12/03/2025
Si Rome n'avait pas chuté
Le but du livre de de Raphaël Doan est de découvrir un monde qui ne ressemble à aucun autre dans un mode d'existence de l'Empire romain qui serait devenu technologiquement avancé qui l'a servi à conquérir une grande partie du monde.
Généré avec l'aide de l'intelligence artificielle, ce livre présente une fascinante uchronie d'un Empire romain fictif dans une combinaison d'images étonnantes et de textes captivants de ce qui aurait pu être la vie dans ce monde alternatif.
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Prologue
Le livre "Si Rome n'avait pas chuté" est une forme d'uchronie sur un Empire romain bénéficiant d'une révolution industrielle avant l'heure. Le scénario a été imaginé et pensé comme un historien qui a une formation dans les Lettres avec le latin et le grec mais sans connaissances numérique et dans l'informatique. L’écriture et les illustrations ont été réalisées sous sa direction de différentes intelligences artificielles.
Son livre est constitué par 6 chapitres écrit avec un total 200 pages.
- Une préface
- Chapitre 1 : Néron et la machine à vapeur
- Chapitre 2 : Autre techniques, autres mœurs
- Chapitre 3 : Des esclaves aux robots
- Chapitre 4 :L'empire universel
- Chronologie alternatives
La préface(1) est aussi écrite par un IA et la préface (bis) écrite par l'auteur lui-même. Les quatre chapitres sont écrit par l'IA, suivis chacun par 2 parties de "commentaires de l'historien".
La chronologie alternative commence en l'an 56 quand Héron d'Alexandrie découvre la puissance de la vapeur et se termine en l'an 510 lorsque les Romains créent la première IA appelée "Romulus", consciente d'elle-même par la recherche scientifique et l'exploration;
Pour revenir au détail, je ne ferai aucune considération par rapport à la partie imaginative de l'IA, mais par les commentaires des historiens qui les suivent.
Raphaël Doan présente son projet :
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Chapitre 1 : Néron et la machine à vapeur
Une machine efficace a été inventée pour réaliser des travaux mécaniques utiles dans l'Empire de Néron. Les conquêtes d'Alexandrie ont connu des découvertes et des expérimentations littéraires, artistiques, politiques ou scientifiques. Elles demandent des connaissances techniques approfondies avec l'envie d'aller toujours plus grands plus hauts et plus en mouvements par l'ingénierie sophistiquée dans le domaine militaire. Archimède invente la machine à vapeur, l'éolipyle qui est une chaudière contenant de l'eau dont la vapeur fait tourner une sphère qui malheureusement, a besoin de beaucoup de bois pour fonctionner et souffre d'une déperdition d'énergie importante. L'invention théorique est une chose, la pratique, une autre. Vitruve initie un système similaire.
Héron d'Alexandrie réalise un orgue à vent et un distributeur automatique pour introduire des pièces. Passionné par les inventions dans les jeux, il aime les risques et les nouveautés en invitant même les Vestales dans les festivités du Cirque. Il veut séparer les maisons publiques et privées avec des portiques pour éteindre les incendies. Les criminels sont condamnés à des travaux forcés. Sénèque, vivant dans le luxe, méprise les arts techniques. Posidonios a fait un tableau des inventions de l'esprit humain. En mission d'exploration, les Romains découvrent la pile électrique en utilisant des matériaux simples. Ils construisent un générateur électrique à vapeur pour alimenter des lampes, des moteurs et des chaudières. Magon le Carthaginois consacre sa vie à explorer des applications pour éclairer le Colisée. Les détracteurs sont nombreux. L'empereur Antonin le déstabilise. Il lui propose un deal "l'exil ou la mort". Magon accepte de s'exiler aux Canaries dans le luxe. Antonin, jaloux, y envoie une délégation de légionnaires pour le supprimer.
Une pile électrique primitive est inventée avec une tige de fer, un cylindre de cuivre et un tampon de bitume l'isolant de la base. Sans fil de branchement ni liquide acide, on ignore si la pile de Bagdad est un outil de couture ou un récipient pour papyrus ou conversion vers l'attraction ? Les aimants, l'elektron auraient-ils seulement inspiré Thalès dans expérimentations d'attraction de l'ambre ?
De toutes manières, il manque peu de choses pour décoder le mystère de l'électricité pour arriver à s'en servir. L'imagination constituante existe dans la science, la morale, la politique, mais pas sur le plan technique. Héron invente le spectacle de théâtre automatique grâce à des ressorts et des cordes dans le divertissement. La stagnation technologique est attribuée au snobisme de Platon et de ses élèves dégoûtés des applications techniques des découvertes théoriques. Le hasard décide des événements aléatoires pour enclencher des réactions en chaine.
Entre les néoplatoniciens fascinés par les techniques, Marc Aurèle y voit une manifestation divine dans une métaphore du monde des idées comme symbole d'interconnexion.
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Chapitre 2 : Autre techniques, autres mœurs
Les Cirques sont des lieux d'une grande sophistication technique dédiée à l'optimisation du sport. L'habitude des spectacles n'est pas funeste. Il faut chercher du plus cruel et du plus inhumain. Il faut augmenter la vitesse et le spectacle. Rendre les virages plus dangereux pour les chars dans des spina. Les vices sont effacés par l'attrait du plaisir, attaché à l'argent et à l'ambition. Les philosophes sont élitistes du point de vue de l'homme d'exception, capable d'avoir un contrôle sur lui-même et de se distinguer de la vulgaire multitude. L'inventivité de Terentia travaille sur les infrastructures, entraine l'égalité juridique entre époux et conduit à se concentrer plus sur la physique et sur Technè. Le concept philosophique désigne la production, la fabrication, l'action efficace, plutôt que de se convertir aux sectes et religions venues d'Orient. Les calculs mathématiques s'opposent aux stoïciens qui défendent les lois naturelles.
