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16/04/2016

World Papers

0.jpgAprès ClearstreamWikiLeaksSnowdenLeaks, Luxleaks, SwissLeaks, voici les "Panama Papers".

Les "Leaks" reviennent en bandes de papier et pointent tous les jours de grands noms de la finance qui ont fait sortir leurs économies du pays dans lesquels elles ont été créées pour raisons fiscales. 

Les fuites généralisées découvertes au sujet des  "Panama Papers" révèlent un secret de Polichinelle.

L'enquête de "Cash investigation" passée sur France2, a qualifié de "Casse du siècle" ces révélations du "Panama Papers".

Près de 400 journalistes ont contribué à révéler les mouvements de capitaux légaux ou illégaux, d'argent propre légalement placé là où cela rapporte le plus ou d'argent sale qui provient de fraudes et qui est punissable. 

Tant mieux, si on sort de l'ombre d'un chapeau Panaméen des proies à grignoter, mais cela vaudra-t-il la chandelle dans tous les cas? 


...

Le Premier Ministre d'Islande en a perdu la tête.... de son gouvernement, s'entend. Nous ne sommes plus en 1789.

Lundi, Bruno Coppens présentait un match entre fraudeurs et djihadistes:podcast.

La citation panégyrique "Pour vivre heureux vivons caché" n'a jamais été aussi vraie.

Un premier article paraissait très vite sur Agoravox.fr : "Panama Leaks, Mossack Fonseca & Co. ou le vrai visage de la finance internationale".

Les commentaires venaient en bloc en réponses à chaud avec des accusations. Je me suis amusé à jouer l'avocat du diable devant les critiques que l'on pouvait considérer comme "naturelles" ou "instinctives". 

Remonter des bretelles devenues trop lâches, cela n'est jamais trop difficile. 

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En France, Cahuzac avait déjà tenté de faire l'innocent au sujet de ses placements dans les paradis fiscaux, sans réussir.

D'autres, dont je ne vais pas citer tous les noms sortent de ce chapeau panaméen très chargé.

Ce n'est pas d'ailleurs pas de "Pordianama Papers" qu'il faudrait les nommer mais de "World Papers". 

Via les offices de placements, ce phénomène se retrouve dans le monde entier. L'implication des pays ou des villes commence en d'attirant, à eux, des capitaux licites ou non.

S'il y a des demandeurs, il y a des offres et vice-versa.

Nous sommes face au mal-être des démocraties occidentales alimentées par une propension à la transgression du fraudeur, à la corruption et aux corrupteurs suite à l'ivresse du pouvoir et à ce que ce que celui-ci permet.

L'avocat fiscaliste belge, Thierry Afschrift, connu pour ses bras de fer avec la justice, rappelle que "le niveau de fiscalité belge est immoral en soi. Pour lui, la volonté d'éviter l'impôt est normal et compréhensible, particulièrement quand l'impôt est élevé, pour autant qu'elle reste légale".

Dans ces cas-là, quand on tire sur un papier de toilette, c'est toute la bobine qui y passe.  

De la fraude et de ses effets, j'en avais touché un mot dans "La bonne soupe noire" bien avant toutes les Leaks.

"Soyons concret avec le discret" avais-je écrit un autre jour pour caractériser ce qui se passe via le net.

Et c'est justement par la même voie que les choses se passent le plus souvent. 

...

  "Fraudes et corruptions, les cancers de la démocratie"

0.jpgLa semaine dernière, c'était l'édito de Gérald Papy du Vif-Express.

Elles rongent la crédibilité et la vitalité de la démocratie. 

L'interview de Mélanie Loisel à la suite de son livre "Ils ont vécu le siècle" disait:  "l'accentuation de la méfiance et le repli sur soi est une question d'éducation et donc, d'ignorance. Cela est dû à l'oubli d'aller voir ailleurs, en dehors de ses repères et y découvrir ce qui est différent en nuances de gris. Le sentiment d'injustice crée la violence et c'est vrai beaucoup se battent pour leur survie et d'où le besoin d'indulgence pour comprendre les discours. Il faut trouver des raisons de vivre, d'interagir et de s'adapter à ce qui est. Il faut appréhender le monde avec toute sa diversité et cesser de vouloir uniformiser l'humanité. Mais, il m'est interdit de désespérer ".

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Dans les articles qui suivaient, on découvrait d'autres commentaires comme celui de Paul Jorion qui disait que "Les grands Etats ont besoin des paradis fiscaux pour contrôler de manière semi-permissive, le blanchiment d'argent sale du trafic de la drogue, de la prostitution et des armes". 

Là, cela ressemble au serpent qui se mord la queue... 

Au suivant... nettoyage de printemps oblige... 

1.jpgIl est évident de dire que plus on est fortuné, plus il est possible, opportun et facile d'échapper à l'impôt.

Pourtant, il n'y a pas de petits profits qui traîne, sous forme de petits corruptions à éviter l'impôt. Cela commence par de petits pourboires et de petits dessous de table. 

L'évasion fiscale, elle, existe pour raison d'optimalisation des biens avec évitement est tout à fait licite... actuellement.

1.jpgLa confusion de ce qui est ou non "légal", vient de sa traduction de l'anglais "Tax avoidance" qui est licite, alors que la "Tax evasion" est frauduleuse.

Si on veut terminer ces chapitres de détournements d'argent tout azimut, il faudrait l'empêcher à la "source du mal" avec des conventions planétaires sous forme de "World Papers".

D’après le Match, Panama n’est pas près de renoncer à son secret bancaire...  et à sa fiesta de riches qui s'amusent dans les bals masqués.

Le petit Etat de Delaware ne s'intéresse même pas à la distinction "légal ou non" et est devenu le nid aux magouilles.

Puis, il y a Singapour qui est considéré comme le paradis du business tous formats.  

Si comme disait Michel Audiard “Le jour est proche où nous n'aurons plus que l'impôt sur les os.”. 

Il nous restera toujours la liberté de penser....

... 

Tempête dans un verre d'eau?

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Désormais tout s'est emballé, dans une nouvelle opération "main propre".

En Italie, cela a monopolisé les esprits sous le nom "Mani pulite" dans les années 90.

A l'époque, du fait de la lenteur de la justice, les cas de prescription se sont multipliés: ainsi, en 2000, sur 2.565 inculpés à Milan, quatre seulement ont été placés en détention à la suite de condamnations définitives.

La société Franco Dragone était déjà dans le collimateur du fisc. Elle annonce qu'elle a un "défaut passager de liquidités" et introduit une requête en réorganisation judiciaire.

On apprend que Dexia était le plus grand fournisseur d'accès aux paradis fiscaux et... personne n'y avait pensé !!!

La société Leonidas rechange pour la 7ème fois, de CEO en 12 ans et Dirck Jacxsens cède sa place, sentant un vent souffler peut-être trop fort. Quelqu'un va être chocolat dans cette chasse aux sorcières, c'est sûr.

J'arrête ici sur ce thème avec une constatation que tant qu'il y aura des paradis fiscaux dans le monde, rien ne changera.

... 

"Quand Mittal réussit partout, sauf chez lui"  

Cette réflexion avait généré mon vieil article, "Le beurre se fabrique à l'étranger". 

Il s'agissait alors de l'entrepreneur indiens, Mittal, qui faisait son beurre chez nous alors qu'en Inde, son pays d'origine, ses activités étaient plutôt confidentielles.

0.jpgElle fait partie du scénario bien connu de la délocalisation des sociétés dans des pays et des endroits dans lesquels il y aurait plus de chance d'avoir un "return on investment" plus important. 

Il serait peut-être le lien stratégique à ce qui se propage aujourd'hui comme résultante d'un phénomène plus général d'externalisation des affaires et... des biens. 

Il y a longtemps, si on parlait de fuites de capitaux dans les paradis fiscaux, d'offshore, c'était d'une manière très confidentielle.

Qu'est-ce qui a généré cet engouement dans la recherche des "fonds perdus"?

Les trous des Etats. Ils se sont agrandis et cette fois, on veut racler les fonds de tiroirs et plus ils sont importants, mieux c'est.

...

Le climat économique est en manque de confiance en l'avenir

podcast.

La situation économique est chancelante et les idées neuves manquent pour faire entrer les dollars, les euros ou toutes les autres monnaies convertibles dans leurs escarcelles.

Le surendettement des pays dits riches est devenu une maladie chroniquepodcast.

0.jpgLa machine économique mondiale est panne.

Si l'argent n'a pas vraiment disparu, c'est qu'il a changé de poche.

La pyramide sociale en courbe de Gauss s'est affaissée. Seuls les commerces du luxe d'un côté, du bas de gamme de l'autre, ne font pas trop grise mine.

Les affaires de classes moyennes disparaissent, ne répondent plus, n'investissent plus ou n'achètent plus dans un délitement constant.0.jpg

Pour un entrepreneur, investir est plus considéré comme un risque qu'une opportunité.

Au niveau européen, Super Mario vient de baisser les taux d'intérêts avec détermination jusqu'à atteindre le plancher.

Il espère ainsi arriver au plancher et finir par rebondir.

Il a oublié qu'il y a peut-être encore un sous-sol. 

Si baisser les taux d'intérêts et faire baisser les prix de l'énergie du pétrole, à première vue, pouvaient pousser les consommateurs à acheter, c'est plutôt dépassé, rappé. 

Ce qui importe ce ne sont plus les prix bas, mais la rentabilité des investissements des promoteurs ou de ses clients qui n'est plus assurée. 

L'inquiétude en l'avenir a créé une crise de la demande  avec un immobilisme qui fait privilégier l'épargne plutôt que la consommation. 

Une petite inflation bien maîtrisée est nécessaire pour tenir compte de la vétusté des choses, des dépréciations, de sa dévalorisation et du besoin qui pousserait à remplacer les outils obsolètes ou périmés.

Mais pour cela il faut plus que du pognon. Il faut en avoir l'envie.

...

Rien de nouveau à l'Ouest "en l’État"?

Cette semaine, en Belgique, il y eut un florilège d'événements que l'on en pouvait espérer ou craindre. 

0.jpgD'abord, Joëlle Milquet, la ministre de l'Enseignement, était taclée.

Poussée à la démission, après avoir été inculpée dans une affaire de "collaborateurs fantômes", tournés comme une "prise illégale d'intérêt" qui s'est produite en 2014. 

A l'époque, j'écrivais  "Zo dom & Go more", tellement il y eut des tours de passe-passe autour des chaises musicales politiciennes.

Après 20 ans de carrière politique comme "bête politique", celle qu'on appelait "Madame Non" s'en va.

En jetant l'éponge, elle ajoutait "A travers moi, c'est la politique qu'on attaque".

3.jpgLa cloche de la mise à mort du "système communautarisme" aurait sonné. 

La fin de l'arbitraire, de la dictature du bien commun et du "système politique" est-elle en marche?

Joëlle Milquet a, tour à tour, fâché, au sein de son parti comme à l’extérieur. Consciente et parfois indifférente, elle n'a pas manqué de coups de gueule suites à des attaques personnelles, y compris contre la presse, qui profitait du moindre bâton qu'elle tendait pour se faire battre.   

Mardi, Laurence Bibot était là pour analyser avec humour, le look de chacun en réponse à cette annonce :podcast.


Fin 2006, l'intervention de Joëlle Milquet à la suite de mon billet "Femme, avenir de l'homme" donnait déjà le ton.

