Liberté, égalité, identité (14/01/2017)
Nous sommes deux ans après les attentats de Charlie Hebdo du 7 janvier 2015.
"2017, enfin le bout du tunnel" avec un canon, sur la page de garde du dernier Charlie.
L'édito du journal écrit: "Mettre ce 7 janvier à part pour en comprendre la spécificité laisserait la désagréable impression de lui réserver un traitement de faveur alors qu'il y a d'autres attentats terroristes.
Pour éviter cet écueil impardonnable, il s'est docilement laissé ranger sur les étagères des souvenirs pénibles...
D'abord, le temps qui passe et le renouvellement de l'actualité recouvrent très vite ce qui hier faisait la « une » des journaux.
Ensuite, les motivations des tueurs, difficiles à écrire noir sur blanc, non pas qu'elles soient obscures, mais parce que, au contraire, elles sont d'une limpidité implacable.".
Lors de la reprise du journal, pour solidarité, le premier numéro s'est vendu à 500.000 exemplaires. 260.000 par abonnés qui ont souscrit.
L'engouement est fini. Les ventes se sont essoufflées.
Aujourd'hui, le journal tourne avec 50.000 dans les kiosques chaque semaine et 50.000 abonnés.
Le contenu dérangeant et déroutant avec les caricatures différentes avec les religions dans le collimateur n'y est plus..
L'esprit de Charlie a trop de retenue par rapport à avant les attentats.
Vendredi, son rédacteur en chef était interviewé accompagné de celui qui a créé le spectacle "Liberté, égalité, identité: par Sam Touzani.
Puis mercredi, il y a eu cette interview de Zineb El Rhazoui qui parlait de son film du soir "Rien n'est pardonné"et expliquait le malaise dans Charlie Hebdo même.
Charlie Hebdo est déjà une deuxième mouture qui au paravent s'appelait "Hara-kiri" peut-être encore plus virulent que ce qui l'a suivi.
Dans son no 94, daté du lundi 16 novembre 1970, la couverture de l'hebdomadaire titrait : « Bal tragique à Colombey – 1 mort » à la suite du décès du général de Gaulle dans sa propriété de La Boisserie à Colombey-les-Deux-Églises, le 9 novembre 1970.
Le choix de ce titre faisait référence à un fait divers qui avait défrayé la chronique le 1er novembre précédent : l’incendie d'un dancing, le 5-7, à Saint-Laurent-du-Pont (Isère) où 146 personnes avaient trouvé la mort.
En 2015, j'écrivais à la suite de l'attentat du 7 janvier 2015 "Le bonheur à multiples facettes".
En reculant dans le temps "Tout dire, tout écrire, tout caricaturer et puis en rire" et "Tabou, casse-toi" et un de mes articles les plus lus en France "L'auto-dérision,, un produit de la belgitude". .
L'humour s'est mis aux abonnés absents avec la peur du lendemain qui tenaille les entrailles.
Rire de tout mais avec de moins en moins de candidats à la gaudriole.
Dans le Vif, l'éditorial de Papy parle de "prémices d'un nouveau monde et du leadership de l'Occident qui existait par la puissance des sa prospérité et la force de ses idéaux vacille dangereusement. Le principe de primauté de la démocratie, du respect des droits de l'homme, du multiculturalisme ou du progrès par le libéralisme économique sont attaqués et perd utilité et valeur".
Éditorial écrit pour rester dans l'air du temps qui plaira aux lecteurs mais pas aux zygomatiques.
Alex Vizorek écrit dans un chapitre de son "Chronique en Thalys" intitulé "Les sondages: y a d'la joie!": "le Français, dans une classe, ce serait celui qui en sortant de l'examen serait persuadé d'avoir raté, alors qu'en fait c'est un excellent élève. Il n'a confiance en rien ni en personne. C'est un nostalgique d'une époque où le verre était à moitié plein alors qu'il faudrait lui demander de boire le verre à moitié vide. Le positivisme, c'est comme l'écologie, on peut s'entraîner chez soi ".
La vague du mécontentement de la social démocratie a traversé les frontières.
Lundi, ce fut la révélation, le clash "à la belge" révélé à la suite d'une enquête "Noir, Jaune, Blues" : à peine 32% des Belges estiment que le système démocratique «fonctionne plutôt bien» et que le rejet du vivre ensemble volait en éclats.
