Les coups de Jarnac de 2016 (31/12/2016)
"L'expression « coup de Jarnac » désigne un coup violent, habile et imprévu. Il a pris une connotation de coup déloyal ou pernicieux. A l'origine, il s’agissait d’un coup à l’arrière du genou ou de la cuisse par Guy Chabot de Jarnac, lors d'un duel judiciaire en 1547 .".
Ce sont ces coups que laisseront l'année 2016. Des rétrospectives de cette année, tous les médias en ont fait. Presque tous unanimes, pour dénoncer une année de merde caractérisée par l'accélération de l'histoire et par le rassemblement des événements négatifs.
On ne va pas trop jouer aux "futurologues en goguette" à se poser la question "A quoi faut-il s'attendre en 2017?". Le passé s'estompe plus vite que son ombre mais rien ne vient par hasard. Les historiens décriront peut-être l'histoire de 2016 en la complétant d'idées pour l'adoucir. Honni soit qui mal y pense... Rétrospective de 2016... et pourquoi pas une rétro style "Réflexions du Miroir"?
Le dernier Kiosque de l'année à TV5 dans sa séquence nostalgie finale, avait posé la question : "Qu'est-ce que vous retiendrez de 2016" (entre 41:00 et 54:00).
Après une séquence sur la chute d'Alep, la réponse unanime coulait de source: une année horrible et atroce dans laquelle on a presque le devoir d'être pessimiste.
Pour 2017, ce qui intrigue les journalistes kiosqueurs, ce sont les résultats des élections présidentielles françaises, les cent jours de Donald Trump, l'Allemagne et l'Iran, l'intervention en Libye et le lien avec la Syrie pose question.
John Oliver de HBO commençait un extrait de "Fuck you 2016".
En résumé, aux États Unis et pour les kiosqueurs présents, ce fut une année d'incertitudes, de crises migratoires, d'attentats divers, de surprises qu'un Cassandre, qu'un admirateur eschatologique de l'Apocalypse, utiliserait avec plaisir sur fond de scepticisme.
Une seule bonne nouvelle relevée par le kiosqueur africain, la maladie d'Ebola avait été vaincue.
Dans son édito du Vif, Gérald Papy écrivait "Nos rêves sont plus forts que nos échecs. On sort de cette année, groggy par cette année noire".
Tout a déraillé à plusieurs endroits stratégiques.
Il était cité:
- "L’État protecteur" n'était pas près le 22 mars à subir un attentat. Ce qui s'en est suivi une fragilisation du vivre-ensemble, une dépression économique remise en cae notre modèle de société. Le même effet que le 11 septembre 2001 aux États Unis.
- L’idéal européen a été mis à mal par la réduction dela dette publique de la Grèce, la gestion des migrants, le BrExit, l'AmerExit signé par la fin de l'hégémonie des élites par le désamour des populations envers les institutions. L'Europe doit trouver un nouveau souffle sous peine de se désagréger par le populisme masqué.
- La mondialisation heureuse qui par son progrès et sa liberté qui ont laissé en route des "désaxés" par les délocalisations et restructurations qui font souffrir les moins armés de la modernité alors que des pays en voie de développement sortent de la pauvreté.
- La foi en l'homme s'est vue raboter par les répressions, les tortures, les décapitations, les famines...et l'indifférence. La loi du plus fort qui existait pourtant dans notre humanité en sort renforcée qui n'est pas différente de tous les êtres vivants dans une lutte pour la survie de l'espèce.
Ceux qui publient des sondages, des statistiques pour en ressortir des prévisions, pourraient rejoindre les météorologues prometteurs de beaux jours de la météo qui s'attaquent à des prévisions à longues échéances.
Le Vif passe l'année en revue en sautant des coups de tonnerre aux coups de théâtre, des coups de poker aux coups de grâce, des coups de génie aux coups d'essai, des coups de folie aux coups de colère, des coups de blues aux coups fourrés, des coups de bambou aux coups de cœur.
Alors un karaoké s'impose
Quand ils vous arrivent
Oh oui, ça fait mal
Les coups
Qui t'apprennent à vivre
Oh oui, ça fait mal
Avant de faire un homme
D'un tout petit enfant
Il en faudra combien pour qu'il devienne un grand ?
Combien de fois à terre il lui faudra tomber et
Sans pleurer apprendre à se relever ?
Il deviendra un homme petit à petit
En apprenant les dures leçons de la vie
Les coups
Quand ils vous arrivent
Oh oui, ça fait mal
Les coups
Qui t'apprennent à vivre
Quand ils vous arrivent
Oh oui, ça fait mal
Qui t'apprennent à vivre
Oh oui, ça fait mal
Avant de faire un homme
D'un tout petit enfant
Il en faudra combien pour qu'il devienne un grand ?
Combien de fois à terre il lui faudra tomber et
Sans pleurer apprendre à se relever ?
Il deviendra un homme petit à petit
En apprenant les dures leçons de la vie
Les coups
Quand ils vous arrivent
Oh oui, ça fait mal
Les coups
Qui t'apprennent à vivre
Aujourd'hui, je sais qu'on n'a rien sans lutter
Le prix de l'amour, celui de l'amitié
Quand on est le premier, ceux qui vous crient : "Bravo !"
Et ceux qui voudraient vous voir un jour KO
Les coups
Quand ils vous arrivent
Oh oui, ça fait mal
Les coups
Qui t'apprennent à vivre
Oh oui, ça fait mal
Un goût de bonheur qui vient au bon moment
Un goût d'espoir au milieu des tourments
Plus les coups sont durs, et plus vite on apprend
A devenir quelqu'un qui se défend.
"Alternatives économiques" parlait du "Brexit comme un divorce sans rupture, de la Pologne avec ses conservateurs à la barre, de la puissance à tout prix de la Russie, de Erdognan qui devait dire merci aux putschistes pour avoir pu asseoir son pouvoir en supprimant toutes dissidences et contrepouvoir, de la violence ethnique au Burundi, de tous contre un en Irak, de la fuite en avant de l'Arabie Saoudite, du maréchal Sisi au pouvoir vacillant sans le soutien en interne et en externe, des revers de la gauche en Amérique latine, de la bonne communication de Trudeau au Canada, des robots préférés aux immigrés au Japon"...
Réflexions du miroir
Le "Yes we can" d'Obama s'est transformé par une autre question "Who can?" ou "Who could do it?".
Entre l'opinion publique et les lâchés du système, on se demande si le déclin de l'Occident n'est pas déjà inexorable quand les pays asiatiques voient toujours demain meilleur que la veille?
La montée des BRIC est hétérogène avec des résultats intéressants mais ne trouve pas plus de coordination des agendas politiques.
La vacuité internationale dégraisse les rêves.
(clic sur l'image ci-dessous)
Qu'on aime Poutine ou qu'on le déteste, il a fait l'actualité en 2016 par ses actions sans effusions personnelles, sans tambour ni trompette, en force tranquille plutôt que par les coups d'éclats oratoires de Trump ou en bon orateur comme Obama.
"L'héritage du passé des Lumières". Héritage que certains voulaient restaurer tel quel sans mise à jour dans un esprit philosophique qui sort des conjonctures.
"Multiplier les emplois de qualité", un colloque m'avait mis en colère parce qu'il ne répondait pas à l'attrait que proposait son titre. Ce fut une répétition de tout ce que chacun ressentait tous les jours de la défaillance du "système" dans le négativisme ambiant sans donner la moindre chance à l'imagination et au rêve qui pourrait la rendre meilleur. En 2016, les Cassandre ont eu le vent en poupe.
Mes réactions avaient été dissidentes. Mais, comme toujours, elles ne sont jamais les bienvenues dans aucun régime, dans aucun "système politique".
Non, je ne suis pas un optimiste béat. Je suis au contraire très réaliste en disant que c'est montrant des voies profitables qui sont plus porteuses de réussites.
J'ai, en fait, toute cette année, fait l'exercice de cette dissidence à tous les niveaux. En parlant par deux fois du bonheur à un jeune Français imaginaire qui me servait d'interlocuteur fictif. En parlant d'expérience à plusieurs moments contrer la morosité ambiante.
