À droite toute

Près d'une semaine après les élections en Belgique, on va de surprise en surprise mais tout semble presque dans la poche. Une première pour la Belgique qui a des records de longévité en affaires courantes (ou coulantes) avant de créer un nouveau gouvernement après les élections.
Tous les présidents sont passés chez le roi.
En résumé, les principales conclusions que l'on peut en tirer :

• En Flandre, l'extrême-droite du Vlaamse Belang a progressé, mais la NVA reste en ligne
• En Wallonie, la droite du MR a pris le mord aux dents
• L'extrême-gauche du PTB fait une percée historique.
• Le PS a commencé sa première chute
• L'écologie fait grise mine.
•  Un gouvernement régional Wallonie-Bruxelles et un gouvernement à la Chambre pour la Belgique, sans avoir des tractations à la recherche de compromis de longues durées. 
• A Bruxelles, c'est moins clair. Il faudra "choser".
• Il n'y a plus de logique fédérale en fonction des familles politiques mais ce sont les extrêmes qui surprennent.
  Bart De Wever est nommé formateur. .
  Dans une semaine, il informera les roi après les consultations et un formateur devrait être nommé.
  Il n'y a plus que des podcasts qui peuvent l'expliquer les différences de situations.

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Préambule

"À droite toute" est une mini-série française diffusée en 2008 qui raconte l'histoire de la montée de l’extrême droite française juste avant la Seconde Guerre mondiale (1935 à 1939). A la base, un complot dans lequel personne ne sort indemne de l'histoire.

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C'était le 9 juin en Belgique

Le grand champion des élections en Belgique, c'est l'abstention record où le vote est obligatoire.

La politologue Audrey Vandeleene en donne les raisons.
J'en donne deux autres dans le temps qu'il a fait et le temps qu'il était.

• Le 9 juin, il a fait relativement beau
• Juin est un mois pendant lequel, les Belges prennent souvent des vacances après avoir touché le pécule de vacances.

En 2005, j'avais successivement dans une idée liée évidemment à l'informatique et au besoin de limiter l'utilisation du papier :

• Vivre dans un monde démocrate, ça vous gratte ?"
• Coup de pouce à la Démocratie 

 J'étais encore en service dans un environnement de développement dans le domaine du numérique cette époque-là.
Un domaine qui n'a rien de gauchisant.
Donc, quand on joue avec les chiffres et les montants, c'est toujours Woke de là.
Lapolitique fiction que j'avais commencé par "Elire par la fiction", le post-électoral continue avec la question "Quel Avenir pour la Belgique francophone ?"

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L'œil dans le Tournant d'Arnaud Ruyssen est clair : on va vers la droite à cause du fait qu'il n'y a pas assez de différence de valorisation entre ceux qui travaillent et ceux qui chôment en ayant des revenus de remplacement.
Les Coulisses du pouvoir imagine Bert De Wever comme 1er ministre.
- L'amour entre Les Engagés au centre droit et la droite, restera-t-il seulement courtois ou deviendra-t-il amoureux fou entre Les Engagés au centre droit et la droite du MR ?

- Faut-il gouverner avec ou sans la NVA ?.

- Non, peut-être. En 2009, Bart De Wever est candidat à un jeu télévisé, « Slimste mens ter wereld » (« l’homme le plus intelligent du monde »). Il y participe à une série d'émissions, allant jusqu'en finale. Ce jeu remporte depuis des années un succès d'audience important en Flandre et a été élu plusieurs fois meilleure émission de détente. Ce qui qualifie un Flamand, c'est son pragmatisme" 

 

Pour ce qui est de la popularité et de la championne est Sophie Wilmès du MR, ex-Première ministre libérale, élue députée européenne. Depuis juin 2020, elle a géré la crise du Covid, en tant que Première ministre par intérim. Pas étonnant qu'elle ait été systématiquement arrivée en tête du hit-parade de popularité du Grand Baromètre trimestriel en Wallonie à 17 reprises, 13 fois à Bruxelles, se classant deuxième à quatre occasions. Un plébiscite quasi inédit malgré la discrétion de la libérale pour raisons familiales durant quasi deux ans. Cette popularité annoncée s’est transformée en 543.821 voix de préférence lors de l’élection du Parlement européen. Le précédent record francophone était détenu par Elio Di Rupo, avec 483.644 voix en 2004.