Oui, mais non, faut pas confondre, à côté du "Blanc, bleu, belge", cela faisait un peu réchauffé sur la grille à barbecue... surtout quand l'enquête venait après une autre de 20 ans d"âges qui avait la marche blanche et de l'affaire Dutroux.
Les spécificités et les subtilités dont le Belge a fait preuve avant 2016 étaient tombées dans les chaussettes, perdues derrière des barrières infranchissables.
Les situations de la politique, de l'insécurité et du terrorisme avaient érodé ce sentiment d'invincibilité humoristique.
La solidarité n'était plus que de façade.
En cause, la peur d'avoir des enfants et de fonder une famille, la peur économique du lendemain et j'en passe.
Les boucs émissaires désignés, les étrangers.
Comme le disait Thomas Gunzig, mercredi, "on ne choisit pas de venir d'où on vient, ni d'être de qui on est" .
Le Polak d'origine, Alex Vizorek le confirmait: "N'ayez pas peur, on est tous de quelque part et on en est fier" :
Dernièrement, c'était la "génération 'QUOI' qui craignait l'avenir".
Il devait y avoir des antécédents que l'on se refile comme une maladie honteuse de génération en génération.
"Les institutions ne protègent plus ses concitoyens".
D'accord, mais les administrés exercent-ils plus leur rôle novateur, motivateur en contre-pouvoir?
Faire partie des institutions, c'est faire partie le plus souvent d'un parti.
Un parti qui doit éliminer un autre pour se faire élire.
"Tous pourris, ces politchiens. Tous des incapables", répondent les échos, la petite voix du peuple...
Puis, il y a eu l'ancienne ministre de la mobilité, Jacqueline Galand qui venait cracher dans la soupe avec son livre: "Galant, je vous dis merde !".
Elle précise que c'était une phrase qui lui a été dite par quelqu'un à un moment pénible, une phrase qui lui est restée dans les dents.
Sus au bal des faux-culs, des ego, des coups bas, des sexismes, clanismes....
Le "behind the scene", quoi....
L'humour grinçant du café serré de Laurence Bibot qui disait que chez Molière, elle aurait fait une soubrette du tonnerre, ne passait pas vraiment la rampe avant l'interview:.
Il faut savoir que faire de la politique, c'est toujours finir sur un ring où tous les coups sont permis.
Le temps d'une gestation achevée par césarienne, sans comprendre le casse-pipe et elle remettait le couvert avec une nouvelle version d'esprit Galant 2.0.
Puis, écrire "J'accuse" comme Zola en 2.0 aujourd'hui, n'est plus sous forme de livre, mais sur un blog. Cela fait beaucoup moins d'encre et de papier.
Sous cette forme, c'est peut-être du n'importe quoi mais pas pour n'importe qui.
Peter remasterisez-nous et Calimero écrivez comme moi, votre lettre au Père Noël.
Suicide politique? Psychologie ou psychiatrie?
La plupart des consommateurs d'informations s'en foutent du nom à donner à cette maladie.
J'ai aussi souris quand j'ai lu ces mots qui sortaient de la plume d'un avocat et qui disait en béatifiant Fidel Castro "La dictature a bon dos pour justifier l’inaction des Hollande et autres insignifiants velléitaires qui ont fait de ce monde un cloaque moral et un paradis pour l’injustice. La démocratie qu’on nous propose est un leurre et un piège pour les crétins".
Un cloaque moral et un paradis pour l'injustice?
Il n'a pas dû piger que si cela n'existait plus, il n'aurait plus rien à faire dans son métier d'avocat.
Mais c'est vrai, c'est un choix de vie entre la Jungle et le Zoo
Tout à coup, les sans-dents de Hollande et les rebelles belges veulent un pouvoir fort mais pas trop fort tout de même.
Des hommes et des femmes qui vont nous débarrasser du chienlit mais pas de notre virginité.
Entre une société qui vise à s'élever personnellement et une autre qui permet d'être maté et limité, il y a pourtant de la marge.
Entre consensus en manque de poigne et "démocrature" avec un leader incontesté qui n'accepte aucune contestation, tout autant de marge.
La bonne humeur du sketch de Guillermo Guiz rappelait tout cela avec un humour décapant adressé au leader du Parti du Travail de Belgique :.
Il terminait son café serré en disant: "je vais réfléchir. Ce que tout le monde devrait faire quand il parle en public".
Celui qui ignore qu'il faudra faire plus avec moins, n'a peut-être rien compris à son présent et encore moins à son futur.
