À droite toute (14/06/2024)
Près d'une semaine après les élections en Belgique, on va de surprise en surprise mais tout semble presque dans la poche. Une première pour la Belgique qui a des records de longévité en affaires courantes (ou coulantes) avant de créer un nouveau gouvernement après les élections.
Tous les présidents sont passés chez le roi.
En résumé, les principales conclusions que l'on peut en tirer :
- En Flandre, l'extrême-droite du Vlaamse Belang a progressé, mais la NVA reste en ligne
- En Wallonie, la droite du MR a pris le mord aux dents
- L'extrême-gauche du PTB fait une percée historique.
- Le PS a commencé sa première chute
- L'écologie fait grise mine.
- Un gouvernement régional Wallonie-Bruxelles et un gouvernement à la Chambre pour la Belgique, sans avoir des tractations à la recherche de compromis de longues durées.
- A Bruxelles, c'est moins clair. Il faudra "choser".
- Il n'y a plus de logique fédérale en fonction des familles politiques mais ce sont les extrêmes qui surprennent.
Bart De Wever est nommé formateur. .
Dans une semaine, il informera les roi après les consultations et un formateur devrait être nommé.
Il n'y a plus que des podcasts qui peuvent l'expliquer les différences de situations.
...
Préambule
"À droite toute" est une mini-série française diffusée en 2008 qui raconte l'histoire de la montée de l’extrême droite française juste avant la Seconde Guerre mondiale (1935 à 1939). A la base, un complot dans lequel personne ne sort indemne de l'histoire.
...
C'était le 9 juin en Belgique
Le grand champion des élections en Belgique, c'est l'abstention record où le vote est obligatoire.
La politologue Audrey Vandeleene en donne les raisons.
J'en donne deux autres dans le temps qu'il a fait et le temps qu'il était.
- Le 9 juin, il a fait relativement beau
- Juin est un mois pendant lequel, les Belges prennent souvent des vacances après avoir touché le pécule de vacances.
En 2005, j'avais successivement dans une idée liée évidemment à l'informatique et au besoin de limiter l'utilisation du papier :
J'étais encore en service dans un environnement de développement dans le domaine du numérique cette époque-là.
Un domaine qui n'a rien de gauchisant.
Donc, quand on joue avec les chiffres et les montants, c'est toujours Woke de là.
Lapolitique fiction que j'avais commencé par "Elire par la fiction", le post-électoral continue avec la question "Quel Avenir pour la Belgique francophone ?"
.
L'œil dans le Tournant d'Arnaud Ruyssen est clair : on va vers la droite à cause du fait qu'il n'y a pas assez de différence de valorisation entre ceux qui travaillent et ceux qui chôment en ayant des revenus de remplacement.
Les Coulisses du pouvoir imagine Bert De Wever comme 1er ministre.
- L'amour entre Les Engagés au centre droit et la droite, restera-t-il seulement courtois ou deviendra-t-il amoureux fou entre Les Engagés au centre droit et la droite du MR ?
- Faut-il gouverner avec ou sans la NVA ?.
- Non, peut-être. En 2009, Bart De Wever est candidat à un jeu télévisé, « Slimste mens ter wereld » (« l’homme le plus intelligent du monde »). Il y participe à une série d'émissions, allant jusqu'en finale. Ce jeu remporte depuis des années un succès d'audience important en Flandre et a été élu plusieurs fois meilleure émission de détente. Ce qui qualifie un Flamand, c'est son pragmatisme"
Pour ce qui est de la popularité et de la championne est Sophie Wilmès du MR, ex-Première ministre libérale, élue députée européenne. Depuis juin 2020, elle a géré la crise du Covid, en tant que Première ministre par intérim. Pas étonnant qu'elle ait été systématiquement arrivée en tête du hit-parade de popularité du Grand Baromètre trimestriel en Wallonie à 17 reprises, 13 fois à Bruxelles, se classant deuxième à quatre occasions. Un plébiscite quasi inédit malgré la discrétion de la libérale pour raisons familiales durant quasi deux ans. Cette popularité annoncée s’est transformée en 543.821 voix de préférence lors de l’élection du Parlement européen. Le précédent record francophone était détenu par Elio Di Rupo, avec 483.644 voix en 2004.
Un petit retour dans l'histoire politique s'impose dans les Coulisses du pouvoir avec les tandems.
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14/6/2024 : Le Club du 28 minutes parlait de quoi ?