Les augures utilisent les signes divins dans la nature pour prédire les événements futurs. Vu leurs ratés et erreurs, les gens se tournent vers des méthodes plus précises pour comprendre le monde. Les religions polythéistes mythologiques sont flexibles et ouvertes à de nouveaux dieux fonctionnels. Cela donne aux gens le sentiment d'être plus puissants et de maîtriser leur propre destin en les conduisant à se concentrer, plus sur leur condition physique que sur les questions spirituelles. Sous l'égide de Technè se tient l'un des plus importants débats suscités par les progrès de la science romaine au sujet de la manipulation génétique. Parler de ses avantages et de ses risques rappelle l'histoire d'Icare, de Dédale et de Prométhée. Un opposant stoïcien déclare que la science va à l'encontre des lois naturelles et cause des perturbation dans l'ordre de l'univers avec des conséquences imprévues et désastreuses pour l'humanité. Végétarien, il inventa de la viande de substitution et militant de l'environnement. Le monothéisme s'est écarté de la nature en se réfugiant vers un Dieu unique tout puissant dans la temporalité du monde physique, convertie par la voie du salut d'un monde spirituel. Impunité et infraction religieuse n'existent que sur le plan communautaire. La foi est procédurière et superstitieuse reposant sur des pratiques stabilisantes de la société.
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Chapitre 3 : Des esclaves aux robots
Aristote assimile les esclaves à des machines automatiques. Pour lui, l'agriculture n'exploite pas les hommes en s'occupant des affaires de la cité. Il estime l'agriculture comme une saine activité qui profite à celui qui l'exerce. Le loisir est préféré au labeur jugé servile et méprisable. Pour Hérodote, les arts sont opposés au travail artisanal. Un métier se crée en interrogeant les vieux pour leur expérience. Platon envisage une forme d'eugénisme qu'Asclépios refuse. L'effet du progrès technologique suscite de profonde réticences des détracteurs philosophes qui y voient un manque d'harmonie avec la nature et l'univers. Sénèque a le goût du luxe mais se plaint de la perte de contrôle sur les limites acceptables. S'il n'y avait la source d'énergie suffisante comme acteur utile de l'économie, les Romains et les Grecs auraient pu inventer des robots sous forme d'automates. comme la statuette de Nysa. Le perfectionnement des moulins à eau, des presses à huile, du verre et des poteries passent par des marteaux à répétition mécanique
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Chapitre 4 : L'empire universel
Les Romains ne manquent pas d'explorateurs. Strabon a exploré l'Egypte et la Nubie. Rome et la Chine connaissent leur existence réciproque. Rome appelle le Chine "Sères" et les Chinois appellent l'Empire romain Da Qin. Des échanges commerciaux renforcent les communications et le transport dans un réseau de routes. Le latin emprunte des mots pour décrire de nouveaux concepts et sont contaminés par eux malgré la résistance de Caton l'Ancien. La dislocation se produit lors de diminutions des échanges, de la partition politique et du replis sur soi. Les tentatives de vol de technologies sont rapidement déjoués.
L'utilisation de chars avec des lames incurvées à l'avant du châssis lors du siège de Ctésiphon et de la bataille de Carrhes. Mais, les limites à longue distance sont évidentes. Le siège de Syracuse par les Romains a été mis en échec par la les machines d'Archimède. Un fusil ou canon à air comprimé, généré par la pression pour propulser des projectiles à une vitesse létale est invité par Fabius Farasius. L'utilisation du gastrophète est mentionné par Héron d'Alexandrie. L'aeronavis est utilisé à des fins diverses. Les technologiques médicales constituent un corps médical appelé "medicae legionis". L'entretien des hommes et des animaux représente entre 50 et 80% du budget de l'Empire. Une guerre civile, suite à des troubles politiques de 382 à 385 dirigés par Fabius Valetius, renverse l'empereur Lucius Aurelius et ébranle Rome sur ses base. Le groupe des Optimates, profitent du chaos. Lucius Aurelius reprend le contrôle mais l'Empire romain est fort affaibli et d'autres puissances s'intéressent aux territoires romains dévastés par des années de conflit et de violence dans des dissensions créées par des usurpateurs. Une extension indéfinie de l'Empire n'aurait fait qu'accroitre la fragilité sans communications mieux assurées.
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Réflexions du Miroir
L'ingénierie applicative n'est apparue qu'à l'époque des Lumières.
Les théories de Empédocle rappellent les collapsologues et des écologistes radicaux qui prédisent l'effondrement du monde.
Toutes les théories ont des côtés positifs et négatifs. Ce sont les pratiques de ces théories qui peuvent complètement dérailler.
Récemment, le chanteur Gims entendait s'inscrire dans une longue tradition d'égyptomanie en affirmant que les pyramides d'Égypte étaient des « foutues antennes » et que les Égyptiens « avaient l'électricité ».
Moqueur, j'avais souri. Si les Egyptiens avaient l'électricité, pourquoi pas les Romains ?
On n'est même pas certain que la bombe atomique n'aie pas été inventée par les Romains.
Il est possible que divers peuples aient développé la notion de « grain composant la matière », tant ce concept peut sembler évident lorsque l'on morcelle une motte de terre, ou en regardant une dune. Dans la culture européenne, le concept de l'atome apparaît pour la première fois dans la Grèce antique au Ve siècle av. J.-C., chez les philosophes présocratiques, notamment Leucippe (environ 460-370 av. J.-C.), Démocrite et plus tard Épicure. La théorie atomiste sera ensuite magnifiquement exposée par Lucrèce dans son œuvre De rerum natura, qu’il résume en affirmant que « les corps premiers sont d’une simplicité impénétrable, et forment un ensemble homogène et étroitement cohérent de particules irréductibles dont la nature ne permet pas qu’on puisse encore rien retrancher ni soustraire.