Alors, évidemment, le chacun pour soi est de rigueur avec ses idées mignonnes à souhait et aucune avancée du schmilblick.
Se sentir seul et ne plus rien comprendre à ce qui arrive, c'est un peu léger quand on mondialise les activités par obligation stratégique.
Le dirigeant chinois Xi Jinping a émergé lors du forum économique mondial de Davos comme le futur leader du monde libre et de la mondialisation contre le protectionnisme.
Celui qui ne s'adapte pas, finira par lâcher prise et perdre la montre en or.
Les populistes pourraient réussir simplement en corrigeant les erreurs du régime actuel. À long terme, ils ne réussiront pas. Mais ils peuvent réussir avant d’échouer.
Les changements politiques et économiques que nous visons aujourd’hui sont l’attaque la plus grave sur nos valeurs dont je puisse me souvenir.
L'enquête inquiète les politiques devant l'urgence.
Joëlle Milquet était invité au "Grand Oral":
Alors, quoi, comment, qui faire et pour arriver à quoi?
Quand chacun se sent pris d'angoisse mélangée à de la haine de l'autre qui ne partage pas les mêmes idéaux dans un environnement défavorable, il vaut mieux aller chez son psychologue que chez un sociologue qui étudie les problèmes structurels de surface.
La sur-intégration a été mal informée, mal intégrée et donc mal digérée.
La compréhension de ce qu'est la vie en commun, mène automatiquement à l'atomisation dans une entreprise pleine de faux contacts.
Les bénéfices qu'il faudrait se partager sans chercher ni la formation ni raisons, cela fait une belle jambe à César qui d'après le Grand Jojo en avait une belle.
L'anxiété vis-à-vis du lendemain par les laissés-pour-compte, par les abandonnés traditionnels comme une maladie chronique ambulatoire, ignorent que le monde change à tous les niveaux. Qui n'en a cure enraille sa gorge profonde d'une toux grippale.
Les paroles de JFK lors de son investiture étaient claires « Vous qui, comme moi, êtes Américains, ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays »..
Le gouvernement belge appelé "suédois" formé par des entités fédérales ne gère qu'un morceau de la totalité.
Quand les compromis sont pris aux forceps contraires à sa propre formation idéologique, c'est l'ensemble qui démérite.
Les boucs émissaires sont vite trouvés.
Bruxelles n'a pas réalisé réellement une intégration des communautés d'origines étrangères et les ghettos se sont créés.
Molenbeek a monopolisé les médias. La commune a été accusée d'être la plaque tournante du terrorisme alors que tout Bruxelles est un cirque de toutes les communautés européennes ou autres.
Dans un contexte de crise, l'allochtone semble bénéficier de plus de privilèges que les autochtones.
Ben oui, les allochtones sont des salariés rémunérés aux barèmes belges mais pour lesquels les cotisations sociales sont versées dans le pays d’origine.
"Pierre qui roule n'amasse pas mousse".
Les idées sont beaucoup plus difficiles à repérer et à cerner.
Le déclin de la solidarité dans les villes commence déjà chez ceux qui sont issus de la même culture, mais qui ne partagent pas les mêmes idées.
Progressistes et passéistes se retrouvent dans des rixes secrètes.
Le déclin des idées commence déjà par manque de confiance en soi.
Celle-ci ne nait pas totalement du passé mais d'un présent et d'un avenir qui leur fait peur parce qu'ils ne maîtrisent pas.
Elle nait du manque de communication et d'interactivité.
Quand un clash survient, cela mène à la jérémiade ou à l'insulte.
Des emplois vacants existent à Bruxelles, mais ce sont les habitants qui sont en inadéquation avec les besoins de sociétés de services, multiculturelles et multi-langues.
Bruxelles est bilingue sur papier ou jusqu'à un certain point, alors que l'anglais est la langue véhiculaire et intermédiaire entre toutes les autres.
C'est le rôle de l'article "vrai du faux" de remettre les pendules à l'heure.
"L’affirmation, souvent péremptoire, est jetée tantôt sur le zinc du bistrot, tantôt sur la toile d’un réseau social : les étrangers prennent le travail des Belges. Fantasme ou bon sens populaire? L’idée que les allochtones « profitent » du système social belge est plus ancrée chez les plus âgés, les catégories sociales les plus basses et les moins instruites, qui souvent, ne sont même pas connectés à Internet considéré comme essentiel dans le monde d'aujourd'hui".