J'ai perdu aussi quelques contacts et j'en ai créé d'autres parfois plus obtus encore.
Le billet de Noël "J'ai honte" était là pour montrer qu'un système bon ou mauvais ne vient pas par hasard et qu'il peut être soutenu (in)consciemment par chacun d'entre nous.
J'ai recherché parmi des "anciens" qui avaient en principe une expérience de vie, ce qu'ils voudraient pour organiser le bonheur de leur progéniture et le futur qu'ils voyaient dans l'avenir.
J'ai été déçu avec des fins de non-recevoir.
Penser autrement, cela fait remuer les méninges et cela doit être mauvais pour la santé.
En manque de repères, la recherche du bonheur consensuelle des citoyens passe en la remettant à demain alors que c'est peut-être toujours pour après-demain.
Comme a son habitude, Vadot résumait l'année dans un dessin.
Pas question de jouer de la prospective à reculons avec l'uchronie en se disant "si on avait fait ceci", cela ne se serait pas arrivé ainsi.
La nostalgique est une perte de temps.
"A reculons, comme une écrevisse" comme l'écrivait dans son livre, Umberto Ecco n'apporte que de vagues indices dans le futur puisqu'il correspondait avec ses interventions écrites entre 2000 et 2005.
Le scénario que Ecco présentait en titres "De la guerre, de la paix", les "Chronique d'un régime", le "Retour du Grand jeu", le "Retour aux croisades", "La somme et le reste", "La défense de la race" et "Le crépuscule du millénaire commence" pourrait pourtant très bien être d'actualité.
Aujourd'hui, nous avons reculé dans plusieurs directions et accéléré exponentiellement dans d'autres domaines dont la médecine appuyée par les nouvelles technologies.
Pour certains, l'année qui vient de s'écouler, a été douce et profitable. Une naissance et tout repart.
Les investisseurs qui ont choisi d'investir dans les fonds des matières premières russes et brésiliens, auront emmagasiné plus de 35% de bénéfices. Une paille pourtant au vu des pertes...
Le risque des extrasystoles de la Bourse est redevenu à la mode puisque les taux d'intérêts et l'argent rasent gratis au raz des pâquerettes.
Tendre vers la gratuité des choses, retourner au troc, s'obliger à tout faire soi-même en se foutant du système et de son voisin est un individualisme qui ne dit pas nom.
La personnalité de l'année a donc été Donald Trump d'après Le Time qui donne les raisons de son choix en disant que "Trump a rappelé aux États Unis que la démagogie se nourrit du désespoir et que la vérité n’est jamais aussi forte que la croyance en ceux qui l’ont annoncée. Il a pu libérer un électorat caché en se faisant le porte-parole de la colère et du courant dominant de ses craintes et parce qu’il a donné forme à la culture politique de demain en démolissant celle d’hier".
Mais Donald Trump a aussi ouvert une nouvelle porte aux extrémismes de tous bords.
J'avais senti dès février qu'il allait jouer un rôle de "Donald Duck" en finale.
Pourquoi? Je l'ai expliqué dans l'article "Trump-moi ça" par ces seules paroles "Make America great again".
"Great again" mais dans quel sens?
Dans le manque d'imagination, certainement.
Le "Yes you can" d'Obama était séduisant comme un discours lors de son investiture, mais il a déçu dans sa réalisation.
Il s'est laissé entraîné par des muses du passé.
Que Trump s'insurge contre les dernières décisions d'Obama, quoi de plus normal dans une opposition complète de stratégies.
L'arrivée de Trump pourrait faire penser certains au célèbre "Aigle noir" de Barbara.
La question revient souvent : "Revient-on a une situation que nous avons connu avant les guerres?"
La réponse était donnée par une historienne: qui concluait en disant:
Comparaison n'est pas raison entre deux périodes de l'histoire où les cartes se redistribuent en permanence et passer à des amalgames pour les comparer est toujours incorrect.
Comme toujours, les gagnants sont les plus malins qui se sont adaptées le mieux.
"La génération "Quoi" craint l'avenir".
Pourtant certains jeunes n'en ont cure et fonce en faisant ce qu'ils aiment de faire.
On a toujours voulu brûlé les étapes. Voulu tout et tout de suite. Cela ne marche jamais ainsi.
Il faut aussi jouer au Petit Poucet pour garder une porte de sortie en laissant quelques petites pierres blanches derrière soi pour retourner en arrière si besoin.
La réussite fait envie mais n'est pas reproductible et n'apporte pas l'exemple du comment elle s'est construite.
Ce sont les modes qui poussent les hommes à prévoir les envies des acheteurs une ou deux saisons à l'avance.
Aujourd'hui, il est presque devenu révolutionnaire de garder ses maux pour soi.
Difficile d'évaluer l'impact et l'ampleur de la rupture déjà en marche qui va s'opérer de manière drastique après l'investiture de Trump.
Dans cette vision sans imagination, la nature devient l'ennemie alors qu'elle nous apprend tellement de choses utiles par sa diversité qui pourrait être utilisée par l'homme.
En 2011, John Stieglitz décrivait une économie mondiale à deux vitesses, avec les pays émergents en croissance et les pays occidentaux en stagnation.
Il disait alors que l'Europe et les États Unis avaient alors besoin d'investissements publics à grande échelle alors que les marchés financiers faisaient pression pour que les dépenses soient réduites.
La profusion des biens du système capitaliste fait baisser les prix mais aussi la qualité de ses services. Seul ce qui est rare restera toujours cher.
En 2011, les taux d'intérêts s'élevaient alors à 4% sans beaucoup chercher les méthodes extrêmes.
Aujourd'hui, elle est au raz des pâquerettes. L'agent ne vaut plus rien. Il y en a trop en service. Sans taux d'intérêts, sans légère inflation, On n'a plus les moyens d'absorber les dévaluations normales des biens et des objets qui finissent toujours par devenir obsolètes sans moyens de s'améliorer.
Les décideurs politiques ne trouvent plus que de fausses réponses, plus inefficaces les unes que les autres à la crise face à l'idéologie du marché libre qui lui en tire tous les bénéfices en s'installant là où la rentabilité est encore assurée.
Les monstres sacrés d'Internet, les GAFA ont pris les commandes du monde.
Plus de 40% des utilisateurs d’Internet interrogés veulent obtenir tous leurs produits via les 5 plus importantes entreprises IT.
Parmi ces personnes, 3 sur 4 pensent que ce sera possible endéans les 5 ans.
Les pays dits "avancés" créent encore de l'emploi endémique mais grâce aux compétences de ses collaborateurs.
L'anémie au niveau de la reprise pouvait mener à la récession.
En gros, on y a échappé, mais cela a été tout juste.
Tirer la croissance du monde par la seule production économique de l'Asie qui elle, prenait son départ plus bas, voyait toujours un mieux dans le lendemain par rapport à la veille, semblait suffisant pour faire grimper le prix des matières premières. Pas de nostalgie....
Conjoncturelles, ces dernières se sont souvent aplaties.
Le pétrole reprend seulement un peu de couleur noire plus vive.
La parité du dollar avec l'euro a redonné du tonus aux exportateurs américains comme l'a fait et le fait encore, en dévaluant sa monnaie.
Les entreprises se sont restructurées pour réduire toutes les sources d'énergie, ressources humaines comprises.
Sur les marchés financiers mondialisés et les multinationales cherchent les meilleurs rendements en Asie et s'écartent de la "vieille" Europe.
Pourtant l'Europe comme les États Unis cherchaient un nouveau souffle pour provoquer un effet levier dans une nouvelle flambée des prix actifs de part et d'autre pour sortir de la stagflation.
La solution trouvée par l'Europe a été l'austérité, la "très chère austérité".
Une solution qui a coûté des millions d'emplois puisque les investissements dans les projets se sont rétrécis au lavage.
Ces plans d'austérité imposés quand les gouvernements devaient faire face aux déficits budgétaires rappelaient la Grande Récession du passé titillée par la peur de ne pas pouvoir honorer l'échéance les dettes. La peur, toujours la peur du lendemain.