Extraits: "... le message que je tente de faire passer dans mes interventions, médiatisées ou non. ... Les femmes ont par ailleurs d’autres priorités vu leur différence de sensibilité par rapport à des sujets tels que la petite enfance, la famille, l’éducation, la précarité… Sans pour autant être « terre à terre », les femmes apportent certainement beaucoup en termes de gestion... L’expression « gérer en bon père de famille » mériterait d’être actualisée... Vu les dernières attaques affligeantes, j’ai appelé mes collègues à sortir du « bac à sable ». Depuis que je préside le cdH, je n’ai jamais déclenché ce genre de polémique particratique, jamais fait d’attaques personnelles. ... La politique est bien autre chose qu’une lutte d’appareils. Nous attendons des politiques qu’ils soient des hommes et des femmes d’Etat, avec une vision, un projet. Des mandataires qui travaillent pour tous, pas pour leur électorat, leur classe sociale présumée, leur groupe d’intérêt ou leur confession. ... C’est pour cela que je privilégie les problèmes de fond aux invectives. En ce qui me concerne, je me bats tous les jours pour aller droit au but, être concrète, dans le respect des budgets et délais prévus. Je passe 90 heures par semaine à faire de la politique au prix de sacrifices personnels importants. ... j’ai des convictions. Je ne suis pas pour un débat politique aseptisé. Il y a des différences, et on doit les affirmer sur le « fond »...".

Jeu de dupe au sein de la politique au sommet de l'Etat?

0.jpgLe lendemain, Guillermo Guiz ressortait avec des solutions amusantes à cette situation: podcast

Le juge Frédéric Lugentz a fait tomber la ministre Milquet. Il est défendu par ses pairs malgré l'inculpation qui repose sur des éléments trop faibles.

Le problème n'est pas la faute, mais la faiblesse de impact que cela a eu sur l'ensemble de la population.

Quand l'investissement pour corriger une erreur coûte plus cher que de ne rien faire, il y a des questions à se poser avant d'ouvrir une procédure en recouvrement de la faute.

Deuxième démission, deuxième coup de tonnerre à la rue de La Loi était annoncé en plusieurs étapes. 5.jpg

Ce fut  l'incompétence de la ministre de la Mobilité Jacqueline Galant citée par son chef de cabinet,  qui apporta son chant du cygne. Lui avait démissionné en espérant qu'elle fasse de même.

La vie politique de la ministre a été plutôt chaotique.

Le bras de fer était devenu fatal.

- Je démissionne, je ne pouvais plus travailler avec sérénité. J'ai été victime d'une croisade, a-t-elle déclaré sans se sentir vraiment en faute.

En fait, c'est probablement aussi qu'elle avait été dépassée par l'ampleur de sa tâche et aussi le Principe de Peter, remasterisé du niveau de maire à celui de ministre.

"The right man at the right place", "The right woman at the right level with or without feminisme".

6.jpgLes compétences et la motivation sont les deux mamelles d'une bonne direction tandis que l'impact qu'ont les projets sur le public, est sa résultante qu'il faut assumer ou s'en prémunir.

Ici, c'est la crédibilité qui avait pris les voiles et les mensonges qui l'avait remplacée.

Avant la nouvelle démission, Alex Vizorek présentait un aperçu des femmes et des hommes ministres et de leurs démissions en cascade:podcast.

Il avait suivi la nouvelle ministre du Budget, Sophie Wilmes et là on sentait quelques points d'avance:podcast.

On entrait vraiment en terrain miné des dysfonctionnements. Quand il s'agit de sécurité alors que les souvenirs des attentats à l'aéroport sont encore frais en mémoire, cela fait remuer les esprits.

6.jpgLe tir de barrage entre les pouvoirs exécutif et judiciaire, va commencer dans "l'affaire Milquet". 

Dans celle de Galant, c'est à l'intérieur de l'hémicycle que cela devait se passer.

Pour la Justice, c'est du business de démêler, rubis sur ongles, autant les bons et les mauvais coups, dans des quiproquos qu'elle crée parfois elle-même.

La question principale à se poser, c'est de connaître l'impact et l'importance des effets qu'ils auront sur la vie du public.

Dans cette semaine encore, on apprenait que le "Centre pour l'Egalité des Chances" taclait la Deutsche Bank par une "action en cessation" pour "discrimination". La banque avait tenté de résilier des contrats de clients américains "embarrassants" pour éviter le "reporting" au fisc américain suivant le "Foreign Account Tax Compliance Act". L'amende de 2,5 milliards de $ qu'avait payé cette banque pour manipulation des taux bancaires, explique les craintes qui peuvent subsister. 

"Là où d'autres voient des chiffres, nous voyons la vie" disait la pub de cette banque dans une belle vidéo du marketing. Amusant quand on connait cet épisode...

1.jpgLa pub aurait pu s'écrire en remplaçant une lettre: "Là où d'autres volent des chiffres, nous voyons la vie".

L'argent est avant tout le sang de la vie... et pas nécessairement, le nerf de la guerre. 

Puis, dans la semaine, il y eut les bouchons des camions contre la taxe kilométrique, une grève surprise des aiguilleurs du ciel qui mettait le pays en chômage technique pour des raisons très "particulières" comme le recul de l'âge de la prépension à 58 ans, en place de 55 ans aujourd’hui.

0.jpg"On n'a plus besoin de terrorisme... le pays saute de lui-même sans efforts", entend-on avec raison dans les coulisses.

"Bravo les contrôleurs aériens", parmi eux, personne n'a pensé à synchroniser la grève après l'attentat.

Le "Belgium bashing" a reçu une nouvelle couche extra-lucide.  

Les hôtels de Bruxelles ont, pour un temps, reçu une exonération de la taxe de séjour.

En résumé, on se croirait chacun dans sa petite chapelle à vouloir gagner un maximum et payer un minimum. 

...

 En économie, l'argent est fait pour rouler

0.jpg...et pas pour rester dans les banques pour créer des "petits", devenus tellement mignons, ces derniers temps.

Une petite phrase de Jacqueline Galant disait "mon chef de cabinet a surfé sur l'inquiétude pour m'attaquer". 

Le mécontentement et l'inquiétude augmentent, en effet, partout.

La classe moyenne et ouvrière est en colère à cause de la chute des revenus alors que la pub est tellement opportune pour faire baver ses clients potentiels.

L'écart entre les deux est le problème majeur.

Depuis 2000, en Europe, le pourcentage de richesse de la classe moyenne est passé de 47,2% à 40,6%, en Amérique du Nord, de 23,8% à 21% et en Asie, de 50,4% à 41,6%. Pour la classe ouvrière, elle est passée de 65,4% en 1974 à 57,9% en 2015. 

"L'UE est à bout de souffle et est en train de s'écrouler à tous les niveaux, dans une gestion misanthrope. Cette gestion ne connait que l'austérité comme échappatoire à une crise financière de 7 ans avec un cancer et les métastases financières qui conduit l'obsolescence des partis et des 'Whistlebrowers' de 'Lanceurs d'alertes'".  

En Belgique, on s'évertue à faire des ajustements budgétaires toujours après coup. 

En Europe:

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et dans le monde, ce n'est pas mieux:

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Dans sa "Steen’s chronicle", le CIO de Saxo Bank, Steen Jakobsen, énumère les raisons suivantes:

1. La rupture du contrat social

0.jpgTout d’ abord, il y a la rupture du contrat social, la théorie politique derrière chaque société. C’est un accord hypothétique ou réel entre les citoyens et leurs représentants élus, définissant les droits et les devoirs de chaque partie. Le contrat social remonte aux sophistes grecs et aux intellectuels comme Jean-Jacques Rousseau, Thomas Hobbes, Locke et plus tard Jock John Rawl.
Ce contrat social a été rompu ; les gens en ont assez des “mesures d’urgence” permanentes et ils veulent tout sauf … plus d’establishment. Pour cette raison, Hillary Clinton ne remportera pas les élections américaines; elle ne représente que trop bien cette “classe d’élite”.
D’un autre côté, personne n’est plus éloigné de la classe politique classique que Donald Trump (qui a fait 4 fois en faillite, qui est immoral, et n’hésite pas à choquer avec des formules populistes pour faire sa promotion). Il représente le chaos dans un monde ordonné et c’est justement ce que souhaite l’électeur américain.
 

2. Sur le plan économique, toutes les limites ont été dépassées1.jpg
Jamais auparavant, les entreprises n’ont fait autant de bénéfices.
Est-il surprenant que les travailleurs et la classe moyenne veulent changer les choses?
Dans des circonstances normales, les employés devraient être en mesure de bénéficier de revenus après impôts suffisants pour acheter les biens de ces sociétés qui réalisent ces profits importants.
Mais que voyons-nous maintenant? D’une part, que la classe moyenne est sous-payée, de l’autre, qu’elle a permis de protéger les banques et la génération des profits.
 
3. Les mesures annoncées par la Banque Centrale européenne (BCE)
Pour ces raisons, les mesures annoncées jeudi par Mario Draghi, le président de la BCE, avec le prétexte de relancer la demande et l’activité économique, sont dénuées de sens, et vouées à l’échec : tout ce qu’elles feront, c’est de fournir encore plus d’argent aux banques.
La BCE et les politiciens ne semblent pas comprendre une simple règle économique:
L’inflation vient de la rapidité avec laquelle l’argent circule, et cette vitesse est déterminée par la demande de prêts, et non pas par l’octroi de prêts. Soutenir les banques ne fera donc rien pour stimuler l’inflation et la croissance économique, mais cela contribuera à émietter encore davantage le contrat social.
 
4. Le “Triangle des Bermudes de l’économie”
Tout le crédit et le capital politique devraient être investis dans les PME, les petites et moyennes entreprises. Or, de nos jours, c’est l’inverse qui se produit.
20% des entreprises (les sociétés cotées, les banques et les entreprises publiques) reçoivent 100% de tous les crédits et du capital politique. Alors que les PME (80% des entreprises) se voient octroyer zéro crédit et zéro capital politique.
Des études européennes indiquent que les PME sont à l’origine de 85% des nouveaux emplois et de 100% de la productivité et de l’innovation.
 
5. Les solutions
Les gouvernements – qui peuvent emprunter à taux zéro – doivent investir massivement dans l’amélioration des infrastructures – comment l’infrastructure pourrait-elle être une mauvaise chose à long terme?
Les entreprises doivent cesser de maximiser leurs flux de trésorerie et elles doivent maximiser leurs bénéfices sur le long terme, et non pas trimestre par trimestre, mais au travers d’investissements sur leurs employés, sur la formation, l’amélioration de la productivité, d’un internet plus rapide, et de plus de Big Data.

