Taste & Tradition (21/11/2024)
Petite histoire des "traditions gourmandes" dans l'ancien moulin d'Evere. L’exposition « Taste & tradition » explore le lien étroit entre fête et festin et vous propose de découvrir la petite histoire qui se cache derrière ces traditions gourmandes, du champagne que l’on sable en l’honneur de quelqu’un ou d’un événement aux pièces montées de mariage, en passant par les dragées de naissance, la dinde de Noël ou encore les saint Nicolas en spéculoos.
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Préambule
Chaque civilisation recense différentes catégories de mets. A côté des aliments de consommation courante, on rencontre aussi des boissons et des plats dégustés pour des occasions particulières.
Le lien étroit entre fête et festin a une histoire qui se retrouve dans des traditions qui remontent à la nuit des temps.
Fêtes calendaires
Rendez-vous importants dans la vie d'une communauté nationale, locale, culturelle, familiale,... comme tous les instants privilégiés pour marquer son adhésion au groupe. A l'origine, c'est le rythme des saisons correspondants aux travaux agricoles ensuite greffé à une dimension religieuse inspirée de coutumes plus anciennes romaines, germaniques et celtes. Le calendrier grégorien est basé sur le cycle du soleil. Le calendrier chinois, juif, musulman ou hindou, sur le cycle de la lune avec des dates différentes chaque année.
Saint-Nicolas
Au massepain, chocolat, biscuits et pâtisseries s'ajoute le spéculoos à l'occasion de la Saint-Nicolas en Belgique. 
Constitué de beurre, de farine, de l'œuf, de cannelle, de clou de girofle, de muscade, et de gingembre, le spéculoos dérive du pain d'épice rencontré en Allemagne. Le mot viendrait de "speculum" (miroir) ou "speculator" (évêque) ou "species" (épices).
Les enfants sages en reçoivent. Les autres reçoivent une crotte de l'âne de Saint-Nicolas. En cette fin d'année, toutes les entreprises commerces ont leur Saint Nicolas qui accueille les enfants. Au bureau, pour les grands, nous avons eu aussi sa visite. Saint-Martin a inspiré les boulangers et les chocolatiers.
Le Père Noël
Evolution du personnage de Saint-Nicolas, Santa Claus dérivé de Sinterklaas a émigré aux Etats-Unis au 18ème et 19ème siècles sous la plume de Clément Moore. La mitre, la crosse, le Père Fouettard et l'âne fond place au bonnet, au sucre d'orge et au traineau tiré par des rennes du grand Nord. En 1931, Coca-Cola reprend l'idée à son compte. Le 25 décembre avait été la célébration de la naissance de Mithra (Sol Invictus) par les Romains, après 354 pour célébrer la naissance du Christ alors que le 6 janvier avait été choisi dans l'église arménienne. Cette date correspond à la période à partir de laquelle les jours commencent à rallonger. Synonyme de retrouvailles conviviales pour croyants ou non-croyants. La viennoiserie typique de la Belgique et du nord de la France, le cougnou est appelé aussi cougnole, folard, coquille ou pain de Jésus, est consommée durant les périodes de la Saint-Nicolas et de Noël ainsi qu'à la Saint-Martin.
Premier jour de l'an
Date choisie la première fois au 1er janvier, par Jules César. Les cultures juive, musulmane, et chinoise célèbres le jour de l'an à une autre date avec des mets de cérémonie en l'honneur de symboles du bonheur et de la prospérité. Raclette, champagne, petits fours, fruits de mer, saumon fumé et foie gras, dinde, gibier, fromage, gâteau et crème glacée défilent à cette occasion.
Epiphanie
Le 6 janvier, les Rois mages guidés par l'Etoile du Bethléem viennent saluer le petit Jésus dans l'étable ou, en certaines cultures latines, en jouant au Père Noël avec des cadeaux. Synonyme de fête des Rois, ce jour désigne un roi ou une reine au moyen d'une fève cachée dans un gâteau pour assouvir tous les désirs. La fève, à la base de l'alimentation des pauvres avant la pomme de terre, était considérée comme le premier don de la terre au printemps.
