Les coups de Jarnac de 2016 (31/12/2016)

0.jpg"L'expression « coup de Jarnac » désigne un coup violent, habile et imprévu. Il a pris une connotation de coup déloyal ou pernicieux. A l'origine, il s’agissait d’un coup à l’arrière du genou ou de la cuisse par Guy Chabot de Jarnac, lors d'un duel judiciaire en 1547 .".

Ce sont ces coups que laisseront l'année 2016. Des rétrospectives de cette année, tous les médias en ont fait. Presque tous unanimes, pour dénoncer une année de merde caractérisée par l'accélération de l'histoire et par le rassemblement des événements négatifs.

On ne va pas trop jouer aux "futurologues en goguette" à se poser la question "A quoi faut-il s'attendre en 2017?". Le passé s'estompe plus vite que son ombre mais rien ne vient par hasard. Les historiens décriront peut-être l'histoire de 2016 en la complétant d'idées pour l'adoucir. Honni soit qui mal y pense... Rétrospective de 2016... et pourquoi pas une rétro style "Réflexions du Miroir"?

Le dernier Kiosque de l'année à TV5 dans sa séquence nostalgie finale, avait posé la question : "Qu'est-ce que vous retiendrez de 2016" (entre 41:00 et 54:00).

Après une séquence sur la chute d'Alep, la réponse unanime coulait de source: une année horrible et atroce dans laquelle on a presque le devoir d'être pessimiste.

Pour 2017, ce qui intrigue les journalistes kiosqueurs, ce sont les résultats des élections présidentielles françaises, les cent jours de Donald Trump, l'Allemagne et l'Iran, l'intervention en Libye et le lien avec la Syrie pose question.

 John Oliver de HBO commençait un extrait de "Fuck you 2016".


En résumé, aux États Unis et pour les kiosqueurs présents, ce fut une année d'incertitudes, de crises migratoires, d'attentats divers, de surprises qu'un Cassandre, qu'un admirateur eschatologique de l'Apocalypse, utiliserait avec plaisir sur fond de scepticisme.

Une seule bonne nouvelle relevée par le kiosqueur africain, la maladie d'Ebola avait été vaincue. 

1.jpgDans son édito du Vif, Gérald Papy écrivait "Nos rêves sont plus forts que nos échecs. On sort de cette année, groggy par cette année noire".

Tout a déraillé à plusieurs endroits stratégiques.

Il était cité:

Ceux qui publient des sondages, des statistiques pour en ressortir des prévisions, pourraient rejoindre les météorologues prometteurs de beaux jours de la météo qui s'attaquent à des prévisions à longues échéances. 

Le Vif passe l'année en revue en sautant des coups de tonnerre aux coups de théâtre, des coups de poker aux coups de grâce, des coups de génie aux coups d'essai, des coups de folie aux coups de colère, des coups de blues aux coups fourrés, des coups de bambou aux coups de cœur.

Alors un karaoké s'impose


 

Les coups
Quand ils vous arrivent
Oh oui, ça fait mal
Les coups
Qui t'apprennent à vivre
Oh oui, ça fait mal

Avant de faire un homme
D'un tout petit enfant
Il en faudra combien pour qu'il devienne un grand ?
Combien de fois à terre il lui faudra tomber et
Sans pleurer apprendre à se relever ?
Il deviendra un homme petit à petit
En apprenant les dures leçons de la vie

Les coups
Quand ils vous arrivent
Oh oui, ça fait mal
Les coups
Qui t'apprennent à vivre
Les coups
Quand ils vous arrivent
Oh oui, ça fait mal
 
Les coups
Qui t'apprennent à vivre
Oh oui, ça fait mal

Avant de faire un homme
D'un tout petit enfant
Il en faudra combien pour qu'il devienne un grand ?
Combien de fois à terre il lui faudra tomber et
Sans pleurer apprendre à se relever ?
Il deviendra un homme petit à petit
En apprenant les dures leçons de la vie

Les coups
Quand ils vous arrivent
Oh oui, ça fait mal
Les coups
Qui t'apprennent à vivre
Oh oui, ça fait mal

Aujourd'hui, je sais qu'on n'a rien sans lutter
Le prix de l'amour, celui de l'amitié
Quand on est le premier, ceux qui vous crient : "Bravo !"
Et ceux qui voudraient vous voir un jour KO

Les coups
Quand ils vous arrivent
Oh oui, ça fait mal
Les coups
Qui t'apprennent à vivre
Oh oui, ça fait mal

Un goût de bonheur qui vient au bon moment
Un goût d'espoir au milieu des tourments
Plus les coups sont durs, et plus vite on apprend
A devenir quelqu'un qui se défend.
 
Les coups de Jarnac de 2016 ont été nombreux  de surprise en surprise.
 
Coups de tonnerre: Avec les attentats du 22 mars après ceux de Paris, avant ceux de Nice et d'ailleurs, Bruxelles entre dans une guerre larvée dont on cherche une résilience, et parfois par une politique sécuritaire face au terrorisme dans laquelle le populisme s'engouffre. Les fous de dieu ont été jusqu'à détruire l'histoire et le patrimoine de l'Humanité.
 
Coups de théâtre: L'élection de la "Trump power" qui réveille les perdants de la mondialisation. La fuite en avant de la Turquie suite au putsch raté qui conduit à une répression. La mode a fait sa révolution. L'engouement  pour les marchés de l'occase. 
 