6. Conclusion
0.jpgJ’ai assisté à un changement radical dans presque tous les pays où je me suis rendu sur les six derniers mois, et je peux dire ceci.
La rupture du contrat social était prévisible dans une perspective historique. Les bonnes nouvelles sont que la fin du “faire comme si” ne mènera pas à une nouvelle guerre, mais à un nouveau paradigme qui marquera la rupture de ce contrat social fondé sur la peur et les interventions d’urgence.
Ce changement sera douloureux, et le spectre politique empirera avant de s’améliorer, mais nous passerons du paysage politique du “tout le monde au milieu”, où il était plus important d’être rassurant, que d’avoir des ambitions, des espoirs et des rêves.
Le monde va bien, et il a seulement besoin d’un peu d’aide en termes d’infrastructures et d’investissements. Dans l’ensemble, le monde est beaucoup plus équilibré et plus prêt pour le changement que jamais. Nous avons peut-être atteint un point bas en termes de politique, d’investissement, d’emploi, d’inflation et de croissance, mais les choses continuent de s’améliorer. Le changement est une bonne chose et un nouveau contrat social mettra fin à “l’économie planifiée” que nous connaissons, ironiquement, depuis la chute du Mur de Berlin.
Aux Etats Unis, ce n’est pas Trump qui motive les gens, mais le désir de se débarrasser de la vieille élite politique établie. Je doute que Madame Clinton ait la moindre chance de gagner la Maison Blanche. Elle représente tant le “vieux monde” du point de vue du contrat social”.
Dans tous les pays, l’extrême droite et l’extrême gauche vont enregistrer de meilleurs résultats – non pas grâce à leurs programmes, mais parce qu’ils s’écartent du centre. Un spectre politique plus développé est en fait une amélioration: “peut-être pourrons-nous enfin essayer de nous différencier sur les sujets et les questions plutôt que nous positionner?”.
Les marchés financiers n’apprécieront guère cette transition et Wall Street enregistrera des résultats encore plus médiocres, pour partie en raison d’un transfert des revenus vers Monsieur tout le monde, et pour une autre partie en raison d’une hausse des investissements. Mais cela n’a pas d’importance, car l’alternative est la même absurdité d’urgence que nous avons subie au cours des 8 dernières années", conclut le Danois alors que le Danemark est en première position des pays les plus "heureux".
 

Pieter Thiel continuait sur cette voie et lançait : "Trump et Piketty sont les symptômes d’une société malade. Je ne veux pas décrire l’Europe comme complètement morte ! Mais je pense que le pessimisme y est très envahissant en ce moment. Je crois que l’Europe et les Etats-Unis ne sont pas très différents en ce moment: ils n’ont pas de vision précise de leur futur. A un niveau macro-économique, les taux d’intérêts négatifs symbolisent ce manque de confiance dans le futur. C’est quelque chose de très malsain et de très triste. Je pense que la question des inégalités surgit en ce moment parce que nous sommes dans une période de stagnation. C’est pourquoi, pour moi, Thomas Piketty est comme Donald Trump, un symptôme d’une société en très mauvaise santé, dans laquelle les gens ne croient plus que demain pourrait être meilleur qu’aujourd’hui. En plus, sa théorie est complètement fausse, mais elle trouve un écho dans la société à cause de la stagnation: comme les taux d’intérêts sont négatifs, les rentiers perdent de l’argent”.

Au nord de New York, la frustration mène à Trump.

Une série de phénomènes simultanés s'en sont suivis:

  • Le ralentissement de la croissance économique dans le monde (causé par la crise dans les pays émergents)
  • La fin du boom d’investissement dans ces pays 
  • La crise en Chine, et l’affaiblissement de la monnaie chinoise
  • Le dollar relativement fort et la faiblesse des exportations américaines qui en résulte
  • L’explosion des prix de l’immobilier à Vancouver, Sydney et Londres
  • La frénésie d’acquisition de firmes étrangères des Chinois
  • La forte baisse du cours de de l’acier
  • La hausse du cours de l’or

Deux attitudes possibles pour y répondre:

  • Donner des ailes aux "collapsologues" qui menacent l'espèce humaine quant à sa survie. Iconoclastes, ils n'ont généralement pas de plan B en remplacement pour reconstruire. Et prier, en plantant la tête dans le sable en attendant que cela se tasse. 
  • Donner du temps au temps et réfléchir à comment en sortir. C'est ce que font des mouvements citoyens qui sortent de terre. Remonter aux sources de la constitution de ces fortunes que certains cherchent à planquer dans des paradis fiscaux. 

Le nouveau livre de Paul Jorion "Le dernier qui s'en va, éteint la lumière" pose question.

Il s'exprimait à la radio:podcastpodcast.

Dans l'Echo, il parlait de la fragilité de notre système et disait que la survie de l'espère humaine est un but en soi, qu'il fallait s'habituer à quitter l'idée que le rapport financier puisse rapporter ou non, qu'il faudrait ne plus associer la comptabilité qui ne serait qu'une représentation biaisée, pessimiste et misanthrope des être humains. Il proposait de revenir aux idées du Marxisme du 19ème siècle ou à Proudhon et Sismondi...   

Ouais, moi, je veux bien, mais, les conjonctures ont changé, on ne revient pas avec du vieux pour faire du neuf et ce n'est pas uniquement dans les gènes des hommes mais de tous les êtres vivants que l'on joue à l'économie.

Ces bons concepts ont déjà été développés mais ont trouvé des dérapages.

Autre proposition: Rétablir les prérogatives de l'Etat?

D'accord, si l'Etat est compétent et rationalisé pour le faire en cherchant la simplicité des processus, puisque les clients citoyens payent pour ces services de maintenance et d'intendance et pas pour perdre ses moyens dans des "overheads" inutiles.

Seul des ordinateurs quantiques gigantesques bien programmés pourraient répondre à cette idée. Transhumanisme quand les humains ne parviennent plus à s'entendre.

La proposition de rendre les biens essentiels gratuits par la mutualisation, ferait immanquablement arriver au gaspillage, à la gabegie puisque la dévalorisation des choses en ferait partie.

Cela passe par l'optimalisation de l’effort pour accomplir ses actions.

Sans cela, il faudra vraiment se poser la question de savoir où se trouve l'interrupteur pour l'éteindre car tout le monde ne pensera même plus qu’il y en a un. 

Jeudi, en France, le président François Hollande avait essayé, une nouvelle fois, par la méthode Coué de redonner du tonus aux Français en démontrant les bonnes actions de son gouvernement lors d'un dialogue citoyen avec des jeunes insatisfaits.

- Nous avons plus de croissance, moins de déficits, moins d'impôts et je réformerai jusqu'au dernier jour de mon mandat

0.jpgLa politique se doit de globaliser les objectifs comme solution et cela ne tient pas compte des singularités du marché international.

Nous faisons partie de l'évolution naturelle comme tous les êtres vivants à la différence près que nous avons de la monnaie comme moyen d’échange pour nos transactions. 

Nous sommes des prédateurs comme d'autres dans le monde du vivant.

Pour un prédateur, optimaliser ses actions fait partie de son quotidien.

Ceux qui s'adaptent le mieux à leur "système environnant" auront toujours plus de chance de survivre à une crise due à la sécheresse.

Mais si nous n'avons aucun moyen de défense physique, nous avons quelques neurones de plus.

Quand la place publique commence elle-même à cogiter à son avenir pour construire 0.jpgson avenir en connaissance de cause, que cela se fait avec du temps et de la persévérance, avant d'agir pour prendre des décisions, là oui, il y a un progrès à ne pas laisser passer sans foncer tête baissée sur la première alternative.

2.jpgLes mouvements, la "Nuits debout" à Bruxelles qui suit le G1000, "La semaine de la créativité" en Wallonie, celui de Macron "En marche" et "Nuits debout" en France qui a généré un "MarmiteGate", le socialisme de Sanders qui enthousiaste les jeunes aux Etats Unis, le DIEM25 de Yánis Varoufákis... Je dois en passer quelques uns au passage...

Mais il faut que ces mouvements restent pacifiques et pas sujet à des débordements qui amènent les CRS dans le jeu de réflexion comme on peut le voir en France. 

On parle d'une nouvelle "économie collaborative" qui toucherait au AirBnb, Blablacare, Menu Next Door...

On pense même à la flexibilité du travail qui serait du sur-mesure mais dont les syndicats craignent des débordements à dépasser le nombre d'heures légales de travail pour les regrouper ensuite. 


Cela en arrive à se demander parfois une réflexion sur soi-même à se demander si l'endroit où on naît correspond encore à ses propres objectifs.

On entend les remarques: "c'est d'une faisabilité douteuse si ce n'est pas au niveau européen, pas de comptabilité, des intermédiaires qui se "délocaliseraient" très rapidement...   

On sent très bien que les concepts de gauche ou de droite, ne tiennent plus la route et que l'ère du numérique a bouleversé toutes les idéologies dans leurs fondements. 

Non, ce n'est pas un retour en grâce du 4ème pouvoir qui correspond aux médias mais au 5ème, celui de la population pour dessiner l'ébauche d'un nouveau paradigme.

Surchauffons ces neurones, même si cela pourrait sembler utopique à première vue.

Les populations du monde n'ont plus confiance dans leurs représentants étatiques.

Ceux-ci garantissent leurs statuts et leurs actions par des taxes en pensant qu'ils ne peuvent pas en tant qu'Etat, faire faillite.

Si le secteur privé agissait comme le secteur public, il y aurait eu une faillite depuis longtemps. Un pays n'est pas une entreprise, mais pourrait donner de l'inspiration sur les manières de le gérer.

Car, dans le secteur privé, il en va tout autrement.

Il y faut budgéter toutes ses actions, les proposer aux actionnaires et être sanctionné au moins tous les ans, si ce n'est pas trimestriellement en envoyant leurs dirigeants à la casse avec un C4, chaque année lors des assemblées générales. 

Un "profit warning" peut être lancé à l'avance et organiser une assemblée extraordinaire.

Oui, entre temps, les actionnaires du secteur privé récompensent en sur-achetant ou en sur-vendant des actions comme règle du jeu. 

Dans le secteur public, c'est la population qui devient les actionnaires de l'Etat.

"Le marché a toujours ses raisons que la raison essaie de suivre en s'impliquant"

L'implication commence par une bonne communication transparente des informations, une connaissance des buts, à atteindre pour ne pas sombrer dans "l'idiocratie".

Qu’est-ce qui rend aujourd’hui une entreprise attrayante ou attractive ?

C'est l'innovation qui fait rêver les jeunes

Son dynamisme, son engagement social ou sociétal, son offre de formation, son ambition, son caractère novateur ?

Mais il est vrai que les critères semblent évoluer.

Alors, il faut "investir de manière socialement responsable", comme principe édicté par une autre banque.

On apprend qu'il y a de plus en plus de voies pour éviter la taxe "spéculation" de 33% sur les plus-values pour les titres vendus avant le terme de 6 mois.

Cela passe par les CFD sans effet de levier et les options OTC qui seraient ouvertes au public. 

Une question finale que j'ai pour vous lecteurs:

- Quel est le nouveau mot qui est de plus en plus utilisé à toutes les sauces dans les médias et que j'ai utilisé aussi dans ce texte?

"Tacler", un verbe d'origine anglaise qui se traduit par "chercher à plaquer son adversaire au sol". 

On pense encore qu'on se trouve encore sur un terrain de foot américain. 

On a cru qu'avec les outils modernes, la vie se serait simplifiée, que l'on aurait moins de paperasses pour régler les affaires singulières et plurielles. 

Il n'y a jamais eu autant de papiers dans l'administration et dans cette recherche de la "petite bête" qui ne fait aucun mal mais qui prend autant de temps d'investigation que pour les "grandes bêtes".

Mais, tant que ces papiers transiteront par les administrations, il y aura encore du travail dans ce secteur.

Amin Maalouf donnait son opinion sur la situation dans le monde:podcast

Il y a quinze jours, je parlais de la "démocratie représentative qui passait à la démocratie participative". 

0.jpgCe qui précède pourrait être considéré en contradiction. Il n'en est rien. 

Le pluralisme d'idées serait à la recherche de solutions "clé sur porte" globalisant les ressources et les idées vers une unification d'opinion des population.

Or, c'est une impression d'être sapé sur ses bases, qui s'en suit.

C'est peut-être là, le problème, penser mettre tout dans un moule. Il faut canaliser les idées sous peine d'effacer les efforts  particuliers.

Il y a bien longtemps, j'écrivais "Le décoût de la vie". Nous y sommes en plein.