Un peu d'humour s'impose donc avant d'aller plus loin
La Chine avait des contacts avec les Romains,
Astérix et Obélix ont été aussi dans l'Empire du milieu
On se souviendra toujours de Jules César et du Grand JoJo
Tu es favori ou favorite ?
Si tu vois le rapport, avec le weekend et la journée des droits de femmes, c'est que tu as tout compris....
Ce mercredi matin, Thomas Gunzig revient de vacances et il a beaucoup réfléchi.
L'homme savait que dans l'évolution, il avait perdu beaucoup de qualités physiques et de force par rapport au monde du vivant autour de lui. Il avait quelques neurones de plus pour pouvoir résister, se défendre, se nourrir, travailler moins grâce aux techniques d'ingénierie et éviter le travail par la création de procédures qui pouvaient leur réduire les tâches.
Aujourd'hui, le niveau existentiel reste encore à évoquer.
Un Hors-série de 28', réunissait Aurélie Jean et Raphaël Doan. Le thème l'IA était-il à considérer comme une évolution ou une révolution numérique.
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Dans la préface(2) de Raphaël Doan, il écrit : "On pense parfois que l'IA, parce qu'elle est entrainée sur des millions de textes écrits par des humains, ne peut servir que de perroquet, tout juste capable de répéter ce qu'elle a entendu, mais jamais d'imaginer ou de créer du nouveau. C'est une erreur. Justement parce qu'elle est entrainée sur une quantité phénoménale de textes, et qu'elle en a tiré des relations logiques improbables pour nous qui n'en avons pas lu autant, elle peut proposer des idées inédites".
Le billet "Kétamine voit rouge en passant à la version IA 2.0",", a été écrit, il y a exactement un an. J'avais imaginé une conversation avec une IA 2.0 qui s'était désolidarisée des hommes.
Je terminais en posant la question à ChatGPT :
"Que serait un carnaval en intelligence artificielle ?"
Elle avait répondu à la question par ses mots (lien).
Aujourd'hui, l'Empire américain est en place avec Donald Trump et son histoire militaire. L'Europe faisait des alliés Américains. Ce n'est plus vraiment le cas. Les Etats-Unis se sont refermés sur eux-mêmes.
Trump a des amis (comme Poutine), mais pas des alliés.
Aux Etats-Unis, des milliers de livres sont censurés. La diversité culturelle est en péril.
L'Empire romain, c'est cinq siècles de 27 avant J-C. à 476 après J-C.
L'histoire de l'Amérique a à peine, trois siècles. Trump a beaucoup d'admirateurs à l'apogée du pays. L'Amérique va imploser.
Sera-t-il celui qui va débuter son déclin ?
Depuis le 6 aout 1945, la dissuasion par le parapluie nucléaire a permis de garder la paix.
Mercredi 6 mars, l'économiste Bruno Colmant était invité pour parler de la situation actuelle au niveau économique avec Trump président qui est sorti des l'alliances commerciales signées après la dernière guerre mondiale.
Tous les Empires du monde ont eu une histoire qui s'est développé, jusqu'à son apogée avant de décliner et de se faire dépasser par d'autres Etats plus souples et plus intelligents.
On pense que la guerre n'a pas vraiment changé avec ses tranchés creusées face à face et des chars. Ce n'est pas totalement vrai. C'est une guerre de drones utilisés de chaque côté des belligérants.
Après ce sera "Aux armes ou aux larmes, Citoyens"
La semaine dernière, l'Américain Douglas Kennedy terminait son livre "Ailleurs, chez moi", perplexe avec la question sans réponse : "Est-il possible d'aimer et de craindre son pays tout à la fois ?".
Cette semaine c'est la Foire du livre à Bruxelles.
Ce dimanche, je suis donc allé à la Foire du Livre à Bruxelles.
Livres papiers ou numériques .
Etonnant, l'importance du nombre d'achat des 3 livres du médecin légiste Philippe BOXHO
Philippe BOXHO, médecin légiste et criminologue, auteur de nombreux ouvrages à succès dans lesquels il vulgarise la médecine légale sur base de son expérience professionnelle .
J'ai lu ses deux livres "Entretien avec un cadavre", "La mort en face" et "Les morts ont la parole".
Images de la Foire du Livre (après ce clic)
Les évangélistes ne liraient-ils que la Bible ?
La croyance et la mécréance se transmettent de génération en génération.
L'élection de Trump a été soutenue par les évangélistes.
Candide, je n'ai jamais compris ce qui générait la foi évangéliste envers une autorité religieuse ou même profane. Pour tenter de la comprendre, j'ai dialogué plusieurs mois avec des croyants avant d'écrire mes conclusions dans une trilogie "Le ciel pour horizon (1-3).
Pour moi, le verbe "croire" est remplacé utilement par "penser".
Alors, j'ai posé la question à ChatGPT :
Et si l'idée de Dieu n'avait jamais existé ?
Si l'idée de Dieu n’avait jamais existé, l’histoire humaine aurait pris une tournure totalement différente. Voici quelques aspects majeurs qui en auraient été impactés :
Dans les sociétés et les civilisations
- Pas de grandes religions : Pas de christianisme, d’islam, d’hindouisme… Les sociétés auraient évolué sans croyances organisées.
- Autres fondements moraux : Les règles sociales et morales auraient pu être basées uniquement sur des philosophies, des traditions ou des lois civiles, sans référence au divin.
- Moins de conflits religieux : Pas de croisades, pas de guerres de religion, pas d’Inquisition… Mais des conflits pour d’autres raisons (territoire, ressources, idéologies).