Dans l'Echo de hier, il était dit qu'en novembre 2016, le pourcentage de la population des pays qui veulent en sortir, s'élevait à 46% en Grande Bretagne et en Grèce, à 32% en France, 26% en Belgique, 25% en Allemagne et 20% en Espagne.
Mais c'était la gestion de leur gouvernement respectif qui, à l'unanimité, était pointé du doigt comme responsables.
Plus loin dans le journal, il était écrit que les gouvernements ne mettaient pas suffisamment en évidence la valeur du modèle de notre société et qu'ils n'étaient pas assez défendu lorsqu'ils étaient sous pression.
Anorexie du débat politique et exclusion stigmatisent la situation dans laquelle nous sommes. Cela me rappelle ma carte envoyé au Père Noël qui commençait par "Apportez-nous notre blague quotidienne avec un humour que vous enroberez dans un papier de disputes avec une cordelette qui serre aux entournures pour que l'on puisse s'expliquer franchement, se libérer de ses impulsions et mettre un terme à ce scepticisme global. L'apathie généralisée y en a marre... "
Le manque de fierté pour nos réussites et même de leur ignorance parachève le mouvement de sape. On ne félicite plus assez quand quelque chose a été bien fait.
La logique de la croissance stagnante fait que les recettes fiscales diminuent, que le social en pâtit et la méfiance s'installe chez leurs dirigeants qui doivent sortir des mensonges pour se faire (ré)élire.
Le secteur public draguaient les investisseurs étrangers avec des formules alléchantes comme les intérêts notionnels.
Il a été cocu par ces sociétés qui y voyaient un moyen d'éliminer tous leurs impôts.
Pour la Grèce, on a espéré qu'un programme d'investissements publics à grande échelle aurait stimulé l'emploi à court terme et la croissance à long terme aurait pu réduire la dette publique en finale.
Quel média parle encore de la Grèce, aujourd'hui? Est-ce que la situation s'y est améliorée? Si c'était le cas, la Grèce aurait fait changer la courbe de satisfaction.
Mais, les médias réagissent dans l'actualité immédiate et oublient d'en faire le suivi.
Les PME et stratups ont comprit que les crédits se trouveraient sous forme de micro-crédits.
Les banques perdent du terrain dans les taux d'intérêts au raz des pâquerettes et se font leur propre assureur pour ne pas capoter elles-mêmes.
Relativement et généralement unis avant cette césure récente entre les deux stratégies en présence, les États Unis ont été les premiers à se redresser tandis que l'Europe se cherche toujours désespérément une unité alors qu'elle se disloque en prenant l'eau de toutes parts tout en étant en surcapacité de potentiels mais pas au niveau des nouveaux et bons besoins.
L'Europe plongeait pays par pays dans une extrême droite larvée, portée par le populisme et le raz le bol dans un climat détestable.
Moderniser pour répondre aux défis du changement climatique devient indispensable, tandis que trop d'intérêts divergents sans solidarité pour compenser, ne résolvent rien.
Lors de son élection, Obama avait créé un tel espoir plus social qui ne pouvait qu'être déçu, gêné aux entournures par l'opposition républicaine des intérêts.
Les problèmes étaient politiques plutôt que réels.
En plus, cette année, le climat et le réchauffement climatique a occasionné des dérèglements en pagaille: inondations, incendies, sécheresses et vagues de chaleurs avec 1,2°C en plus au thermomètre que l'année 2015, déjà connue par son record sur 2014.
Le "28 minutes" de ARTE invitait Nicolas Hulot pour en parler.
Le langage écologique de Nicolas Hulot n'a rien à voir avec l'écologie politicienne était clair et sans ambages. Il faut réagir et cela créera de l'emploi autrement que sous forme d'un ersatz de travail qui fatigue plus qu'il ne construit.
Soyons écolo qui cherche, tout comme le numérique, à faire plus avec moins de moyens. Cibler pour mieux atteindre les problèmes et que cela coûte moins cher.
Plutôt que de simplement voir son entourage, regardons le en marchant et en courant en jogging comme je le fais avec passion parfois en écrivant au vol quelques idées que j'extrapolerai par après sur la fameuse page blanche qui ne le sera que très peu de temps.
Gardons l'esprit jeune et ouvert même si la carcasse ne suit pas toujours.
Les classes moyennes en déperdition ont fait place à de plus en plus d'écarts entre riches et pauvres et ouvraient la plaie de l'hémophilie entre l'occident et la Russie sous la forme d'embargos au détriment des deux côtés.
Les States créent encore beaucoup de Prix Nobel à la sortie des grandes écoles qui malheureusement sont tellement élitistes.
Ces écoles ne s'inquiètent pas des laissé-pour-compte de la société qui ne monteront jamais sur la première marche de la gloire. Elles pourraient être délaissées avec les nouvelles techniques d'apprentissages sur Internet.
Soyez bon artisan ou bon artiste.
L'art commence très jeune comme le montrait l'émission "Prodiges" de la semaine avec ses finalistes en musique, en chant ou en danse.
Le travail de ces jeunes pour arriver à l'excellence est magistral.
Ils font ce qu'ils ont aimé de faire dans leur jeune vie avec fierté et ne piquent pas une crise de colère à ne pas être premier.
Si ensuite, cela ne marche pas, il sera encore temps de changer d'orientation, de réévaluer la situation et de corriger le tir.
Râler tous les jours à exercer un métier qui ne plait pas, d'avoir rater la montre en or et à devoir faire ce qu'on fait pour une récompense avec un peu d'argent en récompense, est un leurre.
J'ai une profonde estime pour les autodidactes.
Apprendre, c'est pendant toute une vie que cela se pratique et pas pendant les vingt premières années.
Les partis traditionnels ont fait partie de l'Establishment.
Ils constatent les dégâts avec stupeur, tremblements et passivité.
Pourtant bien séparés par volonté commune à l'origine, ils mélangent les trois pouvoirs de la démocratie dans une bouillon de culture.
La crise de la démocratie nait souvent par la base qui ne comprend pas que le monde change plus vite que prévu.
En Belgique, puisque le jeu de dupe y a vogué aussi sur une vague du mécontentement continue, le cordon sanitaire est devenu une cordelette avant de passer à la poubelle de l'histoire.
L’État fédéral est confondu vraiment avec la confédération voulue par la NVA au départ.
Diviser pour régner mieux et en paix avec des gens qui nous ressemblent....
Est-ce que les États nouveaux seront-ils assez souples pour amortir les chocs derrière leurs frontières riquiqui?
Les politiciens vont de campagne en campagne électorale, jusqu'à se demander si ce n'est pas une campagne publicitaire.
Le monde referme ses frontières et se lance dans un indépendantisme passéiste avec le protectionnisme et le nationalisme en prime alors que vu que ce qui est produit localement dépasse que ce qui y est nécessaire, rendent les exportations obligatoires.
Les robinets, une fois fermé, que restera-t-il?
Les 720 millions d'euros d'allocation jusqu'en 2018 vont-ils être détournés vers le logement sociaux et la formation sous la bannière de Beliris?
La fracture communautaire en socialisme bon teint et capitalisme à tout craint, se creuse.
Ne pas l'avouer serait être aveugle.
Il faut sauver la masse comme il faut sauver l'orque Willy qui pourtant n'est pas un tendre animal des mers, mais parce qu'il fait partie de notre monde de diversité et de la chaîne de la vie qui comprend prédateurs et prédatés.
Morceler, il en restera peut-être quelque chose mais à quel prix?
Sera-ce les élites qui vont se partager les postes à pourvoir dans tous les morceaux communautaires?
Un jour, peut-être, les ouvriers et les employés deviendront des collaborateurs qui investissent dans leur propre société rejetée par leur patron de l'ancien régime dans une relation d'égal à égal, dans une situation win-win, en oubliant celle de la hiérarchie, top-down.
Ce qu'on peut dire presque à coup sûr au sujet du futur immédiat, c'est que les budgets qui ont un lien avec la sécurité et ce qui tourne autour des moyens apportés par la domotique, vont s'accroitre dans un contexte de méfiances larvées.