"Très chère austérité", "trop" chère austérité pour une méthode qui ne dit pas son nom dans ses résultats.

Vous voulez que je vous dise, les "Panama Papers" pourraient devenir les "Panama Waters" qu'une fable maison pourrait résumer entre...

...

La belette, le blaireau et le furet

Par un très beau matin d'hiver

La belette sortit du terrier

Elle se sentait en forme et fière

Elle pensait aux clients à biaiser 

Survint un blaireau qui bougon

Qui la regarda de tout son long 

Il n'avait qu'une menue pitance

A se mettre sous la dent en transe

Pour la belette, c'était une victime 

Elle se mit à parler par rimes

Présentant les produits à vendre

Le blaireau ne se laissa pas prendre

Et tout en restant dans le coup,

Il commença à faire le fou

Un furet voyait le manège

Tous les produits l'intéressaient

Leurs défauts, il les connaissait

Les avantages le passionnaient

Beaucoup de risques créent sa peur

Une bataille à l'issue incertaine?

Horreur des réactions en chaîne

Les armes sont dans son odeur

 Il avança contre le vent

Les deux autres s'entendant

L'inattention leur fut fatale

Leur réaction très bancale

Aucun frais aucune taxe

Le monde entier est dans l'axe 

 

Alors laissez parler les petits papiers:

 

 

Eriofne,

...

4.jpg18 avril 2016: Deux ministres belges s'en sont allées... Trois prennent la place. Les coulisses du pouvoir revue et corrigée: podcastet Bruno Coppens, à ce sujet, nous réapprend que c'est avec un nouveau balais que l'on balaye beaucoup mieux: podcast

4.jpgQuant au nouveau ministre des transports, François Bellot, il essaye d'arriver à l'heure..

 

19 avril 2016: Et à Bruxelles, tout va de moins en moins bien pour 4 raisons: podcast

Heureusement que Laurence va nous faire sourire à la belge, une fois:podcast

23 avril 2016: Un débat entre Paul Jorion et Nicolas Baverez: podcastpodcast

0.jpg

0.jpgMise à jour 26 avril 2016: Le procès de LuxLeaks s'ouvre podcast  

Guillermo Guiz ramène l'affaire aux sources:podcast

 

3 mai 2016: Après les TTIPLeaks avec les USA révélé par Greenpeacepodcast

Voilà les accords de "CETALeaks" avec le Canada qui a été refusé par la Wallonie dénié par l'ancien 1er minitre du Québec: podcast

30 mai 2016: dans le Grand Oral était invité Eva Joly pour son livre "Le loup dans la bergerie". Le loup est dans ce cas Jean-Claude Juncker. 

 

6 novembre 2017: Après les Panama Papers, voici les Paradise Papers

PE  lançait son café serré: podcastRéponse du juge d'instruction Claise  podcast0.JPGspécialisé dans la lutte contre la criminalité financière dresse un tableau bien sombre de la lutte contre la fraude fiscale.

"Une impéritie depuis de très nombreuses années"

Le monde politique ne prend pas vraiment à bras-le-corps la question de la fraude fiscale . Des centaines de millions d'euros détectés restent dans la nature, faute de moyens.

0.JPGPourtant, le ministre des Finances Johan Van Overtveldt (N-VA) a multiplié les annonces lors de cette législature : renforts en personnel, moyens supplémentaires, taxe Caïman... Paroles, paroles, estime le juge Claise: "Il ne faut pas confondre l'annonce et la pratique. Je crains que l'annonce ne soit une escroquerie intellectuelle épouvantable, lance-t-il. C'est une impéritie depuis de très nombreuses années, et elle s'est accrue et aggravée. Le montant effectivement alloué à la taxe Caïman : budgétée 450 millions d'euros, n'est en pratique financée qu'à hauteur de 39 millions. Les lois actuelles sont "excellentes; légiférer encore et toujours ne servirait à rien. Il faut renforcer les services de lutte contre la fraude, car, à l'heure actuelle, c'est une catastrophe.

Nous avons dû laisser filer les truands (financiers), "les dossiers ne sont pas traités. Les dénonciations de la cellule de traitement des informations financières – qui reçoit les déclarations de suspicion – sont classées sans suite par faute de moyens. Et donc, là, nous avons peut-être des centaines de millions d'euros qui sont détectés qui ne feront jamais l'objet de la moindre intention. Grâce à la presse, grâce aux 'Leaks', on se rend compte que le phénomène qui a toujours existé est extraordinairement dangereux, mais les gens s'en rendent-ils véritablement compte ?", s'interroge Michel Claise, craignant une "lassitude" dans le chef du citoyen qui se dirait "Oui, bon, ça existe, mais finalement que peut-on y faire ?". 24 milliards d'euros à portée... Et on racle dans le budget ?

L'équation est simple : plus de moyens, ce sont des milliards récupérés. La fraude fiscale grave et organisée représente entre 6 et 7% du PIB belge actuel. Autrement dit, sur 400 milliards de PIB, cela ferait 24 milliards d'euros récupérables. Et nous sommes en train de racler 4 ou 5 milliards dans le budget ; on le prend à la culture, à l'enseignement, à la justice, à la médecine, aux soins de santé, aux pensions.... Et, à un certain moment, cette espèce d'hémorragie continue. Et quels sont véritablement les moyens qui sont donnés pour arrêter cette hémorragie ? Le jeu en vaudrait donc la chandelle, le retour sur investissement semble assuré. Et, malgré cela, il n'y a pas, actuellement, de la part des gouvernants une volonté réelle de lutter contre ce phénomène, qui n'est pas national mais international. Protéger les cols blancs ? Deux explications" possibles : Soit c'est parce que c'est trop difficile à comprendre, soit c'est qu'il y a peut-être une crainte de toucher aux entreprises belges en les confondant avec les entreprises pirates. La crainte du chantage à l'emploi". Mais est-ce que vous voulez vraiment des sociétés qui blanchissent de l'argent pour l'emploi ? C'est peut-être une belle question tragique"

 

7 novembre 2017: L'Etat belge a aussi son doigt dans le miel des paradis fiscauxpodcast

19 août 2022: Droit de suitepodcast

Commentaires

Yannis Varoufakis livre "Et les faibles subissent ce qu'ils doivent?"
http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-Et_les_faibles_subissent_ce_qu_ils_doivent__-481-1-1-0-1.html

explique où il ne faut pas aller.
Il faut démocratiser l'Europe en réglant les problèmes de fond
Les dettes et plus d'austérité implacables apportent la résurgence de l'extrémisme raciste.La fin a des rapports de force camouflée en décisions purement techniques.

Il faut arriver à être uni malgré la différence des langues , d'affiliation politique, d'idéologies et émanciper les autorités politiques.

Écrit par : L'enfoiré | 17/04/2016

Ce soir ou jamais invitait un philosophe Badiou (Livre: Notre mal provient de plus loin) et l'économiste Varoufakis

https://www.youtube.com/watch?v=M4UJRxEEE4M

Écrit par : L'enfoiré | 19/04/2016

Le dernier "Monde diplomatique" possède un article "Imposture de la démocratie d'entreprise";
Le sous-titre est "Quand le patronat retrouve le pouvoir de faire le droit"
Les gouvernements et les médias dénigrent ceux qui s'opposent et brossent un tableau enchanté des accords au cas par cas et du référendum d'entreprise

Écrit par : L'enfoiré | 18/04/2016

Robotisation: ce n’est pas le chômage qui est le plus à craindre

Ce que l’on oublie dans le débat concernant la robotisation, c’est le rôle essentiel du pouvoir de la négociation collective. Quand ce pouvoir est faible, ce qui est le cas actuellement, le risque est plus important pour la main d’oeuvre, explique Duncan Weldon, qui dirige la recherche chez Resolution Group, une firme d’investissement dans les services financiers, dans une tribune du Financial Times.
Des recherches menées par l’Université d’Oxford ont indiqué que près de la moitié des emplois américains étaient menacés d’être pourvus par des robots ou des algorithmes.
On pourrait se rassurer en se disant qu’il ne pourrait s’agir qu’un de ces changements technologiques qui certes, suppriment des emplois à court terme, mais permettent d’en créer beaucoup plus à long terme, en raison des gains de productivité obtenus.
Mais les précédentes révolutions industrielles ne se sont pas imposées doucement. L’interaction entre “l’effet de déplacement” (le fait que des personnes perdent leur emploi par l’arrivée de la technologie) et “l’effet de compensation” (les personnes qui profitent de ces emplois comportant plus de technologie sont plus productives, donc en théorie, mieux payées) comme les appellent les économistes, détermine la durée de cette période délicate pour l’économie.
En théorie, les salaires plus élevés versés à de plus en plus d’employés impliquent une hausse du pouvoir d’achat, qui se répercute sur tous les secteurs de l’économie, générant de la croissance et de nouveaux emplois.

Le contexte actuel n’est pas favorable
Mais cela pourrait ne pas se passer de façon aussi fluide. Les interactions du marché du travail sont rarement harmonieuses, elles sont plus souvent conditionnées par un contexte social et politique, ainsi que par les législations et les accords qui l’encadrent. Cela implique qu’une productivité plus élevée n’implique pas forcément des salaires plus élevés, et que le pouvoir de négociation collectif est déterminant.
Or, celui-ci est faible, actuellement. Il est donc possible que l’introduction de progrès technologiques ne se solde pas par des augmentations de salaires de la main d’oeuvre, mais par la confiscation des gains de productivité par les propriétaires de ces technologies. Il y aurait bien substitution des emplois (et du chômage en conséquence), mais pas d’effet de compensation immédiat, ce qui implique une stagnation du niveau de vie, et une hausse des inégalités.
Il est donc crucial d’admettre que la hausse des salaires joue un rôle crucial pour l’économie dans un contexte de progrès technologique, et que le pouvoir de négociation collective a un rôle important à jouer dans ce contexte. “Cela implique d’examiner attentivement les institutions du marché du travail et les accords existants et de se demander s’ils pourront s’adapter à ce processus avant qu’il ne commence”, conclut l’auteur.

Source: https://fr.express.live/2016/04/18/emplois-robotisation-chomage-salaires/

Écrit par : L'enfoiré | 18/04/2016

Sept graphiques inhabituels sur l'innovation disruptive

https://fr.express.live/2016/04/15/7-graphiques-inhabituels-sur-linnovation-disruptive/

Écrit par : L'enfoiré | 18/04/2016

Nouveau record pour le patrimoine financier des Belges

Le patrimoine financier net des particuliers s’est établi à 1.219 milliards d’euros au 31 décembre 2015. Il s’agit d’un nouveau record, rapporte L’Echo qui cite les statistiques de la Banque nationale de Belgique.
A la fin de l’année 2015, les actifs financiers des particuliers ont atteint 1.219 milliards d’euros, soit une augmentation de 2,2% par rapport au troisième trimestre 2015.
Le rétablissement des marchés financiers nationaux et internationaux a agi comme facteur positif (+ 17,5 milliards d’euros) sur la valorisation de la richesse financière nette des ménages. L’augmentation de celle-ci au cours de la période résulte également de transactions financières nettes positives (+ 6,2 milliards d’euros).