Dans la culture et l'art
- Une autre forme d’inspiration : Pas de cathédrales, de temples, de sculptures religieuses ni de tableaux comme "La Cène" de Léonard de Vinci. L’art aurait été influencé uniquement par la nature, l’humanité ou l’abstraction.
- Philosophie dominante : Peut-être un monde plus influencé par des penseurs matérialistes comme Démocrite (qui imaginait un monde composé uniquement d’atomes et de vide) ou par des philosophies rationnelles comme le stoïcisme ou le bouddhisme originel.
Dans les lois et la gouvernance
- Pas de droit divin des rois : Les monarchies n’auraient pas pu justifier leur pouvoir par la volonté de Dieu, ce qui aurait peut-être accéléré l’émergence des démocraties.
- Une morale purement sociale ? Les notions de bien et de mal auraient été développées différemment, basées sur l’intérêt collectif plutôt que sur des principes religieux.
Dans la Science et le progrès
- Sans dogmes religieux freinant certaines avancées (comme Galilée et la condamnation de l’héliocentrisme), la science aurait peut-être évolué plus vite.
- Moins d’institutions éducatives : Beaucoup d’universités et de bibliothèques médiévales ont été fondées par des religieux. Le savoir aurait pu être moins structuré à certaines époques.
L’humain aurait-il quand même inventé un "Dieu" ?
- Même sans religions formelles, l’humain aurait peut-être développé des formes de spiritualité ou des croyances dans des forces supérieures pour donner un sens à l’existence.
- Les mythes et les rites existent dans toutes les civilisations, ce qui montre que le besoin de transcendance est profondément humain.
Bonne réponse, merci, ChatGPT...
Tu reste donc dans la Main de Dieux...
PS : Pré-version de ce billet sur agoravox.fr
Ce weekend, il faisait un temps exceptionnel.
Je l'ai passé avec le titre "Carpe diem" à la mode vénitienne et dans des séquences à vélo sautillant...visibles en cliquant sur l'image ci-dessous
Allusion
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16/3/2025 : L'après-midi, nous avons regardé le film "Close" que j'avais enregistré récemment.
On apprenait ensuite que Emilie Dequenne, qui joue la maman d'un des deux jeunes garçons.
Synopsis : Léo, collégien belge partage une très forte amitié avec Rémi. Les deux garçons passent l'essentiel de leur temps libre ensemble avec la bienveillance de Sophie (jouée par Emilie Dequenne), la mère de ce Rémi qui considère Léo comme son propre fils. Léo, plus extraverti que Rémi, le repousse progressivement et Rémi se suicide de tristesse. Léo tente tant bien que mal de faire son deuil de Rémi. Il se sent coupable de la mort de Rémi, mais peine à trouver les mots pour parler avec Sophie.
Difficile de ne pas verser une larme au coin de l'œil.
Emilie Dequenne est décédée ce dimanche à l'âge de 43 ans des suites d'un cancer rare et virulent la corticosurrelanome des deux glandes surrénales produisent des hormones vitales pour notre corps dont le cortisol..
Sur Facebook, elle a partagé les affres de sa maladie et dire "non" au système.
Sur la Une RTBF a reprogrammé la soirée de lundi par deux films "Pas son genre" et "Close". Mercredi, Sur La Trois : "Rosetta"
Pas son genre
Clément, professeur de philosophie et essayiste, est nommé dans un lycée à Arras qu'il considère cet exil imposé comme un purgatoire. Il rencontre Jennifer, jeune mère célibataire qui travaille dans un salon de coiffure. Son métier lui tient à cœur comme ses copines avec qui elle participe à des concours de karaoké. Tout commence très bien entre eux deux. Mais la conception de l'amour entre elle, coiffeuse et lui philosophe, ne correspond pas et c'est la rupture inattendue voulue de Jennifer qui se saborde envers tout en finale.
Mercredi, rediffusion de "Rosetta"
Rosetta, jeune femme de 18 ans, a perdu son emploi en usine, en fin de période d'essai. En colère par son licenciement, rebelle, la police est obligée de l'évacuer. Elle va mener des jours durant une guerre sans relâche pour retrouver du travail. Elle lutte contre sa mère alcoolique. Un autre emploi, elle le perd et le retrouve, obsédée par la peur de disparaître, par la honte d'être une déplacée. Elle voudrait seulement une vie « normale », comme les autres, parmi eux.
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Commentaires
Abbé Pierre, 50 ans d'impunité
Icône de la lutte contre la pauvreté, ancienne personnalité préférée des Français, l'Abbé Pierre est tombé de son piédestal. Dans un rapport commandé par le mouvement Emmaüs, 24 femmes dont 3 mineures, témoignent d'agressions sexuelles. Baisers forcés, attouchements, viols. Comment l'abbé Pierre a-t-il pu agir pendant 50 ans en toute impunité ? Qui savait ? Pourquoi ce secret a-t-il été gardé aussi longtemps ? Plusieurs victimes ont décidé de briser le silence.
https://auvio.rtbf.be/live/investigation-abbe-pierre-50-ans-dimpunite-armes-wallonnes-exporter-coute-que-coute-599758?utm_campaign=La_Une_+05-03-2025&utm_medium=email&utm_source=newsletter
Écrit par : Allusion | 11/03/2025
Répondre à ce commentaireEntre la révolte des Américains et du monde contre Elon Musk et la chute de la bourse due aux nombreuses guerres commerciales initiées par le président, Trump se venge sur le Canada, promettant que le pays paiera un prix financier «si élevé» qu'il sera mentionné «dans les livres d'histoire» pour les années à venir.Dans une récente publication, Trump a accusé le Canada d'être un «abuseur de tarifs», critiquant la surtaxe de 25% imposée par l'Ontario sur l'électricité exportée vers les États-Unis, et menaçant de cesser les importations de voitures, de bois et d'énergie canadiennes.