Coups de poker: L'échec de Cameron mène au BrExit et à sa démission. Le lien commercial CETA entre le Canada et l'Europe réveille les peuples de gauche que dont on sort un héros qui se retrouve comme une boule de Vintage sur un Pinball. Le high-tech chinois fait sortir la Chine de l'esprit de 'usine du monde'. Le crowdfunding finance les projets des startups. Le Nobel de la Paix attribué à Bob Dylan, alors que le CD et le DVD font place au tout "Net" via Netflix ou Amazon.
 
0.jpgCoups de grâce: Le sacrifice de Caterpillar avec ses 2200 emplois supprimés en Belgique. La ville martyre d'Alep. La jungle de Calais. La déchéance de Dilma Rousseff au Brésil. Les jobs se divisent en burn-out, en bore-out ou en brown-out,
 
Coups de génie:  L'année de la femme sauf en Afghanistan (Niloofar Rahmani ou selon cette autre info). Le "black power". Les artistes soignent leur look pour sortir de l'ombre. Usain Bolt aux JO a refait des étincelles.
 
Coups d'essais: Les trois mousquetaires en France, Fillon, Macron Valls ont éliminé Sarkozy et Hollande. La Nuit debout des citoyens dans les rues. L'éducation se cherche un Davos dans un Pacte d'excellence. L'année zéro de la réalité virtuelle et de l'homme augmenté qui à l'aide d'un casque, pourrait voyager sans se déplacer.
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Coups de folie: La radicalisation des jeunes. Le pokemon go. La tentation de la télé pour une soupe populaire de "reality show"
 
Coups de colère: Les "leaks" en tous genres sortent des papiers. L'écologie éclate dans le film "Demain". L'Afrique centrale se rebelle face à leurs présidents qui convertissent la démocratie en "démocrature". Les tremblements de terre en Italie.
 
(clic sur l'image ci-dessous)

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4.jpgCoups fourrés: Le Kazakhgate. Les virés de ING. Les tunnels bruxellois se déglinguent. Le conflit d'intérêt de Barroso. Le dopage. Le burkini identitaire
 
Coups de bambou: Le trou budgétaire dans une économie d'approximations. Les commissions d'enquête. La chancelière allemande appelée Madame-démocratie. La Pologne ultra-conservatrice. Les flops high-tech
 
Coups de cœur: La Colombie sort d'une guerre avec les Farcs. L'architecture engagée dans un art de bâtir moins tape-à-l'oeil. L'overboard en ville. Nafissatou Thiam considérée comme la reine de Rio pour les Belges.
 
Même Thomas Gunzig toujours prêt à nous faire sourire si pas rire avec l'équipe des Cafés serrés humoristiques, avaient des mots sinistres en fin d'année:podcast.
 

"Alternatives économiques" parlait du "Brexit comme un divorce sans rupture, de la Pologne avec ses conservateurs à la barre, de la puissance à tout prix de la Russie, de Erdognan qui devait dire merci aux putschistes pour avoir pu asseoir son pouvoir en supprimant toutes dissidences et contrepouvoir, de la violence ethnique au Burundi, de tous contre un en Irak, de la fuite en avant de l'Arabie Saoudite, du maréchal Sisi au pouvoir vacillant sans le soutien en interne et en externe, des revers de la gauche en Amérique latine, de la bonne communication de Trudeau au Canada, des robots préférés aux immigrés au Japon"...


 

Réflexions du miroir
 

7.jpgLe "Yes we can" d'Obama s'est transformé par une autre question "Who can?" ou "Who could do it?".

Entre l'opinion publique et les lâchés du système, on se demande si le déclin de l'Occident n'est pas déjà inexorable quand les pays asiatiques voient toujours demain meilleur que la veille?

La montée des BRIC est hétérogène avec des résultats intéressants mais ne trouve pas plus de coordination des agendas politiques.

La vacuité internationale dégraisse les rêves.

(clic sur l'image ci-dessous)

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Qu'on aime Poutine ou qu'on le déteste, il a fait l'actualité en 2016 par ses actions sans effusions personnelles, sans tambour ni trompette, en force tranquille plutôt que par les coups d'éclats oratoires de Trump ou en bon orateur comme Obama.

Le 30 décembre2006, Sadam Hussein était pendu après un jugement rapide. C'était un dictateur, bien entendu, mais il avait conservé la stabilité en Irak avec une main de fer sans gant de velours. Après lui, la stabilité en Irak n'a toujours pas été retrouvée.6.jpg
 
La conférence de presse de Noël de Poutine était plus sensée et paisible que les discours que l'on entend du côté occidental patronné par Obama.
Est-ce que plus un pays est grand, ne faut-il pas un dirigeant fort en conséquence?
 
5.jpgFaire dire par John Kerry, qu'il faudrait deux pays Israël et Palestine pour maintenir la paix dans la région, qu'il ne faut pas faire jouer son droit de véto à l'ONU, quand les patates sont cuites comme dernier baroud d'honneur, ce sont des initiatives revanchardes d'un enfant gâté qui n'a pas fait ce qu'il aurait dû au bon moment.
Réintroduire une guerre froide  entre ces deux blocs, déstabiliser son successeur avant de céder la place et introduire une atmosphère de suspicion pour ruiner l'autre, n'est pas fair-play... Les trois conditions doivent être remplies: "The right man, at the rigth place at the best moment"
 
 
 
J'ai fait ma propre rétro en passant en revue tout ce que j'avais écrit en 2016.

"L'héritage du passé des Lumières". Héritage que certains voulaient restaurer tel quel sans mise à jour dans un esprit philosophique qui sort des conjonctures.