Il y a huit ans, j'écrivais "Un avenir de barbelés". Nous y sommes...
Le "Brussels bashing" comme tous les bashings, n'a qu'un temps.
"Nationalisation des marchés d'actions en Chine et au Japon".
Le foot qui est une nouvelle fois, revalorisé par la Chine à des niveaux inégalés de 50 millions à 100 millions par ans.
Les marchés financiers ont végété pendant l'année non immunisés contre les chocs politiques qui secouent le monde actuellement.
Ils ont seulement réagi positivement en finale à la nomination de Trump.
"Faire plus avec moins"....toujours le même slogan de l'ère du numérique.... qui rejoint celui de l'éco-responsabilité.
Je lisais ce billet qui disait:
"Un État providence similaire au nôtre, mais 25 % moins cher ?
Il était écrit: "La Belgique a encore quasiment les dépenses publiques les plus élevées de l’OCDE, comparée au club des autres pays riches (confirmé par le VOKA avec les impôts des sociétés).
Les dépenses publiques sont bien plus élevées que celles des pays dont le bien-être et la protection sociale sont similaires, ou d’autres États fédéraux.
Avec un taux de charge fiscale de 44,8%, la Belgique a l’une des charges fiscales les plus élevées de tous les pays de l’OCDE (mesurée par le rapport des impôts sur le PIB), à l’exception de deux, le Danemark et la France.
Le montant de notre fardeau fiscal était aussi l’un des plus élevés sur 2014. Il était alors légèrement supérieur à 45,0%. C’est ce que nous enseigne le rapport « Revenue Statistics 2016 » de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique).
Notre fardeau fiscal est près d’un tiers supérieur à la moyenne pondérée pour l’OCDE (34,3%, soit une différence de 10,5%). Cette différence s’est d’ailleurs encore légèrement accrue par rapport à 2000.
Seuls sept autres membres de l’OCDE ont également une charge d’impôt de plus de 40 % : en plus de la Belgique, on trouve le Danemark, la France, l’Autriche, la Finlande, l’Italie et la Suède. Des pays tels que l’Irlande, la Corée, les États-Unis, la Suisse et la Lettonie, cependant, restent en dessous de 30%.
L’analyse des types de taxes qui sont plus ou moins élevées dans notre pays que dans les autres pays de l’OCDE est également instructive. Les contributions pour la sécurité sociale (qui constituent une grande partie des coûts salariaux) et les impôts sur la propriété sont supérieurs dans notre pays de près d’un tiers. En revanche, les taxes sur les biens et services (TVA et autres) sont inférieures de près d’un tiers !
Un État providence similaire un quart moins cher.
Il est frappant de constater que les pays tels que l’Allemagne, le Canada et la Nouvelle-Zélande bénéficient d’un bien-être social et d’une protection sociale comparables aux nôtres avec des dépenses publiques beaucoup plus faibles, soit un maximum de 32 à 37%, donc un quart de moins.
Il est aussi frappant que tous les États clairement fédéraux (tels que les États-Unis, l’Australie, le Canada, l’Allemagne, la Suisse, …) ont des dépenses publiques beaucoup plus faibles que les nôtres. Deuxièmement, les États avec les dépenses publiques les plus élevées sont presque tous des États unitaires avec une forte autorité centrale (le Danemark, la France, la Finlande, et la Suède).
Produisons-nous effectivement des services publics franchement meilleurs, en rapport avec des dépenses publiques beaucoup plus élevées chez nous ? Ou serait-ce plutôt la «rentabilité sociale» de nos dépenses publiques qui serait faible de façon problématique ?
Il n’y a donc pas d’excuses pour ne pas réduire les dépenses publiques de façon drastique tout en maintenant la même qualité de services publics et de sécurité sociale. Fédérer davantage sur le modèle des autres États fédéraux – avec des pouvoirs moins fragmentés, et en donnant davantage de pouvoirs aux régions en matière de taxation et de dépenses sont aussi à notre portée".
Que rêvais-je-pendant les trente glorieuses de ma jeunesse?
De conquêtes spatiales, de vitesses.
Aujourd'hui, le dernier vol d'Atlantis laisse un point d'interrogation.
Les avions ne font plus rêver comme le Concorde le faisait, perdus dans des gros engins qui entassent leurs passagers plutôt qu'ils ne les accélèrent.
L'aspect commercial a pris le dessus et se retourne à distance géographique et non spatiale.
Le projet EADS du Zehst pour la maitrise de l'espace devrait monter d'un cran à l'échelle mondiale pour partager les frais.
"Une étincelle suffit à incendier la prairie", disait Mao.
Aujourd'hui, elle doit être maintenue par des slogans symboliques comme "Dégage", "Indignez-vous".
Effet de surprise ou effet papillon?
Alors que des cascades informationnelles avec les technologies d'Internet se greffent dans un phénomène d'imitation.
Le tourisme est en chute libre en Tunisie et en Égypte.
La Turquie est venu s'ajouter à cette liste de pays "dangereux" et a obligé de resserrer les rangs en révisant ses projets de vacances.
En 2016, le tourisme a fait des bonds inespérés en Espagne, au Portugal.
Vases communicants obligent.
Des Belges ont filmé leur histoire 2016
(clic sur l'image ci-dessous)
Quand à Philippe, le roi des Belges, dans son discours humaniste de Noël, construit aux petits oignons, il constatait et souhaitait pour 2017:
- La morosité et regard humain
- La perte de confiance dans les institutions
- L'espoir dans les projets des citoyens.
"Non, peut-être", répondrait un Bruxellois.
On ne sait pas où on va, mais on y va.
On progresse d'après les résultats mondiaux.
Jamie Dimon, CEO de JPMorganChase disait “Pendant des années, on nous a tapé dessus comme si nous étions des gens horribles. Je pense donc que ce nouveau départ est une bonne chose. Les Républicains sont maintenant aux commandes du pays, et ils ne sont pas aussi hostiles au monde des affaires que les Démocrates l’ont été pendant des années. Je pense que lorsque que l’on est président, on doit s’entourer des meilleures personnes possibles".
C'est le moment de le prouver.
Chez les plus riches dont on connait les noms, Bill Gates et Walter Buffet, ce sont aussi eux qui sont les plus grands mécènes dans les projets du futur que l'on retrouve chez Promethéa. Leurs dons n'entameront pas leur fortune mais apporteront ce qu'il manque le plus: du cash.
Cracher dans la bonne soupe, personne n'y penserait.
Aux States, c'est quand cela devient obsession que cela devient troublant et indigeste.
C'est le cinquantième anniversaire de la disparition de Walt Disney.
Un visionnaire plus qu'un faiseur de gros sous.
Des spécialistes en parlaient
Pour l'occasion, je ressors Fantasia de ma propre boîte à souvenirs
Totalement synchronisé à l'actualité
Debbie Reynolds vient de décéder récemment
suite à la mort impromptue de sa fille
Ressortons le final du film qui l'a fait connaître et
qui entre vraiment dans mon scénario
que je vient de donner entre l'image de ce qu'on voudrait être
et qu'on n'est pas toujours:
"Chantons sous la pluie"
Le Café serré de hier, réchauffé par Bruno Coppens montrait que tout est possible pour positiver.
Cela dépend de la manière de voir son présent et comment le rectifier.
Si vous désirez recevoir une leçon de résilience, c'est chez Michel Visard que je le chercherais: .
Les tendances pour 2017. La démondialisation au menu de 2017? disait cet article.
Son auteur écrivait comme conclusion: "La démondialisation est ainsi une idée qui semble vieille avant même d'avoir existé. Le mot existera en 2017 mais il ne sera vivant que sur les estrades politiques et non dans la réalité économique du quotidien", terminait-il.
Le futur est et restera pluriel.
L'amitié et les connivences sans troubles fonctionnent comme je l'écrivais la semaine dernière dans "...des individualités compressées en communautés comme la caissière du super-marché qui se retrouve devant sa caisse dans la modestie d'un rapport furtif sans oser s'aventurer sur des terrains trop glissants et encore moins sur des chemins inconnus pour l'un des partis en présence."