Chandeleur
Le 2 février, la fête des chandelle est la commémoration de la présentation de Jésus au Temple. 40 jours après Noël dans la tradition juive. Inspirée des Lupercales romaines entre le 13 et 15 février, elles célébraient la renaissance de la nature en mangeant des galettes de céréales annonçant une année d'abondance avec le soleil avant le travail des semailles.
Saint Valentin
Le 14 février, dans les origines païennes anciennes, on sacrifiait des boucs et des chèvres avec les peaux transformées en lanières pour fouetter les jeunes filles afin de les rendre fertiles. Le pape Gélase Ier commémore le martyr des saints de nom de Valentin dont l'un d'eux est le "patron des amoureux" correspondant au début de la période des amours des animaux. Aux Etats-Unis, cette fête a pris une dimension commerciale en s'échangeant des lettres, des cœurs en chocolat devant un repas en amoureux.
Carnaval et Carême
L'arrivée du printemps célébré par des danses et des offrandes pour chasser les mauvais esprits et favoriser la fertilité des champs, s'est transformée en fête de Pâques avec une durée de 3 jours dits "gras" à des dates variables. Règles de bienséance contrecarrées pas des déguisements, consommations de graisses alimentaires (crêpes, gaufres, beignets) pour éviter qu'elles deviennent avariées lors du Carême, inspirées par les Lupercales et les Saturnales.
Entre Carnaval et Pâques, le Carême commémore les 40 jours de jeûne de Jésus dans le désert. Il devient réduit à un jour le mercredi des Cendres.et le Vendredi saint, à ne pas manger de viande, pour commémorer la mort du Christ.
Pâques
La célébration de la résurrection du Christ, fête chrétienne la plus importante et la plus ancienne, Pâques est fixé au premier dimanche suivant la première lune de printemps entre le 22 mars et le 25 avril. Elle suit la Semaine sainte avec ses derniers jours avec le dimanche des Rameaux, la Cène et du Vendredi saint. Synonyme de paix et de joie avec la renaissance de la nature. Les œufs, la poule, les poussins , la cloche, le lapin, l'agneau et le poisson comme porte-bonheur. La tradition orthodoxe est symbolisé par les fameux œufs de Fabergé.
Halloween
Fête typiquement commerciale en provenance des Etats Unis qui fait ressortir les toiles d'araignées, des sorcières et des citrouilles. D'origine celtique, "All Hallow Eve" (veille de tous les saints) fêté le 31 octobre, avec les enfants déguisés demandent des sucreries aux adultes.
Fêtes foraines
Héritières des foires du Moyen Age, les grands marchés bien que d'ordre commercial étaient accompagné par des saltimbanques et des spectacles de rue pour divertir le public. Dès le 19ème siècle, les foires deviennent des événements ludiques et festifs dans le contexte de la révolution industrielle avec l'image du progrès et de la modernité comme source de bonheur. Théâtres de rue, cirque, manège, exhibitions de personnages au physique "insolite", combats, musique, marionnettes, jeux de hasard, cinémas ambulants... Pains d'épice, guimauves, pommes d'amour, barbes à papa, crêpes, gaufres et frites deviennent les friandises classiques de ces fêtes foraines.
Anniversaires
La naissance d'un enfant s'accompagne de dragées offerts après le baptême dans la chrétienté des 1220 à Verdun, par un apothicaire qui a enrobé une amande avec un mélange de miel et de sucre de canne, durcie à la cuisson. Au 20ème siècle, l'amande est remplacée par un fourrage en chocolat, mélangé avec des colorants alimentaires aux couleurs diverses. Dans la Grèce antique, un gâteau rond surmonté de bougies que l'on soufflait en offrande à Artémis. Le gâteau d'anniversaire est devenu dès le 18ème siècle incontournable de la fête. Le mariage se fête par le jeter du riz sur les mariés afin d'assurer la fertilité. 
Banquet
Offert lors de manifestations dans un cadre festif n'ont pas toujours été sophistiqués. Pain et huiles d'olive suivi du symposion avec vin et friandises en Grèce antique. Après le Moyen Age, le banquet s'accompagne d'une mise en scène avec des mets, des ornements et animations. Au 18ème siècle, sucre, pâtisseries, pièces montées, glaces s'imposent qui élèveront le statut social par la vaisselle, les couverts en argent et la décoration de table des hôtes.