Il n'y avait qu'une personne dans le club qui connait Bruxelles pour y travailler pour le magazine Libération : Jean Quatremer
J'ai donc repris le podcast de ses interventions
2 thèmes
Et en Belgique, qu'en est-il de la situation financière
Le samedi soir, la dissolution de l'Assemblée et la fermeture des frontières par les taxes, vues par l'étranger
Pour les musulmans, dimanche, c'est le déplacement à La Mecque et la fête du sacrifice
Bruxelles, melting pot (cliquez sur l'image ci-dessous)
18/6/2024: Anouk Aimé est décédée à l'agie de 92 ans
Commentaires
Que répondre à cette française?!!! :-)) Ne pas mettre du vin nouveau dans une vieille outre au risque de la déchirer. L'extrême-droite d'aujourd'hui est-elle la même qu'en 40. A mon avis: non. Il y manque cet antisémitisme qui fit un temps la force d'Hitler. Désigner un bouc émissaire précis est tellemnt commode et rassurant. Mais ici, il s'agit plutôt des musulmans (pour le droite) et de juifs pour la gauche. Le jeu est inversé. Comme si sur un jeu d'échec, les cases blanches devenaient noires et l'inverse. Que sortita-t-il de ce chaos. Une victoire comme en 1936 du front populaire? Sachant que les ouvriers ont voté pour 54% pour Bardella... Mon commentaire est juste une invitation à réflechir. Qui se cache derrière cette fameuse extrême-droite... ?
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 14/06/2024
Bonjour Mélusine,
Je sais, tu es conservatrice et moi, pour ne pas dénigrer ce que j'ai fait pendant 40 ans, je suis progressiste et toujours avec une avance à l'allumage.
(cf http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2024/03/03/polemique-entre-belges.html )
Le passé est une base en équilibre stabiliser puisqu'on ne peut plus le changer. Avoir des regrets ne sert à rien même si cen physique pure et dure, remonter le temps n'est pas concrétisé par des formules magiques.
Ce que tu dis et fais mention se trouve répété dans les podcasts des débats en début qu'il faut écouter avant de penser que quand j'écris quelque chose, je ne le fais jamais sans biscuits pour le dessert.
Le problème est que le temps va beaucoup plus rapidement que par le passé.
Le parti de Macron "En marche" voulait dire qu'il ne fallait pas rester sur place.
Je suis un ancien informaticien du type vintage mais je continue à ausculter les progrès et le pouls des administrés par la politique.
Comme je l'ai écrit précédemment, je n'ai jamais considéré que j'avais un patron au-dessus de ma tête. En général, ce qu'on me demandait de faire correspondait à ce que j'avais envie. Donc pas de problème. Sinon c'était repoussé dans les calendes grecques....
Ma mécréance n'est pas uniquement religieuse, mais politique aussi...
J'ai toujours cru d'abord en moi-même avant de donner une réponse plus personnelle.
Tout avance à une vitesse VV prime. C'est comme une boule de neige qui prend de plus en plus de poids en détallant en avalange des montagnes pour s'éteindre avec fracas dans la vallée.
Les musulmans sont chez nous à Bruxelles comme les autres.
Souvent dans des ghettos de quartiers.
Les juifs "de gauche" selon toi, s'intègrent sans être limités en quartier.
Je ne suis pas un grand joueur d'échecs. Trop impulsif pour le devenir.
Que retenir de 1936 ?
Des JO à Berlin ? http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/00/1900824237.MP3
Des premiers congés payés avec des vacances à proximité pour aller voir la mer ?
De la France, j'y ai passé des vacances comme beaucoup de Belges, souvent par les côtes
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2017/07/22/france-par-les-cotes.html
J'ai pu prendre des photos des candidats de partis aux élections à Bruxelles. Il y eut parmi eux, des noms très exotiques.
La théorie du chaos est une théorie scientifique rattachée aux mathématiques et à la physique qui étudie le comportement des systèmes dynamiques déterministes et sensibles aux conditions initiales, un phénomène généralement illustré par l'effet papillon.
Bien que ce soient des systèmes déterministes, dont le comportement futur est déterminé par les conditions initiales, sans aucune intervention du hasard, ils sont imprévisibles (au moins dans le détail) car on ne peut pas connaître les conditions initiales avec une précision infinie.
On ne sait pas où on va, mais on y va en espérant que ce n'est pas têtes baissées sous les ordres d'un dictateur qui commence toujours de manière charmante dans l'histoire. Puis, il y a comme protecteurs des "Tontons Macoutes" qui sont payés chers pour protéger leur débiteur.
On n'écrit jamais l'histoire avec les mêmes ingrédients même si fondamentalement il y a des séquelles du départ.
https://www.youtube.com/watch?v=mN-sK4M4f-I
Écrit par : Allusion | 14/06/2024
Pourquoi le Vlaams Belang n'a-t-il pas décroché la place de premier parti en Flandre ? "Bart De Wever a retenu ce qu’il s’est passé aux Pays-Bas"
Au lendemain d’une victoire "historique" pour le MR et d'une percée remarquable des Engagés en Wallonie, en Flandre, ce sont les résultats de la N-VA et de Vooruit ui ont marqué ce scrutin. L’un a limité la progression du Vlaams Belang, tandis que l’autre reprend des couleurs. Michaël De Cock, directeur du théâtre royal flamand, et Jean Faniel, directeur du CRISP, attribuent cette victoire aux déclarations fortes de Bart De Wever sur l’extrême droite, dans la dernière ligne droite de la campagne.