Dans une deuxième publication incendiaire, Trump annonce une augmentation des tarifs sur l'acier et l'aluminium canadiens, les portant à 50%, en réponse à la surtaxe ontarienne sur l'électricité. Il exige également la suppression des tarifs canadiens sur les produits laitiers américains et menace d'augmenter les tarifs sur les automobiles canadiennes si ces demandes ne sont pas satisfaites.
Trump y a suggéré à nouveau que le Canada devienne le 51ᵉ État des États-Unis pour éliminer les différends commerciaux, affirmant que cela réduirait les taxes pour les Canadiens et améliorerait leur sécurité. Cette proposition a été fermement rejetée par les dirigeants canadiens, réaffirmant leur souveraineté nationale.
Trump a critiqué la dépendance des États-Unis à l'égard de l'électricité canadienne, accusant le Canada d'utiliser l'énergie comme levier de négociation. Il a promis des représailles financières sévères, qualifiant cette situation de menace abusive.
La collaboration commerciale entre le Canada et les États-Unis a historiquement été bénéfique pour les deux nations, soutenant des millions d'emplois et stimulant la croissance économique de part et d'autre de la frontière.
Cependant, les perturbations de cette relation initiées par l'administration Trump depuis son retour à la Maison-Blanche pourraient avoir des conséquences négatives pour les deux économies et détériorer durablement les relations.
Les tarifs imposés par les États-Unis sur l'acier et l'aluminium canadiens ont suscité des inquiétudes quant à l'augmentation des coûts pour les industries américaines qui dépendent de ces matériaux, potentiellement entraînant une hausse des prix pour les consommateurs.
Alors que les mesures de rétorsion du Canada, telles que l'augmentation des tarifs sur les produits américains, pourraient affecter négativement les exportateurs américains.
Trump, visiblement pris de court par les contre-tarifs imposés par la province d’Ontario suite à la guerre commerciale déclenchée par les États-Unis, exprime sa colère en déclarant: «Pourquoi notre pays permettrait-il à un autre de nous fournir de l'électricité?».
Trump accuse le Canada d'utiliser l'électricité comme monnaie d'échange et menace. Il affirme: «Ils paieront un prix financier si élevé qu'il sera mentionné dans les livres d'histoire pour les années à venir!» En réponse, le premier ministre de l'Ontario, Doug Ford a déclaré qu'il ne céderait pas tant que les tarifs américains ne seraient pas supprimés.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/trump-menace-le-canada-de-cons%C3%A9quences-qui-seront-mentionn%C3%A9es-dans-les-livres-d-histoire/ss-AA1AI5aM?ocid=msedgdhp&pc=ENTPSP&cvid=4bbe78e95454448cb52b91df8d978a48&ei=16#image=1
Écrit par : Allusion | 11/03/2025
Répondre à ce commentaireLe terme vient d'un mot grec ancien qui signifie "féroce et terrible", tandis que le nom de Méduse fait référence à un verbe grec ancien qui signifie "protéger".
Des trois sœurs, Méduse était la seule mortelle. Elle est également l'une des figures les plus connues de la mythologie grecque, d'un point de vue historique.
La première idée qui vient à l'esprit en pensant à Méduse est peut-être la tête d'une femme hideuse et effrayante, avec des serpents sauvages en guise de cheveux ; une femme qui peut transformer les gens en pierre d'un simple regard.
Bien que ce soit son destin, Méduse était en fait une belle jeune fille, contrairement à ses sœurs, qui sont toutes nées comme des monstres. Selon le poète romain Ovide, Méduse a été "séduite" (assez probablement abusée) dans un sanctuaire dédié à Athéna, déesse de la sagesse, par Poséidon (photo), dieu de la mer.
On dit que Poséidon admirait la beauté de Méduse et qu'il la désirait à tel point qu'il chercha à la féconder.
Athéna considère cet acte comme une profanation de son sanctuaire et, pour se venger, elle transforme les mèches de Méduse en un lit de serpents. C'est ainsi que la belle devint un être monstrueux, banni dans un pays lointain.
La malchance de Méduse ne s'arrête pas là. Persée, le fils de Zeus et de Danaé. Le père de Danaé, le roi Acrisius, avait emprisonné Danaé et Persée après qu'une voyante eut annoncé au roi qu'il serait tué par le fils de Danaé.
Craignant de mourir, le roi plaça Danaé et Persée dans un coffre qu'il jeta à la mer. Ce coffre finit par dériver jusqu'aux rives d'une île appelée Sériphos.
Persée (photo) a été élevé par Dictys, frère du roi de Sériphos, Polydectès. Polydectes était amoureux de Danaé, qu'il a fini par réduire en esclavage. Persée était très protecteur envers sa mère.
Il est probable que le roi était jaloux ou, à tout le moins, qu'il trouvait menaçante la nature protectrice de Persée à l'égard de Danaé (photo). Polydectes a donc élaboré un plan.
Lors d'un banquet organisé en l'honneur d'Hippodamie, fille du roi Oenomaus, Polydectes demande aux invités d'apporter des chevaux en cadeau en l'honneur de son mariage imminent, car Hippodamie dompte les chevaux.
Persée, sans le savoir, arriva sans cheval à offrir. Polydectes dit à Persée qu'en remplacement du cheval demandé, il doit récupérer la tête de Méduse. Polydectes était convaincu que Persée n'y parviendrait pas.
Guidé par Hermès, dieu du commerce, et Athéna (photo), responsable de l'état de Méduse, Persée a bénéficié de l'aide des dieux pour mener à bien sa mission. Après tout, il était le fils de Zeus.