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Réflexions du Miroir
J'ai bien aimé cette révision de toutes les traditions culinaires.
Cela m'a rappelé beaucoup de souvenirs. Il y avait aussi la pendaison de la crémaillère. "l'huis warming"... les traditions dans d'autres parties du monde (au Mexique, Chine, Italie, Espagne, Inde de leurs croyances spécifiques), mais, s'il fallait parler de leurs traditions, il faudrait plus d'un billet.
Les traditions ont presque toutes une relation avec la religion chrétienne. Tous les jours de l'année ont leur saint avec leur qualification propre.
Comme il était demandé en fin de l'expo d'écrire quelques idées sur une assiette en carton, j'ai ajouté la Saint-Eloi, saint patron de la métallurgie qui comprend une foule de patronages et de métiers. Saint patron des maréchaux-ferrants, forgerons, puis par extension, des charretiers, laboureurs et cultivateurs. J'ai ajouté celle des informaticiens. Au travail, j'ai assisté à quelques Saint-Eloi.
A voir cette liste non exhaustive, on se demande de quoi Saint-Eloi n'est pas le Saint-patron et donc, quelque part, le responsable.
- « Si, à la Saint-Éloi tu brûles ton bois, tu auras froid pendant trois mois », « Saint-Éloi, de soleil gourmand, nous donne trois jours de beau temps. »
- « À la Saint-Éloi, la nuit l'emporte sur le jour qui luit » et « Quand arrive la Saint-Éloi, laboureur, tu peux rester chez toi. »
- « À la Saint-Éloi, les jours allongent du cri d'une oie. »
- « Saint Éloi le gourmand, sa fête arrive deux fois par an: celle des boudins et celle des fraises ».
Il varie en fonction des saisons. La « Saint-Éloi d'hiver » est celle des pauvres. La « Saint-Éloi d'été », celle des riches fêtée fêté le 25 juin.
En suivant les traditions à la lettre, j'avoue que les dates m'épuisent, me tracassent et m'agacent parfois avec les dates d'anniversaires. Bref, les dates font condenser le temps sur un espace plus grand dont on jouit seulement pendant les vacances pour oublier en compensation. Les seniors ne savent plus suivre. Les traditions trop ancrées dans le passé ne tiennent plus compte de l'évolution et de l'âge de ses administrés. Au diable, Facebook qui nous envoie un rappel à l'ordre au sujet d'un anniversaire, pour nous enfoncer un clou de plus sur le calendrier.
Au sujet de Saint-Nicolas, j'écrivais "Le saint des enfants sages et investisseurs" en 2007, "Saint-Nicolas est furieux" en 2012, "Le Père Fouettard aurait-il frappé?", en 2013, " et finalement "Rêves d'espace des enfants" en 2019 qui eux, heureusement, doivent prendre le mord aux dents avec plus de matière quand ils ne sont pas tombés en dépression suite à un burn-out ou un bore-out.
Oublier les dates, c'est aussi échapper à tout ce qui est devenu trop commercial.
"Le Père Noël n'en a rien à cirer", écrivais-je, il y a longtemps.
Bref, l'histoire est en marche accélérée.
Vendredi dernier, c'était la fête anniversaire des 45 ans de Starmania.
Que de souvenirs mis en boite plus ou moins bien.
L'inventivité aime les hasards qui n'ont rien à voir avec un destin cloisonné dans un temps prédéfini.
Alors, comme je le fais souvent, je relis de vieux articles de mon journal qui date de près de 20 ans. L'âge apporte plus de souvenirs à se mettre sous la dents.
A Noël 2016, j'écrivais "J'ai honte". Enfin à y réfléchir, pas vraiment.
Qu'est-ce qui a changé depuis 8 ans ?
A première vue, je dirais "pas grand chose".
Après une analyse plus fine, beaucoup de choses l'ont fait, mais tellement plus vite qu'on s'en souvient. Les traditions restent actives mais elles sont compressées sur un temps plus court.