L'instruction et l'apprentissage sont des investissements personnels qui ne se limitent pas uniquement pendant les 20 premières années d'une vie qui est appeler à s'allonger.
Lundi, Bruno Coppens s'attaquait avec humour à l'invité, maître d’œuvre de l'enquête "Noir, jaune, blues":
Celui-ci expliquait ensuite les résultats de l'enquête avec le manque de confiance des gens en eux-mêmes à tel point qu'ils se sentent obligés de se retourner sur de très petites entités pour retrouver l'assurance perdue en eux-mêmes:
Alors, que dire ?
Est-ce un problème sociologique ou psychologique?
La sociologie tente d'expliquer les entités culturelles, comme le fait le socialisme dans un monde où les idées d'une population explosent vu les concentrations.
Redescendre d'un cran, au niveau de la psychologie, pour trouver le remède et puis seulement plus tard, remonter au niveau sociologique.
Le piétonnier a été une nouvelle fois, une charrette que l'on y a mis avant les bœufs.
Celui qui connait bien Bruxelles, sait que la ville est ancienne et que les rues sont trop étroites sont adaptés aux seules mobylettes à moteur et même pas au transport en commun comme les bus à rallonges.
Chaque personne est malade, stressé d'une situation qu'il ne contrôle plus ou qu'il ne veut pas contrôler par manque de temps pris dans un flux d'obligations privées et publiques, d'informations que les médias ne manquent pas de leur fourguer prémâchées.
Nous faisons beaucoup de collectes "Téléthon", "Viva for life" ou autres avec des objectifs très louables mais nous n'en faisons pas pour corriger l'esprit de chaque personne pour l'inciter à prendre ce qui a de meilleur dans cet autre à son propre progrès appelé "Progrethon".
On ne fait pas de social s'il n'y a pas de répondant au PIB.
Pour faire remonter les bretelles au niveau supérieur d'un bouillon de cultures, la dérision et l'autodérision apportent le sel, le poivre et le sucre pour y arriver.
Quand j'écrivais "J'ai honte" à Noël, ce n'était évidemment pas par sophisme.
La lettre que j'envoyais au Père Noël faisait partie de cette (auto)dérision en opportuniste à comprendre pour soi-même, les compétences des autres.
"Apportez-nous notre blague quotidienne avec un humour que vous enroberez dans un papier de disputes avec une cordelette qui serre aux entournures pour que l'on puisse s'expliquer franchement, se libérer de ses impulsions et mettre un terme à ce scepticisme global...".
C'est par l'interaction des idées que l'on construit l'avenir.
Les autodidactes seront peut-être ceux qui tireront les élites de l'establishment.
Vivre en société avec ses entités toutes différents, cela s'apprend dans la douleur ou par l'humour en commençant par le bas des échelles de la gloire et en comblant nos propres trous et pas en faisant fi.
Comment en faire comprendre l'avantage?
En "Redessinant un possible, en recréant du lien"?
Entre ce qu'on dit et ce qu'on fait, il y a de la marge qui n'apporte pas une certitude de réussite.
Heureusement, il y a des orignaux positifs comme Thierry Paquot et Jacques Attali que l'on a retrouvé dans l'émission "Quel monde on vit?".
Ce n'est pas en travaillant que l'on cultive les utopies mais en faisant la sieste et en utilisant sa rage pour faire triompher l'altruisme.
C’est inconscient de mon audace que j’ose m’adresser à toi, l’Humaniste, l’auteur de L’Utopie– publié il y a tout juste cinq cents ans –, d’abord pour te remercier de ce texte si original qui a nourri d’innombrables rêves pour changer la société.
Tu ne me croiras pas, mais dans la jeune URSS, des ouvriers ont donné ton nom à leur soviet. Et, de son côté, le Vatican t’a canonisé ! Quel héritage ! Quand on pense que toi, l’Érudit, tu es devenu chancelier du roi Henri VIII (qui t’a fait décapiter…), que tu n’as pas mis en œuvre une seule réforme digne de ce nom (toi, le saint patron des gouvernants), tu comprendras que ta vie, ton œuvre et sa postérité restent un vrai mystère…
Depuis quelque temps, l’utopie a mauvaise presse – il faudra que je te parle de ces « totalitarismes » qui ont abîmé ta belle idée. Et pourtant, je connais nombre de mes contemporains qui seraient ravis de ta proposition de réduire le temps de travail quotidien à 6 heures ou celle de laisser tout individu libre de croire dans le dieu qu’il veut. Qu’est-ce qu’un bon gouvernement ? Comment mettre fin à la guerre ? Comment libérer l’individu tout en assurant les conditions de son bien-être social ? Toutes ces questions étaient les tiennes. Je suis persuadé que notre époque est en panne, que notre imaginaire politique bégaie ou fait du sur place. Il lui faut carburer à l’utopie pour quitter cette désespérance et avancer sur le chemin des possibles.
