Pour le reste il n’y a rien, vraiment rien comme trop souvent chez Wikipédia.
Il n’y a plus de cinéma depuis au moins 20 ou 30 ans alors qu'ils sont toujours repris par Wikipédia. Il n’y a plus de théâtre depuis au moins 10 ans.
Les rues commerçantes mentionnées par Wikipédia, n’existent pratiquement plus depuis une vingtaine d’années. Ce sont des dépotoirs qui puent la pauvreté extrême. Sauf les rues du Brou et de l’Harmonie qui ont été rénovées, il y a environ 5 ans. Mais seuls 2 magasins « historiques » de qualités subsistent dans ses rues. Il fait sale, les vitrines sont désertes, les bancs en bois ont été retirés parce que certains passaient leur temps libre à les détruire. Les inondations ont malheureusement achevé la ville. Vraiment du grand n’importe quoi sur Wikipédia. La réalité n’est certainement pas l’image donnée par Wikipédia.
Wikipédia est très utile pour apprendre si Montélimar est au Sud ou au Nord de Valence. Ou connaître l’année de la mort de Victor Hugo. Wikipédia mourra de sa belle mort à mon avis.
- Sur Wikipédia, on trouve toujours le passé, le présent donnés pour exprimer une situation donnée à un moment donné. L'histoire, c'est en partie le rôle de Wiki en plus de chiffres qui sont parfois obsolètes dès qu'ils sont introduits sur Wiki. Seul site gratuit, il est mis à jour par les citoyens avec le risque d'introduction de fausses nouvelles ou de propagandes. C'est encore pire avec une encyclopédie papier puisqu'avant qu'elle ne paraisse, tout a changé depuis longtemps. Il faut parfois se limiter et se résigner à un style de couverture médiatique du style "untel a dit ceci", "untel a dit cela" au point d'en plaisanter. Le débat fait rage pour discuter et choisir la forme de la Terre, ronde ou plate. Aujourd'hui, écrire un article contradictoire, en passant au crible les affirmations, c'est prendre le risque de prendre du bois vert en s'attirant toutes les variantes houleuses venues de gauche et de droite au bord de l'explosion. Il n'y a plus aucun débat. Le débat est devenu un combat d'arrière-garde entre des acteurs qui ne se connaissent pas, dans lequel tous les coups sont permis pour influencer le plus perplexe, le plus hésitant et le plus déséquilibré. Il suffit pour cela de donner une formule à l'opinion de la galerie populiste et pour, secrètement, penser pouvoir s'accrocher à la sacro-sainte audience. C'est pour cela que je reste en retrait de la politique dans mes écrits en recherchant la seule originalité du propos et me foutant de l'audience comme de ma première chemise.
Avec ce que tu réponds, je pourrais y ajouter de la musique de la Muette de Portici qui a été le signal de la révolution belge en 1830. Nous n'en sommes plus là. Je ne cherche pas à caricaturer. Je vis comme toi à la même époque mais avec une différence d'approche et d'appréciation en fonction de paramètres variés de concepts. Je n'ai pas l'habitude d'avoir une gueule aigrie en permanence, alors j'utilise l'humour caustique.
- Le nombre de nationalités différentes à Verviers est similaire à celui de Bruxelles. Quant aux autres réalités que nous les habitants de Verviers et sa région connaissons sont bien différentes de la réalité Wikipédia. En lisant Wikipédia tu n’as absolument rien appris. Quant à moi j’ai appris que tout cela est bien inutile. Tu écris que Verviers se modernise. Il est vrai que suite aux inondations beaucoup d’argent est disponible pour réparer et encore réparer. Mais à Verviers comme partout ailleurs, il n’y a pas de travail pour la plupart des 120 nationalités. Il n’y a presque plus de travail pour les travailleurs manuels. Les écoles n’ont plus les moyens de former ni d’éduquer les jeunes qui devraient devenir les travailleurs de demain. Les usines ont été transférées vers des régions d'Asie, d'Afrique, de Russie, encore plus pauvres dirigées par des régimes très rudes. Le capitalisme adore les régimes qui mettent les travailleurs en condition les plus précaires possibles. Et soudain, quelle surprise, nos dirigeants économiques et politiques découvrent qu’ils sont devenus tributaires de ces régimes semi dictatoriaux. Pénuries en tous genres, médicaments non disponibles, gaz et pétrole, matériaux indispensables au nucléaire, presque tous les composants critiques nécessaires à l’assemblage des automobiles, etc… Cerise sur le gâteau, la voiture électrique est LA solution à 100.000€ mais dont les batteries et plus, sont fabriquées en Asie. C’est du grand n’importe quoi. Et pendant tout ce temps perdu les villes meurent. La violence est quotidienne. La pauvreté qui est son corollaire est omniprésente. Les USA nous ont montré tout ce qu’il ne faut pas faire en terme de communautarisation, en