- Bonjour Don Quichotte. La ville de Verviers est très différente de Bruxelles, non?
- Je ne comprends pas sur quelle base factuelle tu affirmes que Verviers serait si différente de Bruxelles???
- Je suis passé sur Wikipédia pour me rendre compte de ce que cette ville avait dans le ventre. Verviers (en wallonVervî, en allemand vieilli Velwisch) est une villefrancophone de Belgique située en Région wallonne, chef-lieu d'arrondissement en province de Liège, à l'extrémité est du sillon industriel. L'agglomération verviétoise urbaine compte environ 85.000 habitants et est la deuxième ville la plus peuplée de la province après Liège, ce qui en fait l'une des dix villes les plus importantes de la région wallonne. Il y a aussi le site de Verviers qui semble dire que la ville se modernise.
- Ta suggestion de consulter Wikipédia pour apprendre ce qui ou quoi est factuel à Verviers fait partie de l’illusion Wikipédia! Donc j’ai consulté ce Wikipédia au sujet de Verviers… La seule information correspondant à la « réalité » est le nombre d’habitants et la liste des anciennes communes qui depuis, font partie de Verviers.
Pour le reste il n’y a rien, vraiment rien comme trop souvent chez Wikipédia.
Il n’y a plus de cinéma depuis au moins 20 ou 30 ans alors qu'ils sont toujours repris par Wikipédia. Il n’y a plus de théâtre depuis au moins 10 ans. Les rues commerçantes mentionnées par Wikipédia, n’existent pratiquement plus depuis une vingtaine d’années. Ce sont des dépotoirs qui puent la pauvreté extrême. Sauf les rues du Brou et de l’Harmonie qui ont été rénovées, il y a environ 5 ans. Mais seuls 2 magasins « historiques » de qualités subsistent dans ses rues. Il fait sale, les vitrines sont désertes, les bancs en bois ont été retirés parce que certains passaient leur temps libre à les détruire. Les inondations ont malheureusement achevé la ville. Vraiment du grand n’importe quoi sur Wikipédia. La réalité n’est certainement pas l’image donnée par Wikipédia. Wikipédia est très utile pour apprendre si Montélimar est au Sud ou au Nord de Valence. Ou connaître l’année de la mort de Victor Hugo. Wikipédia mourra de sa belle mort à mon avis.
- Sur Wikipédia, on trouve toujours le passé, le présent donnés pour exprimer une situation donnée à un moment donné. L'histoire, c'est en partie le rôle de Wiki en plus de chiffres qui sont parfois obsolètes dès qu'ils sont introduits sur Wiki. Seul site gratuit, il est mis à jour par les citoyens avec le risque d'introduction de fausses nouvelles ou de propagandes. C'est encore pire avec une encyclopédie papier puisqu'avant qu'elle ne paraisse, tout a changé depuis longtemps. Il faut parfois se limiter et se résigner à un style de couverture médiatique du style "untel a dit ceci", "untel a dit cela" au point d'en plaisanter. Le débat fait rage pour discuter et choisir la forme de la Terre, ronde ou plate. Aujourd'hui, écrire un article contradictoire, en passant au crible les affirmations, c'est prendre le risque de prendre du bois vert en s'attirant toutes les variantes houleuses venues de gauche et de droite au bord de l'explosion. Il n'y a plus aucun débat. Le débat est devenu un combat d'arrière-garde entre des acteurs qui ne se connaissent pas, dans lequel tous les coups sont permis pour influencer le plus perplexe, le plus hésitant et le plus déséquilibré. Il suffit pour cela de donner une formule à l'opinion de la galerie populiste et pour, secrètement, penser pouvoir s'accrocher à la sacro-sainte audience. C'est pour cela que je reste en retrait de la politique dans mes écrits en recherchant la seule originalité du propos et me foutant de l'audience comme de ma première chemise.
Avec ce que tu réponds, je pourrais y ajouter la musique de la Muette de Portici qui a été le signal de la révolution belge en 1830. Nous n'en sommes plus là. Je ne cherche pas à caricaturer. Je vis comme toi à la même époque mais avec une différence d'approche et d'appréciation en fonction de paramètres variés de concepts. Je n'ai pas l'habitude d'avoir une gueule aigrie en permanence, alors j'utilise l'humour caustique.