Le Vlaams Belang gagne deux sièges au Parlement fédéral et huit au Parlement régional flamand. Une poussée significative, mais pas une victoire éclatante du parti de Tom Van Grieken. Pire, les résultats des élections sonnent même comme une défaite chez certains militants. Le fameux "dimanche noir" est donc à nuancer. Bart De Wever a réussi son pari de résister face à l’extrême droite, en restant notamment premier au fédéral, alors que depuis septembre 2019, les sondages prédisaient le Vlaams Belang grand vainqueur.
Comment un tel revirement de situation a-t-il pu avoir lieu ? "La N-VA a fait une très belle campagne", contrairement à Tom Van Grieken qui a "fait beaucoup d’erreurs" estime d’emblée Michaël De Cock : "Et il n’y a pas du tout une ambiance de victoire. Si c’était une victoire, c’était une victoire à la Pyrrhus : ils ont augmenté, mais ne sont pas vainqueurs. Les sondages parlaient de 30%. C’est une grande différence par rapport à il y a dix ans : on sous-estimait toujours le Vlaams Belang dans les sondages, maintenant c’est l’inverse. Cela veut dire aussi que c’est devenu un parti plutôt 'normal'. Mais quand on regarde ce qu’il se passe en Allemagne et en France, cela fait quand même peur pour l’Europe".
La victoire de Geert Wilders aux Pays-Bas préjudiciable au Vlaams Belang ?
L’influence de la vague noire aux Pays-Bas en novembre 2023 a aussi été un tournant au nord du pays : "Il y a eu un réflexe conservateur de beaucoup d’électeurs en Flandre, qui ont eu peur d’un scénario à la Geert Wilders en Hollande et à un moment donné, ils se sont dit qu’il fallait être réaliste. C’est vraiment sur ce réalisme qu’ont joué Vooruit et De Wever".
Une influence des Pays-Bas qui est tout à fait pertinente pour Jean Faniel. Si la N-VA a renversé la vapeur en fin de campagne, c’est en grande partie suite aux déclarations fermes de Bart De Wever il y a quelques semaines, qui a refusé toute coalition avec le Vlaams Belang : "Qu’est-ce qui donne des ailes à Geert Wilders ? C’est quand la tête de liste libérale dans la campagne électorale de novembre dernier aux Pays-Bas dit : 'Moi je veux bien m’aligner avec le PVV de Geert Wilders, avec l’extrême droite'. Bart De Wever a pris l’exact contrepied. Il a retenu ce qu’il s’est passé aux Pays-Bas où on a déroulé le tapis rouge à l’extrême droite, et il a fermé la porte. Je pense que cela a été un moment extrêmement important. Il a été ferme alors qu’il a toujours soufflé un peu le chaud et le froid par rapport au Vlaams Belang. Cette fois, il a dit carrément 'non'".
https://www.rtbf.be/article/pourquoi-le-vlaams-belang-n-a-t-il-pas-decroche-la-place-de-premier-parti-en-flandre-bart-de-wever-a-retenu-ce-qu-il-s-est-passe-aux-pays-bas-11386580?utm_campaign=LaPremiere+13-06-2024&utm_medium=email&utm_source=newsletter
Écrit par : Allusion | 14/06/2024
Je suis conservatrice au sens où j'estime qu'une mère est une femme et un père, un homme. Si en électricité on inversait la prise mâle de la prise femelle cela génèrerait le chaos. C'Platon qui déjà l'exprimait: la perversion de la Cité commence par la perversion des mots. Cela ne fait pas de moi une alliée de Marion Maréchal. Loin de là, ayant sur l'avortement un autre point de vue qu'une certaine extrême-droite catholique. Il y a d'ailleurs des conservateurs de gauche, comme Murray.... Aujourd'hui, tous nos repères classiques sont remis en question. Et c'est une bonne chose. Mais si vous voulez me situer, je me sens très proche de Dany Robert Dufour. Dont voici en résumé, les titres de ses nombreux livres. L'individu qui vient… après le libéralisme, Denoël, 2011 (ISBN 978-2-207-11005-8)
Il était une fois le dernier homme, Denoël, 2012 (ISBN 978-2-207-11380-6)
Le Délire occidental et ses effets actuels dans la vie quotidienne : travail, loisir, amour, Paris, Les liens qui libèrent, 2014, 312 p. (ISBN 979-10-209-0147-7)
Pléonexie : [Dict : "Vouloir posséder toujours plus"], Lormont, Le Bord de l'eau, 2015, 133 p. (ISBN 978-2-35687-412-2)
La situation désespérée du présent me remplit d'espoir : face à trois délires politiques mortifères, l'hypothèse convivialiste, broché, 2016
Mandeville, Édition de cinq textes dans la traduction de 1740 revue et corrigée, avec une présentation et une introduction (100 pages) de Dany-Robert Dufour, Agora, Paris, 2017.
Le code Jupiter - Philosophie de la ruse et de la démesure, sous le pseudonyme de Démosthène, Équateurs, 201812.