Ce qui va changer en Belgique est déjà fixé en partie électricité, santé, essence.
Mais pour être positif,
parmi ceux qui dans la chanson ont fait l'année, il y a ...
Vianney avec "Pas là" dans ses "idées blanches"
L'aura-t-il trouvé ce qu'il recherchait?
Puis, toujours présent depuis 2015, Julien Doré
qui l'aurait trouvé sur son un lac de rêve
A l'heure de la publication de ce billet, il ne reste que quelques heures en 2016, année bissextile.
Bonne et heureuse année 2017 à mes amis comme à mes ennemis de cœur ou d'esprit.
Le nombre 2017 est un nombre premier. C'est aussi un nombre déficient, c’est-à-dire que 2017 est un entier naturel qui est strictement supérieur à la somme de ses diviseurs stricts, c’est-à-dire les diviseurs de 2017 sans compter 2017 lui-même.
Soyons donc plus optimistes puisque tout est premier.
La boule de cristal n'a pas existé pas dans le passé et encore moins dans le futur.
Difficile de faire pire que 2016.
Sans suspense, sans surprise bonne ou mauvaise, la vie ne serait-elle pas bien morne?
Eriofne,
Citations du showbiz et de la culture,
- "Le meilleur sandwich? Deux tranches de pain de mie, de la mayo et une carte American Express Platinum au milieu", Chris Pratt
- "Les acteurs seraient les seuls capables de gouverner. Il est impossible de les corrompre, ni avec l'argent, ni avec les femmes. Ils ont déjà tout eu", Richard Gere
- "Madonna est sublime. C'est dingue qu'à 89 ans, elle ressemble toujours à ça", Robbie Williams
- "Non, à Tahiti, je ne vous regarde pas à la télé. Je vous trouve sympa, mais vous ne valez pas un coucher de soleil", Olivier de Kersauson
Allumons les vœux.
Mise à jour 2 janvier 2017: Cyndia Izzarelli parlait de sa manière de donner ses vœux:
La prévision de Jean-Eric Braana, auteur de "America, great again" de ce qui va se passer avec l'Amérique de Trump me parait exacte:
Mise à jour 4 janvier 2016: Les bons vœux de Thomas Gunzig
Mise à jour 5 janvier 2016: Bruno Coppens revendique le couvre-vœux
Revenir à l'état sauvage
Forcer les portes, les barrages
Sortir le loup de sa cage
Sentir le vent qui se déchaîne
Battre le sang dans nos veines
Monter le son des guitares
Et le bruit des motos qui démarrent
Il suffira d'une étincelle
Oui, d'un rien, oui, d'un geste
Il suffira d'une étincelle
Et d'un mot d'amour, oui pour
Allumer les vœux, allumer les vœux
Et faire danser les diables et les dieux
Allumer les vœux, allumer les vœux
Et voir grandir la flamme dans vos yeux
Allumer le vieux
Laisser derrière toutes nos peines
Nos haches de guerre, nos problèmes
Se libérer de nos chaînes
Lâcher le lion dans l'arène
Je veux la foudre et l'éclair
L'odeur de poudre, le tonnerre
Je veux la fête et les rires
Je veux la foule en délire
Il suffira d'une étincelle
Oui, d'un rien, d'un contact
Il suffira d'une étincelle
D'un peu de jour, oui pour
Allumer les vœux, allumer les vœux
Et faire danser les diables et les dieux
Allumer les vœux, allumer les vœux
Et voir grandir la flamme dans vos yeux
Allumer le vieux
Commentaires
Express.live » articles » “Les votes anti-élites n’ont fait que consolider le pouvoir des élites”
Le vote du brexit, l’élection de Donald Trump, et la victoire du non au référendum italien suggèrent un rejet radical de l’establishment politique et les médias ont beaucoup écrit sur la fin de l’ère de la politique traditionnelle, concluant que les « laissés pour compte » du système (les « outsiders ») ont barré la route aux élites.
Mais avant de tirer ces conclusions, il convient d’examiner ce qui s’est passé en pratique à la suite de ces élections, et si ce rejet des élites a été effectivement acté dans la vie politique, estime Kostas Vergopoulos, Professeur des sciences économiques dans le journal français Libération. Car dans les pays où ces séismes politiques ont eu lieu, peu de choses ont changé dans le fond et « rien n’indique des changements des personnels politiques. Vraisemblablement, les élites persistent partout à gérer elles-mêmes les conséquences des votes «anti-élites».
A Washington, la composition de la nouvelle équipe Trump rappelle déjà étonnamment celle des déréglementations financières qui avaient précipité le monde au désastre de 2008.
A Londres, l’élite traditionnelle des conservateurs persiste à gérer les conséquences du vote populaire sans accrocs avec l’UE.
En Italie, le vote «antisystème» s’avère en définitive comme le triomphe de l’ensemble du système politique, ainsi que des élites traditionnelles, tant romaines que provinciales. (…)
On avait oublié la capacité de récupération par les systèmes de toute forme de contestation. »
Source: https://fr.express.live/2016/12/30/votes-anti-elites-consolider-pouvoir-elites/
Écrit par : L'enfoiré | 31/12/2016
Très bon et analyse rigoureuse.
Bonne année Guy.
Jean
Écrit par : Vandevenne (unisys) | 31/12/2016
Merci Jean...
@+
Écrit par : L'enfoiré | 31/12/2016
«Attaque terroriste» dans une discothèque d’Istanbul: au moins 39 morts
L’attaque menée dans une discothèque d’Istanbul pendant la célébration du Nouvel An a fait 39 morts, dont au moins 16 étrangers, et son auteur est toujours recherché, a indiqué dimanche le ministre turc de l’Intérieur Süleyman Soylu.
Selon le ministre, 21 victimes ont d’ores et déjà identifiées et parmi elles figurent 16 étrangers et cinq Turcs.
L’attaque a aussi fait 69 blessés, dont quatre grièvement atteints, a-t-il ajouté.
Un précédent bilan communiqué par le gouverneur d’Istanbul faisait état de 35 morts, mais n’évoquait pas de victimes étrangères.
« Les recherches pour retrouver le terroriste sont toujours en cours. J’espère qu’il va être rapidement capturé », a ajouté le ministre.
L’assaillant a ouvert le feu après minuit dans une des boîtes de nuit les plus célèbres d’Istanbul, le Reina, où des centaines de personnes célébraient le Nouvel An.
Pas de Belges parmi les victimes
« Pour le moment, il n’y aurait pas de compatriote parmi les victimes à Istanbul. Mais toutes les victimes n’ont pas encore été identifiées », indique dimanche matin le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders sur le réseau social Twitter.
http://www.lesoir.be/1405133/article/actualite/monde/2017-01-01/attaque-terroriste-dans-une-discotheque-d-istanbul-au-moins-39-morts
Écrit par : L'enfoiré | 01/01/2017
Moscou, Taïwan, Dubaï... le monde fête 2017 sous haute sécurité (photos et vidéo)
Le spectacle a rendu hommage à quelques uns des grands disparus de 2016: des étoiles pour David Bowie et une pluie de violet (Purple Rain) pour Prince.
A Tokyo, des ballons ont été lâchés par milliers alors qu’à Séoul, un demi-million de Coréens ont choisi de manifester, bougies à la main, pour réclamer le départ immédiat de la présidente destituée Park Geun-Hye.
Jakarta a dit avoir déjoué un projet d’attentat djihadiste à Noël. Et Israël a diffusé vendredi une mise en garde contre des risques «immédiats» d’attentats susceptibles de viser des touristes notamment israéliens en Inde.
En Turquie, après de multiples attentats et un coup d’Etat manqué l’été dernier, les contrôles ont été musclés et des policiers seront déguisés en père Noël pour détecter la moindre anomalie au sein des foules. Et pourtant....
A New York, des véhicules «bloquants» — dont des camions de nettoyage — devaient être placés à «des endroits stratégiques», notamment autour de Times Square, où sont attendues plus d’un million de personnes.
A Berlin, secoué par un attentat avant Noël, blocs de béton et véhicules blindés étaient placés aux abords de la Porte de Brandebourg. Le public, qui commençait à affluer, était fouillé, avec interdiction d’apporter sacs à dos, feux d’artifices ou bouteilles en verre.