La théorie de Einstein de l'espace-temps dont je parlais la semaine passée qui dit que "plus on a d'espace moins on a de temps", tient la route. On a plus d'événements intégrés sur plus d'espace en moins temps qu'il faut avoir pour les absorber. Pour ceux qui pensent se rapprocher de la vitesse de la lumière, ils survivraient à peine un millionième de seconde ce qui requièrerait une puissance électrique équivalente à la consommation d'une ville entière. On n'a donc pas intérêt à le faire avec le prix de l'énergie en hausse.
Bien sûr, il y a des coups circuits, des coups de canifs dans le temps comme le Covid, la détérioration du climat entrainant des catastrophes, les guerres et d'autres joyeusetés dans l'actualité, perdues dans la masse d'information qui transitent par les médias. Notre époque manque de plus en plus de repaires suffisants, de "breakpoints", pour se stabiliser et consolider les inventions de version en version comme je l'ai connu au travail dans le numérique. Cela fait perdre pied et la confiance dans l'avenir. 
Pas étonnant donc que les conservateurs des traditions reprennent du galon. Même les vedettes du showbiz construisent leur propre biopic par eux-mêmes pour contrôler leur image et ne pas être pris dans la tourmente des fakenews
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Les vedettes passent, lassent, s'effacent et trépassent aussi plus vite dans le show.
Les idées, elles, chassent les nouvelles, tracent avec audace et amassent dans l'angoisse seulement celles qui glacent.
Je ne donne ici ni dédicaces ni embrasse quoique ce soit en vrac.
La situation du monde discutée au menu du G20 ne permet pas de positiver non plus.
Progressiste, j'essaye seulement de journaliser les informations à un rythme hebdomadaire depuis 20 ans bien que la matière négative s'allonge très vite. Je me prélasse encore dans ma retraite à la surface sans trop de grimaces en sautant au dessus des crevasses.
Je parviens à savourer l'instant mais avec plus de difficulté en pataugeant dans la mélasse. Mais jusque quand ?
Le Dard de Bourdon lui au moins, a compris.
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Deux événements du weekend dernier
Samedi 16 novembre : L'expo à l'initiative de Jean-Luc Moerman, fondateur de l'ASBL BicyclEat, le projet « Outstitution Human Being » rassemble plusieurs artistes dans une collaboration créative visant à donner visibilité aux personnes sans-abri et à sensibiliser sur leur réalité.. . Elle dépasse les simples distributions alimentaires pour répondre aux besoins essentiels des personnes sans-abri et pallier certains problèmes de santé évitables, aggravés par une mauvaise alimentation et l'absence de soins médicaux réguliers. Cela correspond à cette semaine du sans-abrisme. Ce qui est dramatique, c'est que ces familles sans abris ont souvent un grand nombre d'enfants .- Dimanche 17 novembre : « Journée de l'artisan » Ce genre de journée, j'ai déjà eu l'occasion d'en parler en 2018 dans "De l'or dans les mains", en 2021 avec "L'artisanat cosmétique", en 2023 dans un commentaire du "culte de la richesse" je pointais sur le "Tiroir de Lou" qui proposait des petits bijoux éthiques. Les journées de l'artisan, je connais....
Et ce weekend, j'ai choisi "Recycling design" Luminaires - éclairages, Ébéniste sans me souvenir que j'avais déjà été en 2018.
"Je vous accueillerai dans mon atelier où je vous ferai découvrir mon travail du bois avec ajout de résine (table rivière), mes planches à charcuterie et mes lampes artisanales créées à partir de vieux livres, de vieux outils, d'instruments de musiques, le tout chiné sur les brocantes". écrit son artisan.
- Votre atelier vous permet-il d'en vivre ? lui demandais-je.
- Non, c'est plus une passion et si je peux aider quelqu'un pour résoudre un problème, j'en suis ravi, répondit-il.
“Il y a deux sortes de passions : les passions que nous avons et les passions qui nous ont. On triomphe quelquefois des premières.”, écrit Thomas Corneille.
"L'artisan, souvent soucieux des contraintes pratiques et de la durabilité, tend à créer des objets qui servent un but précis. L'artiste, en revanche, peut se permettre de privilégier l'expression personnelle et l'impact émotionnel, parfois au détriment de la fonctionnalité", répond Google quand on cherche la différence entre eux deux.