"Et si tout était différent", Une question à mille franc qui en entraine une autre "tout irait-il mieux?".

"Multiplier les emplois de qualité", un colloque m'avait mis en colère parce qu'il ne répondait pas à l'attrait que proposait son titre. Ce fut une répétition de tout ce que chacun ressentait tous les jours de la défaillance du "système" dans le négativisme ambiant sans donner la moindre chance à l'imagination et au rêve qui pourrait la rendre meilleur. En 2016, les Cassandre ont eu le vent en poupe.

Mes réactions avaient été dissidentes. Mais, comme toujours, elles ne sont jamais les bienvenues dans aucun régime, dans aucun "système politique".

Non, je ne suis pas un optimiste béat. Je suis au contraire très réaliste en disant que c'est montrant des voies profitables qui sont plus porteuses de réussites.

J'ai, en fait, toute cette année, fait l'exercice de cette dissidence à tous les niveaux. En parlant par deux fois du bonheur à un jeune Français imaginaire qui me servait d'interlocuteur fictif. En parlant d'expérience à plusieurs moments contrer la morosité ambiante.

J'ai perdu aussi quelques contacts et j'en ai créé d'autres parfois plus obtus encore.

Le billet de Noël "J'ai honte" était là pour montrer qu'un système bon ou mauvais ne vient pas par hasard et qu'il peut être soutenu (in)consciemment par chacun d'entre nous.

J'ai recherché parmi des "anciens" qui avaient en principe une expérience de vie,  ce qu'ils voudraient pour organiser le bonheur de leur progéniture et le futur qu'ils voyaient dans l'avenir.

J'ai été déçu avec des fins de non-recevoir. 

Penser autrement, cela fait remuer les méninges et cela doit être mauvais pour la santé.

Le monde est devenu un village.
Devenu de plus en plus étroit avec moins de mobilité à courtes distances dans les bouchons des villes mais plus large dans les relations au niveau mondial par les voyages en réel et virtuel. Pourtant au lieu de se rassembler, il se disperse comme le ferait la dérive des continents en idées neuves.
 
Qu'est-ce qui a perdu du terrain cette année 2016?
Certains l'appellent l'establishment, d'autres la méritocratie, le travail intellectuel, le mérite d'avoir fait un travail bien fait, la conscience professionnelle pour retourner dans le sens originel du travail qui, en latin, sous l'Antiquité, disait trepalium ou tripalium, un instrument formé de trois pieux, deux verticaux et un placé en transversale, auquel on attachait les animaux pour les ferrer ou les soigner, ou les esclaves pour les punir.
 
Travailler, ce n'est plus cela qui fait l'actualité, mais c'est chercher d'occuper son temps le plus agréablement possible dans un emploi enrichissant et en arriver à prendre son pied en travaillant.
Ce n'est plus le travail comme dans le temps qui rémunère au juste prix. C'est l'invention qui paye. L'imagination qui essaye d'enrayer cette méthode originelle du travail pour en trouver de plus efficaces.
"j'ai honte" ai-je donc écrit la semaine dernière.
Une honte d'avoir supprimer des emplois répétitifs qui n'enrichissent pas l'esprit des hommes quand l'évolution leur a doté de quelques neurones de plus pour communiquer plus efficacement entre eux que les autres êtres vivants.
Communiquer permet d'élever ensemble le niveau de la connaissance et pas le replis sur soi.
Mon interlocuteur m'accusait de vouloir avoir toujours raison.
Je suis un pluraliste d'idées jusqu’au-boutiste, content d'être contredit avec des arguments de valeurs.
Désolé si je ne prends pas de gants pour parler comme un observateur qui remarque ce qui fonctionne bien et ce qui ne le fait pas.
Nous évoluons sur une vague qui fait penser au tsunami, tellement elle avance rapidement en ne se retournant pas dans un ressac pour remarquer les dégâts qu'elle a fait en passant et qu'elle pourrait faire encore.
L'ère du numérique fait des victimes mais elle s'intègre dans tous les domaines d'activités même si elle est menée par une intelligence artificielle. 
Les travailleurs en col blanc sont tout autant touché que ceux en col bleu.   
Tout cela est connu, mais cela ne s'est pas concrétiser en 2016.
Souvent, j'ai été furieux de ne pas trouver des réponses évidentes à cette évolution que certains appellent révolution numérique.
 
Nous sommes surtout entrés dans une période d'hommes forts qui va de Xi Jinpin à Poutine et à Trump en passant par Erdogan baigné par un complexe de supériorité et du culte de la personnalité.
De jolies pinups et mâles flamboyants crée un monde dans laquelle la logique d'un bon gouvernement équilibré n'a plus court.
Comme côté positif, à ce niveau, on se respecte, on se fait des deals.
Les vindictes politiciennes n'existent pas que dans les grands projets idéologiques que ce soit au niveau étatique ou de personne à personne.
Au dessus de nos têtes, dans l'espace, on se fout pas mal de l'origine des cohabitants dans une capsule.
On voit ces problèmes ridiculisés par la beauté de la Terre vu de haut, de très haut et on profite de ce manque de pesanteur du plancher des vaches

En manque de repères, la recherche du bonheur consensuelle des citoyens passe en la remettant à demain alors que c'est peut-être toujours pour après-demain.

Comme a son habitude, Vadot résumait l'année dans un dessin.

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0.jpgPas question de jouer de la prospective à reculons avec l'uchronie en se disant "si on avait fait ceci", cela ne se serait pas arrivé ainsi.

La nostalgique est une perte de temps.