Baise ton prochain : Une histoire souterraine du capitalisme, Actes Sud, 2019 (ISBN 978-2-330-13179-1)
Fils d'anar et philosophe, entretiens avec Thibault Isabel, éditions R&N, 9 février 2021, 250 p., (ISBN 979-10-96562-21-3)
Le Dr Mabuse et ses doubles. L'art d'abuser d'autrui, Actes sud, 2021 (ISBN 978-2-330-15787-6)
Le phénomène trans - Le regard d'un philosophe, Paris, Le Cherche midi, collection « Documents », 2023, (ISBN 978-2-7491-7679-6), présentation sur le site de l'éditeur [lire en ligne [archive]]. D'une certaine manière je me trouve bien plus en avance que beaucoup de soi-disant progressistes qui marchent à recilons...
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 14/06/2024
"Je suis conservatrice au sens où j'estime qu'une mère est une femme et un père, un homme".
Ok. Vu sous cet angle, je suis aussi partiellement conservateur.
"Marion Maréchal a sur l'avortement un autre point de vue qu'une certaine extrême-droite catholique"
Je ne suis pas un expert de la politique française. Marion m'est inconnue au sujet de ses thèses.
"Aujourd'hui, tous nos repères classiques sont remis en question"
Tout à fait et à Vitesse grand V. Si on ne s'adapte pas à cette évolution, on risque d'être mort prématurément. Il suffit de constater les besoins de communication internet sur tous les documents administratifs. Faire une déclaration d'impôts off-line sur papier est devenu un cauchemar, tandis qu'avec tax-on-web, il faut plus de temps pour s'y introduire que pour vérifier les montants qui y sont déjà introduits.
"je me sens très proche de Dany Robert Dufour. Dont voici en résumé, les titres de ses nombreux livres. L'individu qui vient… après le libéralisme, Denoël, 2011 (ISBN 978-2-207-11005-8)
Désolé, je vais aller voir qui c'est mais ne pense pas que je serais influencé par cette personne. Je suis moi. Je crois en moi. Je suis une empreinte digitale ambulante en étant unique (comme tout le monde d'ailleurs). Cela sans vouloir être égocentrique ou égoïste pour autant, mais pour une simple raison de physique, de physiologie et philosophie.
"Le Délire occidental et ses effets actuels dans la vie quotidienne : travail, loisir, amour"
Sont les mêmes partout. Occidental ou oriental. Mais c'est dans la manière et la pratique que cela change. Quand on est sous le contrôle d'une autorité supérieure, on n'est plus soi-même. On agit "au nom de xyz". D'après Milgram et son expérience, celle-ci peut faire n'importe quoi avec n'importe qui. Mais dès que cette autorité n'est plus sur le même pied, tout change et l'homme reprend conscience. C'est à dire avec la science sans plus être con. Cf le film "I Comme Icare".
"Vouloir posséder toujours plus"
Comme le dit la chanson "Toujours plus haut" de Tina Arena https://youtu.be/l4n6x24RRM4
Si on dit "Toujours plus bas", c'est la décrépitude.
"La situation désespérée du présent me remplit d'espoir"
Comme je l'ai répété précédemment, au sujet des Pélicans "Les chants les plus désespérés, sont les chants les plus beaux", écrivait Musset,
"Une histoire souterraine du capitalisme"
Quel est le problème majeur du capitalisme ?
Celui de viser ses revenus par la quantité et pas par celle de la qualité.
Comme je l'ai écrit dans ce billet, tout est basé sur l'argent dans notre monde d'hommes.
Il faut du capital pour vivre et pour manger.
Si "travailler c'est trop dur" chante Julien Clerc
https://youtu.be/nKG11XJi8uM
C'est "l-utopie-des-egalites" dont j'ai écrit qui intervient peut-être. http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2023/12/06/l-utopie-des-egalites.html
"Le Dr Mabuse et ses doubles. L'art d'abuser d'autrui"
J'aurais pu utiliser ce titre pour mon billet "Psychose" http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2017/07/15/psychose-5961340.html
dans lequel il n'y a aucune mention de phénomènes trans qui met ceux qui en ont l'envie dans une obligation de vivre leur vie autrement que le nature leur a prescrit.
La psychose est à chercher dans la "double personnalité" et la bipolarité qui n'a rien à voir avec le transformisme.
"D'une certaine manière je me trouve bien plus en avance que beaucoup de soi-disant progressistes qui marchent à recilons..."
Il faut peut-être lire Umberto Eco qui a écrit "À reculons, comme une écrevisse"
https://www.babelio.com/livres/Eco-A-reculons-comme-une-ecrevisse/67680
Écrit par : Allusion | 14/06/2024
Dany Robert dufour a fait une excellente analyse du macronisme qui démontre actuellement toutes ses failles. Démosthène contre l'hubris.
Son travail, Dany-Robert Dufour le présente comme une "ethnologie de la tribu des jupitériens", tribu dans laquelle il se targue d'avoir de bonnes sources. Première révélation : les jupitériens redoutaient un mouvement semblable au mouvement actuel, dans lequel différentes colères "coagulent". C'est exactement ce qui s'est passé avec l'augmentation de la taxe sur les carburants. "C'était la peur immense qu'ils avaient, et voilà nous y sommes."
