.
En fait tout est possible donc un article comme celui-là appelle à la vigilance.

Je ne citerai encore un dernier article qui m'a beaucoup fait réfléchir:
"Quand la pensée humaine s'intègre dans la machine"
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2016/02/27/pensee-humaine-et-machine.html
Article qui parle de l'ordinateur quantique et qui va faire un bon dans le bon et mauvais sens.
Mais de parler de bon et mauvais sens, est déjà un article de plus à écrire...

John von Neumann
Prophète du XXIe siècle

Peu connu du grand public, le mathématicien hongrois John von Neumann (1903-1957) a pourtant élaboré des théories dont les applications ont définitivement changé le cours de l'humanité, de la bombe atomique à la révolution numérique.
Peu connu du grand public, le mathématicien américano-hongrois John von Neumann (1903-1957) a pourtant élaboré des théories qui ont définitivement changé le cours de l'humanité. Après avoir croisé Robert Oppenheimer et Werner Heisenberg au cours de ses années d'études à l'université allemande de Göttingen, il s'installe aux États-Unis au début des années 1930. Il va contribuer aux découvertes les plus fondamentales du siècle dernier (théorie des jeux, intelligence artificielle, physique statistique, entre autres) et initier outre-Atlantique la révolution informatique. Sous une bonhomie apparente, l'homme, dont le cerveau était aussi rapide que celui d'une machine, cachait en réalité une vision cynique et pessimiste de l'humanité. En 1943, c'est lui qui calcula la trajectoire de la bombe atomique qui allait détruire Nagasaki. En 1945, en se fondant sur sa théorie des jeux appliquée à l'analyse des conflits, il conseille au président des États-Unis une frappe atomique préventive sur l'Union soviétique. Pionnier de l'informatique, il conçoit Maniac, un calculateur utile aux tests de la bombe H et ancêtre des premiers ordinateurs.

Docteur Folamour
Grâce à d'exceptionnelles images d'archives, le film retrace le destin de ce savant qui inspira le personnage du film de Stanley Kubrick Docteur Folamour. Il l'éclaire avec de nombreux témoignages d'éminents scientifiques (Roger Penrose, Marvin Minsky, Ray Kurzweil…) qui concluent à l'inestimable apport de John von Neumann. Si, un jour, une conscience artificielle supplante l'intelligence humaine, ce sera en grande partie de son fait.

http://www.arte.tv/guide/fr/050347-000-A/john-von-neumann

Le S&V du mois de mars parle d'implants neuronaux pour contrôler la machine par la pensée.
Télépathie sans interface, le top pour rester connecter à la machine par des ondes du cerveau à transmettre la pensée...
Enfin presque...
Orbit de Puzzlebox le fait déjà... mais, il faudra attendre encore des années pour le reste.
Les neuroprothèses pourraient piloter des drones ou des exosquelettes par casque, par électrodes ou par stent cérébral.

Les puces introduites dans la peau dont j'ai parlé il y a dix ans, pourraient paraitre bien ringuards.

Les 12 plus grandes banques du monde ont remplacé 3000 “traders” par des robots

La profession des «traders» – immortalisée par des personnalités comme Jérôme Kerviel et des films comme « Le Loup de Wall Street» – commence à disparaître progressivement.
Sur les 48 derniers mois, les 12 plus grandes banques du monde ont mis 3 000 traders à la porte, non pas parce qu’ils faisaient du mauvais travail, mais parce que ces «golden boys» ont été remplacés par des algorithmes, des robots, pour ainsi dire. Ces derniers coûtent cinq fois moins cher, montre une enquête du journal économique français Les Echos.
600 traders en 2000 = 2 traders + 200 programmeurs en 2017
Dans le courant de cette année, on a appris qu’il ne restait plus que 2 traders sur les 600 employés par Goldman Sachs à New York en 2000. Les autres ont été remplacés par des programmes informatiques.
De même que les usines sont de plus en plus souvent animées par des robots, le courtage d’actions à Wall Street s’est largement automatisé. Tous les emplois n’ont pas disparu, et il reste deux traders désormais, assistés par une armée de 200 ingénieurs informaticiens.
Au début, seule une partie des traders craignait de perdre leur travail – ceux qui étaient actifs dans les zones où les cours journaliers pouvaient être facilement identifiés. Mais aujourd’hui , les traders qui opèrent dans des environnements plus complexes – le change et les futures – sont également remplacés par les ordinateurs.