terme de transfert de nos unités de productions. Donc nous avons fait pareil, je suppose pour confirmer par l’absurde que ce n’est pas la solution. Ceux qui osent penser que tout est économique font preuve d’un amateurisme qui dépasse l’entendement. C’est peut-être de la stupidité mais j’espère que non, que l'on retourne au bon vieux 19ème siècle voulu par certains et je suis convaincu que oui. La ville est devenue le lieu de concentration de toutes ces conséquences désastreuses. La solution est le déménagement parce que vivre en société n’est pas ou plus économique. L’autre solution à l’américaine est d’autoriser le port des armes pour se défendre contre l’autre qui est différent, qui n’a plus de travail, qui doit survivre dans un monde de plus en plus communautaire. Mais tout cela tu ne veux pas le voir, ou tu fais semblant, parce que tes intérêts d’aujourd’hui ne te donnent plus le choix. L’histoire se répète lorsque l’on parle de l’environnement. Lorsque les magasins seront fermés pour cause de pénuries, ton argent ne servira pas à grand-chose sachant que l’environnement n’a pas de frontières. Sans eau potable, c’est la mort, ta mort assurée et la mienne également bien évidement. S’imaginer que la solution à tout cela est la technologie est une vision purement idéologique qui a le gros avantage immédiat que cette excuse est suffisante et nécessaire pour attendre et donc ne rien faire ou pas grand-chose ni aujourd’hui et ni demain. La gestion de la situation géo-stratégique après la chute de l’URSS est du même acabit. Tout sauf de la démocratie.
- 184 nationalités et 104 langues différentes à Bruxelles d'après la déclaration de son bourgmestre, Philippe Close. Quel sombre portrait de Verviers. Les technos vont avoir une influence certaine. La confiance en l'argent sera de plus en plus nécessaire que ce soit à Verviers ou à Bruxelles qui est une ville où tout se recentre capitale et Otan et qui pourrait être plus riche si les navetteurs payaient leurs taxes là où ils travaillent et pas où ils dorment. La richesse dépend de paramètres liés à l'environnement, bien sûr. A quoi servirait un million de dollars dans le désert, si ce n'est de repose tête ou pour payer un verre d'eau? On pourrait parfaitement ne pas utiliser de l'argent. Il suffirait de faire du troc d'un bien matériel en échange d'un service. Cela ne ferait pas l'affaire de l'Etat qui ne percevrait pas sa dîme dans l'échange. La routine, les mauvais choix de profession et de conjoint, on finit par foutre tout en l'air, même sa vie comme dans l'histoire de Thelma et Louise. Je t'ai dit, il faut choisir son camp entre la jungle ou le zoo. Pas d'autre solution. Pas d'autres manières de vivre.
Le zoo, c'est recevoir à manger par quelqu'un d'autre au travers de barreaux.
Libertaire, je choisis la jungle, qui me permet de manger ce que j'ai envie et pas ce qu'on me sert sans demander mon avis. Ce sont les animaux qui me donnent une preuve que l'on peut vivre entre prédateurs et proies. Mais pour cela il faut ce quelque chose de plus pour se défendre qui n'existe pas chez le commun des mortels et qu'on appelle "intelligence" même si elle est opportuniste aux yeux des âmes bien nées. La nature est très bien faite. Elle existe bien avant les hommes et se terminera bien après nous.
Commentaires
Luckas Vander Taelen est chroniqueur et historien. Il a également été actif en politique sous la bannière de Groen.
Au lieu de faire miroiter aux yeux de la population un inaccessible rêve, les grandes figures du mouvement flamand feraient mieux de mettre tout en place pour conserver Bruxelles.
Le Vlaams Belang et la N-VA obtiendront-ils, ensemble, une majorité au parlement flamand lors du scrutin de 2024 ? Et si oui, est-il imaginable que cette majorité en appelle à la souveraineté de la Flandre ? Ces questions furent posées le 8 juillet dans un article du quotidien De Morgen, où plusieurs acteurs importants du mouvement flamand se sont livrés à un exercice de voyance qui leur a fait conclure à la possibilité d’une indépendance de la Flandre.
Que des points de vue radicaux, notamment ce rêve d’une Flandre indépendante, s’expriment à l’approche de la fête flamande du 11 juillet, cela n’a rien d’étonnant. Ce qui surprend, en revanche, c’est qu’on n’ait pas discuté à cet égard de ce qui doit advenir de la capitale de la Flandre, à savoir, jusqu’à nouvel ordre, Bruxelles.
Bruxelles, c’est l’éléphant dans la pièce dont on préfère détourner le regard. Ce n’est pourtant pas couper les cheveux en quatre que de se demander ce qu’une Flandre indépendante ferait d’une région bien ancrée dans notre Constitution, en l’occurrence celle de Bruxelles-Capitale.