"A reculons, comme une écrevisse" comme l'écrivait dans son livre, Umberto Ecco n'apporte que de vagues indices dans le futur puisqu'il correspondait avec ses interventions écrites entre 2000 et 2005.

Le scénario que Ecco présentait en titres "De la guerre, de la paix", les "Chronique d'un régime", le "Retour du Grand jeu", le "Retour aux croisades", "La somme et le reste", "La défense de la race" et "Le crépuscule du millénaire commence" pourrait pourtant très bien être d'actualité.

Aujourd'hui, nous avons reculé dans plusieurs directions et accéléré exponentiellement dans d'autres domaines dont la médecine appuyée par les nouvelles technologies.

Pour certains, l'année qui vient de s'écouler, a été douce et profitable. Une naissance et tout repart.

Les investisseurs qui ont choisi d'investir dans les fonds des matières premières russes et brésiliens, auront emmagasiné plus de 35% de bénéfices.  Une paille pourtant au vu des pertes...

Le risque des extrasystoles de la Bourse est redevenu à la mode puisque les taux d'intérêts et l'argent rasent gratis au raz des pâquerettes.

Tendre vers la gratuité des choses, retourner au troc, s'obliger à tout faire soi-même en se foutant du système et de son voisin est un individualisme qui ne dit pas nom.

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La personnalité de l'année a donc été Donald Trump d'après Le Time qui donne les raisons de son choix en disant que "Trump a rappelé aux États Unis que la démagogie se nourrit du désespoir et que la vérité n’est jamais aussi forte que la croyance en ceux qui l’ont annoncée. Il a pu libérer un électorat caché en se faisant le porte-parole de la colère et du courant dominant de ses craintes et parce qu’il a donné forme à la culture politique de demain en démolissant celle d’hier".

Mais Donald Trump a aussi ouvert une nouvelle porte aux extrémismes de tous bords.

J'avais senti dès février qu'il allait jouer un rôle de "Donald Duck" en finale.

Pourquoi? Je l'ai expliqué dans l'article "Trump-moi ça" par ces seules paroles "Make America great again".

"Great again" mais dans quel sens?

Dans le manque d'imagination, certainement.

Le "Yes you can" d'Obama était séduisant comme un discours lors de son investiture, mais il a déçu dans sa réalisation.

Il s'est laissé entraîné par des muses du passé.

Que Trump s'insurge contre les dernières décisions d'Obama, quoi de plus normal dans une opposition complète de stratégies.

L'arrivée de Trump pourrait faire penser certains au célèbre "Aigle noir" de Barbara.


Le retour aux années 30?

La question revient souvent : "Revient-on a une situation que nous avons connu avant les guerres?"

La réponse était donnée par une historienne: podcastqui concluait en disant:

Comparaison n'est pas raison entre deux périodes de l'histoire où les cartes se redistribuent en permanence et passer à des amalgames pour les comparer est toujours incorrect.

Comme toujours, les gagnants sont les plus malins qui se sont adaptées le mieux.

"La génération "Quoi" craint l'avenir".

Pourtant certains jeunes n'en ont cure et fonce en faisant ce qu'ils aiment de faire. 

0.jpgOn a toujours voulu brûlé les étapes. Voulu tout et tout de suite. Cela ne marche jamais ainsi.

Il faut aussi jouer au Petit Poucet pour garder une porte de sortie en laissant quelques petites pierres blanches derrière soi pour retourner en arrière si besoin.

La réussite fait envie mais n'est pas reproductible et n'apporte pas l'exemple du comment elle s'est construite.

Ce sont les modes qui poussent les hommes à prévoir les envies des acheteurs une ou deux saisons à l'avance.

Aujourd'hui, il est presque devenu révolutionnaire de garder ses maux pour soi.

Difficile d'évaluer l'impact et l'ampleur de la rupture déjà en marche qui va s'opérer de manière drastique après l'investiture de Trump.

Dans cette vision sans imagination, la nature devient l'ennemie alors qu'elle nous apprend tellement de choses utiles par sa diversité qui pourrait être utilisée par l'homme.

En 2011, John Stieglitz décrivait une économie mondiale à deux vitesses, avec les pays émergents en croissance et les pays occidentaux en stagnation.

Il disait alors que l'Europe et les États Unis avaient alors besoin d'investissements publics à grande échelle alors que les marchés financiers faisaient pression pour que les dépenses soient réduites.

La profusion des biens du système capitaliste fait baisser les prix mais aussi la qualité de ses services. Seul ce qui est rare restera toujours cher.

En 2011, les taux d'intérêts s'élevaient alors à 4% sans beaucoup chercher les méthodes extrêmes.

Aujourd'hui, elle est au raz des pâquerettes. L'agent ne vaut plus rien. Il y en a trop en service. Sans taux d'intérêts, sans légère inflation, On n'a plus les moyens d'absorber les dévaluations normales des biens et des objets qui finissent toujours par devenir obsolètes sans moyens de s'améliorer.

Les décideurs politiques ne trouvent plus que de fausses réponses, plus inefficaces les unes que les autres à la crise face à l'idéologie du marché libre qui lui en tire tous les bénéfices en s'installant là où la rentabilité est encore assurée.

Les monstres sacrés d'Internet, les GAFA ont pris les commandes du monde.

Plus de 40% des utilisateurs d’Internet interrogés veulent obtenir tous leurs produits via les 5 plus importantes entreprises IT.

Parmi ces personnes, 3 sur 4 pensent que ce sera possible endéans les 5 ans.