"Macron a mal dosé ses stigmatisations et ses flatteries"
Débarque alors sur le plateau le nom d'un écrivain du XVIIIe siècle largement inconnu, et pourtant essentiel pour Dufour : Bernard de Mandeville, psy et philosophe. Cet écrivain, dont le nom est beaucoup moins connu que ceux d'Adam Smith ou de Friedrich Hayek, serait pourtant l'un des plus importants maîtres à penser de l'école de Chicago, qui a imposé sa théorie néolibérale dans les années 1980. Dans la Fable de l'abeille, Mandeville racontait l'histoire d'une ruche qui fonctionnait à merveille parce que tout le monde "était un peu voleur", et qui périclite dès lors que les abeilles se décident à être vertueuses. Morale : "les vices privés font la vertu publique". Dans cette fable, Dufour voit l'une des premières évocations de la "théorie du ruissellement", revisitée par Macron avec les "premiers de cordée". Et dans le comportement loué par Mandeville, celui par exemple de Carlos Ghosn, le patron de Renault récemment incarcéré au Japon pour minoration de ses revenus.
Si Mandeville est resté largement inconnu du grand public, certains connaissent très bien cet auteur, poursuit notre invité. "Il est considéré comme le maître à penser de l'école de Chicago, qui dirige le monde depuis 30 ans." Mais étant donné la théorie clairement immorale, ou détachée de toute préoccupation morale que développe Mandeville, il ne serait pas mis en avant à tout bout de champ par les penseurs de cette école. Cette discrétion n'est d'ailleurs pas propre aux néolibéraux, assure Dufour : de leurs temps, les philosophes et sociologues Voltaire et Max Weber ont déjà fait de larges emprunts au psy, sans jamais le citer.
Mais quel rapport avec Macron? "Il a baigné dans les théories libérales et néolibérales, et évidement celles en vigueur depuis les années 80, celles de Hayek et de Friedman", eux-mêmes largement influencés par Mandeville, d'après l'auteur du Code Jupiter. Problème, Macron aurait appliqué un peu vite les théories de Mandeville, notamment, comme Dufour l'expliquait en début d'émission, en "dosant mal" les flatteries et les blâmes. Aujourd'hui le président "apparaît comme un manipulateur qui a utilisé les histoires qu'il a appris à la banque Rothschild pour manipuler les gens. Mais il a été très maladroit dans le dosage des maximes mandeviliennes de la flatterie et du blâme." Et le voilà avec tout le peuple contre lui.
Dans ce peuple, et c'est le mot de la fin, on voit apparaître "un sentiment altruiste", inexistant chez les gouvernants. Un sentiment dû notamment à la tradition française des services publics, mais un sentiment inutile pour le pouvoir, parce qu'inexploitable économiquement, car ne rentrant pas dans le "gouvernement par les nombres".
Le gouvernement par les nombres détruit le gouvernement par les lois.
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 14/06/2024
"Dany Robert dufour a fait une excellente analyse du macronisme qui démontre actuellement toutes ses failles. Démosthène contre l'hubris".
Le jour de choix de Macron j'ai écrit un seul billet "
"ethnologie de la tribu des jupitériens", dans lequel différentes colères "coagulent". C'est exactement ce qui s'est passé avec l'augmentation de la taxe sur les carburants. "C'était la peur immense qu'ils avaient, et voilà nous y sommes."
"Macron a mal dosé ses stigmatisations et ses flatteries"
"La macronite aiguë, une maladie ou un remède ?" avec un point d'interrogation.
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2017/03/25/la-macronite-maladie-ou-remede.html
J'ai toujours dit que l'argent doit pouvoir rouler sa bosse et pas stagner sur des comptes sans intérêts pour le faire. Il doit fructifier comme une autre marchandise qui vieillit avec une obsolescence programmée.
C'est dire que j'avais peur de crier trop haut. Pourquoi ? Parce que j'avais discuté avec un "Français de souche" en plein dans l'eau de la mer Méditerranée, qui m'avait dit qu'être au centre n'était pas possible en France.
"Mandeville, écrivain, dont le nom est beaucoup moins connu que ceux d'Adam Smith ou de Friedrich Hayek, serait pourtant l'un des plus importants maîtres à penser de l'école de Chicago, qui a imposé sa théorie néolibérale dans les années 1980 et sa fable Dans la Fable de l'abeille"
J'ai parlé du "Culte de la richesse"
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2023/09/29/le-culte-de-la-richesse.html
Mais j'ai aussi parlé de ces noms dans un autre billet "Travail et égalité : la matrice libérale" qui donne parfaitement le reflet de cette situation que l'on nomme néo-libéralisme
"http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2011/06/17/travail-et-egalite.html
"L'histoire d'une ruche qui fonctionnait à merveille parce que tout le monde "était un peu voleur", et qui périclite dès lors que les abeilles se décident à être vertueuses. Morale : "les vices privés font la vertu publique". Dans cette fable, Dufour voit l'une des premières évocations de la "théorie du ruissellement", revisitée par Macron avec les "premiers de cordée". Et dans le comportement loué par Mandeville, celui par exemple de Carlos Ghosn, le patron de Renault récemment incarcéré au Japon pour minoration de ses revenus.