Le 11 juillet, le président de la N-VA, Bart De Wever, a affirmé que si les partis « V » obtenaient ensemble une majorité, ce serait un « point de départ intéressant pour le confédéralisme ». Il serait toutefois bien inspiré de commencer par lire le programme du Vlaams Belang, qui souhaite faire table rase de la structure actuelle de Bruxelles pour proposer une « structure institutionnelle unique qui tienne compte de la spécificité de la ville ». En l’espèce, les francophones s’y verraient accorder une « certaine autonomie » en matière d’enseignement et de culture.
Une fiction politique
Je ne peux pas m’imaginer que Bart De Wever croie une seule seconde en cette éventualité. Cette fiction politique ressemble trop à Bye Bye Belgium, le fameux persiflage de la RTBF d’il y a quelques années sur l’indépendance de la Flandre. Il est, en effet, totalement impensable que la Région bruxelloise se résigne simplement à une annexion forcée par la Flandre. Il va de soi que le parlement bruxellois ne l’accepterait jamais, et que jusqu’à nouvel ordre, le parlement demeure une institution soumise aux règles du jeu démocratique. Même une Flandre autonome ne pourra rien y faire, à moins de recourir à des moyens autocratiques qui viseraient à supprimer le parlement, ce qui ne serait pas pour déplaire au Vlaams Belang.
« Que se passerait-il si la Flandre nouvelle, respectueuse de la Constitution de la vieille Belgique, adoptait une posture légaliste ? »
Nul besoin de déborder d’imagination pour mesurer l’opposition qu’engendrerait une telle décision, non seulement de la part des partis francophones de Bruxelles, mais aussi de la part des habitants de la capitale, qui aiment leur ville et qui rejetteraient d’emblée toute intimidation d’une Flandre autonome, avec tout ce que cela présuppose en matière de désobéissance civile, de résistance et de subversion.
Mais que se passerait-il si la Flandre nouvelle, respectueuse de la Constitution de la vieille Belgique, adoptait une posture légaliste ? Dans ce cas, Bruxelles resterait une région autonome enclavée dans la Flandre. Le problème, c’est que la région représente un nœud parmi tous ceux qui composent notre imbroglio à la belge, et qu’elle ne peut survivre que dans ce contexte : les institutions bruxelloises résultent d’un compromis et de nombreuses réformes de l’État. Les deux communautés de ce pays y exercent des compétences, et pas des moindres, notamment en matière d’enseignement, de culture et de santé. Les Flamands y bénéficient d’une représentation parlementaire garantie et partagent le pouvoir exécutif de manière paritaire.
Une Flandre autonome continuerait-elle de s’engager financièrement – à hauteur d’un milliard d’euros par an, comme aujourd’hui – à Bruxelles pour assurer l’exercice de ses compétences communautaires ? Si oui, cela reviendrait à conserver le système proportionnel actuel entre les deux régions.
Un chaos financier
Tout ceci relève de l’impossible. Il faut se rendre compte que si la Flandre se sépare de la Belgique, le chaos financier qui s’ensuivrait serait inouï. Les déficits budgétaires actuels et les dettes de la Wallonie, de la Communauté française et de Bruxelles sont tellement gigantesques que pas une seule entité fédérée de l’ancienne Belgique ne pourrait encore fonctionner normalement en cas de répartition de la dette fédérale.
Au lieu de faire miroiter aux yeux de sa population un inaccessible rêve, les ténors du mouvement flamand feraient mieux de mettre tout en place pour conserver Bruxelles. La capitale est devenue une ville de minorités, où 60 pour cent des familles parlent une autre langue que le français ou le néerlandais. Avec 180 nationalités différentes, Bruxelles est la ville la plus cosmopolite du monde. L’enseignement néerlandophone y attire de plus en plus d’élèves, et les Bruxellois ont compris que l’avenir appartient à ceux qui parlent au moins trois langues.
« Le prochain scrutin doit nous donner l’occasion de mener une nouvelle réforme de l’État et de garantir à notre capitale et à sa région un fonctionnement plus efficace. »
La structure politique de Bruxelles, avec sa Conférence de 19 bourgmestres, ses six zones de police et son millier – excusez du peu – de mandats politiques est une aberration à laquelle il faut mettre fin. Et c’est là, justement, que la classe politique flamande devrait se rendre compte des chances qu’offrent les élections de 2024, et non dans ce rêve d’une romantique indépendance qui leur ferait perdre Bruxelles pour de bon. Le prochain scrutin doit nous donner l’occasion de mener une nouvelle réforme de l’État et de garantir à notre capitale et à sa région un fonctionnement plus efficace. Voilà qui rapporterait plus à la Flandre que les rêves chimériques d’une Flandre indépendante sans Bruxelles
Écrit par : Allusion | 15/08/2022
Répondre à ce commentaireTrois jeunes femmes du collectif bruxellois "Anonyme", qui se dit "anarcho-poétique", ont traversé lundi vers 17h50 le tapis de fleurs de la Grand-Place de Bruxelles, au dernier jour de son exposition. Par cette action, elles souhaitent appeler à lutter contre le capitalisme au profit de la protection de l'environnement.