D'accord. La différence reste assez floue et dépend surtout du contexte. Il n'y a jamais eu de débats couronnés par un procès avec un juge et des avocats pour infirmer ou confirmer cette différence. Dans ma folle jeunesse, j'ai travaillé en binaire avec un "zéro" et un "un". Figurez-vous que dans la langue française, le "un" aurait pu s'écrire "ung" comme "poing" pour le distinguer de "point" ou "shampoing" et des autres mots plus exotiques comme "chantung".
Réponses très personnelles, très intimistes peut-être aussi...
Alors, j'ai posé la question à ChatGPT pour avoir une vue moins personnelle sur ces concepts dont les mots finissent par "-ion" :
- "Associer harmonieusement des concepts de traditions, personnalisation, mondialisation, évolution et passion peut sembler ambitieux, mais ces idées sont souvent interconnectées lorsqu'il s'agit de créer des projets ou de définir des approches dans des domaines comme la culture, l'artisanat, les affaires ou même la vie personnelle.
1. Tradition et évolution : le respect des racines dans un monde en mouvement. - Tradition : Les traditions représentent l'héritage culturel, les valeurs et les pratiques qui nous relient à nos origines. Elles sont une source d'identité et de sens
- Évolution : L'évolution permet de faire vivre ces traditions en les adaptant au contexte contemporain. Une tradition figée peut perdre de sa pertinence, mais si elle est revisitée avec soin, elle peut prospérer dans la modernité.
Exemple : Le kimono japonais, autrefois porté au quotidien, est aujourd’hui modernisé par des designers qui le réinterprètent pour des usages actuels tout en respectant son essence.
2. Personnalisation et passion : l’expression de l’individu à travers l’authenticité.
- Personnalisation : Dans un monde mondialisé, où les produits et les idées circulent rapidement, la personnalisation permet de répondre aux besoins spécifiques des individus. Cela peut être un moyen de rendre les traditions plus accessibles ou significatives pour chacun.
- Passion : La passion est ce moteur qui donne une âme à l’acte de personnalisation. Elle transforme une démarche rationnelle en une quête profondément inspirée et émotionnelle.
Exemple : Dans la gastronomie, un chef passionné peut adapter des recettes traditionnelles pour y incorporer des touches personnelles, créant ainsi une expérience unique pour ses convives.
3. Mondialisation et traditions : la richesse des échanges culturels
- Mondialisation : L’interconnexion globale permet aux cultures et aux idées de s’influencer mutuellement. Cependant, cette dynamique peut parfois menacer les traditions locales si elles ne sont pas valorisées.
- Traditions : En les présentant au reste du monde, la mondialisation peut, au contraire, donner une nouvelle vie aux traditions. Elles deviennent des sources d’inspiration et de partage à une échelle plus vaste.
Exemple : La musique, comme le flamenco espagnol ou le reggae jamaïcain, est devenue un patrimoine mondial grâce aux échanges culturels tout en gardant ses racines locales.
4. Passion et évolution : repousser les limites sans perdre son âme
- La passion pousse à l'innovation et à l'exploration de nouvelles voies, tout en restant fidèle à ce qui inspire profondément.
- En évoluant, les traditions ou les pratiques personnalisées trouvent de nouvelles formes d’expression tout en ravivant l’enthousiasme initial.
Exemple : Une entreprise familiale artisanale peut passer à des techniques modernes pour accroître sa production sans sacrifier la qualité ou l’histoire de son savoir-faire.
Synthèse : une démarche équilibrée pour associer ces concepts :
- S'inspirer des traditions pour rester enraciné.
- Adapter ces traditions par la personnalisation afin qu'elles répondent aux besoins actuels.
- Profiter de la mondialisation comme d’une opportunité d’échange et d’apprentissage.
- Laisser la passion guider l'évolution, afin de garantir une transformation sincère et authentique.
Exemple global : Les marques de luxe comme Hermès ou Gucci, par exemple, mélangent les savoir-faire artisanaux (tradition), des créations sur-mesure (personnalisation), une portée internationale (mondialisation), une innovation constante (évolution) et une passion pour l’excellence.
En somme, il s'agit d'un dialogue dynamique entre le passé, le présent et l'avenir, porté par des aspirations collectives et individuelles.
C'est exactement ce que j'écrivais la semaine dernière au sujet du ruban de Möbius. Le passé, le présent et l'avenir devraient sortir de ce un ruban de velours dans un dialogue dynamique.