Ouais, je connais. Je dois avoir un billet qui en parle. Je vais le chercher et je reviens.
La fable de La Fontaine : "Le Corbeau et le Renard" tient parfaitement l'opposition aux abeilles.
"Voltaire et Max Weber ont déjà fait de larges emprunts au psy, sans jamais le citer."
Bien d'accord. Certaines de leurs citations reviennent à la fin de certains billets.
"Mais quel rapport avec Macron? Il a baigné dans les théories libérales et néolibérales"
Chère Mélusine, c'est le lot de bien d'autres personnalités.
Lors de mon management, j'y ai baigné aussi dans le secteur numérique à devoir choisir les meilleurs, les plus originaux, et élaguer ou éliminer ce qui ne jouaient pas dans le même esprit. Aujourd'hui, je me considère "Vintage" quand je vois des smartphones dans les mains des jeunes et des vieux pour atteindre les réseaux sociaux avec des tweets de quelques lignes sans analyser ce qui se passe depuis la source jusqu'à l'affluent d'un fleuve en passant par ses méandres.
Il faut penser comme Rodin et pas croire n'importe quoi.
"Dans ce peuple, et c'est le mot de la fin, on voit apparaître "un sentiment altruiste", inexistant chez les gouvernants"
Ils y sont forcés ces gouvernements quand les dettes augmentent avec le PIB par personne qui gonfle
"Un sentiment dû notamment à la tradition française des services publics, mais un sentiment inutile pour le pouvoir, parce qu'inexploitable économiquement, car ne rentrant pas dans le "gouvernement par les nombres".
Exact. Ils viennent avec des idées et des projets mais pas avec le coût de ces idées et de ces projets qui pour plaire se doivent être fantastiques, fantasmagoriques comme la gare de Mons. L'équilibre d'un bon bilan est réalisé quand le débit et le crédit son égaut avec un signe différent.
"Le gouvernement par les nombres détruit le gouvernement par les lois".
Encore exact.
En fait, nous sommes d'accord sur les principes mais pas sur les moyens et techniques pour les réaliser.
Écrit par : Allusion | 14/06/2024
Je me suis trompée. J'évoque le philosophe Jean-Claude Michéa à la place de Murray. Lire aussi ce que dit Michel Maffesoli....
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 14/06/2024
Concernant Umberto Eco. Peu de personnes savent ceci....
Vous souvenez vous du film "Le Nom de la Rose", produit et réalisé par Jean Jacques Annaud et construit sur un livre d'Umberto Eco?
Cela se passe au 14ème siècle en pleine période d'inquisition. Le rire est interdit dans un monastère... et les moines qui font des recherches sur le rire meurent mystérieusement...
Le film s'achève sur la formule suivante: "Stat rosa pristina nomine, nomina nuda tenemus".
Avec la traduction proposée: "Nous ne tenons du nom de la rose d'hier, que les noms de la dépouille..."
C'est une idée typiquement rosicrucienne puisqu'elle explique la nécessité des résurgences de la Rose+Croix. Elle se trouve exprimée par Jean-Jacques Annaud et Umberto Eco.
Elle est issue d'une autre formule "Stat ROMA pristina nomine, nomina nuda tenemus" de Bernard le Clunisien au XIIème siècle, qui précédait la formule par "qu'en est-il aujourd'hui de "Regulus, Romulus et Remus?"...
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 14/06/2024
J'ai retrouvé le billet au sujet de 1936
Il s'agissait de "1936-2016, le choc des différences et des similitudes"
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2016/02/06/le-choc-des-differences.html
Écrit par : Allusion | 14/06/2024
C'était aussi les années Pierre Mendes France. Certainement le plus grand homme politique de la France.
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 14/06/2024
Sur le Nouvel Observateur on peut lire un portrait parfait de Macron. J'ignorais qu'il avait joué au Casino. l y a la dissolution obligatoire (motion de censure, pays devenu ingouvernable), la « dissolution de confort » (l’Assemblée est devenue trop difficile à manier). Et une toute nouvelle forme de dissolution qui vient de voir le jour : la dissolution perverse.
Dans « le Génie des origines », en 1992, le psychanalyste Paul-Claude Racamier a imposé la définition du pervers narcissique qui a, si l’on peut dire, deux « qualités » : celle d’être narcissique (surestimation de soi, absence d’empathie) et celle d’être pervers (plaisir à utiliser l’autre comme un portemanteau projectif de ses propres défaillances).
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Quel rapport avec la dissolution du 9 juin 2024 ?
1. Expulsion de la faute
Selon Racamier, la perversion est un mécanisme de défense, qui consiste en une expulsion de ses propres conflits vers l’extérieur. L’autre est considéré comme une chose, un instrument ou un support permettant de se débarrasser de ce qui est déstructurant pour l’individu qui l’utilise. Ce dimanche, Emmanuel Macron a perdu. Mais plutôt que de tomber à terre, il a retourné son pistolet vers l’Assemblée nationale.