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Les pays dits "avancés" créent encore de l'emploi endémique mais grâce aux compétences de ses collaborateurs.

L'anémie au niveau de la reprise pouvait mener à la récession.

En gros, on y a échappé, mais cela a été tout juste.

Tirer la croissance du monde par la seule production économique de l'Asie qui elle, prenait son départ plus bas, voyait toujours un mieux dans le lendemain par rapport à la veille, semblait suffisant pour faire grimper le prix des matières premières. Pas de nostalgie....

Conjoncturelles, ces dernières se sont souvent aplaties.

Le pétrole reprend seulement un peu de couleur noire plus vive.

La parité du dollar avec l'euro a redonné du tonus aux exportateurs américains comme l'a fait et le fait encore, en dévaluant sa monnaie. 

Les entreprises se sont restructurées pour réduire toutes les sources d'énergie, ressources humaines comprises. 

Sur les marchés financiers mondialisés et les multinationales cherchent les meilleurs rendements en Asie et s'écartent de la "vieille" Europe.

Pourtant l'Europe comme les États Unis cherchaient un nouveau souffle pour provoquer un effet levier dans une nouvelle flambée des prix actifs de part et d'autre pour sortir de la stagflation.

La solution trouvée par l'Europe a été l'austérité, la "très chère austérité".

Une solution qui a coûté des millions d'emplois puisque les investissements dans les projets se sont rétrécis au lavage.

Ces plans d'austérité imposés quand les gouvernements devaient faire face aux déficits budgétaires rappelaient la Grande Récession du passé titillée par la peur de ne pas pouvoir honorer l'échéance les dettes. La peur, toujours la peur du lendemain.

Dans l'Echo de hier, il était dit qu'en novembre 2016, le pourcentage de la population des pays qui veulent en sortir, s'élevait à 46% en Grande Bretagne et en Grèce, à 32% en France, 26% en Belgique, 25% en Allemagne et 20% en Espagne.

Mais c'était la gestion de leur gouvernement respectif qui, à l'unanimité, était pointé du doigt comme responsables.

Plus loin dans le journal, il était écrit que les gouvernements ne mettaient pas suffisamment en évidence la valeur du modèle de notre société et qu'ils n'étaient pas assez défendu lorsqu'ils étaient sous pression.

Anorexie du débat politique et exclusion stigmatisent la situation dans laquelle nous sommes. Cela me rappelle ma carte envoyé au Père Noël qui commençait par "Apportez-nous notre blague quotidienne avec un humour que vous enroberez dans un papier de disputes avec une cordelette qui serre aux entournures pour que l'on puisse s'expliquer franchement, se libérer de ses impulsions et mettre un terme à ce scepticisme global. L'apathie généralisée y en a marre... "

Le manque de fierté pour nos réussites et même de leur ignorance parachève le mouvement de sape. On ne félicite plus assez quand quelque chose a été bien fait.

La logique de la croissance stagnante fait que les recettes fiscales diminuent, que le social en pâtit et la méfiance s'installe chez leurs dirigeants qui doivent sortir des mensonges pour se faire (ré)élire.

Le secteur public draguaient les investisseurs étrangers avec des formules alléchantes comme les intérêts notionnels.

Il a été cocu par ces sociétés qui y voyaient un moyen d'éliminer tous leurs impôts.

Pour la Grèce, on a espéré qu'un programme d'investissements publics à grande échelle aurait stimulé l'emploi à court terme et la croissance à long terme aurait pu réduire la dette publique en finale.

Quel média parle encore de la Grèce, aujourd'hui? Est-ce que la situation s'y est améliorée? Si c'était le cas, la Grèce aurait fait changer la courbe de satisfaction.

Mais, les médias réagissent dans l'actualité immédiate et oublient d'en faire le suivi.

Les PME et stratups ont comprit que les crédits se trouveraient sous forme de micro-crédits.

Les banques perdent du terrain dans les taux d'intérêts au raz des pâquerettes et se font leur propre assureur pour ne pas capoter elles-mêmes.

Relativement et généralement unis avant cette césure récente entre les deux stratégies en présence, les États Unis ont été les premiers à se redresser tandis que l'Europe se cherche toujours désespérément une unité alors qu'elle se disloque en prenant l'eau de toutes parts tout en étant en surcapacité de potentiels mais pas au niveau des nouveaux et bons besoins.

L'Europe plongeait pays par pays dans une extrême droite larvée, portée par le populisme et le raz le bol dans un climat détestable.

Moderniser pour répondre aux défis du changement climatique devient indispensable, tandis que trop d'intérêts divergents sans solidarité pour compenser, ne résolvent rien.

0.jpgLors de son élection, Obama avait créé un tel espoir plus social qui ne pouvait qu'être déçu, gêné aux entournures par l'opposition républicaine des intérêts. 

Les problèmes étaient politiques plutôt que réels.

En plus, cette année, le climat et le réchauffement climatique a occasionné des dérèglements en pagaille: inondations, incendies, sécheresses et vagues de chaleurs avec 1,2°C en plus au thermomètre que l'année 2015, déjà connue par son record sur 2014. 

Le "28 minutes" de ARTE invitait Nicolas Hulot pour en parler.

Le langage écologique de Nicolas Hulot n'a rien à voir avec l'écologie politicienne était clair et sans ambages. Il faut réagir et cela créera de l'emploi autrement que sous forme d'un ersatz de travail qui fatigue plus qu'il ne construit.

Soyons écolo qui cherche, tout comme le numérique, à faire plus avec moins de moyens. Cibler pour mieux atteindre les problèmes et que cela coûte moins cher.