Hermès a armé Persée de sandales à ailes. Héphaïstos, dieu du feu, lui fournit une faucille en adamantine, et Hadès, dieu des enfers, lui donne un casque d'invisibilité. Athéna lui fournit un bouclier réfléchissant. Il emportait également un sac pour y ranger la tête de Méduse.
Persée se rendit à la grotte de Méduse, où elle dormait. Persée s'approcha prudemment de Méduse, veillant à ne pas la réveiller.
Persée utilisa le bouclier qu'il avait reçu d'Athéna comme un miroir. Craignant que Méduse ne se réveille et ne le transforme en pierre, il marcha à reculons vers elle, en se guidant sur son reflet dans le bouclier.
Lorsqu'il est enfin en position, Persée brandit la faucille qu'il porte et décapite Méduse, mais au moment où il lui coupe la tête, deux créatures surgissent d'elle.
Né de Méduse et de Poséidon, Pégase, un cheval ailé, s'est envolé de la tête de Méduse, et Chrysaor, parfois représenté comme un sanglier ailé, est sorti de son cou.
Persée met la tête de Méduse dans le sac et s'enfuit, mais il ne retourne pas immédiatement auprès du roi pour lui montrer sa conquête. Persée eut quelques aventures de son côté.
Malgré la décapitation, la tête de Méduse avait toujours le pouvoir de transformer les gens en pierre. C'est pourquoi Persée a utilisé la tête de Méduse comme arme dans plusieurs quêtes.
Sur le chemin du retour, Persée aperçoit Andromède, une belle princesse. La mère d'Andromède, Cassiopée, avait dit qu'elle était plus belle que toutes les nymphes de la mer.
Pour punir Cassiopée de ses prétentions, Poséidon affligea l'Éthiopie d'un monstre marin, Cetus. Un oracle dit au père d'Andromède, le roi Céphée, que si Cétus tuait Andromède, le monstre marin disparaîtrait.
Le roi a sacrifié sa fille pour mettre fin à la torture que subissait son peuple. Andromède, attachée à un rocher, est aperçue par Persée. Captivé par sa beauté, Persée cherche à sauver la princesse.
Persée utilise la tête de Méduse pour transformer Cetus, le monstre marin, en pierre. Par la suite, Persée épousa Andromède, mais non sans heurts.
Andromède était déjà promise à un autre : Phineus. Bien sûr, Phineus n'était pas très heureux d'apprendre que sa fiancée allait en épouser une autre. Il tenta de se battre avec Persée, qui utilisa la tête de Méduse pour le transformer en pierre.
Lors du retour de Persée à Sériphos, Danaé était toujours esclave de Polydectès. Déterminé à sauver sa mère de son terrible destin, Persée utilise la tête de Méduse pour transformer le roi et toute sa cour en pierre.
Méduse, souvent réduite à son image terrifiante et à ses incroyables pouvoirs, a été confrontée à une série d'événements malheureux qui ne se sont même pas terminés après sa mort.
La malchance de Méduse est celle de l'objectification. D'abord source des désirs de Poséidon, elle devient la cible de la rage d'Athéna. Méduse est ensuite devenue le sujet des plans de Polydectes, et enfin, elle s'est transformée en arme de la vengeance de Persée.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/l-histoire-de-m%C3%A9duse-un-mythe-f%C3%A9ministe/ss-AA1Aoguj?ocid=msedgdhp&pc=ENTPSP&cvid=e7f776c752904258a0737fa761c0f262&ei=16#image=1
Écrit par : Allusion | 12/03/2025
Répondre à ce commentaireLa NASA traverse une période de profondes turbulences après une décision marquante de l’administration Trump. Alors que le président affiche une ambition claire de conquérir Mars, l’agence spatiale américaine subit une réduction drastique de ses effectifs et de ses ressources, notamment avec la suppression du poste de scientifique en chef et de l’Office of Technology, Policy, and Strategy. Ces décisions soulèvent des inquiétudes majeures quant à l’avenir de la recherche spatiale aux États-Unis.
Le lundi 10 mars, la NASA a annoncé la fermeture de plusieurs départements essentiels, notamment l’Office of Technology, Policy, and Strategy, ainsi que la branche en charge de la diversité, de l’équité et de l’inclusion. Cette mesure, prise en application d’un décret présidentiel visant à réduire les dépenses fédérales, entraîne la suppression de 23 emplois au sein de l’agence. Plus préoccupant encore, la suppression du poste de scientifique en chef, un rôle clé qui permettait de conseiller la direction de la NASA sur ses orientations scientifiques et stratégiques.
La disparition du poste de scientifique en chef, occupé jusqu’à présent par Dr Katherine Calvin, marque un tournant préoccupant. Ce rôle, instauré dans les années 1980, avait déjà été supprimé en 2005 sous l’administration Bush avant d’être rétabli en 2011 par Barack Obama. L’absence d’un remplaçant pour ce poste signifie que la NASA devra prendre ses décisions scientifiques sans une voix unificatrice, risquant ainsi une désorganisation au sein de ses missions.
Un autre coup dur pour l’agence est la suppression de l’Office of Technology, Policy, and Strategy, qui jouait un rôle crucial en fournissant des analyses stratégiques et des recommandations aux dirigeants de la NASA. Cet organisme contribuait aussi à des collaborations avec des instituts de recherche externes et finançait des études essentielles pour l’innovation spatiale. Sans cette structure, la capacité de la NASA à prendre des décisions éclairées et rapides pourrait être compromise.
Les coupes budgétaires à la NASA ne s’arrêtent pas là. Selon des rumeurs persistantes, la Maison-Blanche envisagerait une réduction de 50 % du financement des projets scientifiques de l’agence. Une telle coupe mettrait en péril de nombreux programmes et pourrait affaiblir la position des États-Unis dans l’exploration spatiale. L’association Planetary Society s’inquiète même d’un véritable “événement d’extinction” pour la science et l’exploration spatiale aux États-Unis, menaçant à la fois la recherche, l’innovation et l’éducation scientifique du pays.