Punis pour une défaite qui n’est pas la leur, les partis se retrouvent dans l’état dévoué aux perdants : fébrilité et nécessité d’agir rapidement. « Prenez mes responsabilités », leur a dit le président. « J’ai perdu, alors assumez ! »
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This screen shot shows France's President Emmanuel Macron speaking during a televised address to the nation during which he announced he is dissolving the National Assembly, French Parliament lower house, and calls new general elections on June 30, in Paris on June 9, 2024. (Photo by Ludovic MARIN / AFP)
Analyse Emmanuel Macron, ingénieur du chaos
ABONNÉ
« Pour avoir la tête hors de l’eau, le pervers a besoin d’enfoncer quelqu’un », a noté la psychiatre Marie-France Hirigoyen. « Si je me tue, ça ne sera pas pour me détruire, mais pour me reconstituer », disait Antonin Artaud. Pour le paraphraser, le pervers narcissique formulerait les choses ainsi : « Si je te tue, ça n’est pas pour te détruire, mais pour me reconstituer », écrit Mickaël Benyamin dans son livre « la Perversion narcissique ».
2. Passage à l’acte
Dans « le Pervers narcissique et son complice », Alberto Eiguer note que « le type privilégié de passage à l’acte du pervers narcissique est l’induction : le sujet provoque des sentiments, des actes, des réactions, ou, au contraire, il les inhibe. Il fonctionne en quelque sorte comme un prestidigitateur maléfique, comme un magnétiseur abusif [...]. Il essaie de maîtriser la relation à l’autre, en maintenant par divers procédés un état de dépendance réciproque. Il communique par allusions, sans se compromettre [...]. Il inclut dans son discours un message moralisateur, visant à l’ériger lui-même en surmoi. »
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Sous couvert d’acte moral (de respect de la voix exprimée du peuple français), Macron oblige le paysage politique à se contorsionner pour le maintenir en place. La « clarification » du champ politique, comme le disent ses lieutenants sur les plateaux télé, s’opère autour de lui.
3. Coup de poker
« Lié par aucune loyauté, n’éprouvant ni émotion, ni honte, ni culpabilité, [le pervers narcissique] jouit d’une grande disponibilité d’esprit pour le calcul de ses manoeuvres et peut difficilement être déstabilisé en situation de conflit. Tout à sa satisfaction démiurgique de ne rien éprouver, il excelle dans la division entre les personnes et ne respecte que le rapport de forces, non pas par conscience, mais par opportunisme. Le non-respect de la règle commune est sa règle », écrit Paul Fuks, dans « Staline, pervers narcissique ».
Cette fois, le rapport de force est favorable. Macron bénéficie de l’effet de surprise, d’une impossible préparation des autres partis politiques, de clivages irréconciliables à gauche.
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Dans ce coup de dé, il y a de l’adrénaline, bien sûr, et peut-être de l’érotisme. Rappelons qu’un des premiers créateurs des jeux d’argent (loterie royale) fut Casanova. Selon la psychanalyste Denise Braunschweig, le jeu constitue un « néo-besoin » dans le sens où il vient court-circuiter la voie érotique. Il a pour mission d’effacer le désir en lui substituant un besoin aux issues immédiates. Le joueur n’est pas si loin du trader en salle de marché.
(Découverte à cette occasion : le poker et le président se connaissent. « On le sait peu mais le jeune Emmanuel Macron fréquentait assidûment le casino du Touquet pendant ses vacances. Un ami, rencontré par hasard quelques mois avant son élection, le lui avait rappelé. Eh, Manu ! Tu te souviens de moi ? Tu ne me reconnais pas ? On se retrouvait tous les soirs au casino. Tu perdais tout le temps, tu allais souvent chercher de l’argent », lit-on dans « la Depêche » ce 10 juin.)
Mais s’il prend le risque, n’est-ce pas, au fond, qu’il trouverait aussi jouissance à perdre ?
Dans son article consacré à Dostoïevski, la question du symptôme du joueur est abordée par Freud sous l’angle du complexe d’Œdipe. Freud fait du jeu de hasard un besoin de punition par le père, à travers un destin qui « n’est en définitive qu’une projection ultérieure du père ». Jouer sert à faire vivre le père castrateur de la psychanalyse, et donc à accéder à la Loi.
4. Contrôle
Tandis que si Macron gagne son pari à l’Assemblée nationale, le 8 juillet, le bénéfice sera immense. Le pervers jouit d’abord du spectacle de sa souffrance supportée par les autres, puis de leur mise sous tutelle. Chez le pervers, note Ariane Bilheran, psychologue clinicienne, toutes les manœuvres sont mises au service « d’un contrôle omnipotent et jouissif de l’objet ».
(Ici le paysage politique.)
Car ne l’oublions pas. « La visée positive, c’est la prédation », écrit Paul-Claude Racamier.