Taxer les robots ?
Un énième exemple du tsunami de la robotisation des entreprises qui devrait détruire des millions d’emplois, prédisent certains. D’autres, comme Bill Gates, réclament maintenant une taxe sur les robots. Une idée ridicule, selon certains.
La relation entre les robots et l’emploi est complexe, mais pas nécessairement aussi négative que nous le pensons. Certains pensent même que l’automatisation va créer plus d’emplois qu’elle ne va en détruire.

Karl Marx
Au début du 19ème siècle, Karl Marx n’avait-il pas lui aussi prédit que les métiers à tisser automatiques provoqueraient le chômage de masse ? Et c’est exactement le contraire qui s’est produit. Comment est-ce possible ?
La machine à tisser a permis aux fabricants de produire plus de vêtements, ce qui a rendu les vêtements moins rares et donc moins coûteux, et par la suite, la demande a augmenté et les entreprises du textile ont dû recruter plus d’employés pour faire fonctionner ces machines.
Le code-barres a stimulé la demande pour les caissiers
Des développements similaires se sont produits lorsque le code-barres a été inventé dans les années 1980. Il n’y aura plus de caissiers, avait-on prédit. Mais entre 1980 et 2013, le nombre de caissiers aux États-Unis a augmenté chaque année en moyenne de 2%.

Conclusion : arrêtons de paniquer au sujet du chômage de masse dans un monde plein de robots. Il y a une chance que – comme cela a été le cas lors de l’introduction de la machine à tisser et du code-barres – tout se passe pour le mieux.

Source: https://fr.express.live/2017/03/13/banques-robotisation-trader/

L’équipe de Trump : “Les robots ne supprimeront pas les emplois avant 50 ou 100 ans”

Plus de 10 millions de travailleurs britanniques ont un risque élevé de voir leur emploi confié à des robots (ou des algorithmes) d’ici les 15 prochaines années, maintenant que l’automatisation des tâches de routine gagne du terrain. Cela représente 30 % des emplois en Grande-Bretagne. Telle est la conclusion d’une étude réalisée par le cabinet PwC sur l’intelligence artificielle.
Au total, 2 millions d’emplois des secteurs du commerce de gros et de détail sont menacés. C’est là que les robots causeront les plus nombreuses destructions d’emplois. Dans l’environnement de production, PwC a dénombré environ 1,2 millions d’autres « victimes ». L’intelligence artificielle détruira également 1,1 million dans les métiers administratifs et les services de support et 950.000 dans le transport et l’entreposage.
Jon Andrews, qui dirige le département de la technologie et des investissements chez PwC :
« À l’avenir, le savoir deviendra un produit de base, nous donc modifier notre réflexion sur la manière dont nous devrons former et améliorer les compétences des générations futures. La pensée créative et critique seront fortement prisées, comme l’intelligence émotionnelle ».

Steve Mnuchin
Une intervention notable à cet égard est venue de Steve Mnuchin, le ministre des Finances du gouvernement de Donald Trump. La semaine dernière, lors de la conférence « Nouvelles Shapers » à Washington, il a déclaré que l’intelligence artificielle ne l’inquiétait guère :
« On ne la voit même pas encore sur nos écrans radar … Il faudra encore attendre 50 ou 100 ans. Je ne suis pas du tout inquiet à l’idée que les robots puissent remplacer les humains dans un avenir proche. Au contraire, je suis optimiste ».

Wow
Ses propos en ont sidéré plus d’un, notamment dans la communauté des techs. Mark Cuban, le self-made man texan qui explique qu’il réalise 90 % de ses investissements dans le monde de l’intelligence artificielle, parce que tout évolue vers elle. Le mois dernier, il avait évoqué un scénario tout à fait différent, expliquant que d’ici les 5 à 10 prochaines années, tout le monde serait remis en cause, y compris les professionnels du monde des TIC :
« Le processus d’automatisation est sur le point d’être automatisé. Ce qui signifie qu’il ne reste plus beaucoup de temps avant que ce que nous considérions être un emploi extraordinaire, la programmation, pourrait disparaître. Ce ne sont que des maths, hein ? Et toutes ces mathématiques seront automatisées. Nous allons vivre un changement phénoménal, mais un tel changement apporte également des opportunités. Et si vous ne vous impliquez pas, vous allez être largué ».