Plutôt que de simplement voir son entourage, regardons le en marchant et en courant en jogging comme je le fais avec passion parfois en écrivant au vol quelques idées que j'extrapolerai par après sur la fameuse page blanche qui ne le sera que très peu de temps.

Gardons l'esprit jeune et ouvert même si la carcasse ne suit pas toujours.

Les classes moyennes en déperdition ont fait place à de plus en plus d'écarts entre riches et pauvres et ouvraient la plaie de l'hémophilie entre l'occident et la Russie sous la forme d'embargos au détriment des deux côtés.

Les States créent encore beaucoup de Prix Nobel à la sortie des grandes écoles qui malheureusement sont tellement élitistes.

Ces écoles ne s'inquiètent pas des laissé-pour-compte de la société qui ne monteront jamais sur la première marche de la gloire. Elles pourraient être délaissées avec les nouvelles techniques d'apprentissages sur Internet.

0.jpgSoyez bon artisan ou bon artiste.

L'art commence très jeune comme le montrait l'émission "Prodiges" de la semaine avec ses finalistes en musique, en chant ou en danse.

Le travail de ces jeunes pour arriver à l'excellence est magistral.

Ils font ce qu'ils ont aimé de faire dans leur jeune vie avec fierté et ne piquent pas une crise de colère à ne pas être premier.

Si ensuite, cela ne marche pas, il sera encore temps de changer d'orientation, de réévaluer la situation et de corriger le tir.

Râler tous les jours à exercer un métier qui ne plait pas, d'avoir rater la montre en or et à devoir faire ce qu'on fait pour une récompense avec un peu d'argent en récompense, est un leurre.

J'ai une profonde estime pour les autodidactes.

Apprendre, c'est pendant toute une vie que cela se pratique et pas pendant les vingt premières années.

Les partis traditionnels ont fait partie de l'Establishment.

Ils constatent les dégâts avec stupeur, tremblements et passivité.

Pourtant bien séparés par volonté commune à l'origine, ils mélangent les trois pouvoirs de la démocratie dans une bouillon de culture.

La crise de la démocratie nait souvent par la base qui ne comprend pas que le monde change plus vite que prévu.

En Belgique, puisque le jeu de dupe y a vogué aussi sur une vague du mécontentement continue, le cordon sanitaire est devenu une cordelette avant de passer à la poubelle de l'histoire.

L’État fédéral est confondu vraiment avec la confédération voulue par la NVA au départ.

Diviser pour régner mieux et en paix avec des gens qui nous ressemblent....

Est-ce que les États nouveaux seront-ils assez souples pour amortir les chocs derrière leurs frontières riquiqui?

Les politiciens vont de campagne en campagne électorale, jusqu'à se demander si ce n'est pas une campagne publicitaire. 

Le monde referme ses frontières et se lance dans un indépendantisme passéiste avec le protectionnisme et le nationalisme en prime alors que vu que ce qui est produit localement dépasse que ce qui y est nécessaire, rendent les exportations obligatoires.

Les robinets, une fois fermé, que restera-t-il?

Les 720 millions d'euros d'allocation jusqu'en 2018 vont-ils être détournés vers le logement sociaux et la formation sous la bannière de Beliris?

La fracture communautaire en socialisme bon teint et capitalisme à tout craint, se creuse.

Ne pas l'avouer serait être aveugle.

Il faut sauver la masse comme il faut sauver l'orque Willy qui pourtant n'est pas un tendre animal des mers, mais parce qu'il fait partie de notre monde de diversité et de la chaîne de la vie qui comprend prédateurs et prédatés.

Morceler, il en restera peut-être quelque chose mais à quel prix?

Sera-ce les élites qui vont se partager les postes à pourvoir dans tous les morceaux communautaires?

Un jour, peut-être, les ouvriers et les employés deviendront des collaborateurs qui investissent dans leur propre société rejetée par leur patron de l'ancien régime dans une relation d'égal à égal, dans une situation win-win, en oubliant celle de la hiérarchie, top-down.

Ce qu'on peut dire presque à coup sûr au sujet du futur immédiat, c'est que les budgets qui ont un lien avec la sécurité et ce qui tourne autour des moyens apportés par la domotique, vont s'accroitre dans un contexte de méfiances larvées.

0.jpgIl y a huit ans, j'écrivais "Un avenir de barbelés". Nous y sommes...

Le "Brussels bashing" comme tous les bashings, n'a qu'un temps.

"Nationalisation des marchés d'actions en Chine et au Japon".

Le foot qui est une nouvelle fois, revalorisé par la Chine à des niveaux inégalés de 50 millions à 100 millions par ans.

Les marchés financiers ont végété pendant l'année non immunisés contre les chocs politiques qui secouent le monde actuellement.

Ils ont seulement réagi positivement en finale à la nomination de Trump.

0.jpg"Faire plus avec moins"....toujours le même slogan de l'ère du numérique.... qui rejoint celui de l'éco-responsabilité.

Je lisais ce billet qui disait:

"Un État providence similaire au nôtre, mais 25 % moins cher ?

Il était écrit: 0.jpg"La Belgique a encore quasiment les dépenses publiques les plus élevées de l’OCDE, comparée au club des autres pays riches (confirmé par le VOKA avec les impôts des sociétés).

Les dépenses publiques sont bien plus élevées que celles des pays dont le bien-être et la protection sociale sont similaires, ou d’autres États fédéraux.
Avec un taux de charge fiscale de 44,8%, la Belgique a l’une des charges fiscales les plus élevées de tous les pays de l’OCDE (mesurée par le rapport des impôts sur le PIB), à l’exception de deux, le Danemark et la France.