Succès des fonds de placements
Les particuliers ont continué à se tourner vers des produits de placement plus rémunérateurs en cette fin d’année 2015. Les placements en parts de fonds d’investissement (+ 4,1 milliards d’euros) et en produit d’assurances-vie (+ 1,5 milliard d’euros) ont en effet bénéficié des faveurs des investisseurs contrairement aux titres de créance (- 0,6 milliard d’euros) et aux produits plus liquides tels que les dépôts (- 0,8 milliard d’euros au total).
Enfin pour le quatrième trimestre consécutif, les placements nets en actions et autres participations ont été positifs (+ 0,6 milliard d’euros au total). « Cette hausse du dernier trimestre 2015 s’explique toutefois en partie par la participation marquée des ménages à une importante augmentation de capital sur le marché côté national », indique la BNB.

Source: https://fr.express.live/2016/04/15/nouveau-record-patrimoine-financier-belges/

Écrit par : L'enfoiré | 18/04/2016

Le chef cuisinier du restaurant ‘Comme chez Soi’: ‘Bruxelles se meurt’

« Les restaurants et hôtels sont quasiment vides. Dans le centre-ville, les commerces ferment les uns après les autres », affirme Lionel Rigolet, chef du célèbre restaurant étoilé « Comme Chez Soi » dans un double entretien accordé aux journaux L’Echo et De Tijd. Pour le chef cuisinier, Bruxelles se meurt.
Le « Comme Chez Soi » fête ses 90 ans d’existence. Cependant, il s’agit de la première fois que l’établissement met une partie de son personnel au chômage temporaire, ce qui témoigne de la lente agonie de Bruxelles, estime Lionel Rigolet dans L’Echo.
L’été dernier, le restaurant a enregistré une baisse de 18.000 euros de chiffre d’affaires en deux mois après l’installation du piétonnier. Depuis la fermeture du tunnel Stéphanie, les clients d’Uccle et des environs ont déserté le restaurant. « Tout le monde évite le centre-ville », explique le chef cuisinier.

Clientélisme
Le mécontentement des commerçants bruxellois est énorme. Le 11 avril, le site « Le peuple » a publié la lettre de l’ancien exploitant du restaurant « Au Suisse ». Cette lettre est directement adressée à Laurette Onkelinckx du P.S.
« J’ai, entre autres, exploité un commerce, dans le centre de Bruxelles, qui est reconnu par beaucoup de Bruxellois comme étant une institution. Ce sont mes arrière-grands-parents qui l’ont débuté en 1873 et mon fils qui l’exploitait encore l’année passée. Il représentait la cinquième génération de la même famille d’exploitants.
C’est vous dire à quel point je connais les charmes de Bruxelles et les péripéties de son évolution ou plutôt de sa dégradation. Nous avons remis le commerce et quitté Bruxelles et tous les jours je m’en réjouis et j’en remercie « le Ciel».
Qu’avez-vous fait de Bruxelles?! Votre angélisme et surtout votre clientélisme ont plongé la capitale de l’Europe dans le marasme total et l’insécurité quotidienne.
Philippe Moureaux, ce traître à la patrie, a fait de Bruxelles une ville pointée du doigt dans le monde entier, un nid de terroristes.
Yvan Mayeur, bourgmestre illégitime de Bruxelles, a été catapulté à ce poste par votre volonté irréfléchie. Son piétonnier est un fiasco total et a totalement détruit l’âme même de Bruxelles ».

Une catastrophe sociale
Récemment, la Brussels Hotels Association, expliquait que depuis les attentats terroristes perpétrés à Bruxelles, le taux d’occupation des établissements hôteliers de la capitale et de la zone de Zaventem a chuté en moyenne de moitié. La BHA a d’ailleurs formulé une liste de mesures nécessaires afin d’éviter une catastrophe sociale qui mettrait 12.000 emplois en péril.

Source: https://fr.express.live/2016/04/18/chef-cuisinier-restaurant-chez-soi-bruxelles-se-meurt/

Écrit par : L'enfoiré | 19/04/2016

Jacqueline Galant revient au Parlement wallon et exige son dû

Les choses n’ont donc pas traîné. Jacqueline Galant, qui vient à peine de quitter son poste de ministre fédérale, retrouve son mandat de députée wallonne. Pour rappel, elle a été élue en mai 2014 au scrutin régional wallon. Et elle n’arrive pas “pleine d’humilité” nous précise-t-on dans les milieux proches du Parlement wallon. Elle réclame notamment une présidence de commission. Le départ du député wallon MR, François Bellot, pour la remplacer au gouvernement fédéral libère en effet la présidence de la commission agriculture et tourisme.
Lui sera-t-elle attribuée où assistera-t-on à une réorganisation complète des attributions au sein du groupe MR wallon ?
Si son arrivée tonitruante fait grincer les dents en interne, un libéral se demande “Comment pourra-t-elle être crédible après toutes les erreurs qu’elle a commises au fédéral. Comment pourra-t-elle critiquer un budget ? Comment pourra-t-elle critiquer la vision du gouvernement wallon alors qu’elle n’en a pas elle-même ?”.
Jacqueline Galant réclamerait, en fait, ce qu’elle considère comme étant son dû. Il nous revient que durant la nuit de jeudi à vendredi dernier où la décision de sa démission a été prise, on lui aurait promis certaines choses dont la présidence d’une commission en Wallonie.
Ses réclamations seraient donc légitimes.
Rappelons quand même que lorsqu’elle siégeait au Parlement wallon en 2014, elle avait déclaré que le Parlement wallon était “Un grand conseil communal”.
Des propos qui avaient été particulièrement appréciés à l’époque.
Certains au MR wallon commencent déjà à regretter le remuant suppléant de Jacqueline Galant, l’échevin des finances montois, Georges-Louis Bouchez, victime innocente de ce jeu de chaise musicale qui a donc quitté le Parlement wallon suite au retour à Namur de la Jurbisienne.

http://www.lalibre.be/actu/politique-belge/jacqueline-galant-revient-au-parlement-wallon-et-exige-son-du-571500f035702a22d681e6d5

Écrit par : L'enfoiré | 18/04/2016

Kiosque sur TV5 a parlé comme il se doit de la fraude fiscale à l'échelle mondiale

http://www.tv5monde.com/cms/chaine-francophone/Revoir-nos-emissions/Kiosque/Episodes/p-31574-Fraude-fiscale-a-l-echelle-mondiale.htm

et du mouvement Nuit debout

Écrit par : L'enfoiré | 18/04/2016

Sur LaUne mercredi

L'enfer des paradis fiscaux
Histoire incroyable de Rudolf Elmer, un ex-banquier suisse, pionnier des fuites de données bancaires sur Internet. Il a révélé l’identité de fraudeurs et criminels sur WikiLeaks, et en a payé le prix fort : filatures, harcèlement, exil, et même prison à deux reprises.

De Zurich à l’île Maurice, en passant par Londres et Paris, David Leloup a suivi durant sept ans la vie mouvementée de Rudolf Elmer. Dès 2008, bien avant la vague OffshoreLeaks, LuxLeaks et SwissLeaks, Elmer entame la publication, sur le tout jeune site WikiLeaks.org, de données clients ultraconfidentielles provenant de la sulfureuse filiale aux îles Caïmans de la banque privée suisse Julius Bär. Une mine d’or qui sera exploitée par plusieurs administrations fiscales de la planète, dont le fisc belge. Pour Elmer, les conséquences seront très lourdes: filatures et harcèlement par des détectives privés, détentions préventives pour suspicion de violation du secret bancaire suisse, procès à répétition, acharnement médiatique, exil, chômage, burnout...
A travers ses documents et ce témoignage unique, il nous plonge dans les coulisses de cette industrie impénétrable et ce marché de l'évasion fiscale. A travers la descente aux enfers de Rudolf Elmer et sa famille, David Leloup tente de donner à voir la puissance institutionnelle de ce fameux secret bancaire et son impact concret sur l’existence de ceux qui tentent de le défier. Mais Elmer n’est pas un chevalier blanc. Ses motivations sont diverses et complexes. Elles évoluent dans le temps. Le "lanceur d’alerte" a sa part d’ombre également. Le film était sélectionné en compétition dans la section " Grand reportage et Investigation " au Festival international de programmes audiovisuels

http://www.rtbf.be/tv/thematique/documentaire/detail_l-enfer-des-paradis-fiscaux?id=9268305

Écrit par : l'enfoire | 18/04/2016

PME ! Voici 3 stratégies que vous devez avoir si vous voulez encore exister dans 5 ans

Une stratégie Internet, une stratégie technologique et une stratégie du changement climatique.
Ce sont les trois stratégies dont chaque entreprise devrait se doter, si elle veut encore exister dans 5 ans, dit l’économiste Willem Vermeend, professeur d’économie à l’université d’Anvers.
Dans une vidéo de cinq minutes postée sur la plateforme de discussion économique Me Judice, Vermeend explique que l’économie 4.0 se caractérise par trois développements qui provoquent des changements majeurs :
- L’Internet des objets,
- Le big data
- Les dispositifs d’auto-apprentissage.
Selon Vermeend, les entreprises qui veulent survivre à ces révolutions doivent donc s’adapter. “Cela peut parfois signifier que votre ancien business model n’est plus, et que vous avez un tout nouveau business model .”
Vermeend sonne aussi l’alarme, car il note que la plupart des entrepreneurs ne sont pas pleinement engagés avec ces questions.
“Commençons par l’imprimante 3D. La plupart des entreprises se disent : pas pour moi. Quand je dis : Internet des objets. Jamais entendu parler, monsieur Vermeend. Big data? Cela semble intéressant. Mais pas pour mon entreprise”.
Les entreprises se réveillent généralement dès qu’elles entendent que la concurrence travaille sur cette activité, mais selon l’économiste, il y a tout de même un risque:
“Si la concurrence se présente sous la forme d’une start-up qui vient de nulle part. Avant que vous ne l’appreniez, il est généralement trop tard.”

Source: https://fr.express.live/2016/04/19/strategie-pme-evolution-progres-technique/

Écrit par : L'enfoiré | 19/04/2016

On peut dire ce qu'on veut, il y a aura toujours des opposants à toutes les techniques pour trouver des solutions.
Dans le Vif de cette semaine était interrogé Chantal Mouffe (http://www.rtbf.be/auvio/detail_le-cafe-serre-de-guillermo-guiz?id=2102621 ), née Charleroi mais qui fait partie de Podemos en Espagne.
Elle s'inscrit dans le courant de pensée du post-marxisme, et est surtout connue pour l'essai Hégémonie et stratégie socialiste, écrit avec Ernesto Laclau. Sa réflexion s'articule principalement autour de l'idée de démocratie radicale, et des concepts de démocratie plurielle et de pluralisme agonistique.
Oui, bon. La photo qui la représentait dans le Vif, n'était pas très engageant.
Elle disait "Vive le conflit" Elle est pour la confrontation pour la démocratie contre la quête du consensus à tout prix qui dope le populisme de droite.
Il aurait fallu d'après elle un New Deal en Europe depuis 2008.
Le mouvement "Nuis debout" est pour elle trop basique et trop consensuel.

Écrit par : L'enfoiré | 21/04/2016

Elle oublie pas mal de choses.
- Sa naissance en Belgique.
- Que le marxisme est mort
- Qu'une dimension partisane de la politique du clivage gauche et droite est obsolète, qu'elle le veuille ou non.
- Les Révolutions de ce type se sont toujours terminées dans le sang.
- Qu'entre droite et extrême-droite, il y a de la marge comme entre gauche et extrême-gauche.
- La sociabilité du fait de l'absence de procédures politiques rationnelles qui permettraient de dépasser les oppositions et d'aboutir à un modèle définitif de l'idée de justice s'accordent plutôt à de la dictature.