Source: https://fr.express.live/2017/03/27/intelligence-artificielle-destruction-emplois-mnuchin/

C'est dire vraiment le niveau de connaissance du terrain de Steve Mnuchin, ministre des Finances de Trump

Fausse alerte : la technologie n’a jamais détruit moins d’emplois qu’aujourd’hui

Contrairement à ce qui est souvent dit, le marché du travail est loin de se trouver au cœur d’une perturbation technologique (ce que l’on appelle aussi “disruption”) sans précédent. C’est la conclusion d’une étude menée par une institution américaine, l’Information Technology and Innovation Foundation.
Cette étude a démontré que les pertes d’emplois induites par les nouvelles technologies étaient à leur plus bas niveau historique aux États-Unis. « Il est grand temps que nous nous cessions de nous inquiéter et que nous commencions à améliorer la productivité grâce à une plus grande innovation technologique », écrivent les chercheurs.

Ils concluent leurs études avec ces trois recommandations pour les décideurs:
- Prenez une grande respiration et calmez-vous
La perturbation sur le marché du travail n’est pas anormalement élevée, elle est exceptionnellement basse. Les prévisions qu’une startup remplacera prochainement définitivement le travail humain sont exagérées, comme elles l’ont toujours été.
- S’il existe un risque, c’est celui que le changement technologique et la croissance de la productivité résultante soient trop lents, plutôt que trop rapides
Par conséquent, les décideurs ne devraient pas essayer de retarder les changements, au contraire, ils devraient tout simplement accélérer le processus de destruction créatrice. Dans le cas contraire, il sera impossible d’améliorer les conditions de vie à un rythme plus rapide que celui, très lent, du progrès. Cela signifie qu’il faut éviter de céder aux intérêts des leaders du marché (que ce soit des entreprises ou des salariés) en essayant de contrecarrer la perturbation technologique.
-Les décideurs politiques devraient en faire davantage pour faciliter la reconversion des travailleurs qui ont perdu leur emploi
Cela vaut indépendamment du rythme des pertes d’emplois et de la capacité des politiques à accélérer ou ralentir ce processus. De même, que ces pertes soient dues à une récession de nature conjoncturelle ou à une tendance qui entraîne naturellement des pertes d’emplois n’a aucune importance.

Source: https://fr.express.live/2017/05/09/perturbation-technologique-destruction-emplois/

L’automatisation fait baisser les salaires

Beaucoup accusent l’automatisation de renforcer les inégalités de salaires entre les travailleurs les moins qualifiés et les plus qualifiés, et s’en inquiètent, mais l’histoire montre que ce phénomène n’est pas systématique, affirme The Economist. En fait, l’augmentation des salaires des travailleurs les plus qualifiés que l’on constate actuellement est totalement inhabituelle, et elle pourrait n’être que de courte durée, ajoute-t-il.
Les salaires réels des travailleurs titulaires d’un diplôme universitaire aux États-Unis ont augmenté de plus d’un tiers depuis 1963, alors que ceux des employés non qualifiés ont chuté au cours de la même période. Mais ce phénomène est en fait rarissime.
Des scientifiques de l’Université de Californie se sont intéressés aux écarts de rémunération entre la main-d’œuvre qualifiée et la main d’œuvre et non qualifiée depuis le XIIIe siècle en Grande-Bretagne.
Ils ont constaté que les écarts de revenu entre les deux groupes étaient restés relativement stables au cours de cet intervalle, à l’exception de deux périodes au XIVe siècle (coïncide avec l’épidémie de peste noire) et au XIXe (coïncide avec la Révolution industrielle), au cours desquelles les salaires des travailleurs qualifiés ont nettement baissé.