Le montant de notre fardeau fiscal était aussi l’un des plus élevés sur 2014. Il était alors légèrement supérieur à 45,0%. C’est ce que nous enseigne le rapport « Revenue Statistics 2016 » de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique).
Notre fardeau fiscal est près d’un tiers supérieur à la moyenne pondérée pour l’OCDE (34,3%, soit une différence de 10,5%). Cette différence s’est d’ailleurs encore légèrement accrue par rapport à 2000.
Seuls sept autres membres de l’OCDE ont également une charge d’impôt de plus de 40 % : en plus de la Belgique, on trouve le Danemark, la France, l’Autriche, la Finlande, l’Italie et la Suède. Des pays tels que l’Irlande, la Corée, les États-Unis, la Suisse et la Lettonie, cependant, restent en dessous de 30%.
L’analyse des types de taxes qui sont plus ou moins élevées dans notre pays que dans les autres pays de l’OCDE est également instructive. Les contributions pour la sécurité sociale (qui constituent une grande partie des coûts salariaux) et les impôts sur la propriété sont supérieurs dans notre pays de près d’un tiers. En revanche, les taxes sur les biens et services (TVA et autres) sont inférieures de près d’un tiers !

Un État providence similaire un quart moins cher.
Il est frappant de constater que les pays tels que l’Allemagne, le Canada et la Nouvelle-Zélande bénéficient d’un bien-être social et d’une protection sociale comparables aux nôtres avec des dépenses publiques beaucoup plus faibles, soit un maximum de 32 à 37%, donc un quart de moins.
Il est aussi frappant que tous les États clairement fédéraux (tels que les États-Unis, l’Australie, le Canada, l’Allemagne, la Suisse, …) ont des dépenses publiques beaucoup plus faibles que les nôtres. Deuxièmement, les États avec les dépenses publiques les plus élevées sont presque tous des États unitaires avec une forte autorité centrale (le Danemark, la France, la Finlande, et la Suède).
Produisons-nous effectivement des services publics franchement meilleurs, en rapport avec des dépenses publiques beaucoup plus élevées chez nous ? Ou serait-ce plutôt la «rentabilité sociale» de nos dépenses publiques qui serait faible de façon problématique ?
Il n’y a donc pas d’excuses pour ne pas réduire les dépenses publiques de façon drastique tout en maintenant la même qualité de services publics et de sécurité sociale. Fédérer davantage sur le modèle des autres États fédéraux – avec des pouvoirs moins fragmentés, et en donnant davantage de pouvoirs aux régions en matière de taxation et de dépenses sont aussi à notre portée".

Que rêvais-je-pendant les trente glorieuses de ma jeunesse?

De conquêtes spatiales, de vitesses.

Aujourd'hui, le dernier vol d'Atlantis laisse un point d'interrogation.

Les avions ne font plus rêver comme le Concorde le faisait, perdus dans des gros engins qui entassent leurs passagers plutôt qu'ils ne les accélèrent.

L'aspect commercial a pris le dessus et se retourne à distance géographique et non spatiale.

Le projet EADS du Zehst  pour la maitrise de l'espace devrait monter d'un cran à l'échelle mondiale pour partager les frais.

"Une étincelle suffit à incendier la prairie", disait Mao.

Aujourd'hui, elle doit être maintenue par des slogans symboliques comme "Dégage", "Indignez-vous".

Effet de surprise ou effet papillon?

Alors que des cascades informationnelles avec les technologies d'Internet se greffent dans un phénomène d'imitation.

Le tourisme est en chute libre en Tunisie et en Égypte.

La Turquie est venu s'ajouter à cette liste de pays "dangereux" et a obligé de resserrer les rangs en révisant ses projets de vacances.

En 2016, le tourisme a fait des bonds inespérés en Espagne, au Portugal.

Vases communicants obligent.

Des Belges ont filmé leur histoire 2016

(clic sur l'image ci-dessous)

0.jpg

Quand à Philippe, le roi des Belges, dans son discours humaniste de Noël, construit aux petits oignons, il constatait et souhaitait pour 2017:

"Non, peut-être", répondrait un Bruxellois.

On ne sait pas où on va, mais on y va.

On progresse d'après les résultats mondiaux.

Jamie Dimon, CEO de JPMorganChase disait “Pendant des années, on nous a tapé dessus comme si nous étions des gens horribles. Je pense donc que ce nouveau départ est une bonne chose. Les Républicains sont maintenant aux commandes du pays, et ils ne sont pas aussi hostiles au monde des affaires que les Démocrates l’ont été pendant des années. Je pense que lorsque que l’on est président, on doit s’entourer des meilleures personnes possibles".

C'est le moment de le prouver.

Chez les plus riches dont on connait les noms, Bill Gates et Walter Buffet, ce sont aussi eux qui sont les plus grands mécènes dans les projets du futur que l'on retrouve chez Promethéa. Leurs dons n'entameront pas leur fortune mais apporteront ce qu'il manque le plus: du cash.

Cracher dans la bonne soupe, personne n'y penserait.

Aux States, c'est quand cela devient obsession que cela devient troublant et indigeste.   

C'est le cinquantième anniversaire de la disparition de Walt Disney.

Un visionnaire plus qu'un faiseur de gros sous.