Jusque dans les années 1980, la photo a été ma passion dont je parle dans "Anatomie des photos de vacances". A cette époque, les photos argentiques se terminaient dans mon laboratoire dans la cave pour permettre au " petit oiseau de sortir". A l'arrivée des photos numériques, j'ai vendu mon matériel. Le numérique permet de modifier ces photos par des logiciels en beaucoup moins de temps que sous l'agrandisseur et la plongée dans les bains du développement et du tirage.
Aujourd'hui, l'écriture de mon journal se construit sans stress, en restant le premier et principal utilisateur. Souvent l'évolution faisait pencher la balance dans la colonne du passif.
Elle discrédite toutes les conneries humaines en ne faisant que les signaler sans y apporter une action raisonnable que tous les autres êtres vivants ont compris très vite après la naissance sans en faire la pub.
Pour vivre, l'homme a besoin d'une moyenne de 20 ans pour y arriver. Il nait à quatre pattes, s'élève sur deux et termine sur trois avec une canne.
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L'humour "Made in Belgium"
1. Question : quand meurt-on le plus souvent ?
2 Cactus : Les consignes en cas d'invasion des Russes.
4. La plume du poète Thomas Gunzig
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La fête ou les fêtes
Je suppose que vous avez remarqué que dans les magasins et les galeries commerçantes illuminées par des guirlandes et des étoiles dorées, le grand sapin de la Grand-Place de Bruxelles qui vient d'arriver, des buches de Noël chez les pâtissiers.
Bref, tout va plus vite, c'est déjà Noël dans les esprits et les estomacs. Pour ceux qui ne savent pas attendre, il reste le Black Friday
Vu le moral souvent dans les chaussettes, les gens aspirent à se retrouver en fête avant l'heure.
<--> Dans cette vidéo, on retrouve certaines spécialités culinaires de Maredsous.
Il y en a encore d'autres très spécifiques chez les Zinnekes de Bruxelles.
Je n'ai ni peur ni honte de m'appeler ainsi. A l'origine des petits chiens bâtards, sans race, destinés à être jetés dans la Senne.
Tout cela dans des photos à la suite d'un (clic)
Aucune autre période n'invite autant à la créativité culinaire que celle des fêtes de fin d'année avec la question : "De quel dîner épatant avez-vous envie : un menu classique, plutôt innovant, ou carrément expérimental ?"
Pour l'illustrer la fête en chansons, il y a plusieurs chansons dont celle de Michel Fugain.
La version de Amir n'est pas mal.
Le clip de de Stromae comment "Faire ta fête" a été créé près de chez moi.
La fête dans la virtualité correspond peut-être bien mieux à cette version.
Allusion
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24/11/2024 : Un calendrier perpétuel avec ses ingrédients pour les enfants mis en chansons par Monsieur Nicolas
25/11/2024 : Un mois avant Noël
En musique et en chansons
En vidéos et images de la pub avec l'aide de IA
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Commentaires
Saint-Nicolas : entre tradition et magie de Noël
Rien ne symbolise mieux l'esprit des fêtes de fin d'année que le Père Noël. Avec sa silhouette dodue, ses joues roses, sa longue barbe blanche et son traîneau rempli de cadeaux, il incarne la générosité et la gentillesse et apporte de la magie à cette période. Mais vous êtes-vous déjà demandé d'où venait ce personnage que l'on aime tant ? Qui était le véritable Père Noël ? Et surtout, a-t-il vraiment existé ?
Le Père Noël est une figure des fêtes de fin d'année universellement appréciée, qui apparaît régulièrement dans les médias, les centres commerciaux, mais surtout dans l'imagination des enfants à chaque fois que l'hiver approche.
Beaucoup d'entre nous savent que ce personnage barbu vêtu de rouge ne représente pas vraiment une seule personne, mais plutôt un mélange de plusieurs personnages historiques. Le Père Noël que l'ont connait aujourd'hui est inspiré de Saint-Nicolas.
Saint-Nicolas est une figure historique née au mois de mars de l'année 270 et mort en 343 environ. Sa bonté et sa générosité ont influencé la création de notre cher Père Noël.