Un petit retour dans l'histoire politique s'impose dans les Coulisses du pouvoir avec les tandems.
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Retour au niveau européen.

Ursula Van der Leyen pense et s'apprête pour rempiler.

Le PPE est toujours à la barre.

Les Ecolos n'ont plus la cote. 

Parie remise à plus tard.

Et les graphiques parlent d'eux-mêmes.

 

L'Europe et le foot ne sont pas très indissociables. 

Ils font un très bon ménage.

 

Le cactus le rappelait ce vendredi matin au jour J de l'Euro 2024
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On sait qu'on est petit... voyez-vous.

Mais nous plusieurs frites dans le même sachet.

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Réflexions du Miroir

Lettre ouverte aux Français.

Chers voisins d'outre Rubicon et amis français,

Il faut casser les tabous du politiquement correct.

Dans ce but, commençons par ces débats après vote

et la question le RN est-il en mesure de gouverner?
En France, ces élections ont donc créé un séisme pour le front républicain. Ok, c'est entendu.

Voyant la déroute face au RN, le président jupitérien Macron relance la machine des élections par la dissolution de l'Assemblée nationale pour tâter l'opinion avec le stéthoscope des élections.

Comme électeurs, vous aviez l'Europe à juger et pas à vous tromper d'histoire d'amour avec votre vie avec votre autorité et vos idées en fonction de président. Bref, vous avez confondu les élections européennes avec les élections nationales avec le fusible Macron comme porte drapeau.

Aujourd'hui, Macron est obligé de se foutre de l'onde de choc au niveau européen alors qu'il a fait ce qu'il pouvait en pro-Européen face à Poutine par exemple. Je n'ai pas à juger Macron, puisque je n'ai aucune connexion avec lui ni avec la France. 

L'extrême droite est donc aux portes du pouvoir français. Le réveil vient à posteriori avec des milliers de manifestants qui se rassemblent pour dire leur désaccord.

C'est exactement ce qui s'est passé après le premier tour des élection présidentielle en 2002. Après cinq ans de cohabitation entre le Premier ministre socialiste, Lionel Jospin et le président de la République, issu du RPR, Jacques Chirac. Tous deux, donnés favoris tout au long de la campagne mais en souffrant de leur proximité sur les sujets européens. Jospin affirmait que son programme était « moderne, mais pas socialiste » pour brouiller les lignes et les pistes. Chirac axait sa campagne sur sa critique des prélèvements obligatoires et de l'insécurité. Sorti de l'ombre est arrivé le Front national avec Jean-Marie Le Pen et a mis au tapis Chirac avec ses seuls 19,88% en ballotage avec les 16,86% de Le Pen. Comme les poules effarouchées, au second tour, vous êtes allé voter et Chirac l'emporte avec 82,21%.

C'est bien connu par les autres pays, vous êtes des râleurs de première.

Rien n'est acquis définitivement. Tout évolue en permanence et de plus en plus vite. Les échecs sont plus rédempteurs que les succès. Prendre des risques, c'est toujours mieux que de rester dans l'ombre en oubliant ce qui s'y cache. Chercher l'expérience de plus petits que soi et étudier leurs réussites et échecs, apporte une vue plus globale d'une situation. Une cure de remplacement de polémiques par l'autodérision et par le surréalisme s'impose.  Votre chauvinisme proverbial et votre snobisme sont toujours aux aguets de vos adversaires. Mettre des frontières autour de l'hexagone, c'est une initiative positive si vous renforcez ce qui se passe à l'intérieur, sinon c'est l'étranglement et l'étouffement du commerce avec l'extérieur.

- Quel mouche à piquer le président Macron ?

- Que diable allait-il faire dans cette galère ? répondait Molère dans les Fourberies de Scapin.    

Si en France, on ne comprend pas qu'il faut changer de politique en passant de la Cinquième à la Sixième République qui devrait plus vous impliquer et vous responsabiliser, vous allez connaitre une période de troubles et d'instabilités chroniques. 

La Cinquième République a du plomb dans l'aile. N'est-elle pas usée jusqu'à la corde ? 