Écrit par : L'enfoiré | 21/04/2016

"Il faudrait 3 ans pour venir à bout de l’évasion fiscale"

ACTUALITÉ Arnaud Zacharie, le secrétaire générale du CNCD 11.11.11, l’ONG belge active sur le terrain de la solidarité internationale, revient sur les révélations des "Panama Papers". Pour lui, "l’évasion fiscale est plus grave encore que la fraude fiscale car elle fait perdre des montants gigantesques aux collectivités". Plutôt que de diaboliser les acteurs économiques, il pointe les responsabilités politiques.

- Que vous inspirent les révélations des “Panama Papers” ?
- C’est une nouvelle illustration du phénomène massif de l’évasion et de la fraude fiscales. L’évasion fiscale est plus grave encore que la fraude fiscale car elle fait perdre des montants gigantesques aux collectivités. Selon la Commission européenne, 1. 000 milliards d’euros sont perdus chaque année, rien que dans l’Union européenne. Une étude arrive au même montant qui échappe aux pays en développement. 1. 000 milliards d’euros, c’est huit fois l’aide publique au développement. Or, la grande majorité des mécanismes d’évasion fiscale sont légaux. Plutôt que de diaboliser des acteurs économiques qui ne font que s’adapter au système dans un contexte de concurrence internationale, je préfère pointer les responsabilités politiques.
- Les dirigeants du G20 avaient pourtant promis de s’attaquer à ce phénomène après l’éclatement de la crise financière en 2008…
- Quand on relit la déclaration finale du G20 de novembre 2008, c’est saisissant de constater à quel point les gouvernements avaient conscience de toutes les solutions en matière fiscale et de finance internationale. Or, on ne peut que constater l’écart entre les déclarations de bonnes intentions et ce qui a finalement été appliqué.
- Rien n’a été fait, selon vous ?
- Même si c’est insuffisant, des progrès ont été réalisés en matière de fiscalité. Il y a eu un changement radical au niveau de l’OCDE. Avant 2008, personne ne plaidait pour un échange automatique d’informations fiscales. Ce système sera finalement mis en place à partir de 2016 et 2017. L’administration fiscale des pays participants sera automatiquement informée si l’un de ses concitoyens détient un compte bancaire dans un pays étrangers. Grâce à la pression des Etats-Unis, l’OCDE a réussi à faire participer la Suisse, le Luxembourg et l’Autriche. L’OCDE travaille aussi sur le plan BEPS (NDLR: Base Erosion and Profit Shifting) qui obligera les multinationales à publier toute une série d’informations sur leur activité dans chaque pays où elles sont présentes. Cela devrait permettre d’empêcher les entreprises transnationales de localiser artificiellement leurs profits dans des paradis fiscaux alors que leur activité économique se situe ailleurs. A partir de ces données, le profit unitaire du groupe, qui est déjà communiqué aux actionnaires, pourrait être taxé dans les différents pays d’activité. C’est important car environ 2/3 de l’évasion fiscale est le produit de firmes transnationales.

http://www.lalibre.be/economie/actualite/il-faudrait-3-ans-pour-venir-a-bout-de-l-evasion-fiscale-571a2d8135702a22d6a14ead

Écrit par : L'enfoiré | 23/04/2016

Arnaud Zacharie n'a probablement pas encore compris qu'il faut éradiquer les paradis fiscaux.
Les fraudeurs se retrouveront seulement, après à la case départ. Source tarie...
Ce n'est pas les fraudeurs qu'il faut punir, mais ceux qui font des bénéfices sur l'argent fraudé qui transite par leurs soins.
Ce n'est pas trois ans qu'il faut, mais un accord mondial et une refonte complète des échanges internationaux.

Écrit par : L'enfoiré | 23/04/2016

Amin Maalouf : « Le printemps arabe est une occasion perdue »

Originaire du Liban où cohabitent de nombreuses communautés, Amin Maalouf parle du vivre ensemble, un art difficile, dit-il.
Il faut peut-être un nouveau contrat social où chacun puisse se sentir partie prenante dans la société, qu’il ait envie de défendre ses valeurs et sa sécurité.
A propos du monde arabe, l’académicien est pessimiste : il est dans une crise profonde, affirme-t-il.
Des sociétés entières sont effondrées socialement, politiquement et intellectuellement.
Le printemps arabe est une occasion perdue qui ne se représentera pas de sitôt. Et malheureusement cette évolution ne semble pas devoir se terminer.
(vidéo dans ce lien
http://www.lesoir.be/1189477/article/actualite/belgique/2016-04-22/amin-maalouf-printemps-arabe-est-une-occasion-perdue

Écrit par : L'enfoiré | 23/04/2016

Dans le S&V de mai:
"Du Self-safe au transhumanisme"
L'humanité à deux vitesses toutes deux à la recherche d'une réponse à la question : "pourquoi améliorer le bien-être des humains en bonne santé, par le fitness
1. "Le syndrome du bien-être" qui se plie aux exigences de la compétition marchande par la gestion des Ressources Humaines
2. "Technoprog qui vise à réduire les institutions publiques par les technologies d'augmentation qui modifieraient entre autre le génome humain

Écrit par : L'enfoiré | 26/04/2016

C'est au tour de Annemie Turtelboom de démissionné
Officiellement pas de raison. La Taxe appelée "Turtel Tax" lui colle toujours à la peau...

http://www.lesoir.be/1196113/article/actualite/belgique/politique/2016-04-29/annemie-turtelboom-demissionne-du-gouvernement-flamandhttp://www.lesoir.be/1196113/article/actualite/belgique/politique/2016-04-29/annemie-turtelboom-demissionne-du-gouvernement-flamand

Écrit par : L'enfoiré | 29/04/2016

Nouveau sur les marchés financiers : les obligations à… 100 ans

La Belgique et l’Irlande se sont récemment distinguées en proposant des obligations souveraines avec une échéance… à 100 ans, rapporte le Financial Times.
En mars, l’Irlande a levé 100 millions d’euros sur 100 ans avec un taux d’intérêt de 2,35%, un taux inférieur à celui que les Etats Unis payent pour leurs obligations à 30 ans. Le mois dernier, la Belgique lui a emboîté le pas, empruntant elle aussi 100 millions d’euros au même taux.
Sur les marchés financiers, l’horizon le plus courant est à 10 ans, ce que l’on considère être le long terme généralement est 30 ans, et les obligations à 100 ans sont très rares. Seuls quelques pays, incluant le Mexique et les Philippines, ont pu se permettre de se lancer dans de telles émissions.
Selon les analystes, ces adjudications montrent que les marchés anticipent une faible inflation pour les décennies à venir. Ils soupçonnent que les acheteurs de tels produits sont des assureurs européens pour lesquels c’est l’une des seules manières de faire face à leurs engagements dans un environnement de taux d’intérêt très faibles, voire négatifs. En effet, comme les fonds de pension, les assureurs sont obligés de chercher les meilleurs taux de rendement, et les deux seules manières dont ils peuvent y parvenir, c’est d’accepter plus de risque, soit avec des échéances plus longues, soit avec des produits intrinsèquement plus risqués. Cependant, la réglementation interdit cette seconde option pour certains investisseurs.
Récemment, d’autres pays ont aussi émis des obligations avec des maturités très longues : l’Italie a emprunté à 30 ans, la France ainsi que la Belgique, à 50 ans. A chaque fois, ces adjudications ont été un grand succès. L’Italie a ainsi levé 25 milliards d’euros contre des bons à 30 ans.
Les obligations avec ces maturités très longues présentent un risque spécifique : le risque de duration, ce qui signifie qu’elles sont plus sensibles aux variations des taux d’intérêt, et que leurs détenteurs peuvent perdre beaucoup d’argent en cas de hausse des taux d’intérêt.

Source: https://fr.express.live/2016/05/04/obligations-maturite-tres-longue-100-ans/

Écrit par : L'enfoiré | 05/05/2016

Les États Unis, un paradis fiscal selon les verts européens

http://www.lesoir.be/1207434/article/economie/2016-05-11/etats-unis-un-paradis-fiscal-selon-verts

Écrit par : L’enfoire | 11/05/2016

“Macron se portera candidat à la présidence française”

Le Ministre français de l’Economie Emmanuel Macron se porterait candidat à la prochaine élection présidentielle, affirme le magazine web généralement bien informé Mediapart. Selon ce site, Macron annoncerait officiellement sa candidature aux alentours du 10 juin prochain.
A priori, cela pourrait être une nouvelle particulièrement mauvaise pour l’actuel président François Hollande, dont la cote de popularité est au plus bas. Mais d’après Mediapart, le président serait averti de cette candidature, et il s’agirait même “d’un subterfuge convenu entre eux”. Avant le premier tour des élections, Macron recommanderait de voter pour Hollande au second tour au cas où il serait éliminé au premier.

En Marche
Récemment, Macron a fondé le mouvement “En Marche”, qui, selon lui, n’est ni à gauche à droite, et qui veut mettre fin à la mentalité qui a paralysé le pays économiquement et politiquement.

Sondages
Au cours des dernières semaines, il y a eu beaucoup de spéculations sur une éventuelle candidature du jeune ministre (38 ans). Dans les sondages, il dépasse l’ex-président Nicolas Sarkozy, mais reste derrière la candidate du Front National Marine Le Pen. L’ex-Premier-ministre et actuel maire de Bordeaux, Alain Juppé, Macron, ne se retrouverait qu’en troisième position. François Hollande serait éliminé dès le premier tour, quelle que soit la combinaison de candidats face à lui dans tous les scénarios.

Source: https://fr.express.live/2016/05/12/macron-se-portera-candidat-a-la-presidence-francaise/

Écrit par : L'enfoiré | 12/05/2016

Dans le Grand Oral était invité Eva Joly pour son livre "Le loup dans la bergerie". Le loup est dans ce cas Jean-Claude Juncker.
http://www.rtbf.be/auvio/detail_le-grand-oral?id=2114213

Écrit par : L'enfoiré | 30/05/2016

Les milliardaires disposent de 1.700 milliards de dollars en argent liquide

L’ensemble des milliardaires dans le monde possèdent une fortune de 1.700 milliards de dollars en cash. Il s’agit du montant le plus élevé depuis que le Wealth-X Billionaire Census a commencé ces comptes en 2010.
Dans le monde entier, on recense 2.473 milliardaires en dollars. Selon le rapport, 22,2% de leur richesse commune est conservée en dollars. La réserve en cash des milliardaires correspond plus ou moins au PIB du Brésil.
Selon les enquêteurs, ces chiffres témoignent de l’inquiétude de l’élite financière internationale à propos de l’augmentation des risques en économie et dans le monde. A côté de cela, ces stocks de cash sont renforcés par des fusions et des reprises d’entreprises.
Selon le rapport, les milliardaires attendent des conditions plus favorables sur le marché pour pouvoir investir à des prix moins élevés dans des actions ou des actifs. A ce moment, les enquêteurs s’attendent à ce qu’une partie de ces avoirs en liquide soit à nouveau placés dans d’autres investissements.

L’industrie
La fortune globale des milliardaires a augmenté l’an passé de 5,4% pour atteindre 7.700 milliards de dollars, un montant supérieur au PIB de tous les pays, à l’exception des Etats-Unis et de la Chine.
Avec 806 milliardaires, l’Europe compte le plus grand nombre de représentants de l’élite financière internationale, suivie par l’Asie (645) et l’Amérique du Nord (628). Avec une augmentation de 15% du nombre de milliardaires, l’Asie a cependant connu la hausse la plus forte.
Le secteur financier reste le plus grand producteur de milliardaires (15%). Cette participation a cependant diminué de 4 points de pourcentage par rapport à l’an dernier.
Par contre, la participation à des conglomérats industriels est passée de 12,1% à 12,8%. Le commerce de détail, les services et l’informatique ont aussi vu augmenter leurs parts.
Plus de la moitié des milliardaires sont des self-made men qui ont créé eux-mêmes toute leur fortune. Seuls 13% ont hérité de l’ensemble de leur fortune. Par contre, 31% ont hérité d’une fortune et l’ont fait fructifier.