La vie de Saint-Nicolas est imprécise, car il n'a pas laissé de trace écrite et ses pairs ne le mentionnent pas. La présence de ses ossements dans une tombe en Italie est la seule preuve concrète de son existence. Sans cette découverte, peu de choses auraient pu être affirmées avec certitude à son sujet.
Après sa mort, plusieurs livres fournissant des informations assez fiables sur sa vie intitulés "La vie de Saint-Nicolas" ont été publiés. Ces livres, ainsi que les récits officiels de l'Église, présentent une description quelque peu sensationnaliste mais plausible de sa vie.
Selon plusieurs récits historiques, Saint-Nicolas serait né à Patare, une ville portuaire située dans l'actuelle Turquie. De son vivant, Patare était une ville grecque gouvernée par l'Empire romain.
Saint Nicolas a vécu la majeure partie de sa vie à Myre, ville dans laquelle il aurait accompli de nombreux miracles, ce qui lui a valu le surnom de Nicolas le Faiseur de Miracles.
Selon de nombreuses sources historiques, Nicolas est né dans une riche et puissante famille chrétienne. On dit que l'oncle de Nicolas, qui était l'évêque de Myre, a reconnu le potentiel spirituel exceptionnel de son neveu et l'a ordonné prêtre à un jeune âge.
Après avoir perdu ses parents au début de l'âge adulte, Nicolas a décidé de quitter sa ville natale et de se consacrer au christianisme et d'aider les autres.
Nicolas a démontré son penchant inné pour la générosité, et l'histoire lui a permis de le faire à de nombreuses occasions. Sa philanthropie et sa bienveillance ont inspiré la création du Père Noël, figure emblématique de la générosité de Noël.
Selon la légende, l'histoire d'un père dans le besoin et de ses trois filles illustre l'un des actes de bonté les plus anciens et les plus connus. Le père n'était pas en mesure de fournir une dot pour ses filles et, par conséquent, elles étaient sur le point de recourir à des mesures désespérées pour survivre.
Un soir, Nicolas dépose discrètement un sac rempli d'or - l'équivalent d'une dot - à la fenêtre de la maison familiale. À son réveil, le père a rapidement arrangé un mariage pour sa fille aînée, ce qui lui a évité d'être contrainte à une existence désolante. Nicolas répète cet acte de bienveillance la nuit suivante et, désireux de connaître l'origine d'une telle bonté, le père reste éveillé pendant toute la troisième nuit. Une fois le secret de Nicolas découvert, son nom est devenu synonyme de générosité.
Il a accompli son premier miracle alors qu'il se rendait en Terre sainte avec un groupe de marins. En pleine traversée, ils ont été confrontés à une tempête violente qui a mis leur navire en grand danger. Par la prière, Nicolas a réussi à calmer la tempête et à assurer leur sécurité. Ce miracle a fait de Nicolas le saint patron des marins et des voyageurs, un titre qu'il conserve encore aujourd'hui.
Au cours des voyages de Nicolas, l'évêque qui devait remplacer son oncle est décédé à Myre. Le clergé de Myre a donc décidé que la prochaine personnalité religieuse qui entrerait dans leur église deviendrait le nouvel évêque. Par chance, ou peut-être par intervention divine, Nicolas était cette personne. À partir de ce moment, il est devenu connu sous le nom de Nicolas de Myre.
Au cours du 4ème siècle, les chrétiens de l'Empire romain ont été bouleversés par la Persécution de l'empereur Dioclétien. Cette période, également connue sous le nom de Grande persécution, a provoqué la mort de nombreuses personnes et infligé une souffrance profonde aux chrétiens.Malgré la persécution brutale des chrétiens dans les colisées de Rome, Nicolas a miraculeusement échappé à une fin tout aussi tragique. Il aurait été emprisonné et torturé, comme en témoignent ses os abîmés. Cependant, il aurait finalement été libéré par l'empereur Constantin, considéré comme le premier empereur chrétien.
Nicolas est resté dévoué à l'Église et a continué à aider les autres, sans se laisser décourager par la persécution ou la mort. L'un de ses actes de bonté les plus remarquables est le sauvetage de trois hommes innocents.