En ta précieuse compagnie.
Bien à toi,
Thierry Paquot (Extraits du livre)
Alors, pourquoi pas par une collecte de potentiels psychologiques lors de fêtes des voisins pour chercher ce qui ressemble à son propre "être" avec celui des autres?
Peu importe le prix de l'investissement personnel.
La solidarité dans une solid_e_hil_arité.
Cette semaine, les esprits ont été monopolisés par le froid, la neige et le risque de blackout.
Comme en 2014, on passe "Du noir au feu".
A relire ce billet de l'époque, c'est comme s'il n'y avait rien de changé.
On retrouve les mêmes: Alex, Galant, le blackout et les autres.
Conclusion:
Le rire est un médicament aléatoire qui dépend des anticorps de ses patients et des posologies qui l'accompagnent dans la boîte.
Les humoristes comme soupape de sécurité, sont des pharmaciens du rire.
Leur job, c'est de prendre la peine de réécrire les réalités avec un décalage suggestif sans trop d'objectivité à l'aide de secrets de fabrications d'alchimistes.
Ils n'aiment pas trop la concurrence de l'humour.
C'est de l'auto-protection et peut-être, qui sait, de l'égoïsme.
Alex l'a dit Chez Charlie avec Charline Vanhoenacker qu'il avait choisi un métier de comique en planque sans responsabilités ni ambition.
"De temps en temps, un type de gauche m'insulte parce que je fais une blague de droite. Parfois, un croyant m'insulte parce que j'ai fait une blague d'athée. Nous on veut foutre la merde, pas les réparer. Les gens au pire réfléchissent avec nos conneries, mais c'est vraiment dans les bons jours. Fous du Roi, mais pas face aux fous de Dieu. Mais en faisant le djihad de la blagounette":
Les humoristes ont surtout des craintes que le monde de leurs spectateurs soient comme eux.
Dans ce cas, ils n'auraient plus de clients, ni de jobs.
Et ça, soyez en sûr, ils veillent à les garder.
Merci, Drs Mamuse.
Eriofne,
Quelques secrets de fabrication:
Dans "Couper au montage", Thomas Gunzig, le "torréfacteur" du mercredi, était l'invité et cela correspondait à ma manière de fonctionner:
L'intello aussi "torréfacteur", en général, du vendredi, Alex Vizorek, chroniqueur sur les ondes, humoriste sur les planches, clown à la télé, rêveur dans le Thalys, il fait rire pour être puisqu'il ne sait rien faire d'autre .
Mais il ajoute qu'il est amoureux de la politique française parce qu'il est une œuvre d'art que l'on retrouvera au Louvre à côté de la Joconde sous bonne garde mais pas pour les mêmes raisons.
"Liberté, égalité, identité", "une réflexion humoristique sur notre identité humaine universelle qui ne se définit pas par ce qui nous distingue de l’autre, mais bien par ce qui nous en rapproche. Privilégiant le doute à la certitude, l’humanisme à l’intégrisme, la foi en l’homme au dogme religieux, c’est le solo d’un homme qui n’est sûr de rien, une véritable ode à la liberté", mais aussi un diable à trois têtes.
Cela a lieu à la Cité Miroir... "le lieu d'exception au service de la citoyenneté, de la mémoire et des dialogues de la culture"
... Les réflexions du miroir, quoi... :-)
Pas de citations cette semaine...
...trop nombreuses...
Pourquoi pas un jeu de mots?
Ce billet aura une suite, la semaine prochaine.
Mise à jour 16 janvier 2016: C'est le blue monday, la journée la plus déprimante de l'année et Bruno Coppens a la solution:
Mise à jour 18 janvier 2017: Thomas Gunzig parlait de la littérature vue par des politiciens:
Parfois, il vaut mieux faire appel à un nègre ou céder la place
Ce mercredi, on parle de Bruxelles et des Flamands dans Question à la Une--->> >
Bruxelles, la rebelle où les dissidents de tout poil ont trouvé refuge comme le rappelle Anne Morelli dans son livre "Le Bruxelles des révolutionnaires de 1830 à nos jours". Victor Hugo, Karl Marx ...