Source: https://fr.express.live/2016/08/11/milliardaires-disposent-de-1-700-milliards-de-dollars-argent-liquide/

Écrit par : L'enfoiré | 12/08/2016

En Belgique, les comptes à vue n'ont jamais contenu autant d'agent.
Il y a une moyenne de 5300 euros sur les comptes à vue.
Le manque d'intérêts à gérer leurs avoirs en bon père de famille en transférant leur argent sur des comptes d'épargnes, en est la cuase.
Fixé à 0,11% d'intérêts ne vaut pas le déplacement.

Mais il y a aussi l'or qui remonte.
L'or est la valeur refuge habituelle dans l'esprit.
La demande en or a grimpé de 17,6% depuis le premier semestre.

Écrit par : L'enfoiré | 12/08/2016

Qui dit mieux?

Une banque allemande introduit un taux d’intérêt négatif (-0,4 %) sur les gros dépôts

Raiffeisenbank Gmund, une petite banque coopérative dans le Land allemand de Bavière, a annoncé qu’à partir du mois de septembre, elle commencerait à facturer ses clients détenteurs de dépôts supérieurs à 100 000 euros avec un taux d’intérêt négatif de 0,4 %. Elle devient ainsi la seconde banque allemande à appliquer un taux d’intérêt négatif sur les dépôts de ses clients.
Dans la pratique, cela signifie que ceux qui détiennent 200 000 euros d’épargne sur un compte auprès de la Gmund en septembre de cette année, n’y détiendront plus que 199 600 euros en septembre 2017. (Les 100.000 premiers euros ne subiront pas le taux d’intérêt négatif). Ce taux d’intérêt correspond à ce que la banque verse à la BCE conserver ses liquidités.
Josef Paul, un membre du conseil de la banque, a indiqué qu’il ne s’agissait que d’une répercussion du taux d’intérêt négatif que la Banque Centrale Européenne impose aux banques commerciales qui lui confient des dépôts.

Un tabou brisé avec des taux d’intérêt négatifs sur l’épargne
Raiffeisenbank Gmund est une banque locale avec six agences au sud de Munich. Tous ses clients aisés avec des comptes bien garnis – elle en aurait 140, cumulant près de 40 millions d’euros de dépôts – ont récemment reçu un courrier pour les aviser de sa décision. Selon Paul, près de la moitié d’entre eux auraient déjà agi pour éviter cette facturation, en déplaçant leur épargne dans d’autres banques, ou en la convertissant en actifs moins liquides.
En 2014, la Skatbank, une autre banque coopérative de l’Est de l’Allemagne, avait déjà décidé de charger un taux d’intérêt négatif sur les encours de ses clients supérieurs à 500 000 euros.
Le Süddeutsche Zeitung écrit que cette mesure brise un tabou, en pénalisant les gros dépôts.

Source: https://fr.express.live/2016/08/12/raiffeisenbank-gmund-taux-dinteret-negatif-depots/

Écrit par : L'enfoiré | 12/08/2016

Comme on pouvait s'y attendre
Joëlle Milquet revient= "I'm back"

Quand on lui demande comment elle va, Joëlle Milquet l’assure: « Je vais très bien. Au fond, moi qui n’avais jamais essayé ça, c’est très sain de faire une coupure complète de près de six mois, sans lire les journaux, sans faire de politique, sans regarder la télé, du moins la politique, et en faisant tout ce que vous vous dites depuis que vous avez 25 ou 30 ans que vous voudriez faire. Avoir le temps d’être avec les enfants, les parents, les amis, de lire, de réfléchir, de faire du sport, de cuisiner, de voyager…»
Les deux dernières années n’ont pas été simples, avoue-t-elle. « Etre coupée en plein vol, comme je l’ai été, je ne le souhaite à personne. » Elle évoque « un contexte de bashing éhonté, illégitime. »
Elle règle ses comptes avec une certaine presse qui, dit-elle, ne s’intéresse qu’au buzz, à la petite phrase assassine; « C’est profondément malveillant. Or, ce n’est pas parce qu’on fait de la politique qu’on doit constamment être traité avec malveillance. »
S’est-elle sentie lâchée, trahie par certains ? « Je ne sais pas si le terme trahison est le plus exact. Car on n’est quand même pas dans Game of thrones ou House of cards! Quelques déceptions étonnantes… »
Elle dit également toute son indignation face à un dossier judiciaire « honteux ». Mais aussi toute son envie de se battre pour son parti, pour Bruxelles.

http://www.lesoir.be/1330806/article/actualite/belgique/politique/2016-09-30/joelle-milquet-annonce-son-retour-en-politique-i-am-back

Écrit par : L'enfoiré | 30/09/2016

Si vous ne l'avez pas remarqué, rien n'est dit sur les suites de ce qui lui avait été reproché.

Écrit par : L'enfoiré | 30/09/2016

Les noms de 500 Belges figurent dans les ‘Paradise Papers’

Le Consortium International des Journalistes d’Investigation (ICIJ), qui consiste en une association de journalistes, a eu communication de millions de documents divulgués montrant qu’une société offshore a mis en place des montages fiscaux pour les multinationales, les célébrités et les ultra riches qui ont contribué à maintenir leur richesse cachée. Ce dossier a pris le nom de « Paradise Papers ».
Parmi les personnalités concernées, on trouve la reine d’Angleterre, le secrétaire américain du Commerce Wilbur Ross, le bras droit du premier ministre canadien Justin Trudeau, mais aussi Madonna et Bono. Remarquablement, on note aussi le nom de Jared Kushner (sur notre photo, à côté de Ross et Trump), le gendre du président américain Donald Trump. Il aurait accepté des financements de l’homme d’affaires russe Joeri Milner pour son entreprise immobilière à New York. Ce dernier a également investi de l’argent sur Twitter et Facebook sur l’ordre du Kremlin. Selon Lars Bové du journal De Tijd, le Kremlin aurait 1 milliard de dollars d’actions de Facebook en portefeuille.

Plus de 500 Belges
Plus de 500 Belges figurent également sur la liste des “Paradise Papers”. Leurs noms seront publiés mardi, au coup par coup.
Le gouvernement Trump et ses liens avec la Russie
Les documents devraient montrer que Wilbur Ross, le secrétaire américain au Commerce, a des intérêts dans Navigator, une compagnie maritime qui fait affaire avec le groupe russe Sibur, dont le gendre du président russe Vladimir Poutine est actionnaire. En fait, un oligarque russe qui a été placé sur la liste des sanctions par les Américains figure au conseil de cette société. À son arrivée au gouvernement Trump, Ross a repris la plus grosse partie de ses investissements, mais il a conservé ses parts dans Navigator.
C’est la première fois que des liens d’affaires sont mis au jour entre les membres du gouvernement Trump et la Russie.
De par ses fonctions, Ross a une influence directe sur la politique commerciale américaine à l’égard des autres pays, y compris la Russie. De ce fait, cette affaire risque de susciter une nouvelle controverse. Les montages ne sont pas illégaux, mais la question est de savoir comment Ross peut prendre des décisions objectives sur des questions qui concernent la Russie, alors qu’il y détient lui-même des intérêts ?
Le porte-parole Ross a dit qu’il ne se mêlait jamais de questions ayant trait à la navigation, et qu’en général, il avait exprimé son soutien sur la question des sanctions contre des entreprises russes et vénézuéliennes.

https://fr.express.live/2017/11/06/paradise-papers-ross/

Écrit par : L'enfoiré | 06/11/2017

Après les Panama Papers, que j'ai appelé "World papers"voici les Paradise Papers
Bientôt les Hell papers

PE lançait son café serré:
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/02/3449465733.MP3
Réponse du juge d'instruction Claise
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/01/4042949173.MP3
spécialisé dans la lutte contre la criminalité financière dresse un tableau bien sombre de la lutte contre la fraude fiscale.
"Une impéritie depuis de très nombreuses années"
Le monde politique ne prend pas vraiment à bras-le-corps la question de la fraude fiscale . Des centaines de millions d'euros détectés restent dans la nature, faute de moyens.
Pourtant, le ministre des Finances Johan Van Overtveldt (N-VA) a multiplié les annonces lors de cette législature : renforts en personnel, moyens supplémentaires, taxe Caïman... Paroles, paroles, estime le juge Claise: "Il ne faut pas confondre l'annonce et la pratique. Je crains que l'annonce ne soit une escroquerie intellectuelle épouvantable, lance-t-il. C'est une impéritie depuis de très nombreuses années, et elle s'est accrue et aggravée. Le montant effectivement alloué à la taxe Caïman : budgétée 450 millions d'euros, n'est en pratique financée qu'à hauteur de 39 millions. Les lois actuelles sont "excellentes; légiférer encore et toujours ne servirait à rien. Il faut renforcer les services de lutte contre la fraude, car, à l'heure actuelle, c'est une catastrophe.

Nous avons dû laisser filer les truands (financiers), "les dossiers ne sont pas traités. Les dénonciations de la cellule de traitement des informations financières – qui reçoit les déclarations de suspicion – sont classées sans suite par faute de moyens. Et donc, là, nous avons peut-être des centaines de millions d'euros qui sont détectés qui ne feront jamais l'objet de la moindre intention. Grâce à la presse, grâce aux 'Leaks', on se rend compte que le phénomène qui a toujours existé est extraordinairement dangereux, mais les gens s'en rendent-ils véritablement compte ?", s'interroge Michel Claise, craignant une "lassitude" dans le chef du citoyen qui se dirait "Oui, bon, ça existe, mais finalement que peut-on y faire ?". 24 milliards d'euros à portée... Et on racle dans le budget ?

L'équation est simple : plus de moyens, ce sont des milliards récupérés. La fraude fiscale grave et organisée représente entre 6 et 7% du PIB belge actuel. Autrement dit, sur 400 milliards de PIB, cela ferait 24 milliards d'euros récupérables. Et nous sommes en train de racler 4 ou 5 milliards dans le budget ; on le prend à la culture, à l'enseignement, à la justice, à la médecine, aux soins de santé, aux pensions.... Et, à un certain moment, cette espèce d'hémorragie continue. Et quels sont véritablement les moyens qui sont donnés pour arrêter cette hémorragie ? Le jeu en vaudrait donc la chandelle, le retour sur investissement semble assuré. Et, malgré cela, il n'y a pas, actuellement, de la part des gouvernants une volonté réelle de lutter contre ce phénomène, qui n'est pas national mais international. Protéger les cols blancs ? Deux explications" possibles : Soit c'est parce que c'est trop difficile à comprendre, soit c'est qu'il y a peut-être une crainte de toucher aux entreprises belges en les confondant avec les entreprises pirates. La crainte du chantage à l'emploi". Mais est-ce que vous voulez vraiment des sociétés qui blanchissent de l'argent pour l'emploi ? C'est peut-être une belle question tragique"

Écrit par : L'enfoiré | 07/11/2017

Il est beaucoup plus simple de prendre un petit peu à chaque pauvre que beaucoup aux riches.
C'est normal et plus efficace, ils sont plus nombreux ( Coluche )

Écrit par : alain sapanhine | 07/11/2017

Paradise Papers : 0,001% des plus riches esquivent 30% des impôts qu’ils devraient payer

Les 0,01 % de personnes les plus riches du monde réussissent à éviter de payer 30 % des impôts qu’elles doivent. En outre, 40 % des bénéfices que les multinationales réalisent se retrouvent dans les paradis fiscaux. C’est ce qu’affirme Gabriel Zucman, professeur de fiscalité dans le journal français Le Monde.
Zucman réagit ainsi à la nouvelle affaire révélée dimanche par le Consortium International des Journalistes d’Investigation (ICIJ). Le ICIJ est une collaboration de journalistes qui se sont emparés de millions de documents qui avaient fait l’objet d’une fuite. Ces documents montrent qu’une société offshore des Bermudes mettait en place des montages fiscaux pour les sociétés multinationales, les célébrités et les ultra-riches, pour maintenir leur richesse dissimulée. Cette affaire a été nommée « Paradise Papers ». Du côté belge, des journalistes du Soir, de De Tijd et de Knack travaillent à cette enquête.