Après un Nouvel An 2016 endeuillé par les attentats du 13 novembre, Paris se veut de nouveau une fête: un demi-million de personnes sont attendues sur les Champs-Elysées.
La sécurité se veut maximale: près de 100.000 policiers et militaires sont mobilisés en France et de nouveaux dispositifs de protection sont installés, comme, là aussi, des blocs de béton
A Bruxelles, les festivités se sont déroulées dans une ambiance festive et familiale dans le centre sur le piétonnier sous la forme de Dundu, de grandes marionnettes scintillantes au corps flexible et transparent, qui ont déambulé entre la Bourse et la place De Brouckère. Un DJ a ensuite fait danser la foule. Aux douze coups de minuit, le ciel bruxellois a été illuminé par le traditionnel feu d'artifice, annulé l'an dernier en raison de la menace terroriste.
http://www.lesoir.be/1405357/article/actualite/monde/2017-01-01/monde-entier-est-passe-2017-plus-belles-images
Écrit par : L'enfoiré | 01/01/2017
Les meilleurs cartes de vœux
http://www.lesoir.be/1405178/article/actualite/belgique/2017-01-01/fromage-pension-ceta-meilleures-cartes-voeux-2017-des-politiques
Écrit par : L'enfoiré | 01/01/2017
Que puis-je te souhaiter ?
Soyons d’abord sérieux : une bonne santé sans trop de visites chez médecins et pharmaciens , ils ne prescrivent et ne vendent que des saloperies !
Le plus important : marre-toi de tout: de la connerie des gens, du temps qui passe …. et surtout fais-toi plaisir.
Sois une petite cigale pleine d’autodérision et surtout pas une fourmi sage et râleuse.
Sois dingue et surtout ne te soigne pas…
Écrit par : Léopoldine | 02/01/2017
Le « Discours de la servitude volontaire » d’Etienne de La Boétie.
Une enquête sur les mécanismes de la tyrannie. Un texte écrit au 16e siècle, au milieu des guerres de religion, et qui résonne encore fortement aujourd’hui.
Je le jouerai le samedi 14 janvier et le vendredi 20 janvier à 18h30, à la Comédie Claude Volter, 98 av. des Frères Legrain à Woluwe-Saint-Pierre, juste avant la représentation de « Parce que c’était lui - Montaigne & La Boétie », une production du Théâtre Montparnasse, dans laquelle j’ai justement l’honneur de reprendre le rôle de La Boétie.
Au plaisir de vous retrouver.
Que cette année vous soit heureuse.
Écrit par : Dominique Rongvaux | 02/01/2017
je vous souhaite une année plein de joie et beaucoup de belles promenades dans ce beau pays et d'articles bien intéressants!
Bien à vous deux et surtout une belle année plein de bonheur en bonne santé ...
Écrit par : veerle | 02/01/2017
Pour l'année 2017, il y a encore des joyeusetés qui se préparent
Corée du Nord : Kim promet un nouveau tir nucléaire
Dans son allocution télévisée à l’occasion du Nouvel An, le dictateur nord-coréen Kim Jong-un a déclaré que son pays en était à la «dernière étape» de ses préparatifs au lancement d’un missile balistique intercontinental.
Kim a eu l’occasion de donner un aperçu des réalisations militaires de la Corée du Nord, citant entre autres les essais nucléaires réalisés l’année dernière. Depuis son entrée au pouvoir, 3 essais nucléaires ont été menés.
« La Corée du Nord va continuer à étendre sa puissance nucléaire pour mener à bien une attaque préventive» , a dit Kim , qui a également évoqué la politique économique et les relations du pays avec la Corée du Sud dans le discours de 30 minutes. Kim a déclaré qu’il « serait heureux de joindre sa main à quiconque cherchant à améliorer les relations entre les deux Corées »
Ces dernières années, Pyongyang a maintes fois fait allusion aux armes nucléaires qui pourraient frapper les États-Unis. La Corée du Nord refuse d’obéir aux demandes des États-Unis et de stopper son développement d’un arsenal nucléaire qui permettraient aux deux pays d’entamer des pourparlers pour parvenir à un désarmement international.
Trump a appelé Kim un “maniaque”
Selon des initiés, il y a une chance que Kim, qui, au cours de la campagne électorale américaine, a été comparé à un «maniaque» par le président élu Donald Trump – décide de mener un nouvel essai de lancement de missile longue portée au moment de l’investiture de ce dernier, le 20 Janvier 2017. De cette façon, Kim pourrait espérer renforcer sa position lors de pourparlers potentiels avec l’administration Trump.
La Corée du Nord cherche à faire reconnaître comme une puissance nucléaire par les États-Unis
Selon Kim Tae-woo qui enseigne les affaires militaires à l’Université de Konyang en Corée du Sud, Kim souhaite que les États-Unis reconnaissent son pays comme une puissance nucléaire. Pour ce faire, le leader nord-coréen pourrait déployer des ICBM (missiles balistiques Intercontinentaux), dit le professeur. Ces missiles, qui sont capables de parcourir de grandes distances au moyen d’un vol spatial suborbital pour atteindre une cible très lointaine, comportent généralement des têtes nucléaires
Quelles sont les puissances nucléaires existantes?
Les puissances nucléaires existantes sont la Russie, les Etats-Unis, la Chine, la France, le Royaume-Uni, l’Inde et le Pakistan. À cette liste, il convient aussi d’ajouter Israël, selon les observateurs. Comme l’Inde et le Pakistan, ce pays a refusé d’adhérer au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), mais il nie être en possession d’armes nucléaires.
Source: https://fr.express.live/2017/01/02/coree-du-nord-lancement-missile-nucleaire/
Écrit par : L'enfoiré | 02/01/2017
La Chine lance sa propre machine de propagande mondiale
China Central Television (CCTV), le réseau de télévision le plus grand et le plus influent de la Chine, a annoncé qu’il lançait une nouvelle plateforme médiatique mondiale pour contribuer à améliorer l’image du pays à l’étranger à partir du 1er Janvier 2017.
Le nouveau groupe de médias multilingue sera doté de 6 chaînes de télévision, de trois bureaux à l’étranger, d’un département qui fournira des reportages vidéo et d’une division de médias numériques. La chaîne CCTV News sera rebaptisée China Global Television Network (CGTN) à cette occasion.
De cette manière, le pays veut étendre son influence dans le monde grâce à ce que l’on nomme le « soft power » en politique. Le président chinois Xi Jinping a expliqué que les médias étatiques du pays devaient mieux rapporter l’histoire de la Chine au reste du monde, et gagner plus d’influence :
“La relation entre la Chine et le reste du monde connaît des changements historiques. Nous devons être mieux informés sur ce qui se passe dans le monde et le monde a besoin de mieux comprendre ce qui nous arrive”.
En février, Xi Jinping avait invité des portails en ligne à «suivre la ligne du parti et à promouvoir la propagande positive comme thème principal. »
Source: https://fr.express.live/2017/01/02/chine-plateforme-media-mondiale/
Écrit par : L'enfoiré | 02/01/2017
La Chine veut devenir une puissance spatiale
La Chine veut pour la première fois de l’histoire devenir une véritable puissance spatiale, a déclaré Wu Yanhua, vice-directeur de la China National Space Administration lors d’une conférence de presse à l’occasion de de la présentation du nouveau plan quinquennal pour l’espace de la Chine.
Ce programme qui s’étendra de 2016 à 2020 comprend des missions vers Jupiter ainsi que sur la face cachée de la Lune. La Chine souhaite ainsi devenir l’une des trois grandes puissances spatiales d’ici 2030, a ajouté Wu Yanhua.
Les objectifs de ce plan sont ambitieux et le pays a l’intention d’atteindre la pointe de l’exploration spatiale, treize ans après avoir envoyé un robot sur la Lune. D’ici 2018, la Chine envisage de réaliser le premier atterrissage en douceur sur l’autre face de la Lune. Il est également fait mention dans ce programme de l’exploration d’astéroïdes ainsi que du système de Jupiter.