En 2008, j'avais écrit "Ne m'appelez plus jamais, "France"  en pastichant la chanson de Sardou. Je signais à l'époque "L'enfoiré". C'était l'époque pendant laquelle il y avait des rattachistes à la France. L'un d'eux, après l'avoir lu, avait répondu "c'est un torchon". En Belgique, nous n'avons pas de serpillère ou de torchon, nous avons des loques à reloqueter..  

Nous connaissons depuis toujours les cohabitations en politique. En Belgique, il n'y aucun gouvernement sans cohabitations avec des compromis à la clé. C'est notre manière de vivre et notre essence en politique. 

D'accord, elle désigne la situation dans laquelle un président de la République assume ses fonctions aux côtés d'un Premier ministre qui ne fait pas partie du même bord politique. Cette pratique est d'ailleurs supportée par la Constitution depuis 1958, mais en France, elle vous fait peur.

Pour faire les choses, il faut le pognon, le fric, la galette, l'oseille, le pèze, l'argent, quoi et il ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval... 

Il faut avoir les moyens de sa politique et exercer la politique de ses moyens sans répondants.

Et quand rien en va plus, au casino, c'est impair et passe.

Une française d'adoption en Belgique me souffle :

"Je pense que Macron est soutenu par des pouvoirs occultes qui décident pour lui. Il risque gros car s'il rêve de la rejouer Mitterrand-Chirac, le monde a fort changé depuis. L'extrême-droite n'est plus perçu comme le repoussoir absolu comme à une certaine époque. Même chose en Belgique avec Bart de Wever. Les Italiens ont l'ancienne fasciste Méloni. En Scandinavie, l'extrême-droite se trouve talonnée au pouvoir. Aux Pays-Bas, Wilders s'est incrusté dans la douceur, malgré tout. Les Français, alors de penser, pourquoi pas nous aussi. Comme tout va mal, l'envie de renverser la table est fort. Et l'extrême comme son nom l'indique permet ce passage vers quelque chose de nouveau, d'inédit, de providentiel. Pourquoi pas ? On teste puisqu'ils sentent bien que Macron les a entubé avec son fameux ruissellement. Pour moi, l'inconscient collectif actuel est imprégné de solutions plus fortes que le ventre mou de la démo"crassie". On verra la suite.... Quand tout va mal, le bouc émissaire joue toujours son rôle. Lire René Girard, par exemple". 

"Oui mais Non", dirions-nous à votre place. 

Le pays des merveilles n'existe pas même après des voyages de par le monde. 

Mais, quand la Tour Eiffel penche trop à droite, elle finit toujours par s'écroule

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Heureusement il y a l'humour belge

La plume de Thomas Gunzig grince un peu avec humour sur le papier

Et puis, il y les cactus qui comme tout le monde le sait, pique avec la dérision et l'autodérision...

10 juin épisode 1 :

11 juin épisode 2 :

12 juin épisode 3 :

 Les élections sont souvent kafkaïennes.

Les verbes au subjonctif servent parfaitement à l'heure actuelle à exprimer une action incertaine, non réalisée au moment de l'énonciation.

Bernard de orthogaffe avec la question "Pourquoi ne pas avoir écrit "qu’il aie eu une droite ou une extrême droite" ?".

Ci-dessous, deux réflexions permettent de passer outre ses émotions.

- Ce sont les apparences, du vent en manque d'essentiel pour échapper aux sortilèges.

- Qui a lancé ces sortilèges ?

- Vous. Moi. La terre entière. Personne n'est innocent dans la vie derrière le brouillard.

 

 

Allusion

 

PS: Préversion de ce billet "Balle au centre droit ou à droite ?" sur agoravox.fr

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14/6/2024 : Le Club du 28 minutes parlait de quoi ?

Des élections européennes.

Il n'y avait qu'une personne dans le club qui connait Bruxelles pour y travailler pour le magazine Libération : Jean Quatremer

J'ai donc repris le podcast de ses interventions

2 thèmes 

1. Plus de peur que de mal à Bruxelles
2. Le sabordage de Macron
   
   

Et en Belgique, qu'en est-il de la situation financière

Le samedi soir, la dissolution de l'Assemblée et la fermeture des frontières par les taxes, vues par l'étranger

 

Pour les musulmans, dimanche,  c'est le déplacement à La Mecque et la fête du sacrifice

Bruxelles, melting pot (cliquez sur l'image ci-dessous)

18/6/2024:  Anouk Aimé est décédée à l'agie de 92 ans