0,5 % du PIB mondial
Selon Zucman, chaque année, 350 milliards de dollars échappent aux impôts de cette manière. Au total, cela représente environ 0,5 % du PIB mondial. Ce montant correspond également au triple de la somme qui est consacrée à l’aide au développement dans le monde. Le Trésor belge a déjà perdu des millions d’euros d’impôts en raison de milliers de montages fiscaux aux Bermudes. Selon De Tijd, le terme de recherche « Belgique » a fait remonter 64 000 résultats. Même après un filtrage approfondi pour éliminer les informations inutiles, il restait encore des centaines d’entreprises et de personnalités de Belgique.

Ageas, Nike, Janssen Pharma…
Il y aurait donc plus de 500 belges sur la liste. Le journal De Tijd a publié mardi les noms d’un certain nombre de sociétés belges connues. Tout d’abord, il y a Ageas, le plus grand assureur du pays. Ensuite, le centre de distribution fortement subventionné de Nike à Laakdal, qui ne paye que des impôts minimes dans notre pays depuis des années. Selon Lars Bové de De Tijd, au fil des ans, Nike aurait reçu plus de subventions qu’elle n’aurait payé d’impôts. On retrouve également le groupe Janssen Pharmaceutica, qui bénéficie déjà d’un important avantage fiscal dans notre pays et ne paye que 3 % d’impôts.
Mardi, plusieurs médias ont aussi mentionné les noms du géant de la technologie Apple et du pilote de formule 1 Lewis Hamilton. Dimanche, la reine d’Angleterre, le secrétaire américain du Commerce Wilbur Ross, et le bras droit du premier ministre canadien Justin Trudeau, ou encore Madonna, Bono, et Jared Kushner, le gendre du président américain Donald Trump, avaient déjà été cités.

Pas illégal
La pratique qui consiste à placer de l’argent au travers de sociétés offshore dans des paradis fiscaux n’est pas forcément illégale. Les particuliers ou les entreprises peuvent éviter de payer des impôts dans leur pays en plaçant une partie ou la totalité de leurs actifs dans des pays qui offrent des avantages fiscaux aux non-résidents. L’évasion fiscale peut être motivée par la fraude, mais aussi par ce qu’on appelle l’optimisation fiscale. C’est un terme qui décrit l’exploitation par les entreprises et des particuliers de constructions légales et de vides juridiques afin de payer moins d’impôts.

Le vrai défi
Mais le vrai défi est bien plus important que ces 350 milliards : cette affaire est symbolique des centaines de milliards d’avantages fiscaux que divers gouvernements (Belgique, Irlande, Hollande, Luxembourg,…) accordent encore dans la concurrence qu’ils se livrent pour attirer les entreprises et développer les activités dans leur propre pays. Mais ces avantages constituent également autant d’impôts supplémentaires pour les autres contribuables – euro pour euro. C’est une discrimination à l’égard des autres contribuables qui ne bénéficient pas d’accords similaires.

https://fr.express.live/2017/11/07/paradise-papers-optimisation-fiscale/

Écrit par : L'enfoiré | 07/11/2017

L’État belge a aussi son doigt dans le miel des paradis fiscaux

http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/00/1664366258.MP3

Écrit par : L'enfoiré | 08/11/2017

Le président du Parlement européen envisage l’instauration d’une taxe européenne

Le président du Parlement européen, Antonio Tajani, veut instaurer une nouvelle taxe européenne. Elle permettrait de doubler le budget de l’Union Européenne.
Pour élargir le budget, Tajani ne souhaite pas que les Etats membres paient plus d’argent, mais il propose d’instaurer une taxe européenne. « Nous avons besoin de 280 milliards d’euros au lieu des 140 milliards que nous recevons chaque année », a dit Tajani.
Il envisage par exemple de taxer les opérations financières à la bourse. Selon le président du Parlement européen, un budget plus important est une nécessité urgente pour résoudre la crise des réfugiés et lutter contre le terrorisme. De plus, les pays membres de l’UE devraient consacrer de l’argent à la croissance économique.

Des investissements
«A l’avenir, les Européens devront investir dans l’énergie et dans la numérisation de l’économie », affirme Tajani. « Ce n’est qu’avec une infrastructure adaptée que nous pourrons soutenir la concurrence des États-Unis, de la Chine, de l’Inde et de la Russie ».
Antonio Tajani a été nommé président du Parlement européen le 17 janvier 2017. Entre mai 2008 et juin 2014, Tajani était commissaire européen en charge du Transport dans la commission Barroso I, puis commissaire en charge de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat dans la Commission Barroso II. Dans les 2 cas, il était également vice-président de la Commission européenne. Tajani est membre de Forza Italia, qui fait partie du groupe PPE au Parlement européen.

https://fr.express.live/2017/11/14/tajani-taxe-europeenne/

Écrit par : L'enfoiré | 14/11/2017

Bruno Coppens retrouve de l'argent

https://www.rtbf.be/auvio/detail_matin-premiere?id=2277081

Écrit par : L'enfoiré | 14/11/2017

Avant de lutter contre les paradis fiscaux, il faut s'attaquer aux enfers fiscaux

Les scandales des Paradise Papers et des Panama Papers ont scandalisé l'opinion. Mais personne ne soulève jamais les causes profondes de l'évasion fiscale. Il est pourtant nécessaire de s'attaquer à ses causes pour pouvoir y mettre fin.
C'est l'opinion du Français Bernard Monassier, notaire honoraire et vice-président du Cercle des fiscalistes.

Les 3 causes de l'évasion fiscale
Il explique que ces scandales d'évasion fiscale ont 3 causes :
1. La désynchronisation fiscale : le fait que les taux d'imposition soient très hétérogènes au sein des différents pays membres de l'Organisation pour la Coopération et le Développement Economiques (OCDE). Si les taux d'imposition étaient harmonisés entre ces pays, aucune entreprise n'aurait intérêt à recourir aux montages de type "double Irish" et "Dutch sandwich".
Il est donc nécessaire d'harmoniser ces taux d'imposition pour dissuader les entreprises à faire appel à ce type de montages complexes pour exploiter les écarts de taxation entre les différents pays. Dans ce domaine, l'Europe doit agir rapidement, car les réformes décidées par le président américain Donald Trump vont convertir les États-Unis en paradis fiscal.
2. Des taux d'imposition confiscatoires : la conception de montages fiscaux est coûteuse, et les entreprises qui pratiquent ces optimisations fiscales ne le font que parce que le jeu en vaut la chandelle. Les politiciens doivent comprendre qu'au-delà d'un certain niveau de taxation, les impôts sont confiscatoires, et les contribuables ont la perception que l'État les vole. Ils doivent donc réfléchir à des réductions d'impôts, car des niveaux de taxation raisonnables sont mieux acceptés.
3. Le 3e facteur d'évasion fiscale est la taxe sur la valeur ajoutée. Les scandales les plus récents ont mis en exergue le rôle de l'île de Man dans ce domaine. Les oligarques russes y ont enregistré un certain nombre d'entreprises, et s'en justifient en expliquant qu'ils ne font pas confiance à la règle de droit en Russie. La question mérite d'être investiguée. De même, l'hétérogénéité des règles d'application de la TVA favorise les fraudes.
Et Bernard Monassier de conclure : "les scandales fiscaux qui se succèdent résultent d'une fiscalité mondiale hétérogène et de taux d'imposition parfois trop importants. Pour lutter contre la fraude et l'optimisation fiscale, l'harmonisation fiscale est la seule solution au plan mondial".

Les enfers fiscaux
La justification de l’évasion fiscale par l’existence d’”enfers fiscaux” est un thème récurrent pour les tenants des philosophies libérales. Ces enfers fiscaux sont les nations qui se caractérisent par “des impôts excessivement élevés, complexes et instables”, et par “l’arbitraire de l’État et de l’administration fiscale”, selon la définition du think tank Iref-Europe.
Dans ce domaine, la France serait la championne mondiale, tandis que la Belgique se classerait 3e. C’est ce qui ressortait d’un classement établi par Forbes Asia en 2009. Malgré l’ancienneté de ce palmarès, il n’est pas douteux que ces deux champions soient parvenus à conserver leur titres.

L'UE planche sur une harmonisation fiscale
L'Europe semble être consciente de ce phénomène. Le 15 mars dernier, les eurodéputés ont adopté la directive ACCIS (pour "assiette commune consolidée pour l'impôt des sociétés"), une proposition de la Commission européenne visant à instaurer une harmonisation de l'assiette fiscale au sein des différents Etats membres. L'objectif serait d'imposer un périmètre fiscal identique pour l'ensemble du bloc, et d'éliminer en conséquence les niches fiscales, exemptions diverses et avantages fiscaux de toutes sortes prévus dans les codes des impôts des différents Etats membres.
Pour Alain Lamassoure du Parti populaire européen, cette directive permettrait de mettre définitivement fin aux pratiques d'évasion fiscale : "Si le conseil adoptait cette directive prochainement, elle simplifierait la vie des entreprises, en leur permettant de ne s'adresser qu'à une seule administration fiscale en Europe, et elle mettrait définitivement fin aux pratiques d'évasion et d'optimisation fiscales".

L'hétérogénéité des taux demeurera
Vincent Drezet, du syndicat Solidaires finances publiques, ne partage guère son enthousiasme. Il souligne que l'impôt dépend de 2 variables : l'assiette fiscale, et le taux d'imposition. Si l'on n'harmonise que l'assiette fiscale, les Etats auront toujours la possibilité d'offrir des taux d'imposition plus faibles pour attirer les entreprises.
Actuellement, le taux d'imposition varie du simple au triple au sein de l'Union Européenne. La Bulgarie (10 %), l’Irlande et Chypre (12,5 %) sont les pays qui offrent les taux d’impôt sur les sociétés les plus favorables au sein de l’Union Européenne. De l’autre côté du spectre, Malte (35 %), la France (33 % ⅓) et l’Allemagne (30,2 %) sont les pays qui pratiquent les plus fortes taxations, si l’on exclut les régimes particuliers et les exemptions dont peuvent bénéficier certaines entreprises.

https://fr.express.live/2018/05/03/avant-de-lutter-contre-les-paradis-fiscaux-il-faut-sattaquer-aux-enfers-fiscaux?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=les_enfers_fiscaux_plus_dangereux_que_les_paradis_fiscaux_le_revenu_de_base_voue_a_lechec_spotify_gagne_des_abonnes_mais_perd_de_largent&utm_term=2018-05-04

Écrit par : L'enfoiré | 04/05/2018

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