Reconnaissance étrangère
Les experts étrangers reconnaissent que la Chine a pour la première fois des objectifs ambitieux déployés à un rythme frénétique. Cependant, le pays devra founir des efforts supplémentaires pour se hisser au niveau de l’Agence spatiale américaine Nasa, de l’Agence spatiale russe Roscosmos et de l’Agence spatiale européenne ESA.
« La Chine dispose d’un certain nombre de projets spatiaux en cours, mais en termes de qualité, nous sommes encore en retard par rapport aux autres grandes puissances », a déclaré Jiao Weixin, professeur à l’École des sciences de la Terre et de l’Espace de l’Université de Pékin.
Enfin, une partie des missions sera financée par le secteur privé. « Des efforts importants ont été faits pour que le secteur privé participe à l’exploration spatiale », a encore indiqué Wu Yanhua. « Nous accueillons des investisseurs privés, y compris étrangers. »
Source: https://fr.express.live/2016/12/30/chine-veut-devenir-puissance-spatiale/
Écrit par : L'enfoiré | 02/01/2017
Cyndia Izzarelli parlait de sa manière de donner ses vœux: http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/02/3493580138.mp3
Et les bons vœux de Thomas Gunzig http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/01/3436023779.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 04/01/2017
A voir "Chasing ice"
Sur les traces du photographe James Balog, des preuves irréfutables autant que spectaculaires, de l’impact du réchauffement climatique sur la fonte des glaciers.
Longtemps climatosceptique, James Balog, éminent photographe du National geographic, a été chargé en 2005 par le magazine américain de capter en images la fonte et la chute des glaciers, consécutives au changement climatique. Cette commande le marquera durablement, inaugurant une périlleuse aventure photographique – à pied, en hélicoptère ou en traîneau – et un ambitieux projet, baptisé "Extreme ice survey". Lequel implique bientôt des experts et des photographes, dans l’objectif de donner à voir au grand public l’ampleur du phénomène. Pendant plus de trois ans, à l’aide de vingt-quatre caméras, équipées pour ces conditions extrêmes et installées au Groenland, en Alaska ou dans les Rocheuses, et malgré les péripéties qui jalonnent son entreprise, James Balog enregistre jour après jour l’impact du réchauffement climatique : la chute vertigineuse des icebergs et le retrait des glaciers.
Bouleversement accéléré des paysages
À travers des images spectaculaires autant qu’alarmantes, le documentaire retrace cette folle épopée, ses risques et ses résultats. Au plus près de James Balog, dont le projet photographique devient le combat d’une vie, il apporte des preuves irréfutables du bouleversement accéléré des paysages, comme celui du glacier Columbia, au Canada, qui a reculé de quatre kilomètres en seulement trois ans. Un réquisitoire efficace et nécessaire pour éveiller les consciences sur l’état de la planète.
http://www.arte.tv/guide/fr/071391-000-A/chasing-ice
Moins de mort qu'en 2015 à cause du climat mais un montant de la facture qui s'élève à la totalité des trois dernières années.
Pékin sous un nuage de smog et de pollution, 20x plus importante que les normes internationales permises .
(http://www.rtbf.be/auvio/detail_jt-19h30?id=2173201 22:30-...)
http://www.natura-sciences.com/environnement/rechauffement-climatique-explose970.html
Écrit par : L'enfoiré | 04/01/2017
Cela me rappelle "La vérité qui dérange"' et la visite d'Al Gore
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2006/10/11/la-verite-qui-derange.html
Il donnait 10 ans pour réagir...
C'était le 12/12/2006...
Écrit par : L'enfoiré | 04/01/2017
Lundi, "La bonne année" de Lelouche était présenté
Film oublié
http://cinema.arte.tv/fr/blow-vous-avez-vu-la-bonne-annee-de-lelouch
https://www.youtube.com/watch?v=VaZ8Gd6FmFc
https://www.youtube.com/watch?v=Rms3Lq-ZCQw
Écrit par : L'enfoiré | 04/01/2017
“Le plus gros problème de l’UE n’est ni le « populisme », Trump ou Poutine”
Si l’on en croit Twitter, 2016 aura été la pire année de l’histoire, écrit James Crisp sur Euractiv.com.
“Principalement parce que des célébrités sont tombées comme des mouches, mais aussi à cause de Trump et du brexit”.
« Le brexit est peut être compliqué et dérangeant pour certains, mais ce n’est pas une tragédie. L’élection de Trump est inquiétante mais à ce jour, personne n’en est mort.
Au début de l’année 2016, le président du conseil de l’Europe, Donald Tusk, avait mis en garde que le brexit posait un danger extrêmement grave pour l’Europe : « C’est comme la veille de la première guerre mondiale » avait-il dit.
Tusk est allé plus loin en juin. « En tant qu’historien, je redoute que le brexit pourrait être le début de la destruction non seulement de l’UE, mais aussi de la civilisation politique occidentale dans son intégralité », a-t-il dit.
La bulle de Bruxelles
En dehors de la bulle de Bruxelles les gens se sont bien plus souciés des décès de David Bowie et de Prince que des deux fétiches des médias que sont Trump et le brexit.
Le battage médiatique et les lamentations de 2016 masquent un simple fait. Le plus gros problème de l’UE n’est ni le « populisme », Trump ou Poutine. Il est demeuré le même depuis la création de l’UE : comment se rendre crédible et pertinent plutôt que méprisé, toléré ou ignoré. »
Source: https://fr.express.live/2017/01/04/probleme-ue-trump-brexit-populisme/
Écrit par : L'enfoiré | 04/01/2017
La BCE : Les Européens se sont effectivement appauvris sur les dernières années
Les Européens se sont effectivement appauvris au cours des dernières années. C’est ce qui ressort d’une très grande enquête de la Banque centrale européenne (BCE) sur l’évolution de la richesse des ménages.
Cette enquête – Household Finance and Consumption Survey – a examiné la richesse et la consommation de 84 000 familles de 18 pays de la zone euro. En Belgique, 2 284 familles y ont participé. L’étude a été publiée en décembre et elle couvre la période 2010-2014.
Les Européens se sont appauvris
On peut en conclure que la crise financière a appauvris la plupart des Européens, et que les gouvernements européens ont échoué à augmenter ou mieux répartir la richesse au sein de la population.
- « Par rapport aux données précédentes, la richesse nette a diminué sur tout le spectre de la distribution de richesse. La moyenne et la médiane ont toutes deux chuté d’environ 10 % (en données ajustées de l’inflation). Les différences exprimées en pourcentage sont encore plus importantes pour les couches inférieures. Les 25% les plus pauvres de la population ont un revenu 14,7% plus faible qu’il ne l’était lors de l’étude précédente ; la baisse est de « seulement » 10,2 % pour les 25 % les plus riches. (…)
Au sommet de la distribution de richesse, les 10 % de ménages les plus riches possèdent 51.25 % de la richesse nette totale ; tandis que près de 5 % des ménages ont une richesse nette négative, ce qui signifie que la valeur de leurs dettes excède la valeur de leurs actifs ».
- La richesse nette médiane (50 % ont moins que cette somme, 50 % ont plus) des Européens est de 104 100 €.
- Les 10 % les plus pauvres de la population possèdent à peine 1/100e de celle-ci, soit 1 000 euros.
- Les 10 % d’Européens les plus riches possèdent 496 000 euros, soit 5 fois cette médiane.
Les 5 % d’Européens les plus riches possèdent 743 900 euros, soit 7 fois la médiane.
Les Européens et leur maison
Pour la plupart des Européens, c’est la valeur de leur résidence principale (HMR, pour « household main residence » dans le graphique ci-dessous) qui est le principal élément de leur richesse. Mais la valeur de ces biens a chuté en moyenne de 12 % sur la période étudiée. Les propriétaires qui ont encore un crédit hypothécaire ont perdu près de 20 % en raison de leur endettement accru. Les Belges ont pour la plupart échappé à cette dépréciation, en revanche, les Pays-Bas et quelques pays du Sud ont été beaucoup plus affectés par ce phénomène.