Commentaires
C'est le blue monday, la journée la plus déprimante de l'année et Bruno Coppens a la solution:
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/01/3745510871.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 16/01/2017
77 % des Belges ne se sentent plus à l’aise dans leur propre pays
Une grande majorité de Belges ne se sentent plus à l’aise dans leur propre pays, indique le journal Le Soir en se référant à une étude menée par le consultant Survey&Action.
Seulement 32 % des Belges estiment que le système démocratique fonctionne correctement dans leur pays.
En revanche, 63 % affirment que le système politique actuel ne fonctionne pas, tandis que 74 % se sentent « abandonnés par les élites ». Selon 80 % des citoyens belges, les dirigeants politiques ont permis au monde financier de prendre le pouvoir.
Pour Benoît Scheuer, CEO de Survey&Action, plusieurs éléments expliquent cette perte de confiance du citoyen belge dans les institutions du pays.
Cocktail mortel
Il cite en tout premier lieu l’existence « d’une sphère financière qui est au cœur de l’économie et n’est pas régulée ».
Le citoyen belge est confronté à toutes sortes d’excès en matière financière, y compris les paradis fiscaux ou la dette publique. En outre, l’émergence de nouveaux médias ayant la capacité d’exalter le message des politiciens ou d’autres médias ou, au contraire, de le vilipender, constitue aussi une explication.
Benoît Scheuer parle d’un cocktail mortel, alimenté par l’érosion de certains piliers de la société traditionnelle. Les jeunes n’ont plus la garantie d’avoir une existence plus facile et meilleure que celle des générations précédentes. De même, le progrès technologique n’est plus automatiquement un facteur d’amélioration du bien-être social, ou de baisse du chômage.
«L’individu a l’impression que la société que la société s’est évaporée et qu’il est seul face à une finance globalisée », écrit-il. Ainsi, 58 % des répondants se sentent « noyés dans la mondialisation ».
Source: https://fr.express.live/2017/01/16/belges-perte-confiance-institutions-democratie/
Écrit par : L'enfoiré | 16/01/2017
Thomas Gunzig parlait de la littérature vue, revue et corrigée par des politiciens:
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/00/2421079359.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 18/01/2017
Moins vous travaillez, plus vous êtes productif
Selon un rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les travailleurs les plus productifs passent moins de temps au bureau. Quitter le lieu de travail plus tôt dans la journée apporte bien d’autres avantages que celui de disposer de temps supplémentaire pour sa vie privée.
Les personnes forcées à travailler 12 heures d’affiliée dans un bureau se distraient facilement. Si vous savez que n’êtes au bureau que pour 7 heures, vous êtes susceptibles de vous concentrer davantage.
Le graphique de l’OCDE montre la relation entre la productivité (PIB par heure travaillée) et les heures de travail annuelles. Il apparaît clairement que les travailleurs les plus productifs accumulent moins d’heures de travail par an.
Selon l’étude de l’OCDE, les Grecs sont les plus laborieux de l’OCDE avec plus de 2.000 heures travaillées par an en moyenne. Par contre, les Allemands travaillent environ 1.400 heures par an et leur productivité est 70% plus élevée, explique Callum Williams dans The Economist.
Développement économique
Un régime de travail plus détendu permet également de réduire le stress. Ces idées ne sont pas nouvelles, souligne le journaliste. Adam Smith expliquait déjà que l’homme qui travaille si modérément qu’il est capable de travailler constamment, non seulement préserve sa santé plus longtemps mais, exécute au cours de l’année une plus grande quantité de taches. .
Il peut s’agir également d’une question de développement économique, ajoute Williams. Dans les pays riches, les personnes sont plus productives car le capital par employé est plus élevé et que les infrastructures et l’organisation sont meilleures. Cela permet aux travailleurs d’atteindre une production plus importante dans un laps de temps donné.
Aux États-Unis, les travailleurs sont plus productifs et travaillent beaucoup. Les heures de travail des riches y ont augmenté et celles des pauvres ont chuté.
Source: https://fr.express.live/2017/01/18/travaillez-plus-etes-productif/
Écrit par : L'enfoiré | 19/01/2017