Par Nolwenn Le Blevennec
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 15/06/2024
Je n'ai pas lu le Nouvel Obs, mais le Point et j'ai pointé les phrases mises en exergues avec plusieurs interlocuteurs connus.
1. Le moment pour la dissolution comme le rétrécissement du calendrier électoral d'un nouveau déni de démocratie
2. La France entre dans l'inconnu dans une Chambre ingouvernable
3. Préférer une dissolution surprise à une dissolution subie
4. Brigitte Macron est convaincue que son mari préfèrerait quitter la scène
5. La droite en train de disparaitre au moment où ses idées sont majoritaires
6. Vous ne voulez pas de coalition A quoi ressemble celle du RN ?
7. S'il y a le RN au contrôle, c'est un job de technicien
8. Les retraités en pose sans obstruction
9. Pas de têtes coupées en arrivant µ
10. Avec le RN, le repli sur soi, la guerre de tous contre tous
11. Au mieux le chaos, au pire le RN
12. Sept ans d'un pouvoir absolu fabriques une hostilité incroyable lourde
13. Que voulez-vous qu'il fit contre 40% à part lancé une bombe à fragmentation
14. Le Pen figure du populisme décent
15. Le retour du refoulé par son despotisme non éclairé
16. Rationaliser le Parlement pour contraindre les députés
17. Droit présidentiel utilisé à 5 reprises sous la 5ème République avec des dissolations débouchées sur une donne politique claire er viable
Écrit par : Allusion | 15/06/2024
Je retiens surtout ceci: Le retour du refoulé par son despotisme non éclairé. Les masques tombent... Oui oui, surtout celui de Macron en bon pervers narcissique. Qui peut encore douter??? Et comme tout pervers narcissique sont objectf est celui de la terre brûlée. Certains comme Cabanel pense que c'est pour mieux revenir en "SAUVEUR" (cf: Triangle de Karpman) en 2027, mais je n'y crois pas. Il est trop détesté.... La France est à point pour une montée du R.N. Retour à la matraque. Fais-moi mal Johnny. Mais c'est parce que je t'aime... C'est pour ton bien. AH ouiiiii!!! Le retour de la Frence tenue à la baguette.... pétainiste.
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 16/06/2024
Ce qu'a dit Cabanel, c'est exactement cela qu'il fallait comprendre.
Ce que j'ai retenu et qui justifie son action : par un coup de poker " Que voulez-vous qu'il fit contre 40% à part lancé une bombe à fragmentation"
C'est à l'élection présidentielle qu'il pense et pas
Tu connais la rencontre entre le sadique et le masochiste ?
- Fais-moi mal ? dit le masochiste.
- Non, répond le sadique
Écrit par : Allusion | 16/06/2024
Ursula von der Leyen réélue à la présidence de la Commission
Elle a récolté 401 voix sur son nom, lors du vote à bulletin secret dans l’hémicycle strasbourgeois. Sur les 707 députés, 401 ont voté pour, 284 contre, 15 se sont abstenus, et il y a eu 7 votes non valides.
rsula von der Leyen restera, cinq années de plus, au Berlaymont. L’Allemande a en effet convaincu une majorité de députés, ce jeudi, à Strasbourg. Au total, 401 députés lui ont accordé leur confiance, 284 ont voté contre, 15 se sont abstenus.
Prochaine étape : la constitution de la Commission. Chaque Etat membre devra lui communiquer le nom d’un(e) candidat(e) commissaire. A charge pour la présidente de former l’équipe - la répartition des portefeuilles répond à un subtil équilibre politique, géographique ainsi qu’aux promesses que n’a pas manqué de faire la candidate PPE, lorsqu’elle faisait campagne, auprès des chefs d’Etat et de gouvernement, ou des groupes parlementaires, en vue de sa réélection.
Une fois l’équipe formée, celle-ci devra récolter l’approbation du Parlement. Les auditions des commissaires devraient avoir lieu fin septembre, début octobre, ce qui, sauf surprise, permettrait une entrée en fonction du nouvel exécutif au 1er novembre.
https://www.lesoir.be/610379/article/2024-07-18/union-europeenne-ursula-von-der-leyen-reelue-la-presidence-de-la-commission?utm_source=Alerte_info&utm_medium=newsletter_le_soir&utm_campaign=Alerte_info_18072024&utm_term=union-europeenne-ursula-von-der-leyen-reelue-la-presidence-de-la-commission&utm_content=Article%201&m_i=pAsqX8Wru_p9dZBdhoCOZX8RoQ6FeBwhU8YYx3eQamfjZcPO3MKUnKOVDQI89e_y129mpMCIKWBaEOtC%2BCsZ_QsIVNFhgspppv&m_i=szpIG%2B1mxb3kbpK7jN7g8tMhws_cmIgKIdsLeDmRWsQJai%2BvlsAqYQRohLu7StZhpoJmFtxblcQrYhPXD_1K96EQ%2BWw3xpsssh&M_BT=182323752210
Écrit par : Allusion | 18/07/2024