Malgré ces restrictions budgétaires, Donald Trump maintient son objectif d’envoyer des humains sur Mars. Soutenu par le patron de SpaceX, Elon Musk, le président a déclaré vouloir conquérir l’espace et planter le drapeau américain sur la planète rouge. Pourtant, la contradiction est frappante : alors que les ressources de la NASA s’amenuisent, ses objectifs deviennent de plus en plus ambitieux. Comment l’agence pourra-t-elle atteindre Mars avec des effectifs réduits et un budget amputé ?
La volonté de Donald Trump d’explorer Mars semble entrer en contradiction avec les coupes budgétaires et la suppression de postes clés à la NASA. Sans scientifique en chef ni direction stratégique claire, l’agence spatiale devra affronter des défis colossaux avec moins de moyens. L’avenir de l’exploration spatiale américaine dépendra désormais de la capacité de la NASA à surmonter ces obstacles. Mais une question reste en suspens : ces décisions permettront-elles réellement d’atteindre Mars, ou risquent-elles de freiner définitivement l’essor de la recherche spatiale aux États-Unis ?
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/nasa-en-p%C3%A9ril-trump-sacrifie-la-science-pour-la-conqu%C3%AAte-de-mars/ss-AA1ALTOL?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=4ad002ec583f4fc9a84e1ad7fd9cb523&ei=11#image=1
Écrit par : Allusion | 12/03/2025
Répondre à ce commentaireÉcrit par : Allusion | 12/03/2025
Écrit par : ELISABETH | 12/03/2025
Répondre à ce commentaireDepuis plus de vingt ans, alléché par la taille du marché chinois, Hollywood s'est plié à la censure de l'Empire du Milieu. Finis les sujets sensibles comme le Tibet ou Taïwan, finis les personnages LGBTQIA+... : retour sur les compromissions de l'usine à rêves.
Le tournant date de 1997. Cette année-là, la sortie en salle de trois films – Sept ans au Tibet de Jean-Jacques Annaud, Kundun de Martin Scorsese et Red Corner de Jon Avnet – suscite la réprobation du gouvernement chinois. Pékin dénonce la mauvaise image de la Chine véhiculée par ces productions, place les studios concernés sur une liste noire et menace d'exclure de son gigantesque marché les films qui ne lui conviendraient pas. À Hollywood, le message est reçu cinq sur cinq… En quelques années, l'usine à rêve se met au pas de la censure chinoise : finis certains sujets sensibles tels que le Tibet, le Dalaï-Lama ou Taïwan ; finis les thrillers avec de méchants Chinois ; finis les personnages LGBTQIA+… Les scénarios sont caviardés, les scènes coupées, principalement dans les versions chinoises, comme pour Iron Man 3 (2013), mais aussi parfois dans la version originale, à l’instar de Looper (2012). L'usine à rêves ne fait pas que s'autocensurer : elle laisse aussi tomber l'une de ses plus grandes stars, Richard Gere, parce que son engagement pour les droits humains et pour un Tibet libre déplaisait à Pékin… En 2020, l’association Pen America, qui lutte pour défendre la liberté d’expression aux États-Unis, a publié un rapport très complet sur la manière dont la censure chinoise a influencé la réalisation et la distribution de plusieurs films américains. Son auteur, James Tagger, témoigne dans ce documentaire aux côtés de plusieurs acteurs de l'industrie du cinéma – le journaliste spécialisé Erich Schwartzel, le producteur Chris Fenton, le scénariste Jeremy Passmore…
https://www.arte.tv/fr/videos/112806-000-A/hollywood-sous-influence-chinoise/
Écrit par : Allusion | 12/03/2025
Répondre à ce commentaireDepuis plus de vingt ans, alléché par la taille du marché chinois, Hollywood s'est plié à la censure de l'Empire du Milieu. Finis les sujets sensibles comme le Tibet ou Taïwan, finis les personnages LGBTQIA+... : retour sur les compromissions de l'usine à rêves.
Le tournant date de 1997. Cette année-là, la sortie en salle de trois films – Sept ans au Tibet de Jean-Jacques Annaud, Kundun de Martin Scorsese et Red Corner de Jon Avnet – suscite la réprobation du gouvernement chinois. Pékin dénonce la mauvaise image de la Chine véhiculée par ces productions, place les studios concernés sur une liste noire et menace d'exclure de son gigantesque marché les films qui ne lui conviendraient pas. À Hollywood, le message est reçu cinq sur cinq… En quelques années, l'usine à rêve se met au pas de la censure chinoise : finis certains sujets sensibles tels que le Tibet, le Dalaï-Lama ou Taïwan ; finis les thrillers avec de méchants Chinois ; finis les personnages LGBTQIA+… Les scénarios sont caviardés, les scènes coupées, principalement dans les versions chinoises, comme pour Iron Man 3 (2013), mais aussi parfois dans la version originale, à l’instar de Looper (2012). L'usine à rêves ne fait pas que s'autocensurer : elle laisse aussi tomber l'une de ses plus grandes stars, Richard Gere, parce que son engagement pour les droits humains et pour un Tibet libre déplaisait à Pékin… En 2020, l’association Pen America, qui lutte pour défendre la liberté d’expression aux États-Unis, a publié un rapport très complet sur la manière dont la censure chinoise a influencé la réalisation et la distribution de plusieurs films américains. Son auteur, James Tagger, témoigne dans ce documentaire aux côtés de plusieurs acteurs de l'industrie du cinéma – le journaliste spécialisé Erich Schwartzel, le producteur Chris Fenton, le scénariste Jeremy Passmore…
https://www.arte.tv/fr/videos/112806-000-A/hollywood-sous-influence-chinoise/
Écrit par : Allusion | 12/03/2025
Répondre à ce commentaireCette année, la Foire du livre met à l’honneur une invitée particulière : la littérature germanophone présentée sous le thème « Wanderlust : Voyager à travers la littérature de langue allemande ». Au menu : une programmation très variée et des autrices et auteurs venus de tout l’espace germanophone européen : Allemagne, Autriche, Suisse, Belgique, Luxembourg et Liechtenstein. Installé sur un stand de 100 mètres carrés, le pavillon « German Stories » invite à la découverte du paysage littéraire germanophone dans toute sa diversité.