- Le nombre de nationalités différentes à Verviers est similaire à celui de Bruxelles. Quant aux autres réalités que nous les habitants de Verviers et sa région connaissons sont bien différentes de la réalité Wikipédia. En lisant Wikipédia, tu n’as absolument rien appris. Quant à moi j’ai appris que tout cela est bien inutile. Tu écris que Verviers se modernise. Il est vrai que suite aux inondations beaucoup d’argent est disponible pour réparer et encore réparer. Mais à Verviers comme partout ailleurs, il n’y a pas de travail pour la plupart des nationalités qui y vivent. Il n’y a presque plus de travail pour les travailleurs manuels. Les écoles n’ont plus les moyens de former ni d’éduquer les jeunes qui devraient devenir les travailleurs de demain. Les usines ont été transférées vers des régions d'Asie, d'Afrique, de Russie, encore plus pauvres dirigées par des régimes très rudes. Le capitalisme adore les régimes qui mettent les travailleurs en condition les plus précaires possibles. Et soudain, quelle surprise, nos dirigeants économiques et politiques découvrent qu’ils sont devenus tributaires de ces régimes semi dictatoriaux. Pénuries en tous genres, médicaments non disponibles, gaz et pétrole, matériaux indispensables au nucléaire, presque tous les composants critiques nécessaires à l’assemblage des automobiles, etc… Cerise sur le gâteau, la voiture électrique est LA solution à 100.000€ mais dont les batteries et plus, sont fabriquées en Asie. C’est du grand n’importe quoi. Et pendant tout ce temps perdu les villes meurent. La violence est quotidienne. La pauvreté qui est son corollaire est omniprésente. Les USA nous ont montré tout ce qu’il ne faut pas faire en terme de communautarisation, en terme de transfert de nos unités de productions. Donc nous avons fait pareil, je suppose pour confirmer par l’absurde que ce n’est pas la solution. Ceux qui osent penser que tout est économique font preuve d’un amateurisme qui dépasse l’entendement. C’est peut-être de la stupidité mais j’espère que non, que l'on retourne au bon vieux 19ème siècle voulu par certains et je suis convaincu que oui. La ville est devenue le lieu de concentration de toutes ces conséquences désastreuses. La solution est le déménagement parce que vivre en société n’est pas ou plus économique. L’autre solution à l’américaine est d’autoriser le port des armes pour se défendre contre l’autre qui est différent, qui n’a plus de travail, qui doit survivre dans un monde de plus en plus communautaire. Mais tout cela tu ne veux pas le voir, ou tu fais semblant, parce que tes intérêts d’aujourd’hui ne te donnent plus le choix. L’histoire se répète lorsque l’on parle de l’environnement. Lorsque les magasins seront fermés pour cause de pénuries, ton argent ne servira pas à grand-chose sachant que l’environnement n’a pas de frontières. Sans eau potable, c’est la mort, ta mort assurée et la mienne également bien évidement. S’imaginer que la solution à tout cela est la technologie, est une vision purement idéologique qui a le gros avantage immédiat que cette excuse est suffisante et nécessaire pour attendre et donc ne rien faire ou pas grand-chose ni aujourd’hui et ni demain. La gestion de la situation géo-stratégique après la chute de l’URSS est du même acabit. Tout sauf de la démocratie.
- 184 nationalités et 104 langues différentes à Bruxelles d'après la déclaration de son bourgmestre, Philippe Close. Quel sombre portrait de Verviers. Les technos vont avoir une influence certaine. La confiance en l'argent sera de plus en plus nécessaire que ce soit à Verviers ou à Bruxelles qui est une ville où tout se recentre, tout se concentre en capitale et OTAN et qui pourrait être plus riche si les navetteurs payaient leurs taxes là où ils travaillent et pas où ils dorment. La richesse dépend de paramètres liés à l'environnement, bien sûr. A quoi servirait un million de dollars dans le désert, si ce n'est de repose-tête ou pour payer un verre d'eau ? On pourrait parfaitement ne pas utiliser de l'argent. Il suffirait de faire du troc d'un bien matériel en échange d'un service. Cela ne ferait pas l'affaire de l'Etat qui ne percevrait pas sa dîme dans l'échange. La routine, les mauvais choix de profession et de conjoint, on finit par foutre tout en l'air, même sa vie comme dans l'histoire de Thelma et Louise. Je t'ai dit, il faut choisir son camp entre la jungle ou le zoo. Pas d'autre solution. Pas d'autres manières de vivre. Le zoo, c'est recevoir à manger par quelqu'un d'autre au travers de barreaux. Libertaire, je choisis la jungle, qui me permet de manger ce que j'ai envie et pas ce qu'on me sert sans demander mon avis. Ce sont les animaux qui me donnent une preuve que l'on peut vivre entre prédateurs et proies. Mais pour cela, il faut ce quelque chose de plus pour se défendre qui n'existe pas chez le commun des mortels et qu'on appelle "intelligence" même si elle est opportuniste aux yeux des âmes bien nées. La nature est très bien faite. Elle existe bien avant les hommes et se terminera bien après nous.
-Comme tu le sais, c’est le reproche principal que je te fais régulièrement. Tu affirmes des avis sur maintes sujets que tu ne connais absolument pas.
-J'en conviens. Je le répète. Et j'en suis fort aise. Je parle en mon nom, avec ma vision et pas par ton intermédiaire. A part, le fait qu'à Verviers, il y a eu des repères de terroristes et qu'en juillet 2021, la ville a été le cadre et la victime d'inondations, je ne connais rien de Verviers. J'espérais que tu me donnerais envie de visiter Verviers pour découvrir autre chose. Je suis déçu. Tu es négativiste. Parle moi de ce que je peux y voir d'intéressant.
- Je ne comprends pas sur quelle base factuelle tu affirmes que Verviers serait si différent de Bruxelles?Tu ne sais pas quels sont les changements à peine croyables durant ces 30 dernières années. Non, je ne t'invite pas à Verviers en tant que touriste. Tu vas te retrouver comme à Bruxelles.
- C'est pourtant, pour donner envie de Verviers que je t'avais invité à en parler. Je resterai sur ma faim puisque je n'ai pas de patrimoine particulier à y trouver. Les villes sont visitées par les touristes grâce à cela. L'attirance des touristes pour une ville en dépend et le PIB des habitants d'une ville en dépend.
-Verviers est exactement à l’image des grandes villes, qu'elles soient belges, européennes ou américaines. Les centres villes sont devenus des territoires hyper précarisés, les pauvres belges et étrangers se retrouvent au centre des villes et occupent des quartiers entiers basés sur leur identité communautaire. Les mafias gèrent ces quartiers laissés à l’abandon par les autorités, par exemple, par la police ou la gendarmerie ont été réorganisées et hyper centralisées. Fini les agents de quartiers qui connaissaient parfaitement la réalité et qui étaient connus des habitants.Le rapprochement des villes, des villages et des communes est une suite logique de la diminution des postes de gestion d'une entité citadine pour réduire les postes de management. Les communes ont été fusionnées dans le seul but de faire des économies. Le résultat est que la plupart d'entre elles sont en déficit, le contraire du but poursuivi. Donc encore plus de restrictions budgétaires. Que serait-il passé si la rationalisation des postes de management s'était encore multipliée? Quand on voit que pour gérer une ville comme New York, là où on espère toujours arriver au risque zéro, qu'il y ait un seul maître à bord. Mêmes situations aux USA. En France et donc en Belgique. L’appauvrissement est généralisé. L’évasion fiscale est la règle, donc les États n’ont plus les moyens d’organiser la vie en société dans la Ville avec un V majuscule. Le merveilleux…. de ton Bruxelles est identique à Liège, Charleroi et Verviers.
- Tu a raison sur beaucoup de points. Ce qui arrive aux Etats Unis arrive en Europe avec un décalage dans le temps. Mon Bruxelles garde avec des différences essentielles comme le plus de lobbies transiter pour y faire des affaires.
- Nous étions à Bruxelles depuis quelques semaines et mon épouse a été agressée dans les escaliers du métro alors qu’elle avait ma fille de 3 ans dans la poussette.
- Cela ne m'étonne pas trop mais je ne peux en parler car je n'utilise pas les métros.
- L’ouverture des frontières fiscale, économique et financière a provoqué une déferlante de pauvreté que nous n’avions pas connue jusqu’au années 90. Si c’est cela ta modernité alors ce n’est vraiment pas la mienne! Et si c’est cela ta diversité alors tu vas t’en régaler dans tes buildings, tes rues, ton quartier, etc.
- Je m'en régale déjà. Mais ce sont d'autres impératifs qui m'attirent dans une ville qui ne sont pas liés à l'usage de moyen de transport. Tout est à proximité avec un cadi si besoin pour transporter mes victuailles. On prend vite des habitudes de vie liées à l'usage de la voiture comme tu le fais. La tendance actuelle est de supprimer tous les avantages extra-légaux comme pour la voiture de société, les cartes d'essence, les tickets restaurants et tous ces avantages pour éviter les sauts de taxes. Tout le monde a besoin d'argent. Les navetteurs vers Bruxelles devront trouver d'autres moyens de locomotions en partageant la route quand les transports en commun seraient en grève ou que les transits entre eux ne permettraient pas de passer de l'un à l'autre.
- Ton affirmation d’avoir « choisi » de vivre à Bruxelles me semble quelque peu péremptoire.
- Elle existe aussi en suivant une raison de confort qui est basée sur les déplacements minimaux. Les trains, les transports en commun sont écologiques mais ne partent pas de la base d'où on part ni n'arrivent pas à destination voulue. Il faut sauter de l'un à l'autre en espérant que les horaires soient respectés et que les grèves ne fassent pas prendre des vacances forcés.
- On choisit très rarement de naître quelque part. C’est l’histoire de sa vie qui fait que nous habitons où nous habitons.
- Tout à fait. Je suis citadin de naissance. Le rythme de vie en est influencé.
- On peut choisir de changer de ville, de pays ou de quartier. On ne choisit pas l’endroit de vie de ses parents. Il ne s’agit pas de leur reprocher de l'avoir fait. Il faut seulement apprendre, étudier, comprendre et ensuite expliquer et affirmer ce que l’on a compris.
- Je ne peux parler que pour l'endroit où je vis et cela peut suffire dans la majorité des cas. Verviers était la ville de la laine. Elle ne l'est plus. La laine sert à lier et à tisser. J'espère avoir quelques bouts de laine en image pour agrémenter ce billet. On y parle plusieurs langues mais on ne se comprend plus. A Bruxelles, pas question de penser trouver un emploi décent sans une connaissance succincte en trois langues. Alors, quand rien ne va plus, on parle avec la mains dans un mélange de trois langues, parfois avec le brusselair comme agent liant le français, le flamand et l'anglais quand ce n'est pas avec les mains pour se faire comprendre par un interlocuteur. La semaine dernière, je parlais du photographe qui présentait les gares dans ses photos. Il préserve le patrimoine caché dans les gares. Il disait aimer Bruxelles comme moi. Il y a un esprit "zinneke" très spécial à Bruxelles. C'est évident, il y a des riches et des pauvres à plusieurs niveaux. Samedi matin, j'ai continué la préparation de ce billet pour prouver que Bruxelles est différente. J'ai enfourché mon vélo sans électricité ni moteur sous le capot et je suis allé dans le centre de la ville mais pas où normalement les touristes vont à la Grand-Place, trop destinée aux touristes. C'est à l'endroit de la naissance de la ville, à la rue Haute et aux Marolles dont j'avais déjà parlé dans "Le bazar kitch marollien avec Arno". La rue Blaes parallèle à la rue Haute, où tout se vend, tout s'achète, sur la place du Jeu de Balles où tout se troque. Un peu moins de monde à certains endroits. Des touristes bien sûr. Des antiquaires pour riches, des magasins de seconde main pour pauvres et des cafés tous bondés où tous se rencontrent pour parler sur tous les sujets. Ils se partagent leur patrimoine personnel et personne ne semble mal dans sa peau. Avec mon appareil photo, j'ai mitraillé les magasins et ce qu'on appelle le "Street art" dont j'avais déjà eu l'occasion de montrer par deux manières différentes mais qui surtout doivent montrer quelques différences avec Verviers:BDs sur les murs de Bruxelles et Du tag au tact. Puis, je suis passé une nouvelle fois au Mont-de-Piété pour voir la nouvelle expo. Un artiste avait fait des assemblages de villes belges sous l'angle du futur.
Puis, ce fut la statue de Jacques Brel qui rappelait toutes ses chansons à ses pieds. Enfin, je suis redescendu jusqu'à l'enclos de Manneken Pis qui faisait le plein de touristes autour de lui. Et je suis revenu dans mes pénates. Hier, le 9 août, ce fut la plantation du 714ème Meyboom, attestée depuis 1308. C'est la plus ancienne tradition bruxelloise qui consiste principalement à planter chaque année, l'arbre de joie, un hêtre au carrefour de la rue des Sables et de la rue du Marais par les Bûûmdroegers. L'exercice s'accompagne de cortèges et de diverses activités folkloriques. La plantation est un rappel d'une victoire en 1213 des Bruxellois, unis aux Louvanistes, contre les Gantois.
Des images actuelles de Verviers manquent pour compléter ce billet. Tu ne m'en as pas données personnelles de Verviers. Comment peut-on parler de sa ville sans apporter de photos ni de faits divers?
Alors, si tu n'as pas de photos du patrimoine, il y a cette vidéo : "Vivre à Verviers"
Il faut peut-être lire autre chose que le Monde diplomatique français. Du belge, ce serait pas mal, une fois. Le magazine Wilfried, par exemple, se lit comme un roman avec le sous-titre "Belgium, a history of violence" pour trouver des faits divers plus intéressants que cette opposition entre deux visions belges. Son rédacteur en chef était interrogé ce mardi matin pour rappeler ce que sont nos faits divers
Lecactus de mardi parlait avec humour, de l'exode des Bruxellois vers la Flandre et la Wallonie".
Alors, je vais prendre mon bâton de pèlerin dans un relais de voyageur qui voit sa ville par un petit bout de la lorgnette pour découvrir sa vie quotidienne.
"Le voyageur voit ce qu'il voit, le touriste voit ce qu'il est venu voir" écrivait G.K.Chesterton.
Le Tapis de Fleurs mesure 70 m de long sur 24 m de large. Des bégonias, des dahlias, des graminées et écorces. Une centaine de bénévoles assemblent le tapis en moins de six heures. Le Tapis de Fleurs de Bruxelles se déroule tous les deux ans, sur la Grand-Place depuis 1971. Retour après 4 ans d'absence en Arabesques.
15 aout 2022: Fête de Marie.
A Liège, c'est le weekend du péket.
Le peket, pékèt ou pèkèt, est le nom wallon donné au genièvre de la même région en Belgique. Il est la boisson emblématique et une spécialité locale du Pays de Liège. Le mot peket signifie « piquant » en vieux wallon. Selon d'autres sources, ce mot viendrait du langage des houilleurs. Il provient sans doute du mot wallon pèke qui, dans certaines régions de Wallonie, signifie baies de genévrier. Ce nom se serait alors transposé, en Wallonie, à l'eau-de-vie aromatisée à l'aide de ces baies. Le peket est un alcool de graindistillé dans la région mosane, de Maastricht à Namur. Il est aromatisé de baies de genévrier qui lui donnent ce goût caractéristique très apprécié des connaisseurs qui le boivent naturel mais frappé. Selon la légende folklorique de Liège, même en bas âge le peket était déjà la boisson favorite de sa figure emblématique, Tchantchès, qui le préférait au lait dont les bébés sont censés se nourrir.
Appel au mouvement flamand: cessez de rêver d’indépendance, réformez plutôt Bruxelles
Luckas Vander Taelen est chroniqueur et historien. Il a également été actif en politique sous la bannière de Groen.
Au lieu de faire miroiter aux yeux de la population un inaccessible rêve, les grandes figures du mouvement flamand feraient mieux de mettre tout en place pour conserver Bruxelles.
Le Vlaams Belang et la N-VA obtiendront-ils, ensemble, une majorité au parlement flamand lors du scrutin de 2024 ? Et si oui, est-il imaginable que cette majorité en appelle à la souveraineté de la Flandre ? Ces questions furent posées le 8 juillet dans un article du quotidien De Morgen, où plusieurs acteurs importants du mouvement flamand se sont livrés à un exercice de voyance qui leur a fait conclure à la possibilité d’une indépendance de la Flandre.
Que des points de vue radicaux, notamment ce rêve d’une Flandre indépendante, s’expriment à l’approche de la fête flamande du 11 juillet, cela n’a rien d’étonnant. Ce qui surprend, en revanche, c’est qu’on n’ait pas discuté à cet égard de ce qui doit advenir de la capitale de la Flandre, à savoir, jusqu’à nouvel ordre, Bruxelles.
Bruxelles, c’est l’éléphant dans la pièce dont on préfère détourner le regard. Ce n’est pourtant pas couper les cheveux en quatre que de se demander ce qu’une Flandre indépendante ferait d’une région bien ancrée dans notre Constitution, en l’occurrence celle de Bruxelles-Capitale.
Le 11 juillet, le président de la N-VA, Bart De Wever, a affirmé que si les partis « V » obtenaient ensemble une majorité, ce serait un « point de départ intéressant pour le confédéralisme ». Il serait toutefois bien inspiré de commencer par lire le programme du Vlaams Belang, qui souhaite faire table rase de la structure actuelle de Bruxelles pour proposer une « structure institutionnelle unique qui tienne compte de la spécificité de la ville ». En l’espèce, les francophones s’y verraient accorder une « certaine autonomie » en matière d’enseignement et de culture.
Une fiction politique
Je ne peux pas m’imaginer que Bart De Wever croie une seule seconde en cette éventualité. Cette fiction politique ressemble trop à Bye Bye Belgium, le fameux persiflage de la RTBF d’il y a quelques années sur l’indépendance de la Flandre. Il est, en effet, totalement impensable que la Région bruxelloise se résigne simplement à une annexion forcée par la Flandre. Il va de soi que le parlement bruxellois ne l’accepterait jamais, et que jusqu’à nouvel ordre, le parlement demeure une institution soumise aux règles du jeu démocratique. Même une Flandre autonome ne pourra rien y faire, à moins de recourir à des moyens autocratiques qui viseraient à supprimer le parlement, ce qui ne serait pas pour déplaire au Vlaams Belang.
« Que se passerait-il si la Flandre nouvelle, respectueuse de la Constitution de la vieille Belgique, adoptait une posture légaliste ? »
Nul besoin de déborder d’imagination pour mesurer l’opposition qu’engendrerait une telle décision, non seulement de la part des partis francophones de Bruxelles, mais aussi de la part des habitants de la capitale, qui aiment leur ville et qui rejetteraient d’emblée toute intimidation d’une Flandre autonome, avec tout ce que cela présuppose en matière de désobéissance civile, de résistance et de subversion.
Mais que se passerait-il si la Flandre nouvelle, respectueuse de la Constitution de la vieille Belgique, adoptait une posture légaliste ? Dans ce cas, Bruxelles resterait une région autonome enclavée dans la Flandre. Le problème, c’est que la région représente un nœud parmi tous ceux qui composent notre imbroglio à la belge, et qu’elle ne peut survivre que dans ce contexte : les institutions bruxelloises résultent d’un compromis et de nombreuses réformes de l’État. Les deux communautés de ce pays y exercent des compétences, et pas des moindres, notamment en matière d’enseignement, de culture et de santé. Les Flamands y bénéficient d’une représentation parlementaire garantie et partagent le pouvoir exécutif de manière paritaire.
Une Flandre autonome continuerait-elle de s’engager financièrement – à hauteur d’un milliard d’euros par an, comme aujourd’hui – à Bruxelles pour assurer l’exercice de ses compétences communautaires ? Si oui, cela reviendrait à conserver le système proportionnel actuel entre les deux régions.
Un chaos financier
Tout ceci relève de l’impossible. Il faut se rendre compte que si la Flandre se sépare de la Belgique, le chaos financier qui s’ensuivrait serait inouï. Les déficits budgétaires actuels et les dettes de la Wallonie, de la Communauté française et de Bruxelles sont tellement gigantesques que pas une seule entité fédérée de l’ancienne Belgique ne pourrait encore fonctionner normalement en cas de répartition de la dette fédérale.
Au lieu de faire miroiter aux yeux de sa population un inaccessible rêve, les ténors du mouvement flamand feraient mieux de mettre tout en place pour conserver Bruxelles. La capitale est devenue une ville de minorités, où 60 pour cent des familles parlent une autre langue que le français ou le néerlandais. Avec 180 nationalités différentes, Bruxelles est la ville la plus cosmopolite du monde. L’enseignement néerlandophone y attire de plus en plus d’élèves, et les Bruxellois ont compris que l’avenir appartient à ceux qui parlent au moins trois langues.
« Le prochain scrutin doit nous donner l’occasion de mener une nouvelle réforme de l’État et de garantir à notre capitale et à sa région un fonctionnement plus efficace. »
La structure politique de Bruxelles, avec sa Conférence de 19 bourgmestres, ses six zones de police et son millier – excusez du peu – de mandats politiques est une aberration à laquelle il faut mettre fin. Et c’est là, justement, que la classe politique flamande devrait se rendre compte des chances qu’offrent les élections de 2024, et non dans ce rêve d’une romantique indépendance qui leur ferait perdre Bruxelles pour de bon. Le prochain scrutin doit nous donner l’occasion de mener une nouvelle réforme de l’État et de garantir à notre capitale et à sa région un fonctionnement plus efficace. Voilà qui rapporterait plus à la Flandre que les rêves chimériques d’une Flandre indépendante sans Bruxelles
Écrit par : Allusion | 15/08/2022
Trois jeunes femmes piétinent le tapis de fleurs de Bruxelles au nom du climat: "Les capitalistes ruinent notre monde"
Trois jeunes femmes du collectif bruxellois "Anonyme", qui se dit "anarcho-poétique", ont traversé lundi vers 17h50 le tapis de fleurs de la Grand-Place de Bruxelles, au dernier jour de son exposition. Par cette action, elles souhaitent appeler à lutter contre le capitalisme au profit de la protection de l'environnement.
Elles ont arboré une banderole noire portant un message écrit en blanc: "Les capitalistes ruinent notre monde. Révolte maintenant". Les jeunes femmes ont été sorties du parterre par deux membres du personnel lié à l'événement, qui ont été rejoints par deux policiers. Elles ont décidé de piétiner ce qu'elles qualifient de "tapis de fleurs mortes" pour appeler à un futur plus tourné vers l'écologie que vers l'économie. "L'avenir sera radicalement vert ou ne sera tout simplement pas", ont-elles défendu dans leur communiqué. "Pour nos enfants et pour nous, révoltons-nous !"
Les membres du collectif ont encore fait valoir qu'"en cette période d'interminable canicule et alors que le monde brûle de toute part, (...) nous sommes épouvantées (...) de voir que les personnes qui ont du pouvoir ne s'en servent que pour s'enrichir elles et leurs amis au détriment du sort de la si merveilleuse nature et de l'humanité toute entière".
Ils ont, de plus, déploré que certains ne prennent pas la mesure du désastre en cours malgré les rapports alarmants du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Le collectif appelle entre autres à mettre fin aux vols intérieurs, aux jets privés et au développement du tourisme spatial, à attribuer des aides conséquentes aux agriculteurs qui travaillent dans le respect de la terre, à fermer les élevages intensifs ou encore à poursuivre les riches pollueurs. Au dernier jour du précédent tapis de fleurs en 2018, deux jeunes femmes du collectif avaient réalisé une action similaire, seins nus, pour dénoncer les centres fermés pour enfants.
"Good move" est lancé à Bruxelles
Good Move est le Plan régional de mobilité pour la Région de Bruxelles-Capitale (RBC), approuvé en 2020 par le Gouvernement bruxellois. Il définit les grandes orientations politiques dans le domaine de la mobilité. Ce plan a pour objectif d’améliorer le cadre de vie des Bruxellois, tout en accompagnant le développement démographique et économique de la Région de Bruxelles-Capitale. Il est le résultat d’un vaste processus participatif auquel tous les acteurs bruxellois ont participé : les partenaires de mobilité et les partenaires institutionnels, les communes, le monde économique et associatif ainsi que les citoyens. Ce processus participatif s’est étalé sur une période de quatre ans.
Le plan Good Move succède aux plans régionaux de mobilité Iris I (1998) et Iris II (2010), qui n’ont pas produit le changement espéré. Ces plans ont toutefois posé les jalons d'une culture de la mobilité durable. Des avancées notables ont été réalisées, sur lesquelles il faut s'appuyer, même si elles restent insuffisantes. Le plan Good Move place l'usager au centre des réflexions sur les déplacements quotidiens. Il s'inscrit dans les grands enjeux environnementaux, sociaux et économiques auxquels la Région est confrontée (voir le chapitre City Vision du plan).
Good Move adopte une approche transversale de la mobilité ̶ fruit du processus de co-construction ̶ et vise à améliorer le cadre de vie des habitants de la Région et à encourager chacun à faire évoluer ses habitudes de déplacements en fonction de ses besoins et de ses contraintes (voir le chapitre Mobility Vision du plan).
Le plan opte résolument pour une ville agréable et sûre, constituée de quartiers apaisés, reliés par des axes structurants intermodaux, et centrée sur des transports en commun efficaces et une circulation plus fluide. Les mesures du plan visent à assurer à chaque usager des solutions de mobilité adaptées, facilitées et intégrées, lui permettant de choisir le mode de déplacement le plus approprié à chacun de ses déplacements, en fonction de sa destination et de ses besoins à un moment donné.
Le plan Good Move propose une nouvelle façon de se déplacer et de vivre Bruxelles. Pour arriver à ses objectifs, la Région s’est dotée d’un volet réglementaire et d’un plan d’action ambitieux. Celui-ci est divisé en six focus transversaux :
Commentaires
Appel au mouvement flamand: cessez de rêver d’indépendance, réformez plutôt Bruxelles
Luckas Vander Taelen est chroniqueur et historien. Il a également été actif en politique sous la bannière de Groen.
Au lieu de faire miroiter aux yeux de la population un inaccessible rêve, les grandes figures du mouvement flamand feraient mieux de mettre tout en place pour conserver Bruxelles.
Le Vlaams Belang et la N-VA obtiendront-ils, ensemble, une majorité au parlement flamand lors du scrutin de 2024 ? Et si oui, est-il imaginable que cette majorité en appelle à la souveraineté de la Flandre ? Ces questions furent posées le 8 juillet dans un article du quotidien De Morgen, où plusieurs acteurs importants du mouvement flamand se sont livrés à un exercice de voyance qui leur a fait conclure à la possibilité d’une indépendance de la Flandre.
Que des points de vue radicaux, notamment ce rêve d’une Flandre indépendante, s’expriment à l’approche de la fête flamande du 11 juillet, cela n’a rien d’étonnant. Ce qui surprend, en revanche, c’est qu’on n’ait pas discuté à cet égard de ce qui doit advenir de la capitale de la Flandre, à savoir, jusqu’à nouvel ordre, Bruxelles.
Bruxelles, c’est l’éléphant dans la pièce dont on préfère détourner le regard. Ce n’est pourtant pas couper les cheveux en quatre que de se demander ce qu’une Flandre indépendante ferait d’une région bien ancrée dans notre Constitution, en l’occurrence celle de Bruxelles-Capitale.
Le 11 juillet, le président de la N-VA, Bart De Wever, a affirmé que si les partis « V » obtenaient ensemble une majorité, ce serait un « point de départ intéressant pour le confédéralisme ». Il serait toutefois bien inspiré de commencer par lire le programme du Vlaams Belang, qui souhaite faire table rase de la structure actuelle de Bruxelles pour proposer une « structure institutionnelle unique qui tienne compte de la spécificité de la ville ». En l’espèce, les francophones s’y verraient accorder une « certaine autonomie » en matière d’enseignement et de culture.
Une fiction politique
Je ne peux pas m’imaginer que Bart De Wever croie une seule seconde en cette éventualité. Cette fiction politique ressemble trop à Bye Bye Belgium, le fameux persiflage de la RTBF d’il y a quelques années sur l’indépendance de la Flandre. Il est, en effet, totalement impensable que la Région bruxelloise se résigne simplement à une annexion forcée par la Flandre. Il va de soi que le parlement bruxellois ne l’accepterait jamais, et que jusqu’à nouvel ordre, le parlement demeure une institution soumise aux règles du jeu démocratique. Même une Flandre autonome ne pourra rien y faire, à moins de recourir à des moyens autocratiques qui viseraient à supprimer le parlement, ce qui ne serait pas pour déplaire au Vlaams Belang.
« Que se passerait-il si la Flandre nouvelle, respectueuse de la Constitution de la vieille Belgique, adoptait une posture légaliste ? »
Nul besoin de déborder d’imagination pour mesurer l’opposition qu’engendrerait une telle décision, non seulement de la part des partis francophones de Bruxelles, mais aussi de la part des habitants de la capitale, qui aiment leur ville et qui rejetteraient d’emblée toute intimidation d’une Flandre autonome, avec tout ce que cela présuppose en matière de désobéissance civile, de résistance et de subversion.
Mais que se passerait-il si la Flandre nouvelle, respectueuse de la Constitution de la vieille Belgique, adoptait une posture légaliste ? Dans ce cas, Bruxelles resterait une région autonome enclavée dans la Flandre. Le problème, c’est que la région représente un nœud parmi tous ceux qui composent notre imbroglio à la belge, et qu’elle ne peut survivre que dans ce contexte : les institutions bruxelloises résultent d’un compromis et de nombreuses réformes de l’État. Les deux communautés de ce pays y exercent des compétences, et pas des moindres, notamment en matière d’enseignement, de culture et de santé. Les Flamands y bénéficient d’une représentation parlementaire garantie et partagent le pouvoir exécutif de manière paritaire.
Une Flandre autonome continuerait-elle de s’engager financièrement – à hauteur d’un milliard d’euros par an, comme aujourd’hui – à Bruxelles pour assurer l’exercice de ses compétences communautaires ? Si oui, cela reviendrait à conserver le système proportionnel actuel entre les deux régions.
Un chaos financier
Tout ceci relève de l’impossible. Il faut se rendre compte que si la Flandre se sépare de la Belgique, le chaos financier qui s’ensuivrait serait inouï. Les déficits budgétaires actuels et les dettes de la Wallonie, de la Communauté française et de Bruxelles sont tellement gigantesques que pas une seule entité fédérée de l’ancienne Belgique ne pourrait encore fonctionner normalement en cas de répartition de la dette fédérale.
Au lieu de faire miroiter aux yeux de sa population un inaccessible rêve, les ténors du mouvement flamand feraient mieux de mettre tout en place pour conserver Bruxelles. La capitale est devenue une ville de minorités, où 60 pour cent des familles parlent une autre langue que le français ou le néerlandais. Avec 180 nationalités différentes, Bruxelles est la ville la plus cosmopolite du monde. L’enseignement néerlandophone y attire de plus en plus d’élèves, et les Bruxellois ont compris que l’avenir appartient à ceux qui parlent au moins trois langues.
« Le prochain scrutin doit nous donner l’occasion de mener une nouvelle réforme de l’État et de garantir à notre capitale et à sa région un fonctionnement plus efficace. »
La structure politique de Bruxelles, avec sa Conférence de 19 bourgmestres, ses six zones de police et son millier – excusez du peu – de mandats politiques est une aberration à laquelle il faut mettre fin. Et c’est là, justement, que la classe politique flamande devrait se rendre compte des chances qu’offrent les élections de 2024, et non dans ce rêve d’une romantique indépendance qui leur ferait perdre Bruxelles pour de bon. Le prochain scrutin doit nous donner l’occasion de mener une nouvelle réforme de l’État et de garantir à notre capitale et à sa région un fonctionnement plus efficace. Voilà qui rapporterait plus à la Flandre que les rêves chimériques d’une Flandre indépendante sans Bruxelles
Écrit par : Allusion | 15/08/2022
Trois jeunes femmes piétinent le tapis de fleurs de Bruxelles au nom du climat: "Les capitalistes ruinent notre monde"
Trois jeunes femmes du collectif bruxellois "Anonyme", qui se dit "anarcho-poétique", ont traversé lundi vers 17h50 le tapis de fleurs de la Grand-Place de Bruxelles, au dernier jour de son exposition. Par cette action, elles souhaitent appeler à lutter contre le capitalisme au profit de la protection de l'environnement.
Elles ont arboré une banderole noire portant un message écrit en blanc: "Les capitalistes ruinent notre monde. Révolte maintenant". Les jeunes femmes ont été sorties du parterre par deux membres du personnel lié à l'événement, qui ont été rejoints par deux policiers. Elles ont décidé de piétiner ce qu'elles qualifient de "tapis de fleurs mortes" pour appeler à un futur plus tourné vers l'écologie que vers l'économie. "L'avenir sera radicalement vert ou ne sera tout simplement pas", ont-elles défendu dans leur communiqué. "Pour nos enfants et pour nous, révoltons-nous !"
Les membres du collectif ont encore fait valoir qu'"en cette période d'interminable canicule et alors que le monde brûle de toute part, (...) nous sommes épouvantées (...) de voir que les personnes qui ont du pouvoir ne s'en servent que pour s'enrichir elles et leurs amis au détriment du sort de la si merveilleuse nature et de l'humanité toute entière".
Ils ont, de plus, déploré que certains ne prennent pas la mesure du désastre en cours malgré les rapports alarmants du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Le collectif appelle entre autres à mettre fin aux vols intérieurs, aux jets privés et au développement du tourisme spatial, à attribuer des aides conséquentes aux agriculteurs qui travaillent dans le respect de la terre, à fermer les élevages intensifs ou encore à poursuivre les riches pollueurs. Au dernier jour du précédent tapis de fleurs en 2018, deux jeunes femmes du collectif avaient réalisé une action similaire, seins nus, pour dénoncer les centres fermés pour enfants.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/trois-jeunes-femmes-pi%C3%A9tinent-le-tapis-de-fleurs-de-bruxelles-au-nom-du-climat-les-capitalistes-ruinent-notre-monde/ar-AA10GUIm?ocid=msedgntp&cvid=626d362d3dde413eac2a7fcc33fdb6f2
Écrit par : Allusion | 16/08/2022
"Good move" est lancé à Bruxelles
Good Move est le Plan régional de mobilité pour la Région de Bruxelles-Capitale (RBC), approuvé en 2020 par le Gouvernement bruxellois. Il définit les grandes orientations politiques dans le domaine de la mobilité. Ce plan a pour objectif d’améliorer le cadre de vie des Bruxellois, tout en accompagnant le développement démographique et économique de la Région de Bruxelles-Capitale. Il est le résultat d’un vaste processus participatif auquel tous les acteurs bruxellois ont participé : les partenaires de mobilité et les partenaires institutionnels, les communes, le monde économique et associatif ainsi que les citoyens. Ce processus participatif s’est étalé sur une période de quatre ans.
Le plan Good Move succède aux plans régionaux de mobilité Iris I (1998) et Iris II (2010), qui n’ont pas produit le changement espéré. Ces plans ont toutefois posé les jalons d'une culture de la mobilité durable. Des avancées notables ont été réalisées, sur lesquelles il faut s'appuyer, même si elles restent insuffisantes. Le plan Good Move place l'usager au centre des réflexions sur les déplacements quotidiens. Il s'inscrit dans les grands enjeux environnementaux, sociaux et économiques auxquels la Région est confrontée (voir le chapitre City Vision du plan).
Good Move adopte une approche transversale de la mobilité ̶ fruit du processus de co-construction ̶ et vise à améliorer le cadre de vie des habitants de la Région et à encourager chacun à faire évoluer ses habitudes de déplacements en fonction de ses besoins et de ses contraintes (voir le chapitre Mobility Vision du plan).
Le plan opte résolument pour une ville agréable et sûre, constituée de quartiers apaisés, reliés par des axes structurants intermodaux, et centrée sur des transports en commun efficaces et une circulation plus fluide. Les mesures du plan visent à assurer à chaque usager des solutions de mobilité adaptées, facilitées et intégrées, lui permettant de choisir le mode de déplacement le plus approprié à chacun de ses déplacements, en fonction de sa destination et de ses besoins à un moment donné.
Le plan Good Move propose une nouvelle façon de se déplacer et de vivre Bruxelles. Pour arriver à ses objectifs, la Région s’est dotée d’un volet réglementaire et d’un plan d’action ambitieux. Celui-ci est divisé en six focus transversaux :
https://mobilite-mobiliteit.brussels/fr/good-move#:~:text=Good%20Move%20est%20le%20Plan,le%20domaine%20de%20la%20mobilit%C3%A9.
Écrit par : Allusion | 16/08/2022