Le coefficient de Gini, enfin, qui reflète l’inégalité des revenus dans un pays a augmenté entre 2010 et 2014 de 68 à 68,5 %, ce qui signifie que l’UE est légèrement plus inégale qu’avant.
Source: https://fr.express.live/2017/01/03/bce-europeens-distribution-richesse-appauvris/
Écrit par : L'enfoiré | 04/01/2017
ARTE présente Walt Disney:
Un portrait foisonnant et très documenté du père de Mickey, tout à la fois créateur visionnaire et figure autoritaire rêvant à un monde idéalisé, qui marqua durablement l’imaginaire occidental. Premier volet : au début des années 1920, le jeune dessinateur publicitaire Walter Elias Disney a l'ambition de faire mieux que tout ce qu'il voit comme cinéma d'animation...
Au début des années 1920, le jeune dessinateur publicitaire Walter Elias Disney est animé par deux ambitions : devenir l'exact opposé de son père, qui a collectionné les échecs professionnels, et pouvoir faire mieux que tout ce qu'il voit sur les écrans en matière de cinéma d'animation, alors émergent. À 20 ans, il fonde sa première société de production, et après quelques fortunes diverses, son équipe et lui décrochent la timbale en 1928 avec Steamboat Willie, marquant la naissance officielle de Mickey Mouse. Le personnage de cette souris futée et batailleuse, en qui beaucoup voient l'alter ego de Disney, rencontre un immense succès auprès de la jeunesse et génère de lucratifs produits dérivés. La fortune des studios est assurée mais leur patron, obsessionnel et aventureux, voit déjà plus grand avec, pour la première fois sur les écrans, un long métrage d'animation, Blanche-Neige et les sept nains.
Société idéale
Mort en décembre 1966 d'un cancer, le grand fumeur Walt Disney n'aura pas eu le temps de faire aboutir Epcot, son projet de cité idéale située en Floride. Une société planifiée selon ses propres valeurs – à la fois conservatrices (la famille avant tout) et tournées vers le futur –, qui devait constituer le point d'orgue de l'irrésistible expansion de son empire. À travers de multiples archives et entretiens avec ses proches, ce film détaille brillamment les étapes essentielles du parcours de Disney. Il brosse le portrait définitif de celui qui fut l'un des premiers à mesurer le pouvoir des images (cinéma, publicité, télévision) et à penser une société des loisirs. À la fois génie créatif et visionnaire, ainsi que figure autoritaire, Walt Disney aura marqué l'imaginaire occidental comme nul autre, au prix de quelques arrangements avec la réalité de l'Amérique, notamment la ségrégation raciale.
http://www.arte.tv/guide/fr/057380-001-A/walt-disney-1-2
http://www.arte.tv/guide/fr/057380-002-A/walt-disney-2-2
Écrit par : L'enfoiré | 05/01/2017
Une analyse longue mais qui me parait correcte
www.agoravox.fr/actualites/international/article/america-comes-first-again-realite-188280
Écrit par : L'enfoiré | 07/01/2017
Discours de S.M. le Roi aux Autorités du pays
Je vous souhaite à tous la bienvenue. Je me réjouis en particulier que vous, les jeunes, soyez présents ce jour. Parce que de plus en plus, c’est l’avenir qui définit les décisions que nous devons prendre aujourd’hui.
L’année 2016 restera marquée par la décision prise par deux grands pays amis de se recentrer sur eux-mêmes. Ces deux pays sont des leaders mondiaux, des phares de la démocratie et de la liberté. Ils ont été fondateurs de l’ordre mondial que nous connaissons aujourd’hui. Ils ont aidé à construire et à reconstruire l’Europe, notamment par leur courageux engagement lors des conflits armés qui l’ont déchirée. Cette nouvelle attitude semble vouloir inverser le cours de l’histoire et tranche avec leur tradition d’ouverture et de générosité, leur adhésion à un rêve et un engagement communs.
Ces événements illustrent une crise de confiance généralisée dans le monde occidental. De plus en plus de concitoyens perdent confiance en nos démocraties représentatives et, parfois même, en l’avenir. Nous ne pouvons pas laisser ce courant prendre encore plus d’ampleur. Il est d’autant plus important de garder confiance en nous-même et en nos institutions, que les défis pour lesquels nous devons nous mobiliser sont immenses et urgents.
Les nouvelles technologies offrent sans aucun doute des possibilités de progrès considérables. Mais la révolution numérique peut aussi donner l’illusion de tout savoir, de tout contrôler, de tout pouvoir faire seul, et enfin, de pouvoir se passer des institutions. Confrontée à la réalité, cette illusion de toute puissance devient pour beaucoup source de frustration. Paradoxalement, la révolution numérique contribue ainsi à augmenter la distance entre les individus et les autorités.
Quand le doute et la méfiance se généralisent, il est certes plus difficile pour les autorités de maintenir un climat de confiance et d’insuffler le sens de l’objectif commun. Notre responsabilité en est d’autant plus grande. La confiance se construit par un discours juste et vrai et par des actes qui s’y conforment.
Ce sont d’abord nos actes qui doivent convaincre. Avec probité. Avec honnêteté. Et au service de l’intérêt général. En continuant à construire une société plus humaine et à relancer notre économie. Aujourd’hui, en Belgique, l’emploi progresse, notre compétitivité augmente et nos exportations reprennent. Ce sont là de beaux résultats, concrets, de l’action collective de nos gouvernements, de nos entreprises, de nos citoyens. Nous devons poursuivre sur cette voie. Par les efforts conjoints des secteurs public et privé. Par un usage optimal des technologies. Et ce en particulier dans les villes, avec des stratégies de villes intelligentes qui incorporent la dimension humaine, solidaire et inclusive. Dans les trente prochaines années plus de 70 % de la population mondiale vivra dans un environnement urbain. La transformation intelligente de notre cadre de vie constitue dès lors une occasion à saisir.
Il y a ensuite les mots qui doivent motiver et mobiliser. Les choix à faire dans la gestion du bien commun sont évidemment complexes mais ils peuvent être expliqués, compris et acceptés. Ceux qui tentent de travestir la vérité ou de creuser des fossés dans notre société mettent en péril la démocratie, parce que celle-ci est basée sur des valeurs fondamentales : le sens de la vérité, le respect et la modération. Par nos paroles et par nos actes nous devons tout faire pour soutenir les initiatives qui visent à rassembler et à construire.
Plus que jamais, c’est aussi par un engagement fort en Europe et dans le monde que nous pourrons faire revenir la confiance. Parce que les défis posés par le développement durable, le maintien de la paix, le changement climatique et un commerce international équilibré, ont un impact direct sur nos modes de vie. Ces problèmes sont impossibles à résoudre dans le seul cadre national. C’est pourquoi nous devons continuer à promouvoir un système de coopération à l’échelle mondiale. Je me réjouis à cet égard que la Belgique soit à nouveau candidate à un mandat au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour la période 2019-2020. La Reine et moi nous engageons personnellement dans ce but.
En mars de cette année nous célébrerons le 60ième anniversaire de la signature du Traité de Rome. Notre histoire commune repose sur une expérience fondatrice de réconciliation après une guerre fratricide. Cette réconciliation nous permet de regarder en paix notre passé. Nous savons ce que nous ne voulons plus jamais. Regardons ensemble vers l’avenir. Saisissons ce moment comme une opportunité pour l’Europe. Continuons à construire une Europe qui permet à nos identités nationales de se renforcer en collaborant, plutôt que de s’affaiblir mutuellement en s’affrontant. En faisant des avancées concrètes, notamment dans les domaines de la sécurité et de l’immigration. En expliquant le fonctionnement de l’Europe et le sens de son histoire. C’est comme cela que la confiance dans ses institutions reviendra.
Ce n’est ni en retournant en arrière, poussés par une nostalgie utopique, ni en érigeant des murs, que nous rétablirons la confiance. Nous y arriverons ensemble, en parlant vrai, et en posant des actes concrets qui répondent aux défis de notre pays et du reste du monde.
La Reine et moi vous souhaitons une année 2017 pleine de succès et de bonheur.
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Écrit par : L'enfoiré | 31/01/2017