Nicolas a été témoin d'une exécution imminente et a reçu un message divin établissant l'innocence des trois hommes. Sans hésiter, Nicolas est intervenu, et a empêché le bourreau de les tuer. Il a libéré ces hommes et a démasqué le juré responsable de leur condamnation injustifiée.
Le premier concile de Nicée, qui s'est tenu en 325 de notre ère, constitue une étape cruciale dans l'histoire de la chrétienté. Organisé à l'initiative de l'empereur Constantin, le concile visait à favoriser l'unité des croyances chrétiennes dans tout l'Empire et à établir un droit canonique uniforme. Naturellement, Nicolas, conscient de son importance, a fait en sorte d'être présent à ce rassemblement décisif.
La légende veut que, pendant les discussions, Nicolas ait été de plus en plus perturbé par Arius, le chef des Ariens aujourd'hui obsolètes. En effet, ce dernier soutenait que "le Fils", Jésus, n'était pas éternel comme "le Père", Dieu, ce qui allait directement à l'encontre de la croyance en la Trinité. Nicolas, le plus aimable des hommes, est monté en pression et a giflé Arius.
Heureusement, Nicolas semble s'être parfaitement remis de son intense crise émotionnelle à Nicée, et a repris sans tarder ses opérations miraculeuses.
L'un de ses miracles les plus connus, bien que sinistre, a consisté à ressusciter trois enfants qui avaient été enlevés, démembrés et conservés dans de la saumure par un aubergiste qui avait l'intention de vendre leurs restes comme du jambon.
Vers 311 de notre ère, Nicolas est retourné à sa ville natale de Myre, où sévissait une famine dévastatrice. Les navires de blé romains, qui s'étaient brièvement arrêtés à Myre, ont été incités par Nicolas à laisser un peu de blé aux habitants de la ville, avant de reprendre la route vers la capitale. Les marins se sont bien sûr inquiétés de leur pesée lorsqu'ils sont arrivés à Rome. Cependant, à leur grande surprise et grâce aux pouvoirs miraculeux de Nicolas, les cargaisons de blé pesaient le même poids qu'au départ, et ce même en ayant laissé deux années de provisions de blé à Myre .
Grâce à ses actes de bonté et à ses miracles, Saint Nicolas est devenu le saint patron d'un grand nombre de choses, de personnes et de lieux.
Saint-Nicolas est notamment le saint patron des voyageurs, des enfants, des marins, de la ville de Myre, des étudiants, des prêteurs sur gages et des voleurs repentis.
Il est évident que la générosité de Saint-Nicolas est étroitement liée au caractère du Père Noël, notamment en ce qui concerne les cadeaux. Mais peut-on réellement associer un évêque du 4è siècle à un vieil homme rondouillard habitant au pôle Nord ?
Sinterklaas, qui signifie "Saint Nicolas" en néerlandais, est l'un des premiers prédécesseurs du Père Noël. Chaque année en décembre, Sinterklaas fait sa grande entrée en bateau, en provenance d'Espagne, pour assumer son rôle de saint patron des enfants. Vêtu d'un habit rouge d'évêque, d'un bonnet rouge, d'un manteau et d'une barbe blanche touffue, Sinterklaas notait méticuleusement les comportements des enfants néerlandais dans ses carnets. De nombreux historiens suggèrent que cette tradition a été introduite aux États-Unis par les colons hollandais de la Nouvelle-Amsterdam, aujourd'hui connue sous le nom de New York.
Le Père Noël a été créé en Grande-Bretagne vers le 16è siècle. Ce personnage était censé incarner Noël après la prise de pouvoir des protestants puritains, à la suite de la guerre civile et de l'abolition de la fête catholique de Noël. C'était un personnage généreux qui offrait des cadeaux et qui était censé susciter la nostalgie chez les catholiques qui souhaitaient retourner au bon vieux temps, mais qui ne pouvaient plus célébrer cette fête ouvertement.
La fusion de ces trois personnages a finalement abouti à la création du Père Noël que nous connaissons aujourd'hui. Tout au long de l'histoire, divers artistes, poètes et entreprises ont contribué au développement de ce personnage mythique. L'essence de l'évêque qui a sauvé tant de personnes grâce à sa bonté est parmi nous.
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Écrit par : Allusion ex L'enfoiré | 02/12/2024