Les écarts ont tendance à se resserrer
Un tiers de la population anglaise a succombé à la peste noire au milieu du XIVe, mais comme le taux d’intérêt a baissé à la même époque, cela a incité plus de gens à souscrire un emprunt pour suivre un apprentissage (les études étaient payantes). C’est cet afflux de travailleurs qualifiés sur le marché du travail de l’époque qui est à l’origine de la baisse des salaires. A la suite de la révolution industrielle, la baisse des salaires s’explique par le fait que la mécanisation s’est substituée à la main d’œuvre qualifiée. Les machines qui ont remplacé les artisans pouvaient être actionnées par des travailleurs peu ou pas qualifiés. Les salaires des artisans ont commencé à baisser dès le début du XIXe, et ce n’est que dans les années 1960 qu’elle a commencé à s’inverser.
La révolution de l’automatisation ne suit pas ce schéma, dans la mesure où pour le moment, elle a surtout profité aux travailleurs qualifiés. Mais les chercheurs soulignent que cet état de choses pourrait changer. L’intelligence artificielle devrait bientôt se substituer à des emplois de cols blancs.
L’économiste Ken Rogoff souligne à ce propos que la hausse des salaires proposés aux ingénieurs informatiques très prisés de la Silicon Valley conduira certainement à inciter leurs employeurs à les remplacer par des robots.

Source: https://fr.express.live/2017/06/20/automatisation-ecarts-salaires-travailleurs-qualifies-non-qualifies/

Le socialisme de la Silicon Valley : “L’inégalité de masse est une conséquence logique de la nouvelle économie”

Les oligarques de la Bay Area [la région de la Baie de San Francisco, ndlr] ont un problème », écrit Joel Kotkin dans le Orange County Register, dans un article d’opinion intitulé «California’s Descent to Socialism» :
« Ils doivent concilier leur vision progressiste du monde avec leur immense richesse. Ils ne sont certainement pas socialistes dans le sens traditionnel. Ils considèrent leur richesse non pas comme la conséquence d’un avantage de classe, mais plutôt comme le reflet de leur supériorité méritocratique. Ou, comme l’ancien journaliste de Tech Crunch Gregory Ferenstein l’a observé, « Ils acceptent l’inégalité de masse comme un fait et comme une conséquence logique de la nouvelle économie ». (…)

Le nouveau socialisme vert de la Silicon Valley
Leur jeu est d’élargir l’État-providence pour tranquilliser les masses. Beaucoup, y compris Mark Zuckerberg, soutiennent maintenant l’idée d’un revenu universel, qui pourrait empêcher la progression massive du nombre de sans-abri et de la malnutrition.
Contrairement à son prédécesseur qui a échoué, ce nouveau socialisme plus vert ne cherche pas à affaiblir la structure de classe émergente, mais plutôt à la préserver. […]
Elles ont peut-être accès à des smartphones et la réalité virtuelle, mais les masses de plus en plus dépourvues de propriété semblent condamnées à vivre dans les conditions d’espace restreint auxquelles leurs parents et leurs grands-parents avaient réussi à échapper il y a plusieurs décennies de cela ».

Pourquoi est-ce important?
De plus en plus de gens critiquent les entreprises technologiques. L’arrivée au pouvoir de Donald Trump est une conséquence indirecte de la concentration de fortunes toujours plus importantes entre des mains de moins en nombreuses, en particulier à la Silicon Valley.
Même les nouvelles recrues peuvent miser sur un salaire équivalent à 120 000 $ pour les postes en bas de la hiérarchie, un montant qui est supérieur à ce que peuvent gagner leurs semblables dans les banques de Wall Street. A San Francisco, un appartement moyen se loue maintenant 4 500 $ par mois en moyenne. Les personnes qui ne sont pas employées par l’un de ces géants des technologies ne pourront plus rien trouver dans cette ville.
Et il ne faut pas compter sur le haut lieu de la technologie californienne pour éprouver de la sympathie pour les ouvriers de Detroit qui n’ont plus de travail depuis 10 ans. Zuckerberg & co ne semblent pas comprendre que de plus en plus de gens en ont marre de la bulle technologique, qui a fait de ces entreprises des expertes de l’évasion fiscale, qui s’exonèrent allègrement des réglementations et exploitent les renseignements personnels d’autres personnes sur le chemin sans précédent les données personnelles des autres pour s’enrichir d’une manière inouïe. Steve Bannon, l’ultranationaliste que l’on peut considérer comme le chef du cabinet Trump, avait écrit ceci en novembre :
« Voilà ce que les démocrates (Silicon Valley comprise) n’ont pas compris. Ils se sont adressés aux gens qui dirigent des entreprises avec une capitalisation de marché de 9 milliards de dollars, et qui emploient 9 personnes. Ce n’est pas la réalité. Ils ont perdu le contact avec le monde réel ».

Source: https://fr.express.live/2017/06/14/socialisme-silicon-valley-inegalites-croissantes/

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