Pour l’occasion, une trentaine de maisons d’édition germanophones, dont le quotidien GrenzEcho, présentent leur sélection d’ouvrages, allant des romans, aux livres enfants et jeunesse, en passant par la bande dessinée et le roman graphique. Niché au cœur de la Gare Maritime, l’ancienne gare de marchandises à l’architecture étonnante, le pavillon germanophone n’est pas seulement un lieu d’exposition, c’est aussi un espace de rencontre interactif. Le public peut s’attarder dans les coins lecture, rencontrer auteurs/autrices et éditeurs/éditrices et discuter avec des experts des évolutions qui animent le secteur.
« À la Foire du livre, nous célébrons la puissance infinie des mots. Nous mettons à l’honneur la langue allemande, une langue qui a produit des œuvres majeures au fil des siècles et qui a profondément influencé la pensée et la littérature européennes », a affirmé le ministre-président de la Communauté germanophone Oliver Paasch (ProDG) lors de l’ouverture des portes mercredi soir. « Telle une passerelle, la foire réunit écrivains, éditeurs et lecteurs dans un espace de découverte et d’échange. »
C’est à un partenariat avec la Foire du livre de Francfort que l’on doit la présence de la littérature germanophone à Bruxelles, avec le soutien financier du ministère allemand des Affaires étrangères et d’autres partenaires. Au travers de sa contribution financière, la représentation de la Communauté germanophone à Bruxelles entend aussi œuvrer à la visibilité de la culture germanophone en Belgique. La performance « spoken word » de l’artiste Jessy James LaFleur, originaire de La Calamine, va aussi dans ce sens. Sur scène, elle a captivé le public par sa puissance poétique et critique, révélant l’importance de la langue et l’identité. En allemand et en français, elle a livré un plaidoyer poignant et authentique pour la liberté, dans une Europe qui « vire de plus en plus à droite ». « Une Europe dans laquelle je ne veux pas que nous nous abîmions dans les prochaines décennies », a-t-elle expliqué.
Au programme de la Foire du livre figure aussi un débat sur le thème de la traduction littéraire en présence de l’auteur Bruno Kartheuser, issu de la région Ostbelgien. La mise à l’honneur de la langue allemande à cet événement francophone veut avant tout resserrer les liens. En ces temps d’incertitudes géopolitiques, la foire, qui est gratuite, entend souligner que pour s’affirmer, l’Europe a besoin de compréhension mutuelle et d’échanges culturels.
La culture européenne est essentielle et le multilinguisme devrait aller de soi. La distance, souvent constatée, entre cultures francophone et germanophone est aussi largement abordée. Inspiré du romantisme allemand, le thème « Wanderlust » invite au voyage et à la découverte littéraire. Il fait écho à une profonde aspiration à la liberté, à la nature, à un désir d’explorer la nouveauté, comme dans le célèbre tableau de Caspar David Friedrich, « Le voyageur contemplant une mer de brouillard », explique l’ambassadeur d’Allemagne en Belgique, Martin Kotthaus, en inaugurant le pavillon « German Stories ».
Cette envie d’ailleurs (Wanderlust) ouvre de nouvelles perspectives et jette des ponts entre les littératures européennes. « Par essence, le livre a toujours été un espace de liberté, une ouverture sur les autres, un passeport pour la découverte », a déclaré Oliver Paasch, qui pour illustrer cette symbolique a prononcé un discours commun avec son homologue à la Communauté française, Elisabeth Degryse (Les Engagés). « Le livre permet de dépasser les frontières, fussent-elles géographiques, linguistiques ou mentales. »
La foire accueille plus de vingt événements réunissant des écrivains germanophones et francophones dans un dialogue captivant entre les littératures des deux cultures. De grands noms comme Daniel Kehlmann, Bernhard Schlink, Nino Haratischwili, Lukas Bärfuss et Antje Rávik Strubel côtoieront des auteurs francophones comme Vanessa Springora, Antoine Wauters et Josée Kamoun.
En ce sens, la thématique « Habiter le monde » prête à la réflexion sur la solidarité et l’importance d’une Europe unie, par des liens politiques, mais aussi culturels. Il s’agit de démonter les préjugés et de mettre en exergue la proximité culturelle entre les pays européens. L’auteur de l’ouvrage « Les arpenteurs du monde », Daniel Kehlmann, s’est exprimé jeudi à Bozar sur son dernier livre « Jeux de lumière ». Quant à l’écrivaine germano-géorgienne Nino Haratischwili, elle a présenté sa dernière œuvre « Une lumière vacillante ».
À côté des lectures classiques, la foire se penche aussi sur des thématiques sociales et politiques d’actualité. Elle met aussi en relief les liens entre littérature et cinéma, les évolutions dans le monde de la bande dessinée et le rôle de la traduction, pont entre les cultures. Jeudi, l’écrivain germanophone belge Bruno Kartheuser a pris part à une table ronde intitulée « Traduire les langues allemandes non allemandes » organisée dans le cadre des Miscellanées traduisantes.
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Écrit par : Allusion | 20/03/2025
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