Des spécialistes en parlaient
podcastpodcast
Pour l'occasion, je ressors Fantasia de ma propre boîte à souvenirs

Totalement synchronisé à l'actualité


 

Debbie Reynolds vient de décéder récemment

suite à la mort impromptue de sa fille

Ressortons le final du film qui l'a fait connaître et

qui entre vraiment dans mon scénario

que je vient de donner entre l'image de ce qu'on voudrait être

et qu'on n'est pas toujours:

"Chantons sous la pluie"


Le Café serré de hier, réchauffé par Bruno Coppens podcastmontrait que tout est possible pour positiver.

Cela dépend de la manière de voir son présent et comment le rectifier.

Si vous désirez recevoir une leçon de résilience, c'est chez Michel Visard que je le chercherais: podcast.

Les tendances pour 2017. La démondialisation au menu de 2017? disait cet article.2.jpg

Son auteur écrivait comme conclusion: "La démondialisation est ainsi une idée qui semble vieille avant même d'avoir existé. Le mot existera en 2017 mais il ne sera vivant que sur les estrades politiques et non dans la réalité économique du quotidien", terminait-il.

Le futur est et restera pluriel.

0.jpgL'amitié et les connivences sans troubles fonctionnent comme je l'écrivais la semaine dernière dans "...des individualités compressées en communautés comme la caissière du super-marché qui se retrouve devant sa caisse dans la modestie d'un rapport furtif sans oser s'aventurer sur des terrains trop glissants et encore moins sur des chemins inconnus pour l'un des partis en présence."

Ce qui va changer en Belgique est déjà fixé en partie électricité, santé, essence. 

Mais pour être positif,

parmi ceux qui dans la chanson ont fait l'année, il y a ...

Vianney avec "Pas là" dans ses "idées blanches"

L'aura-t-il trouvé ce qu'il recherchait?


 Puis, toujours présent depuis 2015, Julien Doré

qui l'aurait trouvé sur son un lac de rêve


0.jpgA l'heure de la publication de ce billet, il ne reste que quelques heures en 2016, année bissextile.

Bonne et heureuse année 2017 à mes amis comme à mes ennemis de cœur ou d'esprit.

0.jpgLe nombre 2017 est un nombre premier. C'est aussi un nombre déficient, c’est-à-dire que 2017 est un entier naturel qui est strictement supérieur à la somme de ses diviseurs stricts, c’est-à-dire les diviseurs de 2017 sans compter 2017 lui-même.

Soyons donc plus optimistes puisque tout est premier.

La boule de cristal n'a pas existé pas dans le passé et encore moins dans le futur.

Difficile de faire pire que 2016.

Sans suspense, sans surprise bonne ou mauvaise, la vie ne serait-elle pas bien morne?

 

Eriofne,

 

Citations du showbiz et de la culture,

Allumons les vœux.

Mise à jour 2 janvier 2017: Cyndia Izzarelli parlait de sa manière de donner ses vœux:  podcast

La prévision de Jean-Eric Braana, auteur de "America, great again" de ce qui va se passer avec l'Amérique de Trump me parait exacte:podcastpodcast
Mise à jour 4 janvier 2016: Les bons vœux de Thomas Gunzigpodcast

Mise à jour 5 janvier 2016: Bruno Coppens revendique le couvre-vœux podcast

 

Tourner le temps à l'orage

Revenir à l'état sauvage
Forcer les portes, les barrages
Sortir le loup de sa cage

Sentir le vent qui se déchaîne
Battre le sang dans nos veines
Monter le son des guitares
Et le bruit des motos qui démarrent

Il suffira d'une étincelle
Oui, d'un rien, oui, d'un geste
Il suffira d'une étincelle
Et d'un mot d'amour, oui pour

Allumer les vœux, allumer les vœux
Et faire danser les diables et les dieux
Allumer les vœux, allumer les vœux
Et voir grandir la flamme dans vos yeux
Allumer le vieux

Laisser derrière toutes nos peines
Nos haches de guerre, nos problèmes
Se libérer de nos chaînes
Lâcher le lion dans l'arène

Je veux la foudre et l'éclair
L'odeur de poudre, le tonnerre
Je veux la fête et les rires
Je veux la foule en délire

Il suffira d'une étincelle
Oui, d'un rien, d'un contact
Il suffira d'une étincelle
D'un peu de jour, oui pour

Allumer les vœux, allumer les vœux
Et faire danser les diables et les dieux
Allumer les vœux, allumer les vœux
Et voir grandir la flamme dans vos yeux
Allumer le vieux

 

3.jpg1.jpgQuelques bonnes nouvelles:

Sur Bruxelles: L'année 2016, ceux d’entre nous qui sont conducteurs ont perdu en moyenne 44 heures dans les bouchons. Anvers et Bruxelles sont des valeurs sûres dans le top 5 des villes européennes les plus congestionnées, où elles occupent respectivement la 3e et la 5e place au titre de 2016. Mais tout n’est pas négatif, et l’étude montre qu’en Belgique aussi, le nombre d’heures passées dans les bouchons par les automobilistes a baissé.
Références: La dette publique totale de l'Union européenne a atteint 12.354 milliards d'euros à la fin du mois de septembre 2016. La dette publique belge s'est élevée à plus de 455 milliards d'euros, ce qui représente 108,8% du PIB. Aux Pays-Bas - un pays qui compte 5,5 millions d'habitants de plus que la Belgique - la dette est inférieure de 28 milliards d'euros par rapport à la nôtre (61,9% du PIB) et nos voisins du nord vont bientôt plonger en dessous des critères de Maastricht (60% du PIB).
 
 
 

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