Elles ont arboré une banderole noire portant un message écrit en blanc: "Les capitalistes ruinent notre monde. Révolte maintenant". Les jeunes femmes ont été sorties du parterre par deux membres du personnel lié à l'événement, qui ont été rejoints par deux policiers. Elles ont décidé de piétiner ce qu'elles qualifient de "tapis de fleurs mortes" pour appeler à un futur plus tourné vers l'écologie que vers l'économie. "L'avenir sera radicalement vert ou ne sera tout simplement pas", ont-elles défendu dans leur communiqué. "Pour nos enfants et pour nous, révoltons-nous !"
Les membres du collectif ont encore fait valoir qu'"en cette période d'interminable canicule et alors que le monde brûle de toute part, (...) nous sommes épouvantées (...) de voir que les personnes qui ont du pouvoir ne s'en servent que pour s'enrichir elles et leurs amis au détriment du sort de la si merveilleuse nature et de l'humanité toute entière".
Ils ont, de plus, déploré que certains ne prennent pas la mesure du désastre en cours malgré les rapports alarmants du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Le collectif appelle entre autres à mettre fin aux vols intérieurs, aux jets privés et au développement du tourisme spatial, à attribuer des aides conséquentes aux agriculteurs qui travaillent dans le respect de la terre, à fermer les élevages intensifs ou encore à poursuivre les riches pollueurs. Au dernier jour du précédent tapis de fleurs en 2018, deux jeunes femmes du collectif avaient réalisé une action similaire, seins nus, pour dénoncer les centres fermés pour enfants.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/trois-jeunes-femmes-pi%C3%A9tinent-le-tapis-de-fleurs-de-bruxelles-au-nom-du-climat-les-capitalistes-ruinent-notre-monde/ar-AA10GUIm?ocid=msedgntp&cvid=626d362d3dde413eac2a7fcc33fdb6f2
Écrit par : Allusion | 16/08/2022
Répondre à ce commentaireGood Move est le Plan régional de mobilité pour la Région de Bruxelles-Capitale (RBC), approuvé en 2020 par le Gouvernement bruxellois. Il définit les grandes orientations politiques dans le domaine de la mobilité. Ce plan a pour objectif d’améliorer le cadre de vie des Bruxellois, tout en accompagnant le développement démographique et économique de la Région de Bruxelles-Capitale. Il est le résultat d’un vaste processus participatif auquel tous les acteurs bruxellois ont participé : les partenaires de mobilité et les partenaires institutionnels, les communes, le monde économique et associatif ainsi que les citoyens. Ce processus participatif s’est étalé sur une période de quatre ans.
Le plan Good Move succède aux plans régionaux de mobilité Iris I (1998) et Iris II (2010), qui n’ont pas produit le changement espéré. Ces plans ont toutefois posé les jalons d'une culture de la mobilité durable. Des avancées notables ont été réalisées, sur lesquelles il faut s'appuyer, même si elles restent insuffisantes. Le plan Good Move place l'usager au centre des réflexions sur les déplacements quotidiens. Il s'inscrit dans les grands enjeux environnementaux, sociaux et économiques auxquels la Région est confrontée (voir le chapitre City Vision du plan).
Good Move adopte une approche transversale de la mobilité ̶ fruit du processus de co-construction ̶ et vise à améliorer le cadre de vie des habitants de la Région et à encourager chacun à faire évoluer ses habitudes de déplacements en fonction de ses besoins et de ses contraintes (voir le chapitre Mobility Vision du plan).
Le plan opte résolument pour une ville agréable et sûre, constituée de quartiers apaisés, reliés par des axes structurants intermodaux, et centrée sur des transports en commun efficaces et une circulation plus fluide. Les mesures du plan visent à assurer à chaque usager des solutions de mobilité adaptées, facilitées et intégrées, lui permettant de choisir le mode de déplacement le plus approprié à chacun de ses déplacements, en fonction de sa destination et de ses besoins à un moment donné.
Le plan Good Move propose une nouvelle façon de se déplacer et de vivre Bruxelles. Pour arriver à ses objectifs, la Région s’est dotée d’un volet réglementaire et d’un plan d’action ambitieux. Celui-ci est divisé en six focus transversaux :
https://mobilite-mobiliteit.brussels/fr/good-move#:~:text=Good%20Move%20est%20le%20Plan,le%20domaine%20de%20la%20mobilit%C3%A9.
Écrit par : Allusion